17jan 12
Cette note est rédigée à la va-vite dans le train de Paris à Strasbourg où je vais rejoindre mon banc. Dans ces cas-là, vous le savez, vous n’y coupez pas, je vous parle d’Europe. Ici il est question du nouveau traité et de l’élection du candidat commun de la droite et des socialistes, Martin Schultz à la tête du parlement européen. Mais avant ça je vous parle un peu de la campagne. Et le reste vous n’avez qu’à le lire pour le savoir. Car je dois quitter ce clavier pour retourner à de la relecture de texte à publier. Je n’en finis pas. Je passe ma vie à écrire et relire autant qu’à parler. Je ne me plains pas. J’ai toujours aimé ça. Et maintenant comme jamais.
Je n’ai pas chômé, mes amis. J’attaque mon quinzième jour sans pause à l’exception d’une grasse matinée ce lundi. Mais il était temps. Jeudi l’émission de France 2. J’ai lu que j’ai préparé ça en faisant de bons repas. Tu parles ! J’en serais mort ! Puis dès le lendemain matin une superbe rencontre avec des lecteurs du journal gratuit Métro. Une vidéo sur LCI permet de retrouver ça. N’empêche : encore deux heures d’exigence maximum car c’est un tirage à quatre millions d’exemplaires ! Puis repas sur le pouce avec mon équipe pour faire le bilan de la télé ! Départ pour Nantes car j’aime arriver la veille et que j’ai rendez-vous avec le collectif contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Dans le train on prépare la réaction à l’affaire Standard & Poor’s. Communiqué, dispositif de mobilisation, tout se cale dans le carré où nous sommes installé avec Martine Billard, par téléphone avec François Delapierre et Manuel Bompard. Je joins Pierre Laurent à Berlin, on affine. Arrivé sur place, rendez-vous pendant deux heures avec les copains et les associations contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes menés par Françoise Verchère. Ils ont dû me trouver très moyen car je mourais de sommeil. Moi je n’en ai pas perdu une miette et appris des arguments pour plusieurs autres dossiers. Le lendemain matin, trois quart d’heure sur France 3. Une magnifique édition de l’émission politique. Mais ce n’est pas une promenade de santé car les quatre qui sont là ne laissent rien passer, eux non plus. Repas avec l’équipe, les journalistes qui suivent ce déplacement. A ma table, le maire de Saint-Herblain, le socialiste Charles Gauthier. Un vieil ami personnel qui a tenu à m’accueillir ostensiblement. Après ça, pause conférence de presse sur place, au Zénith. J’y retrouve Patrick le Hyaric. On tient ensemble la partie commune, il fait le reste après que je suis reparti dans ma loge pour la préparation du discours. Je boucle ça avec Laurent Maffeïs le responsable des Etudes au Parti de Gauche. On finit par caler deux ou trois des plaisanteries politiques du discours, notamment la comparaison avec les Dalton qui a demandé du temps pour être bien en bouche, si j’ose dire. On vérifie les chiffres qui seront donnés. C’est toujours la hantise. Delapierre m’a rejoint dans ma loge. On récapitule. Vient le meeting. Puis le repas avec les copains du coin qui tiennent encore debout, ivres de bonheur. Ils espéraient quatre mille personnes il y a en avait six mille. Dimanche on démarre tôt. Retour à Paris. Micro sieste pour recharger la pile. Puis départ vers le siège de Standard & Poor’s où bataillent les copains depuis deux jours. Tout le monde est remonté à bloc. Je prends la parole perché sur un capot de voiture, ça me plaît. Par contre je force la voix comme un gamin sans expérience et elle se casse. J’ai pas eu le temps de chauffer l’outil. Voilà. C’est un résumé. De la diagonale. Mais ça donne l’ambiance et le rythme. Je ne me plains pas. Je suis porté par les camarades. Janvier c’est le mois de l’assaut du Front de Gauche. On fera le bilan en fin de mois. Pour l’instant, il faut aller au pas de charge, et trouver la cadence.
J’ai reçu une masse considérable de commentaires et d’échos de mon passage dans l’émission de France 2 « Des paroles et des actes ». Que des encouragements. J’ai pu constater l’impact considérable de ce type d’émission pour faire connaître un programme et le personnage qui le porte. Je n’en parle pas autrement qu’au cas particulier qui est le mien. On m’a parlé de « l’enthousiasme » que cela a déclenché. Il a été assez fort pour en trouver écho jusque dans bien des médias qui deux jours après en firent état après un silence d’abord coulé dans le bronze. Je n’en dirai rien de plus que ce que vous pouvez vous-même en savoir d’après ce que vous avez entendu ou ressenti. Bien sûr vous connaissez notre difficulté particulière. Bayrou avec moins de téléspectateurs et une mauvaise prestation progressa aussitôt de quatre points dans les sondages avant de doubler purement et simplement ses intentions de vote. Pour ma part avec davantage de téléspectateurs et une réussite constatée par les professionnels eux-mêmes, je me vois accorder un point et demi de progression par l’IFOP de madame Parisot, et pas une intention de vote supplémentaire par IPSOS-le Monde. Que des amis du peuple bien connus ! Je note une différence de ton cependant. Jusqu’à jeudi ces précieux esprits disent de mon score qu’il « stagne » entre six et huit pour cent. Maintenant ils n’hésitent pas à noter que je « plafonne entre six et huit ». Faussement affligés et mortellement répétitifs, les questionneurs automatiques couinent, la tête penché pour m’asséner la vraie question qui tue, directement recopiée des argumentaires socialistes : « Comment se fait-il que vous n’êtes pas plus haut dans les sondages alors que la crise… ragna gna ». Leur stupidité hargneuse ne les conduit jamais à se demander comment il se fait que la gauche est à un point aussi bas au total, alors qu’il n’y a plus que cinq candidats en lice dont un est réputé en quantité indétectable, et les deux autres ne faisant pas davantage ensemble que quatre points. Six mille personnes se rassemblent à Nantes pour le meeting du Front de Gauche ? 20 000 viennent ensuite sur notre site écouter le discours ? Pas une image télé ! Pas une ligne, pas une photo dans les journaux des importants. Et le commentaire du « Nouvel Observateur » de noter finement que nous avons fait venir des cars « de toute la France ». Oui, « de toute la France », rien de moins ! Le « Nouvel Observateur » oublierait-il nos cars de l’outre-mer ? Surtout ceux en provenance de la Polynésie française ! Je galèje ! Mais le journal qui offre un ordinateur à ceux qui s’abonnent croit-il que nous ayons besoin d’en faire autant pour attirer jusqu’à nous ? En fait ce qui me frappe à cette étape, c’est que de telles grosses ficelles n’attristent plus les nôtres, je le vois bien. C’est 2005 qui recommence par les deux bouts ! En haut et en bas un mépris croisé. Il est sain et vivifiant. De notre côté, il ne doit pas rester d’illusion sur tout ce petit monde des importants. Notre socle tiendra bon à proportion du dégoût qu’il ressentira pour leurs prescriptions et injonctions. Chaque jour qui passe, les méprisés apprennent à se guérir de toute considération pour ce dessus du panier qu’il s’agit tout de même de vaincre.
Parmi les commentaires de nos amis et surtout ceux qui me sont remontés des écoutes collectives, ce qui m’émeut le plus, c’est l’accueil qu’a reçu ma réponse à la question sur mon « premier déplacement ». J’ai parlé d’aller en Algérie, « si les algériens le permettent ». De partout là où on m’écoutait, ce furent applaudissements et cris ! Je ne sais combien sont venus depuis me serrer la main pour ces mots. J’ai dit « la guerre est finie ! On est une même famille, maintenant : on s’aime». J’improvisais les mots. J’ai laissé parler le cœur. Je me suis défini comme un « maghrébin européen ». De tout ce que j’ai fait, dit, écrit, je voudrais que reste ces mots d’amour s’ils ont fait avancer quelque chose entre nous tous ici, et là-bas. Et s’ils peuvent créer la mode de ne plus parler des maghrébins seulement à propos des « quartiers » ou avec des paroles paternalistes de compassion.
