07jan 12
Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.
Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si vite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.
Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.
En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.
Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque. Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !
C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.
Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.
Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché.
L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion. Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».
AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.
AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.
AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », « Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.
AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.
AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.
AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.
AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !
Je crois qu'il ne faut en aucun cas céder au découragement car notre cause est juste. Et notre programme est le meilleur, et de loin !
Mais toutes les manipulations médiatico-sondagières me confirment un peu plus chaque jour dans la conviction que notre démocratie (elle n'est pas seule dans ce cas) est gravement malade et est devenues purement formelle ou, pour le dire autrement, une coquille vide. Vivement la VIè République !
Si cela ne tenait qu'à moi, dans la future République, le poste de Président serait supprimé purement et simplement, car cette fonction, de dérives en dérives, est une cause majeure de décadence des institutions et d'infantilisation du peuple.De plus elle est une réminiscence, même inconsciente et symbolique, de la monarchie.Mieux vaut qu'elle disparaisse. Resterait le Premier Ministre, n°1 du Gouvernement. Je verrais très bien Jean-Luc exercer cette fonction dans le cade d'un régime parlementaire équilibré et apaisé.
Je voudrais revenir sur cette proposition du" blocage des loyers" qui semble faire l'unanimité chez nous et que nous trouvons dans le programme "L'humain d'abord" (avec d'autres propositions).L'intention sociale qui la motive est louable car il est insupportable de consacrer plus de 30% voire plus (50% parfois) de ses revenus pour avoir un toit. Toutefois, il faut savoir de quel logement (privé ou social) et de quel propriétaire bailleur (privé ou social) nous parlons ! En effet pour m'intéresser de près à la question du logement social depuis plus de 20 ans en tant que responsable et gestionnaire d'une coopérative d'HLM à but non lucratif de près de 4000 logements sociaux et employant 76 salariés, je puis vous dire que le blocage des loyers signerait à terme notre disparition pure et simple. car 98% de notre chiffre d'affaires provient des entrées de loyers et nous pratiquons une politique de modération des loyers qui fait que déjà la valeur nette de ces entrées de loyer progressent de 1,85% en moyenne /an alors que l'inflation est de 2,4% (indice nov 2011) ! En fait, c'est tout le circuit du financement du logement social (ce que j'ai d'ailleurs lu dans le programme "l'humain d'abord") qu'il convient de réformer (de l'aide à la pierre à l'aide à la personne) et on ne parlera plus de "blocage des loyers" qui est finalement une mesure plus démagogique que vraiment "sociale"...
A propos de sondages, du calme tout le monde...
Par exemple : celui de ce matin à la UNE de Libé : 30 % des sondés n'excluraient pas de voter Marine Le Pen. Un détail, juste un petit détail : 12 % ont répondu à la question "pensez-vous pouvoir voter MLP si le 1er tour avait lieu dimanche prochain ?" : Probablement pas. Or, ceux-la ont été comptés dans les positifs et font partie des 30 %.
@ tous les Camarades impressionnés par les sondages.
Vous ne tenez pas compte qu'il reste une quinzaine de semaines avant le vote.
Que la situation financière ne cessera de s'aggraver durant ces semaines; et que même les imbéciles dont il est question sur ce blog auront les méringeoises suffisamment dégourdies par le besoin pour trouver les fauteurs de leurs diètes forcées.
Ce ne saurait plus tarder.
On reparlera des sondages fin mars.
Patience.
Excusez- moi si je nage à contre-courant ou si je me fais l'avocat de ceux qui ne traversent pas les filtres militants, mais certaines critiques peuvent être constructives et salutaires. Donc je poursuis mon propos… Une partie du peuple se méfie d’une gauche qui a déçu ses attentes et pas seulement en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Grèce…. Le front de gauche aurait tout intérêt à reconsidérer honnêtement le bilan de l’expérience de la gauche au pouvoir. Parce que Jean-Luc Mélenchon a participé de l’état-major socialiste, parce qu’il a été ministre du gouvernement Jospin, il est le mieux placé pour rompre avec la langue de bois d’un faux-bilan qui se contente d’énumérer l’abolition de la peine de mort, les 35 H, ou la création de la CMU. Je rappelle d’autre part que 90 % des français gagnent moins de 5000 € par mois. Alors le salaire maximum à 34000 € /mois, c’est un peu dur à avaler pour ceux qui se contenteront de 1700 €. Au soir du premier tour de la présidentielle, il sera alors trop tard pour se livrer aux délices de l’auto-flagellation.
Bonjour! Non seulement les sondages de l'Ipsos sont bidons mais en plus tout le monde sait que Didier Truchot et Jean-Marc Lech(les patrons d'Ipsos) sont des proches de Nicolas Sarkozy. Quand au JDD ou figurent les sondages, ce torchon miteux appartient à Bolloré(vous savez le type qui prête son yacht au président!)et je crois que c'est pas la peine de vous faire un dessin quand aux intentions de ce monsieur...! Ces sondages sont en fait une manipulation supplémentaire qui démontrent une seule chose: ça panique dur à droite, croyez-moi, et ça n'est pas pour rien! Continuons à convaincre encore et toujours tous ceux que nous pourrons parce que nous allons gagner, c'est sûr!
Bonne journée à tous!
Bon, après le vent de panique sur les sondages voilà que maintenant ça s'engueule : à croire que c'est une suite logique : la peur d'abord les ressentiments après...
Alors pour remonter le morale des troupes je vais faire là un aparté. (le webmestre va pas aimer...)
Ce qui nous perturbe c'est le comportement des masses vis à vis des médias non ?
Or je pense que les médias perdent de leur influence et que les masses n'en font qu'à leur tête (et donc vis à vis des sondages cela se vérifiera, comme cela c'est d'ailleurs vérifié avec Bayrou côté à 5% en 2007 et arrivé à 18.5 %, entre autres exemples cités ici où "les gens" ont pris un contrepied tous têtus qu'ils sont)
Les sondages ne sont pas seulement autos réalisateurs, ils ont aussi un train de retard, on peut même penser qu'ils sont rédigés en fonction de l’élection présidentielle précédente, ce qui est une aberration qu'ils devront payer.
On peut faire une démonstration de la versatilité des masses par un autre côté de l'offre médiatique : on se rend compte actuellement que ce ne sont pas les artistes qui passent le plus par les médias qui vendent le mieux, bien au contraire... (oui je sais beurk, mais partant du principe qu'il y a une défiance des gens vis à vis des médias qui s’échinent à leur dicter leurs goûts en musique, comme leur choix politique, et le reste, cela montre que le comportement des masses est aussi "globale" comme par esprit de contradiction vis à vis de la globalisation des médias.
Ainsi les efforts médiatiques s’essoufflent pour faire vendre ceci ou cela ou tel homme politique ; du moins internet change la donne, et les médias semblent vouloir faire "comme avant" c'est là leur seule réponse pour continuer de manipuler l'opinion.
