30déc 11

De ma vie et des outre-mers

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Comme c’est la trêve des confiseurs, je tourne au ralenti, loin du feu brûlant qui court sur le monde. J’ai accepté de me prêter au jeu du tournage d’une vidéo qui présente des vœux. De cette façon je compte régler cette année la quadrature du cercle qui me condamne chaque année à contourner le tsunami des formules toutes faites sans que mon refus de surfer dessus ne convainque personne.

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Je décide ici de faire un point à propos d’un exercice littéraire : les récits qui se font à propos de ma vie politique. Je compte qu’en écrivant sur ce sujet je pense plus clairement le moment que je vis à ce propos. Puis je publie l’entretien que j’ai eu avec François-Xavier Guillerm de l’agence de presse France-Antilles en vue du séjour que je devais faire en Guadeloupe et en Martinique. Mes lecteurs habituels y trouveront un moment du tropisme insulaire qui m’avait fait tenir un carnet de route lors de mon séjour à la Réunion, territoire dont on se souvient qu’il m’a durablement impressionné.

Christophe s'en est tenu au premier volet du thème "photos de machines, de travailleurs et de gestes de travail". Merci à lui.

_DSC3611_nx_gJe sais que c’est normal que cela arrive. Je suis candidat à la plus importante élection prévue par cette Constitution. Je le suis au titre d’un Front de Gauche qui est un événement sans précédent dans la vie de la gauche. Et cela au sein d’une période politique elle-même incroyablement volatile dont il peut sortir de l’imprévu le plus total. Il est normal que l’on veuille savoir qui je suis et d’où je viens. Mais je redoute la part de pipolisation que cet exercice contient. Personnaliser la politique a conduit tant de fois à dépolitiser les personnes ! C’est ce qui m’arrive. Certes, pas tout le temps. Mais ma vie m’est donnée à voir à travers une série de récits qui m’échappent. Je n’en suis plus le sujet. Juste l’objet. J’en lis parfois ici et là dans la presse écrite. Ce sont alors des « portraits ». D’autres fois j’en vois à l’écran, sur ma télé. Ce sont alors des fresques aux ambitions narratives plus larges. Je suis invité à m’y voir tel qu’on me voit. Je devrais écrire : tel que l’auteur me voit. Et si je devais être plus précis dans mon appréciation je devrais écrire : tel que l’auteur a envie de me voir. Ce regard extérieur n’est jamais objectif, on s’en doute. Pourrait-il l’être ? Non bien sûr. Même avec la meilleure bonne volonté. C’est pourquoi la biographie est un exercice exigeant, à mi-chemin de l’enquête journalistique touche-à-tout et de la science historique qui est, elle, très exigeante. Ce que je lis ou regarde comporte son lot d’erreurs de dates et de lieux. Des personnages récurrents apparaissent comme des « vieux amis » qui n’en sont pas tous, loin de là. Certains sont même des adversaires spécialement vicieux comme il y en a dans la vie de tout le monde et qui se faufilent pour recevoir leur part de lumière dans une vie qui n’en comporte souvent pas beaucoup. Mais je crois que de telles confusions sont inévitables quand l’auteur n’est pas historien. Moi-même je suis dans le flou sur nombre de dates et de lieux où se produisirent des événements pourtant majeurs de mon existence. Quand ai-je embarqué depuis le Maroc pour le rapatriement ? Etait-ce le 6 août 1962, le 9 août ? J’ai aussi ma part d’ambiguïté sur la façon d’apprécier les personnages qui ont traversé ma vie et pesé sur ses rebondissements. D’aucuns m’ont affronté à mort, que je continue de regarder avec tendresse. D’autres ont été mes amis et m’ont trahi de telle façon que leur seul souvenir continue de me remplir d’un dégoût nauséeux. Qu’importe en réalité, tant qu’il s’agit de mes démêlées avec moi-même. Mais s’il s’agit de faire un récit à prétention informative, il _DSC3606_nx_gfaudrait aller au bout de l’exigence de sérieux de ce type de travail et tâcher de savoir et de situer avec précision. Cet exemple me permet d’illustrer cette exigence non comme un caprice personnel mais comme une conséquence logique de la prétention de ceux qui se lancent dans cet exercice.

Encore n’ai-je envisagé que le plus simple. Car lorsqu’il s’agit de choix et de décision politique, une question essentielle doit être réglée. Quel est mon critère de décision au moment où je la prends ? Ici la matière est plus rude à formater. Intervient un fort critère de préjugé du rédacteur-enquêteur. La question dépasse mon cas personnel. Quel est le critère qui conduit en général quelqu’un à sa décision ? Je n’étonne personne en disant que dans ce domaine on ne fait souvent que projeter ses propres façons de faire en les attribuant aux autres. C’est un grand classique du malentendu des premières rencontres entre personnes issues de civilisations différentes. Mais on peut souvent constater qu’il en va de même pour les rencontres entre personnes d’une même société. Pour peu qu’on ne vienne pas d’un même milieu social, les codes de comportement n’ont pas les mêmes significations et le risque est toujours très grand d’attribuer à des attitudes un sens qu’elles n’ont pas du tout pour leurs auteurs. C’est en faisant ces raisonnements que j’ai pu m’extraire du mode douloureux que j’ai pu connaître au contact de nombre de ces portraits qui ont été faits de moi ces deux dernières années. Plutôt que d’y lire d’abord un récit à mon sujet j’y ai finalement trouvé une grille de lecture de la vie d’un « homme politique » telle que se la représentent mes contemporains. Naturellement il n’y a pas de règle générale en la matière. Juste des constantes. La plupart ne sont pas favorables.

Je ne parle pas du fond de sauce plus que méfiant sur les motivations d’un engagement politique. Je peux le comprendre vu ce que c’est devenu. Ni sur les soupçons parfois à peine voilés qui nous pensent tous plus ou moins corrompus, soit par l’argent mal acquis soit par une ivresse du pouvoir. Chaque fois, j’ai pensé que le regard ainsi porté m’en apprenait surtout sur les névroses de ceux qui s’y abandonnaient. Je ne pense pas à leur propre obsession à propos de l’argent ou du pouvoir. Encore que j’ai eu l’occasion d’en connaître de bien bonnes sur quelques petits prix de vertu plumitive. Je pense à cet idéal qui est devenu un lieu commun : devenir un justicier. Etrange ambition qui condamne à une paranoïa permanente tant de beaux esprits ! J’y vois l’aveu des limites de l’ambition d’une époque et de la génération qui l’incarne. Le redressement des torts individuels compense celui qu’il est impossible d’infliger à l’ordre social qui l’engendre. Viennent d’abord en fond de scène les ratés de l’âge précèdent, maoïstes rouillés d’échecs, trotskistes croyants mais plus pratiquants perdus d’impasses, socialistes recalés de la course aux places, aigris de tous poils. A ceux-là s’ajoutent leurs enfants et plus largement la cohorte des enfants de la classe moyenne en _DSC3603_nx_gvoie de déclassement. Ils ne croient à aucune action collective. Mais ils tâchent encore de joindre l’utile carriériste à l’agréable égotique. Ils le font en assouvissant des vengeances que le système approuve pour se purger sans frais. A tous ceux-là s’ajoutent les entomologistes. Ceux-là examinent les « politiques » comme d’autres la biodiversité de la canopée.

