18déc 11
J’ai écrit une nouvelle fois ce post tout en allant et venant entre les meetings, les réunions et tout le quotidien surchargé d’une campagne. Mon blog s’efforce aussi de rendre compte de tout cela dans la mesure où cela peut aider chacun à militer de son côté. Des photos, des vidéos, des carnets de route et dorénavant des encadrés s’ajoutent, chemin faisant. Parfois même, une note est rallongée quand j’écris à la suite d’un événement lié à mon thème. Vous ne vous êtes jamais plaints de ces façons de faire dont je conviens qu’elles ne sont guère très classiques. Je reviendrai à mon clavier avant une pause pour faire le vide, le silence et recharger les batteries.
Ici je ne reviens pas sur l’adresse que nous avons faite, Oskar Lafontaine et moi. Il faut la faire vivre. Vous avez vu en effet que la presse, si pressée de traquer le « germanophobe » à gauche il y a une semaine, ne s’est pas vraiment intéressée à notre travail. Sur place à Strasbourg, même « Les dernières Nouvelles d’Alsace » nous ont placés en pied de page dix-sept, dans la rubrique des « informations régionales ». Il ne restait plus de place ailleurs sans doute, compte tenu du drame local lié à l’élection de miss France. Cela n’a pas vraiment d’importance dans la mesure où le réseau internet a beaucoup repris le document et que cela compte davantage que les décevantes « Pravda » locales de ce style.
Mille sujets sollicitent la réflexion. De tous c’est l’entrée en récession de l’économie française qui est sans aucun doute le plus lourd de conséquences. Mais ne nous y trompons pas, de multiples seuils sont franchis dans le moment politique de ces derniers jours de décembre. Non seulement du point de vue des faits mais aussi de la mise en scène qui en est faite. J’en examine quelques-uns au fil de cette note.
Merci à Simon de Montpellier qui nous a envoyé cette série de photos illustrant la filière bois dont il a été question notamment au salon Marjolaine…
Le mot « récession » est appliqué lorsque l’on constate deux trimestres successifs de baisse de la production du pays. Quelles sont les causes de cette contraction de l'activité selon l'INSEE ? D’abord la chute de la consommation des ménages en produits manufacturés. Ensuite la poussée du taux d'épargne qui grimpe à 17 % du revenu, ce qui est le record depuis 1983 ! Les gens mettent de côté tout ce qu’ils peuvent par précaution pour la suite. « L'élan de la demande interne semble s'être grippé » conclut l’Insee. En effet. Tout se passe donc comme nous l’avons dit et répété. Je ne le dis pas par auto-congratulation mais de rage de voir que rien n’ait été écouté ! Les coups qui vont pleuvoir sur les gens et le pays auraient pu être évités. Le plus dur arrive. Car dans ces conditions, comme prévu par nous, les recettes de l’Etat vont baisser et rendre le service de la dette plus lourd. Donc les agences de notation vont frapper la France comme elles l’ont fait ailleurs sur le thème : « vous ne tiendrez pas vos objectifs de réduction des déficits ». A ce moment-là, le coût de l’emprunt va augmenter et la dette s’alourdir. Et ainsi de suite. Mes lecteurs connaissent ce mécanisme mille fois décrit sur ce blog et dans tout ce qu’écrit l’autre gauche depuis des mois. La conséquence sociale est facile à deviner. Tout le monde va descendre d’un cran vers le bas à l’exception de ceux d’en haut qui vont monter d’un cran. La conséquence politique suit aussi.
A présent nous allons entrer dans la deuxième phase des prémices de la révolution citoyenne. Après la mise hors-jeu sociale et politique de la classe ouvrière et des employés arrive celle où les catégories sociales d’encadrement vont aller au tapis et se faire sortir de la piste de danse elles aussi. Car parmi les premières victimes de la récession il y a les petites entreprises innovantes, les projets audacieux, les budgets de recherche et développement, ceux de la communication. C’est déjà dans ces milieux que sévissaient une précarité généralisée. Elle était supportée comme un accessoire des rêves de réussite pour demain, ou comme la condition pour refuser le déclassement. A présent c’est la dèche ! L’ascenseur social redescend au sous-sol. Endettés pour leurs logements, habitués à des standards de vie bohème, ivres d’illusions sociales, les bobos explosent en vol quand ils rentrent dans l’atmosphère sociale des classes populaires. Les jeunes couples se disloquent, la désocialisation est vite là avec ses maladies corrélées. C’est cela la récession vue depuis mon pallier. Quand elle aura frappé fort et que de toute façon tout ira plus mal à force de « rassurer les marchés » viendra la phase suivante. Le bug imprévisible qui bloque tout. Pour l’instant, cet effritement par le haut combiné à la dilution par le bas augmente la masse de déstabilisés, désorientés, désemparés. La masse de ceux qui le moment venu diront : « Qu’ils s’en aillent tous ».
Les sondeurs ont aussi fini par accepter de le constater. On n’en est donc plus aux sondages « en ligne » dans lesquels 100% des gens étaient supposés prêts à voter et savaient exactement pour qui. Plusieurs entreprises sondagière reconnaissent à présent que la moitié des personnes interrogées ne sont pas certaines de leur intention de vote. C’est exactement le pronostic sur lequel est fondée notre évaluation du moment politique. C’est lui qui fonde une bonne part de notre stratégie de campagne. Il fait notre force. Mais il contient aussi toute la difficulté de notre tâche. Quel est le sens de cette « indécision » ? Ce n’est pas de l’indifférence. Bien au contraire. Nous y voyons un état de perplexité entre révolte et résignation. Révolte et résignation ne s’annulent pas. Elles coexistent, souvent dans la même tête. La perplexité est le résultat de cette tension intérieure que vit le citoyen de ce moment-ci. Pierre Marcelle dans sa chronique pour « Libération » ce 16 décembre, décrit cet état en partant d’un autre angle d’observation. Entre autres choses, il montre comment une double vie semble se dérouler devant nous. L’une est faite des problèmes qui obsèdent la vie quotidienne. Elle inclut bien sur la perception que chacun peut avoir de ce qui les explique. L’autre est faite du spectacle de la campagne électorale et des raisons mises en avant pour en expliquer les déroulements. Les deux semblent n’avoir aucun rapport entre elles. Cette perplexité ne va pas diminuer. Elle a une racine. A mesure que l’action politique des dominants se réduit à un simple accompagnement de situation dont ils reconnaissent haut et fort qu’elle leur échappe, ces derniers sont conduits à fabriquer ailleurs et sur d’autres sujets leurs affrontements. Plus Sarkozy et Hollande sont d’accord sur la politique d’austérité en Europe, plus la mise en scène de leurs opposition devient opaque et confuse.
Dans cette opération, Sarkozy asphyxie littéralement Hollande. Persuadé d’avoir gagné d’avance, ce dernier se situe en gestionnaire de l’existant. En quinze jours, avec l’appel à Bayrou et avec le renoncement sur la retraite à 60 ans, le candidat socialiste a abandonné deux marqueurs historiques de la gauche française. Puis en Italie il s’est réjoui de l’union nationale autour de Mario Monti et de son programme. Ce programme c’est la retraite à 66 ans, la TVA à 23 %, la baisse des pensions de retraites et ainsi de suite. Certes cet épisode, après celui identique en Allemagne et en Espagne, n’a pas été beaucoup repéré dans les larges masses des citoyens. N’empêche le tout fait système. Dans les milieux politisés, on suit tout cela d’assez près. Chez les socialistes et en particulier dans l’encadrement intermédiaire de ce parti, non seulement il n’y a plus trace de la flambée des primaires mais le repli est visible. Ainsi a été augmenté le niveau de perplexité générale.
La contre-attaque de la droite a été habile. D’un côté elle a lourdement mis en avant l’appartenance de Bayrou à la droite. A l’utile électoral s’ajoutait l’agréable politicien. Car ainsi était surlignée l’incongruité de la danse du centre de Hollande en direction de Bayrou. De l’autre, elle a dénoncé le flou et l’irrésolution du candidat socialiste. Celui-ci s’est senti obligé de démentir par des explications. Mais on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. Les explications ont donc souligné à la fois l’ampleur de la dérive et une grossière envie de le cacher.
Ainsi quand Marisol Touraine dans « Le Monde » confirme le lâchage de la retraite à 60 ans. L’aggravation du mal vient de sa tentative maladroite de faire passer pour une grande nouveauté et une victoire le droit au départ à 60 ans de ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans. Car tout le monde a bien entendu que c’est à condition d’avoir cotisé 42 ans ! De plus Raffarin avait fait la même chose, mais pour 40 annuités !
