04déc 11
Cette note est allongée du commentaire rapide que je veux faire du dernier épisode du feuilleton Sarkozy-Merkel. Elle change donc de présentation puisque je commence par ce commentaire. Après quoi je propose une synthèse des éléments qui permettent de se faire une idée de ce qu'est en réalité le fameux "modèle allemand". Tout cela est bouclé avant un nouveau départ vers l'Allier et le Loiret où je vais faire un tour durant deux jours. Ici même vous trouverez un nouveau carnet de route que tiendra une fois de plus Céline qui a posé deux jours pour nous suivre et graver sa chronique avec son blackberry !
Ce lundi donc, Sarkozy recevait Angela Merkel à l'Elysée pour fixer des propositions de modification des traités européens. La contribution de Nicolas Sarkozy à cette réunion s'est résumée à en fournir la salle, après avoir offert le déjeuner de travail qui l'a précédée. Car sur le fond, les propositions annoncées reprennent intégralement et minutieusement les propositions défendues par Angela Merkel depuis plusieurs semaines. Les propositions soutenues par la France et d'autres Etats, comme les eurobonds ou une intervention accrue de la BCE ont au contraire été explicitement exclues. Merkel et Sarkozy ont même réaffirmé leur confiance dans la BCE et rappelé leur attachement à son indépendance absolue. D'ailleurs, Sarkozy s'est même fait fort de s'abstenir de tout avis ou commentaire sur la BCE. Les dernières statistiques récemment publiées par la BCE illustrent pourtant l'aberration du système actuel. Rien que dans la semaine écoulée, la BCE a prêté aux banques, au taux modique de 1,25 %, 256 milliards d'euros de liquidités. Au même moment nous avons appris que le total des titres de dettes publiques rachetés sur le second marché par la BCE depuis mai 2010 s'élevait à 207 milliards d'euros. La BCE fait donc plus en une semaine pour les banques qu'elle n'en a fait en plus d'un an pour la dette des Etats.
Les propositions avancées par Sarkozy et Merkel ne sont pas nouvelles. Elles reprennent des annonces déjà effectuées depuis plusieurs mois dans différents cadres : procédure du semestre européen, mécanisme européen de stabilité, pacte euro plus, etc. Des sanctions automatiques et immédiates seront mises en place pour les Etats ne respectant pas les 3% de déficit. Il faudra dorénavant une majorité qualifiée pour s'opposer à ces sanctions et non pas pour les décider. Une règle d'or renforcée et harmonisée sera imposée aux 17 Etats membres de la zone euro qui devront changer pour cela leur constitution et y fixer l'objectif de retour à l'équilibre budgétaire qui contraindra ensuite leurs budgets annuels. Depuis que tout cela a déjà été décidé, les eurocrates savent qu'il faudra modifier le Traité de Lisbonne pour faire entrer tout cela en application. L'occasion a donc fait les larrons. La dramatisation de cette rencontre est aussi une opération électorale pour les deux sortants que sont Sarkozy et Merkel, ne l'oublions jamais.
Mais la grande nouveauté est que tous ces changements seraient désormais gravés dans le marbre des Traités. Et ces modifications ont un point commun de fond : elles visent toutes à imposer aux Etats des politiques d'austérité. Comme les changements de gouvernements et les menaces politiques ne suffisent pas, ils ont décidé de passer par les Traités qui s'imposent de manière contraignante aux Etats et à leurs lois. Après avoir imposé le Traité de Lisbonne contre les peuples, ils ne se donnent même pas la peine d'en faire un bilan ou de s'excuser pour son échec. Le nouveau traité proposé devra en effet être négocié dans l'urgence et bouclé d'ici mars, toujours sans les peuples. Cela fait plus que jamais de l'élection présidentielle un référendum pour ou contre l'austérité. Pour nous, un mot d'ordre s'impose : pas de nouveau traité ou de modification des traités existants sans référendum. Après quoi vous ferez, chers lecteurs, une pause pour vous souvenir que tout cela vous le savez depuis 2005. Et depuis cette date, et la forfaiture qu'elle incarne, les deux camps du "Oui" et du "Non" ont déroulé et déroulent encore des politiques qui ne peuvent se concilier.
Le porte-parole du PS Benoît Hamon est à la peine. Comment mettre Hollande dans l'embarras en faisant des copiés-collés sans se faire prendre. Dans une déclaration à l'AFP lundi 5 décembre, il a fustigé "l'austérité", "grande gagnante, par KO, qui s'appliquera indifféremment à l'Allemagne, la France ou au reste de l'Europe". Certes il lui faut continuer le minage du port d'attache de François Hollande, ce qui semble être une activité très absorbante rue de Solférino. Il est évident que son discours n'existe que pour être démenti. Dont acte. Devons-nous lui rappeler le contenu des engagements de François Hollande et sa volonté de donner "du sens à la rigueur" ? A-t-il oublié que le candidat du PS défend le retour à 3 % de déficit public dès 2013 et le retour à l'équilibre en 2017, exactement comme le prévoit la stratégie défendue par Sarkozy et Merkel ? N'a-t-il pas entendu le responsable du projet de François Hollande, Michel Sapin, et sa conseillère économique Karine Berger évoquer un plan d'économies de 50 milliards, c'est-à-dire beaucoup plus que l'actuel plan Fillon ? Qui doit-on donc croire au PS ? Le candidat et son entourage ou le porte-parole ? Il y a deux campagnes des socialistes ? Celle du parti, et celle du candidat. Et même trois : celle des socialistes qui ont déjà décidé de voter Front de Gauche.
Mais Hamon est allé trop loin sur au moins un point. Un point qui lui vaut non pas un démenti mais un revers de balle pour le Parti socialiste. Il a dénoncé la procédure de soumission des budgets nationaux à l'avis de la Commission européenne. Voyez : " Demain notre décision de mettre en oeuvre telle ou telle politique d'éducation ou de santé sera soumise à la permission de la Commission européenne et, si nous nous en affranchissions, à une sanction de la Cour de justice européenne, comme l'a confirmé Mme Merkel. Pour nous c'est un abandon de souveraineté inacceptable. " Dommage pour Hamon car c'est justement ce que le PS le PSE et leurs élus ont déjà accepté et voté ! Les députés du PSE ont voté au Parlement européen en faveur de la procédure du "semestre européen" qui prévoit que les budgets nationaux soient désormais soumis à l'avis préalable de la commission européenne. Et quand les députés du Front de Gauche ont défendu à l'assemblée nationale une proposition de loi de Martine Billard visant à garantir la souveraineté budgétaire du peuple contre toute intrusion de la Commission européenne, qu'ont fait les députés PS ? Ils ont tous voté contre, le 7 décembre dernier, François Hollande et Michel Sapin en tête. Tous sauf Henri Emmanuelli.
De son côté François Hollande a expliqué clairement le contraire du porte-parole du PS. Pourquoi pas ? Il s'est exprimé hier au congrès du SPD à Berlin. Des élections auront lieu en Allemagne en septembre 2013. Le PS insiste sur l'alternance dans les deux pays comme condition du changement. L'accord EELV-PS dit d'ailleurs que "seule une majorité de gauche et des écologistes en France en 2012, puis en Allemagne en 2013, aura la force d'entraînement pour une Europe solidaire et volontaire". Pourtant, en 2000, la présence de Schröder et Jospin n'avait pas changé l'orientation de l'UE alors à 15. Sans doute ont-ils tiré la leçon. Mais pas du côté que l'on croit. Car le discours de Hollande est un désaveu de la résistance de Lionel Jospin face à la vague blairiste de l'époque, dont le chancelier social-démocrate allemand Schröder était un ardent partisan. En effet, dans son discours devant le SPD, Hollande a salué les réformes anti-sociales de Schröder. Et il a même souhaité qu'elles viennent en France : "vous avez fait des réformes importantes ici en Allemagne. En France, elles ont trop tardé". Ceux qui ont lu mon livre " En quête de gauche " ont déjà eu un aperçu de ces fameuses réformes. J'y reviendrai sur ce blog. Mais on peut citer pêle-mêle la baisse des indemnités chômage, le développement de la précarité du travail, la baisse de la taxation des bénéfices des entreprises ou encore le relèvement de l'âge de la retraite. Nous voilà en tout cas prévenus sur ce qui "a trop tardé en France".