N'est-ce pas internet qui a permis les révolutions citoyenne en Tunisie ? n'est-ce pas par internet que les Hongrois s'informent le plus sur les mensonge du pouvoirs ?
Le monde change camarade, c'est là notre force.
Il me semble que le débat sur les sondages est vain ou pour être plus précis qu'il se focalise sur l'accessoire. En effet et même si, ici ou là, certains sondages ont été démentis par le vote, ils sont en majorité conforme aux résultats électoraux pour ce qui concerne le classement des choix politiques. A contrario là où il faudrait appuyer la critique c'est sur l'influence que ces sondages exercent sur l'opinion par l'exposé de ses résultats et par les commentaires qu'ils favorisent, en permanence et largement, auprès de'nos'journalistes'et de'nos'éditocrates. C'est cette instrumentalisation qui est la plus efficace pour le rouleau compresseur libéral. Pour résumé c'est ce que certains nomment l'autoréalisation.
Que faire ? si ce n'est les ignorer (ce que je ne fais pas en ce moment) du moins ne pas s'y attarder et revenir sur ce que fait JL Mélenchon depuis quelques temps ringardiser ce qui passait pour la modernité à savoir les politiques en cours en parlant des vieilles recettes libérales et rappeler sans cesse leur inefficacité. E n quelque sorte retourner contre les libéraux de tout poil les arguments qui ont fait (malheureusement) leur succès auprès des opinions.
Certes, "le monde change", il change d'ailleurs tous les jours et souvent sans nous et malgré nous ! les oligarchies financières et politiques ont malheureusement plus de moyens que nous pour façonner le monde à leur manière. La conclusion est donc évidente: qu'ils s'en aillent tous ! Sauf que jusqu'à présent ils sont toujours là en dépit de leur bilan calamiteux et qu'ils y resteront aussi longtemps que leurs victimes se prosterneront devant elles et se résigneront au lieu de " résister et de prendre le pouvoir". Certains ici sur ce blog s'affolent et s'exclament devant les derniers sondages qui donnent 6% d'intention de vote au FdG; Bien à tort.Il suffit de regarder la Grèce, l'Espagne, l'Italie, pourtant secouées bien plus que nous par la crise, la protestation populaire a fait long feu et les partis, syndicats, associations diverses qui portent cette protestation rencontrent bien des difficultés à maintenir la mobilisation et à l'amplifier face à une opinion publique matraquée et chloroformée par les médiacrates et qui a peur pour son avenir. Or on n'a jamais révolutionné le monde avec une armée de pétocheurs !
Je reviens sur l'éducation nationale et l'instruction publique.Ayant une longue expérience de l'enseignement dans le secondaire et le supérieur, je suis bien d'accord avec Daniel du 93 (N°50 et 72) et Biribi (N° 79), et je ne crois pas que le "modèle finlandais" vanté par Alexandre (N°96) soit propre à inspirer notre programme pour l'Ecole. Où voit-on en Finlande un mouvement des idées, une culture populaire, une citoyenneté active, un niveau général des connaissances, analogues à ce qu'ils étaient en France du temps où notre pays avait le meilleur système d'enseignement de toute l'Europe ? Il est faux d’objecter qu’il s’agissait d’une « culture bourgeoise » à laquelle les enfants d’autres milieux sociaux seraient incapables d’accéder.La réussite (relative) de la Finlande tient au fait de simple bon sens que les élèves ou étudiants travaillent en petits groupes.Nous avons donc raison de réclamer en priorité des postes d’enseignants et de personnels d’encadrement hautement qualifiés!La formation des maîtres a été ces dernières années dégradée et distordue sous prétexte de « modernité », - en réalité pour adapter l'Ecole à la loi du marché et mettre au pas les enseignants.La mission de l’Ecole est la transmission des connaissances dans toutes les disciplines fondamentales et de façon égale sur tout le territoire national.L’enjeu, y compris dans l’enseignement technique qui doit être lui aussi revalorisé,c’est la liberté de pensée, d’action et de choix dont chaque jeune aura besoin lors de son insertion dans la vie sociale. La conception actuelle des programmes et le système des options sont aberrants.La prétendue « autonomie » des établissements les asservit aux restrictions de toutes sortes décidées sans consultation des intéressés,et le « pédagogisme » (incompatible avec la vraie pédagogie) sert de cache-misère à la disparition des contenus et à la multiplication pour les enseignants de tâches parasites. Vivement l’humain d’abord !
Petit lien sur mon dernier article décrivant les usages prévisibles de notre premier démolisseur de France dans ce qui accompagnera la future TVA (a) sociale :
TVA Sociale… la TVA des Shadocks
Lors de mes déplacements quotidiens pour me rendre à mon travail soit 80 Km, je passe dans divers villages où le front de gauche est présent, affiches, annonces de réunions...
Je pense que l'affiche reste malgré tout une base visuelle importante, je m'arrête aux feux rouges et j'ai quelques instants d'observation, il serait souhaitable d'être plus simple et direct sur les affiches, on connaît pour la plupart les composantes du Front de Gauche mais les affiches collées parlent que du rassemblement à gauche. Il serait mieux de lire: baise des prix, hausse des salaires, industrialisation de la France, nationalisation des banques, fin de la BCE, des mots qui nous parlent et nous interpellent, le Front National avec ses idées nauséabondes a compris depuis bien longtemps la portée des mots et des images.
Amicalement.
Bonjour tout le monde,
En décembre un message pointait vers une chronique matinale de France Inter annonçant que le front de gauche allait bientôt dévoiler une liste de socialistes nouvellement intégrés (dont un mystérieux "gros poisson").
C'est pas le 11 janvier (ce mercredi) ? J'ai cette date en tête sans savoir pourquoi et j'ai peu d'espoir de retrouver cette chronique. Il y avait d'autres évènements cités comme une annonce commune avec une partie du NPA à une autre moment, je crois vers la fin janvier.
J'espère que ce n'étaient pas des rumeurs en l'air car je compte bien là dessus pour faire forte impression auprès des vote-utilistes (mon entourage notamment, bien qu'ils aiment bien Mélenchon). Je pense que non puisque la journaliste citait genre le directeur de campagne, mais bon sait on jamais.
@TOUS
je ne comprend plus rien de la lutte de sae France! la CFDT locale va être dissoute par la confédération et est accusée de comportement mafieux. La CGT est pour accepter une solution avec plus de 330 personnes sur le carreau.
Le projet de scop est soutenu par la région Nord-Pas de Calais. Quelle embrouille et pendant ce temps Besson tweet.
@vm (211) :
Il est faux d’objecter qu’il s’agissait d’une « culture bourgeoise » à laquelle les enfants d’autres milieux sociaux seraient incapables d’accéder.
Pas forcément une culture bourgeoise mais une culture élitiste. Et la démocratisation de l'accès a l'université a changé beaucoup de choses. Alors qu'est ce qu'on fait? On revient comme avant?
