21jan 12
De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.
A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note précédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !
L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ? Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL.
Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que la discipline budgétaire est « la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme ! Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots « consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.
C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »
L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.
Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil. Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.
La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci. Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe. Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.
Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.
A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.
Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont toujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.
L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.
Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.
« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.
Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.
Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. »
Sur le site du CSA y a un débat entre une personnalité du CSA et Jean-Michel Aphatie (une transcription d'une émission sur LCI d'il y a quelques jours), où en gros il trouve que cette histoire d'égalité du temps de parole c'est n'importe quoi.
Ça commence bien.
anne (498)
Que te dire : vas sur leur site, ce sont des vrais Camarades, avec Jacques Nikonoff,ils sont pour la sortie de l'euro,tiens je vois déjà Sonia très calme mais toujours lègaliste en isme répondre ce qui va faire exploser les posts pas si calmes que ça et heureusement, car y a rien de pire que les non-dits,bref qu'officiellement ils votent Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche montre leur grande intelligence et leurs capacités d'analyse et leur grande compétence militante pour la Gauche.
Il reste encore des isolés, piétinants,hésitants à entrer officiellement au FdG : Lutte Ouvrière et le NPA et si tu en rencontres sur le terrain tu leur dis de rejoindre la seule Force Politique efficace et d'Union, ce sont des Camarades que nous rencontrons en Manifs et Luttes diverses entreprises et autres.
@anne
"Malgré le refus du Front de gauche d’accepter l’entrée du M’PEP,"...
Pourrait-on avoir des informations sur ce refus ? Quelqu'un d'entre vous est-il au courant ? Pourquoi un refus ? Est-ce une mauvaise interprétation....
Il semble tout simplement difficile de faire entrer dans le Front de Gauche un mouvement qui veut la sortie de l'euro et de l'Europe alors que ce n'est pas le choix du FdG.
@ ydaho
l'info est confirmée par placeaupeuple.fr : je la mets donc en "une" sur mon site.
Mais c'est quoi le contenu de cette saisine au conseil d'état sur la commission des sondages ? Tout ce qui est rapporté c'est "cette institution qui est chargée de veiller au respect de la loi par les sondeurs et les organes de presse, manque totalement à ses missions pourtant essentielles en démocratie".
Merci.
lache par ses parrains,au profit de Hollande, Sarkozy depuis dimanche a bien compris la situation.Pas de cadeaux, il faut sauver l essentiel c est a dire les privileges.pour nous cela eclaircie la situation,le vote utile n a plus d existence legale.Malgres tout il restera au deuxieme tour, un liberal en face du front de gauche,puisque tous les autres candidats sont liberaux et feront l unioncontre les interets du peuple.Leur creneau est: les propositions de J L M sont irrealistes ce qui est vrai si l on se place du cote de la defense des centaines de milliards detournes au profit exclusif des nantis.Je le redit nous ne devons pas mollir sur les richesses creees en France c est notre force et eux leur faiblesse,les genereuses distributions de sarko, qu il poursuivra jusqu au bout(TVA"sociale) le prouve, c est d ailleurs le seul moyen de combattre leur crise
bonjour
plutot que de chercher à distribuer des points (bons ou mauvais)aux composantes du FdG et stigmatiser en particulier la principale composante du FdG Il est préférable de laisser cette tache aux nombreux adversaires et ennemis..Une question qui semble t il n'interpelle personne c'est la disparition quasi totale de représentants du PCF dans tous les médias en fait gnorer ce fait peut il adoucir le peu de cas que portent les médias sur le candidat FdG. Doit on craindre le déchainement anticommuniste qui ne saurait tarder,en ce cas ne rien dire n'est ce pas consentir ? A noter comme un élément important pour un communiste de 70 ans engagé dans cette importante bataille qui vient à la suite de nombreuses autres que se soit dans l'entreprise ou au quartier comme aujourd'hui
Ah c'est relatif à cette histoire j'imagine : http://www.observatoire-des-sondages.org/La-commission-des-sondages-a-Jean.html
il n'y a aucun spontanéisme dans le vote à gauche -et PC- des ouvriers.
