25nov 11
J'ai fini ce post juste avant de faire mon bagage. Depuis ce matin, je suis en Bretagne. Ici je tire des leçons de l’actualité sur le déroulement de la crise en Europe. Je traite de la situation en Allemagne et de l’exemple très parlant de ce qui s’est passé dans l’élection législative espagnole ! Mais avant cela j’explique le sens de ce "Carnet de route" que vous voyez en illustration de cette note. Enfin, je vous dis un mot du déroulement de la campagne et de la désormais célèbre « web-série » ! Et je plaisante un peu avec les sondages alors qu’ils me deviennent plus favorables.
En premier lieu je vous donne une explication sur le fonctionnement de ce post. Peut-être fera-t-il école ! A la page d’accueil vous avez repéré le "Carnet de route". En cliquant dessus vous accédez au récit suivi de mon périple en Bretagne. Je m’y trouverai trois jours passant d’un point à l’autre, d’une réunion à une rencontre. L’idée de départ était que je tienne un carnet de route comme lorsque je m’en vais au loin. Mais l’effort a paru trop lourd. Et le temps pour le faire est trop compté alors même qu’il faut déjà à chaque étape avoir potassé les dossiers et prononcer des discours. Mon petit conseil, composé des jeunes camarades qui m’alimentent en notes et trouvailles m’a proposé de confier l’exercice à quelqu’un d’autre. Mais qui ? Le sort tomba sur la plus jeune. Céline, 26 ans. Membre du secrétariat international du Parti de gauche, elle siège aussi en son nom au bureau exécutif du Parti de gauche européen que dirige Pierre Laurent. Tout ça ne sert à rien pour écrire correctement, j’en conviens. Je le signale pour indiquer qu’une direction politique peut aussi organiser méthodiquement l’accès des nouvelles générations aux responsabilités, et de veiller à une stricte parité dans ces mouvements. Mais au cas précis, Céline est choisie en raison de l’expérience qu’elle a acquise dans le domaine du récit politique qui emprunte à la forme du reportage. En effet Céline a été membre de nombreuses brigades internationalistes ces trois dernières années. Elle y a pris le coup d’œil des situations. Par exemple, elle a été déléguée sur la place de la Puerta Del Sol à Madrid, puis de même en Grèce et en Italie. Chaque fois elle a campé avec les « indignés » et partagé leurs combats concrètement. Et de cela elle tirait des notes rapides que nous avons été nombreux à diffuser. Je lui ai donc proposé de nous accompagner pour faire le travail du "Carnet de route". Nous allons donc expérimenter la formule. Peut-être en ferons-nous de même à chaque fois. J’ai déjà repéré deux ou trois jeunes têtes qui ne militent pas au maximum de leur talent. Mais je sais aussi que j’ai de la réserve dans les générations suivantes où il y a quelques bonnes plumes.
L’actualité internationale, et surtout européenne confirme chaque jour la supériorité de l’analyse dominante dans l’autre gauche à propos de la crise et des solutions à y apporter. Il est heureux de lire à la une du "Monde" des mises en garde contre le risque de récession que portent les politiques d’austérité. Il est extraordinaire de lire aussi un long papier sur les récriminations contre le risque d’une « Europe allemande ». Des diagnostics convergents y soulignent l’absurdité d’imposer à toute l’Europe une politique taillée sur mesure pour un modèle économique par ailleurs défaillant. Bien sûr, l’enquête ne va pas jusqu’à me donner la parole alors que c’est ma thèse depuis des mois et qu’on m’a auparavant copieusement injurié pour cela. Mais tout de même l’important est que cette idée avance et qu’on en tire toutes les conséquences avant que le désastre qui guette soit consommé. Ce qui est certain c’est que les dirigeants allemands ne vont pas faire les malins longtemps. Comme nous l’avons dit, l’attaque de la finance n’a pas de fondement économique. Seulement des causes politiques. Les failles du système permettaient une attaque spéculative. Au lieu de la briser, les grands chefs européens l’ont approuvé en mettant en cause la fiabilité des Grecs puis en augmentant le pouvoir des agences de notation. Par conséquent il était évident qu’un après l’autre tous les pays seraient attaqués et même l’Allemagne. C’est fait ! Les taux d’intérêts sur la dette allemande aussi décollent.
"Et si l'Allemagne n'était pas si exemplaire". C'est le titre provocateur que le journal Le Monde avait déjà donné à un précédent article dans son édition du 20 novembre. Heureuse sortie. Je me sens moins seul à le dire ! Ma tribune sur le sujet parue dans « Les Echos » il y a quinze jours n’avait pas du tout retenu l’attention. Pas même celle de tous ceux qui me reprochent de ne « pas être assez sur le fond » et trop dans « les petites phrases ». Dans cet article, il est question de la situation budgétaire et économique de l'Allemagne. Car à y regarder de plus près, le "modèle allemand" est encore moins glorieux que ce que j’en disais. L'article du « Monde » cite Sylvain Broyer, un économiste de la banque Natixis. Que dit-il ? Que "le déficit allemand est honteusement tronqué !". Oui vous avez bien lu, "honteusement tronqué". Voila qui devrait attirer la critique de Nicolas Sarkozy contre les "fraudeurs" et autres "voleurs". En tout cas, on voit que les Grecs ne sont pas les seuls accusés d'avoir maquillé leurs comptes. L'économiste de Natixis évoque un mécanisme légal mais "peu éthique" selon Le Monde. Ce mécanisme a été utilisé après la crise de 2008 : l'Allemagne n'a pas comptabilisé dans son déficit public des dizaines de milliards d'euros d'aides ou de garanties à l'économie et aux banques. Ces sommes ont été regroupées dans un fonds spécial, "Sondervermögen" en allemand. Certes elles sont comptabilisées dans le poids de la dette allemande qui a atteint 83,2% du PIB en 2010. Mais ces aides et garanties ne sont pas comptées dans le déficit public. Cela permet à l'Allemagne d'afficher des chiffres flatteurs. Mais faux. Selon Le Monde qui reprend les chiffres de Natixis "sans cette astuce le déficit allemand en 2009 n'aurait pas été de 3,2% mais de 5,1%" du PIB.
"Maintenant l’Europe parle allemand !". C'est ce qu'a affirmé Volker Kauder, le président du groupe de la droite allemande, CDU-CSU, au Bundestag, mardi 15 novembre. Incroyable arrogance de bravache ! Les déclinistes et autres amis du « modèle allemand » ont dû gémir de plaisir ! Mais là encore, Le Monde explique que les libéraux et conservateurs allemands n'ont pas de raison d'être aussi fiers d'eux. Le quotidien rapporte des propos très sévères de Jean-Claude-Juncker, président de l'Eurogroupe : "En Allemagne, on fait souvent comme si le pays n'avait aucun problème, comme si l'Allemagne était exempte de dettes tandis que tous les autres auraient des dettes excessives. L'Allemagne a une dette plus élevée que celle de l'Espagne. Seulement personne ne veut le savoir". On sait ce que je pense du ratio habituel qui rapporte la dette sur le PIB. Mais puisque c'est celui qu'utilise les libéraux pour faire peur, utilisons-le aussi. Que voit-on ? L'Allemagne fait moins bien que neuf Etats de la zone euro. L'Allemagne est donc dixième sur dix-sept Etats. Voila pour le "modèle allemand". Et sa dette en valeur continue de croître en 2011 de 25 milliards d'euros, malgré une croissance de 3%.
Autre argument contre le mythe du "modèle allemand". Il s'agit de l'argument démographique. C'est un élément central. Je l'ai déjà évoqué plusieurs fois, notamment dans la tribune que j'ai publiée le 4 novembre dans le journal "Les Echos". Le Monde cite un économiste allemand. Il s'agit de Henrik Enderlein, de la « Hertie School of governance » qui s’écrit en anglais mais qui est basée à Berlin. C'est un ancien de la BCE et il est diplômé de Sciences-Po Paris. Selon lui, le déclin démographique "va entraîner une baisse massive des recettes du gouvernement. Dans le même temps, le vieillissement de la population va faire exploser les coûts de la sécurité sociale et de l'assurance-maladie". Pour accréditer cette idée, le journal du soir fait aussi référence à une étude de 2010 de la Banque des règlements internationaux. Celle-ci chiffre l'explosion des dépenses de santé en Allemagne à 10% du PIB en 2035 à cause du vieillissement de la population. Le déclin démographique coûtera très cher. Et il pèse d'ores et déjà sur la vision de l'économie. Les Allemands doivent gérer leur richesse actuelle en prévision d'un avenir plus difficile. Nous, les Français, nous avons beaucoup d'enfants et notre population va croître. Il faut donc, par exemple, des enseignants pour éduquer ces enfants. Des soins adaptés, des équipements collectifs. Et assez de projets pour que chacun trouve sa place. C’est autant de postes de travail à pourvoir, d’activités dynamisées. C'est pourquoi l'austérité budgétaire est encore plus néfaste chez nous qu'ailleurs où elle fait pourtant aussi de sérieux dégâts sociaux.
