03jan 12
Dans cette note je propose mes arguments contre « la TVA sociale ». Les compléments qui seront donnés dans les commentaires seront les bienvenus. Je propose aussi la lecture d’un texte de Michel Rocard et Pierre Larrouturou. Il est paru en tribune dans « Le Monde ». Son intérêt à mes yeux est d’élargir en la confirmant la critique que nous faisons, depuis le début de la crise grecque, du rôle absurde de la Banque Centrale Européenne. Avant cela je dis un mot de la campagne qui reprend.
Toujours sur le thème des machines, des travailleurs et des gestes du travail, c’est Bernard Trignon qui illustre ce billet. Merci à lui.
Ce mois de janvier est important pour notre campagne. Toutes les forces politiques qui composent le Front de Gauche vont avoir une campagne spécifique. Celles–ci vont s’ajouter à celle du Front comme collectif et à celle du candidat. Mon temps fort, comme candidat, c’est évidemment l’invitation à participer à l’émission de France 2 « Des paroles et des actes » le 12 janvier prochain. Puis je conclurai deux meetings nationaux, l’un à Nantes le 14 janvier, l’autre à Metz le 18. Avant et après ces dates se logent une série ininterrompue d’événements de toutes dimensions, unis par le fil conducteur de nos priorités : luttes ouvrières, innovations sociales, problèmes de vie quotidienne. Trois ou quatre grands entretiens de presse sont prévus dans ce même calendrier.
Ce nouveau temps de campagne s’organise autour des deux thèmes transversaux : « Résistez », « Prenez le pouvoir ». Ces deux mots d’ordre sont ceux de la révolution citoyenne que nous préparons, pacifiquement et par un travail de conviction démocratique. Ce sont les deux lignes d’action que nous proposons dans un moment politique empli d’incertitude et sous une déferlante de coups assénés aux classes populaires depuis les fermetures d’entreprises, hausse du chômage, recul du pouvoir d’achat, explosion des augmentations de prix dans tous les domaines. Résister et prendre le pouvoir sont aussi parfois les deux faces d’une même action. Ainsi quand des travailleurs bloquent les sorties de produits finis de l’entreprise si celle-ci les affronte, quand ils proposent la création d’une coopérative, quand ils occupent un site de production, une école, une gare et ainsi de suite. Bien sûr ici, je n’évoque que l’idée générale. Elle me permet d’enchaîner sur les demandes que j’exprime autant que de besoin dans ce lieu.
Ce mois de janvier nous avons besoin que soient jetées dans la bataille un maximum de forces qui rendent le Front de Gauche à la fois plus visible et plus proche. D’ores et déjà, collages, boîtages et affichages sont assez amplement prévus. Les sites de nos partis et celui du Front, « Place au peuple », fournissent tous les matériaux pour qui se trouverait coupé d’une source d’approvisionnement auprès de l’un ou l’autre des partis. Mais encore une fois, ce qui compte par-dessus tout est de s’imposer dans tous les compartiments de l’action. Ainsi sommes-nous très fiers de notre considérable percée sur la toile et les réseaux sociaux. C’est un univers en soi. De même pour le succès de nos premières assemblées citoyennes. Elles polarisent un monde disponible qui s’est manifesté au premier appel dans les moindres localités, le monde du « Non de gauche ». De même dans les « écoutes collectives », ouverture sur un autre public plus simple et familier dans ses pratiques. Viennent à présent les écoutes collectives à domicile. Bref, le vrai processus d’élargissement consiste à amener le niveau d’intervention au plus près des pratiques qui permettent de vrais échanges qui ne soient pas des bavardages vaniteux. Ce qui est visé c’est une authentique circulation de la parole, une vraie pratique d’enseignement mutuel sans prétention ni cabotinage. Dans ces conditions il est très important de s’associer à toutes les actions d’éducation populaire qu’entreprennent les syndicats et les organisations de l’autre gauche sur les thèmes qui structurent notre démarche : comprendre la dette, analyser le nouveau traité européen et ainsi de suite. J’en reste là. Mon propos est seulement de faire sentir un état d’esprit, et de proposer une méthode de travail. Tout le reste est sur nos sites de parti et de campagne. Le mot d’ordre est : « Action » ! La plus modeste d’entre elle en apparence est celle qui peut faire mouche peut être le plus profondément par qui en est saisi.
Nous pensons que les mois qui viennent de s’écouler ont été perdus par nos concurrents et nos adversaires, trop sûrs d’eux. Ni le PS ni l’UMP n’ont su mettre en mouvement le moindre effort militant cohérent et lisible sur le terrain. Ce n’est pas grave pour ces deux mastodontes gorgés d’argent et de troupes mercenaires innombrables. Pour autant cela ne doit pas masquer la vraie faiblesse que cela révèle aussi. Les deux en sont là d’abord comme une conséquence de leur propre limite à créer une dynamique autour de la personne de leur candidat. Cela renforce le caractère personnel de la conduite des opérations. Et conforte, nécessité faisant loi, leur penchant à vouloir une campagne courte et par là même confisquée par des effets brefs de surprises et d’émotions subjugant l’esprit critique. Hollande parce qu’il est en tête et ne veut pas se risquer sachant qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. Sarkozy parce qu’il est plombé par son bilan et qu’il ne peut rien attendre de bon d’un débat prolongé qui fouillerait trop profond. Ces deux-là vont tout faire pour retarder le moment d’entrée en lice et garder leurs accroches en réserve le plus longtemps possible car la réserve en est maigre. Une chose ne dépend en tous cas pas d’eux : l’accélération des événements liés à la crise financière. Nous, nous devons être prêts, à tout moment à faire face. Nous ne faisons pas seulement une campagne électorale, nous préparons un « chamboule tout » général. Bien sûr, j’y reviendrai.
Tout le monde donc est au courant. Samedi dans ses vœux, Nicolas Sarkozy a remis à l'ordre du jour le projet de « TVA sociale ». Je le cite : « Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main d'œuvre à bon marché ». Pour que cela soit plus clair, je rappelle le contenu précis de ce projet. Il s’agit d’augmenter la TVA pour baisser encore les cotisations sociales à la charge de l’entreprise. On comprend très vite que sous la fumée des mots se cache à peine une vieillerie obsessionnelle chez les libéraux. Sous couvert d'« alléger la pression sur le travail », il s'agir surtout d’aggraver la ponction du profit en transférant à chacun le soin de se payer ses dépenses sociales par la TVA. Sur le plan économique, la TVA sociale serait aussi une mesure à contresens dans le contexte de récession actuel. Elle serait totalement contre-productive car elle contracterait la consommation et la demande en général et donc l'activité. C’est Bercy soi-même qui le dit. En 2004, une étude du ministère fut remise à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’économie sur le sujet. Elle concluait à un effet nul sur l’emploi à long terme et même à une légère baisse de PIB comme résultat d’une éventuelle « TVA sociale », en raison du choc négatif produit sur la demande. C'est également la conclusion à laquelle aboutit le chef économiste de la banque Natixis, Patrick Artus, quand il affirme qu'« en France, la consommation est le principal moteur de la croissance. Il est risqué de la pénaliser. »
Sur le plan social, le mécanisme de la « TVA sociale » revient à faire de la redistribution à l’envers en allégeant les prélèvements sur les richesses produites pour les augmenter sur les ménages. Et parmi les ménages, la hausse de la TVA pénaliserait surtout ceux qui ont les revenus les plus bas. On comprend pourquoi. C’est eux qui consomment tout leur revenu. Ce revenu est donc intégralement taxé à hauteur de la TVA. Tandis que les ménages aisés épargnent une partie de leurs revenus qui sont ainsi soustrait à cette TVA. Les 10 % des ménages les plus riches consacrent 3,4 % de leur revenu à la TVA, les 10 % les plus pauvres 8,1 %. La TVA est ainsi un impôt dégressif, dont la charge baisse quand le revenu augmente, à l’exact opposé de l’impôt sur le revenu. Notons d’ailleurs que cette nouvelle hausse de la TVA marginaliserait encore un peu plus l’impôt progressif dans le système fiscal français. Car la TVA représente déjà 51 % des recettes fiscales de l’Etat. Contre à peine 17 % pour l’impôt sur le revenu progressif. C'est-à-dire une des parts les plus faibles des pays industrialisés, puisque l’impôt sur le revenu représente en moyenne 20 % des recettes fiscales dans les pays de l’OCDE et même 30 % au Royaume-Uni.