D'ailleurs Hollande a aussi salué le président du groupe parlementaire du SPD, Franck-Walter Steinmeier. Directeur de la chancellerie sous Schröder, Steinmeier a été le principal concepteur des réformes anti-sociales. Il a ensuite été Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement SPD-CDU en 2005 après le refus d'alliance du SPD avec Die Linke. Steinmeier a même été vice-chancelier de Merkel dans le gouvernement SPD-CDU ! En 2009, candidat à la chancellerie, il obtient le plus mauvais score du SPD depuis 1945 (23%). Pour la première fois, IG Metall avait refusé de soutenir les candidats du SPD après que Steinmeier a proposé une alliance au parti libéral FDP (qui avait refusé). Mais ça n'empêche pas Hollande de faire de belles phrases comme "nous avons à changer le centre de gravité de l'Europe. Le ramener davantage vers la gauche". On ne doit pas parler de la même gauche !
A plusieurs reprises, Hollande a aussi indiqué qu'il ne voulait pas changer les traités. Il prend comme argument le délai : "Aujourd'hui, l'Europe a moins besoin d'un traité de plus que d'actions immédiates. J'ai à l'esprit l'expérience du Traité constitutionnel européen : des mois et des mois pour être négocié, puis pour être ratifié et autant pour être repoussé. Nous ne pouvons pas attendre". Il a préconisé un "pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance". Une formule creuse comme il en a le secret et qui font les gargarismes des sociaux-démocrates européens. Dès lors il a enfilé les voeux pieux. Ainsi quand il a prôné "une harmonisation sociale et fiscale" sans préciser qu'elle est interdite par le Traité qu'il a fait voter. Il a aussi plaidé pour une "communauté européenne de l'énergie" sans dire un mot de la logique de libéralisation qui la contredit et est soutenue par le PSE. Il a enfin défendu "des coopérations renforcées" sans préciser que le Traité prévoit qu'" elles ne peuvent porter atteinte ni au marché intérieur ni à la cohésion économique, sociale et territoriale. Elles ne peuvent constituer ni une entrave ni une discrimination aux échanges entre les États membres ni provoquer de distorsions de concurrence entre ceux-ci " (Article 326 TFUE). Il est tranquille : ses grandes phrases ne sont jamais discutées par des gens sérieux qui connaissent les textes. Mais l'intéressé lui-même sait-il vraiment ce qu'il dit ou ment-il sciemment ? Je pense qu'en toute hypothèse il sait bien se moquer du monde. Ainsi sur la démocratie : "Je suis convaincu que rien ne peut se faire, que rien ne se fera sans la démocratie". Pourtant, c'est lui qui, en tant que premier secrétaire du PS en 2008, a permis la ratification du Traité de Lisbonne. Sans le vote des socialistes qui l'ont suivi, le Traité ne passait pas.
Mais dans le flot des mots, l'essentiel est bien serti, solidement. Car voici le cœur de l'affaire. Sur l'essentiel les partisans du " Oui " d'hier sont encore solidaires. Sur la BCE, Hollande a bien précisé qu'il ne veut pas changer ses statuts ni toucher à son indépendance : "Je respecte son indépendance" "je souhaite qu'elle puisse élargir son rôle […] dans le cadre de ses actuels statuts". Dès lors tout le reste s'enchaîne ! Le premier point du "pacte de responsabilité" de Hollande est la "responsabilité budgétaire". Il a réaffirmé "je réduirai les déficits en France : 3% du PIB de déficit budgétaire en 2013, l'équilibre en 2017". Hollande a aussi déclaré "j'accepte une vigilance sur les budgets nationaux". C'est cohérent avec son soutien et celui du PSE à la procédure du " semestre européen " grâce à laquelle la Commission compte contrôler les budgets nationaux.
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Comme j’ai été en déplacement ainsi que le rapporte « le carnet de route » édité à ce sujet, écrire était devenu assez difficile. Du moins dans la variété des sujets et les longueurs habituelles de ce blog. De retour, je tâche de mettre de l’ordre dans la masse de ce qui est resté en souffrance pendant que j’allais et venais. Je reporte un tour d’horizon général la plume à la main, dont j’éprouve tant le besoin, à plus tard dans le mois. N’empêche. Puisque la question a fait grand bruit, je publie donc ici un petit travail de récapitulation à propos de l’Allemagne. Je ne reviens pas sur ce que j’ai moi-même écrit sur le sujet du temps que cela n’intéressait pas les excités d’aujourd’hui. Le temps où Cohn-Bendit m’insultait sur le sujet et où les socialistes souriaient de plaisir. A présent, je m’appuie essentiellement sur mes notes de lecture de presse. Je le fais à dessein sous cette forme. Mon intention est de vous proposer des arguments qu’aucun accro aux médias ne vous reprochera puisque par corporatisme les médias ne se critiquent jamais entre eux. Je crois que cette argumentation est utile. En effet, je dois vous dire que je n’ai pas aimé le ton sur lequel la critique de l’Allemagne se fait ces temps-ci. Je le dis d’autant plus tranquillement que je l’ai engagée avant bien d’autres. Mais je tiens à ce qu’on ne se trompe pas de registre ! Nous critiquons madame Merkel parce qu’elle est libérale et non pas parce qu’elle est allemande ! Notre critique à gauche est celle que partagent nos camarades allemands de « Die Linke ». Et d’ailleurs la semaine où les socialistes ont franchi la ligne jaune, nous, le Front de Gauche nous défendions une proposition de loi à l’assemblée et nos amis de « Die Linke » faisaient de même au Bundestag sur le même texte. Il s’agissait de la création d’un fond européen de développement social et écologique.
Puis je viens sur le paquet ferroviaire adopté par le Parlement Européen. Histoire de rappeler que le principal problème dont souffre le rail ce n’est pas l’action syndicale mais la libéralisation. Une illustration à faire connaître de cette révolution libérale qui continue sans désemparer, quoiqu’il advienne. Avec l’appui des députés socialistes et Verts européens !
Merci à Marie Lemaître pour les photographies qui illustrent ce billet.
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Notre critique à propos de l’Allemagne, c’est d’abord la critique d’un mythe. Le mythe d’un modèle enfin trouvé de « libéralisme efficace » ! Je reviens donc sur le thème du "modèle allemand". Je note que dorénavant une série de commentateurs et même de responsables politiques prennent conscience d’un problème. Les formules à l’emporte-pièce nuisent parfois à la compréhension des enjeux. Je ne partage pas la façon de dire les choses que choisit Arnaud Montebourg. De même que je n’avais pas approuvé la comparaison avec Münich qu’avait fait le député socialiste Jean-Marie Le Guen. Car, même pour la polémique, laisser entendre qu'Angela Merkel c’est Hitler ou Bismark, deux agresseurs de notre pays, dont un raciste antisémite, ce n’est pas acceptable. Mon analyse, je l’ai donné succinctement dans le livre « Qu’ils s’en aillent tous ». Les dirigeants allemands ont changé d’état d’esprit. Mais nous ne devons pas changer de priorité dans notre relation à l’Allemagne : priorité à la coopération, quel que soit le gouvernement en place. Pour autant, il faut être lucide. Ni aveuglement nationaliste, ni angélisme, ni admiration aveuglée. C’est sur ce point qu’à cette étape je concentre mon attention. Le mythe du modèle allemand fonctionne comme un alibi. « Le libéralisme, ça marche ! Voyez l’Allemagne ! » disent les nouveaux ébahis ! La preuve par l’exotisme. Ce furent d’abord le petit dragon celtique irlandais puis le modèle espagnol, et maintenant ce serait le modèle allemand. Les déclinistes qui conchient la France à longueur de colonnes rejoignent les fascinés de l’Allemagne. Vieille conjonction. Faire la lumière sur ce soit-disant modèle c’est mener la lutte concrète contre l’idée qu’il y aurait une austérité utile, un serrage de ceinture qui paie.
La droite reste aveuglée par la stratégie d'alignement sur l'Allemagne fixée par Sarkozy. Ce dernier n'a-t-il pas dit le 27 octobre sur TF1 et France 2 : "Tout mon travail c'est de rapprocher la France d'un système qui marche, celui de l'Allemagne."? Donnez-lui à lire ma tribune dans « Les Echos » sur le sujet. Dommage qu’elle n’ait pas eue le même écho que ma petite phrase sur le pédalo. Je souris. Plusieurs articles du Monde et du Figaro me donnent raison. Ainsi qu'une note détaillée de la banque Natixis, intitulée opportunément "démystifions l'Allemagne". Elle affirme clairement que "certaines vertus invoquées du modèle relèvent parfois de raccourcis faciles, sinon du mythe". La note a été rédigée par Sylvain Boyer, l'économiste qui était cité dans l'article du Monde sur le chiffre "honteusement tronqué" du déficit allemand. Dans la note de Natixis, il précise que "40% de la dette publique [allemande] est comptabilisée dans des fonds spéciaux, entités juridiques aux besoins de financement peu transparents, qui ont autorisé un certain maquillage des déficits publics en 2009 et 2010". Et il rappelle qu'en 2004, les agences de notation avaient menacé de retirer la note AAA de l'Allemagne.