Et à force d'imposer des tours de vis partout, les libéraux allemands ne martyrisent pas seulement les autres peuples. Ils se tirent aussi une balle dans le pied. Car l'austérité appliquée partout, y compris en Allemagne, contracte l'activité. Cette année, la croissance allemande devrait atteindre 3% du PIB. Sans même regarder de quoi est faite cette "croissance", les libéraux s'extasient devant ce résultat. Qu'ils en profitent. Cela ne durera pas. D'ailleurs, l'article du Monde le dit. Il cite les prévisions de la Deutsche Bank pour l'an prochain. La croissance devrait chuter à 0,9%. Au mieux.
Dans ce contexte, les élections en Espagne doivent nous faire réfléchir. C’est une très bonne mise à l’épreuve des orientations politiques en présence. Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol a connu une sévère déroute. On connait le refrain qui a aussitôt été entonné : quand le PS perd la droite gagne. Pouet ! pouet ! Donc l’autre gauche ne sert à rien. Certain disent même que nous serions responsables de la déroute en ayant éparpillé les voix. Naturellement ce raisonnement n’en n’est pas un. Les faits sont bien plus clairs que ne le veut cette caricature intéressée. Car bien sûr la façon d’analyser l’Espagne est souvent une façon de parler de la France. Regardons de près la victoire écrasante de la droite. Le Partido Popular, de droite, ne connaît pas du tout une progression spectaculaire. Il ne gagne que 500 000 voix de plus qu'en 2008. Par contre nos camarades d'Izquierda Unida progressent eux de 700 000 voix ! C’est considérable compte tenu du point très bas d’où ils partaient. On voit donc que l'élection de dimanche ne marque pas tant le triomphe de la droite que la déroute des socialistes du PSOE et de Zapatero. Ils obtiennent seulement 28,7% des voix. Le score peut paraître élevé pour un lecteur français. Mais en Espagne le bipartisme règne absolument. Aux précédentes élections législatives, en 2008, le PSOE avait obtenu près de 44% des voix. Il a donc perdu 16 points ! Cette fois-ci il subit son plus mauvais score depuis la chute de Franco et le retour de la démocratie. On mesure mieux la chute si l’on raisonne partir du nombre des voix. C’est vertigineux. Entre 2008 et 2011, le PSOE a perdu 4,3 millions de suffrages! Rien n’est plus normal. Le PSOE est responsable de la crise. Il l’a laissé s’installer sans combattre. La racine de la défaite est toute entière dans ce fait et nulle part ailleurs.
Zapatero, comme Papandréou en Grèce, a obéi au doigt et à l'œil aux marchés financiers. Il a annoncé trois plans d'austérité pour "rassurer les marchés". Le gouvernement Zapatero a pourtant été le bon élève de l'Europe libérale. L'Espagne a une dette publique de 67% du PIB en 2011. C'est plus qu'en 2010 (61%), mais c'est nettement moins que l'Allemagne (82,3%) par exemple. L'Espagne de Zapatero a aussi drastiquement réduit son déficit budgétaire. De 11,2% en 2009, il devrait être ramené à 6% cette année ! Le PSOE de Zapatero a même voté avec la droite la "règle d'or" si chère à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Et pourtant ! Bien qu'il se soit couché devant les marchés et la Commission européenne, les taux d'intérêt des emprunts espagnols n'ont pas baissé et les agences de notation n'ont pas été rassasiées. Il est donc parfaitement clair que céder ne paye d’aucune façon. Ceux qui le font sont donc soit stupides, ce qui est aussi une possibilité, soit aliénés. Le résultat est le même. Vu avec juste un peu de recul, ceux qui cèdent ne peuvent pas être distingués de ceux qui agressent.
On comprend que les Espagnols aient rejeté un tel gouvernement. Ils ne pouvaient voter ni pour un projet ni pour un bilan. Le projet c’était l’austérité à perpétuité. Le bilan c’était l’austérité à n’importe quel prix social. Sa mesure la plus emblématique est sans aucun doute la réforme des retraites. Elle prévoit le relèvement de l'âge de départ de 65 à 67 ans. Elle prévoit aussi l'allongement de la durée de cotisation de 35 à 38,5 annuités. Dans le même temps, les pensions ne seront plus calculées sur les 15 dernières années mais sur les 25 dernières. Donc elles baisseront. Et sans attendre, Zapatero a décidé de geler le montant des pensions en 2011. Pour éclairer ces décisions, je précise que le montant moyen des retraites espagnoles est de 776 euros par mois.
Dans le même temps, la TVA a été relevée de deux points. Elle est passée de 16% à 18% pour l'alimentation, les vêtements, l'électroménager, les loisirs, la restauration. Même Sarkozy n'a pas osé aller jusque-là. Il en est resté, pour l'instant, à relever le taux réduit de TVA de 1,5 points. Les socialistes espagnols ont aussi annoncé 65 milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques et une baisse de 6 milliards d'euros de l'investissement public pour les années 2010-2011. Zapatero a également décidé de baisser de 5% le salaire des fonctionnaires en 2010 et de le geler en 2011. Il a aussi supprimé des prestations sociales qu'il avait lui-même instituées. Ainsi, le "chèque bébé", une aide attribuée à la naissance d’un enfant égale à 2 500 euros. Instaurée en 2007, elle a été supprimée l'an dernier. Et depuis février dernier, l'allocation de 426 euros qui était attribuée aux chômeurs de longue durée a été supprimée elle aussi. Elle avait été créée en 2009 pour faire face à l'envolée du chômage. Le chômage a continué son envol, la prime a été supprimée.
Zapatero a fragilisé la situation des salariés espagnols en cassant les protections collectives. Il a fait voter une réforme du marché du travail en septembre 2010. Officiellement, il s'agissait de faire baisser le nombre de CDD en "assouplissant" le CDI. C'est la théorie du CPE bien connu des Français et que Nicolas Sarkozy voulait généraliser en 2007. Concrètement, le gouvernement Zapatero a créé un nouveau CDI avec des indemnités de licenciement réduites d'un tiers. Elles ont été réduites de 45 jours de salaires par année travaillée à 33 jours. Et l'indemnité peut même être réduite à 20 jours de salaire par année travaillée si l'entreprise est "en difficultés économiques". Comme dans le même temps, les socialistes espagnols ont élargi la définition des "difficultés économiques", ils ont augmenté le nombre de salariés moins bien protégés. Pourtant, historiquement, la gauche s'est construite sur la recherche de protection sociale et socialisée contre les risques de perte de revenu. On a vu ce qu'il en était avec le risque du vieillissement et la réforme des retraites. On vient de voir ce qu'il en est contre le risque du licenciement et du chômage. Bref, cette gauche-là ne sert à rien pour protéger les travailleurs. Ils en ont tirés les conclusions électorales.
Nous avons donc eu en Espagne une démonstration grandeur nature de ce qu’est l’austérité de gauche. Elle a été déclarée source d’inspiration par François Hollande qui a réservé son premier voyage à l’étranger après son investiture à aller recueillir l’onction de Zapatero ! Quel a été le résultat de cette politique ? Bien sûr, l'austérité a eu les mêmes effets qu'ailleurs. Elle a contracté l'activité. En 2010, année des premières mesures, l'Espagne était en récession de 0,1%. Pour cette année, la prévision initiale était de 1,8%. Finalement, la croissance du PIB atteindra au mieux 0,7%. Et on annonce le retour de la récession pour l'an prochain. En conséquence, le chômage explose. Il est passé de 10% en 2008 à 23% aujourd'hui. Il atteint même 45% pour les moins de 25 ans. L'éclatement de la bulle immobilière a jeté des milliers de salariés au chômage mais l'austérité de Zapatero a aggravé la crise. Et la précarisation du marché du travail a entraîné des souffrances et des incertitudes supplémentaires. Pour rien. C'est "Le Figaro" qui l'a écrit le 20 novembre : "la réforme structurelle, initiée par le gouvernement Zapatero, visant à flexibiliser le marché du travail, n'a pas eu d'effet positif sur les créations d'emploi.". Tout ça pour rien.
