12jan 12
Dans ces quelques lignes, je mène le combat. Je vous dis un mot de la campagne. Puis je vous dis ce que j’avais dû remettre la dernière fois à propos de mon passage à Pétroplus. Après quoi je reviens sur les ralliements à Bayrou. Car il me semble qu’ils illustrent spécialement bien ce que beaucoup avaient du mal admettre de la critique sans concession que nous avons faite du personnage et de la proposition aberrante d’alliance que lui font François Hollande et Eva Joly. Au nom de l’« anti-Sarkozy » censé nous servir de programme commun minimum, nous aurions dû l’accueillir à la maison. Qui voit son escorte est fixé je l’espère bien.
Je n’ai plus guère de temps de pause. Et quand il s’en trouve, je le passe à bachoter comme l’élève que j’ai été il y a longtemps. Cette semaine mon événement médiatique c’est l’émission de France 2. C’est une rude épreuve placée comme elle est dans les nombreuses tâches et obligations de cette rentrée. Je ne me plains pas : tous les clignotants de notre campagne sont passés au vert, même le matraquage sondagier. Puis samedi je serai à Nantes pour un des meetings nationaux du Front de Gauche. J’y présenterai le mot d’ordre de la troisième affiche de campagne. Après « La France, la belle, la rebelle », il y a eu « place au peuple ». A présent voici « Prenez le pouvoir ! ». La campagne du candidat doit rester très générique. Les mots d’ordre qui s’y lisent doivent durer et pouvoir se décliner dans tous les compartiments et domaines. C’est comme ça que je comprends ma tâche de porte-parole. Les mots d’ordre programmatiques et leur explication viennent dans les tracts. Les affiches des partis membres du Front complètent la partition. Au final la série des mots d’ordre sur les affiches du candidat forment une seule phrase. Une phrase politique qui raconte ce qu’est la révolution citoyenne à laquelle nous travaillons.
Ceux qui veulent suivre de près la campagne, celle du Front de Gauche et la mienne peuvent et doivent utiliser le site « Place au peuple ». Ils y trouveront informations et matériels de proximité. Je veux signaler que le pays se sera couvert d’écoutes collectives pour l’émission de France 2 jeudi, si j’en crois toutes celles dont la tenue a été annoncée et celles dont j’entends parler alors que les organisateurs ont négligé de nous les signaler. Cette fois-ci je sais qu’il va aussi se faire beaucoup de « réunions d’appartement » devant la télé. Je compte bien avoir des récits de tout cela car c’est pour moi la campagne vivante et ancrée dont nous avons besoin pour résister aux grosses bourrasques des modes et du bipartisme, tout en diffusant de l’énergie et de la volonté de combat. Encore une fois, je répète la consigne : n’attendez pas les consignes ! Agissez ! Faites ! Osez ! N’en restez pas aux pleurnicheries de cette gauche vaincue d’avance, prompte à gémir et à ergoter sur tout, ceux dont chaque prise de parole commence par des « ne nous faisons pas d’illusions», « attention à ne pas s’enflammer ». Calez-vous toujours sur les plus allants et optimistes, qui agissent plutôt qu’ils ne commentent. Bref n’ayez pas honte d’être hardi et de sortir de l’impasse dans laquelle s’enferment les moroses, ces étranges révolutionnaires qui attendent des compliments et des encouragements du système, de sa presse, de ses sondages et sinon se disent battus d’avance. Toute notre énergie s’attache à une tâche : franchir le seuil de crédibilité qui fait de nous le point d’appui du mouvement d’insurrection civique qui mûrit.
Vous savez que j’étais sur le site de la raffinerie Pétroplus dans l’Eure la semaine passée, à l’invitation des syndicats. Je vais en parler parce qu’il me semble que c’est une bonne illustration de nombre des questions un peu abstraites déjà évoquées dans mes précédentes notes lorsque je traite de la façon dont s’articule la logique financière et la logique productive. Je suis obligé de le faire parce que vous n’avez aucun moyen de savoir ce que j’y faisais ni ce que j’y ai dit. En effet la presse sérieuse, éthique et informative, s’est surtout intéressée à l’essentiel, c’est-à-dire au fait que j’ai croisé monsieur Morin en évitant de me faire photographier avec lui. Cette information sans intérêt fut pourtant considérée comme essentielle dans bien des compte-rendus. Il s'agissait de faire croire que j’aurais surtout été un encombrement pour les travailleurs sur place, en dépit du fait qu’ils aient dit le contraire et qu’ils aient insisté pour que je vienne et prenne la parole devant l’usine. Pour ma part, je me contenterai de parler de ce qui est « secondaire », c’est-à-dire du problème posé par le dossier Pétroplus. Ces études de cas concrets sont très importantes à mes yeux. Elles permettent de bien comprendre ce qui se passe et de constater comment l’analyse théorique se trouve vérifiée sur le terrain et quels enseignements celui-ci nous apporte pour mieux comprendre. Et donc pouvoir prévoir et agir. De Pétroplus et M-réal je vais en parler encore dans mon discours de Nantes.
Situons d’abord l’entreprise. Pétroplus est un groupe suisse qui compte cinq raffineries en Europe dont celle de Petit-Couronne où je me trouvais avec Pierre Laurent et Laurence Sauvage ce vendredi-là. Le groupe a été créé en 1993 et racheté en 2005 par le fonds d'investissement Carlyle pour 523 millions d'euros. Un fond de pension ! Cela sent bon l’argent facile quand ce genre d’aventure s’annonce. Fine mouche Carlyle ! En 2006, le titre est introduit en bourse pour cinq fois ce montant ! La compagnie prospère avait repris les installations dont ne voulaient plus les grands pétroliers. Ceux-là, en effet, suivaient une ample stratégie de relocalisation de leurs sites de production dans un but de dumping social et environnemental. Pétroplus profitait de la conjoncture de ce chassé-croisé. Car les miettes du festin des majors restaient bien belles. D’autant que le modèle économique de l’entreprise était entièrement fondé sur le court terme. Pétroplus empruntait à très court terme auprès des banques pour acheter la matière première et sitôt revendue, sitôt remboursé. Et ainsi de suite, de commande en commande, pour que le risque soit minime et la servitude au long terme de plus en plus réduite. Mais la crise de 2008 a réduit les marges. On sait que pour un fond de pension ce qui compte c’est avant tout le niveau de profitabilité, la rente. L'entreprise n'a plus versé de dividendes depuis 2009. Pas de profits redistribués pendant deux ans, c’est l’horreur pour un fond de pension. Le potentiel de profit est ailleurs. Liquider la raffinerie rend disponible les cuves de stockage pour les produits importés. Justement les majors courent après ce genre d’installation. La Shell qui avait vendu Pétroplus au fond de pension est dorénavant sur les rangs pour racheter ces cuves. Tel est ce monde gouverné par l’argent.
L'élément déclencheur de la crise en cours se produit le 27 décembre dernier. Drôles de fêtes pour les salariés ! Pétroplus annonçait qu'une ligne de crédit d'un milliard de dollars avait été gelée par ses banques. Notez la date pour vous souvenir que c’est précisément le moment où la Banque Centrale Européenne a donné 500 milliards de crédit à un 1% et pour trois ans au système bancaire européen. Lequel l’a aussitôt redéposé en placement… à la Banque Centrale Européenne. Et au même moment, une ligne de crédit pour la production réelle à Pétroplus était bloquée. Le groupe a donc sauté sur l’occasion pour justifier la mise à l'arrêt provisoire de trois des cinq raffineries européennes dont celle de Petit-Couronne et celles de Belgique et de Suisse. « Nous ne pouvons actuellement plus acheter de pétrole, alors que nous en achetons normalement 500.000 barils par jour ». Après l'annonce, le cours en bourse a chuté de 40%. On ne demande pas si le même fonds n’avait pas prévu et spéculé sur cette baisse hautement prévisible dès que la décision de stopper une partie de l’activité serait annoncée. Aussitôt, les vautours se sont perchés sur les arbres autour. Standard & Poor's et Moody's ont dégradé la note de Pétroplus. Standard & Poor's estime qu'en cas de faillite, seulement 30% des créances seraient couvertes. Ce qui signifie que si la compagnie retrouvait un accord bancaire, cela lui coûterait plus cher qu’avant du seul fait de la note dégradée qui serait accolée au titre de ses emprunts. C’est pas beau la vie du capitalisme quotidien ?
