12jan 12
Dans ces quelques lignes, je mène le combat. Je vous dis un mot de la campagne. Puis je vous dis ce que j’avais dû remettre la dernière fois à propos de mon passage à Pétroplus. Après quoi je reviens sur les ralliements à Bayrou. Car il me semble qu’ils illustrent spécialement bien ce que beaucoup avaient du mal admettre de la critique sans concession que nous avons faite du personnage et de la proposition aberrante d’alliance que lui font François Hollande et Eva Joly. Au nom de l’« anti-Sarkozy » censé nous servir de programme commun minimum, nous aurions dû l’accueillir à la maison. Qui voit son escorte est fixé je l’espère bien.
Je n’ai plus guère de temps de pause. Et quand il s’en trouve, je le passe à bachoter comme l’élève que j’ai été il y a longtemps. Cette semaine mon événement médiatique c’est l’émission de France 2. C’est une rude épreuve placée comme elle est dans les nombreuses tâches et obligations de cette rentrée. Je ne me plains pas : tous les clignotants de notre campagne sont passés au vert, même le matraquage sondagier. Puis samedi je serai à Nantes pour un des meetings nationaux du Front de Gauche. J’y présenterai le mot d’ordre de la troisième affiche de campagne. Après « La France, la belle, la rebelle », il y a eu « place au peuple ». A présent voici « Prenez le pouvoir ! ». La campagne du candidat doit rester très générique. Les mots d’ordre qui s’y lisent doivent durer et pouvoir se décliner dans tous les compartiments et domaines. C’est comme ça que je comprends ma tâche de porte-parole. Les mots d’ordre programmatiques et leur explication viennent dans les tracts. Les affiches des partis membres du Front complètent la partition. Au final la série des mots d’ordre sur les affiches du candidat forment une seule phrase. Une phrase politique qui raconte ce qu’est la révolution citoyenne à laquelle nous travaillons.
Ceux qui veulent suivre de près la campagne, celle du Front de Gauche et la mienne peuvent et doivent utiliser le site « Place au peuple ». Ils y trouveront informations et matériels de proximité. Je veux signaler que le pays se sera couvert d’écoutes collectives pour l’émission de France 2 jeudi, si j’en crois toutes celles dont la tenue a été annoncée et celles dont j’entends parler alors que les organisateurs ont négligé de nous les signaler. Cette fois-ci je sais qu’il va aussi se faire beaucoup de « réunions d’appartement » devant la télé. Je compte bien avoir des récits de tout cela car c’est pour moi la campagne vivante et ancrée dont nous avons besoin pour résister aux grosses bourrasques des modes et du bipartisme, tout en diffusant de l’énergie et de la volonté de combat. Encore une fois, je répète la consigne : n’attendez pas les consignes ! Agissez ! Faites ! Osez ! N’en restez pas aux pleurnicheries de cette gauche vaincue d’avance, prompte à gémir et à ergoter sur tout, ceux dont chaque prise de parole commence par des « ne nous faisons pas d’illusions», « attention à ne pas s’enflammer ». Calez-vous toujours sur les plus allants et optimistes, qui agissent plutôt qu’ils ne commentent. Bref n’ayez pas honte d’être hardi et de sortir de l’impasse dans laquelle s’enferment les moroses, ces étranges révolutionnaires qui attendent des compliments et des encouragements du système, de sa presse, de ses sondages et sinon se disent battus d’avance. Toute notre énergie s’attache à une tâche : franchir le seuil de crédibilité qui fait de nous le point d’appui du mouvement d’insurrection civique qui mûrit.
Vous savez que j’étais sur le site de la raffinerie Pétroplus dans l’Eure la semaine passée, à l’invitation des syndicats. Je vais en parler parce qu’il me semble que c’est une bonne illustration de nombre des questions un peu abstraites déjà évoquées dans mes précédentes notes lorsque je traite de la façon dont s’articule la logique financière et la logique productive. Je suis obligé de le faire parce que vous n’avez aucun moyen de savoir ce que j’y faisais ni ce que j’y ai dit. En effet la presse sérieuse, éthique et informative, s’est surtout intéressée à l’essentiel, c’est-à-dire au fait que j’ai croisé monsieur Morin en évitant de me faire photographier avec lui. Cette information sans intérêt fut pourtant considérée comme essentielle dans bien des compte-rendus. Il s'agissait de faire croire que j’aurais surtout été un encombrement pour les travailleurs sur place, en dépit du fait qu’ils aient dit le contraire et qu’ils aient insisté pour que je vienne et prenne la parole devant l’usine. Pour ma part, je me contenterai de parler de ce qui est « secondaire », c’est-à-dire du problème posé par le dossier Pétroplus. Ces études de cas concrets sont très importantes à mes yeux. Elles permettent de bien comprendre ce qui se passe et de constater comment l’analyse théorique se trouve vérifiée sur le terrain et quels enseignements celui-ci nous apporte pour mieux comprendre. Et donc pouvoir prévoir et agir. De Pétroplus et M-réal je vais en parler encore dans mon discours de Nantes.
Situons d’abord l’entreprise. Pétroplus est un groupe suisse qui compte cinq raffineries en Europe dont celle de Petit-Couronne où je me trouvais avec Pierre Laurent et Laurence Sauvage ce vendredi-là. Le groupe a été créé en 1993 et racheté en 2005 par le fonds d'investissement Carlyle pour 523 millions d'euros. Un fond de pension ! Cela sent bon l’argent facile quand ce genre d’aventure s’annonce. Fine mouche Carlyle ! En 2006, le titre est introduit en bourse pour cinq fois ce montant ! La compagnie prospère avait repris les installations dont ne voulaient plus les grands pétroliers. Ceux-là, en effet, suivaient une ample stratégie de relocalisation de leurs sites de production dans un but de dumping social et environnemental. Pétroplus profitait de la conjoncture de ce chassé-croisé. Car les miettes du festin des majors restaient bien belles. D’autant que le modèle économique de l’entreprise était entièrement fondé sur le court terme. Pétroplus empruntait à très court terme auprès des banques pour acheter la matière première et sitôt revendue, sitôt remboursé. Et ainsi de suite, de commande en commande, pour que le risque soit minime et la servitude au long terme de plus en plus réduite. Mais la crise de 2008 a réduit les marges. On sait que pour un fond de pension ce qui compte c’est avant tout le niveau de profitabilité, la rente. L'entreprise n'a plus versé de dividendes depuis 2009. Pas de profits redistribués pendant deux ans, c’est l’horreur pour un fond de pension. Le potentiel de profit est ailleurs. Liquider la raffinerie rend disponible les cuves de stockage pour les produits importés. Justement les majors courent après ce genre d’installation. La Shell qui avait vendu Pétroplus au fond de pension est dorénavant sur les rangs pour racheter ces cuves. Tel est ce monde gouverné par l’argent.
L'élément déclencheur de la crise en cours se produit le 27 décembre dernier. Drôles de fêtes pour les salariés ! Pétroplus annonçait qu'une ligne de crédit d'un milliard de dollars avait été gelée par ses banques. Notez la date pour vous souvenir que c’est précisément le moment où la Banque Centrale Européenne a donné 500 milliards de crédit à un 1% et pour trois ans au système bancaire européen. Lequel l’a aussitôt redéposé en placement… à la Banque Centrale Européenne. Et au même moment, une ligne de crédit pour la production réelle à Pétroplus était bloquée. Le groupe a donc sauté sur l’occasion pour justifier la mise à l'arrêt provisoire de trois des cinq raffineries européennes dont celle de Petit-Couronne et celles de Belgique et de Suisse. « Nous ne pouvons actuellement plus acheter de pétrole, alors que nous en achetons normalement 500.000 barils par jour ». Après l'annonce, le cours en bourse a chuté de 40%. On ne demande pas si le même fonds n’avait pas prévu et spéculé sur cette baisse hautement prévisible dès que la décision de stopper une partie de l’activité serait annoncée. Aussitôt, les vautours se sont perchés sur les arbres autour. Standard & Poor's et Moody's ont dégradé la note de Pétroplus. Standard & Poor's estime qu'en cas de faillite, seulement 30% des créances seraient couvertes. Ce qui signifie que si la compagnie retrouvait un accord bancaire, cela lui coûterait plus cher qu’avant du seul fait de la note dégradée qui serait accolée au titre de ses emprunts. C’est pas beau la vie du capitalisme quotidien ?
