18nov 11
Communiqué du 22 novembre 2011
Danielle Mitterrand est entrée en résistance dès son plus jeune âge et elle n'a jamais quitté son poste de combat. Elle est un modèle féminin qui ne s'efface pas avec son départ. Son décès nous prive d'une avant garde de l'esprit et du coeur.
Nous l'aimions.
J’ai été absent de cet espace quatre jours. Des jours non seulement très agités mais passés pour partie sous la couverture, avec la fièvre. Cependant la barre a été tenue de main ferme y compris dans des petites tempêtes que me firent les dirigeants socialistes. Je prends prétexte de cette absence pour me permettre une note finalement très longue. Je n’évoque ni mon duel avec Copé sur France 2, ni mon rendez-vous sur France 3 qui va donner lieu à cinquante écoutes collectives recensées. Ni mon passage à Montataire dans l’Oise dont je reviens tout juste à l’heure où je boucle ces lignes. Faute de temps supplémentaire pour écrire. Il y est question, bien-sûr, de la colossale affaire du pédalo. Mais surtout de l’accord Verts-PS avec un premier petit décryptage. Désolé pour les très mauvaises nouvelles qu’il contient. Chacun pourra vérifier et éventuellement compléter. J’en profite pour rappeler que le Front de Gauche a fait une proposition de référendum sur le sujet. Et comme Cohn-Bendit défend aussi cette idée, j’insiste en faisant un rappel. Cette idée date de 1981. Les 110 propositions. Un programme voté par une majorité un certain 10 mai. Avec quarante ans de retard on pourrait tenir parole, non ? Vous lirez ça. Pour ne pas en rester sur du triste, je vous livre une série de remarques sur le nouveau scénario Négawatt que j’avais mise de côté il y a quelques temps. L’affaire du pédalo revient à la fin de la note. Mais pour philosopher un peu.
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Pour aider au travail de ceux qui ont détesté la curée de ceux qui se sont jetés sur moi pour m’insulter avec bonne conscience, au motif de mon irrespect pour le « prochain président », comme il s’est lui-même désigné à la une de « Libération », vous trouverez, sur le côté de ce blog, une mise en page de mon entretien avec le "Journal du Dimanche". Chacun des ulcérés qui gémissent si forts, pourront vérifier par eux-mêmes si cet entretien « concentre ses coups sur Hollande », « évite les dossiers de fond », « se fait l’avocat de la droite et de l’extrême droite », « met sur le même plan Hollande et Sarkozy », et autres nunucheries de posture qui ont servi de refrain aux nouveaux Hollandolâtres. Je recommande la diffusion de ce document qui permet surtout de disposer d’une entrée pour construire une discussion argumentée sur le fond des dossiers du moment : rigueur, nucléaire, contenu des alliances à gauche. Plus loin dans cette note je reviens sur le sujet.
Je viens à présent sur l’accord entre le PS et les Verts. Un mot d’abord sur le contexte avant de venir à une analyse du contenu. Selon le journal «Le Monde », c’est dans « la plus pure tradition soviétique » que le texte de l’accord PS-Verts remis à la presse a été « purement et simplement caviardé » et de surcroît « à la demande expresse de François Hollande ». J’ai éclaté de rire. Mais je remballe mon ironie. Sinon je vais encore être accusé de « faire le jeu de la droite et de l’extrême-droite » sans oublier « le cabinet noir de Nicolas Sarkozy » dont Jack Lang nous a appris l’existence. Mais pour ce qui est des communautés de mœurs entre la rue de Solférino et la tradition soviétique, je note une autre ressemblance : l’allergie à toute critique et le recours aux amalgames les plus infâmes contre ceux qui s’y risquent. C’est ce qu’elle venait de commencer contre moi quand l’épisode « soviétique » de l’accord avec les Verts lui a fait lâcher prise pour courir ailleurs. Là le Parti socialiste a reçu une bastonnade de ses nouveaux amis qui ne lui a pas tiré un seul de ses commentaires indignés habituels. Daniel Cohn-Bendit est donc dans le vrai quand il reproche à Hollande de se « Ségoléniser » à la une de Libération ? Le Parti socialiste accepte l’idée que le nom de sa précédente candidate soit considéré comme un adjectif dévalorisant ? Oui. Les dirigeants socialistes mangeraient de la terre irradiée pour avoir la bénédiction électorale de Daniel Cohn-Bendit et se sortir du ridicule de leur gestion pitoyable de l’accord avec les Verts. Et quand Daniel Cohn-Bendit déclare : « François Hollande pérore partout qu’il est cohérent ou qu’il a de l’autorité. Encore faut-il que les citoyens le croient », le chœur des effarouchés qui m’injuriaient pour un pédalo tend les fesses pour mieux recevoir le coup de pied ! Silence radio.
Je suis de parti pris, je le reconnais. Je veux dire que je suis en phase avec ce que dit Cohn-Bendit. Attention, je ne parle pas de ce qui ferait de moi un agent de la droite et de l’extrême-droite si je le répétais à propos de l’autorité et de la ségolénisation du « prochain-président ». Il s’agit du référendum sur le nucléaire. C’était le cœur de ma proposition aux candidats de gauche dans un courrier récent. Aucune réponse socialiste. Et maintenant que Cohn-Bendit le demande ? Un petit garde-à-vous socialiste serait normal ! Je vais les aider à passer la pastille ! Avec un souvenir utile. Dans la mesure où, en toute modestie cela s’entend, le « prochain président », comme il s’est nommé à la une de « Libération », se compare à François Mitterrand, il serait peut-être utile de rappeler la proposition numéro 38 des 110 propositions du programme de 1981. Ce serait l’occasion de tenir parole 30 ans après. Lisez : "L'approvisionnement énergétique du pays sera diversifié. Le programme nucléaire sera limité aux centrales en cours de construction, en attendant que le pays, réellement informé, puisse se prononcer par référendum. Les crédits en faveur des énergies nouvelles ou des technologies nouvelles d'exploitation des énergies traditionnelles (charbon) seront très considérablement augmentés". Et pendant qu’on y est, on y ajoutera la proposition numéro 40 : "Une loi cadre garantira le contrôle des citoyens et des élus sur toutes les décisions, notamment les questions de sécurité touchant au nucléaire".
J’en viens à l'accord conclu entre Europe-Ecologie et le PS. Je note qu’il oblige Europe-Ecologie-Les-Verts à renoncer à plusieurs des "conditions incontournables" fixées lors de son congrès de juin dernier. Vous aviez dit « incontournables » ? Je m'abstiendrai ici de toute interprétation sur les intentions des protagonistes, pour m'en tenir à la comparaison des textes et des contenus. La résolution de ce congrès d'EELV fixait des conditions précises pour l'élaboration d'un "pacte d'alternative" avec leurs "partenaires de gauche". Cela concerne donc aussi le Front de Gauche. On a beaucoup entendu parler du nucléaire et je vais moi-même y revenir. Mais les conditions fixées par les Verts allaient bien au-delà. Ils appelaient notamment, parmi les "conditions incontournables", à l’avènement d'une "6ème République parlementaire, incluant la généralisation des modes de scrutin proportionnels". Comment comprendre alors que le texte signé avec le PS s'en tienne à la proposition de François Hollande d'une "République nouvelle" et ne mentionne pas la 6ème République ? Hollande y est hostile, « Une réforme des institutions, oui. Un changement de République, non. » a-t-il déclaré dans « Direct Matin » en septembre dernier. Clair et net. Mais sur l’introduction de la proportionnelle dans cette réforme des institutions, c’est le grand flou. Certes, il en est question. On évoque une dose de proportionnelle, ce qui, on en conviendra, n’est pas la même chose. Mais, est-ce un effet de la gomme qui a déjà servi pour le chapitre MOX, le texte oublie malencontreusement de mentionner le pourcentage de députés qui seraient élus à la proportionnelle ! Ici les promesses ne peuvent même pas engager ceux qui y croient car on ne sait à quoi il faut croire…
Une autre "condition incontournable" fixée par les Verts était "l'abrogation de la réforme des retraites et la garantie d'un droit à la retraite à 60 ans avec un revenu décent". Or, conformément là aussi avec la position du PS, l'accord signé ne propose pas d'abroger la réforme des retraites mais de la "remettre à plat". Et l'accord limite le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans "pour toutes celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont exercé des métiers pénibles". De fait, il n'y a donc plus de droit à la retraite à 60 ans pour tous dans cet accord. Je souligne au passage que sur ces deux sujets, retraites et institutions, c'est le Front de Gauche, et pas le PS, qui remplit dans son programme « L'Humain d'abord » les conditions « incontournables » fixées par les Verts pour signer un « accord de partenariat ». Nous sommes pour la "6ème République parlementaire". Nous proposons le "rétablissement de la proportionnelle à toutes les élections". Nous sommes pour l'abrogation de la réforme des retraites. Nous sommes pour le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous.
