18nov 11
Communiqué du 22 novembre 2011
Danielle Mitterrand est entrée en résistance dès son plus jeune âge et elle n'a jamais quitté son poste de combat. Elle est un modèle féminin qui ne s'efface pas avec son départ. Son décès nous prive d'une avant garde de l'esprit et du coeur.
Nous l'aimions.
J’ai été absent de cet espace quatre jours. Des jours non seulement très agités mais passés pour partie sous la couverture, avec la fièvre. Cependant la barre a été tenue de main ferme y compris dans des petites tempêtes que me firent les dirigeants socialistes. Je prends prétexte de cette absence pour me permettre une note finalement très longue. Je n’évoque ni mon duel avec Copé sur France 2, ni mon rendez-vous sur France 3 qui va donner lieu à cinquante écoutes collectives recensées. Ni mon passage à Montataire dans l’Oise dont je reviens tout juste à l’heure où je boucle ces lignes. Faute de temps supplémentaire pour écrire. Il y est question, bien-sûr, de la colossale affaire du pédalo. Mais surtout de l’accord Verts-PS avec un premier petit décryptage. Désolé pour les très mauvaises nouvelles qu’il contient. Chacun pourra vérifier et éventuellement compléter. J’en profite pour rappeler que le Front de Gauche a fait une proposition de référendum sur le sujet. Et comme Cohn-Bendit défend aussi cette idée, j’insiste en faisant un rappel. Cette idée date de 1981. Les 110 propositions. Un programme voté par une majorité un certain 10 mai. Avec quarante ans de retard on pourrait tenir parole, non ? Vous lirez ça. Pour ne pas en rester sur du triste, je vous livre une série de remarques sur le nouveau scénario Négawatt que j’avais mise de côté il y a quelques temps. L’affaire du pédalo revient à la fin de la note. Mais pour philosopher un peu.
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Pour aider au travail de ceux qui ont détesté la curée de ceux qui se sont jetés sur moi pour m’insulter avec bonne conscience, au motif de mon irrespect pour le « prochain président », comme il s’est lui-même désigné à la une de « Libération », vous trouverez, sur le côté de ce blog, une mise en page de mon entretien avec le "Journal du Dimanche". Chacun des ulcérés qui gémissent si forts, pourront vérifier par eux-mêmes si cet entretien « concentre ses coups sur Hollande », « évite les dossiers de fond », « se fait l’avocat de la droite et de l’extrême droite », « met sur le même plan Hollande et Sarkozy », et autres nunucheries de posture qui ont servi de refrain aux nouveaux Hollandolâtres. Je recommande la diffusion de ce document qui permet surtout de disposer d’une entrée pour construire une discussion argumentée sur le fond des dossiers du moment : rigueur, nucléaire, contenu des alliances à gauche. Plus loin dans cette note je reviens sur le sujet.
Je viens à présent sur l’accord entre le PS et les Verts. Un mot d’abord sur le contexte avant de venir à une analyse du contenu. Selon le journal «Le Monde », c’est dans « la plus pure tradition soviétique » que le texte de l’accord PS-Verts remis à la presse a été « purement et simplement caviardé » et de surcroît « à la demande expresse de François Hollande ». J’ai éclaté de rire. Mais je remballe mon ironie. Sinon je vais encore être accusé de « faire le jeu de la droite et de l’extrême-droite » sans oublier « le cabinet noir de Nicolas Sarkozy » dont Jack Lang nous a appris l’existence. Mais pour ce qui est des communautés de mœurs entre la rue de Solférino et la tradition soviétique, je note une autre ressemblance : l’allergie à toute critique et le recours aux amalgames les plus infâmes contre ceux qui s’y risquent. C’est ce qu’elle venait de commencer contre moi quand l’épisode « soviétique » de l’accord avec les Verts lui a fait lâcher prise pour courir ailleurs. Là le Parti socialiste a reçu une bastonnade de ses nouveaux amis qui ne lui a pas tiré un seul de ses commentaires indignés habituels. Daniel Cohn-Bendit est donc dans le vrai quand il reproche à Hollande de se « Ségoléniser » à la une de Libération ? Le Parti socialiste accepte l’idée que le nom de sa précédente candidate soit considéré comme un adjectif dévalorisant ? Oui. Les dirigeants socialistes mangeraient de la terre irradiée pour avoir la bénédiction électorale de Daniel Cohn-Bendit et se sortir du ridicule de leur gestion pitoyable de l’accord avec les Verts. Et quand Daniel Cohn-Bendit déclare : « François Hollande pérore partout qu’il est cohérent ou qu’il a de l’autorité. Encore faut-il que les citoyens le croient », le chœur des effarouchés qui m’injuriaient pour un pédalo tend les fesses pour mieux recevoir le coup de pied ! Silence radio.
Je suis de parti pris, je le reconnais. Je veux dire que je suis en phase avec ce que dit Cohn-Bendit. Attention, je ne parle pas de ce qui ferait de moi un agent de la droite et de l’extrême-droite si je le répétais à propos de l’autorité et de la ségolénisation du « prochain-président ». Il s’agit du référendum sur le nucléaire. C’était le cœur de ma proposition aux candidats de gauche dans un courrier récent. Aucune réponse socialiste. Et maintenant que Cohn-Bendit le demande ? Un petit garde-à-vous socialiste serait normal ! Je vais les aider à passer la pastille ! Avec un souvenir utile. Dans la mesure où, en toute modestie cela s’entend, le « prochain président », comme il s’est nommé à la une de « Libération », se compare à François Mitterrand, il serait peut-être utile de rappeler la proposition numéro 38 des 110 propositions du programme de 1981. Ce serait l’occasion de tenir parole 30 ans après. Lisez : "L'approvisionnement énergétique du pays sera diversifié. Le programme nucléaire sera limité aux centrales en cours de construction, en attendant que le pays, réellement informé, puisse se prononcer par référendum. Les crédits en faveur des énergies nouvelles ou des technologies nouvelles d'exploitation des énergies traditionnelles (charbon) seront très considérablement augmentés". Et pendant qu’on y est, on y ajoutera la proposition numéro 40 : "Une loi cadre garantira le contrôle des citoyens et des élus sur toutes les décisions, notamment les questions de sécurité touchant au nucléaire".
J’en viens à l'accord conclu entre Europe-Ecologie et le PS. Je note qu’il oblige Europe-Ecologie-Les-Verts à renoncer à plusieurs des "conditions incontournables" fixées lors de son congrès de juin dernier. Vous aviez dit « incontournables » ? Je m'abstiendrai ici de toute interprétation sur les intentions des protagonistes, pour m'en tenir à la comparaison des textes et des contenus. La résolution de ce congrès d'EELV fixait des conditions précises pour l'élaboration d'un "pacte d'alternative" avec leurs "partenaires de gauche". Cela concerne donc aussi le Front de Gauche. On a beaucoup entendu parler du nucléaire et je vais moi-même y revenir. Mais les conditions fixées par les Verts allaient bien au-delà. Ils appelaient notamment, parmi les "conditions incontournables", à l’avènement d'une "6ème République parlementaire, incluant la généralisation des modes de scrutin proportionnels". Comment comprendre alors que le texte signé avec le PS s'en tienne à la proposition de François Hollande d'une "République nouvelle" et ne mentionne pas la 6ème République ? Hollande y est hostile, « Une réforme des institutions, oui. Un changement de République, non. » a-t-il déclaré dans « Direct Matin » en septembre dernier. Clair et net. Mais sur l’introduction de la proportionnelle dans cette réforme des institutions, c’est le grand flou. Certes, il en est question. On évoque une dose de proportionnelle, ce qui, on en conviendra, n’est pas la même chose. Mais, est-ce un effet de la gomme qui a déjà servi pour le chapitre MOX, le texte oublie malencontreusement de mentionner le pourcentage de députés qui seraient élus à la proportionnelle ! Ici les promesses ne peuvent même pas engager ceux qui y croient car on ne sait à quoi il faut croire…
Une autre "condition incontournable" fixée par les Verts était "l'abrogation de la réforme des retraites et la garantie d'un droit à la retraite à 60 ans avec un revenu décent". Or, conformément là aussi avec la position du PS, l'accord signé ne propose pas d'abroger la réforme des retraites mais de la "remettre à plat". Et l'accord limite le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans "pour toutes celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont exercé des métiers pénibles". De fait, il n'y a donc plus de droit à la retraite à 60 ans pour tous dans cet accord. Je souligne au passage que sur ces deux sujets, retraites et institutions, c'est le Front de Gauche, et pas le PS, qui remplit dans son programme « L'Humain d'abord » les conditions « incontournables » fixées par les Verts pour signer un « accord de partenariat ». Nous sommes pour la "6ème République parlementaire". Nous proposons le "rétablissement de la proportionnelle à toutes les élections". Nous sommes pour l'abrogation de la réforme des retraites. Nous sommes pour le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous.
Vient la question du nucléaire. Voici, très précisément, ce que les Verts avaient fixé comme condition incontournable à ce sujet : "Une loi de sortie du nucléaire en 25 ans, incluant la fermeture de tous les réacteurs de plus de 30 ans ou en zone « dangereuse », en commençant par Fessenheim ; l'arrêt de l'EPR, l'abandon du projet ITER et l’arrêt de la filière plutonium à La Hague". De sortie du nucléaire, il n'en est plus question, comme on le sait. Le texte reprend la position de Hollande : "Nous réduirons la part du nucléaire dans la production électrique de 75% aujourd’hui à 50% en 2025 ». J'ai bien noté comme tout le monde que l'accord signé prévoit "la fermeture progressive de 24 réacteurs". C'est un utile rappel de ce qui est déjà prévisible aujourd'hui compte tenu de l'ancienneté des réacteurs installés. Les 24 réacteurs les plus anciens auront en effet entre 43 et 48 ans en 2025, alors qu'ils ont été conçus pour durer 30 ans. La fermeture progressive ? EDF travaille à augmenter leur durée de vie jusqu'à 40 ans mais provisionne aussi pour la suite leur démantèlement. C'est d'ailleurs parce que ces vieux réacteurs arrivent en fin de vie qu'EDF travaille sur des réacteurs de nouvelles générations. Voilà donc une promesse d’autant plus facile à tenir qu’elle est déjà au programme d’EDF.
