21jan 12

Un palier dans la campagne

Après Metz

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20De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.

A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note 14bprécédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux 16certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !

L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ?  Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui 27ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL

Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que  la discipline budgétaire est «  la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme !  Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots 13« consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.

C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »

L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix 26politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.

Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que14a nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil.  Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.

La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci.  Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting  à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe.  Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.

Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent 21donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc23 entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.

A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.

Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont 17atoujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.

L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a17b condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.

Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.

« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.

Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.

Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. » 


923 commentaires à “Après Metz”
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  1. Guilloux dit :

    Ce soir encore un grand moment vécu en direct, Le flottement né du battage médiatique autour du discours du Bourget est dissipé, les consignes sont claires et la ligne de conduite bien cadrée. Sinon sur la page d'accueil d'Orange, Sarko.évoque son éventuelle défaite (FH roue de secours pour les milieux d'affaire ?), comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon cette campagne électorale est extrêmement volatile, rien n'est acquis pour le FdG mais tout est possible.

  2. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    24 janvier 2012 sur la télé suisse romande:
    Petroplus, une des plus grandes sociétés de raffinage pétrolier en Suisse et en Europe, est au bord de la faillite.
    Le groupe n'a pas trouvé d'accord avec ses créanciers et il s'agit d'un enjeu décisif pour de nombreux emplois. Petroplus va par ailleurs demander un sursis concordataire.

  3. Rémi dit :

    Présent sur le SteamLive. Un pic à 3858, mais bon, aléas webiques obligent, on ne relèvera pas tous le même chiffre. En tous cas un grand bravo aux astucieux qui nous permettent de voir ça en direct !

    D'ailleurs on s'en fiche du chiffre, non ? Ce qui importe, c'est l'énergie, le cœur, la raison !
    Au passage, bravo à Clémentine Autain, pour sa conclu dans l'intro du meeting, de la combativité comme nous en avons besoin.

    Parlant de combat, je voudrais juste faire remonter ici une demande forte des sympathisants du Front de Gauche présents sur la toile, qui font un travail de malade pour user et diffuser des argumentaires sur les sites journalistiques, afin de contrecarrer les attaques basiques dont le FdG fait constamment l'objet.

    Voilà, beaucoup se sentent désemparés face à l'article du Monde

  4. Adrien dit :

    Je rentre d'une soirée et je comptais pouvoir visionner la vidéo du meeting de Besançon !

    Rien, dommage que vous ne l'ayez pas mis en enregistrement suivi car je suis frustré de lire les commentaires et de saliver sur ce que j'ai raté. J'espère que demain je pourrai le visionner.

  5. Paul37 dit :

    Merci !
    D'abord aux humains qui nous ont permis d'avoir le meeting de Besançon en direct. Et ça, c'est pas annodin!
    Etre ému par un discours qui se passe en direct à des centaines de km, du lieu dont on l'écoute me réconcilie avec la technologie ! Ils nous vendront la corde pour les pendre disait la corde.
    Merci à clémentine Autain pour sa fraicheur. Merci à Pierre Laurent pour sa rigueur. Merci à Jean Luc pour son intelligence politique et sa persistance en humanité.
    Nous pouvons gagner. Nous débarraser du chancre financier. Mais, dans le temps d'après, pour ma petite gueule, la question deviendra rapidement: Gagner quoi? Quel paradis?
    La réponse ne peut être que dans l'instant. L'instant génial à vivre est dans le mouvement. Le mouvement est aujourd'hui le front de gauche.
    Vivons !

  6. graine d'ananar dit :

    @ Damien, 23h32
    Même sentiment que vous, bravo d'avoir pu vous exprimer... (j'ai tenté mais échoué : commentaire non publié)

    @ j-jour
    S'il n'y avait que le titre... J'ai l'impression que cette "RBD" ira loin.

