07jan 12

Retour au combat

A la bonne cadence !

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08Je saute sur mon clavier car il finirait par rouiller. Que je parvienne à écrire ce « post » est une performance peu appréciée de ma maisonnée qui préfèrerait me voir ailleurs que devant l’ordinateur après tant d’heures passées à aller et venir de tous côtés et d’un stress à l’autre. Je dis donc quelques mots du retour au combat. Je réserve à une autre occasion ma synthèse des heures passées aux coopératives ouvrières et Régie de quartier, bref à l’économie sociale et solidaire qui m’a occupé deux jours de rang. Et de même pour celles si denses et émouvante à Pétroplus et M-real ce vendredi. Il y aura des images, j’en suis certain. Mais je fais le point sur le discours essentiel de Nicolas Sarkozy sur la révolution libérale à l’école. Enfin je publie un entretien avec l’AFP qu’a réalisé avec moi pour cette agence Julie Ducourau. Comme elle est en vente ce samedi, la double-page que « Libération » m’accorde ne peut être reproduite ici. Je me contente donc de la recommander.

Quel début d’année ! Je n’arrive pas à réaliser que j’étais encore au repos des fêtes de fin d’année, dimanche dernier. Quelle secousse que ce rôle ! Quand à mon équipe de campagne elle souffre, elle aussi, sous le choc de l’effort à fournir si fort si 03avite et à une telle cadence. Certains ont à peine arrêté quelques jours. Il y a eu aussi quelques accidents de santé. Pour moi, c’est de nouveau peu de sommeil et une cavalcade qui fait d’une journée un parcours de saut d’obstacle. Cela ne me rend guère aimable, j’en conviens. Dans le monde normalisé de l’image souriante obligatoire je suis donc en danger quotidien de « buzz » négatif. D’autant que nous nous sommes interdit la méthode d’enfermement du candidat dans une bulle gardée par le service d’ordre et les cordes de confinement, comme le PS par exemple la pratique. Pour ne rien dire de Nicolas Sarkozy ! Je suis ainsi mis à vif par ma nature, et à cru par choix. La tension qui en résulte s’ajoute au reste de la fatigue et du stress. Dans cette ambiance, toutes les traditions de discipline et de cohésion de mon entourage s’avèrent tellement précieuses ! Moquées si souvent comme autant de symptômes d’esprit de clan, quand ce n’est pas de secte, elle fonctionne en réalité comme un esprit d’équipe de très haut niveau. Par contagion, de cercle en cercle toujours plus large, une belle machine05 militante se déploie, sans argent, sans logistique institutionnelle d’appui. Et sans verticalité puisque tout se met en place depuis chaque centre de campagne, au niveau local comme au niveau national.

Travailler avec Pierre Laurent fait partie des bons moments de campagne. C’est un homme d’un calme quasi indémontable. Ma façon d’être méditerranéenne l’a d’abord ébahi, je le sens bien. Mais il est directement passé outre. Les problèmes de communication entre nous sont derrière nous. Nos intuitions de campagne naissent le lundi matin dans l’échange informel que nous avons au comité de coordination que pilote Christian Picquet. Puis les choses décantent pendant un ou plusieurs jours dans mon esprit et celui des autres participants. Après quoi, je butine encore auprès de l’un(e) ou l’autre au gré de leur présence et de leur disponibilité téléphonique. Enfin je vérifie avec Pierre quand je sens une inflexion à donner. Lui me nourrit de coups d’œil sur la situation et de prémonitions sur l’avancée de la campagne et des événements. C’est de cette façon que nous combinons mon indomptable besoin d'autonomie personnelle et l’impératif de travailler très collectivement. Davantage de formalisme tuerait notre créativité et notre réactivité. Toute la machine de campagne, secteur par secteur, fonctionne de même sous la responsabilité absolument déléguée de la femme ou de l’homme à qui une tâche a été confiée. Ce système a ses faiblesses, j’en suis conscient. Mais il a aussi une force propulsive qui coupe le souffle souvent. Loin des méthodes des grosses armées rigides et empesées, nous sommes en phase avec l’esprit de notre temps, qui fait une grande place à cette autonomie 02généralisée de l’initiative. Nous fonctionnons en réseau de toutes les façons possibles et sur tous les sujets. Au point que la verticalité rassurante pour certains y est devenue presque une nostalgie.

En présentant ses vœux au monde éducatif, Nicolas Sarkozy a présenté un projet de révolution libérale à l'école. Il a d'abord répété qu'il serait « irresponsable de récréer des postes » à l'école. La France devient pourtant la lanterne rouge des grands pays industrialisés en matière de moyens consacrés à son école. Après les 80 000 suppressions de postes décidées par Sarkozy depuis 2007, notre pays affiche un des taux d’encadrement les plus faibles de l’OCDE. En particulier à l’école primaire. Pour justifier ces suppressions, la droite a expliqué depuis plusieurs années qu'elles suivaient un soi-disant déclin démographique. Une pure affabulation. Car depuis 2007 les inscriptions en primaires ont augmenté en moyenne de 14 000 par an. Normal. Nous sommes le record d’Europe de la natalité. Combiné avec les suppressions massives de postes, ce boom démographique conduit à un recul abyssal du niveau d'accueil des enfants à l'école. En chiffre voici le résultat. 37% des enfants étaient scolarisés avant 3 ans en 2001. Ils ne 04sont plus que 13% en 2011. Jamais dans toute son histoire depuis la révolution française, l'école publique n'avait connu un tel repli de ses capacités d'accueil.

Les suppressions de postes ne sont qu'un outil du projet de Sarkozy pour l'école. Ils concrétisent le départ de l’Etat hors du secteur scolaire. C’est la condition initiale pour y faire entrer le marché. Depuis 2007, c'est l'enseignement supérieur qui a servi de laboratoire de ce projet de beaucoup plus grande ampleur. Votée dès l'été 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a mis en place tous les instruments d'un marché de l'enseignement supérieur. J'ai déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog mon analyse de cette loi scélérate que j'ai activement combattue au Sénat à l'époque.  Une des livraisons de mon Petit courrier de blog a récapitulé ces arguments au début de l'année dernière. Toute politique nationale d'enseignement supérieur ayant disparu, les établissements autonomes doivent désormais survivre en s'appuyant sur le secteur privé. A leur tête les présidents sont transformés en managers. Ces derniers sont invités à recruter eux-mêmes leurs personnels et à en choisir la rémunération. Je n’y reviens pas puisque vous pouvez retourner à mes textes sur la question. L’impact de cette transition est sévère. Ajouté à la méthode de la réduction brutale des moyens, cette autonomie a conduit les universités à gérer la pénurie à court terme. Au détriment de leur potentiel scientifique et de recherche. Aux universités qui dénonçaient l'insuffisance des crédits de chauffage, le gouvernement répond maintenant qu'elles sont libres d'arbitrer entre toutes leurs dépenses. Et par exemple de supprimer des postes d'enseignants chercheurs pour payer les factures de chauffage. Censée être une incitation à la bonne gestion, cette "autonomie" est justement un véritable désastre gestionnaire après deux ans d'application. Pour la première fois de toute l'histoire de l'université française, les comptes consolidés des universités étaient en déficit en 2010. Et le déficit était tel dans certains établissements, que sept d'entre eux ont vu leur budget mis sous tutelle des recteurs. Une situation qui place ces établissements dans une situation encore moins autonome qu'avant la loi LRU ! Et parmi 07ces établissements en banqueroute financière, on trouve des établissements d'excellence réputés pour leurs succès de recherche comme l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou encore l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie. Ironie cruelle : cette dernière est l'université française la mieux classée du fameux classement de Shanghaï !

C'est ce modèle aberrant que Nicolas Sarkozy veut désormais étendre à tout le système éducatif. Il l'a dit lors de ses vœux : il appliquera « l'autonomie des établissements », et cela « dès le Primaire ». On a compris : en rendant les établissements financièrement dépendants du secteur privé et de leurs clients, les enfants et les parents, cette autonomie conduit à une privatisation graduelle de l'Education Nationale.

Le discours de Nicolas Sarkozy donne tous les éléments d’un modèle radicalement libéral de l’école. Son projet est ficelé dans le détail. Ainsi quand il souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia ». Là, Nicolas Sarkozy se rallie au modèle du "chèque éducation". Jusqu’à présent seul le FN le proposait. C’est un point crucial du contre-modèle Sarkozyste. Car sur cette base, ce ne serait plus la nation qui se fixerait des objectifs éducatifs et qui organisent les moyens pour les atteindre. Quelle horreur étatiste ! Au contraire chacun devrait se doter librement d'un "capital éducation". Et pour cela chacun doit être rendu "libre" de dépenser sur un marché éducatif ouvert de concurrence libre et non faussé. Le corolaire c’est évidemment un autre modèle de management des établissements. Les deux vont ensemble. Dorénavant donc, de l'école primaire à l'université, le chef d'établissement deviendrait un chef d'entreprise qui recrute et paie les enseignants d'après ses goûts. C'est déjà ce que le ministre Chatel a engagé en expérimentant le recrutement des 10enseignants par les chefs d'établissements dans 200 collèges. Il en résultera logiquement une envolée des inégalités entre établissements dans ce "marché" et la disparition de toute égalité d'accès au service public d'éducation.

