07jan 12

Retour au combat

A la bonne cadence !

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08Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.

Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si 03avite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine05 militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.

Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie 02généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.

En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne 04sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.

Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque.  Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi 07ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !

C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.

Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des 10enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.

Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que  l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. 15Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par  des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, 17leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché. 

L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru  la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion.  Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».

AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.

AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.

AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », «  Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.

AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.

AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.

AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.

AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !


506 commentaires à “A la bonne cadence !”
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  1. bastille dit :

    N’ayant pas souvent le temps de consulter le blog, je suis toujours amusé par la dérive des commentaires. Aucune sévérité de ma part, mais juste le constat qu’il est vivant et pour pousser plus loin la plaisanterie m’est-il permis de demander aux enseignants intervenants de « noter » les hors sujet (y compris de leur part).
    Non enseignant, je voudrais signaler l’intérêt du texte de Jean-Luc Mélenchon dans lequel il part du sort fait par le gouvernement actuel à l’enseignement supérieur pour indiquer, au-delà du rideau de fumée qu’il déploie, où il veut mener l’enseignement public, l’école de la République à laquelle nous sommes légitimement attachés.
    Salarié d’un ex-service public privatisé, j’y retrouve ce que j’ai (hélas) connu à mon corps défendant :
    - « Les suppressions de postes ne sont qu'un outil » qui permettent de dévaloriser le service public, d’augmenter la rentabilité, de fragiliser son personnel mais in fine, de sous-traiter au privé.
    - Etablissement autonomes car il faut souligner que l’autonomie laisse la haute main du financement et des décisions politiques au sommet de la pyramide. Pour autant, je ne souscris pas à l’autonomie des établissements antinomique à l’égalité Républicaine.
    - J’ai aussi connu les chefs d’établissements devenus patrons : ils lâchaient la bride, d’autant que la direction nationale exigeait d’eux de vrais résultats. Au début, nous avons pu en avoir quelques-uns, les embauches en CDD, hors tout code du travail mais la direction nationale a vite corrigé le tir et repris la main sur toute embauche…
    Modeste contribution d’un syndicaliste qui souhaite que votre candidature aille le plus loin possible. Merci à vous.

  2. Lupi jean-claude dit :

    Bonjour à toutes et à tous
    J'ai lu sur ce blog que nous petit français nous ne pourrons pas grand chose face aux instances européennes. Cela est tout à fait vrai si on se place d'un point de vue de beni oui oui. L'autre position et qui n'est pas enviable au début c'est de contester systématiquement chaque décision de Bruxelles car n'oublions pas qu'a part le parlement de Strasbourg le reste n'a aucune légitimité. Une fois le mouvement engagé bien d'autres pays nous suivrons et surement l'Allemagne en tête et enfin la construction de l'Europe pourra commencer (sauf si on réserve le même sort qu'au président polonais). Il faudra surement tout recommencer car l'absurdité du système est à son paroxysme. Quand à la BCE nous savons bien que tant que nous aurons Goldman Sachs à la barre point de salut.

  3. Julien dit :

    @450 jnsp
    J'ai dit ça ? Je ne pense pas, cette caricature est bien trop grossière. Quel est le sens de la proposition d'Eva Joly ? Pourquoi les bouddhistes n'ont-ils pas droit à un jour férié aussi ? Et les athées (les plus nombreux en France) ? Si la loi de 1905 dit que la République ne reconnait aucun culte, c'est pour qu'ils soient tous (sans exception) traités à égalité, et pas que quelques cultes "majoritaires" ait des faveurs (comme des jours fériés). Après, il ne s'agit pas de remplacer les religions, ce n'est pas ça la laïcité, la laïcité reconnaît également la liberté de conscience et la liberté de culte. Nous ne sommes plus en 1789, nous sommes en 2012. Et on peut déjà constater qu'on a déjà un certain nombre de jours fériés républicains : 1er mai, 8 mai, 11 novembre, 14 juillet.

  4. marj dit :

    Je souhaiterais que Jean-Luc Mélenchon aborde ce soir (s'il le peut) la question du temps de travail en France et réponde à la polémique qui vient de sortir et dt on nous rebat les oreilles depuis hier : nous travaillerions moins que les Allemands...
    Bon, j'avoue que je suis un peu énervée de la chronique matinale d'un certain D Seux du journal Les Echos qui sévit sur France Inter tout comme Yves Calvi sévit dans l'émission C dans l'air...propagande habituelle mais efficace.
    Donc D Seux a essayé de ns démontrer grâce à une étude que "la bonne santé de l'économie Allemande " serait dûe au fait qu'ils travailleraient plus que nous...(Etude de COE-Rexecode: une officine patronale...)
    D'abord,biensûr, il n'a rien dit sur la dette Allemande (proche de la nôtre), rien sur la démographie de ce pays...ensuite et surtout rien sur la productivité horaire des salariés qui est la variable la plus intéressante pr faire des comparaisons et qui est plus élevée en France que partout ailleurs...Enfin, il n'a rien dit sur le lien plus général entre temps de travail hebdomadaire et pauvreté : en général on travaille plus ds les pays les plus pauvres (cf la Roumanie en Europe qui est le pays ou le tps de travail est le plus élevé)...Pourquoi ? parce que justement le temps de travail diminue avec la hausse de la productivité (et les luttes sociales) CQFD
    Conclusion : Mr Seux oriente sa démonstration, "comme à son habitude", dans la direction qui l'arrange...ou est la déontologie d'un tel journaliste qui a pignon sur rue ?

