21jan 12

Un palier dans la campagne

Après Metz

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20De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.

A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note 14bprécédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux 16certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !

L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ?  Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui 27ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL

Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que  la discipline budgétaire est «  la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme !  Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots 13« consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.

C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »

L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix 26politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.

Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que14a nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil.  Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.

La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci.  Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting  à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe.  Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.

Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent 21donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc23 entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.

A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.

Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont 17atoujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.

L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a17b condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.

Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.

« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.

Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.

Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. » 


923 commentaires à “Après Metz”
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  1. Christina dit :

    Le verbe possède une magie. Quelques mots peuvent changer le monde. A vous, à nous de les chérir et de les utiliser pour faire avancer l'humanité qui est en chacun de nous et qui vacille sous le joug d'une société libérale et austéritaire. Comment ne pas être utopiste et "Don Quichotte" en notre époque privée de sens et dont les seules valeurs sont financières ?
    On est tous avec toi, Jean-Luc !

  2. Cyril dit :

    Je vous le répète, moi j'ai fais partir un mail à lcp mais aussi au CSA, leur indiquant qu'il n'était pas normal que le meeting de Mr Hollande soit retransmis en direct avec annonce publicitaire toutes la semaine et que les autres n'aient pas droit de citer. J'ai fais un très beau mail, poli mais sérieux, et j'attends leur réponse!

  3. AF30 dit :

    Comment peut-on écrire : la liste des votes amène à une "page not found" en premier commentaire après avoir juste terminé le compte rendu émouvant sur la cérémonie commémorative en mémoire de Rosa Luxemburg ?
    et même si il ne faut jamais oublier la raison et le concret

  4. Thomas dit :

    Idée : Pour contrecarrer les manipulations du Petit Journal, le plus simple n'est-il pas de filmer ceux qui vous filment ? Ainsi on pourra mettre en ligne les preuves de leur acharnement et dévoiler quelles séquences ils choisissent de ne pas diffuser. On les affrontent sur leur terrain et avec leurs arguments (liberté de filmer, ironie, subversion, etc...) Franchement c'est ça ou bien on abdique sur le terrain médiatique. Beaucoup de gens ne s'informent que par ces émissions.

  5. Pierre LUTSKOV dit :

    Après avoir vu l'émission sur France 2, je vote pour vous et les médias ne changeront pas mon avis. Mes amis quand à eux préféreront voter Hollande bien qu'ils soient plus en phase avec vos idées mais pour eux, le vote Hollande représente " un vote utile" pour éviter un 21 avril. Il faut encore convaincre comme vous le dites si bien.

  6. Guillaume B dit :

    Les mots voyagent en effet, clandestinement, ils se logent partout ou la place de l'idee est laisse vacante par les tautologies de la novlangue, il ne faut pas nous
    Sentir dépouillés de notre sémantique quand des libéraux emploient les mots de la lutte. Ces mots-la "resistance" "lutte""socialisme" et d'autres encore, ont cette ossature que l'Histoire a forgé dans l'erain. Rien ne pourra les défaire de leur charge sémantique. Ce qui compte en effet, c'est qu'ils vivent et impregnent les discours, delient les langues autant que les esprits.

    Lorsque Bayrou appelle a la résistance, évidemment, la rage et le rire nous prennent en étau, mais la contradiction entre le discours et le programme est telle que, sans s'en apercevoir, il sert la pensée du collectif, ravive la mémoire du combat des anciens et finalement participe a ce pour quoi, au front de gauche, nous nous battons tous les jours : la reprise du courage!
    Le discours Retombant dan son propre pli, le mot butant sur la réalité du programme libéral du Modem, du ps... finit par gagner la rue et le peuple.

    La circulation de nos mots appelle la circulation de nos idées!

    Adelante! Prenez le pouvoir!

  7. Un libertaire dit :

    A toutes égards, la meilleur campagne de cette année. De tous les importants candicats, vous êtes celui qui incarne le meilleur espoir, et c'est un anarcho-communiste qui vous dis ça. Depuis le 29 juin à Stalingrad, presque aucun discours ne m'a échappé.
    Sur la question des alliances, bien évidemment il faut essayer de discuter avec le PS et Hollande, mais je pense qu'à la fin, disons en mars, si il n'a pas bougé, il faudrait se fier à l'évidence qu'il vaudrait mieux discuter avec les forces politiques se situant à votre gauche, particulièrement Lutte Ouvrière et le NPA. Vous avez des désaccords avec ces formations c'est certain. Par exemple, la question des licenciements: vous êtes pour l'interdiction des licenciements boursiers, LO et le NPA de tous les licenciements. J'aimerais grandement que vous adhériez à cette solution. En vérité, j'aimerais que votre discours se radicalise, n'ayez pas peur de revendiquer les grandes actions des Communards, des bolchéviks et de Lénine, de mai 68. Voilà notre histoire commune à tous. Le Front populaire, l'Espagne républicaine, le Mexique zapatiste,... Nous sommes internationalistes. Nous sommes plus proches de Salvador Allende que des Louis Capet, que cela plaise à Mme. LePen ou non.
    [...]
    Dernière remarque: dans les propositions du Parti de Gauche, il est marqué que nous devons sortir du FMI et de l'OMC...

