21jan 12
De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.
A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note précédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !
L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ? Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL.
Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que la discipline budgétaire est « la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme ! Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots « consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.
C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »
L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.
Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil. Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.
La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci. Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe. Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.
Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.
A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.
Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont toujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.
L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.
Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.
« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.
Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.
Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. »
Je vous fais partager ce lien qui est très pédagogique sur le pourquoi et le comment d'une crise qui a été mise en place volontairement.
Ce lien m'a été communiqué par un amis Québécois... (comme quoi c'est bien une manipulation mondiale). Faites le partager pour que les gens comprennent.
Peut-être un slogan :
" François Hollande : le vote inutile ..."
@ 636 Gudi17 25 janvier 2012 à 9h16 et @ tous :
Hier soir, je suis tombée de l'armoire en entendant, au JT de 20h de TF1 (si ! si !) deux minutes de commentaires sur la campagne du Front de Gauche (vers 20:5), plutôt favorables. Et ce matin, dans le journal de 8h de'Europe 1, un reportage, également plutôt impartial, sur le passage à Besac de Jean-Luc Mélenchon. Tiens ! Tiens ! Ça commence à bouger, les lignes... Est-ce que ça deviendrait trop énorme, cette omertà ?
En tout cas, le service public se déshonore avec une belle constance... Envoyez Val dinguer (lol).
Bon, bon, j'arrête...
Le Monde, c'est bien plus sournois: Quel titre malhonnête !
Il y belle lurette (plus de dix ans) que j'ai laissé tomber de ce canard bobopourri auquel je m'étais abonnée pour lire des nouvelles culturelles...
Et pourquoi ne pas les boycotter tous, télés et radios comprises? On a des info sur internet... et les meilleures sont sur ce magnifique blog avec les billets de Jean-Luc, les vidéos, les commentaires et liens qui y sont postés. Nous avons aussi les blogs des organisations du Front de gauche, des syndicats, des associations de défense... les blogs du peuple, quoi!
Je recherche le billet de Jean-Luc Mélenchon où il critique la prédominance des contrats imposés au niveau de l’entreprise sur la loi que veut développer Hollande. Merci
@gudi17 (636)
Je sais pas mais l'info que je retiens est plutôt positive.
FH : 2000 personnes à Toulon avec une agglo à plus de 600 000 habitants
Jean-Luc Mélenchon : 4500 personnes à Besançon avec une agglo à moins de 250 000 habitants
Pour paraphraser Coluche, "si les médias ne veulent pas de nous, qu'ils se rassurent, on ne veut pas d'eux"
Bonjour Jean-Luc, bonjour à toutes et tous,
Le meeting d'hier soir constitue pour moi le meilleur discours que j'aie pu voir jusqu'à aujourd'hui. Je sens notre candidat en pleine et totale possession de ses moyens et porteur d'une énergie décuplée. Je salue également Pierre Laurent et Clémentine Autain dont je n'ai pu entendre les interventions en raison de mon retard. J'ai suivi avec un plaisir immense ce meeting sur internet et je voudrais en profiter pour remercier une nouvelle fois tous les militants, sympathisants, techniciens, bénévoles qui rendent à chaque fois possible ce petit miracle. Tous ensemble, ON VA GAGNER !
Il est bien certain que si les médias mettaient autant d'ardeur à faire la promotion de JL Mélenchon qu'ils en mettent pour celle de Hollande ou MLP, nous ferions 10 points de plus.La politique de la concurrence libre et non faussée devait être poursuivie par DSK avec l'approbation de la droite, car la droite savait bien que face à DSK, Sarkozy n'avait aucune chance. C'est ce qui embête Sarkozy aujourd'hui, aller se faire battre par un second couteau comme F.Hollande en sous entendant qu'il pourrait envisager une défaite. Sa défaite, elle était déjà programmée depuis le début. Nous savons bien hélas que la politique qui sera appliquée par F.Hollande ne différera pas de celle de Sarkozy, c'est à dire la rigueur napée de bons sentiments. Je trouve que JL Mélenchon mène une campagne exemplaire et que cette campagne est une véritable leçon de politique. La bataille n'est pas finie, il y aura encore des surprises.
