07jan 12
Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.
Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si vite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.
Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.
En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.
Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque. Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !
C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.
Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.
Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché.
L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion. Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».
AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.
AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.
AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », « Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.
AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.
AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.
AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.
AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !
«cette élection est d'une volatilité inouïe. »
A 4 mois du second tour, 45 à 50 % du corps électoral serait encore indécis. Ce seul paramètre suffit à invalider tout sondage indépendamment de toute autre considération. Le sondage IFOP/JDD ne peut donc rien exprimer de sérieux.
RTL ce matin, la causerie quotidienne aux relents cryptopétainistes de Eric Zemmour. Je cite : « Le peuple de gauche reste fidèle à Marine Le Pen ». Ben voyons… D’abord « le peuple de gauche » n’a jamais voté Le Pen contrairement à une légende complaisamment répandue autour du décrochage du vote communiste (Voir « Qui sont les électeurs du FN ? » Site « Le Post » 8 mars 2011) Et je ne vois pas pourquoi en 2012 il en serait autrement.
N’empêche, la propagande de Marine Le Pen est fortement relayée dans les médias. Je conçois que certains puissent s’interroger sur son inanité. Mais c'était déjà le cas avant les cantonales et malgré cela, le FN n’a récupéré que des « félons » repentis qui s’étaient évadés chez Sarkozy en 2007.
Le clivage gauche/droite segmente encore les comportements électoraux. Le vote Le Pen est connoté. Celui qui votera Le Pen en présence d’un vrai candidat de gauche du calibre de Jean-Luc Mélenchon ne le fera pas sur des critères sociaux. Quoi qu’il dise, il le fera d’abord en fonction de déterminants de droite à base de Xénophobie et de rejet de l’autre.
Sur ce terrain Sarkozy joue aussi sa partie. Il a de façon éhontée enrichi les riches certes, mais aussi chouchouté son électorat traditionnel de classes moyennes (moyennement friquées).Je ne crois donc pas à une progression de MLP au delà des scores de son père.
Les dernières semaines avant le vote, les médias seront tenus d’observer une stricte égalité entre les prétendants à l'élection ; le jeu sera moins faussé. Nous avons le meilleur des candidats, un bon programme, des militants et des supporters de valeur. Je suis confiant.
Merci de parler de la politique de l'éducation, c'est un des plus gros désastre du Sarkozysme. Pour une analyse complète des logiques libérales qui entrent à l'école depuis une dizaine d'année, je recommande vivement la lecture de l'ouvrage dirigé par Christian Laval et nommé La Nouvelle école capitaliste.
Sinon courage à vous Jean-Luc et à toute l'équipe de campagne. On lâche rien !
@Jean-Luc Mélenchon
Concernant la retraite à 60 ans je crois que Le Pen fille - que je me refuse à appeler par son prénom ce qui serait déjà l'humaniser -dans sa nouvelle posture de défense des invisibles n'est pas sur la même longueur d'onde que Le Pen père : si j'ai bien compris le programme du FN sur leur site (je compte pas y aller tous les jours) l'objectif serait un retour à la retraite à 60 ans financé grâce à une politique de la natalité forte et un retour au plein emploi me semble-t-il : rien par contre sur la durée de cotisation.
Par rapport à MLP dont on nous rabattu les oreilles toute la journée, A ceux qui disent : on pourrait l'essayer, il faut rappeler l'Allemagne des années 30 où Hitler est aussi arrivé tout gentil, par les urnes, en faisant des promesses sociales. Si vous voulez essayer ce fascisme des temps modernes, alors allez-y mais après il ne faudra pas venir vous plaindre. Après la crise de 1929 le choix qui s'offrait à l'Europe était soit le fascisme soit le front populaire. Notre pays après la montée des ligues fascistes en 1934 a choisi le front populaire, la droite en Europe ayant choisi : "plutôt Hitler que le front populaire". Nous en sommes là après la crise de 2008 qui n'en finit pas de se développer. La Hongrie a "choisi" le fascisme. Nous sommes le 2e pays de la vieille Europe. Si notre pays choisit MLP alors c'est toute l'Europe qui bascule dans le chaos. Par contre si nous choisissons le front de gauche et donc le front populaire alors l'Europe entière peut basculer vers la révolution citoyenne et l'humain d'abord accomplissant le travail inachevé des révolutionnaires de 1789. Il n'est pas possible que ce soit des demi-mesures dans le marais du libéralisme (néo ou socio) au service du capitalisme financiarisé. En 2012 c'est front contre front. La situation de 2002 ou de 2007 n'est pas comparable à celle d'aujourd'hui, la crise ne s'était pas développée. Le choix binaire est à proposer à notre peuple : comment voulez-vous sortir de la crise? fascisme ou front populaire.
@ ydaho
Alors voici des gens (les profs) qui se tapent vos gamins 8 heures par jour et pendant plus de 40 ans (je résume) et eux ils n'en ont pas 3 ou 4, ni 5 ou 6, mais dans le meilleurs des cas plus de 25...
Merci de le dire mon vieux camarade de combat ! heureusement qu'il y a des gens comme toi pour dire toute la m*rde de cette société que l'on peut charrier lorsqu'on fait ce métier tant les mentalités de cette époque semblent parfois surréaliste ! On se dit moderne tu parles on dirait le moyen âge ! et encore !
D'où l'urgence de casser ce système abrutissant sous toute ses longueurs, d'imposer une pluralité de la pensée contre la pensée unique (ou inique c'est selon)
PS : si c'était 25 gamins on serait content !
