04déc 11

Un mythe mort-né

A propos d’Allemagne

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Cette note est allongée du commentaire rapide que je veux faire du dernier épisode du feuilleton Sarkozy-Merkel. Elle change donc de présentation puisque je commence par ce commentaire. Après quoi je propose une synthèse des éléments qui permettent de se faire une idée de ce qu'est en réalité le fameux "modèle allemand". Tout cela est bouclé avant un nouveau départ vers l'Allier et le Loiret où je vais faire un tour durant deux jours. Ici même vous trouverez un nouveau carnet de route que tiendra une fois de plus Céline qui a posé deux jours pour nous suivre et graver sa chronique avec son blackberry !

Ce lundi donc, Sarkozy recevait Angela Merkel à l'Elysée pour fixer des propositions de modification des traités européens. La contribution de Nicolas Sarkozy à cette réunion s'est résumée à en fournir la salle, après avoir offert le déjeuner de travail qui l'a précédée. Car sur le fond, les propositions annoncées reprennent intégralement et minutieusement les propositions défendues par Angela Merkel depuis plusieurs semaines. Les propositions soutenues par la France et d'autres Etats, comme les eurobonds ou une intervention accrue de la BCE ont au contraire été explicitement exclues. Merkel et Sarkozy ont même réaffirmé leur confiance dans la BCE et rappelé leur attachement à son indépendance absolue. D'ailleurs, Sarkozy s'est même fait fort de s'abstenir de tout avis ou commentaire sur la BCE. Les dernières statistiques récemment publiées par la BCE illustrent pourtant l'aberration du système actuel. Rien que dans la semaine écoulée, la BCE a prêté aux banques, au taux modique de 1,25 %, 256 milliards d'euros de liquidités. Au même moment nous avons appris que le total des titres de dettes publiques rachetés sur le second marché par la BCE depuis mai 2010 s'élevait à 207 milliards d'euros. La BCE fait donc plus en une semaine pour les banques qu'elle n'en a fait en plus d'un an pour la dette des Etats.

Les propositions avancées par Sarkozy et Merkel ne sont pas nouvelles. Elles reprennent des annonces déjà effectuées depuis plusieurs mois dans différents cadres : procédure du semestre européen, mécanisme européen de stabilité, pacte euro plus, etc. Des sanctions automatiques et immédiates seront mises en place pour les Etats ne respectant pas les 3% de déficit. Il faudra dorénavant une majorité qualifiée pour s'opposer à ces sanctions et non pas pour les décider. Une règle d'or renforcée et harmonisée sera imposée aux 17 Etats membres de la zone euro qui devront changer pour cela leur constitution et y fixer l'objectif de retour à l'équilibre budgétaire qui contraindra ensuite leurs budgets annuels. Depuis que tout cela a déjà été décidé, les eurocrates savent qu'il faudra modifier le Traité de Lisbonne pour faire entrer tout cela en application. L'occasion a donc fait les larrons. La dramatisation de cette rencontre est aussi une opération électorale pour les deux sortants que sont Sarkozy et Merkel, ne l'oublions jamais.

Mais la grande nouveauté est que tous ces changements seraient désormais gravés dans le marbre des Traités. Et ces modifications ont un point commun de fond : elles visent toutes à imposer aux Etats des politiques d'austérité. Comme les changements de gouvernements et les menaces politiques ne suffisent pas, ils ont décidé de passer par les Traités qui s'imposent de manière contraignante aux Etats et à leurs lois. Après avoir imposé le Traité de Lisbonne contre les peuples, ils ne se donnent même pas la peine d'en faire un bilan ou de s'excuser pour son échec. Le nouveau traité proposé devra en effet être négocié dans l'urgence et bouclé d'ici mars, toujours sans les peuples. Cela fait plus que jamais de l'élection présidentielle un référendum pour ou contre l'austérité. Pour nous, un mot d'ordre s'impose : pas de nouveau traité ou de modification des traités existants sans référendum. Après quoi vous ferez, chers lecteurs, une pause pour vous souvenir que tout cela vous le savez depuis 2005. Et depuis cette date, et la forfaiture qu'elle incarne, les deux camps du "Oui" et du "Non" ont déroulé et déroulent encore des politiques qui ne peuvent se concilier.

Le porte-parole du PS Benoît Hamon est à la peine. Comment mettre Hollande dans l'embarras en faisant des copiés-collés sans se faire prendre. Dans une déclaration à l'AFP lundi 5 décembre, il a fustigé "l'austérité", "grande gagnante, par KO, qui s'appliquera indifféremment à l'Allemagne, la France ou au reste de l'Europe". Certes il lui faut continuer le minage du port d'attache de François Hollande, ce qui semble être une activité très absorbante rue de Solférino. Il est évident que son discours n'existe que pour être démenti. Dont acte. Devons-nous lui rappeler le contenu des engagements de François Hollande et sa volonté de donner "du sens à la rigueur" ? A-t-il oublié que le candidat du PS défend le retour à 3 % de déficit public dès 2013 et le retour à l'équilibre en 2017, exactement comme le prévoit la stratégie défendue par Sarkozy et Merkel ? N'a-t-il pas entendu le responsable du projet de François Hollande, Michel Sapin, et sa conseillère économique Karine Berger évoquer un plan d'économies de 50 milliards, c'est-à-dire beaucoup plus que l'actuel plan Fillon ? Qui doit-on donc croire au PS ? Le candidat et son entourage ou le porte-parole ? Il y a deux campagnes des socialistes ? Celle du parti, et celle du candidat. Et même trois : celle des socialistes qui ont déjà décidé de voter Front de Gauche.

Mais Hamon est allé trop loin sur au moins un point. Un point qui lui vaut non pas un démenti mais un revers de balle pour le Parti socialiste. Il a dénoncé la procédure de soumission des budgets nationaux à l'avis de la Commission européenne. Voyez : " Demain notre décision de mettre en oeuvre telle ou telle politique d'éducation ou de santé sera soumise à la permission de la Commission européenne et, si nous nous en affranchissions, à une sanction de la Cour de justice européenne, comme l'a confirmé Mme Merkel. Pour nous c'est un abandon de souveraineté inacceptable. " Dommage pour Hamon car c'est justement ce que le PS le PSE et leurs élus ont déjà accepté et voté ! Les députés du PSE ont voté au Parlement européen en faveur de la procédure du "semestre européen" qui prévoit que les budgets nationaux soient désormais soumis à l'avis préalable de la commission européenne. Et quand les députés du Front de Gauche ont défendu à l'assemblée nationale une proposition de loi de Martine Billard visant à garantir la souveraineté budgétaire du peuple contre toute intrusion de la Commission européenne, qu'ont fait les députés PS ? Ils ont tous voté contre, le 7 décembre dernier, François Hollande et Michel Sapin en tête. Tous sauf Henri Emmanuelli.

De son côté François Hollande a expliqué clairement le contraire du porte-parole du PS. Pourquoi pas ? Il s'est exprimé hier au congrès du SPD à Berlin. Des élections auront lieu en Allemagne en septembre 2013. Le PS insiste sur l'alternance dans les deux pays comme condition du changement. L'accord EELV-PS dit d'ailleurs que "seule une majorité de gauche et des écologistes en France en 2012, puis en Allemagne en 2013, aura la force d'entraînement pour une Europe solidaire et volontaire". Pourtant, en 2000, la présence de Schröder et Jospin n'avait pas changé l'orientation de l'UE alors à 15. Sans doute ont-ils tiré la leçon. Mais pas du côté que l'on croit. Car le discours de Hollande est un désaveu de la résistance de Lionel Jospin face à la vague blairiste de l'époque, dont le chancelier social-démocrate allemand Schröder était un ardent partisan. En effet, dans son discours devant le SPD, Hollande a salué les réformes anti-sociales de Schröder. Et il a même souhaité qu'elles viennent en France : "vous avez fait des réformes importantes ici en Allemagne. En France, elles ont trop tardé". Ceux qui ont lu mon livre " En quête de gauche " ont déjà eu un aperçu de ces fameuses réformes. J'y reviendrai sur ce blog. Mais on peut citer pêle-mêle la baisse des indemnités chômage, le développement de la précarité du travail, la baisse de la taxation des bénéfices des entreprises ou encore le relèvement de l'âge de la retraite. Nous voilà en tout cas prévenus sur ce qui "a trop tardé en France".

D'ailleurs Hollande a aussi salué le président du groupe parlementaire du SPD, Franck-Walter Steinmeier. Directeur de la chancellerie sous Schröder, Steinmeier a été le principal concepteur des réformes anti-sociales. Il a ensuite été Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement SPD-CDU en 2005 après le refus d'alliance du SPD avec Die Linke. Steinmeier a même été vice-chancelier de Merkel dans le gouvernement SPD-CDU ! En 2009, candidat à la chancellerie, il obtient le plus mauvais score du SPD depuis 1945 (23%). Pour la première fois, IG Metall avait refusé de soutenir les candidats du SPD après que Steinmeier a proposé une alliance au parti libéral FDP (qui avait refusé). Mais ça n'empêche pas Hollande de faire de belles phrases comme "nous avons à changer le centre de gravité de l'Europe. Le ramener davantage vers la gauche". On ne doit pas parler de la même gauche !