Zapatero et le PSOE ne sont pas un cas isolé ou exotique. La politique de Zapatero correspond à la ligne qui règne sans partage sur la sociale-démocratie européenne. C'est la même politique qui a été appliquée en Grèce par Papandréou, président de l'Internationale Socialiste. Et depuis les défaites des travaillistes anglais, du SPD allemand et du Parti socialiste portugais, Zapatero était le principal dirigeant social-démocrate européen. Il incarne parfaitement la ligne "démocrate" que j'ai analysée en 2007 dans mon livre En quête de gauche. Cette ligne politique vient des Etats-Unis. Elle a été transposée et relayée en Europe par Blair et Schröder dans les années 1990. Elle repose sur l'idée que la gauche ne doit plus mettre en avant la question du partage des richesses et la lutte sociale. Comme la fondation Terra Nova en France, les démocrates préconisent "une stratégie fondée sur les valeurs" et les sujets de société plutôt que sur les questions sociales. Et une politique économie libérale.
C'est ce qu'a fait Zapatero. Il a espéré le masquer en prenant des mesures de droits de l’homme certes très courageuses comme lors de légalisation du mariage homosexuel ou de l’adoption d’une loi sur la parité et l'égalité homme-femme par exemple. Ces mesures sont justes et elles l'étaient encore plus en Espagne où l'Eglise catholique est très influente et agressive. Mais cette ligne ne permet pas de faire oublier que les exigences sociales, inclues celle des couples homosexuels ou des femmes discriminées, ne sont pas traitées. Alors la défaite électorale suit la déroute sociale. Aujourd'hui, nous voyons où mène la ligne "démocrate" quand elle est mise en œuvre. Comme au Royaume-Uni, comme en Italie, comme en Allemagne et comme en France en 2007, elle mène à la défaite d’une telle ampleur qu’elle laisse ensuite à la droite les mains libres pour les pires politiques sociales.
Car Zapatero et le PSOE sont parmi les ardents défenseurs de cette stratégie politique. En 2000, c'est Zapatero qui diffuse l'idée de la Troisième voie blairiste au sein du PSOE en créant le courant Nueva Via, nouvelle voie. Et au niveau européen, le PSOE est un des fervents artisans et gardien du temple de "la seule politique possible". Un de ses membres, Joaquim Almunia est commissaire européen de Barroso depuis 2004. Il a été en charge des affaires économiques et monétaire de 2004 à 2009. Depuis 2010, il est commissaire à la concurrence ! Et il a même été promu vice-président de la Commission européenne ! Et rappelez-vous aussi que c'est Zapatero lui-même qui, en janvier 2007 à Madrid, avait réuni les chefs de gouvernements des pays européens qui avaient voté "oui" au traité constitutionnel européen. La France et les Pays-Bas avait été mis au ban. L'objectif de cette réunion était de forcer l'Union Européenne à passer outre les votes populaires de 2005.
Voilà qui est Zapatero. Pour ne pas trop forcer le trait, laissons Benoît Hamon résumer. Voici ce qu'a déclaré le porte-parole du Parti Socialiste lors de son point presse au lendemain des élections espagnoles : c'est la "défaite historique et cuisante d'un gouvernement qui est arrivé à ces élections épuisé sur le plan politique et idéologique, étranglé par les politiques d'austérité mises en œuvre en Espagne". Pas sûr que Hollande soit d’accord avec ça. Car le projet de Hollande c’est de faire la même chose en France.
Des nouvelles de la campagne. Je vous parle de « En marche ». C’est la web-série sur les coulisses de la campagne. Une nouveauté aussi bien pour ce qui est de la forme que du fond. J’en ai dit un mot avant qu’elle paraisse, la semaine passée, à l’occasion de la présentation des outils de campagne sur la toile. Souvenez-vous que nous avons une large palette de supports du message qui sont eux-mêmes autant de novations : le site, des courts-métrages, des films d'animation sur le programme, « l'appli mobile », version du site accessible sur vos portables, et ainsi de suite. Je reviens ici sur la web-série. Un journaliste de « L’Express » a noté que je voulais « esthétiser nos valeurs et notre démarche ». C’est juste. Très juste. En ce sens cette web-série est davantage encore une première. L’imagerie, le ton, le style sont ceux de la fresque. Le développement du concept découvert par Arnauld Champremier-Trigano est promis à un brillant avenir. Il y aura bientôt des web-séries partout.
Les épisodes sont construits en trois temps. Le tournage est comparable à un reportage de journaliste, personne ne joue la comédie, tout est authentique. Le choix de ce que nous voulons retenir des événements est un choix de communication politique. La mise en forme se rapproche des fictions pour être plus accessible et proche de codes familiers au très grand nombre : générique, musique, épisode précédent, etc… La résonance existe. En effet, la bande annonce a fait le meilleur « buzz » de Dailymotion le jour de sa sortie avec plus de cinq mille vues dans la journée. Puis elle a été regardée 22.000 fois en une semaine. Comme tout cela tourne avec du bénévolat autour d’un noyau professionnel, et en totale autonomie narrative, je suis très satisfait de constater qu’un mouvement se fait vers nous du côté des gens de la partie qui se proposent de nous aider. Ce n’est pas le seul. D’autres se forment. Ainsi quand nous est offerte, par un militant sachant créer ce type de produit, la mise au point originale de l’application du site pour le téléphone portable. Ce n’est pas seulement l’accès au site dont il est question à ce sujet. Il s’agit de toute une gamme d’activités politiques rendues possibles par cette application. J’en parlerai le moment venu quand elle sera mise en action. Sous quinze jours. Je mentionne ces innovations qui ouvrent des portes nouvelles de militantisme et d’action politique parce que je suis convaincu que ce sont des outils fondamentaux et non pas accessoires. Je crois que certaines formes de militantisme sont devenues périmées, non conforme aux pratiques spontanées de notre temps. Je l’ai dit dans la note précédente en montrant pourquoi les écoutes collectives de télévision réussissaient des mobilisations que les autres formes d’action ne permettent pas en atteignant des publics qui étaient hors de portée de nos meetings et réunions classiques. Plus fondamentalement encore, je crois que tout cela procède d’un réarmement collectif. Avec toutes ces méthodes se développent des moyens de combat personnels, de liaisons collectives qui sont autant « d’armes de conviction massive » pour faire mûrir la révolution citoyenne.
Quatre sondages sur les intentions de vote à l’élection présidentielle ont été réalisés la semaine dernière à des dates très proches. BVA et LH2 ont interrogé un échantillon de Français du 18 au 19 novembre, l’IFOP du 14 au 16 et CSA du 14 au 15 novembre. En toute logique, les résultats de ces sondages devraient être relativement similaires puisqu’ils ont été réalisés quasiment simultanément. Pourtant, il n’en est rien.
En début de semaine, l’ensemble de la presse a repris en cœur l’annonce d’une remontée spectaculaire de Nicolas Sarkozy dans les sondages et la chute de François Hollande. Mais les quatre instituts ne semblent pas être d’accord sur ce constat. LH2 annonce effectivement une forte progression des intentions de vote pour Nicolas Sarkozy avec 5 points supplémentaires. Mais pour l’IFOP, le président de la République ne progresse que d’un demi-point. Même chose du côté de François Hollande : LH2 fait perdre 9 points au candidat socialiste mais pour l’IFOP, les intentions de vote pour François Hollande restent stables. Il faudrait savoir ! Nicolas Sarkozy remonte-t-il dans les sondages ? François Hollande descend-il ? Les sondeurs qui ne cessent de défendre le sérieux de leurs méthodes sont incapables de se mettre d’accord sur l’évolution des scores des deux candidats en tête des sondages.
A défaut de réussir à prédire les mêmes évolutions, les sondeurs pourraient peut être tomber d’accord sur les scores des différents candidats. Raté. Pour Nicolas Sarkozy, on a le choix entre 26%, 27% ou 29%. Pour François Hollande le choix est varié : 30%, 32%, 32,5% ou 34. Marine Le Pen dispose elle aussi d’un éventail de score diversifié : 15%, 16%, 18% ou 19%. A chaque fois, les écarts entre les différents sondeurs sont de 3 à 4 points par candidats. C’est loin d’être négligeable. Qui croire ? Le score attribué au Front de Gauche fait lui aussi du yo-yo. Il varie entre 5 et 7% pour les cinq derniers sondages. Trois sondages nous placent à sept pour cent, deux à cinq. Cela fait tout de même une variation de près de 50%. A ce niveau cependant, l’histoire des sondages montre que la suite peut conduire à des différences spectaculaires avec le score final réel. Voyez pour Bayrou à la précédente présidentielle. Le 8 novembre 2006, CSA annonce 7% des intentions de votes pour François Bayrou ; IPSOS lui attribue un score de 8% le 15 novembre ; TNS-Sofres prédit le 18 novembre un score de 7%… Mais le 22 avril 2007, François Bayrou recueille 18,57% des suffrages.