La protection d’un marché intérieur, quelle que soit sa taille, bref, le protectionnisme qui fait hurler les libéraux, c’est possible. Et avec lui la relocalisation de l'activité. La démonstration concrète vient d’en être faite. La nouvelle est passée relativement inaperçue. Et pour cause, elle pourrait donner des idées à d’autres pays. Les 20 et 21 décembre dernier, les pays membres du Mercosur étaient réunis à Montevideo. Le Mercosur est une sorte de marché commun en Amérique du sud. On y trouve le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay comme Etats membres à part entière. Et notamment le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur comme Etats associés. Ces pays ont alors décidé de mettre en place des mesures protectionnistes aux frontières du Mercosur. Horreur ! Vous voudrez bien noter que ces pays ne sont pas tous dirigés par des bolcheviks-populistes-archaïques. Les importations d’une centaine de produits vont ainsi être plus fortement taxées pendant une période d’un an, période qui pourrait être renouvelée si nécessaire. Les pays du Mercosur ont choisi cette méthode pour freiner les déséquilibres commerciaux dus à un yuan et un dollar fortement dévalués par rapport aux monnaies d’Amérique du sud.
De telles mesures « protectionnistes » fonctionnent. L’année dernière, l’Argentine a réussi à faire pression sur le fabricant des téléphones Blackberry, l’entreprise canadienne RIM. Avec la mise en place de quotas limitant les composants importés, RIM a finalement été contraint d’installer une usine d’assemblage de ces téléphones sur le territoire argentin. RIM qui préférait fabriquer ses téléphones en Chine où le coût du travail est 15 fois inférieur à celui de l’Argentine n’a finalement pas eu le choix et a fini par installer une usine en Argentine. Le Mercosur nous montre ainsi que de simples décisions politiques permettent de mettre fin à la folie du libre-échange afin de relancer les économies nationales, de lutter contre le chômage et de protéger l’environnement en relocalisant les productions. A l'exact opposé de ce que fait l'Union européenne.
C’est un événement en dépit des apparences pâlichonnes de l’information. Philippe Douste-Blazy soutient François Bayrou. Son arrivée indique quel est le sens de la marche. C’est le sens du regroupement que vise depuis le début Bayrou : reconstituer une alternative à droite. Comme il y a eu le RPR et L’UDF, il y aurait le Modem et la nébuleuse de centre-droit. Le modèle de Bayrou c’est Giscard : la « France décrispée », le bloc central des classes moyennes et la main tendue aux socialistes pour qu’ils quittent l’alliance à gauche. C’est donc le moment de jeter un œil sur ces nouveaux soutiens et ralliements à François Bayrou. Je ne le fais pas pour mettre en cause les personnes. Mais pour pointer la cohérence de la construction politique de François Bayrou comme alternative de droite à Nicolas Sarkozy. Car ces ralliements forment bien un tout qui confirme l'ancrage idéologique de Bayrou dans le camp libéral.
Philippe Douste-Blazy est le dernier en date des nouveaux soutiens de Bayrou. Il est sorti de sa réserve de secrétaire-général adjoint de l'ONU pour le dire. Dans une tribune publiée sur le site internet du journal Le Monde, il en explique les raisons. Il critique le « tournant droitier » pris par l'UMP depuis deux ans. Il considère que l'UMP n'est plus « un grand parti de centre-droit, humaniste, libéral » comme à sa création en 2002 et que François Bayrou correspond mieux à cette définition aujourd'hui. Philippe Douste-Blazy assume être un homme de droite. Il a été président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale quand ce parti luttait contre le gouvernement Jospin. En 2002, il a été l'un des principaux dirigeants de l'UDF à participer à la création de l'UMP à la demande de Jacques Chirac et d'Alain Juppé. Il a même été secrétaire général de la nouvelle UMP de 2002 à 2004. Député, il avait co-signé en 2003 une proposition de loi non discutée qui visait à reconnaître « l'œuvre positive de l'ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française ». Après avoir été ministre de la culture dans le gouvernement Juppé, il a été de nouveau ministre de 2004 à 2007 dans les gouvernements Raffarin puis Villepin. Ministre de la santé et de la protection sociale de 2004 à 2005, c'est lui qui a lancé la réforme de l'assurance-maladie de 2004. On lui doit notamment la franchise médicale d'un euro par acte, la hausse du forfait hospitalier et l'élargissement de la CSG. Voilà qui se sent à l’aise avec Bayrou. Et vice-versa.
Je continue mon tour d’horizon. Bayrou vient aussi d’accueillir le soutien d'Arnaud Dassier. Il s'agit du responsable de la campagne internet du candidat Sarkozy en 2007. Rien de moins ! Dans deux interviews à « marianne2.fr » le 6 janvier et à « francesoir.fr » le 9 janvier, il donne les raisons de son soutien. C'est éclairant. Pour lui, Bayrou est « le plus courageux sur le plan économique, puisqu'il demande de réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros ». Il affirme avoir « eu une révélation synthétique, je me suis dit : "Bayrou c’est la meilleure solution pour atteindre un bon nombre d’objectifs politiques indispensables pour entamer le redressement du pays." » Lorsqu'on l'interroge sur ces « objectifs politiques indispensables », sa première réponse est la suivante : « Premièrement, faire barrage à la gauche que je trouve irresponsable ». Donc si Hollande ou Joly veulent s'allier avec Bayrou, ils devront aussi avaler celui qui les trouve "irresponsable" et veut les battre. Bon courage ! Il précise qu'il soutient Bayrou car il « ne pense pas que Sarkozy soit capable de lutter contre le candidat socialiste ». Arnaud Dassier est un libéral assumé. Sur « marianne2.fr » il le dit : « Ma famille politique a toujours été le centre et le droite, j’étais membre du Parti républicain, ensuite de Démocratie libérale, puis nous avons rejoint l’UMP. On ne peut pas me reprocher de ne pas afficher mes convictions ! Je vais continuer à défendre mes idées, il y a un certain nombre de structures politiques qui peuvent les porter. » Donc il ne rejoint pas Bayrou parce qu'il aurait changé d'idées mais bien parce qu'il pense que c'est la manière la plus utile de les faire avancer. D'ailleurs, il pense ne pas être le seul à agir ainsi. Il affirme qu'« il y a plein de gens à "Galaxie libérale" qui vont voter Bayrou ». "Galaxie libérale" est un groupe d'exaltés libéraux dont il est membre. Ce groupe écrit par exemple en préambule sur son site internet : « Alors que depuis 30 ans les politiques publiques mises en œuvre au nom de l'Etat providence ont conduit notre pays au bord de la ruine, nombre de dirigeants politiques continuent de ressasser les recettes d'un dirigisme pourtant coupable d'avoir provoqué une crise sans précédent ». Arnaud Dassier précise que « les libéraux sont en train de rejoindre François Bayrou. C’est un mouvement de fond » et il annonce que son rôle sera de « participer à la reconstruction du pôle libéral du Modem aux côtés d'autres libéraux comme Alain Lambert, sans compter tous ceux qui vont encore nous rejoindre. »
Alain Lambert ? Voyons. Il vient aussi d'annoncer son soutien à Bayrou après avoir soutenu Sarkozy pendant plusieurs années. Le 27 décembre dernier sur RMC, il a affirmé que « Nicolas Sarkozy n'a fait aucun effort en matière de dépenses publiques ». A croire que les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés, les fermetures de tribunaux et d'hôpitaux, la contre-réforme des retraites ne lui suffisent pas. Alain Lambert a été ministre du budget de 2002 à 2004 dans le gouvernement Raffarin. On lui doit notamment la suppression de 52 000 postes d'emplois-jeunes dont 20 000 dans l'Education Nationale et des allègements de cotisations dans le cadre du plan Fillon contre les 35 heures. C'est lui aussi qui a achevé la privatisation du Crédit Lyonnais en 2003. A l'époque, le Crédit Lyonnais était dirigé par Jean Peyrelevade qui soutient désormais lui aussi François Bayrou.