  7. Sylvain dit :

    Jean-Luc marque des points et gagne des voix à chaque fois qu'il parle. Ce n'est qu'un début mais quel début fracassant! Talence: 2 500; Nantes: 6 000; Metz: 2 500; Besançon: 4 600. En plus nous avons des journaux nationaux qui font tout pour éteindre l'incendie prouvant ainsi que la crainte, la trouille, la poisse est en eux! Des forces se liguent contre le Front de Gauche, c'est vrai. Et alors, il est où le problème? Plus on aura d'opposition et plus on aura d'opportunités d'aller loin. C'est comme faire du surf. Quand on a peur de la vague qui grossit on ne risque pas d'avancer en grimpant dessus! Nous devons nous préparer à grimper sur cette vague parce que c'est elle qui nous mènera à la victoire! Nous sommes une force immense et il n'y a qu'à voir comme Hollande nous a dragués dimanche! Son discours soi disant plus à gauche, c'était pour nous et c'est déjà une très grande victoire remportée de main de maître! Il y a un mois, il courait lamentablement derrière Bayrou et aujourd'hui, c'est après nous qu'il court. Les semaines qui viennent vont voir grossir nos rangs de centaines de milliers de personnes, des millions même. Rien ne les empêchera. Je propose donc de reprendre le programme du Front de Gauche point par point sur ce blog pour aider les gens qui viendront se renseigner à comprendre ce programme. Et je propose que ceux qui maîtrisent tous les aspects économiques du livre "Nous on peut" viennent nous expliquer comment les propositions vont s'articuler autour de quelles mesures.
    Vive le Front de Gauche.

  8. Nicolas G30 dit :

    Souvenez vous les anciens du blog, on se disait quel bonheur ça serait de pouvoir diffuser les meetings en direct. Waouh ! ça décoiffe, et ce compteur qui n'arrêtait pas de monter au fur et à mesure du discours de Jean Luc Mélenchon. Bravo à toute l'équipe, les bénévoles. Belle émotion, belles entames avec Clémentine Autain et Pierre Laurent. Une vidéo qui serait pas mal en début de meeting serait le témoignage de Dimitri d'origine grecque fait lors d'une assemblée citoyenne. (Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, ou une version réactualisé si il le veut bien). Oui en 2012 on a le choix, Le Front de Gauche ou l'austérité de la bande des quatre. Mélenchon présidons.

  9. jprissoan dit :

    Rémi, c'est un coup bas, Le Monde est un journal conservateur qui pour rien au monde (sic) ne veut changer de société. Il faudrait des pages entières pour répliquer.
    des trucs comme ça tu en rencontrera des centaines dans ta vie militante qui, je crois deviner, débute simplement maintenant. L'adversaire de classe est dur, intelligent, coriace et prêt à tout, prêt à tout.

  10. ermler dit :

    Mélenchon, Besançons !

  11. aaa dit :

    Pour ceux qui ne sont pas au courant: les prochain meeting auront lieu les 7,8 et 9 fevrier à Lyon, Montpellier et à Blanc-Mesnil dans la banlieu parisienne.

  12. Julien dit :

    Un mot : flamboyant!

  13. Mario Morisi dit :

    Je reviens de Besac et de son Palais des Sports, par un pluvieux mardi d'hiver.
    Et bien c'était prodigieux ! 4 650 personnes attentives, chaleureuses, intelligentes, qui ont bu chaque parole de Clémentine, de Pierre et de Jean Luc. Le film pédagogique du PC sur la dette, la Web Série. Puis des arguments à mettre dans son sac, et une charge de tous les diables, argumentée, pour désarçonner M. Le Pen. Avec démantibulation de son programme, démystification des 200 euros. Dans la salle, impressionnant, tous les visages, toutes les couleurs, tous les âges, regardez les images.
    Beaucoup de mômes des banlieues qui, attirés par les charges anti Le Pen, n'ont jamais entendu un céfran parler avec cette force. Partout des anciens socialistes, des anciens pécé, des associatifs, des verts, des alternatifs... Et une concentration, et des émotions, et une grandeur !
    Bref, je vous le dis, je vous le dis, il se passe un sacré truc dont nous sommes les acteurs et les moteurs.
    Ah, un ancien plus jeune secrétaire fédéral du PS, venant de gagner un procès contre lui, est passé devant les caméra au PG et au FdG. Autour de lui, une douzaine d'ex PS, pro Montebourg, tous applaudissant à tout rompre.
    Je crois qu'on n'a pas fini de rigoler.
    Mais la bataille, je crois, c'est contre M Le Pen. En la frappant, on retrouve des ouvriers paumés, et on gagne un sacré paquet de jeunes des quartiers ! Ca va faire boum, je vous dis !
    A toi Montpellier, à toi Lyon, à toi la France !