Pour être franc c’est eux que j’accueille le mieux. Ils me font l’effet de n’avoir aucun compte à régler, ni avec leur passé ni avec leur famille. Je ne me suis jamais autant intéressé aux récits sur mon compte que lorsqu’ils sont venus de gens qui n’étaient « pas de la partie », comme on dit. Ainsi, quand fut fait le reportage intitulé « La mécanique Mélenchon » sur LCP, rediffusé pendant les fêtes. L’auteur n’avait pas du tout l’air de m’apprécier, ni politiquement ni comme homme. De plus, sa spécialité est le portrait de sportif. Ce que je l’ai entendu dire au fils des jours passés ensemble m’a montré qu’il ne comprenait pas du tout ce que nous faisions. Pour autant, son film est sans prétention didactique ni moralisante, limité dans le temps et dans son objet. En cela il est insaisissable. Je l’ai trouvé tellement hors des codes politiques habituels, tellement extérieur et distancié qu’il m’a fasciné. Je me suis vu de l’extérieur, pour de vrai, sans l’ombre d’une intériorité qui aurait compromis mon regard en m’impliquant. Vous le croirez si vous voulez, en le regardant, j’en ai appris sur moi. Je veux dire qu’il a pointé des marottes, des expressions récurrentes, des comportements dont je n’avais pas vu, jusque-là, à quel point ils me représentent quotidiennement. Mouvement des mains, questions sur l’heure, tics de paroles, postures du corps, j’ai découvert ! J’ai adoré ! Peut-être est-ce parce que je suis toujours marqué par le goût du roman américain comme je l’ai tant aimé chez Caldwell d’abord. Je crois que l’extériorité est la clef de la puissance d’un récit narratif. Ce récit-là, sans voix-off, juxtaposant des moments d’action, sans témoignages autres que la chose vue par quelqu’un qui se moquait complètement de nos codes de posture, m’a laissé pantois. Et je lui dois quelque chose pour la suite de mes dialogues intimes. Naturellement j’ignore totalement quel effet il a pu produire sur ceux qui l’ont vu. Je ne sais pas si ce récit sert mon action où la dessert ou s’il n’a aucun impact sur l’idée qu’on s’en fait en voyant ce film. Mais je m’en fiche.

Un autre récit filmé m’a aussi impressionné. Celui d’Allan Rothschild pour « Planète + ». L’ambition est immense. Il s’agit de raconter ma vie pour montrer comment j’ai fait « pour en arriver là ». Je ne pouvais pas me mettre à distance de ce récit. Le film ne le permet pas. D’abord à cause des séquences qui illustrent des moments lointains de ma vie où bien des choses se nouèrent dans mon esprit.  Ainsi quand est montrée la cohue du retour d’un million de pieds-noirs plus ou moins hagards ! Paradoxe : cet épisode m’a soudé affectivement aux maghrébins. J’ai d’abord été un « bicot » et un « bougnoule », en France ! Je sais ce que ça fait ! Comment ne serais-je pas totalement impliqué en nous voyant tous, si perdus, si épouvantés sur ces images ! Ensuite viennent les « témoignages ». Autant de coups de poing dans la poitrine ! Je connais chacun de ceux qui parlent. D’aucuns ont été des amis si chers ! Je connais donc le sens qu’ils donnent à leurs paroles et les comptes qu’ils continuent à régler autant avec moi qu’avec eux-mêmes. Ils m’ont confirmé combien on parle de soi quand on parle des autres. Ce qui m’a agacé ou blessé s’est effacé dans les éclats de rire, que seul je peux avoir, _DSC3589_nx_gmesurant la mauvaise foi qui parfois s’exprime. Et d’autres fois, la chaude affection qui nous unit dans le combat politique. Pourtant je sais que les spectateurs prendront pour argent comptant ce que chacun des témoins aura dit, bon ou mauvais, juste ou faux. « Pas grave », me dis-je. L’intérêt de ce film n’est pas là à mes yeux.

L’intérêt de ce film est dans la reconstruction du temps politique auquel il procède. Le travail d’archives et de mise en relation des événements est énorme. C’est un vrai travail d’éducation politique en ce sens qu’il place le « héros » du récit comme un produit de son temps. Je n’en suis qu’une illustration. Et tel est bien l’ordre dans lequel se place la vérité à mon sujet comme à celui de la plupart des militants politiques, hommes et femmes, qui se sont engagés, dans ma génération. Dans ces conditions le récit est fort. Il est utile : chacun le voyant peut se reconstruire lui-même en mesurant sa propre insertion dans ce temps politique. Qu’il s’agisse du temps passé pour ceux qui ont vécu, ou du temps présent pour ceux qui commencent le combat.

Les proportions d’influence des événements et des personnes données par le récit du film ne correspondent pas toujours à mon ressenti. C’est inévitable. Il en va de même pour la place qui m’est attribuée dans la chaînes des événements. Un ami très cher qui a vu ce documentaire, m’en à fait un résumé qui m’étrangle. Selon lui, ce récit montre que mon action n’a d’intérêt qu’à partir du moment où je romps avec le PS. Trente ans d’engagement ne vaudraient que par leur fin ? Je ne le crois pas. Mes trente ans de vie au Parti Socialiste sont celle d’un homme de son temps qui a cru jusqu’à la limite de ce qui était raisonnable, et sans aucun doute un peu au-delà, que c’est là que se jouait l’essentiel pour la gauche. Ce fut le cas. Longtemps. Jusqu’à ce que le vote de 2005 sur le référendum puis les conséquences qui furent tirées montrent que le divorce était consommé. C’est de la capitulation sur l’Europe libérale que vient pour moi la nécessité de rompre avec la social-démocratie à l’agonie qui paralyse le mouvement progressiste aujourd’hui. Je ne veux pas que mon engagement politique soit interprété comme une apologie de la rupture avec le Parti Socialiste. Et encore moins comme l’histoire d’un règlement de compte avec des personnages du type de François Hollande. Je le dis parce qu’une autre mode narrative prétend m’expliquer de cette façon et expliquer mon opposition à ce qu’incarne cet homme. Ma part de vérité est d’un autre ordre.

Dans mes actes, ce n’est pas la rupture qui compte, c’est la continuité. Le film de Rothschild le dit bien je crois. Mon engagement se mène au fil d’une longue vie d’engagement depuis l’âge de seize ans. Il le fait dans des formes et des cadres différents au service d’une même idée et d’un même combat. Chemin faisant je fais des bilans, je rectifie l’axe de travail, je tire des leçons, je remets en cause des certitudes, j’en conforte d’autres. Je ne suis ni dogmatique ni sectaire, ne prétendant ni avoir toujours eu raison sur tout, ni que d’autres aient eu tort en tous points. C’est ce qui me donne de la force pour demander que la reconnaissance de mes actes de clairvoyance pèse au moins du même poids que mes erreurs reconnues. De même ai-je pu m’accorder avec des gens qui étaient de purs adversaires auparavant, du moment que l’on _DSC3583_nx_gs’entendait dorénavant sur le fond. Mes guerres ne sont jamais personnelles. L’essentiel est que le fil des idées ne se soit jamais rompu. De là ma distance vis-à-vis des récits qui passent à côté de cette dimension essentielle qui a tout commandé dans mes choix et décisions.

Alors, comment lire le portrait sur quatre pages publié par le « Nouvel Observateur » sans être étonné d’une absence de taille. Dans cette biographie, même au détour d’une phrase, il n’est mentionné nulle part que je suis l’auteur de onze livres. Onze ! Les ai-je écrits pour ne rien dire ? Ne disent-ils absolument rien de moi ni de ce que je crois ? Je n’écris pas ces mots sans tenir compte du fait que, selon mes amis, ce récit n’est pas défavorable puisque, pour une fois, « l’Obs » ne m’insulte pas, et que les photos ne me montrent pas comme d’habitude en diable grimaçant au nez rouge. Mais faire de quarante ans d’engagement politique une collection d’anecdotes où je réglerais des comptes avec Pierre, Paul ou Jacqueline n’explique rien sinon le lien des apparences et des circonstances. C’est juste l’air du temps présent qui est rendu dans ces récits. Celui des cyniques qui ne croient à rien ou se sont tellement trompés sans jamais en tirer une leçon qu’ils ont absolument besoin d’impliquer tous les autres dans leur désarmement intellectuel et moral. Que reste-t-il de tous mes textes présentés à chaque congrès et convention du PS dans ce récit de surface ? De quoi parlait-on à l’époque ? Que se passa-t-il quand l’amendement tiré du texte de la Gauche socialiste intitulé « Maastricht c’est fini ! » fut majoritaire ? Comment me suis-je accordé alors avec Lionel Jospin qui m’échangea le retrait de mes lignes contre… contre quoi ? Rien de tout cela n’intéresse le récit. Quel rôle joue mon livre « En quête de gauche » qui annonce mon départ du PS deux ans avant qu’il ait eu lieu ? Que pense Hollande du rôle que ce livre lui attribue depuis 1983 dans la dérive du PS vers la ligne « démocrate » ? Rien, pas un mot ! Mais ma présence aux funérailles de Pierre Lambert, voilà paraît-il un sujet ! Pourquoi mes thèses sur le capitalisme financier transnational furent-elles si disputées ? Que voulaient dire les polémiques à propos de l’alliance rouge-rose-vert ? Pourquoi fut-elle rejetée par Fabius en 1992 et finalement adoptée par Jospin en 1997 ? C’est pourtant au sujet de tout cela que se firent ruptures, amitiés et combats au dernier sang.

