17jan 12

Sans relâche

Entre Strasbourg et Metz

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aaa-03Cette note est rédigée à la va-vite dans le train de Paris à Strasbourg où je vais rejoindre mon banc. Dans ces cas-là, vous le savez, vous n’y coupez pas, je vous parle d’Europe. Ici il est question du nouveau traité et de l’élection du candidat commun de la droite et des socialistes, Martin Schultz à la tête du parlement européen. Mais avant ça je vous parle un peu de la campagne. Et le reste vous n’avez qu’à le lire pour le savoir. Car je dois quitter ce clavier pour retourner à de la relecture de texte à publier. Je n’en finis pas. Je passe ma vie à écrire et relire autant qu’à parler. Je ne me plains pas. J’ai toujours aimé ça. Et maintenant comme jamais.

Je n’ai pas chômé, mes amis. J’attaque mon quinzième jour sans pause à l’exception d’une grasse matinée ce lundi. Mais il était temps. Jeudi l’émission de France 2. J’ai lu que j’ai préparé ça en faisant de bons repas. Tu parles ! J’en serais mort ! Puis dès le lendemain matin une superbe rencontre avec des lecteurs du journal gratuit Métro. Une vidéo sur LCI permet de retrouver ça. N’empêche : encore deux heures d’exigence maximum car c’est un tirage à quatre millions d’exemplaires ! Puis repas sur le pouce avec mon équipe pour faire le bilan de la télé ! Départ pour Nantes car j’aime arriver la veille et que j’ai rendez-vous aaa-02bavec le collectif contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Dans le train on prépare la réaction à l’affaire Standard & Poor’s. Communiqué, dispositif de mobilisation, tout se cale dans le carré où nous sommes installé avec Martine Billard, par téléphone avec François Delapierre et Manuel Bompard. Je joins Pierre Laurent à Berlin, on affine. Arrivé sur place, rendez-vous pendant deux heures avec les copains et les associations contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes menés par Françoise Verchère. Ils ont dû me trouver très moyen car je mourais de sommeil. Moi je n’en ai pas perdu une miette et appris des arguments pour plusieurs autres dossiers. Le lendemain matin, trois quart d’heure sur France 3. Une magnifique édition de l’émission politique. Mais ce n’est pas une promenade de santé car les quatre qui sont là ne laissent rien passer, eux non plus. Repas avec l’équipe, les journalistes qui suivent ce déplacement. A ma table, le maire de Saint-Herblain, le socialiste Charles Gauthier. Un vieil ami personnel qui a tenu à m’accueillir ostensiblement. Après ça, pause conférence de presse sur place, au Zénith. J’y retrouve Patrick le Hyaric. On tient ensemble la partie commune, il fait le reste après que je suis reparti dans ma loge pour la préparation du discours. Je boucle ça avec Laurent Maffeïs le responsable des Etudes au Parti de Gauche. On finit par caler deux ou trois des plaisanteries politiques du discours, notamment la comparaison avec les Dalton qui a demandé du temps pour être bien en bouche, si j’ose dire. On vérifie les chiffres qui seront donnés. C’est toujours la hantise. Delapierre m’a rejoint dans ma loge. On récapitule. Vient le meeting. Puis le repas avec les copains du coin qui tiennent encore debout, ivres de bonheur. Ils espéraient quatre mille personnes il y a en avait six mille. Dimanche on démarre tôt. Retour à Paris. Micro sieste pour recharger la pile. Puis départ vers le siège de Standard & Poor’s où bataillent les copains depuis deux jours. Tout le monde est remonté à bloc. Je prends la parole perché sur un capot de voiture, ça me plaît. Par contre je force la voix comme un gamin sans expérience et elle se casse. J’ai pas eu le temps de chauffer l’outil. Voilà. C’est un résumé. De la diagonale. Mais ça donne l’ambiance et leaaa-05b rythme. Je ne me plains pas. Je suis porté par les camarades. Janvier c’est le mois de l’assaut du Front de Gauche. On fera le bilan en fin de mois. Pour l’instant, il faut aller au pas de charge, et trouver la cadence.

J’ai reçu une masse considérable de commentaires et d’échos de mon passage dans l’émission de France 2 « Des paroles et des actes ». Que des encouragements. J’ai pu constater l’impact considérable de ce type d’émission pour faire connaître un programme et le personnage qui le porte. Je n’en parle pas autrement qu’au cas particulier qui est le mien. On m’a parlé de « l’enthousiasme » que cela a déclenché. Il a été assez fort pour en trouver écho jusque dans bien des médias qui deux jours après en firent état après un silence d’abord coulé dans le bronze. Je n’en dirai rien de plus que ce que vous pouvez vous-même en savoir d’après ce que vous avez entendu ou ressenti. Bien sûr vous connaissez notre difficulté particulière. Bayrou avec moins de téléspectateurs et une mauvaise prestation progressa aussitôt de quatre points dans les sondages avant de doubler purement et simplement ses intentions de vote. Pour ma part avec davantage de téléspectateurs et une réussite constatée par les professionnels eux-mêmes, je me vois accorder un point et demi de progression par l’IFOP de madame Parisot, et pas une intention de vote supplémentaire par IPSOS-le Monde. Que des amis du peuple bien connus ! Je note une différence de ton cependant. Jusqu’à jeudi ces précieux esprits disent de mon score qu’il « stagne » entre six et huit pour cent. Maintenant ils n’hésitent pas à noter que je « plafonne entre six et huit ». Faussement affligés et mortellement répétitifs, les questionneurs automatiques couinent, la tête penché pour m’asséner la vraie question qui tue, directement recopiée des argumentaires socialistes : « Comment se fait-il que vous n’êtes pas plus haut dans les sondages alors que la crise… ragna gna ». Leur stupidité hargneuse ne les conduit jamais à se demander comment il se fait que la gauche est à un point aussi bas au total, alors qu’il n’y a plus que cinq candidats en lice dont un est réputé en quantité indétectable, et les deux autres ne faisant pas davantage ensemble que quatre points. Six mille personnes se rassemblent à Nantes pour le meeting du Front de Gauche ? 20 000 viennent ensuite sur notre site écouter le discours ? Pas une image télé ! Pas une ligne, pas une photo dans les journaux des importants. Et le commentaire du « Nouvel Observateur » de noter finement que nous avons fait venir des cars « de toute la France ». Oui, « de toute la France », rien de moins ! Le « Nouvel Observateur » oublierait-il nos cars de l’outre-mer ? Surtout ceux en provenance de la Polynésie française ! Je galèje ! Mais le journal qui offre un ordinateur à ceux qui s’abonnent croit-il que nous ayons besoin d’en faire autant pour attirer jusqu’à nous ? En fait ce qui me frappe à cette étape, c’est que de telles grosses ficelles n’attristent plus les nôtres, je le vois bien. C’est 2005 qui recommence par les deux bouts ! En haut et en bas un mépris croisé. Il est sain et vivifiant. De notre côté, il ne doit pas rester d’illusion sur tout ce petit monde des importants. Notre socle 00tiendra bon à proportion du dégoût qu’il ressentira pour leurs prescriptions et injonctions. Chaque jour qui passe, les méprisés apprennent à se guérir de toute considération pour ce dessus du panier qu’il s’agit tout de même de vaincre.

Parmi les commentaires de nos amis et surtout ceux qui me sont remontés des écoutes collectives, ce qui m’émeut le plus, c’est l’accueil qu’a reçu ma réponse à la question sur mon « premier déplacement ». J’ai parlé d’aller en Algérie, « si les algériens le permettent ». De partout là où on m’écoutait, ce furent applaudissements et cris ! Je ne sais combien sont venus depuis me serrer la main pour ces mots. J’ai dit « la guerre est finie ! On est une même famille, maintenant : on s’aime». J’improvisais les mots. J’ai laissé parler le cœur. Je me suis défini comme un « maghrébin européen ». De tout ce que j’ai fait, dit, écrit, je voudrais que reste ces mots d’amour s’ils ont fait avancer quelque chose entre nous tous ici, et là-bas. Et s’ils peuvent créer la mode de ne plus parler des maghrébins seulement à propos des « quartiers » ou avec des paroles paternalistes de compassion.