Même mésaventure pour les explications de Hollande lui-même sur ce qu’il entend par « renégociation du traité européen ». Premièrement : « Je partage la nécessité d’adresser de nouveaux signes de crédibilité par des procédures de contrôle des engagements budgétaires des Etats ». Deuxièmement : « Je souhaite des moyens efficaces d’actions sur les marchés, conjuguant ceux de la Banque Centrale Européenne, dans le respect de son indépendance, et d’un fond de secours financier puissamment doté pour décourager la spéculation ». Le contrôle du budget des Etats et l’indépendance de la Banque centrale : les deux verrous essentiels sont posés. Le reste alors n’est plus rien. Tout connaisseur du dossier qui lit les balivernes dont Hollande farcit le reste de son texte sait à quoi s’en tenir. Qu’il se sente lui-même obligé de dire que toutes les mesures qu’il énonce « même le président du conseil européen Herman Von Rompuy le propose » suffit à situer leur audace ! Il n’en reste pas moins le désagréable sentiment que l’on se moque de soi. Les lecteurs du « Monde » ont tout de même un niveau d’information qui leur permet de s’en rendre compte.
« Qui sont les déjà déçus de Hollande » demande la une du journal « Le Monde ». Voici la réponse : « Un tiers de ces déçus se reporteraient sur Jean-Luc Mélenchon, un second tiers à part égales entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy, les autres ne sont plus sûrs d’aller voter ». Ainsi, la décomposition politique du bloc cristallisé autour de la candidature socialiste engendre des produits très divers. Mais elle augmente aussi la perplexité. La masse des désorientés et désemparés s’accroît. Loin d’avoir clarifié la scène le résultat de la primaire socialiste l’a obscurcie. Pour autant « les enquêtes d’opinion » qui l’établissent d’une main, le récusent de l’autre. Elles continuent d’afficher une assurance de marbre dans leurs annonces. Le même « institut » qui « observe » un glissement du tiers des pertes de François Hollande vers ma candidature me retire cependant un point dans sa dernière enquête ! En toute logique bien sûr ! Ce n’est qu’un exemple ! Les écarts constatés entre les différents « instituts » qui publient des résultats ont rarement été aussi importants ! Qui a raison, qui a tort ? Et, puisque tout le monde ne peut pas avoir raison en même temps, peut-être que tout le monde à tort ! Voyons cela de près, dans l’espoir de contribuer à améliorer l’éducation à la méfiance de mes lecteurs.
Entre fin novembre et début décembre, trois sondages ont été publiés à des dates très proches. Un sondage TNS-Sofres le 30 novembre, un IFOP le 1er décembre et un BVA le 6 décembre. Ces trois sondages publient le détail des intentions de vote qu’ils ont recueillies. On peut donc y « observer » le vote ouvrier. Surprise ! Les sondeurs ne sont pas d’accord du tout. Pour TNS-Sofres, les ouvriers votent majoritairement pour François Hollande avec 37% des intentions de vote. Marine Le Pen recueille alors 27% des voix, suivie par Nicolas Sarkozy à 18%. L’IFOP annonce des résultats bien différents. Pour ce sondeur, les ouvriers plébiscitent Marine Le Pen à 37%. En deuxième place on trouve François Hollande et Nicolas Sarkozy à égalité : 17%. Donc : 10 points d’écart entre les deux sondages pour le score de Marine Le Pen et 20 points d’écarts pour le score de François Hollande ! BVA donne également ses propres résultats pour le vote des ouvriers : 33% pour Hollande, 31% pour Le Pen et 13% pour Sarkozy… Pourtant, le 22 novembre dernier ce même institut annonçait des résultats forts différents : 43% du vote ouvrier pour Le Pen, 22% pour Sarkozy et 20% pour Hollande. En l’espace de deux semaines, un événement décisif a dû se produire qui a bousculé l’adhésion de la classe la plus nombreuse de notre société. Mais lequel ? Oui, lequel ?
Trois nouveaux sondages ont été publiés, à la fin de la semaine du 18 décembre, par l’IFOP, OpinionWay et Harris-Interactive. L’incohérence des résultats saute aux yeux. Pour l’IFOP, en à peine deux semaines, les ouvriers auraient complètement changé leurs intentions de vote. Alors que l’institut nous expliquait que 37% des ouvriers voteraient pour Marine le Pen, ils ne sont plus que 28% aujourd’hui. Par contre, 27% voteraient pour François Hollande alors qu’ils étaient 17% la semaine dernière. Sans doute se sont-ils réjouis de l’abandon de la retraite à 60 ans !
Encore plus fort : les prédictions sur les intentions de vote pour le Front de Gauche selon l’âge des électeurs. Il y a deux semaines, l’IFOP nous expliquait que 2% des 18-24 ans exprimaient une intention de vote Front de Gauche contre 10% pour les 25-34 ans. Cette semaine, la situation serait complètement inversée : 8% des 18-24 ans voteraient Front de Gauche contre 1% pour les 25-34 ans. 1% : mieux vaut en rire ! De son côté, OpinionWay affirme que seulement 1% des électeurs socialistes voteront pour le Front de Gauche ! Ils n’ont pas dû lire la une du « Monde » ni fréquenté le moindre bistrot en zone socialiste ! Quand à Harris-Interactive, cet institut a trouvé la bonne solution pour ne pas que l’on critique ses méthodes : il a tout simplement choisi de contourner la loi. A l’heure où j’écris ces lignes et alors que les résultats du sondage ont déjà été publiés dans la presse, l’institut n’a toujours pas mis en ligne sur son site internet la notice technique du sondage. Pourtant la loi du 19 juillet 1977 relative à la diffusion des sondages l’exige ! Mais comme cette loi est appliquée par la commission ratapoil chargée des sondages où officie derrière son clavier, aux heures de pointe, un individu submergé mais consentant, les fraudeurs peuvent dormir tranquilles.
Mais au bout du compte, c’est l’usage et l’impact de ces « enquêtes » qui compte. Les commentateurs de ces résultats les avalent tout rond. On pourrait imaginer qu’ils s'étonnent de voir des résultats variant de plusieurs dizaines de points. A défaut de les dénoncer, ils pourraient s’interroger, ou au moins nous alerter, sur l’existence de résultats contradictoires. Il n’en est rien. Tout au contraire. Ils agissent et commentent comme s’ils étaient en face d’une certitude établie. Depuis plusieurs semaines, ils font le choix de relayer en boucle la même information purement construite. Par exemple pour eux, Marine Le Pen serait « en tête chez les ouvriers ». On vient de voir ce qu’il en est pour les instituts de sondages. La formule donc fonctionne en fait comme une assignation à résidence politique !
Une petite anecdote va montrer comment il s’agit souvent d’une véritable crampe mentale. Ce jour-là, le quotidien gratuit « Métro » affichait les portraits de quatre candidats à la présidentielle selon le classement d’un improbable sondage sur le degré d’opinions positives qu’ils sont censés recueillir. En tête Hollande, puis Sarkozy, puis Le Pen, stable à 30 % puis Joly en recul de neuf points, également à 30%. Photos à la clef. Je lis l’articulet qui accompagne cette iconographie. J’y découvre alors que je fais l’objet de 37 % d’opinions positives, en progrès. Cela me placerait en deuxième position des opinions favorables. Pourquoi ne suis-je pas représenté dans l’iconographie ? Facétieuse, une camarade appelle donc le journal pour en connaître la raison. La personne qui répond est tout à fait aimable. Elle est désolée car elle admet que ce n’est pas très normal. Renseignement pris par elle, voici « l’explication ». L’espace a dû être raccourci pour placer un encadré. Donc on a retiré un des personnages. Moi. Pourtant je n’étais pas au bout de la rangée. Selon ce classement, j’étais le deuxième, juste après Hollande ! Mais, hop, le coup de ciseaux passait là ! Je m’amusais en pensant à cette photo où Staline fit subir le même sort photographique à Léon Trotski pourtant présent aux côtés de Lénine sur ce cliché célèbre ! Mais bien sûr toute comparaison entre la presse libre éthique et indépendante de notre paradis démocratique et celle d’une période de dictature ne saurait avoir aucun sens !
La négation de notre existence, qu’elle se produise du fait d’un coup de ciseaux dans les photos ou du fait d’une sous présence de fait dans les médias, comme le montre les statistiques du CSA, correspond à un effet de système. Une idéologie implicite est à l’œuvre ! A un bout, on trouve des gens pour qui nous sommes tellement hors système que notre entrée dans le paysage ne coïncide avec aucune norme connue d’eux. S’ils nous effacent, pour eux inconsciemment, « ce n’est pas grave », tout simplement parce que nous ne signifions rien pour eux. Ou bien ce que nous signifions est pire que tout de leur point de vue. Donc il pratiquent l’occlusion mentale.
