17jan 12
Cette note est rédigée à la va-vite dans le train de Paris à Strasbourg où je vais rejoindre mon banc. Dans ces cas-là, vous le savez, vous n’y coupez pas, je vous parle d’Europe. Ici il est question du nouveau traité et de l’élection du candidat commun de la droite et des socialistes, Martin Schultz à la tête du parlement européen. Mais avant ça je vous parle un peu de la campagne. Et le reste vous n’avez qu’à le lire pour le savoir. Car je dois quitter ce clavier pour retourner à de la relecture de texte à publier. Je n’en finis pas. Je passe ma vie à écrire et relire autant qu’à parler. Je ne me plains pas. J’ai toujours aimé ça. Et maintenant comme jamais.
Je n’ai pas chômé, mes amis. J’attaque mon quinzième jour sans pause à l’exception d’une grasse matinée ce lundi. Mais il était temps. Jeudi l’émission de France 2. J’ai lu que j’ai préparé ça en faisant de bons repas. Tu parles ! J’en serais mort ! Puis dès le lendemain matin une superbe rencontre avec des lecteurs du journal gratuit Métro. Une vidéo sur LCI permet de retrouver ça. N’empêche : encore deux heures d’exigence maximum car c’est un tirage à quatre millions d’exemplaires ! Puis repas sur le pouce avec mon équipe pour faire le bilan de la télé ! Départ pour Nantes car j’aime arriver la veille et que j’ai rendez-vous avec le collectif contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Dans le train on prépare la réaction à l’affaire Standard & Poor’s. Communiqué, dispositif de mobilisation, tout se cale dans le carré où nous sommes installé avec Martine Billard, par téléphone avec François Delapierre et Manuel Bompard. Je joins Pierre Laurent à Berlin, on affine. Arrivé sur place, rendez-vous pendant deux heures avec les copains et les associations contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes menés par Françoise Verchère. Ils ont dû me trouver très moyen car je mourais de sommeil. Moi je n’en ai pas perdu une miette et appris des arguments pour plusieurs autres dossiers. Le lendemain matin, trois quart d’heure sur France 3. Une magnifique édition de l’émission politique. Mais ce n’est pas une promenade de santé car les quatre qui sont là ne laissent rien passer, eux non plus. Repas avec l’équipe, les journalistes qui suivent ce déplacement. A ma table, le maire de Saint-Herblain, le socialiste Charles Gauthier. Un vieil ami personnel qui a tenu à m’accueillir ostensiblement. Après ça, pause conférence de presse sur place, au Zénith. J’y retrouve Patrick le Hyaric. On tient ensemble la partie commune, il fait le reste après que je suis reparti dans ma loge pour la préparation du discours. Je boucle ça avec Laurent Maffeïs le responsable des Etudes au Parti de Gauche. On finit par caler deux ou trois des plaisanteries politiques du discours, notamment la comparaison avec les Dalton qui a demandé du temps pour être bien en bouche, si j’ose dire. On vérifie les chiffres qui seront donnés. C’est toujours la hantise. Delapierre m’a rejoint dans ma loge. On récapitule. Vient le meeting. Puis le repas avec les copains du coin qui tiennent encore debout, ivres de bonheur. Ils espéraient quatre mille personnes il y a en avait six mille. Dimanche on démarre tôt. Retour à Paris. Micro sieste pour recharger la pile. Puis départ vers le siège de Standard & Poor’s où bataillent les copains depuis deux jours. Tout le monde est remonté à bloc. Je prends la parole perché sur un capot de voiture, ça me plaît. Par contre je force la voix comme un gamin sans expérience et elle se casse. J’ai pas eu le temps de chauffer l’outil. Voilà. C’est un résumé. De la diagonale. Mais ça donne l’ambiance et le rythme. Je ne me plains pas. Je suis porté par les camarades. Janvier c’est le mois de l’assaut du Front de Gauche. On fera le bilan en fin de mois. Pour l’instant, il faut aller au pas de charge, et trouver la cadence.
J’ai reçu une masse considérable de commentaires et d’échos de mon passage dans l’émission de France 2 « Des paroles et des actes ». Que des encouragements. J’ai pu constater l’impact considérable de ce type d’émission pour faire connaître un programme et le personnage qui le porte. Je n’en parle pas autrement qu’au cas particulier qui est le mien. On m’a parlé de « l’enthousiasme » que cela a déclenché. Il a été assez fort pour en trouver écho jusque dans bien des médias qui deux jours après en firent état après un silence d’abord coulé dans le bronze. Je n’en dirai rien de plus que ce que vous pouvez vous-même en savoir d’après ce que vous avez entendu ou ressenti. Bien sûr vous connaissez notre difficulté particulière. Bayrou avec moins de téléspectateurs et une mauvaise prestation progressa aussitôt de quatre points dans les sondages avant de doubler purement et simplement ses intentions de vote. Pour ma part avec davantage de téléspectateurs et une réussite constatée par les professionnels eux-mêmes, je me vois accorder un point et demi de progression par l’IFOP de madame Parisot, et pas une intention de vote supplémentaire par IPSOS-le Monde. Que des amis du peuple bien connus ! Je note une différence de ton cependant. Jusqu’à jeudi ces précieux esprits disent de mon score qu’il « stagne » entre six et huit pour cent. Maintenant ils n’hésitent pas à noter que je « plafonne entre six et huit ». Faussement affligés et mortellement répétitifs, les questionneurs automatiques couinent, la tête penché pour m’asséner la vraie question qui tue, directement recopiée des argumentaires socialistes : « Comment se fait-il que vous n’êtes pas plus haut dans les sondages alors que la crise… ragna gna ». Leur stupidité hargneuse ne les conduit jamais à se demander comment il se fait que la gauche est à un point aussi bas au total, alors qu’il n’y a plus que cinq candidats en lice dont un est réputé en quantité indétectable, et les deux autres ne faisant pas davantage ensemble que quatre points. Six mille personnes se rassemblent à Nantes pour le meeting du Front de Gauche ? 20 000 viennent ensuite sur notre site écouter le discours ? Pas une image télé ! Pas une ligne, pas une photo dans les journaux des importants. Et le commentaire du « Nouvel Observateur » de noter finement que nous avons fait venir des cars « de toute la France ». Oui, « de toute la France », rien de moins ! Le « Nouvel Observateur » oublierait-il nos cars de l’outre-mer ? Surtout ceux en provenance de la Polynésie française ! Je galèje ! Mais le journal qui offre un ordinateur à ceux qui s’abonnent croit-il que nous ayons besoin d’en faire autant pour attirer jusqu’à nous ? En fait ce qui me frappe à cette étape, c’est que de telles grosses ficelles n’attristent plus les nôtres, je le vois bien. C’est 2005 qui recommence par les deux bouts ! En haut et en bas un mépris croisé. Il est sain et vivifiant. De notre côté, il ne doit pas rester d’illusion sur tout ce petit monde des importants. Notre socle tiendra bon à proportion du dégoût qu’il ressentira pour leurs prescriptions et injonctions. Chaque jour qui passe, les méprisés apprennent à se guérir de toute considération pour ce dessus du panier qu’il s’agit tout de même de vaincre.
Parmi les commentaires de nos amis et surtout ceux qui me sont remontés des écoutes collectives, ce qui m’émeut le plus, c’est l’accueil qu’a reçu ma réponse à la question sur mon « premier déplacement ». J’ai parlé d’aller en Algérie, « si les algériens le permettent ». De partout là où on m’écoutait, ce furent applaudissements et cris ! Je ne sais combien sont venus depuis me serrer la main pour ces mots. J’ai dit « la guerre est finie ! On est une même famille, maintenant : on s’aime». J’improvisais les mots. J’ai laissé parler le cœur. Je me suis défini comme un « maghrébin européen ». De tout ce que j’ai fait, dit, écrit, je voudrais que reste ces mots d’amour s’ils ont fait avancer quelque chose entre nous tous ici, et là-bas. Et s’ils peuvent créer la mode de ne plus parler des maghrébins seulement à propos des « quartiers » ou avec des paroles paternalistes de compassion.