Mardi, à l’Usine, siège de campagne du Front de Gauche, nous avons reçu la délégation de la CGT menée par Bernard Thibault. Un moment très fort de la campagne après que la veille nous avons été reçus déjà par Annick Coupé et ses camarades au siège de « Solidaire ». Selon l’AFP « Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Bernard Thibault (CGT) ont affiché mardi leurs convergences anti-austérité, à la veille du sommet de l'Elysée que tous deux jugent "anti-social". » La rencontre a duré près de deux heures. Puis nous avons tenu02 ensemble une conférence de presse commune au siège même, en présence de Pierre Laurent (PCF), Martine Billard et Christian Piquet. J’ai dit que j’étais « très ému et honoré » que la CGT « ait eu l'élégance de venir à notre siège de campagne », en soulignant que cette rencontre avait pour intention de « démonter la comédie qu'a préparée le chef de l'Etat avec son soi-disant sommet social dont la conclusion est annoncée d’avance : ce sera "encore plus d'austérité". » J’ai dit de Nicolas Sarkozy qu’il est un « homme aux abois qui gesticule comme quelqu'un en train de se noyer. » Bien sûr, je ne suis pas dupe du fait qu’il fait son job de classe en quelque sorte. Bernard Thibault,  de façon très forte pour moi, a salué « l'honnêteté intellectuelle de Jean-Luc,et rappelé « l'aspiration très répandue dans nos rangs pour un changement de président de la République et un changement de comportement des élus politiques à l'égard du fait syndical » au regard de la manière dont s'est préparé ce sommet qui s'annonce « anti-social ». Mais, mercredi à l'Elysée, « j'y vais à l'offensive », a déclaré le responsable cégétiste, déplorant que le président « ne retienne que les revendications patronales ». « Ils ont justifié des plans de rigueur au motif de vouloir conserver les 3 A » et maintenant que la note a été dégradée, ils vont « nous expliquer qu'il va falloir continuer », a-t-il dit, appelant à manifester mercredi. Bernard Thibault a dénoncé l'« attitude schizophrène du gouvernement » face au triple A, jugeant que « la conclusion est la même à chaque fois, plus d'austérité pour les salariés ». « S'il y a des économies à faire, je suggèrerai peut-être demain d'arrêter les subventions de l'Etat aux agences de notation ! », a-t-il lancé. L’AFP note que je l’ai approuvé. Cela va de soi. Et mieux en le disant. Pour ma part j’ai voulu relever plusieurs "convergences" avec le secrétaire général de la CGT. Et surtout sur le "danger" de « renversement de la hiérarchie des normes, qui mettrait non pas la loi ni la convention collective au-dessus de tout, mais l'accord individuel ou d'entreprise »: « ce serait un renversement inouï dans lequel les salariés seraient broyés ». J’ai dit : « Nous avons aussi une "perception commune du danger de récession que comporte la politique du gouvernement" qui se refuse à augmenter les salaires, nécessaire à la "relance de l'activité" », et j’ai souligné que notre programme prévoit des mesures partagées avec la CGT, comme le « salaire minimum à 1.700 euros ». Bien sûr, j’ai rappelé que nous étions d’accord ensemble, un  « accord absolu » sur le « retour de plein droit à la retraite à 60 ans ». Ce n’est pas le cas de tout le monde, pas vrai ? La suite sur le sujet, je compte la dire à l’occasion de mon meeting à Metz ! Je crois que ce meeting va être diffusé en direct sur le site Place au Peuple. En effet nous avons testé le procédé à 03Nantes, sans faire trop de publicité c’est vrai parce que nous étions en phase expérimentale. Maintenant ça va tourner. Chacun de vous si isolé qu’il soit va pouvoir s’impliquer dans l’argumentaire et bénéficier de notre élan commun là où il se réchauffe.

J’écris ces lignes sur mon banc au parlement européen à Strasbourg. Le mardi matin a été élu le président de ce parlement. Pourquoi fallait-il voter ? Parce qu’un accord entre la droite et le PS prévoit un tourniquet entre eux au perchoir. Grosse connivence. Je l’ai dit. Je l’ai écrit. Je n’ai pas voté. Aussitôt Catherine Trautmann, une socialiste pour laquelle j’ai bien de l’estime, me prend à partie prétendument au nom de « l’ensemble de la délégation socialiste française ». L’ensemble ? Chère Catherine, je connais la maison et je sais donc que ce n’est pas vrai. Il y a longtemps que le petit jeu des connivences entre socialistes et droite au parlement européen soulève de grosses colères au PS français ! De même j’ai parfaitement capté combien le résumé de mon communiqué est spécieux ! Ah ! cher « ensemble de la délégation socialiste française », vous aimeriez tellement avoir un adversaire caricatural ! Mais puisque vous me cherchez, vous allez me trouver, comme d’habitude. La déclaration selon laquelle Martin Schultz mériterait notre soutien en raison  des « positions qu’il a défini ces dernières années en notre nom sont sans équivoque ».  Mauvaise plaisanterie ! Schultz est une caricature de social libéral. Ses votes sont en effet sans équivoque ! Mais si vous insistez il sera indispensable de souligner quels ont été les votes de la délégation socialiste française. Le dernier en date qui vous a vu adopter « le paquet rail » en est un exemple douloureux pour ceux qui ont voté pour vous pensant défendre le service public ! Le rappel de vos votes au parlement européen avec la droite, les mesures que vous avez soutenu sur la politique d’austérité, vos exploits en faveur de la libéralisation des services04 publics comme celui du rail et ainsi de suite sont assez présents à mon esprit. Je vous donne rendez-vous pour la suite de la discussion sur mon blog européen.

Au Parlement européen en ce moment, outre les travaux habituels, on vit au rythme des négociations du fameux « traité » sur l’ « Union pour la stabilité budgétaire » inspiré début décembre par le couple Merkel/Sarkozy. Les informations sur les négociations nous arrivent en anglais, via les députés de la commission parlementaire des affaires constitutionnelles. Trois membres de cette commission, deux de droite et un social-démocrate, ont été gracieusement conviés à la table des négociations. Mais seulement en qualité d’observateurs ! C’est trop mignon, non ? Mais les rédacteurs avaient-ils vraiment le choix ? Ce traité intergouvernemental prétend tout de même avoir pour vocation de s'incorporer dans le Traité de Lisbonne. Inviter trois pauvres députés européens sans aucun pouvoir décisionnel, histoire de faire démocratique, était donc un minimum. Il permettra aux habituels enthousiastes de service de mentionner au détour d’une phrase, avec cet air de componction satisfaite qui est le chic des eurolâtres, que « les parlementaires européens ont été associés ». Je me régale d’avance des griots médiatiques qui vont répéter ce bobard sans vérifier et que ce sera un bonheur de ridiculiser. 

Le contenu du projet de traité change d'un jour sur l'autre. Mon équipe parlementaire tourne en bourrique. Il lui faut sans cesse comparer les textes anglais pour y repérer les nouveautés. Et moi je dois dire que mon emploi du temps ne m’invite guère à vivre au rythme de ce genre de palinodie. Je suis même plutôt très agacé de constater ce bazar ! Il y a des choses qui ne bougent guère cependant. Ainsi pour la règle d'or que ce traité veut imposer à tous les peuples des Etats qui le ratifieront. Celle-là ne change pas. « Les budgets des administrations publiques sont à l'équilibre ou en excédent en termes de recettes et de dépenses ». Voilà pour la règle. Elle est réputée respectée si vous restez dans les clous du Pacte de Stabilité (3% de déficit et 60% de dette). Mais ce n’est pas tout. Il faut 05aussi que votre déficit n'excède pas 0,5% « en données corrigées des variations conjoncturelles et déduction faite des mesures ponctuelles et temporaires ». Clair n’est-ce pas ? C’est le style de la maison. Ce charabia, c’est ce que les économistes appellent le « déficit structurel ».

Une notion floue qui n'a à ce jour aucune définition commune et partagée en Europe ! Elle est basée sur l'idée que certaines dépenses n'existent que du fait de la conjoncture du moment. Comme le coût du renflouement des banques par exemple. Ces dépenses-là ne doivent pas être comptabilisées avec le reste du déficit. Par contre les dépenses liées aux services publics ou à notre système de santé sont des dépenses structurelles. Elles doivent donc être réduites. Peu importe si de telles réductions alimentent la crise. Dans la logique de ce système, les dépenses qui seront alors faites pour éteindre le feu seront considérées comme "conjoncturelles" et donc non comptabilisées. Il est donc moins grave d’avoir à réparer des dégâts que de les provoquer. Je caricature à peine. Un calcul du "déficit structurel" des Etats est néanmoins réalisé régulièrement par les services de la Commission européenne. Celui de la France était estimé à 3,9% du PIB en 2011 par la Commission européenne. 3,9% du PIB ça représente 78 milliards d'euros. Pour rentrer dans les clous du nouveau traité (0,5%) ce sont donc 68 milliards d'euros d'économies qui devront être réalisées, soit près de 8 milliards de plus que le budget de l'Education Nationale. Notez tout de même que cette règle pourrait être revue. La ministre de l'Economie du Danemark, pays qui préside l'UE depuis le 1er Janvier, a en effet indiqué que son gouvernement était en désaccord avec la manière dont la Commission européenne calcule le dit "déficit structurel". Elle fait du zèle.

Autre constante dans les diverses versions du traité : l'obligation pour les Etats de « faire prendre effet (à la règle d'or) dans la loi nationale de façon contraignante et permanente, de préférence au niveau constitutionnel, de façon à garantir son respect dans le processus budgétaire national ». Notez que jusqu'à mardi de la semaine dernière, l'obligation de constitutionnaliser cette règle d’or était totale. Mais face au refus du Danemark de constitutionnaliser une telle règle, la formule de compromis emberlificotée que j’ai citée plus haut a été trouvée. L'idée reste la même : il s'agit de contraindre les parlementaires à se conformer à la règle. Un autre point qui ne varie pas est l'obligation de mettre en place un « mécanisme automatique de correction » en cas d'écart important de la règle. C’est-à-dire un mécanisme que personne n’aura le droit de contester dans aucune Assemblée Nationale. Dans la dernière version du traité, il est précisé que c'est la Commission qui concoctera le dit mécanisme. Elle fixera aussi le calendrier dans lequel les "corrections" devront être mises en œuvre par l'Etat. Toutes les versions du traité permettent aussi à la Commission de sanctionner financièrement les Etats membres de la zone euro ayant ratifié le texte. C’est une évolution car 06dans le fameux "6 pack", le « paquet gouvernance économique » entré en vigueur en décembre dernier, l'aval préalable du Conseil était requis. Au moins les Etats pouvaient faire semblant d’avoir encore un peu de pouvoir.