  5. Stilgar dit :

    @ 445 Jean-François91
    Il n'y a nul besoin de "réquisitionner" la Banque de France qui appartient déjà à 100% à l'Etat; il faut seulement changer ses statuts et son Gouverneur.
    Néanmoins, monétiser (seuls) des euros dans le contexte dogmatique (monétariste) dans lequel nous nous trouvons serait un "casus belli" pour les autres partenaires de l'euro (c'est l'ensemble de la masse monétaire zone euro qui augmenterait, et donc pour eux le risque d'inflation.
    Il y a un article intéressant "Attention de bien comprendre ce qu'est la monétisation" qui explique que l'actuelle contorsion de la BCE pour racheter de la dette publique est une sottise et qu'il vaudrait donc mieux laisser faire les banques centrales nationales.
    Extrait
    " La monétisation de la dette publique est une opération par laquelle la dette publique est remplacée par la monnaie : l’Etat (ou la Banque Centrale liée à l’Etat) crée de la monnaie, rachète la dette publique détenue par les agents économiques et la détruit (de manière équivalente), la conserve dans le bilan consolidé de l’agent économique (Etat + Banque Centrale, qui n’est qu’un seul agent économique, l’Etat “souverain”). La solvabilité de l’Etat est alors améliorée puisque le niveau de dette publique est réduit.
    Ceci ne correspond pas du tout à ce qui a été fait par la BCE avec les rachats de dette publique : la dette publique est rachetée aux investisseurs par la BCE contre création monétaire, mais est conservée dans le bilan de la BCE qui est un agent économique séparé des Etats. Les Etats doivent continuer à assurer le service de leur dette publique, y compris celle détenue par la BCE : la solvabilité des Etats n’est donc pas...

  6. anne dit :

    Je partage totalement la remarque de J.Louis Charpal (post 451). Ce qui m'étonne aussi c'est la réaction très récurrente ("si le SMIG augmente, mon salaire aussi doit augmenter aussi !") Il me semble qu'il est impératif de réduire d'abord la pauvreté des gens qui n'ont pas ou n'ont que 1000 euros pour vivre. Après viendra un réévaluation de l'échelle des salaires nécessaire et un redéploiement des aides et des mesures sociales. Le travail à faire pour réguler l'économie, remettre en état l'éducation, la santé et se protéger des attaques qui ne manqueront pas d'arriver est immense. Je ne doute pas que ce soir J. Luc Mélenchon saurait faire une excellente prestation comme à son habitude

  7. gerlub dit :

    Mon très cher Jean-Luc Mélenchon,

    Nous serons, tous, avec toi ce soir. Je suis sûr que tu seras à la hauteur de la tâche, tant sur le fond que tu maîtrises parfaitement que sur la forme. Une vrai hauteur de vue, un vrai "look" présidentiel dans le ton et une éviction de la polémique stérile par essence. Je suis sûr que tu essaieras de rassembler ces français épars et que tu trouveras une formule actualisée de la "France Unie".

    Bon courage

  8. serge dit :

    Puisque vous dites lire les commentaires, je me permets de vous soumettre cet argument qui me trotte dans la tête (je me trompe peut-être): dans les années Balladur, Juppé et Jospin, quand il y avait des privatisations, on entendait parler "brader les bijoux de famille". Ce qui signifie qu'ils valaient cher. A cette époque, on avait une école de qualité et globalement des services publics de qualité. Aujourd'hui, on n'entend plus cette expression. Parce qu'on a vendu tous les "bijoux de famille". On n'entend même plus parler du mot de privatisation puisqu'il n'y a plus rien à privatiser! Puisqu'on a vendu toutes les entreprises qui rapportaient de l'argent à l'Etat (les autoroutes, l'un des derniers exemples en date), il est normal qu'on n'ait plus d'argent pour l'école et les services publics. Alors peut-être qu'à l'époque la France dépensait déjà trop par rapport à ce qu'elle engrangeait, et c'est aussi grâce à ces privatisations que Jospin a pu équilibrer les comptes publics, mais vous pourrez vous appuyer sur ce constat pour avancer vos arguments puisque vous, vous étiez contre ces privatisations dès cette époque (si je me souviens bien).

    Bravo et continuez, on a besoin de votre voix.

  9. rodfab dit :

    Le petit paragraphe m'a fait passé à un super spectacle qui parle, entre autre, des reformes libérales de l'école. En plus d etre intelligent c'est drôle. Lien

  10. tizeff dit :

    Je trouve que la lettre ouverte de la Fase pose très bien le problème de fond de cette campagne :
    Si nous voulons faire autre chose que aditionner mécaniquement PCF+PG+GU = 5%, il faut une campagne ouverte avec les organisations (grandes ou petites qui rejoignent le FdG et qui sont respectables chacunes) et les citoyens (collectifs, assemblées...)qui ne sont pas des petits soldats dont on se sert que pour coller affiches et tracts, mais ont leur mot à dire et qui sont respectables aussi.
    Sinon que signifie cette affiche " Place au Peuple " si nous (PCF/PG/GU) ne sommes même pas capables de faire place dans le front aux autres qui nous rejoignent !
    La campagne se doit d'être celle d'un front ouvert ou elle restera celle d'un cartel quelque soit le talent de Jean-Luc Mélenchon.