Vient la question du nucléaire. Voici, très précisément, ce que les Verts avaient fixé comme condition incontournable à ce sujet : "Une loi de sortie du nucléaire en 25 ans, incluant la fermeture de tous les réacteurs de plus de 30 ans ou en zone « dangereuse », en commençant par Fessenheim ; l'arrêt de l'EPR, l'abandon du projet ITER et l’arrêt de la filière plutonium à La Hague". De sortie du nucléaire, il n'en est plus question, comme on le sait. Le texte reprend la position de Hollande : "Nous réduirons la part du nucléaire dans la production électrique de 75% aujourd’hui à 50% en 2025 ». J'ai bien noté comme tout le monde que l'accord signé prévoit "la fermeture progressive de 24 réacteurs". C'est un utile rappel de ce qui est déjà prévisible aujourd'hui compte tenu de l'ancienneté des réacteurs installés. Les 24 réacteurs les plus anciens auront en effet entre 43 et 48 ans en 2025, alors qu'ils ont été conçus pour durer 30 ans. La fermeture progressive ? EDF travaille à augmenter leur durée de vie jusqu'à 40 ans mais provisionne aussi pour la suite leur démantèlement. C'est d'ailleurs parce que ces vieux réacteurs arrivent en fin de vie qu'EDF travaille sur des réacteurs de nouvelles générations. Voilà donc une promesse d’autant plus facile à tenir qu’elle est déjà au programme d’EDF.
L'accord EELV-PS me pose d'autres problèmes. Je veux parler de sa manière d'aborder l'état d'urgence économique et sociale et de la façon d’y répondre. C’est la grande question de la période. Sur la dette, n'est-il pas étonnant que le texte reprenne à son compte la proposition de François Hollande "d’un retour à l’équilibre en 2017" ? Les Verts ont-ils mesuré l'ampleur de la purge que cela représenterait en l’absence d’une taxation massive du capital que l’accord ne prévoit pas ? Autre point crucial : J'ai bien noté dans ce texte l'absence de remise en cause de l'Europe du Traité de Lisbonne. Pourtant cela n’empêche pas le document de multiplier les propositions qui sont très contradictoires avec le dit Traité ! Les socialistes sont-ils d’accord pour la désobéissance aux injonctions européennes comme nous ? Comme "repenser le rôle et les missions de la Banque Centrale Européenne" qui sont fixées par le Traité ? A ce sujet, l'accord PS-EELV propose que la BCE puisse "racheter" des emprunts d'Etat. Racheter ou acheter ? Ce n’est pas du tout pareil. Car s’il s’agit de racheter, j’en déduis que l’option du prêt direct de la Banque Centrale Européenne aux Etats est donc écartée par ce texte ! Autre bizarrerie : L’audace d’un projet de taxation des transactions financières ! Cela sonne clair comme une bonne revendication de la gauche. A regarder de près. Mauvaise surprise. N'est-il pas étonnant aussi que le texte propose de fixer à "0,05 %" une "taxe sur les transactions financières" ? Les négociateurs de l'accord ne savent-ils pas que le président de la Commission européenne Barroso a déjà proposé une taxe de 0,1% ? Ainsi l'accord PS-Verts propose de taxer deux fois moins les flux de capitaux que Barroso. Sans commentaire.
Il y a un autre sujet sur lequel l'accord fait moins que ce qui se fait déjà aujourd'hui. C'est l'école. L'accord signé par le PS et Europe-Ecologie dit que "L’acquisition d’un socle commun de savoirs et de compétences (lire, écrire, compter, cliquer) doit redevenir la vocation première de l’Education Nationale." Or l'article 9 de la loi Fillon de 2005, actuellement en vigueur, ne va-t-il pas déjà plus loin ? Le voici : "La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences. Ce socle comprend : – la maîtrise de la langue française ; – la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; – une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyenneté ;- la pratique d’au moins une langue vivante étrangère;- la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication." Mais bien sûr, « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer », c’est tellement plus… simple à comprendre quand on n’a appris qu’à « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer ».
Quant aux autres services publics, pourtant décisifs pour la réorientation écologique des transports et de l'énergie, l'accord ne prend pas position pour ou contre leur libéralisation et leur mise en concurrence. Il propose une "évaluation objective de l’ouverture à la concurrence". A notre avis cette évaluation est déjà faite par les luttes qui se déroulent partout. Je rappelle que pour notre part au Front de Gauche, nous proposons de "protéger les services publics de la libéralisation et de la mise en concurrence". Et de "stopper toutes les libéralisations entreprises notamment dans les secteurs du rail, du courrier et de l'énergie." L’accord PS–Verts n’est guère avancé sur un point pourtant lourd de conséquences. C'est l’indécision discrète qui prédomine en ce qui concerne l'OTAN. Ce n’est pas un petit sujet, non ? L'accord propose d'"évaluer les effets concrets de la réintégration de la France dans l'Otan". Ah ! Vous n’êtes pas au courant déjà ? Vous n’avez pas de parlementaires aux commissions de défense des deux assemblées ? Et quand bien même ! Vous n’avez pas d’avis politique sur la question ? Non. Ils vont « évaluer ». Ce qui montre que le lobby atlantiste est plus discret mais plus efficace que celui du nucléaire pour aider à écrire les textes… Le Front de Gauche qui ne subit pas cette influence propose tout simplement que la France se retire de l’Otan.
Pour ne pas rester sur une note déprimante, je viens sur une dimension de projet lié au thème. La transition énergétique est une idée radicale. Est-elle concrète ? Je veux ici relancer le débat général sur ce point. D’après moi, il n’est pas bon de se limiter à la question du nombre d’emplois en jeu selon les scénarios pro ou anti-nucléaire. Bien sûr que cela compte. Bien sûr que c’est décisif pour convaincre dans les deux cas. Mais ce n’est pas intellectuellement satisfaisant. Ce n’est pas le nombre d’emplois qui rend supportable un risque aussi majeur ou bien une décision aussi radicale. Sait-on faire autrement est une vraie question. Incontournable. Nous ne partons pas de rien dans ce domaine, faut-il le rappeler. L’association Négawatt met a notre disposition un formidable matériel de travail. Elle a présenté son nouveau scénario fin septembre de cette année. Cette association a été créée en 2001 comme un groupe d'expertises et de propositions sur la politique énergétique de la France. Ses travaux sont reconnus pour leur sérieux. Ils nourrissent nos réflexions de citoyens sans chercher à nous embrigader. Ses travaux comblent opportunément les faiblesses de la recherche privée mais aussi publique sur les économies d'énergie et les renouvelables
Négawatt reprend le triptyque "sobriété, efficacité énergétique, énergies renouvelables". Selon l'association, il est possible de sortir du nucléaire en 2033 et de couvrir 91% des besoins par les énergies renouvelables en 2050 sans remettre en cause l'essentiel du confort de nos sociétés modernes. Car le scénario 2011 a été construit à partir des usages et des besoins et non des ressources. C'est une grande différence avec les précédents scénarios. Cette différence permet de faire tomber la caricature facile de ceux qui accusent les partisans de la sortie du nucléaire de vouloir revenir à la bougie. Surtout, cela permet de situer les discussions et les critiques sur un terrain rationnel avec une exigence d’argumentation dans un domaine ou le péremptoire est trop souvent roi.