Le plus dur pour travailler ce texte, c’est ce qui change d'un jour sur l'autre. La première mouture du texte, sortie du chapeau de Monsieur Van Rompuy le 16 décembre dernier, prévoyait par exemple qu'à partir de sa ratification par 9 Etats membres de la zone euro, le traité puisse entrer en vigueur dans les Etats l'ayant ratifié. Vendredi dernier ce chiffre avait été porté à 15. Ce mardi il était tombé à 12. Ces variations ont le mérite de nous donner une idée du rapport de force en faveur de ce traité qui ne s'appliquera qu'aux Etats qui l'auront ratifié. Elles nous indiquent aussi à quelle pression auront à faire les peuples qui obtiendront la mise en place d'un référendum sur la ratification de ce traité. En France, la Constitution, en vertu de son article 11, permet d'organiser un référendum sur la ratification d'un traité « à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ce référendum, c’est notre affaire. Nous allons en faire la propagande dans les mois à venir. Et nous engagerons nos partenaires européens à faire de même partout où c'est possible.

L’IFOP est le plus vieil institut de sondage français. Il bénéficie ainsi d’une image de respectabilité dans le monde des sondeurs. Pourtant, c’est bien l’IFOP qui vient d’inventer un nouvel instrument inquiétant. Le « Rolling 2012 » est présenté par l’institut comme « une innovation pour décrypter la course à l’Elysée ». Mais derrière ce terme anglais se cache un risque d’abus supplémentaire dans l’utilisation des sondages. L’IFOP a en effet décidé de nous abreuver quotidiennement de sondages. Du 12 janvier jusqu’au second tour de l’élection présidentielle, l’IFOP publiera un sondage chaque soir sur le site de Paris-Match. Tous les jours, entre 300 et 350 personnes seront interrogées en ligne, puis les résultats seront cumulés sur 3 jours pour obtenir un échantillon relativement « représentatif ». 07Les sondages en ligne comportent déjà de nombreux « biais », comme on dit pour désigner les arnaques de cet exercice. L’IFOP en rajoute de nouveaux en imaginant ce système de sondages quotidiens avec une rotation de l’échantillon.

A chaque publication de sondage, des énormités peuvent être relevées. Voyez. Les journalistes ne cessent de mettre en avant Marine Le Pen depuis des mois, à toute occasion. Mais en fait les sondeurs sont incapables de se mettre d’accord quant bien même ils se vantent du sérieux de leurs méthodes. L’IFOP et OpinionWay ont tous les deux publié un sondage le 12 janvier. Pour l’IFOP 21,5% des Français voteraient pour Marine Le Pen tandis qu’OpinionWay annonce un score de 17%. 4,5 points d’écart, cela fait quand même beaucoup pour des méthodes dites sérieuses.

A présent ces différences deviennent amusantes quand on sait que ces deux sondages sont « sponsorisés » par la même entreprise, Fiducial. Pourquoi dis-je « sponsorisé ». C’est la nouveauté. Il s’agit là encore d’un phénomène qui devient de plus en plus courant, mais qui passe inaperçu dans les commentaires. Les instituts de sondage s’associent à des entreprises ! Celles-ci financent les sondages. En échange leur nom est accolé au sondage. Fiducial sponsorise donc deux sondages, publiés le même jour, avec les mêmes techniques. Mais les deux institut voient 4,5 points d’écart sur les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen. Tel quel.

Encore une fois, aucune abstention n’est prédite dans les derniers sondages publiés. Tous les électeurs vont voter et savent pour qui dès à présent, c’est bien connu. L’IFOP a tout de même le mérite de poser une question qui nous éclaire sur le sujet. On découvre alors que 45% des personnes interrogées pour le sondage du 12 janvier déclarent pouvoir changer d’avis. Dès lors que la moitié d’un échantillon affirme ne pas être sûr de son intention de vote, on peut sérieusement se demander ce que veut dire le sondage lui-même.

Dans "austéritaire" il n'y a pas qu'austérité. Il y a aussi « autoritaire ». La politique d'agression contre le peuple n'est possible que si le peuple reste amorphe. Voilà pourquoi ceux qui résistent sont pourchassés ou empêchés. On se souvient du cas de Xavier Mathieu, syndicaliste de Conti poursuivi en justice pour avoir refusé un prélèvement ADN.

C'est aussi le cas de plusieurs de nos camarades du Front de Gauche. Dimanche 7 janvier dans le centre de Paris, rue Rambuteau, plusieurs militants communistes ont dû se soumettre à un contrôle d'identité. Le motif invoqué par les policiers est "atteinte à l'ordre public". Diantre ! Que leur reproche-t-on ? D'avoir vendu L'Humanité-Dimanche sur un marché. C’est pourtant ce que font des milliers de communistes partout en France chaque week-end depuis des décennies. Ils ont été repérés par le dispositif de vidéo-surveillance. Un comble. La co-présidente du Parti de Gauche et députée de la circonscription, Martine Billard, a interpellé le commissaire du 3e arrondissement de Paris ainsi que le Préfet de Police sur cette atteinte à la liberté d'expression et à l'action d'un mouvement politique. Surtout que celui-ci compte un groupe dans chacune des deux assemblées. La réponse du préfet de Police, Michel Gaudin, donne raison aux militants. Dans une lettre, il indique qu' « une solution autre que celle mise en œuvre par les policiers intervenants ce jour aurait dû prévaloir ». Il s'est même senti obligé de préciser qu'il a demandé « à l'ensemble des effectifs de police de la capitale la nécessité de faire preuve de souplesse et de discernement lorsqu'ils sont amenés à intervenir sur la voie publique, lors d'un rassemblement de nature politique, notamment dans la perspective des échéances électorales à venir ». Mais dans ce cas, comme souvent, la meilleure protection est encore la solidarité. Un rassemblement a donc été organisé dimanche 14 janvier au même endroit autour du président du groupe Front de Gauche au Conseil de Paris Ian Brossat. Une bonne façon de montrer à ceux qui08 nous trouvent encombrants qu’ils n’en auront jamais fini ! Le 7 janvier, il y avait une poignée de militants. Le dimanche suivant, une centaine. Voilà de quel bois sont fait ceux qui composent le Front de Gauche : des têtes dures qui ne cèdent pas et qui ne se laissent pas intimider.

Je profite de ce moment de ma note pour vous signaler deux décisions municipales inacceptables. Au nom de "l'ordre public", les maires UMP de Valenciennes dans le Nord et de Pélissanne dans les Bouches-du-Rhône ont pris des arrêtés municipaux interdisant la distribution de tracts sur la voie publique. A Valenciennes, l'arrêté prévoit que pour distribuer des « tracts publicitaires, dépliants, programmes et imprimés » sur le marché, il faudra en avoir obtenu l'autorisation du maire au moins deux semaines avant. Le maire, Dominique Riquet met en avant des questions de "propreté" et « la gène occasionnée pour les chalands ». Ce monsieur est aussi député européen UMP. Il siège dans le groupe du Parti Populaire Européen aux côtés des amis de Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois autoritaire. Qui se ressemble s'assemble. Pour être complet, je veux souligner que Valérie Létard, sénatrice UMP et ancienne ministre de Sarkozy est sa première adjointe. Et je ne serais pas complet si je ne vous disais pas que Jean-Louis Borloo est conseiller municipal dans la majorité de Monsieur Riquet. On se demande ce qu'attendent ces "humanistes" pour protester contre la décision de leur chef de file. A Pélissanne, avant Noël, des militants du Front de Gauche ont été interpelés pour « trouble à l'ordre public » pour avoir enfreint l'interdiction de distribuer des tracts sur le marché. Ils distribuaient un tract d'appel à l'inscription sur les listes électorales. Pour contourner l'interdit, nos camarades ont ensuite essayé de distribuer des tracts en dehors du marché avec une petite table. Interdit aussi ! Cette fois, on leur reproche une « utilisation abusive de l'espace public ». Ma camarade du Parti de Gauche Hélène Le Cacheux a dénoncé cette situation sur son blog. Du coup, ne manquant pas d'imagination, nos camarades ont décidé de décorer un arbre avec des paquets estampillés « Front de Gauche ». Apparemment, le maire n'a pas encore pris d'arrêté municipal l'interdisant !


765 commentaires à “Entre Strasbourg et Metz”
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  1. julie dit :

    A propos récupération de notre vocabulaire par Bayrou etc., un petit montage vidéo pour faire deviner le vrai ou le faux pourrait nous être utile.
    Sinon d'accord avec p.491: ils sont aux abois!

  2. Cocu 77 dit :

    Le combat politique n'est pas un chemin bordé de roses.
    J'en vois certains qui paniquent un peu parce-que d'autres, dans nos rangs, émettent des doutes sur des mots ou des attitudes de Jean Luc. Mots et attitudes mis en exergue par les médias pour détourner du fond.
    Mais que croyez vous, qu'ils vont laisser progresser nos idées comme cela sans réagir ?
    Ils sont en train de perdre pied. Ils ont en face d'eux une superbe partition (Le programme) et un chef d'orchestre (jean Luc) qui sont en train d'éclore et qui remettent en cause leur métier de pompom-girls du système. Oui les journalistes, les spécialistes et autres experts vont se défendre de plus en plus fort en faisant des coups de plus en plus tordus. Ce sont leurs salaires princiers qui sont en cause. Leurs privilèges.
    Donc tout cela est dans l'ordre des choses car plus nous avancerons plus ils feront tout pour nous faire reculer.
    Certains découvrent que les médias ne sont pas démocratiques et qu'en plus ils sont tordus.
    Tu parles d'une découverte. Les sois-disant dérapages ont permis que certains déc ouvrent cela et c'est très bien.
    Oui il faut être fou (folle) pour défendre des idées d'extrème droite et il faut le dire.
    Une semi folle, c'est trop peu comparé aux qualificatifs de Marianne à propos de notre Président de la République.
    Mais là, ce sont de journaliste qui l'ont traité de fou, psychopathe et autres noms d'oiseaux.
    Ceux que certains d'entre vous qualifient de dérapages ne sont que des vérités qui font éclater la vérité.
    Ce n'est un combat de bonnes manières que nous menons, c'est dur et ça fait des dégâts.
    Quant à Onfray, on mesure la solidité de ses "convictions".
    Les mots et les actes.
    Normal qu'àpres avoir soutenu Besancenot il se réfugie dans les bras de... Hollande

  3. BORIS dit :

    Vraiment cette histoire du "petit journal", il n'y a pas de quoi fouetter un chat !
    Etaient-ils venus pour informer les téléspectateurs de la lutte du collectif ? Non.
    Etaient-ils venus pour informer les téléspectateurs du contenu du discours de Jean-Luc Mélenchon ? Non.

