07jan 12

Retour au combat

A la bonne cadence !

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08Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.

Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si 03avite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine05 militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.

Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie 02généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.

En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne 04sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.

Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque.  Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi 07ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !

C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.

Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des 10enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.

Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que  l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. 15Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par  des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, 17leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché. 

L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru  la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion.  Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».

AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.

AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.

AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », «  Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.

AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.

AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.

AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.

AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !


506 commentaires à “A la bonne cadence !”
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  1. ydaho dit :

    Soirée sympa chez moi hier soir : évidemment discussions "politiques" a gogo, et une seule conclusion unanimes :
    Je vote Mélenchon au premier tour, et je vote Mélenchon au deuxième tour, même s'il n'y est pas ! c'est la seule voie possible !
    Bon d'accord, c'était en milieu convaincu et et militants que je définirais "marginaux" tout comme moi d'ailleurs et nous n'étions pas 10 millions dans le salon, mais ça fait plaisir a entendre et à écrire ici.
    On va se fabriquer des teeshirt " Je vote Mélenchon ! " C'est facile a faire même avec une imprimante pas terrible !

  2. Jean Fontaine FDG Corrèze dit :

    Si certains avaient encore quelque doute sur le programme d'action du candidat socialiste, les voeux de F; Hollande à Tulle ("sa terre corrézienne" (?) comme aiment à dire chez nous de complaisants journaleux) sont parfaitement lumineux ! Il faut tout faire pour que ce soit le porte-parole de la vraie gauche, c'est -à-dire JL Mélenchon, candidat du FdG, qui arrive en tête de la "Gauche" au soir du premier tour de l'élection présidentielle... pour ne pas avoir à choisir entre la peste sarkosiste et le choléra socialiste.

  3. Pierre2976 dit :

    J'étais à Petroplus de Petit Couronne ce vendredi. Beau moment !
    Bravo pour ton intervention, claire et combative !
    Dommage que nos détracteurs ne soient pas présents dans des moments comme ceux là..
    Et bien sûr, les journaleux n'ont retenu que le fait que tu aies voulu éviter de te trouver côte à côte avec l'ancien ministre de Sarkozy, Hervé Morin... ce en quoi je t'approuve totalement !
    Bon courage pour les mois à venir !

  4. morvandiaux dit :

    Pourquoi le FdG se traîne à 6% dans les sondages alors qu'Hollande est à 28% contre toute "logique" : c'est une question qui me taraude, même si les sondages vont et viennent, il suffit d'écouter autour de soi : Nous ne mordons pas !...des années de bombardement idéologique par les médias ? le "tout sauf Sarko" ? l'effacement de la conscience de classe ? les médiacrates jouent Sarko/Hollande, la plupart sachant qu'il n'y a que l'épaisseur du papier à cigarette pour l'enfumage !

  5. Stilgar dit :

    @ 104 morvandiaux
    " Pourquoi le FdG se traîne à 6% dans les sondages alors qu'Hollande est à 28% contre toute "logique""

    Simplement parce qu'une bonne partie du peuple ne veut plus de Sarko mais ne veut pas non plus d'une vraie politique de gauche. La France est quasiment "au centre" à part une gauche à 10 - 15% et des FN à 10 - 15%... les autres cherchent où aller et ont peur des "révolutions" en considérant qu'ils ont trop à perdre

  6. Céline77 dit :

    AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
    Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.

    Si le PS passe le premier tour, il n'y a aucune consigne de vote à donner, ce serait complètement incohérent ! Chaque électeur prendra sa responsabilité, tout comme au premier tour ! Le vote utile n'existe ni au premier ni au second tour, que ceux qui votent Hollande au premier tour, revotent pour lui s'il est au second tour !

  7. de passage dit :

    Pour info sur l'école
    http://www.slecc.fr/actualites/2012_01_lettre_ouverte_ministre.pdf

    Les instituteurs et institutrices travaillant avec le Grip obtiennent de remarquables résultats, et leurs manuels sont remarquables eux aussi. mais ilsont pour objectif d'instruire leurs élèves, alors, la misérable subvention qu'on leur allouait est sucrée. C'est scandaleux.
    Faites un tour sur leur site, feuilletez leurs manuels, et si possible, faites un don, qui ne sera pas gaspillé en gadgets aussi coûteux qu'inutiles. Merci pour eux.

  8. ydaho dit :

    Parlons sondages aussi : tous les sondeurs ne donne pas le FdG a 6 % constamment, allez sur le site de Élection politique citoyen et comparez les divers sondages "habituels" aux sondage EPOC et vous verrez plutôt une "fourchette" entre 9 et 11..
    Dans le message précédent j'ai oublié un autre sujet de conversation de la soirée Jehanne d'Arc : Elle n'a pas "existée" comme décrite et il est peu probable qu'a cette époque elle ait pu commander aux hommes d'armes, en particulier certains des ses contemporains comme Gilles de rais ou Arthur de Richemont qui ne semblent pas être des "romantiques" en puissance.. Encore un mythe clérical repris en chœur par deux manant qui n'en sont plus a une historiette près pour convaincre les électeurs potentiels....