les cas anglo-saxons montrent que les ouvriers se moquent totalement -ou presque- du vote marxiste ou proche.
les régions où les ouvriers votent PCF et naguère PS ont une histoire qui a été faite et il est impossible de signaler ici la biblio.
encore une fois, les études de cas concrets sont seuls à fortifier les démonstrations.
en 1958, quel % d'ouvriers a voté De Gaulle ? Ce fut toujours et partout supérieur à 50%. dans le très ouvrier département de Moselle, ce fut de l'ordre de 80%. dans ce département où aujourd'hui le FN fait presque 30% des exprimés, la gauche électorale a PROGRESSE par rapport à 1981 où le FN n'existait pas. C'est donc la DROITE classique qui a fournit tous les bataillons au FN.
Pour se donner s'il en faut, un autre argument pour ridiculiser les idées préconçues qu'on nous assène continuellement: Le FN, parti des ouviers?
Juste un mot pour rappeler que le PCF n'est pas un "allié" du FdG, mais un membre du FdG, et un membre fondateur. A l'intérieur du FdG il n'y a pas de eux, ni de nous, mais nous tous avec notre diversité, notre enrichissement mutuel et surtout notre convergence vers un but : l'humain d'abord, pas la finance ! Ici nous reprenons des forces et des arguments pour les utiliser à l'extérieur, autour de nous.
"Dans son discours du Bourget, le candidat PS à la présidentielle s'attaque à un système qu'il a, en partie, contribué à ériger".
Voici, un fois n'est pas coutume, un article du "Point" assez lucide, me semble-t-il, sur le néo-pourfendeur du monde de la finance.
Je viens vous faire part de ma grande tristesse en lisant ce blog (notamment la contribution de bertgi) J'ai découvert que chez certains l'anticommunisme de porte bien au FdG et constater une fois encore qu'il se conjugue aussi bien à l'extrême droite, à droite, au centre, qu'à gauche ! Mais qu'est-ce qu'ils vous ont donc fait les cocos pour avoir contre eux une haine aussi tenace qu'elle resurgit à la moindre occasion ? Peut-être estimez-vous, comme JEdgar Hoover ou Adolf Hitler qu'un" bon " communiste est un communiste mort ou comme le PS, qu'il n'est bon qu'à tirer les marrons du feu pour autrui et lui apporter sa voix ?
@ 515 Jean-François
Je vous concède bien volontiers ce point sémantique. En effet le PCF est bien membre fondateur du Front de Gauche en non pas un allié.
Toutefois je vous pris de croire que mon propos n'était pas hostile au PCF ni à ses militants. Je cherchais juste à apaiser des tensions inutiles. Comme vous l'avez si bien dit nous sommes tous dans le même bateau et c'est ensemble que nous résistons. C'est ensemble que nous vaincrons. Car je veux croire que notre front de gauche va s'ancrer durablement dans le paysage politique du pays mais aussi dans l'histoire avec un H.
Lu sur le Parisien de ce jour
"Eric Marquis, président de la Commission de la carte de presse (CCIJP), s'interroge sur l'opportunité d'accorder des cartes de presse à l'équipe du «Petit journal», relevant que cette émission est inscrite dans la rubrique «divertissement» de Canal+. «Nous avons reçu leur demande de renouvellement de carte de presse, mais nous ne l'avons pas encore examinée.
A titre personnel, je pense que la question de ce renouvellement peut se poser», déclare-t-il dans une interview au site Arrêt sur images."
«En tant que membre du SNJ (Syndicat National des journalistes, NDLR) je suis assez réservé sur le mélange des genres, assez réticent au concept «d'infotainment» (ndlr. information et divertissement). Les auteurs des Guignols, par exemple, n'ont pas de carte de presse», ajoute le président de la CCIJP.
Aux autoflagellateurs stop !
Socialiste, je l'ai toujours été et je le resterai toujours. Je fus anticommuniste, je ne le suis plus non pas parce que je soutiens Jean-Luc Mélenchon et que j'adhère totalement aux idées défendues par le FdG, maus parce qu'à gauche nous avons tous évolué.
