07jan 12
Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.
Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si vite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.
Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.
En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.
Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque. Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !
C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.
Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.
Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché.
L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion. Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».
AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.
AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.
AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », « Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.
AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.
AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.
AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.
AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !
Les suppressions massives de postes dans l'éducation nationale sont une entreprise de démolition sociale pour soustraire ce secteur du public et le rendre à terme privé.
Mélenchon est à 6% chez les sondagistes au doigt mouillé tout simplement parce qu'ils se basent sur les européennes de 2009. Regardez ce lien rtl alors même que Mélenchon était l'invité : y figure une sorte d'historique de son parcours, la dernière référence c'est "alliance avec le PCF aux élections européennes (6,5%)." Donc nos perroquets merdiatiques et sondagiers s'en vont répétant, et répèteront jusqu'au bout le même chiffre.
Les cantonales sont passées aux oubliettes. Mais arrêtons de nous féliciter en claironnant "on a fait plus de 10%" parce que les chiffres (difficiles à connaître vraiment pcq saucissonnés par Guéant) officiels sont : 7,91% (pc) et 1,01% (pg), mais on oublie que l'abstention fut de... plus de 55% ! En nombre c'est pas réjouissant : 724 911 voix pour le pc, 92 386 pour le pg... Sur 21 295 938 d'inscrits et 9 439 097 de votants...
Se baser sur ces résultats des cantonales ne rime à rien : pour les présidentielles l'abstention sera de 15 à 20% soit un différentiel de 35 à 40 points... Et vs inquiétez pas : ces abstentionnistes-là voteront pour le calme et la sécurité, donc Sarkozy/bayrou/hollande. On sera noyé, avez-vous oublié 2007 ?
J. Jolly, nous sommes encore dans une démocratie, bien sur elle est "malade" mais tout n'est pas encore perdu, le problème du désistement républicain ou non (d'ailleurs pourquoi Républicain ?) serait encore valable si par exemple le programme du FdG n’était pas aussi éloigné du programme du P.S., En 81 les "désistés" de l'autre gauche qui auraient votés pour Mitterrand n'ont sans doute pas du avoir trop de problème de consciences avec ce geste. Aujourd'hui c'est quand même relativement différent, si tu votes en ton âme et conscience pour le FdG au premier tour, il est clair que toujours en ton âme et conscience (je parle de ceux qui ont un cerveau) ça va être dur de te prononcer pour Hollande et son programme au second tour.. Après il y a un autre facteur qui entre en ligne de compte, et je pense que beaucoup vont quand même se poser la question : Est ce que je dois "participer" a la réélection de Sarkozy en m'abstenant ou en votant blanc ou même encore en déposant un bulletin pour mon candidat du premier tour qui n'est plus là... (Jean-Luc Mélenchon).. Hé oui ! quand tu es a gauche tu ne peux pas t'empêcher de te poser la question : 5 ans de plus, il va nous laminer et nous affaiblir très durablement, au sortir de son deuxième mandat, il ne restera plus rien des acquis sociaux ! et les banques seront toutes puissantes (pour faire court) Bien sur on peut penser au troisième tour, les législatives, mais une "cohabitation" avec Sarko, franchement, ça tournera trés mal a mon avis..
Ce sera le dilemme pour beaucoup de gens (de gauche) dans le secret de l'isoloir...
à turmel jm (40)
Je vous précise que sur son site -dont j'ai gardé la référence - le FN déclarait ceci :
2. Les retraites par capitalisation
C’est une voie qu’il faudra privilégier à long terme. Mais pour ce faire, il faut améliorer la déductibilité fiscale des cotisations à ces régimes : la réforme FILLON reste à cet égard trop étriquée.
Tout le monde ici sait ce qui oppose répartition et capitalisation? le FN propose de plus de réduire les impôts de ceux qui capitaliseront pour leurs retraites privées !
Pour ceux qui auraient encore des doutes sur les intentions réelles de Mr Montebourg, et de sa façon de concevoir la démocratie et son ambition pour la gauche réconciliée,
Petite phrase détectée sur le site Les Echos
"Je crois que certaines positions de Jean-Luc Mélenchon sont justes, mais le PS ne peut déléguer à personne d'autre des thématiques qui peuvent nous assurer la victoire."
Triple avis d'impuissance démocratique, de dés-ambition gauchère, et de tyrannie politique annoncée.
Moi, ça m'a couté un euro de voter pour lui, il y quelques semaines.
Dans ma tête, l'envie de donner un petit coup de pied potache dans la poubelle socio-démocrate
Je suis vraiment stupide.
Avec ce neuro, j'aurais pu acheté la moitié d'un programme du front de gauche.
Bonsoir, voici mon avis concernant le faible taux obtenu dans les sondages, même si je crois qu'ils sont effectivement bidonnés pour la plupart et que donc j'y accorde une importance très modérée. Cependant je pense à tous ces gens qui ont rangé leur carte d'électeurs depuis longtemps parce que les idées exprimées par les politiques dans les émissions télé principalement ne répondent pas à leurs préoccupations immédiates, qui pourtant demandent des réponses urgentes : le chômeur en fin de droit, la mère à temps partiel élevant seule ses enfants, le salarié en contrat précaire menacé de perdre son emploi etc etc. La non prise en compte immédiate de leur problématique constitue c'est sûr une vraie cause du dégout du politique. Si j'ai un message à faire passer à Jean-Luc avant son intervention sur France 2 du 12 janvier, c'est qu'il faut qu'il s'adresse à toute cette frange de la population et qu'il leur donne ce qu'ils attendent et qui se trouve dans le programme du FdG : des réponses claires et immédiates : qu'est ce que le programme du FdG a prévu pour toutes ses situations de réelles difficultés et qui sont désespérantes si rien de concret n'est proposé. C'est aussi (à mon sens même surtout) pour eux qu'existe le FdG, et il y a urgence pour ces personnes dans la mouise au quotidien. Leurs voix doivent renaitre et se diriger vers le FdG puisqu'il leur apporte des réponses mais pour cela, il faut leur parler simple, clair et concret.
Bon courage à Jean-Luc et toute son équipe (formidable!) pour tout ce qui les attend, et surtout préservez vous !
