12jan 12
Dans ces quelques lignes, je mène le combat. Je vous dis un mot de la campagne. Puis je vous dis ce que j’avais dû remettre la dernière fois à propos de mon passage à Pétroplus. Après quoi je reviens sur les ralliements à Bayrou. Car il me semble qu’ils illustrent spécialement bien ce que beaucoup avaient du mal admettre de la critique sans concession que nous avons faite du personnage et de la proposition aberrante d’alliance que lui font François Hollande et Eva Joly. Au nom de l’« anti-Sarkozy » censé nous servir de programme commun minimum, nous aurions dû l’accueillir à la maison. Qui voit son escorte est fixé je l’espère bien.
Je n’ai plus guère de temps de pause. Et quand il s’en trouve, je le passe à bachoter comme l’élève que j’ai été il y a longtemps. Cette semaine mon événement médiatique c’est l’émission de France 2. C’est une rude épreuve placée comme elle est dans les nombreuses tâches et obligations de cette rentrée. Je ne me plains pas : tous les clignotants de notre campagne sont passés au vert, même le matraquage sondagier. Puis samedi je serai à Nantes pour un des meetings nationaux du Front de Gauche. J’y présenterai le mot d’ordre de la troisième affiche de campagne. Après « La France, la belle, la rebelle », il y a eu « place au peuple ». A présent voici « Prenez le pouvoir ! ». La campagne du candidat doit rester très générique. Les mots d’ordre qui s’y lisent doivent durer et pouvoir se décliner dans tous les compartiments et domaines. C’est comme ça que je comprends ma tâche de porte-parole. Les mots d’ordre programmatiques et leur explication viennent dans les tracts. Les affiches des partis membres du Front complètent la partition. Au final la série des mots d’ordre sur les affiches du candidat forment une seule phrase. Une phrase politique qui raconte ce qu’est la révolution citoyenne à laquelle nous travaillons.
Ceux qui veulent suivre de près la campagne, celle du Front de Gauche et la mienne peuvent et doivent utiliser le site « Place au peuple ». Ils y trouveront informations et matériels de proximité. Je veux signaler que le pays se sera couvert d’écoutes collectives pour l’émission de France 2 jeudi, si j’en crois toutes celles dont la tenue a été annoncée et celles dont j’entends parler alors que les organisateurs ont négligé de nous les signaler. Cette fois-ci je sais qu’il va aussi se faire beaucoup de « réunions d’appartement » devant la télé. Je compte bien avoir des récits de tout cela car c’est pour moi la campagne vivante et ancrée dont nous avons besoin pour résister aux grosses bourrasques des modes et du bipartisme, tout en diffusant de l’énergie et de la volonté de combat. Encore une fois, je répète la consigne : n’attendez pas les consignes ! Agissez ! Faites ! Osez ! N’en restez pas aux pleurnicheries de cette gauche vaincue d’avance, prompte à gémir et à ergoter sur tout, ceux dont chaque prise de parole commence par des « ne nous faisons pas d’illusions», « attention à ne pas s’enflammer ». Calez-vous toujours sur les plus allants et optimistes, qui agissent plutôt qu’ils ne commentent. Bref n’ayez pas honte d’être hardi et de sortir de l’impasse dans laquelle s’enferment les moroses, ces étranges révolutionnaires qui attendent des compliments et des encouragements du système, de sa presse, de ses sondages et sinon se disent battus d’avance. Toute notre énergie s’attache à une tâche : franchir le seuil de crédibilité qui fait de nous le point d’appui du mouvement d’insurrection civique qui mûrit.
Vous savez que j’étais sur le site de la raffinerie Pétroplus dans l’Eure la semaine passée, à l’invitation des syndicats. Je vais en parler parce qu’il me semble que c’est une bonne illustration de nombre des questions un peu abstraites déjà évoquées dans mes précédentes notes lorsque je traite de la façon dont s’articule la logique financière et la logique productive. Je suis obligé de le faire parce que vous n’avez aucun moyen de savoir ce que j’y faisais ni ce que j’y ai dit. En effet la presse sérieuse, éthique et informative, s’est surtout intéressée à l’essentiel, c’est-à-dire au fait que j’ai croisé monsieur Morin en évitant de me faire photographier avec lui. Cette information sans intérêt fut pourtant considérée comme essentielle dans bien des compte-rendus. Il s'agissait de faire croire que j’aurais surtout été un encombrement pour les travailleurs sur place, en dépit du fait qu’ils aient dit le contraire et qu’ils aient insisté pour que je vienne et prenne la parole devant l’usine. Pour ma part, je me contenterai de parler de ce qui est « secondaire », c’est-à-dire du problème posé par le dossier Pétroplus. Ces études de cas concrets sont très importantes à mes yeux. Elles permettent de bien comprendre ce qui se passe et de constater comment l’analyse théorique se trouve vérifiée sur le terrain et quels enseignements celui-ci nous apporte pour mieux comprendre. Et donc pouvoir prévoir et agir. De Pétroplus et M-réal je vais en parler encore dans mon discours de Nantes.
Situons d’abord l’entreprise. Pétroplus est un groupe suisse qui compte cinq raffineries en Europe dont celle de Petit-Couronne où je me trouvais avec Pierre Laurent et Laurence Sauvage ce vendredi-là. Le groupe a été créé en 1993 et racheté en 2005 par le fonds d'investissement Carlyle pour 523 millions d'euros. Un fond de pension ! Cela sent bon l’argent facile quand ce genre d’aventure s’annonce. Fine mouche Carlyle ! En 2006, le titre est introduit en bourse pour cinq fois ce montant ! La compagnie prospère avait repris les installations dont ne voulaient plus les grands pétroliers. Ceux-là, en effet, suivaient une ample stratégie de relocalisation de leurs sites de production dans un but de dumping social et environnemental. Pétroplus profitait de la conjoncture de ce chassé-croisé. Car les miettes du festin des majors restaient bien belles. D’autant que le modèle économique de l’entreprise était entièrement fondé sur le court terme. Pétroplus empruntait à très court terme auprès des banques pour acheter la matière première et sitôt revendue, sitôt remboursé. Et ainsi de suite, de commande en commande, pour que le risque soit minime et la servitude au long terme de plus en plus réduite. Mais la crise de 2008 a réduit les marges. On sait que pour un fond de pension ce qui compte c’est avant tout le niveau de profitabilité, la rente. L'entreprise n'a plus versé de dividendes depuis 2009. Pas de profits redistribués pendant deux ans, c’est l’horreur pour un fond de pension. Le potentiel de profit est ailleurs. Liquider la raffinerie rend disponible les cuves de stockage pour les produits importés. Justement les majors courent après ce genre d’installation. La Shell qui avait vendu Pétroplus au fond de pension est dorénavant sur les rangs pour racheter ces cuves. Tel est ce monde gouverné par l’argent.