D'un mot car je pense que si nous devons laver notre linge entre nous, c'est après les élections et pas avant.
Les dirigeants socialistes ne sont sont socialistes que de nom.
Les dirigeants communistes ont compris que l'électoralisme leur a coûté cher
Les dirigeants des autres formations ou mouvements politiques du FdG sont la synthèse d'un mouvement progressiste original des temps présents.
A tous ceux et à toutes celles qui ont un passé militant et/ou politique assez ancien, comme moi, aucun d'entre nous, aucun n'est sorti indemne de la violence de la bataille idéologique de ces trente dernières années.
Enfin, à ceux et à celles qui ont le toupet de s'attaquer aux notres, je leur demande de revisiter Jaurès, Blum, Rosa Luxembourg et autre grandes figures de la gauche pour comprendre le sens des mots emblématiques de la gauche : Fraternité, Solidarité, Internationalisme, République !
Place à Besançon et à la vraie gauche que nous incarnons tous avec nos propres histoires, nos propres différences !
70 km de Mulhouse a Mandeure pour rencontrer notre candidat a l'élection présidentielle Jean Luc Mélenchon.
Poignée de mains a l'arrivée. Prise de parole avec les syndicalistes et les salariés-es de l'industrie automobile.
A la fin du discours quel bonheur de rentrer chez moi avec le programme du Front de gauche "l'humain d'abord" signé de la main de Monsieur Mélenchon.
@ Jean Delumeau PC/FdG 75
Il existe bien un anticommunisme mais ne t'offusque pas camarade car il est souvent associé inconsciemment à de l'antisoviétisme c'est cela qui fait peur à tord pour certaine chose à raison pour d'autre.Mais la france d'aujourd'hui doit beaucoup aux communistes d'hier leur courage leur abnégation ne pourra jamais être démenti même si cela est mal enseigné ils ont été avec d'autre bien sur les artisants de la defaite du fascisme.Les années de guerre froide et l'aveuglement de certain dirigeant du parti pendant des années n'ont pas aidé non plus.Aujourd'hui le travail sera long pour que la voix du véritable communisme rerésonne.Mais a l'heure ou l'Europe tend à retomber dans les bras de ces vieux démons (le FN et la dictature d'une minorité) une fois de plus il sera là avec le front de gauche pour mener la lutte.(Un non communiste)
Nous y voilà: le capital a vraiment choisi Hollande. Il suffit de voir le battage publicitaire dans tous les médias.
Quelles sont les raisons de ce choix ouvertement déclaré ? Pourquoi le candidat du PS est-il celui de la finance ?
C'est curieux de constater que le jour de la déclaration de guerre au pouvoir de l'argent, la Bourse remonte.
Que se trame-t-il ? Rien de bon pour le peuple qui va encore se faire avoir comme en 81 où soit disant ils allaient changer la vie et deux ans après c'était la casse des emplois industriels et les chômeurs amorphinés avec le Revenu Minimum Insertion. Cette insertion, les laissers sur le carreau l'attendent encore.
Les tireurs de ficelle, pensent que les socialistes vont faire mieux passer la pilule de l'austérité qui va devenir, dans un premier temps, la rigueur partagée pour endormir les naïfs à qui on va donner des os à sucer. Et ça, les médias savent faire.
Sans tarder, la sécu sera out, la retraite par répartition sera out et les privatisations vont continuer de plus belle car c'est Jospin qui a commencé à privatiser la poste, la SNCF, l'EDF...Nous irons vers une gouvernance à la grecque et un mode de vie à l'américaine. A moins que le peuple se réveille, que Jean-Luc Mélenchon fasse éclater au grand jour la supercherie du capital mais avec les moyens du camp d'en face, dur.. dur
Camarades Bisontins, mesurez la chance que vous avez de pouvoir assister au meeting Front de Gauche.
JL Mélenchon en terre provinciale ecclésiastique va s'arracher.
Moscovicci sera-t-il au premier rang ?
Je me posais la question en lisant toutes les contibutions relatives aux médias et au temps d'exposition du fdg sur les ondes.