L'accord EELV-PS me pose d'autres problèmes. Je veux parler de sa manière d'aborder l'état d'urgence économique et sociale et de la façon d’y répondre. C’est la grande question de la période. Sur la dette, n'est-il pas étonnant que le texte reprenne à son compte la proposition de François Hollande "d’un retour à l’équilibre en 2017" ? Les Verts ont-ils mesuré l'ampleur de la purge que cela représenterait en l’absence d’une taxation massive du capital que l’accord ne prévoit pas ? Autre point crucial : J'ai bien noté dans ce texte l'absence de remise en cause de l'Europe du Traité de Lisbonne. Pourtant cela n’empêche pas le document de multiplier les propositions qui sont très contradictoires avec le dit Traité ! Les socialistes sont-ils d’accord pour la désobéissance aux injonctions européennes comme nous ? Comme "repenser le rôle et les missions de la Banque Centrale Européenne" qui sont fixées par le Traité ? A ce sujet, l'accord PS-EELV propose que la BCE puisse "racheter" des emprunts d'Etat. Racheter ou acheter ? Ce n’est pas du tout pareil. Car s’il s’agit de racheter, j’en déduis que l’option du prêt direct de la Banque Centrale Européenne aux Etats est donc écartée par ce texte ! Autre bizarrerie : L’audace d’un projet de taxation des transactions financières ! Cela sonne clair comme une bonne revendication de la gauche. A regarder de près. Mauvaise surprise. N'est-il pas étonnant aussi que le texte propose de fixer à "0,05 %" une "taxe sur les transactions financières" ? Les négociateurs de l'accord ne savent-ils pas que le président de la Commission européenne Barroso a déjà proposé une taxe de 0,1% ? Ainsi l'accord PS-Verts propose de taxer deux fois moins les flux de capitaux que Barroso. Sans commentaire.
Il y a un autre sujet sur lequel l'accord fait moins que ce qui se fait déjà aujourd'hui. C'est l'école. L'accord signé par le PS et Europe-Ecologie dit que "L’acquisition d’un socle commun de savoirs et de compétences (lire, écrire, compter, cliquer) doit redevenir la vocation première de l’Education Nationale." Or l'article 9 de la loi Fillon de 2005, actuellement en vigueur, ne va-t-il pas déjà plus loin ? Le voici : "La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences. Ce socle comprend : – la maîtrise de la langue française ; – la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; – une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyenneté ;- la pratique d’au moins une langue vivante étrangère;- la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication." Mais bien sûr, « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer », c’est tellement plus… simple à comprendre quand on n’a appris qu’à « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer ».
Quant aux autres services publics, pourtant décisifs pour la réorientation écologique des transports et de l'énergie, l'accord ne prend pas position pour ou contre leur libéralisation et leur mise en concurrence. Il propose une "évaluation objective de l’ouverture à la concurrence". A notre avis cette évaluation est déjà faite par les luttes qui se déroulent partout. Je rappelle que pour notre part au Front de Gauche, nous proposons de "protéger les services publics de la libéralisation et de la mise en concurrence". Et de "stopper toutes les libéralisations entreprises notamment dans les secteurs du rail, du courrier et de l'énergie." L’accord PS–Verts n’est guère avancé sur un point pourtant lourd de conséquences. C'est l’indécision discrète qui prédomine en ce qui concerne l'OTAN. Ce n’est pas un petit sujet, non ? L'accord propose d'"évaluer les effets concrets de la réintégration de la France dans l'Otan". Ah ! Vous n’êtes pas au courant déjà ? Vous n’avez pas de parlementaires aux commissions de défense des deux assemblées ? Et quand bien même ! Vous n’avez pas d’avis politique sur la question ? Non. Ils vont « évaluer ». Ce qui montre que le lobby atlantiste est plus discret mais plus efficace que celui du nucléaire pour aider à écrire les textes… Le Front de Gauche qui ne subit pas cette influence propose tout simplement que la France se retire de l’Otan.
Pour ne pas rester sur une note déprimante, je viens sur une dimension de projet lié au thème. La transition énergétique est une idée radicale. Est-elle concrète ? Je veux ici relancer le débat général sur ce point. D’après moi, il n’est pas bon de se limiter à la question du nombre d’emplois en jeu selon les scénarios pro ou anti-nucléaire. Bien sûr que cela compte. Bien sûr que c’est décisif pour convaincre dans les deux cas. Mais ce n’est pas intellectuellement satisfaisant. Ce n’est pas le nombre d’emplois qui rend supportable un risque aussi majeur ou bien une décision aussi radicale. Sait-on faire autrement est une vraie question. Incontournable. Nous ne partons pas de rien dans ce domaine, faut-il le rappeler. L’association Négawatt met a notre disposition un formidable matériel de travail. Elle a présenté son nouveau scénario fin septembre de cette année. Cette association a été créée en 2001 comme un groupe d'expertises et de propositions sur la politique énergétique de la France. Ses travaux sont reconnus pour leur sérieux. Ils nourrissent nos réflexions de citoyens sans chercher à nous embrigader. Ses travaux comblent opportunément les faiblesses de la recherche privée mais aussi publique sur les économies d'énergie et les renouvelables
Négawatt reprend le triptyque "sobriété, efficacité énergétique, énergies renouvelables". Selon l'association, il est possible de sortir du nucléaire en 2033 et de couvrir 91% des besoins par les énergies renouvelables en 2050 sans remettre en cause l'essentiel du confort de nos sociétés modernes. Car le scénario 2011 a été construit à partir des usages et des besoins et non des ressources. C'est une grande différence avec les précédents scénarios. Cette différence permet de faire tomber la caricature facile de ceux qui accusent les partisans de la sortie du nucléaire de vouloir revenir à la bougie. Surtout, cela permet de situer les discussions et les critiques sur un terrain rationnel avec une exigence d’argumentation dans un domaine ou le péremptoire est trop souvent roi.
Le scénario présenté par Négawatt propose de donner à la France une contribution à la lutte contre le changement climatique à la hauteur de son impact dans la production de gaz à effets de serre. Le scénario de Négawatt reviendrait à diviser les émissions françaises de CO2 par deux en 2030 et par 16 en 2050, par rapport à 2010. Dès lors, les émissions de CO2 cumulées sur la période 2011-2050 seraient cohérentes avec les objectifs pour limiter la hausse moyenne de température de 2°C en 2100. L'association propose d'accorder une priorité absolue aux économies d'énergie. Car dans cette optique, l'énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu'on ne consomme pas. Cette idée peut paraître banale. On peut penser qu’il s’agit d’un simple a côté de la bataille centrale pour de nouvelles sources d’énergie. Il n’en est rien. C’est un défi global qui inclut une révision en profondeur de l’existant.
Le scénario 2011 estime qu'on peut réduire les besoins en énergie primaire des deux tiers d'ici à 2050 par rapport à aujourd'hui. Pour cela, il faut une politique très volontariste de sobriété et d'efficacité énergétique. Là est un gisement de responsabilité pour l’implication citoyenne. Rien que dans le bâtiment, Négawatt identifie une économie possible de 600 térawatt/heure, soit une fois et demie la production nucléaire actuelle. L'association parle d'une hausse progressive du nombre de logements mis en chantier de sobriété énergétique chaque année pour atteindre un million par an à partir de 2022. Mais pour isoler des logements de manière aussi massive, il faut des artisans et des salariés formés. Il faut donc des formateurs. Et il faut aussi des matériaux. Il faut les produire, les acheminer et ainsi de suite. Tout cela doit donc s'organiser dans le temps et dans l'espace. C'est un bon exemple concret de ce que devra être la planification écologique.
Ce qui me plait aussi dans ce document, c’est le grand angle de son approche. L'association prend en compte l'impact sur l'usage des sols et l'agriculture d'une relocalisation des productions et d'un recours importants à la biomasse. Il prévoit aussi une "anticipation de la fin des "fossiles faciles" à l’approche des pics de production". Il s'agit de limiter le choc que constituera l'épuisement des ressources de pétrole notamment et de l'explosion du prix qui la précédera. C'est aussi une question d'indépendance nationale. Pour cela, le scénario propose une utilisation de ces "fossiles faciles" progressivement limitées à certains secteurs, comme la pétrochimie ou la fabrication de matières premières industrielles, ou à quelques usages spécifiques comme l'aviation.
A partir du moment où, comme le prévoit ce scénario, on a réduit nos besoins en énergie des deux tiers, une bonne partie du chemin est fait. Le scénario Négawatt estime qu'avec un recours prioritaire aux énergies renouvelables, celles-ci pourraient représenter 91% de l'énergie utilisée en 2050. C’est essentiel ! Car le programme du Front de Gauche fait de la sortie des énergies carbonées l’objectif commun fondamental de la politique de transition énergétique. Négawatt démontre que c'est possible en expliquant qu'il est possible d'obtenir "un système énergétique français presque totalement décarboné malgré un arrêt maîtrisé et cohérent de toute production d’électricité nucléaire en 2033. Plus de nucléaire en 22 ans, presque plus de CO2 en 40 ans. Il y a de quoi s’enthousiasmer. A chacun de se construire un avis motivé sur la faisabilité d’un projet qui permet de discuter sur un terrain concret.
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce travail, je m’en doute. Comment pourrait-il en être autrement ? Tout ne m’a pas convaincu, vous le devinez. Ce document doit être discuté. Par exemple, Négawatt estimait auparavant à 684 000 créations nettes d'emplois à l'horizon 2020 les conséquences de son précédent scénario. Cette estimation est pour l'heure absente des travaux du nouveau scénario. Il en va donc de même pour la question, décisive, de la formation et de la qualification des métiers nécessaires. Voila un beau sujet de discussion qui devra évidemment associer les syndicats et les salariés. Et puis, les organisations politiques et leurs élus doivent aussi assumer leur rôle dans l'élaboration des politiques publiques.
Par contre, on peut aussi s'inquiéter du "bonus-malus" sur les équipements et de la contribution sur l'énergie proposée par l'association : qui paye ? comment font ceux qui n'ont pas les moyens de remplacer leurs appareils électroménagers par d'autres plus performants ? Et puis, sur certains sujets, il faudrait sûrement être plus volontariste que ne l'est l'association. C'est le cas du ferroutage où Négawatt ne parle que d'incitation au transfert modal alors qu'il faudra certainement en passer par la loi. Et bien sûr, il faudra aussi revenir au wagon isolé et subventionner le fret ferroviaire. Donc désobéir aux directives européennes. De cela, l'association ne parle pas.
Et la maîtrise publique de la production d'énergie et notamment d'énergie nucléaire dans la période de transition ? A mon avis, le scénario ne l'évoque pas assez clairement. C'est pourtant un élément absolument nécessaire que l’on veuille engager la sortie du nucléaire ou assurer dès maintenant au maximum la sécurité des centrales existantes. Un dernier point. Négawatt propose de grands parcs éoliens et photovoltaïques alors que nous plaidons plutôt pour une relocalisation de la production d'électricité au plus près des lieux de consommation.