La réussite (relative) de la Finlande tient au fait de simple bon sens que les élèves ou étudiants travaillent en petits groupes.
Pas seulement. Si c'était aussi facile, on ne se poserait pas toutes ces questions.
Nous avons donc raison de réclamer en priorité des postes d’enseignants et de personnels d’encadrement hautement qualifiés !La formation des maîtres a été ces dernières années dégradée et distordue sous prétexte de « modernité »
Ah mais je suis d'accord mais on met n'importe quoi sous la "modernité". Tout commence par la formation des enseignants c'est sûr.
La prétendue « autonomie » des établissements les asservit aux restrictions de toutes sortes décidées sans consultation des intéressés,et le « pédagogisme » (incompatible avec la vraie pédagogie) sert de cache-misère à la disparition des contenus et à la multiplication pour les enseignants de tâches parasites. Vivement l’humain d’abord !
La je ne comprends pas. Qui sont les intéressés? C'est quoi le pédagogisme? Les tâches parasites?
L'autonomie pour moi peut permettre :
- d'organiser l'enseignement de façon cohérente avec le lieu (un cours de breton ici, un autre d'arabe là)
- d'impliquer les profs dans la construction du projet de l'établissement
- de recueillir l'avis des élèves pour améliorer l'enseignement
Ca ne veut pas dire que les profs sont notés ou jugés!
Un article de Paul Robert sur le système Finlandais pour ceux que ca intéresse :
@ 205 Pulchérie
On reparlera des sondages fin mars.
Complètement d'accord, surtout qu'à ce moment là, plus on se rapprochera de l'élection, plus les instituts de sondages se rapprocheront de la réalité pour ne pas perdre complètement la face. En attendant nos sondages sont les résultats des cantonales (sondage en grandeur nature qui a sollicité plusieurs millions de sondés), les chiffres concernant la lecture de ce blog, la participation à nos meetings, la vente du Programme Partagé, l'audience de Jean-Luc Mélenchon lors de ces trop rares passages à la télé,... Et à ne pas prendre à la légère, nos propres impressions sur notre entourage : lorsque vous constatez que par rapport aux dernières régionales, dans votre propre famille, le vote Front de Gauche double, ça n'est pas négligeable, surtout quand ici sur ce blog on se rend compte que ce type de témoignage est démultiplié et va toujours dans le même sens.
Pour rebondir sur les propos d'Alexandre (216), je dirais qu'un seul mauvais prof dans une scolarité de gamin pas trop sur de lui ou moyen, risque de faire basculer son destin vers le négatif !
On en connait tous de ces mauvais profs (c'est comme dans toute discipline, à diplôme égal, il y a les cracs et les nuls) qui n'ont pas de patience avec les "pas doués", qui ne supportent pas de répéter, qui vexent l'élève par des remarques humiliantes, rendant celui-ci probablement allergique à l'idée de poursuivre ses études !
Un bon prof justement c'est celui qui est capable de faire évoluer l'élève moyen, qui ne demande bien souvent que d'avoir confiance en lui ! c'est facile de donner cours à des élèves sans problèmes et ces élèves là, quel que soit le talent du prof, leur niveau sera toujours excellent !
Le hic c'est que ce n'est pas la norme "le génie" et donc il vaut mieux s'assurer qu'un prof a bien été formé et sait adapter sa pédagogie à la sensibilité différente de chaque élève, avant de le lâcher dans l'arène !
Il faudrait vraiment être très rigoureux sur le recrutement des professeurs ! ce genre de métier nécessite un engagement total ! pas de place pour les amateurs dans le domaine de l'éducation !
Lorsqu'on discute avec les gens, on se rend compte du fossé énorme qu'ils ont vis à vis de la politique.
l'autre jour, j'ai du reprendre quelqu'un qui m'a expliquer qu'il ce voyait pas voter "extrême gauche"...
je l'ai vite ramener sur terre et en expliquant le travail du programme, la clairvoyance de Jean-Luc Mélenchon sur les maux de notre société, cette personne c'est rendu compte que rien ne l'empêchait de voter FdG. finalement et sans doute le fera t-il.
les médias toujours très dépendants des quelques personnages placés par l'UMP et le PS essaye d'utiliser les "petites listes comme autant de mouvement de pions dans l'espoir de retrouver au 2ème tour ce que la multiplication de candidature aura dilué.
pour une fois le FdG se cale en 4ème position sur le l'échiquier de 2012. c'est troublant et à la fois convainquant de savoir que le programme et l'Humain d'abord sont bien reçu des électeurs.cette cohérence va stabiliser et marqué bien après mai 2012 l'esprit des gens qui n'auront pas eu le courage de foutre à la rue l'UMP et le PS au soir du 1er tour.
le sondages en vrai grandeur aura lieu ! visiblement beaucoup de candidat peine sur les signatures...mais je crois qu'il sera dans l'intérêt du PS de signer pour tout un tas de candidat de dernière minute, venant promettre là où on les voyaient plus depuis longtemps. ainsi Mr Chevenement dans un parti pris totalement égocentrique ne propose rien de moins que 80% de nos idées...copieur.
à nouveau le vote FN commence à être instrumentalisé ! gare au PS qui en à déjà fait les frais et qui oublie que Sarkozy contrairement à Chirac sera très bien s'accomoder de ces votes.
encore une fois la Cohérence est de notre coté !
un programme clair
un candidat déterminé dans une optique à long terme
des partis sincères et regroupés.
on va casser la baraque au 1er tour !
préparez vos cartes d'électeur
Bonjour,
1er constat : Les Entreprises françaises délocalisent vers les pays européens les moins bien nantis.
Cause : Le coût (notamment social) est inférieur dans ces autres pays européens que dans le pays d'origine de ces Entreprises (France, par ex.).
Conséquences : Les Entreprises françaises embauchent moins de Français ou plus du tout, voire disparaissent (puisque délocalisées en Europe), et le chômage augmente en France.
2ème constat : Les européens des pays les moins bien nantis émigrent vers la France.
Cause : L'immigration économique en France est dûe aux bas niveau de vie des européens des pays les moins bien nantis. La France est l'espoir d'une meilleure rémunération et d'un meilleur niveau de vie.
Conséquences : Les Etrangers européens affluent en France pour raison économique, prennent la place des Français, et coûtent moins cher aux Entreprises françaises les utilisant, ce qui développe encore plus le chômage des Français.
Mesures : Mettre en place le SME (Salaire Minimum Européen) au niveau de 1700 euros dans tous les pays européens (et non pas seulement 60% comme le préconisaient déjà les Belges depuis 2009).
@ citoyenne21 (218) : Oui, c'est sûr.