@ 153 graine d'ananar
"Se baser sur ces résultats des cantonales ne rime à rien"
C'est ton opinion, pas la mienne ! Il y a eu beaucoup d'abstentions, certes, mais dans les sondages actuels, il y une abstention du même ordre. De plus, une élection, contrairement aux sondages, c'est la réalité.
147 - Ydaho
Tu m'auras mal lu. Je parlais des dirigeants oui-ouistes du PS. Ce n'est pas moi qui ne me rappelle pas que les électeurs sympathisants du PS, entre autres, ont voté à une écrasante majorité NON au TCE, ce sont eux ! Et visiblement, ils n'ont rien analysé, rien de rien. Ils ne veulent rien changer à leur logiciel idéologique qui perd assurément depuis 2002. Il fallait entendre les paroles soporifiques de P. Moscovici tout à l'heure à la radio et la néantisation du Front de Gauche. Il faisait comme s'il n'existait pas. Le nom de J-L Mélenchon était carrément "Tabou". Il a même dit que le PS était le parti des ouvriers pour contrecarrer l'idée avancée par une journaliste perfide que c'était MLP (!) - Au delà du décervelage radiophonique complet, on se marre jaune quand on sait aussi que le PS veut retarder graduellement le départ à la retraite de deux à cinq ans comme le stipule leurs donneurs d'ordres en Europe. On se souvient comme la direction du PS dévie la question chaque fois qu'on leur rappelle et tout le reste à l'avenant. F.Hollande a déjà enterré la retraite à 60 ans à taux plein, il ne faut pas l'oublier. Il enterrera le reste avec. Que Se Vayan Todos !
@ graine d'ananar
Se baser sur ces résultats des cantonales ne rime à rien : pour les présidentielles l'abstention sera de 15 à 20% soit un différentiel de 35 à 40 points. Et vs inquiétez pas : ces abstentionnistes-là voteront pour le calme et la sécurité, donc Sarkozy/Bayrou/Hollande. On sera noyé, avez-vous oublié 2007 ?
Il n'est pas impossible qu'en haut lieu au FdG soit faite la même analyse que toi, d'où peut-être une visée pour sauver les meubles aux législatives, peut-être...
Mais tout de même, est-ce que la campagne a vraiment démarré crénom ? Pas sûr.
@JLM
Ce que je vais vous dire là vous paraîtra sans doute complétement idiot, tant pis je le tente.
Vous savez ce que m'a dit un psy un jour ? très simple : dans la vie il y a deux genre de personnes, ceux qui se posent des questions (les intelligents minoritaires) et ceux qui ne s'en posent pas (les autres là).
Pourquoi je vous dis ça ? Tout aussi simple.
Lorsque les perroquets médiatiques vous posent des questions stupides, répondez-y par une question intelligente et ce de façon quasi-systématique histoire de casser leurs préjugés ainsi que ceux des téléspectateurs qui sont un minimum dans la réflexion.
Ainsi au doigt mouillé on devrait faire tout de même 28 %, compte tenu du fait que dans ce pays il y a bien deux tiers d'imbéciles irrécupérables qui ne se posent jamais de question ça me paraît aller de soi (le tiers positif étant pour nous évidemment) de toutes façon une bonne partie des imbéciles irrécupérable (UMP / FN) peuvent très bien se tirer la bourre entre eux ça nous arrange.
Et puis après tout si on fait que 6 %, ce qui m’étonnerait, pour se consoler on saura quoi penser des autres.
Hold up
Ceux là sont des sociaux démocrates. Nous n'avons rien a attendre d'eux. Ils ont enterrés la gauche.
@JM77
- que garantir la sécurité de nos concitoyens notamment dans les quartiers difficiles c'est aussi être de gauche et que pour cela des fonctionnaires de police en nombre sont indispensables - il n'y a pas que dans l'EN qu'il faut des fonctionnaires en plus !-
je ne suis pas "contre" le principe de redonner les moyens a la police Nationale (pas spécialement pour la municipale par contre, autant les intégrer a la nationale après un stage d’équivalence par exemple) pour virer définitivement tous les moyens automatiques de faire du fric (radars, cameras vidéo partout..., un jour des puces électroniques sous la peau) et leur permettre de mener des enquêtes sérieuses (criminelle par exemple) dans de bonnes conditions.
Autant pour les cités/quartiers difficiles je suis sceptique.
Commençons par donner a tous les Français un travail, un salaire décent, donc des moyens de se loger proprement, de manger correctement et les quartiers difficiles disparaîtront d'eux mêmes.
Il n'y a pas de quartiers difficiles, il n'y a que des quartiers ou les gens ne sont pas au "même tarif" que les autres. Ils ne demandent pas l’aumône, pas plus de policiers non plus, ils demandent juste a être traités avec égalité au niveau du salaire déjà pour commencer.
En ce sens la politique du FdG est un excellent début, elle est globale et touche tous les domaines a la fois. le candidat parle de "cercle vertueux"; même si effectivement il n'est pas possible d'aborder tous les "problèmes" dans un seul post, tout est inter-connecté.
Bien sur on en revient toujours a du travail pour tous et tant qu'on reste dans la logique de l'emploi j'ai un sérieux doute (emploi=obligatoirement chômage) mais au moins ca commence a bouger, dans le bon sens.
Ça n'est que mon avis, cordialement.
@ ydaho.
Merci de résumer plus ou moins ma pensé, enfin plutôt moins que plus, sans t'offenser.
Non nous ne sommes plus en démocratie, ou alors tu ne connais pas la définition de ce terme primordial. Tu dois aussi être nouveau sur ce blog pour ne pas connaître l'origine du "désistement républicain"... peu importe (tu as quatre mois pour étudier).
Tu ponds un scénario très imagé et tout à fait cohérent sur ce qui devrait advenir dans un futur proche en oubliant la "médiacratie", oups !
Tu pourrais dans la foulée expliquer au staff du Front de Gauche ce qu'il faudra dire lors de l'entre-deux-tours des présidentielles et pourquoi pas pour qui voter aux législatives... je te sens bien moi.
Mardi prochain ce sera pour moi une grande première.
Je ménage le suspens en vous avouant que, depuis un peu plus de vingts ans, pour moi, la politique consistait à refaire le monde autour d'une bonne bouteille avec les copains.
J'ai toujours voté socialiste avec l'idée que la gauche était progressiste et que la était l'essentiel.
