18déc 11
J’ai écrit une nouvelle fois ce post tout en allant et venant entre les meetings, les réunions et tout le quotidien surchargé d’une campagne. Mon blog s’efforce aussi de rendre compte de tout cela dans la mesure où cela peut aider chacun à militer de son côté. Des photos, des vidéos, des carnets de route et dorénavant des encadrés s’ajoutent, chemin faisant. Parfois même, une note est rallongée quand j’écris à la suite d’un événement lié à mon thème. Vous ne vous êtes jamais plaints de ces façons de faire dont je conviens qu’elles ne sont guère très classiques. Je reviendrai à mon clavier avant une pause pour faire le vide, le silence et recharger les batteries.
Ici je ne reviens pas sur l’adresse que nous avons faite, Oskar Lafontaine et moi. Il faut la faire vivre. Vous avez vu en effet que la presse, si pressée de traquer le « germanophobe » à gauche il y a une semaine, ne s’est pas vraiment intéressée à notre travail. Sur place à Strasbourg, même « Les dernières Nouvelles d’Alsace » nous ont placés en pied de page dix-sept, dans la rubrique des « informations régionales ». Il ne restait plus de place ailleurs sans doute, compte tenu du drame local lié à l’élection de miss France. Cela n’a pas vraiment d’importance dans la mesure où le réseau internet a beaucoup repris le document et que cela compte davantage que les décevantes « Pravda » locales de ce style.
Mille sujets sollicitent la réflexion. De tous c’est l’entrée en récession de l’économie française qui est sans aucun doute le plus lourd de conséquences. Mais ne nous y trompons pas, de multiples seuils sont franchis dans le moment politique de ces derniers jours de décembre. Non seulement du point de vue des faits mais aussi de la mise en scène qui en est faite. J’en examine quelques-uns au fil de cette note.
Merci à Simon de Montpellier qui nous a envoyé cette série de photos illustrant la filière bois dont il a été question notamment au salon Marjolaine…
Le mot « récession » est appliqué lorsque l’on constate deux trimestres successifs de baisse de la production du pays. Quelles sont les causes de cette contraction de l'activité selon l'INSEE ? D’abord la chute de la consommation des ménages en produits manufacturés. Ensuite la poussée du taux d'épargne qui grimpe à 17 % du revenu, ce qui est le record depuis 1983 ! Les gens mettent de côté tout ce qu’ils peuvent par précaution pour la suite. « L'élan de la demande interne semble s'être grippé » conclut l’Insee. En effet. Tout se passe donc comme nous l’avons dit et répété. Je ne le dis pas par auto-congratulation mais de rage de voir que rien n’ait été écouté ! Les coups qui vont pleuvoir sur les gens et le pays auraient pu être évités. Le plus dur arrive. Car dans ces conditions, comme prévu par nous, les recettes de l’Etat vont baisser et rendre le service de la dette plus lourd. Donc les agences de notation vont frapper la France comme elles l’ont fait ailleurs sur le thème : « vous ne tiendrez pas vos objectifs de réduction des déficits ». A ce moment-là, le coût de l’emprunt va augmenter et la dette s’alourdir. Et ainsi de suite. Mes lecteurs connaissent ce mécanisme mille fois décrit sur ce blog et dans tout ce qu’écrit l’autre gauche depuis des mois. La conséquence sociale est facile à deviner. Tout le monde va descendre d’un cran vers le bas à l’exception de ceux d’en haut qui vont monter d’un cran. La conséquence politique suit aussi.
A présent nous allons entrer dans la deuxième phase des prémices de la révolution citoyenne. Après la mise hors-jeu sociale et politique de la classe ouvrière et des employés arrive celle où les catégories sociales d’encadrement vont aller au tapis et se faire sortir de la piste de danse elles aussi. Car parmi les premières victimes de la récession il y a les petites entreprises innovantes, les projets audacieux, les budgets de recherche et développement, ceux de la communication. C’est déjà dans ces milieux que sévissaient une précarité généralisée. Elle était supportée comme un accessoire des rêves de réussite pour demain, ou comme la condition pour refuser le déclassement. A présent c’est la dèche ! L’ascenseur social redescend au sous-sol. Endettés pour leurs logements, habitués à des standards de vie bohème, ivres d’illusions sociales, les bobos explosent en vol quand ils rentrent dans l’atmosphère sociale des classes populaires. Les jeunes couples se disloquent, la désocialisation est vite là avec ses maladies corrélées. C’est cela la récession vue depuis mon pallier. Quand elle aura frappé fort et que de toute façon tout ira plus mal à force de « rassurer les marchés » viendra la phase suivante. Le bug imprévisible qui bloque tout. Pour l’instant, cet effritement par le haut combiné à la dilution par le bas augmente la masse de déstabilisés, désorientés, désemparés. La masse de ceux qui le moment venu diront : « Qu’ils s’en aillent tous ».
Les sondeurs ont aussi fini par accepter de le constater. On n’en est donc plus aux sondages « en ligne » dans lesquels 100% des gens étaient supposés prêts à voter et savaient exactement pour qui. Plusieurs entreprises sondagière reconnaissent à présent que la moitié des personnes interrogées ne sont pas certaines de leur intention de vote. C’est exactement le pronostic sur lequel est fondée notre évaluation du moment politique. C’est lui qui fonde une bonne part de notre stratégie de campagne. Il fait notre force. Mais il contient aussi toute la difficulté de notre tâche. Quel est le sens de cette « indécision » ? Ce n’est pas de l’indifférence. Bien au contraire. Nous y voyons un état de perplexité entre révolte et résignation. Révolte et résignation ne s’annulent pas. Elles coexistent, souvent dans la même tête. La perplexité est le résultat de cette tension intérieure que vit le citoyen de ce moment-ci. Pierre Marcelle dans sa chronique pour « Libération » ce 16 décembre, décrit cet état en partant d’un autre angle d’observation. Entre autres choses, il montre comment une double vie semble se dérouler devant nous. L’une est faite des problèmes qui obsèdent la vie quotidienne. Elle inclut bien sur la perception que chacun peut avoir de ce qui les explique. L’autre est faite du spectacle de la campagne électorale et des raisons mises en avant pour en expliquer les déroulements. Les deux semblent n’avoir aucun rapport entre elles. Cette perplexité ne va pas diminuer. Elle a une racine. A mesure que l’action politique des dominants se réduit à un simple accompagnement de situation dont ils reconnaissent haut et fort qu’elle leur échappe, ces derniers sont conduits à fabriquer ailleurs et sur d’autres sujets leurs affrontements. Plus Sarkozy et Hollande sont d’accord sur la politique d’austérité en Europe, plus la mise en scène de leurs opposition devient opaque et confuse.
Dans cette opération, Sarkozy asphyxie littéralement Hollande. Persuadé d’avoir gagné d’avance, ce dernier se situe en gestionnaire de l’existant. En quinze jours, avec l’appel à Bayrou et avec le renoncement sur la retraite à 60 ans, le candidat socialiste a abandonné deux marqueurs historiques de la gauche française. Puis en Italie il s’est réjoui de l’union nationale autour de Mario Monti et de son programme. Ce programme c’est la retraite à 66 ans, la TVA à 23 %, la baisse des pensions de retraites et ainsi de suite. Certes cet épisode, après celui identique en Allemagne et en Espagne, n’a pas été beaucoup repéré dans les larges masses des citoyens. N’empêche le tout fait système. Dans les milieux politisés, on suit tout cela d’assez près. Chez les socialistes et en particulier dans l’encadrement intermédiaire de ce parti, non seulement il n’y a plus trace de la flambée des primaires mais le repli est visible. Ainsi a été augmenté le niveau de perplexité générale.
La contre-attaque de la droite a été habile. D’un côté elle a lourdement mis en avant l’appartenance de Bayrou à la droite. A l’utile électoral s’ajoutait l’agréable politicien. Car ainsi était surlignée l’incongruité de la danse du centre de Hollande en direction de Bayrou. De l’autre, elle a dénoncé le flou et l’irrésolution du candidat socialiste. Celui-ci s’est senti obligé de démentir par des explications. Mais on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. Les explications ont donc souligné à la fois l’ampleur de la dérive et une grossière envie de le cacher.
