17jan 12

Sans relâche

Entre Strasbourg et Metz

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aaa-03Cette note est rédigée à la va-vite dans le train de Paris à Strasbourg où je vais rejoindre mon banc. Dans ces cas-là, vous le savez, vous n’y coupez pas, je vous parle d’Europe. Ici il est question du nouveau traité et de l’élection du candidat commun de la droite et des socialistes, Martin Schultz à la tête du parlement européen. Mais avant ça je vous parle un peu de la campagne. Et le reste vous n’avez qu’à le lire pour le savoir. Car je dois quitter ce clavier pour retourner à de la relecture de texte à publier. Je n’en finis pas. Je passe ma vie à écrire et relire autant qu’à parler. Je ne me plains pas. J’ai toujours aimé ça. Et maintenant comme jamais.

Je n’ai pas chômé, mes amis. J’attaque mon quinzième jour sans pause à l’exception d’une grasse matinée ce lundi. Mais il était temps. Jeudi l’émission de France 2. J’ai lu que j’ai préparé ça en faisant de bons repas. Tu parles ! J’en serais mort ! Puis dès le lendemain matin une superbe rencontre avec des lecteurs du journal gratuit Métro. Une vidéo sur LCI permet de retrouver ça. N’empêche : encore deux heures d’exigence maximum car c’est un tirage à quatre millions d’exemplaires ! Puis repas sur le pouce avec mon équipe pour faire le bilan de la télé ! Départ pour Nantes car j’aime arriver la veille et que j’ai rendez-vous aaa-02bavec le collectif contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Dans le train on prépare la réaction à l’affaire Standard & Poor’s. Communiqué, dispositif de mobilisation, tout se cale dans le carré où nous sommes installé avec Martine Billard, par téléphone avec François Delapierre et Manuel Bompard. Je joins Pierre Laurent à Berlin, on affine. Arrivé sur place, rendez-vous pendant deux heures avec les copains et les associations contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes menés par Françoise Verchère. Ils ont dû me trouver très moyen car je mourais de sommeil. Moi je n’en ai pas perdu une miette et appris des arguments pour plusieurs autres dossiers. Le lendemain matin, trois quart d’heure sur France 3. Une magnifique édition de l’émission politique. Mais ce n’est pas une promenade de santé car les quatre qui sont là ne laissent rien passer, eux non plus. Repas avec l’équipe, les journalistes qui suivent ce déplacement. A ma table, le maire de Saint-Herblain, le socialiste Charles Gauthier. Un vieil ami personnel qui a tenu à m’accueillir ostensiblement. Après ça, pause conférence de presse sur place, au Zénith. J’y retrouve Patrick le Hyaric. On tient ensemble la partie commune, il fait le reste après que je suis reparti dans ma loge pour la préparation du discours. Je boucle ça avec Laurent Maffeïs le responsable des Etudes au Parti de Gauche. On finit par caler deux ou trois des plaisanteries politiques du discours, notamment la comparaison avec les Dalton qui a demandé du temps pour être bien en bouche, si j’ose dire. On vérifie les chiffres qui seront donnés. C’est toujours la hantise. Delapierre m’a rejoint dans ma loge. On récapitule. Vient le meeting. Puis le repas avec les copains du coin qui tiennent encore debout, ivres de bonheur. Ils espéraient quatre mille personnes il y a en avait six mille. Dimanche on démarre tôt. Retour à Paris. Micro sieste pour recharger la pile. Puis départ vers le siège de Standard & Poor’s où bataillent les copains depuis deux jours. Tout le monde est remonté à bloc. Je prends la parole perché sur un capot de voiture, ça me plaît. Par contre je force la voix comme un gamin sans expérience et elle se casse. J’ai pas eu le temps de chauffer l’outil. Voilà. C’est un résumé. De la diagonale. Mais ça donne l’ambiance et leaaa-05b rythme. Je ne me plains pas. Je suis porté par les camarades. Janvier c’est le mois de l’assaut du Front de Gauche. On fera le bilan en fin de mois. Pour l’instant, il faut aller au pas de charge, et trouver la cadence.

J’ai reçu une masse considérable de commentaires et d’échos de mon passage dans l’émission de France 2 « Des paroles et des actes ». Que des encouragements. J’ai pu constater l’impact considérable de ce type d’émission pour faire connaître un programme et le personnage qui le porte. Je n’en parle pas autrement qu’au cas particulier qui est le mien. On m’a parlé de « l’enthousiasme » que cela a déclenché. Il a été assez fort pour en trouver écho jusque dans bien des médias qui deux jours après en firent état après un silence d’abord coulé dans le bronze. Je n’en dirai rien de plus que ce que vous pouvez vous-même en savoir d’après ce que vous avez entendu ou ressenti. Bien sûr vous connaissez notre difficulté particulière. Bayrou avec moins de téléspectateurs et une mauvaise prestation progressa aussitôt de quatre points dans les sondages avant de doubler purement et simplement ses intentions de vote. Pour ma part avec davantage de téléspectateurs et une réussite constatée par les professionnels eux-mêmes, je me vois accorder un point et demi de progression par l’IFOP de madame Parisot, et pas une intention de vote supplémentaire par IPSOS-le Monde. Que des amis du peuple bien connus ! Je note une différence de ton cependant. Jusqu’à jeudi ces précieux esprits disent de mon score qu’il « stagne » entre six et huit pour cent. Maintenant ils n’hésitent pas à noter que je « plafonne entre six et huit ». Faussement affligés et mortellement répétitifs, les questionneurs automatiques couinent, la tête penché pour m’asséner la vraie question qui tue, directement recopiée des argumentaires socialistes : « Comment se fait-il que vous n’êtes pas plus haut dans les sondages alors que la crise… ragna gna ». Leur stupidité hargneuse ne les conduit jamais à se demander comment il se fait que la gauche est à un point aussi bas au total, alors qu’il n’y a plus que cinq candidats en lice dont un est réputé en quantité indétectable, et les deux autres ne faisant pas davantage ensemble que quatre points. Six mille personnes se rassemblent à Nantes pour le meeting du Front de Gauche ? 20 000 viennent ensuite sur notre site écouter le discours ? Pas une image télé ! Pas une ligne, pas une photo dans les journaux des importants. Et le commentaire du « Nouvel Observateur » de noter finement que nous avons fait venir des cars « de toute la France ». Oui, « de toute la France », rien de moins ! Le « Nouvel Observateur » oublierait-il nos cars de l’outre-mer ? Surtout ceux en provenance de la Polynésie française ! Je galèje ! Mais le journal qui offre un ordinateur à ceux qui s’abonnent croit-il que nous ayons besoin d’en faire autant pour attirer jusqu’à nous ? En fait ce qui me frappe à cette étape, c’est que de telles grosses ficelles n’attristent plus les nôtres, je le vois bien. C’est 2005 qui recommence par les deux bouts ! En haut et en bas un mépris croisé. Il est sain et vivifiant. De notre côté, il ne doit pas rester d’illusion sur tout ce petit monde des importants. Notre socle 00tiendra bon à proportion du dégoût qu’il ressentira pour leurs prescriptions et injonctions. Chaque jour qui passe, les méprisés apprennent à se guérir de toute considération pour ce dessus du panier qu’il s’agit tout de même de vaincre.

Parmi les commentaires de nos amis et surtout ceux qui me sont remontés des écoutes collectives, ce qui m’émeut le plus, c’est l’accueil qu’a reçu ma réponse à la question sur mon « premier déplacement ». J’ai parlé d’aller en Algérie, « si les algériens le permettent ». De partout là où on m’écoutait, ce furent applaudissements et cris ! Je ne sais combien sont venus depuis me serrer la main pour ces mots. J’ai dit « la guerre est finie ! On est une même famille, maintenant : on s’aime». J’improvisais les mots. J’ai laissé parler le cœur. Je me suis défini comme un « maghrébin européen ». De tout ce que j’ai fait, dit, écrit, je voudrais que reste ces mots d’amour s’ils ont fait avancer quelque chose entre nous tous ici, et là-bas. Et s’ils peuvent créer la mode de ne plus parler des maghrébins seulement à propos des « quartiers » ou avec des paroles paternalistes de compassion.