Je crois qu'il faut être réaliste. En restant entre nous (sur ce forum et sur "place au peuple"), notre candidat doit à coup sûr se trouver au deuxième tour...C'est aussi pour cela que je me bats le plus que je le peux. Mais nous savons tous que ce ne sera pas possible ! Alors arrêtons de nous mentir à nous-mêmes. Je suis allée faire un tour du côté des forums du FN, ils sont aussi convaincus que nous le sommes que la Marine y sera (sinon plus, depuis cette annonce des 30 % dans Libé). Sur ces forums (allez-y pour voir !), nous ne sommes que des intellos, juste parce que notre discours est plus appliqué que le leur et plus réfléchi. Nous n'arrivons pas à faire entendre nos arguments ! Ces gens-là, ne sont pas tous des fachos, non...ils sont aussi démunis que ceux que nous défendons, leur argumentation est pauvre. Sans être facho, ils sont xénophobes et nationalistes. J'ai eu beau utiliser tous les arguments du "front national décrypté en 8 fiches", rien n'y fait. Sûrement que les sondages nous mentent, mais malgré notre argumentation, malgré notre bon vouloir et notre détermination, il faudrait un miracle pour que nous soyons au second tour. Pas envie du tout de voter Hollande au 2ème tour. Alors que faire ? Je ne crois pas aux miracles. Tout comme Jorie (250), moi aussi je perds le moral.
Continuez vous avez raison, le terrain de la classe ouvrière est délaissé par la classe ouvriere elle même il faut éclairer et simplifier le débat, argumenter vrai et simple j'essaie d'apporter ma pierre à mon niveau, mais les petits ont du mal à accéder aux tribunes, c'est ce qui tue la démocratie. Récemment j'ai assisté à une cérémonie de voeux, les élus et les prétendants vont les uns vers les autres, délaissent les citoyens et oublient que ce sont leurs voix qui les éliront, j'ai pu voir çà et ca m'a attristé, y a encore du boulot à faire, j'espère que vous n'êtes pas ainsi. Je me dis que des gens qui vivent avec des milliers d'euros par mois sont loin de comprendre les problèmes des petites gens, il faudrait que la gauche fasse de la place aux petits pour les mandats, çà bousterait la gauche vous ne croyez pas ?
#254 JM77
Concernant la retraite à 60 ans je crois que Le Pen fille (...) dans sa nouvelle posture de défense des invisibles n'est pas sur la même longueur d'onde que Le Pen père
Je ne vois pas la différence avec le père. Et comment, d'après vous, la Pen parviendrait au plein emploi, si ce n'est en foutant tous les immigrés dehors ? Vous avez oublié le vieux slogan du FN, qui vient tout droit de l'Allemagne des années 30 : "3 millions de chômeurs, c'est 3 millions d'immigrés en trop" ?
Gilles garde le moral. Ce n'est pas croire aux miracles que de penser que la conviction partageuse des millions de fourmis que nous sommes peut effectivement permettre de gagner, comme nous avons su le faire en 2005. Comme je le disais dans un autre post, le choix est clair, pas de demi-mesures c'est le Front de gauche ou le Front national. Il n'y a pas besoin d'être sorti de Saint Cyr comme on dit pour comprendre cela. Alors au boulot les camarades et haut les coeurs c'est possible pour peu que nous tous ensemble nous le voulions vraiment sans se laisser démonter par la propagande. Car c'est bien cela qui nous décourage. Voir ces jours-ci la sortie du film les nouveaux chiens de garde. Faut-il aussi rappeler Pierre Dac : "Radio Vichy ment...."
Dernier sondage : Jean Luc Mélenchon est à 8 % dans le dernier sondage et il fait déjà peur.
Qu'est ce que çà va être quand il va dépasser beaucoup de candidats le jour de l'élection. Je l'espère de toutes mes forces. Mais les médias contrôlent l'opinion de moins en moins certes, mais c'est un fait malheureusement.
C'est pour çà qu'il faut se bouger le plus possible sur internet. Pour que les mass médias soient obligés d'en parler et de plus en plus. Faire preuve d'imagination. J'en appel aux professionnels du buzz. Trouvons des solutions. Il faut que çà bouge, car la France mérite un homme comme Jean Luc Mélenchon comme président aux services des idées et des Français. Alors tout ceux qui ont des profils facebook et twitter à vos claviers révolutionnaires !
Pour remonter le moral de tous ceux qui font autour d'eux la campagne, voici un conte amérindien raconté par Pierre Rabhi :
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part ».
et c'est encore mieux quand Pierre Rabhi lui-même nous la raconte ici .
@Gérard - 262
C'est gentil, Gérard, mais ne me parle pas de 2005, on sait ce qu'il en a suivi et en 2005, on était accompagnés des nationalistes qui ont voté non au Traité pour d'autres raisons que les nôtres. Les dés étaient pipés.
Aujourd'hui, il nous faut faire vraiment la différence entre un vote FN et FdG. Je refuse, pour ma part, à ce que des électeurs xénophobes et racistes mêlent leur voix aux nôtres.
Ce que je veux, c'est que l'électorat populaire reconnaisse réellement ce qui est bon pour lui. C'est ce que j'essaie de faire quand je vais sur les forums du FN.
Je lis sur le site du Parisien une phrase de Chérèque parlant de sa rencontre avec François Hollande pour Jeudi 9 Janvier : "On rencontrera tous les candidats à la présidentielle sauf ceux de l'extrême droite" jusqu'ici ça va à peu près et juste après "et ceux de l'extrême gauche".
Déjà j'étais un peu effarée de cette rencontre avec un candidat de tous les syndicats, comme à la parade après un petit tour chez Sarko, qui lui n'est pas que candidat. Mais là c'est tout de même incroyable : qui est "d'extrême gauche",où M.Chérèque met-il la limite ? N'a-t-il pas dans son syndicat des gens "d'extrême gauche" qui comme d'habitude doivent-être plus militants que les syndiqués du parti de Bayrou ? Que pensent de tout cela les gars du SGEN? Qu'est-ce que ce pseudo "équilibre" entre extrème droite et extrême gauche pour un syndicaliste? Et la CGT ? Ne craint-elle pas que nous tous, membres du FdG et du Parti Communiste nous ne supportions pas cette reconnaissance de facto du bipartisme blanc bonnet, bonnet blanc?
