07jan 12
Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.
Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si vite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.
Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.
En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.
Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque. Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !
C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.
Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.
Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché.
L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion. Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».
AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.
AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.
AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », « Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.
AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.
AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.
AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.
AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !
Jean-Luc Mélenchon
je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français
Tout est dit et bien dit. Le reste n'est que supputation.
L'attaque sur l'école, le pèlerinage à Donrémy, personne n'est dupe. Ca sent le sapin des Vosges.
Ca change de Sarkozy et autres Morano. Il faut lire Jean-Luc Mélenchon car on se cultive à côtoyer son verbe, et moi qui croyais que l'on disait 2 jours durant ! Là je suis moins bête...
De rang (= à la suite) est familier : travailler dix heures de rang.
Recommandation, dans l'expression soignée, préférer à la suite, de suite, d'affilée : travailler dix heures d'affilée.
Merci!
J'attends toujours vos interventions avec délectation. On me traite de "fanatique", je m'en fous,je crois en vos idées, elles sont miennes parce qu'elles s'inscrivent dans une compréhension globale de ce système véreux et surtout dans la fraternité des êtres humains et je vous souhaite bon courage pour cette campagne. Méfiez vous cependant des formules telles que "chamboule tout". Les gens ont peur, vous le savez, la preuve, la gauche a choisi Hollande et bon nombre de froussards iront même voter pour ce pauvre Bayrou, au prétexte de choisir un candidat "raisonnable". Non, vous avez un programme, vous savez où on doit aller, le but et les moyens. Rassurez les gens sans perdre votre arrogance, ni votre punch ! l'expression "chamboule tout" est plus un désordre, une pagaille, qu'un programme. Votre force, c'est justement de montrer les outils dont vous disposez. L'interprétation du chamboule tout va vous éloigner du "nous, on peut". C'est ça qui compte dans la campagne. La mise à terre de la financiarisation de l'économie, c'est ça votre coeur de cible. Enfin, malgré ces conseils de "bienséance" qui vous énervent au plus haut point, je suissûre que vous comprendrez ce que je veux dire. C'est cette logique du "possible" et du rapport de force qui peut rassembler, un rapport de force que vous saurez mener. Le chamboule tout, c'est du besancenot. C'est pas vous. Vous la ferez, cette révolution. Même pas besoind'en parler.Elle est là et elle s'appelle la définanciarisation totale de l'économie. Le reste coule de source. On se bat à côté de vous. Reposez vous quand même, pour nepas perdre les pédales,maintenant que la vraie bagarre commence. Peut être que les copains n'ont pas tort de vous ménager. Ne vouslaissez pas broyer en allant de gauche à droite sur tous les terrains. C'est de l'action réelle, mais attention, vous n'avez qu'une tête et qu'un corps. Tenez compte de ces limites et protégezvos forces. On a besoin de vous. Faites...
Merci encore Jean-Luc Mélenchon pour votre engagement et la représentation exceptionnelle de rigueur, d'honnêteté, dans la campagne présidentielle. Merci d'avoir rappeler aux micros de RTL la logique sarkozienne de démantèlement du service publique de l'éducation. J'espère que jeudi 12 vous aurez l'occasion d'en reparler et de proposer les solutions alternatives concrètes dont notre éducation à besoin. Au passage pour l'enseignement des langues minoritaires (régionales) pourquoi ne pas proposer des Conservatoires sur le modèle de ce qui se fait en musique. En 2012 renversons la logique capitaliste mettons en place la logique humaniste, sociale, féministe et écologique.
Toujours très bien cette campagne, camarade Mélenchon, votre venue hier dans le 76 et 27 voir des camarades en lutte est tout à votre honneur!
Savez-vous que France Bleue Haute-Normandie à 9h le matin samedi 7 janvier a dit que vous aviez tout fait pour éviter Morin et surtout lui serrer la main ?
C'est bien sûr une manipulation, mais dans le même temps on vous voit sur internet avant votre rencontre avec Le Pen lui serrer la main.
Je pense que c'est l'emploi du temps de la journée qui a fait çà, mais si je me trompe, je me permets camarade du Front de gauche, que vous avez un mandat le notre aussi!
Et oui au PCF, on évite surtout de serrer les mains au FN!
Rassurez-vous, tous les jours on va à la pêche aux voix sous votre nom ! Bonne chance
Bien dit, Jean Luc, le vrai dirigeant de Gauche c'est vous. Tous les sympathisants socialistes vont s'en rendre compte.
Renouvelez votre offre de débat avec Hollande, ou martelez son refus à chacune de vos interviews, sa dérobade sera d'autant plus gênante.
Je ne sais ce que cela vaut, mais voyez sur Agoravox, un sondage, près de 5000 votants, vous donne en tête avec plus de 20%. Faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, mais cela fait plaisir, sur un site relativement neutre (sauf anti-sarko, mais comme tout le monde).