Mardi, à l’Usine, siège de campagne du Front de Gauche, nous avons reçu la délégation de la CGT menée par Bernard Thibault. Un moment très fort de la campagne après que la veille nous avons été reçus déjà par Annick Coupé et ses camarades au siège de « Solidaire ». Selon l’AFP « Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Bernard Thibault (CGT) ont affiché mardi leurs convergences anti-austérité, à la veille du sommet de l'Elysée que tous deux jugent "anti-social". » La rencontre a duré près de deux heures. Puis nous avons tenu ensemble une conférence de presse commune au siège même, en présence de Pierre Laurent (PCF), Martine Billard et Christian Piquet. J’ai dit que j’étais « très ému et honoré » que la CGT « ait eu l'élégance de venir à notre siège de campagne », en soulignant que cette rencontre avait pour intention de « démonter la comédie qu'a préparée le chef de l'Etat avec son soi-disant sommet social dont la conclusion est annoncée d’avance : ce sera "encore plus d'austérité". » J’ai dit de Nicolas Sarkozy qu’il est un « homme aux abois qui gesticule comme quelqu'un en train de se noyer. » Bien sûr, je ne suis pas dupe du fait qu’il fait son job de classe en quelque sorte. Bernard Thibault, de façon très forte pour moi, a salué « l'honnêteté intellectuelle de Jean-Luc,et rappelé « l'aspiration très répandue dans nos rangs pour un changement de président de la République et un changement de comportement des élus politiques à l'égard du fait syndical » au regard de la manière dont s'est préparé ce sommet qui s'annonce « anti-social ». Mais, mercredi à l'Elysée, « j'y vais à l'offensive », a déclaré le responsable cégétiste, déplorant que le président « ne retienne que les revendications patronales ». « Ils ont justifié des plans de rigueur au motif de vouloir conserver les 3 A » et maintenant que la note a été dégradée, ils vont « nous expliquer qu'il va falloir continuer », a-t-il dit, appelant à manifester mercredi. Bernard Thibault a dénoncé l'« attitude schizophrène du gouvernement » face au triple A, jugeant que « la conclusion est la même à chaque fois, plus d'austérité pour les salariés ». « S'il y a des économies à faire, je suggèrerai peut-être demain d'arrêter les subventions de l'Etat aux agences de notation ! », a-t-il lancé. L’AFP note que je l’ai approuvé. Cela va de soi. Et mieux en le disant. Pour ma part j’ai voulu relever plusieurs "convergences" avec le secrétaire général de la CGT. Et surtout sur le "danger" de « renversement de la hiérarchie des normes, qui mettrait non pas la loi ni la convention collective au-dessus de tout, mais l'accord individuel ou d'entreprise »: « ce serait un renversement inouï dans lequel les salariés seraient broyés ». J’ai dit : « Nous avons aussi une "perception commune du danger de récession que comporte la politique du gouvernement" qui se refuse à augmenter les salaires, nécessaire à la "relance de l'activité" », et j’ai souligné que notre programme prévoit des mesures partagées avec la CGT, comme le « salaire minimum à 1.700 euros ». Bien sûr, j’ai rappelé que nous étions d’accord ensemble, un « accord absolu » sur le « retour de plein droit à la retraite à 60 ans ». Ce n’est pas le cas de tout le monde, pas vrai ? La suite sur le sujet, je compte la dire à l’occasion de mon meeting à Metz ! Je crois que ce meeting va être diffusé en direct sur le site Place au Peuple. En effet nous avons testé le procédé à Nantes, sans faire trop de publicité c’est vrai parce que nous étions en phase expérimentale. Maintenant ça va tourner. Chacun de vous si isolé qu’il soit va pouvoir s’impliquer dans l’argumentaire et bénéficier de notre élan commun là où il se réchauffe.
J’écris ces lignes sur mon banc au parlement européen à Strasbourg. Le mardi matin a été élu le président de ce parlement. Pourquoi fallait-il voter ? Parce qu’un accord entre la droite et le PS prévoit un tourniquet entre eux au perchoir. Grosse connivence. Je l’ai dit. Je l’ai écrit. Je n’ai pas voté. Aussitôt Catherine Trautmann, une socialiste pour laquelle j’ai bien de l’estime, me prend à partie prétendument au nom de « l’ensemble de la délégation socialiste française ». L’ensemble ? Chère Catherine, je connais la maison et je sais donc que ce n’est pas vrai. Il y a longtemps que le petit jeu des connivences entre socialistes et droite au parlement européen soulève de grosses colères au PS français ! De même j’ai parfaitement capté combien le résumé de mon communiqué est spécieux ! Ah ! cher « ensemble de la délégation socialiste française », vous aimeriez tellement avoir un adversaire caricatural ! Mais puisque vous me cherchez, vous allez me trouver, comme d’habitude. La déclaration selon laquelle Martin Schultz mériterait notre soutien en raison des « positions qu’il a défini ces dernières années en notre nom sont sans équivoque ». Mauvaise plaisanterie ! Schultz est une caricature de social libéral. Ses votes sont en effet sans équivoque ! Mais si vous insistez il sera indispensable de souligner quels ont été les votes de la délégation socialiste française. Le dernier en date qui vous a vu adopter « le paquet rail » en est un exemple douloureux pour ceux qui ont voté pour vous pensant défendre le service public ! Le rappel de vos votes au parlement européen avec la droite, les mesures que vous avez soutenu sur la politique d’austérité, vos exploits en faveur de la libéralisation des services publics comme celui du rail et ainsi de suite sont assez présents à mon esprit. Je vous donne rendez-vous pour la suite de la discussion sur mon blog européen.
Au Parlement européen en ce moment, outre les travaux habituels, on vit au rythme des négociations du fameux « traité » sur l’ « Union pour la stabilité budgétaire » inspiré début décembre par le couple Merkel/Sarkozy. Les informations sur les négociations nous arrivent en anglais, via les députés de la commission parlementaire des affaires constitutionnelles. Trois membres de cette commission, deux de droite et un social-démocrate, ont été gracieusement conviés à la table des négociations. Mais seulement en qualité d’observateurs ! C’est trop mignon, non ? Mais les rédacteurs avaient-ils vraiment le choix ? Ce traité intergouvernemental prétend tout de même avoir pour vocation de s'incorporer dans le Traité de Lisbonne. Inviter trois pauvres députés européens sans aucun pouvoir décisionnel, histoire de faire démocratique, était donc un minimum. Il permettra aux habituels enthousiastes de service de mentionner au détour d’une phrase, avec cet air de componction satisfaite qui est le chic des eurolâtres, que « les parlementaires européens ont été associés ». Je me régale d’avance des griots médiatiques qui vont répéter ce bobard sans vérifier et que ce sera un bonheur de ridiculiser.
Le contenu du projet de traité change d'un jour sur l'autre. Mon équipe parlementaire tourne en bourrique. Il lui faut sans cesse comparer les textes anglais pour y repérer les nouveautés. Et moi je dois dire que mon emploi du temps ne m’invite guère à vivre au rythme de ce genre de palinodie. Je suis même plutôt très agacé de constater ce bazar ! Il y a des choses qui ne bougent guère cependant. Ainsi pour la règle d'or que ce traité veut imposer à tous les peuples des Etats qui le ratifieront. Celle-là ne change pas. « Les budgets des administrations publiques sont à l'équilibre ou en excédent en termes de recettes et de dépenses ». Voilà pour la règle. Elle est réputée respectée si vous restez dans les clous du Pacte de Stabilité (3% de déficit et 60% de dette). Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi que votre déficit n'excède pas 0,5% « en données corrigées des variations conjoncturelles et déduction faite des mesures ponctuelles et temporaires ». Clair n’est-ce pas ? C’est le style de la maison. Ce charabia, c’est ce que les économistes appellent le « déficit structurel ».
