23nov 11
L’actualité qui m’a percuté m’a poussé à reporter la publication de ce que j’ai déjà écrit sur l’actualité internationale. J’y viendrai demain ou après-demain. Quand à la politique de la droite UMP ou de la Marine Le Pen, cette fois-ci je réserve mon analyse au déplacement que je vais faire trois jours durant en Bretagne en fin de semaine. Ici donc, il est question de Danielle Mitterrand. D’une nouvelle composante de l’autre gauche qui intègre notre campagne. De l’accord Vert-PS, cette grande réussite humaine et politique de notre « prochain président ». Puis de la politique économique que Michel Sapin a révélé. Notez qu’il n’a pas fait couler un gramme d’encre des commentateurs ni des bonnes consciences de « gôche » qui nous ont régalé de leurs appréciations sur mon entretien au JDD. Il est vrai qu’aucun ne l’avait lu. J’en reste à une bonne vieille maxime : « Bien faire et laisser braire ». Voilà pourquoi, en fin de note, je parle de la campagne que nous menons avec application, méthode et inventivité. Puis je vous dis un mot de ce blog et du coup de main que je vous demande.
Ecoutes collectives le 20 novembre, à Montreuil par Insousciance et à Paris 20ème sous le regard de Stéphane Burlot.
Finalement c’est Martine Billard qui aura dit des mots d’hommage pour Danielle Mitterrand à l’Assemblée Nationale. Elle a profité d’une prise de parole en séance plénière pour dire ses mots et nous faire honneur. Les socialistes auraient pu profiter de la séance de questions au gouvernement pour le faire. Peut-être en interrogeant Fillon sur la question de l’accès à l’eau potable en France puisque c’était le dernier combat de Danielle. Non, ils avaient la tête ailleurs. Une femme à la mer ? Plouf ! On passe à l’ordre du jour. Au PS d’aujourd’hui votre trou dans l’eau se referme vite. Mais il est vrai que Danielle Mitterrand n’était pas membre du PS, même si elle y avait de très nombreux amis fidèles. Politiquement proche du Front de Gauche, elle vomissait les tièdes. La dernière fois que je l’ai rencontrée, c’était à Latché, en compagnie de Gabriel Amard, le militant des régies publiques de l’eau. Elle se fichait bien de savoir ce que les convenances dictaient. Elle nous instruisit avec méthode et application une heure et demie durant. C’était son style. Celui d’une militante et d’une autorité morale que nous lui reconnaissions tous. Elle a donc longuement défendu son thème de prédilection, la défense des biens communs de l’humanité comme l’eau. Sans oublier son sujet entre tous, la définition de ce qu’est la vraie richesse. Ce n’est pas celle que mesure l’argent, vous le devinez. Je vous dirais volontiers que pour elle c’était « l’Humain d’abord ». Mais si son combat nous englobait en effet, il nous dépassait aussi comme le tout dépasse la partie. C’était un modèle féminin de fidélité à soi, résistante toute sa vie, existant par elle-même nonobstant l’ombre immense du grand homme qu’elle accompagna toute son existence. Nous l’aimions.
Une bonne nouvelle. Elle vient d’ADS, Alternative Démocratie Socialisme, dont la figure la plus connue du grand public militant est celle de l’ancien ministre communiste Marcel Rigout. ADS a décidé de soutenir ma candidature à l’élection présidentielle. C’est un fait peu ordinaire concernant cette organisation qui n’avait soutenu aucun candidat en particulier au cours des précédentes élections présidentielles. Dans le Limousin, où cette organisation politique est influente, le rassemblement de l’autre gauche sur une candidature commune est donc pratiquement achevé. Reste bien sûr le NPA, unitaire dans cette région, qui soutient évidemment son candidat. Je publie donc le texte qui annonce cette décision. « Lors de son assemblée générale, ADS a décidé d'apporter son soutien au candidat d'union du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon. Tout en gardant son originalité et fidèle à ses valeurs pour la construction d’une gauche forte, efficace et de transformation sociale, ADS entend ainsi appuyer une dynamique globale et être utile au rassemblement pour construire un projet alternatif susceptible de battre la droite. Il s'agit, plus que jamais, de répondre efficacement à l'attente de tous ceux qui souffrent des politiques d'austérité qui se mettent successivement en place. L'échec des politiques conduites au Royaume Uni, en Grèce, en Italie, en Espagne rejoint celui de la politique conduite en France par Nicolas Sarkozy. Dirigeants politiques et milieux financiers tentent au niveau européen de mettre en place une véritable machine de guerre contre les peuples afin de réduire à néant tous les droits et acquis sociaux. Il n'y a pas de fatalité. D'autres choix, d'autres ressources sont possibles…. en frappant à la bonne porte avec les bons outils. Pour les élections législatives qui suivront les présidentielles, ADS se prononce pour un soutien aux candidats présentés et soutenus par le Front de Gauche. »
De l’autre côté de la gauche, là où règne le PS c’est la pagnolade permanente. Avec de tels stratèges à la manœuvre, comme on l’a vu dans le cas de l’accord PS-Verts, avec de tels débatteurs comme on l’a vu avec Jack Lang face à Copé, avec un tel programme comme on l’a vu avec celui annoncé par Michel sapin au nom de François Hollande, on peut se demander si ces dirigeants socialistes ont réellement envie de gagner la prochaine élection. En une semaine, ils ont tué l’idée de rassemblement libre et enthousiaste à gauche, le goût du débat frontal et le moindre espoir de changement économique. Mais avec l’arrogance et le nombrilisme qui sont désormais leur marque de fabrique, les dirigeants socialistes sont déjà en train de pleurnicher que c’est de la faute des autres s’ils ne convainquent personne ! Avec de tels adversaires Nicolas Sarkozy est tranquille.
L’accord PS-Verts a provoqué un tremblement de terre chez les Verts. Eva Joly a un cran d’enfer. Non seulement parce qu’elle n’a pas accepté de renier ses convictions et déclarations. Mais surtout parce qu’elle n’a pas eu peur de le faire publiquement. Aussitôt la meute s’est déchaînée. Non seulement les pitbulls socialistes ont été lâchés mais les tireurs dans le dos se sont déployés. Record de perversité atteint par le pétulant Daniel Cohn-Bendit qui injurie tout le monde à la fois en exigeant d’Eva Joly qu’elle ne « fasse pas du Mélenchon, super Mélenchon ou du sous Mélenchon ». Puis la menue piétaille des écorcheurs s’est déployée. Selon l’inimitable tactique classique de la nomenclature socialiste, on envoie les clients devant. Les prochains députés du « prochain président » ont donc été priés d’aller défendre leurs prochaines picorées. Les socialistes n’ont eu qu’à attendre la fin de la battue qu’ont organisée ses propres « amis » pour tirer le gibier à découvert. Pourtant Joly ne cédera pas, je crois. Dorénavant elle est bien prévenue de ce que sont tous ces gens. Cet épisode est entièrement imputable à la méthode nombriliste et arrogante des dirigeants socialistes.
A moins qu’il s’agisse d’un sabotage délibéré. Car comment imaginer qu’un tel accord passe sans provoquer de dégâts ? Il n’y avait pas besoin d’être très grand politique pour le prévoir. Dès lors, le premier devoir de gens préoccupés de réussir n’était-il pas de lisser et border les plus grandes rugosités de l’opération au moins sur le plan humain ? Mais tous ces nomenclaturistes vivent dans le cynisme le plus complet. Pour eux, ce que disait Eva Joly n’était qu’une posture, juste un moyen de « faire monter les enchères » comme ils disent. Personne ne s’est donné le mal d’en tenir compte d’aucune façon. Ils comptaient sur ses « amis » pour la ramener à la raison, leur raison. Arrogance totale, mépris des gens, intimidation injurieuse, voila les nouvelles méthodes avec lesquelles se construit le « rassemblement » que veut « le prochain président ».
Dans tout cela elle n’a qu’un tort. Accepter d’aller dans la matinale de RTL avec Jean-Michel Aphatie. Un vrai traquenard, comme d’habitude. Celui-là n’était là une fois de plus que pour faire de la provocation et mettre son invité dans l’embarras. Avis aux amateurs ! Il a donc réussi à lui créer un problème qui n’existe pas pour elle ni pour aucune personne de gauche, à savoir : quel sera son vote au deuxième tour. Aphatie sait parfaitement quelle est la difficulté pour répondre à cette question. Il se garde bien de la poser à François Hollande ou à l'un de ses compères. Car celui qui répond est immédiatement placé dans la situation du perdant d’avance et qui le reconnaît. Pour Eva Joly ce matin-là, cela revenait à déclarer l’inutilité de sa candidature. Le rêve des repentis du PS du genre d’un Aphatie : un militant politique s’humiliant devant un « journaliste », le premier tour réduit à une comédie convenue, la gauche rabougrie sur la veille branche vermoulue du social-libéralisme et lui, pérorant et jubilant : « Est-ce que vous ne faites pas le jeu de la droite en maintenant votre candidature ? ».