L'élément déclencheur de la crise en cours se produit le 27 décembre dernier. Drôles de fêtes pour les salariés ! Pétroplus annonçait qu'une ligne de crédit d'un milliard de dollars avait été gelée par ses banques. Notez la date pour vous souvenir que c’est précisément le moment où la Banque Centrale Européenne a donné 500 milliards de crédit à un 1% et pour trois ans au système bancaire européen. Lequel l’a aussitôt redéposé en placement… à la Banque Centrale Européenne. Et au même moment, une ligne de crédit pour la production réelle à Pétroplus était bloquée. Le groupe a donc sauté sur l’occasion pour justifier la mise à l'arrêt provisoire de trois des cinq raffineries européennes dont celle de Petit-Couronne et celles de Belgique et de Suisse. « Nous ne pouvons actuellement plus acheter de pétrole, alors que nous en achetons normalement 500.000 barils par jour ». Après l'annonce, le cours en bourse a chuté de 40%. On ne demande pas si le même fonds n’avait pas prévu et spéculé sur cette baisse hautement prévisible dès que la décision de stopper une partie de l’activité serait annoncée. Aussitôt, les vautours se sont perchés sur les arbres autour. Standard & Poor's et Moody's ont dégradé la note de Pétroplus. Standard & Poor's estime qu'en cas de faillite, seulement 30% des créances seraient couvertes. Ce qui signifie que si la compagnie retrouvait un accord bancaire, cela lui coûterait plus cher qu’avant du seul fait de la note dégradée qui serait accolée au titre de ses emprunts. C’est pas beau la vie du capitalisme quotidien ?
La protection d’un marché intérieur, quelle que soit sa taille, bref, le protectionnisme qui fait hurler les libéraux, c’est possible. Et avec lui la relocalisation de l'activité. La démonstration concrète vient d’en être faite. La nouvelle est passée relativement inaperçue. Et pour cause, elle pourrait donner des idées à d’autres pays. Les 20 et 21 décembre dernier, les pays membres du Mercosur étaient réunis à Montevideo. Le Mercosur est une sorte de marché commun en Amérique du sud. On y trouve le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay comme Etats membres à part entière. Et notamment le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur comme Etats associés. Ces pays ont alors décidé de mettre en place des mesures protectionnistes aux frontières du Mercosur. Horreur ! Vous voudrez bien noter que ces pays ne sont pas tous dirigés par des bolcheviks-populistes-archaïques. Les importations d’une centaine de produits vont ainsi être plus fortement taxées pendant une période d’un an, période qui pourrait être renouvelée si nécessaire. Les pays du Mercosur ont choisi cette méthode pour freiner les déséquilibres commerciaux dus à un yuan et un dollar fortement dévalués par rapport aux monnaies d’Amérique du sud.
De telles mesures « protectionnistes » fonctionnent. L’année dernière, l’Argentine a réussi à faire pression sur le fabricant des téléphones Blackberry, l’entreprise canadienne RIM. Avec la mise en place de quotas limitant les composants importés, RIM a finalement été contraint d’installer une usine d’assemblage de ces téléphones sur le territoire argentin. RIM qui préférait fabriquer ses téléphones en Chine où le coût du travail est 15 fois inférieur à celui de l’Argentine n’a finalement pas eu le choix et a fini par installer une usine en Argentine. Le Mercosur nous montre ainsi que de simples décisions politiques permettent de mettre fin à la folie du libre-échange afin de relancer les économies nationales, de lutter contre le chômage et de protéger l’environnement en relocalisant les productions. A l'exact opposé de ce que fait l'Union européenne.
C’est un événement en dépit des apparences pâlichonnes de l’information. Philippe Douste-Blazy soutient François Bayrou. Son arrivée indique quel est le sens de la marche. C’est le sens du regroupement que vise depuis le début Bayrou : reconstituer une alternative à droite. Comme il y a eu le RPR et L’UDF, il y aurait le Modem et la nébuleuse de centre-droit. Le modèle de Bayrou c’est Giscard : la « France décrispée », le bloc central des classes moyennes et la main tendue aux socialistes pour qu’ils quittent l’alliance à gauche. C’est donc le moment de jeter un œil sur ces nouveaux soutiens et ralliements à François Bayrou. Je ne le fais pas pour mettre en cause les personnes. Mais pour pointer la cohérence de la construction politique de François Bayrou comme alternative de droite à Nicolas Sarkozy. Car ces ralliements forment bien un tout qui confirme l'ancrage idéologique de Bayrou dans le camp libéral.
Philippe Douste-Blazy est le dernier en date des nouveaux soutiens de Bayrou. Il est sorti de sa réserve de secrétaire-général adjoint de l'ONU pour le dire. Dans une tribune publiée sur le site internet du journal Le Monde, il en explique les raisons. Il critique le « tournant droitier » pris par l'UMP depuis deux ans. Il considère que l'UMP n'est plus « un grand parti de centre-droit, humaniste, libéral » comme à sa création en 2002 et que François Bayrou correspond mieux à cette définition aujourd'hui. Philippe Douste-Blazy assume être un homme de droite. Il a été président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale quand ce parti luttait contre le gouvernement Jospin. En 2002, il a été l'un des principaux dirigeants de l'UDF à participer à la création de l'UMP à la demande de Jacques Chirac et d'Alain Juppé. Il a même été secrétaire général de la nouvelle UMP de 2002 à 2004. Député, il avait co-signé en 2003 une proposition de loi non discutée qui visait à reconnaître « l'œuvre positive de l'ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française ». Après avoir été ministre de la culture dans le gouvernement Juppé, il a été de nouveau ministre de 2004 à 2007 dans les gouvernements Raffarin puis Villepin. Ministre de la santé et de la protection sociale de 2004 à 2005, c'est lui qui a lancé la réforme de l'assurance-maladie de 2004. On lui doit notamment la franchise médicale d'un euro par acte, la hausse du forfait hospitalier et l'élargissement de la CSG. Voilà qui se sent à l’aise avec Bayrou. Et vice-versa.