Un instrument d’organisation du marché de la connaissance prévu par Sarkozy est de substituer l'apprentissage à l'enseignement professionnel public des lycées professionnels. Il a ainsi proposé de « rendre l'alternance obligatoire en dernière année de bac pro et en CAP ». On doit d'emblée préciser que l'alternance est déjà obligatoire, sous statut scolaire, dans toutes les années de formations des lycées professionnels. Cela s'appelle les "périodes de formation en entreprise" qui sont obligatoires dans tous les référentiels de formation des diplômes professionnels. La préoccupation de Sarkozy n'est donc pas en réalité l'alternance comme méthode pédagogique. Alors de quoi parle-t-il ? Son objectif est de désengager l'Etat de la formation professionnelle des jeunes. Il précise d'ailleurs la portée de cette "alternance obligatoire" en évoquant « une réorganisation complète », « un profond bouleversement qui impliquerait d'augmenter de plus de 200 000 par le nombre de contrats d'alternance ». Cela signifie en clair que  l'apprentissage, sous contrat de travail, deviendrait obligatoire en CAP et dernière année de bac pro. Et que pour ces mêmes années de formation tout enseignement professionnel sous statut scolaire disparaîtrait. On imagine que les singes savants de l'UMP à Bercy ont déjà dû calculer avec plaisir les milliards de dépenses de l'Etat qu'ils vont pouvoir économiser grâce à cela. 15Mais personne ne se préoccupera bien sûr de savoir comment une telle masse de jeunes vont pouvoir être accueillis en entreprise dans de bonnes conditions. Et cela alors même que leurs capacités d'accueil sont déjà saturées ! Et que par-dessus le marché elles ont exprimé leurs réticences contre l'apprentissage à 14 ans lui aussi défendu par Sarkozy. Ce choix du tout apprentissage est une erreur économique et sociale. Il se fait au détriment de l'élévation du niveau de qualifications qui est vital pour l'avenir productif du pays. Je rappelle que le taux de réussite des diplômes et la capacité de reconversion sont plus grands chez les lycéens professionnels que chez les apprentis qui bénéficient de moins d'enseignement généraux et transversaux. L'apprentissage est aussi une voie précaire pour les jeunes : un contrat sur quatre ne va pas à terme et la fréquence des accidents du travail est nettement plus élevée chez les apprentis que chez les autres salariés. C'est pourtant la voie incertaine que propose Sarkozy pour 200 000 jeunes supplémentaires qui sont aujourd'hui lycéens professionnels. Mais la cohérence du projet libéral est ainsi faite. Un savoir vendu par  des entreprises en vue de son usage exclusif sous forme de compétences spécialisées et temporaires plutôt que comme des qualifications durables. Ces sortes de savoir étant par définition périssables, 17leur renouvellement permanent s’opère par l’achat de nouvelles compétences. Ainsi serait étendue la profondeur et la dynamique du marché. 

L’entretien que j’ai eu avec l’AFP ouvrait mon année. Il est paru  la veille du discours des vœux que j’ai prononcé à l’Usine, notre quartier général de campagne. Si j’ajoute ce texte à ce post, c’est parce cela me permet de faire connaître davantage son contenu que les brèves lignes qui en ont été tirées ici ou là. J’y tiens, dans la mesure où j’attache de l’importance à ce que j’avais décidé de dire à cette occasion.  Julie Ducourau, la journaliste qui a réalisé cet entretien l’avait titré de cette manière : « Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, estime, dans un entretien à l'AFP, qu'il est "davantage" le candidat des socialistes que François Hollande et pousse un "cri d'alarme" pour une gauche de gauche ».

AFP : Quel bilan faites-vous du mandat de Nicolas Sarkozy ? Et quels sont vos vœux pour 2012 ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa victoire en 2007 n'était pas seulement la déroute de la gauche organisée autour du PS. C’était un changement d’époque. Ca y est, il y avait le Thatcher français qui allait affronter les syndicats et l'Etat social né de la Libération. Il n'a pas traîné. Et puis cet homme a été fauché par quelque chose à quoi il ne s'attendait pas : l'heure avait sonné dans le monde de la fin du système libéral qu'il voulait mettre en place. Dès lors ses vœux du premier janvier étaient la récitation d’un catéchisme libéral crépusculaire. C’est un dogmatique ! Maintenant il veut même démanteler la protection sociale avec la TVA soit disant sociale. Nicolas Sarkozy est le premier démolisseur de France. Notre pays a les mains clouées sur la table et les clous s'appellent Sarkozy. Aucun changement de cap ne peut venir de lui. C’est un obstacle pour la sortie de crise du pays.

AFP : Face à la crise de la dette, quelles mesures préconisez-vous ?
Jean-Luc Mélenchon : Il faut trancher le nœud gordien, éteindre l'incendie. L’urgence c’est que la BCE prête directement aux Etats a un pour cent! Puis il faut briser les mécanismes spéculatifs. Et aussitôt il faut une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe. Sinon où va-t-on ? Mauvais traitement des ouvriers, recul de l'Etat social, résultat : on vit moins longtemps déjà dans huit pays avancé en Europe dont en Allemagne. Tout ça pour, à la fin, dire sa fierté « Bien ! J'ai mon triple A, je suis une bonne andouillette de qualité". Et puis il faut oser être la France ! Nicolas Sarkozy se comporte comme un petit garçon face à Mme Merkel. On n'est pas que deux en Europe ! On doit aussi discuter avec les autres pays pour trouver des alliés. Et ne pas accepter le coup d’Etat des financiers qui ont déjà imposé comme chefs de gouvernement des fondés de pouvoir de la banque Goldman-Sachs comme en Italie et en Grèce.

AFP : Quels sont vos principaux thèmes de campagne ?
Jean-Luc Mélenchon : L'idée centrale est le refus des politiques d'austérité! La politique de l'Europe « austéritaire » est une vis sans fin. On ne sortira de la crise que par la relance de l'activité. D’abord avec un horizon commun de progrès : la planification écologique. Ensuite avec une méthode : le partage des richesses qui récupère la ponction faites sur la richesse produite des poches du travail vers les poches du capital. Il faut aussi introduire des mécanismes vertueux dans l'entreprise, avec l'instauration d'un salaire maximum et des droits de décision nouveaux pour les salariés. Nous allons donner deux mots d’ordre à notre campagne : « Résistez », «  Prenez le pouvoir ». Les deux parfois marchent ensemble par la grève et la transformation en coopérative des entreprises que les dirigeants veulent délocaliser ou abandonner. Ma campagne s’inscrit dans une perspective de longue durée, celle de la révolution citoyenne.

AFP : Comment pouvez-vous proposer un SMIC à 1700 euros en temps de crise ?
Jean-Luc Mélenchon : Augmenter le SMIC, c'est la gauche! Comment vivre sinon avec mille euros ? C'est le cri d'alarme que je lance : si la gauche ce n'est pas la retraite à 60 ans, l'augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c'est quoi au juste? Je me considère comme le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Je rappelle aussi à ceux qui se veulent les héritiers de François Mitterrand que, quand on a gagné en 1981, on a augmenté très fortement le SMIC. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proche de Mélenchon que de Hollande, et ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche.

AFP : Finalement, cela vous arrange de l'avoir comme concurrent à gauche ?
Jean-Luc Mélenchon : Sa ligne tournée vers Bayrou et les politiques centristes est une ligne qui affaiblit toute la gauche. Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu'il faut de l'austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail de clarification est plus difficile. Les chefs socialistes espèrent que les ralliements se feront tous seuls. Leur arme de conviction massive c’est le trouillomètre du vote utile. Rien d’autre ! Mais cette élection est d'une volatilité inouïe. Le nombre de ceux qui rejettent tout le système n’a jamais été aussi élevé. Enfin c'est une erreur historique que de compter sur une élection par défaut, le pays à besoin d'enthousiasme. En toute hypothèse, déjà il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche. Je veux à présent que ce soit autour de lui que ça se fasse.

AFP : En cas de victoire de la gauche, le Front de Gauche, PCF en tête, devra bien conclure un accord avec le PS ?
Jean-Luc Mélenchon : Les partis du Front de Gauche se prononceront puis je m'exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens : aucun accord d'appareil d'aucune sorte ne pourra forcer la main ni tordre le bras des Français.

AFP : Quelle est votre stratégie pour lutter contre Marine Le Pen ?
Jean-Luc Mélenchon : Déminage, reconquête des endroits où plus personne ne touche terre, porte-à-porte dans les cités, argumentaire des syndicalistes dans l'entreprise. Le Front de gauche est la première force sur le terrain. La vérité est que le gros des milieux ouvriers de droite est passé au FN. Les ouvriers UMP ont suivi les idées de leurs chefs en quelque sorte. Pour nous le plus pénible est de se heurter au mur de consentement dont est entouré Mme Le Pen dans la sphère médiatique. Là, elle est autoproclamée représentante des préoccupations des travailleurs ! Pourquoi, alors qu'elle est contre l'augmentation du SMIC, la retraite à soixante ans, le blocage des loyers et le pôle public financier. Les Le Pen restent les diables de confort du système !