Une notion floue qui n'a à ce jour aucune définition commune et partagée en Europe ! Elle est basée sur l'idée que certaines dépenses n'existent que du fait de la conjoncture du moment. Comme le coût du renflouement des banques par exemple. Ces dépenses-là ne doivent pas être comptabilisées avec le reste du déficit. Par contre les dépenses liées aux services publics ou à notre système de santé sont des dépenses structurelles. Elles doivent donc être réduites. Peu importe si de telles réductions alimentent la crise. Dans la logique de ce système, les dépenses qui seront alors faites pour éteindre le feu seront considérées comme "conjoncturelles" et donc non comptabilisées. Il est donc moins grave d’avoir à réparer des dégâts que de les provoquer. Je caricature à peine. Un calcul du "déficit structurel" des Etats est néanmoins réalisé régulièrement par les services de la Commission européenne. Celui de la France était estimé à 3,9% du PIB en 2011 par la Commission européenne. 3,9% du PIB ça représente 78 milliards d'euros. Pour rentrer dans les clous du nouveau traité (0,5%) ce sont donc 68 milliards d'euros d'économies qui devront être réalisées, soit près de 8 milliards de plus que le budget de l'Education Nationale. Notez tout de même que cette règle pourrait être revue. La ministre de l'Economie du Danemark, pays qui préside l'UE depuis le 1er Janvier, a en effet indiqué que son gouvernement était en désaccord avec la manière dont la Commission européenne calcule le dit "déficit structurel". Elle fait du zèle.
Autre constante dans les diverses versions du traité : l'obligation pour les Etats de « faire prendre effet (à la règle d'or) dans la loi nationale de façon contraignante et permanente, de préférence au niveau constitutionnel, de façon à garantir son respect dans le processus budgétaire national ». Notez que jusqu'à mardi de la semaine dernière, l'obligation de constitutionnaliser cette règle d’or était totale. Mais face au refus du Danemark de constitutionnaliser une telle règle, la formule de compromis emberlificotée que j’ai citée plus haut a été trouvée. L'idée reste la même : il s'agit de contraindre les parlementaires à se conformer à la règle. Un autre point qui ne varie pas est l'obligation de mettre en place un « mécanisme automatique de correction » en cas d'écart important de la règle. C’est-à-dire un mécanisme que personne n’aura le droit de contester dans aucune Assemblée Nationale. Dans la dernière version du traité, il est précisé que c'est la Commission qui concoctera le dit mécanisme. Elle fixera aussi le calendrier dans lequel les "corrections" devront être mises en œuvre par l'Etat. Toutes les versions du traité permettent aussi à la Commission de sanctionner financièrement les Etats membres de la zone euro ayant ratifié le texte. C’est une évolution car dans le fameux "6 pack", le « paquet gouvernance économique » entré en vigueur en décembre dernier, l'aval préalable du Conseil était requis. Au moins les Etats pouvaient faire semblant d’avoir encore un peu de pouvoir.
Le plus dur pour travailler ce texte, c’est ce qui change d'un jour sur l'autre. La première mouture du texte, sortie du chapeau de Monsieur Van Rompuy le 16 décembre dernier, prévoyait par exemple qu'à partir de sa ratification par 9 Etats membres de la zone euro, le traité puisse entrer en vigueur dans les Etats l'ayant ratifié. Vendredi dernier ce chiffre avait été porté à 15. Ce mardi il était tombé à 12. Ces variations ont le mérite de nous donner une idée du rapport de force en faveur de ce traité qui ne s'appliquera qu'aux Etats qui l'auront ratifié. Elles nous indiquent aussi à quelle pression auront à faire les peuples qui obtiendront la mise en place d'un référendum sur la ratification de ce traité. En France, la Constitution, en vertu de son article 11, permet d'organiser un référendum sur la ratification d'un traité « à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ce référendum, c’est notre affaire. Nous allons en faire la propagande dans les mois à venir. Et nous engagerons nos partenaires européens à faire de même partout où c'est possible.
L’IFOP est le plus vieil institut de sondage français. Il bénéficie ainsi d’une image de respectabilité dans le monde des sondeurs. Pourtant, c’est bien l’IFOP qui vient d’inventer un nouvel instrument inquiétant. Le « Rolling 2012 » est présenté par l’institut comme « une innovation pour décrypter la course à l’Elysée ». Mais derrière ce terme anglais se cache un risque d’abus supplémentaire dans l’utilisation des sondages. L’IFOP a en effet décidé de nous abreuver quotidiennement de sondages. Du 12 janvier jusqu’au second tour de l’élection présidentielle, l’IFOP publiera un sondage chaque soir sur le site de Paris-Match. Tous les jours, entre 300 et 350 personnes seront interrogées en ligne, puis les résultats seront cumulés sur 3 jours pour obtenir un échantillon relativement « représentatif ». Les sondages en ligne comportent déjà de nombreux « biais », comme on dit pour désigner les arnaques de cet exercice. L’IFOP en rajoute de nouveaux en imaginant ce système de sondages quotidiens avec une rotation de l’échantillon.
A chaque publication de sondage, des énormités peuvent être relevées. Voyez. Les journalistes ne cessent de mettre en avant Marine Le Pen depuis des mois, à toute occasion. Mais en fait les sondeurs sont incapables de se mettre d’accord quant bien même ils se vantent du sérieux de leurs méthodes. L’IFOP et OpinionWay ont tous les deux publié un sondage le 12 janvier. Pour l’IFOP 21,5% des Français voteraient pour Marine Le Pen tandis qu’OpinionWay annonce un score de 17%. 4,5 points d’écart, cela fait quand même beaucoup pour des méthodes dites sérieuses.
A présent ces différences deviennent amusantes quand on sait que ces deux sondages sont « sponsorisés » par la même entreprise, Fiducial. Pourquoi dis-je « sponsorisé ». C’est la nouveauté. Il s’agit là encore d’un phénomène qui devient de plus en plus courant, mais qui passe inaperçu dans les commentaires. Les instituts de sondage s’associent à des entreprises ! Celles-ci financent les sondages. En échange leur nom est accolé au sondage. Fiducial sponsorise donc deux sondages, publiés le même jour, avec les mêmes techniques. Mais les deux institut voient 4,5 points d’écart sur les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen. Tel quel.
Encore une fois, aucune abstention n’est prédite dans les derniers sondages publiés. Tous les électeurs vont voter et savent pour qui dès à présent, c’est bien connu. L’IFOP a tout de même le mérite de poser une question qui nous éclaire sur le sujet. On découvre alors que 45% des personnes interrogées pour le sondage du 12 janvier déclarent pouvoir changer d’avis. Dès lors que la moitié d’un échantillon affirme ne pas être sûr de son intention de vote, on peut sérieusement se demander ce que veut dire le sondage lui-même.
Dans "austéritaire" il n'y a pas qu'austérité. Il y a aussi « autoritaire ». La politique d'agression contre le peuple n'est possible que si le peuple reste amorphe. Voilà pourquoi ceux qui résistent sont pourchassés ou empêchés. On se souvient du cas de Xavier Mathieu, syndicaliste de Conti poursuivi en justice pour avoir refusé un prélèvement ADN.
C'est aussi le cas de plusieurs de nos camarades du Front de Gauche. Dimanche 7 janvier dans le centre de Paris, rue Rambuteau, plusieurs militants communistes ont dû se soumettre à un contrôle d'identité. Le motif invoqué par les policiers est "atteinte à l'ordre public". Diantre ! Que leur reproche-t-on ? D'avoir vendu L'Humanité-Dimanche sur un marché. C’est pourtant ce que font des milliers de communistes partout en France chaque week-end depuis des décennies. Ils ont été repérés par le dispositif de vidéo-surveillance. Un comble. La co-présidente du Parti de Gauche et députée de la circonscription, Martine Billard, a interpellé le commissaire du 3e arrondissement de Paris ainsi que le Préfet de Police sur cette atteinte à la liberté d'expression et à l'action d'un mouvement politique. Surtout que celui-ci compte un groupe dans chacune des deux assemblées. La réponse du préfet de Police, Michel Gaudin, donne raison aux militants. Dans une lettre, il indique qu' « une solution autre que celle mise en œuvre par les policiers intervenants ce jour aurait dû prévaloir ». Il s'est même senti obligé de préciser qu'il a demandé « à l'ensemble des effectifs de police de la capitale la nécessité de faire preuve de souplesse et de discernement lorsqu'ils sont amenés à intervenir sur la voie publique, lors d'un rassemblement de nature politique, notamment dans la perspective des échéances électorales à venir ». Mais dans ce cas, comme souvent, la meilleure protection est encore la solidarité. Un rassemblement a donc été organisé dimanche 14 janvier au même endroit autour du président du groupe Front de Gauche au Conseil de Paris Ian Brossat. Une bonne façon de montrer à ceux qui nous trouvent encombrants qu’ils n’en auront jamais fini ! Le 7 janvier, il y avait une poignée de militants. Le dimanche suivant, une centaine. Voilà de quel bois sont fait ceux qui composent le Front de Gauche : des têtes dures qui ne cèdent pas et qui ne se laissent pas intimider.