Aujourd'hui je ne peux plus me contenter de ce confort la, je vois de la violence partout autour de moi, dans le travail, dans le lien social, entre les génération etc..
Je me rallie donc au Front de gauche en m'engageant et donc mardi, je vais "tracter" pour la première fois de ma vie !
Je suis sur que le Front de gauche marquera les esprits dans cette campagne et qu'il sera bientôt en mesure d'influencer le destin d'un peuple qui en a bien besoin.
Tenons bon camarade, le pouvoir n'est pas facile à prendre !
Attention le piège sondage fonctionne même ici chacun y allant de son analyse sur le pourquoi 6%! Çà tangue ferme. L'audimat de jeudi sera une donnée plus fiable. Quant aux sondages, seuls ceux des quinze derniers jours avant le scrutin se rapprochent du réel afin qu'ils ne perdent pas leur crédibilité. Cependant si un institut nous annonce d'ici là à 10% c'est vraiment qu'il y sera contraint et la ça sentira très très bon car nous serons bien au-dessus. Montebourg à longtemps éte annonce à 8, il a fini à 17!
Bonsoir, et meilleurs voeux à tous ceux du FdG.
Après avoir vu en direct les voeux de PHollande (quel honneur on lui fait), définitivement dégoûté comme sans doute beaucoup de ceux qui sont FdG, voilà en plus le réveil de ce dimanche avec un sondage qui nous donne en baisse (même si oui ce n'est qu'un sondage et c'est trafiqué, blablabla, n'empêche que ça influence tous les paumés), c'est la gueule de bois.
Pourquoi Jean-Luc Mélenchon, qui est excellent, ne décolle-t-il pas ? Et pourtant, ça milite sur le terrain, ça colle, ça "boîte", ça diffuse. Et les arguments sont clairs, simples, accessibles à n'importe qui.
Peut-être faut-il affirmer davantage la volonté enragée des tenants du pouvoir à reprendre ce qu'ils estiment s'être faits voler indûment depuis 1789, en passant par 1936 et le programme du CNR et j'en passe ?
Peut-être faut-il expliquer qu'après le recul sur les retraites et la casse des services publics ils veulent tout reprendre, la sécu ("la belle fille de la Libération"), les congés payés, le SMIC, le droit syndical, le code du travail, l'école publique gratuite, laîque et obligatoire (c'est vrai quand nous serons retournés à l'âge de l'esclavage nous n'aurons plus le temps d'aller à l'école, mais remarquez bien que sous l'empire romain, il y avait le plein emploi pour les esclaves) ? Car c'est quand même bien de ça qu'il s'agit : tout reprendre pour obtenir plus de profit.
Autre chose. A propos du débat sur le vote républicain au 2ème tour, pour moi, comme pour beaucoup, c'est tout vu. Depuis mon premier vote en 1969 (là quand même je n'avais pas choisi entre bonnet blanc et blanc bonnet), j'ai toujours été cocufié après m'être fait violence pour voter pour le candidat PS au 2ème tour. Cette fois, c'est non, ce sera abstention, et si Sarko ou Le Pen sont élus parce que nous sommes trop nombreux à avoir fait ce choix de l'abstention, c'est que, fondamentalement, le peuple français l'aura souhaité. Ce sera désolant...
@rom
Tout à fait d accord la priorité en banlieue comme ailleurs doit être de donner au plus grand nombre un emplois avec un salaire décent mais le retour d'une présence policière rassurante, ilotiers devant les collèges par exemple, serait bienvenue ainsi que différents services publics d ailleurs. Seulement je ne pouvais pas tout détailler dans mon post précédent.
Non, J Jolly, je ne suis pas offensé, toutefois je connais bien le terme de démocratie, et je pense que tant que je peux voter et m'exprimer je suis encore dans une démocratie, même si je trouve aussi que cette démocratie est bien malade, je sais encore faire la différence entre le régime des colonels et ce que je vis ici. Je n'ai pas non plus l'intention d'expliquer au staff du FdG d’appeler a voter pour untel ou unetelle. Je m'en fout comme de l'an quarante, il y a bien longtemps que je ne vote que pour ce que je pense. Quand au désistement Républicain, tous les candidats se réclament de la République, autant que je sache même le FN s'en réclame et personne n'a peur qu'elle (la République) ne se retourne dans sa tombe. Donc je me fout aussi du désistement Républicain qui a mon sens ne veut plus dire grand chose. Si je me désistais ce serais pour un candidat que je jugerais proche de mes convictions. Et a moins que poutou soit au deuxième tour ça va être dur de trouver un candidat qui soit proche de mes convictions de gauche et en même temps proche des idées du FdG.
Quand a mon scénario, je pense qu'il est assez "réel", les gens ont "peur", et pas mal d'entre eux se demande chaque matin ce qui va encore leur tomber sur le dos, et c'est pas une image d'épinal, ils ont réellement peur du lendemain et c'est clair que dans l'isoloir, même s'il ne croit pas en Hollande, il auront a l'esprit ce qui pourrait advenir d'eux en cas de second mandat de N.S.
Pour le reste, j'exprime ici mes idées "a moi", je crois pas que je sois nouveau, et je lis chaque post avec attention, car au départ, il y a déjà quelques temps, je venais surtout ici pour me faire une idée du P.G. et des idées de Jean-Luc Mélenchon afin de savoir s'il y avait un espoir que je retrouve un "parti" pour qui voter. Tu vois, par exemple je sais que le FdG n'est pas a 6 % des intentions de vote, parce que je lis chaque post et que je clique sur chaque lien qui me semble...
Mon arrière grand-père, résistant communiste fusillé en 44 aurait eu 100 ans aujourd'hui. Je me demande, s'il avait survécu à la guerre, ce qu'il aurait pensé du monde d'aujourd'hui et s'il n'aurait pas regretté son engagement en voyant cette France et cette Europe ultra-libérale, ce président Sarkozy léchant les pieds d'Angela Merkel et vantant le "modèle allemand" comme si la France ne portait plus aucune des valeurs de ces luttes sociales qui ont fait son histoire... Je me demande aussi comment certains membres de ma famille, de ses descendants, peuvent à ce point salir sa mémoire en exploitant leur prochain pour leur seul profit (et là, hélas, je parle de ma propre mère) RIP papy !