Je continue mon tour d’horizon. Bayrou vient aussi d’accueillir le soutien d'Arnaud Dassier. Il s'agit du responsable de la campagne internet du candidat Sarkozy en 2007. Rien de moins ! Dans deux interviews à « marianne2.fr » le 6 janvier et à « francesoir.fr » le 9 janvier, il donne les raisons de son soutien. C'est éclairant. Pour lui, Bayrou est « le plus courageux sur le plan économique, puisqu'il demande de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros ». Il affirme avoir « eu une révélation synthétique, je me suis dit : "Bayrou c’est la meilleure solution pour atteindre un bon nombre d’objectifs politiques indispensables pour entamer le redressement du pays." » Lorsqu'on l'interroge sur ces « objectifs politiques indispensables », sa première réponse est la suivante : « Premièrement, faire barrage à la gauche que je trouve irresponsable ». Donc si Hollande ou Joly veulent s'allier avec Bayrou, ils devront aussi avaler celui qui les trouve "irresponsable" et veut les battre. Bon courage ! Il précise qu'il soutient Bayrou car il « ne pense pas que Sarkozy soit capable de lutter contre le candidat socialiste ». Arnaud Dassier est un libéral assumé. Sur « marianne2.fr » il le dit : « Ma famille politique a toujours été le centre et le droite, j’étais membre du Parti républicain, ensuite de Démocratie libérale, puis nous avons rejoint l’UMP. On ne peut pas me reprocher de ne pas afficher mes convictions ! Je vais continuer à défendre mes idées, il y a un certain nombre de structures politiques qui peuvent les porter. » Donc il ne rejoint pas Bayrou parce qu'il aurait changé d'idées mais bien parce qu'il pense que c'est la manière la plus utile de les faire avancer. D'ailleurs, il pense ne pas être le seul à agir ainsi. Il affirme qu'« il y a plein de gens à "Galaxie libérale" qui vont voter Bayrou ». "Galaxie libérale" est un groupe d'exaltés libéraux dont il est membre. Ce groupe écrit par exemple en préambule sur son site internet : « Alors que depuis 30 ans les politiques publiques mises en œuvre au nom de l'Etat providence ont conduit notre pays au bord de la ruine, nombre de dirigeants politiques continuent de ressasser les recettes d'un dirigisme pourtant coupable d'avoir provoqué une crise sans précédent ». Arnaud Dassier précise que « les libéraux sont en train de rejoindre François Bayrou. C’est un mouvement de fond » et il annonce que son rôle sera de « participer à la reconstruction du pôle libéral du Modem aux côtés d'autres libéraux comme Alain Lambert, sans compter tous ceux qui vont encore nous rejoindre. »
Alain Lambert ? Voyons. Il vient aussi d'annoncer son soutien à Bayrou après avoir soutenu Sarkozy pendant plusieurs années. Le 27 décembre dernier sur RMC, il a affirmé que « Nicolas Sarkozy n'a fait aucun effort en matière de dépenses publiques ». A croire que les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés, les fermetures de tribunaux et d'hôpitaux, la contre-réforme des retraites ne lui suffisent pas. Alain Lambert a été ministre du budget de 2002 à 2004 dans le gouvernement Raffarin. On lui doit notamment la suppression de 52 000 postes d'emplois-jeunes dont 20 000 dans l'Education Nationale et des allègements de cotisations dans le cadre du plan Fillon contre les 35 heures. C'est lui aussi qui a achevé la privatisation du Crédit Lyonnais en 2003. A l'époque, le Crédit Lyonnais était dirigé par Jean Peyrelevade qui soutient désormais lui aussi François Bayrou.
Je pourrais aussi vous parler de Jean Arthuis, autre soutien de fraîche date. Longtemps président de la Commission des finances du Sénat. C'est lui aussi un libéral qui s'assume. Il défend la suppression de l'impôt sur la fortune. Il est partisan la « TVA sociale ». Il a voté la réforme Fillon des retraites de 2010. Avec Alain Lambert, il est l'un des "ex-ministres" de droite que Bayrou met en avant. Ils sont ce qu’ils sont et c’est bien leur affaire. Mais leur présence dans la coalition qui entoure François Bayrou surligne combien nous avons bien fait de marquer les distances dès le premier jour de l’appel au centre de François Hollande et de recommencer lorsque Eva Joly s’y est risquée à son tour. Il est impossible de gouverner le pays sur une base de gauche avec ces gens. J’espère que cette fois-ci Joly et Hollande l’ont compris. Les deux lui ont servi la soupe en s’adressant à lui en faisant mine de croire à la fiction d’après laquelle il serait disponible pour la gauche. Cela dans le même temps où les dirigeants de l’UMP en faisaient autant depuis la droite. En l’adoubant de cette façon, les uns et les autres lui ont donné son brevet de « centriste » de ni droite ni gauche qu’il ne parvenait pas à construire tout seul. En cela ils sont co-responsables de son décollage. Belle réussite !
Du coup je me désole de voir José Bové se ranger à l'idée de l'alliance avec le Modem. José Bové est un ami et une figure de l’alter-mondialisme. Il n’a rien à faire dans cette galère ! Pourtant, lundi 9 janvier, dans un entretien à « Public Sénat », il revient sur la proposition d'Eva Joly d'un "désistement réciproque" entre elle, Bayrou, Hollande et moi. Voici ce qu’il en dit : « La proposition d’Eva Joly est un débat pour faire en sorte qu’avec le PS, le Front de Gauche et le Modem il y ait un débat alternatif à celui de l’UMP. Le Modem n’est pas un parti indécent. En interne, ils ont aussi des gens de qualité. Personne, seul, ne peut avoir une majorité dans ce pays. Il est évident pour nous, comme nous le faisons au niveau européen, d’avoir une majorité qui porte une alternative. On ouvre la porte à ceux qui peuvent participer à cette alternative sur un sujet ou un autre. Ça ne veut pas dire qu’on est d’accord sur tout avec le PS ou le Modem. Mais on ne va pas mener une campagne en disant "nous sommes les meilleurs, nous sommes les seuls capables de mener l’alternative". Ce n’est pas sérieux ». Ce qui n’est pas sérieux c’est de vouloir "plumer la volaille centriste en la prenant au détail". L’argument des "gens de qualité" qui seraient à l’intérieur du Modem n’en est pas un. Il y a des gens de qualité partout, ce n’est pas le sujet. J’atteste qu’Alain Lambert que j’ai connu au Sénat, est un personnage charmant, très documenté et n’agissant qu’à bon escient. Mais c’est politiquement un réactionnaire. Je pourrais citer de parfaits mufles à gauche tout à fait insupportables humainement. Mais ce sont politiquement des progressistes pour plusieurs d’entre eux. Le seul sujet qui vaille c’est toujours le programme, non les personnes.
Comme vous le savez je ne crois guère à la valeur des sondages. Je n’ai pas changé d’avis. Les derniers comme les précédents affichent tous une même incroyable nouvelle qui n’est pas commentée. Selon eux, 100% des gens savent pour qui ils vont voter dans trois mois. C’est d’autant plus incroyable que d’autres sondages, parfois venant des mêmes entreprises "révèlent" que ce n’est pas le cas pour la moitié des interrogés. Et que ladite moitié ne veut ni de Hollande ni de Sarkozy. Cela dit, quoique je pense de la façon dont ces sondages sont réalisés, ce que je sais de façon tout à fait certaine, c’est à quel point ils fonctionnent comme des prescriptions, voire des injonctions. C’est pourquoi j’observe avec intérêt la manière dont ils sont ensuite commentés et mis en scène. On devine ce que je pense de l’opération menée par le journal Libération avec le chiffon rouge du Front National . Mes amis ont montré avec humour que sur la base de calcul de Libé, 50% des Français se diraient prêts à voter pour moi. Mais à côté de la reprise manipulatoire d’une information bidon tirée d’un sondage, il y a une autre manœuvre à observer. Celle de l’occultation d’une information donnée par un sondage.
Ainsi quand BVA a publié son dernier travail. Tout est concentré dans les commentaires sur les deux premiers. « L’écart se resserre ». Le premier tour semble déjà fait. L’un et l’autre y ont intérêt. Comme l’a dit le médiacrate Barbier de l’Express : « La question qui se pose c’est de savoir si chaque électorat de droite et de gauche va se discipliner au premier tour ». Le reste ne serait que vanité. On sait combien l’effet de système est fort pour stabiliser "la table" du débat à quatre, dont trois partisans lié par le pacte du « Oui ». Tout en laissant une seule opposition possible, celle du Front National, bien sûr auto-disqualifié. Dans cette ambiance mon sort ne varie guère. Quand le journal Métro m’affiche comme le troisième candidat préféré derrière Bayrou et Hollande, les commentateurs restent de marbre, cela ne les concerne pas comme si c’était une évidence. Quand BVA me "voit" à 8%, même motif même peine. Ce matin-là, France Inter bat même un record. Le commentateur évoque le progrès d’Eva Joly qui passe de 4 à 5% et la percée de Villepin qui passe à 4%. Mais l’auditeur ne saura rien à propos du Front de Gauche. Pourtant BVA dit que nous gagnons un point par mois. Pour n’importe qui d’autre, je sais ce qu’on dirait. Mais s’agissant de nous, ce n’est pas une information. Notre difficulté est double. Nous devons non seulement passer le mur du système mais ensuite nous devons passer le verrouillage des journalistes qui se sentent en service commandé de vote utile pour Hollande. Mais le passage n’en sera que meilleur et plus solide, appuyé qu’il est non sur une mode mais sur la construction d’une conviction collective bien documentée.