A l’autre bout, il y a par contre des « militants médiatiques » conscients. Ceux-là ont fait un choix. Pour que la pince à « vote utile » fonctionne et colle chacun à sa place, il faut structurer l’imaginaire collectif. D’un côté les raisonnables, dont on organise une confrontation superficielle pour mieux souligner à quel point ce sur quoi ils sont d’accord est une évidence. Ainsi quand un journal titre : « Sarkozy et Hollande : deux conceptions de l’Europe ». Tu parles ! Dupon et Pondu ! Le « phénomène » Bayrou achève de border le tour de table ainsi préfabriqué. Là, c’est un vrai coup de gonflette. En un mois l’homme est censé avoir doublé dans les intentions de vote ! Il gagne six points dans les sondages. On se demande pourquoi. C’est sa quatrième déclaration de candidature en trois mois. Et il venait de faire une prestation ratée sur France 2 qui a été le premier échec d’audience de cette émission. Le lendemain, son meeting au pays natal ne réunit qu’à peine mille personnes. Ce résultat est d’autant plus suspect que l’institut concerné par cette divination n’explique pas pourquoi il avait déjà coté le même Bayrou à 12 % cet été avant de le ramener à 6% en octobre et de le replacer de nouveau à 12 %. Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Voici Bayrou au « centre du jeu » comme le dit un titre de grande diffusion. Dans ces conditions le système d’alliance majoritaire est bien dessiné. L’austérité de droite ou l’austérité de gauche ? Laquelle des deux sera soutenue par l’austérité du centre ? Quel suspense ! Frissons garantis.
Une fois mise en scène cette « confrontation » des « raisonnables » comme dit Bayrou, il reste à la verrouiller avec une opposition qui contienne son propre révulsif. C’est là que commence le numéro « Marine Le Pen seule candidate des milieux populaires ». Ce n’est plus une observation, c’est une assignation. La bonne société indique de quel côté répugnant se situe le peuple. Le choix du diable n’est pas neutre. Ce n’est pas le Front de Gauche. Car les vrais connaisseurs savent quelle est la situation. La Marine Le Pen est en panne, comme je l’ai dit. Son meeting à Metz n’a rien donné : à peine mille décatis dans une salle morose. Ses militants ne tiennent pas le terrain à part dans quelques poches locales limitées autour d’elle dans le Pas-de-Calais et autour de son père en PACA. Deux endroits où le Parti Socialiste leur réchauffe les plats sur les braises de ses « affaires ». Son opération en direction des syndicalistes est un bide total. Et pour un socialiste ou un ancien électeur communiste des années 70, qui s’égarent chez elle et qu’immortalise une caméra, trente passent au Front de Gauche en silence et sans spotlight. Sur le terrain, le seul encadrement présent au quotidien est celui des syndicalistes et des associatifs de quartier qui sont ultra majoritairement au Front de Gauche. Comment le sauraient-ils, ces gens qui ne connaissent du terrain que les images que leur donnent les sondages ? Mais en répétant en boucle le refrain « Le Pen populaire » il est incontestable que cela pèse sur les perplexes. On leur dit comment exprimer leur colère. Vers Le Pen plutôt que vers le Front de Gauche ! Ce n’est pas nouveau. C’est la ligne « plutôt Hitler que le Front populaire ».
A l’extrême droite de ce système on trouve enfin les provocateurs et les barbares. Ceux-là sont en mode actif pour les injures et les coups bas. Il s’agit de nous discréditer par des provocations, la disqualification personnelle ou la répétition d’injures. J’ai déjà dit comment ces gens s’y prenaient contre moi sur ce plan. Je prévois une énergie redoublée dans ce domaine à mesure que l’évidence de nos progrès ne pourra plus être occultée. J’ai été frappé par la violence d’un Alexandre Adler, ardent relais des campagnes des agences d’influences nord-américaines. On se souvient de ses injures racistes contre Chavez qu’il avait traité de primate. Il jouait l’autre soir, dans l’émission « C dans l'air » de son statut auto-proclamé « d’ancien communiste ». Il le fut en effet à l’époque où cela pouvait rapporter quelque chose. Aujourd’hui il vote Sarkozy et ses convictions l’identifient assez largement au Front National à mesure que les lepénistes jouent et obtiennent des soutiens dans la fraction la plus réactionnaire des soutiens du gouvernement actuel d’Israël. Ce soir-là il déversa une bile spécialement fielleuse contre les communistes. Un festival de haine et de propagande nauséabond. Après quoi il passa à moi pour me peindre dans l’habit du populiste trotskisant qui est le cœur de l’argumentaire à mon sujet dans son milieu. Le pompon vint quand il m’accusa de « quasi homophobie » pour avoir parlé de « capitaine de pédalo » ! C’est si stupide que je me demande dans quelle mesure cela ne traduit pas plutôt une difficulté plus personnelle.
Les socialistes convaincus par la ligne de la Fondation Terra Nova qui recommande l’abandon des milieux populaires, se coulent avec délice dans ce moule. Il est plus facile de se débarrasser d’un milieu stigmatisé. Alors la table est mise. C’est celle qui a été testée au cours des trois précédentes élections. Quatre convives à table. L’UMP, le PS et le FN ont leur rond de serviette. Seul le quatrième convive peut changer. C’est soit le Modem soit les Verts, selon les élections ! C’est surtout le décor de 2005 qui est remis en scène pour servir la nouvelle cause sacrée des importants : l’austérité, « seule politique possible ». Les partisans de la relance sont au Front de Gauche. Ils sont aussi martiens que l’étaient les partisans du « Non » au référendum en début de campagne. L’austérité est l’alpha et l’oméga du club des raisonnables. Ils se croient inspirés d’en répéter les mantras. Leurs mentons magnifiques sont tournés vers la ligne d’horizon qu’ils ne quittent pas des yeux : du sang et des larmes pour tous vagissent-ils quand ils sont distraits de leurs pensées profondes par le souci des mortels qui attendent leurs oracles. Quelle blague que ces postures ! La vérité est qu’ils n’ont aucune espèce d’idée sur la façon de faire face. Ils se contentent de vouloir être le bon élève de la classe et de mériter la bonne note des agences de notation.
C’est parce qu’il se pense « prochain président » que Hollande cotise aussi intensément à ce club. Le dernier épisode du reniement sur les retraites coupe le souffle par sa brutalité. J’y reviens parce qu’il faut mesurer l’ampleur du tournant pris. Souvenons-nous. En 2003 c’était la réforme des retraites. Et c’était aussi le congrès socialiste pour faire le bilan de la déroute terrible de 2002. Tous les barons du PS s’étaient mobilisés pour assurer avec leurs méthodes traditionnelles pour que rien ne change. François Hollande fut reconduit à la tête du parti en dépit de la catastrophe du 21 avril. Tous les barons s’étaient amnistiés de toute responsabilité dans ce désastre. Le congrès connut cependant un temps fort très spécial. En effet, des vivats et un tonnerre d’applaudissements imprévus saluèrent l’entrée dans la salle de Bernard Thibault. Pris de court, Hollande dû s’engager à revenir sur la réforme des retraites qui donnait déjà lieu à une mobilisation générale. Jamais il n’avait accepté d’en dire autant auparavant. Il vient de recracher le morceau qu’il avait si mal avalé il y a huit ans. Il a approuvé la réforme des retraites, la première, la seconde et celle qui viendra. En effet, à petites étapes, de ballons d’essai en tortillages, il a fini par avaliser la réforme Fillon et donc toutes les précédentes. Depuis la primaire il enfumait déjà sévèrement. Lors du troisième débat, il avait affirmé : « Ceux qui ont fait 41 ou 41,5 années de cotisation doivent pouvoir partir à 60 ans ». C’était déjà dire sans le dire vraiment que tous les autres ne devaient plus y penser. Quand nous l’avons souligné, on nous a accusé de lui faire un procès d’intention « qui-sert-la-droite-et-l’extrême-droite » comme dirait Jack Lang. Mais, patatras, dorénavant Hollande a clairement fixé sa position. C’était lundi 12 décembre, sur RTL. Ses déclarations sont nettes. « Devant les auditeurs, je prends cet engagement : ceux qui ont commencé leur vie professionnelle à 18 ans, qui ont fait 41 années de cotisations, 42 ans, pourront partir à 60 ans. Ceux qui n'ont pas leur durée de cotisation, ne le pourront pas ». Une page est tournée. Le candidat du PS a enterré l’une des conquêtes majeures de mai 1981, le mot d’ordre le plus constant de toute la gauche depuis plusieurs décennies jusqu’à l’année dernière. L'engagement du programme socialiste était, rappelons-le, de « rétablir l'âge légal de départ à 60 ans ».