Ainsi quand Marisol Touraine dans « Le Monde » confirme le lâchage de la retraite à 60 ans. L’aggravation du mal vient de sa tentative maladroite de faire passer pour une grande nouveauté et une victoire le droit au départ à 60 ans de ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans. Car tout le monde a bien entendu que c’est à condition d’avoir cotisé 42 ans ! De plus Raffarin avait fait la même chose, mais pour 40 annuités !
Même mésaventure pour les explications de Hollande lui-même sur ce qu’il entend par « renégociation du traité européen ». Premièrement : « Je partage la nécessité d’adresser de nouveaux signes de crédibilité par des procédures de contrôle des engagements budgétaires des Etats ». Deuxièmement : « Je souhaite des moyens efficaces d’actions sur les marchés, conjuguant ceux de la Banque Centrale Européenne, dans le respect de son indépendance, et d’un fond de secours financier puissamment doté pour décourager la spéculation ». Le contrôle du budget des Etats et l’indépendance de la Banque centrale : les deux verrous essentiels sont posés. Le reste alors n’est plus rien. Tout connaisseur du dossier qui lit les balivernes dont Hollande farcit le reste de son texte sait à quoi s’en tenir. Qu’il se sente lui-même obligé de dire que toutes les mesures qu’il énonce « même le président du conseil européen Herman Von Rompuy le propose » suffit à situer leur audace ! Il n’en reste pas moins le désagréable sentiment que l’on se moque de soi. Les lecteurs du « Monde » ont tout de même un niveau d’information qui leur permet de s’en rendre compte.
« Qui sont les déjà déçus de Hollande » demande la une du journal « Le Monde ». Voici la réponse : « Un tiers de ces déçus se reporteraient sur Jean-Luc Mélenchon, un second tiers à part égales entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy, les autres ne sont plus sûrs d’aller voter ». Ainsi, la décomposition politique du bloc cristallisé autour de la candidature socialiste engendre des produits très divers. Mais elle augmente aussi la perplexité. La masse des désorientés et désemparés s’accroît. Loin d’avoir clarifié la scène le résultat de la primaire socialiste l’a obscurcie. Pour autant « les enquêtes d’opinion » qui l’établissent d’une main, le récusent de l’autre. Elles continuent d’afficher une assurance de marbre dans leurs annonces. Le même « institut » qui « observe » un glissement du tiers des pertes de François Hollande vers ma candidature me retire cependant un point dans sa dernière enquête ! En toute logique bien sûr ! Ce n’est qu’un exemple ! Les écarts constatés entre les différents « instituts » qui publient des résultats ont rarement été aussi importants ! Qui a raison, qui a tort ? Et, puisque tout le monde ne peut pas avoir raison en même temps, peut-être que tout le monde à tort ! Voyons cela de près, dans l’espoir de contribuer à améliorer l’éducation à la méfiance de mes lecteurs.
Entre fin novembre et début décembre, trois sondages ont été publiés à des dates très proches. Un sondage TNS-Sofres le 30 novembre, un IFOP le 1er décembre et un BVA le 6 décembre. Ces trois sondages publient le détail des intentions de vote qu’ils ont recueillies. On peut donc y « observer » le vote ouvrier. Surprise ! Les sondeurs ne sont pas d’accord du tout. Pour TNS-Sofres, les ouvriers votent majoritairement pour François Hollande avec 37% des intentions de vote. Marine Le Pen recueille alors 27% des voix, suivie par Nicolas Sarkozy à 18%. L’IFOP annonce des résultats bien différents. Pour ce sondeur, les ouvriers plébiscitent Marine Le Pen à 37%. En deuxième place on trouve François Hollande et Nicolas Sarkozy à égalité : 17%. Donc : 10 points d’écart entre les deux sondages pour le score de Marine Le Pen et 20 points d’écarts pour le score de François Hollande ! BVA donne également ses propres résultats pour le vote des ouvriers : 33% pour Hollande, 31% pour Le Pen et 13% pour Sarkozy… Pourtant, le 22 novembre dernier ce même institut annonçait des résultats forts différents : 43% du vote ouvrier pour Le Pen, 22% pour Sarkozy et 20% pour Hollande. En l’espace de deux semaines, un événement décisif a dû se produire qui a bousculé l’adhésion de la classe la plus nombreuse de notre société. Mais lequel ? Oui, lequel ?
Trois nouveaux sondages ont été publiés, à la fin de la semaine du 18 décembre, par l’IFOP, OpinionWay et Harris-Interactive. L’incohérence des résultats saute aux yeux. Pour l’IFOP, en à peine deux semaines, les ouvriers auraient complètement changé leurs intentions de vote. Alors que l’institut nous expliquait que 37% des ouvriers voteraient pour Marine le Pen, ils ne sont plus que 28% aujourd’hui. Par contre, 27% voteraient pour François Hollande alors qu’ils étaient 17% la semaine dernière. Sans doute se sont-ils réjouis de l’abandon de la retraite à 60 ans !
Encore plus fort : les prédictions sur les intentions de vote pour le Front de Gauche selon l’âge des électeurs. Il y a deux semaines, l’IFOP nous expliquait que 2% des 18-24 ans exprimaient une intention de vote Front de Gauche contre 10% pour les 25-34 ans. Cette semaine, la situation serait complètement inversée : 8% des 18-24 ans voteraient Front de Gauche contre 1% pour les 25-34 ans. 1% : mieux vaut en rire ! De son côté, OpinionWay affirme que seulement 1% des électeurs socialistes voteront pour le Front de Gauche ! Ils n’ont pas dû lire la une du « Monde » ni fréquenté le moindre bistrot en zone socialiste ! Quand à Harris-Interactive, cet institut a trouvé la bonne solution pour ne pas que l’on critique ses méthodes : il a tout simplement choisi de contourner la loi. A l’heure où j’écris ces lignes et alors que les résultats du sondage ont déjà été publiés dans la presse, l’institut n’a toujours pas mis en ligne sur son site internet la notice technique du sondage. Pourtant la loi du 19 juillet 1977 relative à la diffusion des sondages l’exige ! Mais comme cette loi est appliquée par la commission ratapoil chargée des sondages où officie derrière son clavier, aux heures de pointe, un individu submergé mais consentant, les fraudeurs peuvent dormir tranquilles.
Mais au bout du compte, c’est l’usage et l’impact de ces « enquêtes » qui compte. Les commentateurs de ces résultats les avalent tout rond. On pourrait imaginer qu’ils s'étonnent de voir des résultats variant de plusieurs dizaines de points. A défaut de les dénoncer, ils pourraient s’interroger, ou au moins nous alerter, sur l’existence de résultats contradictoires. Il n’en est rien. Tout au contraire. Ils agissent et commentent comme s’ils étaient en face d’une certitude établie. Depuis plusieurs semaines, ils font le choix de relayer en boucle la même information purement construite. Par exemple pour eux, Marine Le Pen serait « en tête chez les ouvriers ». On vient de voir ce qu’il en est pour les instituts de sondages. La formule donc fonctionne en fait comme une assignation à résidence politique !
Une petite anecdote va montrer comment il s’agit souvent d’une véritable crampe mentale. Ce jour-là, le quotidien gratuit « Métro » affichait les portraits de quatre candidats à la présidentielle selon le classement d’un improbable sondage sur le degré d’opinions positives qu’ils sont censés recueillir. En tête Hollande, puis Sarkozy, puis Le Pen, stable à 30 % puis Joly en recul de neuf points, également à 30%. Photos à la clef. Je lis l’articulet qui accompagne cette iconographie. J’y découvre alors que je fais l’objet de 37 % d’opinions positives, en progrès. Cela me placerait en deuxième position des opinions favorables. Pourquoi ne suis-je pas représenté dans l’iconographie ? Facétieuse, une camarade appelle donc le journal pour en connaître la raison. La personne qui répond est tout à fait aimable. Elle est désolée car elle admet que ce n’est pas très normal. Renseignement pris par elle, voici « l’explication ». L’espace a dû être raccourci pour placer un encadré. Donc on a retiré un des personnages. Moi. Pourtant je n’étais pas au bout de la rangée. Selon ce classement, j’étais le deuxième, juste après Hollande ! Mais, hop, le coup de ciseaux passait là ! Je m’amusais en pensant à cette photo où Staline fit subir le même sort photographique à Léon Trotski pourtant présent aux côtés de Lénine sur ce cliché célèbre ! Mais bien sûr toute comparaison entre la presse libre éthique et indépendante de notre paradis démocratique et celle d’une période de dictature ne saurait avoir aucun sens !
