17jan 12
Cette note est rédigée à la va-vite dans le train de Paris à Strasbourg où je vais rejoindre mon banc. Dans ces cas-là, vous le savez, vous n’y coupez pas, je vous parle d’Europe. Ici il est question du nouveau traité et de l’élection du candidat commun de la droite et des socialistes, Martin Schultz à la tête du parlement européen. Mais avant ça je vous parle un peu de la campagne. Et le reste vous n’avez qu’à le lire pour le savoir. Car je dois quitter ce clavier pour retourner à de la relecture de texte à publier. Je n’en finis pas. Je passe ma vie à écrire et relire autant qu’à parler. Je ne me plains pas. J’ai toujours aimé ça. Et maintenant comme jamais.
Je n’ai pas chômé, mes amis. J’attaque mon quinzième jour sans pause à l’exception d’une grasse matinée ce lundi. Mais il était temps. Jeudi l’émission de France 2. J’ai lu que j’ai préparé ça en faisant de bons repas. Tu parles ! J’en serais mort ! Puis dès le lendemain matin une superbe rencontre avec des lecteurs du journal gratuit Métro. Une vidéo sur LCI permet de retrouver ça. N’empêche : encore deux heures d’exigence maximum car c’est un tirage à quatre millions d’exemplaires ! Puis repas sur le pouce avec mon équipe pour faire le bilan de la télé ! Départ pour Nantes car j’aime arriver la veille et que j’ai rendez-vous avec le collectif contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Dans le train on prépare la réaction à l’affaire Standard & Poor’s. Communiqué, dispositif de mobilisation, tout se cale dans le carré où nous sommes installé avec Martine Billard, par téléphone avec François Delapierre et Manuel Bompard. Je joins Pierre Laurent à Berlin, on affine. Arrivé sur place, rendez-vous pendant deux heures avec les copains et les associations contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes menés par Françoise Verchère. Ils ont dû me trouver très moyen car je mourais de sommeil. Moi je n’en ai pas perdu une miette et appris des arguments pour plusieurs autres dossiers. Le lendemain matin, trois quart d’heure sur France 3. Une magnifique édition de l’émission politique. Mais ce n’est pas une promenade de santé car les quatre qui sont là ne laissent rien passer, eux non plus. Repas avec l’équipe, les journalistes qui suivent ce déplacement. A ma table, le maire de Saint-Herblain, le socialiste Charles Gauthier. Un vieil ami personnel qui a tenu à m’accueillir ostensiblement. Après ça, pause conférence de presse sur place, au Zénith. J’y retrouve Patrick le Hyaric. On tient ensemble la partie commune, il fait le reste après que je suis reparti dans ma loge pour la préparation du discours. Je boucle ça avec Laurent Maffeïs le responsable des Etudes au Parti de Gauche. On finit par caler deux ou trois des plaisanteries politiques du discours, notamment la comparaison avec les Dalton qui a demandé du temps pour être bien en bouche, si j’ose dire. On vérifie les chiffres qui seront donnés. C’est toujours la hantise. Delapierre m’a rejoint dans ma loge. On récapitule. Vient le meeting. Puis le repas avec les copains du coin qui tiennent encore debout, ivres de bonheur. Ils espéraient quatre mille personnes il y a en avait six mille. Dimanche on démarre tôt. Retour à Paris. Micro sieste pour recharger la pile. Puis départ vers le siège de Standard & Poor’s où bataillent les copains depuis deux jours. Tout le monde est remonté à bloc. Je prends la parole perché sur un capot de voiture, ça me plaît. Par contre je force la voix comme un gamin sans expérience et elle se casse. J’ai pas eu le temps de chauffer l’outil. Voilà. C’est un résumé. De la diagonale. Mais ça donne l’ambiance et le rythme. Je ne me plains pas. Je suis porté par les camarades. Janvier c’est le mois de l’assaut du Front de Gauche. On fera le bilan en fin de mois. Pour l’instant, il faut aller au pas de charge, et trouver la cadence.
J’ai reçu une masse considérable de commentaires et d’échos de mon passage dans l’émission de France 2 « Des paroles et des actes ». Que des encouragements. J’ai pu constater l’impact considérable de ce type d’émission pour faire connaître un programme et le personnage qui le porte. Je n’en parle pas autrement qu’au cas particulier qui est le mien. On m’a parlé de « l’enthousiasme » que cela a déclenché. Il a été assez fort pour en trouver écho jusque dans bien des médias qui deux jours après en firent état après un silence d’abord coulé dans le bronze. Je n’en dirai rien de plus que ce que vous pouvez vous-même en savoir d’après ce que vous avez entendu ou ressenti. Bien sûr vous connaissez notre difficulté particulière. Bayrou avec moins de téléspectateurs et une mauvaise prestation progressa aussitôt de quatre points dans les sondages avant de doubler purement et simplement ses intentions de vote. Pour ma part avec davantage de téléspectateurs et une réussite constatée par les professionnels eux-mêmes, je me vois accorder un point et demi de progression par l’IFOP de madame Parisot, et pas une intention de vote supplémentaire par IPSOS-le Monde. Que des amis du peuple bien connus ! Je note une différence de ton cependant. Jusqu’à jeudi ces précieux esprits disent de mon score qu’il « stagne » entre six et huit pour cent. Maintenant ils n’hésitent pas à noter que je « plafonne entre six et huit ». Faussement affligés et mortellement répétitifs, les questionneurs automatiques couinent, la tête penché pour m’asséner la vraie question qui tue, directement recopiée des argumentaires socialistes : « Comment se fait-il que vous n’êtes pas plus haut dans les sondages alors que la crise… ragna gna ». Leur stupidité hargneuse ne les conduit jamais à se demander comment il se fait que la gauche est à un point aussi bas au total, alors qu’il n’y a plus que cinq candidats en lice dont un est réputé en quantité indétectable, et les deux autres ne faisant pas davantage ensemble que quatre points. Six mille personnes se rassemblent à Nantes pour le meeting du Front de Gauche ? 20 000 viennent ensuite sur notre site écouter le discours ? Pas une image télé ! Pas une ligne, pas une photo dans les journaux des importants. Et le commentaire du « Nouvel Observateur » de noter finement que nous avons fait venir des cars « de toute la France ». Oui, « de toute la France », rien de moins ! Le « Nouvel Observateur » oublierait-il nos cars de l’outre-mer ? Surtout ceux en provenance de la Polynésie française ! Je galèje ! Mais le journal qui offre un ordinateur à ceux qui s’abonnent croit-il que nous ayons besoin d’en faire autant pour attirer jusqu’à nous ? En fait ce qui me frappe à cette étape, c’est que de telles grosses ficelles n’attristent plus les nôtres, je le vois bien. C’est 2005 qui recommence par les deux bouts ! En haut et en bas un mépris croisé. Il est sain et vivifiant. De notre côté, il ne doit pas rester d’illusion sur tout ce petit monde des importants. Notre socle tiendra bon à proportion du dégoût qu’il ressentira pour leurs prescriptions et injonctions. Chaque jour qui passe, les méprisés apprennent à se guérir de toute considération pour ce dessus du panier qu’il s’agit tout de même de vaincre.
Parmi les commentaires de nos amis et surtout ceux qui me sont remontés des écoutes collectives, ce qui m’émeut le plus, c’est l’accueil qu’a reçu ma réponse à la question sur mon « premier déplacement ». J’ai parlé d’aller en Algérie, « si les algériens le permettent ». De partout là où on m’écoutait, ce furent applaudissements et cris ! Je ne sais combien sont venus depuis me serrer la main pour ces mots. J’ai dit « la guerre est finie ! On est une même famille, maintenant : on s’aime». J’improvisais les mots. J’ai laissé parler le cœur. Je me suis défini comme un « maghrébin européen ». De tout ce que j’ai fait, dit, écrit, je voudrais que reste ces mots d’amour s’ils ont fait avancer quelque chose entre nous tous ici, et là-bas. Et s’ils peuvent créer la mode de ne plus parler des maghrébins seulement à propos des « quartiers » ou avec des paroles paternalistes de compassion.
