17jan 12
Cette note est rédigée à la va-vite dans le train de Paris à Strasbourg où je vais rejoindre mon banc. Dans ces cas-là, vous le savez, vous n’y coupez pas, je vous parle d’Europe. Ici il est question du nouveau traité et de l’élection du candidat commun de la droite et des socialistes, Martin Schultz à la tête du parlement européen. Mais avant ça je vous parle un peu de la campagne. Et le reste vous n’avez qu’à le lire pour le savoir. Car je dois quitter ce clavier pour retourner à de la relecture de texte à publier. Je n’en finis pas. Je passe ma vie à écrire et relire autant qu’à parler. Je ne me plains pas. J’ai toujours aimé ça. Et maintenant comme jamais.
Je n’ai pas chômé, mes amis. J’attaque mon quinzième jour sans pause à l’exception d’une grasse matinée ce lundi. Mais il était temps. Jeudi l’émission de France 2. J’ai lu que j’ai préparé ça en faisant de bons repas. Tu parles ! J’en serais mort ! Puis dès le lendemain matin une superbe rencontre avec des lecteurs du journal gratuit Métro. Une vidéo sur LCI permet de retrouver ça. N’empêche : encore deux heures d’exigence maximum car c’est un tirage à quatre millions d’exemplaires ! Puis repas sur le pouce avec mon équipe pour faire le bilan de la télé ! Départ pour Nantes car j’aime arriver la veille et que j’ai rendez-vous avec le collectif contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Dans le train on prépare la réaction à l’affaire Standard & Poor’s. Communiqué, dispositif de mobilisation, tout se cale dans le carré où nous sommes installé avec Martine Billard, par téléphone avec François Delapierre et Manuel Bompard. Je joins Pierre Laurent à Berlin, on affine. Arrivé sur place, rendez-vous pendant deux heures avec les copains et les associations contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes menés par Françoise Verchère. Ils ont dû me trouver très moyen car je mourais de sommeil. Moi je n’en ai pas perdu une miette et appris des arguments pour plusieurs autres dossiers. Le lendemain matin, trois quart d’heure sur France 3. Une magnifique édition de l’émission politique. Mais ce n’est pas une promenade de santé car les quatre qui sont là ne laissent rien passer, eux non plus. Repas avec l’équipe, les journalistes qui suivent ce déplacement. A ma table, le maire de Saint-Herblain, le socialiste Charles Gauthier. Un vieil ami personnel qui a tenu à m’accueillir ostensiblement. Après ça, pause conférence de presse sur place, au Zénith. J’y retrouve Patrick le Hyaric. On tient ensemble la partie commune, il fait le reste après que je suis reparti dans ma loge pour la préparation du discours. Je boucle ça avec Laurent Maffeïs le responsable des Etudes au Parti de Gauche. On finit par caler deux ou trois des plaisanteries politiques du discours, notamment la comparaison avec les Dalton qui a demandé du temps pour être bien en bouche, si j’ose dire. On vérifie les chiffres qui seront donnés. C’est toujours la hantise. Delapierre m’a rejoint dans ma loge. On récapitule. Vient le meeting. Puis le repas avec les copains du coin qui tiennent encore debout, ivres de bonheur. Ils espéraient quatre mille personnes il y a en avait six mille. Dimanche on démarre tôt. Retour à Paris. Micro sieste pour recharger la pile. Puis départ vers le siège de Standard & Poor’s où bataillent les copains depuis deux jours. Tout le monde est remonté à bloc. Je prends la parole perché sur un capot de voiture, ça me plaît. Par contre je force la voix comme un gamin sans expérience et elle se casse. J’ai pas eu le temps de chauffer l’outil. Voilà. C’est un résumé. De la diagonale. Mais ça donne l’ambiance et le rythme. Je ne me plains pas. Je suis porté par les camarades. Janvier c’est le mois de l’assaut du Front de Gauche. On fera le bilan en fin de mois. Pour l’instant, il faut aller au pas de charge, et trouver la cadence.
J’ai reçu une masse considérable de commentaires et d’échos de mon passage dans l’émission de France 2 « Des paroles et des actes ». Que des encouragements. J’ai pu constater l’impact considérable de ce type d’émission pour faire connaître un programme et le personnage qui le porte. Je n’en parle pas autrement qu’au cas particulier qui est le mien. On m’a parlé de « l’enthousiasme » que cela a déclenché. Il a été assez fort pour en trouver écho jusque dans bien des médias qui deux jours après en firent état après un silence d’abord coulé dans le bronze. Je n’en dirai rien de plus que ce que vous pouvez vous-même en savoir d’après ce que vous avez entendu ou ressenti. Bien sûr vous connaissez notre difficulté particulière. Bayrou avec moins de téléspectateurs et une mauvaise prestation progressa aussitôt de quatre points dans les sondages avant de doubler purement et simplement ses intentions de vote. Pour ma part avec davantage de téléspectateurs et une réussite constatée par les professionnels eux-mêmes, je me vois accorder un point et demi de progression par l’IFOP de madame Parisot, et pas une intention de vote supplémentaire par IPSOS-le Monde. Que des amis du peuple bien connus ! Je note une différence de ton cependant. Jusqu’à jeudi ces précieux esprits disent de mon score qu’il « stagne » entre six et huit pour cent. Maintenant ils n’hésitent pas à noter que je « plafonne entre six et huit ». Faussement affligés et mortellement répétitifs, les questionneurs automatiques couinent, la tête penché pour m’asséner la vraie question qui tue, directement recopiée des argumentaires socialistes : « Comment se fait-il que vous n’êtes pas plus haut dans les sondages alors que la crise… ragna gna ». Leur stupidité hargneuse ne les conduit jamais à se demander comment il se fait que la gauche est à un point aussi bas au total, alors qu’il n’y a plus que cinq candidats en lice dont un est réputé en quantité indétectable, et les deux autres ne faisant pas davantage ensemble que quatre points. Six mille personnes se rassemblent à Nantes pour le meeting du Front de Gauche ? 20 000 viennent ensuite sur notre site écouter le discours ? Pas une image télé ! Pas une ligne, pas une photo dans les journaux des importants. Et le commentaire du « Nouvel Observateur » de noter finement que nous avons fait venir des cars « de toute la France ». Oui, « de toute la France », rien de moins ! Le « Nouvel Observateur » oublierait-il nos cars de l’outre-mer ? Surtout ceux en provenance de la Polynésie française ! Je galèje ! Mais le journal qui offre un ordinateur à ceux qui s’abonnent croit-il que nous ayons besoin d’en faire autant pour attirer jusqu’à nous ? En fait ce qui me frappe à cette étape, c’est que de telles grosses ficelles n’attristent plus les nôtres, je le vois bien. C’est 2005 qui recommence par les deux bouts ! En haut et en bas un mépris croisé. Il est sain et vivifiant. De notre côté, il ne doit pas rester d’illusion sur tout ce petit monde des importants. Notre socle tiendra bon à proportion du dégoût qu’il ressentira pour leurs prescriptions et injonctions. Chaque jour qui passe, les méprisés apprennent à se guérir de toute considération pour ce dessus du panier qu’il s’agit tout de même de vaincre.
Parmi les commentaires de nos amis et surtout ceux qui me sont remontés des écoutes collectives, ce qui m’émeut le plus, c’est l’accueil qu’a reçu ma réponse à la question sur mon « premier déplacement ». J’ai parlé d’aller en Algérie, « si les algériens le permettent ». De partout là où on m’écoutait, ce furent applaudissements et cris ! Je ne sais combien sont venus depuis me serrer la main pour ces mots. J’ai dit « la guerre est finie ! On est une même famille, maintenant : on s’aime». J’improvisais les mots. J’ai laissé parler le cœur. Je me suis défini comme un « maghrébin européen ». De tout ce que j’ai fait, dit, écrit, je voudrais que reste ces mots d’amour s’ils ont fait avancer quelque chose entre nous tous ici, et là-bas. Et s’ils peuvent créer la mode de ne plus parler des maghrébins seulement à propos des « quartiers » ou avec des paroles paternalistes de compassion.