Les sondeurs, sans blêmir, continuent de refuser les nombreuses critiques que nous pouvons leur faire. L’un de leur leaders, Brice Teinturier – directeur général délégué d’Ipsos – dans une tribune publiée sur Lemonde.fr présente même un contre-argumentaire. Il me semble intéressant de le lire pour que chacun se fasse une conviction raisonnée sur le sujet en examinant les arguments de part et d’autres. Le directeur de notre campagne, François Delapierre lui a répondu point par point. De cet exercice il ressort cependant quelques sujets de rigolade. D’abord quand on refait le film des sondages et des résultats réels dans le passé. Pour ma part je ne vise pas, à ce sujet, que les précédentes élections présidentielles. Je me souviens assez précisément des sondages pour les élections européennes de 2009. CSA nous estimait à 4%. Nous fîmes 6% au niveau national. Et 8% des électeurs dans la circonscription du grand sud-ouest, trois régions et dix-huit départements, se rassemblèrent dans les urnes sur ma candidature. Je donne toutes ces informations pour qu’elles servent de vaccin contre le pouvoir d’injonction des sondages.
à propos des sondages
d'une manière générale les électeurs restent libre de leur vote par rapport aux appareils. l'importance de la campagne reste l'élément clé.
en effet lors du vote NON ! les gens ont aimés le regroupement politique des partis hostiles au OUI et ont assez bien rendu le risque pris à voter OUI.
de plus sur un an, le OUI était à 60% au début (avec le soutien massif de l'UMP et le PS) et au final le NON est passé avec 55%.
comme quoi, les sondages sont une chose, la réalité une autre.
les gens ont leur destin en main ! ils sont d'une certaine manière pris en étau entre 2 partis ayant la même politique économique au mot près (puisque le PS aime la règle d'or).
la réalité de cette élection est d'arriver à ce que les gens de gauche comprennent qu'ils seront trompés et manipulés par un vote de PS. le vote futile apportera autant de déception qu'après de rancoeur. c'est pour çà que Jean-Luc Mélenchon à raison de nous tenir loin de ce parti de presque droite.
nous jouons notre partition ! il faut regarder les chiffres de la dynamique de progression !
la réalité est que hollande recul ! Jean-Luc Mélenchon avance dans les sondages et les gens commencent à voir que le PS est pas dans une politique de partage ou de virage sur la gauche.
la meilleur preuve venant de certains cadre PS ! qui comprennent mal que le PS enfourche l'entêtement en laissant son ancien électorat de gauche ! mme marie noelle Lienemann est dans cette analyse visiblement.
le PS va mordre la poussière avant ou après ! mais il va mordre la poussière ! il restera toujours le front de gauche comme vrai parti à gauche et petit à petit les gens voyant la tromperie ! nous rejoindrons.
nous sommes la force de gauche en devenir ! car notre politique de rassemblement plait aux français.
il suffit d'une goutte, pour engendrer un basculement ! cette goutte vous l'avez par vos bulletin de vote !
alors faite déborder l'Urne que vous soyez de gauche, de banlieue, chômeurs, retraités,précaires, etc.
bonjour,
Je viens de visionner la première vidéo pour 2012 et je l'ai déjà expédiée sur le site de "Libé", je pense qu'il faut que tous ici fassiez de même en l'expédiant un maximum sur les sites de journaux en ligne, voici le lien.
Heureusement que le Front de gauche existe ! Merci à tous pour votre implication et votre courage.
Mais juste une mise en garde: pourquoi se glorifier "d'esthétiser nos valeurs et notre idéal" ? il ne s'agit pas de présenter nos idées sous un jour plus "agréable" à regarder pour faire passer la pilule. Dans un tout autre contexte, mais avec les mêmes mots, Walter Benjamin utilise ce même terme : "Voilà quelle esthétisation de la politique pratique le fascisme. La réponse du communisme est de politiser l'art" Il me semble d'ailleurs que nos nouveaux moyens d'action militantes tendent déjà à cela, ne laissons pas une phrase de journaliste inverser dans les esprits le sens de cette démarche !
@Le Prolo du Biolio - 26
A propos de l'UNEDIC...Moody's s'en occupe déjà (et c'est pas une blague !)
Regarde ça.
Petite nouvelle du matin. Alors que je suis un dirigeant local PCF/FdG en Limousin corrigeant ses copies et rentrant ses notes avant la lourde période des conseils de classe qui s'annonce, le téléphone sonne et le copain au bout du fil appelle du petit marché de Rilhac-Rancon, il est déçu qu'il n'y ait que 4 camarades pour l'initiative à laquelle ils n'ont vendu que12 programmes partagés!
Voulant être sûr de l'info pour ensuite la faire circuler, car je trouve que 12 programmes partagés c'est bien, je rappelle le copain 15 minutes plus tard. L'information est effectivement fausse car il y a dorénavant 14 programmes partagés vendus !
Ce matin en Haute-Vienne, on distribue aussi à St-Junien et Ambazac. J'ai voulu diffuser cette petite info sur le site placeaupeuple mais je n'ai pas trouvé d'onglet pour le faire, quelqu'un peut-il m'informer sur la marche à suivre.
@ citoyenne 21
Il y a de cela dans vos explications du succès de Bayrou en 2007. Perso, je sortais d'une période assez longue d'abstentionnisme.
Salutations camarade, tu me confortes dans l'idée qu'il appartient au FdG de dire et répéter que "les gens vont se radicaliser" et qu'ils ne feront plus faire dans le "nini" au regard des événements. Qu'ils vont se radicaliser est un présage de Jean-Luc Mélenchon lui même, que cela doit être martelé comme une méthode Coué contre le rabâchage des médias.
Il faut donc espérer que ceux, comme moi, qui ont voté Bayrou en 2007, par forcément par adhésion totale à sa vision des choses, votent Front de Gauche en 2012.
Pour une partie, ils voteront FdG, par radicalisme concret, pour une autre ils iront en vacances : je t'en fiche mon billet ; (l’élection est à l'approche des beaux jours et des vacances scolaires, ce fut un problème en 2002 du point de vus de l'abstention).
Ce que je veux dire c'est que ce calendrier nous est favorables, l’auto-prédication du système médiatique et sondagier devrait clouer pas mal de votes par dépit (votes utiles) dans l'abstention et en week-end.
Bien-sûre ce que je dis est un calcul un peu au doigt mouillé, mais tout de même, compte tenu de la démoralisation ambiante, il y a beaucoup de raisons pour se retrouver au second tour en face du chien FN, et le contexte de calendrier des élections semble aller en faveur de ma petite hypothèse. Il faut chercher à taper là ou ça fait mal pour s'y préparer.
Amitiés militantes.
@ Jean-Luc Mélenchon, @ tous
Je vous invite à lire "un homme est mort", une bande dessinée sortie il y a 4-5 ans.
Elle retrace la répression du mouvement ouvrier brestois lors de la reconstruction de Brest, totalement détruite lors de la seconde guerre mondiale (lire aussi, bien entendu, le poème "Barbara", de Prévert, mais je pense que beaucoup ici le connaissent).
La répression des manifestants par la police avait causé un mort. L'histoire tourne autour du réalisateur René Vautier, qui en avait fait un documentaire.
René Vautier vit toujours, à Cancale.
Qui avait raison? C'est Mélenchon!
Mélenchon Présidons!
Très bien le carnet de route de Céline. Qu'elle continue !
@ 44 VERTPOMME
"Raisons pour les quelles je quitte EELV."
mmmm! c'est beau, ça sonne comme du Mozart! Mais ce qui serait encore plus beau c'est que EELV quitte enfin le PS et vienne là où un rassemblement de forces antilibérales, anti-productivistes, anti-société de consommation et écologistes les attendent, avec un référendum à la clef pour sortir de l'enfer moderne. Peut-être avec moins de députés? Mais qui sait ? si? tous ensemble?
Un gouvernement de nous pour nous par nous avec nous... tous!
@ Cronos
Les analyses de JL Mélenchon sont un formidable moteur de l'action et remonteur de moral en ces temps sinistres, mais j'aime bien aussi vous lire, vous tous et cronos, j'aime bien votre force contagieuse et votre clarté révolutionnaire.
A vous lire ! résistons!