La négation de notre existence, qu’elle se produise du fait d’un coup de ciseaux dans les photos ou du fait d’une sous présence de fait dans les médias, comme le montre les statistiques du CSA, correspond à un effet de système. Une idéologie implicite est à l’œuvre ! A un bout, on trouve des gens pour qui nous sommes tellement hors système que notre entrée dans le paysage ne coïncide avec aucune norme connue d’eux. S’ils nous effacent, pour eux inconsciemment, « ce n’est pas grave », tout simplement parce que nous ne signifions rien pour eux. Ou bien ce que nous signifions est pire que tout de leur point de vue. Donc il pratiquent l’occlusion mentale.
A l’autre bout, il y a par contre des « militants médiatiques » conscients. Ceux-là ont fait un choix. Pour que la pince à « vote utile » fonctionne et colle chacun à sa place, il faut structurer l’imaginaire collectif. D’un côté les raisonnables, dont on organise une confrontation superficielle pour mieux souligner à quel point ce sur quoi ils sont d’accord est une évidence. Ainsi quand un journal titre : « Sarkozy et Hollande : deux conceptions de l’Europe ». Tu parles ! Dupon et Pondu ! Le « phénomène » Bayrou achève de border le tour de table ainsi préfabriqué. Là, c’est un vrai coup de gonflette. En un mois l’homme est censé avoir doublé dans les intentions de vote ! Il gagne six points dans les sondages. On se demande pourquoi. C’est sa quatrième déclaration de candidature en trois mois. Et il venait de faire une prestation ratée sur France 2 qui a été le premier échec d’audience de cette émission. Le lendemain, son meeting au pays natal ne réunit qu’à peine mille personnes. Ce résultat est d’autant plus suspect que l’institut concerné par cette divination n’explique pas pourquoi il avait déjà coté le même Bayrou à 12 % cet été avant de le ramener à 6% en octobre et de le replacer de nouveau à 12 %. Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Voici Bayrou au « centre du jeu » comme le dit un titre de grande diffusion. Dans ces conditions le système d’alliance majoritaire est bien dessiné. L’austérité de droite ou l’austérité de gauche ? Laquelle des deux sera soutenue par l’austérité du centre ? Quel suspense ! Frissons garantis.
Une fois mise en scène cette « confrontation » des « raisonnables » comme dit Bayrou, il reste à la verrouiller avec une opposition qui contienne son propre révulsif. C’est là que commence le numéro « Marine Le Pen seule candidate des milieux populaires ». Ce n’est plus une observation, c’est une assignation. La bonne société indique de quel côté répugnant se situe le peuple. Le choix du diable n’est pas neutre. Ce n’est pas le Front de Gauche. Car les vrais connaisseurs savent quelle est la situation. La Marine Le Pen est en panne, comme je l’ai dit. Son meeting à Metz n’a rien donné : à peine mille décatis dans une salle morose. Ses militants ne tiennent pas le terrain à part dans quelques poches locales limitées autour d’elle dans le Pas-de-Calais et autour de son père en PACA. Deux endroits où le Parti Socialiste leur réchauffe les plats sur les braises de ses « affaires ». Son opération en direction des syndicalistes est un bide total. Et pour un socialiste ou un ancien électeur communiste des années 70, qui s’égarent chez elle et qu’immortalise une caméra, trente passent au Front de Gauche en silence et sans spotlight. Sur le terrain, le seul encadrement présent au quotidien est celui des syndicalistes et des associatifs de quartier qui sont ultra majoritairement au Front de Gauche. Comment le sauraient-ils, ces gens qui ne connaissent du terrain que les images que leur donnent les sondages ? Mais en répétant en boucle le refrain « Le Pen populaire » il est incontestable que cela pèse sur les perplexes. On leur dit comment exprimer leur colère. Vers Le Pen plutôt que vers le Front de Gauche ! Ce n’est pas nouveau. C’est la ligne « plutôt Hitler que le Front populaire ».
A l’extrême droite de ce système on trouve enfin les provocateurs et les barbares. Ceux-là sont en mode actif pour les injures et les coups bas. Il s’agit de nous discréditer par des provocations, la disqualification personnelle ou la répétition d’injures. J’ai déjà dit comment ces gens s’y prenaient contre moi sur ce plan. Je prévois une énergie redoublée dans ce domaine à mesure que l’évidence de nos progrès ne pourra plus être occultée. J’ai été frappé par la violence d’un Alexandre Adler, ardent relais des campagnes des agences d’influences nord-américaines. On se souvient de ses injures racistes contre Chavez qu’il avait traité de primate. Il jouait l’autre soir, dans l’émission « C dans l'air » de son statut auto-proclamé « d’ancien communiste ». Il le fut en effet à l’époque où cela pouvait rapporter quelque chose. Aujourd’hui il vote Sarkozy et ses convictions l’identifient assez largement au Front National à mesure que les lepénistes jouent et obtiennent des soutiens dans la fraction la plus réactionnaire des soutiens du gouvernement actuel d’Israël. Ce soir-là il déversa une bile spécialement fielleuse contre les communistes. Un festival de haine et de propagande nauséabond. Après quoi il passa à moi pour me peindre dans l’habit du populiste trotskisant qui est le cœur de l’argumentaire à mon sujet dans son milieu. Le pompon vint quand il m’accusa de « quasi homophobie » pour avoir parlé de « capitaine de pédalo » ! C’est si stupide que je me demande dans quelle mesure cela ne traduit pas plutôt une difficulté plus personnelle.
Les socialistes convaincus par la ligne de la Fondation Terra Nova qui recommande l’abandon des milieux populaires, se coulent avec délice dans ce moule. Il est plus facile de se débarrasser d’un milieu stigmatisé. Alors la table est mise. C’est celle qui a été testée au cours des trois précédentes élections. Quatre convives à table. L’UMP, le PS et le FN ont leur rond de serviette. Seul le quatrième convive peut changer. C’est soit le Modem soit les Verts, selon les élections ! C’est surtout le décor de 2005 qui est remis en scène pour servir la nouvelle cause sacrée des importants : l’austérité, « seule politique possible ». Les partisans de la relance sont au Front de Gauche. Ils sont aussi martiens que l’étaient les partisans du « Non » au référendum en début de campagne. L’austérité est l’alpha et l’oméga du club des raisonnables. Ils se croient inspirés d’en répéter les mantras. Leurs mentons magnifiques sont tournés vers la ligne d’horizon qu’ils ne quittent pas des yeux : du sang et des larmes pour tous vagissent-ils quand ils sont distraits de leurs pensées profondes par le souci des mortels qui attendent leurs oracles. Quelle blague que ces postures ! La vérité est qu’ils n’ont aucune espèce d’idée sur la façon de faire face. Ils se contentent de vouloir être le bon élève de la classe et de mériter la bonne note des agences de notation.