La protection d’un marché intérieur, quelle que soit sa taille, bref, le protectionnisme qui fait hurler les libéraux, c’est possible. Et avec lui la relocalisation de l'activité. La démonstration concrète vient d’en être faite. La nouvelle est passée relativement inaperçue. Et pour cause, elle pourrait donner des idées à d’autres pays. Les 20 et 21 décembre dernier, les pays membres du Mercosur étaient réunis à Montevideo. Le Mercosur est une sorte de marché commun en Amérique du sud. On y trouve le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay comme Etats membres à part entière. Et notamment le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur comme Etats associés. Ces pays ont alors décidé de mettre en place des mesures protectionnistes aux frontières du Mercosur. Horreur ! Vous voudrez bien noter que ces pays ne sont pas tous dirigés par des bolcheviks-populistes-archaïques. Les importations d’une centaine de produits vont ainsi être plus fortement taxées pendant une période d’un an, période qui pourrait être renouvelée si nécessaire. Les pays du Mercosur ont choisi cette méthode pour freiner les déséquilibres commerciaux dus à un yuan et un dollar fortement dévalués par rapport aux monnaies d’Amérique du sud.
De telles mesures « protectionnistes » fonctionnent. L’année dernière, l’Argentine a réussi à faire pression sur le fabricant des téléphones Blackberry, l’entreprise canadienne RIM. Avec la mise en place de quotas limitant les composants importés, RIM a finalement été contraint d’installer une usine d’assemblage de ces téléphones sur le territoire argentin. RIM qui préférait fabriquer ses téléphones en Chine où le coût du travail est 15 fois inférieur à celui de l’Argentine n’a finalement pas eu le choix et a fini par installer une usine en Argentine. Le Mercosur nous montre ainsi que de simples décisions politiques permettent de mettre fin à la folie du libre-échange afin de relancer les économies nationales, de lutter contre le chômage et de protéger l’environnement en relocalisant les productions. A l'exact opposé de ce que fait l'Union européenne.
C’est un événement en dépit des apparences pâlichonnes de l’information. Philippe Douste-Blazy soutient François Bayrou. Son arrivée indique quel est le sens de la marche. C’est le sens du regroupement que vise depuis le début Bayrou : reconstituer une alternative à droite. Comme il y a eu le RPR et L’UDF, il y aurait le Modem et la nébuleuse de centre-droit. Le modèle de Bayrou c’est Giscard : la « France décrispée », le bloc central des classes moyennes et la main tendue aux socialistes pour qu’ils quittent l’alliance à gauche. C’est donc le moment de jeter un œil sur ces nouveaux soutiens et ralliements à François Bayrou. Je ne le fais pas pour mettre en cause les personnes. Mais pour pointer la cohérence de la construction politique de François Bayrou comme alternative de droite à Nicolas Sarkozy. Car ces ralliements forment bien un tout qui confirme l'ancrage idéologique de Bayrou dans le camp libéral.
Philippe Douste-Blazy est le dernier en date des nouveaux soutiens de Bayrou. Il est sorti de sa réserve de secrétaire-général adjoint de l'ONU pour le dire. Dans une tribune publiée sur le site internet du journal Le Monde, il en explique les raisons. Il critique le « tournant droitier » pris par l'UMP depuis deux ans. Il considère que l'UMP n'est plus « un grand parti de centre-droit, humaniste, libéral » comme à sa création en 2002 et que François Bayrou correspond mieux à cette définition aujourd'hui. Philippe Douste-Blazy assume être un homme de droite. Il a été président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale quand ce parti luttait contre le gouvernement Jospin. En 2002, il a été l'un des principaux dirigeants de l'UDF à participer à la création de l'UMP à la demande de Jacques Chirac et d'Alain Juppé. Il a même été secrétaire général de la nouvelle UMP de 2002 à 2004. Député, il avait co-signé en 2003 une proposition de loi non discutée qui visait à reconnaître « l'œuvre positive de l'ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française ». Après avoir été ministre de la culture dans le gouvernement Juppé, il a été de nouveau ministre de 2004 à 2007 dans les gouvernements Raffarin puis Villepin. Ministre de la santé et de la protection sociale de 2004 à 2005, c'est lui qui a lancé la réforme de l'assurance-maladie de 2004. On lui doit notamment la franchise médicale d'un euro par acte, la hausse du forfait hospitalier et l'élargissement de la CSG. Voilà qui se sent à l’aise avec Bayrou. Et vice-versa.
Je continue mon tour d’horizon. Bayrou vient aussi d’accueillir le soutien d'Arnaud Dassier. Il s'agit du responsable de la campagne internet du candidat Sarkozy en 2007. Rien de moins ! Dans deux interviews à « marianne2.fr » le 6 janvier et à « francesoir.fr » le 9 janvier, il donne les raisons de son soutien. C'est éclairant. Pour lui, Bayrou est « le plus courageux sur le plan économique, puisqu'il demande de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros ». Il affirme avoir « eu une révélation synthétique, je me suis dit : "Bayrou c’est la meilleure solution pour atteindre un bon nombre d’objectifs politiques indispensables pour entamer le redressement du pays." » Lorsqu'on l'interroge sur ces « objectifs politiques indispensables », sa première réponse est la suivante : « Premièrement, faire barrage à la gauche que je trouve irresponsable ». Donc si Hollande ou Joly veulent s'allier avec Bayrou, ils devront aussi avaler celui qui les trouve "irresponsable" et veut les battre. Bon courage ! Il précise qu'il soutient Bayrou car il « ne pense pas que Sarkozy soit capable de lutter contre le candidat socialiste ». Arnaud Dassier est un libéral assumé. Sur « marianne2.fr » il le dit : « Ma famille politique a toujours été le centre et le droite, j’étais membre du Parti républicain, ensuite de Démocratie libérale, puis nous avons rejoint l’UMP. On ne peut pas me reprocher de ne pas afficher mes convictions ! Je vais continuer à défendre mes idées, il y a un certain nombre de structures politiques qui peuvent les porter. » Donc il ne rejoint pas Bayrou parce qu'il aurait changé d'idées mais bien parce qu'il pense que c'est la manière la plus utile de les faire avancer. D'ailleurs, il pense ne pas être le seul à agir ainsi. Il affirme qu'« il y a plein de gens à "Galaxie libérale" qui vont voter Bayrou ». "Galaxie libérale" est un groupe d'exaltés libéraux dont il est membre. Ce groupe écrit par exemple en préambule sur son site internet : « Alors que depuis 30 ans les politiques publiques mises en œuvre au nom de l'Etat providence ont conduit notre pays au bord de la ruine, nombre de dirigeants politiques continuent de ressasser les recettes d'un dirigisme pourtant coupable d'avoir provoqué une crise sans précédent ». Arnaud Dassier précise que « les libéraux sont en train de rejoindre François Bayrou. C’est un mouvement de fond » et il annonce que son rôle sera de « participer à la reconstruction du pôle libéral du Modem aux côtés d'autres libéraux comme Alain Lambert, sans compter tous ceux qui vont encore nous rejoindre. »
Alain Lambert ? Voyons. Il vient aussi d'annoncer son soutien à Bayrou après avoir soutenu Sarkozy pendant plusieurs années. Le 27 décembre dernier sur RMC, il a affirmé que « Nicolas Sarkozy n'a fait aucun effort en matière de dépenses publiques ». A croire que les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés, les fermetures de tribunaux et d'hôpitaux, la contre-réforme des retraites ne lui suffisent pas. Alain Lambert a été ministre du budget de 2002 à 2004 dans le gouvernement Raffarin. On lui doit notamment la suppression de 52 000 postes d'emplois-jeunes dont 20 000 dans l'Education Nationale et des allègements de cotisations dans le cadre du plan Fillon contre les 35 heures. C'est lui aussi qui a achevé la privatisation du Crédit Lyonnais en 2003. A l'époque, le Crédit Lyonnais était dirigé par Jean Peyrelevade qui soutient désormais lui aussi François Bayrou.
