12jan 12
Dans ces quelques lignes, je mène le combat. Je vous dis un mot de la campagne. Puis je vous dis ce que j’avais dû remettre la dernière fois à propos de mon passage à Pétroplus. Après quoi je reviens sur les ralliements à Bayrou. Car il me semble qu’ils illustrent spécialement bien ce que beaucoup avaient du mal admettre de la critique sans concession que nous avons faite du personnage et de la proposition aberrante d’alliance que lui font François Hollande et Eva Joly. Au nom de l’« anti-Sarkozy » censé nous servir de programme commun minimum, nous aurions dû l’accueillir à la maison. Qui voit son escorte est fixé je l’espère bien.
Je n’ai plus guère de temps de pause. Et quand il s’en trouve, je le passe à bachoter comme l’élève que j’ai été il y a longtemps. Cette semaine mon événement médiatique c’est l’émission de France 2. C’est une rude épreuve placée comme elle est dans les nombreuses tâches et obligations de cette rentrée. Je ne me plains pas : tous les clignotants de notre campagne sont passés au vert, même le matraquage sondagier. Puis samedi je serai à Nantes pour un des meetings nationaux du Front de Gauche. J’y présenterai le mot d’ordre de la troisième affiche de campagne. Après « La France, la belle, la rebelle », il y a eu « place au peuple ». A présent voici « Prenez le pouvoir ! ». La campagne du candidat doit rester très générique. Les mots d’ordre qui s’y lisent doivent durer et pouvoir se décliner dans tous les compartiments et domaines. C’est comme ça que je comprends ma tâche de porte-parole. Les mots d’ordre programmatiques et leur explication viennent dans les tracts. Les affiches des partis membres du Front complètent la partition. Au final la série des mots d’ordre sur les affiches du candidat forment une seule phrase. Une phrase politique qui raconte ce qu’est la révolution citoyenne à laquelle nous travaillons.
Ceux qui veulent suivre de près la campagne, celle du Front de Gauche et la mienne peuvent et doivent utiliser le site « Place au peuple ». Ils y trouveront informations et matériels de proximité. Je veux signaler que le pays se sera couvert d’écoutes collectives pour l’émission de France 2 jeudi, si j’en crois toutes celles dont la tenue a été annoncée et celles dont j’entends parler alors que les organisateurs ont négligé de nous les signaler. Cette fois-ci je sais qu’il va aussi se faire beaucoup de « réunions d’appartement » devant la télé. Je compte bien avoir des récits de tout cela car c’est pour moi la campagne vivante et ancrée dont nous avons besoin pour résister aux grosses bourrasques des modes et du bipartisme, tout en diffusant de l’énergie et de la volonté de combat. Encore une fois, je répète la consigne : n’attendez pas les consignes ! Agissez ! Faites ! Osez ! N’en restez pas aux pleurnicheries de cette gauche vaincue d’avance, prompte à gémir et à ergoter sur tout, ceux dont chaque prise de parole commence par des « ne nous faisons pas d’illusions», « attention à ne pas s’enflammer ». Calez-vous toujours sur les plus allants et optimistes, qui agissent plutôt qu’ils ne commentent. Bref n’ayez pas honte d’être hardi et de sortir de l’impasse dans laquelle s’enferment les moroses, ces étranges révolutionnaires qui attendent des compliments et des encouragements du système, de sa presse, de ses sondages et sinon se disent battus d’avance. Toute notre énergie s’attache à une tâche : franchir le seuil de crédibilité qui fait de nous le point d’appui du mouvement d’insurrection civique qui mûrit.
Vous savez que j’étais sur le site de la raffinerie Pétroplus dans l’Eure la semaine passée, à l’invitation des syndicats. Je vais en parler parce qu’il me semble que c’est une bonne illustration de nombre des questions un peu abstraites déjà évoquées dans mes précédentes notes lorsque je traite de la façon dont s’articule la logique financière et la logique productive. Je suis obligé de le faire parce que vous n’avez aucun moyen de savoir ce que j’y faisais ni ce que j’y ai dit. En effet la presse sérieuse, éthique et informative, s’est surtout intéressée à l’essentiel, c’est-à-dire au fait que j’ai croisé monsieur Morin en évitant de me faire photographier avec lui. Cette information sans intérêt fut pourtant considérée comme essentielle dans bien des compte-rendus. Il s'agissait de faire croire que j’aurais surtout été un encombrement pour les travailleurs sur place, en dépit du fait qu’ils aient dit le contraire et qu’ils aient insisté pour que je vienne et prenne la parole devant l’usine. Pour ma part, je me contenterai de parler de ce qui est « secondaire », c’est-à-dire du problème posé par le dossier Pétroplus. Ces études de cas concrets sont très importantes à mes yeux. Elles permettent de bien comprendre ce qui se passe et de constater comment l’analyse théorique se trouve vérifiée sur le terrain et quels enseignements celui-ci nous apporte pour mieux comprendre. Et donc pouvoir prévoir et agir. De Pétroplus et M-réal je vais en parler encore dans mon discours de Nantes.
Situons d’abord l’entreprise. Pétroplus est un groupe suisse qui compte cinq raffineries en Europe dont celle de Petit-Couronne où je me trouvais avec Pierre Laurent et Laurence Sauvage ce vendredi-là. Le groupe a été créé en 1993 et racheté en 2005 par le fonds d'investissement Carlyle pour 523 millions d'euros. Un fond de pension ! Cela sent bon l’argent facile quand ce genre d’aventure s’annonce. Fine mouche Carlyle ! En 2006, le titre est introduit en bourse pour cinq fois ce montant ! La compagnie prospère avait repris les installations dont ne voulaient plus les grands pétroliers. Ceux-là, en effet, suivaient une ample stratégie de relocalisation de leurs sites de production dans un but de dumping social et environnemental. Pétroplus profitait de la conjoncture de ce chassé-croisé. Car les miettes du festin des majors restaient bien belles. D’autant que le modèle économique de l’entreprise était entièrement fondé sur le court terme. Pétroplus empruntait à très court terme auprès des banques pour acheter la matière première et sitôt revendue, sitôt remboursé. Et ainsi de suite, de commande en commande, pour que le risque soit minime et la servitude au long terme de plus en plus réduite. Mais la crise de 2008 a réduit les marges. On sait que pour un fond de pension ce qui compte c’est avant tout le niveau de profitabilité, la rente. L'entreprise n'a plus versé de dividendes depuis 2009. Pas de profits redistribués pendant deux ans, c’est l’horreur pour un fond de pension. Le potentiel de profit est ailleurs. Liquider la raffinerie rend disponible les cuves de stockage pour les produits importés. Justement les majors courent après ce genre d’installation. La Shell qui avait vendu Pétroplus au fond de pension est dorénavant sur les rangs pour racheter ces cuves. Tel est ce monde gouverné par l’argent.
L'élément déclencheur de la crise en cours se produit le 27 décembre dernier. Drôles de fêtes pour les salariés ! Pétroplus annonçait qu'une ligne de crédit d'un milliard de dollars avait été gelée par ses banques. Notez la date pour vous souvenir que c’est précisément le moment où la Banque Centrale Européenne a donné 500 milliards de crédit à un 1% et pour trois ans au système bancaire européen. Lequel l’a aussitôt redéposé en placement… à la Banque Centrale Européenne. Et au même moment, une ligne de crédit pour la production réelle à Pétroplus était bloquée. Le groupe a donc sauté sur l’occasion pour justifier la mise à l'arrêt provisoire de trois des cinq raffineries européennes dont celle de Petit-Couronne et celles de Belgique et de Suisse. « Nous ne pouvons actuellement plus acheter de pétrole, alors que nous en achetons normalement 500.000 barils par jour ». Après l'annonce, le cours en bourse a chuté de 40%. On ne demande pas si le même fonds n’avait pas prévu et spéculé sur cette baisse hautement prévisible dès que la décision de stopper une partie de l’activité serait annoncée. Aussitôt, les vautours se sont perchés sur les arbres autour. Standard & Poor's et Moody's ont dégradé la note de Pétroplus. Standard & Poor's estime qu'en cas de faillite, seulement 30% des créances seraient couvertes. Ce qui signifie que si la compagnie retrouvait un accord bancaire, cela lui coûterait plus cher qu’avant du seul fait de la note dégradée qui serait accolée au titre de ses emprunts. C’est pas beau la vie du capitalisme quotidien ?