Non, les idées n’étaient pas l’habillage de nos querelles personnelles. Je n’ai pas de querelles personnelles. Bien des personnages dont il est question à mon sujet m’indiffèrent absolument en tant que personnes. Mais je sais qui ils sont en raison de ce qu’ils pensent. Ce fossé ne peut plus être comblé à présent que par des bulletins de vote, dans des élections sans tricheries. Mon but est de faire changer de ligne la direction de la gauche pour battre la droite. Pour cela je me réjouis de n’avoir plus rien de commun avec les fossoyeurs de l’idéal socialiste qu’ils sont ! Eux, leurs pompes dans l’Hérault, leurs splendeurs en Bouches-du-Rhône, leurs exploits en Pas-de-Calais et ainsi de suite, ramassis de bourreurs d’urnes de congrès qui présentent le premier bénéficiaire politique de leurs trucages pendant onze ans comme candidat. Je ne connais pas François Hollande comme personne. Sans aucun doute est-il charmant et drôle comme le rapporte la rumeur. Lui-même m’a dit que la différence entre nous deux est que je crois l’histoire tragique tandis qu’il se dit par nature confiant. Mais pour moi, il est d’abord l’homme qui fut le premier à relayer en France les thèses de Bill Clinton qui seront ensuite illustrées par Tony Blair. L’homme qui écrivait le livre de Max Gallo « La troisième alliance – pour un nouvel individualisme ». Celui qui prêtait anonymement à la radio sa voix en 1982 à un auteur se présentant comme de droite extrême, en fait Bercoff, sous le pseudonyme de Caton. L’homme qui proposait comme programme en 1983, dans une tribune pour le journal « Le Monde » : « Soyons modernes, soyons démocrates ». Il n’a jamais démordu de sa ligne. Moi non plus de la mienne. Je crois que _DSC3572_nx_gmon pays a un rôle révolutionnaire dans l’histoire qui s’écrit en ce moment et qu’il va l’accomplir. Lui ne sait pas de quoi je parle. Je suis copain d’Oskar Lafontaine, lui de Zapatero. Je lui souhaite une bonne année, meilleure que celle de Sarkozy, moins bonne que celle de mon projet.  

Voici à présent le texte de l’entretien avec François-Xavier Guillerm que j’ai eu à la veille de ce qui devait être mon départ pour un séjour politique aux Antilles, en Guadeloupe et en Martinique. J’ai dû annuler ce séjour pour des raisons familiales. Pour autant, tout avait été préparé de longue main. Ce long entretien pour l’agence de presse faisait partie d’un plan d’expression sur les outre-mers français dont mes lecteurs se souviennent peut-être que je l’ai commencé à l’occasion de mon séjour à la Réunion. Depuis des années, j’ai assez largement fait le tour de ces territoires. Je suis allé en Nouvelle-Calédonie-Kanaky, à la Réunion, à Mayotte, à la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane. Le défi qu’ils incarnent permet un renversement de perspective. Mon idée est qu’en répondant aux questions qui se posent là-bas dans leur crudité, parfois si blessante pour l’esprit républicain, on répond aussi aux problèmes de la métropole. C’est sous cet angle que j’ai traité dans ces colonnes du plan d’autonomie énergétique proposé à la Réunion. Depuis cette date je n’ai cessé de penser les problèmes de cette façon : et si nous étions une île ? Pensons nos territoires comme autant d’îles, ça nous rendra plus audacieux ! Voici donc une pause de cette sorte dans le flux de mes notes.

François-Xavier Guillerm : « Est-ce que le Front de gauche a prévu un volet outre-mer à son programme de campagne ? »
Jean-Luc Mélenchon : « Un volet ? Non, on ne travaille pas comme ça. Il faut d’abord s’accorder sur une vision et une ambition. Tout commence par là ! Je fais partie des dirigeants politiques qui connaissent l’Outre-mer. Je ne cherche pas à la flatter. Je lui propose une ambition commune. Je dénonce les visions compassionnelles ou misérabiliste. L’électoralisme est souvent un point de vue étriqué. Par exemple, dans la Caraïbe, poser la question du développement endogène, c’est s’obliger à penser la question du changement de leur relation avec les pays du sous-continent américain. Comme cette pensée est galvaudée je dois mettre tout le monde au pied du mur en parlant clair. J’estime que la Guadeloupe et la Martinique devraient être partie prenante de l’ALBA (Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique) et de la CELAC (Communauté des États latino-américains et des Caraïbes). Si on ne comprend pas ça, je me demande ce que nous allons faire dans cette région. Qu’y fait-on ? Quelle est la perspective d’avenir ? Peut-on ignorer le continent qui se trouve à côté ? Doit-on se penser comme le bord d’un monde ou le commencement d’un autre ? Non, les relations devraient être extraordinaires… Les Français des caraïbes pourraient être des acteurs centraux de la région compte
_DSC3569_nx_g tenu de leur avance technique donnée par leur industrie nationale, et leur haut niveau d’instruction et qualification.… »

Quel regard portez-vous sur la relation de la République avec ses Outre-mers ?
« Je vis avec mon temps et mon temps ne pose pas la question des distances comme il y a un siècle ou cinquante ans ! Par conséquent, j’ai tendance à récuser les mots qui croient nommer en ne disant rien sur ce qu’ils désignent mais tant sur celui qui les utilise !… Comme « ultra-périphériques » pour désigner des régions européennes ! Le mot montre juste la pensée bornée de celui qui l’a trouvé ! Ce serait moins exotique mais on ferait mieux de parler de régions insulaires. Car le véritable dénominateur commun des situations, c’est l’insularité. J’inclurais volontiers dans cette définition la Guyane qui est comme une île au bord de l’Amazonie. L’autre caractéristique c’est le modèle d’insertion de ces îles dans le modèle capitaliste de notre temps. »

Vous parleriez d’économie de comptoir ?
« Précisément, le modèle que propose l’Union Européenne, c’est l’économie de comptoir ! Pendant presque un demi-siècle, les progressistes se sont battus sans relâche pour un modèle de développement endogène. Et pendant des décennies, nous avons affronté une droite qui, elle, était bec et ongles accrochée à quelques intérêts économiques et quelques familles qui vivaient pour l’essentiel du contrôle du droit d’entrée et de sortie des marchandises. Actuellement, les nouveaux partenariats économiques ont placé tout le monde sous l’égide de la concurrence généralisée. Ce modèle assigne aux régions insulaires un rôle de hub de passage des marchandises européennes manufacturée vers des continents désarmés par les accords de libre-échange. A mesure que l’Europe exporte la règle de la libéralisation, ses produits manufacturés se déversent en transit par ses territoires « ultra-périphériques » conçus comme des postes avancés en territoire commercial à submerger. En contrepartie, on concède la liberté de circuler aux produits agricoles. Tout le monde y est perdant. Car les agricultures vivrières sont éradiquées au profit de produits de l’agriculture productiviste, à très bas prix et de mauvaise qualité. On a vu ça pour le cas de la banane, en écrasant toutes les productions locales. Tout ce qui a été construit dans les territoires insulaires de la Caraïbe, mais aussi dans les Océans Indien ou Pacifique, est menacé par cette ouverture généralisée. Elle tue net tout objectif de développement endogène. La droite et les sociaux-libéraux s’en réjouissent car ils ne croient qu’au mythe de la libre circulation garante du développement. »