Pour faire suite au post de stephann, mercredi grande réunion à Brive avec Coquerel et Rippert, nos futurs candidats du FdG (ou Terre de Gauche, car en limousin on est allié avec le NPA) et j'ai l'intention de m'engager au coté du PG. Je suis un déçu de la politique des années 90 et du passage des socio-démocrates au pouvoir. J'avais décidé de tout arrêter. Et bien c'est reparti, je m'engage et je vous engage à faire de même en adhérent à tour de bras aux partis qui composent le FdG, à tracter et coller des affiches. Faisons tourner les imprimantes. La perspective d'une solution Hollande me fait horreur. Chaque fois, je pense au peuple grec. J'y étais en juillet 2011, et les Grecs se disaient et nous disaient que le socialiste Papandréou ne pouvait pas être antisocial. Voyez le résultat! On fera peut-être 6%, mais il vont entendre parler de nous, c'est sûr. Soyons incontournable. Si on réfléchit bien, MLP est à 20% car on a abandonné la rue et les boites aux lettres et dans la foulée les usines et les administrations où on était fort, nous la vraie gauche.
Ce post de stephann a provoqué en moi ce déclic que je refusais en disant "Laisse faire, ça se passera bien, sans toi". J'ai bien l'intention d'aider à "dégommer" toute cette politique qui dit tout et son contraire, même sur le plan local. Alors le clavier, ça va un moment, c'est convivial, on se retrouve entre potes. On discute le bout de gras, mais je crois qu'il faut entrer dans l'action, et j'ai peur d'avoir un peu de retard.
J'adore lire votre blog ainsi que tous ceux qui y participent en y postant des commentaires souvent très intéressants.
J'aimerais cependant vous faire part de mes réflexions et interrogations à propos d'une de vos mesures phares que vous voulez mettre en oeuvre une fois élu, à savoir augmenter rapidement le SMIC à 1700 euros.
Je suis tout à fait d'accord avec vous pour dire qu'on souhaite voir le pouvoir d'achat des classes les plus modestes augmenter, pour notamment que ces gens modestes puissent simplement avoir accès à de l'alimentation d'origine paysanne. (Je me base ici sur vos propos à l'occasion de la présentation du scénario negawatt sur Youtube.)
Le raisonnement est donc le suivant : l'agriculture paysanne coûte cher donc il faut augmenter les salaires pour que les gens y aient accès. Problème que je vois, si le SMIC augmente, alors les produits bios et paysans vont augmenter d'autant plus puisque ce type d'agriculture nécessite beaucoup plus de main d'oeuvre et donc je me demande si l'augmentation du SMIC est le bon levier puisque parallèlement à l'augmentation des revenus, on assistera à une augmentation des coûts productions.
Et étant dans ce secteur (maraîchage bio), j'analyse une augmentation des coût de Main d'oeuvre comme une incitation à la mécanisation, à la recherche d'économie d'échelle et donc à un modèle très éloigné du bio et de l'agriculture paysanne. De plus en augmentant la masse salariale dans nos coûts de production, nous serons encore moins compétitif par rapport aux produits de l'étrangers.
Et j'imagine que ce raisonnement, tous les patrons des petites entreprises peuvent le tenir.
Je pense donc que marteler que le SMIC doit augmenter n'est pas la chose par laquelle il faut commencer.
A contrario, je pense que si je vous lis et si j'envisage de voter pour vous, c'est que vous parler de l'instauration d'un salaire maximum. Et là, oui, je pense que vous tenez le problème par le bon bout.
Merci beaucoup pour ce temps passé sur ce blog ! Il est tres important pour nourrir nos réflexions, et nous permettre d'étayer nos arguments en débat familial...
J'ai hâte de lire l'article sur l'économie sociale et solidaire, mouvement pour lequel j'ai milité longtemps avant d'en être profondément déçu. Bon courage pour les combats à venir !
Ok et bravo à cobalt. Pas de soucis sur les sondages. Retour de boitage sur Marseille 13/14: super aceuil. Ecoute collective organisée le 12 dans un bistro dont le patron à trouvé ça très bien. Courage amis et camarades nos amis tunisiens ont foutu dehors leur dictateur malgrès des médias encore plus aux ordres. Nous y arriverons. Bon courage à tous, et tous devant les entreprises, dans les quartiers.
A tous (je réagis en vrac) :
Pourquoi se balancer des hypothèses sur ce qu'on aurait fait au 2e tour si le Front de Gauche n'avait pas gagné ? Souvenez-vous, Jacques Généreux nous avait pourtant donné la réponse à propos des socio-démocrates dans "Nous, on peut" (p. 67) : "Un retour de cette gauche-là au pouvoir ne fait que préparer la prochaine victoire de la droite !" C'est clair comme consigne, non ?
Le militantisme, la défense de l'Ecole publique. Je suis enseignant, j'en appelle à tous mes collègues : avez-vous laissé en salle des maîtres ou en salle des profs quelques exemplaires de notre programme ou de la réédition poche de "Qu'ils s'en aillent tous !" ? Moi, oui, ça ne m'a coûté que quelques Euros. Avez-vous photocopié les 3 pages de "L'humain d'abord" concernant l'école pour les glisser dans les casiers de vos collègues avec ce commentaire "Vous en connaissez beaucoup des candidats qui vous proposent ça ?" ? Moi, oui, ça ne m'a pris que quelques minutes ! Avez-vous annoncé autour de vous l'émission de jeudi 12 ? Moi, je le fais demain, assorti d'un "on en reparle après !".
On n'arrête pas de nous dire "votre projet est utopique, la France ne peut pas agir toute seule et gnagnagna..." En proposant son (pseudo) projet de taxe Tobin, Sarkozy n'est-il pas en train de démontrer qu'on n'a pas besoin d'attendre l'accord de tous les autres pays européens pour agir ? Merci de nous offrir cet argument !
Fête de famille ce week-end. Parmi la cinquantaine de convives, aucun François, aucun Nicolas, pas l'ombre d'une Marine ni même d'une Eva. Deux Jean-Luc, en revanche (véridique)... Dois-je y voir un signe ?
A delbrayelle et 90 berdague
Hum. Merci d'abord pour vos arguments.
Mais c'est léger pour se présenter en face des commerçants et artisans il me semble ?
Surtout que sur le terrain les exemples concrets dont se serait trop long de disserter ici demande des réponses plus pragmatiques.