  9. JM77 dit :

    Je reviens sur l'émission de F2 ce jeudi ; ne la sous-estimons pas. La semaine suivant le passage de Bayrou à cette même emission sa "côte" a augmenté de 6 points dans les sondages et pourtant sa prestation fut pour le moins indigeste. 2 heures d'émission peuvent et doivent permettre de crédibiliser notre candidat aux yeux des électeurs socialistes notamment.
    J'espère que durant ces deux heures il pourra rappeler:
    - que durant les manifs pour préserver la retraite à 60 ans avec maximum 40 annuités nous y étions comme d'autres mais NOUS ce que nous disions aux salariés nous le maintenons toujours contrairement à d'autres ! et que c'est aussi là la crédibilité.
    - notre justesse d'analyse, contrairement à d'autres partis favoris des sondages et aux fameux experts médiacrates : en 2005 sur le traité européen, en 2010 - au début de la crise grecque - sur la nécessité pour la BCE de préter à 1% et même celle des communistes qui des Maastricht comme Chevênement avaient vu juste.
    - qu'en 81 la gauche arrivant au pouvoir a augmenté le SMIC de 25% (Pompidou avait fait plus en 68 certes) et qu'être de gauche c'est avant-tout augmenter le pouvoir d'achat des milieux modestes ;
    - que le FdG a réfléchi aux deux scenaris avec ou sans l'Euro car gouverner c'est prévoir ;
    - que nos experts -Généreux, Sapir, Plihon, Boccara, Durand...- ont les mêmes diplômes que les leurs et donc que leurs analyses sont à prendre avec au moins la même considération.
    - que bloquer le prix des loyers, de l'energie (nationnalisée) est indispensable
    - que garantir la sécurité de nos concitoyens notamment dans les quartiers difficiles c'est aussi être de gauche et que pour cela des fonctionnaires de police en nombre sont indispensables - il n'y a pas que dans l'EN qu'il faut des fonctionnaires en plus !-
    - que l'école n'est pas une entreprise....
    Malheureusement il y aura: pédalo, nucléaire (nos divergences), Castro, PS, SCOP à...

  10. Hold-up dit :

    105 -morvandiaux. " Pourquoi le FdG se traîne à 6% dans les sondages alors qu'Hollande est à 28% contre toute "logique"......? Contre toute logique ? Il ne faut pas oublier les effets de système qui structurent foireusement le débat politique et sous-tendent le cadre idéologique actuel. Tout est fait pour relayer les candidats
    " euro-libéraux ", de droite ou de gauche. Pas étonnant que tous les "Oui-ouistes" sont donnés gagnant dans l'espace virtuel des sondages ! Nous, nous devons gagner dans la réalité et convaincre les citoyennes et les citoyens de s'intéresser au programme du Front de Gauche dans leurs propres intérêts. C'est à cela que nous devons nous atteler. Les partis majoritaires ont de plus toute la manne financière avec eux, sans compter une flopée de micro-partis à leur botte qui pompent toutes les subventions publiques. On se pince quand on lit sur cet étrange phénomène ! Une anecdote pour finir : Une sympathisante du PS, souriante et très âgée au meeting de F.Hollande vient me redonner le tract 4 pages couleur du FdG que je lui ai auparavant donné. Elle refuse de le lire sous prétexte... qu'elle est pour "l'union de la Gauche" et qu'elle m'accuse via le FdG de " diviser " - Ces sympathisants PS restent indécrottablement figés sur d'anciens clichés et ne semblent même pas écouter les paroles de leur propre candidat qui veut faire de M. Bayrou son premier ministre ! Qui est pour l'Union de la Gauche de combat ? Eux ou nous ? Il faut briser les anciennes croyances qui ont encore cours. C'est M. Hollande qui veut s'allier avec la droite, comme en Allemagne, en Grèce etc. Pas Nous !

  11. Jean Jolly dit :

    @ marj et tous ceux qui se questionnent sur le noyau dur de l’électorat de droite à l’extrême que constituent l'artisanat, les TPE et plus récemment l'auto-entrepreneuriat.

    Nous voyons là le résultat du bourrage de crânes sur plusieurs décennies qui consiste à laisser entendre que le libéralisme est synonyme de liberté et donc le seul projet politique permettant la libre entreprise, contrairement à l’État qui favoriserait l'impôt sur l'emploi privé pour engraisser le public... c'est même l'éternel débat.

    Je rejoins marj sur le constat qui met en avant que sans les uns les autres nous ne valons plus rien. L'histoire nous apprend que trop d'étatisme technocratique tue l’État et que le libéralisme ne libère qu'une poignée de voyous sans scrupules, n'hésitant pas à abandonner les petits acteurs du privé à leur sinistre fin inéluctable pour se voir avaler par les multinationales.

    Il faut donc un juste milieu, mieux encore, il devient urgent que le peuple décide lui-même de son avenir sans passer par des technocrates et autres oligarques... ça tombe bien, le programme du Front de Gauche propose exactement cette destination démocratique.

    Par conséquent, il est indispensable que le staff de campagne du FdG travaille sur une mise au point servant à convaincre tous ces "petits" patrons qu'ils y trouveront leur compte en soutenant le peuple plutôt que des requins insatiables... et bien sûr de la transmettre par tous les biais possibles.

  12. ermler dit :

    @ morvandiaux (14h28)

    ... il suffit d'écouter autour de soi : Nous ne mordons pas !...

    Je ne fais pas le même constat que vous. Autour de moi "ça mord". Dans mon entourage, peu de personnes excluent totalement de voter Mélenchon. C'est même assez surprenant, car nombre d'entre eux ne se situent pas dans le gauche radicale. Mélenchon a du crédit, est "écouté", du moins par ceux qui font l'effort de le faire.
    Reste que les sondages semblent vous donner raison. Etrange paradoxe que nous n'avons pas fini d'interroger...

  13. Lupi jean-claude dit :

    @ Blanche de marseille,
    Parce que en france vous croyez qu'on en est où ? La corruption est à tout les niveaux. Rappelez vous l'affaire qui a été etouffé sur les flics qui ont fait des faux en écriture des faux témoignage et qui ont manifesté sous les fenêtres du palais du justice resultat 6 mois avec sursis,le procureur de Nanterre, l'affaire Karachi,l'affaire Servier, l'affaire Bettancourt, l'affaire de l'hippodrome de Chantilly, les propriété de MAM, l'affaire Chirac ou ils ne se sont pas mouillé en faisant semblant de laisser la justice faire sur un vieillard malade et on pourait égrener sans fin les affaire de cette république bananiére, les pressions subies par les eux aux profits de certains intérêts (là c'est pour Carlita). Les directions de presse trés complaisantes et aux ordres de leur patrons et très souvent ami avec le pouvoir en place. Les lois prises à la sauvette exemple la loi qui interdit de planter avec ses propres semences. Si en Hongrie cela se fait au grand jour en France c'est bien la même chose et en plus maintenant si une personne dit quelque chose de travers à la classe au pouvoir c'est la foudre qui s'abat sur lui (Hollande et son sale mec). L'union européenne n'est plus qu'un vaste ramassis de fachos totalitaires se croyant tout permis et maintenant que Goldman sachs peut mettre qui elle veut à la tête des états je ne vous dit pas la suite.