Qu’opposez-vous à ce système ?
« Nous sommes en bataille sur deux fronts. Contre les libéraux représentés par l’UMP ; ceux-là sont nos adversaires. Le système c’est eux ! Ensuite contre nos concurrents, les socialistes qui, eux, se croient modernes en accompagnant le modèle économique libéral. Ils combattent avec des airs de modernité extrêmement ampoulés et prétentieux le choix du développement endogène. Ils ne croient qu’à l’économie de service. »

Le développement endogène, c’est la grande bataille du gouvernement et de Nicolas Sarkozy…
« Là aussi, il faut se mettre à la page ! Sarkozy est maître d’une technique de communication qui a été inventée par Tony Blair en Grande-Bretagne, qui s’appelle la triangulation. Cela consiste à prendre les mots de ses
_DSC3560_nx_gadversaires pour les vider de leur sens. C’est comme ça que vous voyez M. Sarkozy faire des discours contre le capitalisme, pour moraliser la finance, pour réduire le rôle des banques. Le développement endogène fait partie de ses usurpations. Mais il fait tout le contraire. »

Comme quand il parle du « peuple martiniquais » au Panthéon lors de la cérémonie d’hommage à Aimé Césaire ?…
« Voilà ! C’est typique, en effet ! Comme l’épisode Guy Môquet… Nous voyons-là le caractère très globalitaire de ce type de propagande et de l’ordre dominant qui empêche de penser en volant les mots. Je crois que c’est là le sommet de la communication de propagande. Mais dans la réalité, la politique de Nicolas Sarkozy, c’est celle de la concurrence libre et non faussée. C’est pour ça qu’il est le saccageur du développement endogène. Ses amis sur le terrain ne le démentent pas. »

Que proposez-vous en matière de développement endogène ?
« Une méthode. La planification écologique ! Je propose un exemple. Celui qu’a voulu faire vivre Paul Vergès. Il est parti d’un grand besoin incontournable, contemporain : la production énergétique. Il a voulu démarrer par un plan d’autonomie énergétique. Et ce plan met aussitôt en mouvement toute une série de techniques qui appellent autant de main d’œuvre, autant de qualifications… Pour l’énergie motrice de la mer, il faut les centres de recherche pour mettre au point des machines, il faut le personnel formé pour savoir les fabriquer et les faire tourner, les entretenir. Et, bien sûr, il faut les entreprises. Voilà comment, à partir d’un objectif, là produire de l’énergie, on construit toute une chaîne de métiers, une chaîne de qualifications. A partir de là, du salaire est distribué, celui-ci va à la consommation et si on prend les mesures qui protègent les productions et les consommations vivrières, vous commencez à atteindre les points d’équilibre du développement endogène. Tels sont les cercles vertueux du développement local. Voilà comment je me représente la ligne de la planification écologique comme moteur du développement endogène. »

Quelle politique économique alors ? Défiscalisation ? Subventions ?
« Tout ça, ce sont des variantes de la même chose. On pense qu’en caressant la tête du capital, on gagnera sa bienveillance et sa gentillesse. Je ne suis partisan de rien de tout ça qui n’a jamais fait la preuve de la moindre efficacité économique. Je suis partisan de l’investissement productif écologique. Ou bien l’investissement privé se fait, ou bien, c’est l’Etat ou les collectivités locales qui prennent le relais. L’investissement privé dans ce cas est assez essentiellement prédateur et même spéculatif. Il faut donc s’appuyer sur d’autres leviers de propriété pour investir. Je pense à une propriété sociale plus importante, qu’elle soit régionale, départementale, que ce soient des coopératives ouvrières, mutuelles, ou capital d’Etat par la propriété nationale lorsque la Caisse des dépôts et consignation est en situation d’investir. »

Le chômage est supérieur de deux à quatre fois par rapport à l’hexagone, et chez les jeunes, c’est encore pire. Que proposez-vous ?
« J’entends trop souvent répondre que c’est une affaire de formation ! Attention, on peut avoir les chômeurs les mieux formés du monde ! S’il n’y a pas d’initiative entrepreneuriale, si la totalité du modèle économique parasitaire méprise les opportunités locales, il n’y aura aucun développement durable. Une fois de plus il faut donner une direction. La planification écologique est notre outil. Exemple, le retour des agricultures vivrières devra s’appuyer sur une industrie de transformation agro-alimentaire. Je suis consterné de voir l’état de désastre avancé de l’agro-alimentaire, son incapacité à penser d’autres sortes de production… L’élite caraïbe doit s’emparer des leviers de commandes ! La main invisible du marché ne peut rien pour elle ! Voyez comment la méthode de Paul Vergès portait du futur ! » 

Vous revenez à l’exemple réunionnais du GERRI…
« Je sais qu’à présent la droite a saccagé ce plan d’autonomie. Mais je m’étonne que cette façon de voir ne soit jamais posée par la gauche social-démocrate. Elle reste sur un modèle très continental et européen : aidons le capital à prospérer et les miettes qui tomberont seront plus grosses à partager. Ils restent fascinés par la stabilité de la rente financière comme moteur de l’économie. C’est le modèle de la politique « austéritaire » actuelle, imposé par l’Union Européenne qui va tuer toute possibilité de respiration économique des territoires dont les cris ne seront même pas entendus de la métropole lorsqu’ils auront lieu. »

Pour autant, on a donné la parole aux Guyanais et aux Martiniquais pour choisir de faire évoluer leurs institutions…
« La discussion statutaire a été souvent le prétexte à ne poser aucune des questions économiques fondamentales. On a, de cette manière, provoqué des batailles rangées qui ont enkysté des oppositions au moment où il serait plus judicieux de provoquer une réflexion commune et une mobilisation sur le modèle de progrès humain local. La question essentielle pour moi est celle qui va départager les libéraux et les planificateurs du modèle social écologiste.

Pensez-vous que les socialistes soient condamnés à poursuivre la même politique « austéritaire » que celle de la droite ?
« Je n’arrive pas à le croire ! En ce moment c’est la stupeur. En quelques jours François Hollande a annoncé un plan d’austérité qui prévoit 50 milliards d’économies budgétaires, il a renoncé à la retraite à 60 ans et fait appel à Bayrou ! Cette contraction de la dépense publique et sociale conduit la société dans une impasse. François Bayrou a, lui, prévu 100 milliards… Tout ça va être prélevé quelque part ! Ce sont des infirmiers, des postiers, des agents des services publics partout en moins… Or, l’emploi public peut être un moteur du développement endogène. Dès lors, on peut dire que l’élection présidentielle va aussi fonctionner, là comme ailleurs, comme une sorte de référendum pour ou contre l’austérité. Nous, nous sommes pour la relance sociale et écologique de l’activité ; eux sont pour l’austérité. Alors vous avez le choix. »

Cela va déjà se discuter avec le vote du budget…
« Nous en sommes au quatrième collectif budgétaire ! La France est entrée en récession et pourtant la pente prise est celle de l’austérité croissante… Cela veut dire : contraction de la dépense publique sur laquelle repose tous les efforts d’infrastructure de nos territoires ; contraction de la dépense sociale, donc la fin de toute espérance d’avancer vers l’égalité des droits entre les îles et la métropole. Cette politique, quels que soient l’habillage et l’emballage, tuera tout ce qui a commencé à être construit par les territoires. »