  8. Papa dit :

    Un grand merci pour vos analyses.Ce qui m'apparait,c'est que nombre de français ne ne rendent pas compte du rôle néfaste que joue la majorité parlementaire du parlement européen.
    C'est,hélas,loin des préoccupations du plus grand nombre.et pourtant ils vont en subir les conséquences néfastes.
    Il convient d'insister sur la collusion des libéraux du PPE et des représentants de la social-démocratie.
    En ce qui concerne Bayrou et la Marine,qui reprennent nos arguments,pour mieux les détourner et tromper le chaland,insistons pour dénoncer cette opération de tentative de récupération.Cela prouve que nos arguments portent et qu'ils ne peuvent plus les ignorer.
    Nous sommes,je le pense sur la bonne voix!
    Merci aussi pour l'hommage à Rosa et Karl.J'ai eu l'occasion de me rendre 2 fois sur leur tombe par le passé avec des camarades du PSU de l'époque.Ne les oublions pas!

  9. Dudu44 dit :

    Ce matin, sur le marché de notre petite ville proche de Nantes, nous avons distribué des tracts et discuté avec les passants et les commerçants. L'accueil a été très positif. nous avons vendus des programmes et montré à quelques conquis du vote utile qu'on devait faire autre chose : voter pour nos convictions. C'était bon!
    Pour ceux qui s'inquiètent du positionnement de notre candidat par rapport aux amuseurs de canal, voir le très intéressant article sur le site d'arrêt sur images, ici
    On va faire gagner "l'humain d'abord".

  10. Pascal397 dit :

    Bonjour à tous,

    concernant la visibilité médiatique, cela peut être un avantage de ne pas être repéré comme suffisament fort. Nous sommes comme dans la métaphore du bambou chinois (cf Olivier Clerc) qui lorsque l'on sème la graine, les racines mettent 5 ans à se dévellopper sous la terre, invisible à l'oeil du jardinier et puis tout d'un coup, il pousse à une vitesse vertigineuse.
    Nous sommes tous les racines de ce bambou chinois!

    Les obligations légales de passages audiovisuels de la campagne officielle vont permettre une évolution positive de l'image du front de gauche.
    Ensuite ce sera le stratégie du choc retournée contre ceux-la même qui l'utilise. Ils ne sont pas prêts, ils ne comprennent pas et ils seront tel le renard aveuglé par les phares de la voiture.

    Bon courage, énergie et patience à toutes et tous.

  11. saulcy dit :

    Quelqu'un pourrait -il m'expliquer ce que veut dire un audit citoyen de la dette ? Qui ferait cette audit et avec quelles compétences ? N'y a-t il pas en France un organisme public dénommé Cour des comptes dont l'objet est justement d'analyser les comptes de la France ? Faut-il imaginer que tous les hauts fonctionnaires qui la composent sont des gens particulièrement incompétents et sans aucun souci du service public au point qu'ils pourraient être l'objet de toutes les suspicions ? L'audit de la dette pourrait-il simplement à se résumer à un grand cahier consultable par tous et chacun avec simplement une colonne gauche recette et une colonne droite dépense ?

  12. Patrick dit :

    "mahnen" ? Sans doute un parler berlinois pour "meinen" (signifier, vouloir dire)

  13. Omar dit :

    Je mets deux liens en ligne :
    Une étude datant de 2007 sur le vote ouvrier et le FN qui confirme bien que ce ne sont pas les anciens communistes qui ont déserté le navire pour l'extrême droite mais bien les prolos qui votaient à droite avant qui ont radicalisé leur vote.
    Le deuxième lien qui est un article d'Agora vox portant sur l'injonction de S Hessel à J Luc de rallier Hollande
    La démarche d'Hessel que j'apprécie et que je respecte au demeurant veut bien dire quelque chose : ils flippent grave au PS à cause de nous et en désespoir de cause ils nous envoient un messager sensé faire l'unanimité. Mais M.Hessel n'est pas infaillible et cette démarche montre qu'il peut comme tout un chacun s'égarer dans les marécages d'une petite politique de la soumission.
    Bien à vous tous. Continuons le combat.