Je pourrais aussi vous parler de Jean Arthuis, autre soutien de fraîche date. Longtemps président de la Commission des finances du Sénat. C'est lui aussi un libéral qui s'assume. Il défend la suppression de l'impôt sur la fortune. Il est partisan la « TVA sociale ». Il a voté la réforme Fillon des retraites de 2010. Avec Alain Lambert, il est l'un des "ex-ministres" de droite que Bayrou met en avant. Ils sont ce qu’ils sont et c’est bien leur affaire. Mais leur présence dans la coalition qui entoure François Bayrou surligne combien nous avons bien fait de marquer les distances dès le premier jour de l’appel au centre de François Hollande et de recommencer lorsque Eva Joly s’y est risquée à son tour. Il est impossible de gouverner le pays sur une base de gauche avec ces gens. J’espère que cette fois-ci Joly et Hollande l’ont compris. Les deux lui ont servi la soupe en s’adressant à lui en faisant mine de croire à la fiction d’après laquelle il serait disponible pour la gauche. Cela dans le même temps où les dirigeants de l’UMP en faisaient autant depuis la droite. En l’adoubant de cette façon, les uns et les autres lui ont donné son brevet de « centriste » de ni droite ni gauche qu’il ne parvenait pas à construire tout seul. En cela ils sont co-responsables de son décollage. Belle réussite !
Du coup je me désole de voir José Bové se ranger à l'idée de l'alliance avec le Modem. José Bové est un ami et une figure de l’alter-mondialisme. Il n’a rien à faire dans cette galère ! Pourtant, lundi 9 janvier, dans un entretien à « Public Sénat », il revient sur la proposition d'Eva Joly d'un "désistement réciproque" entre elle, Bayrou, Hollande et moi. Voici ce qu’il en dit : « La proposition d’Eva Joly est un débat pour faire en sorte qu’avec le PS, le Front de Gauche et le Modem il y ait un débat alternatif à celui de l’UMP. Le Modem n’est pas un parti indécent. En interne, ils ont aussi des gens de qualité. Personne, seul, ne peut avoir une majorité dans ce pays. Il est évident pour nous, comme nous le faisons au niveau européen, d’avoir une majorité qui porte une alternative. On ouvre la porte à ceux qui peuvent participer à cette alternative sur un sujet ou un autre. Ça ne veut pas dire qu’on est d’accord sur tout avec le PS ou le Modem. Mais on ne va pas mener une campagne en disant "nous sommes les meilleurs, nous sommes les seuls capables de mener l’alternative". Ce n’est pas sérieux ». Ce qui n’est pas sérieux c’est de vouloir "plumer la volaille centriste en la prenant au détail". L’argument des "gens de qualité" qui seraient à l’intérieur du Modem n’en est pas un. Il y a des gens de qualité partout, ce n’est pas le sujet. J’atteste qu’Alain Lambert que j’ai connu au Sénat, est un personnage charmant, très documenté et n’agissant qu’à bon escient. Mais c’est politiquement un réactionnaire. Je pourrais citer de parfaits mufles à gauche tout à fait insupportables humainement. Mais ce sont politiquement des progressistes pour plusieurs d’entre eux. Le seul sujet qui vaille c’est toujours le programme, non les personnes.
Comme vous le savez je ne crois guère à la valeur des sondages. Je n’ai pas changé d’avis. Les derniers comme les précédents affichent tous une même incroyable nouvelle qui n’est pas commentée. Selon eux, 100% des gens savent pour qui ils vont voter dans trois mois. C’est d’autant plus incroyable que d’autres sondages, parfois venant des mêmes entreprises "révèlent" que ce n’est pas le cas pour la moitié des interrogés. Et que ladite moitié ne veut ni de Hollande ni de Sarkozy. Cela dit, quoique je pense de la façon dont ces sondages sont réalisés, ce que je sais de façon tout à fait certaine, c’est à quel point ils fonctionnent comme des prescriptions, voire des injonctions. C’est pourquoi j’observe avec intérêt la manière dont ils sont ensuite commentés et mis en scène. On devine ce que je pense de l’opération menée par le journal Libération avec le chiffon rouge du Front National . Mes amis ont montré avec humour que sur la base de calcul de Libé, 50% des Français se diraient prêts à voter pour moi. Mais à côté de la reprise manipulatoire d’une information bidon tirée d’un sondage, il y a une autre manœuvre à observer. Celle de l’occultation d’une information donnée par un sondage.
Ainsi quand BVA a publié son dernier travail. Tout est concentré dans les commentaires sur les deux premiers. « L’écart se resserre ». Le premier tour semble déjà fait. L’un et l’autre y ont intérêt. Comme l’a dit le médiacrate Barbier de l’Express : « La question qui se pose c’est de savoir si chaque électorat de droite et de gauche va se discipliner au premier tour ». Le reste ne serait que vanité. On sait combien l’effet de système est fort pour stabiliser "la table" du débat à quatre, dont trois partisans lié par le pacte du « Oui ». Tout en laissant une seule opposition possible, celle du Front National, bien sûr auto-disqualifié. Dans cette ambiance mon sort ne varie guère. Quand le journal Métro m’affiche comme le troisième candidat préféré derrière Bayrou et Hollande, les commentateurs restent de marbre, cela ne les concerne pas comme si c’était une évidence. Quand BVA me "voit" à 8%, même motif même peine. Ce matin-là, France Inter bat même un record. Le commentateur évoque le progrès d’Eva Joly qui passe de 4 à 5% et la percée de Villepin qui passe à 4%. Mais l’auditeur ne saura rien à propos du Front de Gauche. Pourtant BVA dit que nous gagnons un point par mois. Pour n’importe qui d’autre, je sais ce qu’on dirait. Mais s’agissant de nous, ce n’est pas une information. Notre difficulté est double. Nous devons non seulement passer le mur du système mais ensuite nous devons passer le verrouillage des journalistes qui se sentent en service commandé de vote utile pour Hollande. Mais le passage n’en sera que meilleur et plus solide, appuyé qu’il est non sur une mode mais sur la construction d’une conviction collective bien documentée.
Il y a des années un débat avait eu lieu à la télé en noir et blanc, opposant Marchais à Fourcade alors ministre. Ce dernier avait été ridiculisé,ce débat avait révolutionné la télé de l'époque,et donné au pcf et à son secrétaire un poids qui tournait autour des 20% aux élections
L'époque et les personnages étant différents je suis malgré tout certain que la prestation de notre candidat hier soir est de la même veine, et que les retombées ne peuvent être bénéfique
Ouh la la !
Ils,'les "nouveaux chiens de garde", ne vous ont pas fait de cadeau, ni facilité la tâche ! Beaucoup de coups bas dont celui de présenter des documents sans que cela vous soit permis... Mais si l'on en croît la presse ce matin et surtout les commentaires des articles (Le point, l'express, le Monde...)et les différents extraits video, vous avez (enfin le Front de Gauche) a marqué des points. Que dis-je un tollé!
