07jan 12
Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.
Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si vite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.
Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.
En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.
Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque. Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !
C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.
Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.
Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché.
L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion. Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».
AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.
AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.
AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », « Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.
AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.
AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.
AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.
AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !
Félicitations à tout ceux qui ont fait l'effort de s'inscrire sur les listes électorales pour soutenir le FdG. En effet çà fait plaisir de voir que ces personnes viennent jusqu'ici pour annoncer leur vote de 1er tour car le programme de l'Humain d'abord les touche, que Jean-Luc Mélenchon porte leurs espérances.
Comme Jean-Luc Mélenchon parle de cadence, j'aime bien celle qui nous ramène tant d'amis.
Ne tremblez jamais ! Jean-Luc Mélenchon nous l'a dit " Résistons !"
ça va bientôt être le moment de nous compter ! çà promet.
Merci Jean-Luc Mélenchon de vos explications sur votre programme très abordables à tout citoyen, ce qui manque aux autres candidats.
Ce que fait Sarkozy n'est pas une invention Sarkozy. Souvenez-vous de Juppé, premier ministre, qui avait dit en 95: je cite" Tout doit être mis en concurrence, à l'exception des services régaliens". C'est ce qu'ont fait les gouvernements sous Chirac et Sarkozy. Privatiser tout le service public et ne conserver que le législatif, l'armée et l'exécutif pour l’État. Même la Justice peut-être privatisée !
Un vent frais souffle sur la gauche française.
Les déçus de la gauche molle qui ne se sont jamais reconnus dans un modèle venu d'ailleurs ont retrouvé leur base. J'ai l'impression de refaire des racines ou de faire comme les enfants qui sur la plage enfoncent avec délice leurs pieds dans le sable frais.
Monsieur Mélenchon, que les journalistes arrêtent de vous traiter de populiste comme ils réciteraient une comptine sans en savoir la signification.
Restez comme vous êtes et surtout tenez la rampe jusqu'au bout.
Merci et bonne année à tous.
"Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche".
Bonsoir, M.Mélenchon. Permettez-moi quelques mots. Oui, pour vous avoir lu et entendu, il me semble qu'il est temps que vous vous déclariez comme étant le candidat naturel de la Gauche. Je sais que vous l'avez déjà fait en quelque sorte par voie de presse via l'AFP, mais il va falloir l'annoncer aux Françaises et aux Français avec encore plus de solennité en ouvrant encore la perspective politique vers la VIe république. Pendant que M. Hollande veut donner "du sens à la rigueur" tandis qu'elle est ignoble et absurde, vous vous proposez de donner du " sens à la Gauche". C'est déjà plus offensif et effectivement plus judicieux. Mais en même temps que vous annoncez que vous voulez donner du "sens à la Gauche", rajoutez que vous allez donner un cap à la France. Que les "mauvais jours" sont finis et qu'il est temps de reprendre le pouvoir politique à ceux qui l'ont volé. Vous faites cela tous les jours, je le sais bien, mais un discours approprié dans un lieu symbolique éminent et à une date phare serait du plus bel à propos. Cordialement.
Finalement Jean-Luc en nous disant "prenez le pouvoir" nous rend notre liberté de citoyen face au vote. Comment ne pas exprimer mieux cette phrase : les politiques ne sont pas propriétaires des votes de leurs concitoyens. Nous avons le pouvoir, nous avons la liberté de refuser le vote in-utile, de respecter la consigne qu'il n'y à aucune consigne. Seul le Front de Gauche nous offre la possibilité d'agir et d'être en phase avec notre conscience et de toujours être maitre de notre choix. Pour moi ce sera Front de Gauche au 1er et au 2nd tour, et la Marine ne me fait pas peur... bien moins qu'à l'UMP, PS et MODEM. Nous gagnerons parce que nos concitoyens ne peuvent imaginer un monde plus dur, plus inégalitaire, plus antisocial pour leurs enfants et petits enfants que celui qu'eux mêmes auront vécu.
Merci Jean-luc pour votre analyse sur la situation du système éducatif selon Nicolas Sarkozy. On y perçoit les réelles intentions de ce gouvernement prêt à tout pour se désengager financièrement de l'école. On retrouve les mêmes ingrédients nauséabonds que dénonçait en son temps Victor Hugo. Il est à remarquer que ces relents proviennent toujours du même coté de l'hémicycle. Le temps qui passe ne modifie décidément rien chez ces personnes pour qui l'argent passe avant le savoir des enfants.
@ 21 BARON Jacqueline
Tout d'abord, bienvenue parmi nous, lecteurs de ce blog !
« je vais certainement vous peiner : pas facile à lire. [mon ami] m'a dit : vous verrez c'est un érudit. Je le crois. Seulement voilà, il ne faut pas écrire que pour ceux qui sont sortis de Louis-Legrand ou Henri IV, ou plus encore. Il y a nous, avec notre certif et quelques CAP ou BEP de métiers »
Non, je ne crois pas que JL Mélenchon n'écrive que pour les Bac + 5, 6 etc. Mais si vous êtes là pour la première fois, je comprends que cela puisse faire un choc ! nous sommes tous tellement habitués à la langue minable et souvent vulgaire de politiciens qui nous prennent pour des abrutis que lire un homme qui sait ce qu'il dit, qui porte un programme élaboré par tant de citoyens engagés, qui s'exprime avec la plus grande précision, tout en s'efforçant toujours d'écouter et de répercuter au plus près les paroles de tous ceux qu'il visite, ou qui viennent à lui, cela peut provoquer un réel effet de surprise... puis d'émerveillement à mesure qu'on en découvre plus. Allez sur ce site choisir une vidéo à écouter : je pense en particulier à son discours à Talence, devant une salle vibrante et chaleureuse. Depuiq, il y en a eu d'autres, il y en a eu avant... Moi-même je n'arrive plus à tout suivre. Et à l'occasion, lisez notre programme partagé, "l'Humain d'abord".
Merci à vous d'être venue vous rendre compte par vous-même. J'espère de tout cœur que vous aurez envie de revenir...