J'espère que bon nombre de Français ayant bénéficier de l'école publique, ne la renieront pas lors du vote. Quand on voit le démembrement des piliers de la république par la politique libérale de N sarkosy et européenne, je me dis quel gâchis en cinq ans. Il faut que cela s'arrête. En Mai 2012, il restera encore quelques murs solides, si il repasse ce ne sera que des ruines, les mayas avaient déjà tout compris. Heureusement il y a le Front de Gauche pour garder espoir. Ce sera difficile avec des médias serviles, qui font la com de mme le pen, aujourd'hui encore : "elle a dit oui à ruquier", comment contenir le vote contestataire eux ils savent faire, si elle sera au 2eme tour ce seront les premiers à s'offusquer, c'est leur stratégie, c'est évident. Comme pour le NON en 2005, c'est le NON à l'austérité et à la ruine de notre république qui est en jeu. Merci pour ce billet, milles excuses à vos proches que vous soyez notre candidat, à mon humble niveau il en va de même de mon engagement militant, et j'imagine pour beaucoup d'entre nous. Mais chaque billet renforce notre détermination, résistons.
La nouvelle attaque des libéraux envers l'école m'a immédiatement fait pensé a la conférence gesticulé de Franck Lepage (SCOP LEPAVÉ) sur l'école justement, ou il décrit exactement (entre autres choses) les méthodes et le projet (beurk) des libéraux a ce sujet.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore : http://www.scoplepave.org/l-ecole
C'est drôle et très bien fait.
Excellent post. Comme d'habitude.
Je commence a prendre des goûts de luxe !
Le seul défaut c'est qu'il est impossible de passer un discours de Mr Mélenchon pour s'endormir plus vite.
Heureusement, tous les autres candidats sont suffisamment soporifiques avec leur "blabla" pour les habitués.
Petit bémol, et désolé Mr le Webmestre si je me répète un peu mais ça me semble essentiel :
"AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier."
100% d'accord avec le choix de notre candidat. Attention, les partis du Front de gauche : si il y avait accord et je vois pas du tout comment ça serait possible et encore moins souhaitable a l'heure actuelle, attention a ce qui serai décidé. je ne voterai pas automatiquement Front de gauche aux législatives !
S'il y a la même trajectoire, la même dynamique, pas de soucis. Mais si des compromis inacceptables sont faits pour garder des sièges, des postes, ou tout simplement juste une victoire qui ne soit pas "de droite", alors ça sera sans moi et je ne serai pas le seul (je vous rappelle l'épisode "les verts", qui rallient le PS en sabordant 90% de leur programme).
C'est fini le vote con-citoyen ! J'ai pris le pouvoir. J'ai un vote.
tres amicalement, hauts les cœurs !
Bonjour
"A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français."
Merci de répéter ici ce que vous avez dit dans différentes interview.
Mais n'oublions pas ce que vous avez dit sur RTL invité de Christophe Hondelatte ce 5 janvier : "les républicains se sont toujours désistés les uns pour les autres, jusqu'à Besancenot pour Ségolène Royale"
@ Jean-Luc Mélenchon
J'aborderai ici la question cruciale de la marchandisation de l'éducation nationale qui hélas n'a pas commencée sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Elle a débuté bien plus tôt lorsque les pouvoirs publics et les dirigeants politiques de Droite comme de Gauche ont décidé de ne plus faire de l'école publique le service public de l'acquisition des savoirs et des techniques. Cela remonte au milieu des années 70. Depuis, l'école (de la maternelle à l'université) est offerte au bien vouloir des parents et de la toute puissance académique bien pensante du pédagogisme de l'école destructurée permettant le clientélisme et le renoncement aux objectifs initiaux et originels de l'apprentissage des savoirs et des techniques. Depuis l'enfant et les parents, devenus clients (le chèque éducation en montre expressément la dérive !), et comme les clients sont rois et bien l'enfant devient le roi et le centre du système éducatif, à son tour, au détriment des missions fondamentales de l'acquisition des savoirs. Le système a pu facilement dérivé, s'offrit aux marchands. L'Union Européenne a facilité cette pratique consumériste et marchandisée de l'écducation par l'ouverture à la concurrence des services publics. De plus le GMT (1er Janvier 2015) achèvera la marchandisation de l'éducation mais aussi des brevets et licences !
Je me rappelle que de 2000 à 2002 vous êtiez Ministre Délégué à l'Enseignement Professionnel. Conseillère dans une autre Ministère, je suivais avec intérêt vos propositions de réformes. Rue de Grenelle, vous souhaitiez la suppression du Collège unique (ce collège unique est une ineptie giscardienne farouchement défendue par la Gauche !) et vous aviez lancé une belle oeuvre inachevée (remise en cause aujourd'hui par l'actuel Gouvernement) : les Lycées des Métiers.
Pourquoi ces réformes ne sont pas dans le programme "L'Humain d'abord" ? Pourquoi rester dans l'UE qui détruit les services publics ?
Juste un petit bémol sur votre dernière phrase: " (...) Mme Le Pen (...) elle est contre (...) le pôle public financier."
Pour avoir décortiqué pas mal de programmes 2012, y compris, le nez bouché, celui de M. Le Pen, on y trouve ceci "Une véritable banque publique de financement des PME/PMI sera créée pour démultiplier l’action d’OSEO." C'est dans la partie (je ne mets pas le lien pour ne pas faire de pub) "projet > redressement économique et social > emploi, rédindustrialisation et pme-pmi" du site de la candidate.
Y a-t-il quelque chose qui m'aurait échappé ?
Courage, continuez comme ça.
Résistance !