J'espère que Bernard Thibaut se démarquera clairement d'une telle phrase et qu'il justifiera sa rencontre avec le PS par d'autres arguments que ceux de Chérèque, et sans exclusive pour quelque candidat de gauche que ce soit, en particulier qu'il rencontrera Mélenchon, Arthaud, et Poutou.
En 2005 lors de la campagne pour le referendum, l'attitude des syndicats avait été plus qu'ambigüe, ce n'est plus l'attitude de la courroie de transmission qui est en cause, mais la politique du râteau qui cherche à ramener des voix à la sociale-démocratie libérale. Syndicats de lutte et non d'accompagnement, nous l'exigeons! Cette rencontre ne peut être une allégeance à un parti qui trahit l'intérêt de la classe ouvrière, cette phrase semble pourtant le signifier
@259 gilles
Je n'ai pas essayé, après avoir lu attentivement la brochure FN en 8 fiches, il y a pas mal d'erreurs pour ce qui concerne ce que dit MLP. Le problème c'est qu'elle est capable de dire et de promettre n'importe quoi. Donc discuter de son programme ne mène à rien (voir les 200 euros nets supplémentaires proposés aujourd'hui)
Ce qu'il faut c'est montrer qu'elle ment. Je devrais dire démontrer qu'elle ment et c'est difficile de le faire même si c'est le cas. Non pas dire mais démontrer qu'elle est un instrument de la droite après que son père l'ait sans doute été du PS.
Pour y arriver il faut être crédible, la première étape consisterait, comme certains l'ont déjà dit sur ce bloc à exposer et à expliciter clairement les erreurs de la gauche quand elle a accédé comme disait Jospin aux "responsabilités".
Il y a peu être une autre solution mais je ne vois pas laquelle. Pas la peine de ressortir la diatribe sur le fascisme, ça ne marche pas.
@257 Gerard Blanchet
Allez, pour la route: "Hitler est aussi arrivé tout gentil, par les urnes"
Non, Hitler n'est pas arrivé au pouvoir (31% des suffrages) par les urnes. Il me semble qu'il y a eu outre des aides externes le refus d'alliance entre PC allemand et les socio-démocrates qui à eux deux étaient majoritaires. Evidemment ça complique un peu l'analyse.
"la Hongrie a "choisi" le fascisme"
Comment peut on à ce point être manipulé pour pouvoir dire ça. Pourtant une chose devrait vous mettre la puce à l'oreille, avez-vous entendu sur les media quelqu'un sortant de ce point de vue dominant, ça devrait aussi vous mettre en éveil, le FMI qui cherche à modifier les positions de Orban, le FMI en défenseur de la démocratie, c'est nouveau ?
Je me suis inscrit sur les listes électorales tout spécialement pour glisser votre nom dans l'urne.
Comptez sur moi pour mettre en place toute la machine de contre-propagande du FdG, auprès de mon entourage de copains dépolitisés à souhait, à qui je vais marteler de nous soutenir !
Mai 2012 : On respire il est (encore) temps.
A ceux qui parlent (et plus particulièrement ceux qui ont le petit coup de pompe) du fameux sondage paru dans libération. Ne pas gober ce que les fabricants de sondages et les médiacrates à la solde des possédants vont bombarder à grands renforts de vote utile pour un candidat du système tous les jours jusqu'aux futures élections. Ne pas baisser les bras et continuer à dénoncer l'imposture!
Mon petit doigt me dit (après tout, il est aussi fiable que leurs prédictions) que s'ils crient au loup sitôt dans la campagne pour affoler les brebis et les faire revenir à la bergerie c'est qu'il est en train de se passer quelque chose que nos bons bergers craignent de voir poindre par dessus tout!
Ne vous résignez pas les amis, continuez de contribuer à la politisation de tous les esprits et petit à petit... Martelez, martelez, martelez, contre la division savamment organisée, un seul moyen d'y arriver, unité !
Assez, j'en ai assez d'entendre parler de cout du travail. j'écoute ce soir "mots croisés" et je n'entend parler que ce cela ! Le travail as-t-il un cout ou un prix ?
Il y a quand même un véritable enjeu idéologique sur l'usage des mots. Il faut passer du cout du travail au prix du travail. Il faut arrêter de s'aligner sur l'analyse des entreprises et revenir sur celle des producteurs de richesse, celle des travailleurs.
Bonne soirée.
Révolution citoyenne.
Le candidat du FdG l'a bien expliqué je trouve. Qui va donc voter pour nous ? Choisir une autre façon de fonctionner?
Il y aura toujours les convaincus de la première heure, ceux qui s'intéressent a la politique, sont de gauche (vraiment) et qui comprennent les différences fondamentales de programme entre FdG et la gauche "de droite", qu'on s’évertue encore a appeler la gauche.
Ensuite il y aura des électeurs d'extrême gauche, qui souhaiteront donner une chance a une révolution citoyenne, pouvoir enfin s'exprimer une fois que les mass-médias seront redevenus la propriété du peuple, il y aura aussi des électeurs PS, verts et quelques centristes, qui se retrouveront dans le programme.
Mais tous ceux la ne sont pas les plus nombreux. Je pense sérieusement qu'une très grande majorité des gens qui pensent à droite, votent déjà a droite. La plupart des abstentionnistes si ils se forçaient à voter choisiraient un candidat de gauche, voir du centre.
La tranche incertaine de Français qui ne votent pas ou plus du tout a été grandement déçue par les gouvernements de gauche et ne s'en est jamais remise (pleine de bon sens mais jamais mise en action).
Aujourd'hui, ce qui les fera voter c'est ce que dit Mr Mélenchon. Ou est passée l'école de mon fils ? Pourquoi doit il faire 1h de bus matin et soir ? Pourquoi n'y a t il pas un seul hôpital a 100 km aux alentours ? Pourquoi suis-je licencié alors que ma boite a encore fait des millions en bénéfice ?
