04déc 11
Cette note est allongée du commentaire rapide que je veux faire du dernier épisode du feuilleton Sarkozy-Merkel. Elle change donc de présentation puisque je commence par ce commentaire. Après quoi je propose une synthèse des éléments qui permettent de se faire une idée de ce qu'est en réalité le fameux "modèle allemand". Tout cela est bouclé avant un nouveau départ vers l'Allier et le Loiret où je vais faire un tour durant deux jours. Ici même vous trouverez un nouveau carnet de route que tiendra une fois de plus Céline qui a posé deux jours pour nous suivre et graver sa chronique avec son blackberry !
Ce lundi donc, Sarkozy recevait Angela Merkel à l'Elysée pour fixer des propositions de modification des traités européens. La contribution de Nicolas Sarkozy à cette réunion s'est résumée à en fournir la salle, après avoir offert le déjeuner de travail qui l'a précédée. Car sur le fond, les propositions annoncées reprennent intégralement et minutieusement les propositions défendues par Angela Merkel depuis plusieurs semaines. Les propositions soutenues par la France et d'autres Etats, comme les eurobonds ou une intervention accrue de la BCE ont au contraire été explicitement exclues. Merkel et Sarkozy ont même réaffirmé leur confiance dans la BCE et rappelé leur attachement à son indépendance absolue. D'ailleurs, Sarkozy s'est même fait fort de s'abstenir de tout avis ou commentaire sur la BCE. Les dernières statistiques récemment publiées par la BCE illustrent pourtant l'aberration du système actuel. Rien que dans la semaine écoulée, la BCE a prêté aux banques, au taux modique de 1,25 %, 256 milliards d'euros de liquidités. Au même moment nous avons appris que le total des titres de dettes publiques rachetés sur le second marché par la BCE depuis mai 2010 s'élevait à 207 milliards d'euros. La BCE fait donc plus en une semaine pour les banques qu'elle n'en a fait en plus d'un an pour la dette des Etats.
Les propositions avancées par Sarkozy et Merkel ne sont pas nouvelles. Elles reprennent des annonces déjà effectuées depuis plusieurs mois dans différents cadres : procédure du semestre européen, mécanisme européen de stabilité, pacte euro plus, etc. Des sanctions automatiques et immédiates seront mises en place pour les Etats ne respectant pas les 3% de déficit. Il faudra dorénavant une majorité qualifiée pour s'opposer à ces sanctions et non pas pour les décider. Une règle d'or renforcée et harmonisée sera imposée aux 17 Etats membres de la zone euro qui devront changer pour cela leur constitution et y fixer l'objectif de retour à l'équilibre budgétaire qui contraindra ensuite leurs budgets annuels. Depuis que tout cela a déjà été décidé, les eurocrates savent qu'il faudra modifier le Traité de Lisbonne pour faire entrer tout cela en application. L'occasion a donc fait les larrons. La dramatisation de cette rencontre est aussi une opération électorale pour les deux sortants que sont Sarkozy et Merkel, ne l'oublions jamais.
Mais la grande nouveauté est que tous ces changements seraient désormais gravés dans le marbre des Traités. Et ces modifications ont un point commun de fond : elles visent toutes à imposer aux Etats des politiques d'austérité. Comme les changements de gouvernements et les menaces politiques ne suffisent pas, ils ont décidé de passer par les Traités qui s'imposent de manière contraignante aux Etats et à leurs lois. Après avoir imposé le Traité de Lisbonne contre les peuples, ils ne se donnent même pas la peine d'en faire un bilan ou de s'excuser pour son échec. Le nouveau traité proposé devra en effet être négocié dans l'urgence et bouclé d'ici mars, toujours sans les peuples. Cela fait plus que jamais de l'élection présidentielle un référendum pour ou contre l'austérité. Pour nous, un mot d'ordre s'impose : pas de nouveau traité ou de modification des traités existants sans référendum. Après quoi vous ferez, chers lecteurs, une pause pour vous souvenir que tout cela vous le savez depuis 2005. Et depuis cette date, et la forfaiture qu'elle incarne, les deux camps du "Oui" et du "Non" ont déroulé et déroulent encore des politiques qui ne peuvent se concilier.
Le porte-parole du PS Benoît Hamon est à la peine. Comment mettre Hollande dans l'embarras en faisant des copiés-collés sans se faire prendre. Dans une déclaration à l'AFP lundi 5 décembre, il a fustigé "l'austérité", "grande gagnante, par KO, qui s'appliquera indifféremment à l'Allemagne, la France ou au reste de l'Europe". Certes il lui faut continuer le minage du port d'attache de François Hollande, ce qui semble être une activité très absorbante rue de Solférino. Il est évident que son discours n'existe que pour être démenti. Dont acte. Devons-nous lui rappeler le contenu des engagements de François Hollande et sa volonté de donner "du sens à la rigueur" ? A-t-il oublié que le candidat du PS défend le retour à 3 % de déficit public dès 2013 et le retour à l'équilibre en 2017, exactement comme le prévoit la stratégie défendue par Sarkozy et Merkel ? N'a-t-il pas entendu le responsable du projet de François Hollande, Michel Sapin, et sa conseillère économique Karine Berger évoquer un plan d'économies de 50 milliards, c'est-à-dire beaucoup plus que l'actuel plan Fillon ? Qui doit-on donc croire au PS ? Le candidat et son entourage ou le porte-parole ? Il y a deux campagnes des socialistes ? Celle du parti, et celle du candidat. Et même trois : celle des socialistes qui ont déjà décidé de voter Front de Gauche.
Mais Hamon est allé trop loin sur au moins un point. Un point qui lui vaut non pas un démenti mais un revers de balle pour le Parti socialiste. Il a dénoncé la procédure de soumission des budgets nationaux à l'avis de la Commission européenne. Voyez : " Demain notre décision de mettre en oeuvre telle ou telle politique d'éducation ou de santé sera soumise à la permission de la Commission européenne et, si nous nous en affranchissions, à une sanction de la Cour de justice européenne, comme l'a confirmé Mme Merkel. Pour nous c'est un abandon de souveraineté inacceptable. " Dommage pour Hamon car c'est justement ce que le PS le PSE et leurs élus ont déjà accepté et voté ! Les députés du PSE ont voté au Parlement européen en faveur de la procédure du "semestre européen" qui prévoit que les budgets nationaux soient désormais soumis à l'avis préalable de la commission européenne. Et quand les députés du Front de Gauche ont défendu à l'assemblée nationale une proposition de loi de Martine Billard visant à garantir la souveraineté budgétaire du peuple contre toute intrusion de la Commission européenne, qu'ont fait les députés PS ? Ils ont tous voté contre, le 7 décembre dernier, François Hollande et Michel Sapin en tête. Tous sauf Henri Emmanuelli.
De son côté François Hollande a expliqué clairement le contraire du porte-parole du PS. Pourquoi pas ? Il s'est exprimé hier au congrès du SPD à Berlin. Des élections auront lieu en Allemagne en septembre 2013. Le PS insiste sur l'alternance dans les deux pays comme condition du changement. L'accord EELV-PS dit d'ailleurs que "seule une majorité de gauche et des écologistes en France en 2012, puis en Allemagne en 2013, aura la force d'entraînement pour une Europe solidaire et volontaire". Pourtant, en 2000, la présence de Schröder et Jospin n'avait pas changé l'orientation de l'UE alors à 15. Sans doute ont-ils tiré la leçon. Mais pas du côté que l'on croit. Car le discours de Hollande est un désaveu de la résistance de Lionel Jospin face à la vague blairiste de l'époque, dont le chancelier social-démocrate allemand Schröder était un ardent partisan. En effet, dans son discours devant le SPD, Hollande a salué les réformes anti-sociales de Schröder. Et il a même souhaité qu'elles viennent en France : "vous avez fait des réformes importantes ici en Allemagne. En France, elles ont trop tardé". Ceux qui ont lu mon livre " En quête de gauche " ont déjà eu un aperçu de ces fameuses réformes. J'y reviendrai sur ce blog. Mais on peut citer pêle-mêle la baisse des indemnités chômage, le développement de la précarité du travail, la baisse de la taxation des bénéfices des entreprises ou encore le relèvement de l'âge de la retraite. Nous voilà en tout cas prévenus sur ce qui "a trop tardé en France".
D'ailleurs Hollande a aussi salué le président du groupe parlementaire du SPD, Franck-Walter Steinmeier. Directeur de la chancellerie sous Schröder, Steinmeier a été le principal concepteur des réformes anti-sociales. Il a ensuite été Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement SPD-CDU en 2005 après le refus d'alliance du SPD avec Die Linke. Steinmeier a même été vice-chancelier de Merkel dans le gouvernement SPD-CDU ! En 2009, candidat à la chancellerie, il obtient le plus mauvais score du SPD depuis 1945 (23%). Pour la première fois, IG Metall avait refusé de soutenir les candidats du SPD après que Steinmeier a proposé une alliance au parti libéral FDP (qui avait refusé). Mais ça n'empêche pas Hollande de faire de belles phrases comme "nous avons à changer le centre de gravité de l'Europe. Le ramener davantage vers la gauche". On ne doit pas parler de la même gauche !