C’est parce qu’il se pense « prochain président » que Hollande cotise aussi intensément à ce club. Le dernier épisode du reniement sur les retraites coupe le souffle par sa brutalité. J’y reviens parce qu’il faut mesurer l’ampleur du tournant pris. Souvenons-nous. En 2003 c’était la réforme des retraites. Et c’était aussi le congrès socialiste pour faire le bilan de la déroute terrible de 2002. Tous les barons du PS s’étaient mobilisés pour assurer avec leurs méthodes traditionnelles pour que rien ne change. François Hollande fut reconduit à la tête du parti en dépit de la catastrophe du 21 avril. Tous les barons s’étaient amnistiés de toute responsabilité dans ce désastre. Le congrès connut cependant un temps fort très spécial. En effet, des vivats et un tonnerre d’applaudissements imprévus saluèrent l’entrée dans la salle de Bernard Thibault. Pris de court, Hollande dû s’engager à revenir sur la réforme des retraites qui donnait déjà lieu à une mobilisation générale. Jamais il n’avait accepté d’en dire autant auparavant. Il vient de recracher le morceau qu’il avait si mal avalé il y a huit ans. Il a approuvé la réforme des retraites, la première, la seconde et celle qui viendra. En effet, à petites étapes, de ballons d’essai en tortillages, il a fini par avaliser la réforme Fillon et donc toutes les précédentes. Depuis la primaire il enfumait déjà sévèrement. Lors du troisième débat, il avait affirmé : « Ceux qui ont fait 41 ou 41,5 années de cotisation doivent pouvoir partir à 60 ans ». C’était déjà dire sans le dire vraiment que tous les autres ne devaient plus y penser. Quand nous l’avons souligné, on nous a accusé de lui faire un procès d’intention « qui-sert-la-droite-et-l’extrême-droite » comme dirait Jack Lang. Mais, patatras, dorénavant Hollande a clairement fixé sa position. C’était lundi 12 décembre, sur RTL. Ses déclarations sont nettes. « Devant les auditeurs, je prends cet engagement : ceux qui ont commencé leur vie professionnelle à 18 ans, qui ont fait 41 années de cotisations, 42 ans, pourront partir à 60 ans. Ceux qui n'ont pas leur durée de cotisation, ne le pourront pas ». Une page est tournée. Le candidat du PS a enterré l’une des conquêtes majeures de mai 1981, le mot d’ordre le plus constant de toute la gauche depuis plusieurs décennies jusqu’à l’année dernière. L'engagement du programme socialiste était, rappelons-le, de « rétablir l'âge légal de départ à 60 ans ».
Ce qui m’a frappé c’est que Hollande ait pris le temps de faire une pause verbale avant cette déclaration. Il a même demandé qu’on l’écoute soigneusement en notant qu’il savait que les auditeurs « dressaient l’oreille » sur le sujet. Personne ne pourra dire qu’il n’a pas été prévenu. Voter Hollande c’est donc renoncer à la retraite à 60 ans. Voilà qui est clair. C’est déclarer que la lutte et les sacrifices des mois derniers et ceux de 2003 étaient bidons. C’est récuser les arguments d’alors. C’est demander la réforme que l’on avait voulu repousser. Car comme chacun le sait, Hollande considèrera que le vote au premier tour lui tiendra lieu de mandat, exactement comme il l’a prétendu à propos du vote des primaires qui valait selon lui approbation de tout ce qu’il avait dit. Toute la gauche est prise en otage. Les amis du vote utile devront aussi s’avaler ça. Sans oublier les « supplétifs », comme dirait Jean Vincent Placé, de chez les Verts. Ce qu’a fait Hollande sur RTL s’apparente à un véritable coup de force. C’est aussi un vrai chantage pour faire accepter une grande reculade. A gauche donc, seul le Front de Gauche ne change pas d’avis depuis la lutte contre la réforme. Le soit disant « vote utile » est un vote très futile.
Voici des nouvelles du "modèle allemand". Lundi 12 décembre, le gouvernement Merkel a dû reconnaître que l'espérance de vie des Allemands pauvres avait reculé. C'est Matthias Birkwald, un de nos camarades de Die Linke, qui avait interpellé le gouvernement sur le sujet. En Allemagne, les parlementaires peuvent obliger le gouvernement à fournir des chiffres précis. Et les chiffres qu'il a obtenus sont très peu flatteurs pour l'Allemagne. Des journaux aussi différents que L'Humanité et L'Expansion s'en sont fait l'écho. L'espérance de vie des Allemands les plus pauvres est passée de 77,5 ans en 2001 à 75,5 ans en 2010. Moins deux ans en une décennie ! Et la situation est encore pire dans l'ancienne Allemagne de l'Est. Là, l'espérance de vie des plus pauvres a reculé de 77,9 ans en 2001 à 74,1 ans en 2010. Moins 3,8 ans en une décennie. En 2001, l'espérance de vie des plus pauvres était supérieure en ex-RDA qu'en moyenne pour toute l'Allemagne. Dix ans plus tard, la moyenne en ex-RDA est inférieure à la moyenne allemande. Voilà un des aspects du bilan du passage au capitalisme !
Ce recul social est la conséquence directe des réformes anti-sociales votées par les sociaux-démocrates, les Verts et la droite allemande. Celles-là même dont François Hollande a déclaré « qu'elles ont trop tardé en France ». Les réformes du gouvernement SPD-Verts de Gerhard Schröder ont augmenté le nombre de travailleurs pauvres et la précarité de l'emploi. Donc les retraités ont désormais des pensions de retraites plus faibles et peuvent moins bien se faire soigner, se nourrir, se chauffer, etc. Dans le même temps, le report de l'âge de la retraite a accentué ce phénomène en augmentant le nombre de salariés qui partent à la retraite en étant au chômage, à temps-partiel, ou avec un faible salaire. Les chiffres publiés lundi indiquent en effet que seulement un quart des Allemands âgés de 60 à 64 ans occupaient en mars 2011 un emploi soumis à cotisations sociales. Et moins d'un sur cinq occupait un emploi à temps complet. Notre camarade Matthias Birkwald a ainsi pu démontrer que le relèvement de l'âge de la retraite « ne représente rien d'autre qu'un grand plan de réduction des retraites qui touche avant tout les plus faibles revenus et ceux qui occupent les emplois les plus pénibles ».
Mais le report de l'âge de la retraite n'a pas seulement rendu plus difficile l'accès à une retraite décente. Il a aussi épuisé davantage les travailleurs allemands en les obligeant à travailler plus longtemps. C'est la grande leçon que nous opposons en France et en Allemagne contre le relèvement de l'âge de départ en retraite. Les libéraux expliquent qu'il faut repousser la retraite car l'espérance de vie augmente. Nous répondons que l'espérance de vie augmente car on a abaissé l'âge de la retraite. Et que le relèvement de l'âge de la retraite fera baisser l'espérance de vie. Les chiffres de Madame Merkel viennent de nous donner raison !
Bonjour Mr Mélenchon
Après vu vos interventions d'hier sur BFM TV et je me joins à tous ceux qui vous félicitent pour votre excellente prestation. Bravo pour votre capacité à garder le cap durant l'essentiel du débat afin de traiter du fond et ce malgré la stratégie de votre contradicteur Mr Estrosi notamment.
@ Jean-luc
Quand les journalistes vous disent "vous avez traité Hollande de capitaine de pédalo" votre réponse sur l’humour est excellente mais ne laissez pas passer les mots "traité ou insulté". Ce n'est pas une insulte.C'est juste une description corsée des on programme ;)
Enfin pour le marc de café que sont les trucages euuhhh les sondages ou "vous ne décollez pas" répondez leur que chez les voyantes vous n'avez pas encore la cote mais que votre blog est classé comme le deuxième site politique le plus visité de France devant les sites du PS et de l UMP et que ça ce sont de vrais lecteurs pas des carabistouilles. Alexa rank
Il est clair que la posture générale des opposants aux propos du FgD est perturbante : on essaye soit d'attaquer l'homme qui les porte en affirmant de façon péremptoire des contre vérités soit on affirme avoir déjà tout mis en place toutes ses propositions, pour donner l'illusion que l'on a un temps d'avance.
Tactique classique de l'UMP comme celle du l'Extrême Droite d'ailleurs.
(Utiliser "extrême droite", "la candidate de l'extrême droite", est-ce plus clair sur ce qu'est vraiment ce parti ?)
Quelles réponses ? Le renvoi vers des sources sur internet fait par Mr Mélenchon hier sur BFM, pour vérifier les dires de Mr Estrosi, m'a semblé un excellent réflexe. La recherche des fats concrets, chiffrés. Plus de baratin.
E aussi parce que la plupart d'entre nous, avons une mémoire visuelle. Ce que favorise la lecture de faits concrets.
Ce site sur les écarts de richesses aux US peut illustrer mon propos :
http://motherjones.com/politics/2011/02/income-inequality-in-america-chart-graph.
Certains graphes simples y sont très percutants.
N'y a-t-il pas une idée à creuser dans cette direction pour le FdG ? Car avec ces politiques de droite à l'œuvre depuis un certain temps, il y a maintenant suffisamment d'éléments concrets, chiffrés à l'appui démontrant leur bilan catastrophique. Soutenus par ces formes visuelles, les propos tenus gagneraient encore en puissance et en crédibilité, comme si elles apportaient directement la preuve de ce qui est dit. Et elles seraient facilement exploitables sous de multiples formes : présentation PC, tracts, papier, présentoirs...