Reforme-t-on la rigidité de nos administrations ou continue-t-on a considérer une entreprise de 3 personnes comme une de 200?
Arrêtons la course a l'echalotte avec le FN pour la chasse aux voix des ouvriers. Ils sont dans les entreprises les ouvriers donc parlons aux entreprises, l'entité salaries/patron. Mais j'imagine que les professions libérales se sentent aussi un peu oubliées dans ce discours FdG ?
Viva la révolution.
Mais si comme toute révolution elle se fait au détriment d'une ou plusieurs parties innocentes alors le pétard et foiré d'avance. D'ailleurs pourqoi la mèche ne prends pas?
Bang !
@Rollet
On ne peut pas isoler un phénomène du reste. Le système est un bloc. Il faut ensemble, majoritairement le transformer. Je viens de lire que les " Indignés de Corrèze " se réunissent pour échanger leurs expériences. Il y a dans leurs rangs des artisans. Que disent-ils ? Voici ce qu'ils disent : « A la campagne, il y a de la misère. Beaucoup de misère. On voit tous ces petits retraités. Les Restos du cœur de Beaulieu sont de plus en plus fréquentés, on le voit tous les jours. C'est plus caché qu'en ville mais ça existe. Il faut que les politiques sachent l'état de délabrement de nos vies. Le choix aujourd'hui, c'est de payer ses factures ou de manger. Il faut que les politiques parlent de ça, soient plus concrets. C'est une grande révolte. Les petits raccommodages ne suffisent pas. Ce n'est plus possible.La majorité de la population n'est pas dans la prise de conscience mais dans la survie. Les gens sont trop gentils..." (Article complet. Rue 89)
À propos des sondages officiels!
Chers camarades, il faut simplement se poser cette question : Quel est l'objectif de ses sondages?Est-il d'informer les gens? Qui commande ces sondages? Pourquoi les publie-t-on dans les mass-médias?
En répondant à ces questions, vous comprendrez vous même que c'est un moyen de propagande en faveur du système dominant. Le système qui détient l'argent, le pouvoir et les médias.
Le FdG étant parmi les rares forces qui veulent remettre en cause ce système, il est bien évident que les médias et les sondages font tout pour le faire disparaitre de l'opinion.
Mais la réalité est là. Le FdG a eu un 10% aux dernières élections et depuis je pense que beaucoup de gens ont été convaincus par sa vision.
Allez-y sur Agoravox.fr pour vous rendre compte que Jean-Luc Mélenchon est à +20% sur plus de 5000 votants. Pour moi, le sondage de Agoravox est mieux que celui Harris Interactive ou BVA ou IFOP...etc.
Et puis si nous aimons le FdG ce n'est pour les élections mais pour les idées qu'il incarne. Le militantisme est une lutte de longue haleine. Le FdG doit ressortir plus fort après ces élections.
Le vrai travail à faire est avec les ouvriers, les salariés en général. Il faut lutter avec eux pour défendre les acquis sociaux que les libéraux (PS inclus) sont entrain de détruire.
Il faut occuper le terrain de la lutte pour les années à venir et le résultat viendra de lui même.
@177 ElGuido
"Allez-y sur Agoravox.fr pour vous rendre compte que Jean-Luc Mélenchon est à +20% sur plus de 5000 votants. Pour moi, le sondage de Agoravox est mieux que celui Harris Interactive ou BVA ou IFOP...etc."
C'est assez pénible de lire des chose pareilles parmi les commentaires. Quelle est la méthodologie de ce que vous appelez un "sondage" ? Savez vous qu'un échantillon de 800 personnes, soigneusement composé pour être représentatif, peut donner des résultats bien plus précis qu'un échantillon de 10 000 personnes à la composition aléatoire, comme sur Agoravox ?
Gilbert Duroux, vous écrivez une bêtise. Sur un échantillon "soigneusement composé pour être représentatif", on ne peut pas calculer l'écart-type, donc on n'a aucune idée de la précision du sondage. Quant à sa representativité, elle repose sur des hypothèses du sondeur et on retrouve donc en partie ces hypothèses dans les résultats...
Pour que l'on puisse calculer l'écart-type, il faut justement que le tirage soit aléatoire. Et si le nombre de sondés est assez grand (plus de 1000) et le tirage vraiment aléatoire, alors l'échantillon à de fortes chances d'être objectivement représentatif.
Elle est où, la bêtise ? Ce "sondage" d'Agoravox donne 12,6 % à Asselineau (deux fois plus que Bayrou pour un candidat qui n'a aucune chance de pouvoir se présenter) contre 4 % à Sarkozy. Hollande ne recueillerait que 13,4 % et Jean-Luc Mélenchon battrait tous les records à 21,8 %.
Faut arrêter de se pignoler, y-a des enfants qui peuvent vous voir.
Euh... si je peux me permettre : le sondage Agoravox, il est justement pas aléatoire puisqu'il ne concerne que ceux :
1) qui fréquentent le site
2) qui acceptent de répondre.
Enfin bon... moi, je dis ça... en plus y'en a peut-être qui y vont "voter" Mélenchon juste pour faire monter la sauce...
Le sondage d'Agoravox est biaisé parce que le tirage de l'échantillon n'est pas aléatoire ! Il s'agit d'un échantillon du lectorat d'Agoravox, sans doute plutôt à gauche et très ant-Sarkozy.
Un vrai sondage aléatoire se fait en piochant au hasard dans l'annuaire.
@178 et autres sur les sondages
Bonsoir, je suis d'accord avec vous, que penser de ce site agarovox qui met à 12,6 % François Asselineau, que personne ne connait. en tout cas pas moi...et quitte a faire de la pub pour des sites improbables il y a celui-ci qui donne une popularité positive sur plus de 3000 votants
Je sais que les sondages peuvent nous réconforter. mais nous savons tous ici qu'ils ne représentent pas l'opinion publique. ne perdons pas de temps avec cela.
Notre porte parole a besoin de soutien. c'est un programme pour tous les français que nous portons. gardons notre énergie pour le faire partager au sein de nos entourages, collègues, amis.... Pensons à la possibilité du 1er tour, allons ensemble "informer" notre entourage, quelques 7 millions de voix suffisent pour changer la donne.
courage à nous tous !