  14. JM77 dit :

    Reste que les sondages semblent vous donner raison..
    Nous avons, je pense, nu probléme non pas de programme, non pas de ligne politique mais tout simplement de marque :nous ne sommes pas vendeur car pas crédible médiatiquement, pas adoubés et pour causes!
    Le même programme défendu par Hollande nous donnerait 25% dans les sondages. c'est pour cela que, médiatiser nos économistes (en les nommant quitte à donner leur diplôme et les endroits ou ils exercent !), faire le bilan de ce que nous disions et de ce qui se passe, obtenir les fameux ralliements socialistes annoncés par france culture pour janvier changerait peut-être la vision que nos concitoyens ont de notre programme et de notre candidat.
    Dans mon collège, un nouvea

  15. bertgil dit :

    74 jean sur
    Tout à fait d'accord avec vos souhaits de sortir de tous les traités européens.Nous n'avons rien à attendre de ces traités qui nous entravent.De toute façon ce que nous ne ferons pas pour nous personne ne le fera.
    On peut faire beaucoup de reproche au FN mais celui ci à par rapport à l'europe des positions claires.Méme chose pour Dupont Aignan.J'ajoute que MLp est une redoutable concurrente dans cette course et que son score risque d'étre une mauvaise surprise, pour le systéme.
    le fdg et jlm ont sur l'europe des positions qui frisent le déni de réalité.Comment espérer des changements ou modifications des traités, alors que les autres n'en voudront pas.Il faut voir les choses telles quelles sont.L'europe n'est qu'un grand marché,avec concurrence libre et non faussée.Les peuples ne sont que des paramétres d'ajusteemnt, rien que cela.

  16. JM77 dit :

    Fin : Dans mon collège, un nouveau collègue convaincu : on passe à 12. Soit +8 par rapport aux dernières élections. Les convertis viennent : 1 ex non inscrit / 2 verts / 2 NPA / 2 PS./ + 1?..
    C'est mon sondage, lui, il me rassure!

  17. rodfab dit :

    Spécial dédicace pour le webmaster (en anglais)
    Je dis la même que le post 103 mais moi je me fais virer. Ça arrive d ailleurs très souvent à mon encontre. Je n'aime pas votre politique de modération qui supprime des posts comme s'ils n'avaient jamais existé. Sans contre pouvoir, le pouvoir dévore n'est ce pas?
    Allez vous pouvez virer ce post aussi.

  18. kalos dit :

    oui, pourquoi nous sommes toujours à 6%,? moi aussi je m'inquiète alors qu'autour de moi beaucoup de connaissances (ex PCF, ex Ps, voire ex NPA) viennent vers le FdG.... mais ce qui m'inquiète le plus c'est que si l'on additionne les votes de PS +VERTS + FdG + EXTR. Gauche on arrive à 38% (cf Figaro de ce matin)
    QUE ferons nous aux deuxième tour ? comment allons nous avoir 51 % ?

  19. Hold-up dit :

    119 - rodfab - Ne t'inquiète pas, cela arrive à tout le monde ici. Il m'a fallu un certain temps pour ravaler mon petit amour propre quand je voyais certains de mes messages impitoyablement disparaître. Cela m'est arrivé encore il y a deux jours. Allez, ne te vexe pas inutilement "RodFab" et lis la charte du blog. Globalement, les messages doivent avoir un rapport à chaque fois avec la chronique en cours de M.Mélenchon. C'est son blog et nous sommes ses hôtes. Une fois que tu as compris ça, tu t'apercevras que le modérateur qui ne fait ici que son travail de modération, c'est à dire de structuration du discours en cours d'écriture, est finalement plutôt juste pour ne pas dire " cool " - Au début, égoïstement on accuse "l'autre" et puis après on fait un peu plus attention, on apprend à être dans le mouvement des idées débattues et circonscrites par le thème général de la chronique du jour et des échanges qu'elle a provoqué. Sinon, ça va dans tous les sens et "on y retrouve plus ses petits". Réfléchis -bien.

  20. Jean Jolly dit :

    @ kalos.

    Ça doit faire quelque chose comme un demi-siècle que la "sondagerie" est reléguée au même rang que l'astrologie et autres dépouillements de foies de volailles.

    Si nous devons croire ces instituts aussi nobles que les agences de notation, il serait démocratique de considérer le sondage sur "Agoravox" sur le même plan et qui place le candidat du Front de Gauche à 21,6 % pour plus de 5 000 votes alors que les "nobles" instituts se basent sur un échantillon de 1 000 en posant des questions bizarroïdes.

    Y'en a marre des sondages bidonnés.

  21. hêtre_cyprès dit :

    C'est lassant à la fin toutes ces pleurnicheries sur les sondages, et le plus souvent cela n'a d'autre effet que de mettre en évidence un intérêt malsain pour des enquêtes d'opinions prenant une telle importance qu'ils font figures de bulletins de votes.
    Comme le dit Jean-Luc, il est temps de passer à la "bonne cadence" et je trouve qu'il le fait avec son équipe d'une manière remarquable.
    Ainsi : "« Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche »."
    Avec un bémol sur la question de Julie Ducourau "En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?"
    La Réponse ne s'imposait pas ainsi, La Gauche c'est le Front de gauche, pas le PS qui a perdu tout droit à "l'humain d'abord" et au qualificatif de GAuche.