  14. Sonia Bastille dit :

    @ Rémi (606)
    "Voilà, beaucoup se sentent désemparés face à l'article du Monde"

    Pourquoi êtres désemparé par cet article de Raphaëlle Besse Desmoulières que publie Le Monde ?
    La journaliste n'est pas spécialement opposée à la gauche en général et aux idées du Front de Gauche en particulier. A divers moment, elle a rendu compte de manière assez équilibrée la démarche de notre candidat. Elle fait part d'éléments qui se trouve dans l'excellente biographie de Jean-Luc Mélenchon : *Mélenchon, le Plébéien", de Lilian Alemagna et Stéphane Alliès parue aux Editions Robert Laffont.
    Serge Dassault, est un grand industriel et aussi un grand patriote. En quoi, un militant de gauche, fut-il révolutionnaire ne devrait pas fréquenter ou apprécier tel ou tel grand industriel ? J'ai eu aussi l'occasion de le rencontrer à quelques reprises et l'homme est un très grand esprit ! Il ne laisse personne indifférent !
    Notre pays souffre assez de désindustrialisation, de la raréfaction de grands capitaines d'industrie pour ne pas nous positionner de manière manichéenne et purement idéologique.

    Si nous sommes au pouvoir, et bien des patrons des "grands" et des "moins grands", des capitaines d'industries nous les rencontreront, nous essaierons de développer avec eux des synergies pour que notre économie industrie redémarre et crée des emplois. On va quand même se priver de tels talents dans le domaine de l'industrie, de l'innovation, dans la recherche parce que ces talents seraient des patrons, des gens de droite ou encore des gens ayant fait fortune. La république sociale ce n'est pas la dispartion du patronat ni des industriels ni des gens faisant fortune par leur travail et leur talent et par le travail et le talent de leurs salariés.

  15. Vial dit :

    J'ai visionné les meetings précédents et j'ai eu la chance de tomber sur le meeting en cours de Besançon.
    Il n'y a pas photo,le Front de Gauche a le meilleur candidat. Bravo Jean Luc Mélenchon,j'étais au PS après avoir été il y a un bail à l'OCI-PCI-PT. Aujourd'hui je suis retraité, toujours syndicaliste et je me suis rapproché du POI qui ne présente pas de candidat aux présidentielle.
    A titre personnel je tiens à vous apporter mon soutien et je ne manquerai pas de voter et faire voter pour vous.

  16. naco dit :

    @j-jour à propos du Titre malhonnête du monde : A Besançon, le rendez-vous manqué de Mélenchon avec les ouvriers.

    A l'évidence, en démarrant son article par "Jean-Luc Mélenchon, à la suite de Marine Le Pen est venu dans le Doubs convaincre ces invisibles", le journal Le Monde calque sans en nommer l'origine, la brillante phraséologie du Front National qui par "invisibles" distinguent ces voix qui pourraient éventuellement lui servir, donc voix des ouvriers, ce petit paquet rouge devant virer au noir, que ces extrémistes aimerais bien arracher à ce qu'ils imaginent être leur torpeur et leur silence.
    Tout le monde sait qu'à Montbéliard, elle n'est restée qu'à distribuer des tracts devant la porte de l'usine, et sans doute aux passants. Beaucoup doutent également que les ouvriers de BSA ou Alstom soient prêt à voter à 40% pour elles (vote FN 2001 quand même de 40% aux cantonales sur Montbéliard).
    Ceci paraît totalement en contraction avec l'affluence constatée au meeting.
    En tout cas, si c'est vrai, ça aura été le truc de plus dur que le Front de Gauche aura fait dans les régions.
    Après cela, même s'il vient à Hénin-Liétard, il y aura jamais de salles assez grande pour l’accueillir.
    On a quand même vaguement l'impression que l'absence d'ouvriers dans ces rencontres pourtant programmées, sont d'une autre nature qu'une timidité de la gente ouvrière, et il serait intéressant d'en avoir la confirmation.
    On dirait que si la journaliste a bien fait son boulot sur place, une petite main est passée par derrière, en autres, pour écrire ce titre dévalorisant.
    Si quelqu'un en sait plus, merci de l'info. Ça pourra permettre de rétablir la vérité avec le Journal Le monde.

  17. Mario Morisi dit :

    Ah, post scriptum :

    Dix minutes après l'apex émotif, l'Internationale, la Marseillaise et On lâche rien, Jean Luc est passé salué les amis. On se connaît un peu, bien. Il a écarté les politiques qui l'entourait, et il a dit "Ah, Mario..." On s'est donné l'accolade sans un mot. Ca a duré juste une seconde de plus que normal, j'ai senti à ce moment là qu'il se reposait sur mon épaule et qu'il disait merci pour ce court moment, où je n'ai pas à parler...
    Quels travaux d'Hercule, un match de Ligue des Champions avec prolongations quasiment tous les soirs, avec passages promo toute la journée !
    Et il n'aurait pas le droit de traiter les petits journalistes de m... ?