  14. Antigone dit :

    Deux ou trois débats télévisés de plus, et nos camarades de gauche qui pensent voter PS (l'étoile morte) sont résignés, mais se sentent utiles (à quoi à qui?).
    Avec le triste candidat qui leur est échu, face à son irresitible effondrement, ainsi que celui de son parti satellite, ils devront revoir leurs positions dare dare avant le 22/04, car le vote utile ce sera bien JL Mélenchon et le FdG.
    Nous serons les seuls à être en mesure de résister et au libéralisme et à l'extrême droite.
    Présidons!

  15. Laulau dit :

    L'aveu
    Lu sur le site du Figaro
    Contenir Mélenchon, c'est la mission que se sont donnée les plus à gauche des socialistes. «On lui assure un flanc gauche qui évite que certains électeurs se tournent vers Mélenchon», assure Benoît Hamon.

    Voilà à quoi joue Montebourg et "l'aile gauche" du PS.

  16. un admirateur dit :

    Je ne comprends pas la réaction des soi-disant journalistes qui s'attardent à de «petits détails» sur votre intervention de deux heures à Metz.
    On constate que grâce à leur boucan stupide les journalistes n'ont qu'un but: masquer la profondeur et la réalité des explications que vous avez développées
    Dans le débat des élections présidentielles sur la situation générale et ses conséquences bien réelles sur la vie de millions d'entre nous, vous êtes le seul candidat capable de nous expliquer comment nous en sommes arrivés là avec des arguments vérifiables et nous indiquer la façon d'en sortir dans les meilleures conditions.
    Si les journalistes étaient de vrais journalistes, même s'ils ne sont pas d'accord avec vous, ils devraient déjà rapporter honnêtement vos propos.
    Avant tout, leur métier c'est l'information. C'est ce qui permet à chacun de faire son choix en toute connaissance de cause.
    Ceci est le réflexion d'une personne qui ne s'intéressait pas à la politique et qui grâce à vos explications très claires et pertinentes en a compris l'importance.

  17. Michel Berdagué dit :

    " C'est pourquoi est si essentielle l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes. Il faut un droit de veto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas fermeture ou de délocalisations." écrit Jean-Luc.
    Oui ! là nous gagnons les élections.
    En effet de préciser que les salariés sont prêts eux à faire tourner la machine, à gérer,et à se manifester en repreneur de l'outil de travail,à exercer à tous les niveaux leurs grandes responsabilités,de gérer les banques,les grands groupes stratégiques, tout le monde du travail et pas que salariés auront passer une étape de construction, car ce ne sont pas eux qui transporteront tous les outils de productions et d'échanges,de services et d autres comme le font ces très "patriotes" financiers véreux avec toutes les complicités de la bourgeoisie, mais là aussi les lignes bougent des possédants actuels,des grands patrons dans des secteurs stratégiques comme la Défense de notre Sixième République auront le choix à faire,soit ils restent,soit ils restent :un seul choix.
    Après tout se quoi auraient-ils peur? Que nous vivions mieux Peuple de France,notre France notre pays.C'est sûr que certains iront se réfugier sur un yatch ou autre ile paradisiaque planquer le magot,mais qu'importe on ira les chercher leur demander leurs comptabilités.
    Le secrétaire confédéral de la CGT ne se représenterait pas,sûr qu'après 12 ans il faut un renouvellement de classe vu que ça se durcit dangereusement en face, entendu sur France Inter à 13h.
    Bienvenue au nouveau ou nouvelle, Maryse Dumas est très très bien, donc que les Luttes syndicales des multiples revendications non satisfaites passent à l'offensive.

  18. sébastien g. dit :

    Penser voter utile en glissant un bulletin dans l'urne pour François Hollande au premier tour de l'élection présidentielle est une erreur car tout simplement Monsieur Hollande n'est pas un homme de gauche, encore moins socialiste, le seul vote qui vaille c'est celui de Jean Luc Mélenchon. Je n'ai pas envie d'un Papandréou à la Française, cette prétendue rigueur n'est que la mise en place du système ultra libéral en France, jamais ça !

  19. bernard hugo dit :

    Comme vous le dites, Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht ont été assassinés par des membres des corps-francs sur ordre du gouvernement social-démocrate. Lors de l’insurrection spartakiste de Berlin, du 6 au 15 janvier 1919, Noske, ministre de la guerre du gouvernement social-démocrate réprime dans le sang (la « Semaine sanglante » de Berlin), en recrutant des éléments des Freikorps. (Corps-francs, unités militaires issues de la guerre, d’extrême droite) Au cours de cette semaine, les deux leaders du parti communiste anciens dirigeants de l’aile gauche du SPD, sont assassinés par les corps francs sur ordre de Noske. Il déclara alors : « Il faut que quelqu'un fasse le chien sanglant. »