A plusieurs reprises, Hollande a aussi indiqué qu'il ne voulait pas changer les traités. Il prend comme argument le délai : "Aujourd'hui, l'Europe a moins besoin d'un traité de plus que d'actions immédiates. J'ai à l'esprit l'expérience du Traité constitutionnel européen : des mois et des mois pour être négocié, puis pour être ratifié et autant pour être repoussé. Nous ne pouvons pas attendre". Il a préconisé un "pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance". Une formule creuse comme il en a le secret et qui font les gargarismes des sociaux-démocrates européens. Dès lors il a enfilé les voeux pieux. Ainsi quand il a prôné "une harmonisation sociale et fiscale" sans préciser qu'elle est interdite par le Traité qu'il a fait voter. Il a aussi plaidé pour une "communauté européenne de l'énergie" sans dire un mot de la logique de libéralisation qui la contredit et est soutenue par le PSE. Il a enfin défendu "des coopérations renforcées" sans préciser que le Traité prévoit qu'" elles ne peuvent porter atteinte ni au marché intérieur ni à la cohésion économique, sociale et territoriale. Elles ne peuvent constituer ni une entrave ni une discrimination aux échanges entre les États membres ni provoquer de distorsions de concurrence entre ceux-ci " (Article 326 TFUE). Il est tranquille : ses grandes phrases ne sont jamais discutées par des gens sérieux qui connaissent les textes. Mais l'intéressé lui-même sait-il vraiment ce qu'il dit ou ment-il sciemment ? Je pense qu'en toute hypothèse il sait bien se moquer du monde. Ainsi sur la démocratie : "Je suis convaincu que rien ne peut se faire, que rien ne se fera sans la démocratie". Pourtant, c'est lui qui, en tant que premier secrétaire du PS en 2008, a permis la ratification du Traité de Lisbonne. Sans le vote des socialistes qui l'ont suivi, le Traité ne passait pas.

Mais dans le flot des mots, l'essentiel est bien serti, solidement. Car voici le cœur de l'affaire. Sur l'essentiel les partisans du " Oui " d'hier sont encore solidaires. Sur la BCE, Hollande a bien précisé qu'il ne veut pas changer ses statuts ni toucher à son indépendance : "Je respecte son indépendance" "je souhaite qu'elle puisse élargir son rôle […] dans le cadre de ses actuels statuts". Dès lors tout le reste s'enchaîne ! Le premier point du "pacte de responsabilité" de Hollande est la "responsabilité budgétaire". Il a réaffirmé "je réduirai les déficits en France : 3% du PIB de déficit budgétaire en 2013, l'équilibre en 2017". Hollande a aussi déclaré "j'accepte une vigilance sur les budgets nationaux". C'est cohérent avec son soutien et celui du PSE à la procédure du " semestre européen " grâce à laquelle la Commission compte contrôler les budgets nationaux.

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Comme j’ai été en déplacement ainsi que le rapporte « le carnet de route » édité à ce sujet, écrire était devenu assez difficile. Du moins dans la variété des sujets et les longueurs habituelles de ce blog. De retour, je tâche de mettre de l’ordre dans la masse de ce qui est resté en souffrance pendant que j’allais et venais. Je reporte un tour d’horizon général la plume à la main, dont j’éprouve tant le besoin, à plus tard dans le mois. N’empêche. Puisque la question a fait grand bruit, je publie donc ici un petit travail de récapitulation à propos de l’Allemagne. Je ne reviens pas sur ce que j’ai moi-même écrit sur le sujet du temps que cela n’intéressait pas les excités d’aujourd’hui. Le temps où Cohn-Bendit m’insultait sur le sujet et où les socialistes souriaient de plaisir. A présent, je m’appuie essentiellement sur mes notes de lecture de presse. Je le fais à dessein sous cette forme. Mon intention est de vous proposer des arguments qu’aucun accro aux médias ne vous reprochera puisque par corporatisme les médias ne se critiquent jamais entre eux. Je crois que cette argumentation est utile. En effet, je dois vous dire que je n’ai pas aimé le ton sur lequel la critique de l’Allemagne se fait ces temps-ci. Je le dis d’autant plus tranquillement que je l’ai engagée avant bien d’autres. Mais je tiens à ce qu’on ne se trompe pas de registre ! Nous critiquons madame Merkel parce qu’elle est libérale et non pas parce qu’elle est allemande ! Notre critique à gauche est celle que partagent nos camarades allemands de « Die Linke ». Et d’ailleurs la semaine où les socialistes ont franchi la ligne jaune, nous, le Front de Gauche nous défendions une proposition de loi à l’assemblée et nos amis de « Die Linke » faisaient de même au Bundestag sur le même texte. Il s’agissait de la création d’un fond européen de développement social et écologique.
Puis je viens sur le paquet ferroviaire adopté par le Parlement Européen. Histoire de rappeler que le principal problème dont souffre le rail ce n’est pas l’action syndicale mais la libéralisation. Une illustration à faire connaître de cette révolution libérale qui continue sans désemparer, quoiqu’il advienne. Avec l’appui des députés socialistes et Verts européens ! 

Merci à Marie Lemaître pour les photographies qui illustrent ce billet.

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Notre critique à propos de l’Allemagne, c’est d’abord la critique d’un mythe. Le mythe d’un modèle enfin trouvé de « libéralisme efficace » ! Je reviens donc sur le thème du "modèle allemand". Je note que dorénavant une série de commentateurs et même de responsables politiques prennent conscience d’un problème. Les formules à l’emporte-pièce nuisent parfois à la compréhension des enjeux. Je ne partage pas la façon de dire les choses que choisit Arnaud Montebourg. De même que je n’avais pas approuvé la comparaison avec Münich qu’avait fait le député socialiste Jean-Marie Le Guen. Car, même pour la polémique, laisser entendre qu'Angela Merkel c’est Hitler ou Bismark, deux agresseurs de notre pays, dont un raciste antisémite, ce n’est pas acceptable. Mon analyse, je l’ai donné succinctement dans le livre « Qu’ils s’en aillent tous ». Les dirigeants allemands ont changé d’état d’esprit. Mais nous ne devons pas changer de priorité dans notre relation à l’Allemagne : priorité à la coopération, quel que soit le gouvernement en place. Pour autant, il faut être lucide. Ni aveuglement nationaliste, ni angélisme, ni admiration aveuglée. C’est sur ce point qu’à cette étape je concentre mon attention. Le mythe du modèle allemand fonctionne comme un alibi. « Le libéralisme, ça marche ! Voyez l’Allemagne ! » disent les nouveaux ébahis ! La preuve par l’exotisme. Ce furent d’abord le petit dragon celtique irlandais puis le modèle espagnol, et maintenant ce serait le modèle allemand. Les déclinistes qui conchient la France à longueur de colonnes rejoignent les fascinés de l’Allemagne. Vieille fresque_catalogne_1conjonction. Faire la lumière sur ce soit-disant modèle c’est mener la lutte concrète contre l’idée qu’il y aurait une austérité utile, un serrage de ceinture qui paie.

La droite reste aveuglée par la stratégie d'alignement sur l'Allemagne fixée par Sarkozy. Ce dernier n'a-t-il pas dit le 27 octobre sur TF1 et France 2 : "Tout mon travail c'est de rapprocher la France d'un système qui marche, celui de l'Allemagne."? Donnez-lui à lire ma tribune dans « Les Echos » sur le sujet. Dommage qu’elle n’ait pas eue le même écho que ma petite phrase sur le pédalo. Je souris. Plusieurs articles du Monde et du Figaro me donnent raison. Ainsi qu'une note détaillée de la banque Natixis, intitulée opportunément "démystifions l'Allemagne". Elle affirme clairement que "certaines vertus invoquées du modèle relèvent parfois de raccourcis faciles, sinon du mythe". La note a été rédigée par Sylvain Boyer, l'économiste qui était cité dans l'article du Monde sur le chiffre "honteusement tronqué" du déficit allemand. Dans la note de Natixis, il précise que "40% de la dette publique [allemande] est comptabilisée dans des fonds spéciaux, entités juridiques aux besoins de financement peu transparents, qui ont autorisé un certain maquillage des déficits publics en 2009 et 2010". Et il rappelle qu'en 2004, les agences de notation avaient menacé de retirer la note AAA de l'Allemagne.

Dans le même ordre d'idée, le 24 novembre, « Le Monde » a publié un autre article sur l'Allemagne. Il s'intitule "en Allemagne, des fondamentaux solides mais pas inébranlables". L'article évoque un événement passé relativement inaperçu sur le moment pour les chantres du "modèle allemand" qui regardaient ailleurs. Mais pas les observateurs sérieux. Mercredi 23 novembre, l'Allemagne a essuyé un revers sur les marchés financiers. Les marchés financiers ont boudé la dette allemande ! L'Allemagne voulait lever 6 milliards d'euros avec des obligations à dix ans. Elle n'a pu en lever que 3,6 milliards d'euros ! Voici donc un beau modèle qui ne parvient pas à "rassurer les marchés" pour obtenir l'argent dont il a besoin. Cette mésaventure donne l'occasion au Monde de s'intéresser de plus près à la situation allemande. L'article du Monde explique bien que le "modèle allemand" n'est pas généralisable : "Le modèle allemand, qui repose traditionnellement sur les exportations rend le pays très dépendant de ses homologues de la zone euro. Plus de la moitié de ses exportations étant destinées à l'Union européenne, on comprend que l'Allemagne n'a pas intérêt à voir la situation de ses principaux partenaires commerciaux s'effondrer". En poussant à l'austérité partout en Europe, l'Allemagne scie la branche sur laquelle elle est assise. D'ailleurs, c'est ce que fresque_catalogne_2confirme le cabinet de conseil "Markit", cité par Le Monde. Dans une étude publiée le 23 novembre, il indique que les exportations allemandes sont de plus en plus affectées par la crise. Son étude fait état du plus fort ralentissement depuis deux ans et demi et prédit "que le pire reste à venir ".

C'est ce qu'expliquait aussi Le Figaro du 22 novembre. En réponse à une citation de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP qui dit vouloir "s'inspirer du modèle allemand en termes de croissance économique", le journal écrit que "la croissance allemande n'est pas garantie et montre des signes de faiblesses". Et Le Figaro cite Patrick Arthus de la banque Natixis qui reprend l'argument de l'article du Monde : "La croissance de l'Allemagne ne peut venir que des exportations, dont 60% vont vers les autres pays européens. Une crise économique durable des partenaires économiques conduirait à une situation très difficile en Allemagne aussi, ce qui est le scénario le plus probable et qu'annoncent les derniers indicateurs". Au dernier trimestre 2011, le PIB allemand pourrait même reculer. Et la prévision de croissance pour 2012 vient d'être revue à la baisse. La note de Natixis va même plus loin dans l'analyse. Pour elle, le "succès à l'exportation" de l'Allemagne est le fruit d'une stratégie très particulière : "les parts de marché que l’Allemagne a gagnées ces dix dernières années dans l’UE proviennent en majorité d’activités de transit, notamment portuaire, qui ont rapidement grossi depuis la mondialisation des chaînes de production. La baisse des coûts salariaux ne joue ici qu’un rôle marginal". Cette stratégie s'applique aussi pour les produits fabriqués en République Tchèque ou en Pologne et assemblés en img_1860Allemagne. Et elle explique en partie l'attachement des allemands à un euro fort qui permet d'importer à bas coût les pièces détachées.