  11. gus003 dit :

    Trop fort Chavez, voila un homme qui a quelque chose là ou nos représentants ne l'ont plus depuis bien longtemps.
    Mélenchon présidons !

  12. Dr F dit :

    Petite idée sur le plan de Sarkozy. Peut-être que le FN de N. Sarkozy ne tente pas de grapiller des voix aux FN de Le Pen, mais peut-être essaie-t-il tout simplement de créer un climat de haine dans la société française pour hisser Le Pen au second tour sachant qu'il est quasiment sûr d'obtenir au moins 18% des voix de l'électorat français (qui regroupent les riches, égocentriques, haineux de ceux qui profitent du système). Diviser pour mieux régner comme en 2007. Pour preuve, Chirac, le président le plus inutile de l'histoire de France (sa seule bonne idée était de dissoudre l'assemblée), a réussi à obtenir 18 % au premier tour. Sarko avec sa technique de communication peut faire au moins aussi bien.

  13. citoyenne21 dit :

    @ Dr F (465) :
    Oui ça tient debout ce plan machiavélique de Sarkozy mais ce qui serait bien c'est que manque de bol pour lui, au final, ce soit notre candidat qui soit au second tour face à Marine Le Pen ! C'est peut être surréaliste comme issue encore pour beaucoup mais vu que les gens ne croient plus ni aux valeurs de gauche comme de droite, il peut être possible qu'ils expriment leur ras-le-bol par ce choix là ! on imagine fort bien qu'à droite (sauf exception), ils ne voteront pas pour notre candidat mais beaucoup de citoyens de disant de l'UMP n'ont plus tant confiance que ça en Sarkozy mais iront-ils, pour autant, jusqu'à voter pour Le Pen ou se contenteront-ils de se reporter sur Bayrou ? Ca va être quelque chose que ces élections !

  14. turmel jm dit :

    Hier soir, dans un quartier du canton de ma ville nous organisions la 3 Assemblée citoyenne décentralisée. Encore des têtes que je n'avais jamais vue. La moitié de l'assistance.
    Présentation:
    " En 2007 j'ai voté Sarkozy, très déçu je viens écouter, voir ce que vous proposez."
    " Anar syndicaliste,joueur de boules à la retraite,je vous en prête une paire pour venir m'aider à combattre le vote Le Pen."
    " Electrice PS, je n'ai nullement l'intention de voter Mélenchon, mais je souhaite une réforme fiscale drastique pour rééquilibrer la justice sociale, étant jeune je votais Krivine, avec l'âge..."
    " Ce n'est pas une question d'âge, j'ai le votre, j'ai toujours votez socialiste, sauf de rares fois plus à gauche, mais aujourd'hui je n'en peux plus! Fini ceux qui se servent de mon vote pour crier victoire."
    " Je ne suis encarté à aucune part, engagé à aucune idée, je viens écouter"
    " Visiteuse de prison, chrétienne, je viens voir ce que vous proposez pour les étrangers"
    " Jeune étudiant en histoire, depuis la crise dans la zone Euro j'ai décidé de m'engager, j'ai adhéré au PG"

    Quelque présentation qui m'ont marqué. Il se passe quelque chose les amis(e),il se passe quelque chose sur le fond...
    Après ma présentation,très courte: T JM retraité cheminot, militant communiste depuis 78, je vous avoue que j'étais fier intérieurement, d'avoir avec mon complice, un "coco" d'une vaillance extraordinaire, refais vivre la politique dans le canton, (il n'y avait plus d'activité de notre parti), impulsé ces assemblées citoyenne et d'avoir proposé à notre camarade Anne du PG d'organiser les débats, et d'en faire les pv d'une manière très talentueuse du reste.
    Ci joint un morceau de vie de notre campagne du FdG, sans parler du collage...

  15. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,
    Le SMIC, encore et toujours...
    Et oui la question de l'augmentation du pouvoir d'achat par l'augmentation du SMIC et des salaires revient d'une façon récurrent dans le débat des forces progressistes de notre pays depuis 1968 !
    Une question, une seule : l'augmentation du pouvoir d'achat peut-il se faire sans la revalorisations du SMIC et des salaires ?
    Simplement pour que chacun réfléchisse et ce n'est pas ici que nous réglerons le problème. Peut-être sur « initiatives citoyenne » ?

  16. j-jour dit :

    De l'importance de voir le nom de Mélenchon aussi souvent que possible cité dans la presse. Mais comme c'est malheureusement aussi par la presse, on voit ce qui est en train d'arriver, on se couche avec La Pen on se lève avec la N.
    Si ça avait un effet de saturation encore...
    A bien considérer comment les résultats de l'élection 2007 étaient quasiment en corrélation avec les citations des noms dans les médias.

  17. Nico dit :

    Jean-Luc, il faut que tu créées le buzz ce soir !
    C'est pas notre vision de la politique au front de gauche, mais on a besoin de ça pour réveiller les moutons français purs produits du capitalisme dans son ensemble (média, finance, fric...)

