07jan 12

Retour au combat

A la bonne cadence !

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08Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.

Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si 03avite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine05 militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.

Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie 02généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.

En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne 04sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.

Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque.  Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi 07ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !

C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.

Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des 10enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.

Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que  l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. 15Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par  des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, 17leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché. 

L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru  la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion.  Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».

AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.

AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.

AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », «  Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.

AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.

AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.

AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.

AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !


506 commentaires à “A la bonne cadence !”
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  1. Michel matain dit :

    @ 300 bernard hugo
    Evidemment les sondages font partie de l’arsenal de propagande pour influencer et manipuler l’opinion

    Par exemple ce matin, sur France Inter où sont donnés et commentés les résultats du sondage du Parisien, il est parlé d'Eva Joly et de ses quatre pour cent, mais Jean-Luc Mélenchon n'est même pas cité. Comme s'il n'existait pas, n'était pas candidat. Et pourtant il s'avère que le même sondage donne deux fois plus de voix à Jean-Luc Mélenchon qu'à Eva Jolly. Manipulation par le silence en plus des traditionnelles manipulations par les chiffres.

  2. naco dit :

    Tu as parfaitement raison Lupi.
    Il est évident que la démarche de Mme Duflot, et la façon totalement désinvolte dont elle se moquait ce matin des vexations courtoises à propos de son affection pour les parachutes, montre à l'évidence que cette personne représente l'arrivisme politique dans ce qu'il peut avoir de plus cinglant.
    N'empêche que l'essentiel de son discours, si tu l'écoutes bien, laisse pressentir la mise en place d'une machine d'attaque assez efficace visant à ridiculiser et réduire totalement le Front de Gauche dans ses ambitions.
    Les principes en sont les suivants :
    - Prétendre que le Front de gauche pour son action actuelle dans les institutions est nocif, inefficace ou complaisant avec le pouvoir actuel,
    - Prétendre que le Front de gauche refuse toute prise de parti sur l'écologie, car ne possédant ni certification technique ni volonté de réflexion sur le sujet (ce qu'elle appelle l'impensé collectif)
    - Réveiller la peur du rouge en associant l'idée de la planification avec celle du communisme soviétique.
    - Faire passer à tout prix son usage parfaitement idéologique du concept de "Prospérité sans Croissance", qui mis dans les mains d'une social-démocratie soumise aux ordres de la finance, ne servira qu'à justifier l'abandon de toute croissance et de toute prospérité, en demandant aux citoyens de se percer eux-mêmes, et avec le sourire,... des trous supplémentaires à la ceinture.

  3. Sylvain dit :

    Bonjour! J'ai besoin de savoir à combien s'élève le projet de SMIC à 1700 euros du Fde G. J'ai besoin de chiffres précis parce que je suis en plein débat et les personnes concernées posent des questions précises auxquelles je dois réponde précisément! Combien ça coûte d'augmenter de 1700 euros le SMIC?
    Merci d'avance à tous les spécialistes qui voudront me donner un petit coup de main!

  4. Berdagué dit :

    V'là que Raffarin nous cire les pompes :le Front de Gauche a un programme lui,ça me rappelle sur le terrain des ump qui nous faisaient moult sourires pour faire échouer le pédalo,et nous certifiaient le sérieux de notre Candidat,c'était avant les multiples candidatures des droites et de droites centres, ce n'est qu'anecdotique mais qu'ils se méfient car dans la réalité,dans le réel il suffit que notre Peuple s'informe,critique,rouspète,se prenne en main,en charge,propose,ose,se libère des diktats et des intoxs, pour tout faire basculer et mettre au chom-dû tous ces sondeurs ultra-néo libéraux dogmatiques,en votant FdG.
    Merci el jefe 290-292 pour tes docs en particulier celle de F.Chesnais,où se trouve l'intervention de F.Lordon sur : " la déprivatisation des banques et pour un système socialisé de crédit"
    Devant les incroyables grandes manoeuvres des organismes financiers et des banques privées vers et aller -retour la B.C.E ne sert que ces intérêts privés en mettant en place des technocrates/bureaucrates à la solde des 1% possédants tout. Cet argent serait très bien géré dans une Banque Nationale d'investissement BNI (comme le propose Sonia Bastille) avec aussi une Caisse pour les PMI/PME style caisse amortissant les intempéries du BTP,dans un Pôle Public bancaire et financier.
    Les peurs, le trouillomêtre à zéro,les lâchetés,les hésitations,les "ils sont trop forts",les "on peut rien faire", seraient complètement incongrus et inopérants si notre Peuple et tout le monde du travail savent que nous,ensemble,gérerions notre argent et nos richesses produites écologiques.Que nous avons tout à y gagner.
    L'insécurité changerait de camp,tous ces véreux spécus,mafieux de casinos pour leur pomme unique,ces privilégiés à faire pâlir tous les aristos, seraient en panique totale,errant à rechercher une moralité dans l'intérêt commun.
    Non à l'alternance bidouillée,Oui à l'alternative dans une Sixième République de Révolution...

  5. naco dit :

    Oui, tu as raison Michel.
    Ce mutisme devient totalement systématique, que ce soit dans 90% de la presse écrite ou dans les autres médias.
    On pourrait penser que cette attitude soit héritée chez les journalistes d'une incapacité frisant l'arrêt de travail, à ne plus percevoir d'autres couleurs que le bleu, le noir, le vert ou le rose.
    Mais il n'en n'est rien.
    Je crois plutôt que cette attitude vient des défauts liés à leur longue formation scientifique, pendant laquelle ils se sont torturés à comprendre que pour qu'un liquide remplisse un bidon A par un liquide venant d'un bidon B, il fallait que quelqu'un siphonne le bidon B, en redirigeant le tuyau vers le bon bidon. Ainsi, dire que JL Mélenchon fait 8 points, c'est se condamner à devoir expliquer l'origine du siphonnage. Ou pire, imaginer que des gens qui ne voulaient pas voter, se mette à voter pour lui.
    Choses qui les démoralisent sauvagement.
    Pour te rassurer quand même, et te donner une bonne nouvelle, c'est BVA qui fut le seul à imaginer le non au référendum Européen, le même organisme qui annonce ces 8% aujourd’hui.

