12jan 12
Dans ces quelques lignes, je mène le combat. Je vous dis un mot de la campagne. Puis je vous dis ce que j’avais dû remettre la dernière fois à propos de mon passage à Pétroplus. Après quoi je reviens sur les ralliements à Bayrou. Car il me semble qu’ils illustrent spécialement bien ce que beaucoup avaient du mal admettre de la critique sans concession que nous avons faite du personnage et de la proposition aberrante d’alliance que lui font François Hollande et Eva Joly. Au nom de l’« anti-Sarkozy » censé nous servir de programme commun minimum, nous aurions dû l’accueillir à la maison. Qui voit son escorte est fixé je l’espère bien.
Je n’ai plus guère de temps de pause. Et quand il s’en trouve, je le passe à bachoter comme l’élève que j’ai été il y a longtemps. Cette semaine mon événement médiatique c’est l’émission de France 2. C’est une rude épreuve placée comme elle est dans les nombreuses tâches et obligations de cette rentrée. Je ne me plains pas : tous les clignotants de notre campagne sont passés au vert, même le matraquage sondagier. Puis samedi je serai à Nantes pour un des meetings nationaux du Front de Gauche. J’y présenterai le mot d’ordre de la troisième affiche de campagne. Après « La France, la belle, la rebelle », il y a eu « place au peuple ». A présent voici « Prenez le pouvoir ! ». La campagne du candidat doit rester très générique. Les mots d’ordre qui s’y lisent doivent durer et pouvoir se décliner dans tous les compartiments et domaines. C’est comme ça que je comprends ma tâche de porte-parole. Les mots d’ordre programmatiques et leur explication viennent dans les tracts. Les affiches des partis membres du Front complètent la partition. Au final la série des mots d’ordre sur les affiches du candidat forment une seule phrase. Une phrase politique qui raconte ce qu’est la révolution citoyenne à laquelle nous travaillons.
Ceux qui veulent suivre de près la campagne, celle du Front de Gauche et la mienne peuvent et doivent utiliser le site « Place au peuple ». Ils y trouveront informations et matériels de proximité. Je veux signaler que le pays se sera couvert d’écoutes collectives pour l’émission de France 2 jeudi, si j’en crois toutes celles dont la tenue a été annoncée et celles dont j’entends parler alors que les organisateurs ont négligé de nous les signaler. Cette fois-ci je sais qu’il va aussi se faire beaucoup de « réunions d’appartement » devant la télé. Je compte bien avoir des récits de tout cela car c’est pour moi la campagne vivante et ancrée dont nous avons besoin pour résister aux grosses bourrasques des modes et du bipartisme, tout en diffusant de l’énergie et de la volonté de combat. Encore une fois, je répète la consigne : n’attendez pas les consignes ! Agissez ! Faites ! Osez ! N’en restez pas aux pleurnicheries de cette gauche vaincue d’avance, prompte à gémir et à ergoter sur tout, ceux dont chaque prise de parole commence par des « ne nous faisons pas d’illusions», « attention à ne pas s’enflammer ». Calez-vous toujours sur les plus allants et optimistes, qui agissent plutôt qu’ils ne commentent. Bref n’ayez pas honte d’être hardi et de sortir de l’impasse dans laquelle s’enferment les moroses, ces étranges révolutionnaires qui attendent des compliments et des encouragements du système, de sa presse, de ses sondages et sinon se disent battus d’avance. Toute notre énergie s’attache à une tâche : franchir le seuil de crédibilité qui fait de nous le point d’appui du mouvement d’insurrection civique qui mûrit.
Vous savez que j’étais sur le site de la raffinerie Pétroplus dans l’Eure la semaine passée, à l’invitation des syndicats. Je vais en parler parce qu’il me semble que c’est une bonne illustration de nombre des questions un peu abstraites déjà évoquées dans mes précédentes notes lorsque je traite de la façon dont s’articule la logique financière et la logique productive. Je suis obligé de le faire parce que vous n’avez aucun moyen de savoir ce que j’y faisais ni ce que j’y ai dit. En effet la presse sérieuse, éthique et informative, s’est surtout intéressée à l’essentiel, c’est-à-dire au fait que j’ai croisé monsieur Morin en évitant de me faire photographier avec lui. Cette information sans intérêt fut pourtant considérée comme essentielle dans bien des compte-rendus. Il s'agissait de faire croire que j’aurais surtout été un encombrement pour les travailleurs sur place, en dépit du fait qu’ils aient dit le contraire et qu’ils aient insisté pour que je vienne et prenne la parole devant l’usine. Pour ma part, je me contenterai de parler de ce qui est « secondaire », c’est-à-dire du problème posé par le dossier Pétroplus. Ces études de cas concrets sont très importantes à mes yeux. Elles permettent de bien comprendre ce qui se passe et de constater comment l’analyse théorique se trouve vérifiée sur le terrain et quels enseignements celui-ci nous apporte pour mieux comprendre. Et donc pouvoir prévoir et agir. De Pétroplus et M-réal je vais en parler encore dans mon discours de Nantes.
Situons d’abord l’entreprise. Pétroplus est un groupe suisse qui compte cinq raffineries en Europe dont celle de Petit-Couronne où je me trouvais avec Pierre Laurent et Laurence Sauvage ce vendredi-là. Le groupe a été créé en 1993 et racheté en 2005 par le fonds d'investissement Carlyle pour 523 millions d'euros. Un fond de pension ! Cela sent bon l’argent facile quand ce genre d’aventure s’annonce. Fine mouche Carlyle ! En 2006, le titre est introduit en bourse pour cinq fois ce montant ! La compagnie prospère avait repris les installations dont ne voulaient plus les grands pétroliers. Ceux-là, en effet, suivaient une ample stratégie de relocalisation de leurs sites de production dans un but de dumping social et environnemental. Pétroplus profitait de la conjoncture de ce chassé-croisé. Car les miettes du festin des majors restaient bien belles. D’autant que le modèle économique de l’entreprise était entièrement fondé sur le court terme. Pétroplus empruntait à très court terme auprès des banques pour acheter la matière première et sitôt revendue, sitôt remboursé. Et ainsi de suite, de commande en commande, pour que le risque soit minime et la servitude au long terme de plus en plus réduite. Mais la crise de 2008 a réduit les marges. On sait que pour un fond de pension ce qui compte c’est avant tout le niveau de profitabilité, la rente. L'entreprise n'a plus versé de dividendes depuis 2009. Pas de profits redistribués pendant deux ans, c’est l’horreur pour un fond de pension. Le potentiel de profit est ailleurs. Liquider la raffinerie rend disponible les cuves de stockage pour les produits importés. Justement les majors courent après ce genre d’installation. La Shell qui avait vendu Pétroplus au fond de pension est dorénavant sur les rangs pour racheter ces cuves. Tel est ce monde gouverné par l’argent.
L'élément déclencheur de la crise en cours se produit le 27 décembre dernier. Drôles de fêtes pour les salariés ! Pétroplus annonçait qu'une ligne de crédit d'un milliard de dollars avait été gelée par ses banques. Notez la date pour vous souvenir que c’est précisément le moment où la Banque Centrale Européenne a donné 500 milliards de crédit à un 1% et pour trois ans au système bancaire européen. Lequel l’a aussitôt redéposé en placement… à la Banque Centrale Européenne. Et au même moment, une ligne de crédit pour la production réelle à Pétroplus était bloquée. Le groupe a donc sauté sur l’occasion pour justifier la mise à l'arrêt provisoire de trois des cinq raffineries européennes dont celle de Petit-Couronne et celles de Belgique et de Suisse. « Nous ne pouvons actuellement plus acheter de pétrole, alors que nous en achetons normalement 500.000 barils par jour ». Après l'annonce, le cours en bourse a chuté de 40%. On ne demande pas si le même fonds n’avait pas prévu et spéculé sur cette baisse hautement prévisible dès que la décision de stopper une partie de l’activité serait annoncée. Aussitôt, les vautours se sont perchés sur les arbres autour. Standard & Poor's et Moody's ont dégradé la note de Pétroplus. Standard & Poor's estime qu'en cas de faillite, seulement 30% des créances seraient couvertes. Ce qui signifie que si la compagnie retrouvait un accord bancaire, cela lui coûterait plus cher qu’avant du seul fait de la note dégradée qui serait accolée au titre de ses emprunts. C’est pas beau la vie du capitalisme quotidien ?