Que proposez vous pour les "bénéficiaires (?) de ces allocations diverses qui se baladent entre 400 et 600 euros, de ces retraites qui ne dépassent pas ces chiffres? Si le smic à 1000 euros ne permet pas de vivre (et je suis bien d'accord) que dire de ceux qui sont encore en dessous?
Que proposez-vous pour délivrer de la honte qui pèse sur eux et des tracasseries administratives qu'on leur fait tous ces gens que nos saigneurs ont l'audace de qualifier d'assistés? Beaucoup de ces gens là ne votent même plus, et on les comprend, qui parmi nos politiques se soucient de leur existence?
La religion du travail pèse encore très lourd dans vos textes, que je lis très régulièrement et très attentivement.
L'AFP pose la question "Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous?"
J-L M réponds "L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent!"
Oui, évidemment. Mais ces prêts vont servir à payer les déficits dont une grosse partie (au moins 50 milliards) sont simplement les intérêts de la dette existante. L'urgence c'est peut être de faire défaut tout en protégeant les "petits épargnants" qui ont placé leur épargne en assurances vie et divers fonds de pension.
Je me permet une suggestion: que le défaut sur le capital soit "compensé" par le paiement des intérêts, et que ce paiement s'éteigne au décès des bénéficiaires.
Bonjour! Je le sens, je le sais: Jean-Luc et le Front de Gauche vont gagner ces élections. Le soir du deuxième tour et après la lecture des résultats qui confirmeront cette victoire amplement méritée, je souhaiterais que Jean-Luc ne nous serve pas un discours d'autosatisfaction hypocrite où il remercierait ses électeurs pour finir par déblatérer les mêmes conneries habituelles ressassées après chaque élection. L'heure est trop grave pour baratiner les Français en se réclamant être le président de tous au-dessus des partis et tout le bordel. Jacques Généreux le dit sur son blog. Il ne faudrait que quelques minutes pour endiguer la crise et que quelques jours pour remettre la machine en marche et dans le bon sens alors qu'ils le fassent le plus vite possible et qu'ils sortent la tête de l'eau de millions de foyers plongés dans une mélasse apocalyptique. C'est seulement après que les Français comprendront que le Front de Gauche aura travaillé pour eux!
Sarkozy veut privatiser l'éducation?
C'est vrai. Mais il veut aussi privatiser le service public local (fonctionnaires territoriaux), au travers d'outils comme la réforme des collectivités territoriales de décembre 2010 (renforcement de l'intercommunalité, création de métropoles, suppression in fine du département...). Personne n'en parle, mais petit à petit de manière insidieuse de plus en plus de collectivités (dont beaucoup de gauche) ne gèrent plus en direct mais délèguent au privé (eau et déchets ménagers bien sur mais aussi espaces verts, entretien de bâtiments et maintenance, petite enfance, services jeunesse. Tout y passe!)
Véolia, Suez et consort se frottent les mains !
@ Stilgar (14)
"L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent !"
La proposition de Jean-Luc Mélenchon n'est pas possible en l'état des traités européens et des statuts et missions dévolues à la BCE.
"Article 123 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne - version consolidée (C 83/100 - JO-UE du 30/03/2010).
(ex-article 101 TCE)
1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ciaprès dénommées «banques centrales nationales», d'accorder des découverts ou tout autre type de
crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités
régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des
États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques
centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
2. Le paragraphe 1 ne s'applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la
mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques centrales
nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les établissements privés de
crédit."
Il est utile de rappeler que les procédures dérogatoires, d'exclusion ou d'exemption telles que "l'opting in et l'opting out", qui autorise un état à se soustraire à certaines dispositions d'un traité européen n'est possible qu'au moment de l'adhésion de l'état au traité. Cette possibilité de transiger doit être prévue dans le traité (cf les accords de l'UE avec le RU, le Danemark, etc...) au moment de sa ratification, et ne peut pas être invoquée a posteriori.
La solution du défaut partiel est une possibilité mais du fait du FESF (demain le MES) et du futur Traité, il est peu probable que l'UE nous le permette !
@ - 14 - Stilgar
"Oui, évidemment. Mais ces prêts vont servir à payer les déficits dont une grosse partie (au moins 50 milliards) sont simplement les intérêts de la dette existante".
En fait ce que veut dire JL.Mélenchon c'est que la BCE doit prêter aux Etats pour financer leurs investissements, et non pour rembourser la dette.
La dette elle devra faire l'objet d'un audit, et sera sans doute rejetée comme illégitime pour une très large part.
Merci beaucoup Mr Mélenchon pour toute cette énergie dépensée au non de la Démocratie. Oui, être à gauche c'est voter Mélenchon !
Mélenchon présidons !
Les piranhas sont dans le bocal, et seul Jean-Luc Mélenchon n'as pas la langue de bois et propose de vraies solutions!
Je me vois pendant la campagne de 1981 ou mon candidat était aussi bon en propositions qu’aujourd’hui Mélenchon.
J'espére que les sondages vont décoller, déjà en 1 mois on a convaincu des électeurs socialistes de toujours à voter FdG (Mélenchon)! Il va falloir faire 5 fois plus de boulot militant pour contrer le vote utile du PS et dire qu'Eva Joly se voit au 2e tour et demande déjà à Mélenchon de se désister. Décidément elle sait pas qu'il y a un premier tour et qu'il sera décisif...