506 commentaires à “A la bonne cadence !”
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  1. Superbo dit :

    Je réagis à la remarque 327 de Hold-up :
    Les Allemands ont-ils été plus malins que nous en utilisant plus simplement - et, peut-être, plus efficacement ? - le nom Die Linke ? Ben oui : le nom de nos cousins germains les confond immanquablement avec l'héritage dont ils se réclament, impossible alors de savoir si on désigne par "la gauche" la famille politique progressiste au sens large ou le parti équivalent au Parti de Gauche... Du coup, j'en viens à me demander si nous n'aurions pas mieux désamorcé l'imposture "gauche = PS" en utilisant l'appellation "la Gauche" plutôt que "Front de Gauche" (et en même temps, on n'aurait peut-être pas donné le bâton pour se faire battre avec le sempiternel amalgame des Fronts : National ou de Gauche).
    Comme, de toute façon, il ne s'agit pas de revenir la-dessus, on peut toujours utiliser l'arme orale : dans le discours, rien ne nous empêche (au contraire !) de présenter avec évidence Mélenchon comme le candidat de la gauche, "l'Humain d'abord" comme le programme de la gauche, etc.

  2. vieille dame dit :

    Je n'ai pas lu tous les commentaires.
    J'ai une grande sympathie pour le Front de Gauche, et j'ai décidé de militer en tant que sympathisante (logique).
    Cependant, je n'arrive pas à comprendre comment Mélenchon peut se réclamer de Rocard et de Mitterrand. C'est pourtant dans leur comportement que beaucoup se sont désespérés de ce qui était présenté comme la gauche. C'est quand même Rocard qui a amputé mon petit smic de l'époque avec sa CSG et sa CRDS (provisoire...) "élargir l'assiette" était déjà à l'ordre du jour, et surtout vers le bas !
    Faire l'éloge de la fonction publique, ça non plus, ça ne passe pas auprès des pauvres, qui en sont le plus souvent victimes (mais évidemment, vous n'avez jamais fait autrefois la queue à la Poste le samedi matin, bien épuisé par une semaine de travail un peu dur-samedi matin où les guichetiers sont les moins nombreux, vous n'avez jamais eu à faire à un prof arrogant, présupposant votre idiotie rien qu'à la vue de vos vêtements, vous n'avez jamais eu à faire des parcours Kafkaiens dans des administrations où les employés tapent avec un seul doigt sur leurs claviers d'ordi). Je suis pour le service public, mais qui serve vraiment le public (toute la grosse nuance est là).
    Parlez nous de la bureaucratie, nous vous entendrons, nous les pauvres...

  3. Superbo dit :

    à 353 :
    Totalement d'accord sur le nécessaire et clair message de rupture qui doit émaner de nous vis-à-vis du Parti Social-démocrate !
    Quant aux "pauvres victimes des services publics", là, je tique... Ce n'est pas en opposant les travailleurs - ouvriers ou employés - que nous renforcerons le sentiment d'appartenance de classe nécessaire à la prise de conscience révolutionnaire. "Les pauvres" sont même, sans doute, les premières victimes lorsque disparaissent les services publiques - ce qui est bien la preuve qu'ils en sont les premiers bénéficiaires lorsqu'ils existent.
    De plus, qu'y peuvent les fonctionnaires (employés de La Poste, infirmières ou maîtres d'école) lorsque le service qu'ils doivent apporter à la population est amputé faute de moyens humains, techniques ou financiers ? C'est un peu facile de taper sur le travailleur du public, c'est un truc de droite, ça ("fainéants de fonctionnaires !") ; c'est un peu comme lorsqu'on accuse l'immigré d'être responsable du chômage ! N'est-ce pas justement la grandeur d'un Etat réellement soucieux de l'intérêt de sa population que de lui offrir le meilleur service ? Et qui d'autre, alors, que les fonctionnaires pour le remplir ?
    Enfin, moi qui ne suis pas spécialement pauvre - ni spécialement riche ! - je connais aussi des difficultés avec quelques uns (rares, fort heureusement) des profs de mes enfants. Les "pauvres" n'ont pas le monopole du manque de bol !
    Salariés du privé et fonctionnaires, tous unis dans le Front de Gauche !

  4. renaud leon dit :

    Mes amis ça fait plaisir de vous lire
    Meilleurs voeux à vous et que l'humanité rayonne par son esprit plutot que par son avidité miserable !
    Tout ça pour dire que l'éternité est une donnée que les politiques, économistes oublient elle est donnée à l'humanité pour faire de cette planète le paradis sur terre ou les enfants et les gens seront nourris, éduqués, sereins et généreux.
    Liberté égalité fraternité, bien meilleur que la choucroute...

  5. ElGuido dit :

    @Gilbert Duroux

    Pouvez-vous cesser votre hautain et donneur de leçons à chaque fois que quelqu'un donne son point de vue sur les sondages!
    À ce que je sache, l'ère des prophètes est révolue. Un peu de modestie n'a jamais tué personne.

  6. gerlub dit :

    Bonjour,
    Quelques pistes de réflexion pour l’émission de demain dont tu feras ce que tu voudras. A tous moments regarde la caméra et adresse toi au téléspectateur en réponse aux questions. Personne ne le fait sauf les présentateurs de JT et Sarkozy, une fois par an, pour les vœux. Je pense que cela peut avoir un impact.

    N’oublie pas 1 français sur 2 a un salaire inférieur ou égal à 1500 € et 3 sur quatre à 2000 €. Si un nombre très significatif d’entre eux n’avait pas voté Sarkozy, contre leur intérêt d’ailleurs, en 2007 ce monsieur ne serait pas président.

    Environ 10 millions de retraités dont près de 3 sur 4 ont voté Sarkozy en 2007 soit près de 5 millions de voix de plus que S. Royal dans ce collège. A ne pas négliger d’autant qu’ils ont des enfants et des petits enfants ! Il faut leur parler. Si les électeurs attendent des réponses « macro-économiques » il se sentiront plus concernés par des mesures qui les toucheront directement et individuellement. Chacun retiendra ce qui l’intéressera personnellement.
    La majorité de ceux qui regarderont l’émission ne sont pas des lecteurs de ce blog, ni même ne le connait malgré son succès. C’est d’abord à eux qu’il faut s’adresser pour les convaincre
    Bon courage

  7. Berdagué dit :

    351 Gilbert Duroux
    Nous ne sommes plus au lendemain de la victoire du Non où les forces politiques de gauche ont été incapables par leurs divisions de se réunir sur des bases claires pour proposer une alternative.
    Des camarades, il y a donc 6 ans, s'étaient réunis à Japy, Paris, pour construire et examiner nos divergences. Etaient présents Marie-George, Olivier, des socialistes du non. Après diverses péripéties sectaires et autres très égos machin-chose, nous avons vu le résultat en 2007 et malgré un petit rattrapage avec les législatives, nous n'avions pas notre compte et nous allions entrer dans des résistances les plus actives en sachant la régression totale que les pouvoirs réactionnaires allaient décomplexer nous imposer.
    En 2012 à la veille de cette élection présidentielle si difficile, que j'espère être de la dernière cinquième de tous les dangers, de réclamer des places ne me semblent pas approprié, nous avons d'autres urgences militantes.
    Par contre d'élargir le Front de Gauche au NPA et à Lutte Ouvrière me semblent d'une volonté d'ouverture et d'un désir d'être en phase avec l'union du prolétariat tardant à devenir.

  8. Le grillon citoyen dit :

    PATRICK F 32
    Au risque de déplaire à Jean-Luc Mélenchon il faut faire le forcing sur le nom de notre candidat en parlant simplement aux gens de ce qui les intéresse dans la vie de tous les jours: l'emploi, le salaire, le logement, la retraite.
    Des meetings, des tracts, maintenant ! Il ne reste que 3 mois et laissons de côté les législatives pour le moment. C'est le parti du nouveau Président qui les gagnera.

    Je suis tout à fait d'accord avec ça. Il y a comme un "enfermement" dans une volonté de ne pas mettre en avant l'image de Jean-Luc Mélenchon pour ne pas froisser les communistes. C'est totalement contre-productif pour la présidentielle. Oui, Jean-Luc Mélenchon n'est pas encore connu suffisamment. Il faut voir comment des collègues enseignants de ma femme ont répondu "Ah oui, c'est celui qui est avec les communistes ?"... On a des affiches trop neutres, des tracts trop neutres qui n'appellent pas au vote Mélenchon (paraît qu'il ne faut mettre voter Mélenchon à 100 jours de l'élection). A part ça, on a des sections communistes qui collent des affiches d'adhésion au PC sous la nôtre du Front de Gauche. A part ça, les candidats aux législatives ne vont penser qu'à leur élection de député, des comités PG qui font leur réunion mensuelle sans rien décider...
    Les assemblées citoyennes ? Mouais, ne sont-elles pas que des réunions en petit nombre de convaincus ?
    On devrait être mobilisés à fond dans toute la France pour JL Mélenchon et on ne voit rien venir. J'agrandis mon périmètre de collage parce que je ne vois rien venir... Il faudrait un tractage massif.
    On a peur de quoi bon sang ! (et arrêtons avec les "Il ne faut pas personnaliser"... "campagne collective"... "Jean-Luc Mélenchon n'est pas l'homme providentiel")
    Il faut une mobilisation générale pour JL Mélenchon !