La protection d’un marché intérieur, quelle que soit sa taille, bref, le protectionnisme qui fait hurler les libéraux, c’est possible. Et avec lui la relocalisation de l'activité. La démonstration concrète vient d’en être faite. La nouvelle est passée relativement inaperçue. Et pour cause, elle pourrait donner des idées à d’autres pays. Les 20 et 21 décembre dernier, les pays membres du Mercosur étaient réunis à Montevideo. Le Mercosur est une sorte de marché commun en Amérique du sud. On y trouve le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay comme Etats membres à part entière. Et notamment le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur comme Etats associés. Ces pays ont alors décidé de mettre en place des mesures protectionnistes aux frontières du Mercosur. Horreur ! Vous voudrez bien noter que ces pays ne sont pas tous dirigés par des bolcheviks-populistes-archaïques. Les importations d’une centaine de produits vont ainsi être plus fortement taxées pendant une période d’un an, période qui pourrait être renouvelée si nécessaire. Les pays du Mercosur ont choisi cette méthode pour freiner les déséquilibres commerciaux dus à un yuan et un dollar fortement dévalués par rapport aux monnaies d’Amérique du sud.
De telles mesures « protectionnistes » fonctionnent. L’année dernière, l’Argentine a réussi à faire pression sur le fabricant des téléphones Blackberry, l’entreprise canadienne RIM. Avec la mise en place de quotas limitant les composants importés, RIM a finalement été contraint d’installer une usine d’assemblage de ces téléphones sur le territoire argentin. RIM qui préférait fabriquer ses téléphones en Chine où le coût du travail est 15 fois inférieur à celui de l’Argentine n’a finalement pas eu le choix et a fini par installer une usine en Argentine. Le Mercosur nous montre ainsi que de simples décisions politiques permettent de mettre fin à la folie du libre-échange afin de relancer les économies nationales, de lutter contre le chômage et de protéger l’environnement en relocalisant les productions. A l'exact opposé de ce que fait l'Union européenne.
C’est un événement en dépit des apparences pâlichonnes de l’information. Philippe Douste-Blazy soutient François Bayrou. Son arrivée indique quel est le sens de la marche. C’est le sens du regroupement que vise depuis le début Bayrou : reconstituer une alternative à droite. Comme il y a eu le RPR et L’UDF, il y aurait le Modem et la nébuleuse de centre-droit. Le modèle de Bayrou c’est Giscard : la « France décrispée », le bloc central des classes moyennes et la main tendue aux socialistes pour qu’ils quittent l’alliance à gauche. C’est donc le moment de jeter un œil sur ces nouveaux soutiens et ralliements à François Bayrou. Je ne le fais pas pour mettre en cause les personnes. Mais pour pointer la cohérence de la construction politique de François Bayrou comme alternative de droite à Nicolas Sarkozy. Car ces ralliements forment bien un tout qui confirme l'ancrage idéologique de Bayrou dans le camp libéral.
Philippe Douste-Blazy est le dernier en date des nouveaux soutiens de Bayrou. Il est sorti de sa réserve de secrétaire-général adjoint de l'ONU pour le dire. Dans une tribune publiée sur le site internet du journal Le Monde, il en explique les raisons. Il critique le « tournant droitier » pris par l'UMP depuis deux ans. Il considère que l'UMP n'est plus « un grand parti de centre-droit, humaniste, libéral » comme à sa création en 2002 et que François Bayrou correspond mieux à cette définition aujourd'hui. Philippe Douste-Blazy assume être un homme de droite. Il a été président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale quand ce parti luttait contre le gouvernement Jospin. En 2002, il a été l'un des principaux dirigeants de l'UDF à participer à la création de l'UMP à la demande de Jacques Chirac et d'Alain Juppé. Il a même été secrétaire général de la nouvelle UMP de 2002 à 2004. Député, il avait co-signé en 2003 une proposition de loi non discutée qui visait à reconnaître « l'œuvre positive de l'ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française ». Après avoir été ministre de la culture dans le gouvernement Juppé, il a été de nouveau ministre de 2004 à 2007 dans les gouvernements Raffarin puis Villepin. Ministre de la santé et de la protection sociale de 2004 à 2005, c'est lui qui a lancé la réforme de l'assurance-maladie de 2004. On lui doit notamment la franchise médicale d'un euro par acte, la hausse du forfait hospitalier et l'élargissement de la CSG. Voilà qui se sent à l’aise avec Bayrou. Et vice-versa.
Je continue mon tour d’horizon. Bayrou vient aussi d’accueillir le soutien d'Arnaud Dassier. Il s'agit du responsable de la campagne internet du candidat Sarkozy en 2007. Rien de moins ! Dans deux interviews à « marianne2.fr » le 6 janvier et à « francesoir.fr » le 9 janvier, il donne les raisons de son soutien. C'est éclairant. Pour lui, Bayrou est « le plus courageux sur le plan économique, puisqu'il demande de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros ». Il affirme avoir « eu une révélation synthétique, je me suis dit : "Bayrou c’est la meilleure solution pour atteindre un bon nombre d’objectifs politiques indispensables pour entamer le redressement du pays." » Lorsqu'on l'interroge sur ces « objectifs politiques indispensables », sa première réponse est la suivante : « Premièrement, faire barrage à la gauche que je trouve irresponsable ». Donc si Hollande ou Joly veulent s'allier avec Bayrou, ils devront aussi avaler celui qui les trouve "irresponsable" et veut les battre. Bon courage ! Il précise qu'il soutient Bayrou car il « ne pense pas que Sarkozy soit capable de lutter contre le candidat socialiste ». Arnaud Dassier est un libéral assumé. Sur « marianne2.fr » il le dit : « Ma famille politique a toujours été le centre et le droite, j’étais membre du Parti républicain, ensuite de Démocratie libérale, puis nous avons rejoint l’UMP. On ne peut pas me reprocher de ne pas afficher mes convictions ! Je vais continuer à défendre mes idées, il y a un certain nombre de structures politiques qui peuvent les porter. » Donc il ne rejoint pas Bayrou parce qu'il aurait changé d'idées mais bien parce qu'il pense que c'est la manière la plus utile de les faire avancer. D'ailleurs, il pense ne pas être le seul à agir ainsi. Il affirme qu'« il y a plein de gens à "Galaxie libérale" qui vont voter Bayrou ». "Galaxie libérale" est un groupe d'exaltés libéraux dont il est membre. Ce groupe écrit par exemple en préambule sur son site internet : « Alors que depuis 30 ans les politiques publiques mises en œuvre au nom de l'Etat providence ont conduit notre pays au bord de la ruine, nombre de dirigeants politiques continuent de ressasser les recettes d'un dirigisme pourtant coupable d'avoir provoqué une crise sans précédent ». Arnaud Dassier précise que « les libéraux sont en train de rejoindre François Bayrou. C’est un mouvement de fond » et il annonce que son rôle sera de « participer à la reconstruction du pôle libéral du Modem aux côtés d'autres libéraux comme Alain Lambert, sans compter tous ceux qui vont encore nous rejoindre. »
Alain Lambert ? Voyons. Il vient aussi d'annoncer son soutien à Bayrou après avoir soutenu Sarkozy pendant plusieurs années. Le 27 décembre dernier sur RMC, il a affirmé que « Nicolas Sarkozy n'a fait aucun effort en matière de dépenses publiques ». A croire que les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés, les fermetures de tribunaux et d'hôpitaux, la contre-réforme des retraites ne lui suffisent pas. Alain Lambert a été ministre du budget de 2002 à 2004 dans le gouvernement Raffarin. On lui doit notamment la suppression de 52 000 postes d'emplois-jeunes dont 20 000 dans l'Education Nationale et des allègements de cotisations dans le cadre du plan Fillon contre les 35 heures. C'est lui aussi qui a achevé la privatisation du Crédit Lyonnais en 2003. A l'époque, le Crédit Lyonnais était dirigé par Jean Peyrelevade qui soutient désormais lui aussi François Bayrou.