Pour mes enfants, mes petits enfants il est venu le temps d'un monde moins pourri que celui annoncé par Sarko ou Hollande. Après faut s'attaquer à changer le rôle destructeur de l'Europe, mais je vous fait confiance camarade Mélenchon.
Bonjour Monsieur
Un de vos supporters rencontré sur un parking m'a fait promettre de me rendre sur votre site.
C'est fait, mais je vais certainement vous peiner : pas facile à lire.
Il m'a dit : vous verrez c'est un érudit. Je le crois. Seulement voilà, il ne faut pas écrire que pour ceux qui sont sortis de Louis-Legrand ou Henri IV, ou plus encore.
Il y a nous, avec notre certif et quelques CAP ou BEP de métiers.
L'éducation nationale, parlons-en. Nous sommes une micro entreprise 6 personnes. Ma bru et moi travaillons pour le roi de Prusse.
Tailleurs de pierre et carriers. Vous ne nous connaissez pas, mais depuis l'an 2000 nos apprentis ont "rafflé" 5 médailles d'or. Ils sont MAF (Meilleurs Apprentis de France). Peu d’entreprises ont ce palmarès.
Un vœu pieux. Que l'éducation nationale nous écoute nous les artisans, qu'elle se remette en cause et ne nous méprise plus. Nous avons un savoir-faire que nous aimons transmettre.
Bien sur il y a de mauvais maîtres artisans. Il y a des mauvais partout.
Mais l'entêtement au bac à tout prix m'énerve. Il y a quelques semaine un jeune appelle pour un apprentissage en 1 an.
Ah oui ! J'ai bac + 2. C'est bien, mais croyez-vous pouvoir apprendre le dessin technique de 2 années en 1 ? la mise en œuvre ? la taille ? etc.
Il y a la phase d'observation : environ 3 mois. 3 mois ou vous êtes payé à ne rien faire qu'à regarder pour connaître les outils, pour apprendre à mettre plane une face, etc à tenir une pelle et bien s'en servir. Ne riez pas, ce n'est pas si facile !
Lorsque les jeunes entrent en apprentissage à 16 ans ils touchent un salaire qui peut permettre ce temps d'observation mais lorsque les jeunes ont 23 ans comme le dernier appel, c'est impossible financièrement.
L'entreprise a formé environ 35 apprentis, 1 seul n'a pas eu sont CAP, 1 l'a eu l'année d'après.
Autre vœu pieux. Que mon courrier ne soit pas lettre morte.
Sincères et...
Au plus j'y réfléchit, au plus je pense ce que je pense !
Tous ceux (dont je suis) qui soutiennent le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon devraient orienter leurs comportements et discours selon deux axes :
- 1 Clarifier pourquoi et dissiper l'illusion selon laquelle il suffirait de vouloir battre Sarkozy avec le pseudo "vote utile" en faveur d'Hollande pour s'en tirer ! C'est une véritable imposture que nous vendront jusqu'à la garde les "chiens de garde"...
- 2 Considérer avec respect (oui !) la fraction la plus fragilisée de nos concitoyens qui s'apprête à voter FN. Je reconnais qu'il faut faire dans la dentelle... Mais, songeons-y, nous n'auront rien sans regagner celles et ceux que le malheur social a précipité là !
L'infâme gorgone s'est nourrie de notre programme pour sa com'et pour, ainsi, tromper et racoler le malheur de tant d'entre nous ! Je dis bien : d'entre nous. Les "Misérables", abandonnés qu'ils sont depuis si longtemps par la classe politique et les "belles personnes", sont et restent des nôtres. Tendons leur la main au lieu de les repousser un peu plus et combattons en dialogant avec eux un système politico médiatico barbare qui nous assimile en toute mauvaise foi, à la pétasse du FN. Qui ne doit pas être confondue avec son électorat populaire. Il n'y a pas de fatalité : reprenons lui nos amis !
Et voilà, nos enfants vont bientôt aller à l'école McDonald's, les parents seront clients malgré eux pour la cantine, Pendant ce temps il parait que l'état français payerait entièrement la scolarité des enfants des français à l'étranger.
Sarkozy continuera de mentir et de tourner les formules de manière à tromper les Français jusqu'au bout, c'est sa marque de fabrique, mais combien vont le croire à présent mis à part les rentiers et spéculateurs ? Je pense même qu'il sait pertinemment qu'il va dégager et tente donc le forcing des privatisations pour s'assurer une place juteuse auprès de ses marionnettistes puisqu'il sera grillé définitivement en politique.
Pour répondre à RV au sujet du désistement républicain, il ne faut pas oublier ce que Jean-Luc avait dit, il y a déjà un bon moment, un truc du genre " J'aurais beau dire ce que je veux, les électeurs sont libres de leur bulletin de vote et ils ont bien raison ". Au cas ou des régions seront confrontées à un désistement pour un député PS, pour quelque raison que ce soit, il suffira alors de se renseigner sur le passé de ce/cette député/e, notamment à propos du TCE et du traité de Lisbonne... la pêche au gardon peut s'avérer un bon moyen de calmer nos nerfs.
@ 9 rom
100% d'accord avec le choix de notre candidat. Attention, les partis du Front de gauche : si il y avait accord et je vois pas du tout comment ça serait possible et encore moins souhaitable a l'heure actuelle, attention a ce qui serai décidé. je ne voterai pas automatiquement Front de gauche aux législatives !