  6. Anny Paule dit :

    A propos de notre Ecole,
    Problème trop complexe pour l'évoquer en quelques lignes !
    Ce qui se produit en ce moment est déjà bien préparé depuis des lustres : Textes de l'OCDE datant de la fin des années 90 : "L'éducation est, avec la santé, l'un des derniers bastions à conquérir" pour "une privatisation totale". "Une vaste réforme du secteur public d'éducation est en cours, orientée vers et par le marché" Dans cette optique "Les pouvoirs publics n'auront plus à assurer l'accès aux apprentissages de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable, et dont l'exclusion de la société en général s'accentuera à mesure que d'autres continueront à progresser."
    Banque mondiale : "Investir prioritairement dans l'éducation de base" et "livrer les secteurs secondaires et universitaires aux industriels de l'éducation", "encourager le recours au privé", "n'investir que si les pays ont su réformer les systèmes éducatifs dirigés par des administrations centrales ou d'Etat" (...) "lesquelles laissent peu de marges de manoeuvre. L'éducation publique devient un concurrent qu'il convient de ramener à la portion congrue, elle doit être considérée comme un service rendu au monde économique". (Groupe de travail de l'OMC, 1995)
    PISA :Programme International pour le Suivi et les Acquis des élèves.
    Les logiques qui sous-tendent PISA visent "à attirer l'attention de l'opinion publique sur la nécessité de réformer les systèmes éducatifs". (Service de la recherche en éducation, Genève, Archives).
    Sans entrer dans le vif du sujet, nous avons-là quelques éléments permettant de décrypter les réformes en cours... d'autant que certains "cercles éclairés", très proches du pouvoir ("Créateurs d'écoles" par ex.) ont affiché leur volonté d'identifier et de faire sauter les verrous (c.à.D pb. financiers et juridiques, rôles des coll. locales, gestion des personnels...) pour mieux libéraliser...

  7. Tiago_Jaïme dit :

    @jprissoan 277
    Je suis bien perplexe sur l'affirmation que la méthode de calcul du sondage de Libé sur MLP appliquée au sondage du CSA sur Jean-Luc Mélenchon signifierait que 50% des français n'excluraient pas de voter Jean-Luc Mélenchon contre 30% à MLP.

    En revanche, je note avec stupeur et interrogation que Libé indique que 12% ne voteraient probablement pas MLP et le CSA que 31% ne voteraient probablement pas Jean-Luc Mélenchon.

    Autant que faire se peut méfions nous des calculs sur les calculs des sondages
    Les sondeurs sondent les sondés.
    Les citoyens votent.

  8. jprissoan dit :

    @Tiago
    je n'ai fais que reproduire le message ironique du directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
    il utilise la "méthode" de Libération pour dire que si le potentiel de MLP est de 30% alors celui de Jean-Luc Mélenchon est de 50% ! et la manipulation de Libération se retourne contre ce journal comme un boomerang.

    Cela dit avec 5% sûrs de voter Jean-Luc Mélenchon plus 14% qui voteront "probablement" pour notre candidat, d'après ce sondage, notre potentiel est bel et bien de 19%...

  9. @ naco,
    Je suis entièrement d'accord avec ton analyse, mais il faut le dire haut et fort cette analyse c'est celle de l'appareil en place soit UMP soit PS voir FN (et cela je le dirai systématiquement maintenant).
    Et je le répète si Eva Joly veut aider la France elle doit se rallier à Jean-Luc Mélenchon et laisser Duflot dans son flou. Quand à l'idée de non croissance qu'elle défend c'est ni plus ni moins qu'une idée de la droite c'est la rente. On peut appeler cela comme on veut c'est la rente voulu par les banksters toujours plus sans investir.

  10. Truhania dit :

    @ naco J'abonde dans votre sens, d'autant que le sondage d'EPOC (Election Politique Citoyen) que j'avais cité il y a quelques mois et que notre candidat a cité dans une des notes le crédite de 9.5% (sondage du 17/12/2011). Je rappelle qu'EPOC ne redresse pas ses résultats lui. D'ailleurs une info intéressante c'est qu'Hollande et Sarkozy sont au coude à coude selon EPOC 24.5 contre 24% pour Sarkozy.

    J'ai fait la comparaison, même si BVA diffère légèrement dans les chiffres globalement ses résultats sont ceux qui sont les plus proche du sondage EPOC.

  11. Nicolas G30 dit :

    Les banlieux vont elles s'embraser à la veille des élections ? pour le passage tv, Jean Luc Mélenchon sera sans doute questionné sur la tragédie de Clermont Ferrand de ce début d'année. J'espère qu'il ne s'agit pas d'une provocation tragique, et que toute la lumière sera faite, sur ce qui c'est passé, pour éviter que cela dégénère. Demander une commission d'enquête parlementaire serait utile.

  12. crussolrouge dit :

    Attention au "cirage de pompes" de Raffarin/Jean-Luc Mélenchon !c'est une arme de guerre pour le PS et Duflot ! Gare au retour de manivelle, peut être, dés demain !J'espère que Jean-Luc Mélenchon, au mieux de sa forme saura faire naitre une adhésion de nouveaux citoyens aux thèses du Front du gauche. Bravo, pour toute cette énergie déployée, et merci pour cette éloquence à la tribune et la clarté des exposes sur ce blog ou dans les interventions publiées (et malheureusement bien snobées par la majorité de médias).

  13. Berdagué dit :

    @309 toto Suite à cette lettre.Sans trop polémiquer nous payons toutes nos frilosités,pour ne pas dire plus,de ne pas constituer dès la Victoire du Non en 2005, une force politique alternative telle que les 3 Partis responsables l'ont faite depuis avec courage,bravant tous les a priori et autres divisions pour affaiblir le mouvement émancipateur.
    Cette Force Politique : le Front de Gauche existe et la censure que les pouvoirs exercent à son encontre montre l'importance de ses propositions alternatives et en phase pour une rupture de cette société de tous les dangers pour les Peuples.
    C'est plutôt à un renforcement du Front de Gauche qu'il faut militer.
    Appel au N.P.A.et à Lutte Ouvrière pour rejoindre le Front de Gauche.

  14. redline69 dit :

    J'approuve le courrier de la Fase. Mais soyons honnête et ne demandons pas tout à Jean-Luc Mélenchon !
    Attention comme cela est dit souvent ici, le principal Parti qui compose notre Front de Gauche est le PCF. Notre parti frère.
    Alors bien entendu, il y a une veille habitude du PCF vis à vis du PS, mais les choses changent ! Les scores aussi.
    Depuis le virage du rassemblement à gauche, le PCF construit à son rythme la convergence vers le regroupement.
    La fête de l'Huma par exemple accueille l'ensemble des partis voulant participer au rassemblement.
    Il reste donc ce "fameux critère" de positionnement envers le PS.
    personnellement j'y vois deux possibilités :
    1/ on s'éccarte (y compris le PCF) du PS et on marche vers une gauche décomplexé avec de nouveaux visages, de nouveaux élécteurs qui veulent l'union.
    2/ on continue les petits arrangement en sous main, voir en ayant un pied dans chaque écuries, et là çà durera pas longtemps car les électeurs verront que notre affiliation au PS est un leurre pour finalement les obliger à un vote utile. dans ce cas une élection à 1.96% sera vite d'actualité.
    Ce que le PCF, la GU, le PG on compris et donc maintenant la FASE, c'est qu'il faut être hors PS pour assoir durablement notre regroupement. De son coté le PCF doit faire l'effort nécessaire de partage pour éviter ce que l'on a vu lors du vote des cantonales où le PCF avait tendance à isoler les chiffres par rapport à son seul parti politique. Sinon lui aussi continuera la route seule.
    Jean-Luc Mélenchon marque le sillon vers une force de gauche nettement plus crédible ! à chacun de tenir le sillon car sinon les électeurs seront dans l'incompréhension.