@Genialle
Et le papier porte sur quoi, les idées développées lors de cette émission? de plus lorsque l'on voit le nombre de papier sur le Fn sur le point.fr il y a de quoi se poser des questions. Le but est -il de nous faire peur afin que l'on vote utile car sinon le pen sera encore présente au 2eme tour? Vive le démocratie
je vous rappelle que Mr Mélenchon était sur Bfm à une heure de grande écoute.... Pas un papier sur le point.fr alors qu'en plus le point était associé à cet événement!
Il me semble que la phrase la plus connue ensuite était plutot:
"Plutot Hitler que Staline"
De fait c'était bien les idées du Comité des Forges (de Wendel, Schneider, etc...)
En fait, le gouvernement de la défaite, avait interdit le PC avant l'entrée en guerre, et avant la prise de pouvoir par Pétain!
Un tel zèle est remarquable: Les nazis n'avaient encore rien demandé!
L'Assemblée Nationale de l'époque n'était plus qu'une bande de pourris par le Capital, et les journaux étaient dominés par les gros industriels (Par exemple "Le Temps " à François de Wendel)
Par exemple encore le fameux "père de l'Europe" Robert Schuman: Il avait voté les pleins pouvoirs à Pétain!
C'était parait-il la droite modérée et chrétienne: La droite modérée de l'époque qui interdisait le Parti Communiste!
Drole de modération! Faut dire que le pape de l'époque était trés modéré avec les nazis...Ce rempart contre le bolchevisme!
Pendant longtemps les archives des années 30 ont été interdites en France, car ces politiques ont continué leur carrière dans la IVieme République...D'ou probablement la foire d'empoigne:
Quand on pense que ces gens ont poussé la France dans le vide, et qu'ensuite ils se font fait réélire à la Libération!
On cauchemarde!
La ressemblance avec aujourd'hui est assez frappante. Choisir l'Homme de 2002, celui qui conduisit le PS à la débacle contre le FN! Le choisir comme candidat!
Je n'en reviens toujours pas...
C'est un cauchemard, monsieur Mélenchon, réveillez moi!
@CAC 40 MAIS je suis complètement OK avec vous..mais pas les journaleux en fait! Et la TV encore moins.
A propos du sondage Epoc (128 et suivants) : attention, le nombre de personnes interrogées n'est même pas précisé.
Pour moi, ce sondage ne vaut rien.
bonjour a tous
OUI LE Front de Gauche se presente avec son candidat commun Jean-Luc Mélenchon a l'election presidentielle 2012 pour gerer notre si beau pays LA FRANCE car il est dans une situation catastrophyque pour toutes les generations Ayons l'intelligence de recuperer les electeurs qui sont determines ou pas a voter un autre candidat que MELENCHON NOUS avons un formidable outil (leprogramme duFdG) a utiliser lors de la campagne
-reprendre le pouvoir aux banques aux marches financiers
-partager les richesses
-faire la planification ecologique
-combattrel'insecurite sociale(smic a 1700e-retraite;;;etc)
-convoquer une assemblee constituante pour 6é republique par referendum
-produire pour la satisfaction des besoins humains
-reinventer la gauche avec l'implication populaire
etc etc
Le monde craque de tous les cotes Le F DE Gauche avec un score de 16-17 HOLLANDE sera oblige de revoir sa copie
Bonjour Jean-Luc Mélenchon, bonjour Militants(es), bonjour Peuple de France,
D'abord, j'aimerais dire une chose. Je me demande pourquoi ce titre ? Pourquoi ce rappel permanent à Hitler, quand les choses vont mal, et qu'à mon sens, le peuple français attend une réponse à ses souffrances et non à un homme du passé qui n'est plus d'actualité. Le titre fait joli, mais, moi, cela ne m'interpelle pas. Hitler est mort.
Passons aux vivants, aux traitres qui nous opprimes nous le peuple français, je cite, Sarkozy et sa bande de gangster de l'UMP et les socialistes, ces moutons arrivistes qui agitent des drapeaux dont la couleur est devenue tellement incertaines qu'ils ont été baptisés et le resteront à tout jamais dans l'esprit de bien des français pauvres : UMP/PS.
J'aimerais, moi, que vous nous parliez de votre programme. J'aimerais, moi (je sais je suis prétentieux, mais vous ne pourrez bientôt plus vous passer de moi) que vous dénonciez l'insulte faite aux travailleurs, mais aussi aux chômeurs que le systèmes Sarkozyste opprime à coup de bâton et de matraques par les larbins policiers de sarko et à coups de mise à l'écard de la société, avec l'appui et la collaboration des élus du parti socialiste.
Je compte voté pour vous. Peut-être même adhérer, parce qu'un combat, cela se fait sur le terrain.
Mais, j'aimerais que vous parliez plus (+) des chômeurs, des rmistes qu'on a baptisés rsaïste comme si un nom allait changer une condition, et les sdf qu'on oublie trop souvent. Parce que moi, Karleman, j'ai mon franc-parler, voyez vous. Et j'aimerais qu'on laisse le passé où il est, dans les bouquins d'Histoire et qu'on pense, qu'on invente, qu'on aspire au Futur avec de grands et nouvelles idées.
Laissez les sondages. Tout ça, c'est de la simagrerie (mot inventé, vous pouvez le reprendre, je vous regarde parler à la télé). Laissez les médias faire mumuse avec les chiffres et autres pourcentages présumés qui ne fotn que faire frémir les...
à Poncet (comm155) :
Bien sûr que tout les détails de ce sondage époc sont là
Il suffit d'aller sur la page d'accueil et cliquer sur l'Epocomètre.
J'en profite pour dire qu'il y a longtemps qu'ils ont Jean-Luc Mélenchon autour des 10 %, et toujours bien régulier
Au temps pour moi, j'ai trouvé la fiche technique... 998 sondés.
Donc, notre résultat sera entre 1,6 et 2,9 millions de voix, soit 7 à 12% (avec une participation élevée).
C'est effectivement beaucoup mieux que ce que nous promettent les instituts de sondage qui ont pignon sur rue.
Panique dans la classe politique et en haut lieu ? Daniel Cohn-Bendit qui semble être atteint du Syndrome de Stockholm a proposé " dimanche soir sur France 2 que Nicolas Sarkozy, François Hollande, François Bayrou, Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon se mettent autour d’une table à propos de la crise de la dette dans l’UE, en appelant à «l’intelligence nationale». " - Une bien étrange proposition que voilà. "Si vous faites les moutons, vous serez tondus !" avait pour sa part prévenu le candidat au Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon à Talence le 1er décembre dernier. Qu'on se le tienne pour dit.
@ab
Vous soulevez un problème important : le fait que l'augmentation du SMIC... ne concerne que les travailleurs. Or, planification écologique ou pas, le plein emploi est impossible à atteindre totalement (contrairement à l'idée reçue même les trente glorieuses n'étaient pas une période de plein emploi). Il y aura toujours une part de chômeurs, volontaires ou non, dans la population active. La gauche devrait vraiment prendre acte de cela et découpler le droit au revenu de l'accès à l'emploi.
Cependant j'ai quelques doutes sur l'inflation. Il ne s'agit pas d'augmenter tous les salaires, seulement le SMIC, et il s'agit plus d'un rattrapage qu'autre chose.
@ 142 ab
"... la hausse des salaires s'accompagnera de toujours plus d'inflation..."
Faux : renseignez vous auprès des économistes compétents. Il y a eu des périodes où le niveau des salaires étaient bien plus satisfaisant pour les salariés que maintenant,(en France ou aux Etats-Unis par exemple), alors que l'inflation était faible. Alors que maintenant dans un contexte de clochardisation galopante des peuples et de misère généralisée, l'inflation existe, de plus en plus importante, même si les ultra libéraux tentent, de plus en plus difficilement d'ailleurs, de la camoufler. Comme ils esaient partout de camoufler les vrais chiffres du chômage.