  9. Michel Matain dit :

    Tentative de division : je m'attendais à des manœuvres côté socialiste pour mettre un coin entre PG et PCF. Je ne m'attendais pas à une polémique lancée par la FASE. A ma connaissance, les négociations sur les candidatures aux législatives et à la présidentielle ont été déjà bien assez compliqué comme ça entre les partenaires fondateurs, le résultat de ces négociations a déjà été validé dans chacun des trois partis, il n'est pas possible, parce qu'un quatrième partenaire se rallie à la dernière minute, de tout remettre sur le tapis. Aujourd'hui, à trois mois du vote crucial, l'heure est à la bataille, pas à la renégociation, pas au fait d'essayer de tirer le tapis à soi pour récupérer quelques sièges de députés. S'il y a des améliorations éventuelles à apporter au contrat qui lie les partis de gauche, il sera toujours temps de voir après la présidentielle.

    Jean-Luc Mélenchon a été très critiqué pour son imaginatif "capitaine de pédalo". Ce matin, on n'entend plus que l'expression de "rétropédalage" à propos des positions de Hollande sur le quotient familial. Le capitaine pédale à l'envers. L'image donnée par Hollande est désastreuse. La situation s'aggrave au PS.

  10. astroflip dit :

    J'ai 40 ans, j'ai jamais voté (incarcéré à 19 ans, privé de droit civique 10 ans), puis 10 années de dégout des politique politicienne, de l'erreur des Français de n'être pas restés dans la rue, quelques jours de plus, pour sortir Le Pen et Chirac, et pour finir sur Sarko, avec des amis ouvriers qui gobaient ses mensonges, vous comprendrez que je n'y touvais pas ma place, a tel point que je pensais quitter le pays. Mais là, il y a JL Mélenchon, et me revient en mémoire une phrase d'une amie chilienne qui a risqué sa vie, adolescente, pour combattre Pinochet : "si tu ne fait rien pour ton pays n'espère rien des autres pays, le combat c'est ici et maintenant". Je serais fier cette année car je vais voter et militer FdG et je veux gagner, j'y crois car je me rend compte que beaucoup (trop), ne connaissent ni l'homme, ni le projet. Alors, au boulot les amis, rassurons ceux qui ont peur de dérapages soviet a l'ancienne et donnons la force aux indécis et aux déçu du reste de la soi-disante gauche classique, de voter FdG.

  11. Lupi jean-claude dit :

    Bonjour à toute et à tous,
    361 Michel Matain dit: je m'attendais à des manoeuvres côté socialiste pour mettre un coin entre PG et PCF, je ne m'attendais pas à une polémique lancée par la FASE.

    Il y a un certain nombres d'écologistes et de socialistes dans FASE donc à ce demander si il n'ont pas reçu ordre de miss Duflot de voire comment fissurer le FdG avec leur potes social-ump-fn pour satisfaire leur maitres et maitresse de la rue Solferino.

  12. michel samson aet 49 dit :

    pour sylvain
    Le smic a 1700 brut, le cout annuel supplémentaire est a la louche de 7000 euro par salarié.
    Soit 3600 pour les organismes sociaux. Dans le panier du consommateur la TVA représente 8% et les achats hors CE 14%.
    Il difficile de savoir combien de personne cela concerne mais le cout sera amorti pour les PME par la réorientation des dégrèvements actuel sur les heures sup. soit environ 23m d'euros.
    Bon courage, j'ai le même sujet pour février.

  13. Véronique MORINAY dit :

    "..Ainsi quand il (Nicolas S.) souligne le rôle important acquis dans le système éducatif par des entreprises privées comme « Acadomia .."

    Un commentaire de l'intérieur : je travaille pour plusieurs de ces organismes, je sais comment ils fonctionnent.
    1. vous postulez (en envoyant CV, etc y compris, c'est un point positif: document prouvant que vous n'avez jamais été condamné)
    2. aucune vérification de votre CV n'est effectuée !
    3. vous commencez à donner des cours particuliers et êtes vivement encouragés par (sinon obligés de suivre les prescriptions de) l'organisme de conseiller à la famille un suivi sur l'année (bien sur puisque le but est la rentabilité)
    4. ce travail ne peut être qu'un "petit boulot" puisque vous n'êtes jamais certain de travailler (l'élève est malade, vous êtes malade, il neige, etc.), vous ne pouvez guère cumuler beaucoup d'heures, il y a le cout et le temps des trajets multiples
    Je lutte comme je peux. Pour moi, le succès, c'est d'aider très temporairement un élève (quelques cours) et de lui apprendre l'autonomie dans l'étude, lorsqu'il n'a plus besoin de moi, alors j'ai gagné :-) évidemment je n'ai aucun sens du business.
    Mais l'essentiel de mon commentaire est de souligner le coté très aléatoire du bien-fondé de ces organismes sans parler de l'injustice financière pour les élèves (seulement ceux qui peuvent payer) ainsi que les pseudo-salariés de ces organismes (petit boulot précaire).
    Il serait plus urgent de rétablir dans l'éducation nationale la volonté, le désir d'enseigner... tout simplement. Plutôt que de prendre la tête des enseignants avec d'innombrables circulaires toutes plus absurdes et éloignées du bon sens les unes que les autres.

  14. Jeannot dit :

    50 ans de syndicalisme durant lesquels j'ai toujours entendu parler de partenaires sociaux entre les syndicats de salariés et le patronat. Jusqu'au jour où j'ai sursauté en écoutant à la radio un autre regard sur le sujet: "Il n'existe pas de partenaires sociaux mais des adversaires sociaux". C'était un commentaire de Gérard Mordillat qui présentait son livre Les Vivants et Les Morts. Je puis dire que la formule de Mordillat je l'ai souvent "servi " depuis.
    Aujourd'hui en politique une question similaire se pose entre adversaire et concurrent au sujet de François Hollande.
    Pour se déterminer sur cette question il faut s'arrêter un instant pour discerner une différence entre la politique ultra libérale appliquée par l'exécutif au pouvoir actuellement et un programme très nébuleux du candidat social démocrate.

  15. fitz31 dit :

    Bonjour à tous,
    Je viens ici car je pense qu'il va vraiment falloir faire quelque chose contre les sondages.
    On sait tous ici que les sondages ne donnent jamais les données bruts. ils font des calculs "savants"(ou pas), en se tablant sur les élections précédentes et d'autre variables d'ajustement" bref une tambouille interne.
    On se doute que le taux de Jean-Luc Mélenchon est réévaluer à la baisse (sinon comment expliquer qu'il fait moins bien que qu'aux Cantonale, ou le FdG n'était représenté que dans 70% des cantons à élire)
    On se doute donc qu'il doit être aux alentour de 10% en réel. Le soucis est que, étant probablement maintenu artificiellement en dessous des 10, cela décourage les indécis, qui se reporte sur Bayrou (valeur plus sure selon eux (18% à la précédente présidentielle) et qui est de plus chouchou d'une majorité de dirigeants de médias et d'entreprises sondagières (un libéral comme eux, avec des valeurs morale catho traditionnelles).
    Pourquoi une organisation proche du front de gauche, ou un journal s'il en existe, ne commanderait-il pas un sondage à un institut "neutre et indépendant (s'il en existe aussi)", en lui demandant pourquoi pas, c'est de bonne guerre, d'"arrondir" cette fois -ci les chiffres vers le haut, pour briser cette campagne de faiseur d'opinions (média + sondages libéraux) ?
    ceci créerait peut-être un petit buzz qui forcerait les autres instituts à un peu plus d'honnêteté, ou de revoir leurs "variables d'ajustement" différemment.
    Cela encouragerait les indécis à se dire "tiens pourquoi pas finalement, il n'est pas si "battus d'avance" que ça" et générerait un petit effet "boule de neige"
    Ensuite il faudrait revoir le discourt, moins de misérabilisme, d'angélisme de gauche, bref de gaucho libertaire, + de solution économiques et écologiques, + de républicanisme (comme sait très bien le faire Mélenchon). Bref damer le pion à Jean-Marine Le Pen

  16. jacques87 dit :

    @ 354 vieille dame
    je partage ce que vous exprimez, n'en déplaise à 355 superbo "C'est un peu facile de taper sur le travailleur du public, c'est un truc de droite, ça

    il ne s'agit pas de taper sur le prof, le fonctionnaire ou l'immigré, il s'agit de reconnaître qu'il y a là aussi besoin de remises en causes, et qu'il y aurait largement besoin de recentrage vis à vis des besoins des citoyens, et l'inflation de personnel dans certaines collectivités ou structures, en lien avec le clientélisme que pratiquent en maître certains élus du PS qui, de ce point de vue sont bien nos adversaires politiques - voir comment se passent les choses au Consel Régional du Limousin ou au Conseil Général de la Haute vienne.

    Nous proposons un grand débat sur l'énergie et la sortie du nucléaire, et le sujet le mérite

    Alors pourquoi pas un grand débat sur les services publiques, leur organisation, la prise de décision, l'organisation du contrôle citoyen, la transformation du citoyen "client" ou "usager" en citoyen "participant" à la gestion du service public.

    Alors pourquoi pas aussi un grand débat sur l'école, ses pratiques, ses programmes, son organisation, le sujet le mérite.