Ce qui m’a frappé c’est que Hollande ait pris le temps de faire une pause verbale avant cette déclaration. Il a même demandé qu’on l’écoute soigneusement en notant qu’il savait que les auditeurs « dressaient l’oreille » sur le sujet. Personne ne pourra dire qu’il n’a pas été prévenu. Voter Hollande c’est donc renoncer à la retraite à 60 ans. Voilà qui est clair. C’est déclarer que la lutte et les sacrifices des mois derniers et ceux de 2003 étaient bidons. C’est récuser les arguments d’alors. C’est demander la réforme que l’on avait voulu repousser. Car comme chacun le sait, Hollande considèrera que le vote au premier tour lui tiendra lieu de mandat, exactement comme il l’a prétendu à propos du vote des primaires qui valait selon lui approbation de tout ce qu’il avait dit. Toute la gauche est prise en otage. Les amis du vote utile devront aussi s’avaler ça. Sans oublier les « supplétifs », comme dirait Jean Vincent Placé, de chez les Verts. Ce qu’a fait Hollande sur RTL s’apparente à un véritable coup de force. C’est aussi un vrai chantage pour faire accepter une grande reculade. A gauche donc, seul le Front de Gauche ne change pas d’avis depuis la lutte contre la réforme. Le soit disant « vote utile » est un vote très futile.
Voici des nouvelles du "modèle allemand". Lundi 12 décembre, le gouvernement Merkel a dû reconnaître que l'espérance de vie des Allemands pauvres avait reculé. C'est Matthias Birkwald, un de nos camarades de Die Linke, qui avait interpellé le gouvernement sur le sujet. En Allemagne, les parlementaires peuvent obliger le gouvernement à fournir des chiffres précis. Et les chiffres qu'il a obtenus sont très peu flatteurs pour l'Allemagne. Des journaux aussi différents que L'Humanité et L'Expansion s'en sont fait l'écho. L'espérance de vie des Allemands les plus pauvres est passée de 77,5 ans en 2001 à 75,5 ans en 2010. Moins deux ans en une décennie ! Et la situation est encore pire dans l'ancienne Allemagne de l'Est. Là, l'espérance de vie des plus pauvres a reculé de 77,9 ans en 2001 à 74,1 ans en 2010. Moins 3,8 ans en une décennie. En 2001, l'espérance de vie des plus pauvres était supérieure en ex-RDA qu'en moyenne pour toute l'Allemagne. Dix ans plus tard, la moyenne en ex-RDA est inférieure à la moyenne allemande. Voilà un des aspects du bilan du passage au capitalisme !
Ce recul social est la conséquence directe des réformes anti-sociales votées par les sociaux-démocrates, les Verts et la droite allemande. Celles-là même dont François Hollande a déclaré « qu'elles ont trop tardé en France ». Les réformes du gouvernement SPD-Verts de Gerhard Schröder ont augmenté le nombre de travailleurs pauvres et la précarité de l'emploi. Donc les retraités ont désormais des pensions de retraites plus faibles et peuvent moins bien se faire soigner, se nourrir, se chauffer, etc. Dans le même temps, le report de l'âge de la retraite a accentué ce phénomène en augmentant le nombre de salariés qui partent à la retraite en étant au chômage, à temps-partiel, ou avec un faible salaire. Les chiffres publiés lundi indiquent en effet que seulement un quart des Allemands âgés de 60 à 64 ans occupaient en mars 2011 un emploi soumis à cotisations sociales. Et moins d'un sur cinq occupait un emploi à temps complet. Notre camarade Matthias Birkwald a ainsi pu démontrer que le relèvement de l'âge de la retraite « ne représente rien d'autre qu'un grand plan de réduction des retraites qui touche avant tout les plus faibles revenus et ceux qui occupent les emplois les plus pénibles ».
Mais le report de l'âge de la retraite n'a pas seulement rendu plus difficile l'accès à une retraite décente. Il a aussi épuisé davantage les travailleurs allemands en les obligeant à travailler plus longtemps. C'est la grande leçon que nous opposons en France et en Allemagne contre le relèvement de l'âge de départ en retraite. Les libéraux expliquent qu'il faut repousser la retraite car l'espérance de vie augmente. Nous répondons que l'espérance de vie augmente car on a abaissé l'âge de la retraite. Et que le relèvement de l'âge de la retraite fera baisser l'espérance de vie. Les chiffres de Madame Merkel viennent de nous donner raison !
Un petit texte qui explique le titre du billet de Jean-Luc :
http://1libertaire.free.fr/PlutotHitler.html
"Eva Joly, en effet, est sûrement avec quelques rares autres, l'exception à la règle."
Grande naïveté...Eva Joly a failli partir au Modem pour les européennes, elle ne l'a pas fait parce que la place qu'on lui proposait ne lui convenait pas...D'ailleurs dernièrement, elle a encore vanté la personnalité de F Bayrou.
Je ne pense pas qu'il faille chercher la moindre conscience dans les dirigeants d'EELV. D'ailleurs, ce parti résulte du mariage de la carpe et du lapin pour des visées électoralistes d'ou sa parfaite incohérence.
Comment concilier la tendance libérale d'un Cohn Bedit avec les objectifs sincères d'un certain nombre de militants écologistes de base ?! Le grand écart me paraît difficilement tenable sur le long terme...
Les vrais militants écolos viendront au Front de Gauche...
@ marj 102
Je souscris tout à fait à ta remarque.
Je voulais donner quelques bonnes consciences à quelques personnalités du mouvement EELV mais je crains qu'en effet, seuls les vrais militants écolos viendront d'eux-mêmes au Front de Gauche.
BFM - Jean-Luc Mélenchon * * * * *
On sait maintenant que notre ancien ministre Estrosi n'était même pas au courant du Label "Origine France"
Il ne reste plus qu'à trouver ou sont les 8 ou 9000 (je crois) nouveaux embauchés chez Peugeot en 2011 !
Que dire qui n'a déjà été dit, si ce n'est que même quand ils essaye de vous enfumer en parlant pour brouiller votre parole, vous êtes entendu. Et naturellement le présentateur (on ne peut pas trouver un autre nom) qui ne fait rien pour le faire taire.
Quant à ce billet, Une explication de texte.
Je ne crois pas rêver, bien que je ne le retrouve pas (le site placeaupeuple est un peu bor..lique), mais il me semble que j'ai lu dans une rubrique des personnalités qui soutiennent JL que Bedos y était.
Mais impossible de retrouver cette rubrique!
Voir plus loin que le bout de mon vote.
à vous lire tous, je me demande comment faire pour se sortir le cul-des-ronces, malgré la force des convictions que nous manifestons. La force du FdG, c'est d'avoir une perception très réaliste des problèmes actuels, c'est de représenter des forces différentes qui tirent dans le même sens. Le programme pour avancer, c'est ça le ciment. C'est la seule garantie que nous ayons.
Les medias, lorsqu'ils parlent de Mélenchon, du FdG, des hommes et formations politiques qu'il représente, c'est pour les ridiculiser, les insulter, déformer leurs propos. Ce sont les medias qui détiennent l'essentiel de l'info (je dirais plutôt la manipulation de l'info).
Certes les réseaux internet jouent en forme de contre-pouvoir, à condition d'avoir internet et d'aller sur les bon sites ! Et puis beaucoup de personnes n'ont pas internet par manque de moyens et c'est précisément celles-là qu'il faudrait toucher, rencontrer.
Les réseaux d'initiatives citoyennes sont un moyen de contre-carrer, encore que dans mon coin ravitaillé par les corbeaux....
Au-delà, comme certains intervenants ici, je souhaite vivement que le FdG, avec Mélenchon, soit le gagnant de cette lutte.
Je ne sais pas ce que je ferai si le PS est devant. Je ne crois pas que je voterai pour eux, je suis convaincu que dans les circonstances présentes, ce serait voter pour la même politique que Sarkozy, voire pire dans certains cas, elle porterait un autre non, c'est la seule différence. Aujourd'hui c'est ce que je pense, je voterai blanc, parce qu'il faudra voter.
vu hier soir le debat sur BFM. Jean-Luc Mélenchon a ete plutot bon et ne s est pas demonte devant les attaques et les faux arguments de la pseudo journaliste du point et face au motodidacte de nice qui etait plutot mal a l aise (regard fuyant, arguties et interruptions) il a pu placer ses idees. nous l avons regarde en famille ! Bon moment de tele -pour l instant encore trop rare -. mais ca va changer.... courage !