    Depuis le temps que les journalistes du " petit journal" s'ingénient à casser du sucre sur le dos du candidat du FdG, "tordant la réalité" quand cela les arrange, présentant Jean-Luc Mélenchon comme un "nerveux", un "agressif"... bref en le caricaturant, il était bien venu qu'ils se fassent "rembarrer".Leur petit égo en a souffert et il faudrait les plaindre ?
    Il serait temps de bien se mettre dans la tête que contrairement à ce que ces journalistes prétendent, ils ne font pas une émission politique mais un "truc" divertissant, un spectacle offert à ceux qui n'ont pas à se plaindre et qui ont une conscience politique proche de zéro.
    Personnellement, je tire mon chapeau à l'équipe du fdg et à Jean-Luc Mélenchon de ne pas s'être laissé berner par ces menues provocations de ces journaleux (pas d'esclandre, aucune agressivité sinon j'imagine qu'ils se seraient régalés). Rien qu'un refus poli de l'équipe et une indifférence de Jean-Luc Mélenchon à leur égard bien que je pense que cela lui fut difficile de résister.
    Ils étaient venus pour faire un buzz et ils en sont repartis avec un reportage minable. C'est tout.

  4. Berdagué dit :

    turmel jm (470)
    Mais on vient de faire Bourse à Augustin,en passant par la Lorraine,tout crotté j'ai vu un capitaine rue de Coucelles pendant 7 jours lui certifiant de dégager.de pervertir ailleurs, glandeurs!
    Et je me tâte de voir le film des chiens de garde tellement que c'est su leurs mécanismes, nous avions pris l'ORTF,l'Odéon,la Bourse visée etc...
    Là en 2012 tellement qu'ils ont volé tout il faudrait combien de divisions résistantes?
    Par contre de mettre des posts en masse pour leur faire savoir et rappeler l'éthique,la déontologie,que si la classe ouvrière travaillait comme ils font avec leurs dégoulinantes répétitions en boucle à nous enfumer nous n'aurions aucun objet de qualité que des m.....et en plus ils le savent,donc ils seront éjectés de leurs travaux nuls et dangereux de manipulations des masses.
    Mais le joli mois de Mai arrive et parfois à l'écoute ça change c'est très rare...

  5. Mario Morisi dit :

    1. Pendant que Canal Plus brancho-parisianise dans sa cours d'école...
    2. Le Monde compare les programmes du Front Nat et le nôtre...
    Les premiers montrent clairement pour qui ils roulent, les seconds se remettent à faire leur boulot.
    A noter que la comparaison FdG FN se produit après le coup de la "démence" que j'appelerais quant à moi "La stratégie de la chauve-souris" (regardez mes ailes, regardez mes pattes)
    Pour ceux qui se font du souci, n'oubliez pas qu'un clou chasse l'autre. On n'a déjà oublié Hamon/Emmanuelli/Lienemann, c'était il y a trois jours. samedi, dimanche, lundi, sine die, ce sera la déclaration programmatique de Hollande au Bourget...
    Une impression pour finir. L'ambiance de ce blog est bien polluée, depuis deux ou trois jours...

    [Edit webmestre : Dans ce cas, allez prendre un grand bol d'air... ailleurs. Abstenez-vous de ce genre de remarques sectaires.]

  6. Alexandria dit :

    @ tous,

    Il devient difficile de tout lire... Alors pardon d'avance si j'enfonce des portes ouvertes.
    1. la "semi démente" : « Je pense en effet qu'il s"agit d'une erreur grave de communication.
 Pourquoi : tout d'abord, MLP est présidente d'une organisation politique légitime, reconnue par l’État et l'opinion. » (422 LaRépubliqueDesCatacombes). "Légitime" ? NON, tout au plus "légitimée"... C'est une comm. pas forcément très efficace, mais, en contrepartie ce n'est pas non plus le faux pas dont s'affligent certains. Par contre, je m'étonne de ne trouver nulle part dans les commentaires la phrase réellement importante de son interview : « Cette Madame Le Pen, qui n'a aucune espèce d'imagination, passe son temps à faire des emprunts forcés pour dire : je parle comme Mélenchon, "voyez mes ailes, je suis un oiseau". Et de temps à autres, je suis xénophobe, "voyez mes pattes, je suis un rat". Cela nous fait une chauve-souris. » Vieille métaphore, absolument pertinente et qui permet, de façon imagée, de désigner la nature exacte de la duplicité de la dame, et, au-delà, de sa campagne électorale. Mais le fond de sauce du FN, c'est bien le rat...
    C'est dans Le Parisien.fr
    décidément l'un des rares journaux qui ne soit pas de totale mauvaise foi : lisez le reste de l'article, et leur choix de citations... (à suivre)

  7. citoyenne21 dit :

    Stephsea (497)
    Pour qui vous prenez vous pour manquer à ce point de respect à notre candidat, en l'affublant d'un petit surnom ridicule à souhait. Si vous êtes là pour faire diversion, on en a vu d'autres. les vrais acharnés, eux sont conscients du boulot abattu par notre candidat et son équipe, au détriment de leur santé. On s'en fout de la déception des fans du petit journal !

  8. Alexandria dit :

    2. Le Petit Journal : "petit", ô combien ! « On ne vient pas pour s'informer, on vient pour traquer les moches »... Je cite deux avis opposés :
    « le refus soi-disant annoncé à l'équipe du " petit journal" de filmer lors du meeting. Avant de crier, il faut toujours contextualiser. "Rire avec les riches au détriment des pauvres " n'est pas ce qui s'est fait de mieux dans l'effronterie et la malice au cours de l'Histoire. » (424 Hold-up)
    « Pas un [politique], jusqu'à présent, n'avait interdit d'accès leur caméra [du Petit Journal]. Pas un seul ! Si le FdG l'a fait […], c'est d'une bêtise sans nom. L'humour et la satire sont sacrés dans notre pays, malheur à celui qui l'oublie. Visiblement l'équipe de campagne de notre candidat a décidé de créer un "buzz" par jour. Pourquoi pas ? Mais sur celui-là, il va falloir ramer ! (J'imagine déjà les titres demains !) » (420 Ermler)
    Pour choisir entre ces deux opinions, je me suis coltiné l'intégralité du Petit Journal d'hier soir. Pouhhh !... La séquence du refus de laisser entrer Canal+ est nulle, de part et d'autre. FdG dans le rôle du "gros bras" borné, et Canal+ qui s'y vautre... Ça n'est pas aussi grave que l'écrit Ermler. Par contre, la séquence suivante, où l'on voit Mélenchon radicalement sourd aux appels de la "journaliste", prenant Oskar Lafontaine par les épaules, descendant l'escalier sans se retourner, ça, c'est remarquable ! Ben, qu'est-ce t'as, t'a, la p'tite de Canal ? Il est pas jeune, la Jean-Luc Mélenchon, i'd'vient dur d'la feuille !... T'es sûre qu'c'est un bon endroit, l'escalier, pour poser des questions ? En plus, t'es la seule... C'est p't-êt'pa'ce que c'est pas un bon endroit, hein ?...

  9. Brigitte dit :

    Voici, sur le site du Grand Soir, un article qui reprend mot pour mot, idée pour idée, toutes les analyses et toutes les solutions proposées par le FG.
    Allez, un petit pas de plus avec l'ensemble des forces qui partagent les mêmes convictions pour un grand pas pour l'humanité !
    J'espère...

  10. redline69 dit :

    C'est drôle de voir le Modem lancer son appel au Peuple !
    En effet, plus qu'un appel ce sera un appel à payer plus ! plus d'impôt, plus de douleur pour les travailleurs, plus d'argent pour les puissants (vous trouverez pas un plan de lutte contre la finance dans le Modem)
    Bayrou longtemps en remorque de l'UMP drive son parcours sur l'objectif unique d'exister dans son rêve de devenir président ! pourquoi faire ? lui même le sait pas, mais il veut la place pour la place.
    le modem n'a d'allier que ceux que les médias lui offrent "gentillement"
    son appel à l'Union est assez drôle en rapport à la fuite du Modem de mme Lepage (elle même candidate) et qui n'avait pas caché les ambitions présidentielles de Bayrou à l'exclusif de tout autre projet et du savoir partagé.
    Au Modem, il n'y aura rien pour nous ! tout sera égocentriquement ramené à "saint Bayrou" candidat des journalistes pour vendre leurs journeaux et réaliser des beaux Buzz pour exister !
    les pauvres sont devenus aveugle et devrait regarder l'histoire du Modem pour voir que se parti n'a d'existence qu'au moment de la présidentielle.
    le Modem est donc une escroquerie !