Mardi, à l’Usine, siège de campagne du Front de Gauche, nous avons reçu la délégation de la CGT menée par Bernard Thibault. Un moment très fort de la campagne après que la veille nous avons été reçus déjà par Annick Coupé et ses camarades au siège de « Solidaire ». Selon l’AFP « Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Bernard Thibault (CGT) ont affiché mardi leurs convergences anti-austérité, à la veille du sommet de l'Elysée que tous deux jugent "anti-social". » La rencontre a duré près de deux heures. Puis nous avons tenu ensemble une conférence de presse commune au siège même, en présence de Pierre Laurent (PCF), Martine Billard et Christian Piquet. J’ai dit que j’étais « très ému et honoré » que la CGT « ait eu l'élégance de venir à notre siège de campagne », en soulignant que cette rencontre avait pour intention de « démonter la comédie qu'a préparée le chef de l'Etat avec son soi-disant sommet social dont la conclusion est annoncée d’avance : ce sera "encore plus d'austérité". » J’ai dit de Nicolas Sarkozy qu’il est un « homme aux abois qui gesticule comme quelqu'un en train de se noyer. » Bien sûr, je ne suis pas dupe du fait qu’il fait son job de classe en quelque sorte. Bernard Thibault, de façon très forte pour moi, a salué « l'honnêteté intellectuelle de Jean-Luc,et rappelé « l'aspiration très répandue dans nos rangs pour un changement de président de la République et un changement de comportement des élus politiques à l'égard du fait syndical » au regard de la manière dont s'est préparé ce sommet qui s'annonce « anti-social ». Mais, mercredi à l'Elysée, « j'y vais à l'offensive », a déclaré le responsable cégétiste, déplorant que le président « ne retienne que les revendications patronales ». « Ils ont justifié des plans de rigueur au motif de vouloir conserver les 3 A » et maintenant que la note a été dégradée, ils vont « nous expliquer qu'il va falloir continuer », a-t-il dit, appelant à manifester mercredi. Bernard Thibault a dénoncé l'« attitude schizophrène du gouvernement » face au triple A, jugeant que « la conclusion est la même à chaque fois, plus d'austérité pour les salariés ». « S'il y a des économies à faire, je suggèrerai peut-être demain d'arrêter les subventions de l'Etat aux agences de notation ! », a-t-il lancé. L’AFP note que je l’ai approuvé. Cela va de soi. Et mieux en le disant. Pour ma part j’ai voulu relever plusieurs "convergences" avec le secrétaire général de la CGT. Et surtout sur le "danger" de « renversement de la hiérarchie des normes, qui mettrait non pas la loi ni la convention collective au-dessus de tout, mais l'accord individuel ou d'entreprise »: « ce serait un renversement inouï dans lequel les salariés seraient broyés ». J’ai dit : « Nous avons aussi une "perception commune du danger de récession que comporte la politique du gouvernement" qui se refuse à augmenter les salaires, nécessaire à la "relance de l'activité" », et j’ai souligné que notre programme prévoit des mesures partagées avec la CGT, comme le « salaire minimum à 1.700 euros ». Bien sûr, j’ai rappelé que nous étions d’accord ensemble, un « accord absolu » sur le « retour de plein droit à la retraite à 60 ans ». Ce n’est pas le cas de tout le monde, pas vrai ? La suite sur le sujet, je compte la dire à l’occasion de mon meeting à Metz ! Je crois que ce meeting va être diffusé en direct sur le site Place au Peuple. En effet nous avons testé le procédé à Nantes, sans faire trop de publicité c’est vrai parce que nous étions en phase expérimentale. Maintenant ça va tourner. Chacun de vous si isolé qu’il soit va pouvoir s’impliquer dans l’argumentaire et bénéficier de notre élan commun là où il se réchauffe.
J’écris ces lignes sur mon banc au parlement européen à Strasbourg. Le mardi matin a été élu le président de ce parlement. Pourquoi fallait-il voter ? Parce qu’un accord entre la droite et le PS prévoit un tourniquet entre eux au perchoir. Grosse connivence. Je l’ai dit. Je l’ai écrit. Je n’ai pas voté. Aussitôt Catherine Trautmann, une socialiste pour laquelle j’ai bien de l’estime, me prend à partie prétendument au nom de « l’ensemble de la délégation socialiste française ». L’ensemble ? Chère Catherine, je connais la maison et je sais donc que ce n’est pas vrai. Il y a longtemps que le petit jeu des connivences entre socialistes et droite au parlement européen soulève de grosses colères au PS français ! De même j’ai parfaitement capté combien le résumé de mon communiqué est spécieux ! Ah ! cher « ensemble de la délégation socialiste française », vous aimeriez tellement avoir un adversaire caricatural ! Mais puisque vous me cherchez, vous allez me trouver, comme d’habitude. La déclaration selon laquelle Martin Schultz mériterait notre soutien en raison des « positions qu’il a défini ces dernières années en notre nom sont sans équivoque ». Mauvaise plaisanterie ! Schultz est une caricature de social libéral. Ses votes sont en effet sans équivoque ! Mais si vous insistez il sera indispensable de souligner quels ont été les votes de la délégation socialiste française. Le dernier en date qui vous a vu adopter « le paquet rail » en est un exemple douloureux pour ceux qui ont voté pour vous pensant défendre le service public ! Le rappel de vos votes au parlement européen avec la droite, les mesures que vous avez soutenu sur la politique d’austérité, vos exploits en faveur de la libéralisation des services publics comme celui du rail et ainsi de suite sont assez présents à mon esprit. Je vous donne rendez-vous pour la suite de la discussion sur mon blog européen.
Au Parlement européen en ce moment, outre les travaux habituels, on vit au rythme des négociations du fameux « traité » sur l’ « Union pour la stabilité budgétaire » inspiré début décembre par le couple Merkel/Sarkozy. Les informations sur les négociations nous arrivent en anglais, via les députés de la commission parlementaire des affaires constitutionnelles. Trois membres de cette commission, deux de droite et un social-démocrate, ont été gracieusement conviés à la table des négociations. Mais seulement en qualité d’observateurs ! C’est trop mignon, non ? Mais les rédacteurs avaient-ils vraiment le choix ? Ce traité intergouvernemental prétend tout de même avoir pour vocation de s'incorporer dans le Traité de Lisbonne. Inviter trois pauvres députés européens sans aucun pouvoir décisionnel, histoire de faire démocratique, était donc un minimum. Il permettra aux habituels enthousiastes de service de mentionner au détour d’une phrase, avec cet air de componction satisfaite qui est le chic des eurolâtres, que « les parlementaires européens ont été associés ». Je me régale d’avance des griots médiatiques qui vont répéter ce bobard sans vérifier et que ce sera un bonheur de ridiculiser.
Le contenu du projet de traité change d'un jour sur l'autre. Mon équipe parlementaire tourne en bourrique. Il lui faut sans cesse comparer les textes anglais pour y repérer les nouveautés. Et moi je dois dire que mon emploi du temps ne m’invite guère à vivre au rythme de ce genre de palinodie. Je suis même plutôt très agacé de constater ce bazar ! Il y a des choses qui ne bougent guère cependant. Ainsi pour la règle d'or que ce traité veut imposer à tous les peuples des Etats qui le ratifieront. Celle-là ne change pas. « Les budgets des administrations publiques sont à l'équilibre ou en excédent en termes de recettes et de dépenses ». Voilà pour la règle. Elle est réputée respectée si vous restez dans les clous du Pacte de Stabilité (3% de déficit et 60% de dette). Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi que votre déficit n'excède pas 0,5% « en données corrigées des variations conjoncturelles et déduction faite des mesures ponctuelles et temporaires ». Clair n’est-ce pas ? C’est le style de la maison. Ce charabia, c’est ce que les économistes appellent le « déficit structurel ».
