12jan 12
Dans ces quelques lignes, je mène le combat. Je vous dis un mot de la campagne. Puis je vous dis ce que j’avais dû remettre la dernière fois à propos de mon passage à Pétroplus. Après quoi je reviens sur les ralliements à Bayrou. Car il me semble qu’ils illustrent spécialement bien ce que beaucoup avaient du mal admettre de la critique sans concession que nous avons faite du personnage et de la proposition aberrante d’alliance que lui font François Hollande et Eva Joly. Au nom de l’« anti-Sarkozy » censé nous servir de programme commun minimum, nous aurions dû l’accueillir à la maison. Qui voit son escorte est fixé je l’espère bien.
Je n’ai plus guère de temps de pause. Et quand il s’en trouve, je le passe à bachoter comme l’élève que j’ai été il y a longtemps. Cette semaine mon événement médiatique c’est l’émission de France 2. C’est une rude épreuve placée comme elle est dans les nombreuses tâches et obligations de cette rentrée. Je ne me plains pas : tous les clignotants de notre campagne sont passés au vert, même le matraquage sondagier. Puis samedi je serai à Nantes pour un des meetings nationaux du Front de Gauche. J’y présenterai le mot d’ordre de la troisième affiche de campagne. Après « La France, la belle, la rebelle », il y a eu « place au peuple ». A présent voici « Prenez le pouvoir ! ». La campagne du candidat doit rester très générique. Les mots d’ordre qui s’y lisent doivent durer et pouvoir se décliner dans tous les compartiments et domaines. C’est comme ça que je comprends ma tâche de porte-parole. Les mots d’ordre programmatiques et leur explication viennent dans les tracts. Les affiches des partis membres du Front complètent la partition. Au final la série des mots d’ordre sur les affiches du candidat forment une seule phrase. Une phrase politique qui raconte ce qu’est la révolution citoyenne à laquelle nous travaillons.
Ceux qui veulent suivre de près la campagne, celle du Front de Gauche et la mienne peuvent et doivent utiliser le site « Place au peuple ». Ils y trouveront informations et matériels de proximité. Je veux signaler que le pays se sera couvert d’écoutes collectives pour l’émission de France 2 jeudi, si j’en crois toutes celles dont la tenue a été annoncée et celles dont j’entends parler alors que les organisateurs ont négligé de nous les signaler. Cette fois-ci je sais qu’il va aussi se faire beaucoup de « réunions d’appartement » devant la télé. Je compte bien avoir des récits de tout cela car c’est pour moi la campagne vivante et ancrée dont nous avons besoin pour résister aux grosses bourrasques des modes et du bipartisme, tout en diffusant de l’énergie et de la volonté de combat. Encore une fois, je répète la consigne : n’attendez pas les consignes ! Agissez ! Faites ! Osez ! N’en restez pas aux pleurnicheries de cette gauche vaincue d’avance, prompte à gémir et à ergoter sur tout, ceux dont chaque prise de parole commence par des « ne nous faisons pas d’illusions», « attention à ne pas s’enflammer ». Calez-vous toujours sur les plus allants et optimistes, qui agissent plutôt qu’ils ne commentent. Bref n’ayez pas honte d’être hardi et de sortir de l’impasse dans laquelle s’enferment les moroses, ces étranges révolutionnaires qui attendent des compliments et des encouragements du système, de sa presse, de ses sondages et sinon se disent battus d’avance. Toute notre énergie s’attache à une tâche : franchir le seuil de crédibilité qui fait de nous le point d’appui du mouvement d’insurrection civique qui mûrit.
Vous savez que j’étais sur le site de la raffinerie Pétroplus dans l’Eure la semaine passée, à l’invitation des syndicats. Je vais en parler parce qu’il me semble que c’est une bonne illustration de nombre des questions un peu abstraites déjà évoquées dans mes précédentes notes lorsque je traite de la façon dont s’articule la logique financière et la logique productive. Je suis obligé de le faire parce que vous n’avez aucun moyen de savoir ce que j’y faisais ni ce que j’y ai dit. En effet la presse sérieuse, éthique et informative, s’est surtout intéressée à l’essentiel, c’est-à-dire au fait que j’ai croisé monsieur Morin en évitant de me faire photographier avec lui. Cette information sans intérêt fut pourtant considérée comme essentielle dans bien des compte-rendus. Il s'agissait de faire croire que j’aurais surtout été un encombrement pour les travailleurs sur place, en dépit du fait qu’ils aient dit le contraire et qu’ils aient insisté pour que je vienne et prenne la parole devant l’usine. Pour ma part, je me contenterai de parler de ce qui est « secondaire », c’est-à-dire du problème posé par le dossier Pétroplus. Ces études de cas concrets sont très importantes à mes yeux. Elles permettent de bien comprendre ce qui se passe et de constater comment l’analyse théorique se trouve vérifiée sur le terrain et quels enseignements celui-ci nous apporte pour mieux comprendre. Et donc pouvoir prévoir et agir. De Pétroplus et M-réal je vais en parler encore dans mon discours de Nantes.
Situons d’abord l’entreprise. Pétroplus est un groupe suisse qui compte cinq raffineries en Europe dont celle de Petit-Couronne où je me trouvais avec Pierre Laurent et Laurence Sauvage ce vendredi-là. Le groupe a été créé en 1993 et racheté en 2005 par le fonds d'investissement Carlyle pour 523 millions d'euros. Un fond de pension ! Cela sent bon l’argent facile quand ce genre d’aventure s’annonce. Fine mouche Carlyle ! En 2006, le titre est introduit en bourse pour cinq fois ce montant ! La compagnie prospère avait repris les installations dont ne voulaient plus les grands pétroliers. Ceux-là, en effet, suivaient une ample stratégie de relocalisation de leurs sites de production dans un but de dumping social et environnemental. Pétroplus profitait de la conjoncture de ce chassé-croisé. Car les miettes du festin des majors restaient bien belles. D’autant que le modèle économique de l’entreprise était entièrement fondé sur le court terme. Pétroplus empruntait à très court terme auprès des banques pour acheter la matière première et sitôt revendue, sitôt remboursé. Et ainsi de suite, de commande en commande, pour que le risque soit minime et la servitude au long terme de plus en plus réduite. Mais la crise de 2008 a réduit les marges. On sait que pour un fond de pension ce qui compte c’est avant tout le niveau de profitabilité, la rente. L'entreprise n'a plus versé de dividendes depuis 2009. Pas de profits redistribués pendant deux ans, c’est l’horreur pour un fond de pension. Le potentiel de profit est ailleurs. Liquider la raffinerie rend disponible les cuves de stockage pour les produits importés. Justement les majors courent après ce genre d’installation. La Shell qui avait vendu Pétroplus au fond de pension est dorénavant sur les rangs pour racheter ces cuves. Tel est ce monde gouverné par l’argent.
L'élément déclencheur de la crise en cours se produit le 27 décembre dernier. Drôles de fêtes pour les salariés ! Pétroplus annonçait qu'une ligne de crédit d'un milliard de dollars avait été gelée par ses banques. Notez la date pour vous souvenir que c’est précisément le moment où la Banque Centrale Européenne a donné 500 milliards de crédit à un 1% et pour trois ans au système bancaire européen. Lequel l’a aussitôt redéposé en placement… à la Banque Centrale Européenne. Et au même moment, une ligne de crédit pour la production réelle à Pétroplus était bloquée. Le groupe a donc sauté sur l’occasion pour justifier la mise à l'arrêt provisoire de trois des cinq raffineries européennes dont celle de Petit-Couronne et celles de Belgique et de Suisse. « Nous ne pouvons actuellement plus acheter de pétrole, alors que nous en achetons normalement 500.000 barils par jour ». Après l'annonce, le cours en bourse a chuté de 40%. On ne demande pas si le même fonds n’avait pas prévu et spéculé sur cette baisse hautement prévisible dès que la décision de stopper une partie de l’activité serait annoncée. Aussitôt, les vautours se sont perchés sur les arbres autour. Standard & Poor's et Moody's ont dégradé la note de Pétroplus. Standard & Poor's estime qu'en cas de faillite, seulement 30% des créances seraient couvertes. Ce qui signifie que si la compagnie retrouvait un accord bancaire, cela lui coûterait plus cher qu’avant du seul fait de la note dégradée qui serait accolée au titre de ses emprunts. C’est pas beau la vie du capitalisme quotidien ?