Je profite de ce moment de ma note pour vous signaler deux décisions municipales inacceptables. Au nom de "l'ordre public", les maires UMP de Valenciennes dans le Nord et de Pélissanne dans les Bouches-du-Rhône ont pris des arrêtés municipaux interdisant la distribution de tracts sur la voie publique. A Valenciennes, l'arrêté prévoit que pour distribuer des « tracts publicitaires, dépliants, programmes et imprimés » sur le marché, il faudra en avoir obtenu l'autorisation du maire au moins deux semaines avant. Le maire, Dominique Riquet met en avant des questions de "propreté" et « la gène occasionnée pour les chalands ». Ce monsieur est aussi député européen UMP. Il siège dans le groupe du Parti Populaire Européen aux côtés des amis de Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois autoritaire. Qui se ressemble s'assemble. Pour être complet, je veux souligner que Valérie Létard, sénatrice UMP et ancienne ministre de Sarkozy est sa première adjointe. Et je ne serais pas complet si je ne vous disais pas que Jean-Louis Borloo est conseiller municipal dans la majorité de Monsieur Riquet. On se demande ce qu'attendent ces "humanistes" pour protester contre la décision de leur chef de file. A Pélissanne, avant Noël, des militants du Front de Gauche ont été interpelés pour « trouble à l'ordre public » pour avoir enfreint l'interdiction de distribuer des tracts sur le marché. Ils distribuaient un tract d'appel à l'inscription sur les listes électorales. Pour contourner l'interdit, nos camarades ont ensuite essayé de distribuer des tracts en dehors du marché avec une petite table. Interdit aussi ! Cette fois, on leur reproche une « utilisation abusive de l'espace public ». Ma camarade du Parti de Gauche Hélène Le Cacheux a dénoncé cette situation sur son blog. Du coup, ne manquant pas d'imagination, nos camarades ont décidé de décorer un arbre avec des paquets estampillés « Front de Gauche ». Apparemment, le maire n'a pas encore pris d'arrêté municipal l'interdisant !
Gilbert Duroux.
Le, les coups de gueule de Jean-Luc Mélenchon à l'égard du FN visent -selon moi- à casser, à détruire l'idée qui a trainé sur ce forum, qui est toujours reprise par les médias, idée qui se résume au célèbre blanc bonnet et bonnet blanc.
on se dit "j'hésite entre MLP et JLM", les médias créent la catégorie "candidats anti-système" qui inclut nos deux protagonistes, flou artistique (?) qui crée la confusion.
il faut tirer à boulets rouges sur le FN et dire : non, le FdG et le FN ce n'est pas, pas du tout pareil. Sinon qui le fera ? tous les candidats souhaitent -surtout Sarko- un repli des votes FN sur son nom au second tour : il n'attaquera jamais de front le FN... je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre ?
Vous avez entendu la dernière : Depuis l'annonce que la France a perdu le Triple A et est entrée en quasi récession... les marchés financiers de portent bien ! Comme quoi la "crise " n'est pas pour tout le monde et il vaut mieux être rentier du CAC 40 que couturière chez Lejaby ou grouillot chez Cofinoga qui vient d'annoncer aujourd'hui à son Comité d'Entreprise 434 licenciements...Ainsi va la vie sous le capitalisme, douce pour le petit nombre et cruelle et terrible parfois pour le plus grand nombre ! Alors qu'est-ce qu'on fait ? On la change cette vie?
@ tous et particulièrement à jprissoan (604)
Différence fondamentale entre les divers candidats (particulièrement MLP) et Mélenchon :
J-LM est le seul qui soit contre l'austérité.
@ TOUS
Une autre proposition : ne serait-il pas bon que le FdG ait un hymne, qui pourrait être diffusé en ouverture des meetings et réunions publiques, et les Manifs, etc...
Il ne s'agit pas là de faire un "truc" dans l'air du temps, mais bien de s'inscrire dans la lignée des révolutions passées (Française, La Commune, etc...), et de recevoir toutes les propositions d'artistes, musiciens, troubadours ou autres créateurs, pour créer un lien fort de connivence, de soutien, de reconnaissance, d'unification des Luttes sociales ou politiques.
Le FdG peut faire çà, dans la continuité de la force d'expression de Jean-Luc Mélenchon, à la hauteur de la verve de notre représentant....car pour le moment c'est "tristounet" la musique d'ouverture des meetings !
Il pourrait être lancer rapidement un "concours" sur le site "Place au Peuple", et il ne manquera pas de candidats à exprimer tout l'esprit révolutionnaire et unitaire de la période actuelle.
Qui peut relayer cette demande en interne à l'organisation de la Campagne ?
[Edit webmestre : vous serait-il possible de réserver toutes vos "idées" concernant Place au Peuple à... Place au Peuple. Il y a, me semble-t-il, sur ce site, une rubrique "Agir" avec tous les contacts souhaitables. Ici, je peux vous garantir qu'en dehors d'encombrer les commentaires, vos suggestions resteront lettre morte.]
Pour ne pas voter idiots : une analyse de ce que sont les Agences de Notation, à quoi elles servent, et pourquoi elles se trompent, et pourquoi elles ne peuvent que se tromper, même si parfois elles disent des choses vraies comme par exemple :que la solution n'est pas l'austérité.
Face à Canal plus et Barthez qui « jouent » à démolir Mélenchon par des pratiques indignes de la profession de journaliste, il conviendrait d’avoir une attitude plus subtile, de leur expliquer face à caméra, pourquoi nous les considérons comme « persona non grata », parce qu’ils se comportent de manière indigne et que l’on est pas obligé de leur répondre ni de se soumettre à leur pratique. Sobrement, courtoisement et efficacement.
Jean-Luc Mélenchon mène de manière remarquable et efficace sa campagne, il est dommage de leur laisser prise.
607
ne serait-il pas bon que le FdG ait un hymne
Aïe ! Non, pitié : pas Goldman ni les Enfoirés ! Hein !?! Florent Pagny ? Arghhhhh.
Bon sérieux, les gars, réécoutez le machin qui beuglait "la France à besoin d'un homme de courage et de résolution" composé pour Chirac et vous verrez comme ça vieillit bien ces trucs-là... avant même d'être sortis !
@ Max Linder
Une autre proposition : ne serait-il pas bon que le FdG ait un hymne, qui pourrait être diffusé en ouverture des meetings et réunions publiques, et les Manifs, etc...*
A une époque j'ai cru que "Ma France" de Jean Ferrat avait été choisi
Max Linder 599
J'ai choisi une autre approche pour soutenir financièrement le FdG, j'ai acheté 15 programmes du ppp que j'ai distribué dans mon entourage en essayant de les convaincre à voter FdG. Si tous les militants faisaient de même nous aurions une belle cagnotte et peut être beaucoup plus de votants pour le FdG.
@Poncet(522) et @ Dorothée (532)
" Ainsi, le poids de la dette est donc de 12% du PIB produit durant la période où court la dette et la charge de la dette est de 14% du budget de l'Etat".
C'est bien ce que dit Jean-Luc Mélenchon à Nantes.
Conclusion de Laurent Mely (en gras) " A tous les niveaux, la comparaison entre le budget d’un Etat et celui d’un ménage est donc sans objet. "
Je ne m'affole pas mais j'imagine la réaction de toute la clique ultra libérale ?
@ - 607 - Max Linder
"ne serait-il pas bon que le FdG ait un hymne ?
C'est pas bien "l'Internationale" ?