C’est une affaire entendue : l’accord Verts-PS a soulevé de nombreux débats sur la toile entre les divers points de vue chez les adhérents de ces deux partis. Tout le monde analyse la signature de ce document comme une concession des Verts au PS. D’où notre surprise en découvrant l’interprétation de la situation que fait un grand titre du journal « le Monde ». Pour lui, ce sont les écologistes qui ont réussi à « décrocher » les socialistes du nucléaire. Ce titre étonnant barre toute la page au-dessus d’un long papier consacré à cette mutation du PS. Si c’est le cas, alors il faut bien reconnaître que rien n’est plus curieux. Comment ! Il suffit de fermer les centrales en fin de vie qu’EDF a déjà décidé de fermer, de continuer à produire du carburant nucléaire recomposé et enfin de continuer le chantier du réacteur le plus controversé pour « décrocher du nucléaire » ! Je ne le crois pas. Fermer 24 réacteur d’ici 2025, c’est suivre la pente d’âge des centrales. Cela n’implique d’ailleurs concrètement qu’une seule fermeture d’ici 2017, fin du prochain quinquennat, comme l’a déclaré Michel Sapin lui-même, le bras droit de François Hollande. Et en bout de course, dans quatorze ans, la moitié du parc nucléaire serait encore en activité. Cela n’a pas de sens. En ce qui concerne le nucléaire on ne peut pas couper la poire en deux. Ou bien le nucléaire est un problème ou bien il ne l’est pas. Et dans les deux cas, une fois la question tranchée il y a encore deux manières de répondre à la gestion de la situation qui correspond à ces choix. Une logique marchande et une logique publique. On imagine que tout cela sera traité dans la « loi-cadre sur la transition énergétique soumise à la discussion parlementaire avant l’été 2013 » que mentionne l’accord. Le tout précédé d’un « grand débat public ». Un débat public ? Mais alors si c’est un débat sérieux, et s’il y a une loi sur la transition énergétique, pourquoi ne pas le conclure par un vote de tous ? C’est-à-dire par un référendum ?
A mon avis Eva Joly va manger bon pour son insolence. On se souvient que c’est dans Le Monde qu’elle a prononcé une appréciation d’une exceptionnelle gravité. « Le Monde : « N'est-il pas normal, dans une démocratie qui fonctionne, qu'Areva fasse connaître son point de vue, et ce publiquement ? » Eva Joly : « Faire connaître un point de vue est une chose. S'immiscer dans la vie démocratique pour réécrire un paragraphe d'un accord entre partis en est une autre. Au moins, agissent-ils désormais à visage découvert. Pour moi, il y a là une arrogance qui témoigne d'un certain sentiment d'impunité. Que les commentateurs n'aient pas davantage été choqués en dit long sur l'accoutumance à ces mœurs délétères. Mesurons la gravité de ce qui s'est passé. Il pèse désormais sur les socialistes le soupçon d'être du bois dont on fait les marionnettes, et on ne me fera pas croire que c'est bon pour la politique. ». Après de telles paroles, on a vu les molosses « en bois dont on fait les marionnettes » se déchaîner. Mais le registre est resté étroit. Du Vichinsky première manière. Un procès politique baclé. Les dirigeants socialistes ont plus de mépris que de répartie.
C’est donc avec prudence que j’ose vous faire connaître une nouvelle qui pourrait vous intéresser en vue de la présidentielle. Si je dis « j’ose » c’est parce qu’il s’agit de François Hollande. Tout ce qui pourrait être vécu comme une critique du « prochain président », comme il s’est lui-même nommé à la une du journal « Libération », est, vous le savez, la preuve d’une « convergence avec le cabinet noir de Sarkozy et Marine Le Pen », ainsi que l’a très bien asséné Jack Lang. Ce qui suit est donc juste une information tirée d’une dépêche de l’agence Reuter. Elle nous permet de savoir de quelle faveur nous gratifiera notre « prochain président » en matière de finances publiques. Vous ne pouviez pas le savoir puisque malheureusement il n’a pas eu le temps d’en parler avant son investiture aux primaires. Ce sera merveilleux. Jugez-en vous-même en préparant votre bulletin de « vote utile ». François Hollande envisage, pour 2012 et 2013, les deux premières années de son « prochain » quinquennat, un « effort » de 50 milliards d'euros de redressement budgétaire. Cette coupe claire s’ajoute aux saignées déjà réalisée par les plans d’austérité de Fillon. Elles ne seront donc pas remises en cause. François hollande approuvera donc rétrospectivement le moment venu la politique qui s’applique sous la droite et son cabinet noir. A quoi bon alors les critiquer ? Le but annoncé est de « réduire le déficit public à 3%, en 2013 a déclaré, à l’agence Reuters, Karine Berger. Cette personne est économiste, conseillère du prochain « prochain président bien aimé » comme dirait Jack Lang, ancien délégué spécial de Nicolas Sarkozy pour la Corée du Nord et actuel « représentant spécial » de François Hollande. Ne plaisantons pas. C’est du sérieux et le prochain président est déterminé. "Quand François Hollande dit 3% du PIB en 2013 et tendre vers zéro déficit à la fin de son quinquennat, c'est un élément intangible", déclare son économiste.
Il y a aura donc un très grand changement avec le gouvernement actuel. Qu’on en juge : "Notre ligne est qu'il faut évidemment continuer un contrôle des dépenses extrêmement strict." Comment ? « Pour ramener le déficit à 3%, l'évolution des dépenses sera fortement contrainte. » Fortement, vous avez bien lu. « Le nombre de fonctionnaires n'augmentera pas », donc toutes les suppressions de l’ère Sarkozy sont validées. « Les 60.000 emplois supplémentaires prévus dans l'Education Nationale étant compensés par des départs en retraite ailleurs. » Cela signifie donc soixante mille postes de moins dans le reste de la fonction publique. Une vraie révolution, comme dirait Jack Lang, également un temps délégué de Nicolas Sarkozy pour Cuba. "On fera tout pour conserver la note 'triple A' et si, par malheur, on devait la perdre, on s'engage à tout faire pour la rétablir", a précisé l’économiste de François Hollande. Elle reproche donc au gouvernement d’avoir une austérité saccadée au lieu du bon coup sur la tête qui rassurerait les marchés : "Avoir deux plans d'austérité de moins de 10 milliards d'euros à deux mois d'intervalle n'est pas la bonne solution pour faire comprendre ce qu'on veut faire aux marchés financiers." Voyons le détail. Deux tiers du plan Hollande viendraient de mesures fiscales. Parmi elles l'annulation du "paquet fiscal" de 2007. Un tiers viendrait d'économies, la répartition définitive pouvant aller jusqu'à moitié-moitié, a précisé l'économiste. « On parle de 50 milliards", a-t-elle déclaré. « L'accent sera mis sur le redressement des comptes de santé, avec un objectif de progression des dépenses d'assurance maladie nettement inférieur au 2,5% par an désormais prévu par le gouvernement, en mettant notamment les consultations médicales à contribution » précise Reuter. Pour prévenir un emballement des comptes sociaux, " il y a aura des propositions fortes sur la façon de limiter l'évolution des dépenses de santé » a dit Karine Berger. Mais, bien sûr, comme c’est le gouvernement Hollande, ce sera « de manière socialement juste". Evidemment !
Michel Sapin, l’homme du programme du prochain président, décrit la méthode générale du gouvernement Hollande: « Lorsque la gauche arrivera au pouvoir, ce ne sera pas pour donner pendant deux ans pour ensuite reprendre pendant trois ans ». « Cela peut être l'inverse : être extrêmement sérieux pendant deux ans pour pouvoir distribuer un peu plus pendant les trois ans qui suivront. » Fascinante, n’est-ce pas cette gauche-là. Non ? « Une fois le déficit ramené à 3% du PIB fin 2013, le PS mènera une politique de croissance et équilibrera les comptes publics d'ici 2017, consolidant la note "triple A" de la France auprès des agences de notation, ou permettant de la retrouver si elle est dégradée », a ajouté Karine Berger à Reuter. Vous êtes prévenu. Le vote utile est servi.
C’est certainement le plus pénible de ce qu’il faut subir dans une campagne nationale. L’injure. Celle à laquelle on ne peut répondre. La pire, l’insidieuse, celle qui ne dit pas son nom et cherche à passer pour de la bonne blague entre gens de bonne compagnie. Ainsi quand « les guignols de l’info », qui jusque-là me brocardaient sans méchanceté, me montrent en pochard qui s’enivre au bistrot. Révolutionnaire de comptoir, toujours entre deux vins, c’est la grande tradition des caricatures des journaux de droite de l’avant-guerre. Au début du mouvement ouvrier, les journaux de droite, c’est-à-dire tous les journaux, représentaient toujours l’ouvrier syndiqué comme un alcoolique paresseux et vociférant. Jaurès aussi, à son tour, était dessiné avec une bouteille de vin dans la poche par la presse qui le pourchassait. Comme je ne bois aucun alcool, c’est donc une invention davantage qu’une caricature. Mais c’est pour rire, bien sûr. Entre Le Pen et Mélenchon il faut savoir choisir son populisme. Même état d’esprit quand le journal « le Parisien », qui a fait depuis longtemps son choix entre Le Pen et moi, commente en direct le duel avec Copé. S’agissant de lui, « il s’amuse », il «plaisante ». Moi, dans ce compte-rendu, « j’éructe ». Ce mot signifie roter. Vous comprenez ? Moi, je rote mes arguments. C’est délicat, non ? Rien à voir avec mon style de brute pas vrai ? Protester ce serait une nouvelle fois « s’en prendre à la presse ». Il faut donc se taire. D’ailleurs, au premier mot de réplique la horde des conseillers spontanés en communication qui pullulent à gauche vous mettent en garde contre la « politique des petites phrases » et « l’agressivité ». Ainsi va toute cette société. Sous le fouet des injonctions comportementales des dominants chacun est poussé à être conforme. Nous passons donc à côté de gens qui mendient et couchent dehors mais nous ne faisons rien car « sinon on n’en finirait pas », nous nous faisons cracher au visage mais « il vaut mieux laisser dire, sinon on en finit plus ». Tous nos reflexes normaux, les plus humains et les plus sains, sont ainsi bridés, reformatés, défigurés par l’odieuse règle du jeu de cet ordre « globalitaire » qui enjoint en toute chose les comportements individuels qui le protège. La « force banale du mal », celle qui laisse passer les trains, est déjà à l’œuvre.