Jeudi soir sur France 2, nous aurons le candidat de la gauche à l'élection présidentielle :
- celui de l'augmentation des bas salaires (1700 brut la première année avec comme objectif 1700 net en 5ans)
- celui de la défense des servives publics et de la fonction publique (retour sur les suppressions de postes)
- celui du CDI comme contrat de référence
- celui du blocage des loyers
- celui de la planification écologique
- celui de la réorientation de la construction européenne (BCE indépendante, harmonisation sociale par le haut)
- celui qui attaquera les marchés financiers et les produits toxiques (cf "nous on peut" de j.Généreux)
Ce candidat là, au risque de tomber dans le culte de la personnalité, la gauche française a la chance de l'avoir. Soutenons le !
PS : (c'est le cas de le dire) que les camardes dissidents socialistes se dénoncent, nous sommes impatients !
Le vote utile au second tour, je l'ai beaucoup pratiqué dans le passé.
J'entends encore des responsables PS dire : "laissez les parler, laissez les dire, au deuxième tour, ils seront obligés de voter pour nous, discipline républicaine oblige".
Eh bien,pour moi cette discipline est terminée. Si au deuxieme tour, on a Hollande -Sarkozy, je ne voterai ni pour l'un, ni pour l'autre. Je n'ai pas oublié qu'en 2005 le OUI de gauche était compatible avec le OUI de droite. Je n'ai pas oublié, non plus, qu'avec la complicité du PS, le traité de Lisbonne a été adopté en2007. Et tout indique qu'en 2012, rien n'a changé.
@ Sonia Bastille (11) @tous :
C'est là ou je suis en désaccord avec Jean-Luc et avec le "constat" de Sonia. Bien sûr je suis farouchement opposé à la marchandisation de l'école. Je trouve scandaleux la façon dont Acadomia par exemple se fait une publicité, récolte les subventions publiques (les crédits d'impôts sont une sorte de subvention), ne fait rien d'intéressant, embauche des étudiants non formés et récolte gratuitement les subventions de l’État (en gros un cours coute 30 euros de l'heure, la famille paie 15, l'Etat paie 15, le "prof" reçoit 15, et Acadomia reçoit 15).
Par contre je crois qu'on a tord de continuer avec l’état actuel de l'éducation en augmentant "juste" le nombre de profs. Ce genre de rapport comptable ne nous conduira à rien. Les États-Unis dépensent encore beaucoup plus que nous par élève et ont des résultats encore plus faibles. Il faut faire du qualitatif et arrêter le quantitatif strict.
Selon moi, ça passe par plusieurs choix, réforme des rythmes scolaires : moins de vacances (notamment les grandes), moins d'heures de cours, des programmes adaptés et sérieux, diminuer le stress des élèves (en abandonnant les systèmes de notation au primaire par exemple), mettre l'élève au centre des préoccupations. On a la vision inverse probablement en France, mais à quoi sert de faire un cours magistral tout seul au tableau quand les élèves n'y comprennent rien et ensuite déclarer dans leur dos qu'ils sont abrutis et donc c'est pour ça que ça marche pas? A rien. On a dépensé du temps, de l'argent et on a dégouté les élèves qui ne veulent plus apprendre. Et en plus après on remet le couvert avec des redoublements inutiles.
Faire agir les élèves. On apprend rien quand on recopie un cours comme un robot.
Adapter le projet de l'établissement en fonction du cadre.
Tout ceci a été fait par la Finlande avec les résultats que j'ai écrit dans le billet précédent.
Une question pour le webmaitre (puisque je n'ai pas trouvé où vous écrire), dans la partie archives vidéo, savez vous pourquoi celle concernant science-po ne fait que 4 minutes ?
Le ton d'introduction, avait l'air fort intéressant et c'est toujours assez impressionnant de voir, comme pour celui du discours de Talence, les visages jeunes passant d'une forme de méfiance ("qu'est-ce qu'il va me vendre çuila") a un enthousiasme certain, avec des sourires de transitions, quand les messages marchent forts!
Suis sûr que vu le public, ce serait intéressant à voir, si vous avez plus long, ça ferait des gens ravis de revoir ça :-)
Ménagez-vous, pour tenir jusqu'à juin et pour garder intacte l'envie pour les campagnes suivantes. Merci pour tout. L'humain d'abord.
Ces derniers temps, je m'intéresse au PCF. Je ne suis pas communiste pourtant.
Ce qui est étrange, c'est le retrait dans l'ombre du PCF. Comme pour ne pas effrayer le vulgum pecum, ou comme disait Marx, le lumpen prolétrariat? Ce prolétaire vagabon, qui se vends au plus offrant? Cette clientéle du socialisme clientéliste? Et qui par déception vote extreme-droite?
On a tant matraqué le communisme depuis 1991...Pire que du temps de la guerre froide!
Tout de meme, qu'aurait été le Front Populaire sans le PCF?
Qu'aurait la victoire de 1981 sans le PCF?
Que serait le Front de Gauche sans le PCF?
Qui a battu à 90% les nazis en 1945? L'URSS...
Alors oui, Staline...Le déchainement des "nouveaux philosophes" (BHL, Gluksmann,Finkielkraut etc...), des Trotskystes revenchards (Krivine,LO, etc)...Le communisme:Jurassic Park comme disait Sarkozy?
Alors quand sous nos yeux, le capitalisme est à l'agonie, les banques encore plus endettées que les états...
Quand on pense que la BCE leur offre des prets illimités sur trois ans. Chaque mois sort 500 milliards d'euros de la BCE...On ne voit pas que le capitalisme s'effondre et qu'on fait tourner la planche à billet pour sauver le rentier, le riche, le capital, la globalisation? Ce n'est pas le Titanic France (Oxymore horrible), mais le Capital qui coule!
Sarkozy n'est meme pas dogmatique, c'est un fanatique aveugle à la méthode coué, il a décidé de nous faire sombrer avec le navire. Il est tout aussi obtu que l'aristocratie d'Ancien Régime.
Savez vous que la Federal Reserve américaine a prété quasiment gratuitement aux banques plus de 16 000 milliards de dollars? Et que malgrès cela rien ne redécolle, que la pauvreté s'installe aux USA?
Alors, on continue à avoir honte de Karl Marx?
@alexandre
Bien d'accord avec vous, notamment sur les vacances et les notations dans le primaire. Cependant il ne me semble pas que Mélenchon ait jamais affirmé que recruter des enseignants et dépenser plus était suffisant ! En tout cas c'est vrai que le PPP est lacunaire à ce niveau.