  18. Louise M. dit :

    Quelle force ! quelle force nous représentons, là, rassemblés. Nantes, Metz, Besançon…
    Nous avons tous les arguments à portée de main. Nous sommes les instituteurs de la République. Une force est en marche… fraternelle. Émancipée, intelligente, souveraine, vivement occupée à construire ses lendemains, attentive et prévenue, éduquée et citoyenne.
    Résistante !
    Mes amis, chers camarades, précaires, chômeurs, mères au foyer, fins de droit, sans papiers, exploités, intérimaires, auto-entrepreneurs, pigistes, salariés, employés, techniciens, cadres, cadres… dirigeants… nous sommes les 99 % ! On lâche rien… Le monde se fera avec nous et selon notre planification. On reprend la main !
    A la fin, c'est nous qu'on va gagner !

  19. Zapping dit :

    Pour ceux qui ont raté le streaming, l'écoute collective au bar-tabac, la réunion d'appartement, la soirée festive au local de la section du Front de Gauche, ceux qui étaient au boulot et les autres qui étaient d'astreinte, le discours de Jean-Luc Mélenchon à Besançon sera visible sur le Blog demain dans l'après-midi.

    En attendant de pouvoir revivre ce vibrant discours et ce beau meeting au pays des LIP, il y a un reportage assez bien ficelé de la chaîne d'infos low cost BFM TV, que le Blog vous propose ici :
    http://www.dailymotion.com/video/xnzor1_jean-luc-melenchon-en-campagne-doubs_news

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !

  20. Truhania dit :

    Je tiens à remercier les vieilles têtes dures qui transmettent aux jeunes têtes dures leur expérience du combat militant.

    Si j'ai quelques conseils à vous donner pour garder intacte votre flamme et votre confiance dans notre cause alors que les médias nous tapent dessus c'est de vous dire qu'on ne tape jamais sur une ambulance. La virulence de leur attaque, leur rouleau compresseur médiatique prouve qu'ils nous craignent car ils sentent confusément que quelque chose est en train de se passer. Quand Jean-Marc Ayrault, maire PS de Nantes téléphone deux fois pour se faire confirmer les chiffres du meeting de notre candidat ce n'est pas anodin. Cela prouve qu'il y a le feu au lac.

    Un autre conseil, c'est que nos adversaires et compétiteurs tenteront toujours de semer la zizanie entre nous. Ne les laissez pas nous diviser. La force du Front de Gauche c'est qu'il est parvenu à rallier sous un étendard commun des militants de divers parti. Chacun de ces militants a une histoire différente, des sensibilités différentes, mais ne doutez jamais de leur engagement. Les choses qui peuvent nous opposer pèseront toujours moins que ce qui nous rassemble. Sympathisants non encarté, communistes, PG, membre de Gauche Unitaire, membres de la FASE etc... nous sommes tous frères et soeurs de combat, pour changer notre France, pour offrir à notre peuple d'abord mais aussi aux peuples d'Europe un avenir meilleur que celui que le capitalisme envisage pour nous.

    Ce combat ne fait que commencer, il ne s'arrêtera pas aux présidentielles et aux législatives. C'est un combat de longue haleine mais c'est un combat dont nous pouvons être fier.

  21. Diane Gilliard dit :

    Je reviens aussi de Besançon, j'arrive à l'instant à Lausanne. Nous étions 5 militants suisses, fiers comme des poux de participer à ce grand moment. Ce qui m'a le plus frappée: l'écoute attentive, concentrée, des participants. Pas de bavardages pendant que Jean-Luc Mélenchon parle, seulement quelques commentaires approbateurs, des coups de coude complices, des rires de joie quand ses paroles font vraiment mouche. Mais surtout, la qualité du silence quand il explique. Et beaucoup de jeunes, et beaucoup de vieux, et des membres du PCF avec badge, ravis de leur soirée, et beaucoup de gens visiblement issus des classes populaires. Le peuple, en résumé! Bravo, vraiment, quel bien ça fait d'entendre ces paroles, enfin de l'air!