  15. Tiago_Jaïme dit :

    Suite à la lettre ouverte de le Fase, mise en ligne par Toto 309.
    Que penser du fait que la FASE affiliée au FdG ait besoin d'une lettre ouverte aux trois composantes principales du Front de Gauche ?
    Le texte et intéressant mais je retiens que la question majeure soulevée est de passer de 6 candidats aux législatives à un minimum de 50.
    Le problème est il d'actualité ? je ne suis pas sûr.
    La question de la Présidentielle est d'amener à voter Jean-Luc Mélenchon des citoyens en grand nombre qui ne sont pas forcément très proche du FdG. Ces mouvements atypiques qui pourraient exister, ne sont pas encore créés ou mis en valeur.Leur non existence ne devrait pas empêcher le citoyen individu de voter Jean-Luc Mélenchon même si les partis du FdG ne le branchent pas plus que celà.
    Pour moi, il est certain que l'idéal: c'est que un ou des mouvements "apolitiques"(de la masse silencieuse) "de soutien à JLM" se créent.
    Ce(s) mouvement pourrait servir d'appui à ces citoyens tentés ou désireux de suivre Jean-Luc Mélenchon et ainsi je rêve de 13% 14% 15%...
    Mais revenons aux législatives.
    Si Jean-Luc Mélenchon fait 7-8%, ce sont les citoyens proches du FdG et de l'autre gauche qui ont voté Mélenchon et c'est une défaite pour la France. Alors les partis membre du Front de Gauche auront tout loisir de négocier entre eux les candidats
    Si Jean-Luc Mélenchon fait 13-15 %, là il s'agit d'une toute autre histoire. Et celà veut dire que des Français peut être relativement éloignés du FdG voire du PS ont bien voté Jean-Luc Mélenchon.
    Pour avoir leurs voix aux législatives dans le cadre de constituer une majorité présidentielle Jean-Luc Mélenchon, il faudra les fédérer de toutes les manières possibles. 80% de candidats communistes ne sera pas la meilleure solution.
    Mais nous n'en sommes pas là.
    Pitié! ne me traitez pas d'anticommuniste, vous vous tromperiez!

  16. bernard hugo dit :

    Voci quelques considérations optimistes qui semblent passer inaperçues : évidemment les sondages font partie de l’arsenal de propagande pour influencer et manipuler l’opinion. Minimiser l’impact du candidat du Front de Gauche, en taire jusqu'à l'existence (comme dans le progrès de lyon me semble-t-il autant que j'y jette parfois un coup d'oeil) est d’autant plus nécessaire pour le système que Jean-Luc Mélenchon incarne un renversement de perspectives sans précédents, comme une boule dans le jeu de quilles électoral. Cependant au fur et à mesure que nous allons approcher de l’échéances, sondages et médias vont être contraint de se rapprocher du moment de vérité, s’ils ne veulent pas perdre ce qu’il leur reste de crédibilité. Par conséquent, Jean-Luc, volontairement sous-estimé au départ, va monter progressivement, puis irrésistiblement dans les pronostics de vote. Cet acharnement à minimiser l’influence de la candidature Mélenchon et de la dynamique du Front de gauche va se retourner contre ce mauvais calcul manipulateur en créant une dynamique de progression et un puissant atout de victoire.

  17. JR84 dit :

    @291 citoyenne21
    Vouloir faire le bonheur d'un peuple contre sa volonté c'est s'épuiser pour rien.
    Il ne s'agit surement pas que quelques uns se chargent de faire le bonheur de tous, des autres...il s'agit, au contraire de faire participer la multitude au changement inéluctable que propose le Front de Gauche.

    Certains jours, j'en ai assez du défaitisme ambiant. J'en ai assez des rabat-joie qui disent qu'on ne peut rien
    Soyons, avant tout, nous mêmes, les porteurs de cette espérance et ne cherchons pas à culpabiliser tous ceux qui peuvent être dans le doute et le questionnement. Ce qui nous attend n'est certainement pas un long fleuve tranquille alors faisons preuve de détermination pour proposer la seule alternative qui vaille, aujourd'hui pour notre pays et l'ensemble de ses concitoyens.

  18. Berdagué dit :

    Dans la Révolution citoyenne l'implication de la citoyenneté est contraire à toute masse silencieuse dite "apolitique".

  19. jorie dit :

    Pourquoi irait-on voter pour EELV alors que l'accord PS/EELV signifie un renoncement total sur les EPR dont il est prouvé que les modèles présentés en finlande et à flamanville sont dénoncés pour manque de sécurité et ont explosé les coûts initiaux ? ça se chiffre à des milliards ces dérives là ! Et puis, le PS s'aligne sur le système économique actuel. Comment peut on admettre aussi que les verts marchent dans une telle combine alors qu'ils feraient mieux de rejoindre le FdG à mon sens plus proche des préoccupations écologiques et sociales ! l'européisme béat et centriste de Mme Joly ne me fait pas rêver non plus. Cette rigidité idéologique aussi par rapport à des traditions nationales qui excite les gens plutôt que celane les rassemble, me paraît stupide. La sortie de la France de membre permanent du conseil de sécurité est franchement ridicule. La gauche actuelle, telle qu'elle est constituée, fait tout pour perdre les élections. J'en suis désolée, mais c'est un fait. Le Front de gauche, pourl'instant, ne traduit aucune incohérence. Le projet est rassembleur pour les parties composantes et tient la route. Je suis étonnée qu'on fasse plus de pub à cantona ou bayrou qu'à ce mouvement. Le tabou prouve bien la force de nos idées.Quant à Me Duflot que j'apprécie par ailleurs, je lui ai envoyé un mot pour demander des comptes justement sur ses positions (europe,nucléaire,social). J'ai eu droit à une réponse type du style "le FdG a refusé tout débat". 1 ligne expédiée qui ne répondait en rien à ma demande d'éclaircissement.Idem sur france inter, mauvaise foi pure par rapport au FdG. Je suis écoeurée par cette attitude mensongère et je suis décue que Me Duflot fasse de la politique de cette manière. Mme Joly, le fait d'être un petit candidat et d'être à ce point isoléedansla campagne ne justifie en rien que...vous y restiez. Tranchez clairement, vous aussi.