Mardi, à l’Usine, siège de campagne du Front de Gauche, nous avons reçu la délégation de la CGT menée par Bernard Thibault. Un moment très fort de la campagne après que la veille nous avons été reçus déjà par Annick Coupé et ses camarades au siège de « Solidaire ». Selon l’AFP « Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Bernard Thibault (CGT) ont affiché mardi leurs convergences anti-austérité, à la veille du sommet de l'Elysée que tous deux jugent "anti-social". » La rencontre a duré près de deux heures. Puis nous avons tenu ensemble une conférence de presse commune au siège même, en présence de Pierre Laurent (PCF), Martine Billard et Christian Piquet. J’ai dit que j’étais « très ému et honoré » que la CGT « ait eu l'élégance de venir à notre siège de campagne », en soulignant que cette rencontre avait pour intention de « démonter la comédie qu'a préparée le chef de l'Etat avec son soi-disant sommet social dont la conclusion est annoncée d’avance : ce sera "encore plus d'austérité". » J’ai dit de Nicolas Sarkozy qu’il est un « homme aux abois qui gesticule comme quelqu'un en train de se noyer. » Bien sûr, je ne suis pas dupe du fait qu’il fait son job de classe en quelque sorte. Bernard Thibault, de façon très forte pour moi, a salué « l'honnêteté intellectuelle de Jean-Luc,et rappelé « l'aspiration très répandue dans nos rangs pour un changement de président de la République et un changement de comportement des élus politiques à l'égard du fait syndical » au regard de la manière dont s'est préparé ce sommet qui s'annonce « anti-social ». Mais, mercredi à l'Elysée, « j'y vais à l'offensive », a déclaré le responsable cégétiste, déplorant que le président « ne retienne que les revendications patronales ». « Ils ont justifié des plans de rigueur au motif de vouloir conserver les 3 A » et maintenant que la note a été dégradée, ils vont « nous expliquer qu'il va falloir continuer », a-t-il dit, appelant à manifester mercredi. Bernard Thibault a dénoncé l'« attitude schizophrène du gouvernement » face au triple A, jugeant que « la conclusion est la même à chaque fois, plus d'austérité pour les salariés ». « S'il y a des économies à faire, je suggèrerai peut-être demain d'arrêter les subventions de l'Etat aux agences de notation ! », a-t-il lancé. L’AFP note que je l’ai approuvé. Cela va de soi. Et mieux en le disant. Pour ma part j’ai voulu relever plusieurs "convergences" avec le secrétaire général de la CGT. Et surtout sur le "danger" de « renversement de la hiérarchie des normes, qui mettrait non pas la loi ni la convention collective au-dessus de tout, mais l'accord individuel ou d'entreprise »: « ce serait un renversement inouï dans lequel les salariés seraient broyés ». J’ai dit : « Nous avons aussi une "perception commune du danger de récession que comporte la politique du gouvernement" qui se refuse à augmenter les salaires, nécessaire à la "relance de l'activité" », et j’ai souligné que notre programme prévoit des mesures partagées avec la CGT, comme le « salaire minimum à 1.700 euros ». Bien sûr, j’ai rappelé que nous étions d’accord ensemble, un « accord absolu » sur le « retour de plein droit à la retraite à 60 ans ». Ce n’est pas le cas de tout le monde, pas vrai ? La suite sur le sujet, je compte la dire à l’occasion de mon meeting à Metz ! Je crois que ce meeting va être diffusé en direct sur le site Place au Peuple. En effet nous avons testé le procédé à Nantes, sans faire trop de publicité c’est vrai parce que nous étions en phase expérimentale. Maintenant ça va tourner. Chacun de vous si isolé qu’il soit va pouvoir s’impliquer dans l’argumentaire et bénéficier de notre élan commun là où il se réchauffe.
J’écris ces lignes sur mon banc au parlement européen à Strasbourg. Le mardi matin a été élu le président de ce parlement. Pourquoi fallait-il voter ? Parce qu’un accord entre la droite et le PS prévoit un tourniquet entre eux au perchoir. Grosse connivence. Je l’ai dit. Je l’ai écrit. Je n’ai pas voté. Aussitôt Catherine Trautmann, une socialiste pour laquelle j’ai bien de l’estime, me prend à partie prétendument au nom de « l’ensemble de la délégation socialiste française ». L’ensemble ? Chère Catherine, je connais la maison et je sais donc que ce n’est pas vrai. Il y a longtemps que le petit jeu des connivences entre socialistes et droite au parlement européen soulève de grosses colères au PS français ! De même j’ai parfaitement capté combien le résumé de mon communiqué est spécieux ! Ah ! cher « ensemble de la délégation socialiste française », vous aimeriez tellement avoir un adversaire caricatural ! Mais puisque vous me cherchez, vous allez me trouver, comme d’habitude. La déclaration selon laquelle Martin Schultz mériterait notre soutien en raison des « positions qu’il a défini ces dernières années en notre nom sont sans équivoque ». Mauvaise plaisanterie ! Schultz est une caricature de social libéral. Ses votes sont en effet sans équivoque ! Mais si vous insistez il sera indispensable de souligner quels ont été les votes de la délégation socialiste française. Le dernier en date qui vous a vu adopter « le paquet rail » en est un exemple douloureux pour ceux qui ont voté pour vous pensant défendre le service public ! Le rappel de vos votes au parlement européen avec la droite, les mesures que vous avez soutenu sur la politique d’austérité, vos exploits en faveur de la libéralisation des services publics comme celui du rail et ainsi de suite sont assez présents à mon esprit. Je vous donne rendez-vous pour la suite de la discussion sur mon blog européen.
Au Parlement européen en ce moment, outre les travaux habituels, on vit au rythme des négociations du fameux « traité » sur l’ « Union pour la stabilité budgétaire » inspiré début décembre par le couple Merkel/Sarkozy. Les informations sur les négociations nous arrivent en anglais, via les députés de la commission parlementaire des affaires constitutionnelles. Trois membres de cette commission, deux de droite et un social-démocrate, ont été gracieusement conviés à la table des négociations. Mais seulement en qualité d’observateurs ! C’est trop mignon, non ? Mais les rédacteurs avaient-ils vraiment le choix ? Ce traité intergouvernemental prétend tout de même avoir pour vocation de s'incorporer dans le Traité de Lisbonne. Inviter trois pauvres députés européens sans aucun pouvoir décisionnel, histoire de faire démocratique, était donc un minimum. Il permettra aux habituels enthousiastes de service de mentionner au détour d’une phrase, avec cet air de componction satisfaite qui est le chic des eurolâtres, que « les parlementaires européens ont été associés ». Je me régale d’avance des griots médiatiques qui vont répéter ce bobard sans vérifier et que ce sera un bonheur de ridiculiser.
Le contenu du projet de traité change d'un jour sur l'autre. Mon équipe parlementaire tourne en bourrique. Il lui faut sans cesse comparer les textes anglais pour y repérer les nouveautés. Et moi je dois dire que mon emploi du temps ne m’invite guère à vivre au rythme de ce genre de palinodie. Je suis même plutôt très agacé de constater ce bazar ! Il y a des choses qui ne bougent guère cependant. Ainsi pour la règle d'or que ce traité veut imposer à tous les peuples des Etats qui le ratifieront. Celle-là ne change pas. « Les budgets des administrations publiques sont à l'équilibre ou en excédent en termes de recettes et de dépenses ». Voilà pour la règle. Elle est réputée respectée si vous restez dans les clous du Pacte de Stabilité (3% de déficit et 60% de dette). Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi que votre déficit n'excède pas 0,5% « en données corrigées des variations conjoncturelles et déduction faite des mesures ponctuelles et temporaires ». Clair n’est-ce pas ? C’est le style de la maison. Ce charabia, c’est ce que les économistes appellent le « déficit structurel ».