  20. Eric 91 dit :

    Géniale intervention sur France 2, belle leçon de maîtrise, de calme et de constance dans le refus de se laisser manipuler et envoyer dans les cordes par des journalistes dont on est toujours en droit de se demander s'ils ont jamais appris les règles fondamentales de leur "profession".
    Renvoyer Le Pen, Bayrou et Hollande à ce qu'ils valent ! Pire encore ! Les verts qui après s'être alliés à un candidat qui veut poursuivre le programme nucléaire, vont maintenant voter pour la candidature Schulz !
    Où il y a une volonté, il y a un chemin ! Celle du front de gauche est sans faille et son soutien pour son fer de lance, toi, cher Jean-Luc, l'est aussi !
    Résister ! Résister ! Résister! et le faire savoir par tous les moyens !

  21. rodolphe dit :

    Très bon entretien de Jean Luc ici.

  22. Hélène GRESSIN dit :

    Avant d'ouvrir votre blog, j'étais justement en train de parler avec mon mari de cet assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht! Je lui ai lu à haute voix votre billet et les larmes me sont montées aux yeux au récit de la commémoration par Christophe Ventura. J'avais regardé la vidéo de celle de l'an passé, après que le PCF ait voté pour votre candidature en juin 2011. Ayant fait une parenthèse de plus de quinze ans, pour raisons de santé, sur les événements politiques, et bien que j'aie enseigné en Lycée professionnel, je ne vous connaissais pas du tout jusque là. J'ai vu sur le web votre discours du 29 juin 2011 puis écumé les vidéos pour vous vous connaître.
    Je n'ai qu'un regret, celui de ne pas vous avoir rencontré plus tôt.
    Ce que vous relatez de ce qui se passe à Strasbourg est effrayant. Quelle justifications politiques Les sociaux-libéraux français et les Verts peuvent-ils donc donner de leurs votes auprès de leurs adhérents, auprès de leurs électeurs?
    Ceux-ci doivent être mis au courant, tout comme les braves gens qui ont voté à gauche au 2e tour des élections régionales et cantonales.
    Ca me rappelle le vote des pleins pouvoirs à Guy Mollet en 1956 pour faire la paix en Algérie, après quoi, sa première décision a été d'y envoyer le contingent pour la "pacification" armée...
    Oui, "Les morts nous parlent". Que ceux qui s'indignent du qualificatif de "demi-démente" pour MLP, pensent aux victimes d'Hitler, ce fou furieux, auquel toutes les droites ont facilité l'ascension au pouvoir, tandis que les sociaux démocrates n'avaient qu'un objectif: réduire les communistes.
    No passaran.

  23. Arnold Lane dit :

    @ 13 omar
    Stéphane Hessel bien décevant, hier soir sur France 5, chez Giesbert.
    Allant jusqu'à se dire en accord avec la très libérale Agnès Verdier-Molinié (le modèle allemand, le modèle allemand). Incompréhensible.
    Il ne suffit pas de s'indigner, il faut aussi se donner les moyens de changer la donne.
    Par la révolution citoyenne !
    Merci à Jean-Luc Mélenchon d'animer avec brio ce mouvement !
    C'est bien la première fois depuis 30 ans qu'une campagne présidentielle est aussi excitante !

  24. marechal dit :

    C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême droite, à l’abstention, à la résignation.

    Reprendre le terrain à l’extrême droite : (et que le caquetage des médias finissent pas montrer ses limites à la figure de ceux qui nous rejoindrons...)
    La fichue tête dure entêtée que je suis apprécie qu'on lui donne raison. Eh oui sur le billet précédent je me suis échiné à dire que notre objectif est de casser le bipartisme : cette habitude fascisante du système qui ne veut que se régénérer à l'aide du vote utile et du pouvoir auto-réalisateur de ses sondages.
    Ce qui n'empêche pas à mes yeux que nous devons nous retrouver en face de la Le Pen grâce au vote d'ex-abstentionnistes, (plus que grâce au vote des ballots qui confondent FdG et FN qui savent même pas où ils habitent), ainsi ledit système sera secoué et nous remporteront la victoire.
    En cas contraire, (un second tour en face d'un des trois autres dalton) le système se vengera pour se sauvegarder, ce sera le retour en force de la gosse propagande médiatique et du vote utile, mais utilisé frontalement contre le FdG. (comme ils ont fait après le 21 avril 2002 contre le FN).
    C'est gros comme une maison d'oligarque. Ou plus gros encore...