Ah, je comprends maintenant pourquoi il faut résister S&P et leur notation de la France. Après avoir lu la raisonnement de cette baisse de notation, je vois que S&P veut voir plus de mesures de l'austérités et qu'il veut que l'Europe prends plus de contrôle sur les budgets souverains de tous les pays UE. Alors, un grand n'importe quoi!
Jean Jolly le problème de ce genre de sondage sur les sites c'est que vous pouvez votez plusieurs fois, je me pose donc toujours la question : est un indice d'une tendance ou est ce totalement à disqualifier ? Sachant comment les sondeur "officiels" bidouillent leurs programmes évidement nous devrions les mettre au même niveau que ceux des Agoravox,... et non pas l'inverse finalement.
Ainsi sur Le Monde sur internet par exemple des appels à témoignage (en gros "vous avez rejoint le front de gauche...") ; l'effet cognitif produit est, à mon sens, proche de celui des sondages officiels (là les résultats seront passés au crible de "l'editing").
@ dim
Merci pour l'explication mais je pensais que peut-être les agences de notation ont appris leur leçon après leur grand échec de subprimes et qu'il vont pas refaire le même erreur. Je crois que leur notation de la France est juste et même clément car la chaîne de Ponzi Européen et Américain est en train de s'écrouler. Je suis tout à fait d'accord avec vous quand vous dites qu'ils n'ont pas le droit de nous dicter notre politique économique; ils ne sont pas nos élus...
@ vincevost.
Tout à fait, seulement il est impossible de soutirer les poils du nez des scrutateurs de chez BVA, IPSOS etc. qui représentent majestueusement les nouvelles "mesdames Soleil et Irma".
Nous, on voudrait connaître les chiffres bruts, les numéros de téléphones des personnes contactées etc... enfin bref, leur méthode de travail dans la transparence.
Pourquoi le FdG ne mobilise pas une petite équipe pour réaliser un sondage (un vrai sans correction)?
718 olivier
"Pourquoi le FdG ne mobilise pas une petite équipe pour réaliser un sondage (un vrai sans correction)?"
Parce qu'il y a un boulot titanesque déjà à accomplir. Ceci étant dit, une agence informelle de sondages à but non lucratif et véritablement indépendante de l'establishment et de la pensée unique serait une bonne idée. Une autre forme de média-citoyen en quelque sorte...Il doit bien y avoir des gens compétents et désintéressés quelque part...mais où ?
Pour avoir regretté ici, il y a quelque semaine, la piètre qualité d'une captation d'un discours de Jean-Luc, je voudrais féliciter cette fois tous les camarades pour la qualité d'image, de son et de réalisation du meeting de Nantes et, comme d'autres l'ont déjà souligné, la prouesse technique d'une diffusion simultanée sur Internet. Très beaux plans de coupe sur le public, qui m'a semblé plus jeune et plus mélangé que ce qu'on semblait craindre. Quel formidable outil de communication, et comme il rend justice au talent d'orateur de notre candidat ! Cela devrait déjà permettre aujourd'hui des écoutes collectives et décentralisées des prochains meetings de campagne, y compris, j'en suis persuadé, dans des salles de plusieurs centaines de places. Vous imaginez l'ambiance ? Ce qui signifie que ce ne sont plus 5 ou 6000 militants qui pourraient ainsi être galvanisés par un meeting d'un soir, mais 15 ou 20.000 — y compris dans des villes petites et moyennes où le Front de Gauche ne pensait pas faire vraiment étape pour ces présidentielles. Un plan B pour Dijon and Co ?
Au lieu de donner trop d'importance aux sondages comme beaucoup l'ont sagement souligné ici, je pense qu'il y a une autre série de chiffres que nous oublions pendant ce temps-là et que nous avons tort de laisser de côté, c'est celui du temps d'antenne dans les médias de Jean Luc Mélenchon et du Front de Gauche. Le peu de temps qu'a pu avoir Jean Luc ces derniers temps, par rapport à ses concurrents, a permis qu'il progresse de manière significative mais il est loin d'avoir rattrapé tout le temps accordé aux autres. A ce sujet j'aimerais savoir où l'on en est précisément?
Ce serait vraiment souhaitable d'avoir un accès facilité aux différents streamings qui vont être diffusés, oui.
Mobiliser le crédit au service de l’emploi, de la formation et de la croissance réelle est une condition essentielle de la mise en œuvre de toute alternative politique de gauche :
une telle politique exige la création d’une quantité considérable de richesses supplémentaires pour financer l’augmentation des salaires, la protection sociale, le renouveau des services publics. Pour créer des richesses nouvelles, il faut commencer par investir (installer des usines, des machines, des logiciels, former des travailleurs…) et par embaucher. Pour investir, il faut de l’argent. Cet argent doit être disponible tout de suite, alors que les investissements et les embauches à financer ne créeront des richesses que plus tard ;
parce que les banques disposent, dans ce domaine, d’un pouvoir sans équivalent : par leurs opérations de crédit, elles créent la monnaie qui servira, dès aujourd’hui, à financer les investissements qui créeront, ensuite, les richesses avec lesquelles les crédits seront remboursés. Ainsi, en décidant, ou non, de financer les projets d’investissement des entreprises, les banques décident de la vie ou de la mort de ces entreprises, et des emplois de ceux qui y travaillent. Influencer le comportement des banques constitue ainsi le levier le plus puissant, au service des luttes sociales et politiques, pour réorienter les décisions des entreprises et faire reculer la dictature des marchés financiers et des actionnaires ;
parce que baisser les charges financières des entreprises (via des crédits bénéficiant de bonifications d’intérêts ou de refinancements à taux privilégié) leur permettrait de dépenser davantage pour l’emploi et la formation de leurs salariés, enclenchant ainsi un mécanisme « vertueux » de croissance fondée sur le développement de l'emploi.
Sur le site du "Parisien"l'actrice Anémone annonce officiellement qu'elle votera pour JL Mélenchon! Elle a toujours voté Ecolo,mais elle dénonce la "cuisine"de EELV avec le PS. Ce en quoi elle a bien raison! Et d'ici peut elle ne sera pas la seul à nous rejoindre.
Bravo Anémone!
olivier
D'après mon écran d'ordi à Nantes on approche de 100% le reste qqs RG qui hésitent à voter, mais probablement voteront Jean-Luc Mélenchon pour l'augmentation des effectifs de la Police et pour un autre redéploiement de la Police dans l'Hexagone du fait de l'insécurité et pas seulement d'emploi/salaires minables, mais de l'insécurité des biens et des personnes :échec de ces 10 longues années, vous voyez qui je vise...