Mardi, à l’Usine, siège de campagne du Front de Gauche, nous avons reçu la délégation de la CGT menée par Bernard Thibault. Un moment très fort de la campagne après que la veille nous avons été reçus déjà par Annick Coupé et ses camarades au siège de « Solidaire ». Selon l’AFP « Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Bernard Thibault (CGT) ont affiché mardi leurs convergences anti-austérité, à la veille du sommet de l'Elysée que tous deux jugent "anti-social". » La rencontre a duré près de deux heures. Puis nous avons tenu02 ensemble une conférence de presse commune au siège même, en présence de Pierre Laurent (PCF), Martine Billard et Christian Piquet. J’ai dit que j’étais « très ému et honoré » que la CGT « ait eu l'élégance de venir à notre siège de campagne », en soulignant que cette rencontre avait pour intention de « démonter la comédie qu'a préparée le chef de l'Etat avec son soi-disant sommet social dont la conclusion est annoncée d’avance : ce sera "encore plus d'austérité". » J’ai dit de Nicolas Sarkozy qu’il est un « homme aux abois qui gesticule comme quelqu'un en train de se noyer. » Bien sûr, je ne suis pas dupe du fait qu’il fait son job de classe en quelque sorte. Bernard Thibault,  de façon très forte pour moi, a salué « l'honnêteté intellectuelle de Jean-Luc,et rappelé « l'aspiration très répandue dans nos rangs pour un changement de président de la République et un changement de comportement des élus politiques à l'égard du fait syndical » au regard de la manière dont s'est préparé ce sommet qui s'annonce « anti-social ». Mais, mercredi à l'Elysée, « j'y vais à l'offensive », a déclaré le responsable cégétiste, déplorant que le président « ne retienne que les revendications patronales ». « Ils ont justifié des plans de rigueur au motif de vouloir conserver les 3 A » et maintenant que la note a été dégradée, ils vont « nous expliquer qu'il va falloir continuer », a-t-il dit, appelant à manifester mercredi. Bernard Thibault a dénoncé l'« attitude schizophrène du gouvernement » face au triple A, jugeant que « la conclusion est la même à chaque fois, plus d'austérité pour les salariés ». « S'il y a des économies à faire, je suggèrerai peut-être demain d'arrêter les subventions de l'Etat aux agences de notation ! », a-t-il lancé. L’AFP note que je l’ai approuvé. Cela va de soi. Et mieux en le disant. Pour ma part j’ai voulu relever plusieurs "convergences" avec le secrétaire général de la CGT. Et surtout sur le "danger" de « renversement de la hiérarchie des normes, qui mettrait non pas la loi ni la convention collective au-dessus de tout, mais l'accord individuel ou d'entreprise »: « ce serait un renversement inouï dans lequel les salariés seraient broyés ». J’ai dit : « Nous avons aussi une "perception commune du danger de récession que comporte la politique du gouvernement" qui se refuse à augmenter les salaires, nécessaire à la "relance de l'activité" », et j’ai souligné que notre programme prévoit des mesures partagées avec la CGT, comme le « salaire minimum à 1.700 euros ». Bien sûr, j’ai rappelé que nous étions d’accord ensemble, un  « accord absolu » sur le « retour de plein droit à la retraite à 60 ans ». Ce n’est pas le cas de tout le monde, pas vrai ? La suite sur le sujet, je compte la dire à l’occasion de mon meeting à Metz ! Je crois que ce meeting va être diffusé en direct sur le site Place au Peuple. En effet nous avons testé le procédé à 03Nantes, sans faire trop de publicité c’est vrai parce que nous étions en phase expérimentale. Maintenant ça va tourner. Chacun de vous si isolé qu’il soit va pouvoir s’impliquer dans l’argumentaire et bénéficier de notre élan commun là où il se réchauffe.

J’écris ces lignes sur mon banc au parlement européen à Strasbourg. Le mardi matin a été élu le président de ce parlement. Pourquoi fallait-il voter ? Parce qu’un accord entre la droite et le PS prévoit un tourniquet entre eux au perchoir. Grosse connivence. Je l’ai dit. Je l’ai écrit. Je n’ai pas voté. Aussitôt Catherine Trautmann, une socialiste pour laquelle j’ai bien de l’estime, me prend à partie prétendument au nom de « l’ensemble de la délégation socialiste française ». L’ensemble ? Chère Catherine, je connais la maison et je sais donc que ce n’est pas vrai. Il y a longtemps que le petit jeu des connivences entre socialistes et droite au parlement européen soulève de grosses colères au PS français ! De même j’ai parfaitement capté combien le résumé de mon communiqué est spécieux ! Ah ! cher « ensemble de la délégation socialiste française », vous aimeriez tellement avoir un adversaire caricatural ! Mais puisque vous me cherchez, vous allez me trouver, comme d’habitude. La déclaration selon laquelle Martin Schultz mériterait notre soutien en raison  des « positions qu’il a défini ces dernières années en notre nom sont sans équivoque ».  Mauvaise plaisanterie ! Schultz est une caricature de social libéral. Ses votes sont en effet sans équivoque ! Mais si vous insistez il sera indispensable de souligner quels ont été les votes de la délégation socialiste française. Le dernier en date qui vous a vu adopter « le paquet rail » en est un exemple douloureux pour ceux qui ont voté pour vous pensant défendre le service public ! Le rappel de vos votes au parlement européen avec la droite, les mesures que vous avez soutenu sur la politique d’austérité, vos exploits en faveur de la libéralisation des services04 publics comme celui du rail et ainsi de suite sont assez présents à mon esprit. Je vous donne rendez-vous pour la suite de la discussion sur mon blog européen.

Au Parlement européen en ce moment, outre les travaux habituels, on vit au rythme des négociations du fameux « traité » sur l’ « Union pour la stabilité budgétaire » inspiré début décembre par le couple Merkel/Sarkozy. Les informations sur les négociations nous arrivent en anglais, via les députés de la commission parlementaire des affaires constitutionnelles. Trois membres de cette commission, deux de droite et un social-démocrate, ont été gracieusement conviés à la table des négociations. Mais seulement en qualité d’observateurs ! C’est trop mignon, non ? Mais les rédacteurs avaient-ils vraiment le choix ? Ce traité intergouvernemental prétend tout de même avoir pour vocation de s'incorporer dans le Traité de Lisbonne. Inviter trois pauvres députés européens sans aucun pouvoir décisionnel, histoire de faire démocratique, était donc un minimum. Il permettra aux habituels enthousiastes de service de mentionner au détour d’une phrase, avec cet air de componction satisfaite qui est le chic des eurolâtres, que « les parlementaires européens ont été associés ». Je me régale d’avance des griots médiatiques qui vont répéter ce bobard sans vérifier et que ce sera un bonheur de ridiculiser. 

Le contenu du projet de traité change d'un jour sur l'autre. Mon équipe parlementaire tourne en bourrique. Il lui faut sans cesse comparer les textes anglais pour y repérer les nouveautés. Et moi je dois dire que mon emploi du temps ne m’invite guère à vivre au rythme de ce genre de palinodie. Je suis même plutôt très agacé de constater ce bazar ! Il y a des choses qui ne bougent guère cependant. Ainsi pour la règle d'or que ce traité veut imposer à tous les peuples des Etats qui le ratifieront. Celle-là ne change pas. « Les budgets des administrations publiques sont à l'équilibre ou en excédent en termes de recettes et de dépenses ». Voilà pour la règle. Elle est réputée respectée si vous restez dans les clous du Pacte de Stabilité (3% de déficit et 60% de dette). Mais ce n’est pas tout. Il faut 05aussi que votre déficit n'excède pas 0,5% « en données corrigées des variations conjoncturelles et déduction faite des mesures ponctuelles et temporaires ». Clair n’est-ce pas ? C’est le style de la maison. Ce charabia, c’est ce que les économistes appellent le « déficit structurel ».