Bonjour et merci pour votre "Décryptage", instructif comme d'habitude.
Décryptage? les vérités seraient-elles gardées au frais dans la Crypte des importants? Faut-il former une armée de traducteurs pour transcrire en live les propos démédias, cousus d'éléments de langage, en phrases simples avec les mots "normaux" qui disent clairement les choses? Ce pourrait-être à la fois effrayant et jubilatoire!
Oui il y a une dynamique du seul vrai rassemblement à gauche qui peut faire pencher du côté du Peuple! oui on peut espérer un "réarmement collectif avec les armes de conviction massive"!
Et c'est vrai pour tous les européens (et au-delà) qui boivent actuellement à la même source d'eau polluée par la maffia financiarisée ; l'Allemagne y compris c'est évident.
vite que l'Humain d'abord prime via la Révolution Citoyenne!
@ le prolo du bio,
C'est un pas de plus vers ce que je disais hier, c'est en fait les sommes que représentent les cotisation sociales qui intéressent les financiers et qui cumulées au niveau européen sont gigantesques ça et le bas de laine que les gens ont mis de coté pour faire face aux imprévus, en fait le grand dépouillement à commencé nous nous dirigeons directement vers les années les plus sombres d'avant 1936 et je le répète tout ceci n'a qu'un seul but c'est de nous abrutir pour nous réduire à l'esclavage. Les humains ne sont plus rien ne valent plus rien et je pense de plus en plus que seule une révolution sanguinaire (au niveau de l'europe dans un premier temps) comme du temps de la terreur pourra mettre fin à ces horreur que l'on nous prépare.
@Jean-Luc Mélenchon
"A chaque fois, les écarts entre les différents sondeurs sont de 3 à 4 points par candidats."
Etant baigné dans les statistiques de par mon métier, je voudrais appeler à un minimum de rigueur mathématique sur ce point. Alors, un peu de maths !
Quand les sondages disent que Hollande fait 30%, cela signifie, tout le monde sait ça, que 300 personnes ont répondu Hollande sur 1000 personnes effectivement interrogées (j'ignore volontairement les facteurs correctifs, qui, eux, sont peut-etre criticables, mais là n'est pas l'argument). Or, les mathématiques statistiques nous disent que l'incertitude sur un tirage de N personnes évolue proportionnellement à la racine carrée de N. Plus précisément, cela signifie que ce tirage de 300 personnes citant Hollande fournit le resultat statistique suivant : On est certains à 68% que la fraction du corps électoral votant Hollande se situe entre 283 et 313/1000 (car la racine carrée de 300 est 17), soit entre 28 et 31%. Ainsi, un écart de 3 ou 4 points entre plusieurs sondages est tout à fait conforme à ce que la statistique nous enseigne, et est donc l'effet de fluctuations statistiques normales.
A noter que si 60 personnes sur 1000 citent un candidat, alors l'incertitude statistique est cette fois de 8 personnes, soit une estimation de vote entre 5.2 et 6.8 % avec un degré de certitude de 68%. Autrement dit, 68% des sondages devraient obtenir un résultat situé entre 5.2 et 6.8%.... Encore une fois tout à fait cohérent avec les variations citées par les sondeurs.
Je tenais à préciser ce point, car nous nous devons de rester rigoureux et inattaquables sur nos propositions, comme vous l’êtes d'habitude. Ne laissons pas aux adversaires l'occasion de pointer chez nous un quelconque manque de sérieux.
Bonjour les gens,
Je suis allée écouter J.L. Mélenchon à Brest-même hier soir et j'ai passé une excellente soirée.
J'ai apprécié l'explication sur la dette et les histoires de taux d'emprunt, j'ai trouvé la démonstration brillante.
"En ce qui concerne le "vote utile" je dis à ceux qui auraient l'intention de laisser leurs convictions à l'entrée du bureau de vote qu'ils ne s'étonnent pas de ne pas les retrouver en sortant."
Olé!
[...]
Moult trugarez grand beaucoup.
Que dit "Die Linke" de la situation allemande :on n'entend rien de ce coté là ?
Pourquoi n'avons nous pas de nouvelles de cette "vraie gauche" allemande et de ses analyses ? et de son combat en Allemagne ?
Les nouvelles que Jean-Luc Mélenchon évoquent des Espagnols d'Izquierda Unida démontrent la justesse de la démarche du FdG.
A propos de l'Allemagne, j'ai vu un reportage a la télévision ou l'on pouvait voir une ville qui n'a plus les moyens de faire fonctionner leur piscine et c'est donc les habitants qui bénévolement entretiennent et surveillent la piscine municipale.
@ tous,
Attention, deux sujets semblent nous être imposés [...]. La sécurité (peur) et le nucléaire.
Le vrai enjeu de l'élection est le système économique et social dans lequel ils veulent nous enfermer !
A propos de l'Allemagne pour laquelle j'ai toujours dit qu'elle n'était surtout pas le modèle à suivre, savez-vous, entre autre, qu'il y a un mouvement (grossissant) prônant la reconstruction du mur de Berlin ? Prenez garde, partout, le fascisme est entrain de renaître.
Quant au NPA que j'ai quitté il y a 18 mois, ils me déçoivent de plus en plus. En effet, un parti qui se dit anti-capitaliste et qui appelle d'ores et déjà à voter pour le PS au deuxième tour ? Ils sont devenus fous !
laforcedupeuple,comme ça tout de go,en effet c'est grave qu'ils rejoignent le FdG etr vite pour la thérapie gagnante !
Marechal (56)
Je précise que m'estimant une citoyenne libre et plutôt idéaliste, donc pas encline à suivre aveuglément un parti, mon vote pour un homme politique est aussi guidé par le fait déjà que j'estime cet homme moralement digne d'occuper la fonction de "Président de la République" ou non (donc les Sarko, DSK et cie, exit d'office, pas de quartier) ! Je ne peux avoir envie de voter que pour un candidat qui a la faculté de me titiller les neurones quand il s'exprime et aussi par rapport à l'énergie qu'il déploie pour me convaincre et mon vote Bayrou fut de cet acabit et par le fait qu'il m'apparaissait intellectuellement plus viable par rapport aux autres candidats. J'avais bien percuté lors des débats où il montrait qu'il n'était pas un imbécile de plus sur la liste et pour moi ça compte énormément ! un homme de conviction donc et pour moi c'est un point essentiel qu'un homme politique ne se prostitue pas et ne trahisse pas les siens. C'est vrai que j'ai pu être bluffée en 2007, du fait de mon manque de pratique citoyenne, par son discours qui semblait malgré tout "socialement non pénalisant" pour les modestes. Quoi qu'il en soit, si choix devait être fait entre deux visions libérales, celle de Bayrou serait à mes yeux moins catastrophique que celle de Hollande. Mon choix de vote en 2007, je ne le regrette pas puisque à l'époque pas d'alternative crédible à gauche !
En 2012, Jean-Luc Mélenchon, le candidat que j'ai choisi pour me représenter et représenter tout ceux qui ont un objectif de grande envergure sur le plan humain, tient la route moralement, humainement et intellectuellement et ma motivation y est décuplée ! la différence est là !
Pour donner aussi un témoignage de mes tentatives de convertir aux idées du Front de Gauche (et de bien voter en 2012)... Au boulot, je côtoie essentiellement ce qu'on pourrait appeler des "apolitiques de droite" (chez les employés) et des "supporters" de droite (les cadres). Pour les cadres, la tâche est lourde. Ils viennent de familles bourgeoises, ils ont toujours voté à droite (comme on soutiendrait une équipe de foot), ils sont complètement endoctrinés au libéralisme. Mais je les provoque sur les sujet politiques, je les pousse dans leurs retranchements et ça permet au moins de les faire douter sur leurs certitudes. Pour les employés (dont je fais partie), ils se sont rendu compte que le vote Sarkozy avait été une belle arnaque mais leur apolitisme (=pas la culture politique minimale, au moins savoir que la droite roule pour les gros patrons et les riches, la gauche pour les travailleurs - en principe - et la redistribution) les pousse vers le FN. Ceux-là sont beaucoup plus intéressés par les idées que je leur avance, ils ont des réflexes de peur pareils que les cadres (attention à la compétitivité si le SMIC à 1700 euros, etc.), mais s'ils se moquaient d'abord du Mélenchon grande gueule qu'on ne voyait nulle part, aujourd'hui (ça fait plusieurs mois que je les travaille au corps), ils m'appellent "Mélenchon" par affection et ils me parlent souvent des passages télévisés de notre candidat, qu'ils apprécient visiblement (sincérité et pugnacité de Jean-Luc Mélenchon). L'argument massue que Jean-Luc Mélenchon renvoie au journaliste "et comment on fait pour vivre avec 1000 euros?" fonctionne très bien et entre tout à fait en résonance avec leur quotidien.