A plusieurs reprises, Hollande a aussi indiqué qu'il ne voulait pas changer les traités. Il prend comme argument le délai : "Aujourd'hui, l'Europe a moins besoin d'un traité de plus que d'actions immédiates. J'ai à l'esprit l'expérience du Traité constitutionnel européen : des mois et des mois pour être négocié, puis pour être ratifié et autant pour être repoussé. Nous ne pouvons pas attendre". Il a préconisé un "pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance". Une formule creuse comme il en a le secret et qui font les gargarismes des sociaux-démocrates européens. Dès lors il a enfilé les voeux pieux. Ainsi quand il a prôné "une harmonisation sociale et fiscale" sans préciser qu'elle est interdite par le Traité qu'il a fait voter. Il a aussi plaidé pour une "communauté européenne de l'énergie" sans dire un mot de la logique de libéralisation qui la contredit et est soutenue par le PSE. Il a enfin défendu "des coopérations renforcées" sans préciser que le Traité prévoit qu'" elles ne peuvent porter atteinte ni au marché intérieur ni à la cohésion économique, sociale et territoriale. Elles ne peuvent constituer ni une entrave ni une discrimination aux échanges entre les États membres ni provoquer de distorsions de concurrence entre ceux-ci " (Article 326 TFUE). Il est tranquille : ses grandes phrases ne sont jamais discutées par des gens sérieux qui connaissent les textes. Mais l'intéressé lui-même sait-il vraiment ce qu'il dit ou ment-il sciemment ? Je pense qu'en toute hypothèse il sait bien se moquer du monde. Ainsi sur la démocratie : "Je suis convaincu que rien ne peut se faire, que rien ne se fera sans la démocratie". Pourtant, c'est lui qui, en tant que premier secrétaire du PS en 2008, a permis la ratification du Traité de Lisbonne. Sans le vote des socialistes qui l'ont suivi, le Traité ne passait pas.
Mais dans le flot des mots, l'essentiel est bien serti, solidement. Car voici le cœur de l'affaire. Sur l'essentiel les partisans du " Oui " d'hier sont encore solidaires. Sur la BCE, Hollande a bien précisé qu'il ne veut pas changer ses statuts ni toucher à son indépendance : "Je respecte son indépendance" "je souhaite qu'elle puisse élargir son rôle […] dans le cadre de ses actuels statuts". Dès lors tout le reste s'enchaîne ! Le premier point du "pacte de responsabilité" de Hollande est la "responsabilité budgétaire". Il a réaffirmé "je réduirai les déficits en France : 3% du PIB de déficit budgétaire en 2013, l'équilibre en 2017". Hollande a aussi déclaré "j'accepte une vigilance sur les budgets nationaux". C'est cohérent avec son soutien et celui du PSE à la procédure du " semestre européen " grâce à laquelle la Commission compte contrôler les budgets nationaux.
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Comme j’ai été en déplacement ainsi que le rapporte « le carnet de route » édité à ce sujet, écrire était devenu assez difficile. Du moins dans la variété des sujets et les longueurs habituelles de ce blog. De retour, je tâche de mettre de l’ordre dans la masse de ce qui est resté en souffrance pendant que j’allais et venais. Je reporte un tour d’horizon général la plume à la main, dont j’éprouve tant le besoin, à plus tard dans le mois. N’empêche. Puisque la question a fait grand bruit, je publie donc ici un petit travail de récapitulation à propos de l’Allemagne. Je ne reviens pas sur ce que j’ai moi-même écrit sur le sujet du temps que cela n’intéressait pas les excités d’aujourd’hui. Le temps où Cohn-Bendit m’insultait sur le sujet et où les socialistes souriaient de plaisir. A présent, je m’appuie essentiellement sur mes notes de lecture de presse. Je le fais à dessein sous cette forme. Mon intention est de vous proposer des arguments qu’aucun accro aux médias ne vous reprochera puisque par corporatisme les médias ne se critiquent jamais entre eux. Je crois que cette argumentation est utile. En effet, je dois vous dire que je n’ai pas aimé le ton sur lequel la critique de l’Allemagne se fait ces temps-ci. Je le dis d’autant plus tranquillement que je l’ai engagée avant bien d’autres. Mais je tiens à ce qu’on ne se trompe pas de registre ! Nous critiquons madame Merkel parce qu’elle est libérale et non pas parce qu’elle est allemande ! Notre critique à gauche est celle que partagent nos camarades allemands de « Die Linke ». Et d’ailleurs la semaine où les socialistes ont franchi la ligne jaune, nous, le Front de Gauche nous défendions une proposition de loi à l’assemblée et nos amis de « Die Linke » faisaient de même au Bundestag sur le même texte. Il s’agissait de la création d’un fond européen de développement social et écologique.
Puis je viens sur le paquet ferroviaire adopté par le Parlement Européen. Histoire de rappeler que le principal problème dont souffre le rail ce n’est pas l’action syndicale mais la libéralisation. Une illustration à faire connaître de cette révolution libérale qui continue sans désemparer, quoiqu’il advienne. Avec l’appui des députés socialistes et Verts européens !
Merci à Marie Lemaître pour les photographies qui illustrent ce billet.
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Notre critique à propos de l’Allemagne, c’est d’abord la critique d’un mythe. Le mythe d’un modèle enfin trouvé de « libéralisme efficace » ! Je reviens donc sur le thème du "modèle allemand". Je note que dorénavant une série de commentateurs et même de responsables politiques prennent conscience d’un problème. Les formules à l’emporte-pièce nuisent parfois à la compréhension des enjeux. Je ne partage pas la façon de dire les choses que choisit Arnaud Montebourg. De même que je n’avais pas approuvé la comparaison avec Münich qu’avait fait le député socialiste Jean-Marie Le Guen. Car, même pour la polémique, laisser entendre qu'Angela Merkel c’est Hitler ou Bismark, deux agresseurs de notre pays, dont un raciste antisémite, ce n’est pas acceptable. Mon analyse, je l’ai donné succinctement dans le livre « Qu’ils s’en aillent tous ». Les dirigeants allemands ont changé d’état d’esprit. Mais nous ne devons pas changer de priorité dans notre relation à l’Allemagne : priorité à la coopération, quel que soit le gouvernement en place. Pour autant, il faut être lucide. Ni aveuglement nationaliste, ni angélisme, ni admiration aveuglée. C’est sur ce point qu’à cette étape je concentre mon attention. Le mythe du modèle allemand fonctionne comme un alibi. « Le libéralisme, ça marche ! Voyez l’Allemagne ! » disent les nouveaux ébahis ! La preuve par l’exotisme. Ce furent d’abord le petit dragon celtique irlandais puis le modèle espagnol, et maintenant ce serait le modèle allemand. Les déclinistes qui conchient la France à longueur de colonnes rejoignent les fascinés de l’Allemagne. Vieille conjonction. Faire la lumière sur ce soit-disant modèle c’est mener la lutte concrète contre l’idée qu’il y aurait une austérité utile, un serrage de ceinture qui paie.
La droite reste aveuglée par la stratégie d'alignement sur l'Allemagne fixée par Sarkozy. Ce dernier n'a-t-il pas dit le 27 octobre sur TF1 et France 2 : "Tout mon travail c'est de rapprocher la France d'un système qui marche, celui de l'Allemagne."? Donnez-lui à lire ma tribune dans « Les Echos » sur le sujet. Dommage qu’elle n’ait pas eue le même écho que ma petite phrase sur le pédalo. Je souris. Plusieurs articles du Monde et du Figaro me donnent raison. Ainsi qu'une note détaillée de la banque Natixis, intitulée opportunément "démystifions l'Allemagne". Elle affirme clairement que "certaines vertus invoquées du modèle relèvent parfois de raccourcis faciles, sinon du mythe". La note a été rédigée par Sylvain Boyer, l'économiste qui était cité dans l'article du Monde sur le chiffre "honteusement tronqué" du déficit allemand. Dans la note de Natixis, il précise que "40% de la dette publique [allemande] est comptabilisée dans des fonds spéciaux, entités juridiques aux besoins de financement peu transparents, qui ont autorisé un certain maquillage des déficits publics en 2009 et 2010". Et il rappelle qu'en 2004, les agences de notation avaient menacé de retirer la note AAA de l'Allemagne.
Dans le même ordre d'idée, le 24 novembre, « Le Monde » a publié un autre article sur l'Allemagne. Il s'intitule "en Allemagne, des fondamentaux solides mais pas inébranlables". L'article évoque un événement passé relativement inaperçu sur le moment pour les chantres du "modèle allemand" qui regardaient ailleurs. Mais pas les observateurs sérieux. Mercredi 23 novembre, l'Allemagne a essuyé un revers sur les marchés financiers. Les marchés financiers ont boudé la dette allemande ! L'Allemagne voulait lever 6 milliards d'euros avec des obligations à dix ans. Elle n'a pu en lever que 3,6 milliards d'euros ! Voici donc un beau modèle qui ne parvient pas à "rassurer les marchés" pour obtenir l'argent dont il a besoin. Cette mésaventure donne l'occasion au Monde de s'intéresser de plus près à la situation allemande. L'article du Monde explique bien que le "modèle allemand" n'est pas généralisable : "Le modèle allemand, qui repose traditionnellement sur les exportations rend le pays très dépendant de ses homologues de la zone euro. Plus de la moitié de ses exportations étant destinées à l'Union européenne, on comprend que l'Allemagne n'a pas intérêt à voir la situation de ses principaux partenaires commerciaux s'effondrer". En poussant à l'austérité partout en Europe, l'Allemagne scie la branche sur laquelle elle est assise. D'ailleurs, c'est ce que confirme le cabinet de conseil "Markit", cité par Le Monde. Dans une étude publiée le 23 novembre, il indique que les exportations allemandes sont de plus en plus affectées par la crise. Son étude fait état du plus fort ralentissement depuis deux ans et demi et prédit "que le pire reste à venir ".