Cher camarade, je te propose cette réponse que tu peux lire dans ce billet :
J L M : "Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé".
Rassures toi, tu n'es pas le seul si par malheur des décisions étaient prises pour sauver la soupe de certains.
J'irai à la pêche...
@ Mr Jean Luc Mélenchon
Vous vous évertuez à dire que "l'urgence est que la BCE prête à 1% aux états", je ne vois pas pourquoi vous insistez sur ce thème qui n'est qu'un rêve tant que la Front de Gauche ne sera pas au pouvoir, car vous savez très bien que personne hormis vous ne contraindra la BCE a le faire (sauf l'Allemagne pour elle même).
Pour que ce vœux (car il s'agit pour l'instant d'un vœux) puisse se réaliser, il faut que la France remette en cause le traité de Lisbonne et de fait celui de Masstricht, d'une manière ou d'une autre, c'est vous qui en déciderez le jour venu, et redonne à sa Banque Centrale d'État (Banque de France) la capacité à financer l'état français sans intérêts en abrogeant la loi d'octobre 1973 dite "loi Rotschild".
Vous ne dites pas, par contre, que la France doit se mettre en refus de paiement d'une dette illégitime, nous avons à ce que l'on cite comme chiffre emprunté 1650 milliards d'euros, que nous en avons remboursé 1450 (intérêts compris), nous restons donc pour équilibrer la balance à devoir 200 milliards et non pas les 1900 que les banques et marchés financiers nous réclament, 200 milliards représente, à peu de chose près, les cadeaux fait par Nicolas Sarkozy à la bande du Fouquet's, logiquement il faut donc demander à ces messieurs d'en assurer le paiement, ils peuvent le faire sans conteste ; quant aux 1700 milliards de différentiel soit des intérêts indus, le peuple français au travers de son état n'a nullement à l'honorer au regard d'une loi scélérate (loi de 1973) et d'un traité ignominieux et mensonger (Maastricht).
Les 50 milliards annuel du "service de la dette" (appellation ô combien fallacieuse) serait à n'en pas douter bien utilisés dans le "service de la société" enseignement, sécurité sociale, retraites, soutiens aux plus démunis, etc…
@ 18 le Prolo du Biolo
Exemple:
Si les recettes de l'Etat sont de 300 et les dépenses (y compris les intérêts de la dette) de 350, un prêt de la BCE de 50 équilibrera les budgets (permettra donc de payer les intérêts ou d'investir, mais pas les deux). Si on l'utilise "en plus" (pour l'investissement) il restera de toute façon un solde négatif de 50 qui augmentera la dette puisqu'il faudra les emprunter.
On ne peut se sortir du piège de la dette qu'en faisant défaut ou en laissant filer l'inflation.
Maintenant un programme européen (équipement, énergie?) de 300 ou 400 milliards par an sur 10 ans, financé directement par monétisation par la BCE donc sans dette pour aucun pays, serait sans doute une solution intéressante qui créerait de la valeur et de l'emploi.
@1
Ca sent le sapin des Vosges.
Quant à notre inoxydable Jack, il a choisi les Vosges, qui lui rappellent la célèbre place où il réside.
Et le copain de 30 ans qui fit chuter Jospin (J'ai nommé l'ami Allègre, si détesté des enseignants qu'ils portèrent leurs suffrages ailleurs, moi la première!) se recycle chez Sarkozy, dont il a dû inspirer les propositions pour l'École.
Avec lui, c'est sûr que notre bien aimé président aura encore moins les voix des profs.
Jean-Luc Mélenchon, il y a un énorme réservoir de voix dans l'Éducation Nationale, que depuis des décennies on s'ingénie àsaccager!
@ - 27 - Stilgar
C'est bien ce que j'ai écris, et ce qu'explique J.L.Mélenchon. Il ne s'agit pas d'emprunter à la BCE pour payer la dette, mais pour investir.
L'essentiel de la dette est illégitime (loi de 1973, etc...), et les créanciers seront donc invités à aller se faire voir. Il n'est pas question de respecter une dette qui n'est une escroquerie, ni d'y consacrer des ressources qui seront plus utiles ailleurs.
Et nous ne serons pas les premiers à agir de la sorte.
Comme le précise Jean-Luc Mélenchon,il convient effectivement d'être plus proche de tous les citoyens.Pour ma part j'accorde une grande attention(en tant qu'ancien dirigeant sportif national) à la masse de pratiquants sportifs qui au niveau des petits clubs se débrouillent comme ils peuvent pour boucler leurs budgets.
Aussi je partage les propositions contenues dans le projet du front de gauche.Une remarque toutefois.S'il conviendra de redonner les moyens au ministère des sports,s'il convient de rétablir un CREPS dans chaque région,rien n'est dit sur le rôle de l'INSEP qui est grande partie privatisé.Rien non plus sur la création d'une école Normale supérieure d'EPS,chargé de former des formateurs de formateurs.Cela concerne les 12 millions d'adhérents sportifs,cadres,fédérations.
Donc revoir la rédaction de cette partie(page 86 de notre programme. (Etre bien dans son corps,Vive le sport)
Mais j'évoquerais ces questions dans notre collectif d'assemblée citoyenne prochainement.