@ 161 Lyendith
" contrairement à l'idée reçue même les trente glorieuses n'étaient pas une période de plein emploi"
C'est archi faux ! Pendant les années 60 en France c'était le plein emploi. Il y avait au maximum, un volant de 100 000 demandeurs d'emploi (qui restaient très peu de temps sans travail). Toute personne qui voulait un boulot en avait un. Donner un emploi ou une occupation utile d'inrérêt générale correctement rémunérée est possible s'il y a justement des rémunérations correctes qui font tourner la machine, et un vrai partage des richesses sur la base de la philosophie du Front Populaire et du CNR de 1944 !
Moratoire dit elle..Martine Aubry veut un moratoire sur les suppressions de poste dans l'Education Nationale.Malheureusement chacun sait qu'un moratoire c'est une suspension..et souvent une suspension temporaire ! Voilà que M Aubry parle le langage flou de son candidat ou celui de Sapin ce matin sur France Inter.Et quand il y a du flou il ya un loup n'est ce pas Martine ?
@ Sylvain et Hold-up.
Avec Daniel Cohn-Bendit
Ce qui serait amusant c'est que Bayrou et Sarkozy répondent favorablement à l'invitation d'Eva et de Daniel histoire de piéger un peu plus Monsieur Hollande.
73 -Joëlle dit : « Alors...à quand une explication, en termes simples, qui leur ferait comprendre que le FN ne s'est jamais battu pour le peuple dont ils font partie ? - Il me semble que si nous voulions convaincre un électorat tenté par le FN, il faudrait proposer un seul argument à la fois. Pas la peine de noyer notre interlocuteur sous une déferlante d'arguments complexes. Un argument après l'autre et un seul par jour. Personnellement je commencerais par la proposition du FN de la retraite à 65 puis à 67 ans. Même objectif à court ou moyen terme que les autres candidats (Sarkozy, Hollande, Bayrou). Ensuite je rappellerais que le FN veut soit baisser le Smic ou rester sur le statu quo actuel. Cela fera réfléchir.Et pour couronner le tout, je préviendrais mon interlocuteur qu'il risque en votant FN de devenir « apatride » puisque Marine Le Pen vient de proposer le principe de « la nationalité à Points» comme le permis de conduire. Selon la candidate du FN, La déchéance de nationalité sera selon les entorses, délits ou crimes encourus, irrémédiable. «On ne pourra pas récupérer ses points», explique-t-elle. Voilà pour commencer parmi bien d'autres arguments possibles, les pistes à perfectionner.
@175
Hold-up. Un argument simple et incontournable contre le FN: Le Pen...!
Pour notre Programme il est admis maintenant que la demande incessante de le chiffrer de certains a fait long feu, nous leur répondions que : 1- il fallait connaître l'état de nos finances le jour de la remise des clés,d'oû la pet.de l'audit de la dette
2- que la maîtrise de la création minétaire était le pivot de nos financements via la BCE et si ça coinçait certains proposaient de passer outre, tout ça pour contrer le manque de liquidités pour le plus grand nombre aux bénéfices de multiples pompes à finances passant par toutes les banques privées pour avoir le pouvoir par le crédit d'émission de la monnaie et par les différents produits spéculatifs d'enrichir les ultra-riches à ne savoir quoi faire de cette manne la mettant en grand patriotisme en Suisse,Londres et ailleurs,places fortes.Pour solder la dette y a de quoi faire, donc pas de panique
3-Surtout avec la création du Pôle Public financier et bancaire,avec la nouvelle gestion tripartite des banques,personnel,citoyenneté,responsables politiques,et les banques séparées en dépots,prêts,d'affaires,nous pourrions envisager tranquille les 1700 euros brut (1 à 20 ?)et le plein emploi du fait de la diminution conséquente du temps de travail avec le respect du CDI, avec un essai d'1 mois pour les ouvriers /employés et 3mois pour les cadres,comme avant...
4- Tout ça avec la Planification écologique,ce qui implique une création d'entreprises avec des produits nouveaux et écolos, ce qui ferait une activité soutenue,pérenne.
Ces 4 points très réalistes et urgents à appliquer font trembler tous les ultra-riches et les pouvoirs actuels politiques et médiatiques, nous les comprenons :fini les privilèges vous gavant toujours plus,mais ce qui est plus incompréhensible c'est que certains des 99% tout en prenant les acquis des luttes votent contre ces mesures...
Bravo pour cet article. Toujours aussi précis et pointu. A chacun de vos articles, je suis stupéfait de constater à quel point nous sommes manipulés : par les politiques, les journalistes, les sondages, toutes les informations que l'on nous assène à longueur de journée. Comment encore faire confiance ? Qui croire ? Comment se fabriquer une opinion avec tant de mensonges ?......
Je suis allé vous voir à Nancy avec la peur d'être déçu par le discours et l'Homme ; j'en suis revenu plein d'espoirs et de joie car j'ai entendu et vu : un Homme convaincu présenter un projet à taille humaine. je vous en remercie !
MERCREDI 14 DÉCEMBRE 2011
Hollande enterre "La Sociale"!
Je ne veux pas ici hurler avec les loups, mais tout de même, le candidat soutenu par le Parti Socialiste, le bien nommé Hollande vient d'enterrer la retraite à 60 ans à taux pleins!
Ce n'est qu'un début François, le combat contre la sociale est bien engagé. Mais il n'est pas question de laisser faire! Fini le temps des votes utiles et de la peur. Maintenant, la révolte citoyenne a sonné.
Je me souviens, c'était l'année dernière, tu sais quand nous étions plusieurs millions dans les rues de la France rebelle aux idéaux de régression sociale et de casse du pacte sociale républicain. Eh bien avec des camarades de la CGT, nous avons été interpellé, c'était dans les rues de Bordeaux, par des militants socialistes qui nous disaient qu'ils étaient avec nous. Eux, oui, je suis sûre qu'ils étaient sincères et surtout honnêtes!
Que dire des dirigeants du Parti dit Socialiste. Je ne sais pas? Mais à n'en pas douter, certains doivent avoir un goût amer au fond de la gorge. Alors je leur dit, la solution n'est pas la résignation, l'impression que tout celà est immuable. Rejoignez-nous, pour bâtir une société ou l'Humain sera au coeur de la société et non pas un variable d'ajustement. Car enfin est-il normal que nous devions à chaque payer la note de ceux qui nous ont mené à Canossa. Un exemple, Lilianne Bétancourt a fraudé au fisc français l'équivalent des économies réalisées sur les retraites en 2012. Edifiant! Mais pour bien appréhender le tour de boneto de François Hollande cliquez sur le lien:
Débat entre 2 tours : Réforme des retraites
Allez camarades, courage et Place au Peuple!
Jean-louis Boutevin
Bravo Jean-Luc pour ce blog ou tu fais la preuve qu'expression francaise correcte, reflexion, calme, lucidite et rigueur t'elevent si haut au dessus de la mediocre melee.
Excellent plateau sur bfm tv ! !
Deux remarques :
- interroge sur le conflit des agents de surete, tu mets en cause air france. Erreur: c'est la dgac (ministere des transports) dont dependent ces agents, appartenant a des societes privees (brinks notamment)... Meme si air france nous prepare un beau coup de "juniac" pour apres les elections. Comment se positionne le fdg par rapport a la survie menacee d'Air France?
- il est indispensable d'inclure dans tes interventions une communication a destination claire des jeunes, des agriculteurs et des chomeurs.
Courage, la route est longue et nous sommes de + en + nombreux a tes cotes...
181hold-up: complètement d'accord nous combattons les positions des politicards sociaux démocrates et droitiers qui sévissent en Allemagne et la dictature qu'ils veulent imposer à l'Europe en passant par la confiscation des décisions budgetaires (c'est à dire du vrai levier de commande de la politique d'un état).
Nous ne combattons pas les allemands.
Nous ne combattons pas Con-Bendit mais l'ideologie qu'il veut imposer en douce avec son idée tordue d'union sacrée.