C'est ce qu'expliquait aussi Le Figaro du 22 novembre. En réponse à une citation de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP qui dit vouloir "s'inspirer du modèle allemand en termes de croissance économique", le journal écrit que "la croissance allemande n'est pas garantie et montre des signes de faiblesses". Et Le Figaro cite Patrick Arthus de la banque Natixis qui reprend l'argument de l'article du Monde : "La croissance de l'Allemagne ne peut venir que des exportations, dont 60% vont vers les autres pays européens. Une crise économique durable des partenaires économiques conduirait à une situation très difficile en Allemagne aussi, ce qui est le scénario le plus probable et qu'annoncent les derniers indicateurs". Au dernier trimestre 2011, le PIB allemand pourrait même reculer. Et la prévision de croissance pour 2012 vient d'être revue à la baisse. La note de Natixis va même plus loin dans l'analyse. Pour elle, le "succès à l'exportation" de l'Allemagne est le fruit d'une stratégie très particulière : "les parts de marché que l’Allemagne a gagnées ces dix dernières années dans l’UE proviennent en majorité d’activités de transit, notamment portuaire, qui ont rapidement grossi depuis la mondialisation des chaînes de production. La baisse des coûts salariaux ne joue ici qu’un rôle marginal". Cette stratégie s'applique aussi pour les produits fabriqués en République Tchèque ou en Pologne et assemblés en Allemagne. Et elle explique en partie l'attachement des allemands à un euro fort qui permet d'importer à bas coût les pièces détachées.
« Le Figaro » et « Le Monde » n'en sont pas restés là. Le 24 novembre, Le Monde a publié un deuxième article sous un titre massue : "Temps de travail : la comparaison trompeuse avec le modèle allemand". Le Monde reprend à son compte l'idée que "la durée du temps du travail n'est pas plus élevée en Allemagne qu'en France". Ce que j’ai dix fois répété partout où l’on m’a interrogé. Sans oublier les incises sur ce blog. En détail, l'article affirme que si la loi allemande sur les horaires de travail fixe une durée maximale de 8 heures par jour soit 40 heures par semaine, la durée officielle varie selon les secteurs. Une grande autonomie est accordée à la négociation entre syndicats et patronat. Ainsi, dans la métallurgie, le syndicat IG Metall a obtenu l'application des 35 heures. Surtout, l'article du Monde réaffirme une donnée que les partisans du "modèle allemand" oublient opportunément : la durée globale du travail est plus faible en Allemagne à cause du temps partiel. L'Allemagne a plus recours au temps partiel que la France : 21,7 % de sa population active étaient employés à temps partiel en 2010, contre 13,6 % en France, selon l'OCDE. Si on intègre le temps partiel dans le calcul du temps de travail, la durée annuelle moyenne s'élève pour la France à 1 559 heures, contre 1 432 pour l'Allemagne, selon l'Insee. Ces chiffres sont connus depuis longtemps et j'ai eu plusieurs fois l'occasion de les évoquer. Désormais, ce n'est plus seulement moi qui le dit mais le journal « Le Monde ».
Au Figaro, la critique du modèle allemand a donné lieu à un long article dans l'édition du 22 novembre. Le titre est encore plus clair que celui du Monde : "L'Allemagne, un modèle imparfait". Sans point d'interrogation. Le Figaro propose un "tour d'horizon de quelques contre-vérités sur l'Allemagne" avec une stratégie efficace. La journaliste reprend une citation d'un admirateur du "modèle allemand" puis le compare avec la réalité des chiffres et des faits. Après Copé, le même Figaro égratigne François Fillon. Le Premier ministre défend la "convergence fiscale franco-allemande" comme si nos systèmes fiscaux étaient très différents. Le Figaro rappelle que jusqu'en 2009, l'Allemagne avait l'impôt sur les sociétés le plus élevé d'Europe à 39% contre 33% en France. Le taux a depuis été baissé mais reste proche des 30% et donc du taux français. Surtout, le journal explique que le taux moyen d'imposition sur les PME est de 15% en France contre 20% en Allemagne. Oui, selon Le Figaro, l'Allemagne, qui est censée être le "modèle" pour les PME, a un taux d'imposition plus élevé que la France pour les PME.
Puis « Le Figaro » revient sur l'idée selon laquelle "les allemands sont traumatisés par l'hyper-inflation" de l'entre-deux-guerres. Si la lutte contre l'inflation est effectivement une priorité des libéraux allemands, « Le Figaro » admet cependant que cela relève d'une toute autre raison. En effet, selon le journal, "les ménages allemands épargnent plus que les ménages français, 17,4% de leurs revenus contre 15,26%" en France. Et en Allemagne, la retraite privée par capitalisation est beaucoup plus développée qu'en France. Comme l'Allemagne est un pays vieillissant, la lutte contre l'inflation est en fait la conséquence de la priorité absolue : la protection de la rente.
« Le Figaro » était visiblement très critique ce jour-là. Car après Copé et Fillon, c'est au tour de Valérie Pécresse d'être démasquée ! Le 21 novembre, sur RTL, la ministre UMP du budget avait affirmé que "en Allemagne, tous les étudiants font un apprentissage". Ce qui est faux. Les étudiants qui choisissent l'université ne font pas d'apprentissage. Seuls deux tiers des jeunes allemands suivent la voie professionnelle et sont donc concernés par l'apprentissage. Et ce n'est pas pour autant un modèle enviable. « Le Figaro » explique que seuls 54% de ces deux tiers trouvent une place comme apprentis. Les autres reprennent des études, ou quittent le système scolaire. Et le journal précise que "les apprentis constituent une catégorie d'employés sous-payée : une apprentie coiffeuse gagne moins de 300 euros par mois. Le salaire moyen d'un apprenti allemand est de 600 euros par mois".
Cette précarisation et cette paupérisation ne touchent pas seulement les jeunes. « Le Figaro » reprend aussi les arguments que j'ai avancés pour expliquer le faible taux de chômage allemand qui est de 6,5%. Pour le journal de M. Dassault, "ce taux de chômage cache aussi un système qui a recours au travail à temps partiel et aux «mini-jobs». L'absence de salaire minimum dans le secteur des services permet aux employeurs de payer les travailleurs moins de 5 euros de l'heure. Selon l'institut du travail de Duisbourg, l'Allemagne compte 6,5 millions de salariés pauvres, qui touchent moins de 10 euros de l'heure. Deux millions de personnes perçoivent un salaire inférieur à 4 euros de l'heure, soit 720 euros par mois pour un emploi à temps plein". D'ailleurs, l'article du Monde abonde dans ce sens. Le journal du soir cite Odile Chagny, "auteure de nombreux travaux sur le marché du travail allemand" au sein du groupe Alpha. Que dit-elle ? Elle indique qu'en matière d'emploi, "les petits boulots représentent plus de 10 % de l'emploi salarié en Allemagne, et les chiffres de l'emploi à temps partiel explosent". Puis Le Monde, cite une étude de l'Institut de sciences économiques et sociales (WSI) d'avril dernier. Selon le journal, celle-ci "fait état d'une hausse de la proportion de travailleurs pauvres (c'est-à-dire de personnes qui, tout en occupant un emploi, ont un niveau de revenus situé sous le seuil de pauvreté) à 7 % des actifs, et prévoit un accroissement de ce chiffre à l'avenir". Natixis est encore plus clair dans sa note du 24 novembre et affirme que "la baisse des coûts du travail hors salaire provient moins de celle des cotisations que de l’abandon pur et simple du modèle social allemand avec le développement de contrats de travail précaire cautionnés par l’Etat.". Plus de précaires et plus de pauvres. Voila la réalité du "modèle allemand".
Le Parlement européen se penchait il y a quinze jours sur la « refonte du premier paquet ferroviaire ». Moi, j’étais au lit du fait d’une grippe. Pour autant je n’en ai pas perdu une miette. Car derrière la « refonte », cette formulation abstraite, se cache la première phase du démantèlement du service public du chemin de fer. Il s’agit en fait de déstructurer les entreprises ferroviaires en commençant par séparer la gestion des différentes activités de l’entreprise. Puis de les ouvrir à la concurrence. Cette façon de faire montre bien comment la naissance d’un marché ne résulte nullement d’un mécanisme spontané. C’est le résultat d’une organisation voulue, mise en place et protégée par un arsenal de lois et règlements. Et bien sûr le mécanisme de création est perfectionné à mesure qu’il s’implante. C’est le cas ici. En vérité ce n’est pas tant du perfectionnement qu’une tactique. Le plus dur pour les libéraux est d’abord de faire passer l’idée la première fois. Puis dès le premier cap franchi, le reste suit rapidement en comptant sur l’habitude prise et la résignation. Le premier « paquet » de directive adoptée dans ce sens date de 2001. Il sépare la gestion des infrastructures de chemin de fer de la gestion du service de transport et ouvre le service à la concurrence. Mais la Commission européenne estime qu’il n’est pas appliqué de façon satisfaisante. C’est pourquoi elle propose de le « refondre ». Un nouveau texte a été présenté. Il renforce les obligations de séparations des activités. Il interdit toute limitation à la concurrence. Il interdit même aux Etats d’aider les entreprises ferroviaires publiques endettées. Les amendements de la commission des transports du Parlement européen ne valent pas mieux. S’ils ont mis un terme aux prétentions de la Commission d’imposer un service minimum en cas de grève, ils n’ont rien remis en cause de la logique de liquidation du service public du chemin de fer. Pire, ils demandent aux Etats-membres de "garantir le développement de la concurrence" dans ce secteur et demande à la Commission de présenter avant la fin 2012 une proposition visant à « ouvrir le marché intérieur du transport ferroviaire de voyageurs". Le texte a été adopté à une très large majorité. Sourds aux mises en gardes des cheminots européens, la droite, les libéraux et les sociaux-démocrates n’ont eu aucun scrupule à l’adopter. Inclus les socialistes français. Les Verts, eux, étaient partagés entre le pour et l’abstention. Bové s’est abstenu avec Besset, Cohn Bendit et Jadot. Dans le contexte, c’est un bon point pour eux.