Je pourrais aussi vous parler de Jean Arthuis, autre soutien de fraîche date. Longtemps président de la Commission des finances du Sénat. C'est lui aussi un libéral qui s'assume. Il défend la suppression de l'impôt sur la fortune. Il est partisan la « TVA sociale ». Il a voté la réforme Fillon des retraites de 2010. Avec Alain Lambert, il est l'un des "ex-ministres" de droite que Bayrou met en avant. Ils sont ce qu’ils sont et c’est bien leur affaire. Mais leur présence dans la coalition qui entoure François Bayrou surligne combien nous avons bien fait de marquer les distances dès le premier jour de l’appel au centre de François Hollande et de recommencer lorsque Eva Joly s’y est risquée à son tour. Il est impossible de gouverner le pays sur une base de gauche avec ces gens. J’espère que cette fois-ci Joly et Hollande l’ont compris. Les deux lui ont servi la soupe en s’adressant à lui en faisant mine de croire à la fiction d’après laquelle il serait disponible pour la gauche. Cela dans le même temps où les dirigeants de l’UMP en faisaient autant depuis la droite. En l’adoubant de cette façon, les uns et les autres lui ont donné son brevet de « centriste » de ni droite ni gauche qu’il ne parvenait pas à construire tout seul. En cela ils sont co-responsables de son décollage. Belle réussite !
Du coup je me désole de voir José Bové se ranger à l'idée de l'alliance avec le Modem. José Bové est un ami et une figure de l’alter-mondialisme. Il n’a rien à faire dans cette galère ! Pourtant, lundi 9 janvier, dans un entretien à « Public Sénat », il revient sur la proposition d'Eva Joly d'un "désistement réciproque" entre elle, Bayrou, Hollande et moi. Voici ce qu’il en dit : « La proposition d’Eva Joly est un débat pour faire en sorte qu’avec le PS, le Front de Gauche et le Modem il y ait un débat alternatif à celui de l’UMP. Le Modem n’est pas un parti indécent. En interne, ils ont aussi des gens de qualité. Personne, seul, ne peut avoir une majorité dans ce pays. Il est évident pour nous, comme nous le faisons au niveau européen, d’avoir une majorité qui porte une alternative. On ouvre la porte à ceux qui peuvent participer à cette alternative sur un sujet ou un autre. Ça ne veut pas dire qu’on est d’accord sur tout avec le PS ou le Modem. Mais on ne va pas mener une campagne en disant "nous sommes les meilleurs, nous sommes les seuls capables de mener l’alternative". Ce n’est pas sérieux ». Ce qui n’est pas sérieux c’est de vouloir "plumer la volaille centriste en la prenant au détail". L’argument des "gens de qualité" qui seraient à l’intérieur du Modem n’en est pas un. Il y a des gens de qualité partout, ce n’est pas le sujet. J’atteste qu’Alain Lambert que j’ai connu au Sénat, est un personnage charmant, très documenté et n’agissant qu’à bon escient. Mais c’est politiquement un réactionnaire. Je pourrais citer de parfaits mufles à gauche tout à fait insupportables humainement. Mais ce sont politiquement des progressistes pour plusieurs d’entre eux. Le seul sujet qui vaille c’est toujours le programme, non les personnes.
Comme vous le savez je ne crois guère à la valeur des sondages. Je n’ai pas changé d’avis. Les derniers comme les précédents affichent tous une même incroyable nouvelle qui n’est pas commentée. Selon eux, 100% des gens savent pour qui ils vont voter dans trois mois. C’est d’autant plus incroyable que d’autres sondages, parfois venant des mêmes entreprises "révèlent" que ce n’est pas le cas pour la moitié des interrogés. Et que ladite moitié ne veut ni de Hollande ni de Sarkozy. Cela dit, quoique je pense de la façon dont ces sondages sont réalisés, ce que je sais de façon tout à fait certaine, c’est à quel point ils fonctionnent comme des prescriptions, voire des injonctions. C’est pourquoi j’observe avec intérêt la manière dont ils sont ensuite commentés et mis en scène. On devine ce que je pense de l’opération menée par le journal Libération avec le chiffon rouge du Front National . Mes amis ont montré avec humour que sur la base de calcul de Libé, 50% des Français se diraient prêts à voter pour moi. Mais à côté de la reprise manipulatoire d’une information bidon tirée d’un sondage, il y a une autre manœuvre à observer. Celle de l’occultation d’une information donnée par un sondage.
Ainsi quand BVA a publié son dernier travail. Tout est concentré dans les commentaires sur les deux premiers. « L’écart se resserre ». Le premier tour semble déjà fait. L’un et l’autre y ont intérêt. Comme l’a dit le médiacrate Barbier de l’Express : « La question qui se pose c’est de savoir si chaque électorat de droite et de gauche va se discipliner au premier tour ». Le reste ne serait que vanité. On sait combien l’effet de système est fort pour stabiliser "la table" du débat à quatre, dont trois partisans lié par le pacte du « Oui ». Tout en laissant une seule opposition possible, celle du Front National, bien sûr auto-disqualifié. Dans cette ambiance mon sort ne varie guère. Quand le journal Métro m’affiche comme le troisième candidat préféré derrière Bayrou et Hollande, les commentateurs restent de marbre, cela ne les concerne pas comme si c’était une évidence. Quand BVA me "voit" à 8%, même motif même peine. Ce matin-là, France Inter bat même un record. Le commentateur évoque le progrès d’Eva Joly qui passe de 4 à 5% et la percée de Villepin qui passe à 4%. Mais l’auditeur ne saura rien à propos du Front de Gauche. Pourtant BVA dit que nous gagnons un point par mois. Pour n’importe qui d’autre, je sais ce qu’on dirait. Mais s’agissant de nous, ce n’est pas une information. Notre difficulté est double. Nous devons non seulement passer le mur du système mais ensuite nous devons passer le verrouillage des journalistes qui se sentent en service commandé de vote utile pour Hollande. Mais le passage n’en sera que meilleur et plus solide, appuyé qu’il est non sur une mode mais sur la construction d’une conviction collective bien documentée.
Réécoutez l'émission CO2 mon amour avec Patrick Viveret (philosophe, économiste altermondialiste) de samedi dernier.
Il annonçait que la “vraie économie“, celle qui produit des objets et des services“, ne représente que 3% de l'argent (2,7 % exactement) qui circule sur la planète.
Les 97 % restant ne sont que de la spéculation financière... quant aux paradis fiscaux (soit disant éradiqués...!) et bien ils ont doublé leur volume de transaction en un an !
Suticos #461
"La plainte ne pourrait donc viser que la délégation française de Standard and Poors ou encore ses dirigeants parisiens, s'ils sont français."
Et si on reformule la phrase :"La plainte pourrait viser la délégation française de Standard and Poors ou encore ses dirigeants parisiens, s'ils sont français, ce qui serait une première dans le monde." Ça n'est déjà plus fataliste, et ça change un peu la donne dans l'inconscient collectif, non ?
Ce qui n'empêcherait pas "on peut toujours mettre le siège devant l'agence de la Rue de Courcelles..." Chiche, mais moi je suis un peu loin ;-)
Merci à je_sais_quoi_faire #475 pour sa brillante pédagogie. Je m'empresse de copier ses sept points pour en faire un support de travail sur le terrain. C'est aussi çà, la Révolution Citoyenne en marche. On lâche rien !