Le scénario présenté par Négawatt propose de donner à la France une contribution à la lutte contre le changement climatique à la hauteur de son impact dans la production de gaz à effets de serre. Le scénario de Négawatt reviendrait à diviser les émissions françaises de CO2 par deux en 2030 et par 16 en 2050, par rapport à 2010. Dès lors, les émissions de CO2 cumulées sur la période 2011-2050 seraient cohérentes avec les objectifs pour limiter la hausse moyenne de température de 2°C en 2100. L'association propose d'accorder une priorité absolue aux économies d'énergie. Car dans cette optique, l'énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu'on ne consomme pas. Cette idée peut paraître banale. On peut penser qu’il s’agit d’un simple a côté de la bataille centrale pour de nouvelles sources d’énergie. Il n’en est rien. C’est un défi global qui inclut une révision en profondeur de l’existant.
Le scénario 2011 estime qu'on peut réduire les besoins en énergie primaire des deux tiers d'ici à 2050 par rapport à aujourd'hui. Pour cela, il faut une politique très volontariste de sobriété et d'efficacité énergétique. Là est un gisement de responsabilité pour l’implication citoyenne. Rien que dans le bâtiment, Négawatt identifie une économie possible de 600 térawatt/heure, soit une fois et demie la production nucléaire actuelle. L'association parle d'une hausse progressive du nombre de logements mis en chantier de sobriété énergétique chaque année pour atteindre un million par an à partir de 2022. Mais pour isoler des logements de manière aussi massive, il faut des artisans et des salariés formés. Il faut donc des formateurs. Et il faut aussi des matériaux. Il faut les produire, les acheminer et ainsi de suite. Tout cela doit donc s'organiser dans le temps et dans l'espace. C'est un bon exemple concret de ce que devra être la planification écologique.
Ce qui me plait aussi dans ce document, c’est le grand angle de son approche. L'association prend en compte l'impact sur l'usage des sols et l'agriculture d'une relocalisation des productions et d'un recours importants à la biomasse. Il prévoit aussi une "anticipation de la fin des "fossiles faciles" à l’approche des pics de production". Il s'agit de limiter le choc que constituera l'épuisement des ressources de pétrole notamment et de l'explosion du prix qui la précédera. C'est aussi une question d'indépendance nationale. Pour cela, le scénario propose une utilisation de ces "fossiles faciles" progressivement limitées à certains secteurs, comme la pétrochimie ou la fabrication de matières premières industrielles, ou à quelques usages spécifiques comme l'aviation.
A partir du moment où, comme le prévoit ce scénario, on a réduit nos besoins en énergie des deux tiers, une bonne partie du chemin est fait. Le scénario Négawatt estime qu'avec un recours prioritaire aux énergies renouvelables, celles-ci pourraient représenter 91% de l'énergie utilisée en 2050. C’est essentiel ! Car le programme du Front de Gauche fait de la sortie des énergies carbonées l’objectif commun fondamental de la politique de transition énergétique. Négawatt démontre que c'est possible en expliquant qu'il est possible d'obtenir "un système énergétique français presque totalement décarboné malgré un arrêt maîtrisé et cohérent de toute production d’électricité nucléaire en 2033. Plus de nucléaire en 22 ans, presque plus de CO2 en 40 ans. Il y a de quoi s’enthousiasmer. A chacun de se construire un avis motivé sur la faisabilité d’un projet qui permet de discuter sur un terrain concret.
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce travail, je m’en doute. Comment pourrait-il en être autrement ? Tout ne m’a pas convaincu, vous le devinez. Ce document doit être discuté. Par exemple, Négawatt estimait auparavant à 684 000 créations nettes d'emplois à l'horizon 2020 les conséquences de son précédent scénario. Cette estimation est pour l'heure absente des travaux du nouveau scénario. Il en va donc de même pour la question, décisive, de la formation et de la qualification des métiers nécessaires. Voila un beau sujet de discussion qui devra évidemment associer les syndicats et les salariés. Et puis, les organisations politiques et leurs élus doivent aussi assumer leur rôle dans l'élaboration des politiques publiques.
Par contre, on peut aussi s'inquiéter du "bonus-malus" sur les équipements et de la contribution sur l'énergie proposée par l'association : qui paye ? comment font ceux qui n'ont pas les moyens de remplacer leurs appareils électroménagers par d'autres plus performants ? Et puis, sur certains sujets, il faudrait sûrement être plus volontariste que ne l'est l'association. C'est le cas du ferroutage où Négawatt ne parle que d'incitation au transfert modal alors qu'il faudra certainement en passer par la loi. Et bien sûr, il faudra aussi revenir au wagon isolé et subventionner le fret ferroviaire. Donc désobéir aux directives européennes. De cela, l'association ne parle pas.
Et la maîtrise publique de la production d'énergie et notamment d'énergie nucléaire dans la période de transition ? A mon avis, le scénario ne l'évoque pas assez clairement. C'est pourtant un élément absolument nécessaire que l’on veuille engager la sortie du nucléaire ou assurer dès maintenant au maximum la sécurité des centrales existantes. Un dernier point. Négawatt propose de grands parcs éoliens et photovoltaïques alors que nous plaidons plutôt pour une relocalisation de la production d'électricité au plus près des lieux de consommation.
Pour autant, à la lecture du document, l'impression qui ressort est claire. Puisque c'est techniquement faisable, tout est affaire de volonté politique. Et donc de mobilisation citoyenne pour imposer cet intérêt général. Pour que les citoyens se mobilisent, il faut qu'ils soient informés, qu'ils puissent débattre et décider. Le scénario Négawatt a aussi un mérite essentiel à mes yeux. Il insiste sur l'importance de l'anticipation et de l'organisation de cette transition. L'association propose "une grande loi d'orientation" conçue entre l'Etat, le Parlement, les syndicats et le patronat, les collectivités locales et des associations. Au Front de Gauche, nous retenons une méthode proche, et nous lui donnons un nom : la "planification écologique". Avantage de notre méthode, elle est ne limite pas l’action à un seul épisode. La révolution culturelle et industrielle qui est a la clef devient une révolution permanente où la planification a un contenu démocratique et participatif constant.
Je reviens sur l’épisode du pédalo. C’est comme l‘orage. Je le sens venir de loin. J’ai bouclé mon interview au JDD avec méthode. Deux jours auparavant était également paru dans le gratuit « 20 minutes » deux pages d’entretien de même tonalité annoncé à la une sous le titre « je n’ai rien à marchander ». Mais, pour lire les gratuits, il faut prendre le métro. Et la presse payante par décret ne cite jamais la presse gratuite quoiqu’elle dise. Ce qui ne me dérange pas personnellement. Je savais parfaitement que la ligne des dirigeants socialistes est de ne répondre à rien. Leur but est de faire en sorte que toute discussion soit rendue impossible. Je m’attendais à une réplique par la bande comme j’en ai connue tant d’autres. L’air vibrait. Comme avant l’orage. De brusques bouffées de vent annoncent que l’eau bouscule tout en tombant au sol quelque part, on y voit mieux au loin car un effet de loupe se forme avec l’eau qui sature l’air. L’odeur ambiante se modifie. Il en va de même dans l’arène politique. Bien sûr l’orage est différent selon les niveaux de la strate où on l’observe. Sur la surface du web, c’est le déchaînement des tourbillons, dans l’audiovisuel c’est la large vague d’un jour ou deux, dans la presse papier la résurgence peut prendre plusieurs jours selon l’angle que l’actualité lourde impose. L’épisode burlesque entre socialistes et Verts de l’accord sur le désaccord puis du désaccord sur l’accord a évidemment submergé ma vaguelette. Les mouches ont changé d’âne.