Plus de 3 millions de téléspectateurs (mieux que Copé, Bayrou). Il se passe quelque chose. J'ai particulièrement aimé le coup de la pièce de 2 euros et celui de l'info sur l'auteuse de la séquence video (perfide) de votre rencontre avec Marine Le Pen. De même le petit débat avec l'ex directeur de St Gobain. Bravo et Bon courage
Bravo, excellente prestation hier soir, cela faisait grand bien et les séides et affidés de l'audivisuel proche de ce pouvoir ont eu beaucoup de mal à contester les arguments factuels de Jean-Luc Mélenchon. Un pur moment de bonheur, des militants socialistes à l'échelon locale, sont en totale adéquation avec l'argumentation développée et voterons pour le candidat du Front de gauche. Il est vrai qu'aujourd'hui Hollande et la sociale-démocratie européenne sont empêtrés dans la gestion loyale du capitaismel financier qui détruit cette société, ils n'ont rien à dire, si ce n'est que de subir ! Et ce n'est pas la tentative de faire monter artificiellement Bayrou, qui ne représente rien ou pas grand chose, qui changera la donne. Même s'il ne faut pas sous estimer ces " instituts de sondage" qui ont réussi, coup sur coup, à faire sortir une Séguolène et un Hollande, de nulle part. Quant aux sondages de Jean-Luc Mélenchon, ils vont, peu ou prou, être obligé de les faire monter avant que la réalité leur "pête" à la figure.
Votre prestation du 12 janvier sur France2 va rassurer les indécis. Bien sûr il faut s'indigner sur la situation politique française. Jusqu'à présent, nous ne connaissions pas de leader pour porter notre espoir de changement radical. Maintenant, c'est fait. Vous l'êtes. Mon mari et moi savons quel bulletin mettre dans l'urne. Quel que soit le résultat final, nous serons des vôtres pour continuer le travail.
Bon, ça m'embête un peu de jouer le rabat-joie de service en mettant un bémol à tant d'euphories triomphantes.
J'espère qu'on ne m'en voudra pas trop.
J'ai trouvé que JL M en faisait un peu beaucoup dans le côté content de lui, de ses saillies, de son humour...etc. L'humour et la causticité perdent de leur force quand celui qui les produit se régale un peu trop ostensiblement de sa propre prestation.
Par ailleurs, faire passer systématiquement son interlocuteur (Lenglet, Namias) pour un charlot qui dit n'importe quoi ou pour un malveillant qui n'est là que pour le piéger, ne me semble pas la meilleure stratégie pour renvoyer ces messieurs dans leurs cordes. J'avais vu, ces derniers temps, JL M plus subtil dans ce genre d'exercice. Les saillies redondantes du type "vous ne m'aurez pas !", "je ne suis pas un perdreau de l'année !"...à la longue, ça crispe l'auditeur qui attend de la politique autre chose qu'un combat de boxe avec d'obscurs journalistes.
Si j'étais - à dieu ne plaise - conseiller com de Mélenchon, je me risquerais à lui dire : "Pensez un peu moins à de Gaulle quand vous faîtes un discours et un peu moins à Georges Marchais quand vous répondez à des journalistes. Soyez Mélenchon! Soyez vous ! C'est beaucoup mieux !
Voilà pour mon petit bémol. Pour le reste, quelle force dans la conviction, quelle énergie sur le fond !
Pas étonnant que plus aucun politique ne veuille débattre avec lui. Il les surclasse tous !..(.et je ne dis pas ça pour me "rattraper").
Le combat continue, on ne lâche rien !
Merci pour ce merveilleux moment de parole! Que de combativité et de verve! OUAH!
Bravo et en avant!
Une prof de français encore en activité qui vous dit " merci" pour la forme et surtout le fond, une prof en lycée professionnel qui s'arrache les cheveux en face d'élèves qui, à 18 ans, ne comprennent pas un énoncé, une prof à qui on demande aux examens de noter avec "bienveillance", une prof qui avance de l'argent à EN pour les déplacements pour corrections (9 mois avant d'être remboursée!), un prof qui aura tous ses trimestres dans trois ans mais à qui on demande de travailler 5 ans de plus, bref une ancienne étudiante pleine d'utopies, qui descendait dans la rue, et qui, ensuite, n'a plus eu que des illlusions. Merci aussi pour les rires de ma fille, en vous écoutant rétorquer avec brio....Merci tout simplement de me faire croire de nouveau que l'être humain existe. Ca fait du bien. PM
359 ermler dit: "à la longue, ça crispe l'auditeur qui attend de la politique autre chose qu'un combat de boxe avec d'obscurs journalistes"
Vous devriez aller voir le film : Les nouveaux chiens de garde.
Il faut bien le livrer ce combat, puisqu'ils sont à charge,et ce ne sont pas d'obscurs journalistes, mais le gratin de la médiacratie à une heure de grande écoute, puis il faut se faire respecter pour pouvoir faire passer le programme. En se sens la mission a été accomplie. Ne lui demandez pas la quadrature du cercle. Et vous allez voir, ce n'est rien à côté de ce qui nous attend, une fois que nous aurons gagné les élections. Voir ce que Chavez passe au Venezuela avec les médias. Il y a une(belle) chanson du cubain Silvio Rogriguez, EL necio : voir sur you tube qui dit : "me vienen a convidar a arrepentirme... a indefinirme. Ils m'invitent à pour me repentir, à m'indéfinir. Hier c'était ça exactement et il n'a pas cédé un pouce.
Continuons et résistons dans nos têtes.
Très bonne émission, mais le coup du graphique sur le partage des salaires en % de la valeur ajoutée sur 50 ans m'a un peu perturbé. Ne serai se pas aussi parceque la distribution des salaires est devenue très inégale (courbe de puissance du type de celle de Pareto) avec le 1% de la classe supérieur disposant de 50% de la masse des salaires ?
Je vais vous raconter une petite anecdote. Je connais une personne que j'ai vu il y a à peu près 3 semaines, et il m'avais dit qu'il ne savait pas pour qui voter. Il n'a jamais été passionné par la politique, et j'en parlais rarement avec lui. Il disait que c'était tous les mêmes etc... et comme beaucoup il était tenté par le vote FN mais sans plus. Je lui ai souvent parlé du FdG mais sans effet. Et surprise hier soir, il m'envoie un sms vers 20h30 pour me signaler qu'il y avait Mélenchon à la télé (comme si je n'étais pas au courant), et qu'il allait regarder. Et bien il m'a appelé aujourd'hui complétement enthousiasmé par la prestation qu'il a vu hier de notre candidat, et que s'était décidé lui et sa femme allaient voter sans hésitation pour le FdG. Et bien voyez vous c'est pas grand chose, mais c'est encourageant pour la suite. Je peux vous dire que ça m'a fait chaud au cœur.
Bonjour Camarade (JL),
Il est des moments ou il faut savoir dire que l'on s'est trompé, c'est mon cas, je me demandais comment les Communistes pouvait s’en remettre à un socialiste même de gauche pour s’attaquer aux présidentielles en leur nom. Pour moi les Socialistes ses éléphants, ses bobos, ses caciques politiques qui gravitent depuis des décennies dans l’oligarchie politique dont les pieds ne touche plus terre à force de côtoyer ce que j’appelle l’aristocratie politique. Ayant été élu (PC) de la Gauche Plurielle, Je connais les vrais Militants Socialistes, les loyaux, les humbles, les idéalistes, des amis : ceux-là je les respecte. Pour les autres, ceux qui trouvaient plus de plaisirs à affaiblir le PC, qu’à s’attaquer à l’ennemi de classe « La Droite » qu’ils sachent que plus jamais ils n’auront ma voix.