Ce qui m’amuse, par contre, ce sont les boucles d’informations bidons. Comme celle sur les « recadrages » que m’auraient fait subir mes « alliés du PCF ». Lesquels ne sont pas mes alliés puisque je suis leur candidat ce qui ne produit pas le même genre de rapport. Evidemment ce sont les communistes les premiers embarrassés. Le rôle de gardien des bonnes manières à l’égard du PS n’est pas un rôle très goûté au PCF. Qui choisirait cet habit serait bien mal vu. En toute hypothèse, qui me connait ou me devine sait de quelle portée seraient de tels « recadrages ». J’ai tenu tête à François Mitterrand et à Lionel Jospin. Lesquels ne se mêlèrent jamais de vouloir me recadrer. Donc depuis que cette « information » tourne, je ne manque pas de demander ici et là si quelqu’un à quelque chose à me dire. Personne ! La vérité est que la division au Front de Gauche donnerait un formidable point d’appui à nos adversaires. Il suffit de voir leur gourmandise et leur excitation dès que court une rumeur sur le thème. Martine Aubry a d’ailleurs été très claire en bureau national du PS en réponse à une question de Marie-Noëlle Lienemann qui s’inquiétait de la place du Front de Gauche dans la stratégie « unitaire » du PS. Elle a dit : « Le Front de Gauche et le PG, jamais. Mais ma porte est toujours ouverte au PC ». C’est clair. Leur rêve c’est le retour de la gauche plurielle et la domestication de toute la gauche sur le modèle du PRG et, dorénavant, des Verts. Au point d’un sectarisme sans bornes. Ainsi quand elle déclare que nous n’avons pas à « demander des circonscriptions » après avoir si mal parlé de François Hollande. Pour quelqu’un qui l’a traité de « gauche molle » et même « d’homme du système » cela ne manque pas de sel. Mais le plus fort est que nous n’avons jamais rien demandé. Les seules discussions commencées portaient sur les circonscriptions où la gauche serait menacée d’être expulsée par la droite et le Front National. Même là, la discussion n’avait pas lieu d’être. Après quoi les chiens de garde viendront expliquer que je fais le jeu de l’extrême-droite.
J’ai évoqué dans une précédente note « les écoutes collectives » que le Parti de Gauche a décidé d’organiser à l’occasion de mes passages significatifs dans des émissions de télé. L’idée est de « s’approprier» une émission TV. Devenir « télé participant » plutôt que « télé spectateur ». La marche est moins haute pour passer du quant à soi à une discussion autour d’une télé que pour passer du chacun chez soi à un meeting. En résumé, il s’agit d’utiliser un outil de masse qui favorise l’implication citoyenne. Nous avions fait un premier brouillon centré en Ile-de-France à l’occasion de mon passage à "Parole Directe" sur TF1. Cette fois-ci la demande était partie en région. Le Parti de Gauche qui a initié cette action avait confié sa mise en place à Eric Coquerel, secrétaire national. Son rapport figure sur le site « Place au Peuple ». J’en reprends des extraits dans cette note. « Ces écoutes publiques, environ 80 au total, ont revêtu des formats très différents : plusieurs dizaines dans des appartements et domiciles et plus d’une trentaine répertoriée, plus ambitieuse, dans des salles publiques et des restaurants. Ces dernières ont regroupé chaque fois 30 à 70 personnes. Il s’agit d’un vrai succès si l’on veut bien considérer le jour et les lieux de ces buffets : quartiers populaires des grandes villes, petites et moyennes communes, des villages parfois. Aux côtés des militants du FDG, on remarque beaucoup de nouveaux venus n’appartenant à aucune des formations du Front de Gauche. Mais aussi la présence de militants des Verts et du PS venus, souvent du fait de la position du candidat socialiste et de l’accord PS/Europe-Ecologie Les Verts. Enfin la presse quotidienne régionale s’est quasiment à chaque fois déplacée. »
« Quelques exemples montrent la variété et la diversité des débats sur ses écoutes. A Aubenas (Ardèche), une trentaine de participants, plus une dizaine de clients habituels du Bar Le Panorama, ont suivi ensemble l’émission. Le débat général s’est poursuivi en petits groupes au gré des différentes tables du restaurant. A Ytrac dans le Cantal, autour du maire et candidat aux législatives et de Manuel Bompard, secrétaire national du Parti de Gauche, ils étaient 40. C’est beaucoup au regard du nombre d’habitants dans la petite ville. Le débat a porté sur le nucléaire, la rigueur, les salaires. Plus de 40 participants au lieu-dit « le Morlay » en Saône-et-Loire avec Christophe Ventura : des militants politiques (PG et PCF dont la secrétaire fédérale Nathalie Vermorel et le responsable de la section mâconnaise Noël Vouillon) mais aussi associatifs, notamment ATTAC, et syndicaux. A noter plusieurs militants des Verts, dont un membre du bureau départemental d’Europe Ecologie, déboussolés, pour ne pas dire plus, par l’accord entre leur parti et le PS. Les interrogations : comment mettre en place le smic à 1 700 euros, quelles propositions pour les TPE, PME et les artisans ? Au Mans ils étaient 70 personnes… Un mélange entre des inconnus non encartés et des militants PG et PCF plus habitués à se retrouver. La planification écologique, l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, les salaires et la consommation sont au centre des discussions, et les luttes avec la présence de Laurence Sauvage du Front des Luttes. Les animateurs du Front de Gauche avait choisi à Rennes d’organiser leur buffet-citoyen dans le quartier populaire de Maurepas. Sur 35 personnes réunies avec Catherine Jouanneau (SN PG) et François Rubion, on compte une vingtaine de têtes nouvelles non "encartées" ! Une réussite incontestable. Les échanges ont tourné autour des constats et analyses de la situation sociale et de ses causes, des propositions du programme du Front de Gauche. Pour finir, plusieurs ont dit qu’il voulait continuer à rendre présent le Front de Gauche dans ce quartier. A Reims se sont également attablés trente personnes dont des militants socialistes en rupture de ban. On y a beaucoup discuté des rapports avec le Parti Socialiste et son orientation. A Toulon, la cinquantaine de personnes présentes constitue « une réussite pour un dimanche » note Luc Léandri, conseiller régional Front de Gauche. « L’intervention de Jean-Luc Mélenchon a été suivie d'un débat de plus d'une heure et quart avec plus d'une vingtaine de personnes qui ont pris la parole. Un débat de qualité qui a abordé les principales questions : la redistribution des richesses, la planification écologique associée à la question énergétique et la relocalisation de l'activité, le rôle des médias, l'immigration comme chance pour le pays, la relance de l'activité par la consommation tout en refusant le consumérisme du système… Chacun a souhaité renouveler ce type de manifestation en y associant plus de nos concitoyens ».
« A Auvers sur Oise, la commune où mourut Van Gogh, il y avait également une trentaine de personnes, militants PC, PG, GU et non-encartés du Front de Gauche autour de Jean-Michel Ruiz 1er fédéral du PCF, Alexis Zakarevitchv de Gauche Unitaire, Patrice Lavaud co-secrétaire du Parti de Gauche. En Ile-de-France, les écoutes publiques ont souvent été organisées volontairement à l’échelle des quartiers donc réduites en nombre de participants quitte à en faire plusieurs par ville. Exemple à Montreuil (93) où à côté d’une écoute en appartement organisée par des enseignants du Front de Gauche à destination de leurs collègues, une quinzaine de personnes étaient au Huit Bar pour un « apéro-discussion » qui a permis de retrouver des personnes pas vues depuis longtemps et désireuses de se réinvestir à l'occasion de la campagne. »
« A Paris, dans le 14ème arrondissement, ils étaient une quarantaine de personne dans une écoute publique animée par Leila Chaibi. Dans la salle, en plus des militants PG et PCF, on trouve des citoyens non-encartés. La discussion a beaucoup tourné sur les accords entre Europe Ecologie-Les Verts et le PS, l'impossibilité de faire un accord de gouvernement avec ceux qui appliqueront la rigueur de gauche, etc. Sur le nucléaire, la proposition de référendum a rencontré un large consensus. Dans le 20ème arrondissement, on comptait une trentaine de convives au café Lou Pascalou au cœur du quartier très populaire des Amandiers. Compte-tenu de la préparation très rapide, c’est jugé positif. D’autant que six seulement étaient des militants politiques ! Danielle Simonnet, conseillère de Paris, du Front de Gauche, anime un débat foisonnant : les mouvements des indignés en Espagne et à Wall street, l'enjeu d'une gauche radicale qui porte la révolution citoyenne pour sortir du non choix entre rigueur et sens à la rigueur, les médias, le référendum sur le nucléaire, la bataille pour l'inscription sur les listes électorales. »
Des nouvelles de la vie de ce blog. Nous approchons du million de visiteurs uniques différents qui sont venus une fois au moins sur ce blog depuis janvier dernier. Au total nous avons reçu ici plus de trois millions de visites. Le compteur signale entre dix et seize mille visiteurs quotidiens selon les jours. La nouveauté est que ces visiteurs se répandent sur toutes les entrées du blog et pas seulement ou uniquement vers la note du jour. La diffusion du « Petit Courrier » du blog poursuit sa progression. Nous en sommes au soixante-deuxième numéro, déjà. Je croyais que nous avions quarante mille inscrits ! Erreur. Il n’y en avait que trente mille quand j’ai lancé mon appel. Nous venons d’atteindre les quarante deux mille destinataires. Pour arriver à cent mille fin décembre comme je l’espérais, la marche est vraiment très haute. Le webmestre pense que c’est possible. On va voir comment vous rendez ça possible ou non. N’empêche que ce « Petit courrier » se métamorphose petit à petit ! L’objet prend progressivement de l’autonomie par rapport au blog lui-même en contenant des informations spécifiques tel que l’argumentaire de la semaine. Avec l’insertion de documents prêts à reproduire et donc « mis en page », il prendra même un petit air d’outil d’agitation-propagande. En fait ce sera le plus souvent des mises en page d’entretiens de presse. Ceux-ci sont en effet souvent un gros travail pour le ou la journaliste qui l’a réalisé, et pour moi aussi qui l’ai préparé et dont j’ai toujours validé la forme. On peut facilement faire un tirage papier de ces documents et les donner ici ou là. On peut aussi faire un mini tirage papier, entre cinq et dix ou vingt exemplaires, et les distribuer dans tout ou partie de la rangée de boites aux lettres de sa cage d’escalier. Ce système de la diffusion « diffuse », par micro zone, est un exercice extrêmement performant. Je l’ai moi-même testé il y a plusieurs années. Je suis donc très demandeur d’un coup de main pour élargir la diffusion de ce « Petit Courrier » d’où partira la fourniture de matériel à reproduire soi-même. Les listes de diffusion, les carnets d’adresses sont donc sollicités. Encore une sollicitation. Il s’agit des photos qui illustrent ce blog. Comme vous le savez nous avons ouvert un compte de réception pour les clichés que veulent bien nous proposer nos amis lecteurs dont nombre sont des amateurs très avancés. La diversité des thèmes qu’abordent leurs photos est un enchantement. Mais à présent je me décide à orienter mes demandes pour tenir compte de mes thèmes de campagne. Je souhaite donc recevoir des images d’ouvriers et ouvrières, de machines, de gens au travail, de gestes de travail. Et bien sûr tout ce qui montre « le peuple » en marche, en action. Mon objectif est de rendre « visible » les invisibles. Et d’esthétiser leur image. On comprend donc qu’il ne s’agit pas seulement de montrer le travail mais de faire sentir qu’il est une œuvre. Donc pas de misérabilisme ici, ni de compassionnel. Juste la beauté de la dignité. Au moins sur ce blog.