Hier soir lors de l'émission sur BFM, Jean-Luc a été interpellé au sujet des accusations portées contre les Comités d'entreprise. Comme l'indique la section PCF RATP dans son communiqué: "Une campagne médiatique de grande ampleur est engagée contre le CE-RATP. Elle s'appuie sur un rapport de la Cour des Comptes délibérément orienté et truffé d'approximations et de contre-vérités, mais aussi sur des amalgames inacceptables avec des affaires en cours sans lien avec la gestion du CRE. Cette offensive qui fait suite à des accusations de même nature à Edf-Gdf ou Air France ne doit rien au hasard. Ce qui est visé, ce sont les CE comme instruments conquis par les salariés
pour développer les activités sociales et intervenir dans les gestions. Pour le grand patronat et pour les forces politiques à son service, l'UMP, le FN ou le MODEM, que les personnels aient leur mot à dire sur les stratégies d'entreprise et qu'une partie du fruit de leur travail échappe au pouvoir des directions et à la loi de la rentabilité est insupportable ! Cette volonté de remise en cause s'inscrit dans une politique de régression globale. L'objectif du pouvoir en place est "de sortir de 1945 et de défaire systématiquement le programme du Conseil National de la Résistance". Les CE et les conventions collectives et les statuts, les entreprises publiques, les notions de salaire minimum et de durée légale du travail, les CHSCT, etc. : tout doit disparaître pour préserver les profits dans un capitalisme en pleine crise. Les attaques ciblant le CE-RATP s'inscrivent dans ce projet ultra-régressif. Mais sortir de la crise, redonner un avenir à notre société implique au contraire que ce soit ceux qui créent les richesses qui décident de leur utilisation, et non plus les seules directions au service des marchés financiers. Cela suppose davantage de droits et de pouvoirs pour les salariés, et donc des prérogatives étendues et non pas réduites pour les CE."
Tel devrait être l'un des...
L'émission de ce matin de France Inter : "L'élection se gagnera au centre "....ou comment prendre ses désirs pour des réalités !
Mais ne soyons pas dupe, outre "plutôt Hitler que le Front populaire",c'est bel et bien d'abord le principal projet en cours des recompositions politiques actuelles pour remplacer l'actuel locataire de l'Elysée...histoire de changer sans rien changer comme en l'an quarante !
Et pour y arriver, on essaie de nier les intérêts antagonistes de classe et l'on fait rentrer dans la tête de bcp l'illusion de l'union nationale...autour du projet libéral biensûr...
Rappelons qu'Alexandre Adler a participé à une réunion du Bilderberg en mai 2003 à Versailles. C'est un signe !
Il soutient le oui au référendum de 2005 sur la constitution européenne et dira : « La bataille pour le “oui” sera dans ces conditions évidemment la grande bataille pour la liberté de notre continent, et je l'espère la grande défaite de tous ces altermondialistes qui ont tout à la fois la candeur et l'impudence de se déclarer “antilibéraux”, disons simplement ennemis de la liberté.
Adler, c'est la CIA à domicile !
et nul n'osera songer au lien Hollande- fondation Saint Simon (Alain Minc sort de ce corps !)
le candidat du front de gauche n'a pas été bon devant estrosi.jamais il n'a parlé du cancer de la financiarisation de l'économie qui ruine notre économie et sa désindustrialisation.j'ai soupirer lorsqu'il me parle de chevemment le seul qui avait raison sur masstricht oh certes il caresse l’électeur ps mais tout de même .Je suis un militant communiste, il va falloir plus de sérieux sinon ça va pas le faire...
rey paul
82 @Marco
« Qu'on ne peut pas dépenser plus que ce que l'on possède »
vous avez raison pour la réponse, mais je crois que maintenant il faut changer de braquet, et de lui dire « je comprend qu’un ménage normal, moyen puisse croire ce que vous dites, mais vous, que je croyais être un journaliste politique, vous ne savez pas encore qu’un ménage n’a rien à voir avec un État » … et donner son explication. La il va passez pour un Khon et les autres journaleux vont réfléchir à deux fois avant de ressortir cette Khonnerie.
Jean-Luc Mélenchon – Vous êtes trop bon ! Au sujet du livre de Est-ce-trop-si la vente et de sa réédition à 3500 exp, vous auriez du dire que le votre à déjà été vendu à plus de 40 000 et qu’il est réédité en livre de poche (que j’ai aussi acheté - collector) et l’humain d’abord à plus de 200 000 ça aurait mis les choses un peu à sa place.
91 @citoyenne21
Moi j'utilise quand je donne un tract dans mon explication, cette expression, et avec cette phrase, tous, sans exception ont un sourire complice aux lèvres.
« … Si vous ne voulez pas être bouffé à la Grec… » (Bouffé ou Mangé suivant la personne à qui je m’adresse)
A Delbrayelle Gilbert, message 101
J’ajouterai au remarquable texte que vous nous conseillez, quelques points d’importance internationale :
a) avant 1933, Churchill considérait Hitler comme personnage important, capable de vaincre les hordes communistes.
b) En 1937, Henry Ford reçut une délégation du IIIème Reich venu le décorer de la plus haute distinction décernable par les autorités nazies. Les usines Opel de la Ruhr, qui produisaient les Panzers du type Panther, restèrent la propriétés de Ford jusqu’au début de 1942, date d’entrée en guerre des USA. Durant la fin des années 1990, des poursuites furent engagées par les anciens travailleurs forcés des usines Opel sous contrôle américain, qui furent contraintes de les dédommager. Je tiens la documentation et les références précises à la disposition de ceux que le sujet intéresse.
c) Dans le chapitre III de son livre, le choix de la défaite, Annie Lacroix-Riz décrit « la fascination des milieux financiers français pour la poigne appliquée en Allemagne …
La Banque de France tolérait mieux l’inflation allemande qui « contrôlait les salaires »…
(p.109-110).
depuis quelques temps,les journalistes resservent à Jean-Luc Mélenchon le comparatif PCF / union Soviétique...chose étrange qu'il ne font pas quand il reçoivent des petits gars de droite en leur parlant du SAC et autres farces et attrappes.
mr Mazerolle serait mieux inspirer de mieux préparer ses interviews pour rester sur les sujets du moment plutôt que divaguer sur des fantasmes. pour le coup Jean-Luc Mélenchon à super bien répondu, j'y reviens pas.
idem concernant son vote Maastricht, Jean-Luc Mélenchon à très bien l'évolution qu'il à faite alors qu'aucun de ces journalistes poseront la question à Hollande s'il se sent bien dans sa peau en soutenant des candidats de droite !
on voit que les journalistes se divisent en deux catégories. ceux qui font leur travail, même en posant des questions pas faciles. et ceux qui sur ordre du PS essayent de distiller le conflit entre le PCF et autres forces du FdG.
je les rassure ! les sympathisants du FdG se sentent parfaitement bien avec les communistes qui représente le gros de notre rassemblement.
si vouloir défendre les couches populaires, les travailleurs est assez accessoire pour les PS ! c'est une priorité du FdG.
dernière chose. maintenant cela apparait clairement, que le PS ne veut pas nous côtoyer ! je les rassure, je me sens plus rien de commun avec eux et on verra au final lequel des deux entités explosera en vol. les trahisons sur les retraites ont finis de m'ouvrir les yeux sur se que j'avais pourtant clairement deviné lors des manifs retraites ! un PS rassemblé dans l'inutilité et comprenant plus rien, ni des luttes sociales, ni du peuple. ces belles dames en foulard Hermès sont à des années lumières des préoccupations des gens.
le PS est fini, séché sur pied et l'automatisme de vote va en prendre un coup en 2012. une page ce tourne et la gauche sera fièrement et justement représenté par le Front de Gauche. je garde toutefois une pensée pour nos amis du NPA et de LO qui furent aussi en leur temps instrumentalisé par le PS...
@ Louis St O (104)
Ce qui est encore plus déplorable dans cette affaire c'est que ce Mr Estrosi a été ministre de l'Industrie, est actuellement député, et que c'est un député de ses rangs (Yves Jégo) qui a porté le projet de loi à l'Assemblée. Autant dire que cet homme, Mr Estrosi, est ou bien un menteur (ce que je n'ose pas penser), ou bien, est totalement incompétent.
C'est malheureux, mais on en viendrait presque à souhaiter que Mr Mélenchon ai des contradicteurs qui savent, au minimum, de quoi ils parlent.
@ joëlle (73)
Pour apporter un élément de réponse à vos interrogations:
http://www.cgt.fr/IMG/pdf/Argu_FN.pdf
Et pour terminer correctement mon message précédent (107) Tel devrait être l'un des objectifs majeurs portés par le FdG.
AJ Holbeq (7), Alexos (24) :
Effectivement l'épargne n'est pas stockée, elle circule, mais elle est affectée. Elle défavorise la consommation : un excès d'épargne entraîne donc un déséquilibre entre investissements et consommation.
Pour bien comprendre cela, pensez aux sommes épargnées par les ménages les plus riches. C'est de l'argent qui ne sert pas à leur propre consommation. Il peut servir de réserve liquide pour du crédit, éventuellement à la consommation (ce n'est pas en général du Livret A...) mais dans ce cas, il ne faut pas perdre de vue que les pauvres qui s'endetteront devront rembourser l'argent avec intérêt (souvent à des taux usuraires) : à terme, ils consommeront moins que si cet argent avait circulé sans passer par la case "épargne".
Bonjour,
TRÈS très bonne émission hier soir sur BFM TV. Clair, limpide, précis, incisif et volontariste. Estrosi s'est fait moucher, et de très loin. Que l'on ne me dise pas le contraire.