« Le Figaro » et « Le Monde » n'en sont pas restés là. Le 24 novembre, Le Monde a publié un deuxième article sous un titre massue : "Temps de travail : la comparaison trompeuse avec le modèle allemand". Le Monde reprend à son compte l'idée que "la durée du temps du travail n'est pas plus élevée en Allemagne qu'en France". Ce que j’ai dix fois répété partout où l’on m’a interrogé. Sans oublier les incises sur ce blog. En détail, l'article affirme que si la loi allemande sur les horaires de travail fixe une durée maximale de 8 heures par jour soit 40 heures par semaine, la durée officielle varie selon les secteurs. Une grande autonomie est accordée à la négociation entre syndicats et patronat. Ainsi, dans la métallurgie, le syndicat IG Metall a obtenu l'application des 35 heures. Surtout, l'article du Monde réaffirme une donnée que les partisans du "modèle allemand" oublient opportunément : la durée globale du travail est plus faible en Allemagne à cause du temps partiel. L'Allemagne a plus recours au temps partiel que la France : 21,7 % de sa population active étaient employés à temps partiel en 2010, contre 13,6 % en France, selon l'OCDE. Si on intègre le temps partiel dans le calcul du temps de travail, la durée annuelle moyenne s'élève pour la France à 1 559 heures, contre 1 img_1868432 pour l'Allemagne, selon l'Insee. Ces chiffres sont connus depuis longtemps et j'ai eu plusieurs fois l'occasion de les évoquer. Désormais, ce n'est plus seulement moi qui le dit mais le journal « Le Monde ».

Au Figaro, la critique du modèle allemand a donné lieu à un long article dans l'édition du 22 novembre. Le titre est encore plus clair que celui du Monde : "L'Allemagne, un modèle imparfait". Sans point d'interrogation. Le Figaro propose un "tour d'horizon de quelques contre-vérités sur l'Allemagne" avec une stratégie efficace. La journaliste reprend une citation d'un admirateur du "modèle allemand" puis le compare avec la réalité des chiffres et des faits. Après Copé, le même Figaro égratigne François Fillon. Le Premier ministre défend la "convergence fiscale franco-allemande" comme si nos systèmes fiscaux étaient très différents. Le Figaro rappelle que jusqu'en 2009, l'Allemagne avait l'impôt sur les sociétés le plus élevé d'Europe à 39% contre 33% en France. Le taux a depuis été baissé mais reste proche des 30% et donc du taux français. Surtout, le journal explique que le taux moyen d'imposition sur les PME est de 15% en France contre 20% en Allemagne. Oui, selon Le Figaro, img_2251l'Allemagne, qui est censée être le "modèle" pour les PME, a un taux d'imposition plus élevé que la France pour les PME.

Puis « Le Figaro » revient sur l'idée selon laquelle "les allemands sont traumatisés par l'hyper-inflation" de l'entre-deux-guerres. Si la lutte contre l'inflation est effectivement une priorité des libéraux allemands, « Le Figaro » admet cependant que cela relève d'une toute autre raison. En effet, selon le journal, "les ménages allemands épargnent plus que les ménages français, 17,4% de leurs revenus contre 15,26%" en France. Et en Allemagne, la retraite privée par capitalisation est beaucoup plus développée qu'en France. Comme l'Allemagne est un pays vieillissant, la lutte contre l'inflation est en fait la conséquence de la priorité absolue : la protection de la rente.

« Le Figaro » était visiblement très critique ce jour-là. Car après Copé et Fillon, c'est au tour de Valérie Pécresse d'être démasquée ! Le 21 novembre, sur RTL, la ministre UMP du budget avait affirmé que "en Allemagne, tous les étudiants font un apprentissage". Ce qui est faux. Les étudiants qui choisissent l'université ne font pas d'apprentissage. Seuls deux tiers des jeunes allemands suivent la voie professionnelle et sont donc concernés par l'apprentissage. Et ce n'est pas pour autant un modèle enviable. « Le Figaro » explique que seuls 54% de ces deux tiers trouvent une place comme apprentis. Les autres reprennent des études, ou quittent le système img_2604scolaire. Et le journal précise que "les apprentis constituent une catégorie d'employés sous-payée : une apprentie coiffeuse gagne moins de 300 euros par mois. Le salaire moyen d'un apprenti allemand est de 600 euros par mois".

Cette précarisation et cette paupérisation ne touchent pas seulement les jeunes. « Le Figaro » reprend aussi les arguments que j'ai avancés pour expliquer le faible taux de chômage allemand qui est de 6,5%. Pour le journal de M. Dassault, "ce taux de chômage cache aussi un système qui a recours au travail à temps partiel et aux «mini-jobs». L'absence de salaire minimum dans le secteur des services permet aux employeurs de payer les travailleurs moins de 5 euros de l'heure. Selon l'institut du travail de Duisbourg, l'Allemagne compte 6,5 millions de salariés pauvres, qui touchent moins de 10 euros de l'heure. Deux millions de personnes perçoivent un salaire inférieur à 4 euros de l'heure, soit 720 euros par mois pour un emploi à temps plein". D'ailleurs, l'article du Monde abonde dans ce sens. Le journal du soir cite Odile Chagny, "auteure de nombreux travaux sur le marché du travail allemand" au sein du groupe Alpha. Que dit-elle ? Elle indique qu'en matière d'emploi, "les petits boulots représentent plus de 10 % de l'emploi salarié en Allemagne, et les chiffres de l'emploi à temps partiel explosent". Puis Le Monde, cite une étude de l'Institut de sciences économiques et sociales (WSI) d'avril dernier. Selon le journal, celle-ci "fait état d'une hausse de la proportion de travailleurs pauvres (c'est-à-dire de personnes qui, tout en occupant un emploi, ont un niveau de revenus situé sous le seuil de pauvreté) à 7 % des actifs, et prévoit un accroissement de ce chiffre à l'avenir". Natixis est encore plus clair dans sa note du 24 novembre et affirme que "la baisse des coûts du travail hors salaire provient moins de celle des cotisations que de l’abandon pur et simple du modèle social allemand avec le développement de contrats de travail précaire cautionnés par l’Etat.". Plus de précaires et plus de pauvres. Voila la réalité du "modèle allemand".

Le Parlement européen se penchait il y a quinze jours sur la « refonte du premier paquet ferroviaire ». Moi, j’étais au lit du fait d’une grippe. Pour autant je n’en ai pas perdu une miette. Car derrière la « refonte », cette formulation abstraite, se cache la première phase du démantèlement du service public du chemin de fer. Il s’agit en fait de déstructurer les entreprises ferroviaires en commençant par séparer la gestion des différentes activités de l’entreprise. Puis de les ouvrir à la concurrence. Cette façon de faire montre bien comment la naissance d’un marché ne résulte nullement d’un mécanisme spontané. C’est le résultat d’une organisation voulue, mise en place et protégée par un arsenal de lois et règlements. Et bien sûr le mécanisme de img_2613création est perfectionné à mesure qu’il s’implante. C’est le cas ici. En vérité ce n’est pas tant du perfectionnement qu’une tactique. Le plus dur pour les libéraux est d’abord de faire passer l’idée la première fois. Puis dès le premier cap franchi, le reste suit rapidement en comptant sur l’habitude prise et la résignation. Le premier « paquet » de directive adoptée dans ce sens date de 2001. Il sépare la gestion des infrastructures de chemin de fer de la gestion du service de transport et ouvre le service à la concurrence. Mais la Commission européenne estime qu’il n’est pas appliqué de façon satisfaisante.  C’est pourquoi elle propose de le « refondre ». Un nouveau  texte a été présenté. Il renforce les obligations de séparations des activités. Il interdit toute limitation à la concurrence. Il interdit même aux Etats d’aider les entreprises ferroviaires publiques endettées. Les amendements de la commission des transports du Parlement européen ne valent pas mieux. S’ils ont mis un terme aux prétentions de la Commission d’imposer un service minimum en cas de grève, ils n’ont rien remis en cause de la logique de liquidation du service public du chemin de fer. Pire, ils demandent aux Etats-membres de "garantir le développement de la concurrence" dans ce secteur et demande à la Commission de présenter avant la fin 2012 une proposition visant à « ouvrir le marché intérieur du transport ferroviaire de voyageurs". Le texte a été adopté à une très large majorité. Sourds aux mises en gardes des cheminots européens, la droite, les libéraux et les sociaux-démocrates n’ont eu aucun scrupule à l’adopter. Inclus les socialistes français. Les Verts, eux, étaient partagés entre le pour et l’abstention. Bové s’est abstenu avec Besset, Cohn Bendit et Jadot. Dans le contexte, c’est un bon point pour eux.


657 commentaires à “A propos d’Allemagne”
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  1. maxou dit :

    @Toutes et tous.
    En introduction de mon précédent message j'ai oublié la formule de politesse, (le bonjour traditional à tout le monde), je vous saurais gré de bien vouloir m'en excuser, bien que je suis inexcusable pour son manque de politesse.
    Max

  2. Dim dit :

    Bonjour à tous,
    je viens d'apprendre que le sénat de gauche avait voté contre la proposition du gouvernement de surtaxer les propriétaires de petites surfaces appliquant des loyers déraisonnables à leurs locataires, au prétexte que cette décision ne réglait pas l'ensemble du problème du logement en France !
    De qui se moque-t-on ? Quelque soit l'avis que l'on porte su la politique du gouvernement par ailleurs, cette décision allait dans le bon sens, quelqu’un sait comment se sont comportés les sénateurs front de gauche ?