J’analyse la circulation de l’information et de l’image comme un processus de percolation. Le milieu est plus ou moins résistant à la diffusion d’une info. Le format et la compatibilité avec les clichés dominants sont décisifs. Le format ? Bref, vite identifiable. Le contenu ? Proche d’une évidence pour être très vite identifié et facile à répéter sans explications. C’est la logique du zapping. Le zapping ce n’est pas seulement un geste sur une télécommande. C’est un format. C’est devenu un genre. Ce n’est donc surtout pas une simple forme d’expression, c’est un contenu à soi seul. Ce qui est montré est censé être évident. On est censé comprendre du premier coup. Sinon c’est qu’on est « out ». Le zapping contient un pouvoir d’injonction très fort. Nous-mêmes, sur le site « place au peuple », nous utilisons cette technique avec beaucoup d’efficacité. Jamais une technique de communication ne vient du néant. Elle est toujours une résonance avec son contexte social et culturel. Et elle lui procure, en retour, de nouveaux instruments qui le conforte. Du coup il y a une pensée zapping, des procédés zapping, dans la communication en général, quel que soit le sujet. Le dire ce n’est pas juger. Seulement constater. La dynamique interne du zapping est forte. D’une situation est tirée une scène, d’un texte est extrait un mot ou une phrase, puis la boucle se met en place qui raccourci encore le message. Le raccourcissement du format signale une sorte de connivence créée avec celui qui le reçoit dans le registre : « je n’en dis pas plus, on se comprend » ou « vous voyez ce que je veux dire ».
Je ne peux donc pas me sentir surpris par le traitement qui m’a été réservé quelques jours à propos de mon expression « capitaine de pédalo dans la tempête ». Comme la flèche porte, il est normal qu’il y ait une riposte. Mais qu’elle est sauvage ! Qu’est-ce qu’elle révèle comme arrogance ! Pourtant, la violence de cette riposte, le flot d’injures cent fois plus dures que mon bon mot, ne semble pas émouvoir la bonne société. Y compris quand des mots me sont attribués qui ne sont pas les miens, nul ne s’en émeut. Voilà qui est encore un sujet d’étonnement autour de moi où se trouve de ces incurables naïfs qui croient que la partie se joue entre gens de bonne foi avec des arguments rationnels. Il leur reste à admettre l’évidence : l’opinion de ceux qui me condamnent est faite avant cela. Dans ce choc, ils trouvent une occasion de signifier leur allégeance, rien de plus. Quant au système qui relaie et répercute jusqu’à la nausée : il est disponible. Les sondages lui ont dit qui est le prochain maître. Tout se réorganise autour du nouveau futur pivot source de toutes les mannes et prébendes. Celui-là ne s’est-il d’ailleurs pas auto-couronné à la une de « Libération » sans provoquer une seule remarque : « Je ne suis pas un contre-président, je suis le prochain ». Voilà, c’est simple ! La campagne électorale, le débat, les désaccords de programme, les polémiques, tout est vain puisque tout est déjà dit. Ne peuvent s’opposer à cette évidence que les fous ou les agents de l’ennemi mauvais perdants. La technique de combat des dirigeants socialistes se résume à cela. C’est rustique mais efficace. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de comprendre, il suffit de répéter et de prendre des postures. Juste savoir « lire écrire compter et cliquer » en quelque sorte ! Que le candidat socialiste ait dans la même semaine envoyé aux oubliettes le programme de son parti, se soit officiellement converti à la politique de rigueur, ait refusé obstinément tout débat public et toute proposition de sortie par le haut à propos du nucléaire, qu’il n’ait rien à dire sur l’extrême-droite au gouvernement en Grèce, tout cela n’émeut personne. Il faut se taire et aduler. Sinon on fait « le jeu de la droite et de l’extrême-droite ». Qu’on ose le dire tout haut vaut immédiate curée. Car mon entretien avec le JDD ne porte que là-dessus, en plus de ma critique de la politique économique de la droite et en raison d’elle. La réplique socialiste est incapable d’y répondre. Elle se concentre donc sur la posture. Je le comprends, encore une fois, c’est de bonne guerre. Même si c’est très pénible de se faire injurier personnellement avec une telle violence par des personnages parfois aussi discutables dans leur proximité au Sarkozysme que Jack Lang.
Tant que c’était Moscovici à la canonnade, je comprenais qu’il faisait son travail de campagne. Certes, je n’aime guère cette façon de dénoncer mes « outrances » en en commettant de bien pires contre moi. Et même de m’attribuer le fait d’avoir « dénoncé Hollande comme homme du système » oubliant que cette phrase n’est pas de moi mais de Martine Aubry. J’en déduis que c’est son rôle dans la campagne de faire le méchant. L’arrivée des autres m’a d’abord étonné. Que venaient-ils faire dans cette picorée ? Puis je me suis souvenu que nous étions alors en pleine période où Hollande constituait son cabinet de campagne. Je connais la maison. Les marquis se montent sur les pieds pour être placés, surtout ceux qui ont à se faire des reproches. Mais passé ce moment de jubilation amusée avec la certitude d’avoir piqué un point sensible, j’ai bien vu que je devais considérer la charge d’un autre œil. En fait chacun d’entre eux tient un discours qui atteint plusieurs objectifs. D’abord se mettre en valeur comme ardents dévots du chef. Ensuite me flétrir. Cela avec assez d’énergie pour contenir les pertes en ligne dans ma direction que leur inepte orientation politique provoque et que mon interview sollicite. Troisièmement faire passer Hollande pour une victime au moment où par leur bouche, il insulte et se défausse. Pourtant l’interview porte autant sur la droite que sur lui. C’est donc de propos délibéré qu’ils choisissent de se fixer sur mon bon mot. C’est efficace car plus personne ne leur demande rien quant à mes interpellations sur le fond. Notamment sur les deux questions de l’austérité et du référendum sur le nucléaire. Oui, c’est efficace. Sur ce blog même, certains commentaires prouvent la puissance de l’intimidation socialiste. La force des injures contre moi n’est même pas relevée. C’est un signe que le procédé s’est banalisé dans les esprits ! Parfois, certains m’interpellent même sur la « politique de petites phrases » ! Le monde à l’envers ! Six mille six cent signes de réponses sont réduits à une phrase et j’en serais l’instigateur ! En fait personne ne critique vraiment le fond de ce que je dis. C’est un effet étrange : on craint que la phrase fasse penser ceci ou cela. Et du coup cela finit par créer l’effet que l’on craint. La riposte socialiste a donc fait son effet sur le public qu’elle visait, celui du premier cercle du microcosme toujours prompt à la panique.
Mais j’ai trouvé aussi de nombreuses réactions en sens inverse, très satisfaites. Sur ce blog, maints apprécient de me voir secouer le cocotier. Et de même, en nombre, parmi les communistes pour le cas où quelques articles de presse vous feraient croire le contraire. Le ralliement de Hollande à la rigueur dans « Libération » n’a pas laissé tout le monde indifférent. Beaucoup, aguerris à la lutte, savent qu’on ne fera pas bouger le champ politique sans effort et qu’il est vain d’attendre des compliments de ses adversaires. Ils savent aussi de quoi il retourne. La Grèce, l’Espagne, l’Italie ne sont pas si loin. Partout le PS s’est aligné sur la rigueur, l’union nationale et tout le saint-frusquin de la « seule politique possible ». La direction socialiste en place est de cette eau. On ne la sortira de ce rail que de vive force en poussant au clivage dans son sein. Cela ne s’atteint pas par d’ineptes jeux d’appareils, danses du ventre enjôleuses et accord de compères. C’est parce qu’il y aura un mouvement vers nous que l’on changera la donne. Sitôt qu’aucune victoire ne sera plus possible en nous contournant, le système de la gauche turbulera et commencera à entrer en résonance avec l’ampleur des tâches à accomplir.