Le projet de « TVA sociale » de Sarkozy n'est pas une nouveauté. C'est même un serpent de mer de son quinquennat. Dès la campagne présidentielle de 2007, Sarkozy avait préparé le terrain en proposant d’« imposer la consommation plutôt que le travail ». François Bayrou s'était aussi prononcé en faveur d'une telle hausse de la TVA. Il envisageait même de l'augmenter encore plus fortement pour combler le déficit budgétaire, ce qui aurait représenté entre 5 et 14 points de hausse de TVA selon les hypothèses de résorption envisagées. Sarkozy à peine élu, le projet de « TVA sociale » s'était précisé et Sarkozy avait confié au gouvernement le soin de rédiger un rapport sur le sujet. On se souvient ensuite que le tollé suscité par ce projet, révélé par Laurent Fabius à la télévision, avait valu à l’UMP de remporter une victoire moins nette aux législatives qu’à la présidentielle. La « TVA sociale » a été dès lors progressivement mise en sourdine. A la rentrée de septembre 2007, Eric Besson comme secrétaire d’Etat à la prospective et Christine Lagarde comme ministre de l’économie remettent chacun un rapport sur le sujet. Toujours zélé, Besson s’y déclare plutôt favorable à la « TVA sociale », alors que Lagarde affirme que « la TVA sociale n'est pas propice en France ». Fillon met ensuite le projet en sommeil, en appelant à « élargir la réflexion sur le financement de la protection sociale ». Ils « élargissaient » en silence jusqu’à ces vœux…
Mais Sarkozy, l'UMP et le Medef ont toujours gardé ce projet sous le coude. On connaît : « N'en parler jamais, y penser toujours ». La veille du premier tour des régionales, le 13 mars 2010, dans une interview au « Figaro Magazine », Nicolas Sarkozy avait ainsi ressuscité le projet que l’on croyait enterré depuis l’automne 2007. Le « Figaro Magazine » avait demandé au Président : « Avez-vous renoncé à votre idée de TVA sociale ? ». Réponse de Sarkozy : « L’expression TVA sociale est incompréhensible et inadaptée. Le sujet est pourtant bien à l’ordre du jour. Il faut continuer à réfléchir au moyen de financer notre protection sociale autrement qu’en taxant le travail ». Mot pour mot le texte de ses vœux sur le sujet.
En fait, la « TVA sociale » est un refrain du programme commun dans le camp libéral. Le MEDEF se prononce pour une baisse de cotisations sociales compensée par une hausse de la TVA et de la CSG. Le patron de l'UMP Jean-François Copé est partisan d'une « TVA anti-délocalisation » pour « baisser le coût du travail » et « financer autrement la protection sociale » en la faisant supporter par "l'ensemble de la population". C’est certainement la mise en mot la plus rusée qui ai été produite sur le sujet puisqu’elle s’appuie sur les grandes peurs du moment. Au PS, le directeur de la communication de François Hollande, Manuel Valls, s’est prononcé dès 2010 pour « un basculement de cotisations vers la TVA » pour « améliorer la compétitivité de certains secteurs industriels exposés à la concurrence » (LeMonde 14 octobre 2010). Quant au FN, je signale aussi que dans son programme présenté en décembre, Marine Le Pen propose de « dégager de nouvelles recettes de TVA ». Ce qui, sans en avoir l'air, signifie qu'elle partage avec le camp libéral et le « système » la préférence pour l’augmentation de la TVA.
Venons-en au cœur de l’argumentaire des partisans de la « TVA sociale ». Les partisans de la TVA « sociale » prétendent qu'elle lutterait contre les délocalisations en faisant baisser les coûts de production en France grâce à la baisse des cotisations des entreprises. Cela rendrait plus compétitifs les produits français par rapport aux produits importés. On peut d'emblée objecter que les délocalisations se poursuivent et s'accélèrent alors que cela fait dix ans que les baisses de cotisations sociales s'accumulent. Et on ne manquera pas de souligner que les produits locaux seront eux aussi renchéris. Taxer la consommation des ménages ne pénaliserait que secondairement les importations. On dispose d’une étude incontestée sur le sujet. C’est un rapport du Sénat de janvier 2009 sur la relation entre consommation des ménages et importations. Il montre que le contenu moyen en importations de la consommation des ménages n’est en effet que de 14 %. Ce pourcentage résulte des chiffres calculés pour l'occasion par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Ce rapport entre dans les détails. Il montre que le contenu en importations de la consommation des ménages se situe entre 8 et 10 % pour les produits agro-alimentaires, 20 % pour les meubles, 35 % pour l’automobile, 40 % pour le textile. Quant à la baisse des cotisations sociales, son effet sur l’emploi n’est pas non plus prouvé, comme l’ont souligné plusieurs rapports de la Cour des comptes. 70 % des baisses de cotisations (soit une vingtaine de milliards des 32 milliards d’exonérations annuelles) sont concentrés dans le secteur des services, peu exposé aux délocalisations.
Prétexte donc que la question des délocalisations et celle du financement de la protection sociale ! La hausse de la TVA est une recette à la mode chez les libéraux. C’est une question idéologique. Je la résume dans sa forme brutale : « Quand vous allez chez le boucher, au moment de payer, on ne vous demande pas combien vous gagnez pour vous dire ce que vous devez ». Dans la doctrine libérale et dans l’esprit capitaliste, l’impôt sur le revenu, impôt progressif, est une aberration. On paye ce qu’on consomme un point c’est tout. La TVA « sociale » est un cheval de Troie destiné à disloquer le système de la solidarité dans le lien social. C'est l'Allemagne de la grande coalition qui a uni dans un même gouvernement la droite et le SPD qui a été précurseur dans ce domaine. En 2007, la droite et les sociaux-démocrates ont passé la TVA de 16 à 19 %. Depuis, les plans d'austérité dans toute l’Europe accablent les peuples de hausses de TVA. En Grèce, les plans d'austérité successifs ont fait passer la TVA de 19 à 23 %. Avec le succès que l'on sait. En Italie, le gouvernement Monti est en train de l'augmenter de 21 % à 23 %. Et en Hongrie, l'ultra-libéral Viktor Orban vient de la passer de 25 à 27 %, triste record d'Europe.
Naturellement, conformément à la doctrine du choc si bien décrite par Naomi Klein, il faut d’abord abasourdir le citoyen avant de tuer un principe civique. C’est le rôle que joue la peur des « déficits » et des « dettes abyssales » moulinée à tour de bras par les griots du système. Combler les déficits ne se fera pas à proportion des moyens de chacun. Mais à proportion de ses besoins. Le monde à l’envers. Telle est la TVA. En France, c'est François Bayrou qui assume le plus honnêtement cette option en proposant désormais d'augmenter la TVA sans même réduire les cotisations sociales. Il est rare qu’on rappelle alors ce que cela veut dire concrètement. Sachant qu'un point de TVA rapporte environ 10 milliards d'euros, augmenter la TVA pour combler les déficits, signifierait une hausse de 2 points pour boucher le déficit de la sécu (19 milliards en 2010). Ou encore l'augmenter de 9,5 points pour boucher le déficit de l'Etat (95 milliards en 2011). A bon entendeur salut !
Voici un événement pour moi. Je me dois de le souligner. Je vais reproduire et conseiller la lecture d’un texte de Michel Rocard. Ce « Point de vue » a été publié dans « Le Monde » daté du 2 janvier Il ne m’est arrivé qu’une autre fois dans le passé de faire d’un texte de Rocard une référence. Sous le titre « La social-démocratie dans le miroir de la modernité », paru dans « Libération » en 1993 j’avais trouvé le résumé le plus brillant d’une doctrine de gauche à propos de la place du mouvement socialiste dans le projet de construction européenne. La suite montra l’ampleur de l’illusion. Mais dans le moment c’était ce qui avait été le mieux dit et le mieux mis en mot sur le sujet. Par la suite, à qui suit le personnage, Rocard au milieu de mille choses qui le situent dans une autre galaxie que la mienne, s’exprima d’une façon qui faisait suite à cette analyse initiale. Personne n’y fit attention je crois bien. Moi si. Il est vrai que j’ai écrit un livre pour expliquer le sens de l’année politique que j’ai passé à ses côtés lorsqu’il dirigea le Parti Socialiste. Ouvrage méconnu, il est vrai. Mal imprimé, bourré de fautes de relecture et encore plus mal distribué. Mais un bon travail sérieux et documenté dans lequel j’ai brûlé pour rien mes vacances d’été. Son principal défaut est son titre peu appétissant : « Rocard, le rendez-vous manqué ». Ce livre traite de l’année où le destin politique de Michel Rocard s’est réglé dans le néant d’un résultat électoral désastreux aux élections européennes. J’ai voulu à l’époque montrer que cet homme n’était victime d’aucun des travers psychologiques auxquels nombre de commentateurs tentaient de réduire son échec. Ce que j’ai écrit sur sa ligne et le sens de ses erreurs d’orientation me paraissait accablant. J’ignorais que la ligne Hollande ferait de lui un quasi gauchiste. Puis l’homme a analysé la fin du projet européen avec la même lucidité et au nom des prémices posées dans le papier fondateur publié dans « Libération ». Je recommande de lire Rocard chaque fois qu’il écrit. Il y a au moins deux intérêts à cela. D’une part on sait où en est la dérive des continents à gauche et d’autre part on trouve toujours des pépites à recycler. Cette fois-ci son article est co-signé avec Pierre Larrouturou, un honnête homme de la deuxième gauche qui serait bien plus à l’aise au Front de Gauche que nulle part ailleurs, à condition d’imaginer qu’un intellectuel puisse être à l’aise où que ce soit. Si je publie ce texte ce n’est pas que j’approuve tous ses développements et notamment pas ses mots de déférence pour Angela Merkel et les soit-disant exigences de rigueur dont celle-ci serait l’incarnation. On sait ce que je pense des conservateurs allemands. Je le fais avec l’espoir que le diagnostic de ces deux hommes aide à reconnaître la part de vérité partagée que contient le nôtre. Il s’agit ici de la relation entre les Etats, les banques et la Banque Centrale Européenne. Notre thèse constante sur le sujet, depuis le premier jour de la crise grecque, y est entièrement validée. Et l’angle d’argumentation comporte de nouveaux éléments d’évaluation que je crois très utile de ne pas manquer d’utiliser. Ce texte est intitulé « Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ? ». Le voici.
« Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d'euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d'être transparente sur l'aide qu'elle avait apportée elle-même au système bancaire. Après avoir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %. Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! Asphyxiés par de tels taux d'intérêt, les gouvernements sont « obligés » de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave. Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? « Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé », affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l'écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans « Le Chemin de l'espérance » (Fayard, 2011), « nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ? »
« Allons-nous attendre qu'il soit trop tard pour ouvrir les yeux ? Allons-nous attendre qu'il soit trop tard pour comprendre la gravité de la crise et choisir ensemble la métamorphose, avant que nos sociétés ne se disloquent ? Nous n'avons pas la possibilité ici de développer les dix ou quinze réformes concrètes qui rendraient possible cette métamorphose. Nous voulons seulement montrer qu'il est possible de donner tort à Paul Krugman quand il explique que l'Europe s'enferme dans une « spirale de la mort ». Comment donner de l'oxygène à nos finances publiques ? Comment agir sans modifier les traités, ce qui demandera des mois de travail et deviendra impossible si l'Europe est de plus en plus détestée par les peuples ? »
« Angela Merkel à raison de dire que rien ne doit encourager les gouvernements à continuer la fuite en avant. Mais l'essentiel des sommes que nos Etats empruntent sur les marchés financiers concerne des dettes anciennes. En 2012, la France doit emprunter quelque 400 milliards : 100 milliards qui correspondent au déficit du budget (qui serait quasi nul si on annulait les baisses d'impôts octroyées depuis dix ans) et 300 milliards qui correspondent à de vieilles dettes, qui arrivent à échéance et que nous sommes incapables de rembourser si nous ne nous sommes pas réendettés pour les mêmes montants quelques heures avant de les rembourser. Faire payer des taux d'intérêt colossaux pour des dettes accumulées il y a cinq ou dix ans ne participe pas à responsabiliser les gouvernements mais à asphyxier nos économies au seul profit de quelques banques privées : sous prétexte qu'il y a un risque, elles prêtent à des taux très élevés, tout en sachant qu'il n'y a sans doute aucun risque réel, puisque le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est là pour garantir la solvabilité des Etats emprunteurs… »
« Il faut en finir avec le deux poids, deux mesures : en nous inspirant de ce qu'a fait la Canque centrale américaine pour sauver le système financier, nous proposons que la « vieille dette » de nos Etats puisse être refinancée à des taux proches de 0%. Il n'est pas besoin de modifier les traités européens pour mettre en œuvre cette idée : certes, la Banque Centrale Européenne (BCE) n'est pas autorisée à prêter aux Etats membres, mais elle peut prêter sans limite aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01 % à la Banque européenne d'investissement (BEI) ou à la Caisse des dépôts, qui, elles, peuvent prêter à 0,02 % aux Etats qui s'endettent pour rembourser leurs vieilles dettes. »
« Rien n'empêche de mettre en place de tels financements dès janvier ! On ne le dit pas assez : le budget de l'Italie présente un excédent primaire. Il serait donc à l'équilibre si l'Italie ne devait pas payer des frais financiers de plus en plus élevés. Faut-il laisser l'Italie sombrer dans la récession et la crise politique, ou faut-il accepter de mettre fin aux rentes des banques privées ? La réponse devrait être évidente pour qui agit en faveur du bien commun. Le rôle que les traités donnent à la BCE est de veiller à la stabilité des prix. Comment peut-elle rester sans réagir quand certains pays voient le prix de leurs bons du Trésor doubler ou tripler en quelques mois ? La BCE doit aussi veiller à la stabilité de nos économies. Comment peut-elle rester sans agir quand le prix de la dette menace de nous faire tomber dans une récession « plus grave que celle de 1930 », d'après le gouverneur de la Banque d'Angleterre ? »
« Si l'on s'en tient aux traités, rien n'interdit à la BCE d'agir avec force pour faire baisser le prix de la dette. Non seulement rien ne lui interdit d'agir, mais tout l'incite à le faire. Si la BCE est fidèle aux traités, elle doit tout faire pour que diminue le prix de la dette publique. De l'avis général, c'est l'inflation la plus inquiétante ! En 1989, après la chute du Mur, il a suffi d'un mois à Helmut Kohl, François Mitterrand et aux autres chefs d'Etat européens pour décider de créer la monnaie unique. Après quatre ans de crise, qu'attendent encore nos dirigeants pour donner de l'oxygène à nos finances publiques ? Le mécanisme que nous proposons pourrait s'appliquer immédiatement, aussi bien pour diminuer le coût de la dette ancienne que pour financer des investissements fondamentaux pour notre avenir, comme un plan européen d'économie d'énergie. »
« Ceux qui demandent la négociation d'un nouveau traité européen ont raison : avec les pays qui le veulent, il faut construire une Europe politique, capable d'agir sur la mondialisation ; une Europe vraiment démocratique comme le proposaient déjà Wolfgang Schäuble et Karl Lamers en 1994 ou Joschka Fischer en 2000. Il faut un traité de convergence sociale et une vraie gouvernance économique. Tout cela est indispensable. Mais aucun nouveau traité ne pourra être adopté si notre continent s'enfonce dans une « spirale de la mort » et que les citoyens en viennent à détester tout ce qui vient de Bruxelles. L'urgence est d'envoyer aux peuples un signal très clair : l'Europe n'est pas aux mains des lobbies financiers. Elle est au service des citoyens. »
Lupi, quand on regarde un tant soit peu autour de nous, je réponds oui. Tentatives de réhabilitations a grand coups de millions et d'avocat prestigieux de L.R. Coupes sombres dans tous les budgets sociaux ou associatifs, discours malfaisants a propos d'un soi disant "ennemi de l'intérieur", quelques lois scélérate votées a la hâte, une certaine "droite dite populaire" qui soutient a peu près les mêmes thèse que Marine d'arc. Le détricotage de l'histoire destinés a effacer quelques taches originelles. Retour sans précédent sur les acquis d'après guerre. Propagandes sans limites pour le soutient du "chef". Oui, je répond oui ! Il ne reste plus qu'a intégrer les dirigeant pour partager la "galette".
"L'urgence est d'envoyer aux peuples un signal clair : l'Europe n'est pas aux mains des lobbies financiers. Elle est au service des citoyens"
Il faut être gonflé pour écrire ça! et à deux : Rocard et Larrouturou.
Si une manne gigantesque, en liquidités, a été envoyée à la B.C.E., de la part des banques privées, le signal s'éclaircit pour les peuples ! -réf: @ 137-
Votons toutes et tous Jean-Luc Mélenchon Front de Gauche. C'est clair, net et précis avec le PPP et les finances et création monétaire Publiques et notre Pôle Public financier et bancaire.
Jean-Luc Mélenchon dit :
Ce mois de janvier est important pour notre campagne. Toutes les forces politiques qui composent le Front de Gauche vont avoir une campagne spécifique... D’ores et déjà, collages, boîtages et affichages sont assez amplement prévus
Une campagne spécifique ? C'est curieux.
Bon, je veux bien mais quand on voit fleurir des affiches pour inviter à adhérer au PC ou aux jeunesses communistes, c'est surprenant, non ? (surtout que les possibilités d'affichage sont très très réduites)
En complément à mon post 221 et en contribution à discussion avec 260,271,266,294,295 et adresse à JLM
Au risque d'être iconoclaste et prenant comme hypothèse que les citoyens même votant FN sont récupérables, je dis ceci:
- il y a deux approches dans les programmes :
soit on ne change rien et on fait de l'alternance: UMP, PS, Modem, verts..
soit on propose une rupture avec le capitalisme financier : FdG, FN et le gaulliste Dupon Aignant
- vu sous cet angle, les adversaires du FdG sont les premiers et ses concurrents sont les seconds. Concurrents au sens où ils "chassent " les mêmes voix : ceux qui ne comprennent plus rien au débat gauche droite (aidés en cela par les media) mais qui veulent que cela change radicalement pour changer leur vie.
Bien sur entre FN et FdG c'est orthogonal, mais cela il faut l'expliquer et démasquer MLP : le FN rappelle en ce moment le positionnement de l'extrême droite des années trente, anticapitaliste, anti banque, national et antisocial. En ce sens il est très dangereux et la performance de MLP au 20H de F2 le démontre (TVA sociale = TVA patronale et tout à l'avenant en s'inspirant d'économistes de gauche). Il faut démasquer le FN sur sa politique antisociale (pas de salaire mini, pas de retraite à 60 ans, etc.)
Il me semble que plus que jamais la victoire du FdG se fera sur les voix des abstentionnistes et des égarés du FN. Il n'y a pas 20% de racistes au FN mais plutôt des gens qui veulent un changement radical. Cela tombe bien le FdG aussi mais avec en plus une politique sociale!
C'est vrai c'est parier sur l'intelligence du peuple mais n'est ce pas ce que fait le FdG. Alors ne nous trompons pas de stratégie.