  18. jnsp dit :

    Pour ce qui concerne le machiavélisme de certains candidats je pense que beaucoup d'éléments antagonistes sont possibles, par exemple:
    - volonté de FH de se retrouver face à NS au 2eme tour
    d'ou campagne foireuse pour éviter que NS descende trop et ne puisse plus être soutenu par l'UMP. Voir Jospin qui tenait à ce que Chirac reste en place pour ne pas avoir un autre candidat en face de lui. Inversement du calendrier élection présidentielle / élection législative
    - volonté d'une partie de la droite de sortir Sarkozy
    d'où sortie de certains éléments, compte de campagne, karachi, IGS par cette même droite, il ne faut pas oublier par exemple que pleynel de mediapart est très lié à Villepin mais c'est peut-être accessoire.
    - faire monter MLP au max pour avoir une raison de s'allier avec le FN qui... représente une grande partie... bla bla bla
    - faire monter MLP au max pour éliminer Sarkozy (voir les articles du monde et de Libération)
    - faire monter MLP au max pour éliminer Hollande (voir discours officiellement social de MLP)
    - désir de la part de l'oligarchie d'avoir un socialisme au pouvoir pour mieux faire passer la pilule..
    J'en rate c'est sûr.
     
    La date limite de dépôt des signatures pour les élections présidentielle est le 16 mars, il reste donc deux mois pour être en partie fixé, sans doute un peu moins.

    Bonne chance à Jean-Luc pour ce soir.

  19. ydaho dit :

    @ Turmel
    Oui c'est vrai, sur le fond il se passe quelque chose, j'en suis sur aussi, et pour avoir assisté a deux assemblées citoyennes je les ai un peu vecues comme toi en relevant les mêmes points (ou déclarations) positifs comme toi, le seul truc qui m'a ennuyé c'est la moyenne d'age un peu élevée et par rapport a ce que tu dis qu'il y avait surtout des déçus mais très peu d'engagés volontaires, j'espère que tu saisiras la nuance. Mais bon, comme il se passe tout de même quelque chose, il est possible que la prochaine fois, ce soir par exemple lors d'une écoute collective, je vois apparaitre ces engagés.

    @Jnsp
    Que de variables dans tes écrits, c'est pas demain la veille qu'on pourra résoudre une équation comme celle là.
    Il ne faut pas douter et rester droit dans les bottes, ou les bottines, il y a toujours eu des variables de ce type, toujours eu des suppositions distillées ça et là, et il y a toujours un élu a la fin ! Faisons en sorte que ce soit celui du FdG plutôt que celui issu de tout ces écrans de fumée. Tu devrais la prochaine fois écrire avec les initiales ainsi alignées : jssdm ! Un peu de méthode Coué ne peut pas te faire de mal..

  20. jnsp dit :

    @474 ydaho
    J'ai aussi participé à deux assemblées citoyennes dans mon département, même chose des gens âgés (comme moi), convaincus d'avance comme moi. Une personne de moins de 30 ans sur une vingtaine présente.
    C'était quand même positif.
    Pourquoi ce blocage ? Beaucoup de choses qui sont indépendantes du front de gauche, d'autres non.

    Quant à "Il ne faut pas douter", peut-être penses-tu aussi qu'il ne faut pas réfléchir parce que c'est trop complexe et qu'il faut "croire", ça me rappelle quelque chose.
    Ce qui était intéressant dans ces deux réunions c'est que là aussi il s'agissait de "croire", cependant sur la fin dans des échanges personnel on se rendait compte que chacun avait une analyse bien plus complexe que celle récitée et là c'est devenu vraiment passionnant, c'était beaucoup plus convaincant. Mais pourquoi ne pas l'avoir exprimé plus tôt ?
     
    Quant à ce qui concerne jssdm, il ne s'agit pas de moi, mais de l'analyse de la situation.

  21. luc dit :

    En Allemagne, 41 millions d’emplois, une croissance de 3% et un déficit d’1% en 2011. Un excédent commercial de 154 milliards d'euros en 2010.
    Il suffit de copier la politique économique allemande plutôt que de continuer avec ces gadgets gauchistes comme plus d’impôts, plus de fonctionnaires, la retraite à 60 ans et le Smic à 1 700 euros.

  22. j-jour dit :

    Comme le disent ou le sous-entendent bien d'autres en commentaire, Jean-Luc Mélenchon, nous serons avec vous en esprit ce soir dans des paroles et des actes.

  23. ydaho dit :

    Jnsp
    Il n'y a rien a voir entre ne pas douter de nos convictions et se mettre a ne pas réfléchir. Le FdG ne marche pas sur l'eau et ne transforme pas l'eau en vin, son programme est assez clair en ce qui concerne les propositions et l'est aussi en ce qui concerne les financements. Y compris pour le smic (pour les frileux), il faut voir "la chose" dans son ensemble et ce n'est pas parce que c'est une solution novatrice, qu'elle est vouée a l’Échec, d'autant que de toutes façons, toutes les solutions proposées depuis plus de vingt ans n'ont jamais apportés quoi que ce soit au "shmillblic" ! sauf a remplir les poches de ceux qui les avaient déjà bien pleines.
    Je voudrais te citer un exemple frais dans l'actualité, ce fameux quotient familial, qui a soulevé une levée de boucliers récemment. Il faut savoir que de nombreuses familles jouissant de revenus largement supérieur a 7000 euros, ne payant que fort peu d’impôts, au vu des dégrèvements possible pour eux, ont des quotient familiaux extrêmement élevées. Et alors, me direz vous ? C'est bien c'est égalitaire, non ?
    Sauf que du fait de la présence en masse de ces nombreuses familles, les centres de vacances promotionnés par la CAF (autorisés pour bénéficier d'un bonus de 60%) sont quasiment tous des lieux luxueux a 1000 euros minimum la semaine. Le quidam avec 1500 euros/mois avec 4 gosses, il n'est pas près d'y mettre les pieds.
    Les mesures égalitaires de ce type, a mon avis, on ferait mieux de s'en passer et d'imposer un plafond de revenus pour en bénéficier.
    Tu peut aussi choisir "mjs" ;-)