Je comprends très bien que JL Mélenchon ne fasse aucune concession mais, mon épouse (ex-soviétique...) et moi, qui avions trouvé notre candidat, celui qui répondait à nos questions, avons été énormément troublés par le refus des journalistes du "Petit Journal" à un de ses meetings. On peut ne pas être d'accord avec certaines méthodes, on peut considérer que le petit journal fait de l'humour et pas du journalisme, il a certainement le mérite de chercher, de fouiller et d'exposer ses résultats de façon décalée. Ca change de nos Pujadas et autre truffe... La méthode que vous avez employée a rappelé à ma femme certaines sales habitudes du pays qui l'a vue naître. Vous n'aimez pas les journalistes, ils vous le rendent bien mais la démocratie sans faille passe par une liberté totale du journalisme, même de "minute", si si...Je pense que vous avez fait une grosse erreur, parce que vous avez fait peur. J'aime vos idées, surtout celle de l'abandon du régime présidentiel. Il faut absolument que les citoyens s'intéressent à des idées, pas à un candidat qui passe bien à la télé, sans avoir la moindre foutue idée de ce que renferme son programme.
Expliquez-nous, rassurez-nous mais ne nous faites pas peur, les médias s'en occupent déjà.
RV
Que des éloges pour Mr Mélenchon ! Pourtant il semblerait que tout ne soit pas si parfait aux dires du "Petit Journal"...
Dommage, je vais devoir plus vous observer avant de vous attribuer mon vote.
Bonne continuation au Front de Gauche !
ADAM S 560
A propos du coût de l'énergie, leur retour en régie publique avec tarifs réglementés règlera une partie du problème.Cela évitera les investissements désastreux d'EDF dans la British energy et ceux d'AREVA dans la mine d'uranium canadienne...qui n'a pas d'uranium, toutes ces bêtises nous coûtent des milliards ! Si on ajoute les fantastiques rémunérations de ces chéfaillons, il y a de quoi avoir une crise cardiaque ! Aphatie sur canalplus hier soir, s'est encore dépassé dans sa mesquinerie. Il n'a pas parlé du meeting de metz, ni des idées, mais d'un commérage de couloir sur la semi-démente (qui n'est que la moitié d'une vérité!),en rajoutant l'épisodede l'étudiant journaliste. Bref, manque de courtoisie de la part de Jean-Luc Mélenchon. Nous en convenons tous. Que Canal cesse de faire des courbettes au FN et nous serons plus courtois ! Ecoutez le meeting,une charge politique sérieuse a été lancée contre le FN et c'est ça qui compte, parce que c'est "politique". Magnifique meeting. Appel à la révolte républicaine, au ralliement, à notre fierté nationale,la belle,la rebelle et la généreuse. Après Nantes, c'était..."trop bien". Continue jean-luc de porter cette voix aussi digne, aussi grande, aussi pédagogique. Ce qui me désole dans les médias, c'est leur inculture, certes, mais c'est aussi ce manque de profondeur, cette médiocrité ambiante,cette petitesse. Ils "s'amusent" entre eux, s'autocongratulent, Le pire, justement, c'est que parfois malgré eux, du fait de cette insuffisance crasse, ils assurent le triomphe des tièdes, voire du fascisme. Après,ils joueront les "vierges effarouchées" et finalement, s'en sortiront par une courbette du style "tout ça c'est la faute à Mélenchon...". Merveilleux aveuglement qui rappelle le charleston...
Il n'y a pas de gants à prendre avec Canal+ (canal+ je retire la majuscule). Ne prenez pas trop les gens pour des idiots; ils vont sur cette chaine pour de défouler, sans devoir réfléchir à ce qu'ils voient. D'ailleurs, compte tenu des programmes offerts, il n'y a pas à réfléchir. Denisot, un vieux schnock qui a peur pour son fric. Barthès qui essaie d'exister comme il peut dans une chaine de pitres. Le monde n'est pas dupe, d'ailleurs son taux d’audience très faible. Laissons courir, occupons nous des vrais gens.
Remarquable tentative d'éducation populaire au meeting de Metz. C'est extrêmement rare de voir ça, que tous les inquiets sur les noms d'oiseaux attribués à la représentante du neo fascisme en France, le regarde avant de faire les perroquets de la télé.
Quant au bien nommé "petit journal" : un peu de réflexion sur ce qu'est le système médiatique ne ferait pas de mal à certains, à commencer par ceux qui le regardent, afin de comprendre pourquoi le projet du front de gauche ne peut se faire que contre lui sauf à périr.
Ce n'est pas en léchant la main du maître, fut-il drôle, qu'on obtiendra plus que des miettes.
Rappelez vous Voltaire !
C'est une erreur ethique et stratégique de refuser l'entrée d'un meeting à des journalistes quels qu'ils soient ! (même de droite, mêmes malveillants)
Nous n'avons rien à cacher.
C'est la première erreur de la campagne du FdG, sachons la rattraper.
Je vote FdG car je suis démocrate, même avec mes ennemis idéologiques!
Pas de crispation, faisons preuve de grandeur (sans se laisser faire je suis d'accord).
Bonjour,
Pour MLP à la place de semi démente, si on la surnommait : "Le Symptôme". Ça lui va bien je trouve.
Pour le Petit journal allez-y franco, pas de "désolé" ou "pas de place dans le bus" comme j'ai vu dans leur vidéo, ça devrait être "il y a de la place dans le bus mais vous n'êtes pas désiré" et à la place des excuses "non vous ne rentrez pas pour l'instant la confiance ne règne pas avec vous, vous rentrerez plus tard". C'est clair comme ça et il ne faut pas avoir peur de leur dire.
Je pense qu'il faut se méfier des comparaisons hâtives. Jean-Luc Mélenchon n'aimerait pas les journalistes et voudrait censurer l'information parce qu'il "vexe" les amuseurs du petit journal... Qu'on aime ou qu'on aime pas le style et l'humour des producteurs de l'émission de Yann Barthès, on ne peut pas enlever à Jean-Luc Mélenchon le droit de ne pas vouloir participer à leur jeu et de les laisser jouer seuls. Pour que les citoyens s'intéressent aux idées, il faut peut-être refuser de parler aux médias qui ne diffusent pas les idées, mais seulement des images et des buzz.
@Gaelle T
je vais devoir plus vous observer avant de vous attribuer mon vote
Bonne continuation dans votre "lèche-vitrine", en attendant !
Intrigué par le nombre de posts sur l'affaire du petit journal" de C+, je l'ai visionné.
Je ne suis pas un fan de C+ puisque j'ai résilié mon abonnement il y a un an, qu'attendez-vous pour faire pareil ! Les films de C+ sont visibles quelques mois plus tard sur les autres chaines pour les cinéphiles. Pour les sportifs, le niveau de la D1 en foot est misérable... Il reste le hand et le rugby, trouvez-vous un bistrot pour les retransmissions.
J'ai fait une véritable étude en 2010 sur les invités du "grand" journal en consultant les archives TV de toute cette année là, Ça m'a pris un mois, résultat : 72 % d'invités de l'UMP et 90% de la mouvance libérale. Je n'ai pas compté les "invités" journalistes bien propres sur eux. Cela a empiré depuis !
Je pense que le premier devoir d'un révolutionnaire, c'est de ne pas (plus), financer l'outil capitaliste, même si je l'ai fait pendant 11 ans.
Malgré cela, je trouve que le refus de recevoir les journaleux du "minustricule" journal est une faute politique. Cela n'amène rien au FdG et au peuple de gauche, ni au combat révolutionnaire, bien au contraire.
Je ne suis pas du tout d'accord avec toi JL sur ce point. Prends les à leur propre jeu, reçois-les, ridiculises-les avec notre argumentaire humain, ça tu maîtrises à merveille.
PS : le discours de Metz est un grand discours.
Je n'achète jamais Gala mais le feuillette de temps à autre chez le coiffeur.
A propos de sa présence dans ce magazine, Jean-Luc Mélenchon répond à TF1: «...le système médiatique, je l'utilise autant que je peux... pour faire passer mes idées... Invitez-moi dans l'émission que vous voulez... jardinage... pêche... tricot... cuisine...» et j'approuve sa démarche.
Je suggère:
Pour la rubrique jardinage: arrachons les mauvaises herbes de la division, cultivons les graines d'espoir semées lors de l'émission sur la 2 le 12 janvier (dixit Patrick Le Hyaric à Nantes), récoltons les fruits de nos efforts et de notre travail et protégeons-les des voleurs.