Une notion floue qui n'a à ce jour aucune définition commune et partagée en Europe ! Elle est basée sur l'idée que certaines dépenses n'existent que du fait de la conjoncture du moment. Comme le coût du renflouement des banques par exemple. Ces dépenses-là ne doivent pas être comptabilisées avec le reste du déficit. Par contre les dépenses liées aux services publics ou à notre système de santé sont des dépenses structurelles. Elles doivent donc être réduites. Peu importe si de telles réductions alimentent la crise. Dans la logique de ce système, les dépenses qui seront alors faites pour éteindre le feu seront considérées comme "conjoncturelles" et donc non comptabilisées. Il est donc moins grave d’avoir à réparer des dégâts que de les provoquer. Je caricature à peine. Un calcul du "déficit structurel" des Etats est néanmoins réalisé régulièrement par les services de la Commission européenne. Celui de la France était estimé à 3,9% du PIB en 2011 par la Commission européenne. 3,9% du PIB ça représente 78 milliards d'euros. Pour rentrer dans les clous du nouveau traité (0,5%) ce sont donc 68 milliards d'euros d'économies qui devront être réalisées, soit près de 8 milliards de plus que le budget de l'Education Nationale. Notez tout de même que cette règle pourrait être revue. La ministre de l'Economie du Danemark, pays qui préside l'UE depuis le 1er Janvier, a en effet indiqué que son gouvernement était en désaccord avec la manière dont la Commission européenne calcule le dit "déficit structurel". Elle fait du zèle.

Autre constante dans les diverses versions du traité : l'obligation pour les Etats de « faire prendre effet (à la règle d'or) dans la loi nationale de façon contraignante et permanente, de préférence au niveau constitutionnel, de façon à garantir son respect dans le processus budgétaire national ». Notez que jusqu'à mardi de la semaine dernière, l'obligation de constitutionnaliser cette règle d’or était totale. Mais face au refus du Danemark de constitutionnaliser une telle règle, la formule de compromis emberlificotée que j’ai citée plus haut a été trouvée. L'idée reste la même : il s'agit de contraindre les parlementaires à se conformer à la règle. Un autre point qui ne varie pas est l'obligation de mettre en place un « mécanisme automatique de correction » en cas d'écart important de la règle. C’est-à-dire un mécanisme que personne n’aura le droit de contester dans aucune Assemblée Nationale. Dans la dernière version du traité, il est précisé que c'est la Commission qui concoctera le dit mécanisme. Elle fixera aussi le calendrier dans lequel les "corrections" devront être mises en œuvre par l'Etat. Toutes les versions du traité permettent aussi à la Commission de sanctionner financièrement les Etats membres de la zone euro ayant ratifié le texte. C’est une évolution car 06dans le fameux "6 pack", le « paquet gouvernance économique » entré en vigueur en décembre dernier, l'aval préalable du Conseil était requis. Au moins les Etats pouvaient faire semblant d’avoir encore un peu de pouvoir.

Le plus dur pour travailler ce texte, c’est ce qui change d'un jour sur l'autre. La première mouture du texte, sortie du chapeau de Monsieur Van Rompuy le 16 décembre dernier, prévoyait par exemple qu'à partir de sa ratification par 9 Etats membres de la zone euro, le traité puisse entrer en vigueur dans les Etats l'ayant ratifié. Vendredi dernier ce chiffre avait été porté à 15. Ce mardi il était tombé à 12. Ces variations ont le mérite de nous donner une idée du rapport de force en faveur de ce traité qui ne s'appliquera qu'aux Etats qui l'auront ratifié. Elles nous indiquent aussi à quelle pression auront à faire les peuples qui obtiendront la mise en place d'un référendum sur la ratification de ce traité. En France, la Constitution, en vertu de son article 11, permet d'organiser un référendum sur la ratification d'un traité « à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ce référendum, c’est notre affaire. Nous allons en faire la propagande dans les mois à venir. Et nous engagerons nos partenaires européens à faire de même partout où c'est possible.

L’IFOP est le plus vieil institut de sondage français. Il bénéficie ainsi d’une image de respectabilité dans le monde des sondeurs. Pourtant, c’est bien l’IFOP qui vient d’inventer un nouvel instrument inquiétant. Le « Rolling 2012 » est présenté par l’institut comme « une innovation pour décrypter la course à l’Elysée ». Mais derrière ce terme anglais se cache un risque d’abus supplémentaire dans l’utilisation des sondages. L’IFOP a en effet décidé de nous abreuver quotidiennement de sondages. Du 12 janvier jusqu’au second tour de l’élection présidentielle, l’IFOP publiera un sondage chaque soir sur le site de Paris-Match. Tous les jours, entre 300 et 350 personnes seront interrogées en ligne, puis les résultats seront cumulés sur 3 jours pour obtenir un échantillon relativement « représentatif ». 07Les sondages en ligne comportent déjà de nombreux « biais », comme on dit pour désigner les arnaques de cet exercice. L’IFOP en rajoute de nouveaux en imaginant ce système de sondages quotidiens avec une rotation de l’échantillon.

A chaque publication de sondage, des énormités peuvent être relevées. Voyez. Les journalistes ne cessent de mettre en avant Marine Le Pen depuis des mois, à toute occasion. Mais en fait les sondeurs sont incapables de se mettre d’accord quant bien même ils se vantent du sérieux de leurs méthodes. L’IFOP et OpinionWay ont tous les deux publié un sondage le 12 janvier. Pour l’IFOP 21,5% des Français voteraient pour Marine Le Pen tandis qu’OpinionWay annonce un score de 17%. 4,5 points d’écart, cela fait quand même beaucoup pour des méthodes dites sérieuses.

A présent ces différences deviennent amusantes quand on sait que ces deux sondages sont « sponsorisés » par la même entreprise, Fiducial. Pourquoi dis-je « sponsorisé ». C’est la nouveauté. Il s’agit là encore d’un phénomène qui devient de plus en plus courant, mais qui passe inaperçu dans les commentaires. Les instituts de sondage s’associent à des entreprises ! Celles-ci financent les sondages. En échange leur nom est accolé au sondage. Fiducial sponsorise donc deux sondages, publiés le même jour, avec les mêmes techniques. Mais les deux institut voient 4,5 points d’écart sur les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen. Tel quel.

Encore une fois, aucune abstention n’est prédite dans les derniers sondages publiés. Tous les électeurs vont voter et savent pour qui dès à présent, c’est bien connu. L’IFOP a tout de même le mérite de poser une question qui nous éclaire sur le sujet. On découvre alors que 45% des personnes interrogées pour le sondage du 12 janvier déclarent pouvoir changer d’avis. Dès lors que la moitié d’un échantillon affirme ne pas être sûr de son intention de vote, on peut sérieusement se demander ce que veut dire le sondage lui-même.

Dans "austéritaire" il n'y a pas qu'austérité. Il y a aussi « autoritaire ». La politique d'agression contre le peuple n'est possible que si le peuple reste amorphe. Voilà pourquoi ceux qui résistent sont pourchassés ou empêchés. On se souvient du cas de Xavier Mathieu, syndicaliste de Conti poursuivi en justice pour avoir refusé un prélèvement ADN.