Merci pour ce post ! quel plaisir que de lire vos commentaires, tellement pertinents !
Dans un autre ordre d'idée, j'apprends que le CSA a attribué lui même un temps de parole inégal à la TV, à 8 candidats (sur 12 déclarés). Le temps "donné" par le CSA est déterminé par les résultats des sondages (ceux qui plaisent à cet organisme).
1er exemple: Bayrou a eu "droit" à 30 minutes chez Ruquier (on n'est pas couché).
La démocratie est bien malade en Sarkozie Française. Il doit probablement copier sur Orban, le Hongrois pour en arriver là !
Comment pouvons nous crier notre désaccord et faire cesser ce déni de démocratie ? Car j'imagine que le CSA ne vous donnera guère plus d'un quart d'heure...
@jorie
Excellente analyse de Jorie. Merci pour l'éclairage notamment du "chamboule tout" c'est très vrai çà peut faire peur.
"Résister" "prenez le pouvoir" très bien par contre çà montre bien notre philosophie.
Je propose : clin d'oeil révolutionnaire et implication des électeurs, en votant ils changent la donne !
Aux Urnes citoyens !, votez pour vos idées ! (sous entendus qu'ils s'en aillent tous, le peuple sait faire !)
@Jean Luc Mélenchon
J'aime beaucoup l'histoire et mon héros favoris pour la France, est Jean Moulin, à travers les écrits historiques et même de son parcours, il a résisté de toutes ses forces à l'occupation allemande. çà devait être un personnage extraordinaire qui a défendu l'intérêt de la nation.
Pour moi c'est un exemple d'insoumission. Par vos coup de gueules et vos remarques acerbes (souvent en esprit de révolte par rapport à une injustice) vous faîtes preuve Jean Luc d'un grand esprit de résistance et vous pouvez être fier de vous, et de tous ceux qui vous entourent et qui vous soutiennent qui partage ces moments historiques du changement, vous le savez aussi mieux que moi, vos adversaires politique à un moment donner vont essayer de vous provoquer en ce sens. Pour faire peur aux électeurs. L'image que vous a donné une partie de la presse : agressions verbales aux journalistes même si c'est çà retourné contre eux cette fois là, soyez prudent je vous en conjure, car ils manipulent les mots et les images. çà donne le contraire de la vérité. Je sais que je vous apprend rien. Garder votre sang froid tout en montrant votre désaccord et votre argumentaire qui est très souvent excellent et qui reflète la réalité de la situation. Je pense à vous et comme Jorie, prenez soin de vous car de grands changements nous attendent c'est évident. La France a besoin d'hommes tels que vous au services d'idées d'un collectif et d'une équipe (çà c'est pour vous taquiner, car je sais que le sport c'est pas votre...
Il me semble au fond que le but du FdG est de mettre le peuple devant ses responsabilités en lui donnant les moyens de s'informer de faire des choix et d'agir.
Comme Mélenchon le dit plusieurs fois, il faut politiser la société.
Le programme du FdG et l'élection présidentiel de 2012 n'est que le(possible) début de tout ca et de ce qu'ils appellent la révolution citoyenne.
On sait ou ca commence mais pas jusqu'ou ca ira :)
Encore merci mr Mélenchon ! Vous représenter le seul parti qui s'engage vraiment vers l'humain.
Faites attention à vôtre santé : des hommes de vôtre qualité, il faut les soigner.
Mes meilleurs vœux au front de gauche.
Ce serait pour moi très étonnant que le FdG ne cartonne pas à la présidentielle (quand on voit le nombre de votants au non à la constitution européenne, qui n'étaient pas tous de gauche bien sûr, je ne peux pas imaginer le nombres de votants rester à +/- 7,5 % comme cela semble être l'évaluation actuelle).
En tout cas, pour moi, ce sera FdG au premier et au deuxième tour. Pas question de voter UMP ou PS. Plus jamais !
Encore merci d'exister.
Bonjour Monsieur Mélenchon,
J'ai suivi vos vœux il y a quelques jours sur une chaine d'info permanente télévisée, merci de votre "prestation". Enfin des vœux qui veulent dire quelque chose,enfin quelqu'un qui a quelque chose à dire, enfin des paroles que l'on comprend, pas de langue de bois, une grande bouffée d'oxygène dans un monde politique pollué et polluant.
Il est par ailleurs scandaleux du manque de relais dans la presse de votre élocution dès le lendemain, mis à part Le Monde je crois, manque significatif de notre presse trop souvent "vendue".
Merci et attention, la route est longue!
Très bon début d'année Mr Mélenchon, ce sont mes vœux et le constat du redémarrage de votre campagne. Il y a un point auquel la France profonde, rurale, éloignée des grandes villes est particulièrement sensible c'est la réforme de la santé, la fermeture des petites ou moyennes structures hospitalières et la désertification médicale de proximité. L'humain d'abord c'est aussi apporter à tous les gens sur notre territoire un niveau de sécurité médicale suffisant et ce qui se passe, par exemple la fermeture envisagée du service de réanimation d'un hôpital comme celui de Briançon (05) est au minimum une faute technique et morale. Tout remettre à plat dans ce secteur devrait être aussi un des thèmes de campagne et de programme. Pensez y, en plus je pense que ce doit être un bon argument électoral. La droite casse tout depuis plusieurs années avec la mise en place de la pure logique financière et les ARS...
D’abord, l’école que nous voulons doit transmettre les mêmes contenus à tous les élèves jusqu’à 18 ans. Il faut en finir avec la distinction entre un socle commun enseigné à tous et des programmes qui ne sont enseignés qu’à quelques uns. Il faut relancer le collège unique, pour construire et transmettre à tous une culture commune ambitieuse permettant de prendre pouvoir sur le monde. Cela nécessite de repenser les programmes et les curricula sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre les savoirs scolaires, pour en finir avec l’exclusion et la nécessité de refaire l’école à la maison. Cela nécessite aussi de repenser le métier d’enseignant, avec les enseignants, pour favoriser les pratiques démocratisantes.