  25. JH dit :

    J'ai évidemment lu avec intérêt le texte de l'interview donnée au Monde par Jean Luc Mélenchon ce samedi et si je partage son analyse sur "la méthode de campagne de Hollande qui fragilise la gauche" en revanche je suis assez inquiet pour la suite... après l'éventuelle élection de Hollande à la présidence de la République et une éventuelle "vague rose" aux législatives. En effet, si nous ne parvenons pas à dépasser les 10% de suffrages exprimés, le rapport des forces au sein de la gauche ne nous permettra sûrement pas de mettre en application tout ou partie du programme du FdG comme il est probable que nous ne participerons pas au gouvernement pour cohabiter avec un Bayrou et des socio libéraux. Alors il faut vraiment en mettre un coup pour empêcher ces éventualités !

  26. Guilloux dit :

    "Die toten mahnen uns" = Les morts nous mettent en garde.

  27. carlos dit :

    Question de vocabulaire : La France ne vit pas au-dessus de ses moyens, c'est l'oligarchie française qui vit au-dessus des moyens des autres. Ils sont littéraement devenus impayables.

  28. Sonia Bastille dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon

    Votre note montre de manière éclairante ce qui se "trame" dans l'Union Européenne. Le processus d'intégration et d'unicité est toujours en phase d'avancée et continue sa marche en avant en utilisant le même processus totalitaire. Rien ne me surprend donc, dans ce qui découle des choix fédéralistes par la méthode de la supranationalité, de la coercition et de la négation de la souveraineté. Dans un commentaire, sur une autre note, j'avais rappelé comment s'était constitué les États-Unis et leur monnaie unique, le dollar, et la manière comment s'étaient faites les intégrations successives des États. L'intégration, l'unicité, la coercition sans aucune dérivation aucune ! Nous en sommes là dans cette construction de l'UE et du pouvoir de l'euro, ce petit "dictateur" qui vient de fêter,en catimini, ses dix ans !

    Il est possible que le prochain traité soit du domaine de l'accord cadre intergouvernemental ce qui permettrait le contournement de la validation des citoyens notamment en Irlande ou au Danemark. La dernière mouture montre que la Chancelière Angela Merkel a durci sa position en faisant intégrer dans le futur traité des dispositions extrêmement contraignantes, coercitives et aussi censitaires à propos du MES et des possibilités des états de pouvoir en bénéficier. Les États en difficultés et solliciteurs devront en préalable avoir adopté institutionnellement la "règle d'or".

    N'est-il pas temps de rompre avec l'Union Européenne et avec l'euro, ces nouvelles prisons des peuples, fossoyeurs des souverainetés et des économies productives ?

    Également, pour faire écho avec une autre partie de votre note, les problèmes de la production. N'est-il pas temps de reconstituer notre capital industriel souverainement ?

  29. citoyenne21 dit :

    @ Maréchal (24) : je vous reçois 5/5 ! Une finale Front contre Front avec le nôtre triomphant, voilà qui pulvériserait le système ! tous ko et nous debout ! 2012 la fin du monde ? non, juste la fin d'un monde absurde ! Rêvons-nous trop ?

  30. Michèle B. dit :

    A Patrick,
    En fait, le verbe "mahnen" signifie exhorter, avertir, mettre en demeure...
    On pourrait traduire "die Toten mahnen uns" par "les morts nous interpellent" ou quelque chose d'approchant.

  31. Estienne Maurice dit :

    Et si on allait regarder du côté des "young leaders" pour comprendre le ralliement de A. Montebourg à F. Hollande!
    Si vous allez sur le site FAF-France à l'onglet leadership, vous verrez que nos deux " young leaders" sont bien encadrés pour faire durer l'ultralibéralisme. Vous y verrez qu'ils sont en parfaite harmonie avec des membres du CAC 40, des journalistes renommés et du gouvernement actuel.
    Voter Hollande, c'est voter pour la soumission à l'ultralibéralisme.

  32. PhiG dit :

    @Patrick (12)
    "Mahnen" n'est pas du dialecte berlinois. C'est du très bon allemand, pour "exhorter", "rappeler quelque chose à quelqu'un".

  33. Marie dit :

    Mahnen: Rappeler à l'ordre. Dans le contexte de cette phrase: Les mort nous rappellent à notre mémoire / Souvenez-vous..... Ne pas tomber dans l'oubli et refaire la même erreur.... "Die toten mahnen uns "

    Il est vrai que les médias dans leur ensemble ne vous sont pas favorables......Alors, c'est à nous tous, qui croyons en vous de nous faire votre porte drapeau !

    Une pensée également pour le frère et la soeur Scholl membres du réseau de la Rose Blanche, morts décapités par les nazis à l'âge de 20 et 23 ans ans pour avoir été contre le régime Nazis !
    Ils étaient communistes.....

  34. aaa dit :

    Concernant la collusion entre les neolibéraux et les sociaux democrates, je me sens obligé de vous faire partager les propositions hallucinantes que Hollande a fait lors d'une réunion avec des chefs d'entreprises.