Au risque de choquer pour créer le débat.
salutations républicaines
"L’expression TVA sociale est incompréhensible et inadaptée. Le sujet est pourtant bien à l’ordre du jour. Il faut continuer à réfléchir au moyen de financer notre (pour eux ça va, merci) protection sociale autrement qu’en taxant le travail »
Tu l'as bien dit, bouffi ! Comme dirait l'autre en "off". Taxons donc tout ce qui n'est pas la part du travail dans les prix, non ?
CQFD (ce qu'il faut dézinguer).
"Résistez! Prenez le pouvoir! " et tous ensemble avec Jean-Luc Mélenchon, gouvernons, nous le peuple sans peur et sans autre reproche que de faire trop confiance aux ENA / TINA / taratata et blablabla !
Bien sûr Louis St O il y a les électeurs du FN qui ne "raisonnent" que par leurs tripes racistes, et qui ont un petit pois dans la cervelle. ceux là bien d'accord ils sont irrécupérables. mais ils ne font jamais que 6 à 7% du corps électoral.. et encore.
Il y a aussi ceux qui ont un plus gros poids dans la cervelle mais qui regardent TF1 et voient le niveau de MLP dans les sondages et qui se disent : "y en marre de Sarko elle, on l'a jamais essayé, faisons péter la baraque". On n'en connait tous des comme ça dans notre entourage. Ceux là il faut les convaincre en leur disant le "2012 année du chamboule tout" de Jean-Luc Mélenchon. Ou si tu veux qu'ils's'en aillent tous ces guignols" alors c'est le vote Jean-Luc Mélenchon qu'il te faut.
Et il y a tous les déboussolés qui ont un cerveau normal et qui ne savent plus que faire. J'ai un ami prof qui une fois je ne sais plus quand, peut-être en 2002 d'ailleurs, avait voté chasse-et-pêche, pas le FN mais tout comme.
On n'a rien à gagner à voir nos compatriotes en noir (le vote droite et extrême-droite) et blanc (à gauche du PS), en gros les "politisés". Cela fait 20%+20% dixit Jean-Luc lui-même. Il y a 60% de nos compatriotes qui sont dans le gris et qui cherchent. Si on les aide pas à trouver le bon chemin, avec l'état de leur cerveau, alors on sert à quoi nous les militants du front de gauche.
@ 299 ydaho
"faire le parallèle entre des communistes votant De Gaulle et un égaré du F.N."
D'abord, je trouve contestable d'isoler dans tout un message qui se tient, un élément incident, qui n'était invoqué qu'à titre accessoire d'illustration. Vous n'avez pas compris ce que j'ai voulu dire. Je n'ai pas voulu, une seconde, faire un parallèle sur le fond, avec certains électeurs communistes des années 60, ce qui aurait été stupide de ma part. Me situant uniquement sur le plan de la sociologie électorale, j'ai voulu dire cette vérité d'évidence qu'il est vain de ranger tous les citoyens dans des petites cases, isolées par des cloisons étanches. Qu'il y a toujours eu et aujourd'hui plus que jamais, une certaine mobilité et volatilité des électeurs. Qu'il est illusoire pour les partis de se considérer comme propriétaires de leurs électeurs, qui en définitive, dans l'isoloir mettent bien le bulletin qu'ils ont choisi d'y mettre. Lorsqu'on ouvre les urnes, on compte les bulletins de vote, point final. Impossible de savoir, et c'est très bien ainsi, le "parcours" électoral de celui qui a voté pour votre parti de prédilection.
Je ne vois pas l'utilité de proclamer par avance du mépris, voire proférer des insultes, pour ceux qui déclarent vouloir voter pour nous. D'autant que j'avais déjà clairement mentionné dans mon message, dont vous n'avez extrait que la phrase la moins significative, qu'il n'était pas question de changer quoique ce soit à notre programme, ni de faire aucun appel du pied. Le repli sectaire et haineux sur un "entre soi" n'est pas compatible avec une Révolution par les urnes qui doit rassembler le plus possible. Je fais d'ailleurs avec vous le pari que Jean-Luc s'adressera, et de plus en plus, à tous les citoyens et toutes les citoyennes de ce pays, sans absolument rien renier de ses valeurs, de ses convictions et de notre programme.
Encore une nouvelle taxe ? C'est un peu fort ! Et sur quoi cette taxe ? On est déjà le pays le plus imposé du monde, avec des contributions qui augmentent tous les ans et des charges sociales qui réduisent notre salaire de moitié ! C'est ignoble d'appeler cette nouvelle taxe "taxe sociale" ! Quel mépris de la part du chef du gouvernement, de l'armée, de la magistrature, de la police, de la TV, etc... ! Il faut le virer absolument.
Nous n'allons pas demandé un CV et un rappel des votes précédents à toutes les Françaises et les Français qui vont voter en majorité,en raz de marée,pour le FdG.
Nous allons déjà avoir une telle explication de décryptage,de mettre à jour tout l'enfumage,que le brouillard est tellement épais que beaucoup errent dans le labyrinthe des images où le fil rouge risque de se casser à chaque instant.C'est très hard du côté de l'extrême-droite et nous le savons ils prennent,ils surfent sur le rejet de l'autre et font appel à une logique très dangereuse tout en posant les problèmes avec des questions auxquelles nous devons en clair y répondre, ce serait assez facile si le Front de Gauche avait un droit à l'image et aux explications respectés. c'est loin d'être le cas. l'accueil de toutes et de tous est à respecter c'est comme l'accueil des étrangers : des êtres humains comme nous tous.
Les sondages matraquent dur les consciences même pour les plus aguerris ça passe dans notre esprit et font appel à des impossibles à agir du fait de ce scientisme ,c'est fait pour ça. A RTL notre Candidat a accusé le coup lors de l'annonce des chiffres sondagiers, car même si nous savons qu'ils peuvent être suspects ça passe pour te casser le moral. Jusqu'au jour où les mauvais jours finiront: comme en 2005 !
Il n'est pas question de siphoner quelque parti ou quelque famille politique qui soit, lors de ces scrutins électoraux. Il est surtout question de mettre les citoyens face à leur conscience et à leurs valeurs humanistes. De petites gens qui votent à droite ou à l'extrème droite pour signifier aux dirigeants du pays qu'ils font fausse route et qu'ils sanctionnent par ce vote, montrent leur colère et leur découragement. Nous, au Front de Gauche, nous devons être fermes sur nos convictions et ne rien lâcher. C'est la seule attitude que verra revenir vers la Gauche tous les déçus du socialisme à la française.
sarko, en 2007 c'était gaussé d'avoir siphoner le FN et je doute que 5 ans après ces mêmes électeurs refassent une deuxième fois la même erreur. S'il doit y avoir sanction électorale, elle doit être envers tous ces partis institutionnalisés (UMP PS MODEM...) qui ont fait le jeu de la finance et de l'ultra libéralisme avec plus ou moins de vigueur. Seul le programme du Front de Gauche propose un vrai changement, un réel retour aux valeurs d'humanisme et de solidarité. Reprenons le pouvoir à l'oligarchie et au capital, son bras armé, afin que chacun d'entre nous puisse vivre décemment et puisse avoir de nouveau la possibilité d'espérer un monde meilleur.
Qu'ils s'en aillent tous, parce que Nous on peut!
@ Ghislaine
Je doute que le webmestre laisse se développer ici les petites annonces pour des assemblées citoyennes alors qu'il y a une adresse pour ça.
De plus il semble que tu n'ait pas suivi mon conseil car ici sur le site de campagne le 12 janvier il n'y a rien pour Chateauroux.
Enfin c'est toi qui vois.
[Edit webmestre : Détrompez-vous camarade, sans parler d'un réseau de petites annonces, je n'ai jamais modéré une seule annonce d'écoute collective ou d'assemblée citoyenne, bien qu'à première vue, on sorte du commentaire "classique". Même si je vous accorde qu'il convient d'annoncer ce genre d'initiatives sur le site de campagne. Mais qui le sait ? Comment l'a-t-on fait savoir ? (En dehors de votre intervention qui sera bien vite noyée dans le flux des commentaires). C'est une simple question de bon sens. Je connais la fréquentation de ce blog, et celles des autres sites du Front de Gauche, et ce serait idiot de ne pas laisser au moins une chance aux organisateurs d'écoutes collectives ou d'assemblées citoyennes de faire connaitre leur initiative, à condition de ne pas en abuser. Il ne m'appartient pour autant pas d'en faire plus.]
Jean Louis, je l'ai relevé parce que c’était choquant... Comme d'ailleurs la plupart des propos qui mettent en parallèle les idées du FN et l'attitude de tel ou tel personnage souvent fictif qui aurait (dit-on) agit d'une façon ou d'une autre qui laisserait a penser que... etc...etc...
De ton coté si tu jugeais cette phrase peu significative, il ne fallait pas la mettre.. Pour continuer ton propos, il est heureux qu'en prime le FdG ne pense pas une seconde a modifier son programme pour le rendre plus conforme aux souhaits d'éventuels électeurs du FN égarés vers la gauche, de toutes façons ce ne serait pas la peine puisque a entendre certains propos ici ou là, ces électeurs "perdus" ne pensent pas vraiment ce qu'ils disent ou braillent a longueur de journée..