Dans le même ordre d'idée, le 24 novembre, « Le Monde » a publié un autre article sur l'Allemagne. Il s'intitule "en Allemagne, des fondamentaux solides mais pas inébranlables". L'article évoque un événement passé relativement inaperçu sur le moment pour les chantres du "modèle allemand" qui regardaient ailleurs. Mais pas les observateurs sérieux. Mercredi 23 novembre, l'Allemagne a essuyé un revers sur les marchés financiers. Les marchés financiers ont boudé la dette allemande ! L'Allemagne voulait lever 6 milliards d'euros avec des obligations à dix ans. Elle n'a pu en lever que 3,6 milliards d'euros ! Voici donc un beau modèle qui ne parvient pas à "rassurer les marchés" pour obtenir l'argent dont il a besoin. Cette mésaventure donne l'occasion au Monde de s'intéresser de plus près à la situation allemande. L'article du Monde explique bien que le "modèle allemand" n'est pas généralisable : "Le modèle allemand, qui repose traditionnellement sur les exportations rend le pays très dépendant de ses homologues de la zone euro. Plus de la moitié de ses exportations étant destinées à l'Union européenne, on comprend que l'Allemagne n'a pas intérêt à voir la situation de ses principaux partenaires commerciaux s'effondrer". En poussant à l'austérité partout en Europe, l'Allemagne scie la branche sur laquelle elle est assise. D'ailleurs, c'est ce que confirme le cabinet de conseil "Markit", cité par Le Monde. Dans une étude publiée le 23 novembre, il indique que les exportations allemandes sont de plus en plus affectées par la crise. Son étude fait état du plus fort ralentissement depuis deux ans et demi et prédit "que le pire reste à venir ".
C'est ce qu'expliquait aussi Le Figaro du 22 novembre. En réponse à une citation de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP qui dit vouloir "s'inspirer du modèle allemand en termes de croissance économique", le journal écrit que "la croissance allemande n'est pas garantie et montre des signes de faiblesses". Et Le Figaro cite Patrick Arthus de la banque Natixis qui reprend l'argument de l'article du Monde : "La croissance de l'Allemagne ne peut venir que des exportations, dont 60% vont vers les autres pays européens. Une crise économique durable des partenaires économiques conduirait à une situation très difficile en Allemagne aussi, ce qui est le scénario le plus probable et qu'annoncent les derniers indicateurs". Au dernier trimestre 2011, le PIB allemand pourrait même reculer. Et la prévision de croissance pour 2012 vient d'être revue à la baisse. La note de Natixis va même plus loin dans l'analyse. Pour elle, le "succès à l'exportation" de l'Allemagne est le fruit d'une stratégie très particulière : "les parts de marché que l’Allemagne a gagnées ces dix dernières années dans l’UE proviennent en majorité d’activités de transit, notamment portuaire, qui ont rapidement grossi depuis la mondialisation des chaînes de production. La baisse des coûts salariaux ne joue ici qu’un rôle marginal". Cette stratégie s'applique aussi pour les produits fabriqués en République Tchèque ou en Pologne et assemblés en Allemagne. Et elle explique en partie l'attachement des allemands à un euro fort qui permet d'importer à bas coût les pièces détachées.
« Le Figaro » et « Le Monde » n'en sont pas restés là. Le 24 novembre, Le Monde a publié un deuxième article sous un titre massue : "Temps de travail : la comparaison trompeuse avec le modèle allemand". Le Monde reprend à son compte l'idée que "la durée du temps du travail n'est pas plus élevée en Allemagne qu'en France". Ce que j’ai dix fois répété partout où l’on m’a interrogé. Sans oublier les incises sur ce blog. En détail, l'article affirme que si la loi allemande sur les horaires de travail fixe une durée maximale de 8 heures par jour soit 40 heures par semaine, la durée officielle varie selon les secteurs. Une grande autonomie est accordée à la négociation entre syndicats et patronat. Ainsi, dans la métallurgie, le syndicat IG Metall a obtenu l'application des 35 heures. Surtout, l'article du Monde réaffirme une donnée que les partisans du "modèle allemand" oublient opportunément : la durée globale du travail est plus faible en Allemagne à cause du temps partiel. L'Allemagne a plus recours au temps partiel que la France : 21,7 % de sa population active étaient employés à temps partiel en 2010, contre 13,6 % en France, selon l'OCDE. Si on intègre le temps partiel dans le calcul du temps de travail, la durée annuelle moyenne s'élève pour la France à 1 559 heures, contre 1 432 pour l'Allemagne, selon l'Insee. Ces chiffres sont connus depuis longtemps et j'ai eu plusieurs fois l'occasion de les évoquer. Désormais, ce n'est plus seulement moi qui le dit mais le journal « Le Monde ».
Au Figaro, la critique du modèle allemand a donné lieu à un long article dans l'édition du 22 novembre. Le titre est encore plus clair que celui du Monde : "L'Allemagne, un modèle imparfait". Sans point d'interrogation. Le Figaro propose un "tour d'horizon de quelques contre-vérités sur l'Allemagne" avec une stratégie efficace. La journaliste reprend une citation d'un admirateur du "modèle allemand" puis le compare avec la réalité des chiffres et des faits. Après Copé, le même Figaro égratigne François Fillon. Le Premier ministre défend la "convergence fiscale franco-allemande" comme si nos systèmes fiscaux étaient très différents. Le Figaro rappelle que jusqu'en 2009, l'Allemagne avait l'impôt sur les sociétés le plus élevé d'Europe à 39% contre 33% en France. Le taux a depuis été baissé mais reste proche des 30% et donc du taux français. Surtout, le journal explique que le taux moyen d'imposition sur les PME est de 15% en France contre 20% en Allemagne. Oui, selon Le Figaro, l'Allemagne, qui est censée être le "modèle" pour les PME, a un taux d'imposition plus élevé que la France pour les PME.
Puis « Le Figaro » revient sur l'idée selon laquelle "les allemands sont traumatisés par l'hyper-inflation" de l'entre-deux-guerres. Si la lutte contre l'inflation est effectivement une priorité des libéraux allemands, « Le Figaro » admet cependant que cela relève d'une toute autre raison. En effet, selon le journal, "les ménages allemands épargnent plus que les ménages français, 17,4% de leurs revenus contre 15,26%" en France. Et en Allemagne, la retraite privée par capitalisation est beaucoup plus développée qu'en France. Comme l'Allemagne est un pays vieillissant, la lutte contre l'inflation est en fait la conséquence de la priorité absolue : la protection de la rente.
« Le Figaro » était visiblement très critique ce jour-là. Car après Copé et Fillon, c'est au tour de Valérie Pécresse d'être démasquée ! Le 21 novembre, sur RTL, la ministre UMP du budget avait affirmé que "en Allemagne, tous les étudiants font un apprentissage". Ce qui est faux. Les étudiants qui choisissent l'université ne font pas d'apprentissage. Seuls deux tiers des jeunes allemands suivent la voie professionnelle et sont donc concernés par l'apprentissage. Et ce n'est pas pour autant un modèle enviable. « Le Figaro » explique que seuls 54% de ces deux tiers trouvent une place comme apprentis. Les autres reprennent des études, ou quittent le système scolaire. Et le journal précise que "les apprentis constituent une catégorie d'employés sous-payée : une apprentie coiffeuse gagne moins de 300 euros par mois. Le salaire moyen d'un apprenti allemand est de 600 euros par mois".