  24. pichenette dit :

    Le pognon, vous-dis-je, le pognon! - Docteur Paul Itik
    Les sièges donnent aux partis un financement, donc une existence lisible, d'où cette dualité entre vouloir un siège pour asseoir sa représentativité et accepter de se fondre dans un groupe, groupe dont on partage les lignes directrices du programme. Partage, partage!
    Le combat premier est de tout faire pour sortir du capitalisme financier, du productivisme et que les mots république et démocratie retrouvent leur sens fort.
    C'est plus la philosophie politique qui doit permettre au plus grand nombre d'avoir envie d'oser de nouvelles formes de pensée face au travail, à la répartition des richesses, à l'environnement, aux ressources limitées.
    Cela n'empêche pas que dans l'ombre prêts à jaillir, des experts, en gens sérieux de bonne volonté aux connaissances aigues préparent les dossiers économiques, sociaux, scientifiques, culturelles, c'est même nécessaire! Ainsi effectivement l'augmentation du SMIC engendrera une modification des autres salaires avec un tassement compensant peut-être cette augmentation.
    Les médias "grand public" sont plutôt négligents vis à vis de la transmission d'informations sérieuses permettant au public de se faire un avis argumenté sur les sujets sociétaux, santé, finances, industries, écoles, environnement, ressources, mais à côté il y a un fourmillement de documents accessibles à qui a envie de savoir, de comprendre, pas cher et à échanger.

    Pas mal, même bien la B D de Télérama sur JL Mélénchon et l'Usine Vivante.

  25. labadie dit :

    En tout cas M Mélenchon est franchement quelqu'un de très érudit.
    Bravo.

  26. jnsp dit :

    @Ydaho
    D'accord pour réserver certains avantages aux revenus faibles, reste deux questions:
    - comment être sûr que l'on connaît réellement les revenus de quelqu'un sans faire d'enquête, ce qui est toujours gênant.
    - pourquoi ce choix du luxe par des organismes "paritaires et démocratiques", voir le truc avec le comité d'entreprise de la RATP.
    - pourquoi les "pauvres" n'auraient-ils pas droit au luxe ?
    A part ça, une bonne nouvelle NS va transformer les CDD en CDI dans la fonction publique; une autre, MLP augmente le smic de 200 €. Deviennent-ils "populistes"... dans le discours. Est-ce un signe ?

    Une petite question, pour un économiste du blog ? Souvent sur les média j'entends "les banques ne se prêtent plus entre elles", j'ai l'impression qu'il y a un truc derrière cette formule, je ne sais pas trop quoi, comme une espèce de garantie mutuelle basée sur un consensus et non pas sur une garantie réelle (du type: je ne m'occupe pas de la valeur de tes garanties et tu ne t'occupe pas des miennes) qui permettrait de multiplier les billets comme d'autres multiplient les pains ? Ce qui expliquerait la difficulté qu'aurait une banque "n'appartenant pas au sérail" à utiliser les mêmes outils que celles qui en font partie pour des raisons que j'aimerais bien connaître.

    Je te propose "libp"

  27. ydaho dit :

    @ Luc
    Ouais, ouais, ouais... Bon, on ne te diras pas d'y aller t'y installer, c'est pas le but du jeu, et puis ce serait de l'imitation malsaine. Mais sais tu aussi, que les salaires sont plus élevés en Allemagne qu'ici ? sais tu aussi que les loyers y sont moins chers ? sais tu aussi qu'ils ont reçu de l'Europe un paquet d'aides destinées a "absorber" l'ex Allemagne de l'est ? sais tu aussi que le travail a temps partiel et précaire y est privilégié au prix de mesures "sociales" destructives ? sais tu aussi que c'est un pays de vieux ou il est fortement conseillé aux dames de s'occuper des mômes et de la tambouille ?
    Bref tout n'y est pas si idyllique que l'on voudrait bien nous le faire croire !
    Je pourrais aussi rajouter dans les "bon point" qu'ils ont une politique migratoire qui n'est en aucun cas une copie de ce que préconise Guéant. Ils ont compris depuis longtemps que s'ils voulaient un peu de sang neuf...
    Re-bref, chaque pays a ses défauts et ses qualités, souvent variables et ne sont pas obligés d’être appliqués partout dans le monde ! Nous vivons en France, et si nous voulons nous "préserver" nous nous devons de correspondre a notre image et ne pas singer tel ou tel !