La Gauche, les socialistes, le progrès social, le nivellement par le haut, c'est Nous ! C'est le FdG ! c'est pas "autre chose" ! Et avec ces voix la, on peut gagner..
@ à tous,
Ne nous disputons pas pour savoir si des électeurs qui ont votés FN sont des fous irrécuperable,je pense que non,la preuve ils s'interressent au FdG et n'oublions pas non plus que le PG n'est pas un vieux parti et que les idées défendues ne se sont pas propagées en 2 minutes et surtout que dans bien des cas des hommes et des femmes se sont détournés de la gauche parce que le discours n'etait plus celui qui amené de l'espoir et que le FN a pu joué sur cela.Quand aux racistes xenophobes malheureusement personne ne pourra jamais rien pour eux ne pas comprendre que nous sommes tous des humains et donc que nous pensons pas tous pareil et que nous n'avons pas les même coutumes si cela est trop dur à comprendre alors se n'est pas la peine d'insister ayant plutôt de la pitiè devant tant d'absurdité.
Je me demande comment vous pouvez faire votre la conclusion de Rocard, dont l’analyse par ailleurs est très intéressante et juste : « l'Europe n'est pas aux mains des lobbies financiers. Elle est au service des citoyens. » ?
Je sais bien que le front de gauche est composés principalement d’ex socialistes et de communistes et que les rêves (ou les mythes) se sont effondrés en 1989 après avoir été lourdement désillusionnés en 1983. Mais quand même, pourquoi vouloir continuer à s’enfermer dans une nouvelle croyance chimérique : « l’autre Europe » ou je ne sais quelle Europe sociale ou Europe au service des citoyens ?
Ainsi donc, même sous l’évidence : l’Europe ne peut pas être chose que ce qu’elle est et la réalité le montre tous les jours (et vos billets également), il semble bien que vous soyez dans la peur de vous faire voler une seconde fois un idéal. Mais celui-ci n’est vraiment qu’un leurre et, contrairement au premier, il est même l’antithèse de toute utopie sociale.
Une semaine fantastique sur France Inter et l'emission de Daniel Mermet.
Je me suis régalée aux émissions concernant les liaisons dangereuses des "économistes médiatiques" et sur le film "les nouveaux chiens de garde"
Tout ce que nous dénonçons sur la collusion des médias et des "experts" de tous poils, tous ceux qui nous volent l'espace public pour tenter d'y introduire la pensée unique, y sont passés au crible!
Un pur bonheur. A réécouter sans modération
@ 291 Manuel T
Et bien, mon cher Manuel T, je pense que tu risques d'être fort déçu si, comme je te le souhaite de tout coeur, tu intègres l'ENA. Soit tu en sortiras libre mais pour faire autre chose que de la grande administration, soit tu seras broyé par la machine. Tu pourras toujours jouer les esprits libres mais j'ai du mal à croire que tu pourras changer les choses de l'intérieur.
Cordialement
Jake B
"La directrice du FMI Christine Lagarde a prédit vendredi une année 2012 difficile en raison de la crise de la zone euro, appelant les pays émergents à respecter plus que jamais le credo du FMI: abandon de tout protectionnisme et respect des règles du jeu internationales."(dépêche AFP sur le site Boursorama).
Autrement dit : plus ça va mal, plus il faut faire la même chose. Le credo du FMI nous a conduit à la catastrophe et la seule leçon que Madame Lagarde et ses amis en tirent est qu'il faut le respecter encore plus. Leur carcan idéologique ultra-libéral doit faire retourner de jalousie dans sa tombe Jdanov, le plus pur des idéologues staliniens. A côté de Lagarde et Co, un véritable enfant de coeur ce Jdanov.
@Jake B qui répond à Manuel T
Pas d'accord on a besoin pour accomplir notre mission si on arrive au pouvoir, des meilleurs ingénieurs, des meilleurs économistes, des meilleurs scientifiques, des meilleurs professeurs de faculté, des meilleurs artistes, des meilleurs administrateurs, des meilleurs préfets (qu'il faudra changer) des meilleurs recteurs (que là aussi il faudra changer), des meilleurs directeurs de services publics.... au service de l'intérêt général.
Et si on ne gagne pas eh bien on aura quand même besoin d'eux pour hâter la révolution citoyenne... inéluctable.
Dans un précédent commentaire, j'ai essayé de poser la question de la position du front de gauche par rapport à l'euro, préparer la sortie ou garder cette monnaie.
J.Sapir au cours du débat à écouter avec le lien ci joint, pense que l'euro est un frein pour mettre en place une politique nouvelle. Je pense que pour convaincre autour de nous, c'est une des questions sur la quelle il faut être au clair.
@Lupi
De la pitié, non, je ne crois pas qu'eux même aient montré ou montrent une quelconque pitié. Donc je continuerais a les prendre pour exactement ce qu'ils sont.
Ensuite pourquoi sont ils la ? On peut se poser la question ? A mon avis ce serait pour gonfler les rangs des commentateurs de ce blog, dans l'espoir (fou) de faire capoter F.H. et ne pas être confronté a leur "seconde peur" la "gauche". C'est pas flatteur pour le FdG cette manière de nous faire passer pour la cinquième roue du carrosse, mais bon, ce que j'en dis.
Et alors quand je li ici ou la l'espoir de la création d'un axe FdG/FN/Dupont aignan (le Gaulliste : arghhhh!) je me dit que la haine ça empêche bien le cerveau de fonctionner normalement et cela me conforte dans mes convictions, peut être qu'en mai 2012 "je" serais battu et déçu, mais je sais que le FdG ou la formation qui le remplacera si besoin est la et bien la, cinq mois c'est peut être insuffisant pour l'emporter, mais quand on travaille pour l'avenir il n'y a pas que les 5 mois suivant qui comptent, on construit aussi sur la durée !
L'humain d'abord ! Voilà une bonne raison de persévérer et de ne pas s'égarer dans une quête du pouvoir a n'importe quel prix.
Et tant que j'y suis, un peu de mysticisme avec cette anecdote : le matin du premier janvier, en raccompagnant quelques amis qui n'avaient pu prendre le volant, la première tête que j'ai vu en mettant le nez dehors c'est celle de Jean-Luc Mélenchon placardé sur le transformateur du coin de la rue... Un peu de "brumes" certes mais je l'ai vu et bien vu. C'est bon signe ! ça m'a changé de l'habituel drapeau bleu blanc rouge en forme d'oriflamme phâllot. Ils doivent faire un sacré boulot les militants du coin, parce que depuis, on ne remarque plus autant l'affiche a l'oriflamme. (dont chacun connait j'espère la signification profonde)
@leo (320)
J'ai écouté cette émission avec Jacques Sapir, que par ailleurs j'aime beaucoup. Je trouve qu'il a des arguments clairs et solides et ne perd pas son sang froid face à Brice Couturier dans le rôle du libéral un peu "débile".
Je crois qu'on doit se poser la question au FdG de la sortie de l'euro, malheureusement cette question comme d'autre est en partie polluée par le FN, de sorte qu'il est difficile de tenir ce discours publiquement sous peine d'être traité de fasciste. Pourtant, s'il n'est pas possible d'infléchir la politique européenne actuelle, il faudra bien faire quelque chose et ne pas rester dans le status quo.
Le ponpon c'est la remarque de Brice Couturier concernant les "vacances". Selon lui, le pouvoir d'une minorité c'est la démocratie, et si les 90% décident de sortir de l'euro, ce sera autoritaire car les 10% restant ne pourront pas partir en vacances.
C'est là ou on voit la faiblesse du discours libéral sur la démocratie. C'est bien tant que c'est les libéraux qui gouvernent, sinon c'est fasciste.
@alexandre 322
Brice Couturier, quand on pense que c'est ce genre de gugus qui nous gouverne "affligeant". Quand Sapir lui fait remarquer que 90% des français ne partent pas en vacances à l'étranger il s'en fichent la seul chose qui lui importe c'est qu'avec la sortie de l'euro ses vacances à l'étranger vont lui coûter plus cher !
@ydaho,
Je ne pense pas à un axe quelconque, les idées de front de gauche se suffisent à elle même et sont à la fois solident et sincères. Moi ce sont les gens qui me soucient, surtout de voir des décennies et des décennies de mensonges d'occultisme de désinformation que la propagande a abreuvé les masses qui ont fait que des abrutis se pensent supérieurs à son voisin parce qu'il est noir ou basané. Moi j'ai une phrase "nous avons tous l'air aussi con le matin sur le trone quand on pousse".
Donc Rocard comme tous les socialistes n'a toujours pas compris que l'Europe est au service de la finance, et que la démocratie européenne est morte depuis longtemps. Ils iront jusqu'au bout du bout pour faire cracher aux citoyens tout ce qu'ils ont, c'est évident. Plein de gens font le même constat mais n'arrivent pas à conclure "pourquoi ne font-ils pas ceci ou cela ?", "sont-ils devenus fous ?" etc. Non ils ne sont pas fous, ils ne travaillent pas pour les peuples c'est tout. Il serait temps de s'en rendre compte.