Je pourrais aussi vous parler de Jean Arthuis, autre soutien de fraîche date. Longtemps président de la Commission des finances du Sénat. C'est lui aussi un libéral qui s'assume. Il défend la suppression de l'impôt sur la fortune. Il est partisan la « TVA sociale ». Il a voté la réforme Fillon des retraites de 2010. Avec Alain Lambert, il est l'un des "ex-ministres" de droite que Bayrou met en avant. Ils sont ce qu’ils sont et c’est bien leur affaire. Mais leur présence dans la coalition qui entoure François Bayrou surligne combien nous avons bien fait de marquer les distances dès le premier jour de l’appel au centre de François Hollande et de recommencer lorsque Eva Joly s’y est risquée à son tour. Il est impossible de gouverner le pays sur une base de gauche avec ces gens. J’espère que cette fois-ci Joly et Hollande l’ont compris. Les deux lui ont servi la soupe en s’adressant à lui en faisant mine de croire à la fiction d’après laquelle il serait disponible pour la gauche. Cela dans le même temps où les dirigeants de l’UMP en faisaient autant depuis la droite. En l’adoubant de cette façon, les uns et les autres lui ont donné son brevet de « centriste » de ni droite ni gauche qu’il ne parvenait pas à construire tout seul. En cela ils sont co-responsables de son décollage. Belle réussite !
Du coup je me désole de voir José Bové se ranger à l'idée de l'alliance avec le Modem. José Bové est un ami et une figure de l’alter-mondialisme. Il n’a rien à faire dans cette galère ! Pourtant, lundi 9 janvier, dans un entretien à « Public Sénat », il revient sur la proposition d'Eva Joly d'un "désistement réciproque" entre elle, Bayrou, Hollande et moi. Voici ce qu’il en dit : « La proposition d’Eva Joly est un débat pour faire en sorte qu’avec le PS, le Front de Gauche et le Modem il y ait un débat alternatif à celui de l’UMP. Le Modem n’est pas un parti indécent. En interne, ils ont aussi des gens de qualité. Personne, seul, ne peut avoir une majorité dans ce pays. Il est évident pour nous, comme nous le faisons au niveau européen, d’avoir une majorité qui porte une alternative. On ouvre la porte à ceux qui peuvent participer à cette alternative sur un sujet ou un autre. Ça ne veut pas dire qu’on est d’accord sur tout avec le PS ou le Modem. Mais on ne va pas mener une campagne en disant "nous sommes les meilleurs, nous sommes les seuls capables de mener l’alternative". Ce n’est pas sérieux ». Ce qui n’est pas sérieux c’est de vouloir "plumer la volaille centriste en la prenant au détail". L’argument des "gens de qualité" qui seraient à l’intérieur du Modem n’en est pas un. Il y a des gens de qualité partout, ce n’est pas le sujet. J’atteste qu’Alain Lambert que j’ai connu au Sénat, est un personnage charmant, très documenté et n’agissant qu’à bon escient. Mais c’est politiquement un réactionnaire. Je pourrais citer de parfaits mufles à gauche tout à fait insupportables humainement. Mais ce sont politiquement des progressistes pour plusieurs d’entre eux. Le seul sujet qui vaille c’est toujours le programme, non les personnes.
Comme vous le savez je ne crois guère à la valeur des sondages. Je n’ai pas changé d’avis. Les derniers comme les précédents affichent tous une même incroyable nouvelle qui n’est pas commentée. Selon eux, 100% des gens savent pour qui ils vont voter dans trois mois. C’est d’autant plus incroyable que d’autres sondages, parfois venant des mêmes entreprises "révèlent" que ce n’est pas le cas pour la moitié des interrogés. Et que ladite moitié ne veut ni de Hollande ni de Sarkozy. Cela dit, quoique je pense de la façon dont ces sondages sont réalisés, ce que je sais de façon tout à fait certaine, c’est à quel point ils fonctionnent comme des prescriptions, voire des injonctions. C’est pourquoi j’observe avec intérêt la manière dont ils sont ensuite commentés et mis en scène. On devine ce que je pense de l’opération menée par le journal Libération avec le chiffon rouge du Front National . Mes amis ont montré avec humour que sur la base de calcul de Libé, 50% des Français se diraient prêts à voter pour moi. Mais à côté de la reprise manipulatoire d’une information bidon tirée d’un sondage, il y a une autre manœuvre à observer. Celle de l’occultation d’une information donnée par un sondage.
Ainsi quand BVA a publié son dernier travail. Tout est concentré dans les commentaires sur les deux premiers. « L’écart se resserre ». Le premier tour semble déjà fait. L’un et l’autre y ont intérêt. Comme l’a dit le médiacrate Barbier de l’Express : « La question qui se pose c’est de savoir si chaque électorat de droite et de gauche va se discipliner au premier tour ». Le reste ne serait que vanité. On sait combien l’effet de système est fort pour stabiliser "la table" du débat à quatre, dont trois partisans lié par le pacte du « Oui ». Tout en laissant une seule opposition possible, celle du Front National, bien sûr auto-disqualifié. Dans cette ambiance mon sort ne varie guère. Quand le journal Métro m’affiche comme le troisième candidat préféré derrière Bayrou et Hollande, les commentateurs restent de marbre, cela ne les concerne pas comme si c’était une évidence. Quand BVA me "voit" à 8%, même motif même peine. Ce matin-là, France Inter bat même un record. Le commentateur évoque le progrès d’Eva Joly qui passe de 4 à 5% et la percée de Villepin qui passe à 4%. Mais l’auditeur ne saura rien à propos du Front de Gauche. Pourtant BVA dit que nous gagnons un point par mois. Pour n’importe qui d’autre, je sais ce qu’on dirait. Mais s’agissant de nous, ce n’est pas une information. Notre difficulté est double. Nous devons non seulement passer le mur du système mais ensuite nous devons passer le verrouillage des journalistes qui se sentent en service commandé de vote utile pour Hollande. Mais le passage n’en sera que meilleur et plus solide, appuyé qu’il est non sur une mode mais sur la construction d’une conviction collective bien documentée.
A propos des sondages j'invite les lecteurs attentifs de ce blog qui n'aurait pas pu la voir, à aller sur le site de LCP afin de visionner la confondante émission sur l'industrie sondagière et ses pratiques troubles. La conclusion des deux membres de la bobocratie parisienne est particulièrement savoureuse!
Courage à tous, la résistance s'organise partout dans le pays. Nous vaincrons ce système inique et comme le disait Brennus, Vae victis!
Mélenchons présidons!
Qui détient la dette de la France ? Cette question, chaque contribuable français est en droit de se la poser. Ses impôts ne servent-ils pas à payer en partie les intérêts de la dette ? Or, si l’on dispose des quelques informations générales, savoir en détail qui détient les créances françaises et pour quel montant relève du secret extrêmement bien gardé. L’opacité est totale et couverte par la loi.