Il ne faut pas s'attendre à ce que le libéralisme mette à notre disposition les outils qui forgent les consciences et les opinions. Il les gardera pour continuer à mentir et maintenir le peuple dans la plus grande ignorance possible.
Par contre, nous devons considérer comme une action révolutionnaire, l'obligation de s'indigner (pas au sans de Hessel) et de protester auprès du CSA, les chaines de tv et de radio massivement à chaque fois que nécessaire.
Ainsi envoyer un mail aux organismes concernés par milliers, dizaines de milliers, plus si affinités car au bout, comme l'écrivait quelqu'un sur ce blog, il y des hommes. Cela aura forcément un impact. C'est ce que je fais très très régulièrement.
On peut même imaginer un mail type à envoyer.
Ce geste de résistance est ridiculement petit à coté des actions de véritable résistance entrepris par nos camarades.
fratenellement
L'interface administrateur de WordPress permet-elle de visualiser la fréquentation du blog sous forme graphique ? C'est un exercice intéressant, auquel je me suis livré. On peut remarquer, au-delà de quelques "pics" conjoncturels (notamment celui qui a suivi la très bonne intervention de Jean-Luc Mélenchon dans "Des paroles et des actes" sur France 2) qu'il y a une tendance linéaire à l'augmentation de la fréquentation. J'ai testé d'autres formes de régression, c'est la tendance linéaire qui est la plus convaincante.
Cette tendance laisse espérer, d'ici au mois d'avril, une fréquentation moyenne de l'ordre de 60 000 lectures par article... sans compter les "extras" du type 12 janvier.
Si le nombre d'intentions de vote croît dans les mêmes proportions que le nombre de visiteurs sur ce blog...
[Edit webmestre : Votre intervention ne suscite que mon étonnement ! WordPress ne permet aucune visualisation fiable de la fréquentation effective. Le nombre de lectures de chaque billet est donné à titre indicatif mais ne reflète aucunement la fréquentation globale du blog qui est bien supérieure. De très nombreux visiteurs recherchent d'anciens billets ou des vidéos et ne s'intéressent pas au dernier billet. Par ailleurs, vous semblez indiquer que vous avez consulté les statistiques de fréquentation de ce blog, ce que dément votre appréciation. La progression est à peu près tout, sauf linéaire. Il n'y a jamais de "pic conjoncturel" mais des paliers de progression, parfois très importants.]
@Mélenchon
Battez le rappel ce soir cher Jean-Luc! Nous sommes, nous serons avec vous!
Je vous souhaite le meilleur! Résistons!
Les signes sont signifiants : Le PS fait un "lidup" avec un signe de ralliement 2 parallèles avec les bras Ce signe est curieux, il évacue toute notion de pugnacité et dans une sorte de consensus linéaire, il offre un changement identique ! Moi perso, je préfère le poing levé! Ce soir je suis sûre que nous aurons la riposte! A gauche toute, on n'a qu'une vie plus le temps d'attendre !
@Michel Matain 443
« Il ne faut en tout cas jamais confondre une alliance politique sur un programme de gouvernement et une tactique électorale de désistement au second tour en faveur du candidat de gauche le mieux placé aux Législatives »
Loin de moi de confondre, mais parler de tactique électorale de désistement au second tour en faveur du candidat de gauche le mieux placé aux Législatives, c’est faire l’impasse sur la Présidentielle alors que celle-ci n’est même pas encore entrée dans sa phase décisive. C’est douter de la victoire, c’est faire le jeu de Hollande et du vote utile dès le 1er tour.
Mais surtout, si ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon qui est élu, la Vème continuera et le nouveau président, quel qu’il soit, se comportera comme un monarque. Le Sénat et la Chambre des députés se comporteront comme des chambres d’enregistrement, les ministres seront aux ordres. Quand bien même il y aurait une cohabitation, rien sur le fond ne changera pour le peuple. Et le rappel des cantonales (ce terrain de chasse gardée pour les Sénatoriales) me fait sourire.