  11. orero ramon82 dit :

    Bonjour,
    Un DPDA extraordinaire, 6000 spectateurs à Nantes, 2500 à Metz, et presque rien, "nada" sur les ondes ! Par contre, Bayrou par ci, le même par là...dans la petite salle bien pleine, certes, mais petite salle quand même : on connait la musique, le vide dans une "trop" grande salle, c'est pas très bon pour l'image. Et les médias qui s'en donnent à coeur joie: leur rôle est scandaleux et outrageusement visible. Et leur irresponsabilité incommensurable: l'ostracisme(combattu pied à pied et heureusement combattu), porté contre le FdeG et J-L Mélenchon, et, en parallèle, la mise en "valeur" de MLP comme la banalisation imbécile des pseudo-valeurs et du pseudo-programme du FN, montrent combien la gent mèdiatique et ses commanditaires, font feu de tout bois pour assurer le maintien d'un système qui prend l'eau de toute part et des hommes qui veulent rester en place pour continuer à l'exploiter et maintenir leurs honteux privilèges.
    Il faut rompre cet isolement imposé: l'action menée devant Standard et Pools est à ce point exemplaire et montre comment porter devant l'opinion publique générale un problème et rendre visible et incontournable leur médiatisation.
    Alors pourquoi pas la même action devant Radio-France pour crier haut et fort cette injustice et ce parti-pris honteux qui nous est fait ?

  12. Volontaire41 dit :

    Bonjour,
    J'ai tenté de lire tous les commentaires concernant les propos de JL Mélenchon sur MLP: Semi-démente et chauve-souris: Jean-Luc Mélenchon a lancé ces hameçons pour les journalistes en suivant la stratégie de la provoc car il sait que c'est cela qui va obliger la presse à parler du Meeting de Metz et c'est ce qui s'est passé. Après l’émission sur F2 et Le meeting de Nantes, nous n'avons eu droit à aucune (ou presque) analyse ou un quelconque compte-rendu de leur part. C'est le seul moyen actuellement dont le FdG dispose pour qu'ils daignent en parler.
    Concernant le Petit journal (je n'ai pas la TV) mais je l'ai visionné suite à vos commentaires. Le FdG a choisi son propre buzz en lieu et place des Barthes et co. Je pensais que Jean-Luc Mélenchon avait été agressif ou autres mais même pas, de l'indifférence. ça ne pose aucun problème. Pour info, dans ma famille, sur 7 personnes, nous sommes 5 électeurs du FdG (dont 3 qui ne l'étaient pas au départ)! Courage, Force et détermination à tous.

  13. antoniewski dit :

    Je lis dans un site semblant PCF et FdG une conclusion en gras qui conteste la comparaison entre PIB d'un état et ménage : cela contredit me semble-t-il le discours à Nantes de Jean-Luc Mélenchon sur cette partie.
    Aurais je mal compris Laurent Mely ? Je trouve que ça perturbe la démonstration de JLM
    Que pensez vous de cette observation ?

  14. JH dit :

    Ca y est,c'est reparti ! "Le Monde", encore lui, a décidé d'exploiter jusqu'à l'os le thème du "populisme de droite et de gauche". Après avoir mis un signe d'égalité entre les deux (qui ne se souvient pas du dessin abject de Plantu ?) il trouve aujourd'hui "quelques ressemblances (?) et beaucoup de différences " (quand même !) entre MLP et Jean luc Mélenchon, soit entre le FN et le FdG. Si l'on constate une évolution dans le point de vue, à laquelle notre campagne n'est sûrement pas étrangère, Il n'en demeure pas moins que, selon" le Monde", ce qu'il nomme doctement " populisme", c'est beurk ! et que Jean Luc Mélenchon et le FdG restent décidément infréquentables pour les gens "raisonnables". Mais cela on le savait déjà.

  15. teres dit :

    Nous prenons bien le langage des Libéraux. Pourquoi ceux-ci ne prendraient-ils pas le nôtre ? Enfin, le vent tourne.
    Je serais plus attristée de voir des gens de ma Cité nous quitter, que de voir un intello "célèbre" se tourner vers le centre. C'est pas nouveau...
    La survie de millions de gens, en France, relativise tous ces petits soucis médiatisés, qui font oublier nos vrais problèmes, ceux qui nous tuent, doucement,mais surement, vampirisés par les ventres pleins !
    Merci à JL Mélenchon, à ses équipes et sympathisants, de bien nous aider à savoir comment reprendre notre place dans cette économie capitaliste sanguinaire pour les plus petits.

  16. Pour reprendre quelque chose que j'ai aussi dit ailleurs, en attendant un hypothétique plein emploi, il faudra bien aussi se soucier de ceux qui ne travaillent pas, ou de façon précaire. Ya pas que le Smic, hein, ya plein de gens qui ont beaucoup moins que le Smic. Et qui ne veulent plus qu'on les traite d'assistés.

  17. Lupi jean-claude dit :

    @ DNL
    J'essaie de suivre votre pensée mais elle me semble partir sur un postulat érroné.Les agences de notations sont à l'origine de la crise et seulement elles ;c'est elles qui ont noté AAA les produits pourris à la moelle qui ont déclenchés la premiere crise de 2008 alors que peu de temps avant il y avait eu la catastrophe ENRON.De plus vous dites que les preteurs sont ceux qui gerent nos retraites ;Juste un rappel en France c'est un système par répartition donc pas par capitalisation si on utilise la capitalisation type assurance vie il faut accepter le risque du placement boursier sinon utiliser un autre système.Les risques de faillite de la france sont faible de plus pour mettre fin à tout ce cirque spéculatif Jean-Luc Mélenchon est clair le programme du FdG l'explique très bien.

  18. jean 28 dit :

    Il serait bon de ressortir les déclarations de NS de 2007 !

  19. Critique dit :

    Bonjour à tous,
    Un commentaire assez élogieux ce matin sur france culture. Que se passe-t-il?
    Courage à tous et n'oublions pas l'action, toujours l'action (de la petite discussion autour d'un café, la lecture de bouquins jusqu'au tractage...)

  20. Poncet dit :

    Antoniewski : oui, Laurent Mely a raison. Mais je n'ai pas encore lu le discours de Nantes.

  21. Sansebar dit :

    Salut les amis
    Plusieurs réflexions en désordre,... du pointillisme...
    1) Ami webmestre, manquerais-tu d'humour ? Tu m'as bloqué plusieurs messages bien inoffensifs. Pourtant, Jean-Luc Mélenchon nous fait constamment la démonstration que l'humour détend et décape...
    2) Sur les prétendus "dérapages" verbaux, je suis partagé. Personnellement, je ne suis pas choqué, il faut appeler un chat un chat, y en a marre du politiquement correct qui intitule un licenciement collectif "un plan social" ou "un plan de sauvegarde de l'emploi" (un PSE), une mesure de régression sociale "une réforme", etc..
    Par contre, ne perdons pas de vue que nous avons besoin, non seulement des militants convaincus, mais aussi de nouveaux électeurs, dont certains sont timorés, ont entendu dire que Jean-Luc Mélenchon était tjs agressif, etc.... J'ai discuté sur un marché en tractant, c'est le ressenti de certaines personnes conquises par le programme mais encore hésitantes... Alors ?
    3) Les sondages sont pourris, disons nous. Oui, mais, est-ce qu'ils ne reflètent pas quand même une certaine inégalité de la mobilisation, et donc de la dynamique ? Quand je lis qu'il n'y a personne à une assemblée citoyenne à Dijon, que dans le Nord, bastion de gauche s'il en est, il ne se passe rien...
    Est ce que ceux d'entre nous qui sont dans des régions où ça bouge, et où manifestement le potentiel est plus près de 15% que de 8%, ne sont pas grisés ? Et est ce que ces bonnes sensations ne sont pas compensées par le fait qu'ailleurs c'est le néant, ce qui expliquerait que les sondages, pas si nuls, retombent sur une moyenne autour de 8% ?

    [Edit webmestre : Peut-être l'explication est-elle dans le fait que l'humour de Jean-Luc Mélenchon et le votre n'ont pas les même propriétés décapantes. Dans votre cas, ça s’apparentait plutôt à du flood (inoffensif mais encombrant compte tenu du volume de commentaires postés). Personne ne peut être juge de son propre "humour". D'où la modération.]

  22. rodolphe dit :

    Voilà 24 heures est la petite phrase de la "demi-démente" n'a pas été retenue à charge contre Jean-Luc Mélenchon, pas de cris d’orfraies dans les médias. Comment qualifier sur ce coup l'attitude des faiseurs d'opinion? Crainte de mettre le doigt dans quelque chose qu'ils ne maîtrisent pas : CAR, ils ne peuvent critiquer Jean-Luc Mélenchon sans faire l'apologie de Le Pen. Coincés dans un débat d'où sont exclus leurs maîtres actuels. En y revenant en boucle comme ils le font sans cesse dès qu'il y a une petite phrase de la sorte, ils referment au plus vite la boîte de Pandore, mais c'est trop tard. De peur de mettre sur la table le seul vrai débat de la campagne : Comment sortons nous de la grande perdition et quel modèle de développement rebâtir ? Deux options : Le nationalisme, la xénophobie et le renfermement ou bien le Fdg et "L'Humain d'abord". A la fin, ils ne restera qu'eux et nous. Les autres sont dans la poursuite gestionnaire du grand dépérissement. Nous tenons le thème, nous ouvrons le débat, nous posons nos jalons, nous sommes magnifiquement représentés. Les sondages qualitatifs: "Mélenchon meilleur campagne","Mélenchon avec une base potentielle de 23%", "Le vocabulaire de Mélenchon sur France Culture ce matin" "Hubert Huertas qui parle des 5 grands candidats de l'élection (oui des 5) "L'édito fort sympa de T Legrand hier ". La glace est brisée et nous imposons nos thématiques : les"deux gros" qui temporisent devront venir s'affronter sur ces questions. C'est là qu'ils sont attendus !
    Le petit journal : Il fallait leur en faire bien baver une fois, une petite vengeance, c'est parfait. Je ne le regardais jamais avant que Jean-Luc Mélenchon ne deviennent leur cible. C'est d'un crétinisme assez rare. Taquinez les, moquez vous d'eux, sans violence, mais sans détour. Face...