260 @jean ai marre
« Un sondage en ligne qui pose la question : Les dirigeants Européens sont ils impuissants face à la crise de la zone euro ? OUI / 75,06 - NON / 21,56 - S.O. / 3,34 »
Encore une question mal posée.
Quand on dit les dirigeants sont impuissant face à la crise à 75%
Est-à-dire qu’il sont impuissant parce qu’il n’y a pas d’autre solution ou parce que ce sont des incapables (dans le sens de mauvais)
Je ne sais pas quel est ce sondage en ligne mais il faudrait écrire un commentaire du genre: Il aurait fallu demander dans la question qui suit
"Pensez vous que les dirigeants Européens doivent appliquer une autre politique que celle appliquée aujourd’hui pour sortir de la crise ?"
Et même donner la solution "Nous on Peut"
Les sondages en ligne ne sont que le reflet des opinions des internautes qui fréquentent le site qui met le sondage à leur disposition. Ils ne représentent en rien l'opinion de l'ensemble de la population. Même France 2 s'est adonné à ce petit jeu comme elle continue à nous présenter des micro-trottoirs qui ne sont rien d'autre que de la manipulation.
La luzerne!
Sa culture est remise en cause par les Institutions:une pétition a d'ailleurs circulé récemment pour la sauver..Semences, sols, agriculture nourricière, un des problèmes majeurs transversal (santé, consommation, emplois, énergie, emprises des constructions..), problème car soumis à la même dévastation que tout le reste. Donc vigilance et actions, actions possibles par tout citoyen, choix de ce qu'il mange (origine, qualité, pétitions, soutiens divers..).
Les actions visibles à grande échelle, comme des grandes manifestations, des grèves ne sont pas reproduites par les médias à la hauteur des citoyens engagés et surtout les raisons ne sont pas dites clairement. Donc tentons d'opter pour des actes plus sournois, invisibles mais aux effets cumulatifs comme les pesticides et autres gentils phytosanitaires. "Les fêtes", bonne occasion pour résister aux plaisirs immédiats impactants....Bourse aux idées dans la tête et les mains.
Les ouvriers et le vote!?
Silence et méditation.
Voter FN, acte de vengeance face à l'isolement ressenti, mais à quel moment de sa vie une personne se sent rejetée, mal dans sa peau? Est-ce justifié? Qu'a-t-il fait pour que cela change? Comment a-t-il réagi? Est-ce par épuisement que l'"on" peut "choisir" en dernier recours une voie opposée à ses intérêts qui procéde par élimination? Bien sûr il y a ceux qui optent pour cette voie pour exprimer leur violence intériorisée contre d'autres pluq faibles.
La propagande actuelle d'indiquer des boucs émissaires, fraudeurs, fainéants, étrangers, malades, utopistes fonctionne bien. La dignité est ôtée à trop de personnes qui ou bien continuent de se battre, ou sont tentées par le repli sur soi et peut-être le FN, ou quittent la société et ses institutions, s'abstiennent de vivre.
La vie est trop conditionnée par le matériel qui soumet le mental, fort heureusement des actions locales aident à retrouver une qualité de vie. Les fêtes souffles de vie porteurs!
@295 Ardéchoise
Il y a des éleveurs qui ont abandonné le soja pour la luzerne. Il y a même une pétition qui a circulé il y a quelques mois " sauvons la luzerne".
Il paraît que les moutons, particulièrement, raffolent de la luzerne déshydratée ! C'est certainement une piste à suivre pour remplacer toutes les importations de soja.
En tapant "Pourquoi on ne peut laisser disparaître la luzerne", vous en saurez davantage !
Très beau discours à Talence, beaucoup d'énergie, de clarté, de vérité et surtout de sincérité. Il me tarde que vous passiez dans les Vosges pour ouvrir les yeux à une population de gauche obsédée par le vote utile et une autre résignée, dégoutée d'une politique qui n'a pas cessé de leur mentir.
Sur les derniers sondages, où l'on voit Front de Gauche et Modem au coude à coude, je m'interroge sur l'impact des fameuses techniques de "redressement des échantillons", je sais qu'il y a des personnes très pointues au PG pour décortiquer les sondages, qui nous expliqueront peut-être ce qu'il en est. En l'occurence les redressements s'effectuent à partir des résultats de la dernière élection 2007, et l'on sait que concernant Jean-Luc Mélenchon, le vote 2007 de référence pris par les sondeurs est celui de la candidate communiste MGB. ça donnait qd même 19% contre 1,9% donc on peut légitimement se poser la question d'une distorsion dans ce qui nous est présenté actuellement ?
Bonjour,
Je viens de lire ceci dans mes infos, avec une pétition a signer qui pourrait contrer la loi ! pourquoi pas ! agissons par tout les moyens !
Dans 24 heures, le Parlement va se prononcer sur une loi anti-corruption cruciale que le parti du président Sarkozy s'apprête à bloquer honteusement -- mais notre indignation peut le forcer à tenir sa promesse de mettre fin à la corruption une fois pour toutes dans notre pays.
Etienne 300
La sortie de l'OTAN implique de réfléchir à la stratégie de nos forces de défense et de la prise en compte de tout notre arsenal de destruction (un temps appelé dissuasion) massif,et ce sans enfreindre un tabou,très moderne et perfectionné. Tu as notre programme en main "L'Humain d'abord" et en regard avec les violences du système humain en perte de réussite et de progrès humains,il s'avère que ce système aux abois n'a plus que la violence "officielle" pour nous imposer leurs lois d'exploitation en nous soumettant au pire, nous devons prendre en compte l'incroyable armada disséminée sur tout le globe des forces US,notre candidat présidentiel est très au courant de ce déploiement,et pas que lui, à se faire d'illusions quant à l'humanité des politiques capitalisto/libérale néo/ultra avec une telle force interventionnisme que d'aucuns appeleraient impérialistes en raison,et ce dès maintenant sans attendre le GMT,grand marché transatlantique et mise immédiate sous tutelle des financiers.
D'ailleurs une réflexion s'impose, n'assiste pas aux manoeuvres des pouvoirs de certains financiers/spéculateurs US avec la collaboration active de ces libéraux décomplexés dans le tout fric européens avec cette UE et Commission non élue en direct par les Peuples de notre continent.
Or, la France,nos traditions révolutionnaires,la Résistance et le CNR, avec une certaine indépendance gaullienne,à l'opposé d'un Giscard ultra-libéral atlantisé (cf traité/constitution 2005) son prolétariat en lutte,son Peuple,et la résistance pour une alternative de réussite avec le Front de Gauche,constitue pour tous ces "chefs" à la manoeuvre un réel problème pour leurs desseins de conquétes nauséeuses et cette Europe serait un nouvel état US regroupé où aucune indépendance et aucune politique de coopération avec les autres Peuples et Pays voire continent ne seraient admises.
Par tes questions,tu savais tout ça,aucun désarmement...
Merci beaucoup Monsieur de votre discours du 1er décembre. Nous sommes beaucoup plus nombreux à vous apprécier et même prier pour que vous soyez toujours avec nous. Vous êtes le seul dans les politiques qui ne lit pas son texte et s'adresse de bonne façon à nous. Voilà, je vote pour vous ainsi que d'autres amis. En vous écoutant, j'ai l'impression d'être du temps de M. André Malraux. Pour vous distraire, parce que ce que vous vous donnez beaucoup je vous envoie un petit texte que j'ai remarqué dans un livre de Italo Calvino : Le Baron Perché. Il dit : "Il compris que les associations renforcent l'homme, mettent en relief les dons de chacun et donnent une joie qu'on éprouve rarement à vivre pour son propre compte : celle de constater qu'il existe nombre de braves gens, honnêtes et capables, tout à fait dignes de confiance. (lorsqu'on ne vit que pour soi, on voit le plus souvent les gens sur leur autre face, celle qui nous force à tenir constamment la main sur la garde de notre épée.)" (Page 140).
Voilà, j'espère que mes idées vous feront plaisir.
Je vous embrasse, Solène
@ Citoyen93 308
Sur les sondages, dès lors que nous n'avons pas connaissance des données brutes et donc des méthodes de redressement qui s'opèrent, et compte tenu du fait que les patrons des instituts de sondage ont des affinités partisanes (sarkozystes ou socialocompatibles), alors la lecture des sondages, à 5 mois de l'échéance, doit être prudente.
La dynamique réelle constatée sur le terrain par le FdG qui tranche avec le train-train hollandais, est un élément suffisamment significative pour considérer que le score de Jean-Luc Mélenchon est volontairement sous-estimée à l'inverse des scores actuellement attibués tant à FH qu'à Bayrou.