  28. Yarel dit :

    @Hold-up (435) et @tt le monde
    Je ne crains nullement l’augmentation de 300 euros des salaires sur 5 ans. Je cherche juste à obtenir des réponses concrètes sur la mise en place d’une telle politique et pour être plus précis, sur la mise en place de toutes les lois nécessaires pour que les mentalités changent.
    Nous avons une situation de laquelle il nous faut partir pour arriver aux objectifs sociétaux que le FdG souhaite mettre en place. Ignorer le point de départ ne faciliterait pas le parcours et pourrait même le rendre impossible. De plus, si la capacité de révolte ne se cantonnait qu’à gauche, ça se saurait.
    Je me soucie depuis longtemps de l'iniquité des salaires, de la confiscation des richesses par la finance, de l'absurdité du rôle de la BCE et des banques privées. Il est ubuesque de faire payer aux citoyens les erreurs de quelques-uns ! Je pourrais continuer comme ça pendant longtemps, mais cela serait trop long. De gauche, je l’ai toujours été et c’est pour cette raison que je fuis le PS.
    Tout est radicalement politique, comme le dit Jean-Luc Mélenchon. Dans les écrits de J. Généreux, comme dans ceux de Jean-Luc Mélenchon, je ne vois pas le déroulé concret des lois qui seront mises en place, or si le but est de redonner le pouvoir aux citoyens, il faut qu’ils votent en sachant où ils vont.
    Comment les premiers jours d’exercice du pouvoir de JLM se passeraient :
    - Promulgation de Lois empêcher les capitaux de partir à l’étranger ?
    - Suspension du remboursement de la dette et renégociation ?
    - Négociations multilatérales au niveau européen pour changer le rôle de la BCE ?
    - Dénonciation de certains traités européens ?
    - Nationalisation des entreprises stratégiques pour le pays (transports, énergie, santé...) ?
    - Mise en place d’une assemblée constituante ?
    - et...

  29. citoyenne21 dit :

    Comme vous tous, j'ai hâte d'être à ce soir ! J'espère que les éclairages seront au top, que notre candidat (mais ça je n'en doute pas) le sera aussi et qu'il fera un carton. J'aurais bien aimé savoir avec qui il va être confronté, mais bon ce sera la surprise !

  30. Lupi jean-claude dit :

    @ à tous,
    J'essaye de lire tout les posts et je me rend compte, mais c'est peut être qu'une impression, que d'après vous NS et MLP font du FdG à leur sauce. Donc Jean-Luc Mélenchon a raison. Quand je dis Jean-Luc Mélenchon j'entends bien sur toutes les équipes autour de lui, alors j'aimerais comprendre pourquoi tout ces personnes ont elles si peur de Jean-Luc Mélenchon ? Ne serais ce pas parce que leur argumentaire ne tiens pas la route. Donc comme le dit Mr Accoyer si la gauche passe (la vraie gauche et cet erzatz de semi centre pas beau) cela sera un lendemain de guerre pour ces personnes qui nous ont maintenues dans la terreur de leur décision.

  31. jnsp dit :

    @483 citoyenne21
    Apparemment avec Jean-Louis Beffa, président d’honneur de Saint-Gobain
    Jean-Louis Beffa est élu dans de nombreux conseils d'administration tels que ceux de BNP Paribas, Gaz de France, Siemens AG, Le Monde S.A., la Banque Lazard ou encore le Groupe Bruxelles Lambert.

  32. labadie dit :

    On est de tout coeur avec vous Monsieur Mélenchon.
    En tout cas il est certain que vous n'avez pour nous, vraiment aucune leçon à recevoir dans le milieu politique.

  33. alexandre dit :

    @ marj (457) :
    C'est assez fréquent ce genre d'arguments malhonnêtes. Surtout qu'il n'y a pas de preuves ou alors quand il y en a on arrive aussi à trouver des "preuves" du contraire. En clair, les statistiques, ca ne veut pas dire grand chose, ca dépend surtout d'une norme, et pour normaliser, il faut prendre un "point de vue".
    Aujourd'hui Nicolas Doze sur BFM Tv a été plus honnête. Les allemands qui ont un temps plein, travaillent plus que les français qui ont un temps plein. Par contre si on ajoute les professions libérales et les temps partiels, les français travaillent légèrement plus que les allemands.
    Est ce que cela est un signe de bonne santé économique? Bien sûr que non, sinon ca se saurait. Et d'ailleurs les gens ont peu de mémoire, dans l'histoire du capitalisme (2 siècles) on a toujours travaillé moins pour gagner plus.
    Et finalement Nicolas Doze dit qu'on s'en fout du temps de travail, faut pas regarder l'horloge mais ce qu'on produit pendant une heure de travail.
    D'ailleurs maintenant Sarkozy réfléchit à la diminution du temps de travail pour favoriser l'emploi, ce qui montre qu'il est dans un état de schizophrénie avancé. Un coup il vante les subprimes, l'année suivante il veut moraliser le capitalisme, ensuite il ne veut pas augmenter les impôts mais la CSG a été augmenté, la baisse de la TVA dans la restauration mais maintenant la TVA "sociale", travailler plus mais maintenant travailler moins...
    Dans deux mois si ca se trouve il sera pour la retraite à 60 ans haha...

  34. labadie dit :

    Bravo pour votre prestation ce soir !
    Très convaincant, c'est exactement ce que l'on attend de tous les hommes politiques.

  35. Vincent Nonnenmacher dit :

    Chapeau bas!
    Vous avez montré à toute la France que vous êtiez le personnage politique, que nous avons appris à connaître et apprécier par petites touches et par petits ruisseaux.
    Je nous souhaite de devenir un fleuve avec vous au gouvernail., pour initier la révolution citoyenne dont nous avons tant besoin.
    Je pense que beaucoup seront d'accord pour dire, que les intervenants, vous ont tous rendus hommage et sincèrement, ce qui est assez peu fréquent pour être noté. Ce qui démontre à l'envi vos qualités mais surtout votre sincérité sans faille et le fait qu'on ous sent vrai (quel changement par rapport aux spécialistes du pagaiement)
    Je croise les doigts pour que tous les perdus et les exclus, qui confusément se réfugient derrière le vote du refus, sans comprendre qu'ils votent pour la bête qui les trompe, aurons saisi le message que le FdG est le vote du changement effectif et à ce titre, le seul "utile".
    J'attend avec impatience de savourer le contraste avec FH qui devra pédaler ferme pour éviter la vague que vous créez devant lui :-)
    Encore une fois bravo à vous et à votre équipe qui doit être ravie de l'émission, après des jours que j'imagine épuisants de tension.
    Ménagez vous, la bataille va être sans cruelle et injuste.