La protection d’un marché intérieur, quelle que soit sa taille, bref, le protectionnisme qui fait hurler les libéraux, c’est possible. Et avec lui la relocalisation de l'activité. La démonstration concrète vient d’en être faite. La nouvelle est passée relativement inaperçue. Et pour cause, elle pourrait donner des idées à d’autres pays. Les 20 et 21 décembre dernier, les pays membres du Mercosur étaient réunis à Montevideo. Le Mercosur est une sorte de marché commun en Amérique du sud. On y trouve le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay comme Etats membres à part entière. Et notamment le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur comme Etats associés. Ces pays ont alors décidé de mettre en place des mesures protectionnistes aux frontières du Mercosur. Horreur ! Vous voudrez bien noter que ces pays ne sont pas tous dirigés par des bolcheviks-populistes-archaïques. Les importations d’une centaine de produits vont ainsi être plus fortement taxées pendant une période d’un an, période qui pourrait être renouvelée si nécessaire. Les pays du Mercosur ont choisi cette méthode pour freiner les déséquilibres commerciaux dus à un yuan et un dollar fortement dévalués par rapport aux monnaies d’Amérique du sud.
De telles mesures « protectionnistes » fonctionnent. L’année dernière, l’Argentine a réussi à faire pression sur le fabricant des téléphones Blackberry, l’entreprise canadienne RIM. Avec la mise en place de quotas limitant les composants importés, RIM a finalement été contraint d’installer une usine d’assemblage de ces téléphones sur le territoire argentin. RIM qui préférait fabriquer ses téléphones en Chine où le coût du travail est 15 fois inférieur à celui de l’Argentine n’a finalement pas eu le choix et a fini par installer une usine en Argentine. Le Mercosur nous montre ainsi que de simples décisions politiques permettent de mettre fin à la folie du libre-échange afin de relancer les économies nationales, de lutter contre le chômage et de protéger l’environnement en relocalisant les productions. A l'exact opposé de ce que fait l'Union européenne.
C’est un événement en dépit des apparences pâlichonnes de l’information. Philippe Douste-Blazy soutient François Bayrou. Son arrivée indique quel est le sens de la marche. C’est le sens du regroupement que vise depuis le début Bayrou : reconstituer une alternative à droite. Comme il y a eu le RPR et L’UDF, il y aurait le Modem et la nébuleuse de centre-droit. Le modèle de Bayrou c’est Giscard : la « France décrispée », le bloc central des classes moyennes et la main tendue aux socialistes pour qu’ils quittent l’alliance à gauche. C’est donc le moment de jeter un œil sur ces nouveaux soutiens et ralliements à François Bayrou. Je ne le fais pas pour mettre en cause les personnes. Mais pour pointer la cohérence de la construction politique de François Bayrou comme alternative de droite à Nicolas Sarkozy. Car ces ralliements forment bien un tout qui confirme l'ancrage idéologique de Bayrou dans le camp libéral.
Philippe Douste-Blazy est le dernier en date des nouveaux soutiens de Bayrou. Il est sorti de sa réserve de secrétaire-général adjoint de l'ONU pour le dire. Dans une tribune publiée sur le site internet du journal Le Monde, il en explique les raisons. Il critique le « tournant droitier » pris par l'UMP depuis deux ans. Il considère que l'UMP n'est plus « un grand parti de centre-droit, humaniste, libéral » comme à sa création en 2002 et que François Bayrou correspond mieux à cette définition aujourd'hui. Philippe Douste-Blazy assume être un homme de droite. Il a été président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale quand ce parti luttait contre le gouvernement Jospin. En 2002, il a été l'un des principaux dirigeants de l'UDF à participer à la création de l'UMP à la demande de Jacques Chirac et d'Alain Juppé. Il a même été secrétaire général de la nouvelle UMP de 2002 à 2004. Député, il avait co-signé en 2003 une proposition de loi non discutée qui visait à reconnaître « l'œuvre positive de l'ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française ». Après avoir été ministre de la culture dans le gouvernement Juppé, il a été de nouveau ministre de 2004 à 2007 dans les gouvernements Raffarin puis Villepin. Ministre de la santé et de la protection sociale de 2004 à 2005, c'est lui qui a lancé la réforme de l'assurance-maladie de 2004. On lui doit notamment la franchise médicale d'un euro par acte, la hausse du forfait hospitalier et l'élargissement de la CSG. Voilà qui se sent à l’aise avec Bayrou. Et vice-versa.
Je continue mon tour d’horizon. Bayrou vient aussi d’accueillir le soutien d'Arnaud Dassier. Il s'agit du responsable de la campagne internet du candidat Sarkozy en 2007. Rien de moins ! Dans deux interviews à « marianne2.fr » le 6 janvier et à « francesoir.fr » le 9 janvier, il donne les raisons de son soutien. C'est éclairant. Pour lui, Bayrou est « le plus courageux sur le plan économique, puisqu'il demande de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros ». Il affirme avoir « eu une révélation synthétique, je me suis dit : "Bayrou c’est la meilleure solution pour atteindre un bon nombre d’objectifs politiques indispensables pour entamer le redressement du pays." » Lorsqu'on l'interroge sur ces « objectifs politiques indispensables », sa première réponse est la suivante : « Premièrement, faire barrage à la gauche que je trouve irresponsable ». Donc si Hollande ou Joly veulent s'allier avec Bayrou, ils devront aussi avaler celui qui les trouve "irresponsable" et veut les battre. Bon courage ! Il précise qu'il soutient Bayrou car il « ne pense pas que Sarkozy soit capable de lutter contre le candidat socialiste ». Arnaud Dassier est un libéral assumé. Sur « marianne2.fr » il le dit : « Ma famille politique a toujours été le centre et le droite, j’étais membre du Parti républicain, ensuite de Démocratie libérale, puis nous avons rejoint l’UMP. On ne peut pas me reprocher de ne pas afficher mes convictions ! Je vais continuer à défendre mes idées, il y a un certain nombre de structures politiques qui peuvent les porter. » Donc il ne rejoint pas Bayrou parce qu'il aurait changé d'idées mais bien parce qu'il pense que c'est la manière la plus utile de les faire avancer. D'ailleurs, il pense ne pas être le seul à agir ainsi. Il affirme qu'« il y a plein de gens à "Galaxie libérale" qui vont voter Bayrou ». "Galaxie libérale" est un groupe d'exaltés libéraux dont il est membre. Ce groupe écrit par exemple en préambule sur son site internet : « Alors que depuis 30 ans les politiques publiques mises en œuvre au nom de l'Etat providence ont conduit notre pays au bord de la ruine, nombre de dirigeants politiques continuent de ressasser les recettes d'un dirigisme pourtant coupable d'avoir provoqué une crise sans précédent ». Arnaud Dassier précise que « les libéraux sont en train de rejoindre François Bayrou. C’est un mouvement de fond » et il annonce que son rôle sera de « participer à la reconstruction du pôle libéral du Modem aux côtés d'autres libéraux comme Alain Lambert, sans compter tous ceux qui vont encore nous rejoindre. »
Alain Lambert ? Voyons. Il vient aussi d'annoncer son soutien à Bayrou après avoir soutenu Sarkozy pendant plusieurs années. Le 27 décembre dernier sur RMC, il a affirmé que « Nicolas Sarkozy n'a fait aucun effort en matière de dépenses publiques ». A croire que les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés, les fermetures de tribunaux et d'hôpitaux, la contre-réforme des retraites ne lui suffisent pas. Alain Lambert a été ministre du budget de 2002 à 2004 dans le gouvernement Raffarin. On lui doit notamment la suppression de 52 000 postes d'emplois-jeunes dont 20 000 dans l'Education Nationale et des allègements de cotisations dans le cadre du plan Fillon contre les 35 heures. C'est lui aussi qui a achevé la privatisation du Crédit Lyonnais en 2003. A l'époque, le Crédit Lyonnais était dirigé par Jean Peyrelevade qui soutient désormais lui aussi François Bayrou.