« Nous sommes tous condamnés au métissage. La France métropolitaine est métisse », m’avez-vous dit. Vous sentez-vous glissantien ? »
« Glissant, Chamoiseau, Césaire et les autres… Je ne veux pas abuser de leur autorité. Ils sont dans une dimension de l’esprit qui n’est pas étroitement celle de l’action politique dans laquelle je suis placé. L’action est manichéenne. Je fais ou je ne fais pas. La pensée, elle, se situe dans un horizon temporel qui n’est pas celui de l’action immédiate. Je voudrais que ma façon de voir soit utile ; je suis un homme né à Tanger dans la tradition de l’universalisme humaniste et mon expérience de la vie, d’élu d’une banlieue où il y a 93 nationalités, me font savoir par expérience que la diversité est source d’humanité. La diversité produit et reproduit de l’humain, tandis que l’uniformisation ne produit que des consommateurs standardisés. La France des élites héréditaires a un regard très daté qui continue à distinguer entre les Français et à pratiquer un universalisme plus compassionnel que réellement égalitaire et militant. Ils vivent dans un monde, presque celui des békés. Ils n’ont pas l’air d’être au courant que les autres existent. Ils ne pensent qu’à eux et ne pensant qu’à eux, ils ne s’aperçoivent pas de leur propre déchéance sociale. »

Que pensez-vous de la démarche d’Oscar Témaru qui veut réinscrire la Polynésie sur la liste de l’ONU des pays à décoloniser ?
« C’est une erreur de perspective. Mettre en cause le modèle institutionnel sans mettre en cause le modèle du capitalisme financier de notre époque me paraît très mal ajusté. S’il y a une économie atrophiée et des abus et des excès de prédation de toutes sortes, je ne crois pas qu’on fasse avancer le combat pour l’émancipation en le prenant par le bout institutionnel qu’a choisi Oscar Témaru. Le nationalisme contourne la question du partage des richesses et celle du modèle économique que l’on défend. «


299 commentaires à “De ma vie et des outre-mers”
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  1. pao dit :

    A Jean-Luc Mélenchon, à tous, bonne année. Nous sommes là, prêts.

  2. galanga dit :

    Bonne et heureuse année, M. Mélenchon.
    Je n'ai pas besoin de détailler ce que mes vœux de bonne année sous-entendent pour ce que vous et le Front de Gauche doivent réussir cette année, pour nous tous, citoyens français, vivants et à naitre.
    --
    billet : Pourtant je sais que les spectateurs prendront pour argent comptant ce que chacun des témoins aura dit, bon ou mauvais, juste ou faux.
    Sur ce point, vous avez tort, pour bon nombre de spectateurs français : comme ce sont majoritairement des personnes politiques qui parlent, je pense qu'il y en a un bon paquet de téléspectateurs qui comme moi sont extrêmement méfiants et doutent à priori de ce que disent ces personnes. Trop de mensonges, trop de promesses non tenues, mènent à avoir la méfiance en instinct.
    --
    Ainsi, je voterais pour le Front de Gauche, quoi qu'il arrive, car c'est le programme qui correspond le mieux à mes idées. Mais je dois avouer que j'ai un problème avec ce même programme : il est trop riche. Il y a trop de choses... du moins compte tenu du temps imparti.
    Je me dis qu'il ne sera pas possible de tout faire. Non pas à cause d'un doute dans votre sincérité, et dans celle des autres membres du Front de Gauche, mais parce que le temps est un adversaire que l'on ne peut vaincre.
    Et je crains la déception de ne pas voir tout être appliqué.
    --
    Petite anecdote de Noël : Je suis venu chez ma mère pour les fêtes, dans une cité de banlieue parisienne. L'immeuble, n'est pas un HLM, mais est construit de la même manière : on entends très bien les voisins du dessus et du dessous.
    Le soir du réveillon de Noël, j'entends un jeune enfant parler : soit un enfant des Africains du dessus, soit un enfant des voisins d'origine maghrébine du dessous. Il s'amuse, apparemment assez excité. Et soudain, sans raison apparente (la phrase d'avant était anodine), il se met à chanter à tue tête, d'une voix claire et joyeuse.
    Un chant de Noël ? Non. Il a chanté la Marseillaise.

  3. marc dit :

    En visionnant le portrait de Jean-Luc sur planète, je découvre que nous sommes croisés (sans le savoir) avec Jean-Luc en 1973 dans cet amphithéatre de Jussieu où se tenait l'AG des collectifs étudiants et lycéens. Jean-Luc y représentait Besançon, j'y représentais Nîmes.
    Peu après Jean-Luc rejoignait l'OCI puis le PS, j'adhérais au PCF.
    C'est un point de divergence que j'ai avec Jean-Luc car il me semble illusoire de vouloir changer un parti de l'intérieur. Comme si, en faisant entrer un journaliste de gauche au Figaro, on pouvait en faire un journal de gauche.
    C'est le journal qui fait le journaliste, c'est le parti qui produit le militant. Jamais l'inverse.

    Et je constate qu'au bout de Jean-Luc me donne raison puisqu'il est sorti du PS et qu'avec le Front de gauche il veut agir sur la gauche sur la base d'un rapport de forces, bâti de l'extérieur.

  4. citoyenne21 dit :

    Monsieur Mélenchon,

    Vos voeux simples et généreux sont les plus touchants ! votre humanisme est perceptible en ce cours message et réchauffe les coeurs. 2012 est plus festif pour moi, car on a la chance d'avoir cette alternative crédible avec votre candidature, ce qu'on avait pas en 2007 et cela fait toute la différence !
    Une fois que vous serez élu, ce qui comptera c'est que le processus de changement sera enclenché ! tout ne pourra probablement pas se réaliser aussi vite que l'on voudrait mais nous aurons enfin cessé d'être dans l'impasse puisque, en premier lieu, les mesures avérées de casse sociale seront stoppées ! Ce qu'on tentera de reconstruire à partir de là aura des répercussions positives sur nos vies déjà dans l'immédiat et la politique de justice sociale qui sera appliquée confirmera ses bienfaits pour les générations à venir...
    Votre victoire, on veut y croire, déjà parce que bon nombre d'entre nous ont un idéal qu'ils ne veulent pas voir partir en fumée ! La médiocrité sera chassée très loin avec vous comme Président.
    Meilleurs voeux à vous ainsi qu'à Monsieur le webmestre et à tous ici.

  5. Madeleine dit :

    @Jean Luc Mélenchon
    Au petit matin de cette année qui sera animée c'est certain, je regarde l'image en tête de ce blog. Belle image que celle de notre candidat : manches retroussées mais cravate impeccable, regard droit dans nos yeux, et mains ni tendues ni menaçantes mais offertes ou plutôt ouvertes. Message reçu. La campagne sera dure mais elle sera belle si nous sommes nombreux à y participer sans "consignes" obligatoires. Pas de culte de la personnalité, simplement choix d'un politique qui parle en notre nom mais pas à notre place. Ce ne sera pas simple de redonner sens à notre démocratie. Allez on y va ! chacun à sa manière mais dans la même direction.

  6. la pavana dit :

    Je souhaite à tous et toutes une année où l'humain aura toute sa place !

  7. HUGUEN René dit :

    de René le briochin.

    Je viens, corriger le lapsus que j'ai commis dans mon commentaire (N°78). Ce n'est pas à Nantes mais à Lorient que j'ai participé à ce meeting dans l'ambiance d'enthousiasme et d'engagement que tu as si bien suscitée avec Pierre Laurent et René Piquet.
    Bien à toi

  8. Nadine Bompart dit :

    Tous mes voeux à tous ceux de ce blog, et en particulier à toi Jean-Luc. Que la force soit avec toi en cette année de tous les dangers!
    Juste un passage que j'ai lu dans les commentaires: "(je vous souhaite) du travail et non l'assistanat".
    Mais m... à la fin! Je ne veux pas travailler ! Mes parents, mes grands-parents se sont tués à la tâche pour une vie de m****, j'ai moi-même donné pendant 20 ans, alors Stop ! Je refuse de donner encore à l'exploitation, au système, à ce parti-pris débile qui consiste à payer pour vivre et à travailler pour payer. Laissez-moi "vivre"! Tranquillement, perdue dans ma campagne, loin du bruit et de la fureur, des petits chefs et des cadences infernales, des "clients" et des exploiteurs.
    Si votre vision de l'avenir est "du travail pour tous", nous n'allons plus être copain... Je milite pour un "minimum vital pour tous", quel que soit leur choix de vie.
    Comme Sarko dans ses voeux d'hier, parlant de son programme de formation des chômeurs comme d'une avancée sociale "pour que personne ne soit laissé sur le bord de la route" tout en précisant que "personne ne doit échapper à cette obligation". Dont acte, bande de fainéants, on va vous apprendre à bosser, de gré ou de force !