Une notion floue qui n'a à ce jour aucune définition commune et partagée en Europe ! Elle est basée sur l'idée que certaines dépenses n'existent que du fait de la conjoncture du moment. Comme le coût du renflouement des banques par exemple. Ces dépenses-là ne doivent pas être comptabilisées avec le reste du déficit. Par contre les dépenses liées aux services publics ou à notre système de santé sont des dépenses structurelles. Elles doivent donc être réduites. Peu importe si de telles réductions alimentent la crise. Dans la logique de ce système, les dépenses qui seront alors faites pour éteindre le feu seront considérées comme "conjoncturelles" et donc non comptabilisées. Il est donc moins grave d’avoir à réparer des dégâts que de les provoquer. Je caricature à peine. Un calcul du "déficit structurel" des Etats est néanmoins réalisé régulièrement par les services de la Commission européenne. Celui de la France était estimé à 3,9% du PIB en 2011 par la Commission européenne. 3,9% du PIB ça représente 78 milliards d'euros. Pour rentrer dans les clous du nouveau traité (0,5%) ce sont donc 68 milliards d'euros d'économies qui devront être réalisées, soit près de 8 milliards de plus que le budget de l'Education Nationale. Notez tout de même que cette règle pourrait être revue. La ministre de l'Economie du Danemark, pays qui préside l'UE depuis le 1er Janvier, a en effet indiqué que son gouvernement était en désaccord avec la manière dont la Commission européenne calcule le dit "déficit structurel". Elle fait du zèle.
Autre constante dans les diverses versions du traité : l'obligation pour les Etats de « faire prendre effet (à la règle d'or) dans la loi nationale de façon contraignante et permanente, de préférence au niveau constitutionnel, de façon à garantir son respect dans le processus budgétaire national ». Notez que jusqu'à mardi de la semaine dernière, l'obligation de constitutionnaliser cette règle d’or était totale. Mais face au refus du Danemark de constitutionnaliser une telle règle, la formule de compromis emberlificotée que j’ai citée plus haut a été trouvée. L'idée reste la même : il s'agit de contraindre les parlementaires à se conformer à la règle. Un autre point qui ne varie pas est l'obligation de mettre en place un « mécanisme automatique de correction » en cas d'écart important de la règle. C’est-à-dire un mécanisme que personne n’aura le droit de contester dans aucune Assemblée Nationale. Dans la dernière version du traité, il est précisé que c'est la Commission qui concoctera le dit mécanisme. Elle fixera aussi le calendrier dans lequel les "corrections" devront être mises en œuvre par l'Etat. Toutes les versions du traité permettent aussi à la Commission de sanctionner financièrement les Etats membres de la zone euro ayant ratifié le texte. C’est une évolution car dans le fameux "6 pack", le « paquet gouvernance économique » entré en vigueur en décembre dernier, l'aval préalable du Conseil était requis. Au moins les Etats pouvaient faire semblant d’avoir encore un peu de pouvoir.
Le plus dur pour travailler ce texte, c’est ce qui change d'un jour sur l'autre. La première mouture du texte, sortie du chapeau de Monsieur Van Rompuy le 16 décembre dernier, prévoyait par exemple qu'à partir de sa ratification par 9 Etats membres de la zone euro, le traité puisse entrer en vigueur dans les Etats l'ayant ratifié. Vendredi dernier ce chiffre avait été porté à 15. Ce mardi il était tombé à 12. Ces variations ont le mérite de nous donner une idée du rapport de force en faveur de ce traité qui ne s'appliquera qu'aux Etats qui l'auront ratifié. Elles nous indiquent aussi à quelle pression auront à faire les peuples qui obtiendront la mise en place d'un référendum sur la ratification de ce traité. En France, la Constitution, en vertu de son article 11, permet d'organiser un référendum sur la ratification d'un traité « à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ce référendum, c’est notre affaire. Nous allons en faire la propagande dans les mois à venir. Et nous engagerons nos partenaires européens à faire de même partout où c'est possible.
L’IFOP est le plus vieil institut de sondage français. Il bénéficie ainsi d’une image de respectabilité dans le monde des sondeurs. Pourtant, c’est bien l’IFOP qui vient d’inventer un nouvel instrument inquiétant. Le « Rolling 2012 » est présenté par l’institut comme « une innovation pour décrypter la course à l’Elysée ». Mais derrière ce terme anglais se cache un risque d’abus supplémentaire dans l’utilisation des sondages. L’IFOP a en effet décidé de nous abreuver quotidiennement de sondages. Du 12 janvier jusqu’au second tour de l’élection présidentielle, l’IFOP publiera un sondage chaque soir sur le site de Paris-Match. Tous les jours, entre 300 et 350 personnes seront interrogées en ligne, puis les résultats seront cumulés sur 3 jours pour obtenir un échantillon relativement « représentatif ». Les sondages en ligne comportent déjà de nombreux « biais », comme on dit pour désigner les arnaques de cet exercice. L’IFOP en rajoute de nouveaux en imaginant ce système de sondages quotidiens avec une rotation de l’échantillon.
A chaque publication de sondage, des énormités peuvent être relevées. Voyez. Les journalistes ne cessent de mettre en avant Marine Le Pen depuis des mois, à toute occasion. Mais en fait les sondeurs sont incapables de se mettre d’accord quant bien même ils se vantent du sérieux de leurs méthodes. L’IFOP et OpinionWay ont tous les deux publié un sondage le 12 janvier. Pour l’IFOP 21,5% des Français voteraient pour Marine Le Pen tandis qu’OpinionWay annonce un score de 17%. 4,5 points d’écart, cela fait quand même beaucoup pour des méthodes dites sérieuses.
A présent ces différences deviennent amusantes quand on sait que ces deux sondages sont « sponsorisés » par la même entreprise, Fiducial. Pourquoi dis-je « sponsorisé ». C’est la nouveauté. Il s’agit là encore d’un phénomène qui devient de plus en plus courant, mais qui passe inaperçu dans les commentaires. Les instituts de sondage s’associent à des entreprises ! Celles-ci financent les sondages. En échange leur nom est accolé au sondage. Fiducial sponsorise donc deux sondages, publiés le même jour, avec les mêmes techniques. Mais les deux institut voient 4,5 points d’écart sur les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen. Tel quel.
Encore une fois, aucune abstention n’est prédite dans les derniers sondages publiés. Tous les électeurs vont voter et savent pour qui dès à présent, c’est bien connu. L’IFOP a tout de même le mérite de poser une question qui nous éclaire sur le sujet. On découvre alors que 45% des personnes interrogées pour le sondage du 12 janvier déclarent pouvoir changer d’avis. Dès lors que la moitié d’un échantillon affirme ne pas être sûr de son intention de vote, on peut sérieusement se demander ce que veut dire le sondage lui-même.
Dans "austéritaire" il n'y a pas qu'austérité. Il y a aussi « autoritaire ». La politique d'agression contre le peuple n'est possible que si le peuple reste amorphe. Voilà pourquoi ceux qui résistent sont pourchassés ou empêchés. On se souvient du cas de Xavier Mathieu, syndicaliste de Conti poursuivi en justice pour avoir refusé un prélèvement ADN.