1 317 milliards d’euros. Tel est le montant, fin 2011, de la dette de l’État français. Qui sont ses créanciers ? La dette est-elle concentrée entre quelques richissimes mains ? Ou répartie entre une multitude de petits épargnants, du détenteur d’une assurance vie en Picardie au retraité du Minnesota qui vit des dividendes versés par son fonds de pension ? Les prêteurs sont-ils des spéculateurs, prêts à tout pour faire monter les taux d’intérêt, ou des investisseurs tranquilles ?
« Les trois plus gros détenteurs de la dette française sont le Luxembourg, les îles Caïmans et le Royaume-Uni », lance-t-il. Les Îles Caïmans, un paradis fiscal des Caraïbes autant peuplé que Châteauroux (44 000 âmes), pourrait donc ainsi faire basculer le destin des Français ?
pourquoi est-il impossible de savoir qui détient quoi et combien ?
Il est pourtant tout à fait possible, en théorie, d’en savoir plus. C’est la société Euroclear France [4], un organisme boursier privé, qui est « le dépositaire central des titres français ». Elle sert d’intermédiaire entre la Banque de France et les détenteurs de titres du Trésor pour leur verser leurs intérêts ou leur pécule quand l’emprunt arrive à échéance. Un peu comme la chambre de compensation Clearstream sert, au Luxembourg, de « péage » entre les transactions financières. Euroclear France sait donc parfaitement qui détient combien à quel moment...
@628 rodolphe et 634 michel matain
Fraternellement : je suis de sensibilté communiste et je crois en la profonde "modernité" de la pensée communiste. Je ne suis membre d'aucun parti, mais très attentif au parcours du pcf, à son histoire, à ses analyses, ses échecs, ses réflexions...je sais aussi l'engagement sans faille - et qui ne date pas d'hier - des communistes pour que la place de l'humain vienne à bout, le plus rapidement possible de celle du fric de l'exploitation, et de l'esclavage. C'est pourquoi je ne doute pas un seul instant de tout le coeur que mettent mes amis communistes à porter la parole du Front de gauche et à soutenir son candidat, qu'ils ont d'ailleurs contribué massivement et démocratiquement à désigner. C'est aussi pourquoi le vocable utilisé me chagrine: "l'arrière ban communiste"... "le peuple communiste"... A quoi renvoie cette expression "arrière ban" ?...il n'y a pas
de "peuple communiste", pourquoi cette appellation clanique ? Il y a des communistes parmi le peuple, qui agissent comme vous pour "l'humain d'abord". Je ne suis pas pour les polémiques inutiles - surtout en ce moment - mais je suis pour que nous nous respections et que nous soyons particulièrement attentifs à l'usage des mots, au sens qu'ils véhiculent.
Fraternellement....
Vous savez qu'avec Jacques87 nous avions lancé sur Initiatives Citoyennes un réseau discours importants pour traduire les discours en textes et en sous-titrages. Je vous propose que nous relancions cette activité militante, que le site Placeaupeuple n'aura pas le temps de faire. Je vous propose que nous prenions le discours de Nantes, pour le sous-titrer en français d'abord, confier le fichier langue fr à des traducteurs grecs, espagnols (Maria), italiens, allemands, anglais bien sûr, mais aussi chinois, arabe.... (le téléchargement des discours importants sur mon site avait une audience sur ces pays là). Le site Initiatives Citoyennes est en réorganisation. Nous pourrions prévoir un espace de stockage de ces vidéos sous-titrées multilangues.
Je lance le travail par un article sur Initiatives Citoyennes dans la soirée.
Quant à la diffusion en direct des prochains discours, il n'est pas possible de faire ces sous-titrages en direct. Il faudrait signaler à nos "téléspectateurs" étrangers que la vidéo sous-titrée dans leur langue sera disponible dans le délai mettons d'une semaine.
Nous pouvons aussi réaliser des DVD de ces discours sous-titrés. Cela revient à deux euros de réaliser ces dvds comme nous l'avons fait pour le DVD du 19 mai 2005 à la maison des sports de Clermont-Ferrand. On peut les envoyer à ceux qui n'ont pas internet pour qu'ils profitent eux aussi de ces discours.
787 @Thierry Leblond Janzé
Je viens de me passer (tasser) la vidéo que tu mets en lien (site du nouvel obs...).
Malaise. Je me pose une question :
Et si la posture "journalistique" arrogante de Mme Lapix (la même qu'avec Jean-Luc Mélenchon, basée sur une minauderie supersonique servie par les caméras et la coupure incessante de la parole, ou sa disqualification au fur et à mesure par des bruits approbatifs et deux fois par phrase signifiant clairement "oui, oui, c'est bon, on a compris, passons à la suite", le tout basé sur un prétendu travail invérifiable et supposé objectif) incommodait encore plus l'humain téléspectateur que la fatigue (la lassitude ?) visible de Mme Le Pen ?
Concrètement, si je veux essayer de ramener un beau-père, par exemple, tenté par la Marine, sur le plancher des vaches, je lui parlerai peut-être de cette émission et du piètre répondant du FN et de sa candidate sur bien des questions, mais surtout sans tresser de lauriers à la belle personne d'en face, qui ne les mérite certes pas, pour l'heure du moins.
rom @ 801
Nous sommes tous et toutes des clochards résistants armés jusqu'aux neurones de pensées et d'action er pas que ça.
cela saute aux yeux: 2 choix : soit tu te couches et penaud tu demandes pardon offert en sacrifice à la confesse coupable à jamais te flagellant en prenant le fouet du maître qui te le tend en toute moralité
soit debout tu luttes résistes agis colles des affiches distribues des tracts à ton semblable,te renforces en une force politique du " Prenons le pouvoir" claire,précise,dynamique où ta parole compte avec " L'Humain d'abord "
Pour Mai 2012 : 2 choix : A: le couchage idéologique te fait mettre à quatre pattes moutons propre tondu à vif tremblant à mettre le bulletin des discours du maître des 4 Dalton
B: Debout joyeux d'en être de la Résistance historique et actuelle de mettre déterminé ton bulletin du Front de Gauche engagé à en découdre
En cas d'échec encore deux possibles : 1 la collabo, 2 La Résistance très active...
@Poncet 785
Merci d'avoir précisé ma pensée en formulant la vôtre. Evidement il ne s'agit de dénier ni la guerre économique, ni l'urgence de la riposte, mais de ne pas commettre de regrettables impairs en terme de communication
@Ghislaine A. 802, Berdagué 799 et Ydaho 778
Si nous voulons gagner la guerre, il me semble qu'il vaut mieux éviter de fournir les armes à nos adversaires.
Le passage de Jean-Luc Mélenchon sur FR3-Pays de la Loire illustre l'extraordinaire présidentialisation des esprits des journalistes.
à les entendre, c'est le président qui doit avoir avis sur tout et décider de tout.
L'aéroport de ND des landes : c'est l'Élysée, le nucléaire, c'est l'Élysée, la réunification de la Bretagne historique ? c'est l'Élysée !
le contournement Ouest de Lyon ? c'est l'Élysée, l'autoroute Trifoully-les-Oies/Tataouine-les-bains de sable : c'est l'Élysée.
c'est incroyable. tous ont l'esprit formaté par la monarchie quinquennale.
787 - Thierry Leblond Janzé
Je ne partage pas du tout votre point de vue comme quoi Sophie Lapix aurait mis KO Marine Le Pen.
Que MLP ne s'en tire pas très bien, c'est une chose, qu'elle montre sa faiblesse d'argumentation c'est certain. Mais S Lapix n'attaque MLP que sur des chiffrages et jamais sur le fond des questions. Cette journaliste utilisera les mêmes procédés contre Jean-Luc, je suppose. Je pense en particulier à l'augmentation du SMIC à 1700 €. L'intérêt de la vidéo, ce ne peut être que de déjouer à l'avance ces ficelles (je pense aussi aux procédés retors de Lenglet) qui en réalité véhiculent, sans le laisser apparaître, une sorte d'infra-message, c'est à dire le consensus austéritaire, mais aussi l'impuissance des politiques face à la mondialisation et aux marchés financiers.