C'est aussi le cas de plusieurs de nos camarades du Front de Gauche. Dimanche 7 janvier dans le centre de Paris, rue Rambuteau, plusieurs militants communistes ont dû se soumettre à un contrôle d'identité. Le motif invoqué par les policiers est "atteinte à l'ordre public". Diantre ! Que leur reproche-t-on ? D'avoir vendu L'Humanité-Dimanche sur un marché. C’est pourtant ce que font des milliers de communistes partout en France chaque week-end depuis des décennies. Ils ont été repérés par le dispositif de vidéo-surveillance. Un comble. La co-présidente du Parti de Gauche et députée de la circonscription, Martine Billard, a interpellé le commissaire du 3e arrondissement de Paris ainsi que le Préfet de Police sur cette atteinte à la liberté d'expression et à l'action d'un mouvement politique. Surtout que celui-ci compte un groupe dans chacune des deux assemblées. La réponse du préfet de Police, Michel Gaudin, donne raison aux militants. Dans une lettre, il indique qu' « une solution autre que celle mise en œuvre par les policiers intervenants ce jour aurait dû prévaloir ». Il s'est même senti obligé de préciser qu'il a demandé « à l'ensemble des effectifs de police de la capitale la nécessité de faire preuve de souplesse et de discernement lorsqu'ils sont amenés à intervenir sur la voie publique, lors d'un rassemblement de nature politique, notamment dans la perspective des échéances électorales à venir ». Mais dans ce cas, comme souvent, la meilleure protection est encore la solidarité. Un rassemblement a donc été organisé dimanche 14 janvier au même endroit autour du président du groupe Front de Gauche au Conseil de Paris Ian Brossat. Une bonne façon de montrer à ceux qui08 nous trouvent encombrants qu’ils n’en auront jamais fini ! Le 7 janvier, il y avait une poignée de militants. Le dimanche suivant, une centaine. Voilà de quel bois sont fait ceux qui composent le Front de Gauche : des têtes dures qui ne cèdent pas et qui ne se laissent pas intimider.

Je profite de ce moment de ma note pour vous signaler deux décisions municipales inacceptables. Au nom de "l'ordre public", les maires UMP de Valenciennes dans le Nord et de Pélissanne dans les Bouches-du-Rhône ont pris des arrêtés municipaux interdisant la distribution de tracts sur la voie publique. A Valenciennes, l'arrêté prévoit que pour distribuer des « tracts publicitaires, dépliants, programmes et imprimés » sur le marché, il faudra en avoir obtenu l'autorisation du maire au moins deux semaines avant. Le maire, Dominique Riquet met en avant des questions de "propreté" et « la gène occasionnée pour les chalands ». Ce monsieur est aussi député européen UMP. Il siège dans le groupe du Parti Populaire Européen aux côtés des amis de Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois autoritaire. Qui se ressemble s'assemble. Pour être complet, je veux souligner que Valérie Létard, sénatrice UMP et ancienne ministre de Sarkozy est sa première adjointe. Et je ne serais pas complet si je ne vous disais pas que Jean-Louis Borloo est conseiller municipal dans la majorité de Monsieur Riquet. On se demande ce qu'attendent ces "humanistes" pour protester contre la décision de leur chef de file. A Pélissanne, avant Noël, des militants du Front de Gauche ont été interpelés pour « trouble à l'ordre public » pour avoir enfreint l'interdiction de distribuer des tracts sur le marché. Ils distribuaient un tract d'appel à l'inscription sur les listes électorales. Pour contourner l'interdit, nos camarades ont ensuite essayé de distribuer des tracts en dehors du marché avec une petite table. Interdit aussi ! Cette fois, on leur reproche une « utilisation abusive de l'espace public ». Ma camarade du Parti de Gauche Hélène Le Cacheux a dénoncé cette situation sur son blog. Du coup, ne manquant pas d'imagination, nos camarades ont décidé de décorer un arbre avec des paquets estampillés « Front de Gauche ». Apparemment, le maire n'a pas encore pris d'arrêté municipal l'interdisant !


765 commentaires à “Entre Strasbourg et Metz”
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  1. vvvv1910 dit :

    Concernant les villes de Pélissane et Valencienne, ces arrêtés m'ont tout l'air d'être illégaux... deux procédures sont ouvertes en référés (procédure d'urgence) dans ces cas là: référé liberté et suspension.
    Je suis sur qu'il y a un juriste du FdG dans ces régions disposé à mener cette procédure.

  2. "je le souhaite ardemment, Jean-Luc vire en tête de la "vraie" gauche" dit Didier Borie.
    Il ne suffit pas juste de le souhaiter mais d'agir pour en allant trouver un à un, une à une, tous ces électeurs du PS et des Verts qui avaient voté NON en 2005, et tous ceux et celles qui avaient voté OUI et qui se rendent compte qu'on avait raison. Vraiment il faut leur dire que si toutes et tous on reste fidèles à notre vote de 2005 (35% quand même) on peut renverser la baraque et il faudra bien alors que les dirigeants tels Filoche et Montebourg se rendent compte alors que le vent de l'histoire est de notre côté, et même Fabuis qui sait. Car s'il en manque un seul pour être au 2e tour alors ce sont eux, ceux qui votent Hollande comme moindre mal qui porteront la responsabilité devant l'Histoire d'avoir fait échouer le 3e round de l'affrontement commencé en 2005.

  3. jnsp dit :

    @93 luc
    "En 1974, 400 000 chômeurs. En octobre 1981, 2 millions de chômeurs. En 1981, la France avait 14% d'inflation contre 6% en Allemagne."

    J'ai autre chose.
    en 74 inflation 13.7 %
    en 81 inflation 13.4 %
    Une diminution de l'inflation augmenterait le chômage ? Quel est l'élément qui permet de faire un lien inflation/chômage ?
    Mis a part un raisonnement bancal facilement démontable : par exemple une inflation liée a une dévaluation provoquant
    1/ une augmentation du coût des produits importés
    2/ une diminution du prix des produits exportés
    Augmenterait donc le chômage. Par exemple l'inflation était il y a peu très faible et le chômage était élevé.

  4. Sylvain dit :

    99 thierryjay93
    Luc, ça va ou on recommence?

    Thierrtyay93, un grand merci à toi! J'espère qu'on t'aura dans le direct de ce soir à Metz pour que tu nous donnes tes impressions du meeting.
    Tout le monde ce soir sur le clavier pour échanger sur le meeting!

  5. lio dit :

    Salut! pour ce qui est des arrétés municipaux! ils touchent donc tous les partis théoriquement non? n'y a t il pas lieu là de déposer une plainte pour entrave a la pluralité de l'expression politique sur la place publique? sur la place oui! là ou est née la démocratie balbutiante d'athènes! une plainte contre ces maires pour abus de pouvoir devrait etre portée avec demande d'inégibilité a vie pour ceux qui seraient reconnus coupables d'entrave a la liberté d'expression publique.car on voit comment ça commence et on sait aussi pour ceux qui ont de la mémoire comment cela se poursuit... voir se finit! bon c'est qu'une idée là !mais elle pourrait s'étendre a tous ces elus magouilleurs pris dans le pot de confiture par le bout du nez qui s'éclipsent et reviens aprés quelques temps de "vacances" (eux disent souvent "traversée du dessert " dailleurs....a ne pas confondre avec traversée du desert.en 4x4 comme dirait l'autre!) enfin chirac reconnu coupable maintenant qu'il est obsolète c'est déja un grand pas dans la justice....du pied gauche d'ailleurs ça porte bonheur!on lache rien.......et "y en a pas un sur cent mais pourtant..............!"

  6. Hold-up dit :

    A nos ami(e)s de Metz et des alentours. Internet c'est bien mais que personne n'oublie d'aller au vrai meeting ! Je sais bien que nos ami(e)s Polynésiens, selon les agences de sondages, vont aller à Metz en bus et en train mais ceci étant dit, il faut que la salle réelle pulse d'une joie manifeste et d'une présence humaine assurée...Merci à vous ! Faisons en sorte que les images nous représentent vraiment. Sortons des écrans et prenons le pouvoir !

  7. AGATHA dit :

    Courage, Jean-Luc on les aura et merci pour le boulot déjà fait : beaucoup de personnes avec lesquelles j'essaie de dialoguer, quelque soit leur appartenance politique et/ou sociale se disent intéressés par la performance du Front de gauche grâce à tes talents de tribun et d'écrivain. Certains rencontrés quelques jours plus tard se disent convaincus. Le deuxième tour se fera avec toi et nous vaincrons parce que nous sommes le droit du peuple!