Chaque jour qui passe, inéluctablement, fait augmenter le nombre de mécontents. Seront-ils assez nombreux avant la présidentielle ? C'est la seule question. Militer augmente les chances et peut faire la différence mais c'est l’écœurement qui fera le raz de marrée. Tous ceux qui rient de nous ou refusent de discuter politique ne sont pas assez tourmenté encore.
Tenir le cap et avoir une structure politique prête a relever le défi est tout ce qui importe.
M. Mélenchon, sauf erreur de ma part il ne me semble pas vous avoir entendu sur l'insécurité, ou peut être de manière trop indirecte. j'ai le sentiment que les politiques ont quelque peu déserté le sujet. Ne serait-il pas, jeudi l'occasion d'en dire quelques mots, de prendre un coup d'avance. Ce sujet était il y a 5 ans une priorité pour les candidats, si l'insécurité n'est plus autant médiatisé elle n'en reste pas moins réelle.
Bien à vous et à vous tous
Une intervention concernant des commentaires sur le programme. Celui-ci serai trop sur les grandes lignes,ce que je ne pense pas. Mais certains ont la mémoire courte ou n'écoutent pas correctement. Les assemblées citoyennes, écoutes collectives ou tout autres actions de concertations, de débats ont pour but de faire remonter des synthèses et affiner les propositions au plus près des aspirations des citoyens! Dites moi si je me trompe! Il ne s'agit pas juste de discuter dans un bar avec des personnes convaincus, mais bel et bien d'engager la révolution citoyenne! En cela est l'innovation de ce front ne l'oubliez pas.
Jean-Luc Mélenchon en parle très clairement, nous ne réussirons que par l'implication du peuple.
Gardons le moral
Je trouve dans vos écrits ce que je cherchais sans le savoir et me restitue, me restaure dans mon "bienfondé" propension à l'autonomie du singulier au sein du collectif. Il en va de l'émancipation révolutionnaire que nous appelons de nos vœux et mettons en œuvre dans notre manière militante. Encore une fois votre témoignage touche à l'essentiel et fait mouche, merci
@ dc (268)
Entièrement d'accord avec vous. Je répète ce qui a déjà été dit. " Le problème n'est pas le cout du travail, mais le cout du Capitalisme ".
Les députés PCF et PG ont déposé,en novembre 2011, une proposition de loi pour mieux encadrer les prix des loyers.
Pendant que les uns cassent ou contournent le principe du logement social, d’autres proposent des lois pour freiner la spéculation des loyers dans le parc privé. les députés du FdG ont déposé une proposition de loi visant à interdire les expulsions, à renforcer la réquisition des logements vacants et à augmenter le seuil obligatoire de logements sociaux prévu dans la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU).
La cause ? L’explosion des loyers dans le privé en pleine crise. Articulée autour de quatre axes, la nouvelle proposition de loi commence par s’attaquer aux expulsions locatives car la majorité des expulsés sont dans de grandes difficultés sociales. Sur plus de 120 000 jugements d’expulsion, 11 000 sont exécutés. Il faut donc réduire ce chiffre, Les députés veulent également mettre les préfets à contribution pour faire respecter un encadrement administratif des loyers dans le parc privé. Il y a des régions où les loyers sont très tendus comme l’Île-de-France, Paca ou la région lilloise. Dans ces cas, les préfets pourraient fixer des plafonds de loyers en tenant compte des différents bassins d’habitat. Dernière proposition : le renforcement de la loi SRU, en faisant passer de 20% à 30% le taux de logements obligatoires en zone tendue et en augmentant les pénalités en cas de non-respect de la loi. Et comme l'affirmait hier soir Jean-Luc Mélenchon aux 4 heures contre le logement cher, ce n'est pas le gel des loyers qu'il faut demander, mais la baisse de ceux-ci.
bonjour à toutes et à tous
@ydaho dit:Parce qu'avec tous les délinquants qu'il y a dans ce pays (dixit Sarko) je suppose que des "mauvaises langues" pourraient en déduire que le nombre de mauvais parents est légion ? non ?
Et oui NS pense que nous sommes tous des délinquants,mais tous autant que nous sommes sauf lui.Pour les profs soyons trés clair pour lui cela ne rapporte rien et de surcroit c'est des niches de subversifs qu'ils faut éliminer.Oui il y a de mauvais profs mais il y a de mauvais mecano, de mauvais patissier de mauvais tout point cela est comme çà mais la plus part de ces gens se dévouent pour les enfants que nous leur confions.Beaucoup d'enseignant le disent les nuisance viennent des non enseignants qui veulent gérer,et imposer leur vision (du moins la vision du ministre).
@ à tous
Je voudrais revenir sur le soit disante taxe sur les transactions financières.Hier Madelin chantre du libéralisme et fervant defenseur du "un pour tous"et "tout pour les patrons" a dit que au final c'est pas les mouvements de capitaux tel que nous l'entendons cest à dire la spéculations qui sera taxée (non c'est vrai) mais vous et moi quand on ira faire nos courses et quand on passera à la caisse.Et en plus ce Monsieur à pris position contre la TVA sociale.Donc on peut se poser la question "il y a peut etre un mouvement (fremissant) de contestation au sein de l'UMP et le PS".Mais rappelons que FH s'est empressé de dire que lui il voulait juste des précisions pour voter cette taxe.Au moins si là se n'est pas clair pour les militants socialistes.
Bonjour,
Je lis en ce moment une très belle étude de la civilisation réalisée par un sociologue américain dont je ne peux citer hélas le nom (sans doute déjà ma mémoire vieillissante). Cette étude montre comment à travers les âges de l'humanité, les êtres humains ont développé de plus en plus fortement leur empathie les uns envers les autres. Oui l'être humain est profondément à l'écoute de ses semblables! C'est le système qui fait de lui un égoïste mais ce n'est pas sa nature première. Quand je lis les réflexions de Jean-Luc Mélenchon, je me dis que ce chercheur a raison: l'empathie naturelle des hommes et des femmes de ce pays nous sortira de cette crise dans un sursaut vital. Nous nous donnerons la main pour nous venir en aide! Ce sera le pouvoir de la solidarité.