  3. sherlo dit :

    Au niveau macropolitique,l'impérialisme américain a constamment affirmé sa volonté de domination mondiale.
    Donc il lui faut défaire les pays et économies qui pourrainet être un obstacle à sa prédation.
    L'Europe n'étant pas facilement accusable de terrorisme il faut la faire plier économiquement.
    Banquiers américains et agences de notation comme par hasard de la même origine s'emploient par une véritable intoxication psychologique à détruire le tissu économique et financier de l'Europe pour la rendre exsangue, en la détruisant économiquement et en la noyant dans la déferlante militaire de l'OTAN inféodée devinez à qui...
    L'invasion du Moyen Orient et bientôt de l'Iran est plus une occupation stratégique d'encerclement militaire de la Chine (et par prudence de la Russie) leurs futures cibles militaires avec tout le danger de 3e guerre mondiale que cela sous entend.
    La volonté hégémonique du gouvernement Etasunien sachons le ne nous laissera aucun répit(et ne nous laissons pas prendre par sensiblerie à la croyance en la bonté du gentil Obama...)
    Il serait important que le FdG nourrisse l'information de ses militants et sympathisans aussi à ce niveau.

  4. thierryjay93 dit :

    Un système proportionnel incite à des coalitions mais n'implique pas nécessairement l'effacement des confrontations idéologiques. Avant que la sociale-démocratie européenne choisisse la soumission aux règles libérales du marché, la Gauche et la Droite défendaient deux projets de société très différents. Il peut exister des pays comme l'Allemagne, la Suisse ou l'Autriche plus enclins aux consensus.

    A l'inverse, le scrutin majoritaire incite au clivage mais n'implique pas nécessairement la confrontation idéologique. On l'a vu en Angleterre sous Blair, on le voit aujourd'hui en France où la Droite et le Gauche deviennent à quelques variantes près des frères siamois.

    Sur les sondages récents, la poussée de Jean-Luc Mélenchon est tout à la fois encourageante et suspecte.

    Encourageante car cela démontre une réelle dynamique qui s'enracine en profondeur dans le pays pour tout à la fois refuser l'idée qu'il n'y aurait qu'une seule politique possible et considérer précisément qu'il existe bel et bien un programme, celui du FdG, crédible.
    Suspecte, car nous savons bien que les patrons des instituts de sondages sont des oligarques "antiblocheviques primaires", ce qui signifie qu'entre les données brutes et les données publiées, le score dont est crédité Jean-Luc Mélenchon est systématiquement minoré, c'est pourquoi son score fut longtemps compris 4 et 6 % espérant son autoréalisation.

    A l'évidence, cette stratégie a échoué tant et si bien que, sans risque de se tromper, on peut penser qu'aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon se trouve au-dessus de 10% et que par conséquent, la correction se fait progressivement, lentement, en espérant que cette dynamique finisse par se dégonfler.

    Par ailleurs, le refus par le capitaine du pédalo de débattre avec Jean-Luc Mélenchon, refus signifié ce matin sur France Inter dans sa plus belle langue de bois, devrait inciter Jean-Luc Mélenchon a recherché le débat avec les autres candidats de gauche, voire même avec Bayrou, de sorte que FH soit montrer du doigt comme celui qui refus...

  5. Hélène GRESSIN dit :

    Suite de 194...
    @webmestre: excusez-moi de poster en trois fois....

    François Hollande et ceux qui le soutiennent me font penser à ces personnes mal informées qui préconisent de tuer les tiques d'une manière ou d'une autre avant de les retirer, sans savoir que cette méthode est, à coup sûr, la meilleure pour être infecté.
    Ainsi, la cure d'austérité, envisagée comme remède miracle, par la droite comme par cette gauche-là, ne produira que l'aggravation du mal dont souffrent nos sociétés, pour le plus grand bénéfice de ceux qui la préconisent: les marchés qui les parasitent, les font souffrir et les détruisent.

    Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour faire comprendre à nos compatriotes les véritables causes du désastre social, économique et écologique actuel qui va s'aggraver avec les mesures d'austérité mises en place.
    Il s'agit pour l'immense majorité que nous sommes d'agir dans le sens de nos intérêts humains, de se défendre contre ces prédateurs, pour qu'en 2012, non seulement Sarkozy et sa clique soient virés du pouvoir, mais surtout, dans la foulée, pour que nous commencions à mettre en œuvre la profonde transformation nécessaire à notre société: une révolution citoyenne capable de neutraliser les parasites, leurs idées et leurs fausses solutions et de «renforcer notre système immunitaire politique, économique et social».

    «L'Humain d'abord», devenant notre première préoccupation et le but de notre activité sociale, économique et politique, les malheureux malades atteints de Borréliose (dont je fais partie), retrouveraient l'espoir d'être soignés et peut-être guéris, au lieu d'être, actuellement, quasi abandonnés, privés du droit le plus élémentaire d'être reconnus et soignés, sans diagnostic rapide, sans test fiable, sans soins appropriés, et pour trop d'entre eux, y compris les titulaires de la Fonction Publique, sans rémunération. A ce sujet consulter http://www.reseauborreliose.fr/

    Dans la société actuelle, il est...

  6. Jean-Pierre Blanc dit :

    A hélène (207) et à propos de l'incroyable analogie entre la tique et le spéculateur :

    1) La tique passe l'essentiel de son temps à essayer de se fixer sur tout ce qui bouge,
    2) Ayant fini de se gaver, elle cherche à se reproduire, et disparaît pour laisser place à d'autres,
    3) Elle aune grande tendance à se reproduire (jusqu'à 24.000 oeufs dans une ponte),
    3) Son appétit n'a quasiment pas de limite. Fixé sur sa victime, elle peut multiplier sa taille de 620 fois,
    4) Elle est essentiellement porteuse de maladies (1 sur 2 sont porteuses d'au moins 1 pathogène),
    5) Elle peut se fixer n'importe ou, traversant jusqu'au cuir du de rhinocéros,
    6) Il injecte des anesthésiants avec sa salive pour rendre sa piqûre indolore,
    7) Elle est quasiment invisible avant d'avoir commencé à nuire (3mm),
    8) Elle est capable de résister sans se nourrir pendant plusieurs années,
    9) Elle résiste à l'immersion, lest grandes chaleurs, la glaciation, et les troubles poly-tiques,
    10) Elle communique des pathologies lourdes, très invalidantes, et souvent mortelles,
    11) Elle développe très rapidement des résistances par adaptation sélective aux produits utilisés pour la combattre,
    12) Elle suscite l'attention de nombreux chercheurs pour la comprendre et l’éradiquer.

    J'ai adoré moi aussi la métaphore de la tique de JLM
    Ce sont de sales bestioles que je connais bien.
    Mon grand-père en est mort (maladie de Lyme), et je vis avec des chiens depuis 35 ans.

  7. Hélène GRESSIN dit :

    Suite de 208...
    @nouvelles excuses... ce n'est pas complet...

    Dans la société actuelle, il est clair que les dernières orientations sur les problèmes de santé visent d'abord à enrichir les multinationales du médicament avant de secourir les malades.

    Cher Jean-Luc Mélenchon, continuez à utiliser cette comparaison très judicieuse en l'explicitant.
    Toutes les tiques, quelles qu'elles soient, et dans quelque pays qu'elles sévissent, ont commun leur extrême dangerosité pour l'ensemble des humains.

  8. Genialle dit :

    @206
    Tu peux expliquer, allez plus au fond de ton point de vue ? Merci. Sais tu que les êtres "éveillés" sont des Humains extraordinaires, souvent des grands visionnaires.

    @ 170
    Mais bien sur que les Allemands seront là, avec nous.

    @ Sylvain
    Personne ne se trompe de cible, mais il y aurait tellement à dire sur Sarko. Aujourd'hui il dit la "situation" (c'est lui qui l'a mise en place depuis 5 ans) est catastrophique et il prône "l'union"..
    je rêve ! Quelle union? Avec qui ? Je veux bien partager son salaire, mais que cela.

    @198
    Et Hollande il a répondu quoi ? Je n'ai pas suivi ton raisonnement. Quelle "candidate de gauche" ?
    C'est vraiment hermétique avec Hollande. il nous faut un décodeur.
    Tiens un bon pseudo pour FH : canal plus.

  9. Jacques G dit :

    @ 210 "Genialle" (sic !)
    Peut-être ne comprenez-vous pas le sens de l'expression "botter en touche" ?

  10. Seydou dit :

    Jean Luc Mélenchon gagnerait à plus parler de son programme et à la promotion de ses idées, qu'à taper sur son concurrent socialiste. Quelqu'un qui connait aussi bien le jeu des medias ne doit quand même pas être surpris si ceux-ci ne s'intéressent qu'à ses saillies sur François Hollande. Pourquoi donc leur fournir de la matière ?

    François Hollande est un social-démocrate assumé et les 82,8% de socialistes gens qui l'ont désigné comme candidat socialiste à la primaire l'ont fait en connaissance de cause. Libre à Mélenchon de prouver qu'il propose une alternative de gauche et de laisser les électeurs choisir.

    Et puis, toutes ces pleurnicheries sur la façon dont il est traité par les "belles personnes" et les porte-flingues de Hollande, franchement ça en devient lassant. Si on n'a pas le cuir solide, on ne fait pas de politique.

  11. Simon dit :

    Il n'y a rien de vrai sur le soit disant "tout va bien en Allemagne" Je travaille dans un CHU et depuis 20 ans. C'est la descente avec diminution de salaire, pressions de rendement. Dans notre service de traitement de textes 40% plus de rendement mais diminution de salaire. Surtout les plus jeunes reçoivent en moyenne 30 % de moins. Nos riches et les banquiers se portent bien mais nous le peuple... nous avons déjà 25 % de pauvres.
    Nous espérons que die Linke et le Front de Gauche travailleront davantage ensemble.

  12. Jacques G dit :

    @Seydou
    N'est pas une pleurnicherie de pointer les bassesses et les hypocrisies de FH par porte-flingues interposés (bonjour le courage !) Le programme de Jean-Luc Mélenchon est parfaitement connu. Celui de votre candidat ?