Pour autant, à la lecture du document, l'impression qui ressort est claire. Puisque c'est techniquement faisable, tout est affaire de volonté politique. Et donc de mobilisation citoyenne pour imposer cet intérêt général. Pour que les citoyens se mobilisent, il faut qu'ils soient informés, qu'ils puissent débattre et décider. Le scénario Négawatt a aussi un mérite essentiel à mes yeux. Il insiste sur l'importance de l'anticipation et de l'organisation de cette transition. L'association propose "une grande loi d'orientation" conçue entre l'Etat, le Parlement, les syndicats et le patronat, les collectivités locales et des associations. Au Front de Gauche, nous retenons une méthode proche, et nous lui donnons un nom : la "planification écologique". Avantage de notre méthode, elle est ne limite pas l’action à un seul épisode. La révolution culturelle et industrielle qui est a la clef devient une révolution permanente où la planification a un contenu démocratique et participatif constant.
Je reviens sur l’épisode du pédalo. C’est comme l‘orage. Je le sens venir de loin. J’ai bouclé mon interview au JDD avec méthode. Deux jours auparavant était également paru dans le gratuit « 20 minutes » deux pages d’entretien de même tonalité annoncé à la une sous le titre « je n’ai rien à marchander ». Mais, pour lire les gratuits, il faut prendre le métro. Et la presse payante par décret ne cite jamais la presse gratuite quoiqu’elle dise. Ce qui ne me dérange pas personnellement. Je savais parfaitement que la ligne des dirigeants socialistes est de ne répondre à rien. Leur but est de faire en sorte que toute discussion soit rendue impossible. Je m’attendais à une réplique par la bande comme j’en ai connue tant d’autres. L’air vibrait. Comme avant l’orage. De brusques bouffées de vent annoncent que l’eau bouscule tout en tombant au sol quelque part, on y voit mieux au loin car un effet de loupe se forme avec l’eau qui sature l’air. L’odeur ambiante se modifie. Il en va de même dans l’arène politique. Bien sûr l’orage est différent selon les niveaux de la strate où on l’observe. Sur la surface du web, c’est le déchaînement des tourbillons, dans l’audiovisuel c’est la large vague d’un jour ou deux, dans la presse papier la résurgence peut prendre plusieurs jours selon l’angle que l’actualité lourde impose. L’épisode burlesque entre socialistes et Verts de l’accord sur le désaccord puis du désaccord sur l’accord a évidemment submergé ma vaguelette. Les mouches ont changé d’âne.
J’analyse la circulation de l’information et de l’image comme un processus de percolation. Le milieu est plus ou moins résistant à la diffusion d’une info. Le format et la compatibilité avec les clichés dominants sont décisifs. Le format ? Bref, vite identifiable. Le contenu ? Proche d’une évidence pour être très vite identifié et facile à répéter sans explications. C’est la logique du zapping. Le zapping ce n’est pas seulement un geste sur une télécommande. C’est un format. C’est devenu un genre. Ce n’est donc surtout pas une simple forme d’expression, c’est un contenu à soi seul. Ce qui est montré est censé être évident. On est censé comprendre du premier coup. Sinon c’est qu’on est « out ». Le zapping contient un pouvoir d’injonction très fort. Nous-mêmes, sur le site « place au peuple », nous utilisons cette technique avec beaucoup d’efficacité. Jamais une technique de communication ne vient du néant. Elle est toujours une résonance avec son contexte social et culturel. Et elle lui procure, en retour, de nouveaux instruments qui le conforte. Du coup il y a une pensée zapping, des procédés zapping, dans la communication en général, quel que soit le sujet. Le dire ce n’est pas juger. Seulement constater. La dynamique interne du zapping est forte. D’une situation est tirée une scène, d’un texte est extrait un mot ou une phrase, puis la boucle se met en place qui raccourci encore le message. Le raccourcissement du format signale une sorte de connivence créée avec celui qui le reçoit dans le registre : « je n’en dis pas plus, on se comprend » ou « vous voyez ce que je veux dire ».
Je ne peux donc pas me sentir surpris par le traitement qui m’a été réservé quelques jours à propos de mon expression « capitaine de pédalo dans la tempête ». Comme la flèche porte, il est normal qu’il y ait une riposte. Mais qu’elle est sauvage ! Qu’est-ce qu’elle révèle comme arrogance ! Pourtant, la violence de cette riposte, le flot d’injures cent fois plus dures que mon bon mot, ne semble pas émouvoir la bonne société. Y compris quand des mots me sont attribués qui ne sont pas les miens, nul ne s’en émeut. Voilà qui est encore un sujet d’étonnement autour de moi où se trouve de ces incurables naïfs qui croient que la partie se joue entre gens de bonne foi avec des arguments rationnels. Il leur reste à admettre l’évidence : l’opinion de ceux qui me condamnent est faite avant cela. Dans ce choc, ils trouvent une occasion de signifier leur allégeance, rien de plus. Quant au système qui relaie et répercute jusqu’à la nausée : il est disponible. Les sondages lui ont dit qui est le prochain maître. Tout se réorganise autour du nouveau futur pivot source de toutes les mannes et prébendes. Celui-là ne s’est-il d’ailleurs pas auto-couronné à la une de « Libération » sans provoquer une seule remarque : « Je ne suis pas un contre-président, je suis le prochain ». Voilà, c’est simple ! La campagne électorale, le débat, les désaccords de programme, les polémiques, tout est vain puisque tout est déjà dit. Ne peuvent s’opposer à cette évidence que les fous ou les agents de l’ennemi mauvais perdants. La technique de combat des dirigeants socialistes se résume à cela. C’est rustique mais efficace. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de comprendre, il suffit de répéter et de prendre des postures. Juste savoir « lire écrire compter et cliquer » en quelque sorte ! Que le candidat socialiste ait dans la même semaine envoyé aux oubliettes le programme de son parti, se soit officiellement converti à la politique de rigueur, ait refusé obstinément tout débat public et toute proposition de sortie par le haut à propos du nucléaire, qu’il n’ait rien à dire sur l’extrême-droite au gouvernement en Grèce, tout cela n’émeut personne. Il faut se taire et aduler. Sinon on fait « le jeu de la droite et de l’extrême-droite ». Qu’on ose le dire tout haut vaut immédiate curée. Car mon entretien avec le JDD ne porte que là-dessus, en plus de ma critique de la politique économique de la droite et en raison d’elle. La réplique socialiste est incapable d’y répondre. Elle se concentre donc sur la posture. Je le comprends, encore une fois, c’est de bonne guerre. Même si c’est très pénible de se faire injurier personnellement avec une telle violence par des personnages parfois aussi discutables dans leur proximité au Sarkozysme que Jack Lang.
Tant que c’était Moscovici à la canonnade, je comprenais qu’il faisait son travail de campagne. Certes, je n’aime guère cette façon de dénoncer mes « outrances » en en commettant de bien pires contre moi. Et même de m’attribuer le fait d’avoir « dénoncé Hollande comme homme du système » oubliant que cette phrase n’est pas de moi mais de Martine Aubry. J’en déduis que c’est son rôle dans la campagne de faire le méchant. L’arrivée des autres m’a d’abord étonné. Que venaient-ils faire dans cette picorée ? Puis je me suis souvenu que nous étions alors en pleine période où Hollande constituait son cabinet de campagne. Je connais la maison. Les marquis se montent sur les pieds pour être placés, surtout ceux qui ont à se faire des reproches. Mais passé ce moment de jubilation amusée avec la certitude d’avoir piqué un point sensible, j’ai bien vu que je devais considérer la charge d’un autre œil. En fait chacun d’entre eux tient un discours qui atteint plusieurs objectifs. D’abord se mettre en valeur comme ardents dévots du chef. Ensuite me flétrir. Cela avec assez d’énergie pour contenir les pertes en ligne dans ma direction que leur inepte orientation politique provoque et que mon interview sollicite. Troisièmement faire passer Hollande pour une victime au moment où par leur bouche, il insulte et se défausse. Pourtant l’interview porte autant sur la droite que sur lui. C’est donc de propos délibéré qu’ils choisissent de se fixer sur mon bon mot. C’est efficace car plus personne ne leur demande rien quant à mes interpellations sur le fond. Notamment sur les deux questions de l’austérité et du référendum sur le nucléaire. Oui, c’est efficace. Sur ce blog même, certains commentaires prouvent la puissance de l’intimidation socialiste. La force des injures contre moi n’est même pas relevée. C’est un signe que le procédé s’est banalisé dans les esprits ! Parfois, certains m’interpellent même sur la « politique de petites phrases » ! Le monde à l’envers ! Six mille six cent signes de réponses sont réduits à une phrase et j’en serais l’instigateur ! En fait personne ne critique vraiment le fond de ce que je dis. C’est un effet étrange : on craint que la phrase fasse penser ceci ou cela. Et du coup cela finit par créer l’effet que l’on craint. La riposte socialiste a donc fait son effet sur le public qu’elle visait, celui du premier cercle du microcosme toujours prompt à la panique.
Mais j’ai trouvé aussi de nombreuses réactions en sens inverse, très satisfaites. Sur ce blog, maints apprécient de me voir secouer le cocotier. Et de même, en nombre, parmi les communistes pour le cas où quelques articles de presse vous feraient croire le contraire. Le ralliement de Hollande à la rigueur dans « Libération » n’a pas laissé tout le monde indifférent. Beaucoup, aguerris à la lutte, savent qu’on ne fera pas bouger le champ politique sans effort et qu’il est vain d’attendre des compliments de ses adversaires. Ils savent aussi de quoi il retourne. La Grèce, l’Espagne, l’Italie ne sont pas si loin. Partout le PS s’est aligné sur la rigueur, l’union nationale et tout le saint-frusquin de la « seule politique possible ». La direction socialiste en place est de cette eau. On ne la sortira de ce rail que de vive force en poussant au clivage dans son sein. Cela ne s’atteint pas par d’ineptes jeux d’appareils, danses du ventre enjôleuses et accord de compères. C’est parce qu’il y aura un mouvement vers nous que l’on changera la donne. Sitôt qu’aucune victoire ne sera plus possible en nous contournant, le système de la gauche turbulera et commencera à entrer en résonance avec l’ampleur des tâches à accomplir.
Cette opération est impossible à réaliser sans rallier à notre combat la masse de ceux qui pensent avec une exigence maximum et un scepticisme tout aussi maximum à l’égard de toute politique institutionnelle. Faire la révolution citoyenne ne relève pas des parties feutrées et convenues des congrès d’organisation. C’est une empoignade pour gagner la confiance. Or la confiance est rare à présent. Elle ne se gagne pas par les canaux de la politique à l’ancienne avec ses jolis clivages préfabriqués. Cette stratégie politique, c’est celle qu’exprime le contenu des ruptures prévues par le programme partagé. C’est celle que décrit mon livre « Qu’il s’en aillent tous ! ». Son niveau de vente en version poche me signale une réalité plus forte que les effets de meute contre moi. Il est vrai qu’elle se joue dans des couches de la société où l’indignation de la société de connivence fait hausser les épaules.