La protection d’un marché intérieur, quelle que soit sa taille, bref, le protectionnisme qui fait hurler les libéraux, c’est possible. Et avec lui la relocalisation de l'activité. La démonstration concrète vient d’en être faite. La nouvelle est passée relativement inaperçue. Et pour cause, elle pourrait donner des idées à d’autres pays. Les 20 et 21 décembre dernier, les pays membres du Mercosur étaient réunis à Montevideo. Le Mercosur est une sorte de marché commun en Amérique du sud. On y trouve le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay comme Etats membres à part entière. Et notamment le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur comme Etats associés. Ces pays ont alors décidé de mettre en place des mesures protectionnistes aux frontières du Mercosur. Horreur ! Vous voudrez bien noter que ces pays ne sont pas tous dirigés par des bolcheviks-populistes-archaïques. Les importations d’une centaine de produits vont ainsi être plus fortement taxées pendant une période d’un an, période qui pourrait être renouvelée si nécessaire. Les pays du Mercosur ont choisi cette méthode pour freiner les déséquilibres commerciaux dus à un yuan et un dollar fortement dévalués par rapport aux monnaies d’Amérique du sud.
De telles mesures « protectionnistes » fonctionnent. L’année dernière, l’Argentine a réussi à faire pression sur le fabricant des téléphones Blackberry, l’entreprise canadienne RIM. Avec la mise en place de quotas limitant les composants importés, RIM a finalement été contraint d’installer une usine d’assemblage de ces téléphones sur le territoire argentin. RIM qui préférait fabriquer ses téléphones en Chine où le coût du travail est 15 fois inférieur à celui de l’Argentine n’a finalement pas eu le choix et a fini par installer une usine en Argentine. Le Mercosur nous montre ainsi que de simples décisions politiques permettent de mettre fin à la folie du libre-échange afin de relancer les économies nationales, de lutter contre le chômage et de protéger l’environnement en relocalisant les productions. A l'exact opposé de ce que fait l'Union européenne.
C’est un événement en dépit des apparences pâlichonnes de l’information. Philippe Douste-Blazy soutient François Bayrou. Son arrivée indique quel est le sens de la marche. C’est le sens du regroupement que vise depuis le début Bayrou : reconstituer une alternative à droite. Comme il y a eu le RPR et L’UDF, il y aurait le Modem et la nébuleuse de centre-droit. Le modèle de Bayrou c’est Giscard : la « France décrispée », le bloc central des classes moyennes et la main tendue aux socialistes pour qu’ils quittent l’alliance à gauche. C’est donc le moment de jeter un œil sur ces nouveaux soutiens et ralliements à François Bayrou. Je ne le fais pas pour mettre en cause les personnes. Mais pour pointer la cohérence de la construction politique de François Bayrou comme alternative de droite à Nicolas Sarkozy. Car ces ralliements forment bien un tout qui confirme l'ancrage idéologique de Bayrou dans le camp libéral.
Philippe Douste-Blazy est le dernier en date des nouveaux soutiens de Bayrou. Il est sorti de sa réserve de secrétaire-général adjoint de l'ONU pour le dire. Dans une tribune publiée sur le site internet du journal Le Monde, il en explique les raisons. Il critique le « tournant droitier » pris par l'UMP depuis deux ans. Il considère que l'UMP n'est plus « un grand parti de centre-droit, humaniste, libéral » comme à sa création en 2002 et que François Bayrou correspond mieux à cette définition aujourd'hui. Philippe Douste-Blazy assume être un homme de droite. Il a été président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale quand ce parti luttait contre le gouvernement Jospin. En 2002, il a été l'un des principaux dirigeants de l'UDF à participer à la création de l'UMP à la demande de Jacques Chirac et d'Alain Juppé. Il a même été secrétaire général de la nouvelle UMP de 2002 à 2004. Député, il avait co-signé en 2003 une proposition de loi non discutée qui visait à reconnaître « l'œuvre positive de l'ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française ». Après avoir été ministre de la culture dans le gouvernement Juppé, il a été de nouveau ministre de 2004 à 2007 dans les gouvernements Raffarin puis Villepin. Ministre de la santé et de la protection sociale de 2004 à 2005, c'est lui qui a lancé la réforme de l'assurance-maladie de 2004. On lui doit notamment la franchise médicale d'un euro par acte, la hausse du forfait hospitalier et l'élargissement de la CSG. Voilà qui se sent à l’aise avec Bayrou. Et vice-versa.
Je continue mon tour d’horizon. Bayrou vient aussi d’accueillir le soutien d'Arnaud Dassier. Il s'agit du responsable de la campagne internet du candidat Sarkozy en 2007. Rien de moins ! Dans deux interviews à « marianne2.fr » le 6 janvier et à « francesoir.fr » le 9 janvier, il donne les raisons de son soutien. C'est éclairant. Pour lui, Bayrou est « le plus courageux sur le plan économique, puisqu'il demande de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros ». Il affirme avoir « eu une révélation synthétique, je me suis dit : "Bayrou c’est la meilleure solution pour atteindre un bon nombre d’objectifs politiques indispensables pour entamer le redressement du pays." » Lorsqu'on l'interroge sur ces « objectifs politiques indispensables », sa première réponse est la suivante : « Premièrement, faire barrage à la gauche que je trouve irresponsable ». Donc si Hollande ou Joly veulent s'allier avec Bayrou, ils devront aussi avaler celui qui les trouve "irresponsable" et veut les battre. Bon courage ! Il précise qu'il soutient Bayrou car il « ne pense pas que Sarkozy soit capable de lutter contre le candidat socialiste ». Arnaud Dassier est un libéral assumé. Sur « marianne2.fr » il le dit : « Ma famille politique a toujours été le centre et le droite, j’étais membre du Parti républicain, ensuite de Démocratie libérale, puis nous avons rejoint l’UMP. On ne peut pas me reprocher de ne pas afficher mes convictions ! Je vais continuer à défendre mes idées, il y a un certain nombre de structures politiques qui peuvent les porter. » Donc il ne rejoint pas Bayrou parce qu'il aurait changé d'idées mais bien parce qu'il pense que c'est la manière la plus utile de les faire avancer. D'ailleurs, il pense ne pas être le seul à agir ainsi. Il affirme qu'« il y a plein de gens à "Galaxie libérale" qui vont voter Bayrou ». "Galaxie libérale" est un groupe d'exaltés libéraux dont il est membre. Ce groupe écrit par exemple en préambule sur son site internet : « Alors que depuis 30 ans les politiques publiques mises en œuvre au nom de l'Etat providence ont conduit notre pays au bord de la ruine, nombre de dirigeants politiques continuent de ressasser les recettes d'un dirigisme pourtant coupable d'avoir provoqué une crise sans précédent ». Arnaud Dassier précise que « les libéraux sont en train de rejoindre François Bayrou. C’est un mouvement de fond » et il annonce que son rôle sera de « participer à la reconstruction du pôle libéral du Modem aux côtés d'autres libéraux comme Alain Lambert, sans compter tous ceux qui vont encore nous rejoindre. »
Alain Lambert ? Voyons. Il vient aussi d'annoncer son soutien à Bayrou après avoir soutenu Sarkozy pendant plusieurs années. Le 27 décembre dernier sur RMC, il a affirmé que « Nicolas Sarkozy n'a fait aucun effort en matière de dépenses publiques ». A croire que les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés, les fermetures de tribunaux et d'hôpitaux, la contre-réforme des retraites ne lui suffisent pas. Alain Lambert a été ministre du budget de 2002 à 2004 dans le gouvernement Raffarin. On lui doit notamment la suppression de 52 000 postes d'emplois-jeunes dont 20 000 dans l'Education Nationale et des allègements de cotisations dans le cadre du plan Fillon contre les 35 heures. C'est lui aussi qui a achevé la privatisation du Crédit Lyonnais en 2003. A l'époque, le Crédit Lyonnais était dirigé par Jean Peyrelevade qui soutient désormais lui aussi François Bayrou.