Pour la pêche (aux gros): donnons-nous les moyens de neutraliser les requins de la Finance.
Pour le tricot: tricotons ensemble la démocratie de notre 6e République en Jacquard multicolore.
Pour la cuisine: partageons généreusement notre plat de Résistance, «l'Humain d'abord!» et sa recette: une faim irrésistible de bonheur social dans un monde en bonne santé où chacun met la main à la pâte.
Mardi, avec brio, les "invisibles" ont changé de camp le temps d'un montage "drôlissime": ça fait quoi les p'tits journaleux de ne plus être vu, ni pris en considération le temps d'une demi-journée, alors imaginez pendant toute une vie, quelle galère!
Et le plus dur dans tout cela, ils ont trouvé malin, peut-être pris de court, de faire un montage pour enfoncer le camarade Mélenchon! Quelle immense rigolade! Tel est pris qui croyait prendre!
Il n'y a pas de hasard, et encore moins d'erreur de communication dans la campagne de notre candidat, soyons en sûrs.
Résistance.
A ceux où de ci-de là (notamment Gaelle T 615), sur ce blog, ce sont émus de "l'incident" entre Jean Luc Mélenchon et les "pseudo" journalistes du "petit journal" au point où il serait prêt à réviser leur vote pour notre candidat, je me dis alors que leurs convictions tiennent vraiment sur un fil ! Il est vrai, que cet incident est beaucoup plus important que ce que propose le candidat du FdG pour la majorité de notre peuple (retraite à 60 ans à taux plein, planification écologique, SMIC à 1700€, pôle public énergétique et financier, etc...). Ces "pseudo"journalistes oeuvrent également à la désinformation, en caricaturant sur un ton soi-disant humoristique notre candidat. Déjà que nous peinons à obtenir des espaces dans le monde médiatique, si en plus, nous devons essuyer les frasques de gens qui nous tirent dans les pattes, à la moindre occasion, tout çà, sans réagir, pour ne pas paraître comme des personnes in-civilisés et manquant d'humour. Je serai curieux de voir, si à l'inverse, nous ferions de l'humour à l'égard des journalistes, leurs réactions.
En tout cas, pour moi, cela ne change rien à mon soutien pour notre candidat et le FdG, car ce qui reste important, c'est le contenu du programme et la grande humanité de notre candidat (qui n'en reste pour autant pas moins un homme qui a le droit comme tout un chacun d'avoir des réactions comme les gens de la rue). Il me semble que la véritable personnalité de Jean-Luc Mélenchon se voit beaucoup plus à travers ses meetings et ses interventions médiatiques.
Et paf, je viens d'envoyer un mail à Gerard Leclerc, président de la chaine LCP, pour quelques explications sur le tambourinage médiatiques du meeting de Bayrou, et pas de celui de MR Mélenchon.
Et je lui ai demandé, puisque la chaine va diffuser en direct le meeting de Francois Hollande, de diffuser les meeting de tous les autres candidats! Je lui ai aussi fait part de mon intention de poser quelques questions au CSA...pour avoir quelques éclaircissements...
Je me trompe peut être, mais après tout j'ai déjà écris plusieurs fois au PS, et j'ai eu des discussions par mails interposés auxquelles ils n'ont en fin de compte pas voulu répondre car ils étaient coincé, notamment sur le quotient familial. On va voir ce qu'il en est de cette chaine publique!
@ Dudu44 620:
Pour que les citoyens s'intéressent aux idées, il faut peut-être refuser de parler aux médias qui ne diffusent pas les idées, mais seulement des images et des buzz.
Cela me paraît incompatible avec l'interview de Jean-Luc dans Gala.
Peut-on d'un côté dire que l'on parle aux journalistes qui vont nous demander nos préférences en matière de cuisine ou de de tricot, et de l'autre refuser l'entrée d'un meeting à des journalistes de C+ sous prétexte qu'ils ne parlent pas assez de nos idées?
Je suis d'accord pour dire que c'était une erreur de leur interdire l'entrée du meeting. Nous, pour qui Bourdieu et Chomsky sont des références obligées, nous comprenons que c'est une façon de refuser le pouvoir de nuisance des médias, mais pour des citoyens moins avertis, cela sera perçu, à juste titre, comme une atteinte à la liberté de la presse.
Les laisser entrer et constater par eux-mêmes l'enthousiasme suscité par les idées du FdG me paraît la meilleure des attitudes, d'autant que l'on n'est pas à l'abri d'en convertir certains ;-)
J L Mélenchon a durci le ton de sa campagne. Pour ceux qui sont troublés de peur que des voix se détournent du Front de Gauche (j'en fais parfois partie), je voudrais dire que J L Mélenchon répète à qui veut l'entendre qu'il ne faut pas baisser la tête, qu'il faut résister, ne pas se comporter en mouton, garder ses convictions. Et nous sommes tous là à applaudir. Eh bien J L Mélenchon met en conformité ses actes avec ses idées et nous donne l'exemple.
Amis,
Je viens d'écouter (enfin) le discours de Metz. Je pensais avoir "tout vu, tout entendu" venant de notre candidat. J'en ressors "scotché" comme jamais. C'est grand, vraiment très grand !
Quelle pitié qu'un tel moment de parole politique ne puisse pas se substituer au magma des buzz et petites phrases dans le quel baignent à longueur de temps nos chers concitoyens. (Moi compris).
Quarante millions d'électeurs écoutant "ça", jusqu'au bout, c'est vingt millions de voix et la VIe république dans quatre mois ! C'est toute la clique des Aphatie, BHL, Pulvar et autres haineux du PAF à genoux en une heure !
J'envoie ce bijou à tous mes contacts avec commentaires incitatifs appuyés ! Je ne peux que vous encourager à m'imiter, bien sûr.
On ne lâche rien ! Surtout quand on tient un tel candidat !
(Nos misérables passes d'armes sur le "Petit Journal" m’apparaissent à présent bien dérisoires. Et je ne parle pas des mouchoirs mouillées de larmes de certaines soupirantes au coeur brisé...)
Hé hé pour le chant : "le chiffon rouge" (tu vas pouvoir enfin le porter le chiffon rouge de la liberté) et il sera assorti a la cravate de Jean-Luc Mélenchon.
Je n'ai aucune doute que notre campagne c'est la bonne et que notre candidat est le mieux, mais je ne crois pas, que soit la bonne stratégie d'insulter la blondinette. Je m'explique: Si j'avais envie de voter FN, mais je ne suis pas certaine et que je recherche, je n'aimerais pas de tout d'être traité de stupide pour avoir songé rapporter ma voix à une demi-démente. Attaquer le FN bien sur, dire haut voix que Marine ment, bien sur, mais de là a dire qu'elle est folle... Le cœur du problème c'est que ce n'est pas vrai: elle n'est pas folle, elle a une stratégie qu'il faut démasquer. Je mettrai l'accent plutôt sur une autre point que je pense plus performante. Tous ceux qui veulent casser la baraque, et qui votent pour elle, au fond, servent au système qu'ils veulent casser. Parce que le vote FN à comme fonction la peur et le vote utile et cela rapporte la société vers le couple UMP/PS. Donc, je crois que ceci est un argument plus convaincante pour ces classes populaires qui ne veulent plus de tout ce cirque.
Le truc avec de petit Journal je ne l'aimé non plus. Je crois qu'en les laissant rentrer et en les adressant quelques mots sur ce qu'ils avaient fait, aurait été plus effectif. Mais bon, ce sont des petits trucs par rapport à une campagne qui est magnifique.
Je me demande si ne serait il possible de voir Oskar Lafontaine à la télé en France, cela démontrerait bien que tout ce qu'on écoute sur l'Allemagne n'est pas comme les journaleux les dissent, et aussi qui une autre type de couple franco-allemande est possible.
Je me demande aussi si d'autres voix du FdG pourrait apparaître plus dans les médias, Clementine par exemple...
merci
A propos du Petit Journal un très long article sur arrêt sur images donne toutes les explications y compris l'histoire du collectif de chômeurs, pour les abonnés.
Un extrait copié-collé :
Pourquoi Mélenchon a fermé ses portes au Petit journal.