C'est toujours un plaisir de lire les billet de M. Mélenchon ainsi que les commentaires qui l'accompagnent. Pour le jeune partisan isolé derrière sont clavier que je suis, ça donne du coeur au ventre. Merci.
Pour commenter l'accord sur EELV-PS,malgré les apparences, c'est celon moi le début de la fission, les masques vont tomber entre les capitalistes verts et les écolo pure souche qui nous rejoindront. Cependant si l'heure est peut-être au clarification des points de vue à gauche,il est bon de se démarquer du PS mais "s'acharner" sur lui n'est pas une fin en soi, les électeurs de gauche sauront faire le bon choix, l'adversaire prioritaire reste la droite et surtout à l'extrême droite.
Pour moi, une grande source de voix peut venir des gens qui ne croient plus en la politique, ceux qui s'abstiennent et ceux qui votent FN par désinformation. Etant en alternance au lycée et en entreprise dans le milieu du bâtiment, je parle avec beaucoup de gens qui ne sont pas réceptifs à la politique qui ne croient plus au vote et qui disent : "soit je vote FN soit je vote pas". Tous cela est dût au syndrome "tous pourris" et à l'omerta médiatique dont est victime le FdG.
Il est vrai que la posture anti europe et anti système du FN est tristement formatée mais semble cohérente si on ne prend pas le temps de l'analyser et c'est le cas de beaucoup de monde.
Il faut que nous les actifs des claviers allions "briser les reins" francs tireurs de l'extrême droite qui pullulent sur la toile. Nous avons deux lignes de front, il faut l'assumer : d'un coté l'ordre établi, de l'autre l'isolationnisme.
Là nous aurions la position centrale.
Je suis un convaincu donc...
Votre prestation face à Copé, le vendeur de voiture, était du gâteau. Mais...
Je pense que vous seriez encore plus efficace à être plus didactique, il ne faut pas hésitez à "fictionnariser" vos propos, et être plus du côté Jacques Généreux que du côté de la préface du livre. Tous les candidats promettent la même chose, et pour les esprits simples enclains à faire l'amalgame, tous pareils et rien n'est plus comme avant, il faut faire la différence. Vous êtes le seul candidat à avoir du contenu, il faut en parler.
Si il vous reste un peu de temps, je ne saurais trop vous recommander la lecture des livres de Jean-Pierre Lebrun, le dernier, "La condition humaine n'est pas sans condition" qui éclaire particulièrement notre époque.
Bon courage
@webmaster
Désolée de vous avoir mis en colère. Je suis stupide, je vous remercie de me le rappeler et j'en prends acte. En revanche, je n'ai pas l'impression de l'avoir été par la suite avec ma proposition que vous avez jugé bon de supprimer également. Au contraire et justement au regard de ce présent billet en en voyant l'attitude de F. Hollande avec Areva, il me semble que justement ma remarque/proposition finale était, sinon judicieuse, du moins pas totalement farfelue. La confiance d'une peuple passe aussi par-là, je crois.
@Pulchérie
Pourquoi n'évoquer que les Indignés étasuniens ? Dans le monde, en Europe, en France ils sont bien présents, même si, ici, les médias leur font le même sort qu'à J-L Mélenchon et même si leur nombre est loin d'atteindre celui de NY ou de la côte ouest (cela explique ceci). Je trouve d'ailleurs bien dommage que bien peu ici s'en préoccupent car, même s'il s'agit de réagir avant tout aux billets de notre candidat, les préoccupations sont identiques.
Des paroles et des actes où quand la technique durcit volontairement les traits de notre candidat.
Un peu technique mais déformation professionnelle. Quand les détails esthétiques, qui aux yeux de certains paraissent anodins, ils ne le sont pas dans le subconscient des cerveaux. Il existe un forme de publicité dite "subliminale" de laquelle émane une perception de la personne faussée ou pas de sa personnalité réelle, en l’occurrence J.L.Mélenchon.
Le maquillage n’était pas identique aux deux personnes. Copé était plus « soft » alors que JL Mélenchon plus dur.
L’éclairage froid (bleuté) sur JL Mélenchon alors que sur M. Copé il était « chaud » plus rouge-orangé.
Les contre champs pendant qu’un des deux parlait. JL Mélenchon très souvent pas à son avantage (air interrogatif, moqueur parfois, surpris (des inepties de Copé) alors que pour Copé toujours souriant, très gros plan bien cadré.
[...]
Heureusement que Jean-Luc Mélenchon a tenu des arguments de fond qui ont largement compensé, mais le personnage au niveau de l’image mériterait un meilleur traitement technique, égalitaire en la circonstance. A surveiller dans le futur. Même 1% des voix que pour le physique, il faut ne pas le négliger, après tout, 50.5 % et nous présidons.
Jean-Luc Mélenchon, il faut continuer à réclamer haut et fort un débat avec Hollande. Il faut convaincre l'éléctorat socialiste, susciter le doute parmi les militants PS. Les différents passages dans les médias sont l'occasion de marteler des slogans du type : "La gauche de résistance c'est le FdG", "la gauche capable de porter des propositions crédibles et radicales, c'est le FdG"...et bien sûr argumenter sur le fond. La clé de l'élection (et des suivantes) réside dans la capacité du FdG à s'implanter dans la conscience collective des "gens de gauche" que nous côtoyons tous (famille, collègues, voisins...) comme la vraie force de progrès et de résistance dont notre pays a besoin. J'ai constaté qu'il n'est pas très difficile de faire douter et de convaincre autour de moi. Et si chacun se donnait comme objectif de (tenter de) rallier 10 personnes de son entourage ? Nous avons des arguments qui portent en ces temps de crise...ne doutons pas de notre réussite.
Le paradoxe avec les socialistes ce sont ces vieux fossiles comme Jack Lang, Rocard, Charasse et autes, toujours aux abois pour briser la dynamique du changement, Hollande est leur héritier. Même Rocard milite pour une nouvelle lecture du marxisme, le parti ecologique a voulu jouer ce jeu, aujourd'hui ils en payent le prix. Tous politiciens corrompus, quant aurons t-ils compris le sens de notre révolution?
Jean-Luc démontre avec des analyses approfondies, l'ouverture de débat, la noblesse de la politique.
L'espoir et le combat doivent etre notre quotidien. Le courage et l'action notre nourriture.
Merci a toi et a ceux qui t'entourent.
Bonsoir à tous.Nos échanges sont instructifs,mais ne sommes nous pas dans une tribune de supporters.Nous devons être sur le terrain.Communiquons sur les initiatives de chacun d'entre nous.Combien ai-je réussi à convaincre de nos concitoyens,aujourd'hui, de voter et même mieux de soutenir dans l'action le FdG? Comment ai-je fait? Nous sommes en guerre,soyons à la hauteur.Et si pour commencer on abandonnait les pseudos.C'est quand même plus facile que de porter la marque CGT,PC,bientôt FdG,encore plus tard PS,et encore plus tard,mais ça arrive....dans une entreprise, sur le sol de cette super démocratie qui prive chacun de sa liberté de penser,de voter (sauf à la limite de voter utile),d'agir pour le bien commun.JLUC fait son boulot,brillamment,avec courage,D'autres aussi Marie Georges,P Laurens....à nous de faire le nôtre.Bien à vous amis et camarades.
Je suis complétement d'accord avec boris 154.
J'étais sur le marché pour tracter pour la première fois de ma vie et à chaque discussion qui s'engageait sauf une avec un partisan ps c'était oui je l'ai vaguement entendu il est pas mal lui, il parle un peu pour nous tous... Mes collègues s'y intéressent aussi et demande si ce qui arrive aux grecs peut nous arriver (ce qui arrivait à la pologne nous est arrivé mais l'histoire ne doit pas bégayer sur ce coup)... Hollande fait peur un peu tant par son (manque de) caractère que par sa politique
Ne soyez pas futiles votez fdg
@ 127 Gerard Blanchet
Bonsoir Gérard,
1°/ Pouvez vous me dire pourquoi monsieur Revol fait-il la promotion de Rosanvallon, monsieur que je n'ai pas à vous présenter je suppose, a-t-il perdu le sens commun ou est il lui même frappé par le délire social démocrate, pour rester poli bien sûr, voici le commentaire que j'aurais souhaité lui laisser : J'avoue que je ne comprend pas trop la promotion de monsieur Rosanvallon de votre part, sachant à quel point cet homme a été le vecteur de la pensée intellectuelle du néolibéralisme de gauche, et le promoteur inconditionnel de la sociale démocratie en France, et faites moi grâce de la contrition possible et de la métamorphose du penseur, il est un âge où quoique l'on dise on ne change plus.
2°/ Le site de "place au peuple" du Front de Gauche est mal fait et de plus pas tenu à jour comme le précédent d"ailleurs, impossible de commenter les articles si vous ne faites pas parti d'un réseau "d'jeun", chose à laquelle je ne veux comme beaucoup pas consentir, le système fric je me bat contre, je ne travaille pas avec MOI, les communicants du FdeG y ont-ils réfléchi, j'en doute ! ils sont aussi nuls que les conseils en com' de Jean-Luc Mélenchon, décidémment les armes de communication et de propagande du Front de Gauche sont lamentables et minables, la com papier date du siécle dernier, la com web est faite pour les ados "bubble gum", on est mal barré l'ami.
J'avoue être particulièrement écoeuré du discours de nos politiques et du comportement des journalistes à l'égard de Jean-Luc Mélenchon. Ecoeuré quand j'entends parler de rigueur, alors qu'il suffit de se rendre sur le classement des 500 premières fortunes de France publié par Challenge pour constater que depuis le début de la crise les familles ont en moyenne accru leur fortune de 40% !
Ecoeuré quand j'entends les questions des journalistes : "Hollande ferait-il un bon président ?" "vous êtes pour l'augmentation du prix de l'energie"... toutes ces questions débiles qui laissent penser que seul le discours de nos soi-disantes élites est le bon.
Ecoeuré quand j'entends Dassault dire qu'il y a trop de social dans ce pays mais qu'en même temps l'état s'engage à lui passer une commande de 80 Mds (vous pouvez verifier c'est dans le dernier rapport de la cours de compte). Ce monsieur prône le libéralisme et le désengagement de l'état, alors je ne vois que 2 options. la première, son entreprise n'est pas compétitive alors elle meurt. La seconde, on juge que c'est stratégique à l'état, alors l'état requisitionne (pas question de nationaliser) l'entreprise et ce monsieur rentre chez lui. C'est ce qu'il préconise comme modèle, il ne devrait donc pas y avoir de problème.