@naco 619
En revanche il n'y aucune sous-représentation de la classe ouvrière dans les rencontres et meetings de Jean-Luc Mélenchon et du FdG comme tu sembles l'appréhender.
Au contraire et c'est ce qui commence à affoler MLP et les autres de la bande des quatre.
L'avertissement au danger de la personnalisation est légitime - JL lui même nous met en garde contre cette dérive - mais en même temps, il ne faut pas oublier que c'est une personne qu'on élit et que la personnalité compte énormément. Vu que seul Mélenchon en a une très chaleureuse et très solide, tant mieux pour nous et pour ce paramètre psychologique important d'une présidentielle.
Quant à la proposition de bernard soutenue par d'autres de laisser témoigner des "invisibles" en première partie de meeting, c'est une excellente idée.
Pas trop sinon il y a risque de dispersion mais deux ou trois de façon sobre ou courte, ce serait très efficace et montrerait bien que, entre autres, ce sont bien les ouvriers, les salariés et petits artisans prolétarisés, les précaires qui votent Mélenchon depuis que le "masochisme" -je cite Jean-Luc- a enfin quitté le discours et l'espérance réellement socialiste et ceci grâce au FdG.
Quel plaisir de pouvoir suivre en direct le meeting à Besançon ! Une fois de plus, Jean-Luc, vous avez galvanisé les sympathisants et militants du FdG. Je vous trouve d'ailleurs de plus en plus convaincant et attachant dans vos démonstrations. L'apothéose finale avec le public qui chantait fut un pur moment de bonheur. Encore merci !
Bayrou... de secours ?
Un vent de défaite souffle sur le camp Sarkozien et il se pourrait bien que le béarnais ait vraiment le vent en poupe.
Je serais curieux de savoir ce que donnerait un sondage sur un second tour Bayrou-Hollande. Si les chances de Bayrou était supérieures à celles de Sarkozy, ce que je crois, beaucoup d'élus de l'UMP se sentirait (re)devenir centristes. On assisterait alors à un très joli spectacle à la Fregoli avec retournement de veste express.
Je parie que ce sondage va bientôt paraitre.
Pris sur Médiapart : 4.500 personnes, venues de toute la Franche-Comté, ont ovationné Jean-Luc Mélenchon, mardi soir, lors de son troisième meeting à Besançon, soit plus du double escompté par les organisateurs. Le Front de gauche monte en puissance. Médiapart a suivi les jours précédents ses militants, des obstinés, déterminés à ramener le socialisme à gauche et à contrer le discours lepéniste. (je n'ai pas le reste n'étant pas abonné a ce journal)
Média sentirait-il le vent tourné ? Oui.
Très bonne soirée hier sur internet. Excellents les arguments anti-FN. pas du tout relayés par nos journaleux favoris. Ce silence est extrêmement troublant. Je reprends une idée ci-dessus, notre unique force à nous, c'est le boycott. Pourquoi ne pas se mettre d'accord pour boycotter nos journaux tv radio pour 1 durée déterminée et à répétition.
658
Gilbert Delbrayelle : la démonstration est faite lors du discours de Metz.
Jean-Luc Mélenchon dit bien ; "retenez ce mot : hiérarchie des normes". La loi est supérieure aux accords de branches professionnelles. Mais je ne sais plus à quel niveau du discours, il prononce ses/ces mots
Oui, il se passe vraiment quelque chose dans notre opinion publique. Jean-Luc Mélenchon confirme sa percée dans les sondages
« 23 % des électeurs déclarent qu’ils voteront « certainement » ou « probablement » pour lui à la présidentielle, selon l’institut BVA, tandis qu’il est crédité de 7,5 à 8,5 % des voix. »
La "contamination idéologique" sur le "monde de la finance" réjouit Jean-Luc Mélenchon.
« Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, s'est réjoui mardi, lors de son déplacement en Franche-Comté, de la "contamination idéologique" que le Front de gauche"provoque", après le discours de François Hollande au Bourget dimanche où le candidat socialiste a dénoncé le "monde de la finance". »
Eh ! Bien, tu fais des progrès, sacré François, oh, mais, tu sais nous ne sommes pas dupes... Tu sens passé le boulet des 23% d'électeurs qui voteront certainement pour notre candidat, quitte après mieux les trahir comme tes ancêtres l'ont fait ! Fait nouveau, c'est l'arrivée des militants syndicaux dans la campagne, je l'ai toujours dit : « aucune victoire électorale ne peut se faire dans eux »
Voilà ce qu'écrit l'Humanité à propos du déplacement en Franche-Comté de JL Mélenchon :
« Le candidat ne lâche rien dans sa détermination à être le porte-voix « d’une France belle et rebelle »....Et de se tourner vers la foule pour montrer la force que représente la classe ouvrière : « Vous êtes le nombre, 53 % de la population active de ce pays est composée d’ouvriers et d’employés. Sans vous, rien n’est possible. Regardez-vous et soyez fiers de vous ! » Visibles, les syndicalistes le sont aussi. C’est une constante dans maintenant toutes les initiatives du Front de gauche. À Metz, ils figuraient [...] dans l’équipe...
@658 Gilbert Delbrayelle
C'est ici.
Merci au FdG pour ces grands moments d'humanité et d'espoir. La révolution humaine et citoyenne que nous n'espérions plus est enfin à portée de main. Quelle époque formidable, finalement ! Nous allons gagner parce que nous sommes les seuls à proposer une vision solidaire du monde, où les parasites financiers ne font plus la loi pour eux-mêmes et au détriment des plus faibles.
Vive le FdG ! Place au peuple !
J'ai un seul bémol concernant les meetings. Comme JULES IMPRECATEUR (588) je suis un peu mal à l'aise avec l'ambiance plateau-télé de l'animatrice des meetings. Ca me hérisse le poil. Je ne jette pas la pierre, c'est une mission certainement très difficile. Ne sommes-nous que deux à ressentir ce mal aise ?
Pour le reste, ne lâchons rien !
J'ai visionné en direct le meeting de Besançon du début à la fin. Les trois orateurs furent excellents. De tout ce que Jean-Luc a dénoncé, ce qui m'a le plus révolté, c'est que les agences de notation, garde -chiourmes de l'économie virtuelle de casino, se mêlent de l'économie réelle, c'est à dire de la gestion des entreprises. Le résultat est scandaleux et insuportable pour un citoyen/citoyenne normalement constitué. Une entreprise industrielle même rentable, est clouée au pilori et donc pénalisée,car elle ne "profite" pas assez aux actionnaires. Les parasites, qui se tournent les pouces, commandent aux travailleurs, toutes qualifications confondues et exigent une plus grande part des richesses qu'ils n'ont pas produites ! Résultat l'entreprise licencie des salariés, y compris des ingénieurs et des techniciens qui travaillent dans la recherche, compriment les salaires le plus possible, délocalisent certaines activités. Peut-on imaginer un système plus idiot ? Mais comme dirait SB : " les agences de notation sont très utiles " (sic). J'ai envie de répondre, moi qui suis agnostique : à quoi grand dieu ?
Contrairement aux apparences, je reste dans le sujet; une dépêche AFP de ce matin commence ainsi : " Le président Obama a appelé mardi à augmenter la fiscalité sur les plus riches afin de reconstruire de fond en comble l'économie américaine, lors d'un discours combatif et populiste sur l'état de l'Union en forme de feuille de route pour sa réélection." Si c'était son 1er mandat, je dirais :Obama fait du JL Mélenchon, c'est bon pour nous. Hélas c'est son 2è. Il me rappelle plutôt, par son beau discours, ce candidat qui " fait des choses avec les bras " auxquelles je ne comprends rien.