J'ai comme l'impression que lorsqu'on découvre et qu'on analyse les idées du Front de Gauche, on ne peut qu'y adhérer dans la mesure où "Liberté, Egalité et Fraternité" signifie quelque chose de beau et bon pour nous tous. C'est pour cela que je crois que chaque personne le soutenant, le restera. C'est mon cas jusqu'à présent, car la voie choisie par le Front de Gauche me parait claire et l'objectif juste !
Merci jean luc pour tous ces billets si clairs vraiment à portée de tous - je retrouve en les lisant le goût du militantisme que j avais perdu en étant adhérente au PS - A 63 ans je quitte le PS qui depuis déjà longtemps n'a plus de socialiste que le nom- Je l'avais déjà boudé en 2002 en ne votant pas Jospin car entre autre il faisait "une campagne moderne pas socialiste"- J ai voté NON au traité constitutionnel en 2005. Bien que l'ayant lu, grâce à toutes les explications reçues par internet (déjà à l'époque!) car à ce moment là je vivais à Cayenne et que l'Europe de là-bas c'est très loin! - mais ce n'est pas une raison pour oublier les guyanais qui pour beaucoup ont des conditions de vie très difficiles notamment le chômage chez les jeunes et pour lesquels les services publics sont d'une très grande importance dans leur vie de tous les jours.
En 2007 j ai voté Royal par défaut - y avait pas Jean-Luc Mélenchon. Mais en 2012 "I have a dream" quelque chose va changer grâce au candidat du Front de Gauche.
Je ne manque aucune de ses interventions, je suis sur son blog et sur place au peuple tous les jours depuis plusieurs semaines même si c'est la 1è fois que je m'exprime. C'est aussi la 1è fois depuis 1981 que je trouve un programme qui corresponde exactement à mes idées.
Merci Jean Luc pour tout et surtout de me redonner goût au militantisme politique.
Bonne année et une excellente santé à toi JL et à tous
Prends soin de toi - on a tellement besoin de toi
Comme diraient mes amis guyanais : TCHIMBE RAID PA MOLI
Bravo pour votre courage. Et quel talent ! Continuez le combat on est derrière vous, malgré les mauvais coups que vous prenez !
Et oui la gauche c'est vous, c'est nous...
Oui cela accélère.......
En Haute-Vienne, dans le cadre du Front des Luttes naissant nous rencontrons les responsables syndicaux d'une grande entreprise de l'agro-alimentaire Mercredi 11 au soir.
Ils sont en bagarre contre un plan massif de suppression d'emplois.
Mercredi 11 à 12 heures, nous serons devant le Rectorat avec les enseignants dans le cadre d'une manif contre les réductions de moyens.
A Limoges, un lycée professionnel celui du Mas Jambost est annoncé en fermeture pour la rentrée et le lycée général rural de St-Léonard voit sa terminale littéraire fermée à la rentrée, ce qui annonce la fermeture de l'établissement à terme.
Dans cet établissement des enseignants ont souhaité que Jean-Luc Mélenchon soit contacté et pas seulement F.Hollande....
Je suis allé sur le site placeaupeuple: comment fait-on pour signaler les initiatives ? Si quelqu'un peut me l'indiquer?
Juste un mot pour en rajouter un peu moi aussi, qui lit de manière obsessionnelle ce blog comme une source devenue nécessaire, indispensable et je n'ose dire... vitale ! oui on me traite aussi (je l'ai lu dans un post plus haut) de fanatique et je m'en rends compte, ils ont raison, je le suis, mais tant pis ! C'est juste l'espoir que ce mouvement fait naitre en nous qui est comme cette bouffée d'air qu'on respire enfin aprés en avoir manqué pendant tellement longtemps ! J'étais jusqu'à minuit hier et dés 7h ce matin à coller les affiches annonçant votre meeting du 14 janvier sur Nantes... mes proches ont compris... je suis accro !...mais ils me suivent bien sûr, même mon fils de 17ans qui défend les idées du Front de Gauche seul au milieu de ses camarades de classe... plutôt abreuvés de ce que l'on entend couramment dans les médias.
Votre victoire qui sera notre victoire, la victoire du peuple,le soir du 2nd tour des élections comptera, je le sais, comme l'un des plus beaux jours qu'il soit donné de vivre !
Courage, continuez Monsieur Mélenchon, et tous ensemble nous gagnerons !
Bonjour,
J'ai 26ans et ne m'étais jamais inscrite sur les listes électorales. Pas par désintérêt, bien au contraire, je me passionne pour la politique depuis bien longtemps, simplement parce que je ne pouvais pas assumer le fait que mon vote imposerait quoi que ce soit aux autres. Parce que c'est trop important.
Aujourd'hui je suis inscrite. Et je voterais pour vous, et uniquement pour vous. Merci d'être là, merci de m'avoir donner l'envie de voter.
Cette "crise" est porteuse de changement. De changements potentiellement constructifs. C'est grâce à cela que les difficultés, les fatigues, les contrariétés peuvent être dépassées.
Monsieur JL Mélenchon, merci pour votre engagement dans cette voie,et pour votre simplicité à exposer les difficultés qui sont les vôtres au quotidien et nous rapeller ainsi qu'il s'agit "d'humain d'abord".