Par ailleurs, jusqu'à ces dernières heures, le score attribué à Sarkozy me paraissait sciemment sur-évalué, malgré le retrait de Borloo, car le Président sortant est incontestablement très impopulaire y compris dans une fraction non négligeable de l'électorat de droite.
Enfin, pour MLP, les instituts semblent hésiter entre retenue et manipulation au nom du vote utile. Mais quoiqu'il en soit, la porosité idéologique entre la droite et l'extrême droite peut amener des électeurs de droite à se réfugier dans un votre "Sarko dégage !" en faveur de MLP.
@ 303 Louis St O
Encore une question mal posée.
Bien sûr que la question est mal posée. Toutes les questions posées dans les sondages sont tendancieuses.
Rassures toi, je ne me suis pas privé de rectifier, dans les commentaires !
Il s'agit de... RTL
Ca veut dire aussi que les gens même fatalistes commencent à gamberger.
Nous on peut
A propos du nucléaire, LGS publie un article que l'on pourrait qualifier de salubrité publique. De puissants arguments pour démonter ceux de l'industrie nucléaire et nourrir un débat public.
http://www.legrandsoir.info/epr-en-pleurer-de-rage-ou-en-pouffer-de-rire.html#forum75402
Une décision sur le « Sortir du nucléaire ou pas ? » doit être collective, ’engager’ chacun des citoyens, à la suite d’un débat national, afin qu’elle soit légitime et irréversible, car non contestable. Ce qui nécessite, au minimum deux mesures indispensables :
La diffusion d’une information complète, dans un cadre éthique, en lieu et place des mécanismes de propagande et de lobbying actuels. Les obligations déontologiques, les incompatibilités, sont à définir sur le plan législatif.
[...]
=> Le débat démocratique doit être conclu par un “référendum national”, afin de franchir le barrage des lobbies ou de leurs représentants, surmonter la paralysie de notre système parlementaire incapable de résister à leurs pressions ou tentations.
... ça ne vous rappelle rien ?
Si quelqu'un connait le lien video du meeting dans l'Allier, je suis preneur. Les organisateur comptait 500 voir 800 personnes pour une réussite, ils étaient 2000...(a Cosne d'Allier village de 3000 habitants).
@Berdagué310
bonjour,si je comprends bien ta position,l'imperialisme US étant bien implanté a travers le globe, il est necessaire de conserver notre potentiel de défense....Meme si l'on suit cette option,quid des contrats d'armements a travers le monde! Amities
auX webmestreS (donc pas utile de publier) à la SNCF, on dit "chef de bord" et non "commandant de bord", Même si les TGV vont vite, on n'a pas encore adopté le vocabulaire de l'aviation (voir carnet de route Allier). Et bravo pour le boulot, heureux de voir ce blog le 8ème le plus lu en France.
Plusieurs fois ici nous avons dénoncé le plagiat des idées du FdG par les économistes ou les politiciens sans scrupule.
(Par Exp : Fabius qui dit « mon idée… personnel, c’est que la BCE doit prêter aux états [...] ».
Donc si (je sais que c’est difficile) quelqu’un pouvait faire des vidéos pas trop longues avec par exemple une mosaïque ou l’on verrez à tour de rôle chaque intervenant dire cette phrase, Jean-Luc dire une phrase avec la date et la source (lieu, vidéo complète ou émission Télé) et à coté la même phrase reprise par un autre politique avec la date ….ainsi que d’autres à coté autant de fois qu’il y a de cases dans la mosaïque, pour bien montrer que ce sont nos idées que l’on vole.
Petites vidéos de 2 à 5 mn max, avec toutes les phrases et idées que Jean Luc, Jacques, et les autres ont diffusées, on peut faire au moins 30 ou 40 vidéos que l’on se chargerai de diffuser à notre tour dans le cercle de nos amis et famille qui je suis sûr feront de même.
Et vlan la TV publique financée par nos impôts continuent;voilà que 3 jours après sa déclaration officielle de candidature, Bayrou se voit offrir,par FR2 une émission de 1h30 à 2h en prime time à 20h30. Bien que Jean-Luc Mélenchon soit donné devant dans les sondages, c'est le candidat du "Centre Droit" qui est priorisé pour le faire progresser et faire avancer dans l'opinion l'idée d'une combinaison nauséabonde PS-Centre et Droite dite humaniste (Borloo, Morin, et certains UMP...).
Malgré le scandale du boycott médiatique,nos idées du FdG continuent et continueront à progresser jusqu'à la victoire.
Qué sé vayan todos!
Je suis assez surprise d'avoir entendu ces derniers temps et de la part de militants du FdG (sur des forums et même en AG !) qu'il serait drôle de voir Marine le Pen et JL.Mélenchon face à face au second tour. Je comprends qu'il s'agirait effectivement d'un beau pied de nez fait aux tenants du libéralisme, mais je crois qu'on imagine pas une seconde les conséquences d'un tel second tour.
Si les choses se déroulaient ainsi, comment croire une seconde que les Hollande, sarko, Bayrou laisseraient faire ? Vous les imaginez assister passivement à un second tour FN-FdG sans broncher ? Non, bien entendu, et vous verrez qu'ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour annuler cette élection, trop heureux de pouvoir enfin prouver que le FdG n'est rien d'autre qu'un vote contestataire, dangereux, et que oui ils avaient raison, Marine et Méluch même combat ! Ils s'empresseront alors de brandir le danger de la crise et la menace des agences de notation pour nier le vote démocratique, et s'empresseront de faire intervenir les illuminés européens du libéralisme pour casser le choix de ce vote. Ils tenteront alors, comme les y incite Jacques Attali (lire médiapart de cette semaine, c'est consternant!) à ne pas s'embarrasser du suffrage universel et à construire un gouvernenement d'union nationale pour faire face à la rigueur.
Si Mélenchon est au second tour, il faut absolument que ce soit face à candidat libéral. Autrement on est cuit.
NB : sinon je me demandais si vous saviez où l'on peut trouver le film sur Mélenchon qui a dû être diffusé sur Planet + (canal +) ?
@ philippe (226), jspn (250)
Pour les questions sur l'immigration, je vous renvoie au chapitre 8 du programme du FdG. Pour mémoire, je pense que la France a déjà, dans son histoire, accueilli des vagues successives de flux migratoire (dans les années 20 et 30, nous avons accueilli les italiens et les espagnoles, j'en sais quelque chose car ma grand-mère d'origine italienne se voyait jeter des pierres accompagnées de l'insulte habituelle "rentrez chez vous, sales ritales!", puis dans les années 50 et 60, nous avons eu les portugais et les magrehbins). Est-ce que toutes ces populations n'ont pas contribué à l'émancipation de notre société? Le réel problème, c'est le manque de recettes de l'état qui permettrait de développer une politique de l'emploi et de coopération avec les pays du tiers-monde. Il apparaît normal qu'un étudiant étranger, n'ayant aucun débouché dans son pays d'origine du fait de l'absence de coopération avec les pays développés et le poids de leurs dettes, cherchent à rester dans le pays hôte pour ne pas perdre le bénéfice de sa formation et développer de nouvelles compétences et expériences qui, un jour, serviront à leur pays dès lors qu'une réelle coopération sera mise en place. Pour cela, seul le FdG le propose et a la volonté manifeste de s'y consacrer.
En ce qui concerne l'emploi, c'est tout une batterie de mesures qui vont permettre le développement de l'emploi. Ainsi, je vous renvoie aux 4 premiers chapitres du programme.
J'espère avoir répondu à vos interrogations.
Cordialement,
Ce matin dans le JT de 8h00 sur France 2, le présentateur présentait les résultats d'un sondage BVA/Le Parisien sur les intentions de vote des Français aux Présidentielles et, ô surprise, pas la moindre mention de Jean-Luc Mélenchon ! En revanche, Bayrou figure bien à la 4ème place avec 9% des intentions de vote. Bien évidemment, on reprend toujours les deux mêmes pour le second tour. Tant de manipulation et de mesquinerie même de la part du service public, c'en est écoeurant.
http://www.dailymotion.com/video/xmtksx_sondage-sans-melenchon-jt-8h-fr2-07-12-2011_news
Sarah13- 322-
As-tu anvisagé un second tour Hollande avec notre candidat, le refus de débat serait obsolète,obligé l'auto déclaré des manips des sondeurs à la solde des capitaux/financiers de BCE et compagnie, de s'y prèter.Là il y aurait du monde au balcon,promis je m'achète un grand écran plat pour voir le duel;le match par KO;
Pour le match du siècle. au boulot...
L'avantage de l'histoire du tripple "buses" est de nous avoir permis de constater que l'Allemagne n'est pas mieux loti que les autres face aux financiers !
peut être que Mme Merkel va mettre de l'eau dans sa bière.
Bon maintenant, L Fabius reprenant les thèmes du FdG, c'est à mon avis pour garder la main sur la scène médiatique. la dernière fois qu'on la vu assis au coté de J Génereux, il soutenait nos thèses économiques mais sans annoncer à ses électeurs que Mr Hollande ne partage pas forcement sa vision. elle est un peu là l'arnaque au PS, car il y a autant de programme que de responsable. à force de dire que l'on est pas tenu au Programme on fini par partir dans tous les sens dès le 1er virage passé.
vous noterez que sur l'Allemagne, Bayrou et Hollande sont au abonné absent !çà reste sur de la généralité franco-Française et puis c'est tout !
j'attends avec impatience le prochain billet de Jean-Luc Mélenchon sur la réponse de non débat du PS !