  20. Gilbert Duroux dit :

    #278 turmel jm
    "Avez vous vu les sondages hier soir au journal de la deux ? Hollande: 27, Sarkozy: 24, Le Pen: 17, Beyrou: 11, Mélenchon: 8, Joly: 3 etc.."

    Et alors ? Si vous ne dites rien sur le sondage, ça ne veut rien dire. Quel institut ? Pour le compte de qui ? Quelle méthodologie ? Quelles questions posées ? Évolution par rapport au sondage précédent fait par le même institut dans les mêmes conditions ? Si vous ne dites rien de tout cela, ce que vous faites - balancer des chiffres en l'air - n'a strictement aucun sens.
    Vous cherchez à nous embrouiller ou quoi ?

  21. @Tiago_Jaïme
    Il faut continuer le raisonnement. Je ne trouve pas que c'est la partie sur les 50 circonscriptions demandées qui est la partie la plus intéressante de la lettre ouverte de la FASE. La timidité pour ne pas dire plus sur les assemblées citoyennes que les "cadres intermédiaires" veulent contrôler est plus intéressante ou les deux "soit" sur la fin.
    Car de quoi s'agit-il? Je parle bien des cadres intermédiaires du PCF non de la direction et non plus que des militants.
    Une victoire trop importante (au delà de 10%) montrerait que le résultat est dû à une mobilisation du peuple de gauche et non pas seulement à celle du PCF. Une mobilisation à 6-7% ou moins remettrait en cause le front de gauche lui-même. Et maintenant si on va au-delà et qu'on arrive dans les 16-17% on devient crédible pour renverser l'hégémonie à gauche et pouvoir être au 2e tour. Mais à ce moment là on s'émancipe du PS et c'est un reversement complet, dans la logique de ce qu'a fait la direction du PCF et pour lesquels les militants sont prêts mais pas encore les cadres intermédiaires et les élus PCF.
    Il n'est que voir la façon dont on a été calculé la répartition PCF-PG-GU pour les législatives. C'est basé sur les résultats de juin 2005 donc sans aucune dynamique. Même passer à 40 députés du FdG en juin c'est sans beaucoup de dynamique. C'est d'une toute autre ambition dont on a besoin pour avoir un groupe FdG majoritaire à gauche à l'AN. Autrement dit on ne verra clair sur les législatives qu'après la présidentielle en fonction de la dynamique de celle-ci et du résultat qu'il est vraiment possible d'obtenir, et non relevant du miracle, avoisinant le score de Duclos en 1969.

  22. steph dit :

    @Sylvain
    Je ne suis ni économiste ni expert donc ce qui suit sur le Smic à 1700 euros brut est à prendre avec prudence.
    15% des salariés sont employés au SMIC. Le SMIC est à 1400 euros brut, il s'agit donc d'une augmentation de 3600 euros par an. D'après l'INSEE, le nombre de salariés en France est d'environ 24 000 000 . Au total, le coût pour l'économie française est donc supérieur à 13 milliards d'euros par an. D'après la distribution des salaires en France de l' INSE , en doublant ce montant, on ne devrait pas être très loin de la réalité. Soit environ 26 milliards d'euros, c'est-à-dire 1,3% du PIB.

    Ce chiffre est à comparer au 5 à 10% du PIB qui sont passés de la poche des salariés à celle du capital en 30 ans. Il faut remarquer également que le but d'une augmentation des salaires est de provoquer une relance de l'économie par la demande, ce qui devrait payer une partie du coût, l'autre partie étant payée par les revenus du capital. Remarquons pour finir qu'en 1968, l'augmentation du SMIG a été de 27%, et en 1981 de 20%. En conclusion, cette augmentation est tout à fait réaliste !

  23. Sylvain COSTET dit :

    Sylvain 304
    Le problème ne se pose pas comme çà. La bonne question n'est pas combien çà coûte mais combien va rapporter le SMIC à 1700 € ? Rapporter en terme d'argent (à l'économie du pays) et rapporter au sens large pour tous ceux qui galèrent.

  24. Berdagué dit :

    Je trouve la demande de 50 places pour les législatives complètement à côté de la plaque en regard des enjeux des élections et des choix de société que nos concitoyens doivent faire.
    A chaque fois que je rencontre des militantes et militants du N.P.A.et de Lutte Ouvrière nous avons d'autres luttes communes à réussir et gagner tant les capitalistes impérialisés cassent tous les acquis obtenus par la résistance et les actions du monde du travail non silencieux plutôt syndiqué mais sûr très politique.
    De tout faire pour que les Partis restants et militants pour une alternative rejoignent le Front de Gauche indiquerait que nous sommes dans une dynamique de résistance et de conquêtes politiques très en phase avec les attentes urgentes et concrêtes du plus grand nombre.

  25. Hold-up dit :

    Je viens d'écouter les infos sur France Inter. Il y a un gros problème qui va considérablement nous freiner si l'on y prend garde. Le phénomène n'est pas nouveau mais l'urgence nous commande de réagir maintenant, pas dans un mois.Le Front de Gauche doit vivement réagir. Je m'explique. Chaque fois qu'il est fait allusion au PS ou à F.Hollande, les journalistes ne cessent de marteler dans leur papier vis à vis de tel ou tel problème : "la gauche" fait ceci, "la gauche " fait cela. Hors, il n'est question en vérité que du PS ! Pas de "La gauche" en général...
    Voici le phénomène. On ne cesse de marteler insidieusement par ce stratagème que "La gauche" ne se réduirait qu'au seul PS (!). Oui, je sais que ce n'est pas nouveau en soi mais ce qui l'est par contre, c'est que les journalistes viennent d'inventer un "label", le Label "La gauche" pour désigner le seul PS. Voilà ce qui est nouveau. C'est tellement devenu banal que l'on y prendrait plus garde si on ne savait pas pourquoi c'est fait en vérité. C'est du déni. On dénie aux autres forces de gauche non seulement d'exister mais de peser dans cette élection présidentielle. Une mauvaise ritournelle s'insinue dans les psychés qui raréfie l'offre politique et asphyxie toute alternative véritable. C'est l'annexion totale des esprits pour imposer via les voix radiophoniques et télévisuelles de la propagande quotidienne, un temps labellisé "la gauche" entre un autre, labellisé "la droite". En gros un duel entre le PS et l'UMP. Ne croyez pas que je découvre l'eau chaude en le disant. Je veux simplement dire que la situation a tellement empiré qu'elle en est devenu banale à tel point qu'on en perdrait presque nos propres défenses et capacité à penser. C'est ça qui est nouveau. La banalisation du bipartisme au moment même où dans les profondeurs du pays il est en train de s'effondrer. Soyons plus que vigilants, partout où nous passons, rectifions la trajectoire...