Conclusion: chez les cadres, ça va quand même être dur (atavisme politique) mais Mélenchon est à présent un candidat "sérieux" pour eux, chez les employés c'est un mélange de curiosité et de sympathie naissante: leur vote n'est pas acquis mais il reste six mois pour ça...
Une de nos affirmations favorites est : résistons.
Pour vous encourager dans cette voie qui peut être héroïque, voyez.
A force de matraquages les sondages réussissent à dévoyer le vote et démoraliser une partie des sympathisants et de notre électorat potentiel. Il faut un encadrement beaucoup drastique de ces derniers.
Aussi, il nous reste à convaincre de nombreux électeurs que le véritable vote utile est le vote Front de Gauche.
@ laforcedupeuple(66)
Effectivement l'UMP veut amener le sujet sur le nucléaire car il n'y a pas de bilan à faire à part c'est "dangereux" ça OK tout le monde avait compris donc 2 voies celle ou en sort l'autre ou on continue bravo dans le style langue de bois on ne fait pas mieux. Pour on continue en effet pas le choix pour le moment les investissement dans les centrale sont tels qu'il va falloir encore plusieurs décennies pour arrêter et ne pas jeter cet argent par les fenêtres mais aussi il faut le dire parce que il faudra en sortir car le carburant de ces centrales s’épuise et qu'il faut le recycler et où le mettre après. Pour on en sort superbe idée mais voilà que fait on de nos centrales il faut les désassembler les recycler et où les mettre et en plus il va falloir en parallèle construire des centrales capables de fournir l'équivalent il y a des pistes des recherches mais cela prendra beaucoup de temps. Mais pour l’immédiat il y a une piste qui peut aider c'est d'abroger la loi qui impose que l'on revende l'électricité produite à EDF et que chacun puisse la fabriquer sans avoir à rendre compte là déjà il y aurait des mégawatt à ne plus produire et donc à ne plus facturer (sniff!). Mais en même temps la filière des énergies renouvelables prendra un certain essor (photovoltaïque, petites éolienne, géothermie et surement d'autres à venir) car aujourd'hui les rigueur administrative pour obtenir le permis sont telles que beaucoup abandonne merci EDF SUEZ (premier métier de suez la banque comme par hasard). Copé dit la facture va augmenter çà ok ils savent faire mais quand il faudra démanteler les vieilles centrales obsolètes qui va payer les actionnaires d'EDF ? J'ai un doute. Donc pour dire que le nucléaire c'est un leurre que pour le moment nous ne pouvons pas nous en passer facilement. Donc on ne discute pas du reste.
Merci à Jean-Luc et à toute l'équipe du Front de Gauche qui font un travail remarquable d'informations.
Prenez soin de vous car la lutte est encore longue pour atteindre le succès en 2012.
Pour ceux qui n'auraient pas encore vu ce documentaire expliquant bien la main-mise de la finance sur le monde, voici le lien :
http://www.dailymotion.com/video/xmcef9_goldman-sachs-les-nouveaux-maitres-du-monde_news#rel-page-8
A partager largement, car après l'avoir visionné on comprend bien les suites désastreuses....
Cela permet de "convaincre" les réticents au programme "l'humain d'abord"
Je réagis car je trouve la qualité de votre web série très moyenne et quand je lis "le développement du concept découvert par Arnauld Champremier-Trigano est promis à un brillant avenir", je suis atterré.
C'est insultant pour les gens qui bossent sur ces formats de web doc depuis déjà un certain temps.
Alors une question, est-ce vraiment la peine que je motive de vrais pro pour vous proposer une web série de qualité ou est-ce la chasse gardée de votre protégé ?
@ Jean-Luc Mélenchon
Je partage votre propos sur le fait que l'Allemagne ne doit pas être érigée en modèle. Vous savez ce qui adviennent des modèles (cf : l'Urss...) !
J'ai déjà dit ici tout ce que je pensais de la politique Allemande actuelle notamment au niveau de l'UE, de l'euro, de la volonté de la Chancelière Merkel d'accentuer le retour en forme de "sa" zone d'influence politique et économique au sein de l'Europe continentale notamment centre est, est et sud-est. Avec l'entrée en 2013 dans l'UE de la Croatie, puis dans quelques années de l'Albanie, de la Moldavie voire de la Turquie... J'ai parlé d'Europe germanique ! L’Allemagne pratique le "grand large" vers l'Est continental Européen (Ukraine, Belarus, Russie etc...) et accroît ses échanges avec la Chine.
Cependant, votre propos oublie que l'Allemagne s'est réunifiée et le coût de cette réunification s'élève à plus de 1 600 milliards d'euros. Ce qui coûtera à l'Allemagne entre 1,3 et 1,5 % de point de croissance en moyenne sur une quinzaine d'années. Cette réunification fût autofinancée ! Aujourd'hui, malgré des disparités encore visibles, le PIB de la partie Est-Allemande est proche de celui de la partie ouest. Le PIB par habitant des ex-Allemands de l'Est est semblable à celui du PIB par habitant d'un Italien, d'un Britannique.
Ensuite, l'Allemagne, à l'inverse de la France ou de l'Italie, a conservé une forte industrie lourde et manufacturière et ses produits sont extrêmement compétitifs sur les marchés tant Européens communautaires, qu'Est-Européens et elle [l'Allemagne] est moins déficitaire sur le marché asiatique !
La balance commerciale de l'Allemagne est bénéficiaire de 15 milliards d'euros au 30 septembre 2011. La France est lourdement déficitaire sur la même période !
Certes à court ou moyen terme, la récession des pays de la zone euro joue contre l'Allemagne mais cette dernière a l'option "grand large" qui offre de belle perspectives...
@ERDE
Merci pour cet éclairage que je ne connaissais pas mais il va falloire encore abroger la loi qui impose que l'on vende notre energie à EDF et là c'est pas gagné.
Intéressant l'initiative la mise en place d'un carnet de route. On pourra te suivre et à défaut de bons restaurants, s'alimenter d'arguments politiques.
Sur l'économie Allemande, Merkel a choisi de mettre en évidence le 3 % de croissance, c'est cela qui fait venir les investisseurs, et c'est ce ratio qui fascinent les vautours. Le triple AAA est donné pour renseigner les investisseurs sur les garanties de leurs prêts.
@ 63 steph
Ainsi, un écart de 3 ou 4 points entre plusieurs sondages est tout à fait conforme à ce que la statistique nous enseigne, et est donc l'effet de fluctuations statistiques normales.
Très juste, démonstration très pertinente..
Au raisonnement mathématique, je souhaiterais y joindre le déploiement médiatique.
Ce qui compte c'est la note initiale, comme on a pu le constater avec Hollande. A 7 ou 10 %, le candidat PS ne décollait pas. Il a mis le turbo lorsque la candidature DSK, fut liquidée, et qu'il c'est retrouvé par enchantement à 20 ou 25 %.
Ce qui compte c'est la note donnée par la démocratie d'opinion. A 25 %, il fait la course en tête et même Martine Aubry ne peut le rattraper.
Il serait profitable pour le candidat du Front de Gauche, qu'un journal,(l'humanité pour ne pas le citer), donne Mélenchon à 10 ou 12% d'intention de vote, Ce sondage,'appuyant sur la démocratie d'opinion permettrait de faire croitre l'incertitude statistique, ce qui placerait notre candidat devant Marine le Pen.
Stratégie qui permettrait de manger la laine sur le dos de la candidate FN.
Et court toujours pour que tu me rattrapes !
@jean ai marre
Le sondage que tu souhaites a été fait par L'Humanité-dimanche du 17 novembre. Bien sûr les medias bien pensants n'en parlent pas.
Parmi les 62% des français qui veulent que les responsables politiques s'opposent aux marchés et à la question "selon vous quelle personnalité politique est la plus susceptible de proposer un programme politique élaboré indépendamment des pressions des marchés financiers?" 16% Nicolas Sarkozy; 14% François Hollande; 14% Marine Le Pen; 13% Jean-Luc Mélenchon; 8% Eva Joly; 6% François Bayrou.
Suit une analyse sociologique et par âge.
@ 81 Gerard Blanchet
Merci pour l'info.
Comment est ce possible que 16 % pensent que Sarko soit susceptible de proposer un programme politique élaboré indépendamment des pressions des marchés financiers"
Nous mesurons tout le travail à faire. Aussi au lieu de nous laisser enfermer dans cette question - importante certes -- du nucléaire, mettons notre énergie à expliquer pourquoi la rupture avec le système est obligatoire.