Je pourrais aussi vous parler de Jean Arthuis, autre soutien de fraîche date. Longtemps président de la Commission des finances du Sénat. C'est lui aussi un libéral qui s'assume. Il défend la suppression de l'impôt sur la fortune. Il est partisan la « TVA sociale ». Il a voté la réforme Fillon des retraites de 2010. Avec Alain Lambert, il est l'un des "ex-ministres" de droite que Bayrou met en avant. Ils sont ce qu’ils sont et c’est bien leur affaire. Mais leur présence dans la coalition qui entoure François Bayrou surligne combien nous avons bien fait de marquer les distances dès le premier jour de l’appel au centre de François Hollande et de recommencer lorsque Eva Joly s’y est risquée à son tour. Il est impossible de gouverner le pays sur une base de gauche avec ces gens. J’espère que cette fois-ci Joly et Hollande l’ont compris. Les deux lui ont servi la soupe en s’adressant à lui en faisant mine de croire à la fiction d’après laquelle il serait disponible pour la gauche. Cela dans le même temps où les dirigeants de l’UMP en faisaient autant depuis la droite. En l’adoubant de cette façon, les uns et les autres lui ont donné son brevet de « centriste » de ni droite ni gauche qu’il ne parvenait pas à construire tout seul. En cela ils sont co-responsables de son décollage. Belle réussite !
Du coup je me désole de voir José Bové se ranger à l'idée de l'alliance avec le Modem. José Bové est un ami et une figure de l’alter-mondialisme. Il n’a rien à faire dans cette galère ! Pourtant, lundi 9 janvier, dans un entretien à « Public Sénat », il revient sur la proposition d'Eva Joly d'un "désistement réciproque" entre elle, Bayrou, Hollande et moi. Voici ce qu’il en dit : « La proposition d’Eva Joly est un débat pour faire en sorte qu’avec le PS, le Front de Gauche et le Modem il y ait un débat alternatif à celui de l’UMP. Le Modem n’est pas un parti indécent. En interne, ils ont aussi des gens de qualité. Personne, seul, ne peut avoir une majorité dans ce pays. Il est évident pour nous, comme nous le faisons au niveau européen, d’avoir une majorité qui porte une alternative. On ouvre la porte à ceux qui peuvent participer à cette alternative sur un sujet ou un autre. Ça ne veut pas dire qu’on est d’accord sur tout avec le PS ou le Modem. Mais on ne va pas mener une campagne en disant "nous sommes les meilleurs, nous sommes les seuls capables de mener l’alternative". Ce n’est pas sérieux ». Ce qui n’est pas sérieux c’est de vouloir "plumer la volaille centriste en la prenant au détail". L’argument des "gens de qualité" qui seraient à l’intérieur du Modem n’en est pas un. Il y a des gens de qualité partout, ce n’est pas le sujet. J’atteste qu’Alain Lambert que j’ai connu au Sénat, est un personnage charmant, très documenté et n’agissant qu’à bon escient. Mais c’est politiquement un réactionnaire. Je pourrais citer de parfaits mufles à gauche tout à fait insupportables humainement. Mais ce sont politiquement des progressistes pour plusieurs d’entre eux. Le seul sujet qui vaille c’est toujours le programme, non les personnes.
Comme vous le savez je ne crois guère à la valeur des sondages. Je n’ai pas changé d’avis. Les derniers comme les précédents affichent tous une même incroyable nouvelle qui n’est pas commentée. Selon eux, 100% des gens savent pour qui ils vont voter dans trois mois. C’est d’autant plus incroyable que d’autres sondages, parfois venant des mêmes entreprises "révèlent" que ce n’est pas le cas pour la moitié des interrogés. Et que ladite moitié ne veut ni de Hollande ni de Sarkozy. Cela dit, quoique je pense de la façon dont ces sondages sont réalisés, ce que je sais de façon tout à fait certaine, c’est à quel point ils fonctionnent comme des prescriptions, voire des injonctions. C’est pourquoi j’observe avec intérêt la manière dont ils sont ensuite commentés et mis en scène. On devine ce que je pense de l’opération menée par le journal Libération avec le chiffon rouge du Front National . Mes amis ont montré avec humour que sur la base de calcul de Libé, 50% des Français se diraient prêts à voter pour moi. Mais à côté de la reprise manipulatoire d’une information bidon tirée d’un sondage, il y a une autre manœuvre à observer. Celle de l’occultation d’une information donnée par un sondage.
Ainsi quand BVA a publié son dernier travail. Tout est concentré dans les commentaires sur les deux premiers. « L’écart se resserre ». Le premier tour semble déjà fait. L’un et l’autre y ont intérêt. Comme l’a dit le médiacrate Barbier de l’Express : « La question qui se pose c’est de savoir si chaque électorat de droite et de gauche va se discipliner au premier tour ». Le reste ne serait que vanité. On sait combien l’effet de système est fort pour stabiliser "la table" du débat à quatre, dont trois partisans lié par le pacte du « Oui ». Tout en laissant une seule opposition possible, celle du Front National, bien sûr auto-disqualifié. Dans cette ambiance mon sort ne varie guère. Quand le journal Métro m’affiche comme le troisième candidat préféré derrière Bayrou et Hollande, les commentateurs restent de marbre, cela ne les concerne pas comme si c’était une évidence. Quand BVA me "voit" à 8%, même motif même peine. Ce matin-là, France Inter bat même un record. Le commentateur évoque le progrès d’Eva Joly qui passe de 4 à 5% et la percée de Villepin qui passe à 4%. Mais l’auditeur ne saura rien à propos du Front de Gauche. Pourtant BVA dit que nous gagnons un point par mois. Pour n’importe qui d’autre, je sais ce qu’on dirait. Mais s’agissant de nous, ce n’est pas une information. Notre difficulté est double. Nous devons non seulement passer le mur du système mais ensuite nous devons passer le verrouillage des journalistes qui se sentent en service commandé de vote utile pour Hollande. Mais le passage n’en sera que meilleur et plus solide, appuyé qu’il est non sur une mode mais sur la construction d’une conviction collective bien documentée.
Je suis toujours l'affaire :activités des liquidités du WE "Record battu! Les banques placent 493 milliards d'euros de liquidités auprès de la B.C.E." titre d'un art. Séverine Sollier à La Tribune du 16/1/12.
Son article est facile à faire tous les deux trois jours,Séverine change le nombre en croissance.
C'est pour aussi répondre aux PME inquiètent du SMIC à 1700 brut, mais ce jour M. Noyer le gouverneur de la BdF incite les banques à faire du crédit pour les entreprises qui sont en demandent,nous comprenons que ces patrons sont pessimistes vu le peu de confiance.
Notre Candidat a montré une arme, si La B.C.E. fait le méchant idiot en montrant ses biceps guerriers, nous emprunterons à 1% aux banques par la Loi c'est déjà beaucoup vu qu'elles le placent à 0,25% à la B.C.E.
Mais je n'y comprends rien de rien dans cette agitation des finances opaques.