Cette précarisation et cette paupérisation ne touchent pas seulement les jeunes. « Le Figaro » reprend aussi les arguments que j'ai avancés pour expliquer le faible taux de chômage allemand qui est de 6,5%. Pour le journal de M. Dassault, "ce taux de chômage cache aussi un système qui a recours au travail à temps partiel et aux «mini-jobs». L'absence de salaire minimum dans le secteur des services permet aux employeurs de payer les travailleurs moins de 5 euros de l'heure. Selon l'institut du travail de Duisbourg, l'Allemagne compte 6,5 millions de salariés pauvres, qui touchent moins de 10 euros de l'heure. Deux millions de personnes perçoivent un salaire inférieur à 4 euros de l'heure, soit 720 euros par mois pour un emploi à temps plein". D'ailleurs, l'article du Monde abonde dans ce sens. Le journal du soir cite Odile Chagny, "auteure de nombreux travaux sur le marché du travail allemand" au sein du groupe Alpha. Que dit-elle ? Elle indique qu'en matière d'emploi, "les petits boulots représentent plus de 10 % de l'emploi salarié en Allemagne, et les chiffres de l'emploi à temps partiel explosent". Puis Le Monde, cite une étude de l'Institut de sciences économiques et sociales (WSI) d'avril dernier. Selon le journal, celle-ci "fait état d'une hausse de la proportion de travailleurs pauvres (c'est-à-dire de personnes qui, tout en occupant un emploi, ont un niveau de revenus situé sous le seuil de pauvreté) à 7 % des actifs, et prévoit un accroissement de ce chiffre à l'avenir". Natixis est encore plus clair dans sa note du 24 novembre et affirme que "la baisse des coûts du travail hors salaire provient moins de celle des cotisations que de l’abandon pur et simple du modèle social allemand avec le développement de contrats de travail précaire cautionnés par l’Etat.". Plus de précaires et plus de pauvres. Voila la réalité du "modèle allemand".
Le Parlement européen se penchait il y a quinze jours sur la « refonte du premier paquet ferroviaire ». Moi, j’étais au lit du fait d’une grippe. Pour autant je n’en ai pas perdu une miette. Car derrière la « refonte », cette formulation abstraite, se cache la première phase du démantèlement du service public du chemin de fer. Il s’agit en fait de déstructurer les entreprises ferroviaires en commençant par séparer la gestion des différentes activités de l’entreprise. Puis de les ouvrir à la concurrence. Cette façon de faire montre bien comment la naissance d’un marché ne résulte nullement d’un mécanisme spontané. C’est le résultat d’une organisation voulue, mise en place et protégée par un arsenal de lois et règlements. Et bien sûr le mécanisme de création est perfectionné à mesure qu’il s’implante. C’est le cas ici. En vérité ce n’est pas tant du perfectionnement qu’une tactique. Le plus dur pour les libéraux est d’abord de faire passer l’idée la première fois. Puis dès le premier cap franchi, le reste suit rapidement en comptant sur l’habitude prise et la résignation. Le premier « paquet » de directive adoptée dans ce sens date de 2001. Il sépare la gestion des infrastructures de chemin de fer de la gestion du service de transport et ouvre le service à la concurrence. Mais la Commission européenne estime qu’il n’est pas appliqué de façon satisfaisante. C’est pourquoi elle propose de le « refondre ». Un nouveau texte a été présenté. Il renforce les obligations de séparations des activités. Il interdit toute limitation à la concurrence. Il interdit même aux Etats d’aider les entreprises ferroviaires publiques endettées. Les amendements de la commission des transports du Parlement européen ne valent pas mieux. S’ils ont mis un terme aux prétentions de la Commission d’imposer un service minimum en cas de grève, ils n’ont rien remis en cause de la logique de liquidation du service public du chemin de fer. Pire, ils demandent aux Etats-membres de "garantir le développement de la concurrence" dans ce secteur et demande à la Commission de présenter avant la fin 2012 une proposition visant à « ouvrir le marché intérieur du transport ferroviaire de voyageurs". Le texte a été adopté à une très large majorité. Sourds aux mises en gardes des cheminots européens, la droite, les libéraux et les sociaux-démocrates n’ont eu aucun scrupule à l’adopter. Inclus les socialistes français. Les Verts, eux, étaient partagés entre le pour et l’abstention. Bové s’est abstenu avec Besset, Cohn Bendit et Jadot. Dans le contexte, c’est un bon point pour eux.
Dans "Mis en page" en haut à gauche
excellent document très bien présenté qui tacle sec le "Bayrou tout un programme"
Le tableau comparatif est très instructif et devrait s'étendre pour les pressés pour tous les candidats de droite,ou de centre droit,ou de centre /rigueur., y a pas photo
Petite histoire de la dette, parue initialement dans très peu gauchiste Frankfurter Allgemeine Zeitung, et heureusement traduit ici.
@JLM@tous
L'avant-dernier texte de Jean-Luc Mélenchon était étayé par, entre autres gardiens libéraux, Natixis. Celui-ci l'est essentiellement par "Le Fig" et "Le Monde".
Comme le dirait Lordon ou Todd, ça sent la panique...
En ce qui me concerne, je me pose des questions quant à une 6e république, une constituante.Le peuple est-il prêt à endosser le poids de la liberté, et des choix que cela impose? Je repense aux écrits de Wilhelm Reich, et notamment à " Ecoute, petit homme". Nous vivons des heures inquiétantes. Le peuple est-il prêt à transcender ses peurs?
507- YanDuPic
" En ce qui me concerne, je me pose des questions quant à une 6e république, une constituante.Le peuple est-il prêt à endosser le poids de la liberté, et des choix que cela impose? "
C'est marrant, j'ai eu cette même pensée cet après midi (moins bien formulée que vous). Si je m'écoutais en regardant autour de moi. Franchement je dirais hélas, non, car le peuple est " à côté de ses pompes ". Il n'est pas au courant de ce qui se trame véritablement sur son dos. Je veux dire qu'il n'a pas conscience de l'énormité de la chose qui se trame sur son dos, dans son dos et contre lui. C'est tellement fou ! Les grecs, eux maintenant le savent parfaitement. Mais bien sûr, il y a aussi partout de belles lueurs dans la nuit. Des femmes et des hommes sont au travail. Une minorité agissante. Comme d'hab. Cette minorité ne demande qu'à devenir majoritaire. Nous verrons bien. On ne lâche rien.
jnsp 503
Tu as oublié la monnaie Chinoise, mais dont ce pays a un sacré paquet de dollars et d'euros. Pour la Livre Anglaise et le Franc Suisse, je ne sais pas si les Chinois en achètent mais comme ce sont des devises fortes ils doivent être peut-être preneurs. Dans les devises y a le choix.
A croire les "sommets" particuliers entre Américains et Chinois les décisions stratégiques mondiales doivent êtres prises par ces 2 tigres de papier monnaie s'entend.
Soyons joyeux et pragmatiques, si Arnaud Montebourg arrive à faire 17 % lors d'une primaire bidonnée, il n'y a aucune raison pour que le Front de Gauche n'atteigne facilement les 20 % et plus.
Nous savons que l'UMP et le PS monopolise les médias, en voici un aperçu (chiffres et analyse) par Acrimed:
Résistons, Présidons !
Vivant en Angleterre, je peux vous dire que l’homme qui voulait vendre les forêts de son pays ne protège en rien son pays. Il l’a d’ailleurs dit aux media ici. Le but était de protéger les intérêts de la Citée, de les exempter d’une éventuelle taxe Robin. Ça n’a rien à voir avec les intérêts du pays, au contraire. Toutes les actions de cet individu font paraitre Margaret Thatcher comme une socialiste à la gauche de Mikhaïl Bakounine…
Alors, le coup de chapeau à Cameron…
Il a cru qu’en exerçant son droit de veto, il pourrait avoir d’autres «opt-out ». Moi, j’espérais que les autres ne contourneraient pas cette difficulté et donc la solution allemande échouerait, laissant le temps au FdG de gagner les élections et donc de rendre les choses plus faciles pour le changement.
@ A-J Holbecq 454
Merci pour le lien, mais je connais, j'ai téléchargé il y a quelques et j'ai lu (pas sympa de me prendre pour un nul, je le sais, mais quand même!).
J'ai pas trouvé la réponse à ma question, je vais relire, pour essayer de mieux comprendre.
Avec les derniers évènements du dernier (jusqu'a quand) sommet européen nous allons nous retrouver corseter dans un carcan dont il va être difficile de s'extraire.
Quelles seraient les marges de manoeuvre pour initier une autre politique?
a voir cette vidéo Jean Michel Quatrepoint.
dans notre PPP,nous abordons la question de l'émancipation humaine que nous mettons en tête.
j'estime pour ma par qu'il convient de piocher cette notion.
dans le chapitre:Agir pour un changement durable(page 77)nous évoquons l'adoption d'une loi-cadre sur le sport.
J'attire l'attention de tous ceux qui évoluent dans le secteur des APS de participer à l'enrichissement de ce texte.