  26. Genialle dit :

    Arrêtons nous un moment sur les propos de la lettre de la FASE. Si je ne me trompe pas, la FASE est dirigée par C. Autain, donc elle fait partie du FdG. J'ai tout juste ? merci de me le signaler.
    Alors je ne comprend pas. D'abord on ne change pas de société sans se changer soi-même. Après cette lettre parle du même engagement, des mêmes valeurs que nous, encartés ou non, en votant pour Jean-Luc Mélenchon.
    Et elle nous signale que dans certains départements "les vieilles habitudes" reviennent au galop. OK mais quelles sont ces habitudes ? Quels sont les problèmes de la FASE ? Et là cette lettre nous dit que pour changer et bien ils veulent la part du gâteau (que nous n'avons pas). J'aimerais en savoir plus si par hasard tout cela n'arrivait pas ? Que feront-ils ? Ils partiront en claquant la porte ? C'est petit tout cela. Mais peut être que je n'ai rien compris. Merci et courage à Jean-Luc Mélenchon pour jeudi. On te soutient sans rien demander.

  27. turmel jm dit :

    @ duroux 322
    Je n'avait l'intention d'embrouiller personne. Je voulais seulement démontrer la fluctuation des sondages qui donnaient il y a très peu de jours 6% à Mélenchon, désespérant certains blogueurs, j'ai donné l'info pour remonter le moral des "troupes." Prendre 2 points en quelques jours, je trouve cela positif, même si j'ai de très grandes réserves sur ces études à géométrie peut être variables. C'est le seul message que je voulais faire passer. Cool cher ami (e), un petit collage FdG vous ferez du bien, l'air frais c'est bon pour le zen.

  28. thery dit :

    Me revoici Mr Mélenchon bonjour je vois que vous êtes toujours au top et c'est tant mieux, je pense que la mayo commence a prendre dans pas mal de têtes, le programme présidentiel du Front de gauche commence a faire son chemin et d'aucun se disent et si c’était pas du pipeau pour une fois voila un homme politique qui est honnête, en tout cas plus que d'autres, droit dans ses bottes, ne mâche pas ses mots quand il le faut, enfin un anti langue de bois et qui donne des précisions sur les moyens a mettre en œuvres pour changer cette république pourrie (accompagnée du Sarkoland). Pour cela je vous remercie vous me faite espérer, il y avait un bail que ça ne m’était pas arrivé... espérer!

  29. alexandre dit :

    @ Bernard Hugo (318) :
    Par conséquent, Jean-Luc, volontairement sous-estimé au départ, va monter progressivement, puis irrésistiblement dans les pronostics de vote. Cet acharnement à minimiser l’influence de la candidature Mélenchon et de la dynamique du Front de gauche va se retourner contre ce mauvais calcul manipulateur en créant une dynamique de progression et un puissant atout de victoire.

    Je ne crois pas à ce genre de théorie du complot. Rien ne permet d'affirmer que Jean-Luc est tellement plus haut dans les intentions de vote. Les sondages ont une marge d'erreur de 3 ou 4 points donc à vue d’œil s'estimer plus précis que les dits sondages semble assez douteux. Un phénomène peut par contre nous expliquer des choses, si les chiffres bruts sont corrigés avec l'ancien score du FdG (assimilé au PCF), ca pourrait expliquer la faiblesse des sondages actuels. Mais on ne sait pas comment sont redressés les chiffres bruts.
    Idem avec le FN, les chiffres sont corrigés en estimant le nombre de gens n'avouant pas leur vote FN. Mais je pense qu'actuellement les gens assument beaucoup plus leur vote FN qu'avant. Comment les sondeurs corrigent-ils leur chiffres bruts? Avec les données du FN de Le Pen père? La encore nous ne savons pas.

    Toujours est-il que sans parler de complot sur les chiffres, il est certain que les journaux les utilisent comme ils veulent et ont des interprétations assez surprenantes (cf l'histoire de Le Pen dans libé et de la photo de Jean-Luc dans un journal).
    Les journalistes commentent ces sondages dès que ça bouge avec des fois des commentaires cocasses, "ça monte" ou "ça descend". "Comment vous expliquez ça M. Mélenchon?".
    Assez drôle de voir que les "descentes" sont de l'ordre de 1% et que les marges d'erreurs sont 3 fois plus grandes...
    Le pire c'est quand Brice Teinturier se vante d'avoir "vu" les évolutions de la primaire socialiste. Mais comme on a aucune "vraie" mesure avant (càd un vote), c'est...

  30. Hold-up dit :

    330 - Thery
    Je confirme. La mayo commence à prendre. Je connais plusieurs personnes qui allaient voter PS au premier tour et qui sont bien déterminés maintenant à voter Front de Gauche. Ils comprennent la situation nouvelle et le vote de combat qu'il faut exercer sans détour. Donc cessons de parler ici pendant dix plombes des sondages bidonnés effectués fallacieusement via internet (les internautes reçoivent de l'argent et des cadeaux s'ils acceptent de répondre) et n'écoutons pas les médias industriels qui reprennent la bouche en cul-de-poule ces mêmes sondages bidonnés pour enfumer massivement les masses. Oui, la mayo prend, alors agissons, faisons passer le message !

  31. ermler dit :

    @ hold-up
    Voici le phénomène. On ne cesse de marteler insidieusement par ce stratagème que "La gauche" ne se réduirait qu'au seul PS (!). Oui, je sais que ce n'est pas nouveau en soi mais ce qui l'est par contre, c'est que les journalistes viennent d'inventer un "label", le Label "La gauche" pour désigner le seul PS.

    Je ne comprends pas bien le sens de ta remarque (c'est pas nouveau, mais c'est nouveau quand même ?) ni contre quoi tu veux précisément nous mettre en garde.
    Ca fait des lustres que les médias nomment "la gauche", ce qui ne concerne que le seul PS. La ficelle est vieille.
    Ce qui est nouveau, ce n'est pas l'usage du "label" par les médias. Ce qui est nouveau c'est l'apparition du Front de Gauche. C'est à dire une force autonome qui revendique de gouverner par la voix républicaine (ce qui la démarque de l'"extrême gauche" type NPA ou LO). Pour simplifier: la vraie gauche républicaine réunie, la seule, c'est le Front de Gauche, pas le PS. C'est cette réalité politique là qu'il faudra bien un jour imposer. Il ne s'agit plus de dire que la gauche ne se "réduit" pas au PS, mais de dire clairement que le PS n'est plus la gauche et que celle-ci - toutes sensibilités réunies - ne peut s'incarner que dans le Front de Gauche.
    Mélenchon en s'obstinant à dire que "Le PS est indiscutablement de gauche" n'aide pas les choses à se clarifier (mais peut-il, pour l'instant, dire autre chose ?).