  22. AG91 dit :

    Pour progresser dans les sondages et surtout dans l'émergence de nos idées, et il est temps de peser vraiment dans l'échiquier, de peser coté idées nouvelles et modernisme : partir de ce que disent les gens, les écouter les entendre
    et pouvoir leur répondre sur leur mode de compréhension et d'aspirations.
    Expliquer la crise du capitalisme à un chomeur, il vous écoutera mais se dira que son problème de survie ne va pas s'arranger ainsi et du coup vous ne le convainquerez pas forcèment de voter Front de Gauche ;
    pour cela il faut parler et faire parler, expliquer comme le fait J. Généreux, toujours, le NOUS ON PEUX et comment on fera.Souvent on me dit : mais concrètement on fait quoi, y compris des personnes séduites par les idées du Front de Gauche. Beaucoup de gens aujourd'hui sont en situation de survie, a
    Une de mes premières réponses est de démontrer qu'il y a de quoi faire vivre dignement tout le monde et qu'il ne s'agit que de décisions, qu'un Etat peux prendre rapidement des décisions par décrets entre autres, d'enlever del a tête des gens le fatalisme, induit entre autre par la mondialisation et par l'europe et ses directives.
    Et je leur dis aussi d'aller se promener dans le 16 ieme, à Neuilly etc...juste de regarder comment ils vivent dans ces zones là...ensuite avec un peu de pédagogie montrer comment on peut répartir, comment on peut alimenter les comptes sociaux, comment la protection sociale a sa raison d'être ; comment aussi les cotisations salariales et patronales ne sont pas une charge mais une richesse à protéger. De ces manières là vous amenez à considérer les possibles, à dire que la vie pour tous dignement est réalisables, et puis nous n'avons pas forcément de gros besoins, juste de pouvoir éduquer nos enfants, avoir des loisirs, cultiver nos jardins potagers et intérieurs..écouter le post de qui vous dit que ce site est pour les intellectuels ;

  23. tresorteo dit :

    A Jorie 3
    Vous écrivez "on me traîte de fanatique". Répondez que vous n'avez pas la conscience, ni l'esprit "féodal". C'est ma réponse aux détractreurs. L'esprit féodal, c'est pour le seigneur, le "je protège mes serfs contre les invasions barbares, etc..." et en échange, les serfs travaillent les terres en gardant tout juste de quoi manger, en faisant des corvées pour lui et surtout dans la résignation absolue. Si Darwin a démontré scientifiquement l'évolution physique des espèces, leur adaptation, toujours en faisant des efforts, on voit bien que du côté "prise de conscience" du milieu dans lequel on vit, certains depuis des siècles ont fait l'effort de clarté vis à vis de l'expoitation de l'homme et d'autres pas, de génération en génération. En actualisant, il en résulte toute cette mentalité, touchant tous les salariés, surtout des ouvriers, pensant que "le patron est là pour leur donner du travail, donc les protéger, et que du moment qu'ils ont fait leur devoir, il en résulte la paye à la fin du mois".Ils n'ont pas évolué.En attendant que le front de gauche propose une loi étendant le doit de regard des salariés sur la gestion de l'entreprise, pour éviter des catastrophes, il est utile d'argumenter dans ce sens,et faire comprendre qu'il faut faire des efforts dans son travail et "un peu plus" dans le sens des responsabilités. Les créateurs des scoop peuvent en témoigner.Vous commentez aussi "chamboule-tout". Le petit bourgeois français se prenand pour un bourgeois moyen, celui-ci se prenant pour un grand bourgeois, ils vivent toutes ces apparences et leurs contradictions. Ces trois catégories de français vivent un égoîsme hors normes. Coupés de la société, ils s'occupent de leur couple, des enfants, des petits enfants placements, revenus etc.., leurs moyens leur permettant de tout privatiser. ils vivent en vase clos et votent à droite. J.L.Mélenchon l'a dit, il est le candidat des humbles. Le chamboule-tout fait peur au...

  24. Jean Jolly dit :

    @ AG91.

    Pour progresser dans les sondages et surtout dans l'émergence de nos idées, et il est temps de peser vraiment dans l'échiquier, de peser coté idées nouvelles et modernisme : partir de ce que disent les gens, les écouter les entendre

    Très juste et pour ce faire il faudrait que le peuple puisse reprendre possession des médias et de tous les instituts qui lui ont échappé pour tomber dans quelques mains peu recommandables.

    On appelle ça la démocratie, nos ancêtres ont connu toutes les autres formes de sociétés... il serait peut être temps de songer au pouvoir véritable du peuple.

  25. Lizerunn dit :

    J'hallucine un peu quand j'en lis ici qui parlent de faire quelque chose pour monter dans les sondages.
    C'est un peu comme quand Sarkozy parle de rassurer les marchés et garder le triple A.
    Ou alors c'est aller poliment demander à ses ennemis de dire du bien et pourquoi pas de voter pour nous.
    Vous n'avez pas compris que les sondages sont une arme entre les mains de l'ennemi. Il faut les discréditer autant que nous le pouvons et sans relache car le véritable ennemi de la démocratie dans cette élection ce sont les média tous vendu à la cause libérale que défendent les partis qui ont la faveur des sondages bidonnés.
    Le seul moyen de monter dans les sondages c'est de les faire nous-mêmes.
    De grace, ne vous mettez pas en peine des sondages, contredisez-les autant que possible.

  26. marj dit :

    "Nous avons, je pense, un probléme non pas de programme, non pas de ligne politique mais tout simplement de marque :nous ne sommes pas vendeur car pas crédible médiatiquement, pas adoubés et pour causes !"