C'est aussi le cas de plusieurs de nos camarades du Front de Gauche. Dimanche 7 janvier dans le centre de Paris, rue Rambuteau, plusieurs militants communistes ont dû se soumettre à un contrôle d'identité. Le motif invoqué par les policiers est "atteinte à l'ordre public". Diantre ! Que leur reproche-t-on ? D'avoir vendu L'Humanité-Dimanche sur un marché. C’est pourtant ce que font des milliers de communistes partout en France chaque week-end depuis des décennies. Ils ont été repérés par le dispositif de vidéo-surveillance. Un comble. La co-présidente du Parti de Gauche et députée de la circonscription, Martine Billard, a interpellé le commissaire du 3e arrondissement de Paris ainsi que le Préfet de Police sur cette atteinte à la liberté d'expression et à l'action d'un mouvement politique. Surtout que celui-ci compte un groupe dans chacune des deux assemblées. La réponse du préfet de Police, Michel Gaudin, donne raison aux militants. Dans une lettre, il indique qu' « une solution autre que celle mise en œuvre par les policiers intervenants ce jour aurait dû prévaloir ». Il s'est même senti obligé de préciser qu'il a demandé « à l'ensemble des effectifs de police de la capitale la nécessité de faire preuve de souplesse et de discernement lorsqu'ils sont amenés à intervenir sur la voie publique, lors d'un rassemblement de nature politique, notamment dans la perspective des échéances électorales à venir ». Mais dans ce cas, comme souvent, la meilleure protection est encore la solidarité. Un rassemblement a donc été organisé dimanche 14 janvier au même endroit autour du président du groupe Front de Gauche au Conseil de Paris Ian Brossat. Une bonne façon de montrer à ceux qui nous trouvent encombrants qu’ils n’en auront jamais fini ! Le 7 janvier, il y avait une poignée de militants. Le dimanche suivant, une centaine. Voilà de quel bois sont fait ceux qui composent le Front de Gauche : des têtes dures qui ne cèdent pas et qui ne se laissent pas intimider.
Je profite de ce moment de ma note pour vous signaler deux décisions municipales inacceptables. Au nom de "l'ordre public", les maires UMP de Valenciennes dans le Nord et de Pélissanne dans les Bouches-du-Rhône ont pris des arrêtés municipaux interdisant la distribution de tracts sur la voie publique. A Valenciennes, l'arrêté prévoit que pour distribuer des « tracts publicitaires, dépliants, programmes et imprimés » sur le marché, il faudra en avoir obtenu l'autorisation du maire au moins deux semaines avant. Le maire, Dominique Riquet met en avant des questions de "propreté" et « la gène occasionnée pour les chalands ». Ce monsieur est aussi député européen UMP. Il siège dans le groupe du Parti Populaire Européen aux côtés des amis de Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois autoritaire. Qui se ressemble s'assemble. Pour être complet, je veux souligner que Valérie Létard, sénatrice UMP et ancienne ministre de Sarkozy est sa première adjointe. Et je ne serais pas complet si je ne vous disais pas que Jean-Louis Borloo est conseiller municipal dans la majorité de Monsieur Riquet. On se demande ce qu'attendent ces "humanistes" pour protester contre la décision de leur chef de file. A Pélissanne, avant Noël, des militants du Front de Gauche ont été interpelés pour « trouble à l'ordre public » pour avoir enfreint l'interdiction de distribuer des tracts sur le marché. Ils distribuaient un tract d'appel à l'inscription sur les listes électorales. Pour contourner l'interdit, nos camarades ont ensuite essayé de distribuer des tracts en dehors du marché avec une petite table. Interdit aussi ! Cette fois, on leur reproche une « utilisation abusive de l'espace public ». Ma camarade du Parti de Gauche Hélène Le Cacheux a dénoncé cette situation sur son blog. Du coup, ne manquant pas d'imagination, nos camarades ont décidé de décorer un arbre avec des paquets estampillés « Front de Gauche ». Apparemment, le maire n'a pas encore pris d'arrêté municipal l'interdisant !
à Nanar (en pétard) - 21h20
(...) il serait bien d'avoir une loi qui dise qu'à moins de 100 jours des élections présidentielles, on arrête, les émissions politico-satiriques (...)
Et on fait aussi le blackout sur les connexions internet ? Et pourquoi pas museler le Canard Enchaîné, tant que tu y es ? Le "Petit Journal", c'est de la variétoche, du pestacle pour fin de journée, c'est le Bébète Show d'aujourd'hui, bien lourdingue, bien buté et aussi systématiquement borné qu'a pu l'être, par exemple, le journal Marianne contre Sarkozy.
Rappelons-nous plutôt Courteline : Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.
Pour cette fonction ou enfin l'éternelle rengaine du vote utile pour éviter un duel FN-UMP. C'est assez pénible car aucun de mes interlocuteurs ne voit en la personne du candidat PS un Président de la République et je cherche des arguments à exposer pour briser cette résignation du vote utile (ou futile comme dirait mr Mélenchon et vous autres). Au final, toute cette alliance contre MR Mélenchon ne risque-t-elle pas de lui être préjudiciable si les médias ne lui laisse pas l'occasion de crier haut et fort qu'il se fait détrousser de ses mots et de ses idées. Mis à part le sondage BVA qui me fait espérer comme jamais, quels ont vos arguments pour penser que le score sera élevé voir qu'il dépassera le PS? Enfin est-il prévu des confrontations télévisuelles entre les candidats? (et là, pas de doute, il sera vainqueur, ce n'est pas possible autrement (et cela même contre le président soratnt qui est trop vite enterré à mon avis). A ce propos, le CSA n'a-t-il pas une obligation de répartir équitablement les temps de paroles? Merci de m'avoir lu, c'est la première fois que j'intervenais. Bonne soirée à tous et oui, il faut que ce soit mr Mélenchon qui préside pour nous et nos enfants
Bravo pour votre prestation sur France 2, votre courage et votre programme, enfin un programme, des réponses, des pistes à nos interrogations. Continuez à tenir le cap et à gardez votre calme, vous êtes tellement plus persuasif.
Oups, autant pour moi, à la lecture de vos posts, j'avais eu l'impression que c'était au meeting du FdG que les amuseurs de canal n'avaient pas eu accès. Je retire donc une partie de ce que j'ai dit en 628. Effectivement, il n'y a pas à plaisanter sur la détresse des chômeurs.
Ceci dit, une explication claire aux petits journaleux à l'entrée (du genre "nous considérons qu'une émission de divertissement n'a pas sa place dans cette réunion") aurait peut-être évité qu'ils se fassent passer pour des victimes, auprès de leurs collègues d'abord et des téléspectateurs de canal ensuite.
Fastoche pour ceux qui sont derrière leur clavier et qui font leur 8 h de sommeil par jour de dire à notre candidat, "ne fait pas ceci, fait comme ci, fait comme ça et patati et patata". Notre candidat manque de sommeil et préfère garder son énergie pour les meetings, pas pour permettre aux rigolos de canal + de faire leur travail de sape. Imaginez vous à sa place, fatigué à mort, devoir en plus se taper des nuls de canal + ! mais ce n'est qu'humain et salutaire que de les envoyer bouler. Un grand nombre d'entre nous, soumis à une telle cadence, serait déjà ko et aurait pété les plombs depuis longtemps! Faut toujours se mettre à la place des autres, ça permet de relativiser les choses.
Mais c'est incroyable ! Vous avez mal fait... je ne voterai pas FdG... c'est pas bien... Et gna gna gna. Parce qu'on a remis en place un bon à rient. Faites comme moi, résiliez votre contrat avec "canal +", ça va leur dresser le poil et ça ne vous empèche pas de voir le petit journal, c'est en clair.
Je remercie Julien (n°640) dont la proposition toute en modestie, en sincérité et en pragmatisme me parle...
Comme disait l'un mes profs de lycée: "Qui peut le plus, peut le moins !"
#604 jprissoan
Ce que tu dis, je l'ai bien compris et ça semble évident. Par contre, c'est pas du tout pareil de montrer que le FN est contre les ouvriers, les pauvres, les précaires, les plus fragiles... en décortiquant et en expliquant son programme économique que de traiter La Pen de tous les noms. Pour des raisons psychologiques évidentes, les supporters de La Pen, au lieu d'être attentifs aux idées, ne peuvent que se braquer puisque c'est eux, en même temps que la fille du gros blond borgne, qui se sentent insultés.