Sonia Bastille
Oui l'Allemagne se déploit à l'Est et a tout fait pour reconnaitre les régimes ou apparaissaient quelques symboles de 33/45,comme en croatie et,en faisant tout pour faire imploser la Yougoslavie.
Des mises en garde pour le moins ont été avancées en France et nos plus "hautes autorités " au nom de cette Europe ont joué ce jeu qui allait changer l'Europe ou la France était l'instigatrice. Et maintenant ce serait un modéle. Nous avons perdu cette aura,celle de la France des Lumiéres avec tout ce que nous pouvions apporter de présence,là ce ne sont que gesticulations,effets de manches qui prouvent le bilan,le résultat catastrophique de ces 10 longues années aggravées par une gestion d'incompétences et de complicités manifestes aux dogmes ultra/néo du libéralisme pro-atlantiste ou le Grand Marché sera la sublime échéance de dépendance enchainée.
Cet euro que vous mettiez en cause va être flingué en plein vol par ceux qui l'ont mis en place,c'est une hypothèse qui se rapproche,de toutes les façons il est en réanimation,sous perfusion dans un coma profond.
L'Union Européenne ne peut être que celle des Peuples eux-mêmes,donc que tout les traités qui soumettent les Peuples au pire sont à mettre à la poubelle
Ce sondage de l'Huma-dimanche est intéressant, les chiffres donnés indiquent le "noyau dur" de l'"lectorat" de chaque candidat. FH est à 14% mais les chiffres habituels sont de 28-30, cad que la différence (14-16%) représente ceux qui vote FH uniquement pour éliminer, Sarko, c'est l'électorat volatile, "prenable".
Enfin, je crois.
Suis tombé sur cet auteur, N. Postman, grâce à un ami rencontré dans les cercles militants :
« Ne pas avoir conscience qu'une technique arrive équipée d'un programme de changement social est, à cette heure tardive, une stupidité pure et simple. (...) Introduisez l'alphabet dans une culture et vous changez ses habitudes cognitives, ses relations sociales, ses notions de communauté, d'histoire et de religion. (...) Introduisez la transmission d'images à la vitesse de la lumière et vous faites une révolution culturelle. Sans vote. Sans polémiques. Sans résistance ni guérilla. Voilà l'idéologie sans mots, d'autant plus forte qu'elle est silencieuse. »
Je me dis : Il y a si peu de gens parmi les commentateurs de ce blog qui s'intéressent au site de campagne du Front de Gauche ? Oui, oui : "Place au Peuple". A défaut d'occuper la place, ils s'occupent d'eux-même. Le bruit va au bruit, et le vent au vent. Jusqu'à quand ? Attend-on que le néant s'aspire lui même, via un baillement sur facebook, via une vacherie sur twitter.
On-va-faire-la-campagne-obama claironnent les personnages bienheureux de la "web-série", qui ressemblent si peu à des militants. Comme si rien de ce qui est avancé par ces outils de com', sur la scène que les gens regardent, n'avait de conséquences.
Personnellement, et contrairement à ce qu'avance Jean-Luc Mélenchon dans son billet, je ne vois aucune novation dans l'épisode "En marche" qui a été porté à ma connaissance lundi dernier, ni dans le message, ni dans le médium. Rien. Et j'essaye de garder un propos mesuré.
Il est temps de vivre avec la lucidité et le courage requis par l'utilisation de ces armes de notre temps (tv,web, téléphone) mis à la portée de tous. Le néant nous guette pendant que Nadine Morano et Nicolas Sarkozy font du média-training.
Une dernière chose : Essayez cet onglet de "Place au Peuple" qui s'appelle "Les Prises de Position" :
http://www.placeaupeuple2012.fr/category/les-prises-de-position/
Mélenchon, partageons !
Journée dense à Clermont-Ferrand aujourd'hui. Ce matin préprojection du film "les nouveaux chiens de garde" à partir du bouquin de Serge Halimi et en référence à l'ouvrage de Paul Nizan "les chiens de garde". Ce film retrace les connivences des medias, des milieux politiques et des milieux d'affaires avec des images et un ton savoureux. Il va sortir en salle mi-janvier. Je vais avoir bientôt un dossier de presse, me contacter, les salles des circuits classiques vont sûrement le boycotter. Donc prévoir une diffusion militante.
Cet après midi place de Jaude rassemblement des Indignés et rassemblement "contre la dette". Toute la gauche syndicale et politique était là : les Verts du Non, pas vu de socialistes, le front de gauche dans toutes ses composantes, le NPA, la CGT, SUD, FSU, ATTAC, RESF et beaucoup d'anarchistes, libertaires, fortes-têtes non encarté(e)s. Avant que tous ne prennent la parole et la donnent aux jeunes indignés, nous avons inauguré une forme d'action qui a intrigué plus d'un passant dont de nombreux jeunes.
Trente trois militants et militantes alternées portant un panneau avec une lettre au recto et une autre lettre au verso. Dabord le désordre des lettres brandies, puis on s'organise en une longue file face au tram les lettres au niveau du torse, et il apparait :"Nous ne paierons pas leurs dettes". Nous nous retournons ce qui est affiché n'a plus de sens. L'un de nous dit "c'est du grec" puis nous retournons les panneaux et apparait "Pour un audit citoyen de la dette". On a fait la manip 3 ou 4 fois tellement qu'on y a pris goût, rythmé par des roulements de tambour. Puis nous avons arpenté la place avec les lettres au dessus des têtes. Gros succès médiatique. Certes tous et toutes des militant(e)s mais de cette gauche qu'on aime la vraie. Nous sommes "en marche".
IL ne faut pas faire de l'Allemagne le bouc émissaire de nos soucis financiers, à la réunification des deux Allemagne, les financiers et le patronat se sont empressés de laminer les avantages acquis et salaires des travailleurs, ouvrant la marche à suivre pour le reste de l'Europe. Nous avons à faire face à une crise aussi bien économique qu'existentielle qui impliquent un dépassement que nous ne sommes pas encore capables de surmonter, mais ça vient, espérons seulement que le changement révolutionnaire dans son essence, reste citoyen.
Cela n'a rien d'important, mais les photos de Jean-Luc Mélenchon à Groix un petit côté De Gaulle en Irlande.
@Gérard Blanchet
Merci pour le récit de la manifestation militante des 33. C vraiment une excellent idée.
@ 60 Antigone
Les analyses de JL Mélenchon sont un formidable moteur de l'action et remonteur de moral en ces temps sinistres, mais j'aime bien aussi vous lire, vous tous et cronos, j'aime bien votre force contagieuse et votre clarté révolutionnaire. A vous lire ! résistons !
Merci Antigone, il nous faut effectivement adopter dans le contexte actuel un positionnement révolutionnaire et cela n'est pas un choix facile car il contraint à prendre des postures extrême qui ne me sont pas naturelles, j'ai horreur du bruit, de crier, mais voilà ici c'est le personnage un peu outré que je me suis construit pour pouvoir passer la rampe de l'indifférence, néanmoins toutes mes prises de positions sont sincères, j'aimerais tellement les développer autrement …
Un article qui montre l'écart qui grandit entre riches et pauvres. http://blogs.mediapart.fr/edition/bookclub/article/251111/la-haut-les-riches .
"Mon amie affirme que les conditions de vie deviennent nettement plus dures en RFA."
Parce que en RDA c'est paradis sans doute. Il faut faire un peu de géo, on est en 2011 et maintenant c'est l'Allemagne, point barre.
@44 ancien EELV
déjà bravo pour votre approche critique envers votre ancien parti ! ensuite soyez plus qu'assurer qu'ici au Front de gauche vos idées de l'écologie seront portées en avant. bien entendu tous ici avons du respect pour le combat de mme Joly, même si les "acheteurs de strapontins" ont négociés dans son dos des places plutôt qu'un programme.
nous ne sommes pas un parti extremistes contrairement à ce que des gens du PS aimeraient nous voir pour ramener la "clentèle" vers le parti du Papandréou version locale.
derrière la nébuleuse de partis qui nous soutiennent au FdG, il y a notre porte drapeau Jean-Luc Mélenchon, mais plus encore un programme basé sur l'humain, sur les valeurs de gauche et des économistes comme J Génereux qui montre le sérieux du travail des plateformes politiques allant du PCF, GU,PG.
ici, c'est pas hollande qui dicte sa chanson ! d'ailleurs les sondages vous montreront que hollande déçoit, quand Jean-Luc Mélenchon progresse et explique la réalité.
ceux qui pensent qu'en soutenant hollande, ils luttent contre Sarkozy ! ne comprenent plus les enjeux et sont perdus !
il faut partir du programme pour engager une autre politique ! avec hollande ce sera la suite de Sarkozy avec d'autres mots.
en effet, les places à l'AN sont visiblement monnayable pour le PS ! mais nous travaillons pas ici pour des places à la star ac ! mais bien pour l'application d'un programme de gauche !
il n'y a rien neuf derrière les candidatures de Bayrou, Chevenement. ils sont là pour monnayer une place au soleil, un appartement hlm à Paris peut être....