  22. Cac40 dit :

    Bonsoir à tous! pour vous signaler que le titre du monde a été modifié, d'un rendez vous "raté" nous sommes passé à un rendez vous "manqué". Bravo pour ce meeting! La diffusion sur le net est une très bonne chose! mais il faut pouvoir relayer au maximum le lien, à chacun de distribuer la ou il peut! ce que j'ai pu faire sur un site d'information, qui l'a publié... je suis en accord totale avec Antoine D. Nous sympathisant, militant du Front de Gauche si vous vous occupez bien de nos têtes, donné nous les moyens d'armés nos mains de tractes. Propageons, Diffusons, avançons!

  23. Mario Morisi dit :

    @ Diane Gilliard
    Emotivité latine du militant crevé, mais là, toi aussi, tu viens de me faire pleuvoir une larme par ton empathie aimante. On est les plus forts, on le changera ce p... de monde insensé ! Fais courir cette intelligence du coeur Il n'y a pas de vrais frontières
    L'humain d'abord !

  24. Diane Gilliard dit :

    @Mario Morisi
    Et spécialement pour nous, les paroles de Jean-Luc quand il dit qu'il ira discuter avec les Suisses de l'évasion fiscale des riches français! Nous jubilions, car nous tentons, à coup d'initiatives (c'est quand 100'000 citoyens signent pour dire qu'ils veulent voter un changement dans la Constitution), d'abolir les forfaits fiscaux offerts aux riches étrangers. Qui, en Suisse, ne paient des impôts que sur ce qu'ils consomment! Rien sur leur fortune, planquée dans les coffres des banques. Et quand on sait que le patron d'Ikea, je ne sais combien de milliards de fortune, qui vit à Lausanne, est un Suédois pingre! Ben, il paie pas grand chose... Je suppose que Prost, Delon, Aznavour et Hallyday (au hasard) sont plus dispendieux, mais ça fait pas lourd d'impôts... Dans le canton de Vaud, "nous" offrons des forfaits à 1200 richissimes étrangers...

  25. zenzab dit :

    @ Sonia Bastille
    Les grands esprits qui distribuent les enveloppes avant le scutin et dont l'élection est, par conséquent, fort justement invalidée, je vous les laisse... En termes de Droit, ça vous pose pas un léger problème...?

    @rodfab
    Pour "l'Internationale" à la Hendrix, je suis volontaire... J'ai une guitare (rouge) que j'ai nommé "Revoluciòn" qui sera tres bien pour ça...!

  26. Julien dit :

    @Sonia Bastille et zenzab
    Pour vous rafraichir la mémoire au sujet de ce bon Serge... C'est par ici!

  27. zenzab dit :

    @Julien
    Merci, camarade mais il n'est nul besoin de me rafraichir la mémoire: j'avais entendu cette interview live sur Radio-Paris. A vomir. Nourri à la mamelle de la commande publique depuis 50 ans et ça vient te dire la tronche enfarinée qu'il faut en finir avec les profiteurs et les fainéants. Et trop d'impôts. Et les "charges" sont trop lourdes. On commence à la connaitre, la chanson... Pouah! beurk !

  28. Tiago_Jaïme dit :

    Monsieur Mélenchon!.
    En fait Jean Luc, je ne veux pas commenter.
    J'ai envie encore de ressentir de communier de trouver l'osmose de la Victoire. 3 meetings de rêve une émission de télé encensée par tous concernant ta prestation... tu vas ou?
    Bravissimo. Tu as rendu tout possible! Tu peux être le Président de la France, le Président de tous les français. Do it!
    Je suis déjà,fort heureux de tout ce que tu nous a fait vivre! Pince moi!
    Hasta la Victoria!
    Muchas Gracias Hombre!

  29. Gilbert Duroux dit :

    C'est sûr qu'il va foutre les jetons à la finance, le Françouais. Regardez sa bande de bras cassés :
    Quand le CAC40 prépare l’alternance
    Les bangters doivent être terrorisés. Ils doivent faire dans leur maronne, comme on dit chez les chtis. À mon humble avis, c'est le genre d'infos qu'il faut faire circuler pour dégonfler la baudruche. Au Bourget, on a entendu tourner mollement les pales du ventilateur, pas les hélice d'un avion qui décolle.

  30. Jake B dit :

    Ce matin Pulvar sur France Inter, en substance:
    "Yann Barthès est un journaliste, et son équipe analyse l'information. C'est l'attitude de Mélenchon qui, en refusant de les recevoir, n'est pas normale"
    Faut dire qu'ils ont la même conception de leur métier.