Je suis trompé sur toi Camarade, je ne connaissais pas ton parcours tu étais un Socialiste de cette caste honnie. Puis, peu à peu, j’ai suivi ta stratégie vis-à-vis des journalistes et là il se passait quelque chose enfin quelqu’un osait braver la presse, il fallait attirer leur attention qu’ il te remarque, les amener à traquer la petite phrase, le dérapage ils ont marché à fond.
L’émission d’hier soir, est je crois, le vrai démarrage de la campagne du Front de gauche et marquera la prise de conscience collective que j’appelle de mes vœux.
Mon épouse « ancienne Socialiste, « père Secrétaire de Section SFIO », que j’ai réussi à faire rejoindre le PC (élue elle aussi) était encore plus sur la défensive que moi, hé bien, hier soir elle a changé d’avis, mon frère que j’ai eu au téléphone a failli avaler son combiné quand je lui ai demandé s’il avait suivi l’émission, remonté à fond contre Mélenchon, à la fin de la conversation il l’a regardait sur Pluzz.fr...
Les agences de notation n'aime pas l'humour de notre candidat, elles rigolent moins Ah,Ah, au lieu de Ah,Ah,Ah.
Preuve s'il en est du succès à l'audimat. La France ne se couchera pas, de tout cœur avec ceux qui iront leur dire ce soir. En mai elles expireront leur dernier Argh !
à Nuno :
il existe un graphique "scientifique" élaboré par ATTAC sur le partage de la valeur ajoutée.
Bonjour
Relevé dans une chronique suite à l'émission sur l'A2
[i]http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/melenchon-tacle-la-compagne-de-hollande-13-01-2012-1418833_52.php[/i]
Au bout du lien ci-dessus
Marine Le Pen à Jean Luc Mélenchon qu'elle poursuit pour injure et qui vient de lui dire qu'il en a marre d'être traité de "Lepéniste"
"Mais ça, vous ne pouvez pas encore poursuivre parce que ce n'est pas encore une injure"
Tout est dans le(s) [u][b]encore[/b][/u], détail révélateur.
bonsoir,
Cela fait longtemps que le PS a fait sa mue c'est de la sociale democratie...Tout est dit le capital se gave et le Ps veut répartir la pénurie.
Les sondages permettent comme les statistiques de prouver tout et son contraire et sont les outils indispensables des médias pour façonner notre pensée.
L'attitude politique du PS est triste à pleurer et j'espére que l'histoire ne bafouillera pas car dans une situation de crise aussi sévére de l'autre coté du rhin la sociale démocratie s'est trompé d'adversaire résultat ce sont les sauvages qui ont gouverné et conduit l'Europe à l'abbatoir.
BRAVO MR MELANCHON et camarades socialistes il faut vous ressaisir et ne plus vous tromper d'adversaire.
@ antigone (à 18h25)
A chacun son point de vue. Les 8% "convaincus d'avance" vous donneront raison.
"Trop agressif" est la critique que mon entourage me renvoie le plus souvent concernant Mélenchon. Pas sûr que l'émission d'hier les fasse changer d'avis.
Tout le monde n'a pas le réflexe d'assimiler un Lenglet ou un Namias (dont je maintiens qu'ils sont, pour la grande masse, des "obscurs") à ces "chiens de garde" dont vous parlez. Je pense que la pugnacité et la radicalité de notre discours ne passe pas nécessairement par le petit jeu consistant à mettre KO le journaliste de service. Certes, les gens aiment "le spectacle" et quelques amis se sont régalés du "numéro" digne - m'a-t-on dit - de Coluche et de Marchais.... et après ? Est-ce celà que nous voulons ? (je rappelle que Marchais a fait passer le score du PCF de 22 à 15%)
Ceci dit, je me trompe peut-être et mes inqiétudes stratégiques sont peut-être à côté de la plaque. Je l'espère !
Rendez-vous après le prochain sondage ?
J'aimerais tant être à Paris ce soir, mais du fond de ma Bretagne, je serai de tout coeur avec vous.
Imposition du capital. Prenons le cas des dividendes versés aux actionnaires, revenu du capital par excellence. Je cite le site http://pme.service-public.fr :
"Les contribuables qui perçoivent des dividendes de sociétés ont le choix entre deux modes d'imposition.
Soit ils ajoutent le montant de ces dividendes à leurs autres revenus, après application d'un abattement de 40%, l'ensemble des revenus étant ensuite soumis au barème progressif de l'impôt. Exemple : on perçoit un dividende de 1 000 et l'on est imposé sur 600.
Soit ils optent pour un prélèvement forfaitaire au taux de 18%, auxquels s'ajoutent les prélèvements sociaux au taux global de 12,1%, soit au total 30,1% de prélèvement."
Est-ce que les revenus du travail bénéficient d'un tel abbatement de 40% Non. Donc l'objection de Langlet est caduque.
Sinon question graphiques sur les dettes souveraines ou autres sujets connexes, il y a aussi ces deux liens :
http://www.les-crises.fr/dette-totale-synthese/ en français situation française et situations comparées
et http://motherjones.com/politics/2011/02/income-inequality-in-america-chart-graph
pour la répartition des richesses aux US
@ ermler.
Moi je ne t'en veux pas, je sais ton militantisme sincère et chacun a sa manière de ressentir les choses. Tu remarqueras néanmoins que lorsqu'un journaliste ou une autre personne (par exemple Beffa) s'adresse à Jean-Luc par des propos sérieux, il répond sérieusement, avec respect et méthodologie, tandis que si des guignols veulent faire rire le public à ses dépends, ils en sont pour leurs frais... tel est pris qui croyait prendre, ils réfléchiront la prochaine fois à qui ils s'adressent.
D'ailleurs Gatényo (pas sûr de l'orthographe) ne s'y est pas trompé, il n'a pas été particulièrement élogieux pour Jean-Luc mais a dit ce qu'il avait à dire avec respect, il a fait son boulot correctement.
La politique ne peut être véritablement comparée à un match de boxe, même si certains aspects peuvent nous le faire penser, mais plutôt à du ping-pong... au bout d'un échange savoureux le smatch peut surprendre l'adversaire.
Le tournoi d'hier fut excellent.
Pas une seule mention de Mélenchon dans l'article de Hervé Gattegno du Point qui se lamente sur la campagne électorale, et pourtant a été capable de reconnaître justement hier soir dans l'émission "Des paroles et des actes" les qualités de candidat de Jean-Luc Mélenchon;
Il semble aujourd'hui ne plus voir ce que tous les médias nous forcent à voir, un "quatuor sans carré d'as".
Quand on dit que la nuit porte conseil, je me demande...
Jean-Luc Mélenchon 2éme chaine le 13/1/2012
Vous reconnaissez que vous étes un passionné.Cet une qualité qui peut se reansformer en défaut.
Vous,vous exprimiez hier comme candidat à l'élection présidentielle.Votre auditoire c'est le peuple des électeurs, toutes nuances politiques confondues.Il faut donc éviter de réagir comme une balle de ping pong, et donc garder en toutes circonstances la maitrise de la parole et de la gestuelle.
-Vous avez été interrogé par Mr Lenglet.Celui ci a produit quelques graphiques à l'appui de ses questions.Je considére que vous avez évacué un peu rapidement les réponses.Un peu d'égards vis à vis de cette personne et de celles qui vous écoutaient n'auraientt pas nui.Vous auriez pu lui répondre que les questions méritaient des explications longues et complexes et demander à Mr Pujadas de prévoir une autre émission.
-Un grand moment fut le dialogue trop court entre Mr Beffa, ancien patron de saint Gobain.Celui ci désapprouve les comportements des actionnaires qui privilégient le court terme.Il est favorable à une France industrielle, qui privilégie la recherche, le développemnt, les investissements, qui sont les emplois du futur.Donc des actionnaires responsables,et moins de dividentes.Dommage que la discussion,n'est pas débordée sur l'euro, les traités européens, nous aurions été étonnés des réponses de ce grand patron,
-Ce fut une trés bonne émission.Jean-Luc Mélenchon a été bon;
AAA
tiens on a perdu notre triple A....