S’agissant d’une alliance politique sur un programme de gouvernement, nous n’aurions rien à y gagner et tout à y perdre, c’est-à-dire notre seul bien - qui surpasse tous les autres, que nous sommes en train de constituer mais si fragile - la confiance et le soutien du peuple. Car Hollande n’est pas socialiste. Ce n’est pas l’habit qui fait le moine.
Crois-moi, camarade, on négocie du fort au faible et pas l’inverse. C’est le candidat qui gagnera la Présidentielle qui dictera ses conditions.
La clef du changement est dans la victoire de Jean-Luc Mélenchon. Le temps est au combat et à la Résistance.
A Antigone,
C'est quoi ce truc, la nouvelle danse des canards? Tantôt le bras gauche tantôt le bras droit au-dessus, comme vous dites, c'est signifiant...
à Julien
Bien compris le message. Suis aller sur les sites conseillés. Ok, je voterai pour "notre candidat commun" au premier tour, mais s'il n'est plus au second, vote blanc. J'ai bien compris que nous venons de divers horizons politiques avec des avis differents mais je prends acte que nous avons un besoin de voter utile donc Front de gauche.
Merci et excuses. Je consulterai ce site avec plus de soin prochainement.
au JT Canal Plus de ce soir 24 janvier, ils ont osé dire "Jean-Luc Mélenchon sur les traces de Marine Le Pen..." prétextant de sa visite usine du jour (lui qui en a fait tant depuis des mois) ! Faut-il vraiment laisser faire ainsi de telles manipulations des esprits ? Ce venin faisant de MLP une référence et de Jean-Luc Mélenchon son "suiveur", diffusé ainsi subtilement et de manière tout à fait anodine, énonçant comme évidence ce qui n'est que mensonge total afin de mieux contaminer les cerveaux, ne doit-il pas être combattu frontalement par un communiqué de protestation du FdG dénonçant une telle manipulation ? On connait nos adversaires, on sait leur malveillance, mais là il ne s'agit pas d'un politicien, il s'agit d'un journal d'information qui se veut bien entendu neutre... ne faudrait-il pas dénoncer officiellement de telles manipulations journalistiques très perverses ?
Et je partage l'avis de Jean Delumeau PC/FdG 75, par contre je n'ai aucune tristesse... Mais j'enrage derrière mon clavier ! Nous sommes engagés tous a des degrès divers dans cette campagne, je ne suis rien, mais chaque fois que je sors dehors et que je vois les affiches du front de gauche je sais bien qui les a collées ! et beaucoup sont des communistes et mériteraient un peu de se reposer sur leur lauriers parce qu'ils ne sont plus tout jeunes pour beaucoup.. D'autant qu'ils savent bien que l'aventure actuelles peut leur couter "très cher" a tout point de vue, mais encore une fois ils s'engagent ! au coté des six autres partis du FdG, ils s'engagent a fond ! Et ce n'est pas quelques exemples par çi ou par la qui doivent encore une fois "masquer" la réalité ! Et là c'est encore une fois votre liberté que vous défendez, un deuxième mandat de Sarkozy finira d'achever toutes velléités et nous livrera pieds et poing liés au capital ! Après ce sera une autre histoire !
ça m'agace ! J'espère que le meeting de tout a l'heure remettra un peu d'ordre dans les esprits..
a toute !
@ Antigone : les parallèles sont des droites qui se déroulent dans des conditions analogues.
Quel est le message ? car le synonyme de parallèle est "semblable". Semblable a quoi ? a Sarko ? donc nous serons "les perpendiculaires".
Sympathisant du FdG, (bien accro !) je suis un peu désolé de voir des camarades se diviser alors qu'il urge que tous les partisans (militants et sympathisants) ressèrrent les rangs. Un peu extérieur, j'ai l'impression d'assister à une scène de ménage, et que si je m'en mêle, je vais prendre des coups des deux côtés... Cela étant, rien
n'exclut que des trolls viennent jeter de l'huile sur le feu. Cependant, il est sain (à condition de ne pas dépasser la dose) de mettre certaines choses au point. Si tout le monde était d'accord toujours tout le temps et sur tout, ce blog serait ennuyeux et refoulerait certaines divergences, ce qui ne serait pas satisfaisant. Concernant le PCF, il est clair qu'il est une partie intégrante et indispensable du FdG. Les militants de bonne fois de ce parti n'hésitent pas à dire ici, que certains d'entre eux, ultra minoritaires, trainent les pieds. Il ne faut donc pas à mon avis considérer toute suggestion un peu critique ou toute interrogation comme forcément le signe d'un anti communisme primaire. Elles peuvent venir de camarades également de bonne foi. Par contre ceux qui, par principe, méprisent le PCF ou lui font un procès d'intention, doivent être "recadrés".