"On ne veut pas qu'une émission se moque des chômeurs"
Le 18 janvier, la presse était conviée à assister à une rencontre avec des chômeurs à 16h45, une conférence de presse à 19h, et un meeting à 19h30. Coquerel nous confirme qu'une consigne avait été donnée pour leur bloquer l'accès à la réunion : "On ne veut pas qu'une émission se moque des chômeurs. C'était une rencontre avec des gens en résistance mais qui sont dans une vraie situation de galère". Pourquoi ne pas leur avoir expliqué ? "On aurait pu leur dire, mais ce n'est pas du direct, donc ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient et on n'a pas les moyens de mettre des militants qui vont avoir la bonne réponse, de la répartie. De toute façon, comme il y a du montage, ils font ce qu'ils veulent".
Le Petit Journal de Canal n'est pas une émission d'information, c'est une émission de variétés (au sens Guy Lux du terme).
Rien de mal à ça, mais parler d'atteinte à la liberté de la presse, ça fait doucement sourire...
Il sont où les journalistes là-dedans ?
Voir le jeune Barthès, contrarié, pour ne pas dire franchement énervé, c'est un vrai plaisir.
Vous verrez qu'eux aussi seront un moins arrogants à l'avenir.
Les mouches vont changer d'âne.
Je viens de découvrir ce site qui entre bien d'autres choses revient sur la démonstration bidon de Lenglet face (très très en biais) à Mélenchon.
Concernant le petit journal et canal +, ils méprisent, ridiculisent (drôle de journalisme, drôle de démocrates) tout ceux qui proposent d'autres solutions, d'autres voies à la crise comme Jean luc Mélenchon bien sur, mais pas que. Dupont Aignan aussi, aucun débat n'est possible sur cette chaine. En même temps c'est logique, ils appartiennent à la multinationale Américaine Universal.
Meeting de Metz
Juste vu le début de Mélenchon, la totalité de Oskar Lafontaine. Trop bien.
Y en a qui parlent de liberté de la presse mais de quelle presse ? Où est l'objectivité des journalistes, le travail de fond pour des vrais discussions publiques pour que les gens puissent se faire une idée alors pour moi y a plus de presse que des liseurs de dépêches.
Les explications données par les experts des experts embrouillent très souvent le citoyen. Les explications données par Monsieur Mélenchon nous rendent intelligents puisqu'elles sont claires, nettes, compréhensibles Il faut reconnaitre que ce talent n'est pas partagé par les autres "serviteurs" de la République.
Par contre, le comportement de Monsieur Mélenchon me chagrine de plus en plus. Derrièrement, il a refusé d'ouvrir ses portes au "petit journal". Je ne voudrais pas faire le parrallèle avec la Hongrie mais je pose la dure question. Dois-je encore lui réserver mon bulletin de vote ?
614 -Gaelle T
" Dommage, je vais devoir plus vous observer avant de vous attribuer mon vote. "
Vous avez raison. Observez, mais ne perdez tout de même pas de vue que nous ne sommes en aucun cas des cobayes. Nous sommes des citoyennes et des citoyens avertis. Oui, prenez le temps de tout goûter ici, les chroniques et les textes de M.Mélenchon et tous les liens de ce blog qui sont comme des rhizomes conscients au service de la reconquête du pouvoir populaire. Ne vous égarez pas cependant à réserver votre vote sous prétexte de quelques futilités médiatiques en pleine crise structurelle du capitalisme financier (!) - "The Game Is Over ". Oui, comprenez qu'un monde s'écroule et que le prochain tente de s'inventer en bonne part et en partie ici. Et surtout n'hésitez pas à vous projeter vers notre propre futur commun, si jamais hélas, nous ne saisissons pas tous les enjeux présents. Allez voir du côté de ce qu'il se passe en Grèce (ici), ce reflet vivant de ce qui nous attend, si nous n'y mettons pas le haut-là, fermement et très rapidement. Luttons ensemble. Cordialement.
Aujourd'hui dans un Teoz à Toulouse, j'ai laissé un programme du front de gauche où j'ai inscrit ceci .
Minuscule acte militant, modeste contribution, dans un océan d'enfumage. Celui qui l'aura trouvé sera peut-être bien inspiré. J'en ai encore 4 à abandonner de cette manière.
Si certains souhaitent s'approprier la méthode, sachez qu'elle est exempte de copyright ;)! A bon entendeur, résistance!
Même stupéfaction que Superbo, plus haut (17h23) concernant l'édito de Thomas Legrand sur France Intox :"Je lis parmi quelques commentaires que sa chronique était plutôt bonne... Je m'étrangle ! Il fustige la posture et les emportements de Mélenchon, voit notre candidat en pitre théâtral et ponctue son pamphlet avec "le ridicule ne tue pas". Si ça c'est élogieux, je n'y comprends plus rien !" soit ces commentateurs ne savent pas écouter soit c'est pour forcer les lecteurs de ce blog à aller écouter qui nous pisse dessus...
Mais je ne partage pas (du tout) l'indulgence (incompréhensible, pour tout dire) de Superbo pour ce type. Moi, il me dégoûte. Et je suis pas le seul si j'en crois ce papier. Extrait : "Rémunéré (en partie) par la redevance audiovisuelle, Thomas Legrand, chroniqueur politique dans les matinales de France Inter, s’amuse chaque matin avec la cuisine politicienne. Comme ses confrères Alain Duhamel et Jean-Michel Aphatie, avec lesquels il pérore régulièrement le vendredi sur Canal +, il raisonne par raccourcis et adore remplir des cases, commenter ces remplissages et commenter les commentaires sur ces remplissages… même si c’est lui-même qui a garni les cases."
Je réécoute le meeting de Metz une deuxième fois en entier tellement il est bon !
Extrait :
"A nous de convaincre ! La seule force que nous avons c'est notre nombre, ce que chacun d'entre nous fait à sa place de combat. Vous allez pas me laisser tout seul à aller faire le truc à la télé non ? (...) Nous ne nous excusons pas que nos idées ne ressemblent pas à ceux des autres. Notre travail de conviction c'est notre honneur."
à graine d'ananar (20h37) :
Oui (d'où tires-tu ton "extrait" ?) mais il faut savoir user de procédés rhétoriques : dire, d'entrée de jeu, du mal de quelqu'un rend suspecte la critique qu'on porte sur lui. Autrement dit, en affirmant que je l'aime bien, je peux taper plus fort ! Mais - chut ! - ne le répète pas !
Bonsoir,
En 2002, j'avais 17 ans. J'ai passé l'entre-deux tours de l'élection présidentielle en Allemagne, le temps d'un échange scolaire. Nous avions le sentiment de transporter outre-Rhin l'image d'une France salie par le FN. Je me souviens des mots "nazis" et "Le Pen" qui fusaient dans les couloirs à notre passage, de notre honte, de notre triste rage et de nos tentatives d'explication, alors que nous n'avions pas pu voter. Rude entrée dans la vie citoyenne et le débat politique...mais qui a forgé mes convictions. 10 ans ont passé, pendant lesquels j'ai voté PS-Verts par défaut, plutôt que par réelle adhésion. En 2012, avec le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon, j'ai enfin trouvé un candidat, un mouvement politique et des idées qui font corps avec ma conscience politique. J'ai assisté au meeting messin du 18 janvier. Il faut continuer à démonter la stratégie du FN, en révéler toute la duplicité, sans oublier de tacler au passage certains politiques qui n'hésitent pas à se couler dans ce moule de haine et de rancœur dans l'espoir de recueillir une part du gâteau électoral. Ouvrons également les yeux de ceux qui brandissent l'étendard du "vote utile" et n'entreprennent pas grand chose pour enrayer cette mécanique avilissante, laissant le soin au Front de gauche de fournir cet énorme travail de conviction auprès des citoyens. Mais comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon, cette tâche est tout à son honneur. Le FdG a un idéal, des projets plein la tête pour le bien commun, le verbe haut et des milliers de "têtes dures" qui ne vont pas s'en laisser conter!
Petits conseils pour Jean-Luc:
- Pour les prochaines interventions, dire Gandrange et non Grandange
- Consommer de la tisane au thym (sucrer avec du miel de sapin),...