    Et aussi un grand débat sur le fonctionnement général de la société, les moyens d'assurer à tous une vie décente, l'éradication de la précarité, mais aussi l'éradication de la pauvreté et d'abord de l'extrême pauvreté, et dans ce domaine, tout n'est pas dans notre programme et les exclus ont des choses à nous dire

    Aujourd'hui parler du smic, parler des fonctionnaires, inerdire de critiquer l'école, ne pas mettre l'accent sur la destruction systématique des filères professionnelles confirme l'impression des jeunes que personne ne s'occupe de leur avenir. J'

  17. Daniel du 93 dit :

    @ Le grillon citoyen (360)
    Pour mener la campagne présidentielle, le PCF va sortir 2 affiches dont les thèmes sont les suivants :
    1/
    FATIGUÉS
    DE PAYER POUR
    LES RICHES ?
    NOUS AUSSI !
    L’HUMAIN D’ABORD
    VOTEZ MÉLENCHON

    2/
    FACE A LA CRISE
    VIVEMENT
    LE FRONT
    DE Gauche
    VOTEZ MÉLENCHON

    Il serait souhaitable que le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire, la FASE, Convergence et Alternative, République et Socialisme et le PCOF en fassent autant, tout comme chaque citoyen pourrait composer sa propre affiche. Cela mettrait de la couleur et de la diversité à notre campagne. Même si une élection ne se gagne pas par l’affichage (ni par internet), elle peut par contre se perdre par l’absence d’utilisation de cette communication.

  18. lilou dit :

    Je viens d'apprendre que certains au Front de Gauche veulent négocier des postes de députés. A 3 mois du scrutin c'est irréaliste et dangereux. Ce n'est pas non plus le genre de la maison.Pour ce genre de magouille ils peuvent aller avec armes et bagages rue de Solférino, Avec une telle mentalité ils n'ont rien à faire au FdG. Les Socialos auront une oreille attentive à leurs souhaits et ils sont habitués à ces marchandages.(Ils sont surement les promoteurs de cette affaires).
    Dans notre circonscription nous avons 50 000 tracts à distribuer et nous ne voulons pas nous faire des ampoules aux pieds pour des gens qui font passer leurs ambitions personnelles avant la cause pour laquelle nous nous battons.
    Jean-Luc Mélenchon n'a aucune ambition personnelle, à part la victoire de L'humain d'abord, ils n'ont qu'a suivre son exemple, c'est le fondement du combat révolutionnaire.

  19. @Michel Matain Il est faux de dire que la FASE se rallie à la dernière minute. Les 3 partis fondateurs l'ont fait poirauter des mois. Cela étant je répète que les négociations sur les législatives entre PCF-PG-GU ont été faites sur la base des résultats de 2007 donc sans aucune dynamique prévue et que le PCF avait mandat de sa conférence nationale d'en obtenir 80%. Donc et je n'engage que moi, je propose qu'on dise à la FASE et aussi au NPA unitaire (Gauche anticapitaliste) : bon on fait ensemble la campagne présidentielle et si la dynamique est au rendez-vous alors nous reconnaitrons que celle-ci provient de votre apport et aussi de la mobilisation des citoyens "non encartés" alors nous ferons une place à ces forces. Pour le moment on arrête là la polémique, on lance effectivement la dynamique des assemblées citoyennes comme en 2005 pour les collectifs pour le NON et on arrête de se marquer à la culotte. Notre peuple mérite beaucoup mieux que cela et attend que nous soyons à la hauteur de la situation : être majoritaire à gauche pour mener une vraie politique de rupture et une vraie alternative au capitalisme prédateur.

  20. Berdagué dit :

    Encore ! 486 milliards annoncés aujourd'hui toujours en liquidités, ça déborde à la B.C.E., ah ces banques privées toujours en bankcroute...
    Et toujours pas d'explication rationnelle...

  21. Lupi jean-claude dit :

    @ lilou,
    Et oui lilou tu as mis le doigt sur un des problème qui fait que nous ne montons pas plus haut c'est qu'au moment ou tout le monde doit resserrer les rangs autour de Jean-Luc Mélenchon ils y en a qui commencent à paniquer et qui préfèrent le statut de bagage accompagné mais avec une rente à vie plutot que de combattre et d'aller au bout de la ligne de notre candidat.Ils n'ont pas compris que la gauche la vraie c'est le FdG.Mais au delà de gauche j'irai plus loin les vrais républicains démocrates c'est le FdG les autres ne s'interressent pas à la voix du peuple juste à ces voix pour leur petite rente et confort personnel et soyons clair FH veut être le calife à la place du calife c'est tout ce qui compte pour lui ;quoi qu'avec les bourdes que fait le PS ou UMP/PS comme on veut c'est à ce demander car quand un dit une anerie l'autre se dépèche d'en faire autant.

  22. Hold-up dit :

    363-Lupi jean-claude
    Dire comme Michel Matain qu'il est délicat à trois mois de l'élection présidentielle de détricoter les accords entre parties prenantes du Front de Gauche, sous prétexte que certains nous rejoignent, est une chose. On peut le comprendre. Mais espérons que dans un proche avenir, on ne refasse pas le coup de Jarnac qu'à l'époque le PS et le PC avait fait au PSU qui avait pourtant largement contribué à la victoire de la Gauche en 1981. Espérons que nos ami(e)s de la FASE ne soient pas demain les cocus de l'Histoire et que les vieilles manoeuvres d'appareils soient enfin révolues. Et que penser aussi de cette phraséologie stalinienne dans le plus pur style que tu as écris en n° 363 ? N'as -tu pas conscience du grotesque de ta prose ?

  23. jnsp dit :

    @355 Superbo
    Je suis comme vous favorable au service public mais la tentation de l'abus de pouvoir existe là aussi, je me souviens que lorsque j'étais enseignant certains collègues affectant un air de supériorité et convoquaient les parents des élèves "récalcitrants". En faisant semblant d'oublier leur formule était humiliante.

    @Vieille dame
    Pour ce qui concerne les vêtements j'ai constaté la même chose que vous dans certains cas et je trouve bien de le dire.

  24. Truhania dit :

    Si j'ai un conseil pour notre candidat lors de l'émission de ce soir il devrait se faire violence et ne pas répondre à la mitraillette des questions. Ces derniers temps j'ai souvent vu les journalistes faire cela avec lui, ils lui posent une question et à peine a-t-il commencé a répondre qu'ils l'assaillent avec d'autres questions qui n'ont quasiment rien à voir, et notre candidat trop bon élève interrompt sa démonstration et tente d'y répondre.

    Personnellement je pense qu'il devrait renvoyer les journalistes dans leurs cordes en leur répondant qu'il souhaite finir la réponse à la question en cours, et qu'on n'éclaire pas les citoyens en passant d'un sujet à l'autre. Jean Luc doit utiliser le respect des citoyens comme un bouclier pour renvoyer aux journalistes la stupidité de leur matraquage genre "croyez vous que ne jamais répondre complètement à une question est le meilleur moyen d'informer les téléspectateurs" ou du "J'entends bien que vous avez d'autres questions mais permettez que dans l'intérêt des électeurs qui regardent votre émission pour décider de son vote je ne bâcle pas ma réponse".

  25. jacques chanéac dit :

    Totalement en accord avec le Grillon Citoyen et Patrick F32 (leurs récentes contributions).
    J'hésitais à intervenir sur ce point de crainte de me risquer sur un terrain "qui fâche". Bien qu'adepte convaincu de la phrase de Galilée "Malheureux le pays qui a besoin de héros", je pense comme ces deux intervenants que la présidentielle est une élection où la personnalité du candidat est un élément majeur, et Jean-Luc n'en manque pas ! Son charisme, la clarté et la sincérité de ses propos recueillent une adhésion dépassant largement nos rangs de convaincus. Alors, certes Jean-Luc est le candidat du Front de Gauche qui est un concept et un support exceptionnel qu'il faut tout faire pour pérenniser au delà des prochaines échéances. Mais si je fais partie de ceux qui déplorent la personnalisation à outrance, notamment médiatique, de la présidentielle, on peut sans renier son âme composer avec. Notre candidat est Jean-Luc Mélenchon. Il se doit (et il le fait très bien) d'exposer l'analyse, le modèle de société et les grandes mesures qu'il préconise de façon simple et concrète (comme le suggèrent plusieurs intervenants) afin de toucher et de motiver un public plus large qui ne nous est pas acquis mais est susceptible d'être accroché et intéressé par un candidat de cette envergure et bien sûr les idées qu'il défend. A tort ou à raison, les gens ont aussi besoin de vibrer, de partager des émotions, surtout en ces temps très durs et incertains pour beaucoup d'entre nous. Alors si je comprends très bien la forte réticence de Jean-Luc à ce qu'il considère comme des "enfantillages", qu'il ne refuse pas en bloc tous slogans, encouragements ou drapeaux venant de ceux qui le soutiennent avec affection mais sans aucune idolâtrie. En espérant que le premier meeting de Nantes samedi sera l'occasion d'une vraie fête riche, heureuse, démonstrative et pleine d'espoirs.

  26. Gilbert Delbrayelle dit :

    Sylvain dit:
    Bonjour ! Merci à tous ceux qui m'ont répondu sur le coût du SMIC à 1700 euros !