Si j'étais J.L. Mélenchon, je demanderais des droits d'auteur à Sarko et Monti : http://minilien.fr/a0mt8m
Merci Jean-Luc de porter haut et fort la lucidité ! Même dans les têtes les plus dures, elle finit par se frayer un chemin.
@ Jean-Luc Mélenchon
Je voudrais rebondir sur le verbe "éructer" employé à ton égard par « le Parisien ».
J'ai malheureusement le déplaisir de t'annoncer que j'ai trouvé ce verbe lié à ta personne dans un hebdomadaire satirique paraissant tous les mercredis, et ce en page 1, dans l'édito du 16 novembre intitulé : "Une ambiance à la coule". Le champ sémantique indique déjà au lecteur averti de quoi il retournera dans les développements d'un journaliste que j'apprécie d'ordinaire beaucoup, Eric Emptaz. Je le cite :
"Avis de gros temps persistant sur la zone euro malgré les plans de sauvetage. Et pour notre triple A, risque sérieux d'avarie, pour ne pas parler de naufrage...La métaphore maritime est de saison et la politique n'est pas en reste. Le soutier Mélenchon, qui pour sortir la tête de l'eau, n'a pas trouvé mieux que d'éructer à tous les micros, a ainsi traité Hollande de "capitaine de Pédalo". L'épithète a beaucoup plu à Sarko...".
Le "Canard" en est donc là aujourd'hui : à rouler plus ou moins ouvertement pour Hollande et à choyer Carla S. Mais, le plus étonnant est que ce même journal se délecte (p. 2, La mare aux canards) en racontant comment Sarko jouit de ta saillie. Il la place même dans la bouche d'un Hollande caricaturé qui se défend de s'être fait prêter son pédalo par Bolloré. Étrange et triste ambivalence. Il te cartonnent pour ton bon mot et n'hésitent pas à le recycler lorsque cela les arrange.
Les quatre dernières lignes de ton billet sont très émouvantes. Elles signent, s'il en était besoin, l'authenticité de ton engagement et du combat que tu mènes.
@Webmaster
Est-il possible d'imprimer les commentaires des billets de J-L. M ? Je n'y parviens pas alors que le confort serait grand de pouvoir les lire à tête reposée, loin de mon écran d'ordi, et sans devoir toujours passer d'une page à l'autre. En outre, pouvoir répondre directement aux commentaires dans...
Jean-Luc écrit :
Il y a aura donc un très grand changement avec le gouvernement actuel. Qu’on en juge : "Notre ligne est qu'il faut évidemment continuer un contrôle des dépenses extrêmement strict."
Le futur exprimé par la première phrase préfigure l'alternative du système actuel. L'intelligence de la seconde phrase établit qu'il deviendra indispensable de gérer les paradis fiscaux.
C'est ainsi que je traduis l'humanisme du Front de Gauche, à chacun son dialecte !
@ - 143 - Hold-up
La vidéo que tu proposes me semble particulièrement éloquente pour montrer que la "crise" ne tombe pas du ciel mais est sciemment et cyniquement orchestrée, notamment par les banques d'affaires genre Goldman-Sachs en liaison (incestueuse) avec les thermomètres truqués des agences de notation.
La video qui suit enfonce le clou, toujours sur Goldman-Sachs, actuellement en train de placer ses hommes à la tête des états européens et de la BCE comme on sait :
http://www.wat.tv/video/marc-roche-journaliste-auteur-32tp3_2exyh_.html
Accessoirement on comprend, on ne peut plus clairement, combien il est vain de se placer sur le terrain des "marchés" et cde tenter de les "rassurer" (comme si un cambrioleur devait être rassuré plutôt que ficellé...) comme prétendent le faire les professeurs Nimbus de l'idéologie libérale.
Le garot se resserre... Et il faudrait qu'on laisse faire sans rien dire, pour ne pas froisser tous ces bricolos ?
@ 153 Normandie N....
As tu compris que le volatil est un journal satirique ?
Je t'explique le sens : Ironique, médisant, piquant. Quant aux synonymes je te régale : boulevardier, caustique, incisif, médisant, moqueur, mordant, piquant, railleur, sarcastique, spirituel.
On peut rire de tout mais pas avec tout le monde. Point. Laisse tomber. Il ne roule pour personne et par ces temps de fous, cela fait du bien de rire.
Moi qui vis a 50 bornes d'Aubenas en Ardèche, je n'avais entendu nul part qu'il y avait des débats sur écoute.
C'est rageant! Dans mon bled paumé, c'est le fatalisme ou le désintérêt qui règne avec une main de fer, c'est terrible. Autant dire que je me sens seul quant je parle a mes connaissances de politique. Franchement, le mot de propagande n'est pas exagéré en ce qui concerne les médias qui tentent de nous refourguer comme seule solution François Papandréou Hollande. Areva passe un coup de fil et il va immédiatement a la niche le gars, je ne le vois pas tenir tête a quoique ce soit ce gars la, pis,je pense qu'il ira dans la droite ligne de la politique de l'UMP. D'ailleurs, il le porte même physiquement, il a autant de charisme, d'idées et de consistance qu'un poulpe qu'on aurait péché la semaine dernière. Ce qui est inquiétant, c'est que l'électorat a déja voté a 53% pour un mec comme Sarkozy, avec des slogans publicitaires de type "travailler plus pour gagner plus" (et pourquoi pas omo lave plus blanc que blanc) et qu'il serait bien capable de donner une majorité a l'incarnation de l’incompétence personnifiée en la personne de François Hollande. A titre personnel, je ne voterai pas PS, que ce soit au premier ou au second tour de cette élection qu'on nous vend comme décidée d'avance.
Jean Luc sur le terrain le message commence à passer. Les arguments font mouche et devant la nullité et les aveux d'impuissance du reste de l'échiquier politique y a de l'espoir. Par contre de plus en plus de remarque sur le fait que vous êtes pas mal dans le débat mais que pour gouverner qui il y aurait avec vous. Il est temps de faire apparaitre dans les médias d'autres voix du front de gauche. Ou sont les leaders des autres composantes : communistes, Fase. A part Clémentine Autain on ne voit personne. De nouveaux visages pour défendre les arguments renforceraient la crédibilité du mouvement. Les gens attendent du neuf pour le changement, des gens sans casseroles.
@Vaillant (111)
Merci pour votre réponse.
J'ai parfaitement conscience de l'omniprésence des deux principaux partis aux heures de grande écoute. En effet, je prête peu d'attention aux principaux médias (exept France Info presque tout les jours). Je n'ai volontairement pas de télé et j'utilise beaucoup le net qui me permet de m'informer, de suivre les sujets et les émissions qui m'intéressent. Par exemple, j'ai du suivre l'intégralité des interventions radio et télé de Jean-Luc Mélenchon depuis prêt de 5 ans. J'en profite pour souligner que ce blog est une mine d'informations. Rechercher de l'info et ne pas la subir (télévision) amène forcement une orientation de même que l'on choisit la couleur de sa presse écrite... Bref je comprend toujours pas lol
@Olivier Simon
ça n'est pas parce que Jean-Luc Mélenchon est quasiment le seul invité par les médias qu'il n'y a personne derrière. Tu peux expliquer déjà que Jean-Luc Mélenchon est le candidat du Front de gauche, une alliance de plusieurs partis et/ou mouvements politiques.
Derrière il y a donc des élus et des milliers de militants, des dizaines de chercheurs, de philosophes, d'économistes (voir les économistes attérrés). Parmi eux, beaucoup sont compétents et intéressants mais jamais invités nulle part. Ce sont toujours les mêmes tartuffes que l'on entend et que l'on voit qui veulent faire l'opinion et nous mènent dans le mur.
@Genialle 153
Je commence par le fond : je lis le Canard depuis maintenant plus de trente ans et je constate depuis quelques années - et je ne suis pas le seul - un certain glissement dans sa façon de considérer les hommes politiques et dans leur éthique. Peut-être cela tient-il au fait que ses critères de recrutement sont beaucoup moins exigeants et qu'il a ouvert ses portes à des journalistes de Libé comme Jean-Michel Thénard.
La forme maintenant : la condescendance que tu manifestes à mon encontre ("As tu compris que...", "Je vais t'expliquer le sens:", "Point. Laisse tomber."), me régale aussi peu que les synonymes que tu alignes pour m'éduquer.