D'un autre côté, le PCF ne peut que se réjouir de l'existence de ce Front Populaire qu'est le Front de Gauche qui lui permet, après une période bien morose, il y a quelques années, d'apparaître comme un grand parti démocratique et progressiste. Mais l'intérêt du peuple français bien compris, du moins est-ce mon avis, est que le PCF, justement parce qu'on compte sur lui, se tienne le plus à distance possible du PS qui ne peut que nous tirer vers le bas, tant que le rapport de force n'est pas nettement en faveur du FdG.
@Emler 483 (14h 55)
« Ce n'est pas insulter la classe ouvrière que de constater que, quand elle vote, elle vote majoritairement à droite »
Ce n’est pas insulter la classe ouvrière, c’est simplement propager un fantasme « Zemmourien ».
Ipsos / Logica Business Consulting a effectué pour France Télévisions à l'occasion des cantonales 2011, une étude sur la sociologie du vote (Echantillon de 7563 personnes représentatif de la population inscrite sur les listes électorales résidant dans les cantons renouvelables).
Les ouvriers se sont abstenus à 67%. Quand ils ont voté, voici comment ils l'ont fait :
EG 1% - FG 11 % - PS / Divers G 32% - LVEE 9% - MODEM 1% - UMP /Divers D 20% - FN 24 %
Indifférenciés > 2 % Total Gauche > 53 % Total Droite > 45 %
Pour rappel: au cours des premiers mois de 2011, les médias nous ayant servi une longue séquence de promotion de M. Le Pen, les cantonales 2011 ont été réalisées dans un contexte particulièrement favorable au FN et pratiquement - par la volonté du pouvoir - en l'absence de campagne pour les autres partis.
Ma conclusion: c'est bien prioritairement vers les abstentionnistes que le FG doit se tourner. A mon avis, les électeurs FN quelle que soit leur sociologie, ne sont pas dupes (sauf à la marge), ils savent où ils mettent les pieds.
Et encore une plume en forme de poignard à la fin d'un article dont je me disais pourtant qu'il semblait précis et détaillé.
Encore une fois Jean Louis Charpal,Tu fais une excellente analyse de la réalité et du réel.
Il était urgent de dire qu'il existe qqs Camarades de mon Parti prétextant les Législatives et qui sont trop légèrement discrets pour la dure campagne des Présidentielles très en abus d- images,de petites phrases,de BUZZZ à fausser tout, à nous empêcher de militer et de faire connaitre notre Programme,et que si à 100% les forces militantes ne sont pas totalement engagées pour le 1er tour des Présidentielles il risque de nous manquer tout le dynamisme victorieux.
Car n'étant pas séparé des masses laborieuses,de la classe ouvrière,du Prolétariat,de tout le Monde du Travail le Front de Gauche gagne tous les jours et est la seule Alternative.
Excellent Meeting en Direct de Besançon.
Hollande veut lutter contre la finance ! On est en droit d'être très septique envers quelqu'un qui a voté le traité de Lisbonne, traité qui défini dans ses articles la politique économique à mener et qui est devinez quoi ?... néolibérale (concurence libre et non faussée, replacement des monopoles public par des monopoles privés, financement des états sur les marchés, statut de la BCE, etc, etc...).
Ce rappeler cette phrase d’Einstein « n’attendez pas de solutions de la part de ceux qui ont créés les problèmes ».
A Genialle, c'est dit dans l'article, le sens symbolique, c'est celui de l"égalité", mais ça saute pas aux yeux.