Vous aurez peut-être entre les mains le pouvoir de changer l’histoire, notre histoire. Rendre le peuple responsable et décisionnaire par la mise en place d’une démocratie participative. Référendum au niveau local, régional et national. Contrôle des élus par des jurys citoyens et non cumul des mandats. Un grand leader s’appuie sur son peuple et gouverne pour son peuple. Bien qu’ayant quelques points de désaccords, je crois en vous et en votre discours. Fasse dieu que, comme vos prédécesseur, vous ne trahissiez point les citoyens. Cordialement.
Je viens d'essayer l'application "placeOpeuple". J'aime bien l'appellation "révolunaute"... mais c'est tout. Pour le reste : à qui s'adresse-t-on ?
Le ton est infantilisant, on prend le révolunaute pour un âne en lui expliquant qu'il a fait marquer un point à la campagne parce qu'il a répondu à une question sur la dernière prestation de Jean-Luc Mélenchon.
C'est avec ça qu'on va gagner des électeurs ?
Etre descendu en flamme par Alexandre Adler est une escellente nouvelle. Ce type est un tel répulsif qui s'ignore qu'il fait (en creux) une publicité terrible pour le Front de Gauche. Quand les autres dandys superficiels et inconsistants qui se prennent pour des philosophes l'auront rejoint, il n'y aura besoin de faire campagne, ils l'a feront à notre place...
Aujourd'hui, la France dépense environ 45 milliards d’euros de plus pour sa facture énergétique par rapport à 1998.
La multiplication par 5 ou 6 des prix du pétrole est la première cause de la baisse de la croissance en Occident.
En euros constants, la facture énergétique de la France est passée de 11 milliards d’euros en 1998 à 58 milliards d’euros en 2008.
En 1998, Jospin, comme Rocard en 1989, a eu la chance de profiter d’un pétrole très bon marché.
Malheureusement, le pétrole n’est pas prêt de revenir à 20 dollars le baril.
Je reviens sur le "Face à face" Mélenchon/Estrosi à BFM TV hier soir. Le thème central en était "réindustrialiser la France", pourquoi et surtout comment ? Si le candidat du Front de gauche a pu, grosso modo, décliner les solutions du programme "l'humain d'abord" en la matière, il faut reconnaître cependant que son adversaire a su habilement esquiver la question du bilan calamiteux de quatre années de Sarkosisme et des responsabilités politiques qui lui incombent. Il s'est même offert le luxe de proposer, in fine, une sorte d'Union Nationale" incluant le FdG pour sortir de l'ornière où lui et ses amis, et son cher " président de tous les Français " nous ont mis.
Si sur l'établissement des barrières douanières - baptisées "protectionisme patriotique" ou" européen ", les deux protagonistes semblaient s'accorder, en revanche, sans surprise, ils étaient en opposition sur tout le reste.Mais reconnaissons que, sur la forme, le duel était à fleurets mouchetés, et que notre candidat s'est trouvé quelquefois en difficulté chaque fois que son adversaire, avec un beau culot et un zeste de démagogie, prenait la défense de l'emploi "ouvrier" alors qu'il venait en début d'émission de reconnaître que jamais autant que ses dernières années.précisément l'emploi ouvrier avait été détruit !
Très bien sur BFM hier soir. La démagogie de la droite est impressionante !
Pour revenir sur les sondages, ces thermomètres qui donnent la fièvre, ils sont à double sens. Les instituts et ceux qui les pilotent savent très bien que le jour où Jean-Luc Mélenchon est classé à 10 %, une dynamique s'engage, un enthousiasme nous gagne et gagne toute la gauche, le vote utile anti-lepen tombe de lui-même : nous ne serons plus qu'à quelques points du FN... C'est bien pourquoi ils vont trainer les pieds un maximum avant que de reconnaitre que nous sommes à plus de 10 % ! Les progressions vont se faire au compte goutte à coups de 0,5%.
Super le passage à France ô, je le transmets aux connaissances. J'ai aussi beaucoup aimé, bfm tv. J'ai moins apprécié les propos de Mr Estrosi,. Le principe de défense c'est de prendre l'exemple de sociétés qu'ils ont soi-disant sauvées (il y en a peu.....) , mais ne parlent jamais de toutes celles qu'ils ont laissé périr (ne pourrait-on pas avoir la liste de ces entreprises qui ont fermé et le nombre de personnes licenciées.)
Dans le même registre, avoir la liste. 1) de toutes les promesses non tenues par Sarkozy (il y a de quoi faire...).
2) de toutes lois votées par les députés UMP qui ont dégradées nos services sociaux, et de celles qui qui vont contre nos libertés.
Le passage au capitalisme tue ! Jlm à raison de faire cette remarque, que le retour au lois du libéralisme pur et dur et de la concurrence libre et non faussée fait que les plus précaires meurent avant l'heure. Cette tendance se fait jour aussi aux USA ou l'espérance de vie commence a diminuer.
Autre remarque ; dans les pays ou il y a des conflits armés, la presse se fait un devoir de citer jour après jour le nombre de morts provoqués par ces évènements. combien sont décédées depuis la mise en place de la politique pure et dure de l'europe qui "protège" ou du début du quinquennat de N Sarkozy.
Qu'en pensez-vous !
Salut,
Houlala ! Quelle bouillie il doit y avoir dans la tête des sympathisants PS... Soyons charitables et aidons les à y voir plus clair. Voici deux pistes parmi tant d'autres:
1° - Attendu qu'une des caractéristiques essentielle de la gauche depuis presque 1 siècle est de prétendre vouloir "dépasser" le capitalisme, il est alors logique de placer "le centre" quelque part au milieu du PS ; en tout cas à la gauche de Hollande. Donc si ils ne veulent pas voter à droite, ils n'ont le choix qu'entre le FdG, le NPA, et LO... Fastoche, non ?
2° - Comment reconnaître un libéral d'un anti-libéral aujourd'hui ? C'est simple ! Le libéral c'est celui qui masque l'effondrement du dogme auquel il vouait, il y a peu, un culte frénétique, derrière le cache-sexe du "réalisme" et du "pragmatisme" ; c'est à dire cette méthode qui ne dit rien de plus que : "n'est vrai que ce qui existe". Comme idéalisme et pragmatisme sont contradictoires, on reconnaîtra à coup sûr le libéral à son court-termisme, à ses valses-hésitations, à ses renoncements, bref, quand il donne l'impression de "tortiller du cul pour faire droit" faute de "vision", vu qu'il est infoutu d'inventer autre chose qui n'existe déjà...
Des exemples ? Regardez Sarko et la crise européenne. Fillon, Bayrou, Hollande et l'austérité. Hollande et la retraite, les profs, la taxation du capital, le smic...etc.
Voilà, il me semble, 2 astuces assez simple à retenir qui peuvent aider nos amis électeurs socialistes désemparés à faire en 2012 le contraire de ce qu'il font d'habitude, c'est à dire voter à "groite" ou à "drauche".
Alors, hé, y sont pas sympa les électeurs du FdG, hein ?
@125
dzef. Je ne suis pas d'accord pour qu'on prenne les socialistes pour des benêts. Si leur leader est une chiffe molle, eux n'ont rien à voir avec ça et ils s'en rendront compte tôt ou tard! Les choix qui vous paraissent simples sont simples parce que vous les avez compris mais n'empêche qu'il reste toujours aussi complexe de déchiffrer le faux du vrai et le blanc du noir étant donné que l'opacité est la première nourriture viciée des néolibéraux depuis le départ et qu'on n'est pas nombreux à ne pas avoir goûté à leur soupe immonde et répugnante!
A propos des sondages à 10 % pour Jean-Luc Mélenchon en voici un récent qui le crédite de 9,5 donc nous avons raison, ça monte, continuons le combat !
http://www.election-politique.com/presidentielle2012.php?cle=s&id=697
"La bonne société indique de quel côté répugnant se situe le peuple".
Et M. Ruquier, dans ses émissions, y participe aussi. Je cite :
- Manuel Valls : "Les français sont un peuple intelligent, ils ont compris..."
- Laurent Ruquier : "C'est pour ça qu'ils donnent 20% à Marine Le Pen, et plus de 10% à Jean-Luc Mélenchon bientôt ?".
C'était dans "On n'est pas couchés" du 10 décembre, visible sur le site d'Arrêt Sur Image, dans la chronique de Didier Porte (Curseur à 3'48" du début, Durée ~ 3'). Merci à lui (Didier Porte).