L'humain d'abord, camarade, tu sembles l'oublier.
A cyril (157)
Je suis dans la même situation que vous. J'habite un petit village à 40 kms d'Aubenas (Chambonas). Je consulte régulièrement le site du PC de l'Ardèche et le site du PG d'aubenas. Aucun des deux ne donne d'information sur la campagne électorale. J'enrage moi aussi: je constate qu'à moins d'être encartés et de pouvoir participer aux réunions des partis politiques, nous n'avons pas accès à l'information qui nous permettrait de nous engager dans la campagne en tant que simples citoyens convaincus.
La révolution citoyenne ne se fera pas sans les citoyens. Il faut que l'information circule. Je vais contacter les sites que j'ai nommés ci-dessus pour leur faire part de ce problème.
Bonjour,
Nous allons assister à une récupération d'une partie de notre programme concernant le rôle de la BCE. Ils sont prêts à accorder les prêts en direct sans passer par le juteux marché privé financier des banques privées. L'extraordinaire plasticité,sa capacité d'" adaptation "de ce capitalisme n'a pas de limites, il est prêt à s'assoir sur tout ce qu'il propageait la veille pour appliquer sans aucune réserve ce qu'il combattait hier violemment en prouvant que c'est lui (le capital) qui par son intelligence de pensée unique de fin d'histoire,euréka, l'a superbement trouvé. Déjà ce matin sur France inter Maris et See tout miel avec ce bon sens que la BCE joue le rôle de banque centrale comme avant,et que je te caline cette idée issue de nos rangs,la seule Gauche,celle du FdG.
Mais que personne ne se trompe :cette position de double langage,schize,a besoin de grande "morale" et du religieux dégoulinant de divin à toutes les sauces de genre "Tout est dit ", et ils en profitent un max.
Puissent notre Peuple et le prolétariat n'être pas dupes de la manoeuvre car les licenciements, les délocalisations intra-muros UE,les régressions;les culpabilités comme politique de soumissions,les surtout" travailler plus on pense à votre place" vont s'étaler et s'épancher en dégoulinant tout azimut dans tous les médias aux ordres des puissants ultra-riches.
Il est grand temps " Qu'ils s'en aillent tous" pour pouvoir respirer dans la Révolution Citoyenne en Sixième République.
Salut ardéchoise
Moi je suis au Vans, plus grand que Chambonas, mais pas beaucoup plus dynamique au niveau de la chose politique. Je souscris pleinement a ce que tu as écrit, si les infos ne circulent pas, nous sommes mal barrés pour faire les choses en nombre.
@Berdagué
Il me semble que c'est pas une récupération malheureusement.
J'ai regarde l'intervention de la Chancelière devant le Bundestag - elle se montrait sans aucune intention de lâcher aucun des 2 leviers financiers de l'UE que l'Allemagne bloque: les prêts directs BCE-etats ou la dévaluation de l'euro.
Elle se montre un peu plus de retenue quand elle intervienne avec Sarkozi et Monti.
Donc a mon avis il vont (comme on l'a vu maintes fois pendant les 3 dernières années) encore une fois faire "un peu" - p.ex. officialiser dans les traites le rachat par la BCE d'une quantité (a définir) de dettes souveraines ou émettre des eurobonds mais en quantité a définir et sans barrer la porte aux spéculations. Comme expliquait J-L Mélenchon récemment "rachat" et "achat" sont de choses très différentes l
Une desquelles ne comprend pas du tout les "marchés" omnipotents.
Bref - je crois qu'aucun soulagement de la pression des dites "marchés" sur les gouvernements ne découlera du fait et des actes des dirigeant actuels néolibéraux qui semblent avoir changé d’idées au sujet du rôle de la BCE. Il faudra qu'ils s'en aillent tous pour que cela aboutisse. Espérons que ça commencera dans 3-6 mois et non dans 3-4 ans.
@163 Berdagué.
Nous avons tort de parler de "prêts de la BCE".
La BCE doit monétiser de la nouvelle monnaie, au bénéfice direct des États, proportionnellement à leur part dans l'Eurozone (20% pour la France).
Ce n'est pas de la monnaie qui doit être remboursée
Bonjour à toutes et à tous,
Hier j'ai posé une question et Cronos m'a répondu "la révolution quoi que pas si simple". Alors je la pose à tout le monde que fait on en cas de défaite?
On en reprend pour 5 ans sans broncher en attendant de nouvelles élections qui nous feront "éructer" durant 6 mois 1an ou nous agissons dès aujourd'hui et que faire car n'oublions pas la ligne du FdG. J'ai bien peur de la réponse et d'en reprendre pour au minimum pour 5 ans soit avec un amiral de flotte de pédalo soit avec le petit psychopathe qui lèche les fesses de Angi et Goldman Sachs.
Un lien que l'on m'a fait suivre ce jour
Sans doute un dangereux bolchevique sévit il encore aux Sénat des Etats-Unis d'Amérique......
[Edit webmestre : Cette vidéo a presque un an (6 décembre 2010) et a déjà été proposée sur ce blog à maintes reprises.]
C'est vrai qu'il faut être précis:
André-Jacques Holbecq : c'est de la monétisation qu'il s'agit,et non pas de prêts (droit régalien de création monétaire) ou plus simplement faire tourner la planche à billets ou imprimer du papier plus facile que d'échanger des tonnes d'or, et là ce n'est pas le quidam, l'individu qui peut en créer (fausse monnaie passible de la perpéte et indiqué sur notre ancienne monnaie le Franc) ; tu as 100% raison,j'en profite pour te remercier de ta doc très documentée de ton post précédent
Maria : Oui tu as raison pour Merkel,mais pour sa position politique très compromise cette plasticité opportuniste peut leur venir en perversion à l'esprit. Là Die Linke ou le FdG Allemand devrait récolter les fruits de ces positions alternatives réalistes,mais c'est comme nous,il ne suffit pas d'avoir raison,pour être en majorité d'une manière automatique,sauf en histoire récente 2005 avec notre NON.
Tu évoques 3-6 mois,en effet au regard de l'urgence,c-à-d :qu'à chaque seconde nous nous enfonçons dans les abimes très dangereux pour la démocratie même et notre République de souveraineté populaire, je pense que le Front de Gauche doit être prèt à toute éventualité pour se présenter en force alternative,incontournable,réaliste et crédible. En gestion préte pour stopper les dérives mortifères et manifestes.
@ - 167 - Lupi jean claude
"Alors je la pose à tout le monde que fait on en cas de défaite?"
Il n'y a pas que les échéances électorales dans la vie. On continuera le combat sous d'autres formes, voilà tout, et même si c'est plus difficile qu'en étant au pouvoir.
Pour virer Ben Ali, les Tunisiens n'ont pas attendu qu'on leur demande de voter. Et sans aller jusqu'à se battre dans la rue, il y a des tas d(autres façons de s'imposer dans une encore-démocratie.
Tout est avant tout "juste" une question de motivation, de suite dans les idées et de rapport de forces à établir. Et vu qu'avec la politique économique qu'ils préconisent Hollande ou Sarkpozy sont voués à l'échec, nous aurons très vite à nouveau une carte à jouer.
A mon avis...
Au vu de la dernière réunion entre la chancelière de l'Europe et ses deux soupirants, je commence à me demander quand même : est-ce que ça a vraiment un sens que le Front de Gauche s'accroche encore à l'Euro ? Au rythme ou ça va, il y a de fortes chances qu'au moment où le Front de Gauche arrivera au pouvoir, s'il y arrive, l'Euro voire l'UE sera déjà au-delà de toute rédemption. Le mieux ne serait-il pas de "tout remettre à plat", de reprendre la construction européenne à zéro sur de nouvelles bases ?
Sérieusement, même l'Allemagne si rayonnante paraît-il, commence à aiguiser l'appétit de "Normes et Pauvres" (quel nom approprié...)
bonjour
quel Echec ?
le Front de gauche et son rassemblement son sur une pente ascendante depuis plusieurs élections. c'est important de garder celà à l'esprit.
le système n'est pas favorable au petite formation, au formation nouvelle. donc il nous faut prolonger notre combat sur l'ensemble de la France et ainsi petit à petit devenir une alternative sérieuse sur le programme de l'humain, sur la sensation qu'auront les gens de nous donnez leur confiance car il nous aurons vu dans la lutte de leur intérêts. par exemple sur les manifs de retraite, le PG y allait franchement et pas du bout des lèvres comme certains au centre gauche.
la faiblesse du FdG reste sa timidité vis à vis des partis partenaires car très proches. par exemple le NPA, et LO.
je pense que même si nous sommes encore à nous regardez de travers. il est important de commencer de travailler ensemble malgré les obstacles.
je préfère qu'on bosse avec Poutou ou Arthaud, qu'avec un PS totalement hors des clous et qui n'aura pas ma voix.
la solution de l'éfficacité et donc de la formule gagnante passe par le rassemblement et les portes ouvertes aux amis de EELV déçu du fameux "arrangement" de l'équipe Duflot, Mamère,DCB. ainsi que par les amis socialistes qui ne reconnaissent plus Hollande et son bras droit Valls comme de gauche.
l'important au Front de gauche reste la dynamique de progression et le vote de 1er tour sera notre sondage grandeur nature.
cordialement
Créé en 1852, doté en 1854 du même statut que la Banque de France, le Crédit Foncier de France fut, durant des décennies, une institution financière publique en charge de l'accession sociale à la propriété.