@ le Prolo du Biolo (249)
Le Front de Gauche c'est plutôt un regroupement à but électoral et là en l'espèce, il est fait pour soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et à soutenir les candidatures aux législatives... et puis c'est vous appelez cela une coalition et bien elle est un peu chétive ! Non ?
Homogène ? Hum ! Cela dépend sur quoi ! Sur l'abandon du nucléaire, le PCF est plutôt contre non et le reste de la « coalition » est plutôt pour ! La preuve on a tranché sans trancher avec la propositon de référendum ! Et sur d'autres questions, il y a divergences... par exemple à propos de la laïcité etc...
Vous dîtes : "[...]L'alliance contre nature genre PS-EE LV." ... ah bon !..., Il me semblait que durant cinq années la gauche plurielle (PS-PCF-Verts, PRG, MDC) a gouverné le pays (1997-2002)... Et puis il me semble que cette coalition élargie au PG dirige des régions, des départements et des communes (avec parfois quelques Modem à la même table de Conseil municipal !) !
En quoi l'alliance PS-EE LV est plus contre nature que l'alliance FdG-EE-LV ?
Discutant avec un camarade du PS de ma ville,il s'étonnait que Hollande refuse de débattre avec Jean-Luc.(il avait vote Montebourg aux primaires)Et bien je pense que nombreux doivent être les membres du PS qui se posent les mêmes interrogations.Non?
N'en rester qu'à la "goulotte"des choses et surtout ne pas aller dans les grandes profondeurs,voila en réalité la ligne de conduite de Hollande et son staff!
Continuons d'enfoncer le clou auprès de l'électorat socialiste et de ses militants.Certains ont été choqué de l'appel du pied de hollande au sus nommé Bayrout.A nous de les convaincre de nous rejoindre.
Un lien vers un petit film pédagogique. La dette publique expliquée aux nuls (avec morale à la fin)
Chétive Sonia? 327
Tu pousses un peu loin la polémique : pour le nucléaire civil qui a aussi servi pour les bombes comme l'a souligné un commentateur,pour le civil c'est de l'énergie et de son utilisation en croissance qui sont posées : celà mérite bien un débat d'informations honnètes pour envisager son abandon,pour ma part je serai pour son abandon immédiat pour arrêter l'EPR,et traiter en urgence ces déchets dangereux,communiste,tu vois c'est pas aussi simpliste que tu l'affirmes.
pour les alliances et les compromis sans compromissions la feuille de route est le NON de Gauche en 2005, or il se trouve que chez Solférino traîne encore des NON au traité Giscard que tu abhorres et chez les écolos de même,clairement ils devraient venir chez nous au FdG qui serait moins chétif.
Quant aux régions c'est vrai mais ce n'est pas la politique stratégique générale qui est discutée même si celà les concerne et influe.Nous nous présentons clairement avec un Programme en rupture avec toute la pagaille et insécurité des injustices de cette UE.C'est vrai que tu es bien silencieuse avec la monnaie-euro,pourtant elle est sur la sellette même que le dollar/unique veut la soumettre voire la faire disparaître,si c'est le cas on aura peut-être des dollars/européens avec ce nouvel état US...GMT oblige...
@ 327 Sonia Bastille
Le Front de Gauche c'est plutôt un regroupement à but électoral
Aujourd'hui le FdG c'est bien plus que cela. Le Front de gauche affronte les épreuves électorales les unes après les autres depuis plusieurs années. Européennes, régionales, cantonales et maintenant présidentielle et législatives. Ca n'a pas été facile. Mais si le FdG poursuit sa route c'est bien que maintenant il est enraciné au sein de chacune des forces qui le compose. En particulier au sein de la formation la plus importante le PCF. Congrès après congrès, les communistes s'inscrivent de plus en plus dans le FdG. Et un blogueur disait ici, il y a peu, à propos de la visite de notre candidat en Bretagne, que les communistes bretons dans le FdG ça avait une autre gueule que les misérables négociations que ces mêmes communistes avaient mené lors des régionales.
Le FdG c'est une dynamique : dernièrement, l'ADS en Limousin après avoir trainé des pieds pour le rejoindre (rappelez vous les régionales) l'a fait. Et l'ADS, c'est la seule organisation de la FASE qui a fait preuve de son enracinement populaire. Et il n'y a pas que l'ADS a nous rejoindre.
Le FdG c'est un espoir pour la France et pour l'Europe. Nous sommes regardés et attendus (bien plus qu'on ne l'imagine quelque fois ici en France) par toutes les forces progressistes en Europe : ne ratons pas le rendez-vous. L'essentiel n'est pas que le programme partagé soit parfait, non il ne l'est pas et on peut l'améliorer, l'essentiel c'est que des forces qui ont des histoires très différentes acceptent de se mettre en route ensemble. Regardez, vus de loin, comme ils paraissent ridicules, mesquins et stupides ces oppositions et ces déchirements internes à la vraie gauche en Grèce ou au Portugal. Qu'est-ce qu'on aimerait qu'ils soient capables de s'unir entre le PCP et le Bloc des gauches, entre le KKE et Synaspismos... Alors oui ce qui se passe en France va bien au delà qu'un simple...
Eh oui (324, Joel Spigott, et 321, Denis66) la machine merdiatique tourne à plein régime pour d'une part effacer le candidat du Front de Gauche et d'autre part faire mousser le Bayrou : à 17h sur France Infaux, le candidat du Modem est ainsi vendu comme "quatrième dans les sondages", et pas un mot sur Jean-Luc Mélenchon, évidemment...
@323 ric hunter
"J'espère avoir répondu à vos interrogations."
Non. Je suis désolé de te le dire mais, ce que tu racontes me fait penser aux tenant de l'interdiction de la prostitution. Un discours qui se défend mais qui ne peut pas fonctionner parce qu'il ne prend pas en compte certains aspects "gênants" de l'être humain.
L'humain d'abord doit prendre en compte l'humain tel qu'il est.
Ton discours ne le fait pas.
Mes parents étaient des immigrés italiens et dans mon boulot je connais beaucoup de fils d'immigrés espagnols. Tous leurs parents ont vécus des moments difficiles mais ils avaient une volonté féroce d'être acceptés.
On peut prendre cela pour de la soumission, c'en était peut-être.
Pour des raisons urbanistiques, politiques ou géopolitiques ou autres ce n'est souvent plus le cas.
Nous arrivons à un moment avec un passé, des systèmes installés qui feront tout pour perdurer.
Ça me fait penser au développement de la maffia aux US au moment de la prohibition, la fin de la prohibition la pas supprimé la maffia.
Comment arriver à retourner à des bases plus "saines" à partir d'une situation pourrie. Certainement pas en ne voulant pas le voir.
C'est ce que tu fais en partie.
@ sarah 13,
Et si tout simplement on évitait les élections que de temps perdu pour les chantres du capitalisme et si tout ce beau monde s'entendait comme il sont en train de le faire sur le dos du peuple exemple émission pour Bayrou matraquage pour les autres. Et tout cela avec le fric du contribuable à non mille excuses avec le fric des fraudeurs fainéants que nous sommes.
@ à tous
Ferons nous l'économie d'une vraie révolution avec tout son cortège d'horreur ? Car après avoir retranché le peuple dans sa colère et sa rancœur quand celui ci sortira de sa torpeur que sera sa réaction ?
L’Allemagne est le premier client de la France.
La France est le premier client de l’Allemagne.
Solde commercial Allemand mondial >150 Md€
Solde commercial Français mondial >- 70 Md€
L'Allemagne a réalisé avec la France en 2010 un excédent de 16.2 Md€.
Entre l'Allemagne et la France, qui a le + intérêt à un euro surévalué, à une inflation minimale et à ce que rien ne change?
Une telle situation de dépendance/soumission de la France envers l'Allemagne s'imagine mal avec le Gal De Gaulle et/ou Mr Mitterrand.
La majorité actuelle défend si mal l'intérêt des Français; pas de projet, pas d'espoir.
Les croque-morts se succèdent pour tenter de persuader le bon peuple qu'il a beaucoup de chance d'avoir des responsables politiques aussi avisés et aussi responsables.
Supercherie? Qui en doute? Mais tant que ça marche...
Sonia Bastille 327
Pour la Laïcité, as-tu lu de Pascale Le Néouannic son petit livre et excellent à 6 euros :" Petit manuel de laïcité à usage citoyen", de même les livres de Marie-George B. et en particulier celui où il est question de courage.
Nous luttons contre toute résurgence aux dieux obscurs en dit de droit divin à polluer la cité et en particulier la sphère publique et notre République qui ne peut être celle du chanoine avec le curé plus moral que l'instit.
Merci, Mr Mélenchon, si avec vous je pouvais fêter la victoire le 6 mai prochain, en souvenir de cet élan de joie le soir du 10 mai 1981. courage.