Je pourrais aussi vous parler de Jean Arthuis, autre soutien de fraîche date. Longtemps président de la Commission des finances du Sénat. C'est lui aussi un libéral qui s'assume. Il défend la suppression de l'impôt sur la fortune. Il est partisan la « TVA sociale ». Il a voté la réforme Fillon des retraites de 2010. Avec Alain Lambert, il est l'un des "ex-ministres" de droite que Bayrou met en avant. Ils sont ce qu’ils sont et c’est bien leur affaire. Mais leur présence dans la coalition qui entoure François Bayrou surligne combien nous avons bien fait de marquer les distances dès le premier jour de l’appel au centre de François Hollande et de recommencer lorsque Eva Joly s’y est risquée à son tour. Il est impossible de gouverner le pays sur une base de gauche avec ces gens. J’espère que cette fois-ci Joly et Hollande l’ont compris. Les deux lui ont servi la soupe en s’adressant à lui en faisant mine de croire à la fiction d’après laquelle il serait disponible pour la gauche. Cela dans le même temps où les dirigeants de l’UMP en faisaient autant depuis la droite. En l’adoubant de cette façon, les uns et les autres lui ont donné son brevet de « centriste » de ni droite ni gauche qu’il ne parvenait pas à construire tout seul. En cela ils sont co-responsables de son décollage. Belle réussite !
Du coup je me désole de voir José Bové se ranger à l'idée de l'alliance avec le Modem. José Bové est un ami et une figure de l’alter-mondialisme. Il n’a rien à faire dans cette galère ! Pourtant, lundi 9 janvier, dans un entretien à « Public Sénat », il revient sur la proposition d'Eva Joly d'un "désistement réciproque" entre elle, Bayrou, Hollande et moi. Voici ce qu’il en dit : « La proposition d’Eva Joly est un débat pour faire en sorte qu’avec le PS, le Front de Gauche et le Modem il y ait un débat alternatif à celui de l’UMP. Le Modem n’est pas un parti indécent. En interne, ils ont aussi des gens de qualité. Personne, seul, ne peut avoir une majorité dans ce pays. Il est évident pour nous, comme nous le faisons au niveau européen, d’avoir une majorité qui porte une alternative. On ouvre la porte à ceux qui peuvent participer à cette alternative sur un sujet ou un autre. Ça ne veut pas dire qu’on est d’accord sur tout avec le PS ou le Modem. Mais on ne va pas mener une campagne en disant "nous sommes les meilleurs, nous sommes les seuls capables de mener l’alternative". Ce n’est pas sérieux ». Ce qui n’est pas sérieux c’est de vouloir "plumer la volaille centriste en la prenant au détail". L’argument des "gens de qualité" qui seraient à l’intérieur du Modem n’en est pas un. Il y a des gens de qualité partout, ce n’est pas le sujet. J’atteste qu’Alain Lambert que j’ai connu au Sénat, est un personnage charmant, très documenté et n’agissant qu’à bon escient. Mais c’est politiquement un réactionnaire. Je pourrais citer de parfaits mufles à gauche tout à fait insupportables humainement. Mais ce sont politiquement des progressistes pour plusieurs d’entre eux. Le seul sujet qui vaille c’est toujours le programme, non les personnes.
Comme vous le savez je ne crois guère à la valeur des sondages. Je n’ai pas changé d’avis. Les derniers comme les précédents affichent tous une même incroyable nouvelle qui n’est pas commentée. Selon eux, 100% des gens savent pour qui ils vont voter dans trois mois. C’est d’autant plus incroyable que d’autres sondages, parfois venant des mêmes entreprises "révèlent" que ce n’est pas le cas pour la moitié des interrogés. Et que ladite moitié ne veut ni de Hollande ni de Sarkozy. Cela dit, quoique je pense de la façon dont ces sondages sont réalisés, ce que je sais de façon tout à fait certaine, c’est à quel point ils fonctionnent comme des prescriptions, voire des injonctions. C’est pourquoi j’observe avec intérêt la manière dont ils sont ensuite commentés et mis en scène. On devine ce que je pense de l’opération menée par le journal Libération avec le chiffon rouge du Front National . Mes amis ont montré avec humour que sur la base de calcul de Libé, 50% des Français se diraient prêts à voter pour moi. Mais à côté de la reprise manipulatoire d’une information bidon tirée d’un sondage, il y a une autre manœuvre à observer. Celle de l’occultation d’une information donnée par un sondage.
Ainsi quand BVA a publié son dernier travail. Tout est concentré dans les commentaires sur les deux premiers. « L’écart se resserre ». Le premier tour semble déjà fait. L’un et l’autre y ont intérêt. Comme l’a dit le médiacrate Barbier de l’Express : « La question qui se pose c’est de savoir si chaque électorat de droite et de gauche va se discipliner au premier tour ». Le reste ne serait que vanité. On sait combien l’effet de système est fort pour stabiliser "la table" du débat à quatre, dont trois partisans lié par le pacte du « Oui ». Tout en laissant une seule opposition possible, celle du Front National, bien sûr auto-disqualifié. Dans cette ambiance mon sort ne varie guère. Quand le journal Métro m’affiche comme le troisième candidat préféré derrière Bayrou et Hollande, les commentateurs restent de marbre, cela ne les concerne pas comme si c’était une évidence. Quand BVA me "voit" à 8%, même motif même peine. Ce matin-là, France Inter bat même un record. Le commentateur évoque le progrès d’Eva Joly qui passe de 4 à 5% et la percée de Villepin qui passe à 4%. Mais l’auditeur ne saura rien à propos du Front de Gauche. Pourtant BVA dit que nous gagnons un point par mois. Pour n’importe qui d’autre, je sais ce qu’on dirait. Mais s’agissant de nous, ce n’est pas une information. Notre difficulté est double. Nous devons non seulement passer le mur du système mais ensuite nous devons passer le verrouillage des journalistes qui se sentent en service commandé de vote utile pour Hollande. Mais le passage n’en sera que meilleur et plus solide, appuyé qu’il est non sur une mode mais sur la construction d’une conviction collective bien documentée.
je me permet de réagir au poste n°137. Je cite: "On fera un bon score aux Présidentielles et encore meilleur aux Législatives".
L'objectif à mon sens n'est pas de faire un bon score mais de la gagner cette élection. Ainsi je rajouterai dans les slogans: "Réveillons nous!"
Implacable, intraitable, incorruptible, lyrique, émouvant, amusant, plein d'autodérision, du grand du très grand art ce soir. L'humour tee va si bien Jean Luc. Et super aussi sur le FN et ses idées tout au long de l'émission. Absolument parfait, rien à dire.