Les derviches tourneurs
Tels des derviches,notre élitocratie s'ennivre de prières au dieu libéral lui offrant des montagnes d'argent en mettant au charbon les peuples...
Une anecdote:je suis médecin,je vois hier en consultation une patiente de 50 ans,veuve,mère de deux enfants(16 et 11 ans),victime d'un plan social(GSK),intérimaire d'une entreprise sous traitant pour Renault,travail pénible(charges lourdes,rythme soutenu,...),fracture du poignet(accident ménager),immobilisation depuis deux mois,latence administrative habituelle dans l'obtention des indemnités,charges courantes incompressibles ne cessant de croître(future victime de la TVA sociale),choix(?) dans les priorités financières,quelles solutions lui seront apportées par le sommet social?la flexibilité (elle en est victime),la productivité(?)l'allongement de la durée du travail(il faut tenir jusqu'à...62,65 ans),...
Les médias qualifie le FdG, d'extrême gauche, pourquoi ? L'idéologie néolibérale est devenue la nouvelle religion avec son clergé constitué des économistes, des médiacrates, des experts qui eux savent, ont la vérité, ces nouveaux évangélistes se prévalent de la "science" économique, les divins marchés étant les nouveaux dieux, avec les agences de notation comme prophètes. Toute pensée contraire est donc extrême, d'extrême gauche ou d'extrême droite selon. Si bien que Roosevelt avec son "Glass Stegeal act" et son taux d'imposition marginal de 91% des hauts revenus doit leurs apparaître comme un dangereux extrêmiste stalinien.
Je rappelle aussi que, si 6% des électeurs de gauche sont hostiles à l'aggravation de l'ISF, ce score monte à 13% chez les FN : plus du double...
le FN est un monstre à deux têtes : les riches d'un côté, les très pauvres de l'autre.
@ prolo du biolo (953).
Ok si tu veux, pour le plaisir de voir en gros plan MLP s'emberlificoter sur des trucs qu'elle ne maitrise pas (parce qu'en plus elle est nulle !)
Ceci dit, ne nous y trompons pas : Lapix (après Lenglet jeudi soir) nous annonce la grande partition que vont tenir les jounalistes pendant les trois prochains mois. Avec une idée fixe : toute mesure, toute "promesse" qui coûte de l'argent est, "par définition" irréaliste ! puisqu'il ne s'agit plus que de faire des "économies", vu qu'on est en défécit n'est-ce pas et qu'il va bien falloir se serrer la ceinture sinon c'est le nauffrage du titanic assuré etc...
donc vas-y que je te sors les chiffres et les graphiques, que je te calcule et recalcule, que je te chipote la décimale, bref que je te fais passer pour un amateur qui sait pas gérer et qui ne sait même pas calculer d'ailleurs...!
Premier visé dans ce petit jeu de massacre annoncé : Jean-Luc Mélenchon qui est, évidemment, le plus "dépensier" de tous les candidats!
Y'aura intérêt à bien serrer les boulons face à cette brochette de petits médiocrates déguisés en professeurs Nimbus !
JM77 #481
"En étant optimiste (naif ?) on pourrait croire que le vent serait en passe de tourner ce matin même à Libé !"
Hé, hé, il ne faut pas oublier que :"Ce n'est pas le vent qui tourne, ce sont les girouettes.", et Libé, comme tous les autres médias de masse l'ont déjà démontré en 2005 (TCE et pas seulement), pourrait bien tourner dans le sens de ses intérêts sans jamais, pour autant, négliger sa maxime invisible et toujours en filigrane :"Courage, taisons ! Fort avec les faibles, faible avec les forts."
A l'heure qu'il est, Jean-Luc rencontre Bernard Thibault de la CGT et je pense le moment primordial pour la suite et notamment le meeting de demain soir qui aura lieu à Metz. C'est vrai que le syndicalisme doit reprendre sa place en France et, que je sache, c'est encore une chose que défend avec force le Front de Gauche.
Je viens d'écouter André Chasaigne au journal d'information de 12h30 sur France Culture. Excellent.
C'est clair sur le soutien à Jean Luc Mélenchon.
C'est clair sur le système capitaliste qu'il faut évacuer.
C'est clair sur la réalité que les électeurs socialistes ne sont pas à confondre avec Hollande.
C'est clair qu'en étant clair le plus grand nombre comprendra que battre Sarko est une première chose mais que l'enjeu primordial consiste à transformer l'essai en hissant au plus haut le candidat du Front de Gauche.
@Paul Volfoni #530 cite: "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre". Winston Churchill
Puis, par extension : "Vous avez voulu éviter le FN au prix du vote utile. Vous avez le parti utile et vous aurez le FN."
Et "Vous avez voulu éviter l’austérité au prix du vote utile. Vous avez le vote utile et vous aurez l’austérité."
Vos parallèles sont excellents, pleins de bon sens et font froid dans le dos.
À nous de les ranger aux oubliettes de l'Histoire en donnant la victoire au Front de Gauche au premier et au second tour.
Passer un cap. On voit bien que les idées du Front de Gauche progressent malgré les manigances des uns et des autres mais il nous faut passer un cap et nous avons besoin d'aides. Adhérent et militant de la CGT depuis 1982, j'ai payé lourdement dans ma vie professionnelle mon engagement syndical, je dis qu'il est obligatoire que les syndicats s'investissent plus dans les campagnes électorales qui arrivent.En effet, la plupart des écrits de la CGT sont proches de ceux du Front de Gauche, on se bat au quotidien pour les mêmes causes et à la fin la CGT, ses dirigeants ne prendront pas une position claire et précise pour dire " on soutient tel candidat parce qu'il est le plus proche de nos idées". Lors du conflit des retraites, il a manqué au mouvement social un souffle politique et une issue démocratique s'appuyant sur un mouvement comme le Front de Gauche. De plus en plus de syndiqués CGT se manifestent dans les réunions du Front de Gauche avec leurs drapeaux et appellent à manifester au nom de la CGT lors des rassemblements initiés par le Front de Gauche. Je dis à tous mes camarades et sympathisants de la CGT, votons pour le (les) candidat(s) du Front de gauche aux présidentielles et aux législatives, pour nos intérêts communs !
Bravo mr Mélenchon pour votre discours anti systeme. Même si vous n’êtes pas un magicien, vous avez des convictions, et vous le faites savoir.
Je suis fier qu'il y ait des gens comme vous en politique (défenseur du travailleur, défenseur du dumping social, et je vais vous dire et pourquoi pas le Smic a 1700 Euros).
J'ai apprécié comment vous avez parlé a l'ancien numéro 1 du groupe Saint-Gobain.
Moi je pense que je voterai pour un parti anti systeme ce sera ou le FN ou votre parti.
Bravo encore mr Mélenchon, bon courage et battez vous sans relâche car vous êtes en course et dans le carré d'as pour devenir président en 2012.
salutations
Le jeux des médias est simple : faire monter la sauce FN, puis ensuite la faire redescendre en crédibilité, et ce afin que ses électeurs potentiels cessent d'aboyer et votent sagement Sarkozy.
De leur part c'est trop vite oublier les effets de la crise sur les déçus du pantin à talonnettes : celui qui a dit "travaillez plus pour gagner plus" et promis un monde où "tout devient possible"...
Ils y ont cru alors qu'ils ne se sentent pas l'âme raciste du tout, mais simplement ces "braves" gens ont été flatté dans ce qu'ils estiment être leur orgueil à travailler, à vivre dignement leur vie le mieux qu'ils peuvent... ils n'ont pas été flattés avant le premier tour de 2007 en leurs bas instincts racistes (puisqu'ils n'en ont probablement pas) mais dans ce qui est de l'ordre de l'intime.
Ceux là ne retourneront pas vers le petit pantin à talonnette, pas plus qu'ils n'ont de raisons d'aller vers le FN.