  8. naco dit :

    @toto(56)
    Je ne comprends pas trop que tu te satisfasse de l'intervention de Anna Cabana journaliste du Point ce matin sur F.Inter (que l'on peut retrouver en texte ici)
    Petites remarques donc :
    1) La dynamique du progrès de Jean-Luc Mélenchon est reconnue, mais interprétée comme un soubresaut médiatique causé essentiellement à son personnage, et non selon l'intérêt de ce qu'il représente.
    2) L'expression après avoir boulotté le Parti communiste, il veut bouffer le capitaine de Pédalo, possède essentiellement l'objectif de faire paraître la démarche du front de gauche comme un hold-up destructeur sur les partis de gauche.
    3) La fin de l'article s'inscrit dans le parcours habituel de la défense idéologique du vote utile.
    Car cette notion "d'intention de vote" est à donc à double tranchant. Elle permet effectivement de permettre un immense espoir du point de vue des partisans du front de gauche, mais elle laisse trainer le doute d'un siphonnage exclusif des voix du PS. A noter que ce sondage de BVA, commandé par France Inter, ne détaille pas ces fameuses intentions de vote selon l'orientation politique des votants (ni mentions de sexe et/ou catégories socio-professionnelles), ce qui permet sans problème de faire monter les craintes.
    4) Les gloussements ravis de Audrey Pulvar, responsable de l’émission, à la fin de cet échange infirmait totalement sa joie d'avoir permis d'envoyer quelques jolis coups de talon dans la dynamique électorale du FdG.

  9. Marie dit :

    C'était juste pour vous dire que mon conjoint (qui ne regarde jamais d'émission politique) est allé voir sur internet l'émission de France 2, et qu'il l'a regardée jusqu'à la fin.
    C'était aussi pour vous dire que mon fils universitaire, pas du tout politisé, a également regardé l'émission et qu'il compte bien en parler à la fac.
    C'était pour vous dire, que comme pour le vote sur la constitution, on va faire marcher le bouche à oreille, les messages par internet (boîtes mails, face book, tweeter et compagnie), et que tous ces journaleux qui pensent nous dicter nos réponses vont encore l'avoir dans l'os * !

    * c'est pour rester polie, j'aurais préféré un autre mot, plus percutant !

  10. vvvv1910 dit :

    @ Lio 110: les arrêtés sont très clairement illégaux et une simple procédure devant le tribunal administratf les ferait suspendre en 48 h..
    @ Marie 118: je constate les mêmes effets autour de moi...
    Les 23% de réserves de vote me semblent largement credibles...L'adresse de l'article ici.

  11. claude r dit :

    Bonjour,

    Je suis tombé par hasard sur l'émission de France2, à vrai dire je n'avais pas l'intention de la regarder. Au bout de quelques minutes d'émission j'étais capté par le discours, le verbe et les idées de Jean-Luc auxquelles j'adhère. J'ai trouvé le candidat brillant pour lequel je voterai. Le problème et ce qui fait peur à tout le monde c'est le risque de partager les votes de gauche et de favoriser le passage au second tour du couple éventuel Sarko-Le Pen...En fait c'est la montée des voix pour Jean-Luc qui fait encore croire aux partisans du clan Sarko en ses chances !
    Il n'y a effectivement que les débats publics et médiatisés qui pourront faire gagner Jean-luc et maintenant j'y crois !

  12. Ydaho dit :

    Gerard Blanchet : Merci pour les liens vers place au peuple et surtout pour le lien qui envoie vers le vote sur le site du monde.
    Les deux miens étaient "pourris", je sais pas pourquoi, mais bon..
    Ce type de sondage en ligne ne sert pas a grand chose puisque les gens peuvent voter plusieurs fois, mais au moins il démontre la "vitalité" des sympathisants du FdG ! (Jean-Luc Mélenchon est au dessus de 30% !), nous sommes extrêmement actifs ! Et des sympathisants très actifs cela montrera au monde et a d'autres que rien n'est joué d'avance !

  13. Superbo dit :

    Bon sang ! Problème de communication ou je me ramolis ?
    Je pars pour Metz dans peu de temps et je ne parviens pas à savoir où se trouve le lieu du meeting !
    C'est où le palais des sports ? C'est où le Bd St Symphorien ? Et l'heure : 19h ou 19h30 ?
    Le affiches ne sont pas assez claires et le site "la fensch à gauche" a publié un rectificatif peu visible...
    Bref : quelqu'un peut-il répondre avec le max de détails ? Où exactement et quand ?
    Vite ! Merci !

  14. l'hallebardier dit :

    @103 Olivier

    "Et oui même le point commence à être « gentil » avec Jean Luc"
    Oui, en effet, la parenthèse "gentil" est nécessaire parce que significative. L'aveu, d'entrée de jeu, d'Anna Cabanna du Point sur France Inter ce matin est assez révélatrice:
    "Ça n'arrive pas souvent que je vous parle de Mélenchon...",
    Alors, pourquoi en parle-t-elle?
    "...mais là, il se passe quelque chose autour du candidat du Front de gauche."

    A y regarder de plus prêt, il ne s'agit pas de la véritable raison, voir la fin de son intervention.
    "Oh ! Les lieutenants du président sont très contents de pouvoir se servir de Mélenchon pour mieux enfoncer Hollande... À la faveur de cette poussée de Mélenchon, les Sarkozystes se prennent à rêver d'une élimination de Hollande au soir du premier tour. Un éminent conseiller du président estime que "la logique politique, c'est un second tour Sarkozy-Marine Le Pen. Ce scénario ne serait pas pour déplaire aux amis de Sarkozy."
    Rien de nouveau, toutefois, comparé au silence radio des media des derniers jours, c'est un peu surprenant.
    Pour cette simple raison de tactique élyséenne, les journalistes vont désormais s'en donner à coeur joie car devraient se sentir "autorisés" maintenant de parler généreusement de Jean-Luc Mélenchon.
    Il va sans dire que les lieutenants de FH relayés par les journalistes ne vont pas manquer de rappeler le "vote utile" pour éviter "le diable".
    Mais l'argument "apparent" comme quoi la progression de Jean-Luc Mélenchon ne se ferait qu'au détriment de FH ne tient pas la route.
    En effet, il est battu en brèche par les intentions de vote puisque celles de FH sont, depuis début Janvier, stabilisées alors que celles de Jean-Luc Mélenchon progressent.
    Pourquoi donc?
    Rien de nouveau, toutefois, comparé au silence radio des media des derniers jours, c'est un peu surprenant.
    Pour cette simple raison de tactique élyséenne, les journalistes vont désormais s'en donner à coeur joie car devraient se sentir "autorisés" maintenant de parler généreusement de Jean-Luc Mélenchon.
    Il va sans dire que les lieutenants de FH relayés par les journalistes ne vont pas manquer de rappeler le "vote utile" pour éviter "le diable".
    Mais l'argument "apparent" comme quoi la progression de Jean-Luc Mélenchon ne se ferait qu'au détriment de FH ne tient pas la route.
    En effet, il est battu en brèche par les intentions de vote puisque celles de FH sont, depuis début Janvier, stabilisées alors que celles de Jean-Luc Mélenchon progressent.
    Pourquoi donc?
    De toute évidence, comme l'a déjà précisé Jean-Luc Mélenchon à l'occasion de DPDA du 12, il s'agit pour la plupart, d'intentions de citoyens de gauche qui déçus par la politique du PS n'allaient plus voter.
    Et là, la réserve est grande. D'où la potentialité vraissemblable de vote pour JLG qui serait de 23%.
    Voir ici
    Si un score à 2 chiffres dans les intentions de vote est "magique", c'est qu'il se pourrait que Jean-Luc Mélenchon ayant franchi cette barre, il devienne non seulement incontournable mais change la donne en mettant à mal la pensée unique.
    Et là, les media vont se l'arracher pour faire de l'audience et pour faire "mode".
    C'est là qu'il va falloir mesurer le propos, adapter la méthode pour éviter tout dérapage car les adversaires vont user de pièges multiples à la même manière d'un certain Longlet à DPDA.