Pour garantir l’égalité d’accès aux savoirs, l’école que nous voulons doit être un service public national. Il faut en finir avec l’autonomie des établissements et avec la prolifération des statuts. Il faut recruter massivement du personnel sous statut de la fonction publique d’état, et travailler à faire en sorte que progressivement tous les personnels exerçant un même métier bénéficient d’un même statut. La revalorisation du statut d’enseignant ne peut pas passer par la multiplication des tâches qu’il recouvre : enseigner est un métier à plein temps, et le statut doit donner à chacun les moyens de l’exercer au mieux. Enfin, une formation égale doit déboucher sur une qualification commune pour donner aux salariés les moyens de l’action collective et mettre l’enseignement au service des aspirations de la société.
Il nous faut construire quelque chose de nouveau : une école de la réussite de tous, au service de l’émancipation individuelle et collective.
" A la bonne cadence ! ". Face aux cadences infernales,aux tournis préélectoraux du pouvoir en fin de casse-tout le C.N.R.en casse-toi salutaire,d'avoir été agressé par l'antisociale taxe puis d'une petite taxounette d'une historique dite Tobin qui nous affirmait en fin de vie que c'était aux mécanismes auxquels il fallait s'attaquer,en ayant su que cet argent qui "manquait" dans les banques privées brusquement se retrouvait en liquidités,sonnant et trébuchant,non scripturaire, à milliers de biftons de 500 dans les coffres de la B.C.E. indiquant par là que le nerf de la guerre c'est l'UE, rejetée en 2005, qui possède tout et qu'il faudra aller le chercher...! Le moral était dans les chaussettes...
Nous savions qu'ils sont capables de tout et d'installer des "ordres nouveaux "partout en réserve et que pour l'instant ce sont les financiers privés et pour le bénef d'une poignée qui sont à la manoeuvre.
C'est dire l'importance fondamentale de pouvoir avoir toute la maîtrise financière et monétaire de son émission,gestion,et financement, l'enjeu passe par là malgré toute ma répugnance de cet argent devenu totémique,déifié,à se prosterner comme seule valeur, et avec des pensées communistes de suppression de ce fétichisme l'argent,l'année 2012 représente un choix des plus simple:
Soit comme l'écrit anonyme @ 67 "Il me semble au fond que le but du FdG est de mettre le peuple devant ses responsabilités en lui donnant les moyens de s'informer de faire des choix et d'agir."
Soit de résister en survivant dans une dictature financière dogmatique bureaucratique théocratique de soumission et d'abrutissement avec toutes les dérives sanglantes au seul profit des possédants,une poignée...
Le choix est simple et met en mouvement tout le courage nécessaire à une transformation radicale du sens de vivre en commun dans une société libérée du joug financier crapuleux où les sacrifices sont exigés pour perdurer l'...
M. Mélenchon,
On admire votre blog, on apprécie votre fougue, on applaudit vos réparties, on vous aime bien et donc on aimerait vous voir passer de 6-7% à 20-25%. Mais comment y arriver?
C'est très simple: prononcez-vous clairement et nettement pour la rupture avec tous les traîtés (Rome, Maastricht, Amsterdam, Lisbonne) et pour la rupture avec la BCE, la Commission européenne, les directives, les sanctions, la règle d'or et tout ce fatras qui va ramener notre peuple à l'âge de pierre pour "sauver l'euro"...
Et alors, soyez en sûr, M. Mélenchon, les électeurs, qui ne supportent plus les entourloupes, les finasseries, les boniments, les esquives, vous en sauront gré.
Ouhla ça dépote ! Vôtre caractère méditerrannéen...j'avoue avoir le sourire à vous lire, j'ai le même c'est bien connu de ceux qui me sont proches et pas évident du tout à supporter, il n'empêche que ce caractère est indemne d'hypocrisie ! on voudrait qu'on ne pourrait pas ! aucune vertu là-dedans, c'est comme ça ! J'ai eu le plaisir de vous voir hier à la télé, interrogé par un jeune...bien de Droite ! mais un jeune on lui pardonne pas vrai ? LOL Ceci dit, pensez quand même que vôtre santé doit passer avant tout et que le manque de sommeil...tss...tsss...on ne récupère plus passé un certain nombre d'années, la Vie vous garde de chuter à cause de l'Agité du bocal (sarko) qui tient un rythme infernal justement pour déborder ses contradicteurs ! Ce démon de la politique-fricarde il ne faut pas lui laisser le champ libre et vous avez assez d'ami(e)s efficaces heureusement ! Monsieur Mélenchon, même SI vous n'obteniez pas le résultat espèré aux elections, sachez que rien ne nous empêche de vous suivre encore après ! Je crois que tout est possible, si ce n'est dans l'immédiat, du moins dans le futur, vôtre conception du rôle d'un responsable Politique à haut niveau est exactement celui qui, personnellement me convient depuis toujours, vous êtes, VOUS, vraiement un Homme de Gauche, de cette Gauche dont je suis depuis mes 16 ans ! Continuons avec vous !
@Baron jacqueline
Vous parlez de votre expérience personnelle et de votre métier avec passion et c'est trés bien, tout le monde se réjouit que la transmission des savoirs puissent encore se faire ainsi et tout le monde est convaincu qu'il y a de bons maîtres d'apprentissage comme il y a de mauvais enseignants.
Cependant, dans mon travail, je rencontre une quantité de jeunes qui cherchent à entrer en apprentissage mais ne trouvent pas d'employeurs, des jeunes aussi qui tombent sur des employeurs peu scrupuleux ou encore des jeunes pas encore assez matures pour entrer dans le monde du travail...donc je pense que le système de l'apprentissage a sa place à condition que les entreprises jouent le jeu mais qu'il n'est pas adapté à toutes les situations et ne peut dc se substituer à l'enseignement sous statut scolaire, il faut laisser le choix à chacun.
Au delà de votre situation particulière,je pense qu'il vous faut élargir votre vision aux autres secteurs d'activité en s'appuyant, comme le fait Jean-Luc Mélenchon, sur les statistiques qui existent sur l'apprentissage...je vous renvoie pour cela à une étude du CEREQ (Centre d'études et de recherche sur les qualifications).
@JLM
Sur le SMIC à 1700 euros, vous n'avez toujours pas répondu aux inquiétudes des petits entrepreneurs, qui, pour certains, envisageraient bien de voter pour le Front de Gauche mais ne voient absolument pas comment ils pourraient payer plus leurs quelques salariés, au moins pendant la transition en imaginant que "le remplissage du carnet de commande" suffise à permettre cette évolution à terme. L'argumentaire à ce sujet me paraît toujours aussi faible et peu convaincant.