Maintenant pour trouver de l'argent, je propose qu'on prenne une photo des 500 premières fortunes à la date du début de la crise, qu'on en prenne une aujourd'hui, après 3 années de rigueur, et que l'état capte la différence. Après tout, les ménages sont de plus en plus pauvres, pourquoi ces familles là s'enrichiraient-elles sur le dos de la crise ?
PSA annonce 2000 licenciements alors que dans le même temps la fortune de la famille Peugeot est passée de 1,6 Mds en 2009 à 2,9 Mds en 2011. Y en a marre !
Bonjour,
Même si vous avez décidé de ne pas en parler (au fait pourquoi ?) bravo pour votre débat contre Copé. J'ai déçu parfois lors de récentes interviews quand je trouvais qu'on ne vous laissait pas développer votre propos ou que les questions cherchaient plus la forme et la polémique stérile que le fond. Mais là, vous avez été enthousiasmant. Et Copé bien palôt et hors propos. Merci beaucoup. Et merci pour ce blog. Ça fait tellement de bien quelqu'un qui s'adresse à notre intelligence, qui pense qu'on peut tout comprendre, qu'il suffit de nous donner les informations.
@Humaniste
Je suis 100% d'accord avec toi sur l'aspect "esthétique" du débat. Même moi qui suis pour le Front de Gauche à fond, j'ai senti par l'image diffusée que JL Mélenchon n'était pas avantagé. Je recommanderais modestement un travail sérieux sur la gestuelle avec des spécialistes, c'est en effet très important dans la communication au niveau du message humain que notre candidat transmet (confiance, assurance, honnêteté, force, etc...). Copé, malgré son discours vide, donne une impression positive à quelqu'un qui est neutre et peu politisé. Pour débatre contre les autres candidats à la présidence, c'est vraiment essentiel d'assurer à ce niveau
@Notre Représentant et Espoir
S'il vous plait, n'arrêtez pas vos critiques dures sur Hollande. Il faut l'attaquer sans relache, jusqu'au jour où ils (le groupe Hollande) vont comprendre qu'un débat direct entre leur candidat et vous est innévitable. Et surtout n'écoutez pas ceux qui vous disent d'être gentil avec lui, même s'ils sont du FdG, car nous, les électeurs et militants, on en a marre de l'arrogance de Hollande et co, et on n'acceptera jamais d'être leur satellite. Bon courage.
Bof, non, ce n'est pas très bon avec Copé.
Plein d'occasions de saper son argumentation embryonnaire sont perdues et finalement il peut balancer des énormités sans que Jean-Luc Mélenchon ni ne les pointes, ni ne les retourne.
J'aime bien quand Rocard dit que qu'il n'a jamais entendu chez Copé le moindre début de commencement de raisonnement, c'est vrai, et Copé le montre une nouvelle fois ; mais Jean-Luc Mélenchon ne parvient pas à faire comprendre que le roi est nu.
C'est faible, faible.
41 Georges 70et25 dit:
A propos de l'édito d'Erik Emptaz dans le Canard enchaîné du 16 novembre:
Un "pan sur le bec" me semble insuffisant, je préconiserais volontiers un "vlan dans le croupion".
En effet! Je voulais poster à ce propos, puis j'ai eu la flemme, merci de l'avoir fait camarade! Le verbe "éructer" était jusqu'ici exclusivement réservé à Le Pen (Jean-Marie seulement, même pas Marine). J’avais toujours admiré Emptaz, et la phrase en question m’a effondré. Ajoutez à ça la « prise de bec » de Thénard il y a quelques mois, et vous avez deux exemples d’un Canard qui cherche à gagner la respectabilité dans le cercle du commentaire politique convenu. J’ai peur qu’à leur tour ils quémandent la respectabilité anglo-saxonne, prennent parti pour un candidat (en l’occurrence Hollande). Le « virez Sarko », c’est comme le « virez Berlu », ça n’a pas de sens. Ça ne suffit pas ! On a bien un « virez Zapatero » en cours en Espagne, avec revanchards franquistes au menu.
Tant qu’on y est, noter aussi dans ce numéro du Canard la titraille nullissime de l’article (lui-même excellent) sur le piratage informatique (p4 : L’UMP victime… »).
Au webmestre : Pour ma part, j’ai toujours trouvé intéressant de voir l’évolution de certains preneurs de parole sur internet. Leur premiers posts sont bourrés d’approximations et de Mélanchon avec a, et puis ils ne font plus la faute, ils s’affinent et s’améliorent à mesure qu’ils s’informent, comme nous tous. Le perfectionnement orthographique comme mesure de la conscience de classe…
@ JLM
"L'association propose d'accorder une priorité absolue aux économies d'énergie .../... A partir du moment où, comme le prévoit ce scénario, on a réduit nos besoins en énergie des deux tiers."
Ne mettez vous pas le doigt sur la faiblesse du scénario Negawatt ! Faire le pari d'une telle réduction de nos besoins en énergie, n'est-ce pas un peu risqué ?
"alors que nous plaidons plutôt pour une relocalisation de la production d'électricité au plus près des lieux de consommation.../..."
Quel que soit le lieu de la production ne faut-il pas l'acheminer partout dans la logique du service public ?
@15-Santo
"Il serait peut être temps de dire que les socialiste ne sont pas de gauche, au lieu de faire croire au citoyens qu'ils sont une alternance viable" et @84 l.e.f.
Oui, bien sur, mais que faites vous de la "règle républicaine" du second tour !
@35 Thaumasios
"je t'attends au second tour. Nous allons leur montrer" et 83 @blogibloga
Ne serait-il pas temps d'accueillir le NPA et le M'PEP au FdG ? Chacun avec sa spécificité, de la même manière que les autres membres actuels ont leur spécificité.
@49 Bernard73
"proposition, issue d'une réflexion d'une assemblée citoyenne"
Je m'associe à cette demande formulée en termes si courtois.
@59 Sitouaillain
"si les verts persistent dans leur stratégie d'alliance avec le PS, ils se tirent une balle dans le pied"
Souvenez vous de la fermeture de Super Phénix ! Les Verts et le PS...
@107 Sonia Bastille
"Réinvestir dans le charbon, la tourbe, le pétrole etc."
Vous plaisantez ou quoi ? Niez vous que les centrales à flammes ont un cout environnemental du aux rejet de CO2 qui à terme pourrait rendre la planète invivable pour l'espèce humaine ?
Oui Jean-Luc tu as entièrement raison de dire que Hollande est un capitaine de pédalo dans la tempête : belle métaphore. Il y a des différences fondamentales entre le Front de gauche et le PS. Si le candidat à la présidentielle du FdG n'explique pas ces différences personne ne le fera à sa place et si ces différences ne sont pas expliquées inlassablement au peuple alors les électeurs se disent peu importe qu'on vote Hollande ou Mélenchon et ont tendance à voter pour celui qui est donné vainqueur dans les sondages. Cet amalgame a conduit en partie au déclin du PCF. Un seul candidat représente un changement de société c'est le candidat du FdG. Ne change rien dans ton discours Jean-Luc car à vouloir faire des calculs électoraux on y perd son âme. Pour finir je citerai Michel Onfray "avec Hollande les vaches libérales seront bien gardées".
Ok daneel.
Mais plutôt que de nous énerver sur Hollande,l'individu,battons nous pour déconstruire la logique (ou plus exactement la sophistique) du vote utile.C'est beaucoup plus difficile et pourtant ce sera décisif.Une approche possible,relire la constitution :quel est le pouvoir d'un président face à une assemblée à gauche toute? et comme tout le monde est de gauche(à entendre les tenants du vote utile) pas de danger imminent.Alors on débat vraiement? les candidats aux primaires voulaient tous rassembler leur camp d'abord,puis la gauche dans son ensemble.Vue leur tactique c'est mal parti (hélas? sans doute,mais qui sont les fossoyeurs de l'espérance du peuple).Sauf à débattre entre nous,durement sans doute mais honnêtement.Moi (et je ne suis pas le seul), si le PS refuse ce débat ce sera,avec tous les états d'âme associés(au moins une partie de la nuit sans dormir),je ne choisirai pas entre bonnet blanc et blanc bonnet.Mais la question ne se posera pas puisque nous serons en tête des candidats de Gauche.On compte sur le report des voix et la discipline républicaine...Interpellons nos amis et camarades de gauche,plus à gauche que nous sans doute, qui au nom du vote utile contribueront une nouvelle fois(peut-être à leur corps défendant) à tromper les gens qui en ont assez.Oui nous pouvons changer le monde!
@ 160 Luxemburg
Bravo, encore bravo, mille fois BRAVOOOOOOO ! je vous invite à venir me visiter sur ce contact
60 Espérante
Fascinante aussi cette addiction soudaine pour des "experts" en lieu et place de personnalité politiques et gouvernementales. Je propose un président de labo pharmaceutique au ministère de la santé, un directeur d'Arèva à l'énergie, et ainsi de suite. Et je trouve encore plus sidérant qu'après la Grèce et l'Italie, on ne semble pas penser que c'est à notre tour, bientôt... Mais les carottes ne sont pas encore tout à fait cuites.
Bien dit. Ceci dit, la France n’étant pas encore tout à fait quantité négligeable, les marchés se contentent pour l’instant de surveiller l’élection de 2012. Même chez nos chers amis états-uniens, personne n‘imagine encore de démissionner de l’extérieur le gouvernement de la République, contrairement à ce qui s’est fait apparemment en Grèce et en Italie ! Un petit frisson à l’idée que ce soit Hollande, mais avec confiance : on devrait réussir à mater ce French socialist qui pour une fois a l’air si convenable! Ce qui me fait marrer personnellement, c’est que Mélenchon n’est même pas sur leurs radars, ils vont en prendre plein la gueule une fois de plus !
167 Maréchal
Je partage votre avis sur la branlée que nous avons pris avec Copé. J'ai été très surpris de la réaction des camarades sur ce blog. Reconnaitre ses faiblesses est fondamental. Que faire en face d'une pourriture comme Copé ? Je crois lui interdire de parler en le coupant après un moment raisonnable, jusqu'au clash et là se lever pour partir.
Ceci dit je suis Parti de Gauche, Front de Gauche et totalement en accord avec Jean Luc Mélenchon.
J'ai trouvé ! le débat Nicolas D et Jean Luc M à Poitiers, c'est ici.