@ sebidf 655:
Le score sera élevé car les gens qui veulent un programme de gauche (les 35% du non de gauche) commencent petit à petit à comprendre:
-qu'Hollande a fait campagne pour le oui au TCE en 2005 et approuvé le traité de Lisbonne en tant que parlementaire en 2007 (et donc qu'on peut difficilement compter sur quelqu'un qui a contribuer à créer les problèmes posés par le fonctionnement libéral de l'UE pour les résoudre...)
-qu'il abandonne l'idée de défendre la retraite à 60 ans (déclarant nulles et non avenues les mobilisations de 2010)
-qu'il est, comme les autres, très clairement pour l'austérité qui a précipité les Grecs dans la catastrophe sociale
-qu'il ne se sent aucunement lié par le programme du PS, dont son directeur du pôle Budget et Finances (Jérôme Cahuzac) a dit sur lemonde.fr qu'il ne serait pas applicable en entier
-que la relance économique, l'humain d'abord, la lutte contre la finance, la cohérence du parcours politique, le renouveau politique par la VIème république, la conviction que l'éducation est le pilier d'une vraie démocratie, la planification écologique, la culture, la pédagogie, l'enthousiasme, l'espoir réaliste, bref le seul vote utile, c'est le FdG!
"Le mois de Janvier sera déterminant" affirme l'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon, je lisais cela fin décembre, un peu dépité par les sondages entre 6 et 8 %.
2 Janvier une chronique sur France culture sur les éventuels transfuges verts et PS vers le FdG et le fameux gros poisson socialo de Janvier me remonte le moral. Puis DPDA le 12 Janvier, commentaires élogieux de la presse, surtout de droite, parfois avec deux jours de retard pour les quotidiens soc-dem, Nantes et ses 6000 personnes, C'est dans l'air qui reconnait le potentiel électoral et la vigueur de la campagne, Metz et ses 2500 spectateurs acteurs. Une bien belle séquence ponctuée par des sondages entre 7,5 et 8,5% mais cette fois reconnus comme en progrès et allant bientôt dépasser les 10% !
J'avais posté il y a quelques jours une conversion imaginée entre FH et un institut de sondage ou le score donné par FH pour Jean-Luc Mélenchon à cet institut était de 9%.
Un 8,5 % reconnu par tous les médias comme prometteur est donc un 8,5% rabattu qui lorsqu'il augmentera sensiblement ne discréditera les instituts car partout ils reconnaissent la progression (+1% c'est dire l'enormité de la progression !) et ils pourront ainsi dire on l'avait vu venir, on l'avait dit le 18 Janvier 2011.(potentiel 7 + 16).
Le silence ou le mépris (T.Legrand encore ce matin) de F2, de Libé v. papier, du nouvel obs, de france Inter du monde sur l'efficacité de notre campagne et la sémantique que nous imposons (voir Bayrou après Le Pen) contrastent avec la une du Figaro d'aujourd'hui et les articles lus sur France Soir, Le point, 20 minutes C'est notre chance, les médias papiers de droite vont nous soutenir bientôt TF1. Démente+PJ: déjà digérés par ces médias, en 24h.
@Gabriela #635
Il existe sur Facebook un groupe qui s'appelle "Rassemblement de tous les Fronts de gauche".
Ce n'est pas un forum à proprement parler, mais chacun peut partager, et y apporter sa contribution.
à maho (22h17)
Si ton message n'est pas ironique et que tu penses réellement ce que tu écris, je crois que tes convictions ne devaient pas être bien solides !
Ainsi, une question de détail avec des animateurs télé permettra, chez toi, de remettre en cause tout le reste ? La planification écologique. La relance économique. Les services publics. La retraite à 60 ans. La hausse des salaires et minima sociaux. La lutte contre la spéculation.
Excuse-moi d'être direct, mais tu n'es pas chez les socio-démocrates,ici, ni à Télé-Loisirs : le fond compte plus que ce genre de non-événement médiatique.
Maintenant, si tu plaisantais, je ris avec toi : t'imagines que certains pourraient écrire ça sérieusement !
Super bo,
J'étais "attiré" par Jean-Luc Mélenchon car très bon tribun, il remet en place les journalistes mais de fort bonne manière, et la parçe que les journalistes du petit journal lui font peur, il les évite ? Tu sais moi je suis de gauche, mes convictions tu peux les ridiculiser, mais Mélenchon a la base je ne connaissais pas, j'ai appris a le connaitre. Et sur ce point il m'a terriblement déçu (j'ai quand même encore le droit de le dire non?)
Si non ben je viens plus ici si c'est ton souhait. Mais n’éjectez pas les gens qui cherchent, ne les éloignez pas avec vos ton moralisateur.
Merci.
Le sondage 7% sûrs + 16% possibles doit retenir toute notre attention. A rapprocher des 35% du Non de gauche en 2005. Les 16% sont pour l'essentiel des électeurs socialistes que la gauche du PS est chargée d'empêcher de rejoindre Mélenchon. Voilà notre cible pour les jours qui viennent. A nous de les convaincre une à une, un à un, que le vote utile à gauche c'est le vote Mélenchon. Le front de gauche comme le dit Pierre Laurent c'est la solution. De plus c'est Jean-Luc Mélenchon qui est le plus sûr pour battre Sarkozy (voir 2007 où Ségolène Royal choisie par les sondages n'a pas été capable de battre SarKozy). Ensuite dire aux socialistes que si c'est Sarkozy qui gagne alors c'est une chambre bleu horizon qui arrivera. Or si c'est Mélenchon qui est au 2e tour (vote front de gauche et vote socialiste authentique = front populaire) et surtout si c'est MLP qui est là aussi (Front Populaire contre Front National) alors aux législatives la victoire de la gauche est assurée. Ils pourront s'ils le souhaitent voter pour leurs candidats socialistes sans problème. A eux alors d'assumer la contradiction entre le programme de Hollande et celui du Parti Socialiste. Pour nous front de gauche c'est le même programme.
Assemblée citoyenne ; Pour le 04 Samedi 4 Février Estoublon 04270 à 14h.
@ Jean-Luc Mélenchon et à tous et toutes
L'argument qui suit a été, me semble-t-il, jusqu'à présent sous-utilisé.
Lorsque Marine Le Pen gémit parce qu'elle ne trouve pas ses 500 signatures, on oublie trop souvent de rappeler qu'elle paye d'abord sa propre incapacité à rassembler son camp. Dans ce parti qui semble se transmettre héréditairement, comme une quelconque principauté de Monaco, elle a généré des dissidences qui 1/ la privent de forces militantes pour collecter des signatures et 2/ présentent contre elle des candidats qui lui disputent ses "signatures". Elle qui prétend rassembler le peuple français, est même incapable de rassembler toute l'extrême-droite ! Voilà ce dont Marine Le Pen souffre avant tout : de son pouvoir de répulsion.
Rien à voir avec notre candidat, qui a déjà su rassembler pratiquement toute la gauche anti-capitaliste, et qui s'appuie sur une majorité sociologique (les salariés) pour espérer construire sur cette base une majorité politique véritablement de gauche.
Vive le Front de Gauche! Vive la révolution citoyenne ! Au piquet, les paparazzis !
Et que tous ceux qui se paluchent devant le petit journal d'Anal + viennent goûter la vraie liberté d'une aventure où chacun peut vraiment aimer, partager, réfléchir et se battre. Bienvenue dans la vraie vie!
à maho (22h39) :
Bon, je sais, le n° du post dans lequel je te répondais est - pour l'instant - 666. N'y voyons pourtant pas un signe du démon !
Je suis heureux que tu sois de gauche : nous partageons certainement beaucoup de choses. Je ne cherche donc surtout pas à ridiculiser tes convictions (puisque nous avons probablement les mêmes). Mais, lorsque tu dis que Jean-Luc Mélenchon t'a "terriblement déçu" (et je t'en reconnais pleinement le droit !), j'ai envie de savoir quelle attente tu avais. Pour être déçu, encore faut-il espérer quelque chose, non ?