à 3 mois des élections. décidément les riches et les puissants nous font carrément dessus maintenant.
et toujours impossible d'arriver à discuter politique avec au moins la moitié si ce n'est pas les deux tiers de mes Amis "de 20 ans".il y en a même un qui m'a dit presque qu'il préférait attendre d'en arriver a prendre les armes pour tous les zigouiller plutôt que d'aller voter.
solution au triple A, triple X ? et sa version musclée genre film d'action Français avec moins de cascades et plus de guillotines ?
Je le dis ici encore une fois, je vais voter JL Mélenchon, que les choses soient claires. Et je venais ici mettre quelques bémols; quelques commentaires critiques sur le comportement de mon candidat pour éventuellement l'aider s'il a le temps pour s'autocritiquer. Et je lis le message de 359 ermler que je partage à 1000% ! Que Jean Luc regarde l'émission, moi je vois l'enthousiaste, le passionné, le résistant, mais d'autres et je crains de nombreux avec lesquels j'ai discuté de l'émission voient agressivité, manque de retenue, de capacité de contrôle. Écoutez donc les commentaires et les conseils de la journaliste venue à la fin sur le plateau. Moins d'agressivité, plus de modestie, et si possible mais là je crois que c'est encore plus difficile essayez de parler plus lentement pour que tous le monde puisse saisir et comprendre vos arguments, vos propositions. Et là chapeau comme le disait le rédacteur en chef du Point. vous êtes surement celui qui a le plus de fond, de densité.
J'y vais de mon petit couplet anecdotique sur les réactions / à la prestation d'hier de JLM:
à peine arrivée au boulot (milieu ou le PS est prédominant..), un collègue ("de gauche" sans plus) à peine arrivé, déclare tout de go "pouah Mélenchon hier, quelle performance ! Il a été excellent" et il continue dans une diatribe diirambique...je leur dit alors que, moi, je vais voter Jean-Luc Mélenchon . Là, une autre collègue (PS par tradition familiale et dc prête à avaler n'importe quelle couleuvre) intervient et me dit qu'elle n'aime pas "l'agressité " de JL...Qd je tente d'en savoir plus, j'apprends qu'elle n'a pas regardé l'émission d'hier (et dc ne fait que répéter ce qu'elle entend) et puis, elle enclenche sur la peur du FN...cet argument porte et est repris par le premier qui ajoute aussi que le FdG n'a js gouverné et dc ça lui fait peur...Enfin, quatrième collègue qui elle, a regardé aussi l'émission, a trouvé Jean-Luc Mélenchon génial et approuve mes arguments anti vote dit "utile"...
Bref, bilan plutôt positif : l'émission d'hier a permi de mieux faire connaître Jean-Luc Mélenchon et le programme du FdG auprès de ceux dt le vote n'est pas encore décidé et il a, si j'en crois ces réactions sucité plutôt l'admiration...ce ne sera sans doute pas suffisant pour lever ttes les réticences...surtout que le PS va jouer à fond (aidé en cela par les médias et les instituts de sondage) la seule carte qu'il a : la peur d'un nouveau 21 avril...qt au silence radio de ces mêmes médias sur la prestation de JL hier, elle se confirme et est fort éloquente...mais, bon, nous en avons vu d'autres, alors qui sait ?
Juste trois liens que je trouve intéressants, même si je n'en ai pas encore fait le tour: j'en suis au 1er et ébahi de voir que ces analyses datent de 2008 (prises à rebours). Beaucoup de monde, donc on aime plus ou moins mais il y a toujours un truc à com-prendre:
http://www.franceculture.fr/2008-12-22-d-039-autres-regards-sur-la-crise.html
http://www.franceculture.fr/2011-12-16-la-crise-et-nous (la suite normalement)
et un dernier, mais je pense votre connaissance de la personne et ses sujets d'études bien meilleure que la mienne:
http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-pierre-bourdieu-1930-2002-2012-01-07
Bonne année,COMPRENONS ! (préambule à Résistons!)
Hier,
Quelque chose a changé:
la France a repris espoir
Et quand la France reprend espoir...
La France peut aller loin
Vive le Front de Gauche!
Je d'accord avec votre communiqué sur la guerre de la finance contre notre pays. L'UMP et le PS, comme tous les apôtres du libéralisme à tout crin ont plombé notre pays et notre société. et c'est un militant FN qui vous approuve sur ce point.
Juste pour complimenter M. Mélenchon sur sa prestation dans l'émission de France 2. Bon fond, très à l'aise, percutant, c'était parfait. J'espère que l'audimat était au rendez-vous. Je me demande juste comment vous ressortez d'une émission pareille. Cela doit être vraiment très éprouvant...
Bon en tout cas, la mission de porte parole de nos idées est remplie! Continuez comme ça et courage!
J'adhère depuis toujours à un modèle social évolué qui prendrait en compte les besoins fondamentaux de l'homme, un toit, à manger... et surtout d'avoir une reconnaissance professionnelle permettant d'assumer tout cela.
Je suis néanmoins toujours très géné de l'emploi du mot libéralisme. Le libéralisme dans la tête de nombreux concitoyens c'est la liberté d'entreprendre et dans la tête de ces même concitoyens il y a beaucoup d'interrogation par rapport à la nature du pouvoir actuel qui défend la caste des plus riches au détriment du mérite de ceux qui veulent entreprendre.
Ne nous trompons pas, l'ennemi est le Capitalisme, élargissons notre base électorale, et comme l'avait fait le Comité National de Résistance, construisons un état garantissant à la fois un modèle social et la liberté d'entreprendre (le libéralisme dans la tête de nombreux de nos concitoyens). Via les outils fiscaux et juridiques luttons contre la toute puissance des grands groupes capitalistes qui imposent leur volonté....
Sarkozy vient de lancer un piège via la TVA sociale. Sachons répondre en n'excluant pas cette idée mais dans le cadre d'une réforme globale fiscale qui taxerait la spéculation, réduirait la TVA et pourquoi pas taxerait les importations de pays sans lois sociales dignes de l'humain.
J'aspire à ce que nous parlions enfin d'un Socialisme Libéral (très différent de la social démocratie accompagnant le capitalisme), seul moyen à long terme de conquérir le coeur de la majorité de nos concitoyens, en fait des aspirations profondes de la majorité d'entre nous.
La critique est facile, créer est difficile, ces dernières phrases ne sont pas une critique mais une volonté de créer. Mon soutien reste total au premier tour comme à tous les autres d'ailleurs.
N'empêche, en 24 heures ce post a été lu + de 22000 fois ! Y'en a quand même un paquet qui ont du venir ici se renseigner sur le FdG...
Je ne dirais pas grand chose du "bulletin de notes" de standard et poor... peut être avez vous une idée de ce qu'on pourrais faire de leur bulletin de notes ? oui ?
Mais cette émission hier soir était passionnante et passionnée : et une conclusion s'impose, la meilleure méthode c'est encore de rendre les coups !
Vu france 2. Vivifiant M. Mélenchon, plein de bonnes choses à défendre et à peaufiner. Mais au moins il y a du contenu face à nos colères, y a du matériau et de la volonté. Assez cocasse le "duel" avec Beffa qui montrait un certain nombre de convergences, jtrouve ça rassurant. Alors que les animateurs, endormis du système, se sont fourvoyés à ne s'interresser qu'à la forme, recherchant les scoops, les petites phrases, les décalages, les pièges.