Une notion floue qui n'a à ce jour aucune définition commune et partagée en Europe ! Elle est basée sur l'idée que certaines dépenses n'existent que du fait de la conjoncture du moment. Comme le coût du renflouement des banques par exemple. Ces dépenses-là ne doivent pas être comptabilisées avec le reste du déficit. Par contre les dépenses liées aux services publics ou à notre système de santé sont des dépenses structurelles. Elles doivent donc être réduites. Peu importe si de telles réductions alimentent la crise. Dans la logique de ce système, les dépenses qui seront alors faites pour éteindre le feu seront considérées comme "conjoncturelles" et donc non comptabilisées. Il est donc moins grave d’avoir à réparer des dégâts que de les provoquer. Je caricature à peine. Un calcul du "déficit structurel" des Etats est néanmoins réalisé régulièrement par les services de la Commission européenne. Celui de la France était estimé à 3,9% du PIB en 2011 par la Commission européenne. 3,9% du PIB ça représente 78 milliards d'euros. Pour rentrer dans les clous du nouveau traité (0,5%) ce sont donc 68 milliards d'euros d'économies qui devront être réalisées, soit près de 8 milliards de plus que le budget de l'Education Nationale. Notez tout de même que cette règle pourrait être revue. La ministre de l'Economie du Danemark, pays qui préside l'UE depuis le 1er Janvier, a en effet indiqué que son gouvernement était en désaccord avec la manière dont la Commission européenne calcule le dit "déficit structurel". Elle fait du zèle.
Autre constante dans les diverses versions du traité : l'obligation pour les Etats de « faire prendre effet (à la règle d'or) dans la loi nationale de façon contraignante et permanente, de préférence au niveau constitutionnel, de façon à garantir son respect dans le processus budgétaire national ». Notez que jusqu'à mardi de la semaine dernière, l'obligation de constitutionnaliser cette règle d’or était totale. Mais face au refus du Danemark de constitutionnaliser une telle règle, la formule de compromis emberlificotée que j’ai citée plus haut a été trouvée. L'idée reste la même : il s'agit de contraindre les parlementaires à se conformer à la règle. Un autre point qui ne varie pas est l'obligation de mettre en place un « mécanisme automatique de correction » en cas d'écart important de la règle. C’est-à-dire un mécanisme que personne n’aura le droit de contester dans aucune Assemblée Nationale. Dans la dernière version du traité, il est précisé que c'est la Commission qui concoctera le dit mécanisme. Elle fixera aussi le calendrier dans lequel les "corrections" devront être mises en œuvre par l'Etat. Toutes les versions du traité permettent aussi à la Commission de sanctionner financièrement les Etats membres de la zone euro ayant ratifié le texte. C’est une évolution car dans le fameux "6 pack", le « paquet gouvernance économique » entré en vigueur en décembre dernier, l'aval préalable du Conseil était requis. Au moins les Etats pouvaient faire semblant d’avoir encore un peu de pouvoir.
Le plus dur pour travailler ce texte, c’est ce qui change d'un jour sur l'autre. La première mouture du texte, sortie du chapeau de Monsieur Van Rompuy le 16 décembre dernier, prévoyait par exemple qu'à partir de sa ratification par 9 Etats membres de la zone euro, le traité puisse entrer en vigueur dans les Etats l'ayant ratifié. Vendredi dernier ce chiffre avait été porté à 15. Ce mardi il était tombé à 12. Ces variations ont le mérite de nous donner une idée du rapport de force en faveur de ce traité qui ne s'appliquera qu'aux Etats qui l'auront ratifié. Elles nous indiquent aussi à quelle pression auront à faire les peuples qui obtiendront la mise en place d'un référendum sur la ratification de ce traité. En France, la Constitution, en vertu de son article 11, permet d'organiser un référendum sur la ratification d'un traité « à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ce référendum, c’est notre affaire. Nous allons en faire la propagande dans les mois à venir. Et nous engagerons nos partenaires européens à faire de même partout où c'est possible.
L’IFOP est le plus vieil institut de sondage français. Il bénéficie ainsi d’une image de respectabilité dans le monde des sondeurs. Pourtant, c’est bien l’IFOP qui vient d’inventer un nouvel instrument inquiétant. Le « Rolling 2012 » est présenté par l’institut comme « une innovation pour décrypter la course à l’Elysée ». Mais derrière ce terme anglais se cache un risque d’abus supplémentaire dans l’utilisation des sondages. L’IFOP a en effet décidé de nous abreuver quotidiennement de sondages. Du 12 janvier jusqu’au second tour de l’élection présidentielle, l’IFOP publiera un sondage chaque soir sur le site de Paris-Match. Tous les jours, entre 300 et 350 personnes seront interrogées en ligne, puis les résultats seront cumulés sur 3 jours pour obtenir un échantillon relativement « représentatif ». Les sondages en ligne comportent déjà de nombreux « biais », comme on dit pour désigner les arnaques de cet exercice. L’IFOP en rajoute de nouveaux en imaginant ce système de sondages quotidiens avec une rotation de l’échantillon.
A chaque publication de sondage, des énormités peuvent être relevées. Voyez. Les journalistes ne cessent de mettre en avant Marine Le Pen depuis des mois, à toute occasion. Mais en fait les sondeurs sont incapables de se mettre d’accord quant bien même ils se vantent du sérieux de leurs méthodes. L’IFOP et OpinionWay ont tous les deux publié un sondage le 12 janvier. Pour l’IFOP 21,5% des Français voteraient pour Marine Le Pen tandis qu’OpinionWay annonce un score de 17%. 4,5 points d’écart, cela fait quand même beaucoup pour des méthodes dites sérieuses.
A présent ces différences deviennent amusantes quand on sait que ces deux sondages sont « sponsorisés » par la même entreprise, Fiducial. Pourquoi dis-je « sponsorisé ». C’est la nouveauté. Il s’agit là encore d’un phénomène qui devient de plus en plus courant, mais qui passe inaperçu dans les commentaires. Les instituts de sondage s’associent à des entreprises ! Celles-ci financent les sondages. En échange leur nom est accolé au sondage. Fiducial sponsorise donc deux sondages, publiés le même jour, avec les mêmes techniques. Mais les deux institut voient 4,5 points d’écart sur les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen. Tel quel.
Encore une fois, aucune abstention n’est prédite dans les derniers sondages publiés. Tous les électeurs vont voter et savent pour qui dès à présent, c’est bien connu. L’IFOP a tout de même le mérite de poser une question qui nous éclaire sur le sujet. On découvre alors que 45% des personnes interrogées pour le sondage du 12 janvier déclarent pouvoir changer d’avis. Dès lors que la moitié d’un échantillon affirme ne pas être sûr de son intention de vote, on peut sérieusement se demander ce que veut dire le sondage lui-même.
Dans "austéritaire" il n'y a pas qu'austérité. Il y a aussi « autoritaire ». La politique d'agression contre le peuple n'est possible que si le peuple reste amorphe. Voilà pourquoi ceux qui résistent sont pourchassés ou empêchés. On se souvient du cas de Xavier Mathieu, syndicaliste de Conti poursuivi en justice pour avoir refusé un prélèvement ADN.
C'est aussi le cas de plusieurs de nos camarades du Front de Gauche. Dimanche 7 janvier dans le centre de Paris, rue Rambuteau, plusieurs militants communistes ont dû se soumettre à un contrôle d'identité. Le motif invoqué par les policiers est "atteinte à l'ordre public". Diantre ! Que leur reproche-t-on ? D'avoir vendu L'Humanité-Dimanche sur un marché. C’est pourtant ce que font des milliers de communistes partout en France chaque week-end depuis des décennies. Ils ont été repérés par le dispositif de vidéo-surveillance. Un comble. La co-présidente du Parti de Gauche et députée de la circonscription, Martine Billard, a interpellé le commissaire du 3e arrondissement de Paris ainsi que le Préfet de Police sur cette atteinte à la liberté d'expression et à l'action d'un mouvement politique. Surtout que celui-ci compte un groupe dans chacune des deux assemblées. La réponse du préfet de Police, Michel Gaudin, donne raison aux militants. Dans une lettre, il indique qu' « une solution autre que celle mise en œuvre par les policiers intervenants ce jour aurait dû prévaloir ». Il s'est même senti obligé de préciser qu'il a demandé « à l'ensemble des effectifs de police de la capitale la nécessité de faire preuve de souplesse et de discernement lorsqu'ils sont amenés à intervenir sur la voie publique, lors d'un rassemblement de nature politique, notamment dans la perspective des échéances électorales à venir ». Mais dans ce cas, comme souvent, la meilleure protection est encore la solidarité. Un rassemblement a donc été organisé dimanche 14 janvier au même endroit autour du président du groupe Front de Gauche au Conseil de Paris Ian Brossat. Une bonne façon de montrer à ceux qui nous trouvent encombrants qu’ils n’en auront jamais fini ! Le 7 janvier, il y avait une poignée de militants. Le dimanche suivant, une centaine. Voilà de quel bois sont fait ceux qui composent le Front de Gauche : des têtes dures qui ne cèdent pas et qui ne se laissent pas intimider.