Où est la raison dans tout ça -in stratégie du choc- ce qui est sûr ils mettent le flouze au chaud,les sondages? ils veulent virer le fin de mandat comme le richissime Italien, ils veulent nous refaire passer le plat de la patate rigueur mais alors là inimaginable avec ce nouveau traité salé indigeste : la seule réponse et gagnante :nous renforcer tel,que le Peuple Français soit debout et vote en masse sa souveraineté le Front de Gauche : Jean-Luc Mélenchon.
A Fabien pour les voeux de Pierre Laurent un nombre des grands jours,très militant,Jean -Luc très applaudi.
C'est plus que de l'espoir c'est du certain nous irons loin et ensemble tout est possible.
@stinson
salaire de 30k euros par mois.
j'ai regardé les messages des camarades qui ont postés, il y a cependant une chose qui peut amener réflexion:
la différence de salaire de 1 à 20 dans la même société correspond a 2 choses:
1.un changement idéologique de la place de chacun face au salaire dans une même entreprise; est il normal qu'un être humain puisse accumuler tout pour lui sans partager avec les autres alors que tout seul il ne ferait strictement rien ? et ce peut importe ce qu'il a mis comme argent au début, celui de papa peut être même ?
2.la fourchette de 1 a 20 est une base... le chiffre est celui de la confédération européenne des syndicats. ça vaut ce que ça vaut. mais l'idée est la au moins.
une fois que l'idée sera assimilée comme étant "normale", comme on pourrait par exemple assimiler l'idée que croiser des clochards en France dans les rues de sa ville soit une hérésie totale, une fois que les citoyens seront au pouvoir je doute fort que le ratio de 1 à 20 subsiste. personnellement 1 à 3 me semblerait être "un bon début" et je pense qu'on finirait assez vite sur du 1 à 5 en moyenne au plan national.
recalcule ainsi le salaire maxi avec du 1 à 5 par exemple: pour toucher 30k par mois il faudrait payer TOUS les employés....6k euros par mois(de 1 à 10 : 3k euros par mois).
conclusion : a priori la limite ne sera probablement jamais atteinte.
LOULOU63, tu as raison,on a fait le programme de l'humain d'abord mais on n'a pas insisté assez sur le sort des PME. Il est clair que notre système est totalement global et que chaque élément contribuera à faire marcher l'ensemble. Les PME seront soutenues contre les grands groupes qui les essorent. C'est important,dansl'industrie comme dansl'agriculture. Les PME seront aidées par un mouvement de relocalisation qui augmentera leurs demandes. Le but du FdG est moins d'élargir l'offre que de développer la Demande. Un pôle public de financement permettra aux PME de bénéficier de crédits à taux presque nul à la différence de ce qu'elles payent aujourd'hui aux banques. L'impôt sera totalement remanié en fonction de la politique d'investissement et de salaires. Un fond sera mis à disposition pour aider les PME les+ fragiles,notamment pour augmenter les salaires. Les collectivités publiques favoriseront les PME à proximité au lieu d'importer àl'xtérieur. Possibilité également de développer des synergies productives d'une entreprise à l'autre. Il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas du tout de mettre les productifs sur la paille. En ce moment, les TPE/PME payent beaucoup au smic, mais elles sont totalement abandonnées par l'état,en train de se débattre avec des charges et une fiscalité totalement injuste. On a l'intention de tout remettre sur la table. Il est impossible de se fixer sur un point sans envisager tout le reste. D'ici 10 ans,avec le gouvernement actuel et leur fixette sur les grands groupes, toutesles PME et les TPE fermeront boutique à cause de la prédation banquaireetdeleurs donneurs d'ordre. Ces entreprises n'ont rien à craindre du front de gauche.
Suicide d'un ancien Conti :
http://www.leparisien.fr/oise-60/oise-suicide-d-un-ancien-conti-sur-la-voie-ferree-16-01-2012-1814260.php
rom 908
Partisan depuis longtemps du 1 à 5 et toi de 1 à 3, en y réfléchissant ça chamboule-tout...
Partons de la base :
1 à 5, de 1500 à 7500 euros, couple : de 3000 à 15000
1 à 3, de 1500 à 4500 euros, couple : de 3000 à 9000
Pour les couples c'est très bien il va falloir augmenter les informations pour le Planning Familial dans les Ecoles Publiques Laïques et gratuites.
Pour bibi ça m'irait très bien mais je doute que ça convienne à moins d'une grande Révolution Citoyenne et Culturelle...
En tous les cas avec le matelas super luxe de la B.C.E. pas de problème.
Sur LCI, Lapix allume la lumière sur le programme économique du F.N., et la grande Dalton se fait pincer en flagrant délire.
En deux coups de cuillères à pot Averelle se retrouve sur un bateau à rames... (très-très lourdes, les rames...)
Hénaurme Meeting à Nantes!... Bravo et merci camarades pour l'organisation et la captation: du beau boulot, chapeau! Je rêve pas là, on est en train d'exploser les compteurs... Vive La VIème! Vive La Sociale!
@propos du salaire maximum
Il peut sembler qu'un rapport de 1 à 20 et une limite à 30 000 € / mois puisse paraître faiblard en terme de limitation de salaire. Cela étant, cette mesure est, au départ, très bonne. Il s'agit de couper la tête aux très riches façon 1789, mais cette fois pas physiquement, mais financièrement.
30 000 euros / mois c'est déjà largement généreux non ? Qu'on ne traite pas le Front de gauche de bolchévique. Du bon sens, un point c'est tout. Voilà le message.
Très cher Jean-Luc,
A l'âge de 36 ans, je n'ai manqué aucun scrutin de vote. 18 ans de ma vie passée à voter sans jamais voir élus les représentants que je choisissais, et trop souvent par défaut.
La Gauche de Jospin au gouvernement en 97 par dissolution, c'est tout ce que j'ai connu...
Je vous le dis, je n'ai jamais eu foi en aucun candidat d'avantage qu'en vous.
Il n'y a rien que j'espère plus aujourd'hui que votre victoire. Et si vous la remportez avec le Front, alors je veux bien, oui, je veux bien accepter d'avoir passé ces 18 années de citoyenneté dans la frustration et toléré d'avoir avalé toutes ces couleuvres droitières...
Merci Jean-Luc d'être là, vous me donnez espoir comme jamais je n'en ai eu.
@ le Prolo du Biolo
Sur LCI, Lapix allume la lumière sur le programme économique du F.N., et la grande Dalton se fait pincer en flagrant délire
Tu parles !... C'est surtout un échange lamentable entre une libérale hystérique et brouillonne et une mauvaise élève qui n'a pas bien appris sa leçon.
Ne te fais aucune illusion. Madame Lapix fera le même genre de numéro de "prof" qui fait semblant de savoir compter face à Mélenchon et à son financement de programme. En pire ! J'espère que JL M saura lui clouer le bec !
La gouvernance a été le terme adopté par la droite pour justifier ses politiques de rigueur. Il fallait respecter les notes. Les réformes sur les retraites se sont faites à partir de ces contraintes, qui étaient celles de la gouvernance. N. Sarkozy n'a pas retenu le message du "non" de 2005 contre le traité de Lisbonne, il a accepté au forceps la gouvernance des banques et des agences de notations, et donc la situation où l'Etat a vendu son âme aux systèmes de gouvernances bancaires et des agences. Or la France n'est pas un système de gouvernances, mais un pays avec des gens à l'intérieur. La réalité de la situation est criante, nous faisons une overdose de ces experts en doxa qui viennent encore sur les plateaux télé nous dire qu'il faut appliquer une politique de rigueur comme seule alternative, alors que la Grèce meurt sous nos yeux de la spirale infernale de ces politiques de rigueur.
Il ne faut passer laisser passer ce qui a été dit sur Jean-Luc hier au grand journal de Canal.
Fraternitude...
Aide toi...
J'ai un peu honte de ma question précédente...