Communiqué de François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon :
Libé : à quand une « Une » avec 50% des électeurs n'excluent pas de voter Mélenchon ? (FdG)
Libération joue l'idiot utile du vote utile
Libération se livre aujourd'hui en une puis sur 4 pages à une grossière manipulation visant à faire croire à l'essor de Marine Le Pen.
Le journal s'appuie pour cela sur un sondage de potentiel électoral où il additionne ceux qui voteraient "certainement" (8 %), "probablement (10 %)" et "probablement pas (12 %)" pour Marine Le Pen. Avec ce compte truqué, Libération conclut en une que "30 % n'excluraient pas de voter Le Pen"
Libération ne recule devant aucune manipulation pour souffler sur les braises du vote utile en affolant ainsi les électeurs de gauche.
Si l'on appliquait la même méthode au sondage de potentiel électoral diffusé le 24 février dernier par CSA concernant Jean-Luc Mélenchon, on aboutirait à la conclusion que "50 % des Français n'excluent de pas voter Mélenchon". CSA indiquait en effet que 5 % voteraient "certainement" pour Jean-Luc Mélenchon, 14 % "probablement" et 31 % "probablement pas".
Qu'attend donc Libération pour publie en une qu'un Français sur deux n'exclut pas de voter Mélenchon ?
Autre question : qui a entendu parler d'un sondage sur FR3, hier soir ? (Jean-Luc Mélenchon à 8) ?
Avez vous vu les sondages hier soir au journal de la deux ?
Hollande: 27, Sarkozy: 24, Le Pen: 17, Beyrou: 11, Mélenchon: 8, Joly: 3 etc..
Conclusion: ça va, ça vient, continuons en évitant de nous embarquer dans l'optimisme, ou le pessimisme, selon les fluctuations sondagières. En agissant, en essayant de convaincre, ou tout simplement en discutant avec une personne, c'est la meilleure façon d'avoir la" pêche".
Cécile Duflot, invitée ce matin de France Inter.
Ecoutez à 6'50 de cette séquence la question de l'auditeur sur la proximité d'EELV avec le Front de Gauche (en rapport au meeting de hier soir sur la question du logement et la présence de Joly aux côtés de Jean-Luc).
La réponse de Dulflot vaut son pesant d'or. Bottage en touche, approximation et argumentation hasardeuse (fallacieuse?) nous concernant, je vous laisse apprécier. Remarquez qu'elle est beaucoup plus à l'aise quelques minutes après quand on l'interroge sur la "main tendue" à Bayrou. CQFD.
Menjine (264)
Les directions des centrales syndicales sont corrompues depuis qu’elles ont troqué leur indépendance financière par l’intermédiaire des budgets accordés au financements des Comités d’entreprise des grandes entreprises et administrations ainsi que contre des postes dans différents organismes paritaires de gestion salariale de la force de travail. Je dis bien « direction syndicale » c’est à dire l’appareil dirigeant avec ses permanents appointés et inamovibles et non pas l’ensemble des militants syndicaux qui font vivre et animent les syndicats et sections syndicales de base. Souvenez-vous de leur rôle défaitiste sur les différents épisodes de la réforme des retraites en 2003 et en 2009, en particulier de la CFDT devenu au fil du temps, dans bien des cas, un syndicat jaune au service du patronat. (Lorsque j’ai été menacé de licenciement dans mon entreprise, le délégué central CFDT a déclaré : « on ne défend pas un anarcho-syndicaliste. » Il y a un projet de loi en discussion visant à financer la rémunération des personnels syndicaux à la proportion de leur représentativité. Il s’agit donc de franchir une étape supplémentaire dans le muselage définitif des grandes centrales syndicales dans ce qu’elles conservaient encore du moins pour la CGT et SUD de traditions revendicatives et contestataires. On aimerait savoir ce qu'en dit Bernard Thibault ?
Pour répondre aux questions que se pose Menjine post 264, je propose la lecture d'un petit opuscule : "La refondation sociale selon le MEDEF", librio, 2000. J'ai oublié l'auteur.
C'était encore l'époque de Sellières et de Notat pour la CFDT. Il y est question de façon explicite du programme du MEDEF qui n'est autre que celui de l'Europe actuelle et que celui de Sarko. La CFDT, en la personne de Notat a joué un rôle considérable dans les négociations et dans l'accompagnement et la mise en place des mesures de régression sociale auxquelles nous assistons. Les CFDTistes y sont taxés de "jaunes", au même titre que ceux qui pactisaient avec le patronnat dans les années 30.
Il ne faut pas s'étonner si Chérèque choisit ses interlocuteurs à droite ou dans la gauche très modérée (je dirais "demi-droite") que représente Hollande. Il serait surprenant qu'il accepte de rencontrer Jean-Luc Mélenchon... Mais tout peut arriver ! L'espoir fait vivre ! Si nous montons dans les sondages, le "prince des compromis concèdera-t-il peut-être un entretien !
Quant au SGEN, il était très bien jusqu'en 1983, c'était le seul syndicat enseignant proposant une vision globale "de la maternelle à l'université" et réfléchissant à des solutions possibles pour parvenir à un système le plus idéal possible... Après, ça s'est gravement gâté ! Nous avions changé d'ère ! J'ai quitté le SGEN en 1984 pour ces raisons et adhéré au SNES... pas forcément conforme à mes propres convictions, car élitiste, mais constituant à l'époque un moindre mal. Je reviendrai dans un prochain post sur la réforme, je vois mon compte carractère s'épuiser !
Merci à G Blanchet pour son propos, post 255 : analyse très juste.