Avec vous M. Mélenchon, on a envie de se battre pour aller reprendre les choses qu'on nous vole. Je vous rejoins
Ai regardé avec beaucoup d'intéret l'émission de France 2 qui vous était consacrée hier. Vous redonnez du souffle et du sens, et pas seulement pour les traditionnels électeurs de la " vraie" gauche.
Comme vous, jusque là j'ai voté en faveur de l'Europe, croyant sincèrement qu'elle apporterait un mieux vivre à tous ses habitants.
J'ai voté Sarkozy en 2007 croyant qu'il était le mieux à même de faire face aux enjeux.
Je croyais sincèrement que "concurrence non faussée" voulait dire la même chose que la mise en concurrence des athlètes dans une compétition sportive, à savoir dans le respect d'un minimum de règles évidentes pour qu'un poids léger ne se retrouve pas sur le ring face à un poids lourd, pour qu'un senior ne joue pas dans la même équipe qu'un junior, pour qu'un tricheur (un dopé en l'occurrence) soit éliminé.
La financiarisation folle, la recherche généralisée du gain à court terme où tous les coups sont permis m'ont conduits à changer d'avis. Je ne suis pas une révolutionnaire, je veux seulement voter pour quelque chose qui a du sens. Les citoyens doivent y voir clair. Même si je ne crois pas au retour à la retraite à 60ans, vous êtes celui qui est le plus convainquant.
vidéo piège.
a propos de la vidéo filmée (par la compagne de Mr hollande ?!) en coup de vent entre Mr Mélenchon et Mme Le Pen et les questions débiles des journalistes... la première chose qui me soit arrivée a l'esprit c'est :
ils s'attendaient a autre chose, genre : "oahh des que je l'ait vue, direct j'y ait mis un chassé " ?
la prochaine fois que vous croiserez un "collègue" de bureau avec qui vous êtes obligé de partager le même air, avec qui vous n'avez aucun autre point commun, méfiez vous des caméras...
quand a la part d'audimat... comparée avec celle de Mme Le Pen... entre les écoutes collectives et les camarades de gauche qui ont balancé leur télévision pour boycotter le système depuis belle lurette..ça fait du monde.je ne pense pas qu'il y ait de réel équivalent "de l'autre coté".
A chaque fois que Jean-Luc Mélenchon évoque notre pays et nous ces concitoyens, comme étant le fondement et la raison de sa démarche politique et des ses engagements, son discours, sa voix, sa gestuelle, son visage et son regard tout cela nous montre la profondeur et la réalité de ses convictions.
Il est absolument convaincant, non seulement on le croit mais il nous donne envie que la réalité se transforme dans le sens qu'il nous indique.
Il est le seul à avoir à ce point, cette capacité dans la sincérité est l’enthousiasme communicatif.
Ces "envolées" sont très importantes, elles peuvent faire beaucoup pour la victoire.
@marj
On est pas là pour siphonner le PS mais pour taper sur le FN et L'UMP (je met le FN devant car c'est quasiment sur qu'il sera au deuxième tour). Les voies des ouvriers sont passés au FN pas au PS, il faut aller les chercher une par une. Concernant hier soir, c'est sur que Jean Luc était au top, mais attention l’ennemi c'est pas Hollande mais Sarko et Le Pen. Une parti de la population est complètement déboussolé, dans mon entourage, une personne m'a dit qu'elle voterai Mélenchon au premier tour et Le Pen au deuxième...voilà où il est le problème.
Mélenchon 2012
Au top Mélenchon dans l’émission Des paroles et des actes » sur France 2. L’humain d’abord, le partage des richesses et la mise au pas des banques et de l’oligarchie qui se gave, la justice sociale, l'expérience politique à tous les niveaux, le sens de la rhétorique et du débat, il sera le réconciliateur entre les peuples : C’est Jean-Luc Mélenchon 2012 pour moi c’est définitif un président comme lui pour la France ça aurai de la gueule.
@pepino (265) et nicolas VDR (253) :
Carrément grotesque "l'expert" François Lenglet! Des problèmes de logique honteux. Ce monsieur a-t-il déjà été à l'école? On a deux exemples : la France et les USA. Beaucoup de dépense publique ne fait pas nécessairement beaucoup de croissance. Bon. Mais peu de dépense publique non plus! Donc en faisant ce constat on a rien dit! L'Allemagne arrive à faire de la croissance avec peu de dépense publique. Bon. Mais la suède avec beaucoup de dépense publique arrive aussi à faire de la croissance!
En conclusion, il n'y a pas de règle! Cet expert a essayé de montrer le contraire avec ces données (d'ailleurs en occultant la partie 1995-2006 ou la France a eu tous les ans eu une croissance plus forte que celle allemande...)
Deuxième "graphique", cette fois-ci il prend une échelle de temps longue (hum, bizarre, juste avant ca n'allait que jusqu'à 2006) et le graphique est "aplati"! L'échelle est merdique, on ne voit rien du tout, pas de repère, et en plus le profit est mis dans le même sac que l'investissement! Alors que dans le raisonnement de Mélenchon, il fait l'évolution du rapport entre les "profits" et les salaires uniquement (l'investissement étant mis à part).
Enfin ces histoires de "profits" sont assez ridicules, puisque ce monsieur ne dit pas sur quelle base il travaille. Pourtant on sait très bien que des "profits" sont redistribués sous formes de "faux salaires" ou de bonus...
Mélenchon a été excellent au cours de l'émission mais il aurait du enfoncer cet expert à 2 cents qui a passé son temps à manipuler les téléspectateurs. Apparemment certains lecteurs de France Soir sont convaincu des "vérités objectives" de cet expert, c'est affligeant...
selon l'OCDE (surement un groupe d'extreme gauche) nous travaillons 2. heures par semaine de plus que les allemands http://stats.oecd.org/Index.aspx?DatasetCode=AVE_HRS et ces faineants de grecs ils sont 1ers en Europe... de ceux qui travaillent le plus
Je voudrais juste dire que le quotient familial et le mariage homosexuel ne sont pas à l'aune de la situation actuelle des priorités prioritaires et qu'il n'a pas lieu de se focaliser sur telle ou telle position vis à vis de ces sujets. Sans en minimiser l'importance ni l'obligation de s’atteler à quelques réformes.
Le temps viendra....
@374 ermler
ce que les gens perçoivent comme de l'agressivité, c'est de l'urgence face à l'effondrement.
C'est l'époque qui est agressive et face à ce qui nous tombe dessus, on a besoin de guerriers.
Donc les gens qui le trouvent agressif, n'ont pas encore assez la rage au ventre, on ne les convaincra pas, et à la limite, on s'en fiche...qu'ils votent Hollande.
Par contre ceux qui sont dans "la cocotte minute" trouvent enfin un écho à leurs souffrances et voient un espoir renaître.
Encore une fois comme au Venezuela : qu'il a été grisant le temps où grâce à l'élection de Chavez l'espoir est revenu à ceux qui n'avaient plus d'avenir.
J'espère que vous m'aurez comprise, il ne séduit pas que 8 % de convaincus (d'après des pseudo sondages à 100 jours) c'est près de X% de totalement désespérés que Jean-Luc Mélenchon et le FdG vont arracher aux griffes de l'extrême droite, + ceux qui socialistes ouvrent les yeux et comprennent que le PS a été dévoré de l'intérieur par les libéraux, les Verts qui réalisent que le parti est satellisé et qu'on leur ment...et les autres dont les témoiganges abondent ici qu'ils soient remerciés, ça aide!
Calculez : 8% de convaincus + X PS+ XVerts + X classe moyenne et fonctionnaires dégradés+ X qui attendent leur revanche du Non + X qui ne votaient + X qui attendent de voir se rétablir la retraite à 60 ans pour tous, parce que sinon ils ont battu le pavé pour rien. Mon tout= Mélenchon au second tour. Ca crève les yeux!
Nous avons choisi.