    Encore une fois bravo et merci!

  36. delangue michel dit :

    Votre prestation ce soir m'a convaincu, vous êtes l'homme qu'il faut pour redresser notre beau pays, lui redonner confiance, le remotiver! Je pense que ce soir vous avez tapé dans le mille. J'aime votre courage, votre combativité et je suis certainque l'emission de ce soir va contribuer a vous amener des voix. Vous salue bien respectueusement.

  37. Hervé Giraud dit :

    M. Mélenchon, merci pour votre intervention sur F2 hier soir, votre pédagogie, votre verbe, votre connaissance, votre logique honnête font du bien et restaurent l'idée de ce que doit être la politique. Je suis fier de vous, Jaurès l'aurait été tout autant, mais il mangeait gras et malgré sa santé de fer, je ne suis pas sûr qu'il aurait tenu la distance face aux caméras et à notre monde "moderne". Prenez soin de vous.

  38. seb dit :

    Monsieur Mélenchon,
    J'ai suivi avec attention votre intervention télévisée jeudi soir sur F2. J'ai voté pour l'unique fois de ma vie en 1995, sans réellement savoir ce que je faisais. J'avais tout juste 18 ans. Et depuis ce jour-là, je n'ai jamais remis les pieds dans un bureau de vote. J'étais, comment dire?... blasé.... tant de beaux discours pour si peu d'action. Et même encore aujourd'hui, pour moi, tous les politiques se valent. Tous? non, Monsieur Mélenchon. Depuis que je vous ai "découvert", je vous porte un intérêt certain. A tel point que, cette année, je me suis réinscrit sur les listes de ma commune et que ainsi, je compte bien vous donner ma voix. Vous M'émouvez, Monsieur Mélenchon, d'abord par votre honnêteté apparente, mais aussi par cette passion qui semble vous animer. J'aime cet engagement qui vous pousse à "déballer", cette franchise qu'il nous est si agréable à entendre, à nous, humbles "co.....".Et je crois que le plus plaisant, c'est cette manière, bien à vous, de sortir de la majorité des discussions, "vainqueur". Vos solutions semblent d'une telle simplicité qu'il parait invraisemblable que vous soyez le seul à y avoir penser.
    Je conclurai en ouvrant une petite parenthèse pour souligner le manque de professionnalisme des dits " "journalistes" qui ne m'ont pas parus réellement prêts à élever le débat, préférant, les sourires narquois, les questions de moindre intérêt. Quant à Mr Langlet (qui m'eut paru mieux vétu s'il eut porté un col roulé,....rouge de surcroit), il ne s'est contenté que de réfuter vos propositions mais sans argumenter. France 2 et même Monsieur Pujadas, qui d'ordinaire me plait bien, m'ont un peu déçu; j'aurais préféré un peu plus de sérieux de la part du service public.
    Merci pour tout Mr...

  39. francon marol dit :

    Je trouve l'intervention de Mélenchon excellente sauf sur un point. En ce qui concerne les réponses à Mr Langlet : si on veut convaincre les classes moyennes, les cadres respectueux des chiffres et des graphiques, il ne fallait pas utiliser l'ironie mais l'humour : Ah, vous aimez ça, alors préparons ensemble une seconde émission où nous ferons de la lecture comparée de graphiques. Ca risque d'être ennuyeux mais peut-être nécessaire pour certains, quoique ça passe mieux à l'écrit, alors faisons un tract ensemble...
    A part ça comme c'était à prévoir peu de traces ce matin dans les média de ce débat de plus de deux heures... signe qu'il dérange, mais que faire pour être entendu quand l'efficacité d'une campagne passe par la surdité du plus grand nombre et la terreur ?

  40. micmacben dit :

    J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt et de délectation l'émission du jeudi 12/1/12 sur France 2. La clarté de vos exposés témoigne de votre intelligence supérieure et de votre sens pédagogique ainsi que de votre connaissance des dossiers. On se prend à rêver d'avoir un dirigeant compétent qui ne se prenne pas pour un roi et qui ne mesure pas sa grandeur à la taille de ses revenus financiers et à son influence. Pour moi, le meilleur argument est celui qui est mis en pratique par celui qui le défend. Par exemple : comment peut-on croire quelqu'un qui demande aux autres de faire des efforts quand il gaspille (l'argent des autres surtout) !
    J'applaudis à tout ce que dit n° 3 - Jorie mais à n° 5 - loulou76, j'aimerais, sans offense, faire remarquer que serrer des mains relève de la politesse et que pratiquer l'exclusion mène à des attitudes belliqueuses dont on n'a vraiment pas besoin. On est tous des humains qui ont besoin de fraternité même si on a des avis différents.

  41. descoubès dit :

    Allez Jean-Luc !

    La méthode est bonne, votre campagne a un visage humain qui fait du bien à la politique. Ca donne envie de monter à Paris pour y prendre part de plus près ; même si la bonne parole doit se répandre aussi partout en France - et en Europe - dans la sphère privée, au sein de chaque groupe ou cercle d'individus.
    Il va falloir pour vous et les votre tenir bon et garder la tête froide ! Tout en maintenant le cap !