Bonsoir,
Allemagne, Allemagne !
C. Bruneau, journaliste au Figaro éco, journal que j'évite de citer, titrait le 03/08/2010 :
De plus en plus de travailleurs pauvres en Allemagne Quelque 20 % des salariés outre-Rhin toucheraient moins de 10 euros par heure.
Un site que je ne connaissais pas, myeurop.info, dans une série d'article, nous fait voir la réalité : « Record battu: jamais le taux de chômage n'a été aussi bas (6,9%) en Allemagne depuis la réunification. Un véritable "miracle économique". Sauf si l'on tient compte des millions de chômeurs radiés ou des précaires dépendants de l'aide sociale... » Si la Bavière crie au secours par manque d'emploi qualifié, qu'en est-il du reste du pays et surtout de l'ancienne RDA ?
J'ai eu à travailler avec les allemands pendant mon activité professionnelle. Je dirai que leurs règles sont le protectionnisme pour ne pas dire le « chauvinisme ». Tout ce qui n'est pas « made in deutchland » est surtaxé à outrance...
Les travailleurs allemands ne sont pas + heureux que leurs collègues français.
Maintenant plus politique, nous focalisez sur l'Allemagne est une erreur. Pendant ce temps, les E.U,Bilderberg et Wall-Street continuent leur guerre économique contre les peuples du monde entier en toute tranquillité. Pourtant les « Indignés de NY » ne s'étaient pas trompés de cible en occupant la bourse de NY. Ils savaient où étaient leurs ennemis. Regardez bien la vidéo que recommande Holp-Up dans le précédent papier de Jean-Luc Mélenchon.
@ Arravanne (95)
Honorable Donneur de Leçons,
Je viens de contrôler sur Wiki : le nom officiel de l'Allemagne est bien "République Fédérale Allemande" avec, comme sigle,RFA.
La Deutsche demokratische Republiek (RDA) a disparu de la carte en agrandissant d'un nombre X de Länders, la RFA.
Figurez-vous que j'ai travaillé à la Humboldt Universität (Ost-Berlin) pendant six mois, bien avant la chute du Kommunismus.
Au plaisir de vous lire,
Pulchérie D.
Portrait quasi laudateur de François Delapierre dans le Parisien d'hier.
Incroyable que ce canard "dassaultien" brosse l'alter-ego de notre candidat, en utilisant une belle photo en outre.
Bon les deux colonnes restent dans le "superficiel" à l'instar de cet ersatz de journal d'information, mais on aurait pu craindre un article au vitriol concernant un membre du Front de Gauche, ce quotidien ne roulant clairement pas pour nous ni, plus généralement, pour éclairer les consciences.
Le point positif ici est que la médiasphère prendre acte que le FdG ne se réduit pas à notre brillant candidat.
Le fait que le FdG prenne des voix au PS n'a aucune importance. Parce qu'elles sont à gauche. Ce serait bien plus heureux que dans le cas précédent ou c'est Bayrou qui avait pris des voix au PS. Aucune importance qu'un député PS perde s'il est remplacé par un député FdG. Bien au contraire. A bas "la majorité présidentielle", ce machin bonapartiste qui n'est meme pas inscrit dans la Constitution. Je ne voterais pas "majorité présidentielle", je ne suis pas PS-compatible, un élécteur pret à se dissoudre dans le néant Papatero hollandais pour 5 ans de plus.
Sire Hollande pense bacler les législatives en révant d'un "état de grace", comme il les avait baclées en 2002 après la défaite honteuse de Jospin.
Dans la pseudo logique des institutions tripatouillées, en remettant "à l'endroit" le calendrier des législatives. Les forces de gauche pouvaient encore se battre contre Chirac et Sarkozy. La bataille dans les institutions n'était pas terminée. On voit a quoi aboutissent les pleins pouvoirs....A rien du tout. Et surtout à se moquer des referendum.
Vous allez voir que les présidentielles vont etre un championnat d'autoritarisme, de bonapartisme, de "There Is No Alternative" de l'époque de Margaret. Pour pseudo rassurer les français par leur morgue et par leurs convictions totalitaires mortifères, de l'ordre, de la marche au pas. Tina! Tina! En avant...Arche! De la Defense. Allons, enfants de la Patrie! Payons, Payons nos dettes. Sinon les féroces marchés iront jusque dans nos bras. Hissons cet étendart, plein d'étoiles et d"euros. Liberté de la libre circulation des capitaux chérie!
Bonjour tout le monde,
Ci-dessous ce qui, de façon très simple, explique notre vie quotidienne de galère. Une mise sous dessin (animé) de ce que subissent chaque jour des milliards d'Êtres Humains dans un système vérolé par quelques centaines de milliers de nantis ne pensants qu'à eux et à leur caste.
A consommer sans modération avec un seul effet désirable identifié: à forte dose on est immunisé contre la connerie humaine et on est irrémédiablement perdu pour la société consumériste (en un seul mot) qui tue chaque jour des milliers de Femmes, d'Hommes et d'Enfants de par la Planète Capitaliste.
Pour aller voir ce qui, n'ayons pas peur de le dire est la meilleure idée de la vraie gauche depuis des années (même s'il reste des choses à améliorer et à rajouter), cliquez sur le lien ci-dessous: http://2012.pcf.fr/dessin
Bravo pour le carnet de route !
@ 100 Cronos
Mais alors pourquoi ne pas agir en parallèle ? Faire la web série alternative? Faire quand même le journal sur le net? Sans rien attendre du sommet qui entoure Jean-Luc Mélenchon.
Une fois gagnées les élections, c'est une myriade d'alternatives qui feront le pays. Celles qui existent déjà vont trouver des voies pour se développer,(Amap coopératives, écoles alternatives, groupes culturels divers, SELS, auto organisation en tout genre, réseaux d'auto-constructeurs, comités de quartier pour décider pour son quartier, pour l'eau par exemple,(Mesas de aguas) comme au Venezuela) tout ne partira pas d'en haut et nous ne serons pas tous des élus, il faudra faire la révolution dans la révolution et les institutions seront là pour nous le permettre. Enfin, c'est comme ça que je vois la révolution citoyenne, plus comme une toile que comme une pyramide.
Soyons un réseau et mille réseaux. C'est ce que j'ai vécu au Venezuela qui me montre la voie. On peut être déçu dans l'ancien système, quand on attend d'être reconnus en haut, mais pas dans une révolution citoyenne où tout d'un coup l'on retrouve la capacité de reprendre en main son destin de façon collective. C'est assez grisant d'ailleurs comme sensation d'un coup d'avoir de l'espoir, de pouvoir exister! Votons et agissons!
Pour la centrale nucléaire immergée, voici les infos. Cela s'appelle Flexblue.
@ 88 Gerard Blanchet dit:
Journée dense à Clermont-Ferrand aujourd'hui. Ce matin préprojection du film "les nouveaux chiens de garde" à partir du bouquin de Serge Halimi et en référence à l'ouvrage de Paul Nizan "les chiens de garde". Ce film retrace les connivences des medias, des milieux politiques et des milieux d'affaires avec des images et un ton savoureux. Il va sortir en salle mi-janvier. Je vais avoir bientôt un dossier de presse, me contacter, les salles des circuits classiques vont sûrement le boycotter. Donc prévoir une diffusion militante.
Merci Gérard, voilà exactement de quoi nous devons nous saisir pour militer, pourquoi ne pas envisager un tour de France de 2/3 mois, 1 jour = 1 ville ou un village, projection gratuite en "drive in" sur un parking de super marché le soir à 20h30, précédée par une réunion publique dans une usine ou en pleine air sur le parking de l'usine organisée par un syndicat, avec intervention d'un ou plusieurs militants Front de Gauche, ça veut dire une équipe de dix personnes à l'organisation, ça veut dire un budget, ça veut dire la main à la poche, ça veut dire on veut gagner on fait tout pour, il n'y a pas que des fauchés chez nous, non !…