Un bémol : il vous ont trouvé comme contradicteur, un patron du CAC qui a fait ton éloge de bout en bout. J'y comprends plus rien !
Bien mené, merci! Mais j'avouerais que j'étais un public "facile" ;-)
En revanche il me semble qu'il faut impérativement retravailler la présentation économique, à la fois trop complexe et réminiscente des grandes heures de l'URSS dans les termes, le français moyen ne pourra pas y adhérer ou chercher à comprendre en l'état. Il y avait largement de quoi effaroucher un bon nombre ce soir, l'humain de base, en mode "troupeau" refuse toujours de se lancer dans l'inconnu ou le flou mal compris. Il faut faire un KISS: Keep It Silly Simple! Sinon, j'ai adoré le "voyage en Algérie, s'ils m'y autorisent" et "l'humain avant tout!" Messages très forts. Et ça fait du bien d'entendre "ça sera eux contre nous", enfin dit clairement à une heure de grande écoute!
Bref, un gros merci et courage, un ch'ti coup de pouce du destin et vous pouvez l'emporter, c'est clair. Je suis bien curieux de voir les réactions demain...@+
Chapeau bas !
Vous avez montré à toute la France que vous êtiez le personnage politique, que nous avons appris à connaître et apprécier par petites touches et par petits ruisseaux qui se transforment en rivières.
Je nous souhaite de devenir un fleuve avec vous au gouvernail, pour initier la révolution citoyenne dont la France a tant besoin et dont il est de son devoir de donner un nouvel exemple en Europe.
Je pense que beaucoup seront d'accord pour dire, que les intervenants, vous ont tous rendus hommage et sincèrement, ce qui est assez peu fréquent pour être noté. Ce qui démontre à l'envi vos qualités mais surtout votre sincérité sans faille et le fait qu'on vous sent vrai (quel changement par rapport aux spécialistes du pagaiement)
Je croise les doigts pour que tous les perdus et les exclus, qui confusément se réfugient derrière le vote du refus, sans comprendre qu'ils votent pour la bête qui les trompe, aurons saisi le message que le FdG est le vote du changement effectif et à ce titre, le seul "utile".
J'attend avec impatience de savourer le contraste avec FH qui devra pédaler ferme pour éviter la vague que vous créez devant lui :-)
Encore une fois bravo à vous et à votre équipe qui doit être ravie de l'émission, après des jours que j'imagine épuisants de tension.
Ménagez vous, la bataille va être sans cruelle et injuste.
Encore une fois bravo et merci
@146 rodolphe
Moi non plus !
Du souffle, encore du souffle et en plus étayé par des arguments solides. Encore !
La fameuse passion vocale qui vous habite noie parfois les questions des interlocuteurs. Ce qui passe mal à l'oreille. Ca fait brouillade. A part ça, je m'endors les chakras bien ouverts et regonflé pour militer.
Ps: les blogs de non-avertis ont été positivement impressionnés.
Belle émission, belle prestation. Bravo pour l'énergie, la conviction, les arguments !
@ jnsp
Question annexe : Pourquoi pas de contradicteur politique à Jean Luc ? Parce qu'il est méprisé... ou redouté ?
Bonsoir et bravo, monsieur Mélenchon!
Je ne trouve pas les mots pour dire à quel point je suis enthousiasmée ce soir!
Fantastique prestation, j'apprécie énormément votre franc-parler, votre ténacité, votre talent oratoire face à ces "langues de vipères" (sauf exception, quelques remarques étonnamment positives!) qui cherchaient à vous brider la parole à maintes reprises. Ils nous prennent vraiment pour des billes...
Je n'oublie pas l'intelligence, l'humour et l'humanisme dont vous avez fait preuve. Ainsi que l'habileté avec laquelle vous avez su transmettre vos idées, allant au-delà des "pitreries" (ça c'est gentillet hein...) qui nous sont habituellement servies.
Je tenais vraiment à vous faire part de ma joie, et à vous préciser que je serai heureuse, pour mon tout premier vote, de porter votre voix aux urnes du premier tour (et du, je l'espère, second!), préférant échapper ainsi à la tentation du gouffre abstentionniste et de la désillusion stérile - néanmoins compréhensible. J'espère sincèrement ne pas être la seule dans ce cas. J'espère aussi que vous aurez convaincu les autres réfractaires de tous bords qui se cantonnent aux votes inutiles!
Je pense, comme beaucoup ici, que cette intervention télévisuelle représentera un nouveau tournant.
Aussi, je ne manquerai pas de parler de vous et du parti Front de Gauche.
Je veux croire en vous. NON! Je crois en vous! Parole d'une jeune en quête d'avenir...
PS (non, ce n'est pas pour "parti socialiste"...): je ne vous trouve pas agressif, ni "choquant"...
Merci ;)
Chaleureusement,
et je l'espère, à bientôt.
Je lis régulièrement des avis septiques voire critiques sur ce blog concernant le SMIC à 1700€. Je vois aussi que face à cela les convaincus de la mesure répliquent avec les mêmes types d'arguments.
Résultat : les conjonctures à partir d'une série de tendances et/ou de constats concrets des uns et des autres éclairent très peu le débats et les convaincus ou septiques le demeurent.
Ceci me navre profondément car je pense (et vois) que la pensée des individus ne peut pas vraiment changer ainsi, la rhétorique d'un argument pouvant toujours en amener un autre contraire, etc. Pire, il m’apparaît que certains, derrière ces belles joutes dialectiques, ont précisément comme moteur celles-ci...
En contre donc je propose, une chose simple. Et si à la place de tirer des plans sur la comète, on prenait la lunette, la calculette pour éclairer la décision. Prenons au mots les économistes : une science, c'est vérifiable, reproductible et prédictif, non ?
Alors : Augmentation Smic FdG = 350€ (de 1350 à 1700).
3,4 millions de salariés au Smic en France, soit 14,5% de 23,2 millions d'où un budget brut de 14,3 milliards.
Bon il faut en plus faire monter l'échelle des salaires. Disons jusqu'au salaire médian soit pour 8,2 millions de gens. Avec une progression constante de 350€ (au smic) à 0€ pour env. 2200€ de salaire, ça fait... 1,4 milliards. Total = 16 milliards, ce qui reste faible comparé à l'évasion fiscale et tous les dispositifs dérogatoires injustes actuels.
Maintenant il faut voir le taux de non-recyclage (parti allant à l'étranger) car c'est un argument de poids des septiques. Et bien seulement 14% en moyenne si l'on en croit ce rapport voire moins pour les classes populaires...
J'ai adoré le passage avec le patron du CAC, quand il lui dit à propos de son salaire de 100 000 € ! " je vous prend 70 000 €, il vous en restera 30 000 " (trop bon). Etrange, en effet, ce revirement à son égard ! Ont-ils tous tellement la trouille que ça finisse vraiment très mal, que du coup, ils sont bien obligés de collaborer afin de trouver une sortie par le haut, parce qu'au fond d'eux, ils savent ces grands patrons, qu'on a atteint un point de non retour, que notre candidat a raison et qu'il vaut mieux accepter de partager tant qu'il en est encore temps, que de tout perdre !
Bonne nuit à tous
Oh que c'est bon! Je ferme les yeux, je me délecte!
je souffle et... je souffle, une respiration lente et profonde, je savoure le bien-être.
Les troupes ont aimé et sont requinquées si toutefois elles en avaient besoin. On prend tout c'est bon à prendre.
Nous allons prendre le temps de tirer les enseignements.