J'ai donné beaucoup de cours particuliers à des élèves, parfois en difficulté, j'avais la sensation que la plupart avait des blocages en maths (puisque c'est ma spécialité) et qui se disaient "nuls". Depuis tout petit, on leur avait appris qu'il y avait les "nuls en maths" et les "forts en maths". Les gens sont mis dans des cases très vites, les littéraires, les matheux, et une sélection s'organise entre les filières. Pourtant quand on travaille avec eux tranquillement ils comprennent les choses mais il faut d'abord les "débloquer" de l'impression de nullité qu'ils ont vis à vis d'eux-même.
Il faut en finir avec les groupes d'élèves auto-déclarés nuls (et on leur fait bien comprendre avec les notes, le redoublement les remarques humiliantes, etc.) qui vont vers l'échec petit à petit. L'idée finlandaise d'avoir des profs "spécialisés" qui s'occupent des élèves en difficulté dès le début me séduit pas mal. Après s'il y a d'autres propositions je prends.
Comme l'article de Paul Robert n'est pas passé, je le mets là.
@ Jean-Luc Mélenchon
Dans l'interview publiée dans Libération vous dîtes en réponse à l'avant dernière question qui vous est posée : "[...]. Le capitalisme agonise.[...]"
Certes le capitalisme de l'UE et des Etats-Unis est en crise du fait de l'endettement public des Etats. Mais ailleurs, l'économie capitaliste se porte comme un charme. Il suffit de regarder les économies et les chiffres de la croissance en Russie mais aussi en Chine, en Inde, au Vietnam,... ou encore dans un nombre important du pays du Golfe ou encore aux Amériques : Canada, Brésil qui sont toujours aussi florissants. Des pays européens non membres de l'UE et de l'euro comme la Norvège ont une belle croissance de plus de 3% !
Aux Etats-Unis, les chiffres de l'emploi du mois précédent (création nette d'un 1,064 Millions d'emplois) et une forte reconstitution des carnets de commande montrent clairement une reprise de l'activité industrielle notamment automobile (fortes embauches dans les usines à Détroit), de l'industrie manufacturière et aussi des nouvelles technologies. Ces chiffres de créations d'emplois sont les plus fortes depuis 2006. Le taux de chômage aux USA passe de 9,1% en début de 2011 à 8,5% à la fin décembre 2011.
Tout montre que le capitalisme en crise est d'abord la consèquence du surendettement des Etats de l'UE et du laminage, par l'euro, de leur économie productive notamment pour les pays européens dits du Sud auxquels on pourrait y joindre la France !
L'agonie qui s'annonce est celle de nombreuses économies productives d'Etat de l'Union Européens membre de la zone euro. Il ya aussi la crise de la dette des agents privés (entreprises, ménages) qui va jaillir prochainement ! Il serait temps que les politiques s'en inquiètent rivés qu'ils sont sur la dette publique ! Hélas, on [les politiques] préfére mettre en place la taxe "Tobin" !
L'agonie c'est celle de l'industrie productive européenne pas celle du capitalisme !
Si hors sujet que ça ? Je viens de me surprendre à calculer combien je gagnerais par mois si mon salaire de fonctionnaire était augmenté des 200 € promis par Mme Le Pen, et j'ai soupiré (d'aise ou de regrets ?). J'ai peur...
S. Babounine
Or on n'a jamais révolutionné le monde avec une armée de pétocheurs !
Oui camarade, ô combien !
C'est bien pour cela qu'il faut leur mettre le nez dedans aux pétocheurs. Et bien leur faire capter entraver percuter, que la seule force de gauche est le Front de Gauche, la seule proposition sensée est la révolution citoyenne, que si elle ne se fait pas ce pays ira au diable, les oligarques feront des pétocheurs comme tu dis si bien leur plat d'entrée... : Le parti socialiste est leur complice à ces oligarques maudits, les verts, eux, sont mal assis: une fesse qu'ils se gardent pour eux, une autre qui lorgne du côté du PS. Donc ils ne valent pas mieux.
Il faut être clair afin de faciliter le travail militant, quitte à mettre les législatives sous caution, mais ce ne sera que pour "gagner vraiment" (beurk j'ai failli dire "gagner plus" rebeurk) La magistrature suprême sans peur et sans reproche, y a que ça qui doit nous faire avancer crénom !
Sea France en liquidation avec cessation d’activité a dit le tribunal... Que voilà un beau laboratoire qui va faire se régaler les médias dans les jours qui viennent.. Entre 650 et 1100 emplois prêt a être détruit, un syndicat sur lequel on jette l’opprobre y compris sa direction nationale, des bateaux a quais depuis quelques temps déjà, des repreneurs associés Français/européens, Un concurrent notoire qui propose ses services, des non grévistes qui viennent a la télé, des politiques qui se pressent devant le portail, une scop en gestation, tout les ingrédients sont là pour que Monsieur Zorro Zarko arrive ! Et vous verrez qu'a la "fin" ce sera "eux" qui auront le bô rôle... C'est malheureux pour les salariés de cette boite je pense, être la vitrine médiatique du Sarkozisme pendant quelques semaines va laisser des traces durables... Et puis après tout le monde oubliera ces salariés.. Cela fera quelques centaines de malheureux de plus ! noyés dans la masse !
@Alexandre 216 et 221
Oui, attention aux mots ! La "culture bourgeoise" est peut-être "élitiste" (comme Sarkozy l'inculte trouvant ridicule qu'une guichetière puisse avoir lu La princesse de Clèves), mais la culture tout court, la vraie, n'est pas élitiste et ne l'a jamais été !
Elle est Une sous toutes ses formes, elle est populaire et humaniste, justement. Elle s'intéresse autant à l'art et à l'artisanat qu'à la littérature et au cinéma, aux savoir-faire des métiers et aux raisonnements logiques, aux sciences expérimentales et aux constructions théoriques, à la danse et au bateau à voile. Elle est avant tout ouverture d'esprit, désir de comprendre les différences et aptitude à la pratique.
On ne voit pas pourquoi une partie de la population devrait être d'avance exclue de ces domaines, et ce qui frappe dans nos sociétés actuelles, c'est justement la déculturation forcée des uns et "l'élitisme" forcené des autres (voir les monstrueux écarts de rémunérations, comme s'il y avait une "race des seigneurs"!).
Bien sûr l'essentiel de la pédagogie, comme le dit citoyenne 21 (N° 218) reste le rapport humain et personnellement adapté de l'enseignant à l'élève : mais c'est justement ce que sont en train de tuer les nouvelles réglementations et méthodes de "management" qu'on voudrait imposer par exemple dans les collèges, et les conditions de travail souvent épuisantes imposées aux enseignants, contraints en outre de faire un travail d'administrateur et d'assistante sociale (cf. suppression des RASED), alors que ce sont là des professions à part entière.
Hôpitaux, écoles maternelles, établissements d'enseignement, on en revient toujours au massacre général des services publics...