A l'issue de quelques repas familliaux, fêtes obligent, je constate que le PS, plutôt que de débattre sur le fond avec nous, n'avance, que l'argument du TSS avec, en douce, un zeste de "vote utile" anti LePen. Au passage il faut remarquer que la fameuse manip "anti droite" de Mitterand de 86 sert désormais les manoeuvres anti-Front de Gauche du PS. J'ai demandé à mes interlocuteurs de lister ce qui qui relevait du "socialisme" dans le programme du candidat dit "socialiste"; j'attends.....fin janvier parait-il!
Quand à MLP, il faut relever qu'elle parfume désormais le vieux fond nationaliste de son père avec un brin de social (isme) de pacotille, ce qui, dans la de gauche, devrait alerter tout le monde. Le PS va-t-il longtemps la laisser surfer à son grès sur "la retraite à 60 ans"?
Soyons clair, pour le moment, le socialisme c'est le FdG, Mélenchon son seul candidat et faisons en sorte que cela se sache!
Mais pourquoi vouloir à tout prix écourter les vacances d'été des élèves et des professeurs? Elles l'ont d'ailleurs déjà été d'au moins une semaine depuis 30 ans. Les élèves ont un rythme scolaire soutenu au collège et au lycée mais pour quelles raisons vouloir l'alléger ? Les petites vacances sont là pour leur permettre de faire des pauses. Il semblerait que certains comme Alexandre veulent aveuglement et obstinément que les professeurs aient moins de vacances, mais dans ce cas, il faudra sérieusement revoir leurs rémunérations à la hausse, salaires qu'il faudrait déjà revaloriser en urgence aujourd'hui, sans toucher aux vacances; la perte de pouvoir d'achat est considérable depuis une dizaine d'années. Le métier de professeur, s'il est mission de service public, n'est pas une vocation détachée de la perception d'un salaire décent. Qu'Alexandre revoie ses vues rétrogrades car d'une part, pas un seul professeur ne fait aujourd'hui un cours magistral sans se préoccuper des élèves; au collège et au lycée c'est d'ailleurs tout simplement impossible, les élèves n'étant justement pas des "robots"; d'autre part, il n'y a plus de redoublement, que très exceptionnellement. Par ailleurs, je me demande ce que vous entendez par "programmes adaptés" : adaptés à quoi? Les années collège et lycée sont consacrées à l'apprentissage d'un savoir commun que tout citoyen en formation doit posséder à sa sortie. Elles ne sont adaptables et soumises à rien d'autre. Plutôt que de parler du primaire, je parlerai des années de petite enfance déterminantes qui n'ont pas assez de structures d'accueil : crèches publiques en nombre suffisant avec du personnel très qualifié qui n'est pas là comme le disait un certain ministre "pour changer les couches". L'avenir d'un pays passe par la génération en formation : l'Humain d'abord !
Sur ce qui se passe en Hongrie
On en parle si peu sur ce blog... mais je pense que cela vaut la peine de s'y arrêter en quelques lignes.
Comme chacun sait les changements constitutionnels voulus par le sire Orban constituent un danger pour la démocratie. Ce qui m'interroge c'est le peu de réactions parmi les dirigeants européens, alors que l'UE se fâche dès lors que Orban touche à sa banque nationale. Autrement dit l'UE se soucie plus d'économie que de liberté et de démocratie ! Cela devait nous alerter.
Mr Mélenchon,
Meilleurs voeux pour 2012. Vous êtes de très loin le meilleur candidat. Je n'appartiens à aucun parti politique mais je lis régulièrement votre blog et j'apprécie beaucoup vos analyses.
A Simon. 77
Ok avec vous Simon j'attends aussi que le front de gauche s'adresse a la plus grande entreprise de France.
Tant sur le smic que sur les multiples relations employeur/salaries ou employeurs/administration ou etc.
Au pg56 certain réfléchissent a un texte ludique a tracter sur le sujet. Toute les info, idées, dessins seront les bienvenus.
Merci
SYL
@Simon
Sur le SMIC à 1700 euros, vous n'avez toujours pas répondu aux inquiétudes des petits entrepreneurs,
Si bien sûr, le Front de Gauche y a pensé.
Un élément de réponse ici .
Merci à Jean-Luc pour cette présentation éclairante des atteintes délibérées portées avec opiniâtreté par ce gouvernement à l'école républicaine, à sa réalité institutionnelle comme à son idéal. Juste une remarque concernant le projet socialiste de rétablir les 60000 postes "avec des contreparties". Je trouve ce terme particulièrement odieux. De quoi les professeurs seraient-ils "redevables", lorsqu'il demandent seulement à la puissance publique d'assurer les moyens d'effectuer leur mission au bénéfice de tous les élèves (ce qui nécessite en particulier une partie importante de temps "libre" pour entretenir leur vie intellectuelle sans quoi leur métier est vide de sens).
@Jean-Luc Mélenchon : Je vous conseille de parler dans les médias de la décision récente du Conseil d'État de déclarer illégale la situation des professeurs stagiaires suite à la réforme de leur formation. C'est un véritable coup de tonnerre pour l'UMP !
Je fais partie des victimes, et mon syndicat me demande maintenant, comme à tous les professeurs stagiaires qui exercent cette année ou ont exercé l'année dernière à plein temps et sans véritable formation, d'entamer une procédure judiciaire.
On en a pratiquement pas parlé, et pourtant, c'est la meilleure manière en ce moment de fournir la preuve formelle à tous les citoyens (et journalistes...) que la droite a été gravement incompétente en matière d'éducation et qu'elle a une gestion catastrophique de l'ÉN.
C'est incroyable cette rage de destruction massive des ultra libéraux de tout ce qui a trait à l'intérêt général, aux acquis de toutes sortes des peuples, aux services publics. Si on les laissent faire il n'y aura plus rien à terme que des maîtres et des esclaves. Tout peut être privatisé: la santé, la sécurité sociale, les transports,l'énergie, l'eau,
l'éducation, la culture. Et pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? L'Etat peut être liquidé : la justice peut être privatisée (prisons "privées", généralisation de l'arbitrage), l'armée (on recrute des "mercenaires" - ça c'est beaucoup fait en Irak). Que resterait-il ? Une espèce de Gouvernement fantôme, et surtout fantoche, syndic de faillite et liquidateur de la République, chargé de renseigner l'internationale du Fric et de veiller comme des larbins au confort de ces Messieurs se comportant en France comme une troupe d'occupation. Ne croyez pas que
j'éxagère, il y a des "penseurs" ultra libéraux particulièrement déjantés qui théorisent cette disparition de l'Etat.