Il concerne près de 12 millions de femmes et d'hommes impliqués dans ce secteur d'activités.A cet effet,je vous recommande d'aller sur le site de la FSGT qui avance des propositions que nous pourrions débattre.(aller sur le site)
Je n'entrerais pas plus loin mais nous avons la un créneau à ne pas sous-estimer.Qu'en pense Jean-Luc?
Camarade Jean Luc
J'ai bien plus de 40 ans d'implication politique.
Jusqu'alors je n'avais pas senti autant de considération pour un homme politique.
Prends soin de ta santé.
La route est longue.
@ - 503 - Menjine
"Donc moi aussi je dis bravo Cameron ! et je rajoute que peut-être il faudrait en prendre de la graine pour sortir du système".
Sortir de quel système ? Je partage l'analyse d'Eric @ 511, Cameron est avan tout parfaitement solidaire des prédateurs de la Finance internationale. En affichant une pseudo indépendance vis-à-vis de l'Europe, ce gars-là ne défend pas l'intérêt général de son pays mais les intérêts particuliers des boursicoteurs de la "City". Il vendrait l'Angleterre elle-même, et les Anglais avec..., si cela pouvait servir les "marchés".
@ - 502 - jnsp
"Il y a d'autres monnaies, qui fonctionnent très bien et pas plus grandes que notre petit franc.
Et puis l'euro, ce n'est pas aussi l'impérialisme ?"
On se souvient néanmoins qu'avant l'Euro, les pays européens gaspillaient une très large part de leurs ressources à défendre leurs monnaies contre les spéculateurs qui les jouaient les unes contre les autres. Si l'on rend ce terrain de jeu à ces gens-là, en même temps que l'on affronte l'hégémonie du dollar chacun seul dans son coin, ça ne va pas être simple...
Par ailleurs une monnaie commune n'est pas forcément impérialiste en soi, tout dépend de l'usage qu'on en fait et des règles que l'on se fixe.
A mon avis...
Bonjour à toutes et à tous,
@ le prolo du bio,
je voudrais revenir sur tes propos"En affichant une pseudo indépendance vis-à-vis de l'Europe, ce gars-là ne défend pas l'intérêt général de son pays mais les intérêts particuliers des boursicoteurs de la "City". Il vendrait l'Angleterre elle-même, et les Anglais avec..., si cela pouvait servir les "marchés"
Parce que tu croyais que l'on en été où exactement c'est bien ce qu'il se passe avec tout nos beaux et belles au sommet européen ils font quoi à part nous vendre à celui qui nous en offrira le moins comme à une foire aux bestiaux. Moi je vais prendre de l'allemand parce qu'il peut bosser pour 1 euros et toi que prends tu ? Moi bof je sais pas un roumain pourquoi pas il ne bouge pas trop tu as vu le chinois il ne veux plus de français leur proprio (qui rime avec sarko) il dit que se sont des fraudeurs fainéants qui ne bosse pas assez,oh non c'est pas vrai les rapport d'agence disent qu'ils bossent autant voire plus,Oui mais non faut pas lire les rapports c'est pas vrai.Alors je vais peut etre prendre un grec il rale encore un peu mais bientot il sera tellement docile si il veut manger qu'il fera le beau sans rechigner. C'est horrible mais je crois qu'on en est là.
Cameron et les Anglais
Je ne suis pas gaulliste mais il avait raison quand il disait que les anglais ne devait pas intègrer l’Europe.
De Margaret Thatcher à Cameron ils ont tout fait pour casser ou retarder l’Europe.
D’ailleurs sont-ils contre le grand marché transatlantique ? Non, vous oubliez peut-être le réseau Echelon.
Et ne me dites pas que c’est de la « théorie du complot ».
Savez vous que 20 ans après la sortie d’Airbus, les Anglais, faisant partie du consortium (EADS aujourd’hui), n’avais jamais acheté d’Airbus, que British Airways ont même racheté une compagnie aéronautique ayant des Airbus et nous à demandé par l’intermédiaire de British Aérospace (faisant partie du groupe) de les racheter parce qu’ils ne voulaient pas avoir d’Airbus dans leur compagnie, Ils n’achetaient que des Boeings.
Donc on voit leur implication pour l'Europe.
Sur la sortie de l’Euro ou non, si demain l’Euro devait disparaître alors peut-être nous reprendrions nos francs ? Comme tous les autres leurs monnaies, en même temps.
Mais si nous sortons de l’Euro, seul, pour le franc, l’attaque sur ce franc et sur la France serait tel que la dévaluation serait énorme et ne me dites pas que c’est bon pour les exportations, sachant qu’aujourd’hui nous sommes en déficit extérieur, et que nos productions sont dans l’incapacité de produire français, vu la casse de nos usines et entreprises faites pas ces voyous au gouvernement depuis 1995.
Pour cela il aurait fallu avant re-localiser pour pouvoir produire français.
Pour en revenir à Airbus, savez vous que nous ne sommes pas arrivé à vendre un Airbus en Euro, dans le marché international, c'est en $ que ça se fait, alors notre Franc, çà va être dur.
Je le dis comme je le pense, ceux qui défendent Cameron font complètement fausse route. L'ultra libéralisme mondialisé et la dictature des marchés qui va avec, peuvent prendre toutes sortes de voies et de visages. Cameron est un ultra conservateur et un ultra libéral extrêmiste. Il fait partie intégrante de l'oligarchie internationale, de cette classe dominante qui déteste le peuple et la démocratie. Il rêve de soumettre les progressistes et de supprimer des cerveaux toute notion d'intérêt général.
Sa posture chauvine répondant à des impératifs électotaux, ne doit pas nous égarer. Ne nous laisson pas avoir par ces ruses grossières. Cameron ne défend pas le peuple anglais, pas plus qu'emprunter aux banques centrales à taux zéro entrainerait de l'inflation. Alors qu'éclatent les contradictions flagrantes et l'impuissance du système, inutile de marquer "contre notre camp" et de reprendre à notre compte des balivernes que nous devons au contraire combattre de toutes nos forces.
@Berdagué 508 dit:
"Tu as oublié la monnaie Chinoise, mais dont ce pays a un sacré paquet de dollars et d'euros. Pour la Livre Anglaise et le Franc Suisse, je ne sais pas si les Chinois en achètent mais comme ce sont des devises fortes ils doivent être peut-être preneurs..."
Je n'ai pas oublié la monnaie chinoise ni la livre anglaise ni le franc suisse, simplement je trouvais que c'était des exemples discutables et donc qui ne correspondaient pas à ce que j'avançais; c'est à dire: de petites monnaies qui permettent un développement économique correct.
tchoo 512
Merci pour ce lien,quel bilan il nous fait de ces dernières années,le constat de nullité est terrible de la part de nos "dirigeants" et totalement responsables de la descente vertigineuse,le jugement des urnes ne pourra suffire il faudra leur demander des comptes non pas de leurs incompétences mais de leurs choix conscients,dogmatiques,pervers,antidémocratiques:s'assoir avec mépris sur le NON majoritaire en nous imposant sciemment cette europe qui met tous les Peuples en paupérisation,en précariat,au chômage de masse,en déflation salariale pour les enrichissements des milliardaires globalisés.
Pour la Chine cet ex-journaliste au "Monde" reconnaît que le planning familial forcé a été une certaine chance pour ce pays(ce qui change avec le matraquage d'avant des donneurs de leçons démographiques),il dit qu'elle aura un problème de vieillissement et il oublie complètement toutes les formations de la jeunesse Chinoise dans toutes leurs écoles ce qui fait qu'avec la loi du nombre des millions sont formés et sont très avides d'étudier,et très ouverts aux savoirs,oui la Chine s'éveille depuis pas mal de temps...
Pour nous, Quatrepoint préconise trois mesures :construire et baisser les prix pour se loger oui,investir dans les systèmes de dèfense bientôt obsolète selon lui,et réindustrialisation en relocalisant.et quels produits?
Notre Progamme "L'Humain d'abord "est nettement plus sérieux et construit et réaliste.
Pour" initier une autre politique" je ne vois que le Front de Gauche,se mobiliser pour la connaissance de son Programme, de manifester le 13 et le 15 Décembre,de s'engager en étant conscient qu'en face une stratégie voulant nous faire payer tout en sacrifice pour ne plus revendiquer même le minimum pur vivre,d'où l'urgence,le FdG est une chance à prendre,nous y sommes obligés....ce sera une force incontournable car personne n'acceptera d'être esclave de ces "puissants" à stopper dans leurs...