Mardi, à l’Usine, siège de campagne du Front de Gauche, nous avons reçu la délégation de la CGT menée par Bernard Thibault. Un moment très fort de la campagne après que la veille nous avons été reçus déjà par Annick Coupé et ses camarades au siège de « Solidaire ». Selon l’AFP « Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Bernard Thibault (CGT) ont affiché mardi leurs convergences anti-austérité, à la veille du sommet de l'Elysée que tous deux jugent "anti-social". » La rencontre a duré près de deux heures. Puis nous avons tenu ensemble une conférence de presse commune au siège même, en présence de Pierre Laurent (PCF), Martine Billard et Christian Piquet. J’ai dit que j’étais « très ému et honoré » que la CGT « ait eu l'élégance de venir à notre siège de campagne », en soulignant que cette rencontre avait pour intention de « démonter la comédie qu'a préparée le chef de l'Etat avec son soi-disant sommet social dont la conclusion est annoncée d’avance : ce sera "encore plus d'austérité". » J’ai dit de Nicolas Sarkozy qu’il est un « homme aux abois qui gesticule comme quelqu'un en train de se noyer. » Bien sûr, je ne suis pas dupe du fait qu’il fait son job de classe en quelque sorte. Bernard Thibault, de façon très forte pour moi, a salué « l'honnêteté intellectuelle de Jean-Luc,et rappelé « l'aspiration très répandue dans nos rangs pour un changement de président de la République et un changement de comportement des élus politiques à l'égard du fait syndical » au regard de la manière dont s'est préparé ce sommet qui s'annonce « anti-social ». Mais, mercredi à l'Elysée, « j'y vais à l'offensive », a déclaré le responsable cégétiste, déplorant que le président « ne retienne que les revendications patronales ». « Ils ont justifié des plans de rigueur au motif de vouloir conserver les 3 A » et maintenant que la note a été dégradée, ils vont « nous expliquer qu'il va falloir continuer », a-t-il dit, appelant à manifester mercredi. Bernard Thibault a dénoncé l'« attitude schizophrène du gouvernement » face au triple A, jugeant que « la conclusion est la même à chaque fois, plus d'austérité pour les salariés ». « S'il y a des économies à faire, je suggèrerai peut-être demain d'arrêter les subventions de l'Etat aux agences de notation ! », a-t-il lancé. L’AFP note que je l’ai approuvé. Cela va de soi. Et mieux en le disant. Pour ma part j’ai voulu relever plusieurs "convergences" avec le secrétaire général de la CGT. Et surtout sur le "danger" de « renversement de la hiérarchie des normes, qui mettrait non pas la loi ni la convention collective au-dessus de tout, mais l'accord individuel ou d'entreprise »: « ce serait un renversement inouï dans lequel les salariés seraient broyés ». J’ai dit : « Nous avons aussi une "perception commune du danger de récession que comporte la politique du gouvernement" qui se refuse à augmenter les salaires, nécessaire à la "relance de l'activité" », et j’ai souligné que notre programme prévoit des mesures partagées avec la CGT, comme le « salaire minimum à 1.700 euros ». Bien sûr, j’ai rappelé que nous étions d’accord ensemble, un « accord absolu » sur le « retour de plein droit à la retraite à 60 ans ». Ce n’est pas le cas de tout le monde, pas vrai ? La suite sur le sujet, je compte la dire à l’occasion de mon meeting à Metz ! Je crois que ce meeting va être diffusé en direct sur le site Place au Peuple. En effet nous avons testé le procédé à Nantes, sans faire trop de publicité c’est vrai parce que nous étions en phase expérimentale. Maintenant ça va tourner. Chacun de vous si isolé qu’il soit va pouvoir s’impliquer dans l’argumentaire et bénéficier de notre élan commun là où il se réchauffe.
J’écris ces lignes sur mon banc au parlement européen à Strasbourg. Le mardi matin a été élu le président de ce parlement. Pourquoi fallait-il voter ? Parce qu’un accord entre la droite et le PS prévoit un tourniquet entre eux au perchoir. Grosse connivence. Je l’ai dit. Je l’ai écrit. Je n’ai pas voté. Aussitôt Catherine Trautmann, une socialiste pour laquelle j’ai bien de l’estime, me prend à partie prétendument au nom de « l’ensemble de la délégation socialiste française ». L’ensemble ? Chère Catherine, je connais la maison et je sais donc que ce n’est pas vrai. Il y a longtemps que le petit jeu des connivences entre socialistes et droite au parlement européen soulève de grosses colères au PS français ! De même j’ai parfaitement capté combien le résumé de mon communiqué est spécieux ! Ah ! cher « ensemble de la délégation socialiste française », vous aimeriez tellement avoir un adversaire caricatural ! Mais puisque vous me cherchez, vous allez me trouver, comme d’habitude. La déclaration selon laquelle Martin Schultz mériterait notre soutien en raison des « positions qu’il a défini ces dernières années en notre nom sont sans équivoque ». Mauvaise plaisanterie ! Schultz est une caricature de social libéral. Ses votes sont en effet sans équivoque ! Mais si vous insistez il sera indispensable de souligner quels ont été les votes de la délégation socialiste française. Le dernier en date qui vous a vu adopter « le paquet rail » en est un exemple douloureux pour ceux qui ont voté pour vous pensant défendre le service public ! Le rappel de vos votes au parlement européen avec la droite, les mesures que vous avez soutenu sur la politique d’austérité, vos exploits en faveur de la libéralisation des services publics comme celui du rail et ainsi de suite sont assez présents à mon esprit. Je vous donne rendez-vous pour la suite de la discussion sur mon blog européen.
Au Parlement européen en ce moment, outre les travaux habituels, on vit au rythme des négociations du fameux « traité » sur l’ « Union pour la stabilité budgétaire » inspiré début décembre par le couple Merkel/Sarkozy. Les informations sur les négociations nous arrivent en anglais, via les députés de la commission parlementaire des affaires constitutionnelles. Trois membres de cette commission, deux de droite et un social-démocrate, ont été gracieusement conviés à la table des négociations. Mais seulement en qualité d’observateurs ! C’est trop mignon, non ? Mais les rédacteurs avaient-ils vraiment le choix ? Ce traité intergouvernemental prétend tout de même avoir pour vocation de s'incorporer dans le Traité de Lisbonne. Inviter trois pauvres députés européens sans aucun pouvoir décisionnel, histoire de faire démocratique, était donc un minimum. Il permettra aux habituels enthousiastes de service de mentionner au détour d’une phrase, avec cet air de componction satisfaite qui est le chic des eurolâtres, que « les parlementaires européens ont été associés ». Je me régale d’avance des griots médiatiques qui vont répéter ce bobard sans vérifier et que ce sera un bonheur de ridiculiser.
Le contenu du projet de traité change d'un jour sur l'autre. Mon équipe parlementaire tourne en bourrique. Il lui faut sans cesse comparer les textes anglais pour y repérer les nouveautés. Et moi je dois dire que mon emploi du temps ne m’invite guère à vivre au rythme de ce genre de palinodie. Je suis même plutôt très agacé de constater ce bazar ! Il y a des choses qui ne bougent guère cependant. Ainsi pour la règle d'or que ce traité veut imposer à tous les peuples des Etats qui le ratifieront. Celle-là ne change pas. « Les budgets des administrations publiques sont à l'équilibre ou en excédent en termes de recettes et de dépenses ». Voilà pour la règle. Elle est réputée respectée si vous restez dans les clous du Pacte de Stabilité (3% de déficit et 60% de dette). Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi que votre déficit n'excède pas 0,5% « en données corrigées des variations conjoncturelles et déduction faite des mesures ponctuelles et temporaires ». Clair n’est-ce pas ? C’est le style de la maison. Ce charabia, c’est ce que les économistes appellent le « déficit structurel ».
Une notion floue qui n'a à ce jour aucune définition commune et partagée en Europe ! Elle est basée sur l'idée que certaines dépenses n'existent que du fait de la conjoncture du moment. Comme le coût du renflouement des banques par exemple. Ces dépenses-là ne doivent pas être comptabilisées avec le reste du déficit. Par contre les dépenses liées aux services publics ou à notre système de santé sont des dépenses structurelles. Elles doivent donc être réduites. Peu importe si de telles réductions alimentent la crise. Dans la logique de ce système, les dépenses qui seront alors faites pour éteindre le feu seront considérées comme "conjoncturelles" et donc non comptabilisées. Il est donc moins grave d’avoir à réparer des dégâts que de les provoquer. Je caricature à peine. Un calcul du "déficit structurel" des Etats est néanmoins réalisé régulièrement par les services de la Commission européenne. Celui de la France était estimé à 3,9% du PIB en 2011 par la Commission européenne. 3,9% du PIB ça représente 78 milliards d'euros. Pour rentrer dans les clous du nouveau traité (0,5%) ce sont donc 68 milliards d'euros d'économies qui devront être réalisées, soit près de 8 milliards de plus que le budget de l'Education Nationale. Notez tout de même que cette règle pourrait être revue. La ministre de l'Economie du Danemark, pays qui préside l'UE depuis le 1er Janvier, a en effet indiqué que son gouvernement était en désaccord avec la manière dont la Commission européenne calcule le dit "déficit structurel". Elle fait du zèle.