Sinon aujourd'hui Grosse promo sur nos écran pour le meeting de mme Le Pen et son programme, en boucle sur BFM. Des mesures simplistes, la haine des autres, des étrangers, les fameuses recettes du père, avec la sortie de l'Euro en prime. Les médias préfèrent qu'elle soit la roue de secours du système, une deuxième place c'est pas si grave, car faire plus de 50% au deuxième tour c'est impossible, il y aura le barrage républicain. Les médias en feront leur choux gras. Ils ne font pas autant de couverture médiatique du Front de gauche, c'est troublant.
@ François
Merci camarade
Que faire ? Renoncer au débat et ne garder que les autres événements dans l'agenda de notre porte parole sous prétexte de l’économiser, et reculer ? Certes non. Être plus offensif ? Oui. Peut-être par des effets d'annonces avant que n'ait lieu ce genre de débat. Un bon mot plus fort encore que le capitaine du pédalo par exemple. La meilleur défense c'est l'attaque, si on croit pouvoir encaisser les coups et contre attaquer ensuite on se fourre le doigt où je pense, et ça au moins j'en suis certain.
Suite à mon lien vidéo au @173 peu avant, Pour la vidéo du débat ND et Jean-Luc Mélenchon à Poitiers, c'est en fait quatre extraits, j'espère que l'on pourra avoir la vidéo complète par la suite, c'est un peu frustrant. Ça fait bande annonce pour l'instant.
168-DUDOGNON Marie-France
Par pitié, laissez Michel Onfray là où il est. Il vous dira lui-même où !
Salut !
Juste un mot sur le duel avec M. Copé. J'ai cru observer que J-L Mélenchon paraissait crevé ! (la grippe peut-être...), ce qui a pu lui ôter une certaine forme de présence.
M. Copé m'a paru bien remonté, et tout à fait à l'aise dans son style assez brillant de sophiste menteur, arrogant, condescendant, et finalement très méprisant.
Je pense que le piège Georges Marchais (mort en 1997) était calculé. Il s'agit évidemment pour la Droite d'essayer à la fois d'attaquer et de diviser le Front de Gauche sur le ralliement communiste (c'est de bonne guerre).
Il faut reconnaître que la tâche n'était pas aisée dans un débat animé par le larbin patenté du pouvoir : M. David Pujadas ! N'oubliez pas, mes chers compatriotes, que M. Pujadas a reçu le Prix de "La laisse d'or" en juin 2010. Le débat était donc truqué !.
M. Copé a son style, donc, et il faut lui reconnaître un certain talent et de la pugnacité. La question est maintenant de connaître le moyen le plus aisé de le contrarier davantage, même dans un débat non équitable et je crois que J-L Mélenchon s'y est employé de toute ses forces.
En réalité, M. Copé ne souhaite pas de débat. Il veut seulement gagner.
@François 172 et Maréchal 167
Le point de vue de victoire ou de défaite de notre candidat face à Copé pointe les contraintes de communication de Jean-Luc Mélenchon.
Vous n'êtes pas sans remarquer que notre hôte est victime d'un acharnement par les médias dominants. Combien de fois quand ces propos sont rapportés ils utilisent le vocabulaire "s'emporte", "lance", "s'exclame", "s'énerve" et "éructe" (qui je le rappelle est un synonyme de roter). Voyez vous que la troïka journalistique n'attend que ce genre de réaction de la par de Jean-Luc Mélenchon ? Le système n'attend qu'une chose, qu'il rentre dans le jeu. Pourquoi Copé dit : "je vous ait connu plus courageux" (ou un truc comme ça). Il pensait qu'en coupant Jean Luc, qu'en l'amenant sur le sujet de George Marchais, "pardon ça m'a échappé" dit Copé, Jean-Luc Mélenchon rentrerai dans son jeu. Et là on aurait eu droit à la symphonie habituelle comme quoi "Mélenchon s'emporte encore".
Jean-Luc Mélenchon à bien raison de maitriser ces nerfs, et quel difficulté face à à ce Copé qui maitrise parfaitement le clach. Pour un mec qui écris : "promis j'arrête la langue de bois" j'ai trouvé qu'il crachait des copeaux.
sergio13410-113
Que ça fait du bien ! J'ai parfois des doutes sur l'efficacité de notre combat. Et si ces "sondages" sont vrais, alors tous les espoirs sont permis. A ce propos je donne un petit conseil à ceux que ça intéresse. J'ai remarqué que la distribution classique de tracts n'est pas le meilleur moyen d'atteindre les gens (loin s'en faut) mais s'installer à la terrasse d'un café ou sur un banc public pour discuter avec les voisins en prenant le temps d'expliquer est vraiment plus payant. Pour cela, prévoir d'avoir toujours sur soi des programmes et surtout avoir l'agenda des interventions de Jean-Luc Mélenchon. "le voir c'est l'adopter". C'est triste à dire mais tout repose sur sa personnalité. Désolé pour le PC mais Laurent par ex est transparent. C'est bien ce qui est inquiétant car à l'allure où JL se démène, j'ai quelque inquiétude quant à sa santé. Je lui ai trouvé la mine fatiguée lors du débat avec Copé et je pense que ce n'était pas une malveillance de F2. Et au PG nous avons trop peu de candidats de sa trempe. En tout cas la maladie lui va bien car son dernier billet est brillant tant sur la forme que sur le fond !
Je m'étonne que certains demandent qu'il n'y ait de débats qu'avec les présidentiables. Cela voudrait dire qu'il n'y en aurait qu'une quinzaine jusqu'aux élections dont 5 ou 6 valables pour nous. Un peu juste non ?
Enfin pour répondre à quelqu'un qui avait noté que "le nucléaire" venait en dernier dans la préoccupation des Français, je pense qu'il faut démontrer avec pédagogie tous les avantages qu'ils pourraient retirer d'une autre politique.
Enfin pour terminer, je n'aime pas le dédain de certains intervenants à l'égard des verts. Je suis sûre que beaucoup d'entre eux n'ont pas aimé Duflot qui a vendu son âme pour un siège. Et peut-être se laisseront-ils convaincre par la sincérité de notre candidat.
Bonsoir,
Dans la première partie de cette émission, la description de la réalité existentielle de M. Copé à complètement pollué l'ambiance tout en lui permettant de s'échauffer (pour utiliser un langage sportif), tant et si bien que l'écoute du débat politique qui a suivi s'en est trouvé altérée. Le réécouter en ôtant ce préambule a l'art de remettre à sa place le niveau de la discussion ce qui permet de se rendre compte, à froid, de la pertinence et de la force de l'argumentaire développé par Mélenchon, qui ne s'est pas laissé "enterrer" par les manières invasives du Comte de Meaux comme on était enclin à le penser à chaud, en ayant suivi le fil de l'émission. Et ce, malgré le peu de directivité de la Cravache d'Or et la préparation "esthétique" de notre représentant.
Re-écoutez-la donc et faites circuler!
Salut camarade Jean Luc!
Ton mot sur Hollande est juste l'expression d'une réalité et en plus il était drôle.
En tant qu'ancien communiste (j'ai quitté le PCF suite au refus de celui ci de voter contre des textes proposés par le gouvernement Jospin parce qu'ils étaient... de la même veine que ceux qu'Hollande nous promet aujourd'hui...), j'apprécie que tu rentres dans le lard de nos "partenaires" du PS qui nous méprisent "Royalement" (ou Hollandement pour cette élection là).
La seule chose qui me gêne, c'est la cohérence de notre propos : la différence entre le PS et l'UMP sur l'analyse du cadre étant inexistante, on a du mal à comprendre pourquoi on privilégierait une discussion avec le PS plutôt qu'avec la droite, alors que certaines personnalités de droite ont des analyses et des solutions qui sont finalement beaucoup plus proches des nôtres que celles du PS (je pense à Dupont Aignan notamment).
Autre chose que je viens de lire : le rappel à l'ordre du PCF sur ton bon mot. Je suis consterné de voir encore une fois ce parti, dont je partage pourtant les idées à 95% et dont j'ai fait moi-même parti longtemps, tirer sur le candidat qui va représenter ses idées à la présidentielle.
Tiens bon Jean Luc! Flingue les socialos quand ils méritent de l'être (et là c'est caviar, ils tendent tous les jours le bâton pour se faire battre) et surtout ne cède à aucun compromis "partisan" pendant le temps de cette campagne.
177-Antoine D.
Votre analyse a ses qualités mais enfin, n'est-il pas incroyable que nous en soyons là à gloser avec autant d'énergie sur un phénomène qui dans l'existence réelle aurait été réglé en 5 minutes. M.Copé avance un argumentaire et une posture comportementale digne d'un enfant de 4ans et demi. Comment se fait-il donc que l'espace médiatique telle une lentille grossissante et déformante nous fasse voir les choses autrement qu'elles ne sont en vérité et aussi dramatiquement ? Un bien étrange phénomène n'est-ce pas ? Dans la vie réelle, n'importe quel individu ayant un comportement aussi ridicule et une argumentation aussi faible que M. Copé serait renvoyé, fissa, à la cour de récré. Alors comment se fait-il qu'il faille dégager une telle énergie de conviction et d'humanité pour renvoyer dans les cordes à la télé, un gamin de 4ans et demi ? J'avoue que je n'ai pas toutes les réponses mais enfin, il est bien étrange qu'un tel infantilisme nous paralyse à ce point ou nous tourmente autant. Il y a longtemps que dans la vraie vie, le capricieux et grotesque M. Copé aurait été envoyé au lit sans diner et qu'il n'aurait bien évidemment pas eu le droit, ce soir là, de regarder la télé.Oui, il est évident que M.Mélenchon, avec brio, n'a fait du petit avocat d'affaire UMP qu'une unique bouchée, mais on se pose tout de même des questions sur l'infantilisation générale qui nous accable quand on pense qu'on a donné deux heures d'antenne à un enfant gâté. Immature par nature, peu structuré et obséquieux du fait de l'age, geignard par habitude et facilité, M. Copé aura été finalement " à la fête". L'effondrement et l’abêtissement médiatique accompagnent t-il dans la foulée la crise économique ou en sont-ils les signes avant - coureurs ?
je dois avouer que je suis un peu anéanti...
Autant avant (les 20 dernières années) on avait le "cirque" permanent PS - UMP (ou leur équivalent) avec le "chien de garde" brandi de temps en temps pour faire peur et laisser croire que le pays n’était pas prisonnier de deux partis seulement. Pas de débat véritables, juste des clichés, moi je suis a gauche, toi a droite comme ça le con-citoyen français a peu de chance de se perdre si il sait encore reconnaitre sa gauche de sa droite...
Depuis que le FdG est arrive en scène avec une vrai volonté de débat, arguments a l'appui. Face a l'intelligence et des propos clairs ils ne nous opposent que mépris, stigmatisation, infantilisation.