  15. llavador dit :

    @ Melopee-112

    Je viens d'y réagir pour vous. Je doute fort que mon commentaire passe...

  16. naco dit :

    Bravo Marie.
    Je suis sûr que si vous avez des poissons rouges, il vont vouloir sortir du bocal, pour aller voter.
    Les messages dans la communauté d'amis, c'est bien, ça fait toujours boule de neige. L'espoir favorise la passion, et celle-ci, très contaminante chez les humains, redonne souvent l'espoir à ceux qui n'en n'ont plus.
    Une autre chose aussi qu'elle est bien, puisque vous parlez des journaleux et de leur os, c'est de donner son avis sur les blogs autres, et envoyer des messages corrosifs à ceux qui passent leur temps à rapporter les avis des nouveaux chiens de garde.

  17. Mister Cyril dit :

    médias, sondage, sondage, médias...
    C'est le sujet d'au moins un tiers des messages et cela est bien décevant... enfin comme le dit votre favori "l'essentiel est de déserrer l'étau de la résignation, tout le reste n'est que de la politique politicienne"... en cela je vous rejoins!

  18. Douaglin Franck dit :

    A propos de cet échange avec cet étudiant en journalisme qui passant exprès d'un sujet à l'autre s'était vu qualifié de "petite cervelle" par Jean-Luc, j'ai vu -et malheureusement je n'en ai pas les références-, une émission où des spécialistes-professeurs en journalisme disaient que l'étudiant avait très bien fait son boulot, car justement l'exercice qui leur avait été demandé à lui et aux autres étudiants de sa promo, était de réussir lors d'un entretien à faire sortir de ses gonds un homme politique. Un des journalistes présent à l'émission et directeur d'un école de journalisme a même dit "j'aurais bien aimé que ce jeune homme soit dans mon école, car il a été brillant".

    Il faut se servir de cela comme argument contre les détracteurs de Jean-Luc et contre l'esprit du journalisme d'aujourd'hui, ce n'était pas un étudiant venu faire une interview classique, son école lui avait expressément demandé un "exercice de style", à savoir provoquer un homme politique afin de ramener sa colère en trophée.

    Amitiés à tous et vive la victoire de notre Front républicain et patriote.

    Franck Douaglin

  19. Superbo dit :

    Urgent !
    Meeting de Metz d'aujourd'hui... Je viens de joindre la Mairie : il semble que ce ne soit pas à Metz intra-muros mais à Longeville-les Metz, pas loin du stade de foot.
    Si notre webmaster veut nous montrer qu'il mérite bien son titre de "master", aurait-il le moyen de confirmer ? Et l'horaire ?
    En tout cas, je sais que la critique est souvent plus facile que l'action mais là, franchement, problème.
    Saut erreur de ma part, rien non plus sur le site placeaupeuple...
    Ben alors ? C'est Averelle qui pilote ou quoi ?

  20. cazabeau dit :

    JL je partage souvent les avis des commentaires faits sur ton blog. Mais retiens bien ceux qui te préviennent de ton naturel passionné. Ce n'est pas anodin dans le contexte actuel ou le sérieux et crédibilité sont des critères de projection à long terme. Les électeurs et notamment les plus agés (qui votent en masse) supportent mal les invectives et autres formes suscitant l'irrespect. Les journalistes "médiacrates" ont bien compris la bonne posture à prendre face à toi. Ils passent pour des moutons qui "essaie de poser de "gentilles questions". C'est mon papa et ma maman de 83 ans qui me l'ont fait remarquer. Ma belle mère aussi qui à 77 ans et mes cousins socialistes de 63 ans. Les arguments économiques ne les touchent pas car ils n'y comprennent rien, mais sur la forme ils sont trés éveillés.
    Je respecte l'homme politique G.Marchais, je ne souhaite pas que son image soit associé dans la forme à notre combat car on en connais les vainqueurs: Elkabach, Duhamel, les médiacrates et le libéralisme. Les perdants, ceux qui se précipitaient devant leurs télé pour voir un spectacle et qui votent aujourd'hui contre la gauche.

  21. toto dit :

    @ naco (117)
    Tout à fait d'accord avec ton analyse fouillée relative à l'émission du 6-7 de France-Inter avec l'inénarrable Audray Pulvard glousseuse professionnelle devant l'éternel!
    J'avais pris la précaution de souligner l'attitude vacharde de la seconde partie du "billet" d'Anna Cabana. Il me semble que le début du billet est révélateur d'une prise de conscience du progrès inexorable de notre candidat dans l'opinion publique. La deuxième partie n'étant somme toute que l'aboiement des chiens de garde pour essayer de salir!

  22. Ghislaine A. dit :

    @Maurice Jean-Pierre (18 janvier 2012 à 12h18)
    L’espoir est un des meilleurs antidépresseurs et anxiolytiques du monde, sans aucun risque d’effets secondaires ! Sans parler du fait que le programme "l'humain d'abord" est donc l’assurance que le peuple ira mieux dans son corps et dans sa tête. Ce sera l’un des meilleurs collaborateurs de la sécurité sociale. Rien que sa lecture y contribue, alors sa mise en pratique...

  23. Laulau dit :

    Lu sur le site de l'express:
    En privé avec des grands patrons, le candidat PS a partagé des idées qui ne devraient pas plaire aux socialistes. Il a notamment évoqué le coût trop élevé de la formation professionnelle et de l'aide au logement.

    "Lors d'un récent dîner avec des grands patrons, François Hollande a surpris son auditoire par l'audace de ses propositions sur la réduction des dépenses publiques, sujet sur lequel il est peu disert devant les micros. "Il a évoqué la formation professionnelle et l'aide au logement comme trop coûteuses, rapporte un PDG. Il a affirmé que le département constituait un échelon de trop, que l'Etat devrait réduire ses dotations aux collectivités locales, que les agents des établissements du secondaire pouvaient appartenir au privé et que la dépendance pourrait être prise en charge par les assurances privées."

    Gageons que les socialistes ne seront pas les seuls mécontents, les agents du secondaire vont apprécier!

  24. Pancho dit :

    A t'on penser au Front de Gauche à contacter Zebda si ce n'est pas déjà fait. Ils reviennent au bon moment (le 23 janvier) et çà ne serai pas mal de les avoir en clôture de meeting. Si les 2 partis sont en accord bien entendu.

  25. JM77 dit :

    @Superbo
    D'après l'agenda du candidat :palais des sports Saint Symphorien à Metz 19h30 !

  26. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 111 - lio

    "pour ce qui est des arrétés municipaux ! ils touchent donc tous les partis théoriquement non ?"

    Oui, mais les conséquences de ces arrêtés sont plus graves pour le Front de Gauche. Les Dalton eux ont de l'argent et l'accès facile aux médias pour compenser facilement, et de toute façon très peu de militants dans la rue...

  27. Alain Tétart dit :

    Meeting au Palais des sports St Symphorien de Metz
    mercredi 18 janvier 2012 19:30

    Voici les renseignements demandés. Bonne soirée à tous.
    Nous voulons gagner, donc nous gagnerons !

  28. naco dit :

    Oui Mister Cyril (127), de nombreux messages ont trait à ce sujet.
    Et je pense que ceci est légitime.
    Car crois-tu que l'on peut desserrer l'étau de la résignation, sans comprendre comment les suffrages des citoyens sont manipulés par les médias chaque jour, chaque heure, chaque minute.
    Les français n'ont jamais autant écouté la radio et les émissions politiques, preuve qu'ils se sentent assez concernés par les débats en cours. Et tu sais que toute communication politique de ces médias passe à chaque fois par des cryptages savants de ces analyses et sondages.
    Le fait qu'une grosse vague soit enfin en train de monter de ce peuple de gauche resté sans voix pendant tant d'années, n'est ni un phénomène de mode, ni la résultante d'une cristallisation des peurs.
    Je pense également, comme (125) l'hallebardier, que de nouvelles voix vont s'exprimer, sans abattre aucunement le gros paquet habitué à voter socialo depuis toujours. Cette campagne en outre, est loin d'être finie, et on peut s'attendre à des surprises colossales, dont dans la dernière ligne droite, un gros siphonnage des voix centristes vers la gauche. N'oublions pas que voter au centre, en France, c'est traditionnellement le fait de se réclamer d'une non-intention, ce qui ne correspond pas trop au caractère Français, qui aime assez les choses tranchées.
    Et il faut bien penser à tout cela, dans nos communications, nos interventions.
    Il est sûr, et je te donne raison, que le terrain des idées est le plus important, qu'il faut combattre pied à pied, chacune des critiques nocives des adversaires ou concurrents. Mais il faut élever aussi des barricades contre les systèmes de manipulation issus de la technocratie sondagière.