  35. sheraf number One dit :

    Bonjour,
    Bon billet, comme toujours, mais voici dans un article vu sur agoravox :
    Stéphane Hessel, via une interview d’I-Télé de l’émission Secrets de campagne du 20 janvier 2012, appelle Jean-Luc Mélenchon à ne pas se présenter, à renoncer aux élections présidentielles de 2012.
    Il va pas bien ce stéphane Hessel. ils flippent au PS. Tenez bon Jean-Luc.

    Présidons !

  36. Nickel dit :

    @ Thomas,

    En fait si on regarde bien le petit journal où il est sujet du meeting de Metz, il y a 7 minutes d'émission sur 18 au total consacrées à rien, ils tournent du vent...franchement c'est nul, c'est même pas drôle! à cette allure là l'émission ne va pas durer longtemps!
    J'en fait le pari.
    Le comportement de Jean-Luc "Parles à mon cul ma tête est malade" est au top!

  37. ElGuido dit :

    @Etienne Maurice.
    Vous avez totalement raison de signaler ces deux personnes, FH et AM à la FAF. Pour Arnaud Montebourg, je l'avais déjà signalé ici sur ce blog à deux occasions. Au moment du vote de l'Assemblée nationale pour la continuité de l'agression de l'OTAN sur la Lybie pour laquelle Montebourg n'a pas voté contre.
    La deuxième fois, au moment du vote de la primaire socialiste. J'indiquais que celui-ci prenait seulement des postures et faisait de la com.
    Vous remarquerez que tous les gens de la FAF font de la COM à outrance. Ce sont comme des acteurs de PUB. Leurs maîtres de Washington ou de Paris (les riches qui détiennent les multinationales) leur dictent les postures à avoir.
    Ce qui me décole, c'est qu'il y a beaucoup de français qui croient aux promesses de ces gens (Ils ne sont pas très différents de Sarkozy pour l'essentiel). Hier cet Arnaud Montebourg est allé dans une usine se foutre de la gueule des pauvres ouvrières qui viennent de perdre leur emploi.
    Ils n'ont pas froid aux yeux. Tous les moyens sont bons pour eux pour se maintenir au pouvoir.

    À mes camarades du FG qui placent leurs espoirs en cette élection, je dirai que le pari est d'ores et déjà gagné et ce depuis 2005. Le plus important n'est pas de gagner la présidentielle ou les législatives de 2012. Le plus important est que la majorité des français ont pris conscience de l'inconsistance du libéralisme.

    Un exemple de la faillite du système libéral : Les régimes de retraite par capitalisation sont tous entrain d'exploser. Ils demandent tous aux gouvernements de les soutenir avec les impôts des citoyens. Ils privatisent les bénéfices et socialisent les pertes avec la complicité justement des gens qu'ils placent au pouvoir.

    Qu'ils s'en aillent tous.

  38. ydaho dit :

    Bonjour, je voudrais pas être rabat, mais puisque malgré cet hommage a rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, Qui entre le peuple Allemand et le peuple Français est tout de même une forme d'hymne a la paix, comment pouvoir souhaiter un deuxième tour entre "eux" et nous.. même si un jour, peut être, cela pourrait se terminer comme ça, ce ne sera surement pas a la sortie des urnes, ce sera parce que les "trois autres" auront fait pas mal de nuisances !
    Si tout va bien, et moi je l'espère fortement, il y aura affluence dans les bureaux de votes, et dans ce cas, comme habituellement cela se passe, le FN ne sera pas en mesure de gêner quoi que ce soit, et c'est a souhaiter ardemment, car cela pourrait sonner leur "glas". Et s'il y a affluence, toujours comme je le souhaite, cela voudra dire "espoir", et cette fois ci l'espoir il peut être de notre coté, car pour le moment, il n'y a que le FdG et Jean-Luc Mélenchon qui propose autre chose que de se serrer la ceinture et aussi une forme de rejet de ce qu'est l’Europe actuelle pour en changer la donne ! Notre peuple est tout de même Européens, et nous sommes les seuls (ou presque) a proposer l’Europe sociale telle qu'elle aurais du être si en 2005 les choses en avaient été autrement.
    Alors Maréchal, citoyenne 21, ne rêvons pas de cette confrontation rêvons de l'emporter et rêvons que le FN ne soit ni arbitre ni en mesure de participer au second tour, parce que c'est le peuple qui en fera les frais, et durablement.
    Déja que si nous l'emportons la "droite classique" (si tant est qu'il y en ait encore 1) n'aura de cesse de nous mettre des battons dans les roues, et de manière outrancière (rappelez vous des lendemains de 81 et des déclarations intempestives de certains second couteaux!).