Jean-Luc Mélenchon, j'attends avec hâte votre intervention à des "paroles et des actes" le 12 01 au soir. Attention,reposez-vous bien. Je suis peut être parano, mais votre implication constante sur tous les terrains est admirable mais harassante et vous allez être attaqué au moindre dérapage. Je vous sens sur la brèche, ils ne vous louperont pas si vous dérapez. Tenez-bon, on cherchera à vous décrédibiliser, soit sur vos nerfs, sur la Chine, chavez etc... ne vous laissez pas entraîner à défendre l'indéfendable au prétexte qu'on cherche à vous agresser en délégitimant les communistes qui partagent notre lutte. Votre position est délicate sur ce terrain. Coupez leur l'herbe sous le pied, simplement, en défendant notre aspiration républicaine, celle du FdG. François Lenglet revient sur ses positions hyperlibérales en prétendant qu'on a exagéré sur cette ligne, mais que l'inverse est également dangereux. Il joue les balanciers entre une exagération et l'autre sans jamais remettre le système en cause, par contre, dans une émission,il a soutenu que le libéralisme a été défendu essentiellement par Delors et la 2e partie du gouvernement Mitterrand. En décrédibilisant ainsi le PS (je reconnais que je suis d'accord avec ça, c'est d'ailleurs cette dérive que vs dénoncez), je suppose qu'ils vont vous attaquer sur vos premiers positionnements (Maastricht). J'ai également cru comprendre que Lenglet était favorable à la sortie de l'euro (comme Le Pen), nous, non, mais peut être pouvons nous développer nos arguments en faveur d'une Europe puissante, sans exclure la possibilité d'une sortie de l'euro imposée par un effondrement, mais que nous saurons y faire face. Trois personnes vont être face à vous, quel honneur ! on n'en fait pas tant pour les autres tiédasses. On les ménage. Ne vous laissez pas déborder, restez calme et ferme. Je vois un tel effacement médiatique que j'imagine toujours un chausse trappe devant vos pieds, un piège organisé pour vous faire...
L'article de Libération concernant les 30% des français prêt à voter FN n'a qu'un seul objectif, celui de mettre en urgence le vote "f-utile" au profit du PS. Effectivement, les médiacrates et autres entreprises sondagières s’affolent d'une très forte montée du mécontentement et d'un possible vote sanction de toute la classe politique classique (UMP-PS-MODEM). Alors ils déploient tout un arsenal de propagande afin d'inoculer la peur du fascisme au plus profond de l'inconscient collectif. Ils sont les chiens de garde du grand Capital et ne veulent sous aucun prétexte faire perdre les tenants du pouvoir actuel.
Ne nous préoccupons pas, nous au Front de Gauche, de leur état d'âme. Ils sont déjà largement distancés, dépassés, rejetés par tous les mouvements qui naissent ça et là (les Indignés, Jeudi noir...) au coeur même de notre République qui n'est, malheureusement, plus une démocratie.
Nous devons être présent, sur Internet, bien sûr, afin d'approcher les jeunes, qui sont apolitisés, mais aussi et surtout sur le terrain, dans les quartiers, sur les marchés. Profitons de nos assemblées citoyennes pour éditer des tracts compréhensibles par tous qui invitent à une prise de conscience de l'horreur qui nous attend si nous ne faisons pas le choix décisif du Front de Gauche.
En ce qui concerne Acadomia: c'est une honte en effet que Sarkozy mette en orbite des marchands de devoirs qui profitent de la détresse les parents et des insuffisances de l'école.
C'est une honte aussi de laisser croire que les enseignants ne cherchent pas de solutions et en tout cas quand on en trouve, l'administration fait semblant de ne pas les voir. C'est pour cela que je pense qu'il y une volonté délibérée de couler l'école publique.
Avce quelques profs bénévoles on s'occupe d'un site pour aider gratuitement les élèves à réviser leurs bases ou faire des exercices pour s'entraîner cours par internet. Vous pouvez aller voir, les résulttas sur nos propres élèves sont vraiment très très probants et les gamins sont enfin heureux de ne pas être largués là et le recommander à vos enfants.
@ Antigone,
SVP ne dite pas les insuffisance de l'école c'est péjoratif pour les enseignants,mais les insuffisance de l'état qui nomme des gens pour détruire le système d'éducation que des hommes et des femmes ont mis tant de temps et d'ardeur à batir (les enseignants depuis tant de génération).Les patrons de Sarko veulent tout privatiser,la santé, l'éducation,les retraites tout ce qui leur passe par l'idée à quand la taxe sur l'oxygéne mais ce déluge de proposition ne vise qu'un seul but nous annihiler mentalement pour ne plus que l'on regarde à l'horizon et que l'on garde le nez sur nos chaussures (fabriquée en chine ou en inde par des gosses).
@ à tous Rappelez vous le chèque éducation du FN donc aujourd'hui on y est UMP(PS) et FN même combat.Dites le au camarades militants socialistes
Pour faire suite au post de Damien(279). L'interview de Mme Duflot ce matin est un monument de langue de bois et de langue politicienne. M.Mélenchon, qui comme toujours, dans ce dernier billet montre combien son discours et son propos sont clairs et précis, s'est fait taxer d'ambiguité quant à son programme (c'est vrai que eux les Verts sont d'une clarté aveuglante au regard de leur inqualifiable pré-accord électoral avec le PS) et pratiquement de menteur quant à son ralliement au PS pour le second tour des présidentielles. Ses propos perfides laissent largement la place à des interprétations que vous tous ici dénonceriez avec la plus grande vigueur. Mais le point d'orgue absolu de cet interview furent ses explications sinueuses sur un éventuel rapprochement avec F.Bayrou. Il faut pour prendre toute la mesure de cela avoir écouté sur la même antenne à 7h50 au micro de P.Clark, un élu UMP qui à la suite d'une révélation soudaine (sic), rejoins F.Bayrou et en donne les raisons. Je ne peux donner ce lien mais si quelqu'un peut le faire je crois qu'il serait intéressant de faire le montage pour avoir les deux propos à la suite (l'élu UMP puis C.Duflot) et diffuser cela partout où c'est possible. Les indécis de gauche seront définitivement éclairés.