  31. redline69 dit :

    Mme Pulvar, ne dirige pas le front de gauche à ce qu'on sache. Elle même n'intervient plus sur la campagne de 2012 du fait de sa proximité avec les candidats du PS. Donc son analyse sur Barthès et les faiseurs de Buzz n'est pas valable et nous concerne même pas !
    Curieux que mme Pulvar qui se dit journaliste analyse Barthès plutôt que le programme l'Humain d'abord ! Serait-elle aussi tombé bien bas dans le buzz des médiacrates...?
    Mme Pulvar vous pouvez faire mieux !

  32. Sergio dit :

    @naco-619
    Le titre ou sous-titre malveillant du "Monde" pourrait venir de l'allusion à l'incident mentionné par JL au début de son discours : dans une grosse usine où il est accueilli le jour même très courtoisement, il surprend les "chefs" d'un geste de la main renvoyer les ouvriers qui arrivaient des ateliers pour saluer et entendre notre candidat.
    L'intitulé est maladroit et au mieux inconsciemment elliptique du coup hostile à JL Mélenchon.
    En effet l'article de témoignages du meeting est enfin objectif.
    Sinon, plus de 4000 participants !
    Jean-Luc a un style quand il s'exprime (la différence avec les autres est nette). Il est le seul de la campagne à avoir cette expression libre, humaine et originale par rapport aux formaté(e)s et poupées mécaniques des autres partis. Donc enfin un "humain" et non un technocrate ou apparatchik ou homme du sérail pour la Gauche réelle. Ouf !

  33. Gudi17 dit :

    France info hier soir 23h et 8h ce matin (après,je ne sais pas, j'ai coupé définitivement cette station): meeting de F.H à Toulon devant 2000 personnes avec extraits. Meeting de Besançon, rien,nada.J'ai adressé il y a quelques instants un courriel pour leur exprimer tout le bien que je pensais de leur traitement de l'info.

  34. Bonjour à toutes et à tous
    J'attends avec impatience le lien pour entendre le discours de Jean-Luc Mélenchon à Besançon (quel chance pour ceux qui ont pu l'entendre). Juste pour demander si quelque chose va se passer au pays de Michel Sapin. J'ai encore une autre demande dans un post anterieur j'ai soumis l'idée que la composition du cabinet de Hollande soit publié à fin de distribution afin de bien faire comprendre la duperie de cet individu (A bien y regarder on comprend que Jospin n'en voulait pas comme ministre). Je l'ai édité sur imprimante mais y a t'il un moyen plus économique pour en faire un tirage afin de distribution Merci

  35. Eric dit :

    J'ai regardé le meeting en direct sur Internet. Excellente idée.
    J'en retiens le passage antiracisme qui fait du bien. L'humain d'abord et pas que pour l'économie, aussi dans nos relations avec nos amis immigrés. L’extrême droite, la droite populaire, la droite ont tort. Les commentateurs aussi en laissant croire que l'immigration est un problème pour le peuple ou les classes moyennes.
    Donc, merci pour cette réaffirmation de nos valeurs, qui j'en suis convaincu peuvent rassembler largement.

  36. Manu dit :

    Ce week-end, je suis allée voir le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat "les nouveaux chiens de garde". J'ai aussi commencé dans la foulée le livre "l'oligarchie des incapables" de Sophie Coignard et Romain Gubert. Edifiant !
    Si d'aucuns ici se posent la question de savoir pourquoi les médias en veulent tant à Jean-Luc, l'explication se trouve dans le livre et dans le film. Il ne fait pas partie du système et n'en accepte pas les règles du jeu. Jean-Luc, quand les sondages te donneront au-dessus de 15 %, enfile un gilet pare-balles. Au sens propre. Je ne crois pas que les types en face joueront le jeu réglo.Tu l'as dit implicitement dans l'émission de France 2 "Des paroles et des actes" quand tu as dit que tu savais très bien ce qui t'attendait.
    Pour les bloggeurs, faites de la pub autour de vous pour le livre et le film.
    Et entourons Jean-Luc.

  37. Poncet dit :

    Webmestre est vexé (525)... pourtant je n'ai fait que compiler les chiffres affichés sur ce site ("ce billet a été lu x fois", "y commentaires").
    Chacun peut voir un aperçu de la courbe sur mon site. Pour ma part je ne vois aucun palier, mais seulement une tendance linéaire à la progression, "parasitée" par des hauts et des bas...
    Je croyais me rendre utile, je me prends un ramponneau...