Alors je réfléchis, je réfléchis, et je me dis : voilà quelqu'un de gauche, qui se tourne vers un candidat qui incarne le mieux tout ce que représente la gauche (c'est vraisemblablement le candidat le plus pugnace et le plus charismatique qu'ait eu la gauche depuis... pfiou ! bien longtemps !) et qui, pour une babiole avec des animateurs télé (qui, tu l'auras remarqué, flinguent systématiquement le Front de Gauche) est sur le point de tout lâcher...
Moi, ça m'inquiète, ça. Ca voudrait dire que ces types là auraient gagné ? Ils auraient réussi leur travail de sabotage ? Mais, comprends aussi que je ne puisse pas rester impassible devant ça... Je devais te faire réagir ! Te parler du fond des choses : la lutte contre la spéculation, l'écologie, la démocratie, les acquis sociaux... on laisse tout tomber ?
En imaginant même qu'il y ait une une vraie boulette avec (c)anal+, qui n'en a jamais fait ?
C'est donc sans ironie et sans sectarisme que je t'invite à y réfléchir... Crois-tu vraiment que ce n'est pas, précisément, ce qu'ils attendent, ces journalistes inféodés au néolibéralisme : qu'on lâche tout ?
Allez, serrons les rangs. Vers la victoire !
Vu sur le site d'arrêt sur images:
Pourquoi Mélenchon a fermé ses portes au Petit journal
"On ne veut pas qu'une émission se moque des chômeurs"
il est bon ce Mélenchon!
@ maho
Je vais lever je pense tes doutes d'un seul coup avec ce que j'ai lu sur Arrêt sur images et la polémique petit journal.
"On ne veut pas qu'une émission se moque des chômeurs"
Le 18 janvier, la presse était conviée à assister à une rencontre avec des chômeurs à 16h45, une conférence de presse à 19h, et un meeting à 19h30. Coquerel nous confirme qu'une consigne avait été donnée pour leur bloquer l'accès à la réunion : "On ne veut pas qu'une émission se moque des chômeurs. C'était une rencontre avec des gens en résistance mais qui sont dans une vraie situation de galère". Pourquoi ne pas leur avoir expliqué ? "On aurait pu leur dire, mais ce n'est pas du direct, donc ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient et on n'a pas les moyens de mettre des militants qui vont avoir la bonne réponse, de la répartie. De toute façon, comme il y a du montage, ils font ce qu'ils veulent".
Si l'accès de cette réunion a été interdit à l'équipe de Barthès, ils ont pu filmer le reste. "Le Petit journal a une carte de presse, leurs journalistes ont donc eu accès à la conférence de presse et au meeting, c'est normal, c'est la liberté de la presse", explique Coquerel. Pour autant, on comprend qu'ils ne sont plus les bienvenus : "Il y a un côté manipulateur en permanence, poursuit Coquerel, les téléspectateurs du Petit journal ne se rendent pas forcément compte que ce sont des choses qui sont de l'ordre de la mise en scène".
Un exemple ? "La journaliste du Petit journal n'a pas posé de questions lors de la conférence de presse. Elle était juste devant moi, avec son micro, elle avait toute la possibilité d'interroger Mélenchon, mais elle ne l'a pas fait.
665 Rémi:
Merci, par contre je ne trouve pas sur ce nom. Mais encore, ne serait peut être une bonne idée de faire un forum (proprement dit) dans le site Place au peuple? Ce site là je le trouve très sous-utilisé. Là, en faisant un forum avec sous-thèmes on pourrait avoir une autre outil très intéressante. Je laisse l'idée car je ne saurait pas le faire moi même, mais je crois que ce n'est pas difficile.
Là on pourrait mieux organiser tout, par exemple un sous-thème avec que de propositions pour la campagne, un autre avec que des argumentaires, un autre que d'infos par exemple des assemblés citoyennes, meetings, etc, autre qu'avec des liens pour mieux naviguer sur la toile en allant vers tout endroit où on pourrait par exemple commenter quelque chose, etc, un autre qu'avec de commentaires généraux, etc.
Je crois que un truc comme cela pourrait multiplier de façon organisé notre petit travail militante sur la toile entre autres.
Merci
@brelge 670
Le FN a du mal à rassembler ses 500 signatures : est-ce une annonce stratégique (dans la lignée de la victimisation exprimée par MLP) ou est-ce une réalité ? Parfois je me demande si l'UMP ne serait pas aux abois, au point de faire pression sur les maires. MLP absente du 1er tour, un électrochoc dans l'opinion, report massif de l'électorat droitier sur Sarkozy. J'avoue que cela m'inquiète. Merci pour vos avis sur cette question.
Aujourd'hui j'ai eu un départ en retraite dans mon entreprise la SNCF. J'ai revu,les jeunes et les moins jeunes. Franchement, alors que je suis taxé de "personnage" par certains que j'ai formés, (ils me le disent à chaque fois, cela ne me dérange pas bien au contraire). Sur le plan politique, aie, aie, quelle surprise!
Jusque dans les années 2000/2005, il existait encore une activité politique à l'entreprise. C'était la fin d'une longue histoire dans l'entreprise. Les cheminots(e) pouvaient lire, et débattre. Et nous les incitions à cela, du moins la section du PCF.
Aujourd'hui, c'est incroyable j'ai du batailler dur : "Oui, ok, Mélenchon, mais, etc. etc." Ecoutez, je ne veux pas passer pour le vieux combattant, mais l'abandon du fait politique dans notre taule, quelle catastrophe!
Cette stratégie fut impulsée par R Hue (nous comprenons mieux aujourd'hui) pour ce qui concerne le PCF. Dire que je ne l'ai pas combattu ce félon, à l'époque. Qu'elle erreur! Seul le syndicalisme est laissé à lui même, ce qui fait que d'après deux collègues, il y aurait des adhérents CGT tentés par le vote FN (impensable à notre époque, du moins dans l'acceptation de la théorie).
Je pense sincèrement que sans débat et activité politique dans l'entreprise, là ou se situe le coeur de l'exploitation capitaliste, c'est un manque fondamental, et dommageable pour la conscience de classe.
Beaucoup de travailleurs n'ont plus cette conscience. En même temps, nous éduquions sur les enjeux présent mais également sur le passé du monde du travail.Actuellement, c'est le vide absolu. Et un peuple n'ayant pas appris qui à gagné ses droits ne peut avoir un avenir pour les défendre, et surtout il est perméable à toutes les idées, y...
Et ça vous avez vu dans l'express.fr ?
Metz a convaincu la classe ouvrière et dézingué le vote FN, il faut maintenant articuler SMIC à 1700€ et PME.
L'argument utilisé jusqu'à maintenant était : on relance l'activité, donc les carnets de commande se remplissent et on peut donc augmenter les salariés. Mais ce n'est pas immédiat il faut donc aider ces PME en attendant, donc à dire très précisemment comment. Autre élément la formation par une filière professionnelle du CAP à l'ingénieur. C'est encore à plus longue détente. Donc là aussi besoin de trouver des outils pour obtenir rapidement une main d'oeuvre qualifiée et relancer l'ascenseur social par une allocation d'étude pour tous.
Avec les PME ce sont les jeunes le deuxième point faible de notre campagne. Je pense que les jeunes c'est par la question de l'emploi qu'il faut prendre la question. Rappelons-nous le CPE.
Moi je trouve très bien ce boycott du "petit journaleux", pas de temps à perdre avec ces soit-disant journalistes. Notre candidat n'est pas là pour leur servir la soupe. Y'a longtemps que le "petit journaleux" ne me fait plus rire, ce mixage humour,politique,people est indigeste, une fois que l'on a compris cela on se sent beaucoup mieux. La prochaine fois il suffit de mettre deux pancartes : journalistes et journaleux ce sera plus clair.La résistance commence aussi là.