On voit d'ailleurs sur le terrain le monstre progresser à bas bruit de façon rampante mais déterminée, aux Etats-unis, en Grèce, en Italie etc... Le but ultime du socialisme marxiste (l'extinction de l'Etat) enfin réalisé, mais à
l'envers : au profit non du peuple mais de la petite oiligarchie triomphante des accumulateurs de fric.
Monsieur Mélenchon,
Nous avançons. Le travail que vous fournissez est gigantesque, votre équipe est au top ! Nous sommes fiers de vous, ma contribution, est bien légère, mais sachez que vous avez beaucoup de petits soldats comme moi, l'union fait notre force !
Courage Jean-Luc, je compte sur votre entourage pour prendre soin de vous.
@ 64 izarn
Ce qui est étrange, c'est le retrait dans l'ombre du PCF.
Il s'agit moins d'un retrait dans l'ombre programmé par le PCF lui-même que d'un ostracisme violent d ela part des médias. Depuis qu'il a été élu secrétaire national du PCF, Pierre Laurent n'a jamais été invité à aucune grande émission politique sur aucune chaine. Et certains journalistes d'expliquer que c'est normal puisqu'il n'est pas candidat et que le candidat du PCF c'est Jean-Luc Mélenchon. Pourtant ça n'empêche pas que l'on voit régulièrement Martine Aubry, Copé ou Cécile Dufflot qui sont secrétaires nationaux de leurs partis respectifs sans être pour autant candidat.
J'ai apprécié la description par Jean-Luc Mélenchon de la bonne ambiance de travail entre les dirigeants du Front de Gauche. Ça rendra plus difficile les sempiternelles tentatives d'opposition et de division entre le PG et le PCF de la part du PS.
Bonjour à toutes et à tous et très bon dimanche (ne mangez pas trop de galettes des rois)
Plus serieusement L'UMP à très bien compris l'enjeu de l'école, 132 milliards d'euros vous pensez que la manne fait rêver les financiers de surcroit comment contrôler les masses sinon en les abrutissant. Ils on eu près de 60 ans d'expérimentation avec la Corée du Nord. En créant des génération d'enfants moins instruit et de plus en plus spécialisés que dans une seule tâche ils renforcent leur main mise sur la pensée et nous ramènent au temps de l'obscurantisme aveugle de l'inquisition (NDAA au Etats-Unis). De même dans le domaine professionnel. Pendant des années, l'AFPA permettait aux adultes de changer de voie professionnelle pour recoller soit à la réalité des besoins du moment soit simplement parce que quelque fois il faut faire autre chose pour se grandir intérieurement. Or aujourd'hui l'AFPA ne dispense plus que des modules d'employabilité ordonné par des employeurs qui ne veulent que des gens qui ne peuvent pas pouvoir évoluer. Mais revenons sur l'obscurantisme. L'expérimentation est déjà en cours. Plusieurs des enseignants de mes enfants m'ont affirmés que leur hiérarchie (académie) ne cherchait qu'a nuire au travail et au savoir qu'ils essayent de délivrer. L'enjeu de l'instruction est crucial pour finir de détruire notre civilisation et surtout la démocratie. Moins les gens sont instruits, moins ils sont aptes à se défendre et sont encore plus manipulables.
Simon 77,Rollet 82
Environ 900 entreprises ont été obligées de fermer pour une création de moitié env.(dans quelles conditions ?) en 2011.
La plus grande entreprise subit de plein fouet l'ultra gestion financière unique des banques privées dans un capitalisme qui ne s'occupe uniquement que des placements spéculatifs juteux. Leur doxa est toujours de nous assurer que cet argent de casino revient dans l'économie réelle :c'est faux.Nous le voyons tous les jours des casses multiples dans les services publics et les entreprises privées souvent en sous traitance qui sont à la merci des grands groupes monopolistes privés et des banques privées, prouvent qu'à l'unisson ces compères spéculent pour faire de l'argent pour l'argent sans se soucier de l'intérêt général,de l'activité productive de sa qualité de la planète et de l'humain..
C'est dire l'importance du crédit et du financement pour toute la dynamique des entreprises PME/PMI,artisans et commerçants,artistes et créations d'activités.
1700 euros brut un salaire minimum.
Pour des entreprises en danger du fait du système ce salaire peut faire peur.
En responsabilité le Front de Gauche a son Programme depuis Septembre et réfléchit pour l'améliorer par la tenue d'assemblées citoyennes.
Suite à ces réunions citoyennes une proposition se trouve dans la " Revue du projet " n° 12 Décembre 2011
" Pour une caisse de solidarité productive" élaboré par Thomas Maurice,Michèle Léon,Pierre Nicolas qui remercient Guillaume Etiévant PG et Denis Durand PCF pour leur soutien.
C'est le contrôle public et citoyen des finances pour les activités dans la planification écologique avec la maîtrise de la création monétaire qui sera notre assurance et toute notre détermination.
Bien sûr que c'est un chamboule tout dans la captation des finances pour nous asservir et nous rendre coupables de leurs dérives spéculatives à nous faire tout payer,notre choix c'est la vie et les moyens de...
Je suis tout à fait d'accord : la dette publique française a commencé par le décret "Pompidou, Giscard d'Estaing" du 3 janvier 1973.
A ce sujet je précise que cette loi, afin de renter parfaitement, dans les "clous" du traité de Maastritch, a été abrogée et remplacée par un autre, plus contraignante, celle du 4 août 1993. A cette époque, sauf erreur, Balladur et Sarkozy étaient au gouvernement. Sans commentaires.
Camarade Mélenchon tenez bon.
Monsieur Mélenchon,
C'est toujours avec plaisir que je viens vous lire vos explications, vos idées, vos réponses concrètes à tous nos préoccupations du moment, tout est toujours écrit avec clarté, réalisme et vous pouvez en être certain vous etes bien celui qui représente la gauche.