Mais je vois déjà un grand pas en avant pour la prise de conscience par les citoyens et les journalistes de la nécessité du débat argumenté. Fini avec les deux trois graphes sortis du chapeau alors que 1000 sont possibles et ne valent que par leur juxtaposition. Nous voulons les graphes avant l'émission pour les étudier et présenter les nôtres... et si nous sommes forts nous donnerons les nôtres en réponse avant l'émission si les organisateurs se montrent honnêtes.
Détends toi, repose toi Spartacus notre guerrier.
Bonne nuit Camarade!
Quatre extraits de l'émission "Des paroles et des actes" avec Jean-Luc Mélenchon sur France 2 :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/12/extraits-de-lemission-des-paroles-et-des-actes-sur-france-2/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Eh ben, dis donc ! Qu'est-ce qu'ils ont pris ! C'était la distribution de torgnoles à tous les étages, on se serait cru chez Goscinny ! Bravo Jean-Luc et 1000 fois merci, ça fait un bien fou, tu sais ? Vive la 6ème ! Vive La Sociale !
Magnifique ! Superbe prestation sur la 2 ce soir, on s'est régalés en écoute collective, même les journalistes l'ont reconnu.
continue Jean-Luc, ton travail est apprécié et porte ses fruits !
Il y a tous ceux (et toutes celles) qui ont dit à quel point ils sont requinqués, ils vont avoir du mal à s'endormir... tous ceux qui exultent et te congratulent, Jean-Luc... tous ceux et celles dont on sent la joie, au bord de l'explosion. Plus une, moi.
Qu'ajouter à tout ce qui a déjà été dit, écrit, clamé ? Merci ! du fond du cœur, Merci. Un moment de pur bonheur. Je me tais. Je savoure. Ta prestation impressionnante, jubilatoire. Et le bonheur exprimé dans tous ces commentaires fraternels. Merci, merci, merci !
Ça, c'est du solide et un immense encouragement au peuple de Gauche, j'imagine mal Hollande, au vu de l'émission de ce soir sur France2, accepter un débat avec Mélenchon, mais j'ai aussi du mal à imaginer qu'il puisse éviter cette confrontation.
Un regret, que "le Front de Gauche" n'accepte pas les adhésions individuelles. Après une prestation comme celle de ce soir, des réticences auraient pu être levées et les adhésions tellement facilitées pour la masse de ceux qui se sentent proches de ce combat et pour les déçus par la dérive sociale démocrates et par les concessions au "centrisme néo libéral".
Je serai à Nantes le 14 Janvier, ce sera là aussi un test politique.
Bravo. Il est 3 h du mat et j'ai parcouru les commentaires avec beaucoup de plaisir. Du bonheur et beaucoup d'espoir pour la suite. Candidat FdG aux législatives je suis persuadé que nous allons gagner mais à une condition: convaincre dès à présent, autour de nous, "mouiller la chemise" tous ensemble. RDV samedi à Nantes.
Je viens vous féliciter, moi je vote à droite, parce que je ne sais pas risquer de plonger dans une gauche perdue et assise le cul entre deux chaises, la voilà qui oublie que le Centre est droit! en 2007 ! et en plus la vertitude merci! L'écologie vous semblez en parler mieux.
Je vous suis, je vous écoute parce que c'est vous qui êtes le plus clair et qui nous donnez des nouvelles du bouillon dans lequel on est. Ce soir vous fûtes splendide.
Une question: ce patron, d'où sort il? Vous avez été d'accord avec lui, en gros, ne vous êtes vous pas fourvoyé? L'a t on choisi parce qu'il "repensait" l'entreprise ? Est-il crédible auprès des autres grands patrons ? Est-il l’emblème des puissants ? Ou est ce louable tout simplement d'ouvrir une fenêtre ensemble, vous et lui sur autre chose?
Ses petits copains risquent de voir... rouge?
Bravo Monsieur, vous êtes vivant et vaillant et donnez leçon à l'écrit à l'oral de ce qu'est la bonne politique sur la place.
Merci,
Avec le cœur, avec l'esprit, vous êtes notre souffle, notre digne porte drapeau le seul et le véritable héritier des Lumières, j'ai 41 ans et le FdG mon premier vote à gauche pour les 2 tours qui ne sera un vote par défaut.
23h36 de l'autre coté de l'atlantique nord en terre de France, moi aussi je vais avoir du mal à trouver le sommeil !
Quelle soirée mes amis ! mais quelle soirée !
Fraternellement
Emission de France 2 : bravo, merci ! Certes, je fais partie des convaincus de la première heure mais je connais des indécis de mon entourage qui ont craqué ! ça c'est bon signe. Chapeau pour l'énergie déployée face à ce jeu de massacre, c'est courageux et talentueux. Ce commentaire est une goutte d'eau mais vous n'aurez jamais trop d'encouragements pour poursuivre la bataille !
@ 147 rodolphe: " Un bémol : il vous ont trouvé comme contradicteur, un patron du CAC qui a fait ton éloge de bout en bout. J'y comprends plus rien !"
@ 150 jnsp : " rodolphe :moi non plus".
Je sais qu'il n'est pas évident de lire tous les messages, mais dans mon message n° 115 je tente une explication de l'attitude de ce patron, qu'il faut à mon avis considérer comme positive pour le FdG. Il y a un monde entre les vrais industriels et les spéculateurs qui ne considèrent les entreprises que comme des pompes à fric ou des citrons qu'on jette après les avoir pressés, au mépris des salariés, des territoires et de l'intérêt général. L'ultra libéral façon BFM, avec sa langue de bois et ses graphiques bidons, représentait les spéculateurs, l'ancien patron de St Gobain l'économie réelle. Il faut se souvenir qu'à la bourse sur les sommes astronomiques qui s'échangent tous les jours 2% concernent l'économie réelle ! Le reste c'est le grand casino de l'économie virtuelle,c'est à dire du vent et des chateaux de carte construits sur du sable.Jean-Luc ancien ministre de l'enseignement professionnel a, par ce biais, été au contact de l'économie réelle, notamment de l'industrie et de ses besoins de formation, et sait tous les savoirs qui sont mobilisés dans ce secteur par les salariés. Il est normal que le courant soit passé entre les deux hommes. Chacun restant à sa place et dans son rôle, mais s'accordant sur la nécessité de remettre l'économie réelle au centre de toute politique et de remettre l'économie de casino à sa vrai place c'est à dire au placard.
J'ai voté Montebourg. Aujourd'hui, à coup sur, je voterai pour M Mélenchon.
j'ai 58 ans, je suis actif je le serait pour lui. Je suis cadre supérieur dans un groupe du CAC 40.
Je suis disponible et me met à la disposition du patron. J'ai été maoïste au PCMLF, je suis camarade de lycée de Julien Dray et de Michel Field avec qui j'ai organisé de nombreuses grèves au lycée.
Puis j'ai longtemps été secrétaire du syndicat des Services centraux CFDT dans mon entreprise pendant 5 ans. Puis j'ai quitté la CFDT à l'arrivée de Mme Notat.
J'ai alors travaillé dans l'immobilier, et je suis devenu cadre dirigeant d'une société du CAC 40. Aujourd'hui, je suis à FO, je milite un peu.
Par exemple je peux tenir une candidature aux législatives dans le 17ème de Paris, car je ne serai jamais élu, mais votre liste doit être représentée dans ce quartier bourgeois.
je peux aussi être conseiller en économie et politique. Je peux être un spécialiste dans l'immobilier à haut niveau. Je peux également distribuer des tracts.
J'ai du temps a vous consacrer car j'ai du temps disponible. Je suis orateur apprécié. Je vous puis vous rejoindre à Paris.
A très bientôt, je voudrais le féliciter pour la prestation de ce soir sur la 2. Enfin un orateur brillant et clair.
Salut, "camarades".