@poncet 160
Je ne sais si ce sondage ne vaut rien mais voici des renseignements complémentaires sur le site. Le sondage est à la page 18
http://www.election-politique.com/opinions.php?cle=v25
Le gouvernement britannique a donné lundi son feu vert formel à un projet visant à établir une séparation nette entre banque de détail et banque d'investissement afin de mieux protéger l'épargne des ménages en cas de nouvelle crise financière (...) Les nouvelles règles devrait entrer en vigueur d'ici 2019. (dépèche de l'agence reuters sur le site boursorama)
Sarkozy dans une de ses dernières ou la dernière prestation télévisée avait affirmé que c'était impossible à réaliser. Les Britanniques s'y engagent avec beaucoup de lenteur : ils se donnent huit ans (échéance 2019). Avec le Front de Gauche, nous serons capables d'aller bien plus vite pour qu'une mesure aussi basique soit concrètement appliquée.
A tous, pour vous rassurer, j'ai trouvé cette citation de Théodore Levitte: " Le futur appartient à ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes".
Est-il si important qu'ils croient que nous ne sommes pas nombreux?
Pour l'instant, ils sont dans leur cadre et ne souhaitent pas s'en extraire, par confort, attachement, conformisme, aveuglement comme la majorité d'entre nous, il y a quelques temps, et dans tous les domaines qui font notre vie!
Quelle patience pour nous expliquer tout cela...Beaucoup d'entre nous doivent le savoir déjà : Mais la pédagogie demande beaucoup de répétition et c'est aussi pour cela que je rate rarement vos passages chez la mama média ! Le même travail de sape médiocratique avait entamé la crédibilité de S.Royal (pour laquelle je n'avais pas voté au 1er tour) dès le mois de janvier 2007 alors que tous les sondages la donnaient gagnante deux semaines plus tôt...Votre plus grand ennemi sera l'alliance des sondeurs et des médiacrates...Et votre seule issue sera que,nous, le peuple nous nous emparions du débat politique comme en 2005 avec le Traité constitutionnel et comme le suggère D. Mermet dans le cadre de son émission "Là-bas si j'y suis"...Si tel est le cas, contre nous, ils ne peuvent rein faire !
Merci à morvandiaux pour le lien du mini-débat avec Jean-Luc sur France Ô. Le top du top, pour réussir à clouer le bec de la fougueuse Élisabeth Lévy, clairement affichée à droite, il faut avoir quelques biscuits dans sa besace, le tout avec un calme, une assurance et une parfaite connaissance des dossiers... Bouche-bée qu'elle était la meilleure "langue de vipère".
Même le présentateur, Jean-Marc Bramy", a conclu par "On vous remercie Jean-Luc Mélenchon, vous avez le mérite à chaque fois que vous êtes sur un plateau de télévision d'être clair, au moins on comprend bien ce que vous voulez". Bon, la persifleuse a tout de même tenté de s'en sortir par une dernière pirouette en faisant celle qui était désolée ne pas avoir eu "le bruit et la fureur" mais Jean-Luc était à la réception et l'a cueilli comme une fleur.
Pour ceux qui n'aurait pas vu cette émission, voici le lien.
J'avais déjà exprimé tout le bien que je pensais de la stratégie médiatique de Jean-Luc et de son staff évidemment. C'est du grand art que de commencer par excité la curiosité des médias, de les pousser ensuite à se moquer et finir par les obliger à éprouver du respect.
Qui c'est qui nique qui ?
@ Poncet 160 à propos du sondage et du site EPOC
Tu as tous les détails là : http://www.election-politique.com/opinions.php?cle=v25
C'est toujours un sondage mais d'après l'habillage du site, les infos, le caractère assez global et contextualisé des pages, je trouve que ça a son intérêt...
je sais qu'il ne faut pas passer son temps à consulter les sondages.
mais enfin, bon, je vous l'avoue en secret : 9,5% ça me fait un bien immense !
et compte tenu de la fourchette, 9,5% cela veut dire entre 7 et 11 % donc on est à 11%...
en janvier on arrive à 13...
On peut maintenant tirer la leçon du comportement du PS durant le mouvement sur les retraites : en affirmant remettre la retraite à 60 ans lorsqu'ils seront au pouvoir, ils ont contribué largement à la démobilisation sur le mode : " bof dans quelques mois, avec les élections, la retraite reviendra à 60 ans alors laissons tomber et ne perdons plus nos sous dans des journées de grève...". Complices objectifs de la réforme et traitres au prolétariat
Il faut exploser le PS, il occupe seulement médiatiquement une position de gauche et enfume le débat.
@144 Superbo, les morts coûtent de plus en plus chers, renseignez-vous auprès des pompes funèbres, la crémation est presque aussi chère que l'inhumation...
@170 M.Charpal, le mythe du "c'était mieux en avant" est un peu simpliste à mon sens, car nous avons changé d'époque, le monde n'est plus à industrialiser, car il est actuellement surindustrialisé. La question serait plutôt celle de la qualité que de la quantité, à mon point de vue.
@167 Lyendith, je pense que le plein emploi est une idéologie assez dangereuse, surtout lorsqu'elle émane des gouvernements... On sait comment aux Etats-Unis, la guerre est devenue une machine de corruption également en faveur de l'emploi...
@150 Lyzerunn, je ne mets dos à dos personne mais ne fait que constater qu'il existe du chômage et du travail pas pour tout le monde. C'est pourquoi je distingue l'activité (non forcément directement rémunérée mais utile à la société) du travail (rémunéré mais pas forcément bien vécu par les travailleurs, de part notamment son caractère obligé et non choisi). Favoriser l'activité, d'accord, mais forcer tout le monde à avoir un travail me semble un peu dangereux et inhumain.
Voila ce que le journal le point dit de l'interview du 18-12-2011 de Jean luc Mélenchon ici
@ Jean Louis CHARPAL : il me semble que vous faites erreur en confondant le plein emploi et les demandeurs d'emploi. Une raison simple, à cette époque les femmes par exemple étaient moins nombreuses à avoir un emploi (je crois qu'il faut bien faire la distinction entre un emploi et le travail comme le dit Bernard Friot). Ca n'en faisaient pas des demandeurs d'emploi pour autant. Il faut regarder le taux d'emploi qui est plus significatif que le taux de chômage ou le nombre de demandeurs d'emploi.
Ce graphique, tiré d'un article de wikipedia (j'ai pas trouvé mieux) montre que depuis les années 1970, le taux d'emploi n'a pratiquement pas baissé, seulement 2 ou 3% (alors que le chômage lui a explosé...)
hold up :encore une foi completement d'accord ! la force morale,les principes républicains comptent parmi nos armes majeures, le monde style" téléréalités" n'est pas pour nous!
Le nouveau slogan de campagne électorale de la droite: "acheter français". Alors que, avec la mondialisation, nous, simples consommateurs, sommes bien incapables de déterminer la part de ce qui est français dans ce que nous consommons. Rien à voir avec la position du Front de Gauche qui est: "produire français". Et là, les ouvriers, les paysans et les PME devraient trouver leur compte, eux qui sont si fiers de ce qu'ils produisent dans l'intérêt de notre pays
La vidéo de l'émission "BFM-TV 2012" avec Jean-Luc Mélenchon est publiée sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/12/19/invite-de-bfm-tv-2012/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Un article dans Le Point confirme c'est bien la forte hausse des matières premières qui a sauvé l'Argentine.
Bien sûr, le rebond n'aurait pas été possible sans la flambée des prix des matières premières agricoles, portée par la demande chinoise. Le prix du soja est passé d'environ 200 dollars la tonne en 2002 à 450 dollars ces dernières semaines.
Une aubaine pour le premier exportateur mondial de farine et d'huile de soja, deuxième pour le maïs et cinquième pour le blé. Un flot de devises (100 milliards de dollars par an) renfloue les caisses de l'État, qui prélève de fortes taxes sur les exportations. Elles atteignent jusqu'à 50 % pour le soja !
Bonjour à toutes et tous, camarades,
Hier soir, « Ecoute citoyenne », dans un troquet, décoré pour l’occasion de l’affiche « Espoir », dans une banlieue défavorisée, de l’intervention de J-L Mélenchon sur BFM-TV débat animé conjointement par le PG et le PCOF, et un certain nombre de gens étiquetés CGT. Un souffle est passé.
A la sortie, j’étais garé à côté du « dealer » local dans sa BMW 5.20 : dure réalité.