Autre constante dans les diverses versions du traité : l'obligation pour les Etats de « faire prendre effet (à la règle d'or) dans la loi nationale de façon contraignante et permanente, de préférence au niveau constitutionnel, de façon à garantir son respect dans le processus budgétaire national ». Notez que jusqu'à mardi de la semaine dernière, l'obligation de constitutionnaliser cette règle d’or était totale. Mais face au refus du Danemark de constitutionnaliser une telle règle, la formule de compromis emberlificotée que j’ai citée plus haut a été trouvée. L'idée reste la même : il s'agit de contraindre les parlementaires à se conformer à la règle. Un autre point qui ne varie pas est l'obligation de mettre en place un « mécanisme automatique de correction » en cas d'écart important de la règle. C’est-à-dire un mécanisme que personne n’aura le droit de contester dans aucune Assemblée Nationale. Dans la dernière version du traité, il est précisé que c'est la Commission qui concoctera le dit mécanisme. Elle fixera aussi le calendrier dans lequel les "corrections" devront être mises en œuvre par l'Etat. Toutes les versions du traité permettent aussi à la Commission de sanctionner financièrement les Etats membres de la zone euro ayant ratifié le texte. C’est une évolution car dans le fameux "6 pack", le « paquet gouvernance économique » entré en vigueur en décembre dernier, l'aval préalable du Conseil était requis. Au moins les Etats pouvaient faire semblant d’avoir encore un peu de pouvoir.
Le plus dur pour travailler ce texte, c’est ce qui change d'un jour sur l'autre. La première mouture du texte, sortie du chapeau de Monsieur Van Rompuy le 16 décembre dernier, prévoyait par exemple qu'à partir de sa ratification par 9 Etats membres de la zone euro, le traité puisse entrer en vigueur dans les Etats l'ayant ratifié. Vendredi dernier ce chiffre avait été porté à 15. Ce mardi il était tombé à 12. Ces variations ont le mérite de nous donner une idée du rapport de force en faveur de ce traité qui ne s'appliquera qu'aux Etats qui l'auront ratifié. Elles nous indiquent aussi à quelle pression auront à faire les peuples qui obtiendront la mise en place d'un référendum sur la ratification de ce traité. En France, la Constitution, en vertu de son article 11, permet d'organiser un référendum sur la ratification d'un traité « à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ce référendum, c’est notre affaire. Nous allons en faire la propagande dans les mois à venir. Et nous engagerons nos partenaires européens à faire de même partout où c'est possible.
L’IFOP est le plus vieil institut de sondage français. Il bénéficie ainsi d’une image de respectabilité dans le monde des sondeurs. Pourtant, c’est bien l’IFOP qui vient d’inventer un nouvel instrument inquiétant. Le « Rolling 2012 » est présenté par l’institut comme « une innovation pour décrypter la course à l’Elysée ». Mais derrière ce terme anglais se cache un risque d’abus supplémentaire dans l’utilisation des sondages. L’IFOP a en effet décidé de nous abreuver quotidiennement de sondages. Du 12 janvier jusqu’au second tour de l’élection présidentielle, l’IFOP publiera un sondage chaque soir sur le site de Paris-Match. Tous les jours, entre 300 et 350 personnes seront interrogées en ligne, puis les résultats seront cumulés sur 3 jours pour obtenir un échantillon relativement « représentatif ». Les sondages en ligne comportent déjà de nombreux « biais », comme on dit pour désigner les arnaques de cet exercice. L’IFOP en rajoute de nouveaux en imaginant ce système de sondages quotidiens avec une rotation de l’échantillon.
A chaque publication de sondage, des énormités peuvent être relevées. Voyez. Les journalistes ne cessent de mettre en avant Marine Le Pen depuis des mois, à toute occasion. Mais en fait les sondeurs sont incapables de se mettre d’accord quant bien même ils se vantent du sérieux de leurs méthodes. L’IFOP et OpinionWay ont tous les deux publié un sondage le 12 janvier. Pour l’IFOP 21,5% des Français voteraient pour Marine Le Pen tandis qu’OpinionWay annonce un score de 17%. 4,5 points d’écart, cela fait quand même beaucoup pour des méthodes dites sérieuses.
A présent ces différences deviennent amusantes quand on sait que ces deux sondages sont « sponsorisés » par la même entreprise, Fiducial. Pourquoi dis-je « sponsorisé ». C’est la nouveauté. Il s’agit là encore d’un phénomène qui devient de plus en plus courant, mais qui passe inaperçu dans les commentaires. Les instituts de sondage s’associent à des entreprises ! Celles-ci financent les sondages. En échange leur nom est accolé au sondage. Fiducial sponsorise donc deux sondages, publiés le même jour, avec les mêmes techniques. Mais les deux institut voient 4,5 points d’écart sur les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen. Tel quel.
Encore une fois, aucune abstention n’est prédite dans les derniers sondages publiés. Tous les électeurs vont voter et savent pour qui dès à présent, c’est bien connu. L’IFOP a tout de même le mérite de poser une question qui nous éclaire sur le sujet. On découvre alors que 45% des personnes interrogées pour le sondage du 12 janvier déclarent pouvoir changer d’avis. Dès lors que la moitié d’un échantillon affirme ne pas être sûr de son intention de vote, on peut sérieusement se demander ce que veut dire le sondage lui-même.
Dans "austéritaire" il n'y a pas qu'austérité. Il y a aussi « autoritaire ». La politique d'agression contre le peuple n'est possible que si le peuple reste amorphe. Voilà pourquoi ceux qui résistent sont pourchassés ou empêchés. On se souvient du cas de Xavier Mathieu, syndicaliste de Conti poursuivi en justice pour avoir refusé un prélèvement ADN.
C'est aussi le cas de plusieurs de nos camarades du Front de Gauche. Dimanche 7 janvier dans le centre de Paris, rue Rambuteau, plusieurs militants communistes ont dû se soumettre à un contrôle d'identité. Le motif invoqué par les policiers est "atteinte à l'ordre public". Diantre ! Que leur reproche-t-on ? D'avoir vendu L'Humanité-Dimanche sur un marché. C’est pourtant ce que font des milliers de communistes partout en France chaque week-end depuis des décennies. Ils ont été repérés par le dispositif de vidéo-surveillance. Un comble. La co-présidente du Parti de Gauche et députée de la circonscription, Martine Billard, a interpellé le commissaire du 3e arrondissement de Paris ainsi que le Préfet de Police sur cette atteinte à la liberté d'expression et à l'action d'un mouvement politique. Surtout que celui-ci compte un groupe dans chacune des deux assemblées. La réponse du préfet de Police, Michel Gaudin, donne raison aux militants. Dans une lettre, il indique qu' « une solution autre que celle mise en œuvre par les policiers intervenants ce jour aurait dû prévaloir ». Il s'est même senti obligé de préciser qu'il a demandé « à l'ensemble des effectifs de police de la capitale la nécessité de faire preuve de souplesse et de discernement lorsqu'ils sont amenés à intervenir sur la voie publique, lors d'un rassemblement de nature politique, notamment dans la perspective des échéances électorales à venir ». Mais dans ce cas, comme souvent, la meilleure protection est encore la solidarité. Un rassemblement a donc été organisé dimanche 14 janvier au même endroit autour du président du groupe Front de Gauche au Conseil de Paris Ian Brossat. Une bonne façon de montrer à ceux qui nous trouvent encombrants qu’ils n’en auront jamais fini ! Le 7 janvier, il y avait une poignée de militants. Le dimanche suivant, une centaine. Voilà de quel bois sont fait ceux qui composent le Front de Gauche : des têtes dures qui ne cèdent pas et qui ne se laissent pas intimider.
Je profite de ce moment de ma note pour vous signaler deux décisions municipales inacceptables. Au nom de "l'ordre public", les maires UMP de Valenciennes dans le Nord et de Pélissanne dans les Bouches-du-Rhône ont pris des arrêtés municipaux interdisant la distribution de tracts sur la voie publique. A Valenciennes, l'arrêté prévoit que pour distribuer des « tracts publicitaires, dépliants, programmes et imprimés » sur le marché, il faudra en avoir obtenu l'autorisation du maire au moins deux semaines avant. Le maire, Dominique Riquet met en avant des questions de "propreté" et « la gène occasionnée pour les chalands ». Ce monsieur est aussi député européen UMP. Il siège dans le groupe du Parti Populaire Européen aux côtés des amis de Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois autoritaire. Qui se ressemble s'assemble. Pour être complet, je veux souligner que Valérie Létard, sénatrice UMP et ancienne ministre de Sarkozy est sa première adjointe. Et je ne serais pas complet si je ne vous disais pas que Jean-Louis Borloo est conseiller municipal dans la majorité de Monsieur Riquet. On se demande ce qu'attendent ces "humanistes" pour protester contre la décision de leur chef de file. A Pélissanne, avant Noël, des militants du Front de Gauche ont été interpelés pour « trouble à l'ordre public » pour avoir enfreint l'interdiction de distribuer des tracts sur le marché. Ils distribuaient un tract d'appel à l'inscription sur les listes électorales. Pour contourner l'interdit, nos camarades ont ensuite essayé de distribuer des tracts en dehors du marché avec une petite table. Interdit aussi ! Cette fois, on leur reproche une « utilisation abusive de l'espace public ». Ma camarade du Parti de Gauche Hélène Le Cacheux a dénoncé cette situation sur son blog. Du coup, ne manquant pas d'imagination, nos camarades ont décidé de décorer un arbre avec des paquets estampillés « Front de Gauche ». Apparemment, le maire n'a pas encore pris d'arrêté municipal l'interdisant !