Attention loin de moi l’idée de clamer que les gens de droite (et les politiques a plus forte raison) soient stupides, mais force est de constater que l'intelligence ne peut être a l'ordre du jour et pour cause. Comment expliquer avec brio et clarté que l'on va appliquer toutes les mesures visant a favoriser les riches au détriment des pauvres et compter se faire réélire avec un tel programme ?
Voila donc ce a quoi ils passent toute leur intelligence quand ils s adressent a nous. De belles phrases, un bel emballage, un petit air de père salvateur et un maximum de diversions en tout genre pour éviter le fond du débat.
Le problème clé qui a mon sens est a l'origine de tout nos maux (problème mondial) est celui de la création monétaire.
Soit c'est la banque centrale qui la crée, soit les banques privées sous forme de prêt.
Bien qu'il y ait eut des abus dans le passe avec les banques centrales (inflation) la situation actuelle est encore pire avec la dette mondiale, impossible désormais a arrêter sans changer de cap... et donc plumer un paquet de riches qui s en sont mis jusque la.
Est-on réellement un peuple si peu sage ? une civilisation si peu développée ?
J'avais décidé de ne pas parler de Copé mais je n'y résiste pas. Il a avoué avoir de l'ambition. Son père a révélé que son cher fifils voulait devenir président depuis l'âge de 8 ans et Copé d'ajouter qu'il a toujours aimé la France ou quelque chose comme ça. C'est à pouffer de rire...
Quant aux journalistes, que vous l'admettiez ou non, ils ne l'ont pas loupé. Pujadas qui brandissait toutes les 5mn son livre "langue de bois", un autre la photo avec Takkiedine et les commentaires qui allaient avec, un autre ses trahisons, un autre qui le ridiculisait sur ses commentaires lamentables des après primaires... Bref, c'était une mise à mort. Il aura du mal à s'en remettre. Adieu Copé !
@Sonia Bastille
Vous enfoncez des portes ouvertes, on n'a jamais dit qu'on allait arrêter le nucléaire sans stratégie ni réflexion.
Ce qui compte c'est de reconnaitre la dangerosité extrême de ce type d’énergie, et d’avoir la volonté farouche d’en sortir. Il existe déjà (entre autres) les travaux poussés de Négawatt.
Sur ces bases, il faut engager la recherche tous azimuts (si on avait mis autant de milliards que dans le nucléaire !) et sortir du nucléaire progressivement (mais asap) faire les choses sagement.
Vous dîtes Hollande n’est pas un adversaire
Lui, peu importe. Mais ces idées sont antagonistes au progrès social, c’est elles que l’on combat.
Lui fait partie de ces usurpateurs qui ont coulé le PS. Inutile de se perdre en palabres stériles.
Pour qui sait lire et réfléchir simplement, tout a déjà été dit et redit sur ce blog à ce sujet.
Bien sur, vous dîtes cela en pensant à de futurs accords, car votre ressenti dans votre situation confortable vous permet tranquillement d'appréhender cette situation, mais c’est une posture, pas un engagement.
L’engagement c’est d’assurer ces idées pour l’humain d’abord, comme fait Jean-Luc Mélenchon, quotidiennement, courageusement. Faut vous réveillez les gens, comme il l’a déjà justement dit.
Réveillez-vous Sonia.
Amicalement
@Hold-up [184]
Qu'entendez-vous par "existence réelle" ou bien encore "vie réelle" ?
Votre réaction est pertinente, et le style agréable à la lecture.
Moi même engagé à Europe Ecologie les Verts, je regrette l'accord conclu il y a quelques jour entre les deux directions de partis. Pourtant le programme (initial) et la campagne débutée de Eva (qui semble en ce moment déroutée, c'est compréhensible) était prometteuse. J'ose espérer que les choses vont changer et que EELV va s'apercevoir qu'elle ne gagne rien dans ce type de contrat, le gain étant destiné aux dirigeants Verts caméléons qui vont récupérer les circonscriptions.
Mais j'ai l'amère impression que les situations sont les mêmes dans tous les partis, malheuresement je pense le PdG et FdG y compris.
La révolution citoyenne doit avant tout se faire à l'intérieur des appareils (avec l'application d'une hiérarchie la plus horizontale possible, un non cumul ou d'une limitation aux cumul des mandats, un couple ou un trio exécutif pour lutter contre la personnalisation...) pour permettre une vraie circulation des idées et une démocratie interne.
écologiquement et humainement
@ Oscar s
Jean-Luc Mélenchon à bien raison de maitriser ces nerfs, et quel difficulté face à à ce Copé qui maitrise parfaitement le clach. Pour un mec qui écris : "promis j'arrête la langue de bois" j'ai trouvé qu'il crachait des copeaux.
Je ne dis pas le contraire, je dis que pour "les gens" ce débat fut confus, voir caricatural, que Copé a bien joué sa sale besogne, et cela je le dis depuis le début (post 596 du billet précédent). Je pars du principe qu'en tant que partisan nous ne sommes pas objectif, je pars aussi du principe que les gens qui feront pourtant la différence le jours des élections, et qui choisiront leur bulletin de vote un peu au dernier moment parce qu’ils n'entravent rien à la chose politique, ne seront pas éclairer grâce à ce genre de débat, au contraire : un Copé est un destructeur de débat, et ce de façon vicieuse, il est celui qui "fige" l’électorat indécis alors que notre rôle est de le faire "bouger" vers nous.
Si ce genre de débat se reproduit sans que nous n'ayons "entamé" auparavant ce genre d'adversaire par un "coup" médiatique dont j'ignore la nature (quoique l'affaireTakiedine à balancer dans la gueule de ce chien ça me parle un peu) alors autant dire qu'on y va la fleur au fusil au yeux de l’électorat versatile. Ne nous y trompons pas, c'est lui qui fera mentir les sondages, comme toujours...
Et la supercherie médiatique ne nous servira que d'excuse avant qu'il ne nous reste que nos yeux pour pleurer.
Je sais le caractère trop vaguement providentiel que peuvent avoir mes propos, pourtant l’électorat en question est celui en lequel nous espérons une réaction citoyenne dans quelques mois,...n'est-ce-pas ?
@RIOT [186]
M. Pujadas était là aussi pour vendre le livre de M. Copé.
@Maréchal 190
J'adhère, c'est vrai que ce débat était un peu confu pour la simple raison que Copé l'a voulu ainsi. Je ne peux qu'espérer convaincre à mon niveau de la validité de cette analyse. Mais l'électorat UMP est blindé, et toute nos gesticulation n'y changerons rien. Je ne peux qu'esperer également que le comm 189 (que je partage également) ne ce finalise pas en rejet des urnes. Ma confiance en la prise de conscience s'est mon argument. Je pense que Copé n'est soutenu que par les UMP pur et dur cependant certain thèmes comme la république "des droits et des devoirs" doivent être retourné à notre avantage. Exple : avons nous le droit/devoir d'abandonner notre souveraineté énergétique à la dépendence à l'importaion d'uranium? Les arguments de la droite sont facilement pour nous renvoyable à l'envoyeur.
Pour ce qui est des gens qui votent au dernier moment (se décident aprés férvier 2012) la question est différente. Ces électeurs sont majoritairement ceux concerné par l'abstention ou le vote FN je pense, d'ou mon post 151. C'est là qu'il faudra être blindé contre Sarko et l'extrême droite.
Intéresser les gens à la politique est déja un bon début pour initier à une 6ème rép.
Cultiver l'indignation ?
@ 25 Nose de Champagne @ 26 yann guérin
Militant communiste également, je suis assez scotché par le nombre de journaux faisant leurs titres sur le P.C.F. qui "avertirait" notre candidat. Ils oublient de dire que les vidéos de Jean-luc Mélenchon sont sur le site même du parti.
Je trouve cependant inquiétant cette volonté de la bienséance verbale quand nos concurrents s'assoient sur toute bienséance morale en refusant les appels au débat de notre candidat à Hollande et consort.
Les partis constituant le FdG devraient accorder leurs violons de manière plus tranchées sur la non-participation à un gouvernement qui prétendrait donner du "sens à la rigueur". On voit comment la presse bourgeoise se délecte dès qu'une division pointe le nez.
Sur le terrain, dans les tractages, l'union donne du sens, et plait aux gens. A nous d'avoir aussi la verve de Jean-Luc, que je soutiens tant elle est chargée d'intelligence, et de rappeler aux tièdes que l'époque des tempêtes ne tolère pas la fausse convenance.
@ maréchal, françois, cronos et d'autres
C'est quoi ce numéro d'auto-flagellation que vous nous faites? La communication de JL M est catastrophique, Copé nous a mis une "branlée".... Et puis quoi encore ?! Le navire coule et le tsunami nous submerge ?
Un peu de sang froid les amis ! Sortez de votre parano et cessez de vous imaginer que "les gens" sont plus idiots que vous et qu'ils sont forcément dupes d'un mec comme Copé et de ses esquives rusées de politiciens qui ne parle jamais du fond.
On peut être critique (constructivement) sur la communication du Front de Gauche sans tomber dans l'autodénigrement et le catastrophisme. Vous devriez vous reposer un peu. Prendre des vacances.
@ webmestre : Si vous laissez des réponses à des posts que vous avez effacés, on n'y comprend plus rien. Un peu fatigué ? Besoin d'aide ?
La première question posée à la droite et aux socialos, Le Penistes, et tous autres partis "que faites vous pour tous ces millions de gens, milliards, qui n'en peuvent plus ?" suffit à discréditer totalement leurs propos apolitiques. Quant à nous, front-gauchistes, ultra-gauchistes, généreux-istes, yétistes, indignés, écologistes, il nous reste à rendre plus compréhensible que oui, on peut. Que les rêves maison-piscine-quatrequatre ne riment à rien. Que quoi qu'il arrive, même si ça n'est pas en 92, eh bien le jour arrive de toute façon. Que la communication entre nous tous est de plus en plus claire, comme la sortie du nucléaire ne se fera pas en un jour mais se fera.
Alors patience J.Luc, ne t'anéantis pas de boulot. On est tous ensemble. Merci pour tout à toutes et tous.
La presse bourgeoise au service et uniquement du dogme libéral en pleine nullité dangereuse avec une mutation du capitalisme classique en un capitalisme financier gagnant sans risque à tous les coups dans la spéculation de tout ne peut avoir que cette dérive unique.Elle fera tout pour faire exploser toute force alternative unie,regroupée de gestion de nos sociétés autres.Il en va de leur survie,si "bien" qu'on assiste à un LVMH (le luxe) se portant décomplexé d'une façon en étalement des richesses de provenance douteuse d'une maniére insultante pour le prolétariat en difficulté par le "manque" de travail organisé,le précariat,les conditions de travail impossibles, la mise au rebut du contrat garantissant et de normalité du travail,le CDI d'une rareté luxueuse. C'est d'une rare violence d'être à la merci de cette unique "pensée" mortifère de fin d'histoire délirante.