    D'accord avec JM77 !
    Nous sommes marginalisés, même si Jean-Luc Mélenchon est parfois invité, il est souvent caricaturé et intervient dans un océan médiatique qui va à l'encontre de tout son discours, un bruit de fond permanent qui entretient l'idée que le système actuel est le seul possible. Tous les "journalistes" qui ont pignon sur rue assènent les mêmes rengaines comme des évidences (sans austérité point de salut), quasiment ts les autres candidats sont sur la même ligne, la position du PS sur la rigueur, loin de ns aider, contribue à ns marginaliser, confortant l'idée qu'il n'y a pas d'autres politiques possibles.
    Dans ce contexte, les vraiment désespérés, les mécontents baissent les braps (à quoi bon puisque rien d'autre n'est possible) ou au pire, on leur indique le vote tout traçé pour déverser leur colère: MLP !
    Vous me direz : il y a un antécédent qui peut ns donner espoir, le non au TCE, sauf que dire non c'est plus simple que de construire et puis à l'époque, quelques dirigeants du PS s'étaient désolidarisés de la direction entraînant avec eux une partie de l'électorat.
    Voilà le constat, maintenant rien n'est joué avant d'avoir mené bataille même si tout est fait pr museler les débats de fond. A ce sujet, l'émission de jeudi est trés intéressante, Jean-Luc Mélenchon a pour lui la force de ses convictions et cela transparait à l'antenne (par rapport à un Bayrou, un Copé etc).
    A mon avis, il faut d'abord partir du constat sans appel, comment se fait-on que dans un pays de plus en plus riche (voir l'augmentation du PIB depuis l'après guerre), 5ème puissance, dans un continent riche (l'Europe), la population soit de plus en plus soumise à l'austérité, les acquis sociaux démantelés ?

  27. Concernant les sondages, j'ai " l'intime conviction ", qui n'a rien de scientifique (mais les sondages non plus, qui se sont plantés si souvent) que notre porte parole est en fait à au moins15%.Rien n'est donc perdu. Je me base sur le bon sens. Lors des dernières cantonales, le FdG, formation jeune en tant que telle, et boycottée par tous les médias, a fait plus de 10%. Lorsqu'on crédite Jean-Luc de 6%, j'aimerais qu'on m'explique où sont passés les autres ? Partis aux fraises ? Peut-on imaginer un seul instant, compte tenu de tout ce qui s'est passé depuis,
    qu'autant d'électeurs se soient évanouis dans la nature ? Rappelons nous: Jean-Luc désigné candidat du FdG, le livre de Jacques Généreux "Nous on peut" qui ouvre des perspectives insoupçonnées et pleines d'espoir, le programme du FdG, cohérent, structuré, réaliste et réalisable, les meetings, les interventions sur les médias de Jean-Luc, tous les évènements en France et à l'étranger qui donnent raison à 100% à la ligne, aux prévisions et propositions du FdG. Il faut donc imaginer, pour en revenir aux sondages et être concret, que 4 électeurs sur 10 ayant voté aux cantonales FdG, se disent, compte tenu de ce qui précède, " Ben, finalement,réflexion faite, je ne voterai pas pour le FdG la prochaine fois ! ". Qui peut croire de telles balivernes ? Non seulement les plus de10% qui ont voté FdG revoteront de même, mais un nombre non négligeable de citoyens (tout simplement ceux que nous avons amené, autour de nous, à nous rejoindre et qui ne l'avaient pas encore envisagé) sont d'ores et déjà décidés à voter FdG.
    L'erreur mortifère, selon moi, serait de vouloir "revoir notre copie", faire je ne sais quelles concessions pour soi disant caresser l'opinion dans le sens du poil. Ne rien lâcher et poursuivre notre route voilà, me semble t-il, la clef du succès.

  28. oui Ydaho, le Front de gauche montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
    On a déjà vécu ça bon sang, l'hiver 2004-2005. Alors il faut dire à tous ceux qui nous disent : "mais vous ne décollez pas dans les sondages". Oui d'accord en 2005 non plus et le 29 mai on a gagné. Donc continuer imperturbable à rassembler un(e) à un(e) nos proches, nos ami(e)s, nos collègues de travail, les électeurs socialistes (certes Jean-Luc n'a pas pas participé aux primaires, mais c'est lui le candidat socialiste, vous ne le saviez pas? eh bien regardez notre programme c'est bien vos idées ça non?), les Verts du NON de 2005 en leur rappelant aussi que la planification écologique du front de gauche vient de leurs idées.
    idem pour l'extrême gauche, le vote utile à gauche, même si on n'est pas d'accord sur tout avec le front de gauche et Mélenchon. Le reste c'est un vote perdu et inutile.
    Un jeune prof que j'avais perdu de vue depuis les collectifs antilibéraux vient de m'écrire, ainsi qu'à tout son carnet d'adresse pour proposer une pétition contre le vote (f)utile. On va travailler ça, mais ça peut-être un moyen utile de mobiliser les 35% du Non de gauche. On n'est certes pas encore les 99% mais 35% ça nous suffit largement pour être au 2e tour non?

  29. Lizerunn dit :

    L'émission de jeudi est probablement le moment le plus important médiatiquement de toute la campagne. C'est surement la meilleure tribune que nous aurons jamais.
    Il faudra marquer les esprits et éviter les pièges tendus par les journalistes. Il faudra contrôler l'échange et ne pas se laisser imprimer le rythme par les autres interlocuteurs.
    En outre de notre coté il faudra inonder l'espace, que ce soit dans les quotidiens en ligne qui exploiterons cette intervention, ou directement sur le site de l'émission. Ceci afin de transformer l'essai que Jean-Luc Mélenchon ne manquera pas de marquer.
    Cette émission peut-être le meilleur des outils de communication dont nous puissions rêver.

  30. Rosay dit :

    "Je vote Mélenchon"
    Bonsoir à tous
    Mieux sur tee shirt écrire "votons Mélenchon".
    Rosay à +

  31. JM77 dit :

    Tout à fait d'accord - voir mes posts précédents- avec Lizerunn que je remercie au passage pour le temps qu'il/elle doit passer sur les différents forums à convaincre- sur l'importance du rendez vous de jeudi !
    Un bon audimat, c'est aussi un bon sondage ! A nous de jouer.