    A partir des données brutes de l’INSEE sur le nombre de travailleurs à temps plein et à temps partiel payés au SMIC, nous parvenons à une estimation du coût direct de la hausse du SMIC de 20% proche des 6 milliards d’euros. Dans la mesure où les entreprises de moins de 50 salariés regroupent 60% des salariés payés sur la base du SMIC, le coût pour ces entreprises sera de 3.6 milliards d’euros. Compte tenu des effets de diffusion sur les bas salaires, on peut s’attendre à un coût total autour de 10 milliards d’euros (soit 6 milliards pour les PME de moins de 50 salariés).Ce coût est facilement supportable pour trois raisons :

    1. Dans les entreprises de plus de 50 salariés (qui regroupent 60% des salariés)
    Entre 8 et 14% des salariés sont au SMIC (8% seulement pour les entreprises de plus de 500 salariés). Ainsi, le coût relatif de la hausse du SMIC pour les grandes entreprises ne représente pas une somme importante. Elles pourront donc aisément s’en acquitter.

    2. Dans les entreprises de moins de 50 salariés (40% des salariés)
    Entre 15 et 30% des travailleurs sont payés au SMIC (30% pour les entreprises de moins de 10 salariés). Selon les secteurs, ces taux peuvent également varier atteignant des sommets dans les services, en particulier l’Hôtellerie-restauration (41%), les services aux particuliers (30.5%), le commerce de détail (25%). Dans ces cas précis, il est nécessaire de mettre en place dans la foulée un plan d’ajustement pour les premières années de mandat, le temps que nos réformes systémiques (crédit, relance Keynésienne sur les bas salaires, ajustement des prix à la hausse, …) fassent leurs effets.

    Les petites entreprises seront aidées notamment par un dispositif de transfert fiscal assuré par les grands groupes. (notamment par la suppression de niches fiscales qui les favorisent)

  27. pascale71 dit :

    hold-up 327
    Oui c'est vrai et il faut réagir, à chaque fois la gauche c'est le PS, c'est bien sûr fait sciemment, on disparaît totalement, ne serait-ce seulement que de prononcer les mots Front de Gauche, pareil ce matin sur RMC il semblerait qu'aucun parti n'a de programme, la droite, le ps, on a balancé le nom de Le Pen, il faudrait leur faire parvenir un exemplaire du programme partagé. bien sûr je suis pas surprise, on s'y attendait, oui il y a urgence.

  28. Hold-up dit :

    377- Truhania - Tes arguments sont porteurs. Rien à ajouter. A 100 % d'accord avec toi. Contre la mitraillette des questionnements " journalistiques" (au vu des études effectuées par ces gens-là et au vu de leurs pratiques concrètes, la plupart du temps assez lamentables et des plus pauvres, je trouve qu'ils usurpent le terme à moins que le terme " journaliste " ne soit lui-même vicié à la base)... il faut savoir se taire, reprendre son souffle, et recadrer le propos afin de répondre sereinement en ne perdant rien du cap que l'on s'était fixé. Plus facile à dire qu'à faire. La pression de ces aboyeurs de plateaux doit être effarante. On ne doit pas s'en rendre compte de l'autre côté du petit écran. Face à la mitraillette des journalistes qui ne sont là bien souvent que pour faire échouer l'exercice de la raison, on peut aussi par moment prendre le parti d'en rire. Jean-Luc Mélenchon devrait parfois les laisser parler et rire en direct de leur inepte frénésie à lister les questions s'en attendre les réponses. Il devrait par l'humour les désigner, au moment même de leur agissement, comme de "précieux ridicules" (aux ordres).

  29. Truhania dit :

    Oh oh oh le vent est en train de tourner en notre faveur. Il y a des signes qui ne trompent pas. Regardez ce que je viens de trouver sur le site du Monde.fr. Il semblerait que le "camarade Mélenchon" commence à les inquiéter.

    Appel à témoignages
    Militants EELV, vous avez choisi de rejoindre le Front de gauche. Racontez
    11.01.12 | 11h57 • Mis à jour le 11.01.12 | 12h10

    Vous militiez chez Europe Ecologie-Les Verts et avez choisi de rejoindre la campagne de Jean-Luc Mélenchon : quelles sont les raisons qui vous ont poussé à changer de camp ? Qu'est-ce qui vous a déçu dans la campagne d'Eva Joly ? L'accord avec le Parti socialiste a-t-il joué un rôle ? Pourquoi avoir chisi le Front de gauche ? Qu'est-ce qui vous a séduit chez Jean-Luc Mélenchon ? Une sélection de témoignages sera publiée sur Le Monde.fr.

  30. Lupi jean-claude dit :

    @ hold up:
    Et que penser aussi de cette phraséologie stalinienne dans le plus pur style que tu as écris en n° 363 ? N'as -tu pas conscience du grotesque de ta prose ?
    Et toi que penses tu du post de Truhania 382 ?Faire le rapprochement entre les deux.Si dire qu'il faut se mefier en ce moment crucial où cela peut basculer en faveur du FdG et que Jean-Luc Mélenchon inquiète les appareil de système c'est être stalinien ou avoir "une prose stalinienne" alors je pense qu'il faut quitter ce blog et vous laisser entre grands penseurs.

  31. Hold-up dit :

    383-Lupi jean-claude
    "Il y a un certain nombres d'écologistes et de socialistes dans FASE donc à ce demander si il n'ont pas reçu ordre de miss Duflot de voire comment fissurer le FdG avec leur potes social-ump-fn pour satisfaire leur maitres et maitresse de la rue Solferino "

    Cool Camarade. Il m'est arrivé aussi parfois de ne pas savoir modérer mes paroles. J'apprends tout les jours à mieux architecturer mes écrits ici, sans trop d'effet de manche. Tu m'excuseras si je n'ai pas voulu laisser passer tes bien étranges paroles. Parler ainsi de nos camarades de la FASE soi disant amis de C.Duflot, elle même soi disante amie de ses potes "social-ump-fn", pardonne -moi si j'ai trouvé ça un peu " limite ". Ne sommes-nous pas là sur ce blog pour structurer en partie notre pensée et trier l'essentiel de l'accessoire ? Et ne va surtout pas penser que je suis un dangereux " hitléro-trotskyste ", hein !?

  32. redline69 dit :

    Globalement dans l'équilibre de premier tour, je me rends compte que la méthode de Jean-Luc Mélenchon d'ouverture de dialogue avec les autres partis reste la bonne. en effet les regroupements de candidats autour de la question du logement par exemple sont des éléments marquant et montrant au Peuple que Jean-Luc Mélenchon s'intéresse beaucoup au question qui touchent les Français et cela très au delà du simple positionnement de campagne. contrairement au candidat du PS qui fait tout pour fuir les travailleurs, les syndicalistes, les acteurs du service public. Jean-Luc Mélenchon les regarde droit dans les yeux et va à leur rencontre.
    de même lorsque sur la question du logement, Jean-Luc Mélenchon marche au coté de mme Joly, il transmet nos savoir faire sur les questions tournant autour de l'Humain d'abord et ainsi les électeurs de EELV peuvent apprécier le sérieux et la puissance du FdG.
    L'épisode de la Fase n'est pas marquant et Jean-Luc Mélenchon y reviendra sûrement.
    Reste les sondages où le 8% de BVA montre que notre rassemblement commence à être crédible au delà de nos partis frères. de ce rassemblement toujours renforcé naitra la cohérence du vote et le rejet mérité du PS embourbé dans le libéralisme.
    La voie et belle et bien tracé à un score Historique pour la grande première depuis le vote du NON de 2005 !
    2012 sera l'étape marquante pour le FdG derrière les deux dernières élections qui ont vu progresser notre union !
    Uni on vaincra !

  33. Poncet dit :

    Une bonne nouvelle ? Notre candidat est "classé" au guéantomètre, et pour une phrase qui, ma foi, ne devrait pas poser de problème majeur aux électeurs.
    [...]
    Nonobstant la débilité dépolitisante de ce truc, être cité vaut mieux que ne pas être cité du tout. Mieux : être cité, mais sans risque de froisser qui que ce soit : quand on attaque les cons, personne ne se sent visé, tout le monde est d'accord !

    [Edit webmestre : En effet, c'est débile et il serait bien à l'avenir que vous vous absteniez de linker sur ce truc que je viens d'ailleurs de retirer.]