Michelle.
Comme le dit Mr Mélenchon, les électeurs font bien ce qu'ils veulent. A mon avis ça se traduira par une abstention et des votes blancs plus nombreux. Dans une moindre mesure, ces électeurs potentiels se reporteraient sur Dupont-aignan ou Carl Lang. Donc, on s'en fout, au mieux, proportionellement (pourcentage 1er tour), ça fait plus pour nous!
À tous ceux qui s'indignent que le PdG ait claqué le beignet au Petit journal, alors que cette émission crapoteuse risquait fort de piéger des chômeurs en lutte, voici un exemple de ce genre de chausse-trappe qu'il convient soigneusement d'éviter. Ça n'a rien à voir avec une atteinte à la liberté de la presse. Que je sache, les journalistes sont libres d'assister à tous les meetings qu'ils veulent de Jean-Luc Mélenchon, la question du droit de faire des images est tout autre. Il faut arrêter d'être naïf.
Voir également cet article avec un lien vidéo montrant la bonne manière de déjouer les pièges des chiens de garde.
Le petit journal est de moins en moins drôle et de plus en plus sarcastique, cynique et méprisant. C'est une émission de divertissement qui n'a rien à voir avec le journalisme. Il s'agissait ici de personnes en lutte et on imagine déjà ce qu'ils auraient pu tirer de ce reportage si on les avait laissé entrer. Mélenchon les connaît très bien pour en avoir fait les frais plus d'une fois. Ils se prennent la "grosse tête" au petit journal et ils se croient tout permis. La seule chose qui les intéresse, c'est du faire du buzz, quel que soit le sujet. Ce n'est pas ce que j'appelle, moi, des journalistes. Qu'ils veuillent se comparer aux autres journalistes qui ont pu entrer, c'est leur problème. Quand on est face à des gens en lutte pour un emploi, il est indécent de vouloir faire du buzz avec ça. Là, le buzz existe, c'est vrai, mais pas sur le dos des chômeurs. Mélenchon en prend plein son grade ? Et alors ? Il a sauvegardé l'intégrité de ce rassemblement. C'est ce qui pouvait arriver de moins pire !
Steph (672)
ça coule de source ! il y a des gens qui galèrent un peu plus chaque jour de par les mesures anti-sociales qui sévissent en France et on en voit d'autres ici qui n'ont pour seuls soucis que de pleurnicher sur le sort considéré comme injuste, réservé aux pauvres animateurs de canal+, payés comme des ministres à faire les pitres ! mais de qui se moque-t-on ?
@maho: si vous étiez attirés par Jean-Luc Mélenchon en raison de son coté " très bon tribun" notamment, ceci me désole. Jean-Luc Mélenchon en tant que personne ne compte pas (il le répète lui-même à l’envi de meeting en meeting), c'est le programme du FdG qui compte. Et le programme seulement. Lisez-le, étudiez-le, faites le vous expliquer en long, en large et en travers (interrogez-nous, allez sur le site du FdG, rencontrez des militants etc.) puis allez voir le programme des autres candidats (s'ils en ont un), comparez et enfin décidez vous pour un candidat. Mais de grâce, ne choisissez pas de voter pour un candidat parce qu'il a bonne mine ou parce que son expression orale vous convient. Vous vous dites de gauche ? Alors je suis convaincu que votre choix se portera finalement sur le candidat du FdG car vous vous rendrez compte par vous-même qu'il constitue la seule et unique alternative crédible à la politique menée par le président et le gouvernement actuel. Très amicalement.
Merci d'avoir pris le temps de répondre.
JE vous souhaite bonne continuation et bonne nuit.
@Gabriela #674
J'avais mis sur mon message le lien vers le groupe, il a été supprimé car ici ce n'est pas un fourre-tout. Essaye sur un moteur de recherche, tu trouveras sans doute.
Pour le reste, des ateliers de réflexion avaient déjà été proposés notamment sur le projet de la constituante, bien avant que le programme du Front de gauche ne soit édité.
Je viens à l'instant de visionner le discours de Jean Luc Mélenchon à Metz. Que j'aime cette élocution et cette manière extrêmement pédagogique de s'adresser à toutes et tous.
Je retiens un passage en particulier, celui qui fait frémir, sur le projet du gouvernement, repris par les socialistes de revenir sur le droit légal du temps de travail. Quelle honte de brader ainsi nos acquis sociaux ! Quelle honte d'oser une fois encore s'en prendre à nos droits acquis par la lutte de nos aînés.
Je me permets de vous citer un article paru dans un journal que je ne lis pas mais dont on m'a soumis une photocopie. Bien entendu, cette information est à prendre avec des pincettes mais continue en droite ligne de ce genre de proposition odieuse :
"Lors d'un récent dîner avec des patrons, francois Hollande a surpris son auditoire par l'audace de ses propositions sur la réductions des dépenses publiques, sujet sur lequel il est peu disert devant les micros. "Il a évoqué la formation professionnelle et l'aide au logement comme trop coûteuses, rapporte un Pdg, Il a affirmé que le département constituait un échelon de trop, que l'Etat devait réduire ses dotations aux collectivités locales, que els agents des établissements du secondaire pouvaient appartenir au privé et que la dépendance pourrait être prise en charge par les assurance privées"
Cet article a été écrit par Corinne Lhaïk pour l'Express.
Alors soit c'est de la manipulation médiatique soit c'est un sacré pavé dans la mare !
@naco
Plus récemment, dans la seconde partie de son dernier passage à France Inter (questions des auditeurs), ou elle assaisonnait copieusement Jean-Luc Mélenchon, elle s'est permis un grand couplet sur la décroissance
Ça m'étonne… parce que Mélenchon a en un sens un discours bien plus proche des objecteurs de croissance que n'importe quel dirigeant des Vert ! Et on ne peut pas franchement dire qu'EELV soit très axé sur la décroissance (c'est le bébé de Cohn-Bendit quand même, capitaliste vert par excellence)… enfin bon, j'aurai appris une chose.
A propos de la clique Vivendi Inc.,
J'ai entendu ou lu quelque part que les reporters (les vrais) se plaignaient du comportement extrèmement intrusif des équipes du petit (minuscule) journal...
Une fiche argumentaire élaborée par la commission économie du Parti de Gauche, qui révèle les 4 mensonges proférés par M. Lenglet face à Jean-Luc Mélenchon à l'émission "des paroles et des actes" sur France 2
Comme vous le savez sûrement Megaupload a été fermé par le FBI (oui oui les mêmes qu'à la tv). Les citoyens américains, par le biais d'Anonymous, appelle tous les peuples à résister, en expliquant qu'il s'agit là d'une étape supérieure qui vient d'être franchie sur la privation des libertés, ou plutôt de la liberté en général.
Depuis les Révolutions de l'année précédente, les peuples se réveillent presque aussi vite que les vrais puissants nous broient!
500 signatures du FN et la "carte des candidats".
Un ami vient de me dire que le FN risquait fort de ne pas avoir ses 500 signatures, car désormais les maires signataires seraient connus de tous (leurs électeurs) et bien sur des conseils départementaux/régionaux qui décident de certaines subventions, ou pas. Cela en refroidirait énormément.
En farfouillant un peu, article la dépêche.
Cela changerait pas mal ce qu'ils appellent "l'échiquier politique". Effectivement tous les 5 ans on y a droit ou presque mais si "la règle" a été modifiée. J'avoue que j'ai même du mal à avoir un avis sur le sujet, j'aime bien celui de J-L Mélenchon a ce propos : soit le FN est déclaré dangereux et interdit, soit c'est un parti comme les autres et il est exactement traité au "même tarif". Il me semble qu'en substance c'est ce qu'il avait déclaré, ça me parait être la meilleure attitude à ce propos mais maintenant, a moins de 100 jours des élections. Je ne sais pas quoi en penser si ce n'est pas juste de l'intox.