  32. ric hunter dit :

    Arrêtons de nous focaliser sur ces sondages, dont nous sommes nombreux sur ce blog, a relevé les incohérences et le caractère manipulatoire. Il ne faut pas oublier par qui sont tenus ces instituts de sondage. Et n'oubliez pas les derniers sondages de Montebourg, lors du 1er tour des primaires qui l'annonçaient entre 8et 12% et au final, il avait fait 17,2% des suffrages, soit un écart allant de 43% à 115% selon la fourchette haute ou basse de ces fameux sondages !
    Le seul bon sondage sur le quel nous pouvons nous appuyer et communiquer en faisant nous aussi de la propagande (il faut lutter avec les mêmes armes que nos adversaires), c'est le résultat des élections cantonales qui ont placées sur le plan national, le FdG a 10, 8% ! Il ne faut en aucun cas se laisser gagner par le désarroi et l'inquiétude, surtout dans la dernière ligne droite ! Cela pourrait être contagieux et nous faire perdre de précieuses voix.

  33. marc dit :

    @ tous les commentaires sur les sondages.
    Les résultats des sondages sont invérifiables. Ils peuvent donc donner lieu à toutes les manipulations.
    A tel point que les entreprises sondagières elles-mêmes, expliquent qu'elles procèdent à des "redressements" des résultats bruts, sans en fournir le référentiel !
    Les entreprises sondagières appartiennent à des groupes financiers (Bolloré, laurence Parisot, etc)
    Les sondages sont un moyen de manipuler l'opinion en tentant de démoraliser ceux qui veulent utiliser leur vote pour changer les choses.
    Et jean-Luc Mélenchon est la cible de ces artilleurs idéologiques. On en arrive à des résultats incohérents : avec 6 %, Jean-luc Mélenchon ferait donc moins que la gauche antilibérale dispersée de 2007 !
    Alors que je suis témoin autour de moi : de nombreuses personnes qui avaient en 2007 voté PS ou verts ou NPA se déclarent aujourd'hui voter pour Jean-Luc Mélenchon.
    Pour ma part je sens une vague qui monte. L'ostracisme qui nous frappait commence à se déliter. Il n'est pas innocent que un mois après après un portrait de jean-luc Mélenchon, le nouvel Obs consacre un article au front de gauche.
    Ce n'est pas par hasard que libération donne la parole à Jean-Luc Mélenchon une semaine après Hollande (Les commentaires des lecteurs de libé nous sont de plus en plus favorables).
    Continuons le travail de fourmi sur le terrain. Les assemblées citoyennes du Front de gauche attirent de plus en plus de monde, notamment tous ces manifestants que nous avons cotoyés en 2010 lors des manifs contre les retraites ou ces écologistes circonspects devant l'accord PS-EELV.
    Cette élection n'a pas encore livré toutes ses surprises. Nous sommes en train de leur faire le coup de 2005.

  34. Gilbert Duroux dit :

    À propos du sondage du JDD. Une fois de plus, difficile de prendre au sérieux ce matériel de propagande. Il faut savoir, tout d'abord, que les seuls sondages électoraux qui s'approchent de la vérité des urnes, ce sont ceux qui sont réalisés au moment où ils sont interdits de publication. Aucun sondage à 6, 5 ou 4 mois des élections, à plus forte raison quand on ne connait pas la liste de ceux qui pourront effectivement se présenter, n'a jamais donné le bon ordre d'arrivée des candidats du premier tour avec leurs bons scores.
    En ce qui concerne celui du JDD, la marge d'erreur annoncée, selon les scores, peut aller jusque 3,1 %. Ainsi Jean-Luc Mélenchon pourrait faire entre 3 et 9 % selon ce sondage. C'est n'importe quoi.
    Par ailleurs, autre aberration, il s'agit d'un sondage en ligne. Ceux pour qui internet n'a plus aucun secret, ceux qui ont un ordinateur à la maison n'y verront pas malice. Mais lorsqu'on s'intéresse à la fracture numérique en France, qui est beaucoup plus importante qu'on l'imagine, on s'aperçoit qu'il y a des catégories entières de la population qui n'utilisent pas ces outils de communication. Alors même si les sondeurs nous disent qu'ils ont respecté les quotas socio-professionnels, les pauvres, les ouvriers, les personnes âgées, etc qui ont participé à ce sondage, ne sont pas du tout représentatifs de ces catégories.
    Bref, encore une fois, je pense qu'il ne faudrait considérer que les sondages faits de manière traditionnelle. Et ne pas s'intéresser à un sondage isolé mais à l'évolution des sondages faits par les mêmes instituts, selon les mêmes méthodes et avec les mêmes questions. En sachant que, d'après les instituts de sondages eux-mêmes, que c'est seulement la dernière semaine que les résultats se cristallisent et que les intentions de vote deviennent vraiment prédictives.

  35. olivier dit :

    Jean-Luc pour Jeudi ne change rien, reste comme tu es et ce sera parfait. Pas de prise de tête il faut rester zen, et en avant.
    Juste un petit rajout de 3 mots concernant les retraites, à 60 ans certes, mais à taux plein. Je répète ses 3 mots : "à taux plein".

  36. Yarel dit :

    Cela fait un moment que je vous lis, ici et ailleurs, vous écoute et vous regarde. C'est par la cohérence de votre discours, la pertinence de vos constats et la justesse de vos propositions que je songe, de plus en plus, à vous donner ma voix. Cependant, votre côté soupe au lait reste un sérieux frein ! Fatigué, énervé ou encore contrarié, vous ne devriez pas vous emporter comme vous le faites et encore moins copier les attitudes et le langage du président actuel quand un citoyen vous interpelle et des journalistes vous filment. Vous discréditer à cause d'excès d'humeur trop fréquents serait vraiment dommage. J'ai toujours eu un problème avec les candidats qualifiant les autres de cons et encore plus de problèmes avec les candidats dont l'empathie ne serait qu'une posture ! Il faut que vous rassembliez, alors ne vous disqualifiez pas si tôt dans la campagne ! À bientôt.