C'est dingue que des militants ne comprennent toujours pas que des mouvements de lutte, des organisations syndicales, des partis partis politiques ont tout à fait le droit de choisir comment ils vont s'adresser à l'opinion publique. Interdire un meeting, une AG ou une réunion à des médias ennemis, ça n'a rien de choquant et ça n'a rien à voir avec la liberté de la presse.
Quand il y a une lutte, la plupart du temps les AG sont interdites aux caméras. Heureusement, parce que si on laissait, par exemple, Le Petit Journal faire son marché, ces fouteux d'brin (comme on dit chez mi) ne retiendraient que les échanges les plus vifs entre camarades. Le B-A, BA, c'est de communiquer les décisions prises, rien d'autre. On dénonce assez les micro trottoirs dans les manifs, où l'on voit le journaliste interroger le premier clampin qui passe et vendre ça comme "l'expression du mouvement".
Oui, la parole en lutte doit être contrôlée.
Je ne saurais trop vous recommander de visionner cette vidéo, Bové le cirque médiatique, qui montre très bien ce qui arrive lorsqu'on agit avant tout pour complaire aux médias dominants. Au bout du compte, ce sont les médias qui imposent leurs règles et qui soumettent "les bons clients" à s'exprimer comme ils veulent qu'ils s'expriment. Besancenot et le NPA ont joué avec l'image, qu'ils ont contribué à construire, "du gentil facteur". Aujourd'hui, plus de Besancenot = un parti inaudible.
Je ne saurais trop vous recommander aussi d'aller voir "Les Nouveaux chiens de garde", qui vous en apprendra beaucoup sur le système...
@ 441 Sonia Bastille
"@ DNL (435) Je partage votre point de vue et je n'ai eu de cesse de dire que les agences de notation sont d'une grande utilité.Bien que membre du PG, je me situe pour ma part sur une position de paiement de la dette."
Je suis sidéré et même profondément choqué, alors que je ne suis qu'un simple sympathisant (mais très sincère et convaincu), que quelqu'un qui se dit membre du Parti de Gauche et donc du Front de Gauche approuve le message d'un partisan de l'ultra libéralisme le plus extrême et prenne une direction diamétralement et symétriquement contraire à celle de notre porte parole et des économistes du FdG et au-delà d'eux de tous les économistes citoyens et progressistes qui condamnent l'ultra libéralisme, le capitalisme de casino et la dictature des marchés.
Au Zénith de Nantes, nous avons vu un petit film, fort bien fait, pédagogique et clair, démontrant que les 2/3 au moins des intérêts de la dette étaient indus et qu'il fallait faire un audit public pour en faire l'inventaire.
Dans ce contexte, dire que les agences de notation "sont d'une grande utilité" relève de la provocation. Pourquoi restez vous au PG puisque votre leader dit publiquement et répète exactement le contraire ? Espérez vous un jour faire changer d'avis Jean-Luc Mélenchon, Jacques Généreux et accéssoirement tous les militants et sympathisants du FdG ? Dire que vous êtes favorable au paiement de la dette, c'est condamner l'Argentine et l'Islande d'avoir fait défaut et c'est approuver la Grèce d'avoir cédé de clochardiser tout un peuple,et de l'avoir plongé dans le désespoir.Je ne vois pas comment une telle prise de position peut être compatible avec une appartenance au PG et au FdG.
Je lis certains commentaires avec un pincement au coeur.
J'aurai aimé voir des gens convaincus des idées que défend le front de gauche. L'objectif pour cette élection est de peser le plus possible sur l'échiquier politique, social et syndical. La vraie lutte est celle de tous les jours. La lutte pour se réapproprier le vocabulaire que l'ennemi utilise à tort. Seul un travail de pédagogie peut porter ses fruits à plus au moins longue échéance.
Les libéraux ont attendu des années et des années pour voir leurs poison prendre effet. La désintoxication prendra autant de temps. Ça a commencé mais il faut être patient.
Ceux qui viennent ici nous assomer avec leur humeur du jour n'ont rien compris à l'affaire. Mélenchon vous dit : "Prenez le pouvoir sur vous même". Autrement, désenfûmez-vous!
Bonjour mr Mélenchon je vous écris ce petit soutient depuis la Belgique. Continuez votre combat où il manque énormément de gens comme vous dans notre pays.
Bonne continuation.
Bien à vous.
Cela fait des semaines et des mois que jean-Luc Mélenchon se fait harceler physiquement par les (petits) rigolos du (petit) journal en le suivant dans tous ses déplacements, en reposant dix fois les mêmes questions idiotes, en essayant en fait qu'une seule chose : provoquer un clash et faire du buzz (ou monter des scénarios bidons comme l'histoire du train avec Joly). Jean-Luc a même fait appel (il y a deux ou trois mois) aux lecteurs de ce blog pour faire appel à la "boîte à idées" pour contrer ces mouches à m.... qui passent leur vie à renifler leurs propres crottes. Cela n'a rien à voir ni avec le journalisme, ni avec l'humour, mais avec le sale boulot des paparazzis qui ont érigé l'obscénité et la malveillance en principe de fonctionnement. Et cela devient de plus en plus insupportable quand la lutte de classes et les enjeux s'intensifient. Il n'y a jamais de "bonnes" réactions face à cette situation : on est perdant dans tous les coups, puisque ces enfoirés font leur sale boulot ou se font passer pour des martyrs de la liberté d'expression. Et y aura toujours quelques fans, trois pleureurs professionnels et quelques trolls en service commandé pour les suivre jusqu'ici. Que les lecteurs de ce blog aient au moins l'intelligence de ne pas leur prêter leur mouchoir. C'est comme l'eczéma, l'acné et les rages de dents : on les supporte quand on doit et on s'en débarrasse quand on peut.
Jean-Luc,
C'est vous qui avez la plus grande capacité à me décevoir puisque c'est de vous que j'attends le plus.
450- Lorenzo lamas
"Je viens d'apprendre que vous avez perdu le soutien de Michel Onfray, c'est bien triste"
Mais non ce n'est pas triste. Au contraire, c'est plutôt sain. Un type qui flingue la psychanalyse en allant fouiller dans les poubelles et les caves moisies ne mérite pas notre propre soutien. Onfray c'est un boulet ! Que Hollande l'adopte, ils couleront ensemble...
Ceux qui viennent ici pour dire qu'ils sont déçus que les clowns du petit journal n'aient pas eu droit à leur petite gâterie et qui du coup n'ont plus l'intention de voter pour notre candidat, n'étaient donc que très peu motivés. Franchement il leur faut pas grand chose pour mettre leur soutien aux orties !
Comme l'ont dit d'autres, appeler cela du journalisme est leur faire un peu trop d'honneur à ces gus, vous ne trouvez pas ? et puis il est normal que notre candidat préfère garder son énergie pour les meetings et ne pas perdre son temps, par ailleurs, à répondre à des questions qui seront de toute façon détournées de leur sens premier et tournées en dérision. Notre candidat se donne à fond sur scène et c'est tout ce qui compte pour moi. Le reste, ce ne sont que des broutilles ! Ca va déchanter sur facebook le temps d'une soirée et alors, la belle affaire !
La qualité d'Honnêteté intellectuelle est en effet une valeur suprême en période où les vérités se dévoilent et les masques tombent. C'est ainsi que me vient souvent à l'esprit la phrase "mon dieu protégez-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge!"
J'associe avec Obama, à quelle place était-il attendu dans les sondages?
Un ami Roumain qui en a bavé avec "le régime communiste de son pays" m'a appelée tout de suite après l'émission "des Paroles et des actes" en parlant de Bonheur de vous entendre et de public visiblement Heureux. Ainsi l'énergie que vous dépensez vous la distribuez.
@Lorenzo450
Le non soutien de Michel Onfray...ça commence à dater et perso ça ne me dérange pas, on n'a pas besoin d'une girouette hypermédiatisée au Front de Gauche mais de personnes qui ont de vraies convictions et du courage ...Qt au petit journal, c'est un non évènement...