Pour ce soir devant le machin des financiers crapuleux nous avons noté d'après des échos fiables, la présence de Don Quichotte Mélonchonien impressionnante et déterminée, d'après la Police RG ralliée définitivement à Jean-Luc un nombre considérable (à modérer, (le balancier dans l'autre sens) trop d'enthousiasme!) de manifestantes-ts debout, résistant au diktat des comportementalistes financiers d'évaluation sur notre territoire pour ne pas s'occuper de la gestion du capitalisme financier aux states catastrophique.
Bien sûr le travail militant doit être fait au sein de la Police Républicaine.
En attendant un sondage favorable pour intéresser les médias j'aimerais mieux des nouvelles du gros poisson ayant quitté le PS pour le front de gauche. Ça les intéresserait aussi.
La veille du passage de Hollande sur la deux. Ou le lendemain tiens.
A Glières
Pour avoir géré plusieurs entreprises, en gérant une actuellement, en ayant croisé de très nombreuses, et en croisant encore des dizaines, je reconnais que ta réaction à propos des commerciaux est fondée.
Il est vrai que dans bon nombre d'entreprises, les commerciaux sont traités comme des chiens, payés essentiellement sur les os qu'ils ramènent, qu'ils doivent déposer délicatement au pieds de ceux qui les dirigent. Et cela va de ceux qui font du porte à porte, à ceux qui répondent à des appels d'offre musclés.
En même temps, je comprends le discours de Jean-Luc, qui à pigé depuis longtemps que les acteurs du système économique, qu'ils soient patrons, cadres asservis, ou simples actionnaires, n'entendaient souvent rien d'autre comme dynamique entreprenariale, que celle d'un marché qu'il traitent essentiellement comme une chose captive, ou pire, comme un objet essentiellement manipulable.
Regarde par exemple, jusqu’où un simple commercial, payé moins du smic, et en CDD, employé dans une boutique de téléphonie est capable d'aller pour arnaquer des petites gens, et tu auras tout compris. Vas-y demain matin, fait la queue et écoutes pendant un heure. Tu verras, c'est édifiant.
Il faut que les gens qui sont à la production, relèvent la tête, et dénoncent les logiques absurdes de profit, mais aussi que les commerciaux eux-mêmes réagissent. Et qu'ils soient encouragés à arrêter aussi de faire toutes les horreurs qu'on leur demande.
Résister, c'est aussi savoir dire non à un frère ou une sœur qui fait n'importe quoi pour gagner sa croûte.
Et si possible en lui disant bien pourquoi. Et si possible, avec un peu de public autour.
Il faudrait sous titrer les vidéos des meetings de Jean-Luc Mélenchon afin de les propager sur les réseaux sociaux Grecs, Espagnols, Italiens.
@ Jean-luc Mélenchon @ tous
Quelques informations suite à la dégradation de la note de la France par S&P.
"Il nous semble donc qu’un processus de réformes basé sur le seul pilier de l’austérité budgétaire risque d’aller à l’encontre du but recherché, à mesure que la demande intérieure diminue en écho aux inquiétudes croissantes des consommateurs en matière de sécurité de l’emploi et de pouvoir d’achat, entraînant l’érosion des recettes fiscales."(Extrait du rapport de Standard and Poor's, 2012-01-12, justifiant après évaluation, la dégradation de la note de la France).
Ce court extrait montre que l'agence S&P n'est pas dans des recommandations ou dans des interprétations uniquement et automatiquement d'austérité. C'est beaucoup plus complexe et la suite de leur rapport le montre amplement.
@720
Sonia Bastille
Je l'ai déjà dit beaucoup plus haut dans ces pages, deux fois, mais personne n'a relevé ceci concernant Standard et Poors. De la même manière que j'ai donné les chiffres du prélèvement libératoire et un lien qui montre que Mr Langlais de BFMtv a raconté des grosses imbécileries pour rester polis...et que ces chiffres sont faux.
A bon entendeur...
Merci à Sinnaz (689) pour le lien du passage de Jean-Luc Mélenchon sur France 3 Pays-de-Loire !
Le ton est excellent ! Dynamique et convaincu, sans une once d'agressivité. D'ailleurs, les quatre (quatre ! rien que ça !) journalistes sont dans leurs petits souliers !
Aux quelques uns qui ont pu trouvé notre candidat un peu trop enflammé à certains moments de l'émission de France 2, jeudi soir, allez jeter un coup d'oeil : il (r)assure comme un chef !
Ce matin, Marché d'Amboise, visite éclaire de Sarkozy, distribution de tracts du Front de gauche, le marché le plus important du département le dimanche, il y a des vendeurs qui ne sont pas venus, le parking contrairement à son habitude est à moitié vide. La ville quadrillée par les CRS de Versailles qui se les gèlent par -2°, l'hélico qui survole Amboise, les RG viennent s'inquiéter d'éventuelles manifs. les courageux qui n'ont pas eu peur de la présence policière, prennent le tract du Front de gauche, des militants du FN BCBG sortis de nulle part sont aussi présents, ils essuient beaucoup de refus, ou leurs tracts finissent à la poubelle, les nôtres sont pris, et des discussions sont engagées suite au passage de JL Mélenchon, sur France 2, certains expriment leur exaspération contre la venue de Sarko: "le coût exorbitant de son déplacement à 300 000 euros est avancé, combien de repas aux restos du cœur cela représente", certains regrettent que le candidat du FdG ne passent pas plus souvent à la télé. Ce matin à Amboise, comme ailleurs, il y avait un après DPDA, l'émission a changé la donne.
A papa
T'es pas trop synchro, mais t'as tout compris.
Anémone, elle est intéressante, parce qu'elle exprime la rupture dans la radicalité.
Car comme écolo, elle est non seulement très carrée, mais elle n'a pas froid aux yeux, et depuis longtemps.
Après Anémone, il y en aura d'autres, mais ils risquent de tous attendre le dernier moment.
Le problème en France, avec les acteurs ou les musicos qui ont un peu la grosse tête, c'est qu'il se sont à peu près tous mis dans le crâne que pour vendre 3 CD, ou pour avoir 4 spectateurs, il fallait d'abord passer chez Ruquier, chez Ardisson, et faire 2 ou 3 radios, ou l'on risque de saboter leur identité si ils disent pour qui ils votent.
Et comme peu de médias aujourd'hui ne vantent le travail de Jean-Luc ou des militants de FdG, que comme des ressuscités d'un passé stalinien, ou pire, ils cochent encore un peu difficilement la bonne case.
Mais ça va venir.
En attendant, écoute Lavilliers. Il marche avec le fdg depuis septembre. Et il se sait ce qu'il passe dans la tête quand personne ne vous écoute :
"Je me suis fait casser normal pas ton indifférence
Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
Naufragé solitaire exilé volontaire" (L'Exilé)
@ Cyril
J'avais lu votre commentaire et c'est ce qui ma fait aller lire le rapport de S&P et j'ai volontairement remis ce court extrait qui est bien dans le rapport !
J'ai préféré de visu m'enquérir de ces informations.
Je pense que dans le brouhaha actuel, les vérifications sont nécessaires.