"C'est bien de voter pour Jean-Luc Mélenchon, mais c'est bien aussi de voter pour Eva Joly. Ceux qui ne votent pas pour moi, il vaut mieux qu'ils votent intelligemment", a lancé le leader du Front de gauche en réponse à une question sur leurs sorties communes. (selon l'AFP).
Là je en le rejoins pas. Madame Joly a certes eu un programme proche du front de gauche mais elle l'a ensuite détruit et décrédibilisé avec son pacte avec le PS puis sa demande de ralliement avec Bayrou. Donc je ne pense pas que ce soit intelligent de voter pour elle à la présidentielle.
J'ai l'impression que Mélenchon se voit de plus en plus en petit candidat avec ce genre de propos et ceux tenu à l'égard du PS qui ne serait qu'un concurrent.
Mme Duflot semble bien loin des réalités concernant le FdG. en effet ce matin sur France inter elle répond par rapport aux rassemblements qui pourraient nous être commun (une bonne chose en soit). mais loin de ce qu'on attendait, elle semble vouloir nous "minimiser" ! là c'est une erreur.
tout d'abord le Front de Gauche reste sur la base des sondages le plus grand rassemblement écologique du moment par son programme intégrant l'écologie et notamment en matière de virage "écologique"
mme Duflot semble oublier que sa candidate n'est qu'a 2 ou 4% là où le FdG est a 7 ou 8% (et encore je parle que d'une base de sondage)
donc Mme Duflot devrait intervenir sur des réalités plutôt que sur du sommaire, de l'approximation.
le plus drôle est sa manière de sous entendre qu'au soir du premier tour le FdG ira directement et automatiquement reporter ses voix sur le candidat libéral de centre mou qu'est devenu le PS !
on rappelle à Miss Duflot que c'est elle qui est dans le piège d'un PS ayant pris EELV en otage dans des accords purement hyphotétiques et complétement désavoué par le candidat Hollande depuis.
et avec çà, elle voudrais nous faire la leçon !
si les Ecolos veulent des mesures écologiques dans un programme, il vaut mieux qu'ils votent pour le programme FdG beaucoup plus clair, tenu, et cohérent !
mme Duflot joue pour sa petite personne et les valeurs d'ecologie, elle sera prête de les oublier dès que Hollande lui aura filé un fauteuil.
Ce sont bien les "insuffisances de l'école publique et républicaine" qui permettent à Sarkozy de jeter le bébé avec l'eau sale du bain et d'introduire sa "révolution libérale " à l'école ! Un exemple concret tout récent à méditer : une collègue de maths TZR (rappelons que la création de ce corps de profs titulaires remplaçants avait été réclamée et obtenue par le SNES /FSU, premier syndicat de l'enseignement secondaire pour de louables motifs) en est aujourd'hui à son troisième refus d'affectation pour raison personnelle et continue à percevoir son traitement sans enseigner depuis la rentrée ! Et pendant ce temps-là combien de chefs d'établissement (collège ou lycée) de son académie sont à la recherche d'un prof de maths et combien d'élèves et de parents l'attendent?
@sonia Bastille
Il s'agit d'une crise du capitalisme.Pour s'en convaincre lire l'article d'Harribey ici
Hasta la Victoria Siempre
On le sait tous que l'annonce des 30 % de vote pour le FN sont du bluff dans le but de précipiter le peuple à voter utile (donc Hollande). Tout cela ne fait que participer à l'entretien de la panique généralisée. Des gens paniqués n'ont plus les moyens de réfléchir, c'est bien connu et d'autant plus quand la peur est irrationnelle.
La question à se poser est : est-ce que le peuple, dans sa grande majorité a vraiment envie de reconquérir sa liberté d'agir, oui ou non ? Vouloir faire le bonheur d'un peuple contre sa volonté c'est s'épuiser pour rien. Les 20 % qui aimeraient bien pouvoir agir pour cette noble cause hélas se verront toujours empêchés de voir leurs rêves devenir réalité, à cause des 80 % restants qui préfèrent que d'autres gèrent leur vie à leur place !
Certains jours, j'en ai assez du défaitisme ambiant. Oui les lois peuvent se changer et on peut passer outre aussi pour le bien de tous. On balance bien le capitaine à la baille quand il risque de faire échouer tout l'équipage et bien on fera pareil avec les traités. On fout tout par terre, on remixe tout et on repart sur des bases plus saines. On est la 5ème puissance mondiale et si on s'impose, d'autres nous suivront. J'en ai assez des rabat-joie qui disent qu'on ne peut rien sans être hors la loi et bien soyons hors la loi si nos vie en dépend et basta !
@sonia bastille
Et puis celui la aussi,encore plus précis de F Chesnais ici
Voila bonne lecture,citoyenne
El Pueblo Unido Jamas Sera Vencido
@ Jean-Luc Mélenchon
L'intervention de Cécile Duflot sur France Inter mérite un droit de réponse :
Dans la seconde partie de son interview (réponse aux questions des auditeurs), et avec un débit de parole impressionnant à son habitude, empêchant ses interlocuteurs d'en placer une, elle avance 2 choses particulièrement désagréables pour pour le front de gauche et son candidat :
1) "Ce qu'il dit est toujours d'une grande ambiguïté" (le candidat)
2) "Sur un certains nombre de sujets ayant trait à l'écologie,... c'est plus compliqué" (comprendre : il n'est pas clair)
3) "Dans les collectivités locales,.. par ex dans les conseils régionaux,... par ex pour les PME,.." il n'est pas clair
4) "Sur les questions énergétiques, le Front de gauche a fait le choix de dire qu'il ne pensait rien" (sic)
Il est assez extraordinaire de constater, au moment ou quelques forces de gauche intelligentes se réunissent sans acrimonie pour la question du logement, cette personne, malade sans doute d'assister à une dérive gauchisante de sa candidate élue, se permette de tels coups bas.
Elle exprime en réalité les vœux de bon nombre des membres de son parti, désirant devenir à terme ces spécialistes officiels, patentés et uniques de la question écologique, au côté d'une social-démocratie qui leur déléguera confortablement toutes ces questions, comme autant d'os à ronger.