Par contre, la chronique économique de France Inter le matin me reste en travers de la gorge...D Seux des Echos, un suppot du libéralisme qui raconte tte la semaine ce qu'il veut, prône l'austérité pour les autres (et pas pour lui) et compare aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon et MLP, faute de répondre concrètement aux propositions de notre programme...pr finir en beauté par un non débat avec B Marris qui finit par être d'accord sur presque tout avec Seux...voilà en résumé ce que ns propose une radio publique à une heure de grande écoute et dans une période clé de l'histoire !
c'est une honte pour le débat démocratique et l économie qui mérite mieux !
@ Sonia
vous nous avez toujours pas expliqué comment on faisait pour rembourser 1 600 mds d'€ de dettes:
- combien par an
-et pendant combien de temps
à moins que l'abandon de l'euro puisse y contribuer, mais va falloir aussi nous l'expliquer.
quand aux agences de notation, on peut les assimiler à un thermomètre qui donne la fièvre. En avez vous un dans votre pharmacie?
@ jean Louis Charpal -454
Bonjour à toutes et tous .
Jean Louis, j'approuve tout à fait votre commentaire, sur le ton et bien sur le fond.
C'est l'évidence même, ceux qui vont à l'encontre d'une idée majeure de la Politique que compte mener la Front de Gauche, n'ont rien à faire dans ses rangs et je ne pense pas être intolérant en écrivant : "Qu'ils s'en aillent tous".
...mais peut-être ne sont-ils jamais venus ?
Amitié et courage.
Onfray? Ce qui est sûr c'est que c'est pas d'une logique à couler dans le bronze,son université ouverte place cet homme prof comme une personne savante avec son discours universitaire mais si c'est pour prendre le pédalo et à l'évidence coulé c'est pas la peine de faire tout un foin : Il y a la Parole et les actes,comme la tête et les jambes qui ne suivent pas la premiére,ordres contradictoires,c'est comme un Montebourg son texte dans sa poche moisi et politique-ment: il est mort. Tout ça n'a rien à voir avec un Vladimir Yankelivith Résistant,Philosophe Muscisien là du sérieux,de l'engagement et des pensées et actions, oui BenoÎt sur le terrain il assure et devant la caméra prèt à bondir enfin c'était à la radio,filmé, il s'en sort bien avec Chabot après la sailiie sur la folie sans faire son éloge.
En lisant certains,je ne comprends rien à ce p't journal,je n'ai pas la télé et encore moins payé pour ça le plus d'un canal où il paraït que nous sommes plus informés avec 200 caquètements d'infos aux ordres de l'unique barbarie.
Sûr que c'est pas la peine de faire venir des fafs sur des positions claires eux c'est définitivement le brun, par contre par méconnaissance là oui tout donner pour qu'ils fassent pas la bêtise de haine qui les travaille.Et tout donner pour ceux et celles qui s'abstiennent,politisés pour la plupart et ne voyant pas d'union politique pour changer,là ils ne peuvent plus s'abstenir NOUS existons :FdG le Programme à lire et à critiquer et apporter des précisions,mais y en a indécrotable qui voteront contre leurs intérêts de classe et d'être humain, et en plus prendront les conquêtes en nous disant que l'on fait rien,c'est spécial
Pour Sonia j'abandonne! si audit des comptes c'est pour juger et d'apprécier où le coulage organisé s'est manifesté pour que certains s'en foutent plein les farfouilles au détriment des intérêts publics et généraux,et attention ce n'est pas un audit donné à des experts bakchichés par ceux qui ont truandé mais un Audit Citoyen, et toujours de nous sortir les petites lois concoctés par les mafieux, les Lois se changent si elles vont à l'encontre de la citoyenneté et de son pouvoir.
C'est facile à comprendre: Révolution Citoyenne.
stephsea post 429 dit à JLM
Tu nous as servi sur un plateau un personnage ivre de lui même, ouvertement vengeur, ouvertement discriminant, ouvertement méchant et humiliant. Ou est passé ton intelligence des situation, ton sens inné de la répartie, ta force devant l'adversité,
C'est pas vrai de lire des trucs pareils, mais tu regarde trop la télé ou quoi..?
pour se battre il faut recevoir des coups ! et les médias nous en donne tous les jours des coups, (la liste est nombreuse, pour l'anecdote, le lendemain matin de l’émission "des paroles et des actes", toutes les radios ne parlaient que de la Le Pen, pas un mot sur Jean-Luc Mélenchon)
eh oui l’assommoir médiatique est perfide, ce n'est pas une nouveauté... quand "ils" parlaient de nous jusqu'ici c'était pour nous confondre avec la Le Pen... : alors je le répète, tous les coups sont bon pour s'en démarquer. Il est certes vain de penser gagner des voix du côté des décérébrés racistes, mais il est nécessaire de taper dans le bipartisme et toute forme de conditionnement faisant oublier le premier tour à nos compatriotes, comme si les dés étaient déjà jetés, or il se trouve que les dés sont pipés, alors on les remet à l’équerre...y compris en se faisant remarquer à coup de tumulte et de fracas... (y a que ça qui les intéresse les médias grosso modo)
Alors un peu de recul que diable !
Je viens encore un peu ici en grincheux comme souvent hélas. Je n'insisterai pas sur la qualité de toutes les prestations de notre candidat tellement de choses ont été dite. Mais je pense que dans la concurrence avec les autres candidats il faut s'en tenir aux faits, aux programmes. Prenons MLP, la traiter de folle, de semi démente c'est complètement contreproductif, la critique circonstanciée de ses propositions comme l'autre soir à Metz, martelée pour que les français entendent, ça suffit, le reste masque tout le fond. De toutes les interventions, la majorité ne retient que l'agressivité, l'injure, je sais c'est ce que font les media, on peut critiquer mais c'est comme ça aujourd'hui. Maintenant vous avez fait votre trou, votre place, il vous faut, pour aller au delà de ceux qui vous sont acquis naturellement, ne serait ce que pour avoir un score à 2 chiffres, montrer plus de sérénité, de maîtrise de soi, de force tranquille comme nous disions il y a 30 ans... RRRRéfléchiseez y..
IL est très important que sur ce blog les internautes fassent la différence entre le militant et "l'electeur".
Notre inconscient est volontairement nourri d'éléments de langage et de modèles de pensée véhiculés pendant des années par des media qui pilonnent systématiquement nos manières de penser.
La rupture de langage, le refus des illusions de la séduction et du désir d'être apprécié du plus grand nombre n'a rien à voir avec la conscience politique et la stratégie de prise de pouvoir.
L'ennemi car c'est un ennemi utilisera tous les outils à sa disposition pour dénaturer cette prise de conscience (a minima le petit journal ou Bayrou qui emprunte pour les dénaturer les mots populisme ou résistance au Front de Gauche) jusqu'à la répression ou la violence si nous devenons trop dangereux pour ces pouvoirs...)
Je vous conseille de lire Sans Patrie ni Frontière de Jan Valtine pour savoir ce que sont les risques d'un militatisme engagé....
Merci au candidat du Front de Gauche pour ce grand moment de campagne électorale à Metz. Je n'aurai jamais pu imaginer qu'une campagne pouvait révéler autant de talents artistiques, associés à une si haute idée de la Politique. Ceux qui n'attendent pas que tu aies terminé ta phrase pour te blâmer sur tes paroles et tes agissements, en te tournant le dos, ont encore trois mois pour apprendre ce que signifie la notion de degrés en terme d'humour et de stratégie en politique.
En tous les cas, personnellement, je suis particulièrement fière et ne perd pas une occasion de faire passer le message impérieux de la nécessité d'un changement de logique économique pour ouvrir la porte à la planification économique, donc au bonheur du plus grand nombre, en somme! Par contre, si nous avons l'immense joie de te voir gravir les plus hautes marches des responsabilités étatiques, compte sur les "têtes dures" pour te rappeler qu'il ne sera pas question d'une seule trahison, le crédit est épuisé sur ce plan! Je dis ça mais je suis certaine que tu l'as entendues en acceptant d'être candidat. Pas d'inquiétudes à avoir, Camarades!
@462 Marj
Les grands médias et certains Philosophe sont à la solde des deux grands partis qui les nourrices en colloques, en "ménages" etc..
il n'y a rien d'étonnant que certains comme Onfray se tourne vers le PS. en effet Cuba et Chavez, c'est un peu cours pour éliminer tous le travail des militants sur le programme l'humain d'abord et les progrès autour de la 6ème république.
en réalité Onfray vit dans son petit confort et ne souhaite rien changer car le système financier lui convient parfaitement.
les médias continuerons sur ordre du PS d'embrouiller la campagne de Jean-Luc Mélenchon sur une basse argumentation évitant de très loin les élements de programme. il serait étonnant qu'un journaliste pose la question de fond à Hollande.