  13. Jake B dit :

    Bonjour à tous,
    Question que je me pose : Comment un Bayrou peut sortir avant Jean-Luc Mélenchon dans les sondages ?
    Un gars qui n'a pas d'idées, pas de programme, quasiment pas d'équipe, pas de charisme.
    Là, il y a un truc qui me paraît bizarre. Autant je peux comprendre les 17% des Fachos Notoires avec leur discours à l'emporte pièce et une certaine nostalgie du Travail, Famille, Patrie, autant je ne vois pas quels sont les électeurs du centriste.

  14. jean ai marre dit :

    @ 193 Adrian Garcia-Landa
    Une coalition c'est d'abord démocratique, Donc je ne vois vraiment pas en quoi une coalition a quelque chose de déshonorant comme le laisse.
    @ 202 Philippe Eric
    Je ne suis pas d'accord sur ce que dit Adrian Garcia-Landa 193. Une coalition n'est pas déshonorante, mais ne sert qu'a pousser le tout dans la même direction.

    Une coalition n'a rien de déshonorant, j'ajouterais : pour qui ? et dans quelle condition,dans quel but est elle bâtie ?
    Dans les pays culturellement différent de la France, ce principe n'a rien de choquant. Mais pour les Français qui ont pour habitude la démocratie par les urnes, c'est désagréable pour ne pas dire scandaleux.
    Nous avons vécu la cohabitation, et de poser la question, qui était prisonnier de qui: le suffrage direct présidentiel ou le suffrage des députés ?
    Il est vrai que les sociaux démocrates, même les socialisants tendres, voient cela d'un bon oeil.

    L'exemple actuel nous le démontre, celui de J Attali qui après avoir appelé à voter Hollande en 2012, propose une''union nationale " pour sortir la France de la crise !
    Je cite : "« En France, avant même le début de la campagne électorale, une véritable "union nationale" doit être construite autour d'un objectif : la définition, sur un horizon pluriannuel, de cibles de déficit que les partis de tout bord s'engageront à respecter – tout en se réservant bien entendu la possibilité de proposer des méthodes alternatives pour les atteindre. »

    Ce qui laisse sous entendre que sociaux-démocrates-Libéraux et PS - UMP ont les mêmes objectifs en terme économique, donc même conséquences pour le peuple.
    Dans ce cas précis, c'est bien notre démocratie qui est en cause, comme a été bafouée celle de la Grèce à cause de la coalition.

  15. Genialle dit :

    @ jacques : (sic)
    Je ne suis pas une fan de rugby, mais je connais l'expression qui s'applique fort bien a certains politiques ayant l'art d'éviter le sujet.
    D'après Seydou FH est un social-démocrate qui s'assume. OK alors pourquoi il ne le dit pas ? il "botte en touche" Bref il faut tout deviner. Quelle plaie.
    Jean-Luc Mélenchon a été excellent sur BFM ! C'est plus sympa de comprendre ce langage et en plus IL a de l'humour. Que de demande le peuple de plus. nada. Je ne comprend pas qu'il ne soit pas élu au premier tour.
    Bon on ira au deuxième pour ceux qui n'ont pas tout compris.

  16. biloute dit :

    @ 194 Hélène GRESSIN
    Merci pour ce cours de sciences naturelles, vous oubliez de préciser que surtout lorsque l'on s'arrache une tique du corps il faut bien arracher la tête avec, sinon cette saloperie de bestiole va se reconstituer de plus belle.
    Ne pas oublier de la tête de la tique quelle qu'elle soit !…

  17. amcb81 dit :

    Bonjour,
    Le tandem MerKozy va nous mettre dans le mur ! Leur new traité n'est rien de mieux qu'une mise en application réelle de l'existant ! Parce qu'avant aucun état le respectait ! Fabuleux ! Alors il faut pas avoir fait l'ENA pour trouver des solutions de nuls et de minables,...
    Les classes populaires vont payer les erreurs de gestion de la droite, des capitalistes qui se sont gavés, qui ont gérés leurs propres intérêts au mépris de ceux qui travaillent et créent la richesse.
    Eh oui Sarko, tu nous à bien foutu dans la m...e ! En plus de parader avec Merkel, tu nous ment !
    Mélenchon : soyez plus agressif; comme avant, répétez, chaque fois que vous le pouvez, que c'est la droite qui fait profiter les mêmes et fait payer aussi les mêmes : mais les autres... nous !
    Eh Sarko ! Le statut de président ne confère pas les compétences de bon gestionnaires ! Comment faire comprendre aux classes populaires (Majoritaires dans le pays) que si elle le veulent : Sarko c'est fini. La droite aussi.
    Toutes les grandes idées, tous les programmes participatifs du monde seront effacés par les sujets de la dette, de l'immigration : les thèmes favoris de l’extrême droite : faite du populisme, montrez du doigt l'étranger : et c'est tout bon !
    L’enjeu de la bataille est simple : trouver la bonne réponse, la bonne stratégie face à cette démagogie.
    Jospin croyait gagner en 2002 : Catastrophe pour la démocratie. Hollande est sur le reculoir devant les attaques simplistes et de bas niveau de la droite et de Sarko.
    Mélenchon, vous êtes marginalisé, caricaturé par les médias, tenez bon, tenez le cap, gardez la vigueur d’avant : dans tous les cas, votre "image" est déjà faite et imprimée ; Alors point de retenue ; Allez à la castagne ! En plus vous savez bien le faire, Ne chassez pas le naturel : il va revenir au grand galop !

  18. Jake B dit :

    Le problème avec Jean-Luc Mélenchon (si on peut parler de problème), c'est qu'il est le seul à avoir une autre vision de notre avenir, et que, par conséquent, il passe un peu pour un extra-terrestre. Pour une majorité, tout cela est du domaine de l'utopie, surtout quand on n'a plus de boulot, que les fins de mois commencent le 10, que tout augmente, et que TF1 vous matraque la tronche à coups de Merkozy.....
    Jamais il n'a le temps d'entrer dans le détail des problèmes et des solutions car il est toujours ramené sur de petites phrases, à commenter l'actualité des autres.
    Donc, beaucoup pensent qu'il s'agit de YaKaFoKon.
    Il faut impérativement qu'il arrive à décortiquer les points fondamentaux pour commencer à faire réfléchir les masses.

  19. redline69 dit :

    attention ! Jean-Luc Mélenchon est bien devant le modem dans les sondages ! on est 4eme derrière les deux libéraux et derrière mme le Pen...mais on peu encore gagner des places.sur la vision de la discussion entre PS et le SPD Allemand il faut encore (et toujours) que hollande explique aux gens de son parti comment il va faire pour atteindre les objectifs des agences de notation en 2017 alors qu'il parle dernièrement de pas faire d'austérité ! le Capitaine serait il en train de rallier le port voyant que mr Bayrou lui a claqué la porte ! peut être aussi un peu la part grandissante des sondages du FdG ! non mr Hollande? en attendant, il le revendique il discutera pas avec nous de programme ! vous me direz et pour cause sachant qu'il a un programme mal défini (voir l'accord EELV) et que la géométrie variable de celui ci le conduit au final au libéralisme classique dont on connait les effets depuis 5ans maintenant.pas de débat sur "l'Humain d'abord", car pour l'instant au PS c'est plutôt "les banques d'abord" et après on verra.
    mais c'est tout vu et je le dis clairement ! continu comme çà Sieur Hollande et tu finira vite par rentrer dans le rangt. çà manière de se placer en président dès le 1er tour et une forme d'insulte au électeur de gauche ! pas de débat, pas de discussion sur les programmes ! à quand l'autoproclamation de mr Hollande ?en attendant nous serons dépiauté les choix du PS s'ils finissent par en avoir et on leur dit qu'ici on bosse pas pour des discussions de strapontins à la EELV ! ici c'est le programme, le porteur du programme et ensuite les équipes qui défendent la gauche ! on peu en attendant, repenser au gars du PS, vous savez celui du FMI qui soit disant était le plus grand expert économique du monde, alors que J Généreux est bien meilleur et que ces actes pour une meilleur économie sont autrement plus clairs que ceux de feu DSK (je parle ici de l'ancien directeur du FMI).
    le programme du PS est un beau vase creux ! voilà...

  20. Citoyen93 dit :

    Ecouter le candidat Hollande "répondre" aux questions sur Inter ce matin, c'est encore plus efficace et même poilant que toutes les critiques et dénonciations en creux qu'on a l'habitude de lire, sur ce blog et ailleurs. à la 1ère question d'auditeur sur l'offre publique de débat du Front de Gauche, je retiends cette déclaration d'anthologie : "mais j'ai beaucoup de respect pour le premier tour ! ". au moins autant de respect que pour le résultat d'un réferendum ?