J’ai hésité à vous livrer ce le lien pour ce reportage entre propagande et dénonciation. Mon ambition pédagogique envers nos sympathisants, parfois sans mémoire, a pris le dessus.
Il faut apprendre le langage de l’ennemi !
Restons vigilant !
Vieille tête dure … Continue J-L Mélenchon …Amitiés militantes !
199 -Ardéchoise - Oui, bien vu, la propagande de la Droite a commencé ! Bayrou le prestidigitateur lance de la poudre de perlimpinpin et endors tout le monde. Bayrou qui a participé à quasiment tous les gouvernement de Droite fait semblant de s'intéresser aux conséquences ravageuses des politiques auxquelles il a lui même participé. Il faut effectivement dressée l'oreille et comme tu le fais si bien distinguer entre " Acheter Français " et " Produire Français " ou " Produire Européen " avec des droits de douane à la frontière de l'Europe. Ce pauvre Bayrou compte sur l'inattention de certains électeurs pour engranger les voix. C'est non seulement du flan, c'est hypocrite. Déjà parce que les gens n'ont plus vraiment de salaires décents pour simplement " Acheter " mais en plus il fait semblant de confondre "l'achat" avec "la production" pour mieux tromper son monde. Pourquoi l'hypocrite bonhomme le fait-il ? Parce qu'en disant cela, il n'enfreint pas son idéologie personnelle qu'est le néolibéralisme et il renvoie la charge de la décision supposée responsable à l'acheteur individuel (celui qui n'a pas la maîtrise de la production) tout en se refusant à circonscrire une politique industrielle collective et librement décidée par le peuple Français. Il flatte ainsi un électorat qui n'écoute peut-être pas très attentivement, il insulte la plupart en les prenant pour des sourds ou des idiots et en confondant l'achat avec la production, il ne change rien à ce qui existe déjà. Résultat des courses : Néant. De l'esbroufe. Du vent.
Merci Jean-Luc pour votre engagement opiniâtre à chercher à éclairer les citoyens de base que nous sommes. Cela commence à porter ses fruits...
Mais pourquoi les retombées de l'action extraordinaire qui est la vôtre, puisque vous avez réussi à "crever le plafond de verre" du système médiatique, ne sont-elles pas plus spectaculaires, alors que l'actualité vous donne chaque jour raison?
Il me semble avoir trouvé une réponse à cette question le dernier livre de Jean-Claude Michéa "Le complexe d'Orphée". Avez-vous eû le temps de le lire?
Peut-être pourrez-vous y trouver de quoi alimenter votre réflexion sur la manière de rendre le désir et l'espoir au "petit" peuple désenchanté et résigné.
Et encore bravo pour votre intervention de dimanche 18 sur BFM TV. Vous y avez gardé de bout en bout force, clarté, et hauteur de vue.
@ - 136 - ab
Smic à 1700 E : "la hausse des salaires s'accompagnera de toujours plus d'inflation"..
Sauf qu'on n'est pas obligé de mettre en place cette mesure sans changer les règles du jeu économique et de façon isolée.... Pour protéger le "pouvoir d'achat" contre les dégâts de l'inflation, on peut notamment et parallèlement indexer les salaires sur les prix.
Cette indexation était en place il n'y a pas si longtemps...
Les billets de JL Mélenchon sont toujours instructifs et les millions de salariés devraient en prendre connaissance pour se rendre compte que leur devenir ne peut être que dans le vote Front de Gauche. Les élections présidentielles et législatives du printemps 2012, sont inédites. Personne aujourd'hui ne peut prédire le vote du peuple de france à cette période. Toutes les théses développés par une partie des médias et des sondages sur un 21 Avril à l'envers, sur le fort pourcentages du FN, se servent selon moi qu'à instrumentaliser le vote utile en faveur du candidat PS et celui de droite. Cependant comme l'anti sarkosysme est très fort dans le pays, tout est possible. Possible que notre candidat du Front de gauche se retrouve au deuxième tour. Pourquoi? Il y a 14 millions de salariés. 14 à 15 millions de retraités. 8 millions de pauvres des millions de précaires. Le seul candidat, le seul programme qui donne de l'espoir et de la perspective, c'est celui du Front de gauche. Le FN qui tente par ses manipulations verbales d'attirer les votes du peuple en difficulté ne pourra jamais solutiuonner les préoccupatipons des gens car il ne pourra jamais accéder au pouvoir. De plus les salariés qui seraient tentée de voter FN, par révolte doivent se poser la question: Qu'est ce que ce parti nous a apporté dans le domaine social? Je répond rien. Alors que le PCF composante du Front de gauche, grace a son influence, aux luttes de 1936, de laprès guerre nous ont apporté la sécurité sociale,les congés payés, le vote des femmes. ect ect....Ainsi dans notre pays en grande crise capitaliste, le salut ne pourra venir que du Front de gauche, car notre candidat au second tour face à la droite ou au centre, sera la seule garantie pour un véritable changement et la réponse à l'attente des millions de citoyens qui ne veulent plus du pouvoir actuel mais veulent du changement.
Désolé mais ras le bol des commentaires sur les sondages vrai ou faux...
1000 militants pour Marine Le Pen à son dernier meeting
200 pour Hollande à Nantes aujourd'hui (si si, vu sur BFM ce soir)
3000 (invités d'office) pour Sarko à Toulon
3000 pour Jean Luc Mélenchon à Talence (ne connais pas les chiffres pour les autres)
...ça c'est la réalité du terrain sur laquelle on peut espérer!
@141 M.Charpal, le seul moyen d'en finir avec la condition de SDF est d'instituer un revenu de subsistance, permettant un accès à un logement et\ou associé à l'accès à un logement, sans contrepartie.
@144 Superbo, certes, l'Inde n'est pas la France, mais tirer les autres vers le haut n'est pas nécessairement nous tirer nous-mêmes vers le bas..., n'est-ce pas?
@201 Le Prolo du Biolo, si par augmentation du SMIC à 1700 euros, M.Mélenchon entend: augmentation du chiffre sur le bulletin de paie, cela ne risque-t-il pas de contrarier les plans d'offres d'embauche et donc d'augmenter la précarisation des personnes sans emploi, sinon de la conforter telle qu'elle existe actuellement?
@Grain de sel
Merci pour le lien de l'article du point.fr datant du 18 sur l'intervention de J.L Mélenchon à Bfm. Cet article existe alors! le premier commentaire posté le 19/12/2011 à 20:14 témoigne de sa grande visibilité. d'ailleurs je n'ai toujours pas compris comment y accéder sans passer par votre lien. étonnant!
La zone euro renflouera le FMI à hauteur de 150 milliards d'euros ! On marche sur la tête...
@200
PATRICK F 32.
A Talence, j'y étais! C'était extraordinaire de chaleur humaine, de gentillesse, de fraternité. Il se passe quelque chose avec le Front de Gauche et franchement, je rêve d'une société française bâtie sur un tel état d'esprit! Je me suis garé où j'ai pu et me suis retrouvé sur le parking de la Sécu un peu plus loin que l'entrée de la salle du meeting. En sortant de mon véhicule je me demandais si je ne retrouverais pas ma voiture coincée sur le parking vu qu'il était doté d'une barrière censée bloquer l'accès aux voitures la nuit? Là,on s'est retrouvé entre sympathisants du Front avec le sourire. L'envie d'assister au meeting, plus forte que tout, nous a conduits jusqu'à la salle en discutant et en rigolant. Toute la soirée s'est déroulée de la même façon! J'ai discuté autant que j'ai voulu avec plein de gens différents, de tous les âges et de tous les milieux et je me suis régalé. On est resté debout pour la plupart d'entre nous mais personne n'aurait laissé sa place! Un pur moment de bonheur que je recommande partout où passeront Jean Luc et le Front de Gauche!
Personnellement, je suis plutôt pour la diminution des salaires, associée à la création d'un revenu de subsistance intégré dans la feuille de paie. Le patron paiera moins son salarié, et pourra donc investir et/ ou embaucher plus facilement, tandis que le salarié ne verra pas son salaire diminuer puisqu'il s'agira d'un autre financement d'une partie de son salaire par le revenu de subsistance, allouable à tous. Ce revenu de subsistance pourra être financé par les banques centrales et l'Etat sera garant de cet emprunt par son activité...