En outre les Lapix and co ne savent pas ce qu'est la crise, pas plus qu'ils ne peuvent se représenter psychologiquement le sentiment d'avoir été floué par de vaines promesses, et les médias peuvent toujours courir derrière, tenter de rameuter les moutons au bercail, c'est trop tard, ces moutons veulent qu'on leur parle "vrai". C'est aussi grâce à eux qu'on peut gagner ; en leur disant la vérité...
Le potentiel est énorme, surtout si l'on tient compte de l'erreur politique du dit pantin à vouloir jouer dans un autre bac à sable que celui de la fierté à se lever le matin, pour aller se rapprocher des sables mouvants du FN, erreur qui devrait lui coûter pas mal d’électeurs xénophobes. Guéant a beau gesticuler : la haine est devenu le siphon du chiotte de l'UMP ! Son score devrait donc logiquement finir dans les égouts avec sa politique.
je_sais_quoi_faire #597
à propos d'E.Joly:"Je pense que c'est une personne honnête et intègre, et elle l'a payé fort cher. Je ne sais pas ce qu'elle fait dans cette galère EELV avec toutes les entraves qu'ils lui ont semées."
J'ai été jusqu'à penser un temps qu'elle ne le savait pas elle-même ! Mais je la crois viscéralement anticommuniste, idéologiquement proche de Bayrou (fait historique), et j'ai appris dernièrement sur Bondy Blog, qu'elle a contracté sur sa poche un emprunt de 800 000€ pour financer sa campagne. Comme on sait que l'argent est le nerf de la guerre, sans parler des ambitions...
@969 henri
Henri, bien dit! J'espère que les gens de la CGT t'entendront!
Jean-Luc Mélenchon dit :
"Bayrou vient aussi d’accueillir le soutien d'Arnaud Dassier."
En réalité ici comme à droite, nous assistons à un changement de posture ! les mouches changent de vaches comme disent nos amis de la campagne...
c'est la première fois qu'un "personnage" politique change de monture. les exemples se retrouvent à droite et à gauche. le cas de claude Allègre est d'ailleurs intéressant à ce propos en modèle de revirement ! l'un des bras droit de Jospin finissant le tiercé dans les bras de Sarkozy !
tout ceci nous invite à placer les programmes devant les candidats qui à grand renfort de sondages bidon et changeant d'idées chaque semaine essaient de troubler les électeurs en les poussant au vote Futile !
que doit se dire un gars du PS qui voit un claude Allègre longer les murs de l'Elysée avec des rayban pour pas qu'on le reconnaisse? quel crédit donner à un parti dont les députés Europens votent idem à ceux de l'UMP ?
le message concernant le modem est le même (une fois chez Bayrou, une autre chez Villepin)
les partis se passent les hommes politiques ! où est le crédit dans tout çà ?
mettons à la place de l'électeur de 2007 qui voit des gus de son parti d'origine maintenant chez l'UMP ou au Modem ! l'électeur se demande pourquoi il irai voter pour une telle tromperie et d'une certaine manière je le comprends ! c'est pour cela que le devoir de cohérence entre les partis de notre famille doit se mettre à l'abri de tout collusion avec d'autres partis comme le PS par exemple, car se serait dévastateur pour notre rassemblement deu FdG.
ici, il me semble que beaucoup ont judicieusement compris que notre force était inversement proportionnelle à notre éloignement du vieux PS libéralisé.il y a lieu cher Jean-Luc Mélenchon de bien tenir notre position fasse...
En complément de mon post un petit rappel, et une question à se poser en lorgnant à droite du barème : les efforts médiatiques pour faire redescendre le FN à 10 % ne sont ils pas vains ?
(et comme je suis une bille en informatiques, j'en profite un peu...)
Bonjour,
Quelqu'un peut me dire qu'elle est la position de Jean-luc Mélenchon sur la loi HADOPI ? est-il pour l'abrogation pur et simple de cette loi ? ou a t'il des solutions concrètes pour un système de financement des artistes sans flicage et sans répression des millions de français qui téléchargent? (alors que l'industrie culturelle française ne s'est jamais aussi bien porté).
Voici le lien de numerama sur la position du PS : Hollande conseillé "de botter en touche" sur Hadopi.
Il serait bien que Jean-Luc Mélenchon s'exprime sur cette loi.
PS : Le correcteur Orthographique de mon navigateur internet me propose le mot "Enclenché" à la place de Mélenchon. =)
Merci.
Avec l'accord du webmestre, je souhaiterai simplement porter à la connaissance de tous, le dernier paragraphe du livre de S. Hessel et E. morin, "Le chemin de l'espérance", et faire un parallèle avec le programme du Front de Gauche, "L'Humain d'abord" :
[...]
L'auteur de "indignez-vous" trouverait largement sa place au Front de Gauche s'il le désirait.
[Edit webmestre : Oui mais non! D'abord il ne "désire" pas rejoindre le Front de gauche, ensuite la recopie de courts passages d'un ouvrage n'est accepté qu'à titre d'exemples ou de références. Pas comme vous le faites pour les "porter à la connaissance de tous". Je suis indigné !]
Kirikou (970)
C'est déjà bien que de ne pas favoriser le bipartisme. Mais alors il vaudrait mieux voter plutôt pour notre candidat que pour Marine Le Pen, ce serait lui assurer plus sûrement de gagner la présidentielle puisque c'est que vous lui souhaitez visiblement. Autant alors faire preuve de cohérence.
Sinon hier, petite approche politique avec les petites femmes de ménages qui passent le soir dans les bureaux et l'une d'elle m'a dit avoir regardé "des paroles et des actes" et être convaincue que voter Front de Gauche est le mieux à faire et ce sans que j'ai eu à faire ou à dire quoi que ce soit pour arriver à ce résultat, à part l'encourager à aller dans ce sens, bien sur ! certes, tous et toutes ne sont pas comme vous et moi, tellement persuadés que notre candidat peut remporter la victoire mais si déjà ils se disent que si notre candidat ne passe pas, il aura au moins un très bon score qui lui permettra de peser lourd face au PS, c'est déjà énorme et très prometteur qu'ils ne trouvent, dans l'ensemble, Hollande pas folichon du tout :)
Cette émission de jeudi dernier franchement a eu un impact incroyable, même si certains auront pu constater que notre candidat, n'ait pu aller plus loin dans la démonstration concernant le graphique bidon de l'économiste de droite ! Et que dire de son intervention sur France 3 Pays de la Loire, superbe !
C.W.K : S. Hessel et E. Morin écrivent des "trucs" qui sont la plupart du temps en osmose avec le FdG, le problème malgré tout le respect que je leur doit c'est qu'ils soutiennent le "moins pire" malgré tout.. Ils ont peut être passé l'age de rejoindre le FdG ?
Cette histoire de vote utile est tout de même une belle fumisterie. Certes, la fiabilité des sondages est ce qu'elle est... mais aucun ne place Marine Le Pen en situation d'éliminer Hollande au premier tour. Pour en arriver là, il faudrait qu'Hollande "perde" quelques millions d'électeurs qui aujourd'hui s'apprêtent à voter pour lui. C'est possible : Jospin l'a fait. Hollande peut le refaire. Mais comment un socialiste peut-il raisonnablement dire : "il faut voter Hollande dès le premier tour, car il est tellement nul qu'il risque de ne pas ramasser toutes les voix que les sondages lui promettent" ? C'est pourtant ça qu'ils nous disent, implicitement...
@redline69 (com.17 janvier 2012 à 11h13) plus que jamais, les gens vont devoir être courageux en votant FdG.. Oui, dans le sens où ils réussiront à surmonter leurs peurs infondées, soufflées et martelées par la propagande néo-libérale. Mais voter pour le candidat du FdG c'est avant tout faire preuve de discernement.
Vive la 6ème république!
@ermler (com.17 janvier 2012 à 11h46)
Ah bon, Trautman, elle est psychiatre? Si c'est le cas, divulguer un diagnostic médical, c'est une violation du secret médical, sinon, c'est tout simplement de la diffamation!