Bonjour tout le monde,
Oui, ça fait du bien d'entendre le dernier discours de Jean-Luc Mélenchon. Réconfortant d'entendre aussi Clémentine Autain avec toute sa fraîcheur et son énergie féminine. Également les mots de Pierre Laurent, calmes et posés, mais rudement efficaces. Bravo le trio ! Le seul bémol à mon goût, c'est la part de discours un peu faible sur l'écologie (où est Martine Billard ?), et la prestation de la présentatrice, qui bien qu'étant meilleure qu'à Nantes, manque toujours un peu de professionnalisme dans sa manière de parler. Un p'tit coup de coaching devrait pouvoir arranger cela…
Si le ton du discours de Jean-Luc Mélenchon peut sembler un peu excessif, je pense qu'il est nécessaire pour se mettre au niveau de la colère et de l'indignation d'une grande partie de la population. Et ensuite transmuter cette colère en une énergie positive de débat politique, de vote démocratique et de révolution citoyenne. Encore Bravo le FdG. C'est du grand art. C'est grâce à ce genre d'attitude que la France a évité en partie le fascisme dans les années 1930-40 et qu'on peut éviter les débordements d'une guerre civile qui est hélas possible si le système financier continue de la sorte ses dérégulations.
@ 665 Geniale: merci pour l'info de Mediapart.
Cette Une met du baume au cœur. Mon oeil a été attiré également par l'article situé en marge à droite dans lequel Mediapart indique refuser de recevoir MLP dans le cadre de ses émissions exceptionnelles sur la Présidentielle. Je regrette cette décision car elle ne fait que renforcer la candidate du FN. Je pense au contraire qu'il faut l’affronter dans le débat. L'éviter c'est faire le jeu de la diabolisation dont elle se sert ensuite auprès de l'électorat.
659 Meuh
Et si, aux 4500 franc comtois, l'on rajoute les 4500 Mélenchonautes (d'après le compteur) qui ont regardé le meeting sur Place au Peuple, cela nous fait 9000... et combien y avait-il d'écoutes collectives ?
Le changement c'est maintenant! Ou quand le marketing politique a atteint le point de non retour. Ils nous prennent vraiment pour des mongolos là... C'est affligeant. Je voudrais connaître la tête d'enclume qui a réussi un tel exploit.
Decidement les patrons ont la vie facile et peuvent en jouer: j'ai 40 ans d'ancienneté dans ma PME ! Hier un de mes patrons m’annonce qu'il vont se regrouper avec une autre PME !
Il faudra déménager de notre site pour aller chez un ex concurrent! Il ajoute il y aura pas de licenciement mais juste des départs à l'amiable!
Et vous me dit il ? vous envisagez de partir! Car vous posez problème avec votre salaire et votre ancienneté !
Voila comment ils pratiquent dans les PME ou il y a pas de syndicats (9 salariés).
Peu de personnes au niveau politique se soucient de nous, on parle très souvent des grosses entreprises mais peu des petites qui représentent la moitié des salariés en France.
La moitié des salariés n'ont pas de délégués du personnel, ni de RTT !
J'ai 56 ans, j'ai le moral dans les chaussettes car avec les 2 ans de plus à faire pour la retraite,que vais je faire ?
Oui le front de gauche peut et doit avoir un super groupe pour peser sur la politique en matière d'emploi car dans mon cas, ça va être dur de retrouver du travail pour les 6 ans à venir, alors oui il faut revenir aux 60 ans et tant pis si l'UMP est pas contente. C'est un choix de société pour embaucher les plus jeunes !
N'oubliez pas camarades et compagnons, les amis, les sondages ne valent rien et participent au bourrage de crâne des médias. Idem en 2005, en 2002 voire avant.
Donc ne pas s'aut-oconditioner et s'auto-limiter d'avance à partir de chiffres scandés partout qui sont bidon et souvent calculés par des sociétés aux ordres et qui veulent étouffer la réalité et l'émancipation des gens..
BAVE, oh pardon, BVA dit entre 7 et 8,5 % et ça sera beaucoup beaucoup plus si on continue notre boulot et si la prise de conscience collective politique se poursuit.
@claude wallart (530)
Merci de votre réponse. Elle m'avait échappé, et elle me réjouit.
Bienvenu camarade, ensemble prenons le pouvoir!