Permettez juste une intervention
Si le fondement du front de gauche est de résister alors moi je dénonce le fait du coût du travail, il y a quelques temps est apparu sur la fiche de paie "coût du salarié", mais moi je ne coute rien au contraire, j'apporte un savoir faire et ce que je touche est réintroduit dans l'économie, je paye mes impôts, ce que je trouve normal. Donc cette histoire de baisse de coût du travail est encore un enfumage de plus des libéraux.
Il faut d'abord se rappeler que, il y a 40 ans les salariés payaient à peine 12,5 % alors que les employeurs payaient en plus 15% de cotisations d'allocations familiales. On aimerait bien faire des comparaisons pour savoir où se situent les différences dans la partie dépenses.
La TVA est anti-sociale puisque les pauvres dépensent tout par force et qu'ils sont donc beaucoup plus touchés par cet impôt que les riches,qui ne paient rien sur ce qu'ils économisent. J'ajoute que les aides accordées aux plus pauvres sont réinjectées dans notre économie alors que ce qu'on accorde aux plus riches va en partie dans les paradis fiscaux.
Au député européen. Vous savez ou peut-être pas, les contrats de maintenance sur les 3 sites (Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles) arrivent à échéance le 31 mars 2012. Pour ce qui est de Strasbourg, on était sensé avoir une réponse pour 15 decembre 2011 et depuis rien sinon des bruit de couloir non officiel d'un défaut de budget. Les 3 entreprise postulantes sont Axima déja en place, Dalkia et Vinci. Je trouve cette situation intolérable surtout venant d'institutions qui se pavanent de démocratie mais qui au final se comportent comme des dictateurs.
Je viens d'écouter H Guaino sur Bourdin 2012 et la stupefaction le conseillé du président dit "les chiffre de l'allemagne sont tronqués, que les deux pays ne sont pas comparables" alors qu'il n'y a pas quinze jours on nous disait que l'Allemagne était l'exemple à suivre (surtout pour le travail à 1 euro). Je pense que Mr Bourdin a du recevoir quelques coup de fils pour qu'il n'ose pas insister sur le sujet. Donc une fois de plus JL avais totalement raison. Pendant que nous gagnons 90 000 travailleurs elle en perd 320 000, donc à premiére vue qui paye les retraites ? En suite j'ai regardé hier le reportage sur France 2 un comparatif entre 2 ouvriers un Français 2400 euros net par mois et un Allemand 2800 euros net par mois. Bon deja 400 euros de différence pour sensiblement le même travail et la même anciennté, mais alors là où on se fiche de notre gueule et où la propagande est à son comble, c'est pour la retraite et là le grand foutage de gueule, l'ouvrier allemand ne pourra prendre sa retraite qu'a 65 ans alors qu'il a commencé à travailler à 17 ans. Juste un problème c'est qu'en Allemagne on peut prendre sa retraite au bout de 35 ans d'activité.
326 - claude mouflon
Coût du salarié - inversion de la réalité typique du fétichisme capitaliste, au point de la faire apparaître sur la fiche de paie comme vous le faites justement remarquer quand c'est le salarié qui "apporte un savoir-faire" cest à dire produit la richesse et génère de la valeur supplémentaire par l'exploitation du surtravail (global), appropriée par le capital.
Avec la TVA anti-sociale, il faudrait mettre en évidence la liquidation du salaire différé et de toute l'architecture de solidarité collective face aux risques de l'existence, destruction de la Sécurité sociale qui se précise au profit de la mise en place progressive de l'assurance individuelle
Sauf erreur je n'ai pas vu, dans les commentaires, une quelconque allusion à ce papier de Paul Krugman.
Consacré à la dette il y a des passages intéressants. Extraits :
"la façon qu'ont nos hommes politiques et nos experts de penser la dette est fausse sur toute la ligne et exagère la taille du problème.
La dette de la seconde guerre mondiale n'a jamais été remboursée ; elle s'est seulement retrouvée de moins en moins pertinente à mesure que l'économie américaine croissait et avec elle le revenu soumis à l'imposition.
Lorsque Keynes écrivait qu'il fallait dépenser pour se sortir d'une dépression, la Grande-Bretagne était plus endettée que n'importe quel pays avancé aujourd'hui, à l'exception du Japon. "
Conclusion : "Nous avons besoin de davantage - et non de moins - de dépenses d'Etat pour nous sortir de ce piège du chômage. Et cette obsession malavisée nourrie d'inexactitudes au sujet de la dette nous barre la route."
C'est toujours un grand plaisir que de lire les billets de Jean-Luc Mélenchon ainsi que les contributions des uns et des autres. Sinon, à mon modeste niveau, j'ai réussi à convaincre deux personnes de voter pour notre candidat et je compte bien gagner d'autres amis et connaissances aux idées du FdG. Je me trompe peut-être mais je ne suis pas certain que les médias et les autres formations politiques aient conscience de cette progression souterraine des idées du FdG.
Je précise que j’ai convaincu un ancien collègue de travail (autrefois militant PC, écoeuré par les trahisons des gouvernements de gauche) de ne pas voter Le Pen. Il trouve Mélenchon trop modéré, mais honnête, donc il votera Mélenchon aux deux tours !) Au sujet du FN, il faut arrêter de se raconter des histoires fausses. Jusqu'en 1981, l’extrême-droite et le FN ont toujours fait des scores électoraux minables qui tournent autour de 1% des voix (le vote fasciste traditionnel). Ce n’est qu’avec l’arrivée de la gauche au pouvoir après 1981 que le FN commence à décoller et obtient presque 11% des voix aux élections européennes de 1984. Déjà en 1982, à Dreux, Stirbois avait obtenu 12 % des voix. Le Pen est alors fortement médiatisé par la télévision et Tapie lui sert de faire-valoir. Par la suite, le FN ne descendra jamais en dessous des 10% sauf aux Européennes de 1999, lors de la crise avec les partisans de Mégret. Pendant ce temps, et simultanément les scores du Parti Communiste Français s’effritent. En 1981 aux présidentielles et aux législatives, le PCF fait encore autour de 16% des voix. En 84 aux européennes il descend à 11,2 % ; aux législatives de 86 à 9,78, aux présidentielles de 88 il chute à 6,76 % et remonte à 11,3 aux législatives de la même année. Ensuite avec l’effondrement de l’URSS, le déclin électoral du PCF se poursuit. Pendant ce temps, l’abstention ne cesse de progresser dans tous les scrutins (sauf aux élections présidentielles). Bien sûr il faudrait relativiser ce constat en prenant en compte les transformations sociologiques de la société française qui rejette une partie de la classe ouvrière dans l’exclusion et accentuent le poids des nouvelles classes moyennes. Ce qui favorise le vote modéré, à la fois en faveur du parti socialiste (expliquant d’ailleurs pour une large part sa dérive social-libérale) et en faveur de la droite libérale. Il me paraît dommageable pour le Front de gauche de sous-estimer cette évolution et le déplacement d’une partie de l’électorat populaire vers le vote Front National ou vers l’abstentionnisme. Ne doit-on pas redouter que d’une part l’électorat socialiste des classes moyennes relativement privilégiées prèfèrent la sécurité à la sauce hollandaise et que d’autre part l’électorat ouvrier le plus précarisé rejette en bloc toute la gauche (faute de propositions concrètes de rupture sur le chômage, la précarité, la fiscalité, la hiérarchie des salaires…) La tactique que l’on voit se profiler avec Hollande, Eva Joly, Bayrou et compagnie n’ont d’autre objet que d’enfermer le Front de gauche dans le piège politicien : le seul objectif de la présidentielle c’est de virer Sarkozy, en faisant oublier l’enjeu réel du pouvoir des marchés financiers et de l’orientation néolibérale qui en constitue le verrou politique.
Appel à la mobilisation Unitaire contre la signature par la France du projet de traité de la Zone Euro, voir le lien.
Aggravant le Traité de Lisbonne, le projet de traité intergouvernemental de la zone euro adopté par le sommet des chefs d’état et de gouvernement apporte des garanties :
► Garantie que la dette continuera d’augmenter.
► Garantie pour les banques privées et les spéculateurs que les intérêts seront payés (Cf déclaration des chefs d’état et de gouvernement de la zone euro).
► Garantie pour les peuples d’austérité à perpétuité.
► Garantie d’autoritarisme, les peuples n’ayant plus leur mot à dire.
@ - 315 - Justin
"pourquoi vouloir continuer à s’enfermer dans une nouvelle croyance chimérique : « l’autre Europe » ou je ne sais quelle Europe sociale ou Europe au service des citoyens ?"
Parce-que l'internationalisme des prolos a pour but d'éviter les guerres fratricides entre peuples et à les unir contre leur ennemi commun : l'oligarchie et les capitalistes. Et que l'Europe (pas celle-là évidemment !) fait donc partie des objectifs des organisations ouvrières depuis qu'elles existent.
Alors que la balkanisation du continent et les replis nationalistes qui s'ensuivent ne mènent qu'à la guerre, d'abord économique puis de sang, et ne servent que nos ennemis.