  23. Jean-François91 dit :

    @497 stephsea
    L'humour ne consiste pas à diffuser des contre-vérités, des mensonges, par des montages douteux. De temps en temps on a le droit dire NON à des procédés qui se dispensent de l'honnêteté intellectuelle. Qualifier ce droit de dire non de "gaz et le lance flamme", c'est un peu limite, et parler, pour cela, de "dictateur en puissance" est un révèlerait plutôt une addiction à l'irresponsabilité du système médiatique. Les qualificatifs, et d'autres utilisés, frisent le grotesque.
    Dans toute parole publique, il est honnête, il est sain de pouvoir justifier ce qu'on avance. Et pour débattre on n'a encore rien inventé de mieux que l'argumentation fondée sur des faits. Relisez-vous : les comparaisons sans fondement, les extrapolations incontrôlées, les insinuations et les glissades lexicales ne suffisent pas à toucher la raison. Au Front de Gauche, parce qu'on a une haute idée de l'humain, on essaye de toucher la raison. C'est une contrainte, une contrainte incontournable.

  24. Mélenchon dit :

    M. Mélenchon, je me demandais si pour contrer le buzz des réseaux sociaux autour de l'histoire du Petit Journal, il ne serait pas intéressant de faire un communiqué très lisible, très "buzzable" sur l'histoire de Mégaupload. Ceci bien sûr en fonction de vos convictions et non uniquement pour séduire,ce n'est pas votre genre.
    Il me semble que les réseaux sociaux, c'est souvent les plus jeunes d'entre nous. Et ces internautes sont habitués à consommer gratuitement de la culture qui sinon serait financièrement inaccessible. En plus, torrent et autre streaming véhiculent l'idée de partage, plutôt (si on y réfléchie) que celle de vol.

  25. Pulchérie D dit :

    Mario Morisio (507) à 10h42
    "L'ambiance de ce blog est bien polluée, depuis deux ou trois jours..."

    C’est une évidence. Les trolls ont choisi le non-événement du p’tit journal pour en faire un plat, certains « posts » affirmant qu’ils retireraient leur soutien à J-LM. Notre W-M a bien fait son boulot, en retirant certains messages provocateurs.
    Mais nous devons nous attendre à une montée du « trolling », Mélenchon devenant de plus en plus inquiétant aux yeux des adversaires.
    Attendons-les de clavier ferme, pour les renvoyer à leur clapier.
    Mélenchon, présidons.

    [Edit webmestre : Merci, mais vous n'avez pas à renvoyer qui que ce soit où que ce soit. Cela multiplie mon travail de modération et au final vous risquez d'en faire les frais...]

  26. orero ramon82 dit :

    Bonjour,
    Pardon mille fois de déroger à ce sentiment qui semble partagé,ici, mais finalement, j'aime bien les commentaires de Sonia B. Ils me galvanisent et me renforcent dans mes convictions, opposées bien sûr. Je l'encourage donc à continuer à exprimer ses profonds désaccords avec les choix et les orientations défendues par J-L Mélenchon mais également repris par nombre d'analystes et autant d'économistes fortement " atterrés " par les propos tenus justement par celle-là même.Je la trouve courageuse et souligne son opiniâtreté: elle me fait penser à la blonde égérie qui sévit avec la même déremination sur une radio privée, la curieuse Sophie de M.

  27. Sylvain dit :

    Bonjour à tous! Help, help, help, arrêtez tout de suite avec Michel Onfray! Quelqu'un a dit dans un de ses commentaires que Michel avait laissé tomber le Front de Gauche et c'est faux. Ou alors, il ne l'a pas dit comme ça! Si certains trolls commencent à foutre le bordel, on est pas près d'y voir plus clair! J'ai eu le bonheur ultime d'assister à la conférence de Michel Onfray, hier-soir, à Lormont. Cette conférence est riche d'enseignements concrets sur Sartre et De Beauvoir qui ne sont pas les saints qu'ont bien voulu nous raconter qu'ils étaient, eux-mêmes et d'autres faux-culs en tous genres. C'est un point incontournable de la prise de position de Onfray, certes mais il est toujours un homme de gauche, croyez moi, et avec plus de force que jamais. D'ailleurs, il y avait à peu près 500 personnes à cette conférence et Michel a bien appuyé son appartenance politique sans aucune hypocrisie. J'ai même entendu dans ses commentaires certaines allusions qui sonnent très bien avec ce que disaient Oskar Lafontaine et Jean-Luc, à Metz! Alors on se calme et tout de suite. Si certains trolls commencent à foutre le bordel et que tout le monde court derrière aveuglément, on va pas y arriver!
    Pour ceux que ça intéresse, j'ai enregistré la conférence et je viens d'adresser un mail à Michel Onfray pour savoir s'il était d'accord que je partage cet enregistrement sur ce blog. J'attends sa réponse. En attendant, faites-gaffe à ce qui se raconte ici ou là!

  28. Poncet dit :

    A Louise M. (496)
    Pourquoi ce blocage sur les "37,5 annuités" dont tu soulignes toi-même qu'elles ne correspondent même plus à la réalité des carrières d'aujourd'hui...
    Sais tu qu'avant 1972, c'était 30 ans ? Sais tu qu'aux Etats-Unis, c'est 10 ans seulement ? Mais, objecteront certains, dans un cas comme dans l'autre, les pensions servies étaient (ou sont) beaucoup plus faibles que dans notre régime lorsqu'il était à 37,5 ans. C'est vrai. Car en fait, ce paramètre ne détermine pas à lui seul le montant de la retraite : en fait, il est surtout l'indicateur de degré entre régime "solidaire" et régime "contributif".
    Or, avec une durée de 37,5 ans de cotisation pour obtenir le taux plein, on n'était déjà plus dans un régime solidaire. C'était un régime très contributif (et très injuste pour les femmes et les immigrés).

    Je ne détaille pas l'ensemble des paramètres qui déterminent le montant d'une pension, c'est trop compliqué. Le plus important, c'est celui d'indexation des salaires portés au compte, mais celui-là personne n'en parle parce qu'il faut être à l'aise en mathématique pour en parler. Quoiqu'il en soit, ce qui compte, c'est le résultat. Et le résultat il peut être résumé en trois paramètres :
    - l'âge d'ouverture des droits ;
    - le taux de remplacement à cet âge, pour une carrière "normale" ;
    - le degré de solidarité ou de contributivité.
    Du point de vue de l'individu qui a une carrière "normale" ou "longue", seuls les deux premiers comptent. Le troisième est important surtout pour les carrières courtes (pour faire simples : les femmes et les immigrés).
    Se cramponner aux 37,5 ans, c'est un truc de nostalgique de 1982 qui n'a rien compris au problème...

  29. Sergio dit :

    J'ai découvert JL Mélenchon vraiment lors de l'émission d'A2 disponible sur le web dès le lendemain. Je connaissais le FdG, avais tracté pour les législatives en sa faveur, recevais le "Pour une République sociale" d'avant le PG, mais bouffé par le boulot, je lisais "en diagonale" les textes plutôt ardus des théoriciens et économistes. Je me force toujours à lire et écouter Frédéric Lordon du Monde diplo et les économistes du MPEP et du PG, J. Généreux par exemple, mais j'ai du mal.
    Arrive l'homme qu'il me fallait et à mon avis qu'il faut pour des millions de gens qui n'ont jamais étudié l'économie et étaient victimes de l'eurolibéralisme et désespérés face aux veules et des pleutres du PS et des médias que possèdent les financiers (99 % des titres, stations et chaines). Voir le site d'acrimed à ce sujet.
    Il captive et convainc parce que c'est le seul qui sait expliquer, démonter comme l'a dit un avis plus haut, les mécanismes des aliénations et exploitations des salariés, précaires de France et d'ailleurs.
    Il a cette cette capacité et cette intelligence du verbe, de la parole publique que les piteux honteux du PS ont perdu faute de conviction et de besoins personnels d'être à gauche et authentiques (le carriérisme et la cupidité des attachés, élus, cumulards et vendus au Capital).
    Si on met au vestaire son image de petit-bourgeois averti des soi-disant "complexités" du monde (lecteur de Libé et du Monde - de Rothschild et Cie), et si on accepte de regarder une vidéo d'un meeting de Jean-Luc, on adhère au FdG, et ça pourrait faire un joli score à deux chiffres (dont le premier ne serait pas un "1").
    Convaincre nos proches réticents d'en voir une avant avril, et JL peut dépasser Hollande et toutes les autres figurines...

  30. JH dit :

    à Antoniewski
    Il y a un problème de compréhension dû au fait que pour être pédagogique on en arrive parfois à schématiser en utilisant la comparaison entre deux éléments apparemment proches mais de nature différente (ici le budget de l'État et celui d'un ménage). Il s'agit de simplifier - abusivement diront les" experts" - pour faire comprendre l'idée essentielle. le texte du site PCF FdG exprime fort bien cette idée en conclusion du paragraphe "sur le poids de la dette et PIB ", je cite : " Ainsi, le poids de la dette est donc de 12% du PIB produit durant la période où court la dette et la charge de la dette est de 14% du budget de l'Etat". Pas de quoi s'affoler donc !

  31. J-jour dit :

    Il y a visiblement des commentaires qui sont ici pour essayer de semer le doute, je ne vois pas comment on peut se dire convaincu par Jean-Luc Mélenchon et rien moins l'appel à une révolution citoyenne, une assemblée constituante pour jeter les bases d'une Nouvelle République, et jouer les effarouchés qui tournent casaque à propos de leur vote sur un simple choix de non soumission à une émission.