Cette opération est impossible à réaliser sans rallier à notre combat la masse de ceux qui pensent avec une exigence maximum et un scepticisme tout aussi maximum à l’égard de toute politique institutionnelle. Faire la révolution citoyenne ne relève pas des parties feutrées et convenues des congrès d’organisation. C’est une empoignade pour gagner la confiance. Or la confiance est rare à présent. Elle ne se gagne pas par les canaux de la politique à l’ancienne avec ses jolis clivages préfabriqués. Cette stratégie politique, c’est celle qu’exprime le contenu des ruptures prévues par le programme partagé. C’est celle que décrit mon livre « Qu’il s’en aillent tous ! ». Son niveau de vente en version poche me signale une réalité plus forte que les effets de meute contre moi. Il est vrai qu’elle se joue dans des couches de la société où l’indignation de la société de connivence fait hausser les épaules.
12H30, Jean Luc Mélenchon est en direct sur les grandes gueules de RMC.
Bonjour Jean-Luc,
A propos du capitaine de pédalo, si j'ai bien compris le sens de ta formule, je te propose (trés modestement) de répondre aux offusqués (rien à voir avec les indignés) par l'explication de texte suivante:
Il ne s'agit en aucun cas de contester à Hollande ses aptitudes à naviguer, elles sont reconnues de tous, mais de regretter le choix du navire. En effet pour un candidat de gauche nous préférerions un capitaine de torpilleur pour torpiller les mesures d'austérité, le pouvoir de la finance et des spéculateurs, la rigueur qui n'est jamais juste pour les plus faibles.
En tout cas avec mes camarades communistes nous n'avons pas de problème avec ton humour de qualité et nous nous sommes engagés dans ton équipage pour partir à l'abordage du yatch le Fouquets et de son capitaine Sarkozy
La lecture du blog de Mélenchon est toujours enrichissante et je suis souvent en accord avec ce qu'il dit;mais il faut éviter de se faire manipuler par les médias.Comme le remarque lui même Jean-Luc Mélenchon,sur une intervention assez longue on ne retient que la petite phrase sur le capitaine du pédalo.D'ou l'utilité d'éviter ce genre de formule.
@Pulchérie D
Jaurès ne parle pas de conscience politique, il devait avoir une raison. Vous confondez conscience et éducation, cela n'a rien à voir, même si l'éducation peut participer activement à l'éveil de la personne et à son autonomie.
Sinon, bien sur je suis d'accord, il faut créer du lien dans les assemblées citoyennes, pour que chacun devienne acteur de la révolution citoyenne.
@sherlo
Oui, c'est ce que je dis, il faut une organisation intelligente(créant du lien) avec une structure horizontale.
Je crois que c'est clair, nous ne somme pas des pasteurs distribuant la bonne parole, évidemment.
Bref, Jaurès a déjà tout dit là dessus.
Une dépêche AFP de 11h59 nous apprend que: " Liliane Bettencourt dissimulait près de 100 millions d'euros sur une douzaine de comptes en Suisse et à Singapour en 2010"
Comme dirait Copé, il faut que les gens comprennent qu'ils vivent au-dessus de leurs moyens et qu'il faut mettre un terme à tous ces déficits !
Quant aux pauvres qui fraudent quelle honte !
Merci pour cet éclairage intéressant de l'accord PS-EELV montrant qu'il n'est pas question que du nucléaire (malgré la médiatisation qui en a été faite).
à propos du "capitaine de pédalo", ce n'est pas exact : Hollande montre une fois de plus qu'il est sait bien manoeuvrer pas toujours dans le sens du progrès social...
Sur le scénario Négawatt : si j'ai bien lu, il propose, pour sortir du nucléaire, de faire tourner nos centrales thermiques (charbon et gaz) à plein régime, et d'ouvrir de nouvelles centrales à gaz.
Toutes choses égales par ailleurs (c'est à dire à efforts similaires sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables), un scénario sans nucléaire émet donc plus de gaz à effet de serre qu'un scénario avec nucléaire.
Ce fait est (plus ou moins) habilement occulté dans les documents de négawatt, car on y compare systématiquement un scénario nucléaire sans économies d'énergies, et un scénario sans nucléaire parfaitement vertueux... On est pas loin de la mauvaise foi !
Élections en Espagne
Voici une lecture des chiffres intéressante à mon avis. Par rapport aux élections de 2008 :
- le PP (droite) à fait environ 135.000 voix en plus
- le PSOE (parti socialiste) 4.500.000 voix en moins !
- les partis vraiment à gauche iU, écologistes, etc. ont raflé les voix manquantes au PSOE.
- l'abstention environ 30% n'a pas vraiment bougé (cette dernière info est à vérifier)
Ma conclusion : même chez les espagnols, seule une vrai politique de gauche rassemble. Extrapolons à la France si cela est pertinent. L'unité du FdG, et le fait qu'il soit le seul a proposer une politique à gauche sont de vrais atouts.
Sempre endavant mai morirem !
Piqûre de rappel:
Alors que la place Tahrir connaît de nouveau la répression d'une révolution - celle-là bien réelle et toujours en cours -, l'intox mis en place pour la Libye se poursuit pour pousser à une invasion atlantiste de la Syrie. Les manifestations monstres en faveur d'El-Assad sont ignorées pendant que l'on met en avant les informations bidons de la chaine de propagande du Qatar, Al-Jazyra, et d'un "Observatoire syrien des droits de l'homme" basé à Londres. Pour ceux qui ne l'aurait pas vu, le film édifiant de Julien Teil - La Guerre humanitaire - où l'on apprend que les rapports de l'Observatoire libyen des droits de l'homme ne reposait eux aussi que sur du vent. S'il était encore besoin de savoir que les guerres promues par les US et leurs alliés sont toutes fondées sur des prétextes bidons et une propagande acharnée.
Bonjour Jean-Luc, bonjour aux internautes,
Juste quelques mots pour vous dire combien il est réconfortant de lire les excellents billets de Jean Luc, simples, concis, clairs, ainsi que les interventions de vous tous.
@ Berdagué.
"Je ne pense pas que le NPA propose la lutte armée même si il met la rue en avant"
Jean-Louis (à 11h23) aura en quelque sorte exprimé mon inquiétude ainsi que Poncet et Nicolas VDR à suivre. Bien sûr que nous allons continuer à nous battre avec les mots et les paroles mais quelque chose me dit (l’histoire) que les gens ne comprennent et ne se font comprendre que par la violence, ou du moins dans la plupart des cas. Ce n’est pas pour rien qu’une loi a été votée en catimini pendant l’été donnant la possibilité aux forces de l’ordre d’utiliser des armes à feu contre les manifestants, et certainement avec l’aide de quelques députés socialistes (au cas où ils prendraient le pouvoir en 2012).
@ Cronos.
Désolé pour ton invitation mais je bossais, cependant je ne manquerai pas de poster un commentaire sur ton blog dès que j’en aurai l’occasion.
@ Pulchérie D.
Qu’est-ce que prier ? Explique.
Prier c’est penser dans le vide intersidéral dans l’espoir d’être entendu… enfin je crois. (explication d’un laïc convaincu)
Jean-Luc sur RMC ce midi.... on dirait qu'il va devoir se trainer le pédalo pendant toute la campagne.... Et là ils l'accusent même d'être celui qui fait baisser Hollande dans les sondages.... Comment peut-il faire pour qu'ils passent à autre chose ?
vous avez une idée ?