@ bernard hugo (335)
Le FdG ne sous-estime pas cette évolution et a bien conscience que son salut viendra de la récupération d'une partie de l'électorat égaré chez le FN, de la mobilisation par un travail de terrain des abstentionnistes et par l'arrimage du véritable courant socialiste d'une partie de l'électorat du PS.Votre crainte peut être fondée en ce qui concerne l'électorat socialiste des classes moyennes mais pour ce qui est de l'électorat ouvrier, il est faux de dire que celui-ci rejette en bloc toute la gauche faute de propositions concernant les différents sujets que vous évoquez. Avez-vous oublier ou n'avez-vous pas connaissance du programme du FdG qui apporte concrètement des solutions sur ces sujets? L'effort que nous devons faire, c'est de le faire connaitre, de le défendre en apportant toutes les argumentations pour le crédibiliser et le travail, qui est actuellement réalisé par les différents membres du FdG au niveau des différentes usines en grève ou bien dans le soutien des différents mouvements sociaux, a pour but de fédérer de nouveau le monde des ouvriers et des salariés autour de la vraie gauche socialiste.
En faisant un tour sur agoravox, il y'a un sondage sur quel candidat voteriez-vous? Bien évidemment, j'ai mis Jean-Luc Mélenchon et puis j'ai vu les résultats.
Quelle merveilleuse surprise. Sur 4027 votes, Jean-Luc Mélenchon est premier avec 19,5% devant Marine Le Pen avec 15,6%, François Asselineau avec 14,6% et François Hollande avec 13,3%.
C'est vrai que le sondage ne répond pas aux standards mais il y a une chose : Les gens qui fréquentent Agoravox sont politisés. Ils sont donc des vecteurs de transmission d'idées et de convictions. Je crois que Jean-Luc Mélenchon sera au deuxième tour si vous tous qui êtes en France l'aidaient en menant la même campagne que celle de 2005 qui a vu le non au TCE vaincre.
Jean Luc avec toute son intelligence tactique essaye de centrer cette campagne sur le fil qui le mènera à l'Élysée ou au moins à Matignon.
Je pense que les militants des différents partis du FdG doivent recevoir des formations en communication au plus vite. De un ça leur permettra de se connaitre, de deux d'acquérir les outils utilisés pour convaincre et de trois de se stimuler et de croire à la victoire.
Il y a aussi une idée qui me taraude : Est-il possible de créer un fonds de solidarité pour aider tous les travailleurs qui mènent des combats contre les licenciements. Si nous donnons tous 10,20 ou 50 euros, chacun selon ses possibilités, pour aider ceux qui font grève. C'est comme ça que les travailleurs et les ouvriers feront confiance à la vraie gauche. Et puis tout le monde sera gagnant car cet argent intégrera le circuit économique et non les bourses car les ouvriers dépensent leur argent dans des choses utiles.
J'attend un signal fort et je suis prêt à aider dans ce sens.
Mes voeux de solidarité, d'entraide et de combat à nous tous.
Pour ceux qui le jugerons utile, Une pétition pour dire non à la TVAnti-sociale
Ici
[Edit webmestre : Cette petition est parfaitement anonyme. Même dans la rubrique "qui sommes nous ?", seul le point d'interrogation est significatif... Une telle petition, qui n'est "portée" par personne, n'est pas acceptable sur ce blog.]
En fin de mandat nous avons le tournis avec tous les jours des annonces d'agit'prop de la part du château.Un matraquage de gabelles odieuses alors que les fonds de tiroir sont percés,le plus grand nombre est sur la paille,puis un petit rappel d'H. Guaino qui ferait bien dans le paysage des images/coms et audios une petite touche de taxe Tobin nous rappelant le yatch du 8 Mai,le resto en bande organisée avec tous les ayants-droits de cette taxe au Fouquet's qui dés l'été 2007 se voyaient offrir une détaxation d'impôts sans précédent, l'image renvoyée est d'un ridicule pathétique,alors que nos salaires sont tirés vers le bas et que le luxe et les banques privées s'enfuient à grands coups de milliards vers la Suisse et la B.C.E.,ça sent le sapin cette fin de règne de cette cinquième,à coup de com. permanent. Vivement la République Sixième de nom où la Révolution citoyenne sera ce que fera chaque citoyenne,citoyen en s'impliquant.
De la citoyenneté,de la responsabilité,de la dignité,ça va nous faire un bien énorme.
Ce n’est pas d’une nouvelle TVA antisociale dont nous avons besoin mais plutôt :
- d’une réforme de la fiscalité intégrant une forte dimension incitative matérialisée par une modulation de l’impôt des entreprises, du capital et de la fortune en fonction de l’utilisation des fruits de la richesse créée pour développer l’emploi, la formation, les salaires,
- de la création d’un Pôle public financier en France incitant, par l’intermédiaire d’un fond national pour l’emploi et la formation et de fonds régionaux, à un autre type de crédit et à un contrôle public des banques,
- d’un refinancement des banques par la BCE, pour un nouveau crédit sélectif, à l'opposé de la décision du 3/11/2011, où le taux de refinancement de la BCE pour les banques a été abaissé de 1,5 à 1,25% mais sans conditions, et éventuellement pour la spéculation,
- d’une création monétaire par la BCE pour développer sa prise de titres de dettes publiques européennes des Etats en difficulté. Au contraire, le FESF s’appuie sur les marchés financiers et sur les garanties des Etats, avec la dépendance des marchés et leurs pressions,
- d’une prise de titres de dette publique par la BCE pour le progrès social. Cela alimenterait un « Fonds européen de développement social et écologique », pour les services publics. Cette proposition du PCF a été reprise par le Parti de la Gauche Européenne (PGE).
- d’une construction nouvelle de l’Union européenne, de démocratie participative, sociale, internationaliste, dans une Confédération, s’opposant au fédéralisme d’une gouvernance européenne dominée par le couple franco-allemand où l’emporterait d’ailleurs l’Allemagne,
- au niveau mondial, une monnaie commune à partir des droits de tirages spéciaux (DTS), proposition à laquelle nombre de pays se sont ralliés (Chine, Russie, Amérique latine),
- un changement de gouvernance du FMI et de la banque mondiale,
- et bien sûr la mise en oeuvre du programme l'Humain d'abord !
Un peu par hasard, je suis allé sur le site national d'Emmaüs-France. Il y a à l'accueil une très belle vidéo (un peu culpabilisante cependant) dont la voix off conclut : "2012 doit être l'année du changement".
On peut lire aussi un message écrit qui se termine par la demande d'une priorité à l'humain, sous le titre : Mobilisons nos voies(x).
"Aujourd’hui notre société est au bord de l’explosion sociale. Dans quelques mois, en donnant notre voix, c’est pour un nouveau modèle de société que nous devrons nous prononcer. Une société plus solidaire, qui saura reconnaître la richesse et le potentiel qui existent parmi chacun d’entre nous, y compris les plus faibles. Demain, pour eux, pour nous, faisons enfin le choix d’investir dans l’humain !"
L'Humain d'abord, en quelque sorte...
Pourquoi ne pas renvoyer à ce site ? Une ITW du Président d'Emmaüs sur le site Place au peuple ? Une ITW des réalisateurs ? De la vidéo ? Je rappelle qu'en 2002, Sarko avait réussi à laisser croire qu'il ferait le programme d'Emmaüs et avait débauché Martin Hirsch...
Bravo à tous-tes (dont Jean-Luc) pour cette grande offensive (pacifique) d'hiver, avant celle du printemps !
Amitiés à tous.
Je viens témoigner ici de mon effarement et mon écoeurement concernant une journaliste à laquelle je gardais estime jusqu’à il y a peu. En effet, hier à l’émission « C à vous » sur la 5, cette personne répondant à une observation de l’animatrice sur la déférence affichée par les journalistes lorsqu’ils interrogent le président de la République, affirmait très sincèrement qu’elle « représente les téléspectateurs » d’une part, et qu’elle fait très souvent « passer sa carte de presse avant celle de citoyen ».
Elise Lucet me représenterait ? mais de quel droit ? quel est son mandat ? comment prétend elle représenter la totalité des téléspectateurs ? Connaît-elle le sens du mot démocratie ? Toute journaliste qu’elle est, elle n’est élue par personne (sur ce terrain au moins), elle est payée pour faire son métier, et elle devrait repartir sur les bancs de l’école publique française pour apprendre le sens des mots.
D’autant qu’elle se prétend journaliste avant que d’être citoyenne. Et moi, suis-je comptable avant d’être citoyenne ? C’est ainsi qu’on fabrique les dictateurs, au boulot, à la télé et dans un pays. Non, elle n’est pas une belle personne, et oui, sa vanité est incommensurable. D’autant plus qu’aucun vrai représentant des téléspectateurs, s’il devait exister, n’irait l’interroger avec déférence sur son action personnelle réelle sur le PAF.
Elle, comme d’autres, connaît par contre très bien la notion d’impunité. On devrait créer de toute pièce le délit d’humiliation publique du citoyen. Par ailleurs, parler avec une autorité rémunérée à la place des autres n’a jamais été quelque chose de moralement garanti, même professionnellement.
bonjour,
Lorsque l'on vient sur ce blog, c'est pour être en prise direct avec notre candidat Jean-Luc Mélenchon. Dans la presse du jour il s'exprime à nouveau et sans ambiguité :
Le député européen prévient ses anciens amis socialistes : "il n'y a pas de succès possible de la gauche sans le Front de gauche".