  9. toto dit :

    Je souhaite une très mauvaise année 2012 à Sarko et sa bande de pieds nickelés! Qu'ils s'en aillent tous.

  10. sacamuela dit :

    Quelle meilleur façon de débuter l'année?...Souvenez-vous,dans le billet de jlm du 8 juillet. Alors à tous, une croix sur le calendrier, mercredi 04 janvier, d'une manière ou d'une autre, rappelons notre soutien en masse, en commençant autour de nous, il doit être visible et doit au moins titiller les esprits résignés.

  11. Bonne année à toi, Jean-Luc.
    ET surtout la santé... pour conduire la campagne du Front de Gauche pour un réel changement, une transformation sociale, écologique et démocratique.
    En avant peuple de Gauche, on peut renverser la table de l'alternance molle entre l'austérité de droite et la rigueur de gauche !
    Vite la révolution citoyenne !

  12. Charitat Jean-Claude dit :

    Meilleurs voeux à tous
    J'ai écouté (et entendu) les voeux de nos candidats et je nous souhaites donc, "après réflexion" de participer au choix du seul qui nous propose de prendre le pouvoir, face à ceux qui nous demande de le leur donner.
    Comme dit mon candidat, ne lâchons rien !

  13. François Renard dit :

    A tous pour 2012, je nous voeux que du bon!

  14. marechal dit :

    Le calendrier a fait son grand oeuvre, cette nuit est à jamais à marquer dans l'histoire d'une pierre blanche; pierre blanche qui est tombée à minuit à l'angle de la rue de la sixiéme république et de l'avenue des sans culotte...
    Je souhaite une bonne et heureuse année 2012 à la sixiéme république, à l'heure ou j'écris ces lignes nous sommes déjà le 4 août, et le temps restera ainsi suspendu jusqu'au 6 mai...

  15. jprissoan dit :

    Ce qui dit frederic (§98) n'est-ce pas un splendide cadeau de nouvel an ? Après 15 ans d'absence, fredreric se réinscrit sur les listes électorales pour pouvoir voter FrontdeGauche et il n'est pas seul...
    une lame de fond se prépare
    un tsunami bienfaiteur..
    c'est le vœu le plus beau.
    "il ne faut pas de tout pour faire un monde" disait le poète Paul Eluard, "il faut du bonheur, et puis c'est tout".
    Alors, bonheur à tous et à toutes.

  16. Superbo dit :

    Je viens d'acheter le programme "L'humain d'abord". Je le feuillette pour commencer et, machinalement, le regarde à la toute dernière page. J'y lis : "imprimé en Italie". Ouais, bof. Les imprimeurs français apprécieront.

  17. Rachel dit :

    @Superbo : libre à toi de trouver un éditeur français aussi peu cher que Librio et qui tire à autant d'exemplaires. Je rappelle que c'est un outil de campagne essentiel et que nous n'avons pas autant de fric que le PS et l'UMP. Avant d'appliquer notre programme de relocalisation de l'industrie, il faut malheureusement trouver des moyens de diffuser nos idées le plus largement possible et à moindre coût, pour que le plus grand nombre possible s'en empare... De la même façon, si Jean-Luc Mélenchon est invité sur TF1 il ira, car il le faut bien... Tant que nous ne sommes pas élus, tous les moyens légaux sont bons pour diffuser nos idées.

  18. jean ai marre dit :

    La vidéo de Jean-Luc est dans la continuité de l'humain d'abord.
    Il faut prendre le pouvoir, et ses mains tendues sont là pour le saisir. Ensuite créer du bonheur et le partager. Cette vidéo est une très belle carte de voeux. Je vais la faire parvenir au plus grand nombre.
    Tous mes voeux pour que 2012 soit enfin l'année de la délivrance.

  19. Amine dit :

    Bonjour Mr Mélenchon,

    Tout d'abord, merveilleuse année 2012 à tous.

    Je voudrais vous interpeller sur votre projet de création d'une assemblée constituante. Comment comptez-vous la mettre en place ?
    Si mes souvenirs sont bons, je ne pense pas que vous ayez écrit quoi que ce soit sur ce processus dans vos récents ouvrages (corrigez moi si je me trompe), mais j'ai le souvenir d'avoir entendu, lors d'une de vos interventions télévisées, que vous comptiez faire cela par élection, tout en empêchant que ceux qui l'écrivent suite à cette élection ne puissent être éligible dans la nouvelle administration. N'étant pas sûr, j'aimerais vous demander confirmation, et si confirmation il y a, j'aimerais vous dire que cela n'est pas suffisant. Les conflits d'intérêts ne se limitent pas à la personne, mais aux partis dans leur globalité. En effet, afin de pouvoir avoir une chance d'être élu il faut être présenté par un parti. Par conséquent la volonté générale n'aura jamais sa place dans ce type d'assemblée...
    Afin d'avoir une nouvelle constitution légitime il faut que ce soit le peuple qui l'écrive, et que par conséquent cette assemblée soit non seulement représentative du peuple (le seul moyen que je vois pour éviter les abus est le tirage au sort, mais s'il y a d'autres idées je reste toujours ouvert), mais que le peuple puisse aussi y apporter sa contribution de manière volontaire en créant de petites assemblées communales afin de discuter directement avec le peuple de ce nouveau traité social.

    Merci pour votre réponse à ce sujet, qui pour moi devrait être la base de votre campagne. En effet, je ne pense pas que vos autres idées, même si très intéressantes, ont leur place dans le débat car vous concourrez pour un poste exécutif et non législatif. A mon sens, le président de la république doit se limiter à l'application des lois et non à leur création afin d'assurer une bonne séparation des pouvoirs (contrairement à ce que l'on voit aujourd'hui)...

  20. Philippe eric dit :

    Bonjour, j'essaye de regarder les voeux de Jean-Luc et pas moyen. On me signale une erreur.
    Par contre pour les voeux des autres candidats tout fonctionne...?
    J'habite à Berlin. Est-ce à dire qu'à l'étranger cela ne passe pas ?
    Quelqu'un a-t-il plus d'infos?
    Encore une fois, Bonne Année à tous
    Philippe

  21. turmel jm dit :

    Santé a tous, y compris pour notre candidat préféré. Et oui, parce que le reste, on peut influer sur le cour des choses, pas trop avec la santé.

    @marc 103
    Avons nous toujours eu raison ? " Le bilan globalement positif..le retard dans certaines analyses" etc. Soyons modeste mon camarade, personne n'a le doit de s'arroger le monopole de la vérité. Nous avons tous fait partis de l'histoire, et nous l'avons bien fait, la preuve, nous continuons chacun(e) avec nos parcours différents, à tracer tous ensemble le chemin de la révolte citoyenne.

  22. tchoo dit :

    Qui vous êtes mon cher Jean Luc, n'a pas, sauf votre respect, beaucoup d'importance, sauf à moi-même me faire une idée en vous fréquentant de près.
    Sachant que tout portrait fait par un tiers, est au mieux, une observation faite avec un prisme déformant, le sien propre, surtout dans la recherche des motivations qui peuvent animer quelqu'un.
    Il m'importe plus, dans le cas présent, celui de candidat à la Présidence, de savoir ce que vous avez fait jusque là, ce que vous faites et ce que vous voulez faire.
    Là est l'important.

  23. brelge dit :

    Depuis la Belgique, impossible également de lire les voeux de Jen-Luc (message d'erreur). Craignent-ils la contagion ;-) ?

  24. Nicolas G30 dit :

    En ce début d'année je n'ai voulu voir que les vœux de notre futur président de la sixième république.
    Bonne année à tous, que l'humain retrouve sa place, déjà il est présent sur ce blog, bientôt il sera de retour sur le Globe ! Cinq ans d'austérité, de récession ça suffit, il reste quatre mois pour balayer tout cela.
    Mélenchon, présidons.