  29. l.klein dit :

    Lu dans l'express du jour:
    "En privé avec des grands patrons, le candidat PS a partagé des idées qui ne devraient pas plaire aux socialistes. Il a notamment évoqué le coût trop élevé de la formation professionnelle et de l'aide au logement.
    Lors d'un récent dîner avec des grands patrons, François Hollande a surpris son auditoire par l'audace de ses propositions sur la réduction des dépenses publiques, sujet sur lequel il est peu disert devant les micros. "Il a évoqué la formation professionnelle et l'aide au logement comme trop coûteuses, rapporte un PDG. Il a affirmé que le département constituait un échelon de trop, que l'Etat devrait réduire ses dotations aux collectivités locales, que les agents des établissements du secondaire pouvaient appartenir au privé et que la dépendance pourrait être prise en charge par les assurances privées."

  30. rG75 dit :

    Bonjour,
    J'ai passé la trentaine sans jamais m'être engagé en politique. J'ai toujours voté à gauche, chaque fois j'ai perdu.Je constate que la France est un pays de droite qui vote à gauche par exception au niveau national. Chaque fois que la gauche arrive à quelques responsabilités c'est grâce à l'endurance de personnalités remarquables.Et cela se produit tout les 40 ans sans donner dans la numérologie :1789, 1830,1870,1936, 1968,1981...2017?) La droite n'a, elle, nul besoin de briller dans la sélection de ses candidats pour s'imposer. Je crois qu'après N.Sarkozy tout conviendrait même au "peuple de droite". J'ai atteint un tel seuil de répugnance et de dégoût au fil du temps,devant l'océan d'égoÏsme dans lequel chacun se trouve précipité. Je fais parti de ces têtes moins dures que l'air ambiant oxyde malgré moi.J'ai trouvé en vous un décapant terrible!
    Tout ça pour dire que si vous perdez, j'espère que vous vous représenterez, que c'est pas juste une fois et bye bye car maintenant je suis accro.

  31. Ghislaine A. dit :

    @Pancho (com.18 janvier 2012 à 15h52)
    Petite erreur: le FdG ne regroupe pas 2 partis politiques mais 7 (sous contrôle des camarades!): le Parti communiste français, le Parti de gauche, la Gauche unitaire, Convergence et alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, République et Socialisme et le Parti Communiste des Ouvriers de France.
    Cette pluralité donne l'assurance d'une volonté et d'une garantie démocratique. Certains partis frères manquent encore malheureusement à l'appel mais je ne désespère pas!
    Vive la 6ème république et vite!

  32. norok dit :

    Ceux qui attaquent le syndicalisme avec des arguments simplistes voire méprisant ne connaissent rien au dialogue social, à la difficulté et au courage qu'il faut pour représenter les salariés afin qu'ils ne soient pas qu'une simple variable d'ajustement dans la gestion des entreprises. Leur combat est glorieux et plus patriote que tous les autres. Surtout celui d'un soi disant ordre nouveau dont les militants sont potentiellement en fait des miliciens. Le tribun qui s'est avancé sur le front de la gauche leur rend hommage, qu'il en soir remercié. Et la victoire artificielle du libéralisme à l'américaine était une manipulation intérressée , Jean luc mélanchon vous portez l'espoir de lui faire perdre demain les forces même qui lui la firent désirer.

  33. bibi dit :

    Aujourd'hui, un "magnifique" article sur Orange fait mention du rêve de Jean-Luc Mélenchon d'écrire un roman d'amour. Pas un mot sur le programme du Front du gauche...
    Bien sur, suivi des commentaires des imbéciles qui se défoulent...
    Hier matin, un sondage sur France 2 illustré par une photo de Jean-Luc Mélenchon, style bouledogue, la main sous le menton, les yeux noirs, au côté des autres candidats souriants, sous le meilleur jour...
    Tout est fait pour minimiser l'impact de l'émission "des paroles et des actes".
    C'est un signe qui ne trompe pas ! Ils sont morts de peur !
    On ne lâchera rien. Merci au front de gauche d'apporter enfin de l'espoir à des millions de petits citoyens !

  34. Jean Jolly dit :

    Dimanche 7 janvier dans le centre de Paris, rue Rambuteau, plusieurs militants communistes ont dû se soumettre à un contrôle d'identité.
    les maires UMP de Valenciennes dans le Nord et de Pélissanne dans les Bouches-du-Rhône ont pris des arrêtés municipaux interdisant la distribution de tracts sur la voie publique.
    A Pélissanne, avant Noël, des militants du Front de Gauche ont été interpelés pour « trouble à l'ordre public » pour avoir enfreint l'interdiction de distribuer des tracts sur le marché.

    Je posterai certainement d'autres commentaires pour alimenter le débat suscité par ce nouveau billet de Jean-Luc, mais en apprenant les trois faits ci-dessus j'ai une forte envie de vomir... le verbe "alimenter" ne passe pas à cette heure.
    Dans quel monde sommes nous arrivés ? Dans l'indifférence générale !
    Quand je vois Xavier, cet homme debout et fier de défendre des centaines de camarades, être rabaissé par cette justice qui n'en a plus que le terme vidé de son sens, la colère vient naturellement. Denis Robert a subit le même traitement pendant des années pour finalement être blanchit comme l'argent qui circule à Clearstream.
    Moralité: Il ne faut rien lâcher car les "puissants" ne lâcheront jamais leurs avantages de leur plein gré, il nous suffit d'inverser le rapport de forces pour en finir avec "la loi de la jungle".

    " Tous pour un, tous pour tous "

    [Edit webmestre : Vous voyez, lorsque vous ne "promettez" plus de tuer un fonctionnaire de police, ça passe... Question de dosage.]

  35. Mister Cyril dit :

    @naco 129
    Merci de votre réponse courtoise...mais attention à ne pas se référer aux médias et surtout aux sondages que quand ceux-ci abondent dans son sens, sinon on bascule vite dans le complot permanent!
    Pour le reste je ne suis pas ici par hasard et suis avec intérêt les discours de Jean-Luc Mélenchon ainsi que tous les débats idéologiques qui tentent de briser la pensée unique libérale!

  36. redline69 dit :

    Dans cette affaire de contrôle d'identité il faut aussi voir le rôle des policiers et agents municipaux qui se comportent en "milice" de l'UMP et autres.
    Moi qui pensais que la police de la pensée avait disparu. On se rend compte qu'on commence à leur faire peur au pouvoir à distiller la vérité et la réalité auprès des gens sur les marchés pour qu'ils nous envoi leurs miliciens !
    Quand la police collabore à des opérations anti démocratique ! elle se rend coupable d'actes fascistes, ni plus, ni moins.
    A elle est belle la police de la pensée ! Ils doivent vraiment être très "courageux" ses sbires là.

  37. LAMY Maxence dit :

    Bonjour à tous.

    Un petit mot pour signaler que le dessinateur (satirique ?) et instituteur Martin Vidberg a fait un petit appel sur son blog à tous les candidats de la présidentielle pour qu'on l'invite, tout comme l'on déjà fait le Parti Socialiste, à une quelconque réunion, meeting ou congrès. Il rapportera "à sa manière" (mais sans jamais être dur) le moment par ses dessins en forme de patates. Je ne sais pas si quelqu'un en a déjà parler.
    Si vous êtes passer à côté de cela, n'hésitez plus, car ça ne mangera pas de pain. Ce n'est pas pressant et vous ne perdrez pas l'élection en ne le faisant pas, mais c'est toujours agréable et cela participera à la propagation du mouvement.
    Avec camaraderie,
    Un étudiant.