Nous sommes d'accord, Poncet. Il y a deux écoles, l'école américaine, basée sur un échantillon aléatoire, et notre méthode des quotas (voir ici, l'Observatoire des sondages, un site très sérieux sur la question). Les deux semblent se valoir. D'ailleurs, comme j'ai eu l'occasion de le dire, les sondages électoraux, en France, sont extrêmement précis à deux jours des élections, au moment où leur publication est interdite.
Quand je répondais à ElGuido, que le sondage d'Agoravox c'était n'importe quoi, c'est parce qu'ElGuido ne prenait en compte que la taille de l'échantillon, sans se soucier le moins du monde de la méthodologie. Ce qui explique que les résultats que je cite (l'inconnu Asselineau qui fait 2 fois plus que Bayrou et plus de 3 fois plus que Sarkozy), c'est du grand n'importe quoi.
26 % d'intentions de vote pour Sarkozy d'après le dernier sondage du JDD... Et Mélenchon n'aurait plus que 6 %... Du coup, il disparaît complètement des commentaires des JT ou des flash info à la radio. Et les rares fois où Mélenchon est cité depuis quelques semaines, c'est uniquement pour être discrédité ou moqué (France-Info, RTL, Canal+ via Aphatie, Barthès, etc...). Ils nous prennent vraiment pour des c....
Il serait temps que TOUS les responsables du FdG tapent un bon coup sur la table pour dénoncer ces manipulations. Au point où nous en sommes, les porte-paroles et les militants ne devraient plus hésiter à répliquer avec vigueur à tous ces prostitués intellectuels et profiter du moindre micro pour leur dire leurs quatre vérités. A la guerre comme à la guerre... Certains penseront peut-être que les conséquences d'une telle attitude seront plus néfastes qu'autre chose, je crois sincèrement que l'impact auprès du peuple sera pire en l'absence de réactions.
Abraham Lincoln était bien lucide sur ce point : "L'opinion publique est la clé. Avec l'opinion publique, rien ne peut faillir. Sans lui, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois."
En voyant FH sur les trace de Tonton, j'ai comme l'impression qu'avec lui on aura plutôt Tintin ! Désolé, j'ai pas pu m'empêcher...
Que les sondages soient bidonnés ou ne reflètent pas la réalité du moment cela me parait une évidence.
Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est l'impact de ces sondages fussent-ils faux sur les votes.
Autour de moi, milieu d'intellos qui pensent toujours pouvoir "faire un coup" rusé avec leur vote, on regarde beaucoup les sondages, et comme on se dit qu'on ne veut ni de Sarko, ni de Hollande j'ai entendu: "il vaut mieux voter Marine, puisque Mélenchon n'a aucune chance!, ça f...ra la m**** et ils réfléchiront, de toute façon ce ne sera pas pire qu'avec Sarko."
C'est à plusieurs reprises qu'atterrée, j'ai entendu dire cela. J'en conclus:
1- Que quoi qu'on puisse dire sur la validité des sondages, ils portent.
2- La "politique du pire" risque de se substituer pour certains au "vote utile" à cause des sondages.
3- L'argumentation du FdG portée par Mélenchon convainc, mais cela ne convainc pas pour voter effectivement pour lui.
4- l'attente d'une rupture avec tous les traités européens est très forte, et je crois que c'est cela le blocage qui dans la tête de certains les pousse à ce délire appuyé sur ces sondages stagnants.
Un post plus haut disait assez clairement ce que j'ai entendu (post qui ne déviait aucunement sur ces désirs de vote fascisant mais qui reproduisait un bout des arguments avancés pour ne voter ni PS, ni UMP) je ne le retrouve pas et il est très tard, mais je crois qu'il était signé Jean Sur, je pense qu'on devrait réfléchir à cet argumentation.
@Gilbert Duroux,
Je pense que je me suis mal exprimé. De toutes façons, je ne voulais pas dire que le sondage d'Agoravox est non biaisé. D'ailleurs dans l'avant dernier post de Jean-Luc Mélenchon j'ai fait référence à ce sondage en avertissant qu'il n'est pas objectif. Mais je pense aussi que tous les autres sondages ne sont pas objectifs. Je voulais dire que je préférai croire au sondage de Agoravox qu'à celui de CSA ou de BVA ou ou....
Ces instituts de sondage sont détenus par qui? Qui sont leurs commanditaires ? Les médias qui financent ses sondages, pourquoi le font-ils? Ces médias, appartiennent à qui ?
La réponse est que tous ces sondages sont là pour orienter l'opinion. Je ne parle pas des 30% de gens politisés mais des 70% qui s'en fichent éperdument mais dont un pourcentage ira voter au moment venu.
Donc je répète, quand ils disent que Jean-Luc est à 6%, moi je leur dit qu'il est à 21,6%.
Ils ne peuvent pas prouver qu'il est à 6% mais beaucoup des notres sont désespérés en recevant ces chiffres à la figure. La preuve en est les commentaires qui ont suivi juste après.
Il est clair que pour nous, les convaincus, ces sondages bidonnés, on n'y attache que peu d'importance mais on est très bien conscients des ravages que cela provoque dans les têtes des non politisés ou indécis qui, du coup, n'ont de notre candidat que l'image d'un futur perdant et cela aura pour conséquence d'orienter leur vote en notre défaveur. Tout cela est sciemment voulu, c'est évident. comment inverser la vapeur ?
L'émission "des paroles et des actes" de jeudi va être capitale. Que notre candidat se repose un maximum afin d'être en parfaite forme physique le jour J. Espérons qu'un maximum de citoyens saura délaisser leur série télé au profit d'un débat censé les intéresser au plus haut point, parce qu'en 2012 si ils font le mauvais choix par désoeuvrement, passivité ou refus de participer au sauvetage de leur pays, ils n'auront plus droit à une seconde chance !
@Menjine
Autour de moi, milieu d'intellos qui pensent faire le coup en votant MLP...
Excuse-moi mais j'ai du mal à considérer de telles personnes comme des "intellos" ou alors de pacotille...
Par contre, sur le MLP ou même Bayrou, je suis d'accord pour penser que ces votes ne relèvent pas uniquement d'une pensée construite. C'est pour cela que les reports de voix au 2nd tour ne semblent pas logiques dans le clivage gauche/droite.