Ah oui, on comprend pour quelle raison la métaphore du pédalo n'a pas été comprise chez les "socialos": il semble qu'il y ait méconnaissance de ce que recouvre véritablement le terme "ad hominem", chez certains!
@Catherine Trautman: avant d'essayer de faire de la politique, il faut apprendre les règles fondamentales de la politesse et du respect dû à chaque citoyen.
NB (je ne peux plus employer PS): M'est avis que le Camarade Jean-Luc semble fort éloigné de tout risque de maladie mentale et que subodorer l'inverse devrait provoquer un retour immédiat sur sa propre santé mentale.
Résistance!
Vote utile, vote futile, vote débile ?
A chaque seconde qui passe un électeur (de gauche indécis, ou pas) de plus pour le FdG.
A chaque seconde qui passe le vote "utile" PS l'est de moins en moins. ils n'auront pas assez de voix de toutes manières, trop sont pour le FdG désormais.
Alors ce vote "utile" est quasiment dores et deja un vote "futile", inutile puisque inefficace.
Autant ne pas en faire un vote "débile", contre tout bon sens. actuellement on a une élection monarchique.. pardon présidentielle tous les 5 ans. déjà qu'on a aucune idée de ce qu'il adviendra dans 1 mois...alors dans 5 ans...
prenez le pouvoir, camarades du PS; têtes dures "d'extrême gauche", donnez une chance à la constituante que vous appelez aussi pour la grande majorité d'entre vous. peu importe qui a eut l'idée en premier. le Français moyen (votre serviteur) s'en contrefiche. c'est ou ça nous amènera qui importe; indécis de tous poils, fatigués de la politique insipide, donnez une véritable chance a vos camarades qui proposent du solide, de l’humain, même si vous vous refusez d'y croire. celons votre propre point de vue ça ne pourra pas être pire! et les autres proposent tous la même chose, méthode déjà appliquée depuis plus de 15ans... tout a y gagner à essayer.
Profitons que l'occasion soit suscitée ! un grand candidat (pas que sa taille hein!) un Front de partis de Gauche unis derrière un programme commun... c'est précisément les circonstances qui ont manqué aux révolutions citoyennes de la méditerranée pour se sublimer !
Présidons !
@kirikou
Moi je pense que je voterai pour un parti anti systeme ce sera ou le FN ou votre parti.
Crénom c'est quoi ça ? Il faudrait m'expliquer en quoi le programme "l'humain d'abord" est "anti-systéme" dans la mesure où c'est le système lui-même qui est anti-humain !
Quand à voter FN...: (c'est anti-systéme ce machin ?) mais mon pauvre amis tu ne sais pas où t’habites ? Il est anti-humain ce parti, nuance.
Hélas Henri, le bon temps où les cgtistes votaient PCF comme un seul homme est révolu. En réalité, les cgtistes votent maintenant à 40% pour le PS, à peu près autant pour le PC.
je vois mal le bureau confédéral appelé à voter FdG au risque de rupture au sein de la confédération.
ce fait illustre la chose suivante : les fameuses "pertes" du PCF ont eu lieu au bénéfice non pas du FN mais du PS...
Ce sont, en revanche, les ouvriers volatiles -dont le vote est changeant- qui sont passés du vote PS au FN.
Toutes les analyses électorales sérieuses le démontent. Chaises musicales.
Comme le PS, le FN est un parti "attrape-tout". ce qui n'est pas cas du FdG pour lequel un travail de conviction est nécessaire -ce que fait Jean-Luc Mélenchon avec 20 sur 20.
@ ydaho
Encore merci pour les "liens" ! J'y suis presque. Encore un ou deux détails à régler...
Y'a plein de gens qui disent ou écrivent des choses en "osmose" avec le FdG et... qui ne le soutiennent pas.
Ca ne me trouble pas seulement. Ca m'agace, ça me consterne et ça me mettrait presqu'en colère !
Bon, j'arrête- là, sinon je m'énerve. Je retourne bricoler mes histoires de liens.
@Marechal 978
Je pense que Kirikou, voulais plutôt parler d'un vote réactionnaire contre les partis habituels qui utilisent le FN comme défouloir.
Kirikou, je pense qu'il comprend qu'on l'a manipulé lors de ce type de vote FN. Sauf que maintenant il se rends compte comme beaucoup qui courrait dans les bras du FN, que le FdG en tant que parti de gauche et un mouvement clairement indépendant, clairement avec un programme et où Kirikou peut être entendu, écouté. Tout l'inverse du vote MLP qui utilise les électeurs mais ne les fait pas participer.
Où en sommes-nous après le meeting de Nantes et les appels aux socialistes "aidez-nous" ?
Bernard Thibault cité par l'Humanité ce matin : "je ne crois pas utile que la CGT dépense trop d'énergie pour convaincre ses adhérents qu'il n'est pas forcément nécessaire de reconduire le président de la République". Par contre juge-t-il "utile de dire aux autres candidats (Hollande comme Mélenchon) que ce qui est attendu au delà du changement de président, c'est un changement de politique sur le plan économique et social". Ce n'est donc pas, contrairement à ce que dit Gérard Filoche sur son blog, parce qu'Hollande serait le seul capable de battre Sarkozy, mais bel et bien une question de programme. La tâche qui nous attend maintenant nous les militants syndicalistes c'est de convaincre les nôtres, les salariés, les chômeurs, les jeunes, les retraités, et les électeurs socialistes et verts du NON en 2005, que le vote de classe en 2012 c'est le vote front de gauche. 5 candidats peuvent prétendre au 2e tour suivant Domenach de Canal+ cela fait donc une moyenne de 18% (les 10% restant pour les autres candidats). Est-ce si inaccessible si on le compare aux 35% de 2005? Il faut convaincre un à un une à une nos camarades socialistes et verts que c'est possible si nous savons vaincre comme en 2005 la résignation.
A Poncet 975,
Attendez, sur Médiapart, certains insinuent qu'il faudrait être réaliste et voter Hollande parce que si c'était Mélenchon qui passait le premier tour face à Sarkozy, ce dernier au deuxième récolterait majoritairement les voix du centre, de l'UMP et je vous le donne en mille...
De l'aile droite du PS!
Ce qui sous-entend bien que voter Hollande au premier tour, c'est aussi voter pour une aile droite prête à s'envoler vers Sarkozy...
à Kirikou
Comme j'ai essayé -maladroitement- de le dire, beaucoup d'électeurs FN sont contre l'impôt sur les grandes fortunes parce qu'ils y sont assujettis : est-ce cela être anti-système ?
Enfin, Kirikou, c'est pas sorcier !
Bonjour à tous,
Kirikou 965
J'ai du mal à comprendre votre poste 965 à 13:31, vous pensez voter pour un candidat antisystème, et vous dites que vous allez choisir entre le FN et le candidat du front de gauche, c'est là où je ne vous comprends pas... ?
En effet comment pouvez-vous comparer les FN avec nous FdG, qui sont deux partis aux antipodes l'un de l'autre, le premier étant avec la droite extrême et le second à gauche ?
D'où mon incompréhension, de plus je vous cite : : je suis fier qu'il y ait des gens comme vous en politique (défenseur des travailleurs, défenseur des dumpings social, et je veux vous dire pourquoi...
Alors Jean-Luc Mélenchon défenseur des travailleurs, je suis d'accord avec vous, mais pour le reste Jean-Luc Mélenchon défenseur du dumping social ! Là je ne vous suit pas, je suppose que vous avez voulu dire que Jean-Luc Mélenchon et contre le dumping social ?
Bonjour à toutes et à tous
Et si nous aussi nous faisions un peu de politique fiction (pas seulement BFM TV). Imaginons Jean-Luc Mélenchon élu mais également une forte "coalition" FdG socialiste à l'assemblée. J'ai mis des guillemets parce que je crois que cela ne va pas être simple avec ces personnes qui changent d'avis comme de chemises et qui vont dans le sens du vent. Mais imaginons tout de même. C'est un vent liberté retrouvée pour notre peuple mais aussi pour toute l'Europe car peut être c'est cet espoir qu'attendent les citoyens de notre vieux continent.