Il faudra insister sur le coté "crise ultime du capitalisme", sur la similitude des années 30, sur l'incontournable issue sociale (paupérisation) et sociétale (montée en puissance des ligues), l'issue fatale... en l'absence d'une prise de conscience radicale. Nous ou le chaos !
Jean-Luc Mélenchon l'a fait en conclusion, à nous de transmettre ce message en guise d'introduction à tous nos discours.
Amitiés citoyennes
Curieusement, aucun politique ne mentionne la position avancée de la France au sein de l'esa dans l'exploration spatiale et ses retombées, c'est le cas de le dire, sur terre dans tous les domaines! Les politiques restent scotchés au ras du sol!
153 francis
« Prenons au mots les économistes : une science, c'est vérifiable, reproductible et prédictif, non ? »
Une science dure oui, mais l’économie n’est pas une science dure, c’est une science sociale et aucun modèle ne peut être sérieux, ce sont seulement (c’est déjà bien) des outils d’étude empirique qui ne peuvent en aucun cas prétendre amalgamer tous les éléments de la problématique, avec de plus cet élément oh combien volatile "l’humain" dans sa grande diversité, et qui ne se comporte jamais comme le modèle l’avait imaginé, c’est embêtant ce gros cailloux dans les rouages !
Quant a « la calculette », il faut la prendre a partir de l’option politique d’un virage a 180°, de définanciarisation de l’économie, de la priorité a l’économie réelle au service de l’humain, option plus que crédible cela a fonctionné pendant la période dite « des trente glorieuses » (sans penser a l’époque béni, il fallait toujours se bagarrer avec le patronat et les pouvoir d’argent etc.) ce que Jean-Luc Mélenchon a nommé (sous réserve a revoir sur la vidéo) l’économie mixte fortement régulée.
« Maintenant il faut voir le taux de non-recyclage (parti allant à l'étranger) car c'est un argument de poids des septiques.»
Oui, c’est pour cela qu’il ne faut refaire la même énorme erreur de 1981 (ouverture des frontières) et remettre une partie de protectionnisme (Oh le gros mot !) il est impossible d’être en saine concurrence avec ceux pratiquant le dumping social et écologique. Stop j’abrège.
Jean Luc Mélenchon !
Je tiens à vous féliciter pour votre prestation hier soir sur France 2. Vos arguments de fonds sur la crise et les solutions du Front de Gauche ont certainement fait "mouche" pour nombre de téléspectateurs indécis !
En tout cas ils m'ont fait plaisir à entendre surtout face à cette "presse" qui nous bassine à longueur de journées tous les "arguments" et petits "cancans" de la vie politicienne de la droite, de FN, du Centre ou du PS, comme si vous (nous) n'existions pas !
Merci d'avoir parlé pour le peuple de gauche. Cela nous a fait beaucoup de bien. Dommage que certains de vos camarades socialistes n'ont pas fait votre démarche courageuse !
Encore Merci !
Excellente émission !
Avec cependant un moment un peu décevant : celui où le type de BFM TV (un chauve dont j'ai oublié le nom) a aligné des graphiques censés démolir les positions de Jean-Luc Mélenchon.
Evidemment la seule réponse possible était "allez en parler avec nos économistes". Mais (statisticien moi-même) certaines des mauvaises tactiques de ce monsieur m'ont sauté aux yeux.
1) De manière générale : balancer son graphique, aussi mal construit ou peu pertinent soit-il, en tirer une interprétation qui ne s'impose pas forcément, et s'abriter derrière l'autorité d'un nom ("c'est l'Insee", "c'est l'OCDE").
2) Les graphiques censés montrer que la dépense publique nuit à la croissance
- On a un proverbe : "corrélation n'est pas causalité". Une corrélation ça se montre... mais un lien causal ça se démontre (ce qu'il n'a évidemment pas fait !)
- Pourquoi donner la dépense publique à un moment précis, et l'évolution de la croissance sur les dernières années ? Pourquoi pas les deux en évolution ?
- Dans les pays montré, la France avait la plus forte dépense publique (exprimée en % du PIB, ce qui est déjà un choix), les USA la plus faible. Et la France a la croissance la plus faible. Pourquoi ne pas ajouter que les USA ont une croissance presque aussi faible, ce qui sautait aux yeux ? Et la conclusion, elle devient quoi alors ? Normalement : qu'il n'y a pas de lien...
-... pour une bonne raison : "la dépense publique" est un agrégat qui n'est pas pertinent en l’occurrence. Elle comprend aussi bien le service de la dette, les dépenses militaires, les investissements publics, l'aide sociale...
- Sans parler du fétichisme de la croissance, sur lequel il y aurait beaucoup à dire !
3) Le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail
Hallucinant ! Monsieur BFM insistait pour faire dire au graphique le contraire de ce qu'il dit d'une manière extrêmement visible !
Ce partage n'a pas changé ? Mais enfin, regardez le graphique ! Un plateau à peu près horizontal (avec des fluctuations), puis un léger pic, puis une chute importante, et une nouvelle stabilisation à un niveau beaucoup plus bas (et moins fluctuant) qu'au début. Même ma femme, qui déteste les stats, l'a vu immédiatement !
4) L'évolution (si je me souviens bien) du coût du travail entre la France et l'Allemagne
Vous avez remarqué qu'au point de départ, les deux pays sont exactement au même niveau ? C'est un "indice base 100". On choisit une date (arbitraire !), et sur chaque année suivante on divise le chiffre de l'année par celui de la date 0 (et on multiplie par 100). Ce que ça montre ? Que le chiffre a augmenté de 10% en France et parallèlement (je crois) de 1% en Allemagne. Ce que ça ne montre pas ? Eh bien... les chiffres eux-mêmes ! Ca ne dit rien sur le niveau absolu dans les deux pays. Et si on choisit une autre année de base on peut obtenir un graphique très, très différent. Celle choisie par l'organisme qui a produit le graphique avait sans doute un sens pour lui. Ca ne veut pas dire que, pour les besoins du débat, il n'aurait pas pu y avoir un meilleur choix (en fonction des gouvernements en place à chaque période, par exemple).
Bref : belle performance de Jean-Luc Mélenchon face à ce mélange d'argument d'autorité, d'incompétence, de biais subtils et de demi-vérités.
Tout d'abord, merci pour le moment jouissif de télévision que j'ai vécu hier soir. C'est tellement rare de voir, comme l'on fait remarquer de nombreux posts, nos "petits" journalistes bien payés complètement dépassés, la tête de Pujadas, par moment qu'est ce que j'ai ri. Nous, tous ceux qui n'ont pas accès aux médias et qui se coltinent sans cesse les mêmes analyses et les mêmes tronches, tu a porté notre voix et tu ns a un peu "vengé" en quelque sorte!
Ensuite, ce qui ressort c'est ton enthousiasme, ta force de conviction, ta franchise qui tranche avec la langue de bois habituelle, enfin sur le fond, je comprends que le débat avec le grand patron ait pu se faire puisque celui ci a une position assez singulière sur certains points (voir son bouquin)...
Juste dommage de ne pas avoir pu aborder des sujets comme l'éducation, la santé, le logement ou la BCE et la politique du crédit. Je sais que les journalistes ne t'ont pas entraîné sur ce terrain préférant la politique politicienne mais c'est un peu dommage par rapport à l'électorat encore éloigné du politique et qui attend du concret.
Voilà, encore bravo... et au travail. N'oublions pas que cette émission ne doit pas masquer le black out médiatique général. Voir France Inter ce matin : pas un mot sur l'émission d'hier, par contre les éternels bavardages sur les querelles PS/UMP dont la plupart des gens se contrefichent et une promotion sondagière de plus pour MLP.