C'est simple, le peuple n'a plus qu'une seule alternative : voter pour le seul parti qui s'oppose à la rigueur, le Front de Gauche ! Hors cette issue, point de salut !
Les citoyens ont encore le pouvoir, par leur vote en 2012, de sanctionner l'ump et les socialistes, par la même occasion, qui ont trahit le peuple de gauche de par leurs positions soutenant le libéralisme !
Si les citoyens restent dans l'inertie et laissent leur pays entre des mains assassines, tout ceci ne pourra que finir dans la violence ! Sarko réélu mais ce sera l'horreur à tous les étages pour tous, sauf pour les Bettencourt et cie, bien sur, d'autant plus que plus rien ne le retiendra de tout casser ! Feu vert lui aura été donné par les urnes, il ne se privera donc pas de faire joujou avec notre dignité ! Alors votez pour le Front de Gauche, ne réfléchissez même plus, il n'est plus le temps de se poser de questions, c'est ça où nous rôtirons tous en enfer ! L'inconscience ça suffit !
@Disjecta
Encore une fois je te réponds camarade sur le sujet de Assad. Je répète que je suis d'origine de cette région et que j'ai vécu en Syrie pendant 2 ans, je connais très bien la situation. Assad et son régime constituent un des régimes les plus corrompus, meurtriers du monde. Il possède avec sa famille une grande partie du pays qu'ils ont eu en terrorisant les gens. Il faut arrêter de défendre ce dictateur sanguinaire. D'autre part, ne t'inquiète pas pour lui, Israël ne va pas laisser l'occident intervenir contre ce régime, car les israëliens sont bien satisfaits de sa présence qui leur a garanti depuis l'époque de son père le calme sur la frontière au Golan.
Si j'en crois le commentaire 348 d'étienne, et d'autres, le résultat des élections en Espagne montre (une fois de plus) que l'évolution réelle des idées ne se retrouve pas forcément dans les % sortis des urnes.
Chez nous comme là-bas, l'ennemi n°1 en avril 2012 sera l'abstention. Et parmi les causes de l'abstention, se trouve en bonne place la nullité de la social-démocratie.
@Berdagué a complètement raison dans son post 323 a propos de J.Jolly. Que je n'aime pas ton post 317, je n'aime pas du tout. Bien des gens disent cela, comme avant 14,
comme avant 40, "Tiens une bonne guéguerre et on refait le monde" OUI..et tu as vu le résultat APRES ?
Alors stp arrête cela et prie pour TOUS. Essayons d'être Humain d'abord...
Pour l'Espagne je suis atterrée, abattue et tous les adjectifs qui vont avec.
@ Jean Jolly (13 h 43)
« Une loi a été votée en catimini pendant l’été donnant la possibilité aux forces de l’ordre d’utiliser des armes à feu contre les manifestants »
Attention, ne nous laissons pas emporter, nous dit Maître Eolas sur son blog :
http://www.maitre-eolas.fr/post/2011/07/16/Pas-de-gilet-pare-balle-%C3%A0-la-prochaine-Gay-Pride
@ Guy-Yves Ganier d'Emilion.
Oui, certainement que la loi peut être interprétée de différentes manières, cependant il y a de fortes chances qu'ils ne se généraient en cas de guerre civile, il ne faut pas croire qu'ils vont sagement laisser le peuple prendre le pouvoir, ils tiennent trop à leurs privilèges.
@webmestre
Juste une petite question à propos de la page Facebook de Jean-Luc Mélenchon, y-a-t-il un modérateur sur celle-ci car les attaques de "trolls" y sont nombreuses ? Sachant que Facebook est surtout consulté par des gens plutôt jeunes, ces diverses interventions viennent polluer le site assez fréquemment et risquent d'en repousser pas mal.
[Edit webmestre : Je suis désolé de ne pas pouvoir vous répondre à ce sujet. J'ai déjà exprimé ici mon aversion pour Facebook, ce qui fait que je n'accorde aucun intérêt à cet aspect du dispositif Web. Cependant, je suppose que quelqu'un est en charge de sa modération. Je l'espère...]
@ Genialle.
Tout comme toi je préfèrerais que le peuple devienne adulte et prenne enfin conscience mais nous avons vu que 54 ou 55 % de l'électorat français aura voté pour le plus "grand" menteur du pays. Rien n'est encore perdu mais je m'attends à tout dans cette ambiance nauséabonde sur fond de crise (fabriquée volontairement).
Beaucoup de commentaires décrivent une situation pas "parfaite" quant au succès du FdG, d'autres évoquent l'arrivée de la droite au pouvoir en Espagne.
Evidemment c'est un peu le même phénomène.
Supposons que les dirigeants de la vraie gauche veulent réellement arriver au pouvoir. Pourquoi sont ils incapables de convaincre les milieux populaires en tout cas en France ?
- les média sont à la solde des libéraux et des adeptes de la soumission
- la gauche socialiste les a trop menés en bateau et les média ne cessent de le répéter.
- l'origine sociale des membres de la gauche socialiste est trop visible et le ton employé va avec.
- le rapport à l'immigration trop souvent évacué par des phrases qui ne convainquent personne.
- la "vraie" gauche n'est pas assez en rupture ouverte avec les années ou ladite gauche a été au pouvoir. Il faudrait une rupture complète et éclatante sinon les gens n'y croient pas. Hollande pourrait excommunier Jean Luc Mélenchon ça aurait de l'effet et il faudrait s'en réjouir. Même Mitterrand que JL épargne a quand même beaucoup "donné" (la dernière ce sont les massacre de Madagascar ou son colonialisme a été à la fête). Je ne parle ni des privatisations, ni des morts suspectes ni des affaires ni Bousquet ni l'instrumentation du FN ni les sujet qui ne doivent jamais être évoqués...
Il faut quand même rester optimiste parce que si le peuple "se trompe" c'est simplement parce qu'il a été trop souvent trahi.
L'histoire du pédalo... Cela tient un peu des enfantillages que les politiques s'accordent, non ?
Et pourquoi jeter un os aux chiens ? On attend autre chose de vous.
Jnsp
Tu peux pas les laisser "tranquille" les étrangers ? ça leurs ferait un peu des vacances !
@ydaho
C'est justement ce genre de réponse qui pose problème.
Tu es sûr d'avoir raison je suppose ?
Courage fuyons le problème.
Suite à l'élection Espagnole, je retiens une info de la presse qui parle moins d'une victoire de la droite que de l'effondrement de la gauche.
çà montre deux choses que Jean-Luc Mélenchon devra analyser et pour lequel il a déjà bien anticipé le problème.
1/ le principe d'un parti socialiste faisant une politique de droite (libéralisme) entraine une déroute et une déculottée total. bien entendu les électeurs qui votent socialiste doivent prendre leur responsabilité dans cette claque monumentale.
2/ l'alternative d'un rassemblement des forces de gauche (les vrais) pour proposer une programme totalement déconnecté du PS et assumant son autre politique.je préfère que l'est aucun siège dans la mouture du bipartisme mais qu'on soit une alternative sans concession avec un PS mortifère.
Conclusion devant les effondrements des PS Européens (ces faux partis de gauche). il est urgent de fédérer notre rassemblement. un score à deux chiffes est totalement atteignable compte tenu du laisser aller du PS au libéralisme et à la crise qui touche l'ensemble des Français.
Plus notre mouvement sera loin du PS, plus il aura de crédit car les gens y verront un refuge où leurs idées ne seront pas co-signées par des Areva et autres structures financières nécrophages.
j'en suis au §180.
@jnsp (143)
Le pouvoir soviétique négligeait gravement la sécurité et il n'y avait pas d'opinion publique pour l'obliger à le faire. ni de syndicat révolutionnaire.