Je profite de ce moment de ma note pour vous signaler deux décisions municipales inacceptables. Au nom de "l'ordre public", les maires UMP de Valenciennes dans le Nord et de Pélissanne dans les Bouches-du-Rhône ont pris des arrêtés municipaux interdisant la distribution de tracts sur la voie publique. A Valenciennes, l'arrêté prévoit que pour distribuer des « tracts publicitaires, dépliants, programmes et imprimés » sur le marché, il faudra en avoir obtenu l'autorisation du maire au moins deux semaines avant. Le maire, Dominique Riquet met en avant des questions de "propreté" et « la gène occasionnée pour les chalands ». Ce monsieur est aussi député européen UMP. Il siège dans le groupe du Parti Populaire Européen aux côtés des amis de Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois autoritaire. Qui se ressemble s'assemble. Pour être complet, je veux souligner que Valérie Létard, sénatrice UMP et ancienne ministre de Sarkozy est sa première adjointe. Et je ne serais pas complet si je ne vous disais pas que Jean-Louis Borloo est conseiller municipal dans la majorité de Monsieur Riquet. On se demande ce qu'attendent ces "humanistes" pour protester contre la décision de leur chef de file. A Pélissanne, avant Noël, des militants du Front de Gauche ont été interpelés pour « trouble à l'ordre public » pour avoir enfreint l'interdiction de distribuer des tracts sur le marché. Ils distribuaient un tract d'appel à l'inscription sur les listes électorales. Pour contourner l'interdit, nos camarades ont ensuite essayé de distribuer des tracts en dehors du marché avec une petite table. Interdit aussi ! Cette fois, on leur reproche une « utilisation abusive de l'espace public ». Ma camarade du Parti de Gauche Hélène Le Cacheux a dénoncé cette situation sur son blog. Du coup, ne manquant pas d'imagination, nos camarades ont décidé de décorer un arbre avec des paquets estampillés « Front de Gauche ». Apparemment, le maire n'a pas encore pris d'arrêté municipal l'interdisant !
Henri, ton écrit est extrêmement important,mais l'extrême droite nous a tiré dessus cf Cervantès devant l'agence américaine mafieuse le premier jour et jusqu'à hier et tu te fais insulter de fou de Don Quirotte,je refuse citer le F-haine : le Front National car ce Front était Communiste en majorité pendant la Résistance,ainsi que les FTP et MOI-FTP immigrés et bras armés de la Résistance et comme tu le sais la mémoire est multiple et le seul fait de le citer apporte toute la confusion.ils prennent nos mots rouges pour les transformer en haine et confusion les ex sont patents donc c'est très difficile :il ne faut jamais oublier qu'à Lyon le professeur d'université révisait l'histoire que Mégret est polytechnicien et que leurs conseillers sont souvent dans le droit issu d'Assas,médecine,et maintenant en place au sein même de cette droite des plus extrême réactionnaires :tu veux la liste.?.. et ces médias à la botte n'en parle jamais, d'ailleurs tu ne vois jamais des extrêmes droites rejoindre nos rangs et quel boulot ce serait de formations et d'humanité en continu tant l'intoxication est profonde.et la perversion et mensonges,dans le style plus c'est gros (le mensonge) plus ça passe dans les consciences et ailleurs et il en restera "bien" quelque chose; alors pas de cadeau Résistons pour l'Humain d'abord.
A la Manif de riposte en 2002 une Camarade du P.C.F. avec qui je discutais m'a presque insulté quand je lui ai rappelé le nom de ce Front de Résistance : elle ne le savait pas, depuis ça s'est arrangé,très militants au Parti Communiste.
Nous c'est l'Humain d'abord et pas la haine de ce F.
fin de Match ! dans le réveil de certains leaders du PS, Hamon lâche Emmanuelli et clos le débat sur le contenu du programme Hollande !
en gros toute cette campagne Hollande tient dans le principe d'une élection sans programme, sans ligne politique ! ensuite il sera toujours temps de continuer les recettes de l'UMP / MODEM / PS libéral.
les électeurs de Hollande tellement pris dans le rejet de Sarkozy ne mesure pas encore quel seront les conséquences d'un vote PS libéral.
il est primordiale que les militants PS et EELV définissent mieux leur choix en fonction des réalités du terrain et des zigzags du candidat PS maintenant un peu lâché par certains qui à juste titre ne voit plus d'utilité à l'usage du mot gauche à coté de celui du PS.
merci en tout cas à Emmanuelli pour cette prise de parole libre et juste.
moi le genre "marchez derrière, et fermez là" çà me fais peur et çà ne peu qu'amener une catastrophe.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/01/19/hollande-et-hamon-epiloguent-sur-le-cafouillage-des-60-000-postes-d-enseignants_1632051_823448.html
@ 349 graine d'ananar
Je me suis simplement exprimé sur ces "sept partis".
Je suis d'accord avec toi ; et comme il faut un critère pour faire la différence entre un parti proprement dit et un club ou une association politique ou un courant organisé... je crois que le fait de se présenter devant les électeurs, être capable d'affronter des élections sous ses propres couleurs peut être l'élément qui séparera un vrai parti d'un club de réflexion ou d'une association. Et dans le cas du Front de Gauche, c'est le cas du PCF, du PG et de l'ADS en Limousin, (une des organisations qui compose la FASE). Les autres organisations n'ont jamais affronté les urnes sous leurs propres drapeaux. Elles fonctionnent plus comme des clubs de réflexion. Ça n'enlève rien au fait que le Front de Gauche est un regroupement politique qui va bien au delà de ses deux partis principaux.
Bonjour,
Je ne peux imaginer un seul instant que les discours de Metz ne puissent nous être rapportés, en video (au mieux) ou en écrit (faute de mieux) tant le meeting de Nantes avait suscité d'espoirs compte tenu des annonces qui allaient être faites en Lorraine....Ne pas le faire en nous laissant sans explications, engendre, au delà de la frustration, une déception aussi grande que celle éprouvée lorsque les médias n'ont rien voulu rapporter au lendemain de l'émission PEDA, ou de l'immense succès de Nantes.
Quant au qualificatif de " demi-démente " exploité hors de tout contexte, faisons confiance à la stratégie suivie par J-L Mélenchon qui ne nous a pas habitué à l'entendre dire ce qu'il dit sans raisons. Je crois plutôt que le trait s'adressait à tous ces égarés attirés, envoûtés, par le " chant des sirènes" entonné par la blonde au brun manteau pour les réveiller avant qu'ils ne sombrent en s'échouant sur les rochers du FN. Partout où le FN à sévi cela s'est mal fini. En l'occurrence, pour faire sortir le loup du bois, vous auriez préféré des sucreries ? Là, il ne se lèche plus les babines en convoitant ses proies..... mais est forcé de montrer ses dents au grand jour !
Plus j'entends les positions de Hollande et du PS, plus je me pose la question : comment peut on être électeur de ça ?
Les positions officielles d'accompagnement du système capitaliste sont si proches de celles des divers partis de droite qu'il est devenu quasi impossible de détecter une différence. C'est devenu une droite molle camouflée sous une appellation de gauche.
Alors, si on est de droite, du centre (ce qui est la même chose), ou d'extrême droite, il est logique qu'on préfère l'original à la copie et qu'on vote à droite.
Mais si on est de gauche, je répète la question, comment peut-on voter PS ?
Et comment peut-on ne pas voter FdG ?