L'aggravation de la dette publique a été maintes et maintes fois relevée dans les divers rapports de la Cour des Comptes et encore dans son rapport public annuel 2011 notamment dans le descriptif de la situation d'ensemble. Je passe sur les recommandations des magistrats de la rue Cambon. Vu que l'air du temps est à la dénonciation des agences de notation...doit-on aussi dénoncer la Cour de comptes, la plus haute juridiction financière de notre pays ?
@Sonia Bastille et Cyril
Milton Friedman, dans une lettre à Pinochet le 21 avril 1975 écrit: Si cette méthode de choc est adoptée, il faut, je crois, l'annoncer publiquement et en détail et procéder sans tarder. Plus le public sera pleinement informé, et mieux ses réactions en faciliteront l'ajustement.
N'est-ce pas ce que fait S&P dans la phrase que vous citez? C'est vraiment sympathique de leur part de nous prévenir que nous allons connaître le même sort que la Grèce et l'Italie. La chute vertigineuse! Ils n'auront plus qu'à nous proposer le "sauveur", sans forcément passer par les urnes!
Leur cynisme est à vomir!
@ Jean Joly (727) et Ghislaine A (728)
"Vous devriez lire le rapport de S&P et aussi le rapport public annuel 2011 de la Cour des Comptes. Un court extrait du rapport de la Cour des comptes : "La situation préoccupante des comptes publics, dans un contexte marqué par de fortes tensions au sein de la zone euro, impose d’accorder une attention particulière à la trajectoire des finances publiques décrite dans les lois de programmation. La dette publique dépasse 1 600 Md€14 et le chemin pouvant conduire d’un déficit de l’ordre de 7,7 % du PIB en 2010 selon la prévision du Gouvernement, à un déficit de 3,0 % en 2013, puis à l’équilibre des comptes, impose de réaliser un effort deredressement considérable."
La dette publique est là comme l'est la dette des agents économiques privés (ménages, entreprises) qu'est-ce que l'on fait de concret pour que la France redevienne souveraine et indépendante financièrement ? Car avoir des dettes vertigineuses, les devoirs et les répéter à l'infini et bien pour un Etat et les citoyens s'est la perte totale de leur souveraineté et aussi de leur liberté !
Sonia, il faut suivre les discours de Jean-Luc Mélenchon.
Je pense en particulier à son emprunt forcé sur les banques commerciales qui, pour l'honorer, iront emprunter à 1% à la BCE.
Pompier pyromane ça existe,injonction paradoxale aussi,double langage aussi, langue de bois aussi,sùr que c'est complexe car crapuleux.
Oui Ghislaine A. cette phrase est particulièrement signifiante " Plus le public sera pleinement informé, et mieux ses réactions en faciliteront l'ajustement ";
Nous savons toutes et tous les ajustements et niveaux et de quels ordres ont été exécutés.
Résistance et actions militantes et révolutionnaires mais c'est vrai que tous les réactionnaires et le capitalisme ont une capacité de plasticité surprenante à dire : comme sacrifices;austérité,souffrances,travailler plus,assistés,tricheurs,voleurs,fainéants,pauvres,...
Ils ajustent pour enfumer et matraquer.
Les 4 journalistes de FR 3 Pays de Loire ont eu du respect pour notre Candidat à la Présidence de la République.
Excellent.et Merci Sinnaz(689) et Superbo(722)
@ Sonia Bastille
Oui, il y a eu des jugements purement idéologiques dans nombre de rapports de la Cour des Comptes.
Cela ne peut surprendre en l'état actuel des dogmes économiques, surtout après ce qu'on peut savoir des tripatouillages du Conseil Constitutionnel, ou de l'objectivité de la Cour Suprême états-unienne...
Salut à tous !
Extraordinaire prestation de Jean-Luc Mélenchon sur France2 le 12 janvier. Marie-Georges Buffet en arrière-plan est extrêmement touchante.
Passons aux graphes de Monsieur François Lenglet :
La volonté de Lenglet et des producteurs de graphes à visée politique a toujours été de prendre le pouvoir sur la parole. Ce type de diapositives chers à nos communiquants propagandistes ne doit ni plus ni moins être traitée que comme une affiche, un placard, un sticker, ou encore un graffiti. Il doivent donc être décodés en tant que tel. Pour tout un chacun (demandez donc) un tel graphe représente une vérité scientifique, à laquelle il croit d'emblée, sans même savoir.
Il faut donc se servir du langage précis et propre à l'image pour déconstruire l'effet. "Epinal" colporté par ces charlatans. On pourrait utiliser avec humour l'imagerie judeo-chrétienne par exemple. Par ailleurs, l'analyse et la déconstruction (démontage, démonstration) du système médiatique employée et initiée par Jean-Luc Mélechon porte vraiment ses fruits.
Cependant, au pas de marche, la volonté du système est toujours d'enrayer la roue. Ils vont vouloir de l'historiographie, de l'icônagraphie locale, dans le seul but de possèder et circonscrire l'action. Ils aiment et veulent garder leur "amuseur" local. Il va donc falloir trancher et amener la question de "l'international" sur la table. Je pense qu'il est absolument stratégique d'imposer petit à petit ce débat.
Il sera ainsi à la fois possible d'enrichir un débat propre à une stature présidentielle, mais encore de détourner et dissiper l'attention médiatique afin de gagner de l'air et de la parole. Car le mouvement de cette "peau" médiatique n'est ni plus ni moins que celui de...
@Berdagué
c'est vrai que tous les réactionnaires et le capitalisme ont une capacité de plasticité surprenante à dire : comme sacrifices;austérité,souffrances,travailler plus,assistés,...fainéants,pauvres,...
A dire, oui mais à vivre, c'est une autre histoire! Il faudra que nous leur accordions peut-être un petit temps d'apprentissage! Enfin, une telle décision nécessitera certainement un référendum!
Ma Mère votera surement pour toi, ainsi que mon amie. Elles ont bien raison et je l'ai y encourage. Moi je vote pas car l'état m'a spolié de mon droit de vote il ya 20 ans, vu que je suis trés rancunier et que ma seule voix ne vaut rien, je ne voterais jamais, mais dés que j'en ai l'occasion, je dis "vote Jean Luc Mélenchon car lui c'est pas une girouette et en plus il parle français".
Bisous Jean-Luc.
J'étais à Nantes Samedi, et j'ai vu l'interview de Mélenchon sur FR3, remarquable leçon de pratique politique.
Puis-je vous soumettre une synthèse intéressante sur le « bilan de 2011 Chronique d’un désastre annoncé"
@ - 703 - Glières
Non, Jean-Luc ce ne sont pas les commerciaux qui ont le pouvoir dans l’entreprise et qui bradent tout. Ceux et celles que l’on appelle les commerciaux, sont pour la majorité de simples salariés.Contrairement aux apparences, ils sont souvent mal considérés alors que c’est une activité éprouvante et stressante, souvent ingrate et mal payée.
Je ne crois pas qu'il s'agisse de ces commerciaux-là dont Jean-Luc voulait parler. Mais des dirigeants qui ne raisonnent qu'en terme de business à court terme, qui sont prêts à vendre et à brader l'intérêt de l'entreprise et de ses salariés contre un contrat sans lendemain pourvu qu'il rapporte aux actionnaires.