J'ai déjà entendu des personnes que l'on pourrait qualifier de "gauche" dans leur action quotidienne (participation aux grèves, manifestations, critique du système, haine de Sarkozy) mais qui parlent de voter MLP ou Bayrou parce que ces candidats apparaissent pour certains comme "anti-système", bien placés pour battre Sarko. On est d'accord c'est une arnaque et un piège médiatique mais il marche sur certains.
Il marche d'abord parce que la présidentielle est une élection qui joue à fond la personnalisation donc prime la forme sur le fond, les petites phrases, les paroles qui n'engagent que soi sur le véritable débat de fond.
Ça marche aussi bien sûr parce que tout est fait pour que le vrai débat (parfois technique) n'ait pas lieu et que les gens en colère aillent vers de candidats qui ne toucheront pas au système économique (sondages, matraquage médiatique).
Quant on a une conscience politique, on a des repères, on connait les clivages et ce qu'ils veulent dire d'un point de vue historique. Mais beaucoup n'en sont plus là, le brouillage joue plein pot. De plus, pas mal de personnes qui ne sont pas politisées ne connaissent pas encore forcément Jean-Luc Mélenchon et s'en tiennent aux candidats qu'on leur montre sans cesse à la télé.
Mauvaise mise en scène
Antoine Frerot transporte les salariés de Seafrance, le mariage de la carpe et du lapin,"il est temps d'imposer une autre logique",
Amitiés citoyennes
Bonjour à toutes et à tous,
L'avantage de la parution d'un sondage c'est qu'au moins cela nous fais causer de quoi on ce le demande mais on cause certain d'entre nous vont jusqu'a dire "pleurnicherie" et c'est vrai si on prend agora vox c'est notre candidat qui est en tete si on prend les faiseurs d'opinion(la mediacratie officiel) Jean-Luc Mélenchon n'existe même pas.Bon c'est dit c'est super et aprés?Puisque que l'on fait la révolution citoyenne on doit accepter que les gens votent ce qu'ils veulent (d'ou le mot démocratie).
Maintenant si on veut autre chose et bien je pense qu'ils faut agir,parce que c'est bien beau de se lamenter mais si leFdG n'est pas au deuxieme tour on fait quoi?On en reprend pour cinq ans et nous on continue à ergoter sur les sondages défavorables?
Mais dans cinq ans que restera t il ?Aurons nous encore le droit de nous insurger et d'avoir un blog contestataire ? Ou plus simplement de quoi payer la note d'électricité et la facture de téléphone ?Et compte tenu des évenements ne serons nous pas en prison pour opinion subversives ou terrorisme ou délit d'opinion tout simplement ?
L'Europe actuelle est à la dérive,la France en tête et les monstres qui nous gouvernent en sous mains l'on très bien compris et nous achemine vers la dictature faciste qu'ils veulent.
En 2015 sera signé le traité le plus important depuis la deuxieme guerre mondiale qui fera de l'europe une succursalle des banksteres de wall street et toutes les destructions actuelles n'ont que ce but en ligne de mire notre asservissement et se n'est pas Hollande qui si opposera il a été formaté dans ce but.
Donc chers camarades que doit on faire? Car on peut raconter ce que l'on veut tout le monde (olgarchie en place) s'en fout.La preuve la plus nette c'est la soit disant TAXE TOBIN de 0,0000... sur les transactions financières,alors que nous expliquer que relever la TVA de 3 ou 5 points ne serait pas douloureux (parle pour toi triple...
Pour 2012 je nous souhaite une révolution citoyenne en marche, une victoire électorale, des législatives de feu, une révolution citoyenne, une constituante, des débats de fond, sur plein de sujets.
Pour aller dans le sens de @13 cultive ton jardin
Vu sur France 2, il y a quelques jours, le président du secours catholique dénonçant l'accroissement inouï de la pauvreté constaté sur le terrain, son appel à relancer la croissance par la relance de la consommation, et l'absolue nécessité et l'urgence à augmenter les minimas sociaux, les petites retraites et les différentes allocations qui permettent au plus pauvre de survivre. Et il a ajouté " Malheureusement, cela ne figure dans les propositions ou dans les programmes d'aucun des candidats ! "
Ceci recoupe une crainte que j'avais déjà exprimé ici, à savoir que l'annonce de l'augmentation du Smic (à 1 700 euros brut) ne laisse penser que seuls ceux qui ont un travail et qui gagnent le Smic vont en bénéficier, pas ceux qui touchent des allocations ou des minimas sociaux, ou des petites retraites.
Et attirer l'attention sur Michel Rocard va probablement rappeler aux jeunes exclus (qui ne voient pas pourquoi ils iraient voter, puisqu'ils n'ont droit à rien et que personne ne semble se préoccuper de leur sort), que lorsqu'il avait créé le RMI, (précisément Michel Rocard) en avait exclus les jeunes de moins de 25 ans et les étudiants, dont beaucoup d'étudiants très pauvres mais non boursiers parce qu'en rupture avec leur famille ou parce que leur famille gagne juste un peu au dessus des plafonds.
Et aux jeunes qui n'ont rien que combines et petits boulots.
Il faut absolument que notre position soit claire vis à vis de ceux qui n'ont pas un emploi à temps plein au Smic, vis à vis de ceux qui sont au RSA, au minimum vieillesse, etc.
Mais il faudra un débat sur le revenu citoyen et le faire savoir !
Excusez-moi, mais je crois que ça ne sert à rien de dire, comme ça tout de go, que tel ou tel sondage est bidon.
C'est un peu vain et surtout, ce n'est pas sérieux de dire que les sondages sont truqués dès lors qu'ils donnent Jean-Luc Mélenchon à 6 %. Si on raisonne comme ça, si demain les sondages mesurent un décollage de Mélenchon à 10 %, on va dire alors qu'ils ne sont plus truqués ? Ou alors on fait comme le gars qui trouve que le sondage d'Agoravox (celui qui donne Asselineau 13,6 % et Sarkozy à 4 %) n'est pas si mal, parce qu'il donne Mélenchon à plus de 21 %. Ça fait mauvais joueur, non ? Sans argumenter un minimum, toute critique est vaine.
Encore une fois, il ne sert à rien de s'arrêter sur un sondage isolé sans s'interroger sur la façon dont il a été réalisé ni s'appuyer sur des éléments de comparaison. Il y a par ailleurs des tas de questions à se poser lorsqu'un sondage est publié : "qui a commandé et/ou payé ce sondage ?", "qui le publie ?" "quelles sont les questions qui ne sont pas posées et qui mériteraient de l'être?" et, plus vicieux, "quelles sont celles qui sont posées et qui ne sont pas publiées ?" (eh oui, ça arrive !)