Bonjour,
Quel meeting hier soir à Besac ! Jean-Luc Mélenchon parle à notre coeur et ça change tout.
Nous avons beaucoup bossé (boîtage, tractage, collage...) et ça paie.
Jamais le palais des sports n'avait eu autant de monde pour un meeting politique, tous partis confondus.
[...]
Avec le "Front de la Vie", Mélenchon présidons !
Malheureusement je n'ai pas pu voir le meeting en direct (pas d'accès au net pendant...) Mais j'ai vraiment hâte de le voir car rien que vos commentaires dessus me rendent plus fort, plus ardent. Souvent, quand je discute avec le père de ma copine qui lui est de droite "d'éducation" si j'ose dire, il me viens des éclaircissements soudain sur notre sujet de discutions lorsqu'on parle de politique, et pas seulement des morceaux de discours de Jean-Luc Mélenchon qui me reviennent en tête. Plutôt de vrais contre-arguments enraciné dans une argumentation solide, simple mais pas simpliste.
Bref, il me semble que c'est ce qui arrive quand on ne prends pas le peuple pour un con: il apprends, et on se rends compte que la "vielle école" est celle qui est la plus pervertie et qui perverti à son tour, plus encore. Quand pourra-t-on rendre à l'Education sa place mérité dans la Cité ?
Hauts les coeurs, ardents à la lutte !
A propos des meetings, et je l'ai d'ailleurs déjà dit, Mr Laurent reste un intervenant de qualité en ayant toujours cette caractéristique du lien à l'histoire qui montre notre savoir faire politique.
J'aimerais que les équipes de FdG puissent faire intervenir d'autres visages que l'on apprécie tout autant et qui manque selon moi.
Je pense notamment à Mr Picquet de GU, Mr Chassaigne du PCF dont l'engagement est exemplaire, et bien d'autres encore. Comme Jean-Luc Mélenchon l'a souhaité dès le départ en demandant une dépersonalisation du rôle de leader. Je pense que les gens doivent voir un maximum d'intervenants quitte a structurer les interventions pour éviter les doublons.
Les médias seront d'autant surpris de voir que notre rassemblement est agile, structuré et dynamique.
cordialement
@Hélène GRESSIN
"pourquoi ne pas les boycotter tous, télés et radios comprises?"
Je comprends ton écœurement, et il vrai qu'aujourd'hui que traquer et disséquer la totalité des discours mensongers et manipulatoires de la presse réclamerait la création d'une officine de la taille de la CIA. Reste que la bataille actuelle se joue essentiellement sous la lumière que les médias y portent. Plus de la moitié des commentaires sur ce blog y sont consacrés, et ce n'est pas pour rien. Ce monde dominant de la plume et de l'image passe également un temps énorme à décrypter ces images, et à fournir elles aussi leurs explications idéologiques. En 2006, le décorticage médiatique et les explications sémantiques sont venues après la bataille, aujourd'hui, ils sont dans la bataille. L'achèvement de notre société du spectacle, est aboutie à un point tel, que non seulement sa contradiction officielle nourrit son renouveau, mais que les aboiements de leurs chiens de garde semblent être les seuls à définir le langage politique. Il faut donc continuer à se battre contre ces machines à fabriquer la fausse conscience, contre la peste idéologique, contre les techniques de manipulation, remettre toutes choses dans son contexte, et préciser encore et toujours le sens des mots.
Slogan humoristique contre le vote futile ?
Le PS c'est comme les moulins à vent de "Hollande"! ça brasse de l'air pour ensuite nous rouler dans la farine.
Après avoir été au meeting de Metz et avoir regardé en live celui de Besançon, je me demandais si un Grand (pour ne pas dire énorme) meeting était prévu à Paris?
Un grand merci pour cette fabuleuse retransmission du meeting de Besançon! On était 4 devant l'ordi.. Dimanche soir, monopolisant 5 chaînes de tv, Sarkozy fera son show, questionné par 2 "grands économistes":je vous le donne en mille, mes amis :Lenglet,celui qui a fourni ses graphs bidons à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission"des paroles et des actes"et Sylvestre,le néolibéral,qui récite son cathéchisme toutes les semaines. Et les économistes d'Attac, et J Généreux, quand va-t-on les entendre ou leur laisser un peu de temps de parole ? Pour moi,dimanche soir ce sera boycot avec un bon polar.