@128
JM.D. Ce lien est tout à fait INCROYABLE! Vous vous rendez compte de ce que ça veut dire Mélenchon à 9.50% avant noël? C'est énorme, tout simplement énorme! Reprenons le billet de Jean-Luc qui dit que les socialistes déçus vont se reporter pour un tiers sur le Front de Gauche et pour un autre tiers sur Sarkozy, le tiers restant étant pour le moment indécis. Hé bien 9.50+ 8(1/3 de 24.50%)= 17.50% d'intentions de vote pour Jean-Luc Mélenchon alors que nous ne sommes que le 19 décembre 2012 et qu'on ne voit pas clairement le Front de Gauche s'afficher dans le panorama de l'élection présidentielle de 2012...! Jean-Luc dit dans son billet que pour 1 ouvrier qui passe au FN sous les sunlights des médias qui se servent de la mère Le Pen comme épouvantail dissuasif, 3 ouvriers passent au Front de Gauche en silence. Il faut mettre ça en perspective sur les 4 mois qui viennent et se demander à combien émargera le Front de Gauche au mois de mai...ça risque d'être un tsunami! Et voilà pourquoi je dis qu'il faut faire confiance aux socialistes. C'est parce qu'ils ont une conscience politique et qu'il vaut mieux leur rappeler les valeurs de Gauche(non soutenues par Hollande) que les prendre pour des couillons de la lune! Enfin, c'est juste mon avis...!
@ Alain et toutes/tous
Je suis EPOC depuis deux ans et je confirme, ce site est vraiment intéressant. Informé. Détaillé. Il compile tous les sondages. En effectue avec une méthodologie transparente. Et pas seulement avant les élections. Ils les rapportent en outre à la durée. http://www.election-politique.com/
Toujours les confusions entre causes et conséquences. Les conditions de vie imposées par les décideurs en place vont tellement polluler l'environnement proche, intime, lointain des individus que l'espérance de vie va fondre à vue d'oeil, il faut faire de la place! Donc oui, ne pas se laisser embarquer dans des raisonnements propagandistes des lobbies déguisés.
Continuer à suivre les propositions de répartition des richesses produites, de réindustrialisation, de prise en compte de l'environnement limité et fragile, retrouver le sens de la mesure...
Gare aux mots que la propagande sournoise et efficace dépouille de leur sens, ainsi "la démocratie" devenue outil, pour installer des régimes préfabriqués ou laisser croire que le peuple décide!
Les sondages sont anti démocratiques, ce sont des instruments onéreux, que les contribuables financent malgré eux. Halte aux sondages! Mais pour qui veut se faire son opinion, vu l'incertitude, la fourchette des valeurs numériques, ces pourcentages sont des leurres pour moutons. Parler plutôt de louche que de de fourchette.
Quant à toutes les mesures démesurées qui s'installent dans la société, tous allons être touchés, revoir ce que disait en 40 le pasteur Niemeller. Si ce n'était pas tragique on dirait du guignol.
Redonner aux mots leur sens. Victor Hugo cette semaine est avec nous sur France Culture, ce matin un philosophe puise l'essence de ses travaux océaniques vivifiants.
Le peuple, multiplicité, le génie, avant tout une bonne volonté, le génie est sauvage, n'utilise pas de concept mais une idée esthétique, produit d'une sensibilté. Les génies, ces laboureurs d'hommes, ces trouveurs de feu sacré. La démocratie, c'est avant tout une dimension d'ouverture, d'art. Admirer c'est égaler. L'art pour le progrès.
L'exil, la nudité du droit: l'exilé redevient sauvage, il s'agit de refonder le droit à partir d'une mise en question de la civilisation: l'Usine, le PG et sa philo.
Ce qu'il faut voir aussi dans ce sondage, c'est frappant, c'est le niveau hollande / sarko qui se retrouve dangereusement à l'équilibre. De quoi faire TREEEEESSS peur aux socialistes et surtout aux anti-sarkoziste viscérales. Il y en a encore beaucoup..... Je crains que cela relance ou exacerbe cette fable de vote utile.
J'entends déjà un certain nombre dire :" tant pi, trop gros risque que sarko repasse".
Les sondages des deux autres instituts, plus connus et repris dans les médias TV nous laisse toujours à 6 %. En lisant les commentaires de certains blog ou journaux, je vois qu'il y a encore beaucoup de gens qui se basent aux sondages. Celui qui à le plus de chance de gagner je vote pour lui. Les petits partis à petits pourcentages sont dangereux etc etc... Et pour avoir lu des fils de discussions, ils sont très dure à convaincre....
L'intervention sur France O est de très grande qualité. Les journalistes et questionneurs laissent parler JL Mélenchon et a pu faire passer de nombreuses idées, notamment la contestation de la dette avec un reportage sur l'équateur. A diffuser !
quant à Ruquier.... qui insulte ouvertement 30 % d’électeurs en se croyant plus intelligent, il risque de tomber de haut. Si ces gens-là le prenne en grippe, (j'ai jamais pu le blairer, je crois que je sais pourquoi maintenant) il perd le peu de crédibilité qu'il pensait avoir et des auditeurs. Peut-être faudrait-il qu'il se rappel qu'il n'est qu'animateur TV...
on prend le révolunaute pour un âne
Exactement! Et la carotte, c'est le SMIC à 1700 euros! Bravo! Sauf que si vous augmentez le SMIC, vous allez créer encore plus d'écart entre le travailleur et la personne sans ressource. Le SDF ne sera pas concerné pas cela, il pourra toujours crever dans la rue, tandis que la hausse des salaires s'accompagnera de toujours plus d'inflation... En Inde, des SDF qui dorment dans la rue n'ont même pas deux euros pour se payer une visite chez le médecin...
@134 ab
"Sauf que si vous augmentez le SMIC, vous allez créer encore plus d'écart entre le travailleur et la personne sans ressource. Le SDF ne sera pas concerné pas cela, il pourra toujours crever dans la rue"
Renvoyer les pauvres et les très pauvres dos à dos c'est le pathétique discours récurent de la droite.
Votre comparaison avec l'inde est totalement délirante, ou est donc le fond de votre propos ? (S'il y en a le moindre)
Bonjour
la candidature anti système ! c'est nous et personne d'autres.
en effet une analyse fine des sondages permet de voir que le FdG à repris déjà certains électeurs au FN.
çà veut dire deux choses:
1/ le programme de lutte anti FN du candidat Jean-Luc Mélenchon est le bon ! en envoyant le message que nous avons un programme anti-UMP/PS, nous donnons énormément de crédit à notre programme battit sur l'humain d'abord.
2/ les deux candidats du système se servent du FN comme catalyseur du mécontentement ! sauf que maintenant que le vote futile est mort ! les gens comprennent petit à petit, point après point, que nous sommes une alternative claire et précise. pas de demi mesure ici.
en continuant, inlassablement apporter la contradiction, en expliquant que c'est les Français et leur représentation nationale au sein d'une 6eme république rénovée, nous posons les pierres qui consolide la digue anti-UMP/PS qui soutenait le "OUI" !
mme Joly propose une rencontre avec Jean-Luc Mélenchon ! chiche! allons y, pour montrer que notre pronostique de la crise était le bon, que les financiers sont des nuisibles qui détruisent notre pays, et que les politiques doivent arrêter de parler et mettre noir sur blanc les mesures à prendre dans les 100 premiers jour de l'élection.
je pense que Jean-Luc Mélenchon fera un très beau score et que tout le travail que j'ai fourni de mon coté comme du votre, fera progresser notre cause depuis les deux dernières élections où nous progressions déjà significativement.
la cause est Juste ! le résultat le sera tout aussi !
Qui sont les déjà déçus de Hollande ?
Pas moi, j'ai voté Montebourg au premier tour des primaires pour participer à l'élimination de Royal (qui est la présidente du conseil région de ma région), et je sais ne pas être le seul.
Mais je voterai Mélenchon aux Présidentielles. Malheureusement ses chances sont faibles d'accéder à la finale... Je voterai au second tour si Le Pen est en face de Hollande, sinon je ne me déplacerai pas (même si Le Pen VS Sarko), j'ai déjà été obligé de voter Chirac une fois, ça suffit.
Bonjour à tous,
je vous propose une petite action: Pas un papier ce matin sur l'intervention de Jean-Luc Mélenchon sur le point.fr alors qu'il était associé hier à Bfm. Je vous propose de lui faire savoir en publiant ici:
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/marine-le-pen-une-candidate-comme-les-autres-19-12-2011-1409992_324.php.
En effet il préfère traiter d'actu réchauffée sur un sujet qui fait vendre, plutôt que d'encourager à un véritable débat! Soyez constructifs et ayez un maximum d'arguments. vos propos ne seront probablement pas publiés, comme cela a été le cas pour moi, mais cela n'a pas d'importance. Nous devons nous faire entendre.
Soyons nombreux!
Je crois que face aux indécis, aux tièdes, aux fatalistes en tout genre, il faut prendre le taureau par les cornes et leur dire : vous voulez que rien en change, que la pauvreté augmente sans cesse, que la misère se généralise, que la récession continue ? Vous voulez qu'insensiblement, mais sûrement, on se retrouve tous clochardisés comme en Grèce ? Alors là, rien n'est plus simple et vous avez même le choix : votez FN, UMP ou PS. Vous êtes sûrs de travailler toujours plus, de gagner toujours moins, d'avoir de plus en plus de mal à vous soigner et à vous loger et même à bouffer. Arrivés aussi bas, vous n'aurez plus que ce choix là : accepter votre déchéance continuelle ou vous battre dans la rue. Esclave ou violent enragé. C'est ça que vous voulez ?