@ 759 Mélopée
Si la soupe devient indigeste à EELV en terme d'avenir politicien, je ne désespère pas de voir le José du coté opposé, si si.
Le non de gauche en 2007 était également représentait par M G Buffet.
Suite à l'émission de jeudi 12/1/12 où il était demandé à Jean Luc Mélenchon, le symbole de sa campagne, je lui suggère de prendre comme exemple de résistance : le 1er maquisard de France, un des rares communistes distingués comme Compagnon de la Libération, Libérateur et désigné à l'unanimité Maire de Limoges de 1945 à1947 et qui a été exclu du PCF en raison de sa liberté, de son sens de la justice et de son humanisme social. J'ai nommé le grand Georges Guingouin qui a exercé comme instituteur à compter de 1935 et à nouveau à compter de 1953 suite à son exclusion jusqu'en 1969 Un exemple quasi unique de Cincinatus des temps modernes et comme il l'a déclaré lors de l'inauguration du Collège d'Eymoutiers qui porte son nom en 1998:" la connaissance exacte du passé, en éclairant le présent, vous permettra d'agir sur l'avenir."
Il repose dans la sérénité de sa conscience à St Gilles en Forêts (Hte Vienne) aux côtés de son épouse.En 2013, en Février, c'est le centennaire de sa naissance : soyons des milliers pour honorer cet homme qui a montré le chemin.
@Billduv (807) Je suis comme toi peiné par ces expressions d'un autre temps, c'est insupportable.
C'est aussi pourquoi le vocable utilisé me chagrine: "l'arrière ban communiste"... "le peuple communiste"... A quoi renvoie cette expression "arrière ban" ?...il n'y a pas de "peuple communiste", pourquoi cette appellation clanique?
Bien sur en France ce n'est pas encore la "guerre" comme ont peut la voir en Irak ou en Afghanistan... Mais comme le dit Ghislaine A. les victimes sont nombreuses parmi les SDF et les précaires... Oui ! nous sommes donc en guerre contre les "Standard 1 Poor" et nous avons un "chef de guerre", qui nous dit d'ailleurs, "n'en faite qu'a votre tête !" "prenez l'initiative" ! Et bien, il vaut mieux éviter le sujet des pays sous développés ou en voie de développement difficile, car par là les victimes ne se comptent pas sur les doigt des deux mains ! Et quand notre tour sera venus, je pense qu'il sera difficile de ne pas se rappeler que nous aurions pu faire quelque chose avec un langage un peu plus "belliciste", je vous rappelle que ce n'est qu'un langage, et que de toutes façons les médias trouveraient bien d'autres défauts a Jean-Luc Mélenchon s'ils ne lui trouvaient pas celui là ! Eux savent bien qui est l'ennemi...
Quelle est belle la carte de France des assemblées citoyennes, sur le site Place au peuple !
Billduv, (et toto) je partage ton avis, des fois je trouve un peu "pathétique" certaines paroles contre les communistes ici... On n'a tous nos "défauts" c'est clair, mais ces tentatives d'anti communisme larvées c'est un peu usant.. Tout comme est tout aussi usant la "légende urbaine" des ouvriers formant le gros des troupes du FN... Quand tu es communistes, tu te sens insulté, quand tu es ouvrier, tu te sens insulté... Et quand tu es ouvrier et communiste en même temps : je te raconte pas !
Moi je m'en fout j’étais socialiste dans l’âme... Mais quand même j'ai aussi été ouvrier ! D'autant que cette légende urbaine se contredit d'elle même, a mon sens, les mêmes qui se répandent en masse sur cette "idée" (trouvaille) parlant le plus souvent des milieux populaires les situent dans les banlieues, mais dans un autres discours ils nous rebattent les oreilles avec les banlieues qui seraient peuplées par milliers (voire millions) de migrants noirs ou arabes... Donc a priori largement majoritaire... Évidemment ils font peut être la distinction entre le migrant chômeur et le migrants ouvrier, je veux bien le concéder (encore que....) mais il n'en reste pas moins que ça fait pas beaucoup de "place" (dans leurs discours) pour l'ouvrier dont ils parlent (enfin, plutôt les millions d'ouvriers qui voteraient FN), a moins qu'un ouvrier, pour eux, n'ait pas la même définition... C'est peut être des ouvriers qui ont gagné au loto ?
C'est très compliqué tout ça...
@816 turmel jm
Oui, mes excuses, il y avait MG Buffet. C'est juste que depuis R. Dumont, j'ai toujours voté écolo et qu'après 2005 il y avait encore Bové comme Verts, ayant milité pour le non.
Je me sens trahie qu'il ait rejoint DCB et que maintenant, il évoque Bayrou. Je veux juste ne pas croire qu'il soit partant comme Allègre, pour rejoindre Sarkozy. J'ai jamais eu de "sympathie" pour Allègre, pour Bové si.
Je suis reconnaissante de la formation du PG qui fait le lien entre mes convictions de gauche et mes convictions environnementales.
@georges 70et25 Silverlight est installé sous Firefox depuis des lustres. J'ai pu regarder DPDA sur Pluzz.fr par exemple. Donc ça ne vient pas de là.
Il faudrait pouvoir télécharger cette vidéo et la foutre sur YT ou DLM.
Merci en tout cas.
A la une de L'Humanité de ce jour:
L'austérité en faillite avec 3 A dont 1 couché/coulé
à la base en fondation: Notre Candidat unique et élu du Front de Gauche : Jean-Luc Mélenchon, pouce de la main gauche levé en signe de joie et saluant les Camarades mobilisés,et entouré de sa garde rapprochée des 20/30 ans,femmes et hommes,tiens plutôt féminins très belles déterminées responsables debout à qui on ne la fait pas :le Rouge dominant.
ça fait un tel bien Camarades de voir la relève assurée...
Ce matin sur France Inter, monsieur Longuet (ministres des armées) n'a pas caché que la 5 semaine était un frein à l'augmentation de la productivité(soi disant en baisse)!
Je sens que le printemps 2012 sera le printemps le plus chaud depuis longtemps.
Le front de gauche responsable du réchauffement climatique ? Non, plutôt le seul remède pour "soigner"les responsables de cette fièvre !
Une amie m'a informé que Jean-Luc Mélenchon tiendrait meeting le 15 février à Strasbourg. Quelqu'un est-il en situation de me confirmer cette info ?
@ webmestre
Je suis étonné de ne pas trouver parmi les "blogs amis" un lien sur celui de Clémentine Autain, pourtant partenaire de premier plan du Front de Gauche, alors qu'Autain, elle même, à mis sur son blog un lien sur celui de JL M
(avec seulement quatre autres "amis").
La réciprocité me semblerait la moindre des courtoisies.
[Edit webmestre : Ah ! Vous vous mettez à parler comme moi ! ;-) La bonne formulation aurait été : "un lien vers le blog de Clémentine Autain n'aurait-t-il pas sa place sur la page Blogs amis ?". Et en effet... j'aurais reconnu que c'était un oubli. Alors que là... je reconnais que c'est un oubli. Et il doit y en avoir d'autres.]
La dégradation du triple A en série pour l'europe entière certifie la justesse d'analyses de Mélenchon depuis des mois qu'il annonce cette prédation si on laissait faire pour la Grèce et si la BCe ne déclaraitpas ouvertement qu'elle doit prêter directement aux états pour casser la spéculation. Cependant, cette dégradation tombe mal également, parce qu'elle occulte le choc médiatique de Mélenchon chez Pujadas. Pour ne pas laisser refroidir les braises, il serait intéressant que Mélenchon repasse sur une antenne (france inter, ripostes ou mots croisés). Demnotrecôté, il serait intéressant de profiter de ce vent de sympathie pour distribuer le fameux tract de 4 pages...dont jen'entends plus parler. J'ai consulté l'extrait de Me Lapix/lepen, je trouve que Me Le pen s'est fait avoir et tant mieux.