  32. marechal dit :

    @jluc Gaudard 69 post 289
    [...]en est aujourd'hui à son troisième refus d'affectation pour raison personnelle et continue à percevoir son traitement sans enseigner depuis la rentrée ! Et pendant ce temps-là combien de chefs d'établissement (collège ou lycée) de son académie sont à la recherche d'un prof

    Oui, et c'est un problème qui émane des rectorats ! Ni plus ni moins. Si l'on veut réformer l'éducation nationale il ne sert à rien de lorgner du côté des enseignants jetés dans l’arène d'une classe, avec leur b*te et leur couteau après leur examen d'entrée ! (Ce n'est pas un reproche qui t'est directement adressé camarade, d'autres se sentiront volontiers visés).
    Autrement dit, il en est de la faute de l'incompétence des politiques actuelles (et même passées) que d'instiller ce malentendu permanent entre les profs et les parents élèves, puisque les rectorats disloqués par académie relèvent d'une impuissance patente à unifier les besoins à l’échelle nationale !
    Cette impuissance, ce manque de volonté est politique, et les médias s'en font les oiseaux de mauvaises augures. (cf le parisien entre autres torchons).
    Plusieurs parents d’élèves en profitent pour se cacher à eux-même leur incompétence de tout mauvais parents qu'ils sont, cela leur donne bonne conscience, et ils avalent tous crû ces boniments avec son bouc émissaire (le prof).
    Bien sûr c'est de la foutaise... mais qui se propage à la vitesse de la lumière.

    @ydaho
    J'avais fort bien compris que les classes à 25 comme minimum vital tu le savais déjà camarade. Mon tout petit "PS" était un clin de l'œil Gauche pour reprendre la balle au bond, un peu comme un "PSttt"...! qui doit faire PSchit... (bouhaha..)

  33. ydaho dit :

    Tu as encore de l'humour maréchal je l'avais bien compris aussi, quand au problème de Gaudard j'ai oublié de rajouter que les décisions de refus sont normalement confidentielles me semble-t-il, donc ce type de problème s'apparente plus a du colportage de ragots ou alors si on est en prise directe avec la confidentialité de ces données, c'est du mépris pour le devoir de réserve imposé a ceux qui en connaissent.

  34. teres dit :

    Vous savez bien que la droite favorise ceux qui sont le moins dangereux pour eux, ce n'est pas nouveau ! Et comme ils ont tout en mains, presse, médias, Jt ect. à 97 % et que ces élections les condamnent plus que jamais. Leur trouillomètre est à zéro et bien en-dessous ! La fin justifie leurs moyens !
    Les gens nous sont de plus en plus favorables et ils le savent. Des barrières tombent en écoutant Jean-Luc Mélenchon et nos propositions et la peur change enfin de coté car tout le monde en a marre de cette société pourrie et des privilèges volés sur notre dos ! Des mensonges et de leur comédia del'arte ! Des bouffons du Roi.
    La gauche caviar perd en % et se rapproche du chef de l'état ! Mais la vraie gauche existe et se fait entendre quand on discute. Maintenant le problème est de les aider à croire que nous ne le trahirons pas. Car ils sont méfiants. Les petites histoires sont la manne de la droite pour les rassasier et la campagne en sera arrosée comme une pluie de confettis. C'est déjà commencé.

  35. biribi dit :

    @ 289
    Les tzr titulaires en zone de remplacement demandent des postes fixes mais ne les obtiennent pas, ils servent donc de "bouche-trous" et sont appelés sur 1 ou 2 voire 3 établissements pour remplacer au pied levé, soit en collège soit en lycée. Ils étaient auparavant des T.A (titulaires académiques) qui étaient volontaires pour ces conditions de travail et percevaient une prime. Ce n'est plus le cas maintenant :plus de prime, plus d'avancement car les chefs d'établissement ne notent pas favorablement un remplaçant même tittulaire et même certifié qu'ils voient sur une courte durée. Organiser son emploi du temps y compris de la vie privée n'est pas possible car l'emploi du temps change à chaque remplacement; grosse galère et pas de grande possibilité pour lutter syndicalement quand ces TZR ne font que passer dans les établissements; au niveau pédagogique, c'est la cata, car impossible de suivre les élèves d'une année sur l'autre, impossible de savoir si le rectorat va proposer un remplacement en collège, en lycée ou en BTS ! très déstabilisant, ça ressemble à une certaine précarité malgré la paye (stagnante) voire un burn out pour beaucoup. Il faut arrêter de dire des conneries : l'Humain d'abord !

  36. jnsp dit :

    En lisant attentivement les messages de ce blog, je constate qu'une partie des intervenants développe la demande d'une affirmation ferme d'une identité du Front de gauche contre le PS par rapport au PC, cela revient à dire d'un point de vue psy qu'il y a une demande de tuer le père pour que le FdG puisse s'affirmer comme force indépendante nouvelle et crédible, ça serait difficile mais... on verra jeudi.

  37. naco dit :

    Notre glorieux ministre du chômage, Mr. Bertrand, ce soir et à propos de la TVA sociale, souligne que "si le pays n'était pas en campagne électorale, beaucoup de socialistes diraient que c'est une bonne idée".
    Ah bon, Mr Bertrand ? Comment avez vous-vu cela ? La perspective d'un changement politique donneraient donc des ailes aux socialistes, qui sinon resteraient bravement au poulailler ?
    Dans un langage politique un peu dandy, l'on citerais la phase de Balthazar Gracian : "Il faut toujours avoir la bouche pleine de sucre pour confire les paroles, car les ennemis y prennent goût".
    Chez nous, les ch'timis, on appelle ça un fouteux d'brin.
    Et on ajoute en général, "ar'monte eut maronne, y manqu'eine brique d'inch mur", ce qui veut dire en Français approximatif, si tu sais plus quoi faire, tu peux passer aussi à Pôle emploi.

  38. graine d'ananar dit :

    La Fase c'est plus compliqué que ça. Déjà C. Autain ne dirige pas du tout la Fase, et pour ce qui est d'appartenir au Front de gauche, hum... comment dire... c'est pas aussi clair, environ la 1/2 de cette Fase était contre. Et l'est toujours.
    Pour ce que j'en sais cette moitié aurait voulu que le programme soit établi en commun, au lieu de se rallier purement et simplement. Apparemment cette lettre vient de ces récalcitrants, qui n'ont pas digéré qu'on se passe de leur avis.