Voici un lien vers une émission qui peut vous apporter une perspective "énergisante" ou du moins encourageante pour les actions à venir. Elle interpelle aussi chacun d'entre nous dans sa capacité à se "sortir du système".
Il faut vous ménager Jean Luc. La santé n'a pas de prix. Je vois que vous vous donnez beaucoup de mal à courir de partout. J'espère que vous serez récompensé de vos efforts. Les médias commence à parler ce vous mais pas suffisamment. Il n'y en a que pour Hollande et Sarkozy. L'un n'a pas de programme et l'autre s'agite dans tous les sens dans un combat qui me semble perdu pour lui. J'attends le moment où vous serez confronté à vos adversaires et concurrents. Vous avez les armes qu'il faut pour renverser la situation et gagner cette élection. Nous remarquons que beaucoup de nos concitoyens sont déboussolés, en errance, ne sachant pour qui voter. Il faut réveiller en eux la petite étincelle qu'ils ont perdue pour la politique et ceux qui la font. Attirez aussi vers le Front de Gauche les rapatriés d'Afrique du Nord qui votent soit pour Nicolas ou Marine.
Bon courage à vous.
Au fond, on ne fait que parler de fric. Vivement que ça change.
Une RMiste, pardon RSAiste.
Malheureusement symply left @ 12 a raison, dame Le Pen brouille les cartes à un point. Contrairement à ce que dit JL Mélenchon, elle se prononce dans son programme, je l'ai vérifié, pour la retraite à 60 ans, avec tenez vous bien, 40 annuités. Bon elle ne précise pas le taux, mais c'est du pur rabattage parce que le FN et sa candidate n'ont jamais soutenus les millions de citoyens qui manifestaient dans les rues contre la réforme Sarkozy Fillon.
Dans notre journal de quartier nous ne cessons de démontrer qu'elle avance masquée, mais il est indispensable d'être précis et d'aller sur le programme de la fille à son père, ce qui donne des "billes" quant à son manque de volonté de taxer le capital.
Bah, La Pen a fait son tournant national-socialiste, voila tout.
Je crois que j'ai encore entendu personne le dire, ou j'ai zappé et dans ce cas toutes mes confuses.
Jean Philippe Veytizoux 34 les initiatives et actions sont sur : assembléecitoyenne@placeaupeuple2012.fr
@ 23 pierre
Pendant ce temps il parait que l'état français payerait entièrement la scolarité des enfants des français à l'étranger.
Détrompre-toi : ça fait des années que l'on privatise insidieusement les lycées français à l'étranger et ils ne sont pas gratis du tout pour les français de l'étranger. Et c'est une grave erreur de laisser se détériorer et privatiser ce service public : je peux te dire qu'au Chili (par exemple) le lycée français coute très cher et pour les chiliens (et leurs descendants) devenus aussi français pendant l'exil, c'est un drame de ne pas pouvoir offrir à leurs enfants ou petits enfants cette culture française à laquelle ils pensaient pouvoir bénéficier. Il y a une énorme hypocrisie de la part de ceux qui nous parlent en permanence de la culture "export" de ne pas aider la diaspora française à se maintenir, et en même temps à refuser aux étudiants étrangers de pouvoir travailler ici à la fin de leurs études. Si l'on souhaite un rayonnement français, de sa culture et de son économie, il faut aussi s'en donner les moyens. Ce n'est pas du tout le cas aujourd'hui.
@ Sonia Bastille
Depuis l'enfant et les parents, devenus clients (le chèque éducation en montre expressément la dérive !), et comme les clients sont rois et bien l'enfant devient le roi et le centre du système éducatif, à son tour, au détriment des missions fondamentales de l'acquisition des savoirs.
Il ne me semble pas que l'acquisition des savoirs et des techniques soient le plus gros problème de l’école, le problème est plutôt un manque cruelle de réceptivité desdits savoirs par les élèves (et par leur parents !), les causes ne se trouvent pas seulement à l’école, elles sont sociétales (cela s'appelle la société de déculturation ou "du spectacle" pour faire référence à Debord, c'est comme on veut....)
vous aviez lancé une belle œuvre inachevée (remise en cause aujourd'hui par l'actuel Gouvernement) : les Lycées des Métiers.
en effet, mais vous vous contredisez quelque peu, on ne peut pas être contre la marchandisation les savoirs et prôner les lycées dit de métier, en vue de se vendre ensuite sur le marché du travail au risque de ne pas être passé par une phase de recherche (type universitaire par exemple), cela abaisserait non pas le niveau de qualification sur le marché de l'emploi, mais le niveau intellectuel et donc de culturation... : ce qui aurait des conséquences fâcheuse sur les niveaux de qualification et les capacités d'innovation des individus.
De plus des bac pro existent déjà et sont accessibles aux adultes qui veulent reprendre une formation...
Conclusion : Les élèves de France ne doivent pas être à l'école que pour trouver un emploi, mais aussi pour développer leur esprit critique et sensoriel. (voir même éthique ou civique si l'on est ambitieux)
Rom, Jean ai marre
Completement d'accord avec vous les amis, je ne me sentirai lié par aucun accord d'appareil sentant (même vaguement) la soupe, le maroquin ou le strapontin. Nous ne sommes pas un parti (et un front) de supporters de pros de la politique, nous sommes des citoyens au sens républicain du terme, nous travaillons ensemble, nous unissons nos forces, nos décisions sont prises par le vote (et le respect strict du résultat de ce vote) en aucun cas nous n'autorisons qui que ce soit à décider et à s'engager à notre place.