Mais voilà l'oligarchie terroriste en place avec toutes ces propositions réactionnaires laissera-t-elle au peuple les résultats de l'élection, car déjà qu'elle fait pression sur la médiacratie pour qu'elle nous abreuve de faux sondages ou tout du moins manipulés qu'elles nous matraque de chiffres tout aussi manipulés et que Jean-Luc Mélenchon ne parait dans aucun de leur résultat. (Pour eux il n'y a que les quatre candidats du parti désormais uni UMP-PS-FN et le bagage accompagné Bayrou) Que fera-t-elle si le FdG fait un énorme score voir si Jean-Luc Mélenchon est au 2eme tour ?
@Ermler, en soit ce n'est pas si grave, il y a les convictions qui sont écrites noir sur blanc et puis il y a le vote qui souvent dénote l'appartenance a un "clan" ou un "parti". Je crois que ce qu'il restera au final ce sont les convictions de Morin et d'Hessel, les gens ne sont plus autant des moutons... Et leur démarche est tout de même plus légitime que celle d'un "type" qui hésite froidement entre voter FdG ou FN, faut vraiment avoir un gros grain pour en être arrivé la.
Bonne continuation avec les "cordes"...
A propos de Montebourg :
Je le trouvais déjà équivoque au moment des primaires, même avant son ralliement sans conditions au "successeur" de DSK.
Mais là, il n'y a plus d'équivoque, et la mahonnêteté politique de son projet apparaît clairement (même si peut-être lui-même est "honnête" selon la mauvaise foi sartrirenne...):
1) en créant un "nouveau courant" intitulé Rose et réséda, il détourne de son sens le poème d'Aragon pour fabriquer à FH une publicité mensongère,celle du "résistant" que justement FH n'est pas; et il parodie Jean-Luc Mélenchon pour faire réussir quelque chose qui n'a rien à voir avec ce qu'est le programme de la vraie gauche (un programme "de classe" : au sens plein, l'humain d'abord !)
2) il s'appuie pour avancer, non sur la volonté populaire clairement exprimée en 2005, ni sur un appel à la souveraineté des citoyens, mais sur une élection préfabriquée par les sondages et le système endormeur des "primaires" ; c'est-à-dire qu'il compte lui aussi sur le renforcement du bi-partisme pour arriver au pouvoir.
Il n'y a qu'à voir ce qui se passe dans les pays anglo-saxons (et ailleurs) pour comprendre comment fonctionne ce piège anti-démocratique, qui étouffe d'avance tout vrai débat politique !
@loulou63 #659
"La pièce de 2€ brandie en fin d'émission par Mélenchon m'ont confirmé que l'augmentation à 1700€ concerne bien le brut:"
Oui, c'est écris dans le Programme Populaire Partagé (PPP) du Front De Gauche, "L'Humain d'abord", chapitre 1, toute première page (13), dernière ligne. Il ne coute que 2€ et sert une juste cause...
L'objectif étant qu'en fin de législature ce soit du net pour les salariés concernés. Voir "Agir pour un changement durable", page 14-16 du PPP, et suivantes.
"Maintenant, toute la question est de savoir comment une PME à l'équilibre financier précaire peut-elle absorber une augmentation de 300€ par mois et par salarié sans augmenter ses prix dans la même proportion?"
Là aussi, il faut vous emparer du PPP, pas d'autres solutions. Le FdG est une formation politique, pas syndicale. Il prétend agir globalement, à l'échelle du pays entier, sans parler de la diplomatie. On ne peut pas relancer cette fameuse question du SMIC en l'isolant de tout un programme: Partager les richesses; Reprendre le pouvoir aux banques (Pôle financier public); Planification écologique; Produire autrement; VI ème république, etc., il y a neuf chapitres essentiels que je vous invite chaleureusement à découvrir, commenter, voire critiquer. C'est çà, la Révolution Citoyenne en marche.
@ Sheraf number One 971
Le Programme du FdG mentionne très clairement l'abrogation de la Hadopi, ainsi que de la LOPSSI et autres saletés sécuritaires enfantées par le PATRIOT Act américain.
Ton Appel Henri (969)est fondamental,les Camarades de la C.G.T.dans les luttes les Camarades de SUD qui sont à la base ont morflé et paye très dur leurs engagements parcequ'ils savaient que toute lutte revendicative est aussi politique, souvent entraient en opposition avec les luttes revendicatives appelées défensives,c'est -à-dire à la remorque des annonces des plans patronaux politiques les plus réactionnaires.Un syndicalisme reconnaissant que le patronat muté au tout financier utilise la guerre de classe (cf Waren Buffet),donc la réalité de la Lutte de classe (reconnue très tôt par Marx entre autres) et qui par sa direction syndicale ne prévoit pas les ajustements que les pires réactionnaires politiques annoncent et prêts à ajuster l'annonce rétrograde et la matraque pour voir la réaction du prolétariat et de ses représentants syndicaux,la direction syndicale si elle est sur une ligne seulement revendicative et d'opposition à la dite réforme voulue,a toujours un métro de retard.
C'est ce qui s'est passé avec la première attaque du sieur Fillon contre les retraites.C'est vrai qu'à cette époque il n'y avait pas de forces de Gauche rassemblées comme notre Front de Gauche ;Décembre 2010 nous étions en marche mais dans l'élaboration du Programme Politique et en proposition de candidature pour notre Candidat.
Il faut voir le chemin parcouru,une longue marche au pas.
Merci Camarade Ghislaine A. Ces phrases terribles de la lettre de Milton Friedman au fasciste du Chili provenant des pires dérives perverses de soumission au pire.Ton post 725 fera date :le 16 Janvier 2012 à 0 h 28;
Eh oui le Prolétariat se lève tôt ou se couche tard pour bosser c'est selon et personne n'a besoin d'un bourgeois de Neuilly pour le dire.
cher Jean-Luc Mélenchon, en effet Hollande ne répond pas à vos demandes.
n'est ce pas le moment d'en parler avec nos partenaires et clairement nous situer pour éviter d'être en position de demandeur.
personnellement comme nous l'avions vu avec mr Sapin sur un plateau de télé ! jamais le PS ne nous tendra la main car en réalité derrière ce parti, se cache un ensemble libérale très proche de l'UMP.
on le voit à Europe, comme au Sénat, le PS n'a aucun soucis de vote avec la droite. d'où l'énervement d'électeurs à situer ce parti.
sur cette base le vote FdG est vital, et à l'inverse le soutien, même du bout des lèvres envers le PS sera destructeur chez nous au FdG.
donc cherchons des parallèles avec nos alliés à gauche (NPA, LO, certains EELV) mais évitons Hollande qui va nous manipuler au final.
la premier des résistance est de résister aux traitres qui sont de notre coté. j'ai vu le PS au bord des avenues lors des manifs retraites ! ils disparaissent derrière Hollande qui ne nous a jamais soutenue, ni aux manifs retraites, ni ailleurs d'ailleurs. on le voit aller dans des Usines vides et fermées sur la base de son vote au traité de Lisbonne.
@ redline 69
j'ai bien compris camarade, c'est pourquoi je prend des gants... en tout cas il me semble, kirikou comme tout le monde ici est majeur et vacciné... et il peut (je l’espère pour lui) entendre une contradiction somme toute fraternelle tel un cri du coeur : "l'Humain d'abord !" et étayer ensuite son propos.
Etre contre le système actuel (el systema en italien) on est tous d'accord ici.
Mais avoir cerné en quoi le FN fait parti du dit système n'est pas bien compliqué, pas seulement pour des questions d'héritage historique,. vu que le système actuel c'est le capitalisme qui fait reculer les droits sociaux... comment ne pas discerner que le FN voudra et ne pourra que les faire reculer davantage nos droits déjà bien en peine... ? je t'avoue que ça je pigerai sans doute jamais...