    PS : Epoustouflante apparition à l'émission "des paroles et des actes".
    Eh oui, ça se finira entre eux et nous... Comme à chaque fois, mais pour la dernière fois.

  38. Je n'aime pas la dictature quand elle s'affiche, mais je ne l'aime pas plus quand elle avance masquée. Que reste t-il de démocratique dans le régime actuel ? Résumons : l'internationale des accumulateurs de fric dirige notre économie, la Commission européenne et la BCE nous tiennent en laisse et nous obligent à inscrire dans notre constitution ce qu'il faut mettre dans notre budget. La liberté de manifester est supprimée. Lors des G7, G 20 et assimilés les citoyens n'ont pas le droit d'exprimer leurs désacords avec l'ultra libéralisme. On déploie devant eux une véritable armée et on les prie d'aller manifester dans la ville d'à côté ! Les grèves sont réprimées deplus en plus. Dès qu'un gréviste éternue il est trainé devant les tribunaux. Les médias lavent année après année, jour après jour le ceveau des gens avec la pensée unique ultra libérale. Et maintenant, cerise sur le gâteau totalitaire : interdiction de distribuer des tracts dans la rue. Où va t-on ? Est ce que sous Franco ça se passait si différemment ? Ces décisions municipales sont non seulement scandaleuses mais illégales. Je pense qu'il faut saisir les tribunaux administratifs, voire passer outre. S'il est légal de vendre l'Huma sur la voie publique (dixit le préfet de police), il doit être légal aussi de distribuer des tracts gratuitement.
    NB : faut-il dépenser notre énergie à répondre à @Luc ? Il vient régulièrement nous dire qu'on a tort. Toutes les questions qu'il pose trouvent une réponse dans "Nous on peut". Comparer 1981 et la situation actuelle est un non sens. Refuser la relance, c'est la clochardisation à la grecque assurée. S'il est maso c'est son problème.

  39. Jean Jolly dit :

    @ webmestre.

    Tu sais comme moi que "tenter n'est pas joué" ;-).

  40. Roland011 dit :

    Bonjour, a regarder et écouter attentivement eta diffuser sans restriction, c'est du solide !
    Frédéric Lordon : "Leur dette, notre démocratie"

  41. Laulau dit :

    @Jean Louis CHARPAL

    Je ne sais pas si cela se fait toujours, mais il y a quelques années les quotidiens gratuits (Metro, 20 minutes...) étaient distribués comme des tract à la sortie de la gare St Charles à Marseille. Au non de quoi nous interdire d'en distribuer ?

  42. @ Louis Charpal,
    Exellent constat,que j'ai eu l'occasion de dénoncer à plusieur reprise mais au dela en plus de la manipulation mentale des mensonges mediacratique aux ordres crois tu que si le vote ne va pas dans leur sens soyons clair si le FdG fait un tres gros score ces gens seront prés à laisser la place sans faire couler le sang du peuple.Nous voulons tous une révolution par les urnes je le respecte et le souhaite mais j'ai peur que ces monstres ne laissent pas faire et donc j'ai les pires craintes sur l'issu de ce scrutin.

  43. Célia dit :

    Bonjour,
    Petite question au webmaster. Le chiffre qui indique le nombre de lecture sous chaque titre correspond-il au nombre de personnes qui visitent la page (si une personne – c'est-à-dire une adresse ip – vient plusieurs fois, elle n'est comptée qu’une seule fois) ou bien au nombre brut de visite (chaque visite est comptée, même s’il s’agit de la même personne) ?
    Merci !

  44. Sylvain dit :

    A propos d'Hollande, je suis même prêt à prendre les paris que dans son for intérieur il souhaiterait une victoire de LePen sur Jean-Luc dans l'hypothèse d'un tel duel au deuxième tour! Ce n'est pas une question de sentiments ou de préférence mais une question d'argent. Et quand j'entends Moscovici commencer à jouer les seigneurs d'une victoire de la gauche assurée si les forces de gauche restent unies, dénonçant du même coup et implicitement le non ralliement à Hollande du Front de Gauche, je me dis que de l'argent, les socialistes en ont beaucoup à perdre! Faites moi pleurer tous ces hypocrites au moi de mai, il n'y a qu'une gauche, c'est LE Front de Gauche!
    Ce soir, tous devant l'écran et tous à vos claviers, je compte sur vous!

  45. Thaumasios dit :

    Cette fois, je n'ai plus aucun doute : nous serons au second tour !
    Le 22 janvier, avec la sortie du programme libéral de Hollande, la Gauche Socialiste se rallie à nous et nous passons devant les sociaux-libéraux du PS.
    La Gauche, c'est nous ! Vive la République ! Vive la Révolution ! Vive l'Humanité libre !

  46. Ghislaine A. dit :

    @rG75 (com.18 janvier 2012 à 16h17)
    "Et cela se produit tout les 40 ans"
    Oui mais comme au FdG, on est plutôt dans la rupture de logique, qu’elle soit économique ou "numérologique", on n’attendra pas et en 2012, ce sera bon !
    "J'ai trouvé en vous un décapant terrible ! "
    Alors une fois le décapage terminé, tu peux venir donner un coup de main dans la lutte, nous ne sommes jamais trop.
    " maintenant je suis accro" : j’espère que vous ne voulez pas sous-entendre que Jean-Luc Mélenchon est une substance toxique qui provoque une accoutumance, nous ne serions pas d’accord du tout! Au Front de Gauche, nous ne donnons pas dans le culte de la personnalité mais dans la défense mordicus de nos idées qui sont particulièrement bien exposées dans le programme « l’humain d’abord ».
    Bon décapage !

  47. Adrien dit :

    Et le grand meeting pour Toulouse c'est pour quand qu'ont préparent le déplacement ?

  48. curtillat dit :

    Le vent se lève aurait dit Ken Loach. Imaginons la puissance démultipliée du discours en direct de Jean-Luc Mélenchon ce soir à Metz s'il est relayé par chacun de nous auprès de son réseau personnel sur le net. Une faute si nous ne le faisons pas ! Sortir de l'entre soi pour que le vent se lève !

  49. on fait quoi? dit :

    formidable jean luc Mélenchon,à Nantes comme partout ailleurs...oui,comme il le dit,les ultralibéraux ont pour mission,de saigner les peuples et de leur faire baisser les yeux,la tête,courber l'échine,se soumettre en véritables esclaves...criminels,de faire greve,de manifester,d'oser se rebeller,d'oser même demander d'etre payés pour le travail qu'ils font...il est un domaine ou l'état se surpasse dans l'ignoble...c'est le "probleme" de la sécurité routiere...ou plutot...la... repression...routiere...c'est gens là,s'inquietent de notre santé et de notre securité...je me marre...on s'en était tous rendu compte...non,la repression routiere pour eux...c'est:on remplit les caisses de l'état en ponctionnant les gens du peuple(les importants ne sont evidemment pas concernés...)et en plus on les matte,on les punis,on leur fait comprendre qu'ils sont des vilains enfants et qu'on fait ça pour leur bien... rien que ça...parce que c'est bien connu,les gens du peuple ne sont pas capable de savoir si leur vitesse est adaptée à la situation ou pas...au lieu de vitesses limitées,je prefererais des vitesses conseillées...faisons comme si les gens étaient capable,finalement...si un endroit est vraiment dangereux,que l'etat investisse pour le securiser...enlevons les radars fixes et mettons de bandes rugueuses sur la chaussée,mettons tous les poids lourds sur des trains,améliorons tout le réseau secondaire,élargissons les voies...ce sont des millions d'heures de travail en vue...pour le financement,je vous laisse chercher,c'est pas mon domaine...mais je vous fais confiance...allez...resistons tous...


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