  39. ydaho dit :

    Pour le moment j'ai assisté a deux assemblées citoyennes, je n'y ai vu que des personnes, ancien du NPA, P.G., membres de la CGT, communistes, membres d'attac, quelques écolos ou autres, (mêmes quelques petits élus) et je n'y ait entendu que du bien du FdG et en particulier que c’était une force nouvelle qui s'exprimait selon les valeurs de gauche. Pour mon cas perso, le seul truc que j'aurais a redire c'est que les participants étaient dans mon age ou supérieur (petite ville), pour ces deux soirées ils n'y avait pas beaucoup de d'jeun's.. c'est embêtant (pour moi) et j'aimerais bien en voir plus. Sinon des critiques émanant du P.C : aucunes ! En fait j'y un peu vu les mêmes personnes qui défilaient pour le retrait de la loi sur les retraites. Jeudi je participerais a ma première écoute partagée, je verrais bien si les critiques envers le P.C. ont un bien fondées quelconque. Mais ça m’étonnerait beaucoup. Moi je pense plutôt que les pensées de gauche cristallisent sur le FdG et arrivent a s'exprimer a travers ces assemblées ou même ce blog, reste surement a transformer l'essai, mais cela doit être en bonne voie... La Gauche (avec une majuscule, cela reste quand même un état d'esprit, il me semble que c'est immuable, et c'est pas les sociaux démocrates qui me feront penser le contraire, tout comme Jean-Luc Mélenchon, je pense que Sarko est très loin d'être mort, il est au contraire en pleine forme. Faute d'un adversaire a sa mesure ! C'est pas avec un canada dry qu'on refait le monde d'ailleurs le Canada dry a disparu rapidement, les copies ne sont qu'un erzats qui ne font illusion qu'un moment ! La Gauche existe dans ce pays, même si je continue de penser qu'elle n'est pas majoritaire, mais elle peut entrainer un regain d'espoir et par la même montrer que c'est une force qui peut changer la donne. Alors continuons ! Parce que de l'espoir, beaucoup en demandent.La résignation ça suffit ! et Faite la...

  40. Rémi dit :

    Simple témoignage.

    Je travaille à l'IA du Nord, gestion de l’enseignement privé.
    Il est une certitude, Privé ou Public, c'est la destruction de l'Enseignement qui est en marche.

    Rentrées 2008 à 2010 : "dégraissage" en route, on n'a rien vu venir. Les enseignants furent davantage préoccupés par les nouvelles HSE défiscalisées et leur délai de paiement, et nous débordés du fait de les mettre en place du fait des évolutions informatiques non adaptées.

    Rentrée 2011 : avec les suppressions de poste, on a dû rafistoler de partout pour essayer de caser au mieux le plus de monde possible. Les contrats composés en 4 postes de 25 % sont apparus et en nombre, ce n'était jamais arrivé auparavant.

    Comme la vie est de plus en plus difficile, beaucoup d'enseignants demandent à casser leur congé parental pour réintégrer; ceux à temps partiels demandent à revenir à temps complet.

    Résultat, les "morceaux" de postes de 50% et de 25% issus des temps partiels s'amenuisent. On a même dû faire des trucs illégaux du genre installer une sortante de concours sur une période de congé de maternité d'une autre titulaire, qui par solidarité a bien voulu prolonger son temps partiel jusqu'à la fin de l'année scolaire pour ne pas pénaliser la première... Bref essayer d'arranger les bidons de tout le monde.

    Et là ? Mesure de carte scolaire 2012 à venir : environ 100 autres postes seront supprimés. Postes à pourvoir au concours 2012 : 75. On entend parler de "Mesures de déprécarisation" pour les suppléants d'une ancienneté d'au moins 2 ans, environ 30 personnes concernées. Soient 100+75+30 = 200+ personnes à caser dans des cases qui n'existeront pas!

    Et nous ? Nous sommes un bureau de 6 petites mains à devoir gérer ce bordel : 3 contractuels, 3 titulaires dont une à la retraite en septembre.

    Le tout chapeauté par des "chefs" qui, au mieux s'en foutent, au pire s'agenouillent devant la RGPP.

  41. Jean Jolly dit :

    Comme jprissoan, qui mettait en exergue à 9 h51 le communiqué de François Delapierre concernant la manipulation des sondages, il est temps de rendre au peuple la vérité qui lui appartient.

    En ce qui concerne le Front National et le Front de Gauche, la base réelle, et donc le socle indéfectible, est évalué à 8% par le dernier sondage et relégué par nos "médias", donc équivalent... pourquoi pas ?

    Le plus compliqué pour la médiacratie est d'admettre qu'avec le même mode "d'enquête", le Front de Gauche passe de vingt points devant le Front National. Il devient donc légitime d'en réclamer la diffusion dans les médias ou pour le moins d"arrêter de proliférer la propagande du "vampire"... nous sommes les sucés du système n'en déplaise à la bonne société, y compris, et surtout le Front National.

    La meilleure des sociétés est celle qui applique la démocratie.

  42. PATRICK F 32 dit :

    Les sondages, nous pouvons faire toutes les supputations, tous les calculs, toutes les pondérations.
    Le problème c'est que Jean-Luc Mélenchon n'est pas connu de Mr tout-le-monde: c'est normal il y a seulement 3 ans il claquait la porte du PS.
    Prenez MLP, elle bénéficie du nom de son père, prenez Hollande, 11 ans à la tête du PS, prenez Bayrou 3ième en 2007. A l'inverse prenez Arthaud sans Arlette? A l'inverse prenez Poutou sans Olivier?
    Au risque de déplaire à Jean-Luc Mélenchon il faut faire le forcing sur le nom de notre candidat en parlant simplement aux gens de ce qui les intéresse dans la vie de tous les jours: l'emploi, le salaire, le logement, la retraite.
    Des meetings, des tracts, maintenant! Il ne reste que 3 mois et laissons de côté les législatives pour le moment. C'est le parti du nouveau Président qui les gagnera.
    Jean Luc, jeudi soir sur la 2, fait le trou, explose, c'est maintenant ou...