"Mercantiles", aurait peut-être été le mot juste, plutôt que "commerciaux". Et par opposition aux patrons "entrepreneurs" et soucieux d'assurer l'avenir de l'outil de production.
Franchement sublime votre campagne ! Courage !
Nous sommes a vos cotés. Il est temps de passer a la 6ème république.
Dans cinq jours nous allons nous remémorer le deux cent dix neuvième anniversaire de la décapitation de Louis XVI.
Nous devons avoir une pensée pour Nicolas Sarkozy.
Anémone à du coeur, l'Humain d'abord est son fil rouge depuis toujours.
Votons Front de gauche pour l'humain d'abord ! les restes n'est que finances...
Oui, il s'est passé quelque chose depuis jeudi, et heureusement ! Et j'attends des sondages honnêtes cette semaine pour voir ce qui va arriver en mai. JL Mélenchon a été très bon sur F2, à Nantes etc. Il sait défendre le programme du FdG, et vive la VI république...
Nous gagnerons. C'est la meilleure réponse que nous puissions apporter à ceux qui nous somment d'envisager à priori notre positionnement au second tour avec toutes les combinations et hypothèses possibles. Certains du côté de Robert Hue nous avaient conseillé de nous retirer dès le premier tour, prétextant qu'il serait plus facile de "négocier" avant, quelques modifications d'orientations du candidat PS. D'autres agitent le spectre de 2002.
Cette campagne de résignation avait malheureusement porté ses fruits à gauche pour le vote utile et jusque dans les rangs des travailleurs. Elle est faite pour démobiliser.
Nous allons passer devant Hollande et nous ferons tout pour cela. Nous sommes la gauche !
Nous battrons Sarkozy, Le Pen et Bayrou et nous ferons l'impossible pour cela.
C'est la seule réponse à leur apporter, c'est notre seul objectif dans l'immédiat.
Quelque soit le résultat du 2ème tour nous poursuivrons la lutte et imposerons un autre rapport de force.
Cher JL Mélenchon, je voulais apporter une information technique après avoir regardé l'émission sur F2. Quand F Lenglet vous présente le graphe sur la comparaison Allemagne France sur la compétitivité, son graphe ne veut rien dire du tout en absolu. En prenant je ne sais plus quand une base 100 il ne fait que comparer l'évolution relative de son indicateur sur la période, là donc sur 10 ans je crois ça montrerait simplement que la compétitivité en France a évolué moins favorablement qu'en Allemagne (Effet Schroeder), mais peut être qu'elle est encore bien supérieure! Le même graphe avec la Chine montrerait surement que notre compétitivité est meilleure que celle de la Chine puisque le salaire évolue plus en Chine que chez nous, en partant de si bas! Et prendre comme facteur de compétitivité les coûts salariaux uniquement quelle stupidité! Par ailleurs avez vous vu que même une partie du patronat allemand commence à dire qu'il faut faire quelque chose sur les salaires car il faut relancer la croissance par la consommation intérieure car les exportations vont s'essouffler rapidement avec l'austérité en Europe!
Jean-Luc Mélenchon écrit
Alain Lambert ? Voyons. Il vient aussi d'annoncer son soutien à Bayrou après avoir soutenu Sarkozy pendant plusieurs années. Le 27 décembre dernier sur RMC, il a affirmé que « Nicolas Sarkozy n'a fait aucun effort en matière de dépenses publiques ». A croire que les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés,(etc)
C'est curieux tous ces ralliés à Bayrou quand même, à croire qu'ils sont persuadés que Sarkozy dégagera, et tout bouffe-gamelle qu'ils sont il pensent à leur petite carrière, tout persuadé qu'ils sont que Bayrou distribuera la soupe...
Pour être plus sérieux, dans les prochains jours je me demande quelles pirouettes va bien pouvoir faire le petit pantin à talonnette avec son histoire de "titularisation dans la fonction publique" : encore un effet d'annonce pour nous refaire le coup du hongrois ? Hongrois qu'on titularise et qu'on pique le programme du FdG... mais on titularise pas...
Voici un lien à ce sujet avec en prime "vas y que je t'embrouille avec les suppression du classement de sortie de l’ENA," ou comment se faire passer pour un socialiste, mais le socialisme est anticonstitutionnel voyons, c'est pas sa faute au pantin à talonnette, c'est trop haut perché pour lui, pfff...!
Le coup du Hongrois je vous dis.
@726 Sonia Bastille
"La dette publique est là comme l'est la dette des agents économiques privés (ménages, entreprises)"
Bien sur que non... la différence est qu'un État peut choisir ses recettes, mais surtout, s'il le voulait, émettre sa monnaie à cours légal et donc n'avoir pas de déficit
Cherchez " monnaie - 1995-2010 " sur votre moteur de recherche et vous verrez que entre 1995 et 2008 l'Etat n'est en déficit que parce qu'il doit payer des intérêts
En tous cas au vu des sondages de ce matin, Hollande perd pied et ce n'est que le commencement, notre porte drapeau continue sa montée. Le score a deux chiffres n'est pas si loin c'est psychologique, vous allez voir le PS de centre gauche ce qu'il est, va nous regarder d'un autre oeil, on va le prendre par les cheveux pour le faire revenir a la vraie gauche.
Alors courage et persuadons !
Pour Jean-Luc Mélenchon. Remarques sur la forme. Comment se fait-il que vous n'ayez pas réagi au premier commentaire de Hélène Jouan lorsque qu'elle vous dis vous avoir trouvé "drôle" à l'issu de votre excellente émission. Extrêmement péjoratif à la limite de l'offense.
Comment éviter qu'un Thomas Legrand qualifie vos prestations de "tonitruantes" pas loin de d'un prochain "vociférations".
@ fred
,on va le prendre par les cheveux pour le faire revenir a la vraie gauche
alors courage et persuadons !
Salut camarade,
Les électeurs, oui, on prend jusqu'à la dernière goute. Les militants oui, après une remise à l'endroit des hémisphères on prend aussi. Les éléphants (genre baron de Montebourg and co) non; qu'ils aillent au diable. Tous le temps qu'ils ont passé au PS depuis le non au TCE est des plus révélateur d'une mentalité des plus malsaines : on a pas besoin de mangeurs de soupe !
Bonne journée à tous.
Bravo Mr Mélenchon...Nous vous avons regardé de Belgique, on a passé une super soirée et il est bon de vous entendre parler aussi clairement, sans langue de bois, ça nous change de nos communicants habituels. Et perso je ne trouve pas que vous ressemblez à mr G. Marchais, vous êtes vous, avec des mots clairs et qui parlent au grand nombre et avec humour et humanisme, j'apprends plein de choses et je ne me suis jamais sentie autant intéressée à la politique depuis. En Belgique on parle aussi du phénomène Mélenchon, pas les journalistes, mais les personnes...puissiez-vous en inspirer certains ici, nos socialistes sont frileux et ont la gueule de bois. Tiennent qu'à eux de virer ds le bon sens...
@ Stilgar
"...s'il le voulait, émettre sa monnaie à cours légal et donc n'avoir pas de déficit"
D'accord sur l'idée générale mais sur le détail, non.
Le déficit de l'État est un constat comptable entre les recettes et les dépenses = il ne peut se présenter que trois cas: équilibre, déficit, ou excédent.