Hollande à Toulon: un discours et pas de public sur la vidéo. La presse en général est prompt a gonfler le nombre de participants aux meetings de FH; là pas un mot, pas d'image. Sur le site du PS pas un mot non plus. J'ai lu le message du camarade Meuh : 2000 personnes source médiapart?. Hollande intervenait au palais Neptune à Toulon qui contient 800 places assises.
Les infos de ce matin: france inter c'est Sarko, Hollande, Morin, Morano. Canal+ Sarko, Hollande et les petits candidats et Bayrou. LCI, BFM-TV, c'est Sarko qui doute, Hollande, Morin, et Obama.
Sur France inter à 10h l'info pointe qu'un français sur 10 souffre de discrimination. Nous sommes déjà à 10% c'est une bonne nouvelle!
Ne lâchons rien, y compris auprès des médias privés comme Radio Classique par exemple. Ne vous gênez pas. Pompez mon message (si toutefois le Webmaster le laisse passer) et enrichissez-le de votre verve et de votre ressentiment.
Ce n’est pas parce que nous aimons la belle musique que nous sommes dupes de votre asservissement politique et que nous sommes réceptifs à votre matraquage médiatique.
Nous n’en suivons pas moins l’ascension de Jean-Luc Mélenchon et le soutenons dans son combat contre la nouvelle aristocratie aux pouvoirs. Vous aurez beau faire. Pas la peine de recourir à l’Histoire contemporaine, il suffit de regarder l’actualité dans le monde pour en déduire que le temps de la république monarchique en France est désormais compté.
Mais vous servez votre actionnaire et maître qui se sert de la musique pour faire du fric alors qu’un véritable mécène, philanthrope et passionné, ne la laisserait pas salir avec des spots de publicité consternants de médiocrité et de vulgarité.
La grande majorité de vos auditeurs appartient au peuple. Et votre aptitude à changer de monarque en perdition pour promouvoir un énarque mollasson, est à son égard pitoyable.
Lisez Médiapart où vous apprendrez que Jean-Luc Mélenchon a rassemblé hier soir à Besançon plus de 5000 militants, et sans stars du show bis. A comparer avec le score médiocre de Hollande au Bourget.
Quant à Sarkozy à la télé dimanche soir, l’overdose est telle qu’elle sera contreproductive quoiqu’il dise. Dire que ce sont des hommes aussi stupides et cupides qui commandent notre pays ! Nous ne lâcherons plus rien. « Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On lui marche dessus jusqu’à ce qu’il nous tombe sur la tête »tiré des Misérables de Victor Hugo par Jean-Luc Mélenchon hier soir à Besanç
Oyez oyez braves gens, notre cher(très) président nous parlera dimanche et aux dernières nouvelles, il serait devenu communiste puisqu'il est en train de nous préparer un discours très à gauche....ça promet!
En attendant et pour être sérieux 5 minutes, Hollande qui drague le Front de Gauche dimanche alors qu'il n'en avait que pour Bayrou il n'y a pas un mois, Sarkozy qui penche à gauche...ça prouve que l'impact du Front de Gauche a été puissant en ce mois de janvier. Et ce n'est qu'un début...! Alors il me vient une petite interrogation. Si Hollande nous lèche les bottes c'est qu'il a senti le vent tourné et je pense que c'est le signe tangible et incontournable que les Français aussi, non? Quelqu'un a t-il souvenir d'une donne politique complètement changée avec une nouvelle organisation comme celle du Front de Gauche dans un pays européen en si peu de temps?
Je vous invite camarades à consulter les fiches de compte-rendu du CSA sur le temps de parole des partis et candidats sur les chaînes de radio et télé.
Vous noterez que le Front de Gauche ne constitue pas une seule et même entité pour le décompte... Je ne sais qu'en penser. Mais c'est très instructif!