Mélenchon Présidons !
bonjour à tous
Ce qui se passe actuellement est tres encourageant mais reste fragile. C'est pourquoi il faut faire tres attenton. Il faudrait selon moi cesser les propos à la limite de l'insulte, même en direction de le pen. Nos concitoyens ont horreur de celà, et hors de l'ambiance d'un meeting ce peut être tres dangereux. D'ailleurs Le pen ne s'est pas privée de répondre sur le même ton. Nos adversaires ne manqueront pas d'utiliser celà comme ils l'ont fait lors du débat de france 2 (plantu, le pen, ordinateur, etc). Il ne faudrait pas que se diffuse dans l'opinion l'impression que notre candidat n'est pas à la hauteur et qu'il n'est capable que de formules à l'emporte pièce. Désormais, il fait partie du "club des cinq", il faut qu'il se concentre exclusivement sur l'explication des responsabilités dans la crise que nous vivons, et qu'il impose à la fois l'idée que des solutions sont possibles et qu'elles sont portées par le "front de gauche". Il y a dans la population un immense désarroi qu'il faut expliquer pour le dépasser. Travailler à la recomposition d'une conscience de classe contemporaine, qui integre le monde ouvrier et ce qu'on appelle les "classes moyennes" (cf lojkine) C'est la décomposition de cette conscience d'interets communs qui a conduit à un double communautarisme ethnique: les "français de souche" et les immigrés. "ce sont ceux qui ont crevé les yeux du peuple qui l'accusent d'être aveugle" (milton)
Et zapping, notre ami zapping, qui nous déniche toujours quelques bonnes vidéos ?
Fourbir les armes et trouver les arguments!
Sarkozy déclarait en 2007 :
"«Si on s'engage sur 5% de chômeurs, et qu'à l'arrivée il y en a 10, c'est qu'il y a un problème», estimait-il à l'époque. «Si au bout de votre mandat, si vous êtes élu, et que ce chiffre n'est pas atteint, vous dites : "je ne peux pas me représenter ?"», lui demande alors Arlette Chabot.
«Je dis aux Français, c'est un échec, j'ai échoué et c'est aux Français d'en tirer les conséquences», répond le candidat."
@thierryjay93
Les électeurs de droite et d'extrême droite ils sont battus c'est tout.
C'est en quelque sorte un 1969 à l'envers Poher/Pompidou qualifiés par Duclos 3e à 20% de bonnet-blanc et blanc-bonnet.
Ceci étant je pense que la droite poursuivrait sur sa lancée qui est d'avoir, pour partie d'entre elle, choisi Hollande.
Et même si Hollande devient président alors le front de gauche peut gagner les législatives à gauche et donc Hollande devra choisir le premier ministre : Jean-Luc Mélenchon.
Si on veut que Jean-Luc Mélenchon gagne la présidentielle toujours dans cette hypothèse il faut qu'on oriente la fin de la campagne du 1er tour et le deuxième tour sur la VIe République.
Tant que j'ai la parole si Jean-Luc Mélenchon est troisième au 1er tour, c'est que Hollande sera 2e ou 1er. Je propose qu'on fasse de la convocation d'une constituante LA condition d'appeler à voter Hollande. Rien d'autre.
Au nord c'était les corons !.... mais aussi des Italiens, des Polonais, etc etc,la majorité de nos gueules noires était d'origine étrangère,partout ou il y avait des mines et du travail crevant, la France à ouvert ses frontières, que ce soit des mines de charbon, de sel, les poubelles, ou que sais je encore. Certes je caricature quoique ! mais à chaque fois que nous avons eut besoin de main d'œuvre pour les travaux pénibles ou les corvées l'état a fait entrer des Portugais, des Algériens, des Tunisiens, Marocains etc etc etc, et maintenant il y a assurément plus de descendants de ces courageux travailleurs que des indigènes pur sucre qui étaient plutôt spécialisés dans le domaine agricole...et nous aurions peur du FN c'est quoi cette blague ? il y a des générations les miens étaient des Belges descendants de Bohémiens et vous croyez que je vais voter pour la Marine ? vous plaisantez, le seul qui soit aujourd'hui capable de me défendre c'est Jean-Luc Mélenchon et croyez moi tous ceux qui sont comme moi et qui comme beaucoup d'origine étrangère le savent bien, nous voterons le front de gauche au premier et au second tour car il sera encore là ! le peuple ne votera pas ce parti qui voudrait sortir la moitié des habitants, bien sur par réaction quand il en a plein le dos le Français moyen dit qu'il votera le FN mais ce n'est qu'une réaction épidermique dans 90 jours et dans l'isoloir il saura bien pour qui voter
Jean Luc STP n'oublie pas les gens du monde rural, c'est quand même le socle de notre Peuple, et assurément tu en auras besoin pour remettre sur pied une agriculture à visage humain, bio et sans pesticides, et par la même occasion tu supprimeras les kms et les litres de go qui polluent notre environnement
@ Sonia Bastille
Je lis souvent vos commentaires et j'avoue qu'en général j'ai plutôt tendance à être en désaccord avec vous. Toutefois sur la "semi démente" j'avoue que mon opinion est assez mitigée. Je pense que si l'on veut parler aux électeurs du Front National il est sans doute plus pertinent de lister les positions antisociales de Madame Le Pen, le fameux effet Dracula. Et braquer ses électeurs en leur disant qu'ils votent pour une folle dingo n'est probablement pas le meilleur moyen de leur faire entendre nos proposition. Toutefois les réactions des trolls frontistes que j'ai pu voir sur le site du Monde me laisse à penser que l'attaque à quand même fait mouche ailleurs, en brisant le consensus médiatique dédiabolisateur.
D'ailleurs le titre du Monde sur cette phrase n'est paradoxalement pas négatif "Mélenchon sonne la charge contre Marine Le Pen" et cela permettra sans doute d'attirer vers nous une partie de l'électorat hostile au FN.
Fondamentalement, je pense qu'on ne pourra faire dégonfler le FN que de trois manières :
-1- Interdiction du FN
-2- Un gouvernement FN-UMP
-3- Un gouvernement Front de Gauche qui apporte des solutions concrètes aux électeurs du FN
Je n'aime pas la solution 2, mais elle a fait ses preuves en Autriche car elle dé-crédibilise les idées de l'extrême droite et montre qu'ils ne défendent pas le peuple.
Ma préférence irait vers la 1 et la 3. Car ces électeurs sont imperméables aux discours, seuls des actes concrets, une amélioration du niveau de vie et des services publics, une diminution de l'insécurité sera à même de les ramener vers nous.
Pas bien Sylvain, pas bien,... Mais bon : tu as raison !
Graine d'ananar, c'est vrai qu'ils sont "tout petit" mais ils ont eu le courage que d'autres n'ont pas encore eu.. En cela il faut a la fois les respecter et les citer, par chez moi, je suis toujours au courant de ce qui va se passer lors des prochain jours, grâce au dévouement de "quelques personnes" du "mouvement" convergences et alternatives, et ils sont de toutes les manifs auxquelles j'ai pu participer.. Dont acte ! (les petits ruisseaux font les grandes rivières, c'est valable pour les taxes et les impôts, ça on le sait bien, mais c'est aussi valable pour chacun d'entre nous !)
Quand nous regarderons la vidéo du meeting de Metz, lorsqu'elle sera disponible sur ce blog, n'oublions pas de nous remémorer les temps présents, avec les directives Guéant sur la possible "déchéance de nationalité", le retour du pétainisme ambiant et surtout la volonté affirmée de Madame Le Pen de revenir " au droit du Sang ", si elle avait le malheur d'être élue. A partir de là et seulement de là, nous pourrons mieux considérer les propos tenus en off ou en live par Monsieur J-L Mélenchon. En finir avec le " droit du Sol " et en revenir au " droit du Sang " du temps de la monarchie, avec toutes les possibilités de " déchéances nationales à venir " si ces réactionnaires conservent le pouvoir ou si le FN et l'UMP s'allient demain, n'est-ce pas effectivement "semi-dément " voire plus ? N'est-ce pas vouloir assassiner les révolutionnaires de 1789 une énième fois et abattre notre république telle qu'elle fut fondée à ses origines ? Réveillons-nous, les barbares sont déjà là et ils ne se gênent pas pour nous insulter tous les jours. (A suivre).
Le discours de Jean-Luc Mélenchon à Metz mercredi soir 18 janvier est publié ici sur le Blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/18/discours-au-meeting-de-metz/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
[Edit webmestre : Elle se trouve aussi dans le "Carnet de Route", pour ceux qui ne l'on pas encore découvert...]
Oui d'accord avec Gérard Blanchet (375) : exerçons le chantage à notre tour, dans le cas où notre candidat ne serait pas élu Président de la République d'office ! alors oui exigeons la mise en place de la VIème république comme condition non négociable ! c'est la proposition phare du programme du Front de Gauche et sans cette modification des règles du jeu, rien ne pourra changer véritablement ! Que toute cette énergie dépensée sans compter, ne le soit pas en vain, que tout ceci porte ses fruits d'une manière ou d'une autre !