Dans les années 75/80,le loyer modeste n'excédait pas 25%,voire 30% d'un salaire minimum. Et pour ça, un ouvrier pouvait se louer un studio et un couple un T2. On avait aussi les loyers soumis à la loi de 1948. N'étant pas "modernes", ces loyers sur Paris appartenaient souvent à d'anciens petits proprios à la retraite. C'étaient de vieilles batisses, parfois les wc sur le palier, simple cabinet de toilette, mais par contre, on trouvait ainsi des T3 vieillots,mais tout à fait corrects sur cour etc...ce n'étaient pas du tout des taudis, on n'hésitait pas à remplacer unl tuyau de gaz ou une ampoule. Mais on se logeait à la convention, Montparnasse ou la Bastille. Les loyers étaient tout à fait accessibles. Certains tiraient profit de la moindre anomalie pour ne plus payer...résultat, ces petits proprios ont vendu ces logements rachetés ensuite par des promoteurs, mis aux normes etc...résultat,les loyers ont triplé et comme les revenus n'ont pas bougé et que l'état prélève 45% sur ces revenus locatifs (taxe,impôt revenu,csg et taxe foncière), nous avons perdu tous ces petits logements à loyer modéré. Impossible pour un ouvrier ou des gens modestes de vivre sur Paris. Il leur reste les ZUS ou les hlm tristes à mourir en périphérie. Il faut comprendre que ces petitsproprios à la retraite (jene parle pas des usuriers) n'ont plus aucun intérêt à louer 400 €/mois,alors ils vendent et réalisent uneplus value sans s'emm****r avec ces petits loyers à risque. Là aussi, on a mal joué. Il faut en tenir compte dans les analyses et ne pas caricaturer.Le système est dévoyé, corrompu de bas en haut.
je n'ai pas pu me procurer Libé de samedi, je trouverai bien les 2 pages quelque part.
En attendant, je voudrai revenir sur un point. F. Hollande est-il un adversaire ou un concurrent ?
Et sur ce point, je ne partage pas l'avis de Jean-Luc.
Pour moi F. Hollande serait un concurrent si il affichait des convictions et des propositions de gauche, et d'ailleurs, si c'était le cas, il accepterai d'en débattre avec Jean-Luc, dans le respect dû à la démocratie, aux citoyen, et à un de ses concurrents de gauche. Tel n'est pas le cas.
Pour moi, Marine Le Pen est une adversaire politique, Nicolas Sarkozy aussi.
F. Bayrou est un adversaire politique, faux centriste mais libéral de droite, plus austéritaire que Sarkozy, voulant faire payer la crise aux plus pauvres, voulant accroitre la main mise du capital, voulant aller plus vite dans la construction du grand marché transatlantique, etc...
Alors, F. Hollande cherchant un rapprochement avec F. Bayrou, c'est forcément un adversaire politique !
F. Hollande et une grande partie des caciques du PS, méprisant le peuple et la démocratie en votant pour le traité de Lisbonne ou en s'abstenant dans les réunions du congrès pour permettre à la droite d'atteindre la majorité des 3/5, ce sont des adversaires politiques, pas des concurrents.
F. Hollande voulant revenir à un budget à l'équilibre en rognant dans les dépenses sociales, refusant de rétablir la retraite à 60 ans, c'est un adversaire politique, pas un concurrent.
Et F. Hollande venant maintenant jouer à "je suis de gauche" "je mènerai un politique de gauche, mais réaliste" "je donnerai du sens à la rigueur" c'est un adversaire politique qui vient essayer de faire croire aux électeurs de gauche qu'il est toujours à gauche, et qu'il représente le vote utile, qu'il reprendra certaines de nos idées, etc.
C'est une arnaque, il a réussi avec les verts, il va bien rire avec ses copains chics au prochain diner du siècle !
Les pétocheurs.... C'est une tradition bien française
Ils étaient des millions à vouloir Pétain
ils n'étaient pas beaucoup à soutenir la Résistance
ils étaient des millions à la fin pour fêter la victoire
On a gagné, on a gagné.....
çà vous rappelle rien ?
Nous, on n'a pas encore gagné, mais on a fait le bon choix.
Sonia bastille dit
L'agonie c'est celle de l'industrie productive européenne pas celle du capitalisme !
Mouais, pourtant y a urgence à mettre de côté ceux qui en jouent sur notre dos du capitalisme, après reprendre une industrie productive c'est là tout le sens de la planification écologique, c'est ce qu'il y a dans le programme l'humain d'abord que je vous invite vivement à lire page 48 et 49 "un renouveau industriel et technologique".
Vous croyez que les Sarkozy et les autres feraient la planification en question vous ? certainement pas! ils laisseront le pouvoir aux financiers jusqu'à ce que l'on ressemble à des grecques, soyez en certaine... donc oui le capitalisme est en crise, parce qu'il est dirigé par des mafieux aux réflexes pavloviens qui n'admettent pas que le peuple a besoin de respirer rien que pour vivre... laquelle mafia va toujours gloser de "performances" de "compétitivité" et autres infamies à plus savoir qu'en foutre, tous ça c'est de la méthode Coué, et elle en glosera à en crever trop sûre de ses certitudes qu'elle est...: si c'est pas une crise humaine et de ses dirigeants que celle du capitalisme je sais pas ce que c'est...
Non le capitalisme n'agonisera pas tant que les banques privées disposeront du pouvoir "monétatif", celui de créer la monnaie!
La crise monétaire exerce ses ravages. Pour s’en défendre il faut la comprendre. Et pour cela il suffit de se poser une question très simple mais fondamentale.
Pour disposer de l’argent nécessaire à l’activité économique est-il plus avantageux pour la nation que la banque centrale fasse des versements gratuits au Trésor Public, comme jusqu’en 1973, ou bien que l’Etat ait recours à l’endettement ?
La réponse est sans appel et à la portée d’un enfant de dix ans : Les versements gratuits sont plus avantageux. Mais de plus, ils sont complètement justifiés parce qu’ils constituent une rémunération due à la nation pour la production collective.
Par manque d’information, nous nous sommes laissé imposer le recours à l’endettement, c’est pourquoi nous sommes englués dans une crise de laquelle il est mathématiquement impossible de s’extirper. Sauf de cesser le recours à l’endettement.
C’est pourquoi il faut demander le transfert du pouvoir de création monétaire, depuis les banques privées vers la Banque de France, dite aussi Institut d’Emission.
Lors des élections, avant de faire le bon choix, posons cette question à tous les candidats:
« Rendrez- vous à la France le droit de créer gratuitement la monnaie dont elle a besoin? »
Nous savons que Jean-Luc Mélenchon a dit "oui".
On pourrait lui proposer d'aller plus loin et d'interdire aux banques privées de ne créer ne serai-ce qu'un centime!