    Bravo et merci pour le discours de Metz!

  32. rom dit :

    @450 Lorenzo
    bien essayé.. remplace "vous" par "nous" la prochaine fois, ça fera plus crédible.
    désolé camarade que tu n'aies pas la "foi"...

  33. ydaho dit :

    Orero ramon82 : ton humour est sans égal..
    Oui, les eaux calmes de ce blog, semblent se troubler en ce moment par un "afflux" de squales mal intentionnés.. Je croyais rester le seul troll a nager dans ces eaux claires !
    Oui aussi a celui qui plus haut parle d'essayer de "toucher" un peu les jeunes en leur parlant de Mégaupload, d'anonymous et de ces "petites choses" qui semblent sans intérêts a beaucoup d'entre nous mais qui pour les d'jeun's sont le sel de leur vie... (le mien aussi je le concède) ! Par exemple si Jean-Luc Mélenchon ne connait pas bien X. Niel, il serait bon que qu'elqu'un lui fasse part de l'anecdote du "romanichel" afin qu'au moins il sache quoi rétorquer lorsqu'on lui demande ce qu'il pense de ça ? (cf : des paroles et des actes), tous les gamins jeunes et moins jeunes qui "surfent" sur le net sont au courant de cette histoire. Il me semble que c'est une meilleure chose que d'aller un peu ratisser du coté des jeunes et mieux que ce que préconise certains ici en ce qui concerne ces pôvres électeurs perdus de mlp... Et il n'est pas utile de faire du racolage, quand on "possède" un blog qui est classé je crois en 21 nième place de tous les blogs de ce pays, ce qui est un exploit pour un blog politique, je crois qu'on peut parler légitimement de ces choses.. Peut être une idée a suivre, ce n'est que de la "com" après tout !

  34. Sergio dit :

    Score du FdG dans le Limousin aux dernières législatives : 28 % !

  35. Emmanuel l'Echassier dit :

    Cher camarade,
    Reposez-vous ! A Metz, une voix qui commence à lâcher... nous vous voulons en pleine possession de vos moyens pour incarner notre révolution.
    Facile à dire en plein action, je sais.
    Fraternellement
    Emmanuel l'Echassier.

  36. albireve dit :

    Si les humoristes - bons ou mauvais- ont tant de problèmes avec Mélenchon (Plantu, Barthes, mais aussi Cabu, Charb, Portes, etc...) c'est en grande partie parcequ'ils se sentent dépassés sur leur propre terrain. Dur, dur, de faire de l'humour sur quelqu'un qui en déborde.

  37. Damien dit :

    Dans le conflit sémantique et idéologique qui nous oppose aux médias, je contacte désormais systématiquement les rédactions:
    - message sur leur forum (en dénonçant l'ostracisme que nous subissons), tout en citant les pages du PPP afférentes au sujet abordé (en faisant la promo "2€ chez Librio") et en rappelant le nom de notre candidat (leurs stagiaires et moteurs de recherche balayent par mot clé, les occurrences FdG et Mélenchon doivent donc êtres les plus fréquentes possibles pour contrecarrer leur "tapis de bombes" avilissant);
    - un message "privé" adressé via le formulaire de contact au journaliste ou à l'émission
    Quant à l'inanité supposée de cet angle de militantisme, j'opposerais (sans classement de priorité ou d'avantage):
    - ça défoule le Révolunaute
    - ça dissémine sur les forums (majoritairement en phase - soumis?- avec la rhétorique médiacrate) notre programme et indique notre présence tant sur le terrain que sur la toile
    - ça énerve particulièrement ceux qui les fréquentent en mode "café du commerce" (qui y tiennent des propos du genre "Vivement Marine" et autres discours indigents et/ou nauséabonds) car l'argumentation est mère de toute contestation, donc de nature à irriter fortement les internautes-gardiens du temple
    - parfois, je reçois une réponse personnalisée (j’exclus les réponses-insultes sur les forums, notamment sur ceux de TF1/LCI/Le Figaro mais aussi Libé désormais peuplés d'écervelés) comme la semaine dernière où une journaliste de France Info m'a répondu (pour mieux se plomber...).
    Dernière prose en date: TF1, LCI et France 2 pour dénoncer leur direct d'hier soir au 20h pour le meeting de Bayrou à Dunkerque qui a reçu...1300 personnes. Quid de nos 6000 camarades à Nantes et des 3000 à Metz ?
    Ardents à la lutte...

  38. Mélopée dit :

    Je pratique les réseaux de partage depuis Napster. Je fréquente bon nombre de blogs et de sites traitant de la planète numérique. Je déplore que les idées du FdG y soient si peu connu. Je m'étonne toujours que les intervenants qui savent si bien utiliser internet, ne se réfère, pour leur information politique, qu'aux médias traditionnels.
    J'essaye le plus possible, de rappeler le rôle très actif qu'a joué Martine Billard à l'Assemblée pour éviter le vote de la loi Hadopi. Débat suivi en direct par bon nombre de jeunes internautes.
    J'ai déploré ces derniers jours qu'un article de Numérama ait vu débarqué en force des partisans du FN pour vanter les mérites de leur programme dans ce domaine.

  39. Truhania dit :

    Tout d'abord un petit commentaire pour Sonia Bastille. Comme je l'ai dit je ne suis pas d'accord avec certaines de ses propositions/affirmations, mais je me désolidarise des commentaires du style avec des opinions pareilles que faite vous au PG. Je l'ai déjà dit on peut très bien soutenir un candidat et adhérer à un parti sans être d'accord à 100% sur ce qui est proposé. Moi par exemple je ne suis pas pour un régime parlementaire mais pour un régime présidentiel pur avec un président fort et un parlement fort. Ce n'est pas la position de bon nombre de commentateurs de ce blog ni celle de notre candidat, cela ne m'empêchera pas de voter sincèrement pour le FdG, et cela m'énerverait passablement qu'on doute de mon engagement. Aussi tel Voltaire, je ne suis pas d'accord avec tout ce que Sonia Bastille dit, mais j'estime que personne ne devrait lui jeter la pierre, d'autant que sa réflexion nous pousse à aiguiser nos arguments.

  40. julie dit :

    Oskar Lafontaine à Metz:
    quel symbole cette intervention du représentant d'une autre Allemagne dont je peux être fière en tant qu'allemande d'origine.
    Je viens d'écouter son discours sur le site, rien à ajouter. Et merci aux camarades lorrains de l’accueil que vous lui avez fait, ils ne nous diviseront pas! Par ailleurs je fait remarquer qu'à ma connaissance c'est le seul candidat qui a inviter à un meeting majeur un orateur allemand. Pas mal pour un populiste, nationaliste, souverainiste et autres absurdités. Merci à Jean-Luc et son équipe de l'avoir réalisé.

  41. Sergio dit :

    Je termine de livrer mon sentiment profond sur l'enjeu de cette campagne qui démarrait bien mal avant janvier (Hollande/Royal/Valls, Minc/Attali,...).

    Désormais JL Mélenchon peut arriver dans les trois premiers et il y a un boulot de terrain colossal à faire pour l'aider à y parvenir (et nous faire gagner).
    Le web joue un rôle énorme comme la discussion. Cf son rôle en Tunisie ou au référendum contre le TCE en 2005. C'est pourquoi j'insiste sur l'importance de l'accès à des transmissions de meetings de JL pour beaucoup d'hésitants, de sceptiques ou d'écoeurés par le PS (l'abstention dépasse parfois les 50 % des inscrits) qui sont isolés ou paumés.

    Je termine avec la mini-discussion sur l'humour de JL. Son humour ne "sent" pas, si j'ose dire : pas d'allusions perso malveillantes ou vulgaires comme à Charlie ou Siné depuis qu'il est mensuel contre la personne de Sarko, DSK ou MLP.
    Pas de petites phrases creuses journalistiques qui ne portent jamais sur l'essentiel, les choix politiques et économiques.
    JL Mélenchon domine et maîtrise les choses parce qu'il vise le coeur des choses et l'essentiel (pas de temps à perdre pour une fois que sa parole peut percer la censure) : retraite à 60 ans, SMIC revalorisé, mesures très concrètes de régulation et planification, services publics restaurés,fiscalité progressive, sécu sauvée,....
    Les "comiques" sont hors-circuit par définition ici car ils sont dans la dérision et nous, FdG dans un des ultimes combats contre la barbarie, différence de registre qui parlera au chômeur, au CDD, au salarié prolo, au petit artisan et aux millions de paupérisés.
    JL fait de l'humour didactique pas stérile et haineux, il l'inscrit dans un projet et un programme qui élève le discours et les consciences...

  42. Sylvain dit :

    Oskar Lafontaine, quelle classe, quelle finesse, quelle intelligence et quel support pour le Front de Gauche!

  43. Truhania dit :

    Au sujet de la dette, on m'a demandé d'élaborer d'avantage. Je veux bien essayer si cela peut aider nos frères et soeurs de combats à convaincre des électeurs, ce sera toujours cela de gagné. ;-)

    La dette peut résulter de diverses situation. Il peut y avoir de la bonne dette, si l'Etat emprunte pour lancer de très grands travaux utile pour la collectivité (Par exemple un grand programme de développement rapide d'énergie propres, ou la mise à niveau du réseau ferré etc..) mais difficilement à financer sur les recettes annuelles de l'Etat. Ce genre de projet est rentable mais à échelle longue, et si les choix sont inspirés en général ils rapportent plus que ce qu'ils ont coûtés. Il y a aussi de la dette qui est lié à des circonstances non maîtrisable comme par exemple une grande guerre, un terrible cataclysme (tremblement de terre etc...), ou bien une crise économique. En cas de crise la dette augmente car il est impératif que l'Etat ne comprime pas ses dépenses pour ne pas ajouter à la crise voir injecte de nouvelles dépenses. On appelle cela laisser jouer les stabilisateurs automatiques. Et puis il y a la mauvaise dette qui est celle qui résulte de choix idéologiques ou de laxismes.