Par contre son "hésitation " est justement des plus intéressante...(j'aimerai le comprendre ô combien...
@ vm
Oui, c'est clair que c'est un vrai problème pour le FdG, et cela montre que le P.S. sort l'artillerie lourde : La rose et le réséda (interprété aussi par Lavilliers, soutient du FdG) sera un mouvement a l'intérieur du P.S. qui tiendra a peu près le même rôle que celui laissé par Jean-Luc Mélenchon en son temps, c'est a dire la caution de gauche, proposant des motions de gauche toujours rejetées ou même invalidées (c'est arrivé aussi). Pour la campagne électorale, ce mouvement aura pour charge de ratisser en plein dans les troupes du FdG ! Il reste encore des "tacticiens" au P.S. et il faudra faire avec, en soulignant que la rose et le réséda est un mouvement minoritaire au P.S. et que cela ne change pas grand chose au fait que leur programme entérine pas mal d'idéologie libérale !
Est ce que cela "marchera", de mon point de vue c'est peu probable, il faudrait encore que cela enclencha une mécanique de rassemblement derrière Montebourg, et les autres "caciques" n'aiment pas la petite bête qui monte... qui monte... Autrement dit pour que cela marche il faudrait le propulser au premier plan... Et ils ne le feront pas, cela restera a usage interne pour ne pas provoquer un éventuelle hémorragie de militants qui serait préjudiciable a si peu de temps des présidentielles... Je vous rappelle qu'il faut des petits bras pour faire marcher une campagne comme celle du P.S., beaucoup de petit bras !
Ensuite dans l'isoloir, chacun fera ce qu'il veut !
Ami(e)s vous allez, et nous allons tous mourir ! non pas sous les balles, quoique...mais au plan économique asphyxiés, étouffés, ou alors de faim, ou empoisonnés avec les pesticides ! l'issue est certaine ! ne faites pas comme ce suicidé optimiste qui s'est défenestré et qui en passant devant la fenêtre du dixième disait encore :"jusque là tout va bien..." contrairement à cet homme perdu nous avons aujourd'hui un parachute, et ce parachute c'est Jean-Luc Mélenchon et son parti de gauche. C'est le seul candidat qui va pouvoir faire une révolution sans fusils et sans balles et elle réussira car il aura le peuple avec lui ! Il est la seule solution, les autres ne sont là que pour prendre du pognon et se constituer une retraite, alors pourquoi tergiverser, dîtes à vos amis de droite ou de gauche que le seul parachute c'est Jean-Luc Mélenchon et surtout faites les voter au premier tour, il en va de notre vie et j'oserais vous dire égoïstement surtout de la mienne ! Soyons égoïstes comme moi et votons tous pour ne pas mourir.
@983
Mais il n'y a rien de nouveau dans cette affirmation de Médiapart. Jean-Luc Mélenchon le laisse supposer assez souvent lorsqu'il fait un parallèle avec les scrutins analysés en Amérique du sud.
Les sociaux-démocrates ont votés, dans ces scrutins, contre les partis de la véritable gauche. Et alors, que faut-il en conclure. Qu'il faut voter PS pour chasser NS ?
Mais FH et NS, pour moi, ce sont quasiment les mêmes recettes de rigueur budgétaire. Donc concentrons nous sur le premier tour et votons massivement pour le programme Front de gauche.
Il sera toujours temps de développer une stratégie pour le second en ayant, de manière cristallisée, les résultats du premier tour.
Par ailleurs, pour ce qui concerne Monsieur Thibault de la CGT, souvenons nous qu'il s'était montré favorable au "oui" en 2005.
@rienamoi (17 janvier 2012 à 10h31)
Il n'y a pas que ces grands journalistes de la TV qui nous tapent dessus...
Les chiens de garde ne sévissent pas qu'à la téloche! Mais nous sommes en train de dresser la liste de tous ceux à qui il faudra proposer un stage de re-formation où Edwy Plenel, entre autres, pourrait venir leur expliquer ceci:
Les journalistes devraient être interdits d’avenir. Empêchés de prédictions, de pronostics ou de scénarios futuristes. Il suffit déjà qu’ils s’occupent avec soin du présent, lui-même encombré de passé. Qu’ils le décryptent dans ses moindres recoins, qu’ils arpentent tous ces territoires, qu’ils fouillent dans ses placards à mémoires, qu’ils révèlent ses réalités occultées, qu’ils dévoilent ses potentialités cachées. C’est à cette condition-là, à cette condition seule, qu’ils rempliront la fonction démocratique qui, socialement, les légitime : satisfaire le droit de savoir des citoyens, leur offrir toutes les informations d’intérêt public sans lesquelles ils ne pourraient contrôler ce qui est fait en leur nom, leur donner ainsi les moyens d’être libres et autonomes dans leurs choix et leurs décisions, leur permettre en somme d’assumer véritablement cette souveraineté qui, en démocratie, est théoriquement la leur.. Le stage de désintoxication sera-t-il suffisant? Pas sûr! Pas grave non plus, à coup sûr, il y a quantité de journalistes dignes de ce nom, dont les crocs ne rayent pas le plancher, qui pourront reprendre la relève.
Vive la révolution citoyenne!
Pour les mille.1000
Là vous savez tous et toutes qu'un petit milliard fait 1000 millions ,en euros ça fait un max pour la Planification écologique dans la Révolution citoyenne avec notre Pôle Public Financier et Bancaire qui gèrera X milliards d'euros pour tous les financements et tout ça avec un tout petit bulletin de vote : Jean-Luc Mélenchon.
Vive la Sixième République avec la Constituante.
956 @bernard
Bernard, votre témoignage est important parce qu'il donne une image concrète de la souffrance morale et de la souffrance physique. Je ne sais pas laquelle vous estimez être la pire d'un point de vue médical mais il me semble que les deux réunies forment l'hydre tueuse du monde moderne à vitesse grand V?! Est-ce que vous trouvez dans les propositions du Front de Gauche l'espérance de pouvoir enfin exercer votre profession dans de bonnes conditions pour nos concitoyens? Et surtout, de quoi avez vous le plus besoin tout de suite?
Merci encore pour votre commentaire!
Et voilà 1000 commentaires à 1000% derrière le Front de Gauche !
Petite info pour ces journalistes si beaux et intelligents, si prompts à défendre le système, qu'ils regardent en direction de ce qui est devenu un laboratoire du futur : la GRECE, ils verront tous leurs collègues qui vivent dans les locaux des chaines qui ont fermé, parce qu'ils ne peuvent plus payer un loyer, ils verront tous ces journaux disparus ou qu'ils sont en train de disparaitre faute d'aide de l'état. Si on continue tout le monde en prendra pour son grade, ils se croient à l'abri, les pauvres!
Les mouches seraient-elles en train de changer de coche ?
http://blogs.mediapart.fr/blog/agathe-de-poher/170112/la-bonne-sequence-de-jean-luc-melenchon
Il ne faut, à mon avis, pas perdre trop de temps avec l'opération de Montebourg, complètement rallié à Hollande, dont l'entourage est complètement libéral. Créer un "mouvement" dans la deuxième quinzaine de janvier 2012 tout en soutenant mordicus l'austéritaire PS, ce ne peut être qu'une tentative d'enfumage pour tromper des électeurs de gauche. La présence et la dynamique du Front de Gauche les agacent. Et comme ils ne veulent ni argumenter ni débattre, tous les stratagèmes seront bons.
Pendant ce temps le ps Savary fait une tribune libre dans lemonde pour plaider en faveur de la "réforme" (bien sûr libérale, à l'européenne) du chemin de fer.
Pendant ce temps nous subissons en Ile-de-France (ce n'est qu'un exemple) les fermetures d'hôpitaux suite à la "réforme" menée par le ps Evin.
Et la liste est longue. jamais ces libéraux ne gauchiront leur programme.
Le seul vote utile c'est le Front de Gauche