229 jl CHARPAL
Je suis souvent d'accord avec vos analyses, en fait, moi aussi je fais une sorte d'agit prop sur les média (libé, marianne, et même le figaro), mais ce qui me désole le +, c'est le manque total de réactions sur mes posts. En fait, Marianne n'a pas besoin de censurer les internautes, ils se censurent tout seuls. Je n'ai pas l'impression que nos arguments touchent les gens. Ils se passent de nous. Faut avoir le moral chevillé au corps. J'espère que les sondages sont truqués parce que c'est un fait qu'ils sont là pour "façonner" un dogme de bienpensance. Mais à part nos réunions, nos assemblées citoyennes chaleureuses, j'ai bien l'impression que nous sommes toujours "entre nous". Moi,j'ai le moral qui baisse depuis la fantastique promo de Le Pen-vote ouvrier et la spectaculaire montée de ce fada de Bayrou. Je pense qu'il faut orienter notre discours sur la précarité des "moyens", les petites gens désorientés qui penchent vers l'extrême droite. L'ouvrier a changé de forme. Il est devenu employé précarisé, déculturé comme les 3/4 de la population et ces gens là ne sont pas touchés par la défense des services publics, ils se sentent oubliés. Ils ne comprennent plus rien. Ce sont ces gens qui votent FN, pas besoin d'aller chercher les ouvriers. C'est l'ensemble de la population hors métropole, la rurale, la banlieusarde, l'exilée qui se sent menacée par ce désordre général et cette confusion. Comment les toucher ? Parfois, je retrouve de l'énergie sur ce blog. Il faut faire attention à ce qu'on met dans "populaire". On n'est plus dans la France belle et rebelle. On est dans une France déstructurée au cœur de sa population, quant au reste, ils croient faire partie de l'élite raisonnable, de ceux qui seront épargnés par un système auquel ils croient encore, alors qu'ils seront balayés comme le reste. Tristesse qui m'envahit. Il faut s'attaquer aussi aux hypermarchés. Les employés de ces aliénations sont embourbés souvent dans le FN ou le néant...
@idaho225
Sea France... sûr que les usurpateurs-malfaiteurs-prédateurs vont se servir de ce mic-mac qu'ils ont eux-mêmes généré, sans la moindre intention de régler le problème (pas de précédent SCOP surtout), pour désigner les coupables: ceux qui s'opposent à leur cathéchisme intégriste.
Jean-Luc Mélenchon aura droit jeudi à sa petite question bien baveuse à ce sujet et je ne doute pas qu'il a une ou deux réponses en bouche qui claquent comme au cirque le fouet du dompteur de fauves! Ainsi qu'une attitude réflexe à tenir face aux sempiternelles questions foireuses des journaleux par d'autres interrogations qui les laissent bouche bée; exemple: "comment faîtes vous pour rembourser la dette ?". Réponse : "Pourquoi, selon vous,dans un pays de plus en plus riche (5ème puissance, cf évolution du PIB depuis la libération etc) le peuple est de plus en plus soumis à l'austérité et la solidarité sociale démantelée? Pourquoi ce paradoxe?" je vais vous le dire et vous parler du programme... en s'adressant à nous directement
Instaurer ces contre-pieds en réflexe dialectique? Nous on peut! Essayez donc et vous verrez.
Martin Vidberg propose de patatiser des moments de campagne. J'aimerais bien voir le front de gauche sous son crayon !
"A la bonne cadence !."
Les banques de la zone euro ont battu encore un record :464 milliards d'euros stockés-sic-les Echos de ce jour, à la B.C.E.ce week-end. Je n'y crois toujours pas comme pour les sondages manipulés pour la désinformation à casser le moral,mon esprit cartésien en prend un sale coup,je ne doute plus,pense plus et ne suis plus l'affaire,ainsi donc env.2000 milliards depuis Nov.seraient au chaud pour la froidure très clémente de début d'année :dans la haute finance très crapuleuse à chialer pour recevoir des prêts, les voilà qui sortent du haut de forme, de la besace des liquidités en masse, c'est pire qu'Ubu,complètement dépassé.
Vous qui êtes experts des sondages pourriez -vous nous éclairer si c'est du réel ou imaginaire car pour le symbolique nous sommes servis !
Alexandre (221),
Certes, beaucoup de mal est fait dès le plus jeune âge (lire notamment ce qu'a écrit Stella Baruk sur la façon dont les enseignants nient l'intelligence des jeunes élèves avec des commentaires inutilement blessants).
Mais les mathématiciens (enseignants ou non) ont eux-même leur part de responsabilité. Je suis frappé par le nombre d'ouvrages qui prétendent s'adresser aux "nuls en maths" et leur expliquer combien les maths sont faciles... mais se contentent en fait de montrer combien les maths sont omniprésentes, et combien elles permettent à ceux qui les maîtrisent de voir le monde différemment. Bref, combien les "nuls en maths" sont vraiment hors du coup...
Et aucun (du moins, aucun de ceux que j'ai survolés jusqu'à présent) ne tente de commencer par le commencement : montrer que l'ésotérisme des mathématiques tient d'abord au langage mathématiques. Il suffit de voir une idée simple exprimée en langage mathématique pour se rendre compte de la supercherie. Chacun peut devenir "fort en maths" s'il accepte de formuler les problèmes dans sa langue à lui, et non dans ce langage qui se veut rigoureux (ce qui se discute) mais qui en tout état de cause n'est pas du tout apte à servir de support de modèles mentaux pour le raisonnement (pour les modèles mentaux, cf. Johnson-Laird).
Je m'arrête là : cette discussion ne peut pas être poursuivie "à chaud" avec un mathématicien (et quand bien même "un" mathématicien en serait convaincu, "les" mathématiciens résisteraient collectivement à toute remise en cause du statut des maths).
Mais je vous invite à y réfléchir tout de même...
@marechal (231)
Le programme "l'Humain d'abord" n'est qu'un programme et en plus fortement a minima notamment sur les questions de ré-industrialisation sectorielle et des technologies de pointe et quasi-inexistant pour ce qui concerne l'industrie lourde et la reconquête du marché intérieur souverain. Il est quand même "cocasse" que nombreux commentateurs dans leur réponse m'invitent ou me conseillent, règulièrement et en guise d'arguments (?) de lire le programme du Front de Gauche ! D'abord, je l'ai déjà lu et puis je ne le considère pas comme une "sainte bible" dégageant un dogme ! Ce n'est qu'un écrit politique propositionnel dépassable et ajustable ! De l'écrit politique mais aussi de l'écrit politique amélioré et enrichi, en phase avec les situations et problèmatiques actuelles.
Il y a la planification. Mais il y a un manque dans le programme "L'Humain d'abord", une politique volontariste de capital public et de capital privé investis dans l'économie industrielle,un appel à l'épargne et le développement d'une forte productivité dans le cadre d'une double mobilisation optimale : celle des agents économiques d'une part, celles des facteurs de production d'autre part. La planification sans la socialisation de l'investissement et la protection de nos marchés ne sera que ce que l'on a connu depuis le relâchement politique et financier intervenu dès le 6ème plan, faisant cet outil politique stratégique, un simple contenu d'engagements programmés et bien souvent non financés, non menés à terme, si ce n'est oubliés ! Cette socialisation de l'investissement se fera pas une banque nationale d'investissement (BNI); par un fonds d'investissement mutualisé d'entreprise abondé par les réserves des entreprises; par un fonds salarial d'entreprise abondé par une part du salaire ou des primes. Ces deux fonds d'investissements seraient placés auprès de la BNI.