En nous plaçant en dehors du giron habituel du PS, le candidat nous place fortement en tant qu'entité indépendante et dont seul le programme reste le moyen d'accord ou de négociation.
Je pense que la dernière sortie de Jean-Luc Mélenchon sonne comme un dernier avertissement au PS qui s'apprête de laisser passer tout les sujets sociaux importants. en premier lieu, cette TVA sociale que soutenait il y a peu Manuel Valls ! un comble. Mais aussi le sujet des retraites piétiné comme jamais et dont l'abandon sera le point clé de rupture entre le PS et le peuple. C'est quoi la prochaine étape de Hollande ? casser le SMic.
Quoi il en soit au soir du premier tour nous serons fort d'avoir dit la vérité au peuple sur les mensonges de la finance, sur les revirements du candidat "dit de gauche" du PS. Et les électeurs auront une nouvelle plateforme pour s'appuyer. le Front de Gauche.
Votez FdG reste le seul vote Utile ! Les autres choix sont futiles au regard des enjeux et des reculs sociaux. Nous aurons les outils pour vaincre dès le soir du premier tour, nous aurons la plateforme pour créer les conditions d'une opposition au nouveau pouvoir libérale s'il venait à s'unir contre le peuple comme je le pense.
Hollande croit passer en force ! Il à déjà perdu !
Merci Jean-Luc Mélenchon de tenir ferme la barre de notre indépendance politique, c'est à ce prix que nous aurons du soutien !
cordialement
Comme Elguido (337), j'ai voté sur Agoravox ! En même temps, ce site (grâce auquel j'ai pu ouvrir les yeux) est un site principalement axé anti-sarkozisme (pas forcément primaire). Donc logiquement notre candidat ne peut qu'y être placé en favori (ça fait plaisir quand même). Ce serait fantastique si en 2012, on pouvait avoir un résultat pareil et pourquoi pas, tant le gouffre s'ouvre devant nous et il faut miser sur ceux qui vont raccrocher les wagons in extremis, voulant ne pas subir une politique du pire.
Je pense aussi comme Elguido qu'on ne s'improvise pas militant, qu'il faut y être formé et tout le monde n'a pas l'extraversion nécessaire pour être compétent dans le militantisme, du moins ceux évoluant sur le terrain. On peut avoir des convictions très profondes et ne posséder que très peu de talent de persuasion. Il y a ceux qui sont forts à l'écrit et nuls à l'oral et l'inverse. C'est pas forcément gagnant que d'envoyer des novices timides, pas convaincants (même si très motivés et passionnés) pour tenter aller rallumer la flamme éteinte chez des gens happés par la résignation. Personnellement, je sais que ce ne serait pas du tout mon truc que d'aller dans l'arène, si peu armée en bagout (oralement parlant). Je pense qu'il faut n'envoyer faire du porte à porte que ceux qui sont rodés à ce genre d'exercice. Et laisser les introvertis aux actions qui les exposent moins physiquement. On n'est pas tous égaux, là non plus et il faut tenir compte de nos différences !
C'est "la planification écologique" qui va créer la dynamique, redonnant de l'air aux habitants de ce pays. Pour l'instant trop de discussions sont imposées par le système que le FdG veut combattre, c'est à dire le libéralisme destructeur aux ordres de la finance.
Il est important de reprendre les rênes et entraîner les individus en trouvant comment il est possible de créer des emplois, des secteurs nouveaux, des métiers nouveaux (rudologues..).
Le fascicule " Vite, la planification écologique", en tirage limité (?) est une très bonne base de travail, de propositions à développer et appliquer.
Impliquer dans des projets de terrain des personnes, comme il en existe de nombreux, est une saine façon de contribuer à donner un regard d'ouverture vers d'autres possibles compatibles avec la diversité humaine et environnementale.
En face du gang des broyeurs-liquidateurs se faire petites fourmis. La politique, c'est faire.
Sachons déjouer les pièges tendus, la Terre continue sa révolution.
@333 bernard hugo
Entièrement d'accord avec votre analyse qui rejoint mon post 305
Mais je ne vois pas sur le blog le débat s'établir sur ce choix tactique qui doit clarifier les enjeux. Sinon c'est s'enfermer sur le terrain du vote "utile" qui est effectivement piégeant pour le FdG.
salutations républicaines
ric hunter (336)
Je n'igore pas le programme du Front de gauche qui avance des propositions novatrices et dont la principale qualité est d'être animé d'une cohérence globale autour de la planification écologique et de la volonté de briser les reins aux marchés financiers. Je continue cependant de penser que sa proposition d'échelle des salaires de 1 à 20 (c'est à dire de 1700 à 34000 €) est inacceptable pour les gens qui galèrent avec des revenus familiaux en dessous de 1700 €. De même concernant la fiscalité il n'y a aucun engagement précis. Quant à la titularisation immédiates des précaires elle concerne seulement la fonction publique. La question du chômage est absolument centrale : que va-t-on faire avec le traitement social du chômage et tous les dispositifs qui divisent les salariés dans le Code du Travail ? Les milieux populaires en grande difficulté ressentent une haine de classe incommensurable à l'égard des socialistes et des différents gouvernements de gauche qui les ont trompé au-delà de tout ce qu'ils pouvaient imaginer. Ne pas comprendre cela et ne pas en faire la critique et un bilan honnête, c'est se contenter de bercer d'illusions la fraction militante acquise à nos thèses sans pour autant mordre la patte de tous les démagogues. Pour sortir du piège du vote utile, il faut rompre radicalement avec tous les discours consensuels. Quelles différences dans les faits entre Sarko, Bayrou et Hollande ?
@320 Leo
"j'ai essayé de poser la question de la position du front de gauche par rapport à l'euro, préparer la sortie ou garder cette monnaie"
Jacques Généreux l'explique (clairement puisque j'ai compris bien que non économiste) dans son livre "Nous on peut". Il vous faudra le lire car je suis parfaitement incapable de le résumer sans risque. Quelqu'un d'autre ?
(Dernier chapitre du livre).
@ 344 citoyenne21
D'accord avec vous pour dire que nous ne sommes pas égaux devant le militantisme. A chacun de faire au mieux en fonction de ses aptitudes. Mais je crois que chacun "peut faire quelque chose" pour la cause qui est la nôtre. Personnellement, sympathisant très motivé, mais n'arrivant pas à la cheville des militants expérimentés, je me permets cependant de vous donner (humblement !) un petit conseil. Lorsqu'il m'arrive, dans mon entourage, de convaincre quelqu'un de voter FdG, et que je suis sûr de sa sincérité, je l'encourage à son tour à convaincre une autre personne, en lui disant qu'il serait bien qu'il fasse passer le même message de convaincre une autre personne à son tour. En lui expliquant que les médias sont majoritairement hostiles au FdG et que cette " chaine démocratique " est un moyen de contourner ce tir de barrage médiatique.
Evoluant en milieu hostile (ce qui est, en un sens, stimulant aussi, quoique pénible certains jours) aucun moyen de "legitime défense" et de promotion du FdG ne doit, à mon avis, être laissé de côté.
Quelques remarques sur le nouvel impôt idéologique.
On nous argumente que la TVA sociale réduirait les coûts de production en France et augmenterait le prix des importations, tout en nous garantissant le niveau de protection sociale.
Or le risque est de voir les marges augmenter et de ne pas faire baisse les prix de l'offre (comme pour la restauration), et rien ne dit que les prix des produits importés ne vont pas baisser (les marges sont tellement conséquentes), la concurrence sera la même, la TVA aura augmenté, le coût du travail aura diminué et les cotisation patronales seront payées par les salariés !
Pour mémoire rappelons que la TVA rapporte 135 milliards d'€, la CSG : 80 Mds d'€, l'impôt sur le revenu : 60 Mds €.
Mon propos veut aussi porter sur la liaison entre TVA sociale,la CSG,(qui représente 20 % des ressources de de la Sécurité Sociale) et l'impôt sur le revenu.
Le PS et son candidat se faisait fort, malgré l'opposition de E. Valls de mettre en place une réforme de l'impôt pour faire fusionner la CSG et l'impôt sur le revenu. Or depuis quelques jours, le capitaine de pédalo fait volte face. Il ne veut plus fusionner mais rapprocher l'impôt et la cotisation. Ce revirement d'attitude est de nature à réveiller les sympathisants PS, et leur faire prendre conscience que le PG et les actions ne sont et ne seront pas ce que l'on croit.
Les militants de toute la gauche apprécieront les décisions à géométrie variable de Hollande et de son conseiller économique Sapin. Encore un tour d'entourloupe, voila pourquoi ils refusent le débat avec Jean-Luc.
Pas d'impôt juste, pas de chocolat.
@ G.BLANCHET
Ayant eu des responsabilités syndicales importantes au sein de la santé publique je peux vous dire que le formatage des directeurs d'hôpitaux, des directeurs d'ARH et maintenant d'ARS est absolument exceptionnel. La seul voix que l'on entend est celle du pouvoir "qu'il soit bon ou mauvais". Et même si un directeur est conscient que votre point de vue est bon il ne dérogera pas à la sainte règle de l'obéissance totale, carrière oblige.Le problème est que les gouvernements changent mais que les Administrations restent. Et le poids à déplacer est énorme!