C'est assez drôle de voir l'interprétation différente du mouvement cela dit, certains démarrent devant eux pour aller vers l'extérieur, d'autres l'inverse.
"C'est quoi ce truc, la nouvelle danse des canards? Tantôt le bras gauche tantôt le bras droit au-dessus, comme vous dites, c'est signifiant..."
Ou comment militer sans parler du fond. Mais cela reste encore gentil.
Demain, ce seront d'autres gestes, qui serviront à empécher tout débat. Par exemple, il semblerait que les AG du mouvement des indignés de la Défense aient été noyautées, puis strictement encadrées, par un groupuscule qui est parvenu à imposer différentes gestuelles couperet, muselant ainsi toutes expression ou initiative contraire à leurs visées...
Bonsoir à tous,
après une longue période, trop longue période d'absence sur ce blog ; du moins en tant que contributeur, car bien évidemment je lis toujours les billets de Jean-Luc Mélenchon ainsi que tous vos posts, voilà donc que je m'apprêtais à apporter ma contribution ; mais finalement je vais encore faire part de ma colère, en effet, il y a bien un anticommunisme primaire sur ce blog, évidemment ce n'est pas la majorité, mais même ceux qui veulent mettre un peu de calme ne se rendent pas compte du moins je l'espère, qu'en voulant apaiser la situation, et là, je leur demande de se relire, car même en étant gentil ils poignardent le PCF dans le dos, voilà pourquoi je n'en dirai pas plus et j'attendrai encore un peu (Un Matin Calme) pour m'exprimer...
Je suis Communiste et le revendique !
Mais ne vous inquiétez pas, c'est sûr que je vais voter Jean-Luc Mélenchon.
@ j-jour
C'est curieux, le passage assassin se trouve après la signature du rédacteur, et le style fait un peu pièce rapportée...
Le propos pourrait apparaître superflu mais il est politique. Ayant vu le " lipdub" du PS, il est frappant de voir que le signe " new -age " des bras agités à contre sens l'un de l'autre, semble nous indiquer le "surplace" et le
" ni-droite-ni gauche ". Les bras qui se ferment dans un geste faussement rassembleur finissent pas annuler toute ouverture vers l'autre, vers le futur et se rétrécissent dans un isolement pathétique. Je le mets en lien avec le fait que les discours de M.Hollande ne se font plus sur un fond rose mais sur un fond "bleu police" comme l'UMP, la droite en général. J'ai lu par ailleurs que M. Hollande veut proposer un nouveau Traité à Madame Merkel, s'il est élu. De lui à elle, comme ça, entre deux portes. Et le peuple Français, il est où dans toute leur histoire ? Nulle part. Retour au "Lip-daube". M. Hollande n'a visiblement aucunement l'idée de proposer un référendum au peuple Français, quoi qu'il advienne. Avec ces gens-là, le peuple n'existe vraiment qu'une fois : tous les cinq ans pour les élections présidentielles. On appelle cela un peuple intermittent du spectacle. Il va falloir monter sur scène pour changer de disque. Que Se vayan Todos !
Le meeting du FdG en direct de Besançon sur http://www.placeaupeuple2012.fr/besancon/
Allez y. Vous ne serez pas déçus.
Un sondage qui pose une question assez pertinente. Je me demande si les sondeurs la posent. C'est à mon avis la seule question qui compte dans ce PMU électoral affligeant que nous imposent les médias lors de ce rendez-vous démocratique décisif.
A Guy-Yves Ganier d'Emilion,
Très bien observé! C'est effectivement très curieux. Merci, je ne l'avais pas vu.
Oui, moi aussi j'ai "vu le soleil" pendant quelques heures. Mais n'oublions pas, surtout, que le reste du temps, c'est "nuit et brouillard" organisé par le système. Ma grande peur, c'est la désinformation des vrais (?) gens pour qui la Politique n'est pas la préoccupation majeure et qui (comme moi le plus souvent) se contentent d'un JT. J'ai un avantage sur ces vrais gens c'est que je sais que c'est pourri et que ce spectacle quotidien m'énerve profondément.