Au risque de doucher les habitués du blog, je trouve la séquence médiatique actuelle contre-productive. Comment gâché une si belle séquence qu'ont été l'emission des paroles et des actes, le mmeting de Nantes et celui de Metz (même si Jean-Luc apparaît bien fatigué dans les premières minutes).
Jean-Luc est tellement bon dans le meeting de Metz contre MLP, je ne comprends pas l'usage mot "semi-démente". Quel intérêt? Cela se retourne contre nous, les jugements en retour sur Jean-Luc seront tout aussi puéril. De même pour le petit journal, cet esprit de vengeance de l'équipe de com du FdG est puéril même s'il est compréhensible. Jean-Luc passe pour un sectaire, autoritaire. On a tout faux. Pourtant je me bas pour Jean-Luc mais là çà passe mal. Si on veut être au second tour, il faudra aussi convaincre les indécis et pas seulement les convaincu. Les points que nous avions magistralement gagné grâce à Jean-Luc sont presque effacé d'un coup. Jean-Luc repose toi et reviens nous en forme et lucide comme sur le plateau de France 2. Vive le FdG
La machine à déconner tourne à plein régime, même ici ! (mettez ici le juron qui vous plait) gnagna le petit journal... gnagna fallait pas causer ainsi de MLP... Pendant ce temps la machine à écraser le peuple et les libertés tourne elle aussi à plein régime!
@ Ghislaine A.
Enfin, Ermler, je vous avais perdu, vous voici de retour !
Bonsoir Ghislaine
Perdu pour qui ? De retour où ça ? Tu ne m'assimilais tout de même pas à ces "pleureuses" surgies dont-ne sait- où et qui désertent le combat sans l'avoir jamais commencé ? Disons que j'ai un peu dérivé en répondant à quelques camarades eux mêmes un peu "dévissés". C'est tout. Ca fait partie de la vie et des avaries dues à l'intensité du climat politique actuel. (Ceci dit, je ne renie pas mon commentaire sur l'affaire du PJ)
Tu auras noté que je ponctue tous mes commentaires par "on ne lâche rien !" Alors sois rassurée, Ghislaine, et garde ta belle combativité ! (On se tutoie, si tu permets).
@630 ermler
Complètement d'accord avec toi !
Il y a tellement de culs-nus (pardon, de semi-culs nus) qui passent sur ce blog depuis ces derniers temps à propos de "Jean-Luc Mélenchon qui aurait dû soi-disant "faire ceci" ou pas "dire cela" (et gnagnagna...) que la lecture de ton post m'a soulagé les nerfs.
Oui je dis bien les nerfs, tant le devoir d'un militant est souvent de supporter non pas l'ignorance, mais le refus obstiné de la part d'autrui de ne pas vouloir comprendre quelque chose, de ne pas vouloir admettre par exemple que notre porte parole travail pour le peuple, et non pas pour ses "intérêts personnels" comme je me le suis entendu dire pas plus tard qu'hier par un ami, tout hypnotisé qu'il est par la propagande médiatique. (ça fait mal l'obstination parfois, plus que l'ignorance en fin de compte)
C'est aussi cela la vie d'un militant, rien à voir avec celle d'un mouton qui suivrait son berger...
Et ces "semi" culs-nus là ne luttent pas plus qu'ils ne reçoivent de coups, enfin j'imagine (ils se reconnaitront...)
@ Gislaine A, on va trouver une solution camarade, je consulte ma boite mail au cas où... à bientôt.
A Arnold Lane 637 Tout à fait d'accord. Et si le petit Bathés s'énerve, c'est qu'on lui a coupé le robinet à buzz. Car plus de buzz, plus d'audimat, plus d'audimat, plus de fric donc Denisot pas content et Barthés à pôle emploi. C'est tout ce qu'il faut comprendre à cette histoire à mon avis. Plus sérieusement, il serait bien d'avoir une loi qui dise qu'à moins de 100 jours des élections présidentielles, on arrête, les émissions politico-satiriques et les sondages à la louche (et pas seulement que pour le FdG), pour laisser enfin le peuple faire son choix en toute sérénité et en restant concentré sur les propositions des candidats. Cela me semble évident et la campagne politique qui se passe en ce moment est autrement plus importante que l'audimat d'un petit opportuniste et que des chevaux de course de son patron ! Après le mois de Mai on aura largement le temps de se divertir mais pour l'instant il faut rester sérieux monsieur Barthes. Y'en a qui souffrent terriblement dans ce pays. Ou alors offrez un an d'abonnement gratuit à ceux qui voteront libéral, comme cela les choses seront claires. L'humain d'abord, Canal+ dehors!
Cela n'a rien à voir avec la liberté de la presse. Voir post 631 où j'ai reproduit un début d'explications. Mais je suis transparente. Malheureusement le site n'est pas encore ouvert aux non abonnés.
Quoi qu'il en soit alors que j'étais dubitative je suis tout à fait convaincue. Le Front de Gauche a bien fait : la dérision à propos de chômeurs est malvenue.
Iaorana,
Je vous soutiens et je partage vos idées, celles du front de Gauche.
A Tahiti, nous avons un système de clientélisme dirigé par une caste politique corrompue par l'argent. En ++, nous n'avons pas de chômage ou de RSA : manque de volonté peut-être? Sûremment mais ce qui est sûr, c'est que nous sommes manipulés par des capitalistes, qui ne donne aucunement la parole au peuple.
Temaru est pour Hollande et s'il est élu, ça ne changera pas grand chose je pense malgré qu'il représente la Gauche donc, le peuple : décevant, alors qu'il y en a qui n'ont même pas de quoi acheter du pain. 1 salarié en Polynésie doit faire vivre jusqu'à 10 personnes (de même famille) avec le SMIC (la vie est très chère en plus) et les emplois ne courrent pas/plu(s) les rues.
Je résisterai contre ces capitalistes c'est sûr et je ne lâcherai rien ! Je vous souhaite une très bonne continuation et... bon combat à tous.
Osons, Résistons et Prenons le pouvoir ! Vive le Front de Gauche, vive le peuple !
Bonsoir,
Je vais peut-être paraître sot et je cherche quelqu'un pour me rassurer et m'expliquer du même coup en quoi tous les autres sont aux abois. Il ne faut pas oublier que les gens sont naïfs, que beaucoup ne font pas la démarche de venir sur ce genre de blog, qu'en même temps ils regardent TF1 ou canal+ et qu'ils ont élu le Président actuel en imaginant qu'ils allaient devenir tous riches et propriétaires en travaillant plus. Entre nous, il a dû bien rire ce jour-là. Encore une fois, je ne suis pas là pour démoraliser mais pour qu'on me rassure en faisant appel à des gens optimistes tels que vous. Après cette géniale semaine (émission de FR2, Nantes, Metz), silence radio sur les médias (à quelques rares exceptions). Mme Le Pen, 850 personnes à Metz (France Info en parle 10 minutes), Mr Bayrou reprenant les mots de Mr Mélenchon et donc mentant sur ces propres intentions, 1000 personnes (20 h sur les principales chaînes), Mr Mélenchon, la plus belle des campagnes et rien (si, à 11h58 sur France Info, où on s'est carrément moqué de son interview dans Gala). Au final, le PS se dit très confiant grâce au vote utile, à la création d'une aile gauche au PS pour bloquer l'électorat qui pourrait partir (un comble) et il ne voit pas le FdG dépasser 8 % et encore moins 10. Je ne cesse de dispenser les arguments du FdG dans mon entourage (gros succès et de nombreuses voix glanées), au travail, dans le voisinage et je me heurte à plusieurs réactions: l'enthousiasme, ou "c'est un vote inutile pour quelqu'un qui dépassera pas 8 %" (preuve que les pseudo-sondages marquent les esprits), "ces idées sont bonnes mais il est trop agressif, il fait peur" (là, je ne comprends pas car il faut justement un homme fort et pour ma part, je pense que ce candidat est le seul qui...
Hé les copains, j'ai un soucis. Je vais sur le site Place au Peuple et je ne réussis pas a faire afficher la date de notre réunion le 9 février a Seiches sur le Loir 49140. Ce serait plus facile s'il y avait un bouton car nous ne sommes tous de virtuoses du clavier.
Pour le web mas tu as raison de me jeter car je suis un impulsif.