@516 Lupi jean-claude
Je le pense aussi et que cette mise en situation n'est que le début du projet ultime de carrément réduire en esclavage (mais me direz-vous n'y est-on pas déjà ?).
Bon, on se réveille, on se secoue, on relève la tête. On ne va quand même pas aller à l'abattoir comme ça ! Donc, encore une fois, nous n'avons pas d'autre choix que d'avoir le FdG en tête.
Et première des choses à faire, il me semble, déclarer la dette odieuse !
Je partage le point de vue de tous qui pensent que Cameron n`est qu'un utraliberal qui a fait l'unique demarche que les autres dirigeants lui ont laisse possible car pour proteger les interets de la City et non pas ceux du peuple britanique.
Ce qui m'inquiete est que tous les autres opt-out dont beneficie UK doivent etre revisees et je ne crois pas du tout que les dirigeants europeens s'y sentent prets a entamer cet exercice la. Et pourtant c'est une exercice inevitable pour maintes raisons dont 2 me semblent incotrournables:
- si on laisse un membre UE en dehors des regulations nouvelles des operations financieres (a supposer qu'elle verront jour en 2012 enfin) - on ofrirait au banksters une off-shore parfaitemet legale dans le cadre de UE elle meme et tous les efforts de leur imposer une conduite resposnsable deviennent impossibles.
- les opt-out britaniques consenant le retour de l'argent de la contribution UK dans le budget UE dovent etre suspendu au moins jusqu'au retour de la croissance.
Ces choses la imposent revision de traites. Peu importe que les Mercozy croient s'etre bien tire de l'affaire hier et que bouder Cameron est une demonstartion de force.
520 Berdagué
Je suis entièrement d’accord avec vous, sauf … cette dernière phrase
« car personne n'acceptera d'être esclave de ces "puissants" »
Malheureusement, je vois et je parle tous les jours à des gens qui acceptent ce qui se passe et qui me disent même au sujet des Grecs, ce qu’on entend tous les jours à la Télé, Ils ne payaient pas leurs impôts…, lis ne travaillaient pas…
Et c’est très dur d’expliquer que ce n’est pas vrai.
Il y en a même un qui m’a dit, sur la diminution des services publique et tout le reste.
« on veut tout mettre sur le dos de Sarko, alors qu’on voit bien que toute l’Europe fait pareil. »
Ou mieux
« Si je te comprends bien, La droite, le PS les spécialistes à la télé, tout le monde se trompent en France et en Europe, il n’y a que vous qui avez raison contre tout le monde ? »
Alors c’est sûr, nos idées, pour les faire entrer dans les têtes, il y a du boulot.
Tu vois il y a encore beaucoup de monde qui sont prêt « à être esclaves devant les puissants ».
@ Dauphinoise, @à tous,
On peut déclarer la dette odieuse,on peut déclarer le monde odieux, on peut déclarer se que l'on veut d'odieux,mais la réalité ce sont ces êtres cupides vicieux malhonnêtes qui nous dirigent et avec eux leurs petits cadres pourris qui surenchérissent pour jouer à qui pourrira la vie le plus aux gens qui sont odieux.Le sport intellectuel de ces gens est simplement "comment s'en faire un max en créant le plus de dégats possible".Un mot sur les "petit cadres pourris" j'ai entendu la représentante de Standard and Poor's dire qu'elle attendait tout les éléments pour qu'une commission se réunisse pour savoir comment nous dégrader. [...].
522 @maria
Je ne suis pas pour Cameron n’y les anglais (voir plus haut).
Mais on ne peut pas reprocher aux anglais l’opt-out qui permet de faire ce qu’il veulent alors que c’est ce que nous, au FdG, nous voulons faire sur certaines lois du traité de Lisbonne ou de Maastricht, appliquer cet opt-out pour sortir des ces lois iniques.
@Sovar 474
Le PS n'a pas besoin de nous pour perdre les élections au second tour. Il le fera très bien tout seul et, ce me semble a bien commencé depuis les primaires... des couacs, des affaires, des entêtements bornés quant à la dette... et à l'austérité.
Et pourtant :
@Tous
Comment et de combien Sarkozy nous a endetté[s] ? Sarkozy = 196 milliards de recettes en moins en 2009 et 5 années de pertes de recettes non compensées.
A lire par tous ceux qui, comme moi, sont plus ou moins imperméables à l'économie - défaut de beaucoup d'anciens parce que non au programme scolaire de leur époque - mais ouverts à l'arithmétique.
Démonstration sans appel de Gérard Filoche dont on se demande pourquoi il n'est pas encore au FdG.
Il n'y a pas à féliciter davantage le britannique Cameron (que ses prédécesseurs britanniques depuis 1972) dont l'unique objectif est l'instauration d'un marché commun européen mercantile et financiarisé que Merkozy et les 24 autres chefs d'Etats et de Gouvernement de l'UE convertis en nervis de l'ultralibéralisme proposant ni plus ni moins un traité constitutionnalisent autoritairement l'austérité permanente et au finale, une vision en tout point conforme au dogmes britanniques.
Cette manière de diviser l'Europe en montrant du doigt tel ou tel pays, tel le pouce romain tourné vers le bas, successivement la Grèce, l'Italie puis maintenant la Grande-Bretagne, est méprisable et contraire à l'idée des pères fondateurs de l'Europe pour lesquels la construction européenn a pour objectif l'instauration d'une paix durable et surtout au-delà, d'une citoyenneté européenne.
Jean-Luc Mélenchon doit rappeller ces éléments fondateurs, cette idée humaine d'une Europe politique fondée en premier lieu sur des valeurs de liberté, de démocratie et de solidarité entre les peuples.
L'uhmain d'abord, ce n'est pas seulement un slogan, un concept, une idée mais une orientation politique qui doit prendre tout son sens en toute circonstances, y compris dans sa dimension européenne. Nous ne pouvons pas nous réjouir d'isoler tel pays, et donc tel peuple. Nous devons nous efforcer de voir au-delà et de défendre une vision juste, humaine et généreuse des rapports entre les peuples.
@Louis St O
« Si je te comprends bien, La droite, le PS les spécialistes à la télé, tout le monde se trompent en France et en Europe, il n’y a que vous qui avez raison contre tout le monde ? »
En fait, comme diraient les jeunes, il faut transformer le vous que j'ai mis en gras en nous en passant par le moi.
Autrement dit, me semble-t-il, il faut non pas donner les idées du front de gauche à nos interlocuteurs, mais des billes (si possible extérieures au FdG : Debtocraty, la stratégie du choc, les économistes atterrés, La Boétie...) pour qu'ils se fassent eux-même leur opinion. Et un moment après on les revoit et alors quand ils ont fait leur tous ces éléments alors il est temps de leur dire que c'est la position du FdG et de Jean-Luc Mélenchon, par exemple sur la question du financement des Etats directement par la BCE.
En somme nous devons réveiller l'esprit critique de nos concitoyens, leur montrer que depuis que l'humanité existe, la force des tyrans c'est la "servitude volontaire" des peuples, et que là nous avons affaire à des tyrans très bien organisés et qui maitrisent la comm et qui savent donc enfumer au max les consciences. Ces tyrans de nouvelle génération ce sont les marchés financiers et derrière eux le capitalisme.
Amis et Camarades en particulier le Prolo du Biolo à 10h09
Il ne s'agit pas,en tous cas pour moi, de défendre le conservateur Cameron. Entièrement d'accord avec vous et avec Charpal pour dire "qu'il rêve de soumettre les progressistes et de supprimer des cerveaux toute notion d'intérêt général.".
Ce que je disais c'est que de l'intérieur du système il a su protéger quelque chose qui est la souveraineté des citoyens des peuples du Royaume Uni qui continueront à faire leur budget, leur politique, à prendre leurs décisions à Westminster, sans contrôle d'une commission non élue, de technocrates valets du capitalisme.
Je pense qu'il faut changer de système, ce que j'entends par là c'est renverser le capitalisme.
Je crois que dans la période actuelle ce but ne peut plus être atteint par un aménagement de l'Europe institutionnelle actuelle, mais par une rupture ou un retrait actif.
L'Europe me paraissant avoir deux finalités contradictoires qui deviennent incompatibles : La coopération et la paix entre les peuples européeens etl'établissement, le contrôle,et la sanction en cas de manque de la "concurrence libre et non faussée" c'est à dire justement la règle d'or du fonctionnement d'un système capitaliste.La concurrence est la règle pour l'accroissement du profit.