Résistance !
Fréderic Oudéa, le PDG de la Société Générale, venait rajouter un coup de froid ce matin en déclarant aux Échos que les banques « n’ont pas vocation à investir dans la dette souveraine à long terme ».
Allez prenons le au mot
Plus de dettes d'états auprès des banques, ce rôle est celui des banques centrales!
A propos de Petroplus «Si on a pu le faire, on peut le refaire ». Il se trouve que j'ai travaillé dans l'industrie pétrolière durant 15 ans, à partir du début des années 70. D'abord, en tant que salariés, on avait déjà pas mal d'avancées sociales venues plus tard pour tous (dont la 5ème semaine de congé, et même une 6ème si on prenait une partie de ses congés partie "hors saison"). Pas trop contraignant pour les financiers, car la masse salariale représentait 2 % du CA ; je doute que ça ait beaucoup changé.
Mais à l'époque une compagnie pétrolière couvrait toutes les activités, de l'exploration à la distribution, en passant notamment par le transport (chacune avait une flotte maritime de pétroliers), ce qui rendait la compagnie juridiquement responsable d'un éventuel accident.
Le raffinage était en France, tout simplement car cela permet d'ajuster la production au besoin. Sans entrer dans des détails techniques, on peut, dans une certaine mesure, régler une raffinerie pour qu'elle produise plus ou moins de produits lourds (genre bitume) ou légers (genre essence). Il y a donc des raisons concrètes à raffiner près du lieu de consommation. On produit même du soufre pour les vignerons et des cierges pour les diocèses !
Sur l'histoire du pétrole et ses turpitudes, je recommande les 2 docus diffusés sur Arte "La face cachée du pétrole" ; ça relativise aussi beaucoup l'engagement de nos "amis" Américains durant les 2 guerres mondiales et les raisons de la chute de l'ex-URSS. L'industrie pétrolière a toujours gagné beaucoup d'argent ; maintenant, comme le reste de l'oligarchie, ils en veulent encore plus.
@395Olivier
Loin de moi l'ambition de "siphonner" le PS...contrairement à Hollande qui ne veut pas débattre, je respecte mes concurrents et je sais que bcp de sympathisants PS sont sincèrement des hommes et des femmes de gauche dont la collègue citée,sauf que celle-ci a tapé sur Jean-Luc Mélenchon sans savoir, en répétant la litanie des ondes et pas du tout avec des arguments de fond...or, le débat respectueux entre gens dits de "gauche"est me semble t-il le B.A.B.A
Ensuite, je pense que les problématiques st différentes selon les milieux professionnels : ds le mien, le FN ne fait pas du tout recette et les gens discernent,en grande majorité, la ligne de fracture gauche/droite...mais je sais trés bien qu'ailleurs, les choses sont différentes, il y a, en effet, bcp de gens perdus qui ont des visions complètement brouillées...ceci dit : à qui la faute ?Pas moi en tout cas, mais en partie au PS qui a créé la désillusion et abandonné les classes populaires et à l'UMP qui fait et dit le pire juste pr garder le pouvoir !
Alors excuses moi ms qd on me fait en plus la leçon sur le vote utile pr faire barrage au FN, ça a le don de m'agacer...comme dit Jean-Luc Mélenchon ceux qui st sur le terrain pr faire barrage au FN, c'est nous !
Que du bonheur. Notre pays a besoin de quelqu'un comme vous. Enfin un homme politique qui sait de quoi il parle et qui a une confiance en lui. J'ai pris du plaisir à regarder l'émission hier soir sur France 2. En fait on ne vous connait pas très bien, on aimerait vous voir plus souvent. Vivement le débat Mélenchon / Sarkozy ! Je compte sur vous pour battre les autres... vous devez gagner, c'est vous le futur Président de tous les Français. Les gens souffrent, ils travaillent difficilement tous les jours pour gagner parfois moins de 1000€ net par mois. Quand vous avez payé votre logement, vos charges, vos assurances, vos impôts, vos prets (et encore si vous en avez assez!) vous faites comment pour vous nourrir, pour vous habiller, pour tous les autres à côté. Il y a trop de différences entre les gens. Merci et surtout ne changez pas. Je compte sur vous, vous m'avez convaincu, il vous reste à convaincre tous les autres.
Entrain de revoir l'émission d'hier soir sur France 2, je me dis : comment est ce possible que les gens n'ouvrent pas les yeux ? Sont ils capable de trouver quelqu'un d'aussi sincère, d'aussi clair aussi honnête parmi les autres candidats.
En tout cas moi je vous décerne un triple B !
Bravo Bravo Bravo !
Que se vayan todos !
Ce jeudi 12 janvier 2012 sera peut-être à garder en mémoire
Les amis, il s'est passé quelque chose de formidable.
Scrutez sur le net les commentaires à propos de l'intervention sur France 2 hier soir, parfois cela frôle le plébiscite. Mélenchon a décidément fait fort, très fort.
- Des personnes béotiennes en politique ne savaient pas qui était Mélenchon et suite à l'émission l'ont d'ores et déjà choisi comme bulletin de vote;
- D'autres qui ne savaient pas pour qui voter ont été surpris par tellement de franchise et de sincérité;
- Des électeurs traditionnellement de gauche (PS) ont été conquis et ont reconnu dans le candidat du FdG la vraie gauche progressiste, concrète, et ne voteront pas Hollande, trop peu combattif à leurs yeux;
- J'ai même lu certains commentaires d'internautes au départ Sarkozystes ou tentés par le FN d'écrire "enfin je sais pour qui je vais voter" (!)
Toujours d'après ces commentaires, ce qui les a percutés :
- Pas de langue de bois, un langage clair et accessible ("j'ai tout compris!");
- Le démontage des interlocuteurs dont le but flagrant n'était que de vouloir piéger ("Rho la tronche des journalistes");
- Et surtout l'humour.
Ne lâchez rien M. Mélenchon, ne lâchons rien nous aussi, nous serons au second tour, j'en suis persuadé, montée du FN ou pas.
De toutes façons, comme Jean-Luc Mélenchon l'a dit il y a 2 ans dans je ne sais plus quelle interview, "Les gens en ont marre d'une alternance à la papa, à la fin ça finira Front contre Front, et on verra ce qu'on verra !"
Voilà, je déborde tellement d'enthousiasme et d'optimisme, pardon si ça peut en agacer certains.
Prestation globalement "flamboyante": fond et forme.
Seul trouble, un guet-apens: Comment se fait-il que le directeur de la rédaction de BFM, Mr Langlet a pu présenter des chiffres économiques sur des graphes powerpoint sans que Jean-Luc Mélenchon en soit averti préalablement?
Quoiqu'il en soit il serait opportun que le staff des'économistes du FdG les vérifient, les analysent, les contestent si nécessaire, et surtout, élaborent un argumentaire à l'usage de Jean-Luc Mélenchon et des miltants du FdG afin d'éviter d'écorner la crédibilité économique du FdG et de son candidat.
Les journalistes du "système", de toute évidence, veulent faire la peau à Jean-Luc Mélenchon, alors ils ne manqueront, à l'avenir, d'utiliser cette apparente insuffisance pour essayer de le décrédibiliser sur le plan économique.
A saluer, l'échange "apaisé" et de respect mutuel entre Jean-Louis Beffa cet ancien patron du CAC40, ça tranchait avec journalistes en service commandé pour la plupart, n'ayant que comme unique objectif: déconsidérer tout ce qui est hors de la "pensée unique".
J'ai vu l'ami Mélenchon sur France 2. J'hésitais encore, mais la teneur du discours m'a convaincu. C'est crédible et solide. Il reste à convaincre autour de soi. Bien aimé les minutes d'échange avec M.Beffa. Du vrai débat. On était loin des fadaises médiatiques habituelles.