  34. JM77 dit :

    @tous
    Ce lien du monde.fr est une nouvelle à la fois surprenante et exaltante : il est à relier à cette chronique de france culture dans laquelle on nous annonçait des adhérents EELV qui nous rejoignaient en nombre, ainsi qu'une nouvelle entité du NPA ainsi que des élus socialistes qui devaient eux aussi nous rejoindre en Janvier..
    Est-ce le début du mouvement avec cet article du monde.fr?
    A la veille d'une émission déterminante pour l'élection ceci est beaucoup plus enthousiasmant que les altermoiements d'une poignée de militants -minoritaires?- de la Fase !
    Concernant cette émission qui je le répète peut-être un accélérateur de la campagne de Jean-Luc Mélenchon (Cf Bayrou : un de mes posts précédents) je crains le flot de questions sur, l'échec -et pour causes- du projet de SCOP à Sea France, nos positions face au PS (pédalo), les journalistes, le nucléaire, Cuba, et aussi et surtout celle que j'ai soulignée sans réponse ici sur la taxation des revenus du capital à 40% - et plus généralement sur le financement de notre programme- qui rapporteraient seulement moins de 30 milliards d'après Peyrelevade et non entre 50 et 100 comme nous l'affirmions d'après les sources Natixis (Artus).
    J'espère que notre candidat pourra évoquer nos propositions sur le quotidien des français(loyers, école, salaires, santé,sécurité,gaz,électricité,gde distrib.)
    Jeudi, tous devant les écrans car à défaut de dompter les instituts de sondage, la médiamétrie elle, peut parler en notre faveur!
    Plus que jamais Mélenchon, présidons! Avec autour de lui nos experts (Généreux, Durand, Plihon, Sapir- si il est encore consulté-), qui je me répète encore, ont les mêmes diplômes que les leurs, mais qui eux ne se sont pas contredits en permanence depuis trois ans!
    Nos constats étaient les bons - Lisbonne, Nice, la Grêce et le rôle de la BCE, et déjà le PC sur Maastricht- nos solutions sont testées avec succès en Amérique du Sud! La gauche radicale et réaliste c'est nous!

  35. Superbo dit :

    à jacques87 (369) :
    (...) il y aurait largement besoin de recentrage vis à vis des besoins des citoyens, et l'inflation de personnel dans certaines collectivités ou structures (...)
    ... Avec 800 000 précaires dans les trois fonctions publiques, le non-remplacement de 50% des fonctionnaires qui partent en retraite, dont plus de 60 000 suppressions de postes rien que dans l'Education Nationale, c'est une curieuse inflation ! Allez-y les gars : allez voir les infirmières, les instits (qui n'ont - c'est incroyable ! - même plus de formation, ni initiale ni continue) et tous les autres, allez leur dire qu'ils sont trop nombreux ! N'attendez pas pour aller faire connaître vos analyses à tous ces nantis ! Ils vont s'empresser de voter Front de Gauche !

    à jnsp (376) :
    (...) l'abus de pouvoir existe (...)
    ... Encore faut-il en avoir, du pouvoir ! N'est-ce pas, d'ailleurs, ce que réclame notre slogan ? Que certains imbéciles ou petits chefs (dans la fonction publique ou dans le privé) méritent des claques, je suis bien d'accord. Mais est-ce une raison pour tomber dans le piège de la division "salariés du privé vs. fonctionnaires" ? C'est bien davantage la démoralisation des agents, le saccage de leur mission, les politiques de management et, plus généralement, la casse programmée du service public qui entraîne les dérives que vous évoquez. Après, qu'il y ait des guichetiers de la Poste ou des profs qui soient crétins, c'est comme dans toutes les professions. Et ça ne peut justifier ni de taper sur le service public, ni de mettre les travailleurs dos à dos.

    Je le réaffirme : salariés et fonctionnaires, tous ensembles dans le Front de Gauche !

  36. Maxime dit :

    Il y a peu je découvrais que le leader souverainiste québécois Jacques Parizeau avait demandé à chacun, lors du référendum pour l'indépendance du Québec en 1995, de convaincre au moins une personne de son entourage de voter "oui" pour que le Québec devienne un pays. Ceci avait échoué, mais de si peu. Aujourd'hui en 2012, tous au travail, pour convaincre définitivement deux personnes autour de nous de voter FdG. ça devrait passer...

  37. Lupi jean-claude dit :

    @ holdup,
    Milles excuses si je t'ai offensé mais moi j'ai peur que des petits appartchiks inquiété par le succés des propositions porté par le FdG ne fasse n'importe quoi pour une fois de plus sauvé leur siège même à refaire perdre la gauche (2007) c'est tout ce dont j'ai peur.Mais quand on voit que EVA JOLLY voudrait se rapprocher de nous mais que son appareil l'en empêche,les propos de Cécile Duflot sur Jean-Luc Mélenchon alors que c'est le seul à dire que le peuple décidera de son avenir energétique,le mépris de François Hollande envers nous.Je suis inquiet car ces personnes ont montré dans le passé que c'etait uniquement leur interets qui comptent.Mais oui camarade je ne fais plus confiance en des gens qui demandent des sièges avant que soit enclenché la vraie dynamique du changement qui se rependra à travers l'europe que nos anciens voulée pour notre bonheur.

  38. pichenette dit :

    C'est sur des principes d'égalité que les services publics ont été créés, alors que les choix flagrants actuels sont une recherche obssessionnelle de briser les égalités d'accés aux soins, à l'éducation, aux moyens de communication pour aboutir à toujours plus d'inégalités, d'individualismes, de sélection par l'argent.
    Si l'on n'appartient pas à une caste, une tribu, un gang, point de salut, juste quelques gardes à vue et une recherche d'ADN. Couper l'envie de se révolter, de montrer son nez! Chacun chez soi, les moutons seront bien gardés par les crocs des chiens dressés.
    Donc les services publics sont la trame, l'ossature, de la cohésion sociale qui autorise la porosité entre les différents milieux. Ainsi combien d'enfants d'ouvriers, d'agriculteurs, de petits artisans ont pu avec un travail personnel soutenu acquérir des connaissances, des compétences pour accéder à des postes élevés dans la société. Combien de ces personnes sont maintenant en train de couper, de briser ces chemins-échelles pour les jeunes. Joyeuse ingratitude oublieuse égoïste!
    Quelle tristesse de confondre l'école avec des profs qui n'ont pas "fait l'affaire"! Pourquoi les profs seraient parfaits, sans défauts, omnipotents? Un prof peut sembler bon pour un et mauvais pour l'autre. Une étroitesse de jugement envers les services publics abonde dans le sens de leur suppression voulue par les voleurs de cohésion.
    Les connaissances, les savoirs se multiplent, se diversifient chaque jour et l'on ressent dans les propos médiatisés une volonté de faire des élèves, des étudiants des zappeurs, supprimer les contraintes, faire des moutons prêts à chausser bottes et treillis pour brouter les sables brûlants lointains.
    En dehors d'écoles réservées, l'Education publique, odieux foyer de résistance est broyée sous les yeux consentants des parents fuyant tout conflit avec leur enfant désiré. Pauvreté de la réflexion.
    Les frottements nécessaires pour avancer, gare au tout lisse.

  39. Gilbert Duroux dit :

    359 Berdagué
    "Par contre d'élargir le Front de Gauche au NPA et à Lutte Ouvrière me semblent d'une volonté d'ouverture et d'un désir d'être en phase avec l'union du prolétariat tardant à devenir".

    Ça veut dire quoi une ouverture sans parler de la possibilité de participer aux élections ? Que tous ceux qui rejoindraient le Front de gauche maintenant auraient juste le droit de coller des affiches ou de distribuer des tracts pour Jean-Luc Mélenchon ? J'ai parfois le sentiment qu'à peine né, le regroupement "Front de gauche" a déjà les réflexes des vieux partis ("les plaçous, c'est pour nous, on les garde"). Je rappelle que la proposition de la Fase, c'était pas 10 % de candidats pour la FASE, mais pour tous ceux qui participeraient à l'élargissement du Front de gauche. Qu'est-ce que ça a de scandaleux ?

    (au passage, je ne suis pas à la FASE, je ne peux pas voir Clémentine Autain en peinture, je ne prêche donc pas pour ma chapelle)

  40. Hold-up dit :

    390 -Lupi jean-claude
    Merci de ta réponse. Je t'entends bien vis à vis des supposés " opportunistes", mais il me semble que nous ne sommes pas en face de ce cas de figure. La FASE fait partie du Front de Gauche, nous ne devons pas, dès lors, colporter des rumeurs nauséabondes qui fait le jeu de nos adversaires qui sont contents d'en rajouter des tonnes. Et par pitié (!) ne tombons pas dans l'intolérance obtuse dès qu'une fraction " minoritaire " ose s'exprimer. Ce temps là est fini et c'est tant mieux ! Qui a parlé de la teneur de la lettre ici ? Avons-nous parlé des arguments avancés ? Pas vraiment. Ceci étant dit, il me semble que la polémique ne doit pas se poursuivre et que nous devons laisser à nos instances démocratiques internes le soin de régler les aspects de la question. Notre mouvement est ouvert, libre et démocratique. Il doit se parfaire certes, mais nous avançons ensemble. Quand aux militants qui quittent EE-LV, sachons les accueillir comme nous avons avons été ravi que Martine Billard nous rejoigne. Ne nous crispons pas, ouvrons ! C'est le but du Front de Gauche, un Front pluriel, vivant et uni.

  41. Superbo dit :

    à Gilbert Duroux (392) :
    Ça veut dire quoi une ouverture sans parler de la possibilité de participer aux élections ? Que tous ceux qui rejoindraient le Front de gauche maintenant auraient juste le droit de coller des affiches ou de distribuer des tracts pour Jean-Luc Mélenchon ?
    ... Participer au Front de Gauche, ça pourrait peut-être, tout simplement, vouloir dire : s'unir sur l'essentiel (puisque, sur l'essentiel, nous sommes d'accord) pour faire triompher notre projet plutôt que tirer chacun dans son coin pour perdre la présidentielle à la fin.