"pourquoi refusez-vous un débat d'idées sur les programmes avec Jean-Luc Mélenchon ? "
l'important n'est pas Onfray ! l'important c'est le peuple et le courage qu'il va lui falloir avoir pour éviter l'écueil du vote Futile.
ce pays n'a plus de tissu social, ce pays n'a plus aucune cohérence politique et le choix du FdG reste le choix du refus d'être ballayé par les capitalistes sans résister. si cette offre n'existait pas le FN récupérerai les mécontants et les gens qui refuse les deux libéraux que sont Hollande et Sarkozy.
cette élection est une chance unique ! comme en 2005, le courage se mesurera dans l'Urne. j'écoute mme Arnaud qui veut interdire les licenciements ! qu'elle aille demander à Hollande se qui l'en pense ? et si mme Arnaud veut peser, qu'elle est le courage de se joindre à nous qui formons le gros du rassemblement ! mr Poutou et mme Arnaud ont une responsabilité ! qu'ils ne la refuse pas.
Votez au 1er tour contre le système.
Ce matin, sur I Télé, Peyrelevade, conseiller en économie de Bayrou, voit une alliance Holland/Bayrou au second tour ! sans autre commentaire !
A celles et ceux qui ne voteront pas pour nous, simplement à cause d'une simple émission diffusée sur une chaine TV qui fait de "l'anti-Mélenchonisme" primaire depuis pas mal de temps déjà (avec un journaliste d'une médiocrité extrême et un pseudo empêcheur de tourner en rond), c'est pas grave : cela signifie simplement que vous n'aviez pas vraiment de convictions et que, finalement, le système dans lequel vous vivez ne vous gêne pas plus que ça aux entournures et qu'une simple boite en plastique avec un écran peut vous faire virer de bord : une télécommande à distance, quoi.
Je vous soupçonne même de n'avoir jamais écouter un seul discours de Jean-Luc Mélenchon.
Cela signifie aussi que vous en êtes au niveau de quelqu'un qui, dans le hall d'un concessionnaire automobile dirait au représentant "Pour la couleur, j'hésite entre le gris métal et le bleu...et j'hésite entre l'essence et le diesel, mais je ne sais pas si je vais prendre la version break ou berline..."
Allez revoir votre copie et on en reparlera.
Assez ! Assez de vous lamenter sur le sort de " La Le Pen ". Imaginez ce qu'elle ferait si par malheur elle arrivait au pouvoir. Imaginez de qu'il adviendrait des syndicats, des partis de gauche, de la liberté de notre presse, des associations démocratiques comme Attac. Tout ça interdit. Vous pensez qu'il y a une différence entre Le Pen et Pinochet ? Vous tous qui venaient sur ce blog vous connaissaient les ravages dont est capable l'extrême droite.
Hitler était le premier à éructer contre le capitalisme, à se soucier du sort des ouvriers, on a vu comment cela c'est terminé. Que l'on ne vienne pas me dire que c'est de l'histoire ancienne, que ça ne peut pas arriver chez nous, vous avez tout faux ! Le Capital utilisera tous les moyens, même les plus infâmes, pour maintenir son pouvoir. Il n'y a qu à voir comment la Médiacratie a permis au FN d'être si haut dans les sondages. Qui détient les médias ?
Quand à l'affaire du petit journal elle ne m'empêchera pas de dormir, ni de militer, ni de voter FdG. Canal + fait partie des médias au service du Capital, nous devons les traiter comme il se doit. Ils sont méprisant avec le FdG. Ils n'ont yeux que pour l'UMP, le PS, FN et maintenant le MOodem. Les Moches ce sont eux et je leur dis M......
Pour compléter ce qu'à dit Jean-Louis Charpal : la position de Sonia Bastille est absurde.
Elle souhaite la sortie de l'Euro, ce qui entraînera aussitôt un dévaluation.
Par ailleurs, elle veut payer la dette dans son intégralité. Elle souhaite donc que la dette soit payée en monnaie dévaluée. Si on dévalue de 30%, cela revient à supprimer 30% de la dette...ce qu'elle refuse par ailleurs. (et encore je laisse de coté le fait que notre dette est libellée en euros et non en francs).
Enfin, comme elle valorise les agences de notation, j'en conclus logiquement qu'elle souhaite que la France continue d'emprunter au système financier.
Du fait de la dévaluation, les agences auront au passage baissé la note. Personne n'aime être payé en monnaie de singe.
Sa position, c'est du grand n'importe quoi.
Dans la dynamique...
Les deux derniers sondages du capital laisse entrevoir une progression (8.5% sur deux des derniers) et çà monte...
Bravo ! on progresse, les gens prennent conscience d'être manipulés par les médias comme se canal moins qui vit de buzz et de petits journalistes. toutes ces belles personnes voient progresser Jean-Luc Mélenchon et ils commencent à avoir la trouille de plus reçevoir leur soupe des deux grands partis libéraux.
"canal moins" comme Onfray marche à l'envers du peuple et la notion d'Université du peuple de l'autre n'est que poudre aux yeux pour médias en route pour la grande manipulation du vote futile.
armez-vous ! votre arme est la carte d'électeur et envoyer un avertissement à ses roublards de la finance et de la manipulation.
@Nicolas VDR
Les quelques "pisse vinaigre" dont vous parlez prouvent bien par leurs pleurnichages, qu'ils n'ont pas compris grand chose au système qui les menace. Ces gents ne votent pas pour des idées parce qu'ils n'en ont pas, se laissant balloter au grés du courant médiatique et préts à détaler au premier coup de feu.
Le mot résistance n'a pas pour eux grande signification! Tristesse!
Bayrou qui appelle à la résistance dans un meeting qui réunit 1500 personnes ! Ouarf Ouarf ! Il ajoute que si "populiste" c'est se réclamer du peuple alors il est populiste. Tiens tiens... ça me rappelle quelqu'un... Oh le copieur !
S'il en est là, c'est la preuve que François Bayrou (tout comme Marine Le Pen) a compris que c'est sur nos plate-bandes qu'il faut marcher.
Mais peut-on appeler à la fois à la résistance et à l'austérité ?
C'est vrai que Bayrou nous pique notre vocabulaire : il parle de "résister" à présent !
C'est nous les résistants de la première heure ! Allez, de meeting en meeting, notre candidat va continuer à s'imposer et au diable les chochottes qui ne pigent rien à rien !
Cette histoire du petit journal de C+ est une tempête dans un verre d'eau au regard des enjeux de cette élection. Nous continuons notre action pour gagner des voix au FdG. Et cela porte, je peux en témoigner !
@sonia Bastille
révisez votre histoire de France et potassez le chapitre sur la sortie de la guerre l'endettement était incomparablement plus élevé que maintenant et en plus toutes les industries, routes etc. étaient à terre… et c'est ce moment que nous avons choisi pour faire la répartition à laquelle nous sommes tellement attaché. Si la propagande permanente atteint même les FdG il y a de quoi désespérer.
@DNL et ses adeptes
il ne faut aucune agence de notation même gouvernementale ou institutionnelle : écoutez Lordon à ce propos, ça aurait les mêmes effets. Ces agences ont déjà provoqué la venue de dictatures années 30. Lire @ElGuido
@stephan oui
@marechal pour l'Indre j'y suis prends contact sur mon blog ou pg36 on t'attend.
@Menjine merci
Sur Onfray, il est contre l'engagement et anti-sartrien c'est son choix je suis contre m'étant engagé toute ma vie, finalement je suis restée sartrienne envers et contre tout (mais j'ai rien contre Camus) je l'ai écrit sur mon blog ce qui m'a valu des inimitiés. En ces temps de crise il est irresponsable, comme tant d'autres, qu'il reste à ses cours et basta il n'y connait rien au reste.
Le fond ! ! camarades n'oublions jamais que le projet est l'essentiel. Ces petites anecdotes de campagne sont dérisoires si certains s'arretent à des détails c'est que le vernis de gauche n'est pas très épais.Si Onfray ne vient pas avec nous tant pis pour lui. Il manque un rendez vous avec l'histoire ce n'est pas la première fois. Si nous sanctionnons les pseudos journaleux du petit journal c'est que nous nous reconnaissons dans le film les chiens de garde. C'est cela la résistance. Résistez. Le mot d'ordre fait mouche même le droitier Bayrou reprend notre idée. J'enfonce le clou seul le programme et les idées doivent nous mener.
Bien oui, Bayrou il résiste à la résistance par un programme austéritaire aux petits oignons! Ils nous prends vraiment pour des couillons, comme on dit avec le bel accent du sud-ouest! Salut Camarades de là-bas!