  39. Jacques dit :

    Avant ton arrivée à Besançon, j'espère que tu liras ce qui suit: les fortes paroles de ce poète-chanteur volontairement "oublié" par les grands media, Jacques Bertin, qui chantait: "A Besançon,cette année -là,un millier d'hommes et de femmes se sont levés" et qui s'interroge: "Est-ce qu'on peut faire des vers avec la dignité des autres,poète!dans ta chambre,parmi tes bouquins,etc".
    Salut et fraternité.Ne rien lâcher,jamais!

  40. j.lou dit :

    A propos des imitateurs.

    Il ne me semble pas comme vous le dites, Jean-Luc, qu'il ne soit possible aux imitateurs d'en connaître l'auteur originel à propos des bons mots et leurs phrases. Il me semble plutôt que les "creux en création d'idées neuves" aient la propension de piquer les bons mots en oubliant volontairement d'en citer leur auteur pour laisser croire à leur auditoire qu'ils en sont "les créateurs".

  41. marechal dit :

    @ydahoo
    Certes ydahoo, ce n'est pas un rêve, disons plutôt un cauchemar nécessaire... citoyenne 21 que je salue au passage a parfaitement compris les enjeux de ce type de second tour...: croire que nous pouvons l'emporter face à Sarkozy (par exemple) je suis désolé mais je suis sceptique, les intérêts des médias et du petit pantin à talonnettes convergent trop.
    par contre si tu peux développer la fin de ton post stp, moi en 81 j'étais un petit garçon encore en culotte courte.

  42. didier dit :

    A voter !
    Les 4 Daltons de l'austérité ne sont pas ma tasse de thé, le flambi avec le caramel par-dessus (pour remplacer le caviar) n'a déjà pas le physique sympathique alors la carrure, bref. Vous êtes le seul que je choisisse.
    Et c'est bien connu, les Daltons finissent toujours en prison.
    Encore merci de nous faire partager ces notes que nous partageons à notre tour, entre camarades.

  43. Michel Berdagué dit :

    Ecoute Sonia,tu sais que le Front de Gauche n'a pas le pouvoir et qu'il se présente avec un Programme très révolutionnaire de citoyenneté retrouvée et tu reviens sur cet euro que tu qualifies de "petit dictateur".
    En sachant que cette monnaie est aux mains des pires dictateurs de la finance crapuleuse et mafieuse et par certains côtés criminels, tu veux changer l'arme et laisser oeuvrer pour le pire ces criminels des Peuples,d'accord tu es contre cette UE mais tu nous balances tous les articles nous interdisant de faire ça et de retrouver notre souveraineté nationale avec le projet de coopération avec les Peuples européens et pas les seuls. Cestes je te l'accorde c'est presque mission impossible si le rôle actuel de la B.C.E n'est pas totalement changé.,oui ils ont mis en place un voyou et pas voleur d'orange, en Grèce,en Italie et autres charognards prêts à bondir sur nos restes, si bien que même le locataire en bail final d'un peu plus de 80 jours risque d'être débarqué à tout moment par la finance le trouvant de moins en moins crédible,nous nous le savions depuis 10ans.
    Donc déjà ;Gagnons les élections et Votons Jean-Luc Mélenchon.
    Ta sortie se fera peut-être mais comme tu le sais en cas de Victoire tout le monde va nous tomber sur le rable,partout ça va pulser alors si c'est pour faire de la monnaie qui sera immédiatement attaquée nous ferons comment pour commercer? nos réserves d'Or ont été gravement entamées par le nul en10ans, to-day des liquidités des banques privées de la zone euro se réfugient à plusieurs centaines de milliards à la B;C;E, là tu dis rien de ces transferts minant toute possibilité de prêts pour les entreprises,comme le dit Jean-Luc la finance a déclaré la guerre à la France,à notre Peuple.

  44. ElGuido dit :

    Je viens de voir des images des travailleuses de Lejaby qui ont été mises au carreau. Elles pleuraient et ça m'a fait très très mal. Elles sont toutes agées. C'est difficile pour elles de changer de métier à cet age surtout après avoir tant trimé. C'est honteux, honteux et honteux. Il faut mettre les barrières douanières au plus vite.
    Jean-Luc, il faut que tu sois à leur côté. Il faut aller les réunir, les voir, leur parler, faire renaître l'espoir.