Mais je suis sur que je ne suis pas le seul dans le cas alors j'ai trouvé cet article qui répond exactement je pense à la
question : "D'où vient l'argent de la BCE ?"
Le Prolo du Biolo :La Classe Ouvrière et tout le Monde du Travail vont se mobiliser,voter,et agir pour stopper cette gestion des entreprises aux seules mains d'actionnaires financiers.
L'appartenance des outils de production et d'échanges se posent avec force de plus nous mettons en garde et responsabilité grave les cadres de direction les "ressources humaines" qui appliquent les injonctions pathologiques et criminelles des financiers du toujours plus.
Nous sommes tous et toutes en deuil, la solidarité de classe active vers les familles de l'ouvrier et de l'employée de chez Tati. Plus que jamais nous sommes en Résistance à la guerre déclarée par la finance et vous les politiques du capital ravageur vous êtes loin de l'avoir gagnée même avec vos paquets de milliards en devises fortes. Nous sommes là debout à faire Front de Gauche avec notre Général/capitaine Jean-Luc Mélenchon.
Vive la Classe Ouvrière,Vive le Prolétariat en Lutte.
@856 Jean ai marre
"La stratégie est donc de convaincre les classes moyennes (eux votent) que la solution est politique, et que la rupture avec le système est salutaire pour notre économie ; mais aussi de retrouver la confiance des travailleurs des classes populaires, et de les sortir du refuge de l'abstention"
D'accord avec toi mais pour les classes moyennes de "gauche", le vote dit "utile" va jouer plein pot car le but est avant tout de jetter Sarko, pas plus... ensuite pour certains autres, il y a la "solution Bayrou" présenté par les médias comme une nouveauté alors qu'elle ne l'est pas du tout (libéral convaincu, a voté OUI au TCE,prône l'austérité et j'en passe..)
Pour les classes populaires, outre l'abstention, il y a le piège du vote FN qu'on leur sert sur un plateau pour expulser leur colère.
N'oublions pas que pour se maintenir, le système économique s'adapte et compte toujours sur deux pôles interchangeables : libéral/centriste (incarné par le PS actuel, le Modem et une partie des verts) et conservateur droitier (UMP voire FN avec une jonction grâce à la fraction la plus droitière de l'UMP: la droite populaire).
Dans cette optique, n'oublions pas que nous serons toujours, nous la vraie gauche, la solution la plus combattue médiatiquement et qu'il faudra que ça pousse beaucoup pour qu'on parle de nous.
Article dans les Echos ce matin : L'équation Mélenchon.
L'article conclut ainsi : De renfort potentiel, le héraut de la gauche radicale pourrait devenir le cauchemar de Hollande.
Bonne journée.
@ loulou 63 (877)
Thaumasios te poste le lien de cette Caisse sigle('CSP) où les mots Solidarité et Productive ne sont pas à barrer mais indiquent tout le jus nécessaire pour dynamiser,assurer,construire,les activités,et pas n'importe quoi,.
Hier le Christian Noyer (BdF)s'est inquiété que les banques consacraient peu l'argent nécessaire pour les entreprises,pas confiance les banques vu la situation et elles préfèrent crapuleusement thésauriser et accentuer toutes les faillites déjà gigantesques de 2001. Ce n'est ni le PPP le Programme du Front de Gauche,ni les 1700 euros brut qui les font fermer mais les politiques de droite depuis 10 ans accentuées par les dérives extrêmes depuis 5 ans,les banques là-dedans toutes privées jouent le rôle des finances spéculatives de casino à ne pas se faire ch...avec les problèmes de la production de l'économie réelle,d'où les casses multiples, ça m'étonnerait que leurs traders soient syndiqués à la CGT et à SUD.
Ce Programme est dynamique et ouvert à toute proposition pertinente efficace pour " L'Humain d'abord",c'est -à-dire aussi pour les activités créatrices de production et autres, de qualité..
C'est un travail collectif où chaque intervention citoyenne compte, à des assemblées citoyennes des patrons de PME ont soulevé les manques dans le Programme. Qu'ils proposent. A mon avis se posent le financement,la répartition du fruit des richesses produites donc quel type de propriété,de sa gestion,de la hiérarchie, de la répartition de la masse salariale...Tu peux joindre Denis Durand.un des responsables économistes du PCF qui travaille à la Banque de France ainsi que l'économiste du Parti de Gauche qui ont été remerciés par la proposition d'enrichissement au projet des 3 auteurs.
Assemblée citoyenne, ce jour 17 janvier à Dijon, à 19h30 (et non 18h00 comme indiqué dans Place au peuple), salle Zemati, 2 cour des frères (centre ville, vers la rue Berbisey). Si il y a des dijonnais qui fréquentent ce blog...
Une assemblée citoyenne est prévue ce soir à Cholet, 20 heures.
S'il y a des vendéens qui s'y rendent, je suis disponible pour les accompagner.
Mélenchon présidons!
@ 914 michel :
" Or la France n'est pas un système de gouvernances, mais un pays avec des gens à l'intérieur."
Je voudrais juste prolonger votre propos en disant que ces " gens " sont plus exactement des citoyens.Ensemble ils constituent, dans une République réellement démocratique (pas l'actuelle démocratie, qui est une coquille vide) le peuple souverain, unique source de tout pouvoir.C'est donc au peuple et à lui seul, de dire dans quel monde il veut vivre !
Ce simple rappel ôte toute légitimité aux marchés, aux agences de notation et aux multinationales, donc à l'ultra libéralisme, qu'il importe de jeter, manu militari s'il le faut, dans les poubelles de l'Histoire.
Tout cela pour dire qu'il importe constamment de relier l'économie, qui n'est pas une science exacte et qui ne peut être désincarnée, à la politique. La bonne approche est celle de l'économie-politique. Dans cette expression ce qui compte ce n'est pas le mot "économie" ni le mot "politique", mais le trait d'union.
"Nous on peut" est un ouvrage d'économie-politique. Contrairement aux perroquets ultra libéraux qui anonent et rabachent leur dogme imbécile sur tous les médias (Calvi, tu nous pomperas l'air encore longtemps ?) Jacques Généreux, comme tous les économistes démocrates, progressistes et anti libéraux, est avant tout un être humain et un citoyens qui met ses connaissances au service du peuple pour l'émanciper. Les experts-perroquets ultra libéraux mettent leur manque total de conscience morale et politique au service du dogme, pour asservir et dominer le peuple. Là est toute la différence et elle est de taille. C'est pourquoi la pensée unique est un monstre totalitaire qu'il est urgent d'écrabouiller, sans prendre de gants.
JL Charpal, en outre il faut rajouter que les citoyens ou le peuple, c'est lui la source de la richesse, c'est avec les bras du peuple que sont fait les matières et c'est avec l'argent du peuple que sont achetés aussi ces matières, les "1%" ont les bras "tout neufs" et ne risquent pas de fabriquer ou de s'enrichir avec leur seul travail.. Eux ne produisent rien sinon du "vent"...
Foncez!
Très beau marathon sur france 2.
Sur le protectionnisme, parlez-en plus à la télé, je pense que c'est fédérateur.
Beaucoup de gens sont "Toddiens" CàD de centre gauche plus que de gauche à proprement parler, mais n'en peuvent plus du libre-échangisme. Regardez le gars de saint Gobain : Il etait d'accord avec vous sur tout! La relance par le protectionnisme devient un consensus national. Il ne reste plus qu'à virer les parasites, et on redeviendra le peuple libre et prospère qu'on aurait toujours dû être.
J'adore donner des conseils, ça me donne l'impression d'être important.
Estelle Gross, journaliste au Nelvel Obs... Meeting de Nantes
"Les militants communistes qui ne l'avaient pas choisi ou désigné par défaut lors du vote interne sont là eux aussi. "Mélenchon, il sort du PS…" souligne une militante communiste toujours un peu amère. "C'est pas mon choix mais c'est notre candidat". Mélenchon réconcilie les derniers récalcitrants...".