Mais je ne peux pas manger en lisant Jean-Luc. Ce n'est pas pratique ! Mais ces mêmes vrais gens, comme moi, vont voter, et j'ai très peur du résultat ! Je me demande s'il ne faudrait pas une Assemblée Constituante qui foutrait en l'air ce système médiatique avant de voter !
@ Lupi jean claude dit
.FH n'est pas un concurrent c'est un adversaire peut être pire que les autres qui ont au moins la franchise de nous dire qu'ils nous emm****nt. Ce type est pire que tout si il est élu cela sera "vous avez aimé Sarko avec ses frasques vous allez aimé Hollande avec ses mensonges".
Oui Jean !
La gauche c'est nous ! le reste, c'est des marionnettes, et les médias s'en servent déjà très bien, j'en veux pour preuve le démontage quasi systématique qu'a fait BFM de son meeting (tu sais "BFM" : "la voie de son maître" : ce truc qui tourne en boucle dans beaucoup de cafés en île de France avec le parisien au comptoir ; ce torchon visqueux qui sert de boussole à beaucoup trop de gens) : le tout formant une véritable propagande pour tenir en respect le cerveau des gens assez naïf pour croire que le PS est à gauche...
Hollande est notre ennemi car en se disant de gôche il décrédibilise l'image de ce qu'est la vraie gauche en réalité.
Quand aux élus ou éléphants de ce parti : qu'ils aillent au diable! Le jour de notre victoire ils n'auront qu'à se regarder ensemble dans un miroir pour réaliser qu'ils ont oublié depuis longtemps ce que le mot "gauche" veut dire. Nous ne voulons du parti sauce Hollande qu'une chose : ses voix ! toute ses voix jusqu'à la dernière cuillerée..
Ensuite on lui prendra ses militants (pas tous : il doit y avoir un ramassis de bobos là-dedans)
Et pour finir le PS implosera car il n'est qu'une coquille vide d'idée comme ceux qui le compose.
Et puis tiens j'y pense : il faudrait déjà penser à confectionner des billets d'invitation gratuit pour son enterrement...! à distribuer comme tracts !
Après on "ré-actualise" notre époque et c'est là où je répond @ ydahoo sur la fin définitive du...
L'idée d'associer un geste à une formule/un slogan est bonne(...). Pour "le poing levé" il va falloir intensifier le mouvement.
C'est mardi, tant mieux il y a Taddéi dans FR 3, je me demande si dans le téléviseur ce n'est pas le dernier endroit où l'on cause.
Bonsoir.
@ Tous
Je me permets de vous rappeler que le meeting de Besançon a commencé... Ce serait bien qu'on fasse péter les compteurs... Je ne remets pas le lien, vous connaissez l'adresse... Vive La VIème ! Vive La Sociale !
3000 personnes regardent le meeting en direct sur internet, c'est fabuleux! 4500 personnes à Besançon + 3000 personnes devant l'écran, ça fait 7500. Et sans télé, sans radio, sans média. On ne peut compter que sur nous mêmes mais c'est déjà beaucoup!
C'est un scandale! Les 95 % des médias soutiennent Hollande. C'est dégoûtant! La démocratie est exsangue.
Ils ont compris que Sarko était presque cuit alors faut bien sauver le système en place!
PS : "Marianne" qu'on avait connu anti-pensée unique se situe désormais clairement dans la bulle médiatique des bien-pensant
Le peuple contre les médias, qui prendra le dessus?
Meeting PS du Bourget : spectacle à l'américaine, public style supporters (moi je préfère le style citoyens), coût probable équivalent à ce qui manque pour faire tourner plusieurs hopitaux ou maternités rurales pendant un an, cadrages cinéma. Votez pour nous et dormez profondement !
La bobocratie PS dans sa splendeur,tout changer pour que rien ne change, etc.
Vous avez aimé Sarkoland,vous allez adorer Hollande !
Petit rappel quand même : nous pouvons virer tout ce beau monde et donner le pouvoir au peuple !
Alors serrons les rangs et au charbon ! chacun de nous doit parler et convaincre autour de lui !
Et ça marche,NdD!