J'ai parfois l'impression que certains confondent marchandisation du savoir et adaptation de l'éducation au monde du travail, tel que peuvent l'être les lycées de métier.
La marchandisation s'est remettre à des entreprises à but lucratif, confessionnel, ou autre des missions d'éducation et d'enseignement de notre jeunesse. les lycées professionels préparent, c'est leur rôle, c'est leur but, à un métier particulier avec tout l'apprentissage des gestes, techniques manuelles mais aussi de raisonement. En dehors de toute culture générale, toujours indispensable, cette orientation est nécessaire dans bon nombre de métiers dit manuel, de façon restrictive, car comme nous le disait un prof de français, un travailleur manuel est avant tout un travailleur intellectuel (il doit penser son geste).
On a raison de se méfier des "sondages", de leurs redressements au doigt mouillé et de la partialité de leurs instituts. (sur cette machine infernale, et sur ses effets, il faut lire les travaux d'Alain Garrigou sur acrimed.org et sur les blogs du Monde diplomatique).
Mais nous avons mieux à faire que nos propres redressements au doigt mouillé, c'est de convaincre autour de nous.
Une chose qui produit son effet c'est de dire aux bénis-oui-oui-votutilistes "A force d'invoquer 2002 sans programme de gauche, vous allez avoir... 2007"
Il est pour le moins curieux que ce sondage, comme cela a été remarqué, enregistre un score à la baisse pour la totalité des candidats étiquétés à Gauche. 38% au total au lieu des habituels 48 à 52 %. A droite évidemment, tout le monde progresse. Grossière manipulation de l'opinion commanditée par la bande Sarkozyste aux abois. Le score de Jean-Luc est évidemment du même acabit. Tout a été dit sur les sondages et il ne faut surtout pas se laisser impressionner par ces procédés de fabrication de l’opinion. Leur effet de démoralisation est cependant à prendre au sérieux, car il peut correspondre à une hantise refoulée, (les timides réformes préconisées par le programme partagé en matière salariales et fiscales), à un retour du refoulé qui est celui-ci de la déception immense qu’a provoqué la gauche au pouvoir au sein des classes populaires. Refuser de faire le bilan critique de ces années relativement récentes où les socialistes au gouvernement faisaient l’apologie de l’argent roi, introduisaient la CSG, libéralisaient les marchés financiers avec Bérégovoy, faisaient cadeau de la 5 à Berlusconi et de Canal plus au groupe Havas-Vivendi, où la gauche plurielle démantelait le secteur public bancaire et privatisaient un certain nombre de grandes entreprises et services publics avec Jospin, me paraît être une très grave erreur, suicidaire. En rompant avec le parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon et ses amis ont fait la moitié du chemin. Même si la bifurcation politique décisive se place au moment du NON à la Constitution européenne et au refus de la forfaiture du Traité de Lisbonne, ces prises de position courageuses n’effacent pas le passif des différents gouvernements de gauche abandonnant littéralement la classe ouvrière livrée à la désindustrialisation, au chômage et à la précarité, sacrifiée sur l’autel du néolibéralisme, de Maastritch et de l’enrichissement des bobos.
La video sur la manif de soutien à Xavier Mathieu est particulièrement bien faite, bravo.
Pour les sondages, il est évident maintenant, qu'ils sont dans les mains des amis de l'oligarchie dominante....qu'ils sont un instrument politique à leur service...et que manoeuvrés ils font partie de la manipulation générale de l'opinion en faveur des gouvernants. Cela peut permettre peut-être de savoir quelle est leur stratégie, et permettre de la contrer ? mais c'est tout.
Je suis effondré de voir comment le "ptit Bush", qui dans son admiration sans bornes pour l'ex dirigeant des Etats Unis, n'a de cesse d'imposer sa politique en france. La destruction systématique du système social français, de nos services publics...... A chaque fois qu'il propose une réforme, il y a derriere une partie de notre france qui s'en va. Pour le reste, c'est le chiffon rouge habituel, qui lui permet de faire la une des journaux en permanence, et de faire croire qu'il agit, alors qu'il s'agite.... Pour Seafrance, si une solution est trouvée, il va nous faire croire qu'il a empêché par son action, l'augmentation du chomage en france, alors qu'il a détruit par son action des centaines de milliers d'emploi par ailleurs.
Heureusement que ce blog nous permet d'espérer. Bon courage Jean-Luc Mélenchon pour jeudi, on sera là.
153 graine d'ananar
A Strasbourg, notamment dans les quartiers, nous donnons tous nos weekends pour combattre la résignation, redonner de l'espoir, convaincre les hésitants, voire "retourner" les candidats au vote FN. Et je ne parle que des actions militantes les plus voyantes. Nous savons que nous faisons un travail de fourmi - que dis-je, de sysyphe -, que le matraquage médiatique et le comportement ambigü et retors de ces connards du PS compliquent d'autant.
Alors, je vais être très crû, camarade. Tes propos démoralisateurs, qui ne sont par ailleurs qu'hypothèses, que tu essaies d'emballer "scientifiquement", tu te les gardes. Bien recu ?
La lutte est déjà assez dure comme ca.
Samedi dernier, distribution de tracts en vue d'une assemblée citoyenne, une question (parmi d'autres!)": "Si le FdG arrive aux commandes en mai, interdira-t-il le FN?"
Réponse: "la question pourrait se poser mais à ma connaissance, elle n'a pas été abordée sous cet angle! Une chose est sûre, c'est que pour toute question fondamentale, faisant débat, tel le nucléaire, il sera fait appel au référendum.
En attendant, il est certain que si Jean-Luc Mélenchon est élu, le FdG n'aura de cesse que de faire appliquer et progresser le programme "l'humain d'abord". Alors, il y a fort à parier qu'une grande partie de l'électorat FN se dégonflera tel un ballon de baudruche car pour beaucoup, ces électeurs, manipulés et poussés dans les retranchements de leur inhumanité, découvriront ce que société républicaine, démocratique et humaine veut dire."
Que vive la Révolution par les urnes, place au Peuple.