J'ai regardé ton discours de Metz, Jean-Luc. Je ne vais pas répéter ce qui a été dit dans ces commentaires, j'ai aimé moi aussi. Mais je suis inquiet. Inquiet pour ta santé. Je t'ai trouvé fatigué au début du discours. Bien sur ensuite, tu as retrouvé ta force, porté pas les 3000 personnes qui se sont déplacées. Mais tu tires sur tes réserves. Repose toi Jean-Luc. On a encore besoin de toi pendant 3 longs mois. Et tout le monde a droit à deux jours de congés consécutifs ;-)
" Ce pays n'a plus de tissu social " dit Redline 69 (470)
"Sans relâche" de parcourir un peu notre Hexagone si beau,notre France si belle,nous avons le coeur fendu de voir la destruction programmée de régions entières par le capitalisme avaleur de L'Humain puisque tout préoccupé par ses coffres forts à s'enfermer dedans.
Ton analyse excellente nous met en garde que si des comportementalistes,et autres gadgets veulent nous adapter au pire ils vont tomber sur un os : le Front de Gauche qui se renforce de jour en jour même la nuit, oui nous prévenons tous ceux qui voudraient nous faire établir un lien social avec des bourreaux/mafieux/financiers que nous les combattrons très durs,la norme ce n'est ni l'exploitation,ni la soumission aux discours du maitre/capitaliste fut-il véhiculé par des images excellentes pour être en captation.
Quant à LO,NPA,les 2 restants devraient joindre Jean-Luc,Marie-George,Pierre,Martine,PatrIck,Raquel,Eric,Alexis,
et François et ;modérateur....
Allez Arlette,Alain,Nathalie,Philippe...et...Olivier....et celui qui m'a parlé de Maasstritch et au Camarade excellent vendeur de Rouge que je vois à toutes les Manifs et Châtelet,encore un effort vous y êtes presque à la porte de l'Usine,vous verrez que le Rouge domine tant il est vif,écarlate,de bonnes références.
Bayrou et Le Pen reprennent notre vocabulaire : résistance, candidat du peuple, populisme, candidat des obscurs, et pour Bayrou, attaques contre le FN. C'est bien la preuve que nos idées prennent et que ces messieurs-dames doivent en tenir compte. Nos idées deviennent des forces.
La grande différence de la candidature de Jean-Luc Mélenchon avec des candidatures "images" (Bayrou, Tapie, Besancenot, Laguillier, Cohn-Bendit...) c'est qu'elle est batie sur des idées, sur un programme, sur du fond. Voter Jean-Luc Mélenchon pour la plupart des électeurs c'est voter Front de Gauche. Le résultat aux législatives s'appuiera sur le résultat à la présidentielle. Ce qui ne fut le cas ni du Modem ni du NPA ni des radicaux de gauche ni de LO ni des Verts dont les bons scores sur une image personnelle lors d'une élection (présidentielle ou autre) ne se sont jamais traduits par de bons scores politiques aux législatives. Ceux qui votent Mélenchon votent pour des idées pas pour une image.
Exercice pratique: on fait quoi de Cofinoga et de ses salarié(e)s?
Cette faillite met en évidence (j'en ai déjà parlé) la contradiction entre sauvegarder l'emploi et cesser de fabriquer de l'inutile et du nuisible. Contradiction qu'il faudra bien résoudre, non?
Comme le dit le titre de ce post : sans relâche;
Je suis sur le site de bfmtv, et je suis en train d'essayer de descendre Mr Bayrou et son opportunisme vide de fond politique, ainsi que le caractère partisan de ce média télévisuel qu'est BFMTV qui passe en boucle son meeting, et rien sur le candidat du FdG. J'attends un prochain commentaire pour en lâcher un, bien ficeler de ma part sur leur site...
Bref, sans relâche.
Une chose est indéniable, JL, tu sais expliquer. Alors, explique...
Explique, en introduction, lors de tes différentes interventions, la monnaie privatisée, la spéculation et la dette (rappel de la loi du 3/01/1973)...
Explique que toute l'économie repose sur l'énergie. Déplétion du pétrole et des ressources, tromperie du nucléaire...
Explique que notre démocratie disparaît peu à peu.
Explique...
Merci
Franchement, ça vaudrait le coup de pondre un communiqué pour relever que Bayrou pille éhontément notre vocabulaire, comme on l'avait fait lorsque Marine Le Pen avait fait de même. Non seulement il appelle à la Résistance (on croit rêver !), se réclame du "populisme" et se prétend le candidat "des invisibles et des sans-grades" (le ©, on le met où ?!), mais en plus, il ose carrément parler des "têtes dures" ! Jean-Luc, je me demande si ce n'est pas un peu contre-productif d'écrire les discours de tes adversaires… ;-)
Merci à morvandiaux pour la réponse - oui, elle convient parfaitement, euh...j'ai des lacunes mais je crains de n'être pas la seule à prendre au premier degré d'interprétation qui m'avait choqué - le petit Peuple dont je fais partie n'a pas eu la chance de faire des études très poussées XD Sur Canal + d'hier au soir on a saqué méchamment le FdG, un petit clown dont je n'ai pas retenu le nom a fait son spectacle et moi qui pourtant aime beaucoup Canal+ en clair (pas les moyens de m'y abonner et c'est pas plus mal) je l'ai trouvé lamentable ! sur le coup j'avais la colère après vous Monsieur Mélenchon, cependant, il faut bien se rendre compte que vous aviez affaire à une provocation prévue en douce, sous le joli visage de leur petite journaliste - donc, lui barrer la route ce n'était pas plus mal puisque tous les autres avaient eu accès ! Tout le monde sait que Canal+ est une chaîne avant tout destinée au grand capital ! Bonne journée à vous et à vôtre équipe
Ils sont aux aboies !
Tous les candidats du système, les Hollande, Bayrou et le Pen, devant l'ampleur du rassemblement des citoyens derrière le projet radical et concret du Front de Gauche et son candidat, ont semble t-il décidé d'emprunter le vocabulaire de JL Mélenchon, qui dans leurs bouche sonne faux, tant les programmes qu'ils défendent sont aux antipodes de leurs discours médiatiques, et sombrent dans l'ultra démagogie, à l'image du FN.
Exemples :
- bayrou, hier, appelle à résister ("A l'enlisement, nous allons résister; à l'appauvrissement, nous allons résister; à la fuite des activités, nous allons résister; aux compromissions, nous allons résister; aux priviléges excessifs et indus, nous allons résister; à l'illettrisme, nous allons résister; à l'argent roi, nous allons résister; à l'affaiblissement, nous allons résister"), et entend parler au nom "des petits, des obscurs et des sans-grade"
- Hollande a déclaré hier que "(son) adversaire, c'est la finance, le pouvoir de l'argent qui s'est installé". Et S. Hessel qui le compare à de Gaulle et Mendès-France. Moi qui citais un paragraphe de son dernier bouquin (Le Webmestre s'en rappelera peut-être !?), sur le coup, c'est Hessel qui m'indigne.
En s'alignant sur des discours aussi démago que ceux de Sarkozy en 2007 ou Le Pen aujourd'hui, Ces 2 nigauds pensent réussir à gruger les citoyens, et croient que les Français ont oublié qu'ils étaient tous les 2 pour le "OUI" au TCE de 2005, et qu'ils ont permis à Sarkozy d'imposer en 2008, et par voix parlementaire, l'ignoble traité de Lisbonne dont ont constate aujourd'hui la...
Le Front de Gauche est maintenant plus qu'un outil pour une gauche : c'est La Référence et Politique.
Sûr il fallait s'y attendre ils sont dans la parole vide par contre ils sont toujours en train de compter leurs sous et ont une de ces liquidités que tout ça sent pas la rose de nous voir dire les choses,alors ils piquent,ils volent,ils ne savent faire que ça, tu es ingénieur il te vole,tu es ouvrière il te vole en plus-value et te méprise, alors ils volent et il y a qqs mois j'avais écrit que vous verrez ils vont se faire élire avec notre programme..., et le lendemain s'assoir dessus.leur programme est vide,dangereux pour pas humain :il doit payer ;se sacrifier.
A lire, relire: " Fonction et champ de la parole et du langage "Jacques Lacan.
bonjour jean luc,
De tout coeur avec vous.Mais attention...je suis preneur de vos idees mais je ne suis pas rouge...essayez de ratisser large...plein de gens sont comme moi..n'oubliez pas l'humour, c'est l'arme absolue...rappelons nous coluche...des idees fortes brassees dans la bonne humeur..et attention au petit journal...ils sont vicelards et vexes...bon courage ! yves
Quelle est cette histoire svp concernant ce petit journal ? (Je ne regarde jamais)
Onfray! Je lui conseille d'aller consulter un psy..(hihi)
Quant à Sonia Bastille,elle a tout à fait le droit de développer des thèses sociales libérales,la question que je me pose, c'est la raison pour laquelle elle n'en tire pas les enseignements qui s'imposent ?