Il n'y a pas que ces grands journalistes de la TV qui nous tapent dessus...
Peu importe le nombre de participants lors d'une action extérieure, si l'on a toujours en tête "le battement de l'aile de papillon qui de l'équateur se répercute au pôle nord ou sud"!
Ainsi être quelques instants sur le trottoir devant l'Agence de notation financière (pauvre standard) au 40 rue de Courcelles à Paris procède de cette conviction.
Etre le papillon du soir qui de l'aile battante chatouille les oreilles des monstres financiers déshumanisés, c'est aussi évacuer collectivement des inquiétudes consommatrices d'anxiolytiques dangereux.
Tout ce qui plane au-dessus des têtes, de l'austérité autoritaire aux évaluations aux mauvais objectifs en passant par la précarité dévastatrice, la santé attaquée et tout le reste, a pour but de soumettre, d'aliéner de transformer le pays en Asile d'Aliénés dociles! C'est la réalité, le vocabulaire, les choix des médias le prouvent aussi.
La résistance est donc vitale.
Comment les "bien-pensants" suivant des pratiques leur commandant l'empathie, la sobriété, peuvent-ils dans la pratique développer la cupidité forcenée, l'usure, le mensonge contribuant à la déstructuration complète du pays et de la plupart de ses habitants? Peut-être qu'une bonne conscience, ça se rachète, les bonnes oeuvres sont là pour ça?
Comment peut-on donc "bien vivre avec soi-même " et être à ce point si incohérent et ce, de tout bord?
Méthode?
Peut-être tout fragmenter?
Angevin, nous sommes tous important, petit mais important, et si nous sommes unis nous devenons "incontournables" ! Demain si nous décidons de ne plus mettre d'essence dans nos voitures et que nous sommes assez nombreux... Alors ils y réfléchiront a deux fois avant de nous éreinter avec les prix !
"Averelle" ! Voilà le surnom qui lui va bien !
(... par extention, les plus taquins d'entre nous pourront également désigner l'électeur égaré par ses dires un Averell)
Jean-Luc, tu as de la chance aujourd'hui de rencontrer deux secrétaires confédéraux Bernard et Annick, CGT et SUD.
La force Politique immense du Front de Gauche qui se renforce jour après jour est complètement en phase avec les forces Syndicales en Lutte.
Non seulement ces capitalistes cassent toutes les entreprises stratégiques mais sans aucune humanité ils nous cassent aussi. Le Nous étant la classe ouvrière,le monde du travail et même au delà des salariés,et tout le prolétariat.
Ensemble nous construisons notre avenir. Prenons le Pouvoir.
Sur les banques : si j'ai bien compris Frédéric Lordon, elles sont indispensables pour faire marcher l'économie. Appartenant maintenant au privé, ce rôle indispensable leur permet de prendre en otage les états et les particuliers. Il préconise de les laisser faire faillite et ensuite de les racheter pour 1 € symbolique et d'en faire de véritables mutuelles au service du bien public.
Prise en otage, désolé pour ceux qui ne supporte plus ces mots depuis qu'il a été dévoyé lors des grèves.
Bonjour!
Vous avez lu l'avis des 5 interlocuteurs avec lesquels Jean-Luc Mélenchon a échangé pour le journal Métro?
Voici ce qu'ils pensent de lui:
Antoine, 22 ans, étudiant: "Ses réponses étaient claires. Ses idées, même si elles sont d'extrême gauche, méritent une attention particulière".
Amin, 36 ans, en recherche d'emploi: "C'est un très bon orateur. Sa réponse à ma question sur le vote utile m'a étonné. Du coup, ça me fait réfléchir".
Laurie, 36 ans, agent administratif: "C'était passionnant. J'avais l'image de quelqu'un d'emporté, d'agressif. Je l'ai trouvé posé et à l'écoute".
Julien, 33 ans, dirigeant de société: "Moi qui suis un jeune patron sur lequel il a tendance à taper, il m'a agréablement surpris. Il a des idées arrêtées, mais ni bêtes ni méchantes".
Véra, 20 ans, étudiante: "Il explique beaucoup et parfois, c'est un peu difficile de faire le tri. Mais il était intéressant et très sympathique".
A n'en pas douter, ceux qui parlent le mieux du prochain Président de la République, ce sont nos compatriotes!
Vive le Front de Gauche!
Mélenchon présidons!
@Camarade Berdagué
Merci d'avoir employé le "nous solidaire" envers les familles endeuillées.
(com. 17 janvier 2012 à 9h03)
Hier le Christian Noyer (BdF)s'est inquiété que les banques consacraient peu l'argent nécessaire pour les entreprises...
Ah bon, Monsieur Noyer s'inquiète? Il n'a pas été informé que la thésaurisation des banques via la BCE avait pour but d'étrangler les PME/PMI (entre autres!...), de leur tordre le cou en refusant les prêts dont ces représentantes de l'économie réelle ont besoin pour maintenir et relancer l'activité. C'est peut-être parce que le traitement de choc ne visait pas le redressement économique. Peut-être avait-il pour but de faire exactement ce qu'il a accompli - aspirer la richesse vers le haut et, à force de chocs, refouler la classe moyenne dans le néant.in "la stratégie du choc" de Naomi Klein, à propos de l'avis de l'école de Chicago sur la situation économique du Chili sous la dictature de Pinochet. Alors, quand est-ce que les camarades parisiens du FdG l'informe, Monsieur Noyer, pour qu'il puisse manifester son inquiétude auprès de qui de droit en donnant sa démission! Hé, le Christian, s'est pas la peine de noyer le poisson!
@berdagué
j'avoue que même si je comprends ce que tu veux dire je trouve cela assez pessimiste:
la boité X est en bénéfice de Y, le parton choisi de se payer Z, c'est plutôt comme ça qu'il faut voir (a mon sens).
les partons ont toujours choisis / négociés leurs salaires (arrêtez moi si je me trompe). il n'y a pas de "salaire de patron classique". il est censé en être de même chez les employés sauf que les puissants ont tout fait pour ramener ça au SMIC en cassant le salaire d'embauche (merci les emplois jeunes) puis dans la foulée les grilles salariales (peu importe ton coef, t'es tellement mal payé que au final tout le monde est aligné au SMIC)
un jour le SMIC sautera bien sur, mais laissons leur un peu de temps...
la ou je veux en venir c'est : prends l'exemple dans le "bon sens":
le SMIC redevient alors ce qu'il doit être: une limite nationale pour éviter l'exploitation totale.
le patron choisira toujours de se payer Z mais dans l’équation il faudra pas qu'il oublie de payer les employés W au passage... et si le système est bien fait : a bénéfices égaux avec le système actuel et celui de demain :
soit la boite décide de garder des salaires bas (ceux des patrons sont atomises) et elle réinvestit (-> activité, emplois), soit tous les salaires grimpent. pour que cela soit particulièrement vrai il vaut mieux une échelle faible, genre 1 a 5, voir 1 à 3.
dans tous les cas c'est gagnant - gagnant.
bon début...
La technique du pas à pas !
En effet, certains pense qu'il nous faut progresser plus vite, aller de l'avant alors que notre programme inscrit dans la durée montre qu'il nous apporte plus d'électeurs qu'un programme basé sur le "vivier dédiatique"
Hollande, Bayrou, Sarkozy vont venir promettre une soit disant union nationale pour régler les problèmes, alors qu'il en sont les leviers !
on s'intéresse plus à leur sondages qu'a leur programme car justement ils n'en ont plus et voyage à vu.
on nous fait croire que le PS est encore une force tangible alors que ce parti incline fortement à droite comme le bateau italien. les médias très au services de ces partis qui se partage les cartes oeuvrent pour discréditer notre rassemblement. j'ai aucune crainte et les Français vont réaliser que cette fois, soit ils réalisent un vrai retour sur les valeurs de gauche, soit leur vie sera profondément remaniée par les politiques d'austérité qui vont se produire entre les 3 leaders libéraux.
sorti de notre programme, les électeurs ont un problème d'habitude par rapport au vote Futile.
par exemple, Bayrou ne sort que tout les 5 ans pour toucher le jackpot et repartir en retraite pour dépenser ses sous ! la France et les solutions de la crise, il les a validé en soutenant au fil des 5 ans la politique de Sarkozy.
c'est un fait !