  37. D'accord avec tous ceux qui parlent de l'importance de l'émission de jeudi sur France 2. Mais il ne s'agit, de notre part, pas juste question de donner des conseils à Jean-Luc mais d'agir, chacun et chacune là où nous sommes. Et pour ça nous avons un outil : les écoutes collectives. ça peut-être dans un café, la politique c'est aussi important que les matchs de foot ou de rugby. Sur le site placeaupeuple comment organiser ça. Mais ça peut-être aussi chez soi avec ses ami(e)s, ses proches, qu'on a convaincu ou ceux qui hésitent encore, autour d'un gateau des rois et d'une bonne bouteille, il faut vivre aussi.. La carte ici est encore bien vide, alors au boulot on a 4 jours jusqu'à jeudi, c'est largement suffisant pour lancer les invitations au café ou à la maison.

  38. Vincent Nonnenmacher dit :

    A propos de l'article pour l'AFP et du positionnement sur la "prise de position avec la gauche i.e le PS dans l'esprit du journaliste.."
    Il y a une idée fort intéressante pour contrer le schéma :
    "vote utile vs présence impossible du Fdg au second tour (suivant les sondages)"
    Vu que le Fdg affiche son indépendance sereine pour les législatives, en disant qu'elle alignera ses troupes partout où il n'y a pas d'urgence démocratique) et que Jean-Luc Mélenchon déclare depuis longtemps qu'il ne serait pas personnellement dans un gouvernement qu'il ne gouvernerait pas.
    Pourquoi ne pas utiliser le mème suivant : "c'est une élection à trois tours"
    Puisque toutes les explications qui restent jusqu'au premier tour, contre le "vote utile" ou la présence jugée impossible au "second tour" n'empêche en rien de voir nos idées retenues et donc influencer directement le "pouvoir" lors du troisième tour.
    Ce qui fait que dans tous les cas, "nous pouvons résister" et nous "pouvons prendre le pouvoir".

    Voir cet article bien écrit sur médiapart, où cette idée est explicitée.

  39. RV dit :

    à 24 Jean Jolly
    Oui, vous avez raison, Jean-Luc Mélenchon a bien affirmé qu'il n'était pas propriétaires des voix de ses électeurs du premier tour, vous pensez aux législatives, je me borne aux présidentielles, dans un premier temps.
    Reconnaitre que l'on va se désister pour le candidat de gauche le mieux placé (pacte républicain) tout en appelant le PS à faire de même si le FdG est en tête, et dans le même temps admettre/reconnaitre que ses électeurs ne vont pas forcément suivre revient à être un peu schizophrène et peut laisser penser que ces mêmes électeurs ne sont pas bien loin des positions exprimées par le NPA et/ou le MPEP qui excluent tout rapprochement avec le PS.

  40. Jean Jolly dit :

    @ marj.
    Comment se fait-on que dans un pays de plus en plus riche (voir l'augmentation du PIB depuis l'après guerre),5ème puissance,dans un continent riche (l'Europe), la population soit de plus en plus soumise à l'austérité, les acquis sociaux démantelés ?

    Ma première réaction serait de répondre à cette question par "devine !", tellement la réponse me paraît évidente, mais je vais tenter d'y répondre plus concrètement par une autre question dont la réponse se trouve justement dans la question, avec un petit commentaire perso qui n'engage que moi.
    A qui profite le crime, si ce n'est qu'aux criminels ?
    La criminalité a plusieurs degrés comme chacun devrait le savoir, néanmoins nos gouvernements successifs ont fait des pieds et des mains (Sarkozy étant la plus représentative de ces marionnettes) pour éradiquer la criminalité que rencontre le peuple tous les jours (statistiquement), et donc facile à argumenter lors d'un JT (journal télévisé), en évitant de préciser que la plus grande criminalité vient de l'oligarchie et que celle-ci ne sera jamais réprimandée... ou très peu, du sursis au pire.

  41. Stéphane CORBION dit :

    Jean Luc, il faut que tu apprennes à faire des micro-siestes. Vingt minutes ça suffit pour se préserver.
    Très cordialement.

  42. Julien dit :

    JL, pour surmonter la fatigue, bouffez de la gelée royale!
    D'une part c'est un excellent produit (vraiment), d'autre part vous ferez bosser les apiculteurs, ce qui sera une pierre de plus au mur de la planification écologique!
    Préservez-vous, on a besoin de vous et pas de ces petits écarts dont les vampires médiatiques ont tôt fait de s'emparer pour tenter de vous mettre hors circuit.

  43. Hold-up dit :

    P. Moscovici sur France inter à l'instant. Pensées ramollies pour parole "chamallow". Il endort les foules et ennuie considérablement. Le directeur de campagne du PS s'imagine encore que l'élection présidentielle se joue à deux, entre FH et NS. Les apparatchiks du PS n'ont toujours rien compris. M.Moscovici du parti des "Oui-ouistes-de-gôche" est bien mou ce soir en pleine crise structurelle du capitalisme financier et de la crise européenne. Ces gens-là ne sont décidément pas à la hauteur de la situation. Le bonhomme parle d'alternance tandis que le peuple français depuis 2005 et le vote à succès contre le TCE aspire à une véritable alternative politique et à une refondation sociale de la république française. Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et M. Bayrou ont été évoqué pendant l'émission, pas un mot du Front de Gauche ! Nada ! Que Se Vayan Todos !

  44. Eric91 dit :

    Simplement ici l'encouragement à toi et à chacun d'entre nous à poursuivre avec énergie la défense des valeurs républicaines. Celles qui finalement devraient rayonner sur la planete. Si une mondialisation est souhaitable, c'est celles des valeurs humanistes ! Hauts les coeurs!