Je crois que Sonia Bastille n'a pas compris que la lutte est engagée et tous les coups sont permis pour montrer du doigt le parti xénophobe qui obscurcit la scène politique depuis trente ans. Il est grand temps d’arrêter de bêler comme les moutons que les français ont été si longtemps. Maintenant, on hurle, le bruit et la fureur qui font honte à FH sont revenus. Nous sommes le peuple et nous voulons prendre le pouvoir. Bon si Sonia, veut continuer à bêler, c'est son droit, je m'y refuse quant à moi. Jean-Luc Mélenchon m'a redonné l'espoir, vous savez cette petite chose qu'on a au fond de nous et qui depuis des années rétrécit, rétrécit jusqu'à disparaître, à un point tel qu'on se demande si cela a existé un jour. MLP représente le désespoir, pire la désespérance. Il faut combattre le FN avec ses arguments.
Tribune d'Attac intéressante où F. Lordon envisage l'avenir au cas ou l'Allemagne (ce qui est le plus vraisemblable)ne veuille pas remettre en cause le rôle de la BCE. Cette solution me semble être bien argumentée et proche des solutions envisagées par le Front de Gauche.
Merci pour ton message Gilbert (358), et toutes mes félicitations au jeune et brillant François pour le Blog du 59 sud métropole. (d'après ce que j'ai compris, il est déjà capable de retranscrire le programme du FdJ en Japonais).
Sinon, tu ne réponds pas vraiment à mes inquiétudes, mais d'après ce que je comprends, il faut prendre sa pépelle et son râteau, et s'y mettre de son côté.
J'avais par pudeur oublié de citer un petit coin que je connais bien dans cette grande Métropole, la grande vallée de la Lys : 22 communes dont Croix-Roubaix-Tourcoing et seulement... 450.000 habitants.
Aucune distributions de tracts, aucune affiches, sur les murs d'aucune de ces villes.
Le site internet du parti de gauche y est strictement paralysé, cette fois-ci, depuis Janvier 2010, sans doute à cause de la grande déception de son candidat, sans doute impossible à consoler depuis qu'il s'est fait doubler par le NPA aux régionales.
à l'intention de citoyenne 21
Je vous remercie de votre mot qui m'a fait plaisir.
Je suis en effet issu d'un milieu ouvrier et je n'en ai pas honte, j'en suis même fier. Dans ma famille, certains trop nombreux sont morts de maladies professionnelles (mine, amiante)...
Je prends sur ce blog des arguments nécessaires pour contrer ceux qui voteront extrème droite parce que déçus de tout et de tous. La candidate FN mérite bien tous les adjectifs de'dangereuse ou autre...", elle détourne le peuple qui travaille dur ou qui se désespère d'être au chomage d'une objectivité nécessaire pour analyser ce qui leur arrive. Alors pour moi, quasi démente lui va bien.
@à tous ceux qui déplorent les « écarts » de langage de notre candidat commun
J’ai cru comprendre qu’au FdG nous souhaitions un vote d’adhésion à nos valeurs et pas un vote de contestation. C’est ce qui fera notre force dans l’avenir. Jean-Luc ne fait que participer à la cure de désintoxication de certains, c’est tout. Encore une fois, c’est un humaniste, cet homme, pas un opportuniste comme certains ! « Ne vous inquiétez pas » a-t-il dit, hier soir !
@je_sais_quoi_faire (com.19 janvier 2012 à 10h58)
« …mais s'il y a des difficultés [dans l’organisation de nos actions, « NDLR »], il faut les exposer sur le blog et tous ensemble peut-être que notre intelligence collective fera le reste. » Sous le contrôle de Jacques Lacan via Berdagué : "la vérité ne peut se dire toute".
@citoyenne21 (19 janvier 2012 à 10h56)
« A propos de Marine Le Pen, elle a réagit aux secousses issues du meeting de Metz : elle a dit "Monsieur Mélenchon fait son dur sur scène mais dans la vie privée, il est très gentil, on dirait presque un petit garçon" ! Elle ne sait plus quel subterfuge utiliser pour ne pas montrer son vrai visage aux électeurs désoeuvrés, tentés par elle.» On pourrait le penser, Citoyenne mais au-delà d’une lacune de stratégie politique, elle confirme de manière très appuyée le constat de Jean-Luc, on voit bien qu’elle ne sait plus où elle habite ! On devrait s’inquiéter pour elle, peut-être a-t-elle chopé la même maladie que Jacques Chirac. Non, c’est pas le même virus ; oui parce qu’en plus il traduit un taux de haine très concentré au niveau sanguin ? Sûrement ! Ah bon ! Mais elle n’écoute rien aussi ; la Gauche n’a pas cessé de lui dire que c’était malsain, tout ça !
@cobalt (372)
Vous devriez mieux me lire, ici, dans le fil de commentaire des différentes notes de notre camarade Jean-Luc Mélenchon ou ailleurs sous d'autres sites, je ne suis absolument par bêlante car chez moi, le genre moutonnier n'est pas prêt d'être certifié ! Ce n'est pas le genre de la maison. Le culte de l'autopersuation faisant croire que c'est l'ensemble du corps électoral qui est persuadé n'est pas plus de mise chez moi.
Je me suis faite assez "étrillée" suite à mes différentes commentaires qui n'étaient pas dans la bien pensance des autres intervenants.
La lutte poltique c'est le combat d'idées, la confrontation des idées et projets, des arguments, des contre arguments et convaincre le citoyen doit se faire avec force conviction mais dans le respect des personnes et aussi de la démocratie et du débat. Croyez-vous y arriver[à convaincre les citoyens] en pratiquant le "tous les coups sont permis" ? Le débat politique va t-il finir par des e mpoignades musclées et se règler au tribunal ?
Pas plus vous que moi ne pouvons dire que nous sommes le peuple ! Nous sommes l'un et l'autre citoyen et souverain mais seulement citoyen et souverain et pas je ne sais quel peuple qui exclurait tel ou tel autre par l'injure, les cri et les hurlements.
Il est très émouvant de vous retrouver, vous êtes la preuve que j'ai été entendu, il m'a fallu être patient, mais vous êtes arrivé. Chaque jour, faire exister ce en quoi l'on croit, et la vie commence :). Musicalement, avec tout mon amour et ma passion, à bientôt !
David
Pour ma part je me moque bien des "écarts" de langage de Mélenchon.
Je sais que c'est le meilleur candidat et c'est tout ce qui compte
@ hold-up (13h34)
Rappelez -vous aussi du formidable combat des associations " Raz-le-Front (national) " et de bien d'autres. Où étions-nous lorsqu'elles combattaient sur le terrain durant trente années ? N'est-il pas temps de montrer notre solidarité active avec tous ces hommes et toutes ces femmes qui devaient se sentir hier bien esseulés...
Mais à qui t'adresses-tu au juste ? Non, ils n'étaient pas "esseulés"... Tout le monde "combattait le FN"...! de SOS racisme (officine du PS) jusqu'à la quasi-totalité de la classe médiatique... Et aussi le PC, toi, moi...et tout ce que le pays peut compter de vrais ou de faux démocrates. C'est pas faute de l'avoir combattu, fustigé, dénoncé, démasqué, conspué, hué le FN...On s'y est tous mis, on a y mis toute notre ardeur jusqu'à voter comme un seul homme pour...Chirac ! Et Pour quel résultat ? Nul ! le FN plus populaire que jamais !
Alors ton invitation à la repentence, je ne la comprends pas !
Par contre (d'accord avec Ydaho), où étaient-ils ces valeureux "anti-fascistes" dans les luttes sociales, contre le tournant libéral du PS, contre Maastricht, contre le saccage inouï des acquis sociaux et des conquêtes démocratiques ?
Quand est-ce qu'on comprendra que, coupé de la lutte sociale et de l'affrontement de classe, le combat "de front" contre l'extrême droite est totalement inefficace ?! L'Histoire ne nous l'a pas assez prouvé, nom de d...?!
C'est pas des mecs de "ras l'front" dont il faut être solidaires, Hold-up. C'est de tout ce petit peuple ignoré, méprisé, exploité sur la détresse duquel prospère la démagogie lepéniste. L'"humain d'abord, "la révolution citoyenne", c'est quoi d'autre ?