Il fut vendu - à vil prix - par le gouvernement Jospin au groupe Caisse d'épargne à la fin des années 90 (les Caisses d'épargne se remboursèrent de leur achat en 18 mois d'activité du Crédit Foncier)
C'est la seule banque au monde à avoir échappé à la faillite du seul fait de la mobilisation de son personnel qui n'hésita pas - première mondiale jamais renouvelée - à séquestrer son patron, durant plusieurs jours, pour mettre son actionnaire (l'Etat) devant ses responsabilités
Dans la réaction intersyndicale à la nouvelle attaque dont est victime le personnel de cette institution qui s'est fourvoyée dans une recherche de rentabilité financière à tout prix, il est notamment déclaré :
« Depuis plusieurs années, les orientations prises par nos actionnaires se traduisent par des transferts et externalisations d’activités au profit d’autres Etablissements, aboutissant à un appauvrissement de l’Entreprise et de ses métiers. Au fil des années, les dirigeants ont orienté le CFF vers une diversification à outrance, sur des terrains spéculatifs nous faisant prendre de très gros risques et aujourd’hui nous sommes face à une Entreprise plombée par un portefeuille de dettes souveraines et où il est annoncé des décisions qui affectent particulièrement les salariés.
Ce sont bien les salariés du Crédit Foncier qui sont appelés à régler la facture de la crise, des choix et orientations qui ont été pris par les Directions successives sans grande transparence. »
La période est donc plus que jamais à la lutte : théorique pour convaincre, sociale pour créer du lien, politique pour gagner. Place au Peuple!
Nous sommes là, partageant le même combat,pour apprendre des uns et des autres, nous dire nos doutes et nos enthousiasmes, nos petits succès et jnos échecs. Ceci posé, je reviens sur la manière dont les principaux médias (mal)traitent notre candidat Jean Luc Mélenchon : l'insulte, la dérision, le ton apitoyé, etc... On use de toutes les nuances mais il y a un objectif, un seul : décrier l'homme et son engagement, et à travers lui le nôtre...
S'agissant du "Canard Enchaîné", hebdomadaire satirique dont je fus longtemps un lecteur assidû (depuis les années 1960, c'est dire !) j'avoue que sa lecture m'a souvent mis du baume au coeur quand autour de moi, la droite et le patronat plastronnaient et que la gauche était "à la ramasse"...Pourtant je m'en suis éloigné quand j'ai pris conscience que la satire était démobilisatrice : on préfère rire de son malheur et de celui des autres plutôt que s'engager pour changer vraiment les choses. Enfin, j'ai découvert progressivement que le "Canard", professant un anticommunisme constant et un progressisme de salon, roulait plus souvent, voire toujours pour le PS et même pour le centre droit... Aussi il n'y a rien d'étonnant à ce que le FdG et son candidat, qui font de l'ombre au" prochain président" et à la gauche " tiède", soient systématiquement et méchamment "satirisés".
Merci le prolo du bio pour ta reponse,Mais comme tu le soulignes nous sommes dans une pseudo démocratie donc avec des élections semi truquées pour exemple 2002 et le score de Chirac.Le matraquage mediatique pour les candidats du systeme même si un a été élu par primaire avec comme choix soit lui ou lui donc cherchez l'erreur. Je ne comprend pas non plus le grand silence des syndicats qui au lieu de mettre le feu de pousser à la grève générale d'enchainer les mouvement socio,manifestation,blocage des banques par exemple laissent courir et font mine de temps à autre de dire quelque chose alors je comprend bien que certain comme la CGT doivent se faire oublié surtout avec le CE de EDF, mais tout de même. On a l'impression que l'on nous prépare à la résignation. Pendant longtemps j'ai cru qu'avec chaque nouvelle génération on amélioré les choses mais je constate que là,la volonté c'est la régression,Travail des gens au RSA delai de carence et bien d'autre à quand le travail des enfants et l'execution des malades les plus atteinds comme en Angleterre,même si cela ne porte pas ce nom.
Nous sommes là, partageant le même combat,pour apprendre des uns et des autres, nous dire nos doutes et nos enthousiasmes, nos petits succès et nos échecs. Ceci posé, je reviens sur la manière dont les principaux médias (mal)traitent notre candidat Jean Luc Mélenchon : l'insulte, la dérision, le ton apitoyé, etc... On use de toutes les nuances mais il y a un objectif, un seul : décrier l'homme et son engagement, et à travers lui le nôtre...
S'agissant du "Canard Enchaîné", hebdomadaire satirique dont je fus longtemps un lecteur assidû (depuis les années 1960, c'est dire !) j'avoue que sa lecture m'a souvent mis du baume au coeur quand autour de moi, la droite et le patronat plastronnaient et que la gauche était "à la ramasse"...Pourtant je m'en suis éloigné quand j'ai pris conscience que la satire était démobilisatrice : on préfère rire de son malheur et de celui des autres plutôt que s'engager pour changer vraiment les choses. C'est évidemment bien plus confortable. Enfin, j'ai découvert progressivement que le "Canard", professant un anticommunisme constant et un progressisme de salon, roulait plus souvent, voire toujours pour le PS et même pour e centre droit... Aussi il n'y a rien d'étonnant à ce que le FdG et son candidat, qui font de l'ombre au" prochain président" et à la gauche " tiède", soient systématiquement et méchamment "satirisés".
Redline 69
Comme toi,nous lançons un énième Appel pour que le NPA et LO rejoignent le Front de Gauche et apporter toutes leurs forces d'analyses,de réflexions,d'actions et de luttes. Ce serait un appel de confance et historique tels que des "indignés" des "résignés"des "tous les mêmes" des "abstentionnistes"apportent par le seul petit bulletin de vote: le changement radical.
Et que personne ne s'y trompe,pour ceux qui veulent en découdre il y aura bien des occasions pour faire valoir notre force d'émancipation humaine tant les tenants des maitres sont réactifs, mais à notre avis ils ne font pas le poids, ils seront même ridicules tant ils sont isolés dans leur dogmatisme méprisant.
Mais y a du boulot!
Magnifique Eva Joly, magnifique Assemblée citoyenne hier à Martigues. J'associe les deux car un vent vivifiant de liberté de penser et de dire, les honore même si cela déstabilise les "normes" et habitudes...
Inédit de voir rassemblées plus de 200 personnes à cette distance des élections, comme cela fut en période pré-révolutionnaire a pointé un citoyen professeur d'histoire.
J'ai inauguré cette 1ère Assemblée ainsi: "Parce que tout va mal parce qu'on ne peut pas vivre sans espoir, sans projet, parce que la pulsion de vie doit l'emporter sur la pulsion de mort qui est du côté de l'individualisme et de la résignation, la pulsion de vie du côté de la solidarité, au FdeG nous avons impulsé ce rassemblement en assemblée citoyenne dans le but de restituer, renouer, le lien originaire et fondamental entre le citoyen et la politique..." Heureuse de vous en faire part ici.
Si on bosse dur de tout coté, pour cela il faut du monde, si on occupe le terrain, si on discute de otut coté ps, eelv, etc..;on ramène du monde avec nous ; le concept de révolution citoyenne doit rester vif à notre esprit sans cesse ; quand je parle avec des ps, croyez moi certains se sentent mal à l'aise,, surtout ceux qui ont voté pour Ségolène aux primaires ; ceux qui sont pour Aubry ceux là on ne les ramènera pas, Lamy est passé illico dans le staf de campagne de Hollande, c'est que les places ils ne les partagent pas, ils se les gardent et étendent la chappe de plomb pour que nous ne soyons pas entendu donc résistons en nous faisant entendre dans toutes les réunions possibles.
Coté des Verts, là aussi si on va sur le terrai écologique, logiquement ils viennent avec nous car que leur rapportera leur groupe à l'Assemblée si ce n'est voter la rigueur avec les autres, quelle écologie défendre ? pas celle de la protection des humains en tout cas ! Mais pour tout ça c'est vrai il faut aller sur le terrain, susciter partout les discussions, sans cesser, car c'est comme ça qu'on fera connaitre le Front de Gauche, la révolution citoyenne qui consiste surtout à dire aux gens de se prendre en main et qu'ils ne sont pas seuls, qu'il y a foule avec eux, des gens comme eux. Du coté de Mr Mélenchon, pour avancer il lui faut maintenant montrer que autre chose est possible, que ON PEUT le faire, comment on le fera. Je viens d'entendre sur fi que, comme il n'y a rien à partager, les idées FG sont obsolètes. Montrons le contraire, comment ça rien à partager ? ils sont où les milliards spoliés aux travailleurs ? ils n'existent pas peut être ; Nous on peut et on garde à l'idée de le faire, tous ensemble mais pour ça il ne faut plus de timidité. Aller sur le terrain, frapper aux portes, parler dans les réunions, parler au travail (excellent article dans l'huma : l'horreur managériale).
Leurs peurs les font se précipiter ou "leurs vitamines surdosées" les mettent à cran. Toujours est-il qu'après s'être choisi F.H. comme adversaire pour son manque évident de charisme qui en faisait le plus facile à affronter, le président et ses médias ont fait une volte-face soudaine au regard de l'image qu'ils diffusaient de lui pour qu'il soit le candidat sortant de gauche, (ils le drappaient alors d'une stature de président), et du portrait de mollasson dont ils l'affublent à présent.
L'élection est encore loin et Ils n'auraient pas dû le "redescendre" si vite s'ILS ne voulaient pas vous voir vous, Mr J.L.M., récupérer les voix de ceux à qui lé télé ouvre et ferme l'esprit. Car si leur champion est hors jeu, qui reste-t-il à gauche, à présent qu'ils ont tourpillé Ségo, décrédibilisé Aubry, E.JOLY et qu'ils foudroient F.H. ? Si loin des élections, je pense que leur paranoïa vous ouvre un boulevard.
Submergés par "les affaires", même avec l'assurance qu'un F.H. ne peut remporter une élection qu'avec leur appui, dès qu'il est monté dans les sondages ça a dû leur faire faire de tels cauchemards, qu'à présent, nous est présenté un F.H. tel qu'il est, fade.
Je suis sûr que F.H. est un homme intelligent, travailleur et bon compagnon et trouve dommage qu'à ces talents ne s'additionne le courage, et qu'il n'ait pas d'une part identifié l'énormité de LEURS manoeuvres, pas compris qu'il n'était pas en phase avec le peuple, et accepté de jouer leur jeu dans cette comédie !?!