  25. ab dit :

    Je vois que la video fait figurer un appareil de la marque "Pomme", malheureusement, la video n'est pas supportée par cette tablette, qui affiche le message suivant: "Media not supported The video could not be loaded, either because the server or network failed or because the format is not supported."

  26. Jean Jolly dit :

    @ Philippe eric et brelge, avez vous essayé de passer par Daylimotion ? (sans faire de pub).
    Par ce lien :Jean-Luc Mélenchon : En 2012, prenez le pouvoir !

  27. vm dit :

    1er janvier 2012, l'humain d'abord ! Un seul voeux - un pour tous et tous pour un -, celui que tout au long de l'année les Grecs ont inscrit sur leurs pancartes : "Dehors le FMI" !

  28. Genialle dit :

    @Tchoo
    C'est n'importe quoi ! C'est important de connaitre la personne pour qui tu vas voter, qui va diriger ce pays, donc nous. Si le livre s'appelle "l'Humain d'abord" c'est bien pour cela ! Si beaucoup de personnes, en France, avait bien connu notre president actuel, il ne serait pas là en ce moment. En connaissant la personne tu aurais pu savoir que Sarko (au delà des clivages de droite-gauche) était un sanguin, qui ne réfléchit absolument pas. Il fonce et après il regarde ce qui va se passer, il est "aussi" très personnel. Voila les conséquences dans notre vie de tous les jours. C'est important de connaître nos élus, pas seulement par leur actes, mais dans leur vie de tous les jours.

  29. brelge dit :

    @Jean.
    Ca ne marche pas non plus, ni via place au peuple, ni via Dailymotion. Bon, attendons un peu, c'est peut-être la saturation, déjà 20.000 consultations ;-) !

  30. Berdagué dit :

    En 2012 Prenons le pouvoir.
    Le choix est simple ce ne peut-être la bourse ou la vie mais la vie et la bourse. "L'Humain d'abord".
    Donc l'alternative inscrite et proposée dans notre Programme du Front de Gauche porté par Jean-Luc Mélenchon et par toute la candidature du FdG des Législatives mettra au rancart toute ségrégation des Peuples,qui payent tout pour qu'une poignée conserve tous leurs privilèges, y compris pour ceux qui ont des tentatives d'accompagnement pour faire passer la pilule.
    Avec le Front de Gauche le grand mouvement est engagé de libération de désaliénation et de désintoxication et de souhaiter une excellente année pour le courage des femmes et des hommes qui se présentent pour l'alternative surtout au nom de tous ces têtes dures, debout, femmes et hommes exigeants et attentifs.
    Excellente année pour notre modérateur qui reçoit tous ces écrits...
    Une excellente année pour vous

  31. citoyenne21 dit :

    @ Génialle (129) :
    Connaître ceux qu'on va élire est peut être un bien grand mot, pour ceux qui n'auront jamais l'occasion de croiser leur route de manière concrète (sauf à avoir la chance d'assister à un meeting et de pouvoir échanger un sourire ou quelques mots, une poignée de main, même fugace) ! après c'est une question de bon sens, de recoupement entre comportement + gestuelle + constance dans les actions par rapport aux propos !
    Après, on peut toujours se dire qu'on peut avoir à faire à un très bon comédien !
    Les physionomistes ont moins de chances de se tromper que les autres : Sarkozy, je ne l'ai vraiment découvert qu'au cours de la campagne de 2007 et il était clair pour moi que ce personnage sonnait faux ! il suintait la fausseté par tous les pores de sa peau !
    A l'opposé de Sarkozy, dans sa vie de tous les jours, notre candidat laisse paraitre une simplicité, qui se vérifie jusqu'à ses déplacements en métro et une attitude non ostentatoire ! C'est cela qu'on peut apprécier aussi, en plus du reste, après 5 ans de bling bling tapageur !
    En tout cas le dernier lapsus de Sarkozy conclut le sentiment négatif qu'il inspire à beaucoup de citoyens ! Nul besoin pour lui à chercher à se dérober à la vindicte populaire, c'est le Front de Gauche, qui en 2012, lui dérobera la victoire ! Il n'aura plus qu'à tourner les talons et à retourner du néant d'où il vient !

  32. ermler dit :

    Cher Jean-luc Mélenchon

    C'est tès chaleureusement que je vous adresse mes meilleurs voeux.
    Inutile de préciser ce que je vous souhaite pour 2012 puisque c'est aussi ce que je nous souhaite à tous.
    Depuis trois ans vous avez remis de la lumière dans la politique. C'est grâce à des gens comme vous que des gens comme moi et beaucoup d'autres savent qu'on peut marcher sur d'autres chemins que ceux de la résignation ou du cynisme.
    Je salue votre courage et la belle énergie avec la quelle vous vous battez pour nous.
    Il nous reste quatre mois pour vous aider à convaincre.

    Une pensée amicale pour le webmestre, les militants du Front de Gauche et tous les lecteurs-contributeurs de ce blog.

  33. jeannot dit :

    Je lis le blog de Jean Luc Mélenchon et je me dis en ce premier jour de l'année si chaque lecteur du Petit Courrier était reçu par un nouveau récipiendaire quelle multiplication de l'information, de l'argumentation pour triompher.
    Tous à vos claviers très fraternellement

  34. edou dit :

    Bon. Comme je trouve ça con de se souhaiter nos "meilleurs vieux" ou la bonne "Anne née", JL, j'ai voulu te faire un beau cadeau pour cette nouvelle année, celle de ton élection. C'est sûr que pour toi, tu n'en auras qu'une reconnaissance bien relative, mais pour moi, c'est toute une vie de convictions (encore que je ne les ai pas toutes abandonnées) dont je te fais cadeau (heu... n'exagérons pas, hein?, ça me fait plaisir aussi).
    Ben voilà, je me suis inscrit pour la première fois sur les listes électorales... à 57 ans ! Oui, oui, oui, j'ai bien dit Poir la première fois !
    Et tu devines bien que ce n'est pas pour être (enfin) reconnu comme abstentionniste que je l'ai fait, mais pour exprimer mes opinions autrement qu'"avec mes pieds", ce que j'ai toujours fait jusque là - vieil anarchiste attardé que je suis.
    Il est temps de ne plus laisser tous ces p'tits branleurs nous dicter leur sale loi destructrice de l'humanité : le capitalisme. Il est temps de virer définitivement ces oligarches et de se réapproprier nos outils et nos destins. Il est temps que le peuple se prenne en main et décide lui-même de ce qui est bien pour lui. En mai prochain, nous allons virer "le petit" et tous ses clowns incompétents. Quant aux patrons-voyous (y en a aussi des bien, même s'ils se comptent sur les doigts de la main...), qu'ils dégagent ! On n'a pas besoin d'eux !

  35. Si cela peut dépanner, j'ai installé la vidéo des voeux de Jean-Luc sur mon blog Lepartisandegauche.
    Meilleurs voeux militants à tous et particulièrement à vous, webmestre.

  36. edou dit :

    @ Daniel Mérino (#138)
    Inutile de reprendre le lien d'embed de la vidéo chez Daily-herbergeur-en-carton-dont-le-patron-vient-de-la-cellule-élyséenne (2007). C'est l'upload de la vidéo elle-même qui a foiré apparemment (ce que je ne comprends pas puisque certains d'entre vous ont vu cette vidéo). A moins que sa diffusion ne soit autorisée qu'en Arctique et en Antarctique...
    Donc, au webmestre de réuploader (merci d'avance et pardon pour le dérangement).

  37. J'ai trouvé moyen d'inclure la vidéo de voeux sur mon site et en même temps la vidéo du 19 mai 2005 à Clermont-Ferrand. Cliquer sur mon pseudo.
    Et 2012 meilleure que 2005 puisque le 7 mai notre président Jean-Luc Mélenchon lance le processus constituant, nomme un(e) premier(e) ministre qui constitue le gouvernement qui détermine et conduit la politique de la nation, conformément au vote exprimé par les électeurs c'est à dire le programme du front de gauche.
    Et nous on descend dans la rue s'il le faut pour soutenir et aider ce gouvernement face aux banques et à l'oligarchie.
    Tous ensemble ouais, nous on peut. Place au Peuple.