  21. Philippe eric dit :

    Salut,
    le spd allemand vient d'élire sa vice-présidente: Celle ci est à la gauche de la gauche du SPD.
    Dans les journaux en grand: "la société se gauchise"
    Cela part dans tous les coins, la basse court est ouverte qui sont les loups, qui sont les poulets, qui sont les moutons...?
    C'est la panique. L'Allemagne vient aujourd'hui de se rendre compte que le nuage de Tschernobil est au dessus de leur tête.
    On parle un peu plus des Linke ces temps ci. C'est sûr on ne peut plus cacher le désastre. Les journalistes n'ont qu'une seule question : pour nous c'est grave`? demandent-ils à tous leurs invités.
    Le ver est dans la pomme. Cela va bouger en Allemagne. Fort.
    Philippe

  22. Humaniste dit :

    @ 38 Antoine, 47 RIOT, 68 biloute, 96 nmassoulier et le Webmaster. Et aux autres :
    Soyez tranquille.
    Le webmaster a raison sur la protection de la vie privée et il n’est pas question que nous fassions un « centre de collecte » d’adresses mails. D’ailleurs je n’ai pas renseigné le site « pétition » à ce sujet.
    Si le texte est poli, courtois, respectueux, le message passe très bien à condition de respecter les directives de protection des internautes. (voyez ma méthode plus bas). Je veux tellement que le FdG progresse, alors mon petit le travail (de fourmis) s'ajoute au boulot de ceux qui entourent Jean-Luc Mélenchon.
    Ma façon de faire est très «soft » :
    J’ai dès le début commencé par le commentaire suivant :
    Information et pluralité !
    Face au constat de l'ostracisme médiatique concernant le Front de Gauche, je vous adresserai de temps en temps quelques mails (sauf à ceux qui ne le souhaitent pas) pour que vous puissiez avoir des infos analytiques sur des faits politiques volontairement "occultés" voir "déformés" par nos médias.
    Voici ci-dessous quelques petits extraits du constat de cet ostracisme reconnu par le CSA.
    Sur le site du Front de Gauche, vous aurez une plus complète argumentation analytique et chiffrée.
    Reconnaissez qu'à ce jour, les déclarations qui commencent à se généraliser au sujet de la crise financière donnent entièrement raison au candidat du FdG Jean-Luc Mélenchon.
    Plus technique :
    Ensuite, toutes les adresses sont en envoi CCI, personne les voit.
    Je n’envoie qu’une à deux infos sur le FdG par semaine, dont la lettre.
    De plus chaque fois j’argumente très légèrement et en bas de mon mail figure ceci : Si vous ne souhaitez plus recevoir ce type d'info citoyenne, merci de m'en faire part avec politesse et courtoisie par une simple réponse ; je retirerai alors votre adresse de la liste. Merci
    Constatez que les states voir post N° 32.
    Voilà et bonne...

  23. Sylvain dit :

    Moi je me demande si, en plus de ses meetings de campagne aux frais des contribuables français, Sarkozy ne serait pas en train de chercher à occuper la scène médiatique avec la maquerelle quitte à dire n'importe quoi ou des choses qui ont déjà été répétées des dizaines de fois? Le compteur du temps de parole pour la campagne de Sarkozy a déjà explosé tous les plafonds alors que je rappelle à tout le monde qu'il ne s'est officiellement pas encore déclaré! C'est un scandale et la grosse ficelle de la combine commence à méchamment se voir!

  24. Philippe dit :

    Pour Laurence et Tchoo.
    Dire aux français que l'état doit régulariser les sans-papiers parcequ'on ne peut pas les rejeter à la mer, humainement je suis comme vous, à choisir, il m'est impossible d'imaginer qu'il puisse en être autrement, mais peut-on présenter les choses ainsi ? et même si c'était le cas, le choix du coeur et de la raison serait-il juste pour autant ? Je ne le crois pas.
    - Pour ceux de nos compatriotes qui souffrent parcequ'ils n'ont pas d'emploi.
    - Pour ces pays qui ont besoin de se développer et pour leurs habitants qui voient leurs jeunesses et leurs élites partir alors qu'ils auraient tant besoin d'elles.
    Encore une fois, il ne s'agit pas d'opposer les uns aux autres, ni d'interdire à des êtres humains de vivre dignement, ni de rejeter qui que ce soit à la mer, il s'agit de savoir ce que l'on veut et si ce que l'on défend est juste.
    Pour moi, ce n'est pas juste, qu'un étudiant étranger qui vient faire ses études en France, n'en fasse pas profiter son pays d'origine et ce n'est ni juste ni vrai de dire qu'il doit rester en France parce qu'on y manque de main d'oeuvre qualifiée. J'arrête là. Je suis revenu au point de départ de ma contribution et je ne veux pas polémiquer davantage. Je considère M. Mélenchon comme un homme courageux, honnête, cultivé et responsable, mais comme tout un chacun, il peut avoir raison sur bien des points sans pour autant avoir raison sur tout.
    Je persiste à dire que son discours est faible sur deux points, mais non des moindres : l'immigration et l'emploi. Je vous apporte mon témoignage, un ressenti qui vaut ce qu'il vaut, mais que je partage avec d'autres. Libre à vous, libre à lui d'en tenir compte ou pas.

  25. biloute dit :

    @ 212 Seydou

    Et si on ne sait dire que des niaiseries, on retourne d'où l'on vient !… où on va se promener chez les gens bien que sont les "sociaux démocrates" fiers de l'être, d'ailleurs un de ces jours il faudra m'expliquer en quoi ces gens là sont sociaux (on ne constate rien de social dans leurs démarches), et démocrates (ils ont semble t-il oublié l'étymologie du nom).

  26. Mr J dit :

    Le Financial times dans leurs blog mentionne un petit rappel vis à vis des décisions du couple merkozy:

    en décidant que plus aucun autre pays ne ferait défaut, comme a pu le faire la grèce, l'europe prenait la même décision que l'irlande a prise lorsque elle a voulu soutenir ses banques et assumer leurs dette. cette décision a plongé le tigre celtique dans l'abime. qu'en sera-t-il de nous?

  27. Berdagué dit :

    Dans quel état sommes nous? Maintenant aprés nous avoir insultés,de feignants, de tricheurs, de profiteurs,de privilégiés, les pouvoirs qui ont tout,surtout tous les mécanismes des spéculations où toutes les banques sont des paradis fiscaux,les mêmes nous font des appels en détresse pour une cohésion sociale,un lien social,le statut quo,voire une union nationale pour le meilleur des mondes à préserver toutes les richesses acquises sur notre travail et à nous faire payer toutes leurs turpitudes. Ils ne manquent pas d'air.
    Nous en Résistance avec le FdG pour une alternative salutaire et indispensable,nous avons un Programme qui tient la route avec les femmes et les hommes qui ne sont pas dans la sphère dogmatique ultra-néo libérale,et qui sont prèts avec tout le peuple pour une Sixième République de Révolution citoyenne.
    A l'évidence les jours et les mois qui viennent vont aggraver cette gestion catastrophique,même ceux qui refusent tout débat de peur que le peuple en vraie grandeur voit toutes les contradictions,les incohérences et en définitive la rigueur comme programme,c'est intenable comme solution.
    Seul le Front de Gauche fera payer les responsables de ce chaos,faillite,et banqueroute de notre pays en les mettant hors d'état de nuire,et en construisant avec toutes les forces du travail de notre Peuple une société humaine en priorité et en urgence.
    .

  28. Sylvain dit :

    @ric hunter,153.
    Ce que je veux dire c'est que j'ai de plus en plus de mal à voir la vérité s'établir dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon et le mensonge de tous les instants qu'on nous serine à longueur de journée. Je vous donne un exemple. Hier, Merkel a rencontré Sarkozy et on a entendu parler que de ça et de "l'urgence" de ce rendez vous "éminemment important" pour nos deux pays qui jouent en ce moment la "dernière chance" de voir survivre nos intérêts. Les deux clowns ont raconté leurs bobards et nous ont surtout servi leur campagne(que nous payons!). Les journalistes ont repris les images des millions de fois. Les "experts" ont repris leurs mêmes analyses tordues entendues depuis des mois et personne n'a dit que les Allemands cherchent avant tout à défendre leur retraite et que peu leur importe si tout s'écroule autour! C'est ça qui est incroyable, c'est qu'au milieu d'une masse phénoménale de propos rabâchés et des milliards de fois entendus, personne n'évoque le vrai problème! Moi, ce que dit Jean-Luc Mélenchon, bien sûr que j'y crois mais je n'arrive pas à croire qu'existe une telle différence entre la réalité et l'illusion médiatique. Vous vous rendez compte du niveau de désinformation? Comment voulez vous expliquer simplement à quelqu'un le programme du Front de Gauche dans tout ce m*****r? Chaque fois que j'essaie d'en parler, il faut faire fondre le pergélisol mental des gens en commençant à rectifier un a priori savamment entretenu. Ensuite et quand on vient déjà de passer un bon quart d'heure à dire ce qu'est le Front de Gauche, il faut expliquer que la dette est illégitime. Là, les gens font des yeux grands comme des hublots et on passe encore dix bonnes minutes à expliquer en quoi elle est illégitime. Juste assez de temps finalement pour fatiguer votre interlocuteur même si vous cherchez à user du plus de tact possible!

  29. rom dit :

    bonjour,
    J'ai vu le témoignage du camarade qui a de la famille en Grèce....ça fait déjà beaucoup plus réaliste que la soupe qu'on sert dans les médias.
    Le ballet continue avec insistance, aujourd'hui je viens d'apprendre que Mme le Maire d'Avignon (84) encourage a participer à l'occasion d'une fête catholique et s'est permis de faire afficher de la publicité en ce sens en plus de fournir d'autres moyens techniques.
    Le catholicisme (comme toute religion d'ailleurs) ça regarde nos camarades catholiques (ou de la religion en question), mais "à la maison" et/ou dans son cœur et/ou dans sa communauté.
    En aucun cas "renouer avec la tradition" (religieuse donc) n'est dans les attributions de l'état. L'état se doit d'être le garant ultime des choix religieux de tous (religion X ou Y ou aucune) en ne s’impliquant jamais sous aucune forme dans l'activité d'aucune d'entre elles.
    Je suis également contre le démantèlement de la sidérurgie et de la perte de notre savoir faire national en général.
    Parce que malheureusement l'exemple Grec m’amène a penser que nous pourrions fort bien renouer avec la tradition nationale également dans pas si longtemps que ça.
    Trois belles planches, une belle pièce d'acier, une solide corde et le tour est joué. Vous pensez a une guillotine ? ah c est pas moi qui l'ait dit !
    Mais le cas échéant je m'en voudrai de les priver du luxe auquel ils sont habitués.
    Pour rester sérieux, je ne crois pas qu il y ait prescription dans les cas de haute trahison, et parfois je me demande si consulter le peuple souverain, lors d un referendum par exemple, et faire exactement l'inverse de ce qu il a décidé (ordonné ?) ne relève pas de ce genre de crimes.
    Je ne sais pas non plus combien de temps le peuple tolèrera de se laisser insulter de la sorte et quelle sera sa réaction.