    Quand un Etat fait son budget, il doit commencer par chiffrer les dépenses qu'il veut engager et évaluer leur rentabilité et leur importance. Par exemple investir dans Air Sarko one n'était pas un investissement utile pour le pays. Investir dans la santé c'est juste et c'est rentable car les gens sont moins malade, en meilleure santé etc... Une fois ces choix de dépenses fait, il faut lever l'impôt de manière à ce qu'il rapporte de quoi financer ces dépenses tout en étant le moins nocif pour l'économie et avec une répartition juste de l'effort.

  44. Revenue lire les coms - c'est passionnant et je suis ravie de voir que ne sont pas exclus les coms de ceux qui ne sont pas forcèment d'accord avec le FdG
    Je pose question au Gouvernement dans mon dernier Post en relevant que rien n'est fait pour améliorer la situation sociale désastreuse de trop de nos Concitoyens ! évidement je n'ai pas la prétention d'être beaucoup lue mais je persiste dans un combat qui a commencé dès avant 2007 de triste mémoire ! Puis-je poser question : je suis très hostile à l'Euro et ne me gêne pas pour dire que c'est une monnaie de voleurs ! Je ne voudrais pas qu'on me prenne pour une disciple de Marine - bien que là je sois d'accord avec elle à CE sujet ! Tant qu'à être volès par une dévaluation, autant l'être dans un domaine qui doit rester souverain et qui ne l'est plus : La monnaie nationale ! J'ai la haine de l'Euro ! par contre je ne voterai jamais FN car je n'oublie pas le gamin de 12 ans,Chinois, qui s'est jeté par la fenêtre (à Paris je crois) en voyant arriver les CRS pour manier le Kärcher Sarkozyste ! et je sais bien que SI par malheur, Marine venait au pouvoir, ce serait illico la chasse aux immigrès, enfants compris embastillès dans des Centres de Rétentions (ça c'est Vichy 1940) de Bruxelles je n'accepte que la Justice - tout le reste est à jeter car ce n'est pas l'Europe des Hommes dont j'ai tant rêvé ! Salut à tous et toutes - Je me bats comme je peux et je suis ravie de vous écouter parler Monsieur Mélenchon, vous êtes bien le seul à ne pas utiliser la langue de bois

  45. Berdagué dit :

    Vous savez à force d'écouter les Paroles et Discours vrais de Jean-Luc Mélenchon je me suis surpris à a acheter beaucoup de viande Rouge tant la saignée a été rude des vampires toujours pompant,incollable sur les races bovines limousines,d'Aubrac Sallers dite la meilleure,la blonde trop blonde et d'aquitaine par perfusion interdite de shoot, une bleu des montagnes du Sud,rare la Bretonne de climat rude et volontaire,la Normande toujours laitière,et la Charolaise sûre qui résiste dans sa Bourgogne à ne manger que de l'herbe et de faire appel à son taureau pourtant si calme à foncer dans tout ce qui est ensilage et produits privés chimiques artificielsr pour faire respecter sa qualité reconnue d'herbivore et pourtant les bouchers malgré sa qualité gustative trouve qu'elle a trop de gros os (pour le profit):comme quoi personne n'est parfait et heureusement :quel ennui !.
    Oui Jean-Luc ton pays,le nôtre est à NOUS de la France Républicaine à l'horizon Sixième.
    Oui nous sommes le sel de la terre et nous ne devons pas peindre le noir sur noir. NOUS c'est toutes les couleurs.
    Oui Jean-Luc tu as eu raison de parler de ton accueil horrible d'enfant Français reçu très mal par d'autres enfants ignorants,tu as vécu tout ce que peut vivre un immigré mais sache que même un Français né dans l'Hexagone c'était pas tous les jours la fête tant les ravages racistes des pétainistes collabos et devançant le pire avaient perverti le jugement.
    Le Front de Gauche vaincra.

  46. Truhania dit :

    Or si on regarde l'accroissement de la dette de la France, il est du en grande partie à des dépenses inutiles financées par les contribuables pour faire plaisir à tel ou tel personnage important, mais aussi à cette fichue idéologie néolibérale selon laquelle il ne faut pas faire payer les riches et les entreprises. Donc d'un côté on a un certain montant de dépenses, et de l'autre on se refuse à prélever l'impôt pour les financer. C'est une stratégie idéologique.

    Temps 1 : On baisse les impôts de certaines catégories, afin de leur permettre de nous enrichir et de distribuer plus de miettes pour les pauvres.

    Temps 2 : Le déficit et la dette se creuse, et le gâteau ne grossit pas car l'argent qui a été donné à ces catégories va dans l'épargne et sert à rémunérer fort cher la dette supplémentaire;

    Temps 3 : On effraye le peuple Oh la la vous voyez vous dépensez trop, regardez moi ce trou il faut couper dans les dépenses sociales.

    Temps 4 : On attend un peu, et dès qu'un peu de croissance revient on recommence à baisser les impôts des catégories aisées.

    Si vous voulez des preuves regardez ce qui s'est passé sous Jospin. Avec la croissance les caisses d'assurance chômages étaient revenue à l'excédent et de suite le patronat a exigé qu'on baisse ses cotisations, ce qui a fait replonger celles ci dans le rouge.

    Le problème de la dette est aussi lié à ce que l'économiste Jean Paul Fitoussi appelle la croissance météorologique. Si nous avions un taux de croissance normal la totalité des régimes sociaux (chômage, santé etc..) passeraient immédiatement en position excédentaire. Car un chômeur en moins c'est des allocations en moins à verser et des cotisations de plus. Or l'Europe est le seul endroit ou on refuse d'activer la politique...

  47. Sergio dit :

    Le web sert à gagner : Révolution tunisienne ou victoire du NON au TCE en 2005.
    Les discussions et visions des meetings de JL sont cruciaux pour que le FdG soit dans les 3 premiers en avril.

    Pour l'humour, je dirai que celui de JL élève et vivifie la conscience et l'explication de faits et de lois ardus. Il ne vise pas le défaut personnel ou la calomnie.
    Il saisit le trait essentiel qui rend l'argument parlant mais un argument politique pas une dérision nauséabonde.
    Il vise l'essentiel : le smic revalorisé, la législation protectrice des salariés et des industries contre la Finance, la sécu, la fiscalité progressive, la retraite à 60 ans, l'école, l'environnement,...
    Les millions de gens qui hésitent encore voteront FdG pour la valeur du programme, la qualité de la démonstration, le SENS socialiste et républicain contre la Barbarie, et non pas en fonction de petites phrases montées en épingle par des journaleux aux ordres et isolées de l'exposition patiente d'une possible sortie du capitalisme pourrissant.

  48. L'affaire du petit journal m'inspire pas mal de réflexions. D'abord le contexte général du rôle des médias depuis de nombreuses années. Un fait structurel : tous les supports médiatiques sont concentrés en quelques mains ; des milliardaires ultra réacs qui veulent que ça leur rapporte du fric et au plan politique (abrutir les gens et leur laver le cerveau). Un fait conjoncturel : les journalistes pendant des décennies n'ont invité à 98% que des "experts" et des "politologues" fanatiques de l'ultra libéralisme.Ces journalistes "invitants" soit n'ont rien compris, soit ont compris les enjeux et ont été complices.Dans les deux cas, ils n'ont pas fait leur travail.
    Arrivent dans ce contexte le FdG et JL Mélenchon avec un programme de rupture avec l'ultra libéralisme et de promotion du partage des richesses. On connait la suite : censure, boycott, tirs de barrage, obstructions de toutes sortes,manipulations, dénaturations des faits calomnies, rumeurs, injures etc... Tous comportements incompatibles avec une vraie démocratie qui implique le respect du pluralisme.
    De nombreuses émissions, détestables, vulgaires et démagogiques, sous couvert de distraire le bon peuple, font tout pour le tirer vers le bas en dénaturant la politique qui n'est plus qu'un prétexte à faire rire de tout et n'importe quoi. Comme si sur l'Agora grecque ou le forum romain il n'y avait eu que des clowns ! Ce mélange des genres, odieux, est une insulte à la République démocratique.Ces clowns sont au service de leurs maîtres qui les paient grassement pour maintenir le peuple dans le caniveau. De ce fait Jean-luc a eu raison par respect pour nous, pour le peuple et pour la dignité du débat d'envoyer promener ces gens là.

  49. Colonel Walter Kurtz dit :

    Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais lorsque l'on "Mélenchon" dans la barre "recherche" de "Google", et que l'on selectionne le critère "actualité", tous les médias d'info qui ont mis en ligne un article sur le candidat du FdG (Nouvel Obs', Le monde, Libé, Le Figaro, Le Parisien, l'Express, Le point, France-Soir, etc.) apparaîssent systématiquement, sauf 1 : "L'Humanité".

    Il faudra donc associer les mots "Melenchon" et L'Humanité" pour voir apparaître un article de l'Huma sur JL Mélenchon dans "Google" "actualité".

    Place au peuple !

  50. steph dit :

    Le Petit Journal et Mélenchon...
    Ces gens-là sont comme les ET dans le film "Invasion Los Angeles" : "Divertissez-vous, consommez, arrêtez de penser". Voici un extrait de ce film culte. Un chef-d'oeuvre de désenfumage pour les jeunes et les moins jeunes. A faire voir absolument ! Impeccable pour faire passer un message politique fort contre le consumérisme et la médiacratie sous couvert d'un film d'action léger.


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