@ 365 Gerard Blanchet :
" Si on veut que Jean-Luc Mélenchon gagne la présidentielle toujours dans cette hypothèse il faut qu'on oriente la fin de la campagne du 1er tour et le deuxième tour sur la VIe République."
Je ne suis pas vraiment d'accord. La VIè c'est important, j'y suis tout à fait favorable. Mais il y a une urgence absolue, c'est même, à mon avis et sans vouloir dramatiser, une question de vie ou de mort pour notre pays.
Si par malheur, le FdG n'est pas entendu, la relance, vitale, n'aura pas lieu, l'austérité sera poursuivie. Mécaniquement, automatiquement, la France se rapprochera inéluctablement après quelques mois, d'une clochardisation à la grecque qui s'auto alimentera et fera boule de neige. Dans un pays qui compte déjà 8 millions de pauvres et 4,5 millions de chômeurs ce sera la catastrophe.Les gens souffrent, beaucoup, et de plus en plus. La relance, le partage des richesses, le recul de la misère, l'issue par le haut à ses problèmes, voilà ce que le peuple attend de nous en priorité. Les institutions c'est bien, c'est nécessaire, mais le FdG, toutes sirènes hurlantes, doit imposer l'abandon de l'austérité.
NB : la révolution, fût-elle citoyenne, n'est pas une affaire de chochottes. Sauf erreur, au meeting de Nantes, Jean-Luc a dit en parlant de MLP "c'est une folle". Mais ils serait ridicule d'en gloser à froid, en dehors du contexte, dans un salon où l'on cause, le petit doigt en l'air avec une tasse de thé à la main. Il a dit ça au détour d'une phrase, en rigolant, dans l'ambiance du moment, sans aucune agressivité dans le ton. C'est ce qu'on appelle des "paroles verbales".Tout le monde était écroulé de rire,moi le premier.
@ cher webmaster...
Reposez vous bien, prenez un cafe, alimentez-vous. Ils sont tous devant le discours de METZ.
Mais ils vont revenir "les furieux". Cela va être chaud ce soir!
Quel discours de JL Mélenchon, quelle pédagogie! quel argumentaire pour nous militants de terrain.
Bonne soirée!
Bonjour à tous,
Concernant ce que certains appellent un écart de langage de Monsieur Mélenchon à l'égard de Mme Le Pen, je pense que ce dernier s'adresse surtout à ceux qui commençaient à ne pas trouver mal de voter FN.
Leur rappeler ce qu'est voter l’extrême droite n'est pas plus mal. Ce parti se base sur l'exclusion, le racisme, la haine de l'autre tout en escamotant subtilement le premier responsable : l'oligarchie et Mme Le Pen appartient à cette oligarchie qui malmène le monde des ouvriers, salariés et employés de toutes sortes.
Ce n'est pas en étant haineux envers son prochain, son voisin qu'on se sortira de la misère. Un grand nombre des soutiens de Mme Le Pen se trompent d'ennemi par méconnaissance ou par désespoir. J'ai l'espoir de croire que les français sont très minoritairement racistes.
Mr Mélenchon encourage le vivre ensemble, l'égalité et une juste répartition des richesses. Et ça c'est bien plus positif et porteur que de s'acoquiner avec les idées camouflées du FN.
Vive les idées progressistes et humanistes portées par le FdG.
Bonjour,
je suis jeune instit remplaçant sur Paris et j'ai souvent l'impression que l'Education Nationale est en ruine! Les dégâts causés par la droite dure et les sucrages de postes méthodiques ont eu un impact terrible. Impact sur les collègues que je trouve bien déprimés dans l'ensemble (et ça se comprend!) et bien sûr dégât sur le les élèves en général et sur les élèves en difficulté en particulier. Que faire? Mener une véritable politique de l'Ecole. Avec les moyens. Une gauche dure pour remonter la pente... Est-ce que cela suffira?
Bien à vous,
J'ai mal à l'Education Nationale!
Où sont nos services publics?
Amies infirmières, tous ensemble!
@heretok (19 janvier 2012 à 13h04)
« Le milieu ouvrier n'est pas une tare ! Rien n'est acquis pour nous mais il ne faut pas baisser les bras. Et si certaines choses restent confuses, demandez… »
Merci et chapeau bas, Citoyen !
@Truhania (com.19 janvier 2012 à 13h11)
« … si je me rappelle bien 2007, madame Buffet avait réussi quelques beaux meetings pour finir à 2%…. Donc il n'y a pas forcément de corrélation entre l'affluence aux meetings et le score dans les urnes. »
Le paysage politique n’était pas non plus le même puisque la vraie gauche n’était pas majoritairement unie comme c’est le cas cette année, pour la joie du plus grand nombre.Idem pour 2002!
380 -Ermler
Que te dire ? Cela fait un certain temps que tu t'emportes en me lisant de travers.Tu bondis pour me tacler. Relis-moi à tête reposée la prochaine fois. Pour ma part je te suis sur le nécessaire travail de ressaisissement de l'Histoire populaire avec ce quelle draine de magnifique, de pire et de meilleure pour acter de sa nouvelle présence sur la scène de l'Histoire. Je suis pour une synthèse politique dans les faits et le rassemblement pluriel dans la forme, tu comprendras pourquoi je suis autant solidaire des militants de " Raz-le-Front (national) " que " de tout ce petit peuple ignoré, méprisé, exploité" dont je suis de près ou de loin consciemment issu. Cordialement.
C'est toujours agréable de vous lire!
C'est aussi cet aspect qui vous différencie des autres candidats.
Encore bravo pour France 2.
merci Jean Luc
A tous :
excellente chose que Jean-Luc Mélenchon attaque le FN avec un langage clair et net et le verbe haut ! Il fait voler en éclat la prison de verre du"politiquement correct", cette manie terroriste de faire taire toute opinion differente de celle la "polititicomédiacrassie" qui est au pouvoir depuis 30 ans ! De l'air ! et dans tous les sens du terme!
Aujourd'hui retraité de la Poste j'ai souvenir que "les truands du patronat" n'hésitaient pas a utiliser tous les moyens pour imposer leur présence à l'entreprise aidés en cela par les dirigeants de la poste et dans le privé le patronat imposait ses gros bras pour imposer le bras armé du patronat on peut rappeler le meurtre d'un ouvrier à Reims les nombreuses "exactions des serviteurs du patronat (celui qui préférait Hitler au Front Populaire et qui aujourd'hui adoube le FN ) je me souviens des interventions rudes qu'il nous a fallu faire localement pour dénoncer le syndicat faschiste que les directions voulaient imposer malgré sa non représentativité et le rejet qu'il inspirait chez les travailleurs. La moindre faiblesse ou mollesse aurait permis à ces officines fachistes patronales de s'implanter. Aujourd'hui la situation interdit plus que jamais la moindre hésitation mollesse ou nuance pour dénoncer et faire rejeter la rehabilitation des héritiers des criminels racistes anti-communistes....
Pas de quartiers donc, dans une action et un discours qui tienne la route certes comme nous savons le faire
C'est mon opinion
Se mettre en mouvement partout pour créer les conditions de la victoire ...
Démente : Définition familière du Larousse : Peu raisonnable, insensé, extravagante, déraisonnable… Où est l’insulte ?
Allez ! Les pleurnicheuses toujours prêtes à geindre pour un mot qui ne leur plait pas ! Soutenez votre candidat si vous pensez qu’il l’est vraiment ! Ou alors, changez en ! Trouvez vous en un qui fait des courbettes et parle la bouche en cul de poule, mais qui n'a rien dans le slip !
C'est pas ce qui manque...
Le discours d'Oskar Lafontaine, prononcé à Metz lors du meeting du Front de Gauche est publié ici :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/18/discours-au-meeting-de-metz/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Courage, essayez de vous reposer pour ne pas déraper comme ils disent. Merci vous êtes notre espérance, ne pouvez vous aborder les problemes plus minoritaires je parle des handicapés,de la culture,du droit aux vacances,des colos des centres de vacances c'est là aussi qu'il y a abandon et douleurs. Sur le "aimons nous maintenant" ce fut un grand moment reprenez le. Nous viendrons vous entendre à Montpellier.