Mon chapeau Cameron! repris de Sonia Bastille ne portait en aucun cas un jugement sur le conservateur Cameron, mais sur la question d'une possible rupture.
Je suis pessimiste car je pense que le fdg se trompe à ne pas penser en termes de rupture, mais d'aménagement avec l'Europe. D'aucuns iront pour cela voter pour celle qui tient une telle phraséologie de rupture (pas moi bien sûr!) et qui est pourtant tout aussi fasciste que son père, par dépit d'un manque d'analyse de la part de notre vraie gauche.
Je trouve cela tragique.
@ 525 Louis St O - on peut vouloir une refondation de UE - ce que FdG va faire compte tenu de sa vision de UE quand il arrive au pouvoir en France (j'epsere en mai-juin 2012). Je trouve cela tout a fait naturel et logique. Et aussi je crois qu'il faudra au moins la duree de 2 mandats FdG en France, Allemange et Italie pour reussir a changer durablement le cap du navire UE.
Je voulais juste remarquer que cette necessite s'imposerait meme aux neoliberaux qui gouvernent maintenant et qui se sont quand meme massivement (a 23 + 3 hesitant mais plutot pour) declare hier pour le "contrat intergouvernemental" Mercozy, qui ne peut pas obtenir aucun resultat utile sans qu'on ne revise le statut du UK apres le positionnement tres clair du Cameron hier. Et j'ai bien peur que les financiers fous de la City vont nous faire encore de coups durs sur l'euro d'ici - le mois de Mars (delais suppose d'appartition du texte de l'accord d'hier pour signature).
Ce matin ma première intervention était timide et simplement la mise dans ce blog d'un lien que j'ai reçu et qui me paraît vrai, mais comme sur le net il faut se méfier de beaucoup de vidéo ; celle-ci paraît excellente si elle est vrai, et énorme sur la tromperie si c'est un trucage dans le mode de sous titrage.
Alors je vous soumets le lien pour avoir votre avis.
Vrai ou faux ?
Merci de vos conseils.
530 Adrien
" Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce site..."
Bonjour et bienvenue Adrien ! Quand à l'excellente vidéo postée, cela fait trois fois qu'on la voit sur le site de Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas grave puisque les grands esprits se rencontrent. A bientôt dans les assemblées citoyennes et ailleurs ! Renseignez-vous, elle sont nombreuses et elles éclairent sur les enjeux présents et à venir.
à tous
Contrairement à ce que veulent nous faire croire les déclinistes de tous poils et la propagande médiatique quotidienne nous somme grand pays : 5 eme puissance économique mondiale,notre pib a doublé depuis les années 80, et nous sommes un des plus gros contributeurs financiers de l'UE et une nation jeune.
Tout cela nous met en capacité de taper fortement du poing sur la table et d'être en position de force!
De quoi ou de qui ont il donc peur pour se coucher ainsi les Sarko-Hollande-Bayrou ?
Poser la question c'est déjà y répondre un peu! à mon avis ils obeissent à leurs employeurs et maîtres!
Merci Adrien, j'ai regardé ton lien. Je ne sais si c'est faux ou vrai.Mais attention de ne pas faire de l'anti-américanisme primaire. Il y a des personnes très bien là bas. Je suis allée de nombreuse fois (pour x et x raisons) Ils ont un magnifique pays et des personnes de valeurs. C'est vrai que les plus nombreux sont libéraux et capitalistes, même des racistes, mais en France aussi. Je n'habiterais jamais dans ce pays, c'est impossible pour moi, au bout d'un mois je pleure. Mais j'ai fait des rencontres merveilleuses. Alors que ce monsieur que l'on voit sur ta vidéo, oui c'est possible.
PS : je suis ok avec tous pour D.Cameron et je rajouterais cela " Dans ces fonctions, il a rédigé des discours pour Margaret Thatcher et John Major. youpiiii et en plus (cela n'est pas de moi) " Il dit se situer politiquement au centre, mais son programme ne diffère réellement du modèle thatchérien que sur les aspects « qualité de vie » et « protection sociale ». Ses détracteurs dénoncent ses « platitudes » et affirment qu'il est surtout « doué pour formuler brillamment des généralités », courageux cet homme!
Le "Chapeau bas Mister Cameron!" est une insulte aux fonctionnaires et aux étudiants Anglais qui luttent debout contre la politique de ce Cameron qui applique la même politique de la dite dame de fer qui a brisé toute la classe ouvrière britanique,Chicago boys passant par là.La solidarité de classe avec celle de l'émancipation des peuples en lutte est à construir face à la globalisation financière et des multinationales, qui vont toutes vers la finance spéculative,cf Holbecq,et qui décomplexées affirment avec toute la bourgeoisie qu'ils sont en passe de gagner la bataille de classe voire la victoire totale.
Et nous là -dedans,le prolétariat,le monde du travail,les non possédants des actions,fonds de pension et autres pouvoirs, nous subissons,nous payons,nous nous divisons,nous sommes en défense comme effectivement l'esclave qui peut encore penser,et nous sommes très loin de Marx avec son conseil d'appel à:l'union: "Prolétaires de tous les pays,unissez-vous" même que le mot même de prolétariat,prolétaire,a disparu du lexique,de nos reconnaissances de classe alors que la bourgeoisie a fait depuis des lustres leur internationale du tout pognon.et a insuflé,distillé que leur mimétisme était la seule possible voie.d'où malaise.
Le Front de Gauche est en totale rupture avec la soumission imposée en sacrifice des Peuples.
Mais c'est vrai la monnaie,le rôle de la B;C;E pose un problème de stratégie et de tactique,car comment peut-on demander à la B.C.E. de financer les états puisque les financiers non élus veulent détruire toutes les avancées du C.N.R.? Il y a une sacrée contradiction et à résoudre en urgence.
Oui il faut la souveraineté nationale,avoir la maîtrise de la monnaie,notre indépendance alimentaire,etc...et là je rejoins en totalité Sonia Bastille sauf pour l'émission en euro qui est une monaie forte actuellement et à prendre en considération puisque nous payons tout en dollar. c'est une réalité à prendre en compte...
@536 Genialle
Merci Adrien, j'ai regardé ton lien. Je ne sais si c'est faux ou vrai.Mais attention de ne pas faire de l'anti-américanisme primaire...
Je ne fais pas "d'américanisme primaire", mais c'est un constat : si cette vidéo est vraie, alors il y a bien des résistants de notre trempe aux USA ! CQFD
Souhaitons qu'ils réussissent tout comme nous j'espère.
La nouvelle république des Pyrénées est "Le" journal du département (65)
Christian Laborde - fine plume- y publie de brefs billets vifs chaque samedi.
Aujourd’hui nous lisons : " Le discours de Toulon de Sarképi... Ecoutons Mélenchon :"Le plus consternant c'était ce parterre de réactionnaires ramassés sur la Côte d'Azur et venus applaudir bestialement la disparition de ce qui nous est cher : la retraite à 60 ans, les 35 heures..." C'est clair : Mélenchon a du talent, des mots qui font mouche. Hollande, dont la voix ne porte pas, devrait lui en emprunter quelques uns"
A J Bounoume : c est celui qui paie qui c,mmande ! quand au P S,la machine a perdre est en marche c est aussi bien car ils n ont pas les epaules pour faire face a la situation.la problematique est de convaincre les elcteurs que " nous nous pouvons " gardons le serieux dont nous faisons preuve depuis la designation de jean luc Mélenchon.ceux qui cherche un candidat HONNETE avec un programme contre la crise, une union solide, non baclee au coin d une table, qui fera FRONT . Il existe disponiblepour la révolution citoyenne.que demande le peuple!
camarades,
Quand je lis les posts de Berdagué et autres je me dis que l'avenir est sombre et j'ai envie de tout laisser tomber.
@ - 525 - Louis St O
"Mais on ne peut pas reprocher aux anglais l’opt-out " que le FdG défend lui même.
Ce qu'on peut reprocher à Cameron par contre c'est d'utiliser "l'opt-out" non pas pour défendre ses concitoyens mais pour permettre aux boursicoteurs de la "City" d'échapper à la taxe Tobin européenne et à toute velléité de régulation. Et dont la prétendue indépendance n'est en réalité qu'une stratégie pour torpiller tout projet européen, quel qu'il soit, plus que pour préserver la liberté de son pays.