Si vous voulez autre chose, il existe une assurance contre tous ces risques. Votez Front de Gauche. C'est la seule formation qui permet de mettre un terme à la récession qui porte en elle les germes de la servitude et de la guerre civile.
@134 ab : "... le SMIC à 1700 euros ! Bravo ! Sauf que si vous augmentez le SMIC, vous allez créer encore plus d'écart entre le travailleur et la personne sans ressource.". De grâce lisez ou relisez "Nous on peut" et
" L'humains d'abord" et cessez d'isoler une mesure de tout le programme en la confrontant aux modes de vie ultra libéraux. C'est absurde. Le partage des richesses qui ne peut se faire qu'en mettant en oeuvre de nombreuses mesures (toutes réalisables cependant) aboutit à l'édification d'une société vraiment plus juste et plus humaine. Il faut réinjecter du sang neuf dans l'économie. Augmenter le smic est impératif, mais pas que ça. Dans cette société nouvelle, en rupture de capitalisme sauvage, les gens qui crèvent dans la rue ça sera fini ! Il faut laisser cette vieillerie, cet archaïsme qui signe l'échec cuisant d'une civilisation, aux ultra libéraux !
131 @Mario Morisi
Méfions nous de ces sondages, si l’on regarde le détail, voila que
100% des gens qui se disent FN votent pour MLP
tandis que si
100 des PC votent Jean-Luc Mélenchon,
Seulement
88% des PG votent Jean-Luc Mélenchon,
6% pour le FN et
6% ne se prononcent pas
Je trouve les sympathisants PG bien volage.
C’est comme cet individu interrogé dans un reportage à la télé qui ce disait être du PG mais qui ne voterait pas Jean-Luc Mélenchon mais qu’il voterait blanc (il fallait le chercher celui là) en disant que JL ne devrait pas s’occuper des élections mais être avec eux dans la rue.
Juste pour exprimer une satisfaction particulière par rapport à ce qu'a rappelé Jean-Luc Mélenchon hier soir. Un immigré ne s'exile pas avec bonheur ; c'est parce que les conditions de survie sont devenues trop difficiles qu'il est acculé au départ. Et ce voyage s'effectue dans la tristesse et la douleur. S'il y avait du travail au pays, combien y-aurait-il de candidats au départ ?
à ab (134)
On peut toujours comparer notre sort à celui d'un plus malheureux, ici ou ailleurs sur la Terre. Est-ce pour cet alignement vers le bas que nous nous battons ? Au contraire, c'est toujours en envisageant "une sortie vers le haut" que militent des gens comme Jacques Généreux ou Jean-Luc Mélenchon.
Cher ab, le moment est opportun pour nous rappeller cette boutade de notre candidat (à propos de François Fillon) : il n'y a que les morts qui ne coûtent rien.
@135Lizerunn, Sachez Madame, que Pôle-Emploi, ex ANPE, proposait il y a peu, des offres d'emploi en Inde, et vous êtes manifestement passé à côté de ma remarque disant que la hausse des salaires s'accompagnera de toujours plus d'inflation...
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meson dit:
18 décembre 2011 à 16h15
Excellent billet comme d'habitude.
Je n'ai pas le souvenir, vraiment pas, d'un A. Adler communiste, bien au contraire.
Si, si, il a été membre du PCF de 68 à 78. Il y était même formateur à l'école des cadres du parti. Le propre des staliniens, c'est qu'ils le restent dans l'âme, quel que soit leur parcours. On peut avoir une mentalité, un fonctionnement stalinien tout en travaillant pour Sarkozy et Le Figaro. Comme on dit : stal un jour, stal toujours.
@ CAC : je te ferais remarquer que MLP était a l'affiche de Canal + a une heure de grande écoute, c'est à dire
a 13 h.
@ 97 : Tous fichés : exact ! il y a deux mois je me suis ré inscrite sur les listes électorales (j'ai changé d'adresse et non de ville) je me suis pointée a la "mairie de proximité" et là, juste avec mon ancienne carte électorale ils m'ont
sorti les noms de mes grands parents maternels! Ce n'est pas une blague!
Merci a G.Debrayelle et a JM.D
Juste une question a TOUS : Avez vous compris l'histoire (c'est Jean-Luc Mélenchon qui l'a sortie sur BMF TV) sur la pancarte
d'un ami ? la célèbre phrase de notre prez'si fine et si correct ? Eclairez moi alors. Merci.
e
Je reviens sur l'emission de BFM d'hier avec Jean-Luc. Certains ont trouvé la preuve que M. Estrozzi mentait (ou au moins s'était trompé, mais il n'aurait pas du insister face à Mélenchon...).
J'ai la preuve également qu'il a menti concernant la position de Sarkozy vis à vis du protectionnisme. En effet, il a parlé allègrement du sommet du G20 à Cannes (pas très loin de chez lui il devrait être au courant de ce qui s'y passe). D'abord il a parlé des paradis fiscaux, mais Sarkozy avait dit en 2009 que les paradis fiscaux c'était fini, alors pourquoi il en parle encore?
D'autant plus que dans le rapport du G20, il n'est jamais mention des paradis fiscaux et il est écrit noir sur blanc qu'il ne faut pas avoir recours au protectionnisme (point 22)
22. Alors que l'économie mondiale traverse une période critique, il est important de souligner les mérites du système commercial multilatéral pour éviter le protectionnisme et le repli sur soi. Nous réaffirmons nos engagements de statu quo jusqu'à la fin de 2013, comme décidé à Toronto, et nous nous engageons à retirer toutes les nouvelles mesures protectionnistes qui auraient pu apparaître, y compris les nouvelles restrictions aux exportations et les mesures d'encouragement des exportations qui seraient contraires aux règles de l'OMC
Je crois que c'est plutôt une bonne nouvelle, beaucoup de gesticulations, de manipulations et de mensonges, c'est la preuve qu'ils ne sont pas sereins!
@ Jean-luc Mélenchon
Il serait grand temps de laisser Hollande présider, pendant les 4 mois qui lui reste à se sentir président, faudrait tout de même pas lui gâcher son rêve de gosse (même si papa/maman ni croient pas)
Quant au sondage qui font souffrir toute une sensibilité ignorée, mettre le doigt où çà fait mal n'apporte aucune solution
(bien sur cela soulage de dénoncer, mais il en faudra plus pour les citoyens Français à l'urne de la décision de vote)
Le +++ est dans le programme du Front de Gauche
Commenter la Dette donner des solutions c'est bien
Mettre en évidence l'incohérence du rôle de la BCE banque centrale européenne excellent !
la démocratie bafouée par le traité de Lisbonne; faut le dire oui
Parler du partage des richesses...(une formule à l'emporte pièce limite démagogue si elle ne s'accompagne pas d'explications éclairantes)
Dénoncer la destruction des acquis de la cohésion sociale Française (j'approuve la dénonciation)
Mais bon 9 grands chapitres il contient le programme il serait temps de passer à la vitesse supérieure
Perso cela me fruste beaucoup.
J'arrive même pas à compenser la frustration en assemblée citoyenne, j'en ressort aussi ignorant qu'avant, j'assiste à une assemblée générale point final
@142 Ab
Sachez que vous ne m'apprenez rien, le pole emploi est une usine à gaz gérée par des andouilles, mais je ne vois pas en quoi proposer un emploi en Inde est répréhensible du moment qu'il n'y a pas obligation à accepter l'emploi.
Cela dit, votre remarque sur l'inflation est complétement hors sujet. La question n'est pas de savoir comment vont évoluer les prix, mais comment on va redonner du boulot au gens qui n'en ont pas et les rémunérer correctement : En relançant l'activité.
Et franchement, encore une fois, mettre dos à dos ceux qui gagnent leur vie et qui sont pauvres et ceux qui n'ont pas de boulot, c'est une pensée médiocre et sclérosée digne des meilleurs cliché de cette droite pathétique et dépassée par les évennements.
Simple rappel :
Aux dernières élections cantonales de mars 2011, le Front de gauche a fait entre 10 et 11% des suffrages exprimés.
Ce n'était pas un sondage mais une élection des conseillers généraux.
La relance de l'emploi en passant par l'Inde...J'avoue que j'y avais pas pensé mais bon pourquoi pas? Au fait, il paraît qu'on va aller sur mars alors si des gens veulent laver des carreaux au smic avec un contrat de travail interplanétaire, qu'ils n'hésitent pas à envoyer leur CV à pôle emploi...pppfff n'importe quoi!