J'ai beau être habitué, j'enrage à chaque fois. Le premier meeting de Bayrou hyper médiatisé. Sur la 3,sur la 2 (je suppose sur la 1). Un envoyé spécial etc.. Et lorsque l'on vous annonce le nombre de participants, que vous observez la salle filmé par les caméras, la censure et l'ostracisme concernant le candidat du FdG sautent aux yeux, et deviennent complètement inacceptables!.
Pourquoi pas une manif devant France Télévision par exemple?
Bravo pour notre mise à l ecart de canal cela replace cette chaine comme quantite negligeable.l attitude de denisot est lamentable avec les candidats,sauf les dalton.je n ai aucune sympathie pour dupont aignan,morin et autres liberaux,mais c est du debat que sortira la lumiere,mais pour denisotla democratie ça l em.......de,couper la parole est son sport favori,c est la pub la vedette.Quand un artiste evoque avec bienveillance de J L Mélenchon il change illico de sujet les communistes sont interdit d antenne mais ce serait eux les victimes d ostracisme.ce sont les memes methodes qu emploient les fascistes les bourreaux deviennent victimes, les milliardaireslepen sont passes maitre de cette duperie, cette concordance n est guere flatteuse pour le trio de Vivendi ils ont choisi leur camp celui des perdants qu ils s en aillent tous,nous ne les regretterons pas
Quelle est cette histoire svp concernant ce petit journal ? (Je ne regarde jamais)
Onfray! Je lui conseille d'aller consulter un psy..(hihi)
Quant à Sonia Bastille,elle a tout à fait le droit de développer des thèses sociales libérales,la question que je me pose, c'est la raison pour laquelle elle n'en tire pas les enseignements qui s'imposent ?
J'ai beau être habitué, j'enrage à chaque fois. Le premier meeting de Bayrou hyper médiatisé. Sur la 3,sur la 2 (je suppose sur la 1). Un envoyé spécial etc.. Et lorsque l'on vous annonce le nombre de participants, que vous observez la salle filmé par les caméras, la censure, l'ostracisme et ce sentiment d'injustice concernant le candidat du FdG sautent aux yeux, et deviennent complètement inacceptables pour une démocratie.
Pourquoi pas une manif devant France Télévision par exemple?
Les agences de notation, c'est comme la main invisible du marché : des entités toutes-puissantes. Mais qui exactement, et pourquoi ?
- n° 1 S&P : filiale de Mc Graw Hill (affaires, finance, édition) qui compte à son conseil d'administration des dirigeants de La Lloyds, de Coca-Cola, d'Accenture (allez voir de près, ça vaut le coup d’œil, et les dirigeants actuels sont français !
- n°2 Moody's : " (…) même si l'Autorité des marchés financiers (France) a demandé dans son rapport annuel sur les agences de "communiquer les conflits d’intérêts réels et potentiels", la liste des actionnaires de l'agence Moody's n'est pas une donnée publique." On sait toutefois que l'un des principaux actionnaires est Warren Buffet, 3è fortune mondiale, vous savez, celui qui a dit "La lutte des classes existe, et c'est ma classe, celle des riches, qui l'a gagnée" Il a des billes partout, en particulier chez Goldman Sachs, et touche des royalties sur la plupart des produits que vous consommez tous les jours...
- n°3 Fitch - celle-ci ne représente que 13% des parts de marché, mais elle est française... alors là ça nous parle un poil plus, et c'est un régal. Le dirigeant est Marc Ladreit de Lacharrière (allez voir son parcours professionnel, c'est instructif - il est également président de Bilderberg France)
L'un des administrateurs est Jean-Charles Naouri : "directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy, il est le père du "Big Bang", la réforme qui modernise et déréglemente les marchés financiers entre 1984 et 1986."
Ces deux-là comptent parmi les plus grandes fortunes françaises, Naouri a d'ailleurs créé son propre fonds d'investissement. Ils siègent également à la Banque de France.
Mode de rémunération et rentabilité des agences de notation :
Une agence se fait rémunérer par les entités qui veulent recevoir une note ou celles qui utilisent la note (États, entreprises, hedges funds, spéculateurs).
Selon le barème 2009 de Standard et Poor's pour les États-Unis par exemple, une entreprise doit verser au minimum 70 000 dollars au début du processus de notation, puis un abonnement de «surveillance» atteignant environ la moitié de cette somme initiale. Chaque fois qu'elle émet de la dette sur les marchés, elle s'acquitte alors en plus d'une commission de 0,045% de la transaction.
=> 90% du chiffre d'affaires des agences de notation provient des entités notées.
Ce modèle économique donne une haute rentabilité aux agences. Moody's envisage sur une marge opérationnelle (résultat opérationnel rapporté au chiffre d'affaires) de 39% en 2011. Standard et Poor's de 43% sur le premier trimestre 2011 et Fitch de 58% sur l'exercice décalé 2010/2011.
Une petite question à tous qui me taraude après avoir lu ce papier.
En effet, il y a une ellipse fort dommageable dans L'Humain d'abord au sujet de la retraite. Sera-t-il possible de partir à la retraite avec 37,5 annuités de cotisations à 60 ans, oui ou non ?
D'autant qu'on sait que la moyenne de la durée des cotisations dans la vie réelle se situe autour de 36 annuités…
Merci de m'éclairer !
J'ai eu la curiosité (bien malsaine) de suivre les effets de mon petit post et d'essayer de retrouver des échos à mon cri d'amour. Je précise cet amour : La déception ne peut être que l'effet de mon attachement à cette nouvel figure (nouvelle pour moi) qui m'est apparue hier comme tombant brutalement de son piédestal. Peut être Onfray auquel je m'identifie facilement, a t'il vécu lui aussi une déception comparable : l'irruption d'un petit dictateur en puissance là ou brillait un espoir humaniste et libertaire. Je n'en sais rien... Je lis ci-dessus qu'il faut bien faire la différence entre militant et électeur. Je suis tellement d'accord! Les militants semblent ici des bêtes myopes (bêtes parce que quelque peu bestiales dans leur mode d'expression), bêtes qui ont choisi définitivement un berger et qui s'y tiennent coûte que coûte. C'est bien un réflexe reptilien voire même de mollusque que de s'accrocher à un caillou qui dépasse comme si c'était le seul au monde. Pour ma part, en tant qu'homme visant une élection je préférerais rallier les électeurs plutôt que les militants comme signe de ma réussite, comme signe de ma vertu et de la qualité de mon action. Les militants semblent ici vouloir museler (et plus?) les électeurs. Ce n'est pas bon signe. Ça résonne chez moi comme un glas, comme un écho sectaire, comme un relent d'histoire, c'est glaçant. Je vois que l'admiration (bien légitime!) se mue ici en violence, désir de violence. Je lis ici des intentions vengeresses, des appels à la discrimination, voire à l'élimination (future). Tu agrèges là de bien funestes soldats. Est là l'effet du "populisme" auquel je refusais de croire n'en ayant vu aucun signe chez toi? Ma déception profonde est donc...
Camarades,
Afin de constituer un argumentaire anti FN, quelqu'un sur ce blog peut-il extraire du discours de Jean-Luc à Metz la partie où il démonte les propositions de Marine. Ceci afin de créer un extrait court pour l'exporter sur Facebook.
Pour le Front de Gauche, résister, c'est un programme, le Programme Partagé et des solutions économiques concrètes, au niveau européen si c'est possible, au niveau français s'ils refusent, mais sans attendre.
C'est toute la différence avec les plagiaires. Elle est énorme.
Les "plagiaires" ne plagient que le mot, ils en font un mot vide, et même un mensonge, puisqu'ils laissent la souveraineté financière et monétaire aux banques et aux spéculateurs, se contentant de vagues incantations à des solutions européennes pour les calendes grecques. Les daltons ne résistent à rien, ils obéissent à la finance.
J'ai écouté le discours de Jean-Luc Mélenchon à Metz. A mon avis c'est une de ses meilleures interventions, plus posée, plus argumentée aussi, plus proche des gens à qui il s'adresse, une démonstration de force pédagogique. Je n'ai pas entendu la moindre insulte contre Le Pen mais un démontage brillant de ses escroqueries démagogiques promotionnées par le système médiatique. Mais Jean-Luc ne se trompe pas de de cible. Le Pen n'est au fond qu'une idéologue qui fait appel aux sentiments anxiogènes les plus détestables. C'est bien l'oligarchie au pouvoir qui est désignée comme l'ennemi. J'ai particulièrement apprécié l'intervention à propos des accords et des contrats, cllectifs ou individuels,dérogatoires à la loi, que proposent de renforcer encore aussi bien Sarkozy que Hollande.