Cela me permet de défendre mes idées et répondre à mon entourage qui doute encore qu'il y a possibilité de tout changer. Les plus durs à convaincre ce sont les journalistes qui ne cessent pas de nous présenter 2 candidats : Hollande, Sarko c'est révoltant ! La tâche va être rude et ne s’arrêtera pas ni en avril, ni en juin car avant de pouvoir changer la mentalité du peuple il faudra encore du temps, surtout comme vous dites : Résistez ! Et nous arriverons à tout chambouler !
Nous sommes là !
Une question : comment connaitre le nombre des appuis nous pouvons lire la liste ici mais le nombre je ne le vois pas. Ce serait intéressant de le savoir.
Écoute collective à Thouars dans les Deux-Sèvres.
Jeudi 12 Janvier 20h30 au bar sans alcool Loisirs Plus, 3 impasse Gaston Chérau.
Jean-Luc Mélenchon invité de D. Pujadas : "Des paroles et des actes" Sur F2.
Je reprends le com de Kalos - je le trouve très important ! Ce qui se passe en Hongrie nous menace pareillement ! l'UE n'a rien à faire des Peuples, des Citoyens, elle s'en fout grâve comme diraient les jeunes - seul compte l'argent - le fric - l'oseille - amasser et côter en Bourse ! Déjà on peut relever que le président en exercice (l'agité du bocal) a bafoué la Constitution, le Droit du Travail, la Justice en déclarant criminel un homme que la Justice n'avait pas encore jugé) Cet homme est capable de tout ! jamais nous ne serons assez vigilants ! plutôt une Révolution avec ses jeunes sacrifiès volontaires (comme Jean Moulin, une véritable icône pour moi aussi) que d'être esclavagisès comme le sont les Hongrois dont les tristes représentants ont cadenassés - vérouillés tous les accès libres a la Presse et à la Radio des opposants ! Nous sommes un Peuple de Citoyens Libres et entendant le rester quoi qu'il en coûte ! Je ne suis pas la seule, et de très loin à me réjouir de la progression du FdG.
Je viens de lire un résultat de sondage sur les présidentielles dans le JDD. Premièrement on ne fait pas mention du score de Mélenchon, mais comme Eva Joly et Hollande, ils sont à la baisse. Passons ce détail. Le plus intéressant est le détail des voix (homme, femme, commmerçant, ouvrier, etc) dans un pdf en bas de l'article.
La chose la plus interessante que l'on pourrait reprendre est la grande tendance des artisans à voter à droite (quasiment rien pour Mélenchon). Donc peut-être en parler un peu plus dans les interviews. Mais à part ça, on peut simplement retenir que cette élection c'est soit la star'ac soit les sondages sont inutiles (là je choisis les deux). Si on regroupe les votes de droites et de gauche au premier tour, on dénombre une majorité de votants à droite. Mais bizarrement c'est Hollande qui arrive en tête au second tour (Star'ac ou n'importe quoi? pléonasme, je sais).
Ensuite, plus dans le détails, 8% de ceux qui ont voté Besancenot en 2007 voteront Sarkozy au deuxième tour (5% au premier tour). Là faut m'expliquer. Peut-être Sarkozy en a-t-il convaincu avec son quinquennat.
Au premier tour, Les votant de Besancenot de 2007 se partage entre Mélenchon et Hollande, respectivement 30% et 46 %. Là aussi, le rapprochement entre Hollande et Besancenot? Il me semble préférable de passer par l'étape Mélenchon mais bon... Est ce peut-être le vote utile, sachant qu'on rappelle aux gens le détails des sondages précédents (20% pour Le Pen).
Enfin cela m'étonne que tous ou quasiment tous ont déjà fait leur choix au premier tour, car au second, beaucoup ne se prononce pas. C'est la magie des sondages sûrement.
tout ça pour retenir qu'apparemment 6% des personnes interrogées votent comme à la star'ac au lieu de voter pour un programme, car seul Mélenchon en a un... qui soit crédible bien sûr.
@biribi (79) : franchement c'est pénible d'essayer d'apporter des idées et de se faire traiter de "rétrograde" ou "d'aveugle". Pour être clair je passe l’agrégation cette année et je suis futur enseignant. Je connais le système éducatif français puisque j'y suis encore. Je veux changer les choses!
Concernant les vacances je parle pour les élèves. Je ne pense pas à mes vacances personnelles mais au rythme scolaire des enfants. Concernant le salaire je suis d'accord, même si ce n'est pas ce qui me préoccupe le plus. Je préfère que l'enseignant soit pleinement reconnu et qu'on arrête de penser qu'il ne fout rien en dehors de ses heures de cours.
Concernant les redoublements, jusqu'à il y a quelques années, il y en avait beaucoup. Je n'ai pas les chiffres exacts en tête mais je ne pense qu'ils aient disparu.
Concernant les programmes, j'ai le souvenir d'avoir été dans des classes où on arrivait pas à faire la moitié de ce qu'on nous demandait, notamment en français, alors que la classe n'était pas si mauvaise.
C'est bien beau de sortir des slogans comme "le savoir commun" ou "l'égalité pour tous". Ça ne passe pas comme ça dans la réalité! Le système français est académique et élitiste. Arrêtez de faire semblant de ne pas voir ce qui se passe en vrai, énormément de jeunes sortent sans diplôme, les élites se reproduisent, il n'y pratiquement plus "d'ascenseur social", les profs ne sont pas formés à la pédagogie, les écoles de commerce prestigieuses sont payantes et il n'y a pratiquement que des riches qui y sont, etc.
"L'humain d'abord" oui, mais il faut s'en donner les moyens, et pas seulement financiers! Allez faire un tour en Finlande ou parlez avec des finlandais et vous verrez. Abandonnez vos certitudes toutes faites et écouter les autres. On arrivera à rien changer avec des positions dogmatiques comme ça.
Bonjour! Meilleurs voeux! Euh, pour résumé, c'est de toute façon pour vous que je voterai au premier tour, mais si vous me permettez, en ce qui concerne vos voeux en vidéo sur le net, cher Jean-Luc, le "coup" de l'i-pad, c'était nécessaire? Vous pourriez expliquer? Y a que moi que ça choque ou bien?
Il est clair que nous avons un problème avec les sondages... pas étonnant, au vu des accointances de leurs responsables !