826 scall
Ils ont vraiment peur de rien, faire du bruit avec des annonces pour occuper le devant de la scène. Quand j'étais salarié, j'ai apprécié la cinquième semaine. Que veulent ils que chacun se tuent à la tâche, d'autres chômeurs remplaceront ceux qui tombent pour satisfaire les saigneurs de la finance ? Le bruit et la fureur balaiera ces effets d'annonces, le peuple est en marche avec le Front de Gauche, la liberté, l'égalité et la fraternité ne seront plus bafoués.
Bonjour à tout le FdG,
QQ impressions et remarques :
l'excellent passage à la télé a un retentissement très fort :
1) il galvanise les militants. C'est ainsi que dès samedi matin j'ai tracté sur un marché (ce qui n'était pas prévu 2 jours avant) et que nous nous sommes retrouvés à 8 alors que d'habitude ils sont 3 ou 4..., et j'ai "boîté" tout ce matin pour annoncer le meeting de Jean-Luc Mélenchon le 24 à Besançon
2) nous avons été étonnés par l'accueil et la dominante positive des réflexions, et très souvent par l'intérêt des gens (même si bien évidemment certains refusaient les tracts mais ils étaient moins nbx)
3) j'ai suivi sur internet le meeting de Nantes et on sentait qu'il en était le prolongement, que le mouvement enfle...
Sur le AAA et la manif devant S&P, je me demande si la cible est bien choisie car enfin, nous savons que ces agences sont nos ennemis et font la guerre aux acquis sociaux et démocratiques, mais après tout, elles font le sale boulot pour lequel elles existent. Et jouent le rôle qu'on leur assigne et que les soumis veulent bien leur laisser jouer.
Ils faut dire qu'elles sont l'ennemi, certes, mais les dirigeants élus qui s’aplatissent devant elles avec le même zèle que le régime de Vichy déployait pour exécuter les volontés de l'occupant ne sont ils pas encore plus à dénoncer ?
Ne sont-ils pas coupable de collaboration avec une armée d'occupation et donc de haute trahison ?
Manifester devant S&P ne laisse-t-il pas supposer que nous espérons la faire changer, la faire devenir plus "gentille" (vision réformiste erronée), alors que la seule solution est de s'en affranchir car elle ne changera JAMAIS ?
Ne serait-il pas plus juste de manifester devant des symboles du pouvoir élu ou de l’État, en dénonçant la haute trahison ?
A propos de "guerre", histoire d'apporter de l'eau au moulin de vos réflexions, j'ai dans le cadre de mes modestes écrits de citoyen de base, écrit un billet en 2010 intitulé " La 3è guerre mondiale a bien eu lieu ". Je citerai juste cette phrase : " Une guerre mondiale, meutrière, fait rage depuis 30 ans et n'est d'ailleurs pas terminée. Une étude internationale, conduite par des chercheurs d'universités, notamment des Etas-Unis, du Canada et du Japon, dont certaines prestigieuses (telles que Harvard) a démontré que la misère causée pas les inégalités fait 1,4 millions de morts par an dans les 30 pays les plus industrialisés du monde. 14 millions de morts en 10 ans, soit plus que la première guerre mondiale ! "
Si on ajoute les morts des pays pauvres dus au système, on se trouve devant une hécatombe ! Quand on parle de la "guerre économique" il ne s'agit pas d'une façon de parler. L'expression est à prendre au pied de la lettre. Les ultra libéraux obligent les hommes à se battre entre eux, comme s'ils étaient des gladiateurs, C'est ignoble. Vive Spartacus ! Premier camarade en lutte, qui est mort debout les armes à la main devant le grand propirétaire terrien Crassus, tellement riche qu'il a levé une armée privée puissante pour écraser les esclaves révoltés. Qui d'ailleurs lui ont fichu des raclées répétées pendant 2 ans.
Camarades : si vous ne faites pas la guerre à vos maîtres, eux, vous la font !
Bonjour à toutes et à tous
Nous avons perdu notre triple A bien,une idée me viens "Et si cela était voulu par le MEDEF". En effet j'étais en train d'écouter les grandes gueules sur RMC et la l'animateur lance "Et si on revenait à la situation d'avant 1981"
1) Perte de la 5eme semaine de congés payé
2) Retraite
3) Temps de travail
En fait qui va encore et encore payer. Car le patronat enrage de devoir peut être se remettre en question car ses méthodes terroristes commencent à excéder le peuple.
Tactique et stratégie Sansebar, tu nous vois manifester à 97jours devant l'Elysée ?
Sûr que ce dernier locataire avec leurs politiques ultra-réactionnaires a la plus grande part de responsabilité,complètement aux abois il aurait clamé une quelconque résistance, de l'anti-sociale à la Tobin,il y a de quoi s'inquiéter, peut-être que ses conseillers en discours et leçons d'écriture sont en train de le lâcher,il n'y a que le mammouth à dégraisser pour le trouver au top.
C'est vrai qu'il y a une partie de chaises musicales avec des gueulantes venant du château tant la tension monte.
C'est physique :les vases communicants pour partager les richesses produites et anti-communicants: plus tu montes plus ils baissent.
Voilà un article des plus intéressant qui montre que de se "révolter" et de résister aux pressions de la pensée unique, comme le font Jean-Luc Mélenchon et le FdG peut mener a des résultats encourageant !
L'Islande fera le triple de la croissance de l’UE en 2012
Évidemment les Islandais ont eu le "temps" de s'exprimer par le vote, ce qui ensuite ne fut pas le cas des Grecs et des Italiens... Mais nous nous avons encore le choix du vote !
Camarade Jean Luc,
Un simple citoyen te demande de faire des recherches pour savoir et surtout empêcher que l’or de la France ne soit bradé dans ce moment de chaos.
La France a vendu 600 tonnes d’or en 2002 sous la houlette voir instigation du ministre du budget de l’époque NS. Dans la plus totale anonymat et surtout à l’apposé d’un quelconque intérêt économique. Le cours de l’époque était au plus bas 250$ l’once.
Une autre opération de vente de 56 t a été répétée en janvier 2010.
Selon des experts, les milliards de monnaies papiers va finir par faire que l’or sera le seul régulateur de l’inflation et surtout de l’hyperinflation.
Or le président actuel sera amener pour soutenir le dollar et/ou l’euro de vendre une autre quantité Or, et qui risque le moment venu de ne pas être la pour stabiliser notre économie.
Nicolas Sarkozy a vendu et vend notre Or au plus bas.
Il ne reste plus que 2379 t d’Or à moins que ! (Source Pr Antal FEKETE « le retour du standard or » Edition les jardins du livre)
Merci de mettre ton équipe d’économistes sur cette information capitale car le dépôt de 45 Mds de la France sur le FESF est garantie par notre Or.
S’il y a une tentative de dilapider notre patrimoine, tu es le seul à pouvoir l’empêcher…
Un citoyen inquiet.
Qu’ils s’en aillent tous…………..
@ Ghislaine A
(com.16 janvier 2012 à 14h16)
En effet, "the billionaires" (comme dit si bien Chomski) ont une conscience de classe très définie et très claire, c'est pour cela que nous devons récupérer la nôtre. Comme peuple nous produisons la richesse et nous devons nous reconnaître tous dans l'image du travailleur quel qu’il soit: de l’enseignement, de l'usine, de l'agriculture..
Tout au long de ces décennies ils ont réussi à nous fragmenter et à nous opposer (c'est une grosse victoire de leur part), mais j'ai bien l'impression que les choses vont changer et ça va commencer par vous. "l'humain d'abord" c'est un beau mot d'ordre qui me rappelle le début de la révolution cubaine, avant l’embargo américain. Nous ne sommes pas de marchandises et notre vie vaut aussi bien que la leur.