  30. Je vais vous dire la vérité.... Je n'ai pas lu et ne lirai pas en entier, les explications de Monsieur Mélenchon sur l'Allemagne, bien que je sois certain de leur intérêt. Car, pour ma part, et malgré toutes les controverses qui se dresseront par rapport à un accord entre France et Allemagne, je crois qu'il est nécessaire que cela se produise.
    Ensuite, il sera bien temps de discuter sur ses implications et de critiquer les mesures qui viendront le concrétiser.
    (en n'oubliant pas que le mot "critique", ou le verbe "critiquer", s'applique aussi bien à des discours positifs que négatifs). L'Histoire nous rappelle les erreurs passées... A deux moments cruciaux, le "couple France-Allemagne", ainsi qu'il était alors dénommé, a fait faillite et à deux reprises. Ce fut la guerre qui s'en suivit. A méditer ? ... Mais je ne voudrais pas que soit jetée la pierre à Monsieur Mélenchon. Simplement il est, à mon avis, prématuré de lever des boucliers contre une nécessité vitale pour la paix en Europe et dans le Monde.
    Cagliostrio

  31. biloute dit :

    @ 225 Humaniste dit:

    Bonjour camarade, je réitère ma demande auprès de toi concernant l'Appel au peuple de France, j'aimerais que tu ailles lire cette pétition et je penses que tu répondras favorablement à ma demande, sachant que tu possèdes une mine d'or avec plus de 1000 adresses mail, je serais un piètre militant si je ne revenais pas te solliciter à nouveau, surtout que je suis persuadé que cela sera très bénéfique pour le Front de Gauche puisque c'est un appel à s'y relier, tu feras ainsi œuvre d'un grand militantisme en souvenir de notre camarade Cronos mort au combat de la sincérité pour ne pas dire de la vérité, merci de ta collaboration.

  32. Carol Deby dit :

    A propos des errements d'un magistrat retraité, qui s'efforce de faire de l'analyse psychologique et dont Marianne2 publie un papier de blog, divaguant sur la personnalité du co-président du FdG.

    J'ai été tenté d'exprimer directement mon dégoût dans les commentaires de l'article mariannesque, mais cela m'aurait obligé à remplir des formalités qui à mes yeux m'auraient compromis avec ce follicule que je ne lis plus depuis de nombreuses années.
    De plus, le travail était accompli : j'ai dénombré avec plaisir dans ces commentaires des dizaines d'interventions comparant l'"oeuvre" de l'apprenti-psychologue (de presque 70 ans) à "des propos de comptoirs", "volant au ras des pâquerettes", plus une dizaine d'autres numérotées, mais vidées de leur contenu (vraisemblablement parce que celui-ci était trop vert au gré du censeur).

    Comment est-il possible qu'un ancien magistrat de 68 ans en vienne à écrire, d'une plume impeccable certes, de telles insanités ?
    N'est-ce pas sa propre vie, qu'inconsciemment il a évoquée ?

    Bref, à balayer. C'est la lecture d'un "post" sur ce blog qui m'avait incité à "aller voir".
    Il ne m'arrivera plus d'aller consulter Marianne2, et encore moins le blog du psychanalyste de kermesse.

  33. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    Philippe eric
    "le spd allemand vient d'élire sa vice-présidente: Celle ci est à la gauche de la gauche du SPD. Dans les journaux en grand: "la société se gauchise"
    Ne nous trompons pas, comme Montebourg pour le PS, elle ne sera qu'une "faire-valoir" afin de capter les voix des travailleurs qui s'aperçoivent que la "luttes des classes" excitent bien! Si mes souvenirs ne me trahissent pas, la pensée communiste est...interdite en Allemagne et Die Linke, que je connais peu, est-il issue d'une pensée marxiste? Ont-ils peur, les tenants du "grand capital" et leurs valets? Bien sûr, ils ont toujours peur des peuples, du Marxisme, de la lutte des classe, de la classe ouvrière et de ses alliés, les rejetés de la société, de la paysannerie de ceux qui vivent de leur travail,
    Dans les affres européennes, je trouve que notre analyse est trop franco-européenne ou trop germano-européenne. En effet, voir 2 individus, Sarkozy et Merckel décidaient du sort des 27 pays européens est pour le moins impérialiste. Mais cet impérialisme n'est possible qu'avec le feu vert d'un autre impérialiste et celui-ci mondial, il s'agit des U.S. D'ailleurs, la Grande Bretagne qui ne fait pas partie de la zone euro, s'est offusquée d'être mise à l'écart des discussions. Chacun sait que ce pays était le "sous-marin" américain dans les eaux européennes. Depuis quelques années et "étant toujours mieux servi par soit-même", les U.S ont mis leurs propres pions en lieu et place, la Grèce, l'Italie, la BCE. Et Merckel et le nôtre jouent parfaitement ce rôle comme le jouera FH s'il est élu et sûrement avec encore plus de zèle. On oublie trop que le dénommé Rockfeller, fondateur des Bilderberg, devait, il y a 20 ou 30 ans: "L’Économie est un domaine trop sérieux pour être entre les mains des politiques nationales, il est temps de faire appel à des élites compétents" Je site de tête...

  34. biloute dit :

    Carabistouille vous dis-je ! Quant allez vous arrêter d'appeler de gauche ce parti social démocrate, ayant viré au libéralisme pur et dur, il n'est plus de gauche, les seuls représentants de la gauche en France c'est nous le Front de Gauche.

    Ce cuistre qui se prétend futur président, qui tremble et bafouille au nom de Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche qui ose insinuer je ne sais quoi en disant à la radio (France Inter - 8h20) à une heure de grande écoute "la candidate du front de gauche", y manque pas d'air la "mimolette", que bla bla bla je suis trop bla bla bla, et pas assez bla bla bla bla, de l'enfumage rien d'autre, cet étron vivant finit par vraiment pollué notre atmosphère.

    Je ne vois vraiment pas pourquoi il ne faut pas dire que ces cannards de la rue Solférino, sont tous des moins que rien, des voleurs, des menteurs, des gonzes et gonzesses qui vont s'empiffrer de caviar pendant les fêtes et qui ne veulent même pas débattre avec nous, au sénat maintenant qu'ils sont bien au chaud ses funestes votent des lois contre le peuple sans barguigner, ils puent pas la honte tous ces traites qui se planquent derrière l'appellation de socialistes, ils sont socialistes comme moi je suis curé, ce sont tous des parjures, et je les conchies tous.

    "Qu'ils s'en aillent tous" eux aussi !…

  35. jean ai marre dit :

    L'émission" mots croisés" de ce lundi soir amis un coup de projecteur sur cette dame de 77 ans à l'esprit pétillant, qui a repris de volée les deux ténors de l'Elysées, dont la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet sur la souveraineté nationale.
    Pour les plus jeunes, qui est Marie-France Garaud ? Classée comme " femme la plus puissante de France" en 1973, elle a été avec Pierre Juillet dans les années 1970 " les éminences grises"du pouvoir. On suppute que l'appel de Cochin, texte qui disait NON à l'Europe fédérale, et qui dénonçait " un parti de l'étranger', l'UDF, parti de centre droit cher à V. Giscard d'Estaing.
    A l'époque elle se battait pour la souveraineté nationale.
    QQS phrases de cet appel :

    Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l'inféodation de la France, on consent à l'idée de son abaissement.

    En ce qui nous concerne nous devons dire NON.
    C'est dire que les votes de majorité, au sein des institutions européennes, en paralysant la volonté de la France, ne serviront ni les intérêts français, bien entendu, ni les intérêts européens. En d'autres termes, les votes des 81 représentants français pèseront bien peu à l'encontre des 329 représentants de pays eux-mêmes excessivement sensibles aux influences d'outre-Atlantique.Favorables à l'organisation européenne, oui, nous le sommes pleinement. Nous voulons, autant que d'autres, que se fasse l'Europe. C'est pourquoi nous disons NON.
    NON à la politique de la supranationalité.
    NON à l'asservissement économique.
    NON à l'effacement international de la France
    Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd'hui pour s'effacer demain Comme toujours quand il s'agit de l'abaissement de la France, le parti de l'étranger est à l'œuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne...

  36. Concerne l'interview sur BFM TV:

    On dirait que Ruth Elkrief a fort mal préparé son interview, puisqu'elle apostrophe Jean-Luc Mélenchon sur le nucléaire en lui attribuant une position qu'il n'a pas (refus d'abandonner le nucléaire) puis une autre position qu'il n'a pas (abandonner le nucléaire) ignorant apparemment sa demande d'un débat public non biaisé suivi d'un référendum.

    Apparemment, yen a qui travaillent moins (qu'ils ne devraient) pour gagner plus (qu'ils ne méritent).

  37. Arte dit :

    Que le front de Gauche, comme le stipule Jean-Luc Mélenchon, propose une Règle d'or renforcée : "Pas de traité sans référendum".

    Ce qui exclut qu'un traité rejeté par un référendum, puisse être, dans la lettre ou dans l'esprit, mis au vote, ultérieurement, dans un congrès.

  38. Louis St O dit :

    225 @Humaniste et les autres
    Ce qui importe ce n’est pas comment on envoie des Emails et à qui on les envoie, c’est qu’est-ce qu’on envoie.
    Ce qu’il faut ce sont des Vidéos courtes sur un sujet donné pas plus de 3 minutes ou des textes courts.
    Je ne peux pas envoyer un texte de Jean-Luc comme celui-ci (A propos de l’Allemagne) que je trouve clair et très pédagogue mais néanmoins trop long à quelqu’un pour qui le FdG n’est pas « aujourd’hui » sa tasse de thé.
    Jamais il ne lira ce texte en entier, et l’effet risque d’être le contraire de celui recherché. Je ne peux et ne veux pas prendre ce risque et tout gâcher.

    Il nous faut de la matière.

  39. Humaniste dit :

    233 biloute
    Bonjour camarade, je réitère ma demande auprès de toi concernant l'Appel au peuple de France, j'aimerais que tu ailles lire cette pétition et je penses que tu répondras favorablement à ma demande, sachant que tu possèdes une mine d'or

    Calmos, je vais le faire, car j'ai signé, donc chaque chose en son temps et c'est programmé ; je ne veux pas charger la "barque" de mes envois, pour rester dans du raisonnable "trop d'infos tue l'info".