Merci, merci.
Sondage ifop du 19/01/12 Mélenchon à 8.5 +2 par rapport au 12/01/12 jour de diffusion de l'emission des paroles et des actes et +2.5 par rapport au 08/01/12.
Sa monte sa monte !
Sinon un argument choque contre le FN et en plus d'actualité ! On entend dans tous ses discours sa méprise pour les syndicats ! elle veut d'ailleurs les supprimer mais dans toute les entreprises qui ferme en ce moment et dans lesquelles tout ouvriers francais se reconner du fait qui peut se retrouver dans la meme situation du jour au lendemain ! qui defend ces ouvriers ? les syndicats bien sur ! les meme qui sont décrié par l'extreme droite ! Le peuple c'est la gauche et la gauche c'est le front de gauche !
@ 386 Ghislaine A.
Je persiste et je signe, on peut remplir des salles sans forcément faire de beaux scores. Je suis content que notre candidat arrive à avoir beaucoup de spectateurs à ses meetings. Je suis ravi qu'il ait fait un bon audimat sur France 2.
Je dis juste, ne baissons pas notre garde. La victoire du Front de Gauche c'est nous tous qui la feront sur le terrain et pas seulement des salles bien remplies. Nous devons convaincre, argumenter résister jusqu'à la dernière minute. Et aucune contribution n'est inutile. Même ceux qui portent notre parole, et défendent notre candidat sur les sites web sont important.
Vous êtes un véritable soufle de sincèrité et de réalisme. En revanche, il n'est pas nécessaire de museler la presse qui ne vous plaît pas en ne les laissant pas rentrer filmer vos interventions. Cela m'a choqué au nom de la liberté d'expression. Vous êtes un homme d'esprit et de caractère, profitez en.
Jean-Luc, tu as merdé avec le petit journal.
Le petit journal est une presse qui appartient à la satire. Les empêcher de faire leur travail est une très mauvaise idée en terme de communication. Le front cherche parfois le bâton pour se faire battre, l'ignorance est le pire des mépris, et il ne faut pas mépriser les médias en ces temps de campagne. Il faut parfois jouer le jeu, mettre un peu d'eau dans son vin tout en restant critique. Cette attitude m'énerve. Et demain au boulot, je vais encore devoir te justifier et ça fatigue ;)
Je comprends pas !
Les analyses des sondages sont plus absurdes encore que les sondages
"Mélenchon progresse mais il reste à 8%" ?
Je vois ici beaucoup d'énergie pour détourner l'attention de l'électeur populaire peu éclairé vers MLP ou FH. C'est bien mais une autre calamité se pointe et comme Hollande elle est à la rescousse du système libéral : Bayrou. Je frémis chaque matin quand j’entends ses intentions de vote en progression. Eh, Oh citoyens ! il nous faut davantage de cartouches contre celui-là et ça devient urgent.
Bonsoir,
Il y a ici certains qui commencent à me gonfler, le terme est pesé, lorsqu'ils "rabâchent" que les ouvriers voteraient FN. De 2 choses l'une, soit vous n'avez jamais mis les pieds dans une usine et là, vous la f......, soit vous voulez dédouaner la classe à laquelle vous appartenez, ce qui est encore plus lâche! Je ne citerai personne, pas le temps, chacun, chacune retrouvera ses petits!
Des études sérieuses montrent que la classe ouvrière est peu perméable aux idées fascistes, elle est peut-être c... mais elle sait lire et sait que dans ses rangs, nombreux, nombreuses ont fait don de leur vie pour lutter justement contre la peste noire! Mais bien sûr, vous trouverez toujours quelques unités qui vont déroger à la règle mais s'il vous plaît, soyez honnête dans vos arguments.
Tiens une petite dernière pour vous laisser la place et avant que le WM, que je salue au passage, se fâche, oui, je disais comment expliquez-vous qu'en Creuse le FN fasse + de 15% des voix, voir 20% dans certaines communes, département où est né le "comité de Guéret" et Martin Nadaud, ce maçon devenu député? Pourtant les usines en Creuse, vous en comptez beaucoup? Allez dites-moi et ne me racontez pas de conneries, j'ai passé 40 ans dans le Limousin, pays de Guinguoin et d'Oradour sur Glane!
Je viens de regarder le "Petit journal"... C'était sans doute une maladresse de votre part car ce n'est pas compris d'une bonne partie de leur public. Mais je comprends votre attitude, vu leur acharnement.
Ils se sont vengés en montrant quelques images de votre meeting avec une musique russe en arrière-fond pour donner une impression bolcho-ringarde, mais (par inculture de leur part) ce n'était que l'air de "Prochtchanie Slavianki" qui à l'origine est une musique tsariste, reprise par les troupes blanches de Denikine ! puis par l'URSS (par nationalisme), et encore très populaire en Russie poutinienne aujourd'hui, voir par exemple: http://www.youtube.com/watch?v=r7avPl6jB5w&feature=related
Je suis membre de l'UDB (Union Démocratique Bretonne) et je voterai Joly, mais je vous assure de ma solidarité devant ces agressions loufoques.
Cette interdiction du Petit Journal est une excellente, j'ai bien rigolé.
Comme beaucoup de journalistes, ils ne se remettent jamais en cause mais quand ils sont pris en flagrant délit.
http://minilien.fr/a0mwt6
Moi, je dis...chiche ! On n'est pas loin (si on ne l'est pas déjà)...On les aura !
Bonsoir Monsieur Mélenchon,
J'étais moi aussi devant ma télé sur canal plus il y a quelques minutes, et j'ai été un peu troublée du sort que vous avez réservé à l'équipe du "petit journal".
Non pas que je sois une téléspectatrice assidue de ce genre de programme qui ne fait qu'accroître le cynisme politique inhérent à ma génération (j'ai 30 ans). Pour moi, et cela n'engage que ma personne, leur travail ne relève pas d'une démarche journalistique proprement dite, à savoir celle d'informer, d'éclairer un lecteur, un téléspectateur, dans l'intérêt public, mais plutôt d'une démarche satirique et d'un niveau assez médiocre la plupart du temps.
Cependant, l'ignorance n'est, à mon goût, pas le meilleur sort que vous devriez leur réserver. Pour parler poliment, ce sont de "petits cons" suffisamment malins pour vous le faire payer et vous faire perdre la confiance que certains ont en vous.
Quoi qu'il en soit, en ce qui me concerne, ce non-événement ne suffira pas à vous faire perdre la mienne, bien évidemment et je comprends que vous préfériez consacrer votre verbe légendaire à des sujets bien plus nobles.
En attendant, bon courage à vous pour les 100 jours et ceux qui suivront...
Tatane
Benoît Schneckenburger, responsable de la sécurité de Jean-Luc Mélenchon était l'invité d'Arlette Chabot sur Europe1, pour une fois qu'on convie quelqu'un d'autre que le candidat du Front de Gauche, ça fait plaisir !
vidéo en ligne.
Et oui! Ils veulent que nous baissions nos yeux. Ils veulent que nous nous repentions. Ils veulent nous culpabiliser. Mais savent-ils que nous sommes vacciné contre leur système, leurs fausses valeurs. Tous ces donneurs de leçons sur la liberté d'expression feraient mieux de résister au rouleau compresseur libéral qui ravage tous les acquis sociaux pour lesquels tant de générations ont tout donné.
Non! Merci, vous leçons n'auront de valeurs que lorsqu'on vous verra sur le terrain à côté de nous défendre l'État, seul garant des droits du peuple.
Je préfère la dictature de la loi à la dictature de l'argent. Je préfère les coups de gueule de Mélenchon (même si je préfère qu'il évite les attaques personnelles contre Marine Le Pen ou au moins qu'il trouve une formule amusante comme le capitaine de pédalo) mais qui au fond est du côté du pauvre, du faible, du fragile que les paroles mielleuses des puissants qui sont forts dans l'art de l'enfûmage.
Je n'ai pas vu le petit journal qui semble en émouvoir certains. Mais si vous vous croyez en démocratie, c'est que vous n'avez absolument rien compris à rien!
Niveau zero de la compréhention sur les méthodes qui sont utilisées par les médiacrates aux ordres de l'oligarchie, pour une démocratie déguisée.
Tant pis pour vous!