Entre "v" et "b" selon la zone. À Valencia, d'où je suis, c'est plutôt vers le "v" mais de toute façon l'impotant c'est: ¡Qué se vayan todos! le plus vite possible.
Courage
@ L. Klein (com.16 janvier 2012 à 15h23)
Je ne vois pas en quoi nous fournissons des armes à l'ennemi en utilisant les mots adaptés à la réalité des évènements. C'est en nous taisant que nous y contribuerions.
Si vous ciblez plus particulièrement la stratégie de communication adoptée, je laisse répondre notre candidat:
Extrait de l'interview dans Métro:
Julien : Ne craignez-vous pas que votre côté fort en gueule vous joue des tours en tant que candidat à l’Elysée ?
Il n’y a pas de stratégie 100 % gagnante. J’ai longtemps essayé le contraire : j’ai écrit onze livres, prononcé des tas de discours. Et on m’a découvert quand ? Il y a trois ou quatre ans, quand j’ai trouvé la faille du système médiatique. J’ai construit mon message. Aujourd’hui, je parle pour cette masse de gens de gauche qui n’en peut plus et qui a l’impression que plus personne ne parle pour elle. Je gagne tous les jours du monde.
Je ne sais pas si ce que je fais va finir par remporter la partie, mais je sais qu’on sera prêts. Le pire pour moi, ce serait qu’il nous arrive ce qui est arrivé aux Italiens : plus de gauche !.
Je ne dirai pas mieux mais je peux comprendre qu'on ait un peu de difficulté à quitter le dialecte du "politiquement correct". Pour avoir travaillé des années avec des exclus, des invisibles, des "écrasés" (le terme n'a rien de péjoratif), je reste convaincue que cette stratégie a de fortes chances de porter des fruits.
Ghanem 836
OUI tu as totalement raison,ce locataire très doué d'affaires en avocat des à faire a bradé l'OR du Peuple souverain.
Tu as l'air de savoir la quantité depuis en 2002 vendue et aussi en 2007 bis repetita en compulsion de répétition il en aurait vendu un max en clamant que ça n'a pas de valeur l'or ne sert à rien.En Décembre 2010 en pleine manif contre le tripatouillage de la retraite de droit,j'avais salué Jean-Luc et lui ai dit le bradage de l'OR de la France,le nôtre.Donc le FdG est au courant c'est un bon à rien ou plus grave...
Pouvez-vous calculer les valeurs perdues depuis 2002 puis à partir de 2007 jusqu'à 2011/2012. Merci militantisme de terrain oblige.pas le temps à rechercher.
Cf. turmel jm 15h31 et Mélopée 15h44
Je suis contente que vous ayez relevé le paragraphe concernant Bové, pour lequel moi aussi j'ai de la sympathie.
Bien qu'ayant presque toujours voté avec le pcf, j'ai fait campagne, non seulement pour le non au TCE, mais aussi pour Bové en 2007. Et je ne le regrette pas, ce serait trop long d'expliquer pourquoi...
En revanche je n'ai aucune sympathie - et même plutôt de la détestation - pour le triple magouilleur Cohn-Bendit, qui voudrait bien nous faire "oublier 68", alors que moi, c'est le contraire ! (même en 68 d'ailleurs je trouvais DCB imbuvable....)
Alors pour Bové qui, lui, était un vrai Vert, je dis comme Mélenchon : c'est triste ! Que fait-il dans cette galère !
Page 124 du livre mentionné ci dessus :
D'après les chiffres le stock d'Or est passé 3024 t en 2004 à 2719 t au 31 décembre 2006.
Bonsoir à tous, à diffuser absoluement à tous vos contacts pour continuer le travail de démolition de Marine Le Pen qu'a commencé Mme LAPIX sur Canal + ce dimanche.
La Marine a coulé à pique...
Qu'ils dégagent tous. Surtout elle.
@steph 766
Puur le graphique de Lenglet qui fait débat, je l'ai trouvé "Rapport sur le partage de la valeur ajoutée INSEE".
Je repécise que la baisse et donc l'argent qu'il faut récupérer a eu lieu entre 82/83 et 88 avec passage de 76% à 67%. Ce 76% est certes le max sur 50 ans mais ne doit on pas tendre vers ce max !
De plus on distingue clairement deux phases de 1962 à 19884 (entre 71 et 76% pour les salaires) et de 1984 à 2007 (entre 70 et 67 %) tout ceci sans bien sur compter sur les remarques de jnsp et des autres contributeurs sur certaines grandes rémunérations et autres placements. Que Lenglet prenne 1960 relève là de la malhonnèteté" intellectuelle.
Par contre, j'aimerai avoir ma réponse sur le 24 + 13 = 37 affirmé par ce même Lenglet (24¨% pour les prélèvements forfaitaires ; 13 % pour les prélèvements sociaux). Je suppose d'après ce que m'a dit une conseillère de ma banque qu'on ne doit pas les ajouter - elle ne m'a parlé que des futurs 24% pour mon PEL!) mais pourquoi, que représentent-ils?
Quel meeting fabuleux, nous avons bondé le Zénith! Oui, Jean-Luc, nous aussi nous sommes fiers de t'avoir comme candidat. On lâche rien et on continue à convaincre les gens, cela va payer!
@ 823 Mélopée
La trahison en politique c'est comme dans la vie. Elle vient toujours de celles ou de ceux à qui nous accordions notre confiance.
Tu n'es pas seule à avoir été victime de félonie. J'ai eu confiance en R Hue, Gayssot, et pendant que JL Mélenchon était au PS avec Fabius je m'étais avancé dans le cadre des collectifs anti- libéraux,pour la candidature Bové parce que je pensais que pour ce genre d'élection et de rassemblement,une personne issue de nos rangs ce n'était pas bon.
Alors il est nécessaire de faire confiance mais jusqu'à un certains point,et surtout d'être très réaliste et attentif.
"Changer d'économie! "en présence d’économistes atterrés.
J'ai capté qu'il fallait souligner que le problème dit de dettes était bien plutôt un problème de recettes.
844 commentaires ! C'est la levée en masse! Hardi les gars (et les filles!) on va gagner!
@ 822 ydaho
" Quand tu es communistes, tu te sens insulté, quand tu es ouvrier, tu te sens insulté... Et quand tu es ouvrier et communiste en même temps : je te raconte pas ! "
Je comprends très bien ce que tu ressens et je peux te dire que je ne fais pas partie de ces gens là. Je fais partie de la classe dite moyenne, je n'ai que mon salaire, pas un rond devant moi, mais je suis un peu favorisé par rapport aux travailleurs qui galèrent plus que moi. Ayant toujours voté à gauche je n'ai évidemment jamais méprisé les ouvriers, mais j'ai vraiment compris leurs souffrances et leur colère en m'immergeant complètement au milieu d'eux lors des manifestations pour défendre les retraites. Je l'ai ai toutes faites. Quant aux ouvriers communistes, j'ai fait le voyage à Nantes avec eux, j'ai discuté avec eux lors des ateliers citoyens, j'étais au milieu d'eux lors du meeting, et j'ai papoté dans le car pendant tout le voyage de retour avec un militant communiste. J'ai trouvé formidable leur simplicité, leur capacité de fraternité, leur ouverture aux autres qui ne sont pas communistes. Mais
j'ai apprécié aussi leur niveau de conscience politique, leur volonté d'élever sans cesse leurs connaissances pour compendre en profondeur le pourquoi des choses. Je le dis sincèrement, les "belles personnes" n'imaginent pas tout ce que les ouvriers et les ouvriers communistes pourraient leur apprendre ! Pour cela il faudrait qu'ils soient humbles ! J'ai compris à Nantes, même s'il faut compter sur tout le monde, à quel point nos camarades du PCF sont à l'avant garde du mouvement. Le PCF n'est plus stalinien,c'est un grand parti démocratique, progressiste et bien à gauche. Que demander de plus ?