Je me lance dans une affiche intitulée "Vous voulez quel genre de débat?" avec 2 photos montage, l'une d'un face à face Nico/et vous; lui, la tête de l'imbu dont la légende de sa pensée est:"Je t'achèterais comme les autres; vous, la tête du: "A nous deux!" accompagnée de la pensée:"Ce soir tu es à moi!".
Puis la photo du face à face N.S./F.H où le premier pense: "Lui, est déjà avec nous..." et le second: "Martine, Ségo, Lionel où êtes-vous, vous allez...
Manif. demain Samedi 26 Novembre 2011 Me : Belleville à 15 heures (au lieu de Ménilmontant) pour le soutien au Peuple Egyptien en lutte contre l'armée au pouvoir.
@173 Lupi jean claude
Les syndicats, ou plutôt les directions syndicales et leur porte paroles...Ah, Ah, Ah!
Ils ne représentent que leurs propres intérêts et se foutent pas mal des bases. Soyons sérieux, comment leur accorder un quelconque crédit alors qu'ils ne sont même pas foutus de proposer autre chose qu'une simple visite de centre ville sur quelques heures et tout cela sagement bien aligné, bien encadrer, bien docile et surtout pas gênant pour les nantis. Seul un mouvement sur la durée, plusieurs jours et plusieurs fois, en paralysant le pays tout entier (routes, commerces, industries pour ce qu'il en reste, économie, etc...), dans un mouvement non contrôlé par ces soit disant "leaders syndicalistes" permettra de faire reculer franchement ces politiques régressives des capitalistes, du MERDEF et du pouvoir économique.
Monsieur Mélenchon, vous venez de redonner un sens a ma vie politique, vos paroles sont claires sans ambiguité, votre discours prometteur, il faut tout faire pour que vous soyez "le" président, nous allons oeuvrer dans ce sens.
@Lupi jean claude - en cas "d'echec" (electoral du PPP) c'est la sortie par le haut qu'on detruit. La sortie pas le bas - est tojous ouverte et elle tout pres meme au moment present. Il ne faudra pas atteidre 5 ans pour la vivre. On s'en soucie enormement et ne la prend pas encore car:
a) on n'a pas la moindre idee de mesure des degats pour les humains (on sent qu'il seront gros comme jamais vu mais c'est un peu flou, car il n'y a plus beacoup d'humains vivant ayant vecu un catastriphe dans le genre de la 2e guerre mondiale)
b) on ne connait en Europe que deux manieres de faire pour sortir d'en bas - guerre (y compris guerre civile) et colonisation. il est comprehensible que l`idee de s`engager dans l`une des deux ne fait pas mouche chez le plus gramd nombre des humains europeens.
Le vrais porobleme est que chaque jour passe dans l`impasse de la gouverance imoptente actuelle et dans un environement de violence des invisibles carpules omnipotents de la finance mondiale rapproche les humains a neglier la violence du vrais conflit dans la rue.
Et donc - en cas d'echec de la Revolition Citoyenne on peut se taper une nouvelle edition de la I etape de Revolution Francaise mais dont l'impact en vies humaines detruites sera multipliee par beaucoup car les armes contemporaines sont cent ou mille fois plus perfomantes.
Le "Canard" (et la presse satirique en général) est utile pour les "affaires" qu'il sort et les alertes que cela entraîne dans les têtes citoyennes.
Mais j'avoue que sa lecture sur le long terme est plus démoralisante qu'autre chose. Cette façon de ricaner de tout, tous dans le même sac, toujours dans le négatif et sans jamais rien proposer comme solution, mène à une sorte de nihilisme et de "tous pourris" finalement assez morbide.
Heureusement que d'autres ne se contentent pas de ce cynisme, et en réaction contre les injustices et les magouilles se remontent les manches pour changer la vie...
@Lupi Jean-Claude mais aussi @ardechoise
Je suis sûr qu'il y a dans chaque canton le plus petit de France un(e) militant(e) du front de gauche qui voudrait bien agir et qui ne sait comment faire. Il faut qu'il n'attende pas les consignes et réunisse son entourage autour d'une émission de télé chez elle (lui) ou toute mini-réunion tuperware et ainsi créer une mini assemblée citoyenne qui va oeuvrer par boule de neige à GAGNER en 2012. Et si nous ne gagnons pas comme le dit Jean-Claude alors nous aurons la base de l'organisation politique de la gauche de transformation sociale et écologique dont le pays a besoin et que les vieilles structures tentent de freiner et ainsi nous aurons l'outil qu'il faut pour "continuer le combat" même si nous gagnons d'ailleurs car il faudra que le peuple reste mobilisé. Dans tous les cas de figure ils ne nous feront pas de cadeaux. Nous devons copier, adapté à la situation 2012, la façon de faire des résistants de 39-45, en utilisant à fond les outils modernes de communication et afin pour répondre à Cronos dans l'autre billet de faire en sorte que les collabos ou les laisser-faire de maintenant deviennent les résistants de demain.
J’ai senti à la lecture de ce dernier billet, comme d’autres, que vous, Jean-Luc, avez été atteint dans votre dignité par les attaques injurieuses de journalistes que vous savez pourtant affidés du pouvoir en place - ou le supposé futur en place « qui vend la peau de l’ours… ». Je suis surpris que vous apportiez tant d’importance à cette « bave de crapaud » toutefois je comprend que, dans l’espace médiatique qui vous est laissé, il soit important que votre message ne soit pas, au mieux galvaudé, au pire diffamé. Je n’ai que peu de conseils à offrir à un homme de votre stature toutefois, mon expérience personnelle et professionnelle m’ont permis de trouver une parade à ces attaques de notre égo. Il me suffit d’imaginer à quel point cela ferait plaisir à mon contradicteur injurieux que je perde mon calme pour que cela me fasse l’effet d’une douche froide. Ne faites pas plaisir à ces provocateurs en leur attachant trop d’importance, le caractère outrancier de leur propos les dessert plus qu’il n’affecte votre (notre) cause.
Courage, les coups les plus durs sont encore à venir. Tenez bon, les hommes de votre trempe sont trop rares.
Pour le reste et les pessimistes qui penseraient que tout est joué d’avance, faisant fi des sondages et autres manipulations de masse je citerai ce qui devrait être le crédo de tous ceux qui se refusent à toute forme de résignation : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Mark Twain).
la crise de la dette que nous fait entendre et payer les responsables de droite- extreme droite -voir meme gauche socialiste -vert met le moral des francais au plus bas c'est pas negociable-acceptable
Heureusement que nous symphatisants adherents militants du Front de Gauche sachons tenir une grande resistance pour s'opposer aux mauvais coups car nous ne voyons pas encore le bout du tunnel N'ayons pas peur d'affronter les electeurs en leur disant de voter Mélenchon car la droite on n'en veut pas l'extreme droite encore moins et nous avons un grand doute concernant François Hollande Il faut combattre le systeme capitaliste et les banquiers sur l'ensemble de la planete C'est une conviction de l'Humain d'abord doit etre convaincu
JC51:il ne s'agit pas d'opposer les jeunes aux vieux ou d'instaurer des comparaisons "catégorielles" ou "corporatistes" comme on nous l'impose depuis desannées (privés/fonctionnaires,vieux/jeunes, travailleurs/chômeursetc...). Leprojet du FdG est un projet républicain de pacte social. Le pacte social de 1945 prévoyait la santé, l'éducation,la retraite. Toi JC, tu as bénéficié de cette éducation gratuite, ce sont les anciennes générations qui ont côtisé qui se sont battues pour ça. Tout ce qu'on met au "pot commun" sert à tous. Quand tu es malade, c'est tout le monde qui paie. C'est un système mutualisé qui soulage la douleur particulière en la partageant sur tous. Il est normal que les vieux aient une bonne retraite. ça leur permet de vivre, de se soigner et surtout de se faire aider. Ils contribuent ainsi à faire tourner le système,à créer des emplois. Moi j'ai côtisé, contribué toute ma vie. D'un seul coup, à quasi la soixantaine, voilà que la santé se dégrade, que j'ai perdu mon dernier emploi etc....et j'ai bien été contente que la collectivité m'aide. Mais j'ai payé cher aussi toute ma vie quand j'étais "prospère","toujours en bonne santé " etc... Donc il ne faut pas s'attarder sur les "catégories", il faut voir la vision générale : il te revient de défendre ce système,parce que sans lui, tu n'en serais probablementpas où tu en es maintenant.Je t'encourage'vivement à comparer ce qu'il en est ailleurs, dès que tu sors des clous. La misère vient très vite, la maladie aussi. J'ai vécu en GB, en Allemagne et aussi unpetit séjour aux usa. Si on arrive à changer de cap grâce au FdG et qu'on fout en l'air cette financiarisation imbécile del'économie, notre modèle tiendra la route et il vaut la peine d'être défendu parce qu'il compense un peu les injustices d'un système inégalitaire. Tu hériteras de notre dette? mais aussi de nos trains, de nos universités, de notre culture, de nos combats et du flambeau que tu dois reprendre...