273 le Prolo du Biolo
« Carnet de Route dans l'Allier : Surpris qu'à propos de notre dépendance générale vis-à-vis du soja d'Amérique un éleveur de l'Allier… »
C’est plus grave que ça, il s’agit d’un accord (a trouver) via OMC etc.. de répartition de production, nous n’avons –l’Europe – pas le droit de produire plus de 25% de nos besoins en soja le reste doit être de l’importation OGM ou pas et comme ailleurs c’est Monsanto qui "fait la loi". Léger problème : vue récemment 2 reportages sur les USA ou
1) Ce qu’ils nomment la bas ‘’l’herbe a cochon’’ une saloperie, devient tellement résistantes aux pesticides de précédent qu’elle a envahie une très grande partie du territoire (plusieurs états)
2) les larves qui bouffent le mais par la racine idem et impossible de s’en débarrasser elles résistent a tous les pesticides. Les apprentis sorcier piégés a leur propre turpitudes.
Confirmé par : 285 jnsp dit: 7 décembre 2011 à 0h54 @ le Prolo du Biolo 273.
Et bonne solution (entre autres) par 295 Ardéchoise dit: 7 décembre 2011 à 9h52 et d’autres qui suivent, décidément, nous savons que des solutions existes mais que tous les néocon de droite ou de gooche ? ne veulent rien savoir. Bornés qu’ils sont
@ Berdagué (330)
Je ne pousse point la polémique... je constate ! En politique, tout débat est utile. Pour ma part, je suis pour la diversification énergétique (donc le maintien de la filière nucléaire de haut niveau (donc l'EPR) mais aussi pour l'investissement dans le gaz de schiste, l'hydroélectricité, le charbon et les énergies renouvelables) permettant le maximum de souveraineté, d'indépendance et aussi servant de manière optimale et déterminante la production et la vie quotidienne des citoyens, dans la sécurité maximale.
La reproduction de 2005 ne se refera pas ! L'Histoire peut se repéter mais souvent elle bégaie...
La coalition convergente des « NON » de gauche au TCE de 2005 n'existe plus elle s'est désintégrée en 2007 avec les socialistes du « non » faisant la synthèse et soutenant Ségolène Royal d'une part et les multitudes de candidatures à la gauche du PS faisant des micro-scores d'autre part !
Je regrette cette triste issue à la belle campagne unitaire des « non » de 2005 ! Mais je pense aujourd'hui que cette unité des « non » ne se refera pas car déjà certains participants sont partis chez EE-LV, grands adeptes du fédéralisme européen, d'autres sont restés au PS et s'accomodent des évolutions actuelles, d'autres ont créé le FdG mais ne franchissent pas le pas de la mise en perspectives d'un refus d'intégration européenne et fédéraliste plus en avant et n'envisagent nullement de sortir de l'UE et de l'euro, de Maastricht; d'autres au NPA ont grillé toutes leurs cartouches par refus systématique d'unité de la gauche.
J'ai dit, à maintes reprises, ici et ailleurs, que j'étais pour le retour au Franc, monnaie nationale et à côté pour un retour à une monnaie commune de réserve l'euro.
Je ne suis point silencieuse... ici, chacun connait ma position sur l'UE, l'euro et la dernière évolution suite à la rencontre de lundi de Merkel et Sarkozy. J'ai déjà posté un commentaire au sujet de l'accord intervenu.
@ sonia bastille (327)
Pouvez-vous me dire quel le parti ou le rassemblement de partis qui n'auraient pas une visée électoraliste ? Eh oui, le FdG cherche à gouverner pour pouvoir mettre en place la 6ème République. Un peu chétive, vous dites ! C'est vrai le PCF, le PG, la Gauche Unitaire, la FASE, République Sociale, et j'en passe, à vos yeux cela paraît chétif par rapport à cette merveilleuse coalition PS, PRG, MRC (tout deux sous perfusion du PS) et EE LV qui en aucun cas n'a vendu son âme pour raccrocher le wagon pour les strapontins de l'Assemblée Nationale ! Sinon, donnez-moi des exemples où même dans le même parti, tout le monde est à 100% d'accord (cf les primaires socialistes) La différence entre nous et le PS, c'est que lorsqu'un sujet de l'ampleur du nucléaire ne trouve pas d'accord interne, nous avons la bonne attitude de soumettre le sujet par référendum au peuple. A ce sujet, en avez-vous peur? Pensez-vous que le peuple suffisamment informé, n'est pas en mesure de décider? Quant à la laïcité, soyez plus explicite, je suis sûr que si différence il y a, elle doit être à la marge.
Par contre, je vous donne raison sur le fait, que l'alliance PS-EELV n'est pas contre nature. Il suffit de voir le nombre de texte législatif et européen, qu'ils votent ensemble. Heureusement que les militants de base de
@tous
Que les webmasters me permettent exceptionnellement d'alerter les sympathisants/militants sur l'une des pires lois capitalistes jamais votées en France, votée cette semaine au parlement :
Suppression du droit de ressemer librement sa propre récolte .
A faire circuler, ça devrait faire bouger les agriculteurs.
J'attends impatiemment que Jean-Luc Mélenchon ou quelqu'un au FdG s'exprime publiquement sur ce point d'importance capitale.
Agences de notation. Pourvoyeuses de mort.
La France et l'Allemagne bientôt dégradées, avertissement gratuit à Merkel et Sarkozy ? Mais bien entendu que nenni que non ! C'est à nous le bon peuple que s'adresse ce subliminal message, information qui avance à peine masquée, qui s'insinue à couvert ! Le bon moyen offert aux serviles, aux traîtres et aux pleutres dirigeants et politiques de nos états de se soumettre aux exigences des marchés, aux banques et aux hyper riches ! Un seul but avec ces 3 "A", faire peur aux peuples afin de justifier un tour de visse phénoménal, manière à peine déguisée de faire se soumettre les peuples d'Europe, Allemagne en tête au dictact des puissants et possédants de ce monde.
Imaginez un « V » renversé vers la droite. La branche au sol du « V » représenterait la dette sans intérêt. La branche dirigée vers le haut, la progression de la dette et des intérêts de la dette, celle que les agences, les médias, nos politiques (PS compris) et nos gouvernants nous rabâchent chaque jour. Celle qui, tant elle progresse vite nous ne pourrons jamais rembourser ne serait-ce que les intérêts. En fait il s'agit de la dette que doit la France, cumulée aux intérêts de la dette elle-même. La branche du bas ? Ce que serait cette même dette débarrassée des intérêts si par exemple la banque de France ou a banque européenne prêtait à taux zéro % au lieu des taux usuraires des banques privées qui elles mêmes empruntent à la banque européenne à un taux ridicule, faisant au passage de copieux bénéfices qui vont directement dans les poches des groupes précités et ce, avec la bénédiction des médias, des gouvernants et des politiques de tous bords et de toutes nationalités à part quelques illuminés qui résistent comme le front de gauche ou ATTAC !
Allons-nous continuer à croire et nous prêter à cette farce grotesque ou allons-nous enfin réagir ?
Si aujourd'hui on nous traite comme des poulets de basse-cour à 1/2 mètre carré par tête, ils nous...
Merci aux camarades pour le carnet de route.
En le lisant, je m'aperçois de ce qu'il manque -peut-être- à la campagne de notre candidat : ce fameux quotidien qui touche nos compatriotes même si plusieurs fois Jean Luc Mélenchon a évoqué les enfants sans instituteurs et les maternités qui fermaient du fait des coupes budgétaires justifiées soit disant par la crise.
Ces deux exemples reflètent la casse du service public mais peut-être faudrait-il mettre davantage l'accent sur les prix des loyers, de la grande distribution, de l'eau, de l'électricité, du gaz... trop élevés et nos propositions face à cela. La fameuse ménagère a certes besoin de comprendre le pourquoi du prétexte de la dette et nos solutions à ce sujet mais aussi et surtout son intérêt personnel et pour les siens à voter pour le FdG!
Je sais c'est pas très glorieux la mise en avant de l'intérêt individuel face au collectif mais quand ils se rejoignent...
Encore merci à tous les camarades pour cette campagne.
Juste un mot à notre candidat: grêve dans l'EN du Jeudi 15 Décembre (pour les parisiens manif rdv 14h à Denfert) pour lutter contre le projet de décret sur le rôle du chef d'établissement dans le secondaire et le gel des promotions jusqu'en 2015 : il n'y a pas que la journée du 13 !
Parfait chez Mme Elkrief ! Merci.
Après déjà divers revirements ici et là, voici que Mr Hollande, lors de sa rencontre avec le SPD en Allemagne, revient également en arrière sur son enthousiasme pour le modèle de Mme Merkel. Ce n'est plus une girouette, c'est une éolienne à lui tout seul, le gars... D'ici à ce qu'il revienne aussi sur la rigueur de Gauche, parce-qu'il sent que ce n'est plus mode, il n'y a pas loin...
Il est vrai, à sa décharge, que le candidat à 32% d'intentions de vote n'a toujours pas de programme officiel... Sortie prévue en Janvier, sauf erreur et si tout va bien. Donc normal en attendant qu'il navigue à vue le capitaine. Comme dit l'autre, cela lui permet de coller à la météo... et, en changeant continuellement de positions, d'éviter d'être pris en défaut.
Les "marchés" n'ont qu'à bien se tenir, sûr qu'ils ne feront pas le poids face à un aussi fin stratège.