@ L Klein
Je suis, comme vous, attentif à tous les excès de langage qui pourrait altérer notre impact. Mais il y a parfois des mots rudes qui sonnent juste. La Finance et ses complices ont bel et bien déclaré "la guerre" aux peuples ! le niez-vous? Cette guerre exige une riposte.
Alors "chef de guerre", c'est un peu fort,mais c'est le mot qui convient. Il ne vous aura pas échappé, par ailleurs, que nos armes de guerre ne sont pas des bombes et des kalachnikovs, mais nos bulletins de vote. Je crois que nos concitoyens l'ont compris aussi et que personne ne se trompera sur le sens des mots.
847 commentaires !
C'est sûr qu'avec un meeting pareil, on ne pouvait pas s'attendre à autre chose !
Bravo Jean-Luc pour la clarté de tes propos, l'intelligence de tes arguments et l'enthousiasme que tu nous transmets !
Contrairement à ce qu'essayaient d'en dire les commentateurs, ça nous donne de la force pour et de la matière pour essayer de convaincre à notre tour, un maximum de personnes.
C'est ce que j'essaie de faire aussi, à mon niveau, et j'ai créé un blog dans lequel j'explique, en rassemblant des éléments (je m'inspire notamment des discours de Jean-Luc Mélenchon, et c'est fait pour ça), ces éléments qui nous indignent,et qui font aussi des arguments que j'espère convaincant pour ceux qui sont encore indécis, et qui ont peur de voter pour leurs conviction.
N'hésitez pas à le commenter (pour m'aider à l'améliorer) à le diffuser auprès de vos amis, de vos réseaux... Il faut le prendre comme un des outils qui peuvent nous servir à convaincre nos amis, nos familles, nos collègues que c'est l'intérêt général qui vaincra, et que pour cela, il n'y pas 36 solutions.
Résistance !
Je sais bien que l'on parle à tire larigot de "guerre économique" mais j'ai toujours lu dans l'Humanité que je lis depuis des décennies qu'il fallait remplacer cette guerre par la coopération économique, par des traités bi-latéraux ou multilatéraux réciproquement avantageux, etc...
Nous n'avons pas d'intérêt à envenimer la situation, la guerre des classes c'était en 1848 ou le massacre des Communards. Éternel est leur souvenir ! mais aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon parle de révolution citoyenne par le bulletin de vote. Il dit que les Puissants partageront de gré ou de force, mais il ajoute immédiatement, par la force de la loi...
Le capitalisme c'est la guerre disait Jaurès, le socialisme c'est la recherche de la paix.
Regardez comment ont été accueillis les propos d'Accoyer, président de la Chambre, sur la "guerre"...
Remarquable prestation sur France 2.
Mais il faut être davantage nuancé sur le rôle des entreprises en France et distinguer absolument les PME/PMI des grosses entreprises du CAC40. Ne pas oublier également que pleins de salariés font un boulot sans s'y retrouver, voire qui va contre leurs convictions, ça s'appelle l'aliénation et bien évidemment qu'elle existe pour les "commerçiaux".
Eux aussi sont exploités.
Cordialement.
@ bilduv et toto
Je suis comme toi peiné par ces expressions d'un autre temps, c'est insupportable.
C'est aussi pourquoi le vocable utilisé me chagrine: "l'arrière ban communiste"... "le peuple communiste"... A quoi renvoie cette expression "arrière ban" ?...il n'y a pas de "peuple communiste", pourquoi cette appellation clanique?
Dont acte. L'expression n'est pas forcément bien choisie. Dans son contexte l'expression voulait signifier que si l'on avait amené tous les membres du PCF dans un rayon de 300 km autour de Nantes, le chiffre de 6000 ne signifiait plus grand chose. Mais on m'a rassuré sur ce point également.
@JM77. J'ai moi aussi été surpris de l'échange entre Langlais et Jean-Luc Mélenchon sur la fiscalité du capital.
D'après ce que j'ai trouvé sur les sites des impôts, on a environ 13% de prélèvements sociaux (CSG et CRDS) sur le montant total (brut). Ce taux a augmenté de 1,2% en 2011. S'agissant de prélévements sociaux, je trouve que le vocable impôts utilisé par Langlais est impropre : il s'agit de cotisations.
Si on opte pour le prélèvement libératoire (plutôt que de déclarer les revenus du patrimoine comme ceux du travail et qu'ils soient soumis à l'impôt sur le revenu progressif), on a un taux de 22 à 24% (selon le type de produits financiers) FIXE sur les revenus du patrimoine (ce système est très avantageux pour ceux qui sont concernés par les tranches marginales hautes de l'impôt sur le revenu). Prenons un exemple. Je gagne 100€ de revenus du patrimoine. Je paye (retenus à la source) 13€ de CSG et CRDS. Il me reste 87€. Je suis un gros contribuable, je choisis le prélèvement libératoire forfaitaire. Je paye (au maximum) 87x24%, soit 21€ d'impôt sur le revenu. Il me reste 66€, soit un taux de 34%! Pas 37! et surtout pas les 50 du bouclier fiscal! (rien que d'écrire ce mot, cela me fait mal).
Taxer les revenus du capital comme ceux du travail a bien un sens!
C'est ce que j'ai compris pour les particuliers. Il reste encore les revenus du capital pour les entreprises (Cf la niche Copé) et on voit que le filon est riche (c'est le cas de le dire) pour financer les besoins de l'état.
Il faut absolument regarder la vidéo de FR3 Bretagne ! [...]
C'est la 1ère fois que je vois des journalistes respectueux face à Mélenchon ! Ils posent leurs questions et JL a tout loisir pour répondre et sans être interrompu ! C'est reposant. Et, bien entendu, c'est clair, limpide, et tout se déroule normalement, comme ça devrait se dérouler partout si les journalistes, comme ceux de FR3 Bretagne, étaient honnêtes.
Ils en ont de la chance, ces Bretons...
La campagne s’accélère, c'est tant mieux ! et quelle réponse avons nous à donner à tous ces imbécile qui gobent les foutaises sur le prétendu salaire de notre porte parole ? oui c'est un coup de gueule ! et bien perso en plus !
J'en ai ma claque de me prendre des râteaux sur des sites de désinformation à la mord moi le nœud où les modérateurs n'entravent rien de rien de la législation en vigueur dans ce pays, et où pas mal de commentaires d'intervenants sont à peine dignes de ceux d'une variété de singes non répertoriés sur cette planète !
Tandis qu'il leur suffirait à ces singes de vérifier l'info en 2 coups de clics pour démentir cette propagande à la c.. mais les tenants de ces sites laissent faire... et ce de façon des plus éhontée !
On a beau rappeler que la diffamation est condamnable ici bas, on pisse dans un violon ! que pouvons nous faire crénom ?
A part que le FdG dépose une plainte tonitruante je vois pas !?
@ webmestre
Bizarre de trouver en lien sur le site de Mélenchon l'émission avec Le Pen...
Personnellement, ça ne me convient pas, même pour en faire la critique...
[Edit webmestre : celà ne me convient pas plus qu'à vous, pour des raisons mille fois évoquées ici, mais il y a en ce moment plus de 20 000 visiteurs par jour, des centaines de commentaires... Et chaque fois que je modère un "commentaire" j'ai droit à un psychodrame quand ce ne sont pas des insultes... Le dernier, il y a quelques minutes a exigé en représailles d'être retiré de la liste de diffusion du Petit Courrier. Oui, je sais, c'est idiot... Donc je modère avec modération.]
Jean-Luc Mélenchon à la troisième place cette semaine sur Twitter!
"(...)Jean-Luc Mélenchon profite notamment de son passage remarqué dans l’émission « Des paroles et des actes » de jeudi dernier sur France 2.(...)"