    [Edit webmestre : Vexé ? Vous plaisantez. Je vous faisais simplement remarquer que le nombre de lectures d'un billet ne reflète absolument pas l'activité de ce blog (en particulier parce que la fréquence de publication affecte lourdement le nombre de lectures), et que votre conclusion était donc erronée. Maintenant, si vous pensez vous rendre utile en exposant des conclusions fausses basées sur des chiffres peu significatifs, sur un sujet relativement marginal, libre à vous...]

  38. dudu87 dit :

    Bonjour,
    "Serge Dassault, est un grand industriel et aussi un grand patriote"

    C'est quoi ça? J'ai les cheveux qui se dressent sur la tête!Tu te trompes pas d'époque? Marcel Dassault, oui était un grand avionneur et un patriote par la force des choses Puisque le communiste Marcel Paul la empêchait de mourir de faim à Buchenval où il était déporté. Oui là, le cher Marcel D a appris ce qu'était le patriotisme. Tant qu'au dandy défraichi de Serge, c'est devenu un parfait parvenu qui vit sur les subventions de l'état, l'affaire du Rafale en est un exemple tant qu'au grand industriel, arrête, il a fait un héritage, c'est surtout les ouvriers de Dassault Aviation et l'Etat qui ont veillé "au grain" pour que l'héritage ne soit pas dilapidé.
    Ah! Trop vouloir prouver, tu finis par te discréditer!

  39. pichenette dit :

    Qui n'a pas appris qu'il faut toujours faire la part des choses, c'est à dire savoir etcomprendre qu'un individu occupe différentes fonctions, présente différents traits de caractères, possède différentes qualités, a des défauts et j'en passe, le toute emballé dans le même nom!
    Alors comment porter des critiques ou des louanges en bloc! Toujours le binaire, ou c'est zéro ou c'est un, cest nul ou c'est prodigieux, c'est tout bon ou c'est tout mauvais!
    Bigre il faut nuancer, préciser et là cela demande un peu plus d'effort, il faut regarder, analyser de plus près.
    Bien sûr en ces temps où le temps est l'instant t où la durée flirte avec la microseconde ou la nanoseconde ou la picoseconde, la nuance, le regard posé, que c'est ringard. Mieux vaut l'emporte pièce, vite fait, bien emballé. Et le petit grain devient dune.
    Le mépris pour ce qui a du sens, pour ce qui a du fond, pour une recherche de cohérence solide, pour une observation et un compte rendu sérieux, honnête de nombreux médias, ce mépris partisan est préjudiciable à la marche de la démocratie, c'est de l'ordre du délit.
    Continuons à suivre "l'humain d'abord" contre vents et marées en tenant le cap, celui qu'ont suivi par exemple les Habitants du Larzac,"tous au Larzac" film superbe, tragique, dynamisant qui aide à prendre confiance en soi pour agir, à consommer sans modération. Les personnes qui n'ont plus confiance en rien car tout se désagrège autour d'eux, perdent leur propre estime et ne peuvent oser penser, agir hors les lignes fixées par ceux qui possèdent les pouvoirs. Des paroles de femmes, d'hommes ayant vécu le combat long du Larzac touchent et ne peuvent que contribuer à prendre confiance..Et quels prodigieuses prises de vue de cette terre si belle et si rebelle.

  40. Genialle dit :

    @635 G.Duroux
    Merci. Je l'ai fait circuler largement. Alors si Y Barthés est journaliste, moi, je suis pape (pardon papesse). Mme Pulvar me déçoit énormément. Dommage. Mais la presse est contre nous, c'est normal.
    C'est la finance qui contrôle tout. Alors que faire ? C'est à nous de faire le boulot. Courage.

  41. redline69 dit :

    Félicitations aux équipes des meetings ! Franchement c'est top cette campagne.
    Merci aussi aux amis du forum qui de partout nous rejoignent pour porter le programme de l'Humain d'abord.
    Enfin merci pour ce merveilleux rassemblement entre PCF, PG, GU, FASE et autres amis qui renforcent nos palissades face à la finances et aux Libéraux.
    courage ! resistez !

  42. SimplyLeft dit :

    @Max Linder (22h53)
    Je confirme nous étions également 2 devant l'écran.

    Puta... quelle pêche ça file ! On aurait envie que ça commence tout de suite. De commencer à enchainer les réformes, les vraies réformes. A chaque discours de M. Mélenchon, je trouve qu'il est encore meilleur que lors de son précédent. Encore une mise à jour à faire sur mon blog, mais c'est parfait ainsi.
    Bravo aux orateurs et aux équipes techniques.