Hollande ignore et ignorera les travailleurs car il sait qu'il n'a plus rien à proposer. le "pseudo programme" du PS à été vidé de semaines en semaines. pour lui donné un air de programme UMP rosâtre.
plus que jamais, les gens vont devoir être courageux en votant FdG.c'est en soit un choix proche d'être dans la résistance ou dans la collaboration.
le pays avec le FN, Bayrou, Sarkozy et Hollande s'enfoncera dans les...
SVP revenons sur le traitement que nous réservent les " nouveaux chiens de garde" du système. D'abord, sur l'échange Lapix/Mlp sur Canal + qui semble réjouir certains ici parce que la journaliste a passablement embrouillé la candidate d'extrême droite (et les téléspectateurs aussi) qui de toute évidence ne s'y attendait pas et lui a fait perdre les pédales. Ce ne fut pas" un grand moment" pour la clarté du débat politique et, rappelez-vous, notre Jean-luc sur RMC contre la même Mlp, avait été plus efficace et plus brillant... souvenons-nous aussi que Lapix a déjà tenté le même coup médiatique avec Jean Luc sans parvenir à ses fins qui étaient de ridiculiser notre candidat en le décrédibilisant... Ensuite le journal le Monde continue quant à lui à traiter le FdG et son candidat par le mépris et à labourer le terrain pour Hollande. Nouvel exemple ce matin :avec son commentaire d'un énième sondage pré électoral qui nous " oublie "purement et simplement tandis qu'il minimise la perte de 3 points de Hollande et à l'inverse exagère celle de Sarkozy... Enfin pourquoi s'intéresser aux médias ? Tout simplement parce qu'ils sont devenus omniprésents chez des millions de nos concitoyens en faisant l'opinion et que l'émission "des paroles et des actes" de France 2 a eu bien plus d'impact national que notre beau meeting de Nantes qui a rassemblé une écrasante majorité de convaincus et de sympathisants.
C'est exactement ça redline, soit tu résistes soit tu collabores.. Résister demande un réel effort pour ne pas être enfumé par la peur distillées... Collaborer c'est facile, ça permet de ne pas ouvrir les yeux et te fais croire que tu vas "passer entre les gouttes"... Au final c'est vrai que les résistants peuvent être "écrasés", mais bon, les collaborateurs connaissent de toutes façons le même sort, on ne leur fera toujours que l’aumône !
@Mélopée
le rôle "indispensable" des banques.
indispensable... pas si sur. dans notre système actuel, avec notre soit disant société évoluée... bref elles sont indispensables parce qu'on en a décidé ainsi, ou plutôt que certains en ont décidé ainsi et que les autres les ont laissés décider ainsi.
la Révolution citoyenne peut également contribuer a un impératif sociologique pour notre espèce en voie d'extinction:
le changement des mentalités.
Bernard Friot (le sociologue) démontre par exemple qu'en conservant notre système actuel et en amplifiant ses aspects vertueux, on peut se passer complètement des actionnaires/banques tels que nous les connaissons, simplement avec nos outils d'aujourd'hui.
certaines autres formes de sociétés beaucoup plus évoluées pourraient choisir de refonder totalement le système: abolition de toutes formes d'impôt, chaque citoyen décidant ou pas de donner 10% de ses revenus pour le bien commun. cela peut faire sourire aujourd'hui, voir carrément faire mourir de rire. pour autant une transparence totale sur les salaires et la base du volontariat social transformerait complètement notre société. plus aucune magouille, une conscience forte du partage et de la fraternité. on en est loin... ou pas.
c'est a nous de choisir. en ce sens le Front de Gauche est une chance inespérée de révolution de l'Humanité avant que nous ne nous tuions nous mêmes..
bon début donc.. il faut bien un début et on le tient enfin.
les civilisations peuvent disparaître, et pas seulement à cause du crash d'un astéroïde.
mais pour l'heure, prenons le pouvoir !
@ 924 ydaho
"... en outre il faut rajouter que les citoyens ou le peuple, c'est lui la source de la richesse"
Je suis bien d'accord avec toi. Ce sont les travailleurs de l'économie réelle et non les parasites de l'économie virtuelle de casino qui produisent les richesses.
C'est bien pourquoi la " dette " et les agences de notation sont là pour "mettre au coin", comme s'ils étaient des gamins, les travailleurs trop curieux qui veulent savoir où passent les richesses qu'ils produisent, histoire de
les partager autrement.
Il est urgent de leur faire comprendre qu'ils ne peuvent se passer de nous, mais qu'on peut très bien se passer d'eux !
Montebourg crée son propre mouvement...
Une Cour des comptes européenne pour évaluer la Dette publique ? Si on commençait par donner plus de pouvoirs à notre propre Cour des comptes nationale, en commençant par sanctionner les mauvais gestionnaires... Cette épée de Damoclès ferait le grand ménage dans la classe politique le plus souvent exempte de toutes responsabilités. Voilà ce qu'il faudrait faire, Mr Montebourg !
Les députés socialistes français au parlement européen viennent de pondre un communiqué en "riposte" à celui de Mélenchon sur l'élection à la présidence de Martin Schultz (par la droite et les socio-libéraux).
Pour rappel, c'est Catherine Trautmann, (qui fut jadis la mairesse de ma ville), qui tient la plume. Elle reproche à notre candidat sa "mauvaise foi" et sa "parano". Rien que ça ! Selon elle, Schultz et le groupe socialiste serait un rempart contre le libéralisme et le pouvoir des marchés. (Interdit de rire !). Bien entendu, pas un mot pour réfuter les connivences et autres basses oeuvres libérales pointées dans le communiqué de Mélenchon. Rien pour justifier pourquoi ce grand pourfendeur des marchés à été élu par les parlementaires de la droite, y compris ceux des partis de Sarkozy et Merckel... Non rien. Juste du vent, du vide, quelques leurres grossiers... et une belle dose de mauvaise foi. Ca fait pitié !
Le communiqué est consultable sur le site des députés socialistes français au PE.
Une cour des comptes européenne avec Mario Draghi à la tête de la BCE...Il est taré ce Montebourg ou quoi?
En fait le blocage se situe plus par rapport à une habitude trop ancrée, qu'a une lecture du programme.
j'ai remarqué d'ailleurs que les médias parle de parti d'extrême gauche en parlant du FdG.
j'ai plutôt que nous sommes le parti du rassemblement à gauche. certains vont plus nettement le comprendre après la prochaine échéance élective.
je pense que Jean-Luc Mélenchon, devrait aborder plus sur le fond se sentiment que les gens ont par rapport au vote utile. sans les bousculer, ceux qui votent pour le PS doivent maintenant clairement savoir qu'ils ne votent plus que pour le libéralisme, le AAA, la réforme du social car l'on sait maintenant que Hollande est contre la retraite à 60ans, malgré les appels de Jean-Luc Mélenchon à revenir sur çà.
Montebourg aujourd'hui dans une démarche égocentrique crée sont entité politique au sein du PS ! j'y vois le début d'une sortie...mais je rappelle à Montebourg qu'il a obtenue ses 17% de primaire avec un électorat qu'il ne retrouvera plus car certains ont peu apprécié son soutient à Hollande alors qu'il sait quel est sont vrai programme libéral. Montebourg à une plateforme ! mais il n'a déjà plus les électeurs.son manque de cohérence on détruit son crédit politique. me concernant, jamais il n'aura ma voix.