Il n'y a pas à dire, vous avez été bon et faites quasiment l'unanimité ici.
Cependant, je rejoindrais Sylvie Juan sur l'impression que vous avez laissé parfois de ne pas vouloir répondre ou esquiver les réponses, du spécialistes économique de BFM. Ces graphiques étaient fort critiquables, peut-être y avez vous un piège qui vous aurait éloigné de l'essentiel.
La fin (l'impression finale est importante, car elle reste plus présente que les autres) avec Jean Louis BEFFA était jubilatoire. Voila un patron, certainement très pragmatique qui était quasiment d'accord avec vous, ou très, très proche.
cela marquera!
Bravo pour hier soir chez Pujadas. C'était tout simplement énorme !
Bravo pour votre prestation d'hier soir sur France 2.
Un sérieux bémol tout de même. Le quotient familial. Tellement mal à l'aise que vous en bredouilliez des explications et justifications vaseuses (ne pas préparer plus sérieusement un tel sujet, c'est grave).
Bien entendu qu'il est urgent de corriger ce quotient familial parfaitement injuste, inéquitable totalement favorable aux familles aisées ! Des déclarations telles que celles-là me révoltent et me font un peu regretter mon investissement au Front de Gauche. Tout ça pourquoi ? Pour ne surtout pas être d'accord avec Hollande ? C'est un peu petit et misérable, non ? Je suis certain que bien des gens du FG ont été choqués par vos déclarations à ce propos. Cependant bonne continuation et toujours de l'avant.
Magnifique prestation monsieur Mélenchon ! Cela ne sera désavoué par personne. Allez pour le plaisir (car c'est parfois bon de prendre cinq minutes pour se congratuler.)
Bravo JL !
Ouf j'ai réussi à convaincre des gens du centre à vous regarder et ils ont apprécié ! Merci pour nous, mais ce n'est que le début allez encore cent jours ! Vous n'avez pas parlé des agriculteurs et pourtant la majorité de ces gens votent pour vous, et c'est un vivier important, supprimer les transports et sauver la planète c'est le vœu de beaucoup !
Bonjour,
Si je partage l'enthousiasme de tout le monde sur le fond des idées développées, je suis plus perplexe sur la forme !
Avec Lenglet, par exemple, il y avait une idée à faire passer, non pas à lui, non pas chercher à le convaincre mais à l'ensemble des téléspectateurs. Tu ne l'as fait qu'à moitié en le renvoyant aux économistes du PG. Cette idée, selon moi, est la suivante : je suis candidat à l'élection présidentielle et non au poste de ministre de l'économie. Il y a des dépenses. je les assume ! C'est une décision plotique. Sarkozy a augmenté la dette de 500 milliards en 5 ans et la crise n'en est pas la raison exclusive.
Par ailleurs émission consacrée à 90% à l'économie. Et le reste ? Avec des réponse plus "lapidaires" mais plus présidentielle, avec plus de hauteurs vis à vis des journalistes il y aurait eu du temps pour parler santé, éducation, sécurité. Même si l'émotion suscitée sur la thématique émigration/immigration a été très forte, très poignante avec des mots justes et humanistes.
Pour moi cette émission n'a satisfait que les déjà convaincus en grande majorité. A très peu de moment tu n'as eu le ton suffisamment posé, type Mitterrand, du futur Président de la République ! Et ça me désole car tu en as toutes les qualités à contrario de beaucoup de candidats, Sarkozy compris !
J'espère que la prochaine fois la forme sera à la hauteur du fond, malheureusement qu'économique, et là, et seulement là, on verra les sondages bouger !
salut et fraternité
Ecoutez la différence sur France Inter ! Pas un mot ce matin sur le 7 -9 sur l'émission de hier soir ! Par contre Le Pen, bla bla,bla. Ne pas laisser France Inter pratiquer cet ostracisme qui nous rappelle tellement sa campagne pour le OUI en 2002 A vos claviers.
Sans doute Jean-Luc Mélenchon a-t-il eu raison de se méfier de cet économiste, abonné de l'émission de Calvi. Mais peut-être aurait-il été possible de lui faire remarque que le PIB, pourtant plat sur son étrange graphique, avait, depuis 50 ans, été au moins triplé!
Ceci dit, Jean-Luc Mélenchon a été égal à lui-même, c'est à dire trés bon, Il a fait son travail, reste aux militants de base de faire le reste qui tout aussi décisif. L'un ne remplacera jamais l'autre!
La marche en avant aussi sur le formatage des esprits autour du vote utile.
Les états majors de l'UMP / PS commence à sortir la grande artillerie du vote utile en agitant les sondages du FN pour cristaliser l'info sur un non sens car les sondages du FN serait autour de 17% (c'est haut mais pas significatif d'une percée). La philosophie du vote utile oblige les majors des médias à nous arroser de craintes, de peurs sur ce vote. Le feu commence à prendre dans les écuries du PS et de l'UMP car en réalité leur "stock" sont les mêmes en matière libérale. Il reste urgent de garder le cap sans s'inquiéter car le but reste d'offrir à l'électeur autre chose que la soupe UMP/PS.
Au soir du premier tour nous verrons si les Français sont la tête relevé ou le regard sur leur chaussures. Le vote Utile reste le meilleur chemin pour faire voter FN ! Les Français savent maintenant que Jean-Luc Mélenchon représente l'alternative à l'abandon de la gauche ! Votez Front de gauche reste la meilleur garantie de vie politique dans ce pays. Le reste n'est que manipulation des médias sur ordre du PS et de l'UMP.
Convaincu à un ou deux bémol importants.
Vous donnez de l'espoir et c'est tellement rare que cela en devient extraordinaire et c'est tant mieux !
Mais le premier bémol concerne votre rejet du consensuel avec les socialistes. Je pense qu'on en aura besoin à un moment clé !
Le deuxième bémol et pas des moindres est de ne pas tenir le même langage laïque militant quand vous parlez des musulmans. Je m'explique : je suis athée et considère que tous les dogmes y compris religieux conduisent aux dictatures. La charia même light est synonyme de privation de liberté et est une menace qu'il faut combattre à tout prix. Exprimez vous clairement là dessus et nous seront nombreux à ne pas trainer des pieds derrière vous et à vous rejoindre.
Merci encore. Vous portez l'espoir de la classe ouvrière. Que de courage vous faut-il pour affronter ces journalistes à la solde du capitalisme ultralibéral...
@ tchoo
l'impression que vous avez laissé parfois de ne pas vouloir répondre ou esquiver les réponses, du spécialistes économique de BFM. Ces graphiques étaient fort criticables, peut-être y avez vous un piège qui vous aurait éloigné de l'essentiel.
Je n'y ai vu aucun refus de répondre mais tout particulièrement un rappel cinglant aux règles de l'honnêteté intellectuelle: notre candidat a renvoyé ce "petit valet" du néo-libéralisme à ses devoirs et il a bien fait.
Il me semble que personne n'a évoqué cette question, lorsque "l'économiste" François Lenglet a sorti un graphique qu'il a présenté comme l'évolution du rapport répartition des profits entre capital et salaire sur 50 ans.
En fait ce graphique présentait de mémoire deux zones: une salaire et l'autre profits + investissement, je pense que c'est là la première ruse: mélanger profits et investissement.
Il faudrait qu'un eco connaisseur se penche là-dessus.
Après reste ce que personne ne veut entendre: l'augmentation de l'externalisation des profits depuis 20 ans, à savoir qu'en 1950 toutes les sociétés du CAC n'étaient pas connectées en direct avec leurs écrans sur les sociétés off shore qui recueillent sagement les profits.