Et avril et mai se prêtent bien aux travaux du jardin, à la pêche à la ligne,etc.
@BARON Jacqueline 21
Madame, vous ne pouvez pas imaginer comme votre commentaire m'a fait plaisir! Transmettre la connaissance d'un métier n'a pas de prix et nous le savons tous mais nous perdons de plus en plus de vue tous les fondamentaux de la vie. On sait quel désastre a représenté la première guerre mondiale de ce point de vue avec des connaissances accumulées, pendant des siècles et des siècles et dans d'innombrables métiers, englouties avec les vies de millions d'hommes, presque des enfants pour certains, qui ont laissé un vide abyssal jamais comblé depuis. Le massacre du code du travail orchestré par la droite ces 10 dernières et les injustices de plus en plus dégueulasses mettent à mal les artisans au point de rendre au bord d'épuisement bon nombre d'entre eux et vous faites preuve d'une opiniâtreté et d'un courage qui forcent le respect.
Le Front de Gauche propose beaucoup pour les PME et les artisans et si vous voulez en savoir plus, je vous invite à visionner les dossiers "prêts à diffuser" qui se trouve sur ce blog un peu plus haut, dans la colonne de gauche. Il y a aussi le site "Place au Peuple2012" et encore d'autres sites amis proches du Front de Gauche où vous pourrez vous faire une idée précise de ce que fera Jean-Luc Mélenchon dans ce domaine. Si vous ne trouvez pas assez de documents, n'hésitez pas à revenir sur ce site pour poser des questions. Pas mal d'entre nous ont le programme du Front de Gauche à la maison et nous vous répondrons en cas de besoin! Bonne fin de semaine, bon courage et encore une fois, félicitations pour votre travail! Vous êtes l'avenir de notre pays et de notre jeunesse!
@Ubu 26
et redonne à sa Banque Centrale d'État (Banque de France) la capacité à financer l'état français sans intérêts en abrogeant la loi d'octobre 1973 dite "loi Rotschild".
Cette loi est déjà abrogée, c'est le traité de Lisbonne qui l'inclut désormais. Désobéir à Lisbonne implique donc automatiquement de redonner son pouvoir à la Banque de France.
Concernant les universités, en tant qu'étudiant je peux témoigner à ma petite échelle des dégâts de la LRU. Je suis arrivé à Bordeaux 3 en 2008, il y avait quelques problèmes d'emplois du temps en début d'année mais ils étaient vite réglés. Depuis la rentrée 2009-2010, quand notre université a commencé à appliquer cette loi, ces problèmes se sont amplifiés de façon insensée, au point qu'il y ait une pénurie de profs d'anglais (dans une université de langues !) pour les première année de licence en 2011.
Sonia, vous ne cessez de répéter "ce n'est pas possible"
je pense que Jean-Luc Mélenchon s'est maintes fois expliqué sur le comment, donc, bien que vous teniez à vous inscrire dans une légalité figée une fois pour toutes, les lois sont faites aussi pour être changées, quand elles ne rendent pas le service nécessaire, ou être contournées en toute légalité (puisque vous y tenez).
Merci Monsieur Mélenchon,
En espérant que vous teniez la cadence, permettez-moi de vous présenter tous mes vœux, ainsi qu'à tous ceux du FdG. [...]
Parents, élèves, personnels éducatifs, salariés : nous avons tous intérêt à ce que l’école transmette aux citoyens et aux travailleurs de demain une culture commune émancipatrice et qualifiante, qui leur donne les moyens de maîtriser les choix individuels et collectifs auxquels ils seront confrontés.
Le renoncement à l’égalité constitue un retour en arrière inédit dans l’histoire de notre pays. Face à l’élévation du niveau des savoirs et à l’élévation nécessaire du niveau de qualification, pour que les citoyens et travailleurs de demain soient éclairés, et non pilotés comme des machines, l’avenir exige que tous les élèves fassent des études plus longues. Tous les enfants sont capables d’apprendre : à nous de construire l’école qui permettra à tous de réussir et de s’émanciper. Cela nécessite :
- un service public national, assurant un accès aux savoirs égal sur tout le territoire. Il faut en finir avec la mise en concurrence des établissements, des personnels et des élèves,
- des personnels maîtrisant leur métier : formations initiales ambitieuses, développement de la formation continue, pour que chacun puisse réfléchir collectivement sur ses pratiques et les faire évoluer,
- des équipes pédagogiques et éducatives sous statut de la fonction publique d’État pour garantir l'égalité dans le pays. Cesser d'alourdir la charge de travail des personnels, leur donner les moyens de travailler mieux et de développer le travail en équipe.
- une approche des savoirs et de leur transmission centrée sur leur utilité sociale et non sur les besoins à court terme de l’économie marchande,
- revenir sur les suppressions de postes et recruter à la hauteur des besoins.
Plutôt que de payer lourdement le coût de l’échec scolaire, engageons les dépenses nécessaires à l’avenir de notre pays. Ayons le courage de rompre avec les politiques d’austérité imposées par les marchés financiers. Mettons l’argent au service de la formation, de l’emploi, du progrès : au service de l’humain.