@laforcedupeuple et JC Lupi, Comme vous, je partage certainement beaucoup d'analyses, pour faire court sur le fonctionnement de cette socièté capitaliste, de ces injustices, de l'écrasement de la population et des richesses qu'elle contient, du tournant que nous devons tous prendre avant que ce système nous envoient dans le mur, d'où nos analyses et nos questions plus que justifiés, compte-tenu de l'urgence de la situation envers nos "camarades socialistes". Pour dire que je ne partage pas vos paroles sur les syndicats, même si il y a beaucoup à dire, alors oui faire grève 24, puis 48 et après avec quelles conséquences sur les fiches de payes des salarié(e)s qui n'arrivent déja plus à vivre avec leurs salaires, comme exemple l'année dernière à la suite des manifs contre la réforme des retraites, même relativement importantes, la mobilisation ne correspondaient pas à la masse des gens concernés loin de la, et ceux qui ont vu leurs fiches de payes amputées s'en souviennent encore, alors les syndicats ou du moins leurs directions sont bien obligées d'en tenir compte, vouloir et pouvoir en la circonstance sont deux choses très différentes, sans compter de la représentativité syndicale très faible dans ce pays. Bref je trouve que vous êtes un peu en contradiction avec votre analyse que je partage très certainement, pour ce qui est des causes, mais un peu léger sur les conséquences qu'elles induisent. La réalité de ce que vivent les gens aujourd'hui conditionnent aussi ce que peuvent ou ne pas faire les syndicats. Nous ne sommes plus dans les années 70 où l'on pouvait faire grève et en cas de problème retrouver du boulot facilement, moins de crédit et plus de boulot. C'est d'ailleurs la principal raison de ce chomage structurel, rendre les gens dépendant du système le plus possible.
Juste une dernière remarque au cas où, êtes-vous syndiqués ?
Les opposants "éructent" ou "dérapent" et quand par malheur ils font mouche ils se font "tacler" (par quelqu'un de droite, bien sûr) les dépensiers se font "épingler", les journalistes quant à eux font du "décryptage" ou simplement "décodent l'info"...
On pourrait faire un petit dictionnaire du langage journalistique, il serait d'une triste indigence.
@ Prolo (184)
Le FdG s'est donné comme mission de secouer l'apathie du peuple, dégoûté par des décennies de politiques qui lui font perdre tous les avantages qu'il avait conquis durant la seconde moitié du XXe siècle.
Nous voyons sur ce blog l'immense effort accompli par des militants qui secouent cette indifférence morbide, ce manque de foi en l'avenir, et qui répondent sans lassitude aux "A quoi bon ?" qui leur sont rétorqués.
Ce fut la même chose en 2005, qui pourtant a abouti au triomphe du NON.
Pourquoi n'en serait-il pas de même en 2012 ?
Mais on ne peut pas rire avec les plaisanteries faciles qui viennent aggraver le scepticisme populaire.
D'accord avec ton jugement, Prolo ! Qu'il ferme son bec jusqu'aux élections, ce nasillard !
Bonjour debout:
Vous avez raison : quoiqu'il advienne, Positivons et blindons notre Détermination; il est bon de citer nombre d'initiatives positives diverses, car elles sont les étincelles qui embraseront le diable du carnaval et en attendant elles nous rassurent face à la médiocrité bling-bling com-com.
Ras le bol des faux mages, des infos bidons:
"roter cela n'est rien, éructer la belle affaire! mais vomir...(aurait pu chanter Brel, "cracher l'injure, flatuler du bidonnage, pisser de l'auto-satisfecit, etc..) comme dans le bruit de fond démédias qui nous saoulent! En RIRE ouvertement, ça rectifie l'enflure des 3M (_ miasmes médiatiques malfaisants), car ils sont la "force banale du mal" de la horde sauvage néolibérale qui tente de formater sous pression les citoyens en gentils toutous utiles à leurs maîtres. Mais ça ne trompe pas grand monde.
Vite la révolution Citoyenne pour l'Humain d'abord!
@Pulchérie D (191) et Prolo (184)
Concernant le "Canard Enchainé", désolé de ne pas partager votre analyse, je trouve un peu facile de prendre pour exemple ce qui vous convient pour critiquer ce journal et de jeter le bébé avec l'eau du bain, c'est la même façon de faire que ceux qui ne s'arrêtent que sur le "capitaine de pedalo" pour occulter tout le reste, rien ni personne n'est parfait, pas plus le canard qu'autre chose, il n'y pas que la satire dans ce journal (d'ailleurs chacun en prends pour son grade, c'est entre autre ce qui lui permet de rester indépendant et de n'être adosser à personne) il ya une foule d'informations qui permettent d'ouvrir les yeux sur la réalité de notre quotidien, "le conflit de canard" par ex. et ce n'est pas parce que notre combat est sérieux, plus qu'il ne l'a jamais été dans ces circonstances, que certaines choses ne peuvent pas être tournées en dérisions et faire rire dans un bon nombre de cas permet de les comprendre plus facilement, comme "le capitaine de pedalo", pour un journal qui n'a de cesse de dénoncer les turpitudes et les basses mesquineries de nos hommes politiques, sans parler des dessous plus que nauséabonds du système dans lequel nous vivons, voir l'exemple que je donne plus haut "le conflit de canard", sans parler du fait qu'il brocarde copieusement comme le fait, par ailleurs Jean-Luc Mélenchon, la presse servile et ses manigances.
Alors un exemple pour expliciter mon avis, dans le numéro du 16 nov. page 5 JL Porquet reprend l'analyse de Global Chance concernant la réduction à 50% de la part du nucléaire d'ici 2025, à savoir le flou de FH, on parle de quoi, avec un rythme de croissance des besoins délectricité de 2% /an, il suffit de fermer deux centrales.... et le tour est joué ou de baisser de 27% nos besoins comme les allemands l'on fait en dix ans, je cite correspond à peu près à la fermeture d'une moitié des réacteurs nucléaires ! donc ne vous trompez pas...
#190 Poncet
"On pourrait faire un petit dictionnaire du langage journalistique, il serait d'une triste indigence".
Acrimed a concocté quelques petits lexiques pour décrire la langue automatique des journalistes qui ne se posent pas de question.
Dans le domaine des grèves et manifestations.
Dans celui de la guerre.
Lexique pour temps d'Europe et de Référendum.
reponse a cooltrane,Je suis entierement d'accord avec toi pour la fiche de paye mais la fiche de paye va diminuer à c'est sur pas en valeur absolu mais avec toutes les augmentations en vue et celles à venir croit moi la paye ne va pas y suffire,je l'ai dit plus haut notre regime de santé va etre detruit,notre regime de retraite et deja attaqué de toute part si tu n'a pas un complement soit en PERP soit en assurance vie ou autre produits financier je te promet une retraite bien difficile il le dise clairement sous forme de PUB pour AXA si tu vas dans un quartier populaire ou dans la campagne tu verras des retraité avec pas grand chose pour vivre,car les sommes investit pour nos lendemains,notre sante, et nos enfants intérressent ces ordures de financiers fait le calcul sur ta fiche de paye et projettes cela au niveau national puis européen tu comprend mieux.Oui il y a des pressions terribles sur les gens ouvriers,employés et autre mais c'est aujourd'hui qu'il faut agir je redis nous sommes dans une pseudo démocratie et bientôt dans une dictature la preuve deux coups d'etats grece et italie et demain à qui le tour.Imagine si le resultat des elections de 2012 ne conviens pas pourquoi pas les chars?
@cooltrane (193)
Ne vous trompez pas, vous nous plus. Je n'ai, pour ma part, pas condamné le "Canard", ni dit qu'il est devenu superflu.
J'ai simplement dit que des glissements, je dirais déontologiques, sont observables depuis quelques années.
Mais, ma critique portait essentiellement sur le verbe "éructer". Pourquoi ce verbe - qui n'est pas innocent - et qui n'ajoute rien à la satire ? Dans les caricatures du volatile, Le Pen d'ailleurs n'éructait pas, il vociférait, attitude compatible avec ce que le fachisme véhicule dans notre imaginaire.
Nous assistons donc bien là à un glissement sémantique vers les parties considérées comme peu nobles du corps humain, celles qui, dans la soit-disant bonne société, disqualifient et stigmatisent le prolo, le peuple sale et peu, ou pas éduqué. La lie.
J-L. M, vous, moi...
Aphatie prenant référence à Jean-Luc Mélenchon avec le pédalo vient de faire remarquer que Hollande est certes dans un bateau, car il y a un hublot en arrière-plan mais il se trouve... sur le Titanic. Pas mal non?
@ - 193 - Cooltrane
Le Canard Enchaîné : "chacun en prends pour son grade, c'est entre autre ce qui lui permet de rester indépendant et de n'être adosser à personne"
Taper injustement, et donc quasi "pour le plaisir" sur J.L. Mélenchon (qui "éructerait" comme l'écrit son éditorialiste Eric Machin) me semble néanmoins discutable.
La vraie indépendance ne consiste pas à taper sur tout le monde indifféremment et quasi machinalement juste pour avoir l'air indépendant, mais avant tout à taper sur ceux qui le méritent. Et à y regarder de plus près, au lieu de reprendre aveuglément les clichés qui circulent sur tel ou tel.
En tous cas pour ce qui concerne J.L.Mélenchon, plus que son indépendance l'éditorialiste du "Canard" démontre surtout son incompétence et sa méconnaissance du sujet.
Rendons à César... ce n'est pas Aphatie mais Nicolas Domenach (qui lui ressemble je trouve) sur Canal+. Il a aussi passé le "c'est un beau jour" de Danielle Mitterrand à Lionel Jospin le soir du 21 avril 2002.
@laforcedupeuple 181
Les syndicats « ne sont même pas foutus de proposer autre chose qu'une simple visite de centre ville sur quelques heures et tout cela sagement bien aligné, bien encadré, bien docile et surtout pas gênant pour les nantis.
Pour faire une grève qui gène les nantis, il faudrait peut-être que les salariés de notre pays encore riche, soient encore plus fortement pressurés ? Les mouvements que proposent les syndicats, aujourd’hui, doivent ne pas gêner les salariés eux-mêmes, qu'on a accoutumé à vivre à crédit. Les pauvres vivent au jour le jour et les moins pauvres et les plus jeunes sont étouffés par les crédits, dans un système de fuite en avant qui justement va aujourd’hui logiquement dans le mur. En rendre responsables les dirigeants syndicaux comme vous semblez le faire ici est une erreur hélas répandue, et à combattre. Le syndicalisme est la première victime du système libéral imposé d’en haut depuis les années 1970… Beau sujet de débat, mais difficile.