Tout d'abord, il ne faut comparer les sondages qui posent strictement les mêmes questions, au mot près, et dans le même ordre... donc les sondages venant d'un même institut et à condition qu'il pose toujors les mêmes questions.
De plus, on ne sait pas le nombre de personnes qui n'ont pas pris position encore, si c'est 20 ou 45 % ce n'est pas la même chose !
Enfin les variations de pourcentage rendent compte de la vitesse avec laquelle telle ou telle couche de population prend position. Il est logique que ceux qui veulent le vote utile soient en premier... c'est plus facile à raisonner, il suffit d'avoir peur ! Pour ceux qui veulent se décider sur un programme c'est plus difficile, il faut attendre qu'ils soient diffusés et les comparer... ceci ne sera possible que tard, fin février, donc d'ici là les sondages sont plutôt sur les personnes de candidats que sur leurs propositions.
On peut attendre des changements forts et inattendus (selon la formule des économistes de garde qui ne comprennent rien) en mars : il faut donc se préparer à faire un effort très grand à ce moment-là pour engranger les votes des déçus des autres programmes. Se préparer, cela veut dire avoir déjà bien assimilé le progrmme partagé et créer le besoin du débat dans la plus large population. J'ai l'impression pour avoir participé à une demie douzaine d'assemblées citoyennes, que le désir de débattre est très fort et que des personnes qui s'étaient éloignées de l'action militante depuis longtemps y reprennent goût : nous avons là un potentiel qui sera décisif pour les mois de février et de mars qui vont être très "chauds".
@Dr F
Effectivement, les plus fidèles électeurs de droite et d'extrême droite sont les petits patrons (artisans, commerçants et de plus en plus d'agriculteurs).Les médias n'en parlent pas bcp pointant plutôt l'électorat populaire ouvrier pr mieux mettre en avant les soi-disant transferts de voix de l'ancien électorat communiste vers le FN...
Pourquoi les artisans et les commerçants votent-ils à droite, voire à l'extrême droite ?
A droite, parce qu'ils vivent dans le mythe de l'indépendance, comme s'ils se suffisaient à eux mêmes et étaient détachés du reste de la société...comme s'ils étaient les seuls à être méritants et à bosser et ne devaient pas de "comptes" à la société. Ils omettent ainsi que sans le reste de la société, ils ne sont rien, sans consommation donc sans salaires corrects, ils plongent...Ils omettent aussi que sans système de formation, sans école, sans systèmes de santé, sans policiers dc sans état garant de la solidarité, ils ne sont rien mais, de tt cela ils ne se rendent compte svt que trop tard : à la retraite ou quand les soucis arrivent...
Enfin, en votant à droite, ils se tirent une balle ds le pied : le capitalisme détruit la petite entreprise puisque ce système va tjs vers plus de concurrence puis de concentration laissant sur le carreau les petites boîtes ou au mieux les aliénant. L'état libéral participe de cette destruction par le poids de plus en plus lourd des règlementations pr les petites entreprises tandis qu'il baisse les impôts sur les grandes, libère les mouvements de capitaux et la finance . C'est le B.A.B.A du marxisme. Aujourd'hui, les chefs d'entreprise représentent à tout casser 10%des actifs et ce chiffre ne cesse de diminuer...le salariat est la règle...comme dans toute société capitaliste avancée.
L'électorat concerné ne peut dc être qu'insatisfait et se tourne dc svt vers l'extrême droite...
Paul Jorion sera le jeudi 12 janvier invité à Lyon, pour un débat avec des défenseurs de la politique de l’austérité.
Dans une interview préliminaire, Jorion a réclamé, pour sortir du désastre où nous sommes entrés, des décisions en opposition totale avec les propositions néolibérales :
« La plus importante serait, au lieu de prendre des mesures qui impactent négativement les salaires, d’augmenter le pouvoir d’achat pour reconstruire une demande sur le marché… »
Jorion est clairement contre l’austérité.
N’ est-ce pas, depuis longtemps, l’essentiel du programme de J-LM ?
Et voilà un encouragement de plus pour soutenir la politique et le programme du FdG.
Jorion est contre la rigueur, mais ne précise pas si il y a des domaines où il ne refuse pas de l’appliquer.
Le FdG est contre la rigueur dont les néocons veulent user à l’égard des salariés, mais exige la plus grande rigueur vis-à-vis de la financiarisation, cause de nos déboires économiques. Jorion, prudent, ancien trader, ne semble pas oser franchir ce pas ultime qui le séparerait de ses anciens commensaux.
J-LM reste à la pointe du combat.
Mélenchon, présidons.
Où l'on reparle des sondages, avec celui que publie ce matin le JDD. La prééminence, dans le débat public des sondages me laisse sans voix. C'est devenu aujourd'hui pour la presse un nouveau objet journalistique en soi: on commande un sondage, on fait immédiatement de l'audience, ça buzze dans tous les sens, on le publie sur 3 ou 4 pages, avec seulement un commentaire. Quel confort!. La vérité est simple: les instituts de sondages sont parvenus à leurs fins: devenir un acteur incontournable de la vie démocratique. Du coup, le parallèle avec les agences de notation devient pertinent: "les instituts de sondage sont à la politique ce que sont les agences de notation sont à l'économie: des accélérateurs de tendances". Même "mission de base": mesurer l'état d'un organisme. Dans le cas des agences de notation, il s'agit d'un organisme économique (état ou entreprise) dans le cas des instituts de sondage, c'est le corps électoral. Mais dans les deux cas de figure, que constate-on? le phénomène pro-cyclique. Les sondages incessants fatiguent le corps électoral, l'empêchant de réfléchir sereinement à l'offre politique, de mesurer, de comparer et comme les journaux et la grande presse sont prescripteurs d'opinion, surtout à une époque troublée dans ses convictions avec des citoyens-électeurs déboussolés par une crise qui reste pour la majorité d'entre eux, totalement opaque tant elle est complexe (ou rendue à dessein complexe), les tendances en sont accentuées. Or ce matin, que voit-on, que retient-on? Hollande est en baisse, Sarko en hausse, les autres candidats étant quant à eux en berne. De cette information qui n'en est pas une le grand public ne retiendra donc que cela, puisque pour tout horizon idéologique nous n'avons désormais que celui du vote utile...