  43. naco dit :

    ydaho
    Tu as de la chance mon ami, tu es dans une région ou les réunions citoyennes semblent être autre chose que des réunions Tupperware, ou post Lancaniennes. Moi c'est simple, je suis dans la 2éme Région de France en terme de représentation et d'historique politique du communisme et de l'histoire sociale (toutes époques confondues et depuis Jaurès), et il n'y a rien. Rien de vagues annonces de réunions concernant l'intérêt à se mobiliser pour les cantonales, un site internet nullissime parlant de la réussite de la Braderie de Lille d'il y a 6 mois, et un relais automatique vers les videos du FdG. Rien dans la presse locale, et rien sur les murs d'aucune ville. J'ai plaint Jacques Généreux à Lille ce 16 dec., non seulement parce qu'il n'avait pas été annoncé par ce soi-disant relais du FdG (et malgré ma demande), et pour l’accueil glacial dont il a bénéficié. L'on aurait passé un documentaire sur Alain Bombard pour écouter le résumé de sa traversée de l'atlantique en 1952, que l'on aurait eu certainement plus de réactions dans la salle. Pour te rassurer, il y avait quelques beaux jeunes gens, s'égrenant timidement au hasard de cette salle désespérément froide (la maison du peuple !), et qui s'enfuirent à la fin comme des ombres. Mon petit conseil, faire des assemblées citoyennes chez toi, ou trouver un patron de bistrot sympa, ou encore faire comme un "vrai Front de Gauche des Jeunes avec des vrais morceaux" comme tente de le faire le charmant Ugo Bernalicis dans notre région - Bon courage

  44. Daniel du 93 dit :

    @ Sylvain (304)
    IL faut changer l’utilisation des profits des entreprises en commençant par les dégager de la pression des marchés financiers.Cela veut dire de nouveaux pouvoirs pour les salariés et leurs représentants sur la stratégie des entreprises, y compris dans le domaine le plus déterminant, celui de leur financement.
    Cela veut dire une utilisation différente de l’argent public pour financer de façon sélective les dépenses publiques utiles au développement des hommes ; créer un environnement qui incite les entreprises à la création de richesses et au développement de l’emploi et de la formation, en faisant jouer pleinement leur rôle incitatif à la fiscalité (modulation de l’impôt sur les sociétés, de la taxe professionnelle) et aux prélèvements sociaux (modulation des cotisations patronales).
    Cela veut dire surtout une utilisation différente de l’argent des banques. La vie des entreprises, petites et grandes, surtout dans les moments difficiles, dépend des banques. Réorienter le crédit serait donc le levier le plus puissant au service d’une politique de sécurisation de l’emploi.
    Cela veut dire utiliser autrement l’argent européen : celui des fonds structurels, celui de la Banque européenne d’Investissements et surtout celui de la BCE.

  45. Nicolas G30 dit :

    Pour ceux qui veulent une affiche annonçant Jean Luc sur France 2, jeudi prochain, on peut la récupérer sur le blog du PG30, on peut la diffuser par mail ou l'imprimer pour compléter l'affichage.

  46. ydaho dit :

    Naco, j'ai aussi pensé a faire des réunions d’écoutes chez moi, Mais bon, il faut quelques fois changer d'horizon et accepter de voir de nouvelles têtes, chez moi du fait qu'il y a bien longtemps que j'ai éliminé les "opposants" (j'ai un petit coté Pinochet) je ne vois que des convaincus. Alors je prends mon courage a deux mains et j'y vais. Je veux voir des nouvelles têtes. Je veux rencontrer l'espoir ! ça peut pas me faire de mal. Et en plus je vais y entrainer quelques potes. Donc tout va bien !

  47. Gilbert Duroux dit :

    329 turmel jm
    Je n'avait l'intention d'embrouiller personne. Je voulais seulement démontrer la fluctuation des sondages qui donnaient il y a très peu de jours 6% à Mélenchon, désespérant certains blogueurs, j'ai donné l'info pour remonter le moral des "troupes."

    Faire des généralités en parlant "des sondages" n'a aucun sens. Je ne vois pas en quoi dire n'importe quoi remonterait le moral des troupes.

  48. Menjine dit :

    Genialle a bien raison quand elle résume la lettre de la FASE en disant : " Et là cette lettre nous dit que pour changer et bien ils veulent la part du gâteau (que nous n'avons pas)." Du moins je fais la même lecture qu'elle de cette lettre. La Fase ne va tout de même pas entreprendre la même démarche avec le FdG, que EELV avec les socialistes. Car ce qui est lamentable dans cette démarche ce ne sont pas simplement les résultats obtenus, les prébendes réparties, mais c'est surtout la démarche elle-même : répartition de sièges avant même les présidentielles sur des circonscriptions détenues par la vraie gauche. Le PS a ainsi indiqué où sont ses appuis pour le "quinquennat éventuel Hollande" : alliance Verts- Bayrou et en aucun cas FdG.
    Que la Fase ne nous rejoue pas le même numéro, le FdG n'est pas bâti pour nous affaiblir entre nous, il n'y a pas de places à prendre, de "pousse-toi que je m'y mettes " mais le Front de gauche est bâti pour propulser et gagner par les urnes la rupture, la révolution. La Révolution citoyenne.
    Que l'on critique les assemblées citoyennes si le contenu, la force des débats ne poussent pas vers cette nécessaire rupture c'est très bien, si la critique est de dire "vous avez fait votre temps, l'idée communiste n'est plus une idée vivante, place à nous", beaucoup de militants ne le supporteront pas: Marx n'est pas dépassé, il éclaire toute analyse et toute action que beaucoup d'entre nous dans une alliance sincère avec d'autres forces ont entrepris derrière Mélenchon tout en pensant aller encore plus loin en étant communistes. Cette lettre de la Fase je la vois un peu comme "c'est c'ui qui dit qui y est " de notre enfance : on reproche un rapport aux "places" qu'on veut détenir, ce n'est pas à la hauteur des exigences actuelles de la campagne électorale : développer une lame de fond pour la Révolution citoyenne.

  49. Gilbert Duroux dit :

    326 Berdagué
    "Je trouve la demande de 50 places pour les législatives complètement à côté de la plaque en regard des enjeux des élections et des choix de société que nos concitoyens doivent faire".

    Ah bon ? Vous n'êtes pas pour l'élargissement du Front de gauche ? Je viens de lire la lettre de la Fase. Réclamer 10 % de candidatures pour d'autres que le PCF, le PG et la GUE (donc pas simplement pour la FASE), ça ne me semble pas exagéré. Ça me semble même être la moindre des choses pour montrer la volonté de rassembler au delà de ces trois formations. Refuser cela montrerait au contraire une volonté de fermeture, le désir de rester entre soi.

  50. Dejean dit :

    Attention amis et camarades aux tentatives de division de notre superbe Front de Gauche. Dans la conjoncture actuelle, elles vont se multiplier, et il est facile d'en deviner les initiateurs (sans verser dans la théorie du complot). C'est même bon signe, nous commençons à sérieusement inquiéter (devinez qui).
    Jean-Luc soulignait dans un de ses précédents billet la complexité du problème d'une unité d'action de partis qui ont chacun leur histoire. Nous avons montré que nous sommes avisés en politique, continuons, et disons haut et fort à ceux qui voudraient nous diviser : c'est peine perdue, vous ne faites que renforcer nos convictions et notre détermination.


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