@JM77:
Ils ont renoncé au gel des promotions. Je les soupçonne (mais j'ai sûrement tort...) d'avoir à dessein présenté dans le même paquet un projet contre nos salaires, provocateur de tollé et destiné à être retiré, pour mieux faire passer insidieusement l'évaluation par les chefs, moins mobilisateur car les collègues en perçoivent moins facilement les potentialités destructrices (qui sont immenses: voir mes posts 62 et 81). Ca y est, après nous avoir petit à petit habitués à un vocabulaire apparemment inoffensif voire utile pour transformer nos métiers ("compétences", "contrat d'objectifs", "savoir-être", etc...) l'avènement du "management" libéral dans l'Education est en passe d'être consacré. Re-résistons! (pétition pour le retrait du projet)
Et pour ceux qui s'intéressent à la diffusion insidieuse de la novlangue libérale qui nous pollue les idées, voici un lien vers le site de Franck Lepage et de ses camarades où vous pourrez trouvez, outre des "conférences gesticulées" passionnantes sur l'"Inculture", un dictionnaire de la langue de bois très utile pour notre auto-défense intellectuelle.
@ Le Prolo du Biolo (343) : les positions de Hollande m'avaient déjà frappées concernant l'embauche de fonctionnaires.
En moins de 6 mois, c'est passé de "on garde le niveau de 2012 (après les baisses d'effectifs dûes à Sarkozy)" à "on embauche 60 000 profs" à "on embauche mais on compense ailleurs dans la fonction publique".
L'UMP n'est pas en reste à ce niveau là, c'est devenu même drôle (de l'humour noir un peu vu l'enjeu) tellement c'est caricatural. En 2007 les subprimes c'est merveilleux, en 2008 les foudres de Toulon s'abattent sur la finance et le "capitalisme sauvage" puis rien n'est fait, enfin le candidat Sarkozy se vante d'avoir fait beaucoup, notamment sur les paradis fiscaux, alors que ceux-ci ne sont même pas mentionnés dans le rapport du G20 de cette année...
A noter auss les positions de Jean Leonetti (UMP) face à Marine Le Pen sur BFM à propos de la "démondialisation" et de la liberté de la banque centrale de prêter directement aux États sans intérêt.
On peut résumer ses positions rapidement.
Banque Centrale prêtant aux Etats=Zimbabwe=pas de rayonnement international (le rapport?)
Protectionnisme=Corée du Nord=dictature militaire communiste
Comment peut-on espérer débattre avec ces gens là? Jean-Luc se fatigue à argumenter, à expliquer ses points de vue, à modifier ses raisonnements quand certains contestent les chiffres (notamment sur l'étude de Natixis sur la taxation des revenus de capital à hauteur de ceux du travail). De l'autre côté, les gens refusent de débattre et se contentent de caricaturer des positions ou de couper la parole...
Joel Spiggott dit:
7 décembre 2011 à 15h32
Ce matin dans le JT de 8h00 sur France 2, le présentateur présentait les résultats d'un sondage BVA/Le Parisien sur les intentions de vote des Français aux Présidentielles et, ô surprise, pas la moindre mention de Jean-Luc Mélenchon ! En revanche, Bayrou figure bien à la 4ème place avec 9% des intentions de vote. Bien évidemment, on reprend toujours les deux mêmes pour le second tour. Tant de manipulation et de mesquinerie même de la part du service public, c'en est écoeurant.
Tout sera fait pour que le candidat du Front de Gauche ne soit pas le quatrième homme et peut être le 3ème ou le 2ème, nous ne sommes pas angélique, nous le savons. Les instituts de sondages et les grands médias ont bien tentés d'imposer EELV mais la mayonnaise ne prends pas 3% aujoud'hui dans les sondages. Voilà trois fois que Bayrou présente sa candidature en 2 mois, impossible de l'éviter aujourd'hui dans les médias, il était partout. EELV c'est cuit, Bayrou sera la carte a jouer pour mettre les bâtons dans les roues du Front de Gauche, non pas qu'il pourrait siphoner le FG, mais il vaut mieux un accord PS/Modem qu'un accord FG/Modem, cela le systéme en place la bien compris, je parle bien entendu des banques, patrons..ect. J'ai un peu de mal avec les sondages, voilà un Bayrou qui était à 5 ou 6% il y a un mois, il n'a rien dit rien fait et il s'envole tout à coup à 9%, mais il n'a rien dit ni rien fait non plus pendant ces 5 années écoulées, sauf voter ce que présentait l'UMP à l'assemblée. La place qui lui sera faite ces prochains jours dans les médias, prouve qu'il est bel et bien également un homme du systéme tout comme François Hollande, le PS a probablement un avis politique sur le choix entre le FG et le Modem, mais il a surtout un avis comptable. A nous d'être bon malgré le boycot médiatique que nous subissons, à nous d'être bon si nous voulons peser sur la politique de ces prochaines années.
@ - 345 - Alexandre
PS et UMP naviguent à vue:
"Comment peut-on espérer débattre avec ces gens là ?"
Difficile du coup, d'accord avec toi.
Je crois qu'on peut en déduire qu'ils sont aussi paumés d'un côté que de l'autre... Tellement occupés avant tout à préserver leurs places qu'ils n'ont plus le temps de potasser leur sujet correctement. Les deux partis se posent la "victoire" comme objectif, mais rarement la question "comment, pourquoi, pour en faire quoi exactement ?"...
@Cecile
Merci pour l'info que je viens de vérifier sur le site du SNES mais qui n'est pas encore affichée sur celui de la CGTEduc.
Plus de gel des promotions entre 2012 et 2015 comme prévu cependant d'après le communiqué du SNES, Chatel s'il veut bien négocier des détails, reste ferme sur les grandes lignes concernant le rôle du chef d'établissement notamment.
Assez d'accord donc sur ton interprétation: on sort des projets de réformes énormes, on en retire un peu- on sait dialoguer quand même à l'UMP(!), du coup un syndicat minoritaire s'en contente et signe...- pour en garder finalement l'essentiel !
Soyons nombreux le 15 et d'ici là convaincons, résistons !
Cher Jean-Luc,
Un tout petit mot en passant...
Tu dois arriver chez nous, dans les Antilles, dans les jours qui viennent : n'hésite pas à embaucher des bras ici !
Ton discours devrait être fort bien écouté (et pas seulement entendu) et nous te souhaitons par avance la bienvenue !
Les camarades du FdG en Guadeloupe.
Bonsoir à tous,
Encore un petit Hs. je remarque chaque jour de plus en plus de commentaires positifs pour le front de gauche sur différents sites d'information. Nous devons continuer, propager les idées, les défendre, en débattre, chacun de nous usant de ses qualités et trouvant ainsi sa place. Le cerveau "commun" s'active! mais il a besoin d'encore plus de neurone pour avoir enfin un peu d'emprise sur notre monde. Partout nous devons être présent, et engager le débat si il est possible. Un petit mot également sur twitter, un outil formidable de communication, et la aussi de plus en plus de monde. Il faut continuer et ne pas perdre de temps la campagne est déjà commencée. Vite, Vite, Vite
Bien à Vous
Steph 335
Oui,surtout ne pas laisser tomber les agriculteurs paysans/éleveurs aux mains de la FNSA et surtout aux mains du Crédit Agricole sa filiale en faillite et aux mains des lbéraux du oui à cette Europe où Monsento fait la pluie et le beauu temps dans les semences et produits toxiques.
C'est un vrai scandale et grande trahison de ne pas permettre notre indépendance alimentaire traditionnelle historique et de terroir,il est grand temps de foutre un bon coup de fourche dans ces politiques d'abandon de souveraineté,et les faucilles et marteaux avec la Loi sont prèts à l'action.
Pour la luzerne c'est vrai que ça apporte beaucoup et aussi à la terre mais pour avoir 3 à 4 coupes il faut une pluviométrie abondante ou arroser pas mal.
Il va falloir ajouter au contre argumentaire, sur le fait que l'achat par la BCE des obligations nationales ferait immédiatement monter l'inflation en prenant comme base le scandale que remonte Blomberg : la FED aurait injecté en cachette de on propre gouvernement, environ 7 700 Milliards de $.
Que l'on sache ce n'est pas l'inflation le problème aux USA (qui est d'ailleurs le plus gros responsable des nôtres), c'est plutôt l'imposible flatulence de leur bulle spéculative !
Ces aides 11 fois plus de élevées que le fameux TARP de Paulson (tiens un autre pompier pyromane de Goldman Sachs!) qui s'élevait à 700 Milliard de dollars, n'ont pas fait monter l'inflation. La FED, pour sauver les meubles, a juste permit de faire gonfler ces énormes bulles spéculatives (E.g CDS), qui sont bien plus importantes que toutes nos dettes publiques Européennes cumulées!
C'est une démonstration par l'absurde, que la critique sur la proposition d'éteindre une fois pour tout la spéculation, consistant à avoir la BCE comme preneur en dernier ressort des obligations lancées par les trésors nationaux, à des taux "normaux" (i.e faibles!) et qu'elle les garantisse pour éviter tout simplement qu'elles soient notées, est totalement infondée.
La démence de cette position ne semble pas affecter nos décideurs politiques et la cohorte d'économistes "atterrés", se voient toujours opposer à leur propositions, les mêmes critiques "pré compilées", qui ne s'arrêtent pas à un truc aussi vulgaire que la preuve par les faits !
M'enfin sont trop cons-fis ?
Imaginez en proportion, que la BCE injecte la moitié de notre PIB d'un coup (800 Milliards d'euros!), mais seulement vers les banques, à un taux de 0.015% qu'elles reprêtent entre 6 à 18%, en se plaignant à la fois qu'elles prennent "d'enaurmes" risques et qu'en plus si il y a défaut ce serait la fin du monde !
Qu'est-ce que diraient, à votre avis les peuples grecs, italiens, portugais, irlandais...