Commençons par (re)créer un capital industriel !
jacques87 dit:
Alors, F. Hollande... c'est forcément un adversaire politique !
Je le pense aussi. Il ne faut pas se laisser abuser par les perfides questions de journalistes auxquelles Jean-Luc Mélenchon se sent obligé de répondre que son adversaire c'est Sarko et que Hollande n'est que son concurrent. On se contrefiche de toutes ces palabres.
Il faut maintenant être plus critique envers les socialistes et toujours dire qu'il ne feront pas une politique de gauche. (ce sera sans doute plus facile quand leur "programme" sortira) . Notre but est d'être la première force de gauche pour gagner.
La dynamique porteuse de projets, c'est "la planification écologique", il faut s'y coller, voir ce qui se fait dans le sens d'une bonne agriculture, de bâtiments peu énergivores, des déplacements réduits, des transmissions de savoirs de réalisations, essaimer des voies possibles pour éviter ces cassures sociales comme les licenciements brisant l'espoir, la vie.
La solidarité, la coopération seules issues dans ces "jeux" de massacre.
Personne n'est à l'abri de ce broyage hélas pas surprenant du tout, mais de nombreux individus ne veulent pas voir, se trompent quant aux "coupables".
Quant aux xénophobes ou racistes, pas possible de les faire changer de regard,
il y a deux races, celle des hommes qui prônent le partage, la générosité, l'esprit d'ouverture, la vie
et celle des hommes qui accaparent, accumulent, centrés sur eux-mêmes ou leur clan, sur des bases mortifères.
Période difficile, plus que jamais prendre le temps de respirer, de faire des petites siestes pour ne pas se laisser aller à la colère, fortement justifiée ou au désespoir.
Bien que sauvant parfois la paix dans certaines discussions, le silence, les non dits peuvent revenir en boomerang et détériorer les relations. Pouvoir aller au fond des choses pour comprendre et réagir, c'est plus sain.
Que notre candidat préféré emprunte le canapé pour des pauses salvatrices, Il est de toute façon meilleur que les autres, alors détente, des gens bienveillants regardent, fi des autres!
Est-ce la Méditerranée qui fait que l'on soit sensible à l'injustice, à l'incohérence et que la réaction soit épidermique?
Sonia 237
Eh bien voilà une BNI de meilleure tenue que cette BCE de "je te prête tu me donnes" et où les milliards récoltés agissent contre tout investissement productif.
Ta proposition ne ferait pas doublon avec le Pôle Public financier et bancaire?
C'est vrai question finances l'argent pour investir et vivre mieux c'est autre chose que de l'accumuler à zéros à droite à ne savoir qu'en faire...
Bonjour à tous,
Les écoutes collectives s'organisent. Bravo!
Bien à vous
Moi qui ai voté socialiste depuis que je vote (j'ai 62ans), c'est fini en l'état actuel des choses, ce sera Mélenchon. A un militant PS qui ce dimanche "tractait" au marché et qui devant mon refus deprendre son tract : "trop clair" ai-je dis en montrant mon écharpe rouge il m'a dit : "mais au second tour, il faudra bien se rassembler et voter PS" je lui ai répondu "c'est pas sûr du tout!" et je le pense vraiment, remplacer un libéralisme dur par un soft, je m'en fiche. Hollande n'aura pas ma voix et je milite auprès des miens et des copains pour qu'ils en fassent autant. Un copain un peu frileux m'a traité de nihiliste. Je crois qu'il ne comprend pas qu'on ne peut plus se contenter de demi mesure et que la révolution citoyenne doit peut-être passer par là. Ou alors, entre temps, Hollande revoit sa copie, ne parle plus de 50 milliards d'économie, revient sur la retraireà 60 ans, parle d'augmenter le smic, du rôle de la BCE, de la défense du service public etc. Autant dire que les poules auront des dents...
@vm (226)
J'aurais du mal à ne pas être d'accord avec vous. On est d'accord sur le constat, et justement je dis que l’élitisme traditionnel français est un problème, on fait comprendre à des gamins qu'il y a des trucs pour les "intellos", les "gosses de riche" et d'autres trucs pour les autres. Cette césure entre ces deux mondes me gène beaucoup, elle est assez malsaine et tend à "hiérarchiser" les individus dans la société.
Mais alors que fait-on pour changer ça?
@ Poncet (236)
Je suis globalement d'accord avec vous. La difficulté est souvent lié à un problème de langage, et les élèves ont souvent du mal à conceptualiser les choses et les retranscrire dans ce langage. Mais ce n'est pas uniquement un problème de langage, loin de là. Il y a des concepts et des phénomènes qui, sans langage discriminant sont surprenants (découper une boule, recoller les morceaux pour former deux boules de même volume, des paradoxes en probabilité, etc.)
Mais en fait le même problème se pose aussi pour les langues courantes. Quelqu'un qui n'a assimilé ni la grammaire, ni le vocabulaire français aura du mal à s'exprimer. Et les premières années d'apprentissage des maths sont en fait celle de la grammaire et du vocabulaire des maths. Mais on présente ça comme immuable, alors que c'est juste formel et que c'est la conséquence d'une convention (comme le français).
Je suis frappé de voir qu'aucun cours d'histoire des sciences et d'histoire des maths n'est jamais enseigné aux élèves. Les maths sont enseignées sous leur caractère "technique", ce qui est très réducteur, et ce qui braque les élèves qui ne voient jamais l'intérêt et la "magie" du truc.
Enfin l'enseignement des maths en France a servi surtout de méthode de sélection pour quasiment tous les concours. Il faut savoir calculer vite, bien, mais personne ne sait pourquoi telle ou telle notion a été introduite...
Malgré la fatigue et le stress, je vois que l'analyse est fine et pertinente. Mais la route est longue et les coups foireux ne vont pas manquer.
Vous avez besoin de moments de détente, d'intimité avec vos proches ; c'est le meilleur moyen d'être au mieux. Des "coupures" suffisamment fréquentes de 2 jours me semblent être un minimum, et quelques-unes plus longues. Et les moments de ces coupures ne doivent dépendre que de votre ressenti personnel, sinon il y aura toujours "quelque chose à faire".
Faire en sorte de garder votre sérénité et votre clairvoyance est une priorité dans ces circonstances, pour vous même et pour notre mouvement, mais c'est aussi une nécessité humaine.
Bon courage.