@Isabelle 98
Les employés d'EDF savent où ils mettent les pieds. les cadres sont des scientifiques parfaitement conscients des dangers. ce que vous dîtes relève de l'argument de la peur. Ne croyez pas tout ce qu'on écrit. La lutte des EDF-CGT c'est la re-nationalisation, la fin de la sous-traitance au privé : là est le danger potentiel.
@pmousque (§86)
Non, Mélenchon n'est pas le candidat de votre parti. Il est le candidat du Front de gauche. Comment voulez-vous que les gens s'y retrouvent si on perpétue des erreurs politiques pareilles ?
@nicolas rousseau 179
"je viens de lire : le rappel à l'ordre du PCF sur ton bon mot"
Il n'y a jamais eu de rappel à l'ordre ou alors vous ignorez le sens des mots.
Jnsp, ma réponse vaut pour ton affirmation, et c'est dans ton cas un problème récurent : tu y reviens sans cesse et je crois avoir lu déjà qu'un des intervenants ici t'a conseillé d'oublier ce genre de raisonnement, "l'original valant souvent mieux que la copie".(je cite de mémoire), si tu veux que je soit plus précis je peut aussi te rappeler que depuis la fin de la guerre (45), la gauche n'a que très peu gouverné et n'a jamais vraiment eu l'occasion de démontrer ce que tu dis, et en aucun cas n'a été plus laxiste que ceux qui gouvernent ! Je sais que les 14 ans de Mitterrand ont marqué les esprits, mais ce n’était qu'un épiphénomène par rapport a toutes les autres années de gouvernement de droite ! Nous ne sommes pas la "gauche populaire" nous sommes la Gauche (Républicaine) et nous ne chassons pas sur les terres du FN...
[Edit webmestre :...Et pour finir, ce blog restera ce que Jean-Luc Mélenchon souhaite qu'il soit : un simple blog.]
Des blogs aussi simple que celui ci, j'en connais qu'ils s'en contenteraient. 24 000 lectures en 3 jours et 130 posts en 24 h.
Ne soyez pas modeste, et dénoncer cet afflux c'est aussi se faire entendre.
Salutations
@ jnsp
Y a t'il une vraie gauche une fausse droite un centre ? "L'humain d'abord" ne peut se réduire à ces clichés faciles sous peine d'exclusion de l'ensemble du corps où l'humain est d'abord...l'humain dans sa diversité sa culture l'imprégnation de son milieu j'en passe...de la vie à la mort il n'y a qu'un pas où les morts n'ont qu'un tort celui d'être absent du monde des vivants
De tous ces membres sclérosés d'identités au point que l'oeil droit dit à l'oeil gauche tu ne fais pas partie de l'humain puisque que tu ne vois pas ce que je vois, tu ne fais pas partie de mon corps puisque ta main gauche réclame ce que seule ma main droite sait faire.
Difficile de porter cet ensemble si fragile sans s'embrouiller les pieds jusqu'à tomber ailleurs, là où il n'y a plus de place pour l'humain d'abord.
@jprissoan
- le pouvoir soviétique négligeait gravement la sécurité : VRAI
- il n'y avait pas d'opinion publique pour l'obliger à le faire : pourquoi il y en a une en France ?
- ni de syndicat révolutionnaire: pourquoi il y en a un en France ?
Quand la renationalisation sera réalisée on saura retraiter les déchets ?
Quand la renationalisation sera réalisée il n'y aura plus de tremblement de terre ?
Quand la renationalisation sera réalisée il n'y aura plus d'avion qui s'écraseront
Quand la renationalisation sera réalisée il n'y aura plus d'imprévus ?
Jean-Luc sur RMC ce midi.... on dirait qu'il va devoir se trainer le pédalo pendant toute la campagne.... Et là ils l'accusent même d'être celui qui fait baisser Hollande dans les sondages.... Comment peut-il faire pour qu'ils passent à autre chose ? vous avez une idée ?
Peut être les remercier d'avoir tellement relayé une simple "petite phrase" qu'ils ont réussi à ouvrir les yeux des gens sur la consistance du candidat Hollande ?!
Moody's vient de dégrader la note AAA de la France.
Il est temps que Jean Luc lance un appel au peuple de France afin de montrer notre désaccord face à ce qui nous attend à savoir un 3ème et un 4ème plan d'austérité.
Que chaque français qui refuse qu'on le prenne pour un idiot, déploie un drapeau Bleu, Blanc, Rouge sur son balcon ou sur le rebord de sa fenêtre accompagné d'une pancarte NON à l'austérité !
Enfin ce genre d'action où le pleuple a enfin son mot à dire au lieu d'attendre le couperêt !
Trouvez les mots justes !
Jnsp, réveiller les morts ne sert a rien, ils ne peuvent pas se défendre, tu devrais méditer cette phrase : "Quand la France rogne sur ses valeurs c'est son identité même qu'elle met en péril." et prendre un peu de ton temps pour regarder ceci : BUMIDOM
Des constats plus qu’alarmants de Leila Chaibi dans son article « de PSA au RSA »(Retrouvez cet article sur le blog de Leila Chaibi) il ressort que l’on dégraisse non seulement comme depuis des années les effectifs des entreprises héritées de l’ère industrielle (PSA) mais désormais aussi dans les services ( la PNB), que l’on nous avait présentés comme la richesse future des nations occidentales. Laissant aux pays dits émergents, pour combler leur retard (?) le vieux monde industriel, la mondialisation devait offrir à nos pays avancés leurs progrès dans les services et dans l’immatériel (la conception, l’innovation, l’information…). Les économistes du Front de gauche ont-ils un plan pour passer du vieux monde productiviste- avec sa culture de la performance en compétitivité, et du profit immédiat – à un monde redonnant à chacun(e) une dignité car participant activement (avec un revenu décent) au développement humain,et tel qu’il soit supportable pour la biosphère ? Il ne faudra pas pédaler... dans la semoule !
@384 Gonzales
Je n'ai vu nulle part que Moody's venait de dégrader la note AAA de la france comme vous l'indiquez. Quelles sont vos sources ?
Gonzalés
Moody's ne vient pas de dégrader la note AAA, ils font comme toutes les semaines et lance (tance) un avertissement, histoire d'occuper le devant de la scène aux journaux de vingt heures, et ça va surement durer jusqu'aux élections, histoire que le gouvernement montre sa "bonne mine de gestionnaire" et y regagne des galons. D'ailleurs on n'a surement pas fini de voir des feuilletons a rebondissements d'ici là..
@gp91
Merci pour le lien du blog grec. C'est édifiant ! Édifiant, révoltant et affolant ! Car, lorsque je vois le résultat des élections en Espagne et du raz de marée du PP et que Izquierda unida ne remporte que 6,85%, oui cela m'effraie. Je me dis que les gens n'y comprennent vraiment rien de rien !
Je voudrais que tous ceux qui pensent qu'ils faut voter utile, tous ceux qui lisent ce blog et veulent malgré tout voter PS étudient de plus près le témoignage de ce Grec !
On ne peut se prétendre de gauche et s'aligner sur une politique de droite, on ne peut toujours jouer sur le registre du "c'est pas moi c'est l'autre mais que voulez-vous ma brave dame on ne peut pas faire autrement". Bon sang réveillez-vous !
@hold-up
Nous sommes bien d'accord ! Plus ça va et plus j'ai envie de hurler
@ 384 GONZALES @ 390 ydaho
Gonzalés : moody's ne vient pas de "dégrader" la note aaa
Et bien voilà, Moody's met le triple A de la France en question. Conséquence, l'écart entre les taux allemands et les taux français se creuse, le voilà rendu à 2 %
Malgré le plan d'austérité concocté par Sarko, Baroin et Pécresse, les agences de notation continuent à penser que la France n'y échappera pas ! à cause du manque de... croissance.
Alors là, je me demande : Jean-Luc est il prophète ou tout simplement lucide ?