  43. bernard dit :

    Une proposition, lors d'une prochaine intervention télévisée de JL Mélenchon, inviter comme témoins du massacre économique et surtout social des salariés victimes des plans sociaux, Petroplus, LeJaby, Sodimedical,... un témoignage vaut mieux qu'un long discours.
    Le rouge est de retour...

  44. Sylvain dit :

    Bonjour! Superbe meeting à Besançon dans la lignée de Talence, Nantes et Metz! Si Terra Nova cherchent encore des éléments de langage à fournir aux ânes du ps, j'ai: liberté, égalité, fraternité. Je sais plus d'où je tiens ça mais ça peut marcher... En tout cas, ça marche au Front de Gauche!
    Mélenchon, présidons!

  45. redline69 dit :

    @647 Bernard
    Vous venez de formuler une excellente proposition ! En effet les gens entendrons mieux, arriveront à comprendre et donc réfléchir sur le sort de ces travailleurs abandonnés à leur sort.
    En témoignant, ces personnes dépersonaliseront la campagne en lui donnant une stature nationale.
    J'espère que Jean-Luc Mélenchon va vous lire car là nous avons un message à porter.
    Les gens peuvent se méfier de Jean-Luc Mélenchon car souvent les politiques sont vu avec recul ! mais des témoignages vont émouvoir les gens et donnerons de la valeur à notre programme l'Humain d'abord.

  46. gus003 dit :

    Bravo pour le meeting de Besançon, Clémentine Hautin combative, Pierre Laurent bon représentant du parti communiste, "ce que nous n'avions pas vu depuis bien longtemps". Quant à JL Mélenchon égal à lui-même : excellent.
    Continuez vos rencontres avec la même passion et je pense que les choses changeront et dans le bon sens cette fois ci.
    Il faut rendre à néant le FN, ce parti qui mine nos sociétés.

  47. anne dit :

    bonjour
    J'ai trouvé sur "Arrêt sur images" en gratuit aujourd'hui cette note "Note contre le Petit journal ? Démenti du PS" ce qui marque bien la malhonnêteté de l'équipe de Y. Barthès. Alors les commentaires ce matin d'Audrey Pulvar... ! Superbe discours hier soir et encore le silence radio assourdissant ! Bravo et merci aussi aux militants qui se décarcassent pour faire tout ce travail. Il faut aussi remarquer que la philosophie proposée par le programme du Front de gauche est le travail constant du citoyen pour être en éveil et agir (pas si simple). Bonne journée à tous

  48. @ redline69, @bernard,
    En effet inviter les gens qui subissent les horreurs des plans antisociaux peut aider à convaincre,mais il y a bien d'autres horreurs plus terribles encore mère célibataire au RSA,travailleurs très pauvres, on parle des intérimaires qui ne sont pas à la noce mais je voudrais aussi modestement parler des intermittents pas du spectacle quoique là aussi il y a beaucoup à dire mais d'autres que le groupe André (maintenant Vivarte) employé et qu'ils jeté à leur convenance avec la complicité des pouvoirs publique sans droit au chomage.Et bien d'autre personne que des patrons petits et grands maltraite et qui n'ont pas d'autre choix que de plier le dos pour faire manger leur famille. Mais n'oublions pas non plus les invisibles des invisibles ceux qui n'ont presque plus d'existence les SDF.Et pour finir parce que tout cela n'est pas suffisant ces millions d'hommes,femmes et enfants qui meurent de faim dans les pires souffrance des camps d'extermination à ciel ouvert avec l'autorisation de tout un chacun moi le premier.

  49. redline69 dit :

    Barthès n'est que la surface des choses à canal moins ! Canal est responsable en cas de falsifications de reportages et manipulations de l'info.
    Reste que le site Arrêt sur image explicite bien que ces gens devraient perdre leurs cartes de presse.
    Informer c'est un art. Bidonner des vidéos pour du buzz est une insulte à la démocratie. Barthès est la risée des autres médias par le travail malhonnête qu'il "produit".

  50. Aexandria dit :

    @ 621 Louise M. 25 janvier 2012 à 0h47
    « Nous sommes les instituteurs de la République. » Quel beau mot, chère Louise... "Instituteur", ce n'est pas seulement celui ou celle qui "enseigne", c'est, au sens premier, celui qui "institue", celui qui fonde les institutions. Nous sommes ceux qui, maintenant, allons re-fonder les institutions de la République...


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