Fantastique prestation hier soir sur France 2 ! Tenir deux heures à ce niveau d'argumentation et de pugnacité, sans pause, en jouant sur tous les registres, c'était vraiment très impressionnant. Vous redonnez de la dignité et de la grandeur au combat politique ! Il faut maintenant parler plus encore aux abstentionnistes et aux classes populaires. Je ne doute pas que vous saurez trouver les mots justes. Merci et bravo.
à jnsp
Entièrement d'accord sur le point profit + investissement que Lenglet a bien mélangé alors que nous savons tous que les profits ont réduits les investissements ce qui a bien plombé nos industries.
Je n'étais pas Mélenchon avant de commencer un travail de fond récent sur la crise ou volontairement j'ai lu et écouté des économistes de gauche et de droite (Charles Gave,...). J'ai alors penché à gauche, lu les programmes et Mélenchon s'est imposé à moi il y a quelques semaines. Une vraie surprise!
Je l'ai trouvé très bon malheureusement comme il le dit lui même ça se jouera entre lui et le FN mais sur un champ de ruine qui je l'espère ne seront qu'économiques. La population n'a pas pris conscience de ce qui se passe, comme dit Frédéric Lordon : nous assistons à l écroulement d un monde des forces immenses sont sur le point d être déchainées.
Le plus probable reste quand même que Sarko, Hollande ou Bayrou soit élu face à MLP. Je ne l'espère pas mais l'élection est trop proche pour que les gens comprennent ce qui se passe aujourd'hui. On peut tout imaginer, une lutte des classes contre les 1%, une guerre selon la théorie du choc des civilisations, une guerre civile dans nos pays, des conflits de génération avec le régime des retraites. Qui sait aujourd'hui que dans notre pays, une loi est passéé en juillet dernier qui autorise les forces de l'ordre à répondre avec la mitraillette sur des manifestants! (voir JO du 01/04/2010). Beaucoup ne vont comprendre que lorsqu'ils auront tout perdus, pas avant. Jean-Luc Mélenchon est populaire, MLP est populiste et malheureusement les français sont des veaux.
Allez Mr Mélenchon, je crois en vous.
Formidable prestation sur France 2. Jamais "Des paroles et des Actes" n'a prévu autant de contradicteurs, autant de questions oui/non, le fameux épisode de "révélateurs" pour tenter de vous coincer ! Nouveauté dans l'émission ? C'était juste pour vous ! Et vous vous en êtes sorti comme un chef, et par le haut, toujours !
Je remarque qu'ils laissent parler, développer tout le monde, et que vous, les créneaux d'ouverture étaient à arracher avec les dents, vous l'avez fait, je dirais même avec un désintéressement formidable, moi qui vous recommande de "rester calme" y a des moments où j'avais envie de hurler. Bref, j'en ai pas dormi,la colère et l'immense plaisir de voir qu'à mon sens, vous nous avez formidablement défendus.
Pauvreté et minabilité de la Directrice d'info France inter ! En conclusion de votre prestation "elle vous trouvait un peu violent". C'était plus que court. Bravo pour votre échange avec l'ancien PDG de Gobains. Franche rigolade dès que Pujadas se réveille, on se serait crus à la maternelle, tout fier de vous dénoncer sur l'utilisation d'un Ipad ! Si vous aviez été méchant, vous auriez pu dire qu'au grand dam de vos convictions, vous ne fonctionnez pas à la bougie ! Lenglet aussi, avec son graphique, tente de nous démontrer que les salaires sont aussi hauts et que le profit du capital a diminué ! Drôle, il n'y a que lui pour le constater, c'est un peu comme le coût de la vie. Avec l'informatique, on prouve la hausse de votre niveau de vie. Idem pour les salaires, les rémunérations des oligarques font monter la moyenne, alors qu'1 français sur 2 touche moins de 1500€ par mois. Sachez le bonnes gens, grâce à Marjorie et Proglio, votre salaire a flambé. Bravo encore et merci d'exister et de prouver leur incurie!
Simplement merci. Oui merci pour vôtre prestation hier soit à la télévision.
J'ai particulièrement apprécier vôtre échange avec le chef d'entreprise car cela à démontrer que les gens de gauche (les vrais quoi !) peuvent et savent dialoguer, échanger et même construire avec les gens réels, les acteurs de tous poils, les acteurs de la vie - fussent-ils capitaine capitaliste d'industrie. Cela à aussi démontrer, même si ce n'était qu'une preuve par l'exemple, des petits jeux de valet de nombre de communicants des médias. Ainsi j'ai l'espérance que les gens auront compris qu'ils doivent faire leur idées à partir des dire,des faits et des gestes des vrais acteurs, et pas ceux de la presse : à la source.
On le savait, mais c'était plus clair que jamais hier soir: Jean-Luc Mélenchon, pour les médias, et sans doute beaucoup d'autres derrière eux, vous êtes le "mal"(sic). C'est ce qu'a exprimé sans détour François Lenglet, directeur général de BFM Business. Avec de l'esprit, vous avez voulu l'entendre "mâle contre mâle"(sic) mais ce n'était pas ça.
Ce monsieur a prétendu vouloir porter une cravate "plus rouge que la vôtre"(sic) pour combattre le "mal par le mal"(sic). Vous l'avez reformulé "diable contre diable".
Mais vous êtes un "diable" à qui les journalistes ont laissé hier soir encore une chance de se repentir. En vain.
Que veulent-ils donc vous faire expier? D'incarner celui qui pose le plus obstinément le problème de l'imposture médiatique à l'oeuvre, en l'occurrence dans cette campagne, qui expose leur façon de traiter avec superficialité et servilité la politique et le politique?
Merci pour cette obstination, entre autres, Jean-Luc Mélenchon.
Bravo et merci Jean-Luc. Ils voulaient en faire "l'homme à abattre" et ils sont apparus pour ce qu'ils sont : des minables et des roquets de "la voix de son maître" que vous avez renvoyés à la niche. Une seule question : d'où provient l'invitation de Jean-Louis Beffa sur le plateau, un grand monsieur, une voix du monde industriel qui a fait le constat de la nocivité du capitalisme financiarisé et fut le seul interlocuteur à la hauteur d'un réel dialogue avec vous, vous rendant ainsi hommage. Je rappelle que Engels était lui-même un capitaliste et pourtant le plus fidèle collaborateur de Marx.
Je partage entièrement le point de vue de Jean-Louis Charpal (115 et 176)
Silence radio ce matin des médias sur votre prestation et en particulier de Libération et du Nouvel Obs.
c'est honteux!
Bonjour à tous,
vous avez été très bon monsieur Mélenchon. Cependant, la campagne ne fait que commencer étant donné que, comme vous le dites, on se bat pour le deuxième tour et non pour faire de la figuration.
Par rapport au Tibet, vous avez bien répondu, peut-être était-ce la meilleure réponse.
Mais, au cas où, il existe des livres sur l'arnaque que représente le dalai-lama pour pouvoir avancer des informations inconnues du grand public.
Tibet : au-delà de l'illusion (en collaboration avec Jean-Paul Desimpelaere), Éditions Aden, mai 2009, 265 p.
http://www.humanite.fr/node/53386
http://www.legrandsoir.info/dalai-lama-pas-si-zen-de-maxime-vivas.html
Concernant les accrochages avec les journalistes, les quelques vidéos montrées durant l'émission sont bien marrantes parce que c'était justement les plus grands médiacrates, journalistes militants que l'on a vu se disputer avec vous.
Là aussi il y a de quoi s'informer pour répondre à la meilleure des polices que constituent ces chiens de garde. Je vous conseille à tous le film de Balbastre et Kergoat ainsi que le livre de Serge Haimi qui les a inspiré.
Sans oublier le très bon site http://www.acrimed.org/