Monique (694) Merci.
L'arroseur arrosé ! Un immense Merci pour tous et toutes les Camarades qui ont bossé au nom de la vérité pour éclairer notre jugement citoyen.
@Monique 694 -
Concernant la lecture du graphe 2 concernant le taux de croissance du PIB.
En plus des explications données dans le document que vous référencez, j'ajoute ma lecture : Puisqu'on compare la France à l'Allemagne. Alors allons y :
France : Indice 100
2009 : -2,7% 97,3
2010 : 1,5% 98,75
2011 : j'ai pas les chiffres
Allemagne : Indice 100
2009 : -4,7% 95,3
2010 : 3,6% 98,73
2011 : j'ai pas les chiffres
Vous voyez que sur les 2 années ayant suivies la crise, la France s'en est un peu mieux sorti que l'Allemagne. On est revenu à 98,75 alors que l'Allemagne est revenu à 98,73.
Sur la décennie 2000-2010, la France a un taux de croissance de 1,9% alors que l'allemagne fait 1,4%. Donc si on suit le raisonnement de monsieur Lenglet de BFM TV, qui a fait une correlation entre les dépenses publiques et le taux de croissance, alors la politique économique française de dépenses publiques l'emporte sur celle de l'Allemagne.
Mais pour être honnête, la corrélation entre dépenses publiques et croissance n'a jamais été démontrée.
Sources : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=98&ref_id=CMPTEF08118
@ rom.
je ne sais pas quoi en penser si ce n'est pas juste de "l'intox"
Si c'est de l'info (que le FN n'obtienne pas ses signatures) je rassure tout le monde, je ne vais pas en mourir, et plein de gens avec moi, c'est quand même dommage... ça va être trop facile du coup (en se fiant aux médias ;-).
La rencontre entre Jean-Luc Mélenchon et le collectif de chômeurs (vidéo):
Partie 1, Partie 2, Partie 3, Partie 4
Peut-être qu'en regardant ça, vous comprendrez mieux pourquoi Mélenchon et le service média du FdG ont refusé l'accés au Petit Journal.
Ceux qui ont bien fait leur boulot, c'est Arrêt sur Images dans cette histoire, au moins. Y a un abonnement de 24h à 1€ sur le site d'ASI. L'occasion de bien s'informer, entre autres.
Rom, Jean Jolly.
Comme je l'écrivais dans ma réponse plus haut, c'est tout bénéf'pour nous... encore que, ils pourraient alors se revendiquer être le véritable contre-pouvoir aux yeux des médias, et là ça deviendrait dangereux (milices et compagnie) lors de prochaines manif'ou dans le cas d'une révolte, si par malheur nous n'arrivions pas à gagner le pouvoir. Il serait donc plus utile de les combattre par les urnes (vote utile FdG, ça va de soit) et diminuer leur force de saccage des humains quels qu'ils soient.
@ Séb, c'est bien!.
J'aurais aimé aussi un combat à la loyale, Front de bœufs contre Front de têtes dures, mais la vie est ainsi... nous n'allons pas pleurer sur un parti inutile.
@ Jérémy.
Merci, un moment d'humanité à faire circuler sans modération... notre webmestre sera d'accord.
Merci sincèrement Monsieur Mélenchon d'avoir accepté de rencontrer ces chômeurs à Thionville.
Merci aussi à Jérémy d'avoir mis cette vidéo en lien. De vous voir humain envers des personnes qui comme moi galèrent (l'exemple de ce qui reste après les frais obligatoires pour avoir un toît quand on n'a que 410€), m'a ému. Ca fait un bien fou de vous sentir concerné par cela. On voit bien que vous ne vous la jouez pas Actor Studio, ce qui est rare en politique. Il faut absolument faire tourner cet entretien qui parlera plus aux citoyens que l'émission dont tout le monde a parlé (c+).
Cependant, il faut prendre en compte le fait qu'il y a deux types de non-travailleurs pauvres: les demandeurs d'emploi qui sont pleins d'énergie et qui veulent se rendre utiles dés que possible (à 1700€, évidemment), et, ceux comme moi, qui ont été brisés par la vie et qu'il serait bon d'accompagner dans le quotidien.
Pour tout cela, j'ai totalement confiance en vous et en notre Front de Gauche.
Bonjour à tous
Les prochaines élection vu par les chats et les souris. Et devinez qui est qui? Fastoche!
http://www.youtube.com/watch?v=Fu2k_IbQ1zw
@Ermler : Merci, c'est un honneur, on fait comme on a dit !
@zenzab (21 janvier 2012 à 1h33)
"A propos de la clique Vivendi Inc., j'ai entendu ou lu quelque part que les reporters (les vrais) se plaignaient du comportement extrèmement intrusif des équipes du petit (minuscule) journal..."
Les journalistes, les vrais, ne sont pas légions et ce n’est pas la carte du journaliste qui détermine la valeur du « bonhomme ». Il n'y en a que très peu qui se sont clairement positionnés et rien n'est jamais gagné, de toute façon.
La vigilance doit être de tous les instants dans la vie du citoyen!
A propos de l'énergie, les gens compétents du front de gauche peut ils donner un éclaircissement sur ce que je viens de lire. Si cela est vrai ça pourrait être intéressant.
Bonne idée, la méthode de Julien (640), je l'adopte !
J'ai acheté 5 programmes du Front de Gauche et je vais les semer, comme le petit poucet...
Les vidéos postées par Jérémy (694) démontre toute l'étendue de la supercherie dans cette affaire. Il est clair que les animateurs de Canal+ n'avaient rien à y faire et on imagine très bien comment ceci aurait été détourné, au détriment des gens dans la galère. Alors tout ceux qui sont venus ici taper prématurément sur notre candidat, qu'ils essaient de démêler le vrai du faux avant, car bien souvent se cache derrière tout ça, une véritable action de démolissage de notre candidat. Tout ceci donc, n'était qu'un montage de ces petits rigolos, à l'image de la journaliste qui court après M. Mélenchon et l'interpelle dans les couloirs, tout ça fut une mise en scène destinée à vouloir faire passer notre candidat pour un stalinien, empêchant la presse de faire son boulot. Grosses les ficelles (cf. arrêt sur images). On n'a pas fini d'en voir naître des plans tordus de ce genre !
Parmi les candidats aux présidentielles, un choix fondamental se présente aux Français entre seulement deux alternatives :
l’une, c’est une politique austéritaire, aboutissant à la terrible situation que connaît le peuple grec, en risque denouvelle dictature.
La politique d’austérité est combattue en France par une vingtaine d’économistes de formation : chercheurs, maîtres de conférence, professeurs d’Université, ceux qui se nomme « Les économistes aterrés » (dont fait partie Lordon), Jacques Généreux, et d’autres.
Ces spécialistes authentiques nous déclarent que l’austérité nous entraînera dans un cercle vicieux aboutissant à une catastrophe du type grec.
Les adversaires de l’austérité prônent une relance de l’économie par l’augmentation du pouvoir d’achat, une restauration des finances de l’Etat par l’instauration d’impôts sur les revenus proportionnels à l’importance de ceux-ci, par la création d’un protectionnisme intelligent et par des lois empêchant la délocalisation industrielle.
Face à cette alternative, prônée par de vrais spécialistes de l’économie, formés par un enseignement systématique, entraînés par des activités de recherche et d’enseignement, l’électeur pourra voter pour une politique économique inverse, qualifiée de suicidaire.
Parmi les candidats, UN SEUL se présente contre l’austérité : Mélenchon, représentant le FdG.
Les autres choisissent la catastrophe.
Et des Français hésitent, notamment parce que une bande d’ « amuseurs » publics n’ont pas été admis par le FdG, qui ne désire pas en cette période de crise, qu’on tourne en ridicule le combat entre les deux politiques. Traite–t-on à la rigolade une épidémie de peste, un grand incendie de forêt ?
Légèreté gauloise ?