    J'ai entendu A. Montebourg ce matin sur RMC. Mais comment fait-il pour rester "porte parole du CDP !
    Quel double langage hypocrite, il me déçoit et pas étonnant qu'il n'ai pas eu le courage de suivre Jean-Luc Mélenchon ; il n'est pas le seul, les verts aussi, j'ai presque envie d'écrire les "vers" des opportunistes, mais aussi le NPA, LO,mais le vent seul fait tourner les girouettes ! et notre candidat Jean-Luc Mélenchon souffle très fort !

  40. Antigpone dit :

    @x232 ANCELIN jean-guy
    votre propos est tout simplement stupéfiant. Vous ne voulez donc pas voir que notre pays abandonne sa souveraineté aux intérêts des rentiers allemands, et à la finance. Alors en plus des tradeurs / tiques voilà...les autruches. Quelle ménagerie, parbleu!
    Résistons!

  41. Sonia Bastille dit :

    @ jean ai marre(216)

    Vous dîtes : "Mais pour les Français qui ont pour habitude la démocratie par les urnes, c'est désagréable pour ne pas dire scandaleux."Depuis quand les alliances électorales, de coalition ou de majorité parlementaire ou gouvernementale seraient des principes désagréables, scandaleux, déshonorants ? De plus "la démocratie par les urnes" à bon, il y en a une autre façon de pratiquer la démocratie ? Et les autres pays européens ne pratiquent-ils pas la démocratie par les urnes ?

    Je voudrai vous rappelez que depuis la Révolution et l'avènement de la République (à l'exception des périodes 1er et Second Empire, et le gouvernement de Vichy) la majorité parlementaire et gouvernementale fut le plus souvent le fruit de coalition, d'union, de majorité. Il y eût même des unions nationales voire des unions sacrées comme en 1914 !

    Rappelez-vous la majorité qui soutenait le Président du Conseil Waldeck Rousseau en 1899 (alliances de républicains de gauche, de socialiste, de radicaux républicains classés à droite, de radicaux socialistes, l'alliance démocratique, des opportunistes et même le général Gallifet qui participera à la répression de la Commune !

    Rappelez-vous aussi la coalition du Cartel des Gauches (1924), du Front Populaire (1936) puis du Tripartisme (1946-1947) ou encore du Front Républicain (1956-1957) voilà pour la Gauche. Plus près de nous, l'Union de la Gauche et la Gauche plurielle. Pour la droite, l'alliance des conservateurs et des monarchistes sous Thiers (1871) et Mac Mahon (1873). La chambre "bleu horizon" au lendemain de la Première guerre mondiale, l'alliance des gaullistes, des démocrates sociaux et des socialistes (1958-1959); ou des gaullistes avec la droite démocrate et centriste (1959-1978) et des coalitions de droite plus récentes RPR-UDF ou UMP-NC ! La France a toujours eu des majorités de coalition, d'union qui ont fait bien souvent avancer la République !

  42. le révolté dit :

    235 dudu87

    Ton analyse est bonne,je n'ajouterai qu'une chose,je trouve choquant ce que fait le duo merkozy sur l'europe,c'est un vrai coup d'état.

  43. ouax dit :

    A qui profite l’Europe aujourd’hui?
    Indépendamment des « marchés », l’Allemagne a réalisé avec la France en 2010 un excédent de 16.2 Md€. Les conditions de vie des Allemands sont une autre affaire.
    Frustrant de voir Mr Mélenchon sans cesse confronté à la médiocrité et à la perfidie des politiciens et gens de média en place qui n’ont comme seul objectif que la sauvegarde de leur situation personnelle.
    Chacun ressent qu’ils trichent et admet passivement que c’est la règle du « jeu ».
    Chacun constate qu’ils sont d’autant plus enflés qu’ils sont creux.
    D’un ton grave et solennel, ils vendent aux Français qu’ils se battent pour les intérêts supérieurs de la France.et évacuent systématiquement la dégradation des conditions de vie des Français.
    Le FdG doit s’emparer. des fausses barbes et diversions que ces sournois en place lui opposent pour le décrédibiliser, et non les subir.
    Avenir des enfants (qui vont hériter de la dette),
    Déficit (la « France » vit au dessus de ses « moyens »),
    Ruine des petits épargnants (inflation),
    Immigration / sans papier,
    Déficit / fraudeurs secu,

    PS : Le mot clé « FdG », au contraire de tous les autres sigles d’organisations politiques, est mal référencé.
    Les jeunes et les femmes ont été déterminants pour le succès du printemps arabe et le seront sans doute en 2012. Ils ont besoin d’un accès internet immédiat à tous les sites qui traitent du FdG.

  44. le révolté dit :

    238 cultive ton jardin

    Je me demande jusqu'a quel point ruth elkrieff n'a pas préparé ses questions,parce qu'il ne faut pas oublié que tous ces médias sont à la solde du pouvoir en place et non pour but que de distiller la pensée unique.Alors en posant certaines questions qui ne sont pas vrai,ils installent le doute dans la tête des gens qui ne s'informent que par ces médias et c'est le but recherché,décrédibilisé notre candidat.

  45. Anny Paule dit :

    A la lecture de tous ces posts, on a quelque peu le vertige !
    J'en retiendrai quelques bribes à commenter et qui donnent à réfléchir : "Merkel et Sarko viennent d'inventer le coup d'Etat silencieux" ! C'est une remarque tout à fait juste et je m'inquiète que nos concitoyens continuent de "dormir" aussi "quiétement" (néologisme). Cela renvoie au MES dont on a peu parlé, à l'abandon de la souveraineté des Etats, la fin de nos systèmes démocratiques (si tant est qu'ils aient réellement existé). Les PEUPLES européens sont niés dans leur existence, sacrifiés sur l'autel des agences de notation et de la haute finance... qui ne feront pas de cadeaux pour autant ! Nos gouvernants sont des esclaves d'un système qui les déborde... alors nous, existons-nous seulement ?
    Sarko nous a niés lors du Congrès de Versailles, le PS a joué son jeu. Ils ont voulu cette Europe sans les peuples, jusqu'où les peuples seront-ils muets ? Ce qui se produit est une insulte permanente ! Comment faire entendre que nous, FdG, sommes dans le VRAI ? Et que nous sommes les seuls ?
    Pas facile, même avec des gens dits de gauche ! La peur du "rouge" existe encore et certaines discussions (en petites assemblées, en petits comités) tournent parfois court : nous faisons encore peur, surtout chez les socialos. Comment ouvrir les yeux de ceux qui ne veulent pas voir ?
    Nicolas G30 (post 161) dit qu'il a diffusé la vidéo faisant intervenir le franco-grec Dimitri. Comment peut-on faire pour la récupérer, la copier et la transmettre ? Elle vaut bien des discours et pourrait alerter nos concitoyens. Je ne sais pas faire. Peut-il m'expliquer ?
    C'est un exemple clair et vivant qui permet de démontrer que l'austérité ne mène nulle part, sauf au désastre.
    Enfin, continuons la lutte, chacun à notre petite échelle... l'heure est si grave que l'immobilisme ambiant donne parfois la nausée, et que le sentiment d'impuissance domine !

  46. Cac40 dit :

    Félicitation,
    Le blog passe de la 10eme à la 8eme place des blogs les plus populaires. Vite, Vite,Vite la 1ere place...

  47. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 243 - Sonia Bastille
    "La France a toujours eu des majorités de coalition, d'union qui ont fait bien souvent avancer la République !"

    Et bien nous l'avons cette coalition, elle s'appelle le" Front de Gauche" !
    Elle a en plus l'avantage d'être homogène, et donc de pouvoir se développer au sein du Peuple sans qu'on ait à craindre les contradictions paralysantes et les voies sans issues des alliances contre-nature, genre PS-Modem ou PS-EELV

  48. jnsp dit :

    @226 Philippe
    Ça n'a pas vraiment d'importance mais je suis totalement d'accord avec toi.
    Les points que tu évoques correspondent à un blocage mental massif.
    D'ailleurs c'est une des fonctions d'une partie de l'ultra-gauche de maintenir ces blocages qui empêchent la victoire de la gauche, il y a aussi d'autres blocages.
    Je ne pense pas que l'on puisse tous les évoquer.

  49. Pulchérie D dit :

    @ biloute (236)
    Merci, « m’biloute » (comme aurait dit un héros ch’ti de Lanoux), pour cette délirante prestation du bégayant candidat.
    La réalité, c’est qu’il ne tiendrait pas 3 minutes devant J-LM, comme il serait croqué en 5 minutes, si le malheur voulait qu’à l’instar de son "ex", il devait affronter Sarko au second tour.

  50. Nicolas G30 dit :

    C'est l'époque des transferts, heureusement canal+ est là pour nous tenir au courant. Ce midi, deux transfuges un chevènementistes énaien et une bayroutiste ou aubrytiste qui viennent nous expliquer pourquoi il ont choisi, je vous le donne en mille : Marine Le Pen. Ben voyons faut pas oublier la garde barrière, des fois que les moutons se rebelleraient et décideraient de gonfler les troupes du Front de Gauche. Comme FR2, même technique, déjà employée et qui n'apporte rien sinon de banaliser le vote FN. Et comme par hasard on choisi que des gens qui y vont, pour plus de social, défendre la France, la patrie, l'ordre, bla bla bla..... Le précédent commentateur qui est parti du PG devrait s'inscrire, ils pourraient créer une nouvelle rubrique : les déçus du PG.
    Et ben moi je suis un sympathisant déçu du PS, et j'ai rejoint le PG pour rester à Gauche, et je le regrette pas. Cela prouve qu'ils ne sont pas tranquilles, et commencent à avoir les choquottes comme en 2005. Sarkozy veut encore une fois trahir le peuple avec ce nouveau traité, le finaliser avant Mars. La dette et le tripple AAA sont des épouvantails pour tromper les Français, vraiment qu'ils s'en aillent tous ! Place au Peuple.


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