Faire une synthèse de tout ça semble nécessaire, c'est assez peu lisible. Et surtout personne ne va chercher ce genre d'infos...
@ RM comme il te l'a été dit plus haut il n'y a que le FN qui reconnait les gens cagoulés mais aussi c'est votre sempiternel refrain on vous agresse pour info la liste des condannation des menbres du FN pour violence voie de faits proxenetisme aggravé coup et blessure sur enfant chatiment corporel sur une femme sans défense et j'en passe et des meilleurs sans parler de votre démagogie honteuse.Menbre du FN à l'écoute allez un peu plus loin il doit y avoir un blog pour Guéant si votre xénophobie votre haine continue à vous habiter les pages jaunes regorgent de psychiatres
@Nickel
A mon avis, le FdG n'a pas les moyens de louer une énorme salle à Paris! On a dix fois moins de budget que le PS. A moins que les sympathisants qui le peuvent se mettent à envoyer des dons (défiscalisés aux deux tiers comme tout le monde le sait).
Que ceux qui peuvent donner du temps donnent du temps, que ceux qui peuvent donner de l'argent donnent de l'argent, que ceux qui peuvent les deux fassent les deux. Il n'y a que comme ça qu'on se donnera une chance de l'emporter!
Bravo, JL continue comme ça. Hier nous étion presque 4000 connectés pour suivre le meeting de Besançon. 4000 connectés c'est prés de 6000 qui regardent en plus des 4500 en live.
Un petit argument pour la route pour combattre les idées du FN
En 2002 le slogan du 2eme tour de JMLP était: "Je suis économiquement de droite et socialement de gauche". Avec la crise tout le monde sait maintenant ce que veux dire économiquement de droite! Il nous l'on expliqué depuis 3 ans. Capitalisme, libéralisme, dérégulation, austérité, chômage, baisse du pouvoir d'achat, des pensions, atteinte au droit de grève... augmentation des profits, de la spéculation financière, dettes, déterioration des services publics,.... Il ne reste plus qu'à démontrer qu'en étant économiquement de droite on ne peut absoluement pas être socialement de gauche.
En comparant le discours du Bourget et ceux de Nantes, Metz et Besançon, je me dis que la gauche de Hollande est bien mal à droite. Une seule gauche authentique : le front de gauche.
Amitiés de Belgique !
Ici a Montevideo j'ai invité une amie française à voir le meeting sur la toile (je suis une uruguayenne qu'a vécu en France des années, et qu'avec le cœur milite pour le FdG). Elle a été si émerveillé que tout d'un coup, elle s'est mise en ligne pour envoyer des mails à sa famille en France (Lyon). Comme quoi les "meetingnautes" pouvons aussi faire campagne échelle international. Ça paye!
Juste un mot: quand ici on n'avait pas une seule grand média qui parlait de nous, on s'est donné un mot d'ordre: si chacun arrive à convaincre un seul citoyen de plus, on gagne !
Dés qu'on le voit comme ça, tout semble plus facile. Si on est à 10% (je crois qu'on est plus, mais acceptons), il sufit que chacun d'entre nous arrive à apporter un vote de plus pour être à 20%, et de là à la victoire ce n'est qu'un pas. Cela nous rend conscientes de notre tâche, et bien que Jean-Luc Mélenchon soit le meilleur candidat (par que dans la France, mais peut être aussi dans le monde de gauche tout entière, parce que à ma foi, je n'ai jamais vu quelqu'un comme lui, et je suis les campagnes de gauche partout en Amérique et en Europe), il ne peut qu'ouvrir les chemins, mais c'est en parlant directement avec les gens que les votes se décident, parce que les gens ont des questions et ont besoin de réponses pour eux... Jean-Luc Mélenchon donne toute son énergie pour galvaniser aux militants, mais ce sont les militantes que feront la différence.
Donc, chacun de nous doit trouver un vote de plus et on gagne!
Meetingnaute devrait s'imposer comme un mot courant dans notre campagne! Elle est brillantisime, créative, originale et très payante même à