J'ai un peu de mal à lever mon chapeau pour un type de ce genre-là... Et il n'est peut-être pas non plus nécessaire de se laisser embobiner par les apparences trompeuses qu'il se donne ce grand indépendantiste de pacotille...
@ 5320 Adrien
Bien venu au club, la traduction de la vidéo est excellente, ce n'est pas du mot pour mot mais c'est l'esprit et le texte est parfaitement traduit, ce Monsieur Sanders à des "corones" bien pendues, il y a quelques politiciens américains de sa trempe, mais malheureusement c'est comme en France ils ne sont pas nombreux, puisque vous êtes nouveau sur ce blog je vous remercie d'aller signer la pétition de l'appel au peuple de France et de la diffuser auprès de vos amis et contacts, enfin le plus largement possible, ça ne coûte rien de se faire connaître davantage, merci pour votre collaboration.
@Berdagué,
Reprends moi si je me trompe dans ton raisonnement sur le dollar, l'euro étant environ 25 à 30% plus cher que le dollar c'est comme si on donnait environ 30% de nos richesses au USA (soi environ la soi disant dette si on fait un petit calcul).
@kalos
camarades, Quand je lis les posts de Berdagué et autres je me dis que l'avenir est sombre et j'ai envie de tout laisser tomber
Alors vazy. Car l'avenir est super, méga sombre. Laisse tes illusions de coté et bouge toi ou va te pendre.
Nous avons toujours le choix dans la vie. C'est ainsi. Nous sommes dans le creux de la vague, et en ce moment la vague est immense.
Tu n'as pas fait de surf ? C'est la même chose : tu prends la vague, tu glisses et tu laisses venir, sans avoir peur si non tu te noies. Alors courage.
@ Tous
Le Premier Ministre Britanique David Cameron a défendu les intérêts de son pays qui prennent appui sur la City. Il est certes libéral mais il est pour une forme de souveraineté nationale dans le cadre du capitalisme. Nicolas Sarkozy n'est même pas capable de défendre la souveraineté de la France dans cette affaire européenne pas plus que la place financière de Paris d'ailleurs ou que notre état providence issue du CNR ! Au moins Cameron défend la souveraineté de son pays et de sa place forte ! Cela ne peut pas plaire à certains mais c'est ainsi...
Il est temps de se rendre compte que l'Union Européenne procède par intégration successive puis unicité successive dans l'unique but de dépasser (je suis gentile là ! ce serait plutôt détruire !) les Etats-Nations et donc en premier lieu leur souveraineté. Nous avons eu l'intégration et l'unicité économique (Marché commun, CEE, acte unique déroulant le marché unique), puis l'intégration et l'unicité monétaire (Serpent monétaire, Système monétaire Européen, écu, Euro monnaie commune, BCE, Euro monnaie unique). Nous avons maintenant l'intégration budgétaire et l'unicité budgétaire à marche forcée (Critère de Maastricht, Mise sous tutelle, gouvernement de la Zone euro,"régle d'or", accords de Bruxelles). Cette union lamine la souveraineté nationale (et aussi populaire qui je vous rappelle dans notre pays se confondent depuis 1789 et surtout 1792 !). Continuer à croire que l'on peut obtenir de l'intérieur, les convergences pour une Europe plus démocratique et sociale, pour une modification des missions de la BCE ou je ne sais quoi d'autre... et bien c'est demain se réveiller pieds et poings liés au système fédéraliste et supranational européen et demain transatlantique avec la somme de désillusions et aussi de régression sociales et démocratiques.
En cela la position de Cameron est une piste à suivre. Celle du retour à la souveraineté nationale et monétaire pour notre pays !
kalos 543
Que je serais bien en train de pêcher sur une embarcation anti-tempête à voir passer les pédalos au gré des vagues,retraité je pourrais jouir des lectures en retard,de l'écriture et des voyages,en père peinard et ne m'occuper en rien des chateaux qui brulent de monsieur le marquis du tout va très bien.
D'ailleurs de prendre quelques reculs avec la trève des confiseurs va me faire une excellente récupération après les manifs du 13 et 15 Décembre et les différentes mobilisations avant ces congés.
Donc en Janvier 2012 pour la victoire du Front de Gauche...
A propos de Cameron et de l'Angleterre. Les jeux Olympiques de 2012 prévus à Londres sont un tel gouffre financier que le gouvernement taille dans les budgets éducatifs, sociaux et culturels. Quand le "sport-spectacle" tue tout un peuple et le voue aux gémonies en pleine crise majeur du capitalisme financier, est-ce encore du sport, de l'irresponsabilité politique ou du sadisme prédateur ? Certains ont même dit que s'ils avaient su les coûts pharaoniques en cours, jamais ils n'auraient proposé Londres comme capitale des jeux olympiques. Souvenez-vous de la Grèce qui rembourse encore pour les anciens jeux olympiques, une gabegie infernale, des magouilles en tous genres et les frais à rembourser renvoyés au peuple grec déjà sous le boisseau des hyènes de Bruxelles, Paris, Berlin ou celles du FMI. Peuple Britannique, il est temps de renverser ta monarchie financière et politique ! Il est grand temps qu'un parti républicain naisse en Angleterre et rompe avec l'aristocratie et l'oligarchie. Souvenons-nous de l'été 2011 et des émeutes populaires. Et en 2012, après les coupes sombres en tous genres et la misère grandissante, que se passera t-il ?
Disours de Jean-Luc Mélenchon le mardi 6 décembre à Cosne dans l'Allier :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/12/06/discours-de-cosne-dans-lallier-03/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
@ Adrien (532)
Il est touchant, Bernie Sanders, lorsqu’il s’inquiète de la diminution de la classe moyenne aux USA.
Il n’y a donc pas de classe pauvre, dans ce pays ?
Pour le fond, ce discours pourrait s’adresser aux populations européennes.
montebourg rejoint le front de gauche...tu n'as plus rien a faire au ps ! il te ridiculise et se foute de toi...d'ailleur je crains que le ps explose en plein vol...et ce n'est pas fini avec tout ce cirque des uns et des autres..."qu'ils dégagent tous et vite"
L'idée d'Europe est bonne, peut-être aurait-il fallu commencer par une monnaie commune, de toute façon il faut tordre le cou aux banques et redonner aux citoyens, à l'état et non pas aux banquiers la distribution de la monnaie.
Il était prévisible que les guides de l'Europe seraient aux mains de la finance et comme il n'y avait aucun contre pouvoir citoyen crédible pour contrer la vague, nous avons été roulé dans la farine. Cameron se fiche pas mal de l'Europe, ça plate forme financière de la city ou convergent toutes les ressources blanchies des paradis fiscaux est bien plus importante pour son groupe. L'électorat ouvrier devrait rejoindre le FdeG si JL Mélenchon trouve les mots justes qui touchent des gens déçus des politiciens de droite comme de gauche, inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants. Il faut parler fort, sans démagogie, c'est là que le PS est faible et qu'il y a un nombre considérable d'électeurs qui attendent un espoir.
J'ai pris connaissance des contours de l'accord de Bruxelles ce matin dans la presse (article de Libération) et en suis encore consterné........la BCE prête au FMI qui intervient ensuite, sur ses critères évidemment.
Les dirigeants européens estiment que la diffusion de la crise grecque à l'Italie viendrait de la panique provoquée par le fait que les banques aient été sollicitées (même modestement) dans le plan grec et qu'à l'avenir cela ne devrait plus se reproduire.On se dirige vers une convergence accrue des politiques économiques, fiscales, sociales dont la règle d'or n'est qu'un élément........c'est à une véritable tentative de constitutionnalisation du capitalisme financier que l'on assiste!
Demander un référendum, oui mais avancer encore plus fort sur le programme partagé est essentiel pour faire pièce, projet contre projet, à l'offensive ultralibérale.
Reprends moi si je me trompe dans ton raisonnement sur le dollar, l'euro étant environ 25 à 30% plus cher que le dollar c'est comme si on donnait environ 30% de nos richesses au USA (soi environ la soi disant dette si on fait un petit calcul).
Vous avez tout compris!
@Jean-Pierre VEYTIZOUX.
Ce qui me paraît encore plus consternant, c'est que ce sont les Etats européens qui vont prêter au FMI!
Pour que celui-ci leur donne l'ordre de privatiser à outrance et de serrer le kiki au peuple?
Je voudrais bien voir Jean-Luc Mélenchon commentait cet aspect, qu'aucun politique ne souligne à ma connaissance.
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20111209.OBS6310/200-milliards-d-euros-pour-le-fmi.html