Ils vont tout faire pour nous casser, donc les conseils,et patati et patata, démoralisateur du comment faire pour porter nos propositions, sont bizarres, car en terrain très hostile, la présence de notre candidat est une sacrée victoire et Jean -Luc Mélenchon est le meilleur candidat du Front de Gauche, surtout danc ce genre d'élections ou les buzzz prévalent aux débats explicatifs sereins. Nous sommes en terrain hostile et notre candidat très au fait des contradictions analysées débouchant sur des propositions indispensables,humaines et aussi pour s'en sortir dans ce magma,labyrinthe, ou nous conduit la grande bourgeoisie., notre candidat s'impose de plus en plus, incontournable notre PPP;
Là, notre peuple le sait,il est en attente,regarde,écoute,peut-être trop prudent dans l'engagement,il en sait quelque chose, vivant au quotidien les impasses et toutes les difficultés que ces pouvoirs nous imposent. Pour l'instant nous nous mettons en avant et le but n'est pas du "je sais et à appliquer"" mais que le peuple se l'approprie.
Bonjour !
Je suis d'accord avec "cronos" comm.159 : le site "Place au Peuple" auquel on nous renvoie volontiers est très décevant. Il y a peu de pages à visiter, et je ne sais pas comment m'y retrouver.
Un exemple. Je reçois "l'actu de la campagne" du Front de gauche dans ma boite aux lettres, qui renvoie (si on n'arrive pas à visualiser) à http://www.placeaupeuple2012.fr/lettre/lettre6.html, qui est bien une page de place au peuple. On arrive bien sur "place au peuple", mais rien pour naviguer ailleurs dans le site !
Et j'ai voulu aller voir les lettres précédentes, mais sur le site, aucun lien pour accéder à ces lettres ! Y a-t-il beaucoup d'autres trésors cachés comme celui-là dans ce site !
A Oscar S (192)
Copé n'est pas le seul à l'UMP à utiliser la technique consistant à couper systématiquement la parole à ses contradicteurs et à dénigrer leurs propos. On peut penser que cette statégie à été délibérément été choisie par l'UMP pour discréditer ses adversaires et rendre leurs propos inaudibles.
Il faut dénoncer cette pratique qui nuit à la liberté d'expression et au débat d'idées auquel nous avons droit, en tant que citoyens.
@ Oscar s
Intéresser les gens à la politique est déja un bon début pour initier à une 6ème rép. Cultiver l'indignation ?
Oui bien sûr qu'il faut continuer la lutte, je me veux optimiste, mais je part du principe qu'un homme averti en vaut deux, et si ce débat fut pollué par l'autre qui aime tant les piscines bien propres, il faut se regarder en face. Se caresser le nombril : laissons cela aux PS. D'ailleurs plus on tape sur le PS, plus les conditions du débat sont favorable, d’où mon idée de taper aussi sur le chien Copé avant le débat (pardon les chiens)
@ Ermler
Je ne dis pas que les gens sont idiots (au contraire même, et sinon pourquoi me serai-je encarté au PG ? c'est que j'y crois au gens) mais par contre je constate à quel point ils sont "perdus" quand il ne sont pas tous bonnement en colère contre les politiques ou résignés à ce que rien ne puisse changer, bref les électeurs versatiles dont je parle ont la tête sous l'eau. (tout le monde le sait ici, sinon pourquoi autant critiquer les médias ?)
Ce que je veux dire c'est que je ne désespère pas d'eux, mais que ce genre de débat/bouillie ne les aidera certainement pas à relever la tête et à perdre leurs préjugés,
Ermler, n'as-tu jamais rencontré dans ta vie de sympathisant qui essai de convaincre, des personnes qui confondent ou mettent dans le même sac la Le Pen et notre porte parole ?
Évidemment que je trouve cela stupide, évidemment que je fais et dit en ce cas tout ce qui est possible pour les faire tilter, mais ni toi ni moi ne seront là pour les aider à voter le jour j, alors qu'un Copé est une machine ambulante, pardon, une piscine ambulante à garder des têtes sous l'eau.
Une question par l'absurde par exemple : quand Jean-Luc Mélenchon dit, (poussé dans ses retranchements ?) que Hollande est un homme de gauche, que peuvent se dire les électeurs versatiles à part qu'il ne se démarque pas totalement du PS ?
Le silence du candidat PS opposé à vos sollicitations de débat m'évoque le silence de DSK alors promu futur président dans les sondages. Stratégie de Communication? Certainement, au même titre que la posture et la monstration d'assurance. Tout est surfait, sauf que cette lâcheté fait à son tour débat. Votre bon mot y contribue qui vient au titre de provocation. Mais désormais est-il possible de faire parler une statue de marbre déjà passée à la postérité tant l'ambition l'a accélérée?
Je suis heureuse de constater dans mon environnement parmi les indéterminés, l'évolution favorable de gens qui parlent et s'expriment et se positionnent face à ce qui prend l'allure de traquenard par manque d'explicite.
@ maréchal
Je crois que tu suréstimes beaucoup Copé. Et je ne vois pas en quoi, lors du débat, il nous aurait mis une "branlée", comme tu dis.
Par contre tu as raison : politiquement, beaucoup de gens sont perdus. Marine Le Pen copie ses analyses économiques sur Mélenchon qui se dit proche des propositions de Montebourg qui lui-même soutient Hollande qui lui-même a les mêmes obsessions de "rigueur" que Sarkozy... il y a de quoi être désorienté !
Jamais dans notre histoire le débat politique n'a été aussi embrouillé. Pas simple pour Mélenchon de tenir la barre dans un tel chaos.
Quant à ceux qui mettent dans le même sac Le Pen et notre porte-parole, je leur envoie des liens sur les interventions de JL M en les invitant à juger par eux-même. Ceci dit, il est vrai que le virage anti-libéral du FN brouille les cartes...
Mélenchon dit que Hollande est "de gauche" ? Et alors ? Le PS se classe lui-même "à gauche". Mélenchon acte cet "affichage", mais ne se prive pas de démontrer que sur bien des points, il s'écarte d'une politique de gauche.
C'est aux électeurs d'en tirer leurs conclusions ! JL M a raison de ne pas tomber dans le piège que lui tendent les journalistes : " Alors pour vous l'ump et le ps c'est pareil" ? S'il répond oui, il est flingué auprès des sympathisants de gauche "récupérables" qui l'assimileront au NPA ou à LO. Publiquement, il ne faut pas "proclamer" que le PS est à droite, par contre il faut le harceler sans cesse pour l'obliger soit à se démasquer, soit à évoluer. Stratégiquement, c'est la seule attitude possible, je pense. Pour l'instant.
Je sais, camarade Maréchal, le combat est rude pour nous, autant que pour JL M. Mais ne tombons pas dans la panique, ni dans l'annonce de fausses catastrophes ! (je n'ai toujours pas digéré ton histoire de Copé qui nous aurait mis une "branlée"!)
Bon courage à nous tous !
@ ermler
Je crois que tu suréstimes beaucoup Copé. Et je ne vois pas en quoi, lors du débat, il nous aurait mis une "branlée", comme tu dis.
Peut-être, mais ne le sous estimons pas nous plus cet animal, ces coups ont porté, comme je le disais dans un autre post, j'ai fais écouter ce débat autour de moi, à des gens du NPA, des sympathisants FdG, des gens de gauches ou plus ou moins (etc.) qui n'y ont vu qu'une bouillie, je voulais en avoir le cœur net pour ce qui n'était au départ qu'une intuition, tu imagines bien ma colère à entendre les commentaires de mon entourage qui votera pourtant Mélenchon (sauf une irréductible NPA mais bon). Ajouter à cela bon nombre de post ici que j'ai trouvé "aveugles" après ma petite expérience. Tu digéreras peut-être mieux ma branlée dit comme ça camarade. Bref, la consigne étant ne de pas attendre les consignes et partant du principe que les média c'est nous, soit j’écoute mon petit doigt et suis attentif à ce que me dis mon entourage, soit je me prosterne devant la science de notre très très chère et tendre camarade Parisot et le choix est vite vu.
Mélenchon dit que Hollande est "de gauche" ? Et alors ? Le PS se classe lui-même "à gauche". Mélenchon acte cet "affichage", mais ne se prive pas de démontrer que sur bien des points, il s'écarte d'une politique de gauche.
Je suis d'accord avec Mélenchon là-dessus, c'est le dire dans le contexte de ce fichu débat qui me dérange, à mon avis il aurait fallut trouver une parade à l'avance à ce type de "situation" ou contre attaquer à propos des affinités patentes de Copé avec la chiennerie fasciste, (mais bon c'est facile à dire après coup tu me diras...)
Allez va, on les aura ces empaffés !
Daneel (162)
Franchement, la tronche de Copé, même mieux mise en valeur par les éclairages et un maquillage lissant, ne m'aurait jamais inspirée ni trompée sur la valeur du personnage dans le cas où j'aurais été neutre (on a la gueule de l'emploi en général). Si des gens votent en fonction de l'apparence, ben alors c'est qu'ils seraient bien peu physionomistes à préférer un Copé à un Mélenchon. Ceux qui votent pour des raisons aussi puériles ne sont que des imbéciles, point barre. Par contre, il n'y a pas de raison que notre candidat soit désavantagé techniquement par rapport à ses concurrents sur un plateau télé et si on peut régler ce problème, à l'avenir, faut le faire. Parce que notre candidat, en plus d'avoir de la matière grise plein sa besace (et c'est l'essentiel) à distribuer à tous ceux qui ont oublié d'entretenir leur patrimoine neuronal, a aussi, dans sa gestuelle et ses expressions de quoi canaliser les foules, alors chouchouté par les éclairages, vous imaginez les futurs scores (c'est de l'humour) !
Je viens de regarder le débat avec Copé. La rage que j'ai ! Dur de tenir 30 mns ! Ce type est... GRRRRRR!
Démago mais pas idiot. L'esquive de la discussion sur la dette pour venir sur le terrain du nucléaire et de l'accord PS-EELV, parler non du Front de Gauche mais du PC, afin de bien faire flipper dans les chaumières avec le bolchevisme, tenir la parole de petites phrases en attaques pour rendre l'autre inaudible (même Pujadas a du intervenir), noyer le poisson en citations douteuses pour dire n'oubliez pas qui ils sont, jouer du Maire proche de son peuple face au Député européen honni et planqué, non, vraiment, un beau spécimen du genre ! En plus avec un public tout acquis a sa cause, venu rire au dépends du clown de l'ultra-gauche.
Tu t'en es bien sorti Jean-Luc, mais quel calvaire.. Peut-on appeler cela un débat ?