@ Sonia Bastille
Il est quand même "cocasse" que nombreux commentateurs dans leur réponse m'invitent ou me conseillent, règulièrement et en guise d'arguments (?) de lire le programme du Front de Gauche ! D'abord, je l'ai déjà lu et puis je ne le considère pas comme une "sainte bible" dégageant un dogme ! Ce n'est qu'un écrit politique propositionnel dépassable et ajustable !
Vous pourriez vous poser la question de savoir pourquoi je renouvelle cette proposition, mais passons...
dépassable et ajustable dites vous : mais qu'ai-je dis d'autre moi qui y vois des lignes directives ?
Une sainte bible ? non plus, j'ai d'autres lectures merci de vous en inquiéter...
Commençons par (re)créer un capital industriel !
J'avais justement compris les pages 48 et 49 comme cela... un peu en imaginant les perspectives d'une réindustrialisation moderne, notamment en lisant entre les lignes. (Va comprendre Charles)
242- Jean-Luc T - Bravo Jean-Luc ! Ces types qui se paient des sinécures avec nos voix comme Jack Lang qui vote après avec N.Sarkozy comme en 2008 à Versailles, ceux-là même qui nous traitent après de "Le-Pen-de-gauche" comme Huchon ou Vals tandis qu'ils ont pour commanditaire Pascal Lamy (PS) à l'OMC... oui que leur dire quand ils viennent ensuite nous pleurer dans les bras pour qu'on les réélise ? Franchement !? Et en plus ils n'ont pas de programme ! Et s'il l'ont, c'est celui de l'UDF de 1976.
@tous et notamment aux économistes du FdG
En allant sur le blog de Peyrelevade, on peut y lire plusieurs attaques concernant notre candidat et notamment sa démonstration concernant la taxation des revenus du capital qui si elle passait de 17 à 30 % représenterait un gain de 20/25 milliards d'euros contrairement aux propos du sieur Artus (Natixis) que Jean-Luc Mélenchon avait repris sur les 100 milliards que cela rapporterait.
Nos économistes se sont-ils repenchés sur la question? ça serait bien avant Jeudi...de même il pointe des erreurs dans la démonstration d'une économiste allant dans notre sens dans un article de libé au sujet de la TVA sociale que lui même rejette d'ailleurs.
@ Jake B
Les pétocheurs... C'est une tradition bien française. Ils étaient des millions à vouloir Pétain. ils n'étaient pas beaucoup à soutenir la Résistance
Oui camarade, mais était-ce si simple à l'époque ?
Que de lâchetés et d'yeux fermés avant mai 40... et ce en haut lieu (comme aujourd'hui !)
Nous avons un devoir de mémoire et nous sommes bel et bien porteur de l'Histoire. Bien plus que d'espoir si on voit les choses sous cet angle. Et justement c'est là toute notre force. Cela serait notre faiblesse de croire que nous ne sommes qu'un espoir.
@ 211 vm
Je ne sais plus si c'est sur ce blog que j'ai trouvé ce lien, alors je profite de votre intervention sur l'éducation nationale pour le donner en pâture. Un spectacle militant de Franck Lepage - compagnie Jolie Môme, qui m'a fait éclater de rire plusieurs fois, et que je vous recommande donc. 8 fois 15 à 20 minutes à visionner sans modération et avec ivresse !
"Et si on empêchait les riches de s’instruire plus vite que les pauvres …ou comment j’ai raté mon ascension sociale. Une autre histoire de l’éducation."
JEAN LUC 242
Je comprends ton point de vue sur le fond, mais moi, j'en suis même à me demander si la fausse gauche sera présente au 2e tour ! Je ne crois fondamentalement qu'au front de gauche, le seul à même d'affronter la finance et la tyranie de l'europe libérale. Avec un programme financé, en plus. Mais au 2e tour, si nous n'y sommes pas, j'irai voter Hollande,parce que derrière, nous avons les législatives et une influence à prendre et je n'irai pas prendre le risque de marine le Pen ou de sarko pour un 2e mandat. 5 ans de plus, et on sera tous morts. La rue ? Ne vous y trompez pas, avec ces 2 là, on sera criminalisés au moindre froncement de sourcil. On nous qualifie déjà d'émeutiers, de preneurs d'otages, de saboteurs, de traine savates, quand je pense à xavier mathieu, j'en suis malade. Imagine-toi, en 1995, 5 mio de personnes dans la rue pour le CPE et là, fichage ADN d'un syndicaliste et personne n'en parle à part nous. Idem pour l'affaire Coupa (les terroristes du fer!) cette bande d'urluberlu d'une ferme de jeunes, arrêtés par le GIGN sans preuve et 6 mois de taule pour le leader, rien que pour légitimer l'action de MAM, alors qu'il n'y avait aucune
preuve. Personne n'a bougé. Incroyable. Alors, oui, j'irai voter au 2e tour et déjà je pense que la gauche n'y sera même pas. J'ai pas le moral aujourd'hui!
ça et la, je lis des critiques a peines déguisées sur les profs, je n'en suis pas mais je suis parents et je "sais" ce que c'est que d'avoir des loupiots, petits, moyens ou grands c'est un truc a vie et c'est pas une sinécure, y'a des moments ou on aimerait trouver un peu la "paix". Quelque uns d'entre vous doivent bien savoir ce que c'est que d'en avoir trois ou quatre qui vous courent sur le système a longueur de temps et a tour de rôlr, parents je crois que vous serez d'accord avec moi, c'est pas un "métier" facile.
Alors voici des gens (les profs) qui se tapent vos gamins 8 heures par jour et pendant plus de 40 ans (je résume) et eux ils n'en ont pas 3 ou 4, ni 5 ou 6, mais dans le meilleurs des cas plus de 25... avec un salaire certes, mais c'est aussi le cas des parents dans la plupart des cas, mais pas d'alloc... (je plaisante un peu), et de plus dans beaucoup de cas, ces profs doivent se coltiner les parents (nous) qui pensent généralement que leurs rejetons sont la 7ième merveille du monde et qu'eux seuls sont dignes d'intérêts ! sachant que ce qui parfois nous "importe" c'est de savoir si la limonade du midi cantine sera bientôt remplacée par le coca ou la flotte.. (histoire vécue) Alors que dans bien des cas un prof va se préoccuper de l’homogénéité (dans le savoir) de sa classe sachant bien que tout cela fonctionne un peu comme une équipe de foot (ou autres) Bref.. Sans compter le manque de moyens, les chefs d'établissements et les divers autres intervenants de l'éducation nationales qui imposent les programmes et les méthodes, alors oui, il y a surement des profs pas trop bons ou moyens (tout comme les parents) mais au regard de tous les autres qui n'en sont pas la, y'a une marge importante que je ne franchirait pas ! Parce qu'avec tous les délinquants qu'il y a dans ce pays (dixit Sarko) je suppose que des "mauvaises langues" pourraient en déduire que le nombre de mauvais parents est légion ? non ?