  45. plaquiste dit :

    Pragmatisme et réalisme me font dire que la défaite du ps sera la victoire du FG en dégageant o combien la perspective du paysage politique français. Bien évidement je dois faire parti des têtes dures qui préfèrent lutter contre un ennemi naturel que de s'associer à de faux amis, en tout état de cause ces présidentielles ne seront pour le FG qu'un marqueur déterminant, le véritable enjeu se situant aux législatives.

  46. ydaho dit :

    Hold up, il y a très peu de oui ouiste de gauche, la plupart ont voté non. Ce sont les démocrates sociaux qui ont voté oui (et les autres). Il faudrait aussi se "séparer" de ces "vérités" qui n'en sont pas. S'il y avait beaucoup de oui ouiste de gauche le oui l'aurait emporté haut la main !

  47. @100 Pulchérie D

    Bien sûr que l'austérité n'est pas la solution et Frédéric Lordon a bien raison de le dire. Mais comment faire croire à trop de citoyens conditionnés qu'on ne vit pas au-dessus de nos moyens. Fadaise répétée en boucle sur les médias, mais qui finit par apparaître comme une vérité d'évidence à encore trop de gens.
    La vérité, aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est que le peuple français (comme beaucoup d'autres
    d'ailleurs) vit, dramatiquement, au-dessous de ses moyens et que c'est même la source principale de tous ses maux ! L'économie est en récession permanente, en situation d'anémie chronique, qui entraine, pauvreté, chômage, déflation, clochardisation. Les sociétés, en tous domaines, ont passées la marche arrière et que disent les ultra libéraux ? Il faut appuyer sur l'accélérateur ! Pour sortir du garage il y a mieux à faire.
    Il faut donc arrêter de vivre au-dessous de nos moyens : augmenter les salaires, renforcer les services publics, investir dans l'enseignement et la recherche, construire des logements sociaux, bref, appliquer le programme du FdG. Quand un pays double en 20 ans les richesses produites et qu'il y tant de pauvres, c'est qu'il vit en dessous de ses moyens. Il faut le dire et le répéter. Bien sûr les 1 % vivent très au dessus de "nos " moyens. Ne pas confondre. Quelle force de frappe de l'appareil médiatique : les privilégiés battent leur coulpe sur la poitrine des pauvres, et jusqu'à maintenant ça marche. Pour plus très longtemps, j'espère ! Que se vayan todos !

  48. Michel Matain dit :

    @ 119 kalos
    mais ce qui m'inquiète le plus c'est que si l'on additionne les votes de PS +VERTS + FdG + EXTR. Gauche on arrive à 38%

    C'est bien la preuve qu'il y a un truc qui ne va pas dans ces sondages : pour quelle raison politique la gauche qui dans son ensemble a fait 50 % aux cantonales se serait effondré à moins de 40 % en quelques mois ? Un recul aussi énorme de toute la gauche aurait du retenir l'attention des médias, non ? Tous les médias devraient être en train de s'interroger sur ces 12 % qui ont voté à gauche il y a quelques mois et qui sont passés avec armes et bagages au centre, à droite ou à l'extrème-droite ? Non, je n'ai rien entendu de tel. Personne n'y croirait une seconde. Il y a une manipulation manifeste qui repose sur une minoration systématique du score du candidat du Front de Gauche. Il est tentant de rajouter les 12 % qui manquent à la gauche au score donné à Jean-Luc Mélenchon (6%) soit un total de 18 %... Je l'accorde : ça n'est pas très scientifique. Mais les sondages le sont-ils plus ? En tout cas autour de moi, je sens que le courant passe auprès de personnes qui jusqu'à présent n'avaient voté ni communiste ni Front de Gauche.

  49. Sylvain dit :

    Bonsoir! Pourquoi le FdG ne décolle pas dans les sondages? C'est simple et c'est un homme de droite qui l'a expliqué sur Canal+, cet après-midi! Les gens sondés ne représentent que 50% des intentions de vote et le reste des Français en âge de voter n'ont pour le moment pas fait de choix. Analyse presque partagée par Pierre Moscovici, ce soir sur RTL, qui trouvait ces sondages "bizarres"...! Alors au lieu de flipper, les enfants, essayons d'avancer encore un peu. Personnellement j'en suis à 6 personnes vraiment intéressées dans mon entourage direct et seulement en une dizaine de jours. Vous vous souvenez, je vous avais expliqué? D'abord je discute de tout et de rien sur la situation présente en France et ensuite j'évoque un peu tout ce qui nous est présenté comme candidats avant d'enchaîner sur le Front de Gauche pour finir par reprendre l'exemple des pays d'Amérique du Sud et leurs révolutions citoyennes. Je vous assure que ça marche et à ce propos, j'aimerais savoir pourquoi le FdG n'a diffusé aucun document suffisamment exhaustif sur les situations de ces pays? Les gens posent beaucoup de questions en me disant souvent que nous on ne pourra pas le faire du fait de notre manque de matières premières.

  50. Jean Jolly dit :

    @ RV.
    Excuse moi camarade, j'ai dû mal m'exprimer. Je recommence en espérant être compris ce coup-ci.
    Qu'importe un quelconque désistement républicain puisque nous ne sommes plus dans une démocratie. C'est ce que j'ai pu comprendre en achetant et lisant le programme populaire partagé intitulé "l'Humain d'abord" puisque celui-ci préconise de passer à la VI ième République.

    A quoi bon continuer de se torturer indéfiniment en se désistant pour un guignol si l'on veut changer de paradigme ? Je n'en vois pas trop l'intérêt et je pense que c'est le message que Jean-Luc voulait faire passer auparavant et qu'il devra trouver la formule adéquate pour ne pas casser la mobilisation du Front de Gauche dans l'avenir... ce n'est que mon constat personnel évidemment.


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