  45. Doudou dit :

    J'ai vu à la télé qui est le parlementaire européen qui comparait Orban à Chavez. C'était ce cher Daniel Cohn-Bendit, ta pudeur t'a empêché de le dire. Alors moi je le dis: ce DCB s'enflamme quelquefois de façon délirante, et pourtant, personne ne dit de lui qu'il "éructe".
    De toutes façons, il est un électron libre, et les électeurs qui ont cru voter pour un écolo se sont bien trompés. Il vient carrément d'annoncer qu'il soutient Bayrou. C'est Eva Joly, qui est d'ailleurs moins écolo que toi, qui va être contente. Voilà une nouvelle leçon pour les Verts, qui croient qu'il suffit de présenter aux médias quelques figures qu'ils aiment pour faire des voix aux élections! Le Front de Gauche est seul à avoir un programme cohérent, et en phase avec les nécessités économiques et sociales, ça commence à se savoir, malgré tout.

  46. Carol Deby dit :

    A Stéphane Hessel, de 11 ans mon aîné.
    Plutôt que conseiller des âneries (demander à Mélenchon de retirer sa candidature), retirez-vous vous même de la vie sociale, en vous reposant sur des lauriers obtenus par un ouvrage qui a provoqué une courte effervescence ressemblant à une sorte de mai 68, sans grands lendemains.

    Carol DEBY, de Liège, 84 ans.

  47. ydaho dit :

    En 81, Maréchal, outre les chars russes qui devaient arriver sur les champs élysée, il ne s'est ni dit, ni fait que ça, la droite s'est radicalisée, et a l'assemblée c'était la foire d'empoigne et les "combats d'arrière garde" les plus nauséabonds, malheureusement c'est un peu long a raconter, et de mon point de vue une partie du "peuple de droite" s'est lui aussi radicalisé et l'est resté ! Je pense que le Front national a gagné ses galons a ce moment la et qu'il ne les a pas perdus depuis. Pas tellement que ce soit grâce a JMLP, mais plutôt a l'attitude irresponsable de certains député et élus de la droite d'alors qui ont passés pas mal de temps a agitér un chiffon rouge pour transformer les nationalistes en machine de guerre contre la victoire du programme commun. Si nous l'emportons dans quelques mois dans le cas ou nous battrions L'ump ce sera surement pire ! Mais si nous sommes en prise directe avec le FN, alors ce sera la cata... Nous avons du boulot, nous n'avons pas le temps d’être sans cesse a défendre notre légitimité.. Ce sera bien assez de supporter les ump et ce qui restera du PS ! Rappelle toi bien une chose, dans ce pays depuis longtemps la gauche n'a pour la droite aucune légitimité a gouverner ! Et la droite est la depuis longtemps !
    en culotte courte, étais tu aussi "chaffoin" ? ;-)

  48. Sonia Bastille dit :

    @ ElGuido (37)
    "À mes camarades du FG qui placent leurs espoirs en cette élection, je dirai que le pari est d'ores et déjà gagné et ce depuis 2005. Le plus important n'est pas de gagner la présidentielle ou les législatives de 2012. Le plus important est que la majorité des français ont pris conscience de l'inconsistance du libéralisme."

    Je vois que vous préférez une victoire "idéologique" à une validation, tant de notre candidat que de son programme par les citoyens et cela de manière majoritaire par ce que l'on appelle le suffrage universel !

    A mon humble avis, c'est préféré se contenter et se confiner dans une sorte de magistère de la parole et de la posture et refuser d'une part l'exercice majoritaire ou associé du pouvoir et d'autre part préparer le déni de la réalité du résultat du suffrage universel. Ce comportement ne mène à rien ! A l'usure, à l'autodestruction ! Certains comme le NPA (hier la LCR) ou LO ont agi ainsi et nous voyons où ce système du combat idéologique au détriment de la sanction du suffrage universel et de son accepation les a menées !

    Etre membre de FAF-France ne prouve absolument rien ! Que Monsieur Arnaud Montebourg soit membre de FAF-France en quoi cela oblitère ses idées et ses propositions en matière de démondialisation, de protectionnisme européen. En quoi, les membres de fondation Franco-Chinoise seraient-ils des partisans du PCC ou du système économique et social chinois, etc... ? A répéter, sans cesse, qu'il y a des groupements qui complotent ou qu'ici où là parce que membres de telle ou telle structure, ses (ces) membres en deviennent exclusivement des affidés (s.péj.) et rien d'autre et bien on finit par y croire !

  49. Nicolas dit :

    « Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. »

    Que l'on puisse être à la fois maire et ministre est du pur délire.

  50. polnareve83 dit :

    Et oui c'est vrai que le front de gauche est spollié de paroles sur les médias, a part de tant a autres mais tres rare une intervention de Mélenchon, mais trop peu pour renverser la vapeur je crains!
    Pas simple dans ce cas la de faire connaitre le programme du front de gauche!
    Et puis toute cette désinformation permanente entre les sondages et le discours.
    cC n'est pas simple mais Mélenchon est le meilleur candidat il n'y a pas photo.
    Bon courage et continuez beaucoup de gens croient en vous...


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