  38. Bélatar dit :

    Ben, elle marche très bien la video ! Et en plus elle tranche de ce qu'on nous donne à voir en la matière habituellement.

  39. Philippe eric dit :

    Bonsoir,
    j'ai tout éssayé: le site de l'humanité, Dailymotion, etc. la vidéo ne passe pas ici à Berlin.
    C'est bien étrange, sans être parano...
    Philippe

  40. jean 28 dit :

    Depuis hier soir impossible de voir la vidéo, même en région parisienne et ceci quel que soit le site, il semblerait que ce soit l'hébergeur Dailymotion qui la bloque puisqu'il indique " erreur technique "!...

  41. jean ai marre dit :

    @ 75 Jean Louis CHARPAL
    Les notions de liberté et d'intérêt ne sont pas incompatibles ou contradictoires, mais complémentaires.

    La notion de liberté est souvent liée aux intérêts. Quels sont les intérêts, pour quelle liberté ?
    Nous en avons tellement connus d'intérêts particuliers défendus au nom de la liberté !

    Je préfère en parlant de liberté : " La liberté c'est quand on a plus peur "

  42. J'ai mis la vidéo des voeux 2012 sur mon mur facebook ou ici sur mon site, après l'avoir chargé sur dailymotion. Ces deux liens ne passent donc pas par la disponibilité de dailymotion.
    Il faut distribuer cette vidéo partout, c'est vraiment le début des "jours heureux" enfants de la révolution citoyenne.

    [Edit webmestre : Votre "mur facebook" n'est pas visible pour qui n'a de compte dans ce machin, dont moi. Je ne peux pas accepter ce lien. Pour l'autre en revanche, pas de problème.]

  43. Gilbert Delbrayelle dit :

    Gerard Blanchet
    Il faut distribuer cette vidéo partout, c'est vraiment le début des "jours heureux" enfants de la révolution citoyenne."

    Tout à fait !
    Et au sondage des voeux, Jean-Luc Mélenchon vient de passer en 3° position.
    Diffusez camarades !

  44. Jean Jolly dit :

    S'ils commencent à nous interdire de diffuser nos messages, nous allons nous regrouper pour inventer un nouvel outil de diffusion vidéo qui reléguera Dailymotion, You-tube et autres conceptions similaires à la grotte de "Lascau"
    A bon entendeur je ne peux que souhaiter que les Français deviennent adultes... c'est possible tous ensemble.

    [Edit webmestre : Personne n'a rien interdit... Arrêtez la parano. Celui qui a uploadé cette vidéo a fait une erreur. Le format n'est pas compatible avec tous les outils et en particulier avec les IPads et IPhones. Moi même, j'ai le même message d'erreur que celui qui a été évoqué plus haut. Ce sera corrigé lundi, j'imagine.]

  45. Pulchérie D dit :

    Mon plus grand souhait, mon vœu le plus ardent, c’est que l’Europe échappe à « la dictature des banques et des agences de notation » comme l’a écrit si clairement Robert Fisk, dans un article qui date déjà du 10 décembre 2011, mais qu’on a commencé à traduire que vers la fin du mois (Voir le Courrier International de la fin du mois de décembre).
    Violent, l’article !
    Il nous parle d’ « une coterie répugnante et malhonnête de "spécialistes" venus des meilleures universités et des "cabinets de consultants" des Etats-Unis, lesquels entretiennent la fiction qui veut que l'on soit confronté à une crise de la mondialisation plutôt qu'à une énorme arnaque pour flouer les électeurs. Les banques et les agences de notation sont devenues les dictateurs de l'Ouest. »
    Puisse la France montrer l’exemple en 2012, en votant pour Mélenchon et le FdG, qui refusent d’admettre l’austérité et par là, nient l’importance accordée aux agences de notation et aux émissaires de la Golden-Sachs.
    Ce serait le début du sauvetage de l’Europe profonde, de ses peuples que les puissants essaient une nouvelle fois de dresser les uns contre les autres.

    Vive le FdG. Mélenchon présidons.

  46. @webmestre : bonne année
    J'ai vérifié on n'a pas besoin d'avoir un compte facebook pour visionner...
    Tant qu'on est dans les vidéos, il y a des outils web pour que chacun(e), suivant le principe "la consigne c'est qu'il n'y a pas de consigne", puisse diffuser en direct les meetings. Ce serait mieux si c'était l'équipe vidéo de placeaupeuple qui le fasse mais il n'y a aucun moyen de les contacter l'adresse contact@placeaupeuple2012.fr ne répond pas.
    Alors les Nantais le 14 janvier prenez le pouvoir. Il suffit d'un ordinateur connecté au net avec une prise firewire pour y brancher une caméra numérique. Et on diffuse en direct la vidéo captée. Allez voir http://www.ustream.tv/ pour voir comment ça marche. L'application existe pour iphone/ipad et pour les smartphones android (là aussi bien sûr connectés au net). Ce qu'il faut donc c'est que la salle où se tient le meeting ait un accès wifi c'est tout.
    Quel est l'intérêt? 5000 personnes dans la salle du meeting, 20000 sur le net, la salle qui est la salle sait qu'il y a 20000 personnes qui sont participants eux aussi, car sur le PC on a le nombre d'internautes connectés au flux. C'est une formidable "communion" on sent la force du peuple qui se rassemble. Nous l'avions fait à Clermont-Ferrand en 2007 avec un boitier wifi sur un rebord de fenêtre 3500 personnes dans la maison des sports, 10000 sur le net. Et depuis 2007 on a maintenant les outils pour démultiplier les sources de direct. On serait vraiment bêtes de se priver de ça. C'était l'objet de ma petite annonce de l'année dernière. Un camarade PG-44 qui commente de temps en temps peut-il me contacter pour plus d'info (voir mon mail sur mon site) car si ce système simple ne supporte pas un nombre important de connectés il faut alors avoir recours à un système plus costaud au...

  47. ab dit :

    @Philippe Eric (143) et Jean Jolly (148)
    Il ne s'agit pas d'une hallucination, la vidéo ne fonctionne pas sur certains appareils non dotés du lecteur Flash. La vidéo semble pourtant être encodée de la même manière que nombre de vidéos précédentes du même site et qui quant à elles fonctionnent normalement, avec la vidéo au format MPEG-4 codec avc1 et l'audio au format AAC profile LC codec n°40. Il pourrait s'agir du proxy n°79 du site Dailymotion qui soit en cause et qui ne relaierait pas convenablement la vidéo dans les navigateurs ne disposant pas de lecteur Flash, ou encore, d'un défaut d'encodage du camescope utilisé pour la création de cette vidéo.
    Sans devenir parano, n'oublions pas non plus les relations de type revolving doors qui existent entre la start-up française et le gouvernement actuellement au pouvoir.

  48. edou dit :

    Merci à Gérard Blanchet d'avoir sauvegardé cette vidéo !
    La voici à nouveau sur Daily-machin-chose :
    http://www.dailymotion.com/video/xndp49_jean-luc-melenchon-voeux-2012_news

  49. Jean Jolly dit :

    Excuses webmestre, je n'y connais rien dans tout ce malstrom d'IPads et IPhones. Ils sont tellement cons qu'ils deviennent susceptibles de détourner la démocratie de s'exprimer... c'est tout ce que je voulais souligner en ajoutant que la démocratie doit être diffusée sans modération.

  50. Pulchérie D dit :

    Je viens enfin de voir la vidéo de voeux de Jean-Luc.
    J'avais "visionné" entretemps celle de Hollande : un second rôle dramatique d'une troupe d'amateurs d'un petit trou berrichon. Prudent, l'ami en refusant un débat avec Mélenchon ; c'eût été la défaite garantie pour le fromager.
    La vidéo de J-LM était géniale (un adjectif que j'emploie très rarement).
    Merci à edou (148)


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