Ensuite, un État démocratique a tous les droits qui lui sont conférés par sa Constitution, assemblées, le tout modulé en fonction des accords et traités internationaux qu'il a signé...
C'est là où nous avons un problème... Nos traités ont lié mains et poignets de l'État dans un système global contraint par l'exigence de voracité du profit qui conduit l'auto-destruction en dévorant le "clients-salariés".
Mais pour revenir à un État qui aurait encore la possibilité de boucher son déficit par une création monétaire ou un crédit à sa banque centrale. Une telle création monétaire serait certainement acceptée par les citoyens du pays en question, mais pourrait-1l payer en "monnaie de singe" ses importations ?
Un État peut décider de sa politique monétaire, mais la valeur d'échange de cette monnaie dépend de l'évaluation qu'en font les autres États. Ainsi, si vous voulez payer mon pétrole avec des Francs, je vais regarderai avant quel est le pouvoir d'achat du franc sur le marché international. Si je n'arrive pas à l'évaluer, je vous demanderai de me payer en $ par exemple. Pour les mêmes raisons, les banques n'échangeront pas vos F contre des $.
Pour trouver des $, il faudra échanger des produit issus de votre travail et de votre savoir faire.
Des produits pour les quels un client sera prêt à les acheter contre une monnaie reconnue.
Avec cette monnaie, vous pourrez, à votre tour, aller acheter des produits sur la marché...
Salut à tous
Quelle horreur, Longuet ce matin sur Inter, quelle arrogance, quelle envie de le corriger au nom de tous ceux qu'il domestique pour le compte de l'Empire...
Ah, une belle interview de Jean Luc sur Metro...
http://www.metrofrance.com/info/jean-luc-melenchon-une-revolution-est-en-train-de-bouillir/plao!jGiTa8N5j1wXYW1TtocA/
tous au taf ! Plus ue 98 jours !
A 744.Timbaud
S'il fallait que Jean-Luc réponde aux détracteurs,il y perdrait son temps.
L'objectif c'est le programme,tout le programme rien que le programme!
Celui-ci est soumis à la discussion dans les Assemblées citoyennes.Il va encore s'enrichir.Pour le moment c'est un bon canevas.Il y a des manques?Et bien c'est à nous de le faire évoluer.Et surtout de le faire partager.
Vous le savez bien,quand une idée s'empare des masses celle-ci devient irrésistible!A nous de faire le boulot,ne comptons que sur nous mêmes.
@Cyril et aux specialistes
D'après le lien que vous donnez :
_ les prélêvements forfaitaires obligatoires passent ou vont passer de 18 à 19 puis 21 et en fin 24%.
_ les prélèvements sociaux de 12,1 - 12,3 à 13,5.
Lenglet je suppose calcule 24 + 13,5 = 37,5!
Je comprends avec la fin de l'article - dois je déclarer ses placements sur ma feuille d'impot ou rester aux prélèvement forfaitaire - que son calcul est éhonté vu qu'on ne mentionne plus les prélèvements sociaux mais pourquoi?
Bref une petite explication sur la signification de ces deux prélèvements me serait bien utile !
N'oubliez jamais camarades que tout nous ne sommes pas tous des spécialistes !
A ce sujet j'ai ouvert récemment un PEL pour payer les futures études de mon fils et à ma grande surprise la conseillère bancaire m'a proposé de choisir entre prélèvement à la source -ils s'en occuppent d'après ce que j'ai compris cela correspondrait au prélèvements forfaitaires obligatoires, elle m'a d'ailleurs dit que c'était à 18% et que ça allait augmenter - ou sur mes revenus en m'expliquant qu'il fallait faire des calculs pour que je paie le moins d'impots possible! ça aussi ça méritera peut-être d'être supprimé, non ? Ellene m'a pas parlé des 12,5% de prélèvements sociaux sur les intérets... Faut m'expliquer les copains!
Cher JL,
Je me permet cette modeste contibution.
Ne devrais-tu pas développer plus notre position autour du sujet incantatoire du libéralisme, PS y compris : "l'endettement"?
D'abord, pourquoi ne pas revenir à des emprunts à 0% auprès de la BdF, comme avant (tu as évoqué 1% avec la BCE) ?
Cahuzac (PS et éventuel ministrable aux finances), a évoqué un inéluctable serrage de ceinture car nous devrions emprunter 178 Mds, ramené au budget annuel, 1650 Mds, c'est 10 %.
Si l'on fait la comparaison avec un budget familial, le taux d'endettement oscille entre 25 et 40 % voire plus. Je ne dis pas évidemment que c'est super, mais cela relativise considérablement leur argumentaire idéologique avec derrière, les privatisations. Cet "endettement" devant être beaucoup moindre, tout en augmentant le rôle de l'état, compte tenu des mesures fiscales prises par le FdG.
Ne pourrais-tu pas également développer un peu plus les re-nationalisations autour d'emploi et écologie.
L'écologie, n'étant pas, de notre point de vue, une idéologie ou une mode politique, mais une impérieuse nécessité pour l'humanité.
Tu l'as évoqué en parlant de planification (mot chargé très négativement, peut-être le dédiaboliser encore plus ?)
Je pense aussi que la "décroissance" de biens de consommation futiles, voire inutiles remplacés par la satisfaction de besoins impérieux (santé, culture, éducation, bien-être, sécurité (pas au sens donné par le libéralisme) doit rencontrer un écho très favorable.
j'ai trouvé génial l'argument de Harry (660) d'opposer l'ipad à la sécu. Peut-être auras-tu un moyen de le replacer indirectement à ton aimable contradicteur de jeudi.
Merci pour ce que tu es.
A Glières (703) : si, ce sont les "commerciaux" (entre autres) qui plombent les entreprises. Bien sûr tu as raison de défendre la "piétaille" des commerciaux, qui sont effectivement aussi des victimes du système. Mais je crois que Jean-Luc visait les chefs.
A la SNCF, depuis la présidence Pépy, on ne fait plus rouler de trains : on fait du bizness (textuellement : nous sommes entrés "dans les années business", dixit Pépy). On fait du bizness en vendant des billets de train, mais avec les chambres d'hôtel et les taxis et les autocars ça marche pareil. On a pas encore d'offre spa mais ça viendra peut-être. Pépy a hérité d'une machine qu'il exploite pour faire des affaires. Que la machine fonctionne de moins en moins bien, c'est pas son problème : il délègue ça aux autres.
Faut-il des commerciaux ? Peut-être. Mais quand on a besoin de commerciaux, c'est qu'on a un produit qui ne se vend pas tout seul. Soit parce qu'il y a excès de concurrence (et cela veut dire qu'il y a trop d'opérateurs sur le marché) soit parce que c'est une m****... d'accord, il ne suffit pas d'avoir un bon produit pour qu'il se vende : il faut aussi le faire connaître. Mais quand le produit est bon, et que l'offre n'excède pas démesurément la demande, l'activité commerciale reste une activité annexe. Quand elle phagocyte l'entreprise, c'est que quelque chose ne va pas (dans l'organisation du marché, ou dans la production; souvent les deux).
Sur le lien de Mario Morisi @748, il devient lisible en tapant "Melenchon" dans recherche, puis sur "une révolution est entrain de bouillir"