Moody's dit : « Avec une prévision du gouvernement de croissance du PIB d'à peine 1% en 2012, un taux d'intérêt alourdit rendra plus difficiles à atteindre les objectifs de réduction des déficits »,
Question à dix balles : Faudra t il attendre que les agences de notation " dégage "Sarko et son équipe pour mettre en place le programme partagé ?
Et en plus lorsqu'on sait que cette manoeuvre, est faite pour mettre en place les acolytes de la Golman Sachs...pour sauver le dollar .
Il y a des moments où on hallucine.
A propos de la notion de déficit et de besoins financiers, juste quelques chiffres pour ramener le déficit à de justes proportions.
Le budget de la France en 2012 sera de 366 milliards d'euro en dépenses et 273,10 milliards d'euro en recettes fiscales, le déficit attendu est de 81,8 milliards d'euro pour 95 milliards d'euro en 2011.
A la fin juin 2011, les placements assurances vie immobilisés étaient de 1 378,30 milliards d'euro, les placements en livrets épargne de 160 milliards d'euro, les profits du CAC 40 en 2010, 82 milliards d'euro, la dette de la France 1646,10 milliards d'euro sur 7 exercices et demi.
Fin 2005, dernière étude INSEE connue, les actifs financiers et non financiers des ménages résidents en France étaient de 27 038 milliards d'euro pour des passifs financiers de 16 277 milliards d'euro.
Si on ajoute à toutes ces richesses les 40 milliards d'évasion fiscale et autres placements, il est quand même compréhensible de reconnaître les possiblités de faire autre chose que ce qui est proposé par les tenants de la rigueur.
c'est un PS qui vous le dit .
çà montre une fois de plus que le PS construit son projet sur du vent et de la trahison !
L'alternative est très claire : Votez Front de gauche sans hésitation pour donner à la France les Hommes qui seront actionner les manettes autrement que pour servir les plats aux banques et assurances.
@Chistina, @ Jean Jolly, @jean ai marre
Oups ! J'ai pris mes désirs pour des réalités... Désolée !
C'est une trop longue agonie !
Papandréou = exit
Zapatero = exit
Pourquoi garder les copies quand on peut avoir l'original !
Quand la gauche fait une politique de droite, et bien, il vaut mieux voter à droite. Au moins, il n'y a plus d'ambiguité.
C'est ce qui va arriver au CDP Hollande
CDP = Capitaine De Pédalo
A je ne saispas :
Oui, il y aune opinion publique en France : par exemple, il y a eu des manifs autour de la centrale de Fessenheim. Vous n'êtes pas isolé comme un ours au point de l'ignorer.
Oui, il y a un syndicat révolutionnaire à EDF, c'est la CGT, et les problèmes de sécurité le préoccupe.
Il faut savoir raison garder. halte à la panique.
Vu le résultat des élections en Espagne, sûr que les partisans du vote FH-utile auront un argument de plus à faire valoir. Heureusement le Front de Gauche propose une autre direction que la rigueur inévitable, sinon je serais moi aussi un indigné résigné. Ce résultat est aussi un signal d'alarme pour tout ceux qui se sentent profondément républicains, humanistes. Si ils ne sortent pas de leur torpétitude, si ils n'utilisent pas leur droit de vote pour dire "ça suffit ! la France vaut bien plus que cela, elle n'est pas à vendre, ni soumise !", alors nous nous préparons à de terribles tempêtes. Je ne sais pas le taux de participation en Espagne, pour pouvoir juger du taux de résignation ?
MERCI,
Merci Mr Mélanchon pour votre sincèrité et votre combat.Je n'ai jamais été un réel fan de politique.Mais depuis une quinzaine d'années,tout me dégoûte.Voir comment les dirigeants de notre pays s'enrichissent sur notre dos(et oui je suis un sans emploi et je galère toutes les fins de mois),j'en suis de + en + écoeuré ! Et maintenant ce sont les agences de notations et les Grandes banques de ce monde qui commandes et gèrent les gouvernement ! mais où est ce qu'on va franchement.
Il est grand temps que tout ceci s'arrête et je ne vois que vous, Monsieur MELANCHON qui soyez capable de botter le derrière de tous ces capitalistes et dictateurs français qui nous pourrissent et nous détruisent !
Je suis à 100 % avec vous et sachez que certains de mon entourage aussi.
Continuez ainsi nous avons besoin d'un homme comme vous pour garder espoir d'une vie meilleur.
Vive le Front de Gauche !
Je crains que le postulat « nous pourrons nous passer du nucléaire » ne soit qu’un vœu pieux.
Certains voudraient clore le débat du nucléaire par référendum, pourquoi pas ? Essayons.
Mais la question rebondira quelques années plus tard. Les besoins en énergie augmenteront sans-cesse de manière quasi-exponentielle.
Les solutions d’économie préconisées – qu’il faut faire – et les moyens de production traditionnelle hors nucléaire -- qu’il faut exploiter -- ne couvriront pas les besoins.
Nous nous épuiserons à courir sans-cesse après le déficit énergétique sans jamais le rattraper.
Vive l’utopie, le rêve et la poésie - que j’aime jusqu’à plus soif - mais quand on est en guenilles, les chaussures trouées et le ventre creux notre cerveau reptilien fait vite des choix.
Demandons aux Suisses si, dans un brutal sursaut d’éthique nationale, ils sont prêts à refuser la livraison quotidienne des 950 MW fabriqués pour eux par le CPN de Bugey... (une tranche nucléaire quand même !)
Demandons aux industriels allemands, belges, de l’Italie du Nord de se passer de l’interconnexion...
Réservons notre production à nos seuls besoins ?
Qui acceptera les délestages quelques heures par jour, les augmentations (annoncées et obligatoires) des tarifs, quels sacrifices sommes-nous prêts d’accepter : financiers, techniques, civilisationnels... ?
Civilisationnels parce que l’électricité – plus que le pétrole -- est le lien fondamental qui a organisé notre société, qui a modifié nos modes de vie et de pensée.
Sociologie, philosophie.
Une erreur – impardonnable -- a été commise par la gauche : la privatisation de l’outil national de production électrique et l’ouverture à la concurrence d’un fluide – comme l’eau – indispensable à notre vie.
Arrêter le nucléaire et démanteler dans la précipitation et dans quelques années, resurgira la question, mais dans l’urgence, et là, il n’y aura pas de référendum.
Ou alors réfléchir ?...
Les politiques (droite ou gauche)
Les grecs envisagent les méthodes de Jean-Luc Mélenchon !
Enfin, il y a un début de résistance ! Les thèmes du Front de gauche peuvent servir jusqu'en Grèce pour protéger leur Nation des requins du triple A (Sarkozy, Merkel, Hollande).
Dites moi si je me trompe ? J'ai lu quelque part que les Islandais avaient lancé le processus pour rentrer dans l'Europe. Ils viennent de sortir d'un m*****r, pour rentrer dans un autre ?
@Jake B
Le processus a été engagé il y a quelques années, mais ça traîne, surtout à cause du cas de la pêche de certaines espèces, qui fait que l'Islande a peu intérêt a intégrer l'UE sur ce point.
En fait, tout ça me rend un peu triste... Les deux candidats que je suis de près sont Jean-Luc Mélanchon et Eva Joly. Tout deux travaillent pour de vraies propositions (l'humain d'abord, le contre-budget des verts), un vrai programme, et donnent un vrai futur possible à notre pays. Pas besoin ici d'encenser Mélanchon, mais je tiens à souligner le sérieux et l'expérience de Joly, contre la corruption etc. Je rêve en fait d'une candidature commune qui donnerait une vraie chance à la gauche aux présidentielles. Parce qu'une fois que Hollande ou Sarkozy sera élu et qu'on aura validé la rigueur, qu'est-ce qu'on fera ?