    Hors sujet : moi, je la trouve drôlement mimi, Clémentine, bien qu'au fond, on s'en fout... Mais, puisqu'il s'agit d'image, je vous renvoie, quand même, à la très excellente photo du Grand Pédalier à la page 26 de "Télérama" n°3234 (semaine en cours) et à celle de la tronche "lendemain de fête grâtinée" de la-fille-à-son-père page 25, avec, en plus, une BD sur Mélenchon plutôt sympathique et honnête. Je ne crois pas en avoir entendu parler ici...)

  42. JM77 dit :

    Sur "place au peuple" le discours de Jean-Luc Mélenchon au théâtre du rond point : en grande forme. On cite même le modèle allemand avec en prime un point d'accord avec Eva Joly, ça fait peut-être beaucoup! A moins que elle aussi écrive sur le site du monde.fr d'ici peu de temps !

  43. Jean Jolly dit :

    Je viens de prendre connaissance de la demande de la FASE qui pourrait sembler tout à fait justifiée a priori dans un mouvement qui recherche plus de démocratie. Mais d'un autre côté c'est assez paradoxal puisque la première mesure du gouvernement Front de Gauche sera de convoquer une Assemblée Constituante et que par conséquent tous les députés fraîchement élus sauteront d'office.

    A moins bien sûr de partir perdant d'avance à la présidentielle et de se chercher une porte de sortie. Quoi qu'il en soit, peu m'importe la tambouille qu'ils choisiront, je demanderai seulement aux députés du Front de Gauche de rester fidèles aux idées du mouvement et à leurs électeurs, sinon cette union se désintégrera et adieu les beaux rêves démocratiques.

  44. redline69 dit :

    comme beaucoup au FdG, je pense qu'il ne faut pas faire de crispation sur la demande de la FASE, laissons Jean-Luc Mélenchon aborder cette question sur le fond et ensuite il sera possible de définir une ligne.
    personnellement et comme beaucoup, je pense qu'il y a lieu déjà de tendre la main vers le NPA et LO pour montrer que sans vouloir nous rassembler (puisqu'il s'agit de leur choix) nous pouvons néanmoins travailler sur des sujets ensemble. du sérieux des propositions et des moyens de lutte pour placer ces sujets au centre du débat viendront les convergence politique utile aux partis faisant le choix du dialogue.
    les Français savent parfaitement voir ceux qui jouent des "places" avant même de vouloir défendre les idées politiques.
    ceux là auront le juste retour, en temps et en heure.
    le FdG, le NPA, et LO ont vocation à échanger en temps réel sur nombre de sujet du moment.
    pour EELV, c'est plus délicat car il s'agit déjà d'un parti sous domination PS, et donc sans indépendance de dialogue avec d'autres formation.
    j'ai bien peur que les partis ayant choisi des alliances avec le PS payent très cher électoralement leur positionnement.
    le point de convergence à gauche est maintenant le Front de gauche.

  45. naco dit :

    Bravo pour tes calculs Gilbert (379), prendre en compte les secteurs d'activité n'est pas une mince affaire.
    Je me suis amusé à cela aussi en prenant des fourchettes moyennes, et en tentant d'intégrer les aides existantes. Il faut également prendre en compte un effet de glissement général, donc un tassement de la courbe, en imaginant que les gros salaires ne s'y mettent pas aussi. En suite comme dans toute bonne simulation macro économique, il faut tenir compte des rentrées fiscales dues à une dynamisation de l'économie permettant un refinancement des aides. Moi j'arrive à un surcoût de 15 milliards, ce qui n'est rien à comparer aux 23 milliards que vont nous coûter sans doute la TVA sociale (si 3 points), et qui iront essentiellement dans la poche du gouvernement et des entreprises.
    Mais tu as une autre façon d'imaginer la chose :
    En 2007, il existait 6000 dispositifs d’aides publiques aux entreprises, dont les aides fiscales, dont 730 nationales, le tout pour un coût global de 65 milliards. (La bureaucratie adorant les choses compliquées) Je pense que ces chiffres n'ont pas trop bougé. A noter également que les exonérations de cotis. de sécu Ursaaf représentaient en 2010, 30 milliards.
    Si on faisait un peu le tri la dedans, c'est sûr qu'il y a quelques personnes qui ne rigoleraient pas, dont ceux qui sont payés à les inventer, mais cela permettrait de financer sans problème, dans le cadre d'un plan global, une diminution globale des charges patronales et salariales et le surcoût d'un smic à 1700€.
    Si de plus, tu changes la dynamique économique, et que tu t'attaques à la pénibilité et au stress au travail par des vraies lois, tu fais revenir le coût des arrêt de travail à son niveau de 2007, et tu gagnes encore 7 milliards.
    Et puis, il faut arrêter de se torturer avec cela, une entreprise, son but c'est de vendre, et quand elle a des clients qui achètent, elle préfère bosser avec des gens qui n'ont pas le ventre vide.

  46. Stef91 dit :

    Bonjour,
    J'ai trouvé cette excellente vidéo très instructive sur les causes de "la crise" qui démontre la puissance de la finance
    L'État et les banques, les dessous d'un hold-up historique» par Myret Zaki et Etienne Chouard

  47. Yarel dit :

    Très intéressant ce SMIC à 1700 € bruts en début de mandat et 1700 € nets en fin de mandat. Cependant, il faudrait prendre en compte l'effet domino que cela entrainerait. Or ce sujet n'est jamais abordé. Quelles seraient les conséquences sur les grilles salariales, comment réévaluer l'échelle des salaires ? Je ne suis pas certain qu'il est si facile que ça d'en définir le coût !

  48. Berdagué dit :

    @392.Comme je milite et adore le collage d'affiches et de distribuer des tracts et proposer notre Programme Populaire Partagé,de le vendre et d'établir des contacts pour faire grandir le Front de Gauche,je ne me sens pas en restriction de droit par rapport à ce travail militant et combien enrichissant. C'est d'une très grande valeur comme de manifester non pas seulement contre des réformes rétrogrades mais pour un changement radical.
    J'ai toujours pensé et vous le confirmez qu'il aura été plus facile de s'accorder sur un non à un traité que de construire une alternative efficace avec des candidatures où des personnes s'expriment à différents niveaux.
    Nous avons perdu 6 longues années et nous le payons cash à chaque seconde et personne ne veut en perdre encore 5,dans quel état serions -nous ?
    C'est pour cela que dès ce soir je manifesterai contre les répressions policières qu'ont subi des militants NPA et P.C.F.à Paris. J'espère distribuer un max de tracts,vendre le PPP,coller des affiches pour Jean-Luc Mélenchon Candidat du Front de Gauche.
    Pour les législatives les tracts et les affiches ne sont pas à l'ordre du jour malgré les candidates proposées et connues.

  49. vm dit :

    Je suis d'accord avec Gilbert Duroux (392), et Hold-Up (375).
    La demande de la FASE est justifiée, elle l'avait déjà formulée il y a quelque temps. Apparemment, on ne lui a pas répondu...
    Cependant, reposer la question publiquement à la veille de l'émission sur France2 est pour le moins maladroit. Comme l'a dit aussi l'un des intervenants, ce n'est pas à Jean-Luc Mélenchon de se charger de ce genre de question en plus de tout le reste ; c'est aux acteurs locaux (car il y a des incompréhensions réelles) de se mettre d'accord pour faire passer la dynamique de l'unité avant les revendications des composantes particulières.
    Un commentateur le dit aussi sur rezocitoyen : oui sur le fond, non à la manoeuvre. C'est, suivant les endroits, trop tard ou trop tôt pour décider des candidats aux législatives.

    La FASE, qui souhaitait une organisation fédérative, a mal vécu que Jean-Luc Mélenchon, au lieu de s'y rallier, crée son propre parti (ce qui était pourtant indispensable pour la suite) et privilégie la formule "FdG". Je crois notre formule effectivement plus conforme que ne le serait une "fédération" à la finalité de restaurer la souveraineté du peuple, et plus propre à dépasser les déraillements bureaucratiques encore existants, - sauf que, comme dit Superbo (353), on aurait peut-être mieux fait d'appeler le tout "La Gauche",("Die Linke"), ce qui éviterait les équivoques. Mais FdG c'est bien aussi, car cela fait apparaître notre toujours souhaitable diversité.
    Il y a aussi à la FASE, outre des Alternatifs qui penchent vers le NPA, des ex-PCF qui en ont gros sur le coeur.
    Il faudrait que les autres responsables nationaux fassent en sorte de les intégrer complètement au combat commun. Le FdG est appelé à se développer en toute indépendance vis-à-vis de l'appareil PS, à s'élargir à toute la gauche radicale et à renforcer sa cohésion interne et ses réseaux. La question des places est secondaire par rapport à la nécessité d'une révolution effectivement citoyenne...

  50. pepino dit :

    @ Fitz 31
    Je me suis souvent posé la même question que toi. J'en ai déduit que si Jean-Luc Mélenchon ne riposte pas dans les médias sur la problématique des données recalculées par les entreprises sondagières, c'est que les données brutes ne doivent pas être très engageantes.
    Désolé pour mon pessimisme mais je crains qu'il ne faille pas se voiler la face.


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