Le message des médias est assez simple en somme : que ce soit Sarko, Hollande ou Bayrou vous changerez mais vous ne risquez pas grand chose a le faire car leur programme ne sera pas un "grand choc".. En effet si l'on regarde bien, que ce soit eux ou leur programme, ils sont assez perméables entre eux, et les voix des électeurs oscillent facilement de l'un a l'autre, ce que d'ailleurs les sondages s'évertuent a démontrer tous les jours, les uns montent, les autres descendent (entre les trois), a l'autre bout par opposition au non changement, les médias agitent un "épouvantail" (mlp) dans le but de renforcer l'idée du non-changement ou du "peu-changement", par rapport a mlp qui, elle, agite plutôt un taser ! Les autres candidats sont considérés, soit grotesques, soit comme force d'appoint des trois, soit comme candidature de "témoignage"... Pour arriver a faire passer le message, il suffit de "faire peur" avec l'économie comme cela est fait en ce moment ou encore de clamer ça et là que ces trois sont capable même de former un "gouvernement d'union nationale" (ça, ça plait a une certaines catégorie d'électeurs!). Voilà ! c'est mon sentiment, et de plus ça part du concept "pas de prise de risques", en effet dans ce système a deux tours mlp n'a absolument aucune chance d'être élue au second tour, et ça il le savent bien ! (simple calcul de probabilité), mlp le sait aussi et se bat, tout comme son père, pour regagner une certaine "respectabilité" perdues il y a environ 63 ans et ainsi être "réintégrée" autour de la table ou se mange la galette.. (aaaahhh, le bon vieux temps..!)
Malgré mon pseudo, je ne sais pas me servir du formatage "lien" donc je mets l'adresse directe. Si quelqu'un peut m'indiquer comment faire, je serais un peu moins idiot au moment de voter Jean-Luc Mélenchon.
@Angevin (com.17 janvier 2012 à 10h28)
Beaucoup de gens sont "Toddiens" Attention, il y en a un certain nombre qui est entrain de se faire avoir par "l'engagé politique" (Je milite pour un retour des élites à la raison, pas pour leur renversement, J'ai une conscience égalitaire de petit-bourgeois de gauche et je suis attaché à une forme de moralité sociale: cela ne fait pas de moi un révolutionnaire. Médiapart 30/11/2011) qui utilise sa notoriété d'intellectuel.
Il fait tout simplement partie de la "clique à Montebourg" qui alimente régulièrement "la marmite de la confusion" pour éviter l'hémorragie vers le FdG qui sera inévitable. Ses dons "divinatoires" risquent fort d'être atténués avec l'âge!
Salut Emmanuel, on reparlera pacifiquement de la lutte des classes après les présidentielles! Il faudra peut-être que tu envisages de changer de prénom, d'ailleurs!
tu sais quoi faire : il faut sélectionner une phrase ou un mot dans ton texte, ensuite tu copies ton lien, ensuite avec ta souris tu cliques au dessus de ton message sur "lien", une petite fenêtré apparait (url) et tu colles a l'emplacement prévu a cette effet... après tu envoies, et tu verra que ta phrase ou ton mot sélectionné s'est coloré en rouge et indique ton lien.
Oui, oui, moi aussi (comme 947) ça m'intéresse cette histoire de formatage de lien !
Merci de nous apprendre !
Sonia Bastille #421
"La dégradation de la note de la France avec perspectives négatives par l'agence de notation Standard et Poor's montre que la situation tant financière qu'économique est grave pour notre pays."
Illustration parfaite du comment parler pour ne rien dire...
Vous au moins, plus vous vous prenez au sérieux, moins vous craignez le ridicule ! Vous avez raison, il ne tue pas... Sinon, sur ma planète à moi, dans mon monde à moi, je n'ai pas attendu l'éclairage d'une "dégradation" officielle made in USA, pour me convaincre que mon pays et ses institutions allaient vraiment mal.
Quand vous aurez compris que ce n'est pas l'Euro le problème, mais la gestion politique qu'on en fait; quand vous aurez compris que le FdG se réclame d'une nouvelle Internationale Humaniste et pas d'un nationalisme identitaire fascisant cher à certains, alors, seulement, vous serez digne de vous en réclamez. D'ici là, je ne suis pas dupe...
JeanL #448
"Car c'est de la critique que naît l'amélioration dit Bélatar 453.... C'est ce que j'ai essayé de dire aussi plus haut et elmer.... Nous sommes les seuls ici, convaincus par les idées mais demandant absolument une analyse critique sur la forme car ce n'est pas nous qu'il faut convaincre ! Il faut aller chercher ailleurs, 20 à 25% au premier tour c'est très au delà de nos forces habituelles. Pensez y bon sang tous ici qui ne voyez que votre plaisir devant un show magnifique. Ce n'est pas le sujet !"
J'aime des coups de gueule aussi bien torchés et altruistes.
Merci, j'en suis !
@ - 913 - Ermler
Lapix/LePen :
"Tu parles !... C'est surtout un échange lamentable entre une libérale hystérique et brouillonne et une mauvaise élève qui n'a pas bien appris sa leçon".
Rassure toi, je ne me fais pas d'illusion sur Mme Lapix, mais au moins ne lui a-t-elle pas servi la soupe.
Et puis voir la grande Averelle se faire pincer sur ses balivernes en très gros plan, moi ça m'a mis de bonne humeur. Merci au caméraman.
@ ydaho (950)
Merci pour ton explication, camarade. J'ai capté jusqu'à ta dernière phrase : une petite fenêtré apparait (url) OK ! : et tu colles a l'emplacement prévu a cette effet... Tu colles quoi ?
Tu colles comment ?...
Désolé d'être un peu idiot !
rom (939)
L'affichage des salaires est une arme terrible contre toutes les magouilles que le patronat et ses sbires DRH pratiquent pour faire intervenir toutes les pulsions suspectes,mystère,jalousie,infantilisme,individualisme,opacité du même ordre que dans la haute finance là tout l'imaginaire entre enjeu, de plus si le chef/patron ne veut pas la transparence de tes cacahouètes, tu lui obéis, A la fin des années 70 j'étais délégué C.G.T. du Personnel de la Fnac Bd Sébasto Paris, des camarades avaient affiché leur fiche de paye à la cantine de l'entreprise. Un courageux vendeur avait affiché la sienne :le double! Nous avons pu engager des mouvements tels que non seulement la C.G.T. devenait majoritaire mais que nous pouvions même se permettre de débrayer les jours où le CA était le plus fort (beaucoup de taf), au bout de qqs heures il fallait que le patron revienne fissa de la neige pour que toutes nos revendications soient satisfaites. De plus une dynamique avait été créee.quand je vois actuellement toutes les luttes défensives,les licenciements à la Fnac et ailleurs,jusqu'à des baisses de salaires pour être plus exploité,les prolongations des mois d'essai stages,cdd de 15 ans, avant: la règle 1 mois pour les Ouvriers/employés,3 mois pour les cadres avec CDI, nous l'avons gros sur la patate quelle régression!,intoxiquée nous le sommes tous par les images stratosphérisées,les fétichismes de la marchandise,et de l'argent élevé en grand A totémisé comme seule valeur;
Cette Force Politique du Front de Gauche retrouve toutes les Luttes offensives et émancipatrices d'il y a plus de 40 ans,pour les placer au coeur de 2012;
Alors pessimiste nenni mais joyeux de voir les nouvelles générations prêtes à en découdre...
Ben ermler, tu "colles'le lien que tu avais auparavant "copié" dans la petite fenêtre a l'endroit ou il y a marqué "http//"
prend bien soin que ta phrase ou ton mot soit bien "sélectionné"...