@Jluc Gaudard : tout d'abord je te dirais qu'une hirondelle ne fait pas le printemps, ensuite que s'il a refusé (si....) c'est qu'il en avait le droit, et encore ensuite je pourrais aussi supposer que ce genre d'historiette est très facile a créer artificiellement en proposant des "postes" dont on est sur que les "cibles" vont les refuser afin de provoquer un climat malsain propre a la délation.. D'autres part si ça ou la un parent assassine ses trois enfants pour ensuite se donner la mort (et se rater...) Est ce que l'on procède a une vague d'arrestation de tous les parents de trois enfants afin d’éviter une autre cata de ce type ?
P.S. : maréchal (merci), oui je sais bien c'est loin de 25 dans la plupart des cas et ça tourne plutôt autour de trente.. Mais bon...
A tous ceux qui s'offusquent de la petite phrase de Jean-Luc Mélenchon a propos de voter intelligemment, moi je trouve au contraire que c'est très judicieux, il ne faut pas oublier que ceux qui ont portés Eva Joly a la candidature l'ont fait au grand dam du staff EELV qui se voyait plutôt avec le candidat médiatique N.H... Et lorsque dans la rue vous parlez avec un probable électeur d'Eva Joly, il est souvent en phase avec les idées du front de gauche ! Ce qui est plutôt un bon présage pour l'avenir..
Il ne faut pas confondre les vœux d'un staff et ceux d'un électeur ! N'oubliez pas : n'en faite qu'a votre tête ! Et l'intelligence c'est la qu'elle se situe !
@ 285
Lupi jean-claude
Relisez bien mon post (malgré les coquilles que j'y vois..trop tard!) je distingue bien l'école institution et les enseignants. Et je montre dans le même post que des enseignants parmi d'autres, ont créé une offre contributive et gratuite à disposition de tous, qui permet de suivre à l'école dans les matières offertes.
En somme, l'anti-acadomia. Ce dispositif existe, il prouve que nous avons des solutions pédagogiques offertes par des enseignants du public et testés sur des classes et sur des élèves en situation, qu'il faudrait s'en saisir et le promouvoir, mais que les pouvoirs ne suivent pas et par contre, ils tentent par tous les moyens, de faire entrer les boîtes privées à l'école et à l'université.
Le projet de Sarkozy pour l'école est une pure absurdité. La connaissance est le seul bien, qui même du point de vue économique, augmente quand on le partage. On ne doit donc pas le privatiser dans aucun de ses deux aspects, c'est à dire la création de connaissances (la recherche) et sa transmission (l'enseignement). Je milite pour un enseignement public et la suppression du système des brevets, car il existe d'autres moyens plus ouverts pour récompenser les inventeurs. Dans notre belle Europe des peuples (pas des oligarchies) des tas d'expériences sont faites et ce qui parait une évidence dans un pays est souvent contredit dans les faits dans un autre. Sarkozy ferait bien d'aller voir les réussites et les échecs dans les autres pays avant de lancer ce type d'ânerie. Ce ne devrait pas être un problème puisqu'on n’hésite pas a aller voir les "réussites allemandes" en matière économique et à nous les resservir à satiété.
@ Antigone,
j'avais bien compris mais c'est qu'il faut trop faire la différence pour éviter les amalgames entre des hommes et des femmes qui ont voués leur vie à la transmission de la connaissance et l'institution étatique mis au service d'un gouvernement de surcroit crapuleux qui n'a de cesse que de tout démolir et qui a pour ce faire nommer des démolisseur plutôt que des bâtisseurs.Mais tout cela (Acadomia) n'est pas sorti de l'esprit torturé de ces pauvres types (gouvernement) c'est déjà en cours au états unis où une partie des subventions des état pour l'éducation est captées au profit de société privée au méthodes de management plus que douteuse.
@ naco,
Ce que dit cécile Duflot c'est le texte écrit par le PS (ou l'UMP peu importe la même chose) et que Hollande n'ose pas dire à Jean-Luc Mélenchon car si notre candidat lui n'est pas clair que dire de FH ? et de Cécile Duflot que dire si ce n'est qu'elle est le nouveau bagage accompagné de Mme Aubry,et soyons clair elle n'espère qu'une rente à vie comme député.Donc elle ne fait que ce que lui commande ces maitres au lieu de chercher à faire un pont entre le FdG et le PS
Evidemment les sondages font partie de l’arsenal de propagande pour influencer et manipuler l’opinion. Minimiser l’impact du candidat du Front de Gauche est d’autant plus crucial pour le système, que Jean-Luc Mélenchon incarne un renversement de perspectives sans précédents, comme une boule dans le jeu de quilles électoral. Cependant au fur et à mesure que nous allons approcher de l’échéance, sondages et médias vont être contraint de se rapprocher du moment de vérité et du résultat réel, s’ils ne veulent pas perdre ce qu’il leur reste de douteuse crédibilité. Par conséquent, Jean-Luc, volontairement sous-estimé au départ, va monter progressivement, puis irrésistiblement dans les pronostics de vote. Cet acharnement à minimiser l’influence de la candidature Mélenchon et le souffle rassembleur du Front de gauche va se retourner contre ce mauvais calcul manipulateur, en créant une dynamique de progression et un puissant atout de victoire.
Bonjour,
C'est toujours un plaisir de vous lire, cher camarade JL.
Mais que répondre aux sondages qui ne mesurent que l'opinion de l'instant: vous êtes loin encore du score tant espéré à deux chiffres qui permettrait de négocier la suite en bonne position et de teinter d'un peu de rouge la mauvaise boisson grise que le ps nous fera avaler.
Bon courage et ne lâchez rien, chers camarades.
Mieux que tous les sondages, la participation au rassemblement de Nantes, ce samedi 14, sera une excellente prise de température, température que l'on souhaite, pour ce cas-là, excessivement élevée...