    Courage !

  42. catherine dit :

    L'humain avant tout....ça c'est bon à entendre. Comme ça fait du bien de vous voir et de vous entendre débattre avec autant de convictions, d'humour, de férocité, d'intelligence. Sans langue de bois, pour le bien de tous et pas pour votre intérêt personnel. Vous êtes le seul à me faire espérer dans un monde meilleur. Et puis, c'est un peu bête de dire cela mais je serai fière que mon pays soit représenté par un homme séduisant et érudit. Ca va changer...

  43. philippe chabosson dit :

    Bonjour,

    J'ai regardé l'émmission sur France 2. Enfin un souffle de vie, de l'intelligence, de la prise de risque, enfin des idées et surtout le sens du discours. Enfin ces journalistes totalement académiques et technocrates, à la recherche de sensations faciles pour faire un scoop, enfin ils ont eu le nez dans leur assiette.

    C'était génial. Et en plus il a de l'humour et sait se faire respecter.
    Je sens que je vais voter.....Mélenchon.

    Encore !

    Philippe

  44. beauchef jeanine dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon,
    Juste pour vous dire que je vous apporte mon soutien. Vous êtes le seul à faire les bonnes propositions. J'ai suivi un peu votre intervention dans une émission sur antenne 2 et vous ai trouvé très performant et humain. bonne année 2012

  45. CUVILLIER Gérard dit :

    Cher Jean Luc,

    Permets moi de t'appeler ainsi, même si à l'époque du collège il était de coutume d'utiliser nos noms de famille.
    Je comprends le déracinement qui a été le tien dans les années 60 mais je suis heurté par l'image que tu donnes sur les ondes ou dans les journaux de mon Pays de Caux natal. Certes, nous nous cotoyions peu en dehors des heures de classe et habitant moi-même la campagne, j'étais éloigné des difficultés et des problèmes relationnels existant dans le quartier du Fort Rouge à Yvetot. Pour autant, je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu fréquemment au collège, les termes de "bicot" ou "bougnoule", ils étaient peu utilisés dans ma propre famille alors que l'un de mes frères, de 13 ans mon ainé venait de rentrer de la guerre d'Algérie.

    Peut-être ma mémoire me trahit-elle, il est vrai que ton aisance, tes qualités littéraires ont pu susciter des incompréhensions et des jalousies entraînant des réactions blessantes, comme tout adolescent, quelles que soient ses origines, a pu subir

    Cela ne retire rien à la qualité de ton engagement politique et avec ma femme, très impliquée dans l'organisation de la première assemblée citoyenne de la région de Fécamp le 1° février, nous avons suivi avec beaucoup d'intérêt ton intervention passionnée sur France 2 le 12 janvier.

    Cordialement. Gérard Cuvillier

  46. hervé - rouen dit :

    Un message "your address could not be verified" s'affiche lorsque je clique sur sur votre lien "validation de votre adresse de messagerie".
    vérification de ma connaissance de l'anglais? brouillage de l'Etoile Noire?

    [Edit webmestre : C'est tout simplement que vous avez attendu trop longtemps avant de valider votre premier commentaire. Au bout d'une heure environ sans validation, les messages en attente disparaissent. C'est avant tout un moyen de lutte contre le spam (et également les insultes anonymes).]

  47. entropie dit :

    bonjour Mr Mélanchon,
    Merci pour vos interventions qui, je le pense, vont dans le bon sens et ont un sens.
    Je me permets juste l'émission d'une petite idée, qui n'est reprise par aucun partis, candidats à la prochaine élection présidentielle qui est la création d'un ministère ou secrétariat d'état de "l'amélioration". l'amélioration de la vie du citoyen qui
    peut revêtir moulte aspects, sujets, thèmes,.... Organisme qui pourrait participer à ce que le "citoyen" et les "élus"
    ne soient "connectés" que lors ou à l'occasion uniquement des différentes élections. Que d'idées, propositions, sont
    perdues par ce manque de liaisons entre les "citoyens" et leurs "élus" qui finissent par être complétement déconnectés de la réalité du vécu du peuple. Avec les moyens modernes actuels tel qu'internet et autre, cela serait
    assez facile. Et pourquoi ne pas aller plus loin encore, et par exemple, à partir de l'émergence d'un grand nombre
    d'idées similaires ou identiques, d'entreprendre un ou des référendums d'initiative populaire. Il n'est pas interdit de "réver". Je pense que les francais ont un grand besoin de cela et j'en fait partie. Merci
    cordialement
    entropie.

  48. Giard marcel. dit :

    Je viens de regarder le meeting de Nantes.Quel bonheur! Enfin un défenseur de la classe ouvriére, un vrai. Bravo, continuez mais ménagez vous un peu car ils ne vont pas arrêter leurs attaques et la campagne est longue. BRAVO.

  49. LE LORC'H dit :

    Jean-Luc
    J'étais au zénith à Nantes samedi dernier, j'y ai entendu ce que j'espérais depuis 40 ans.
    Merci !

  50. françoise gautier dit :

    Bonjour,
    Je trouve que vous lancez trop de flèches en direction de F. Hollande et pas suffisamment vers N. Sarkozy.
    Il faut tout de même penser au second tour !
    In fine, j'espère que le front de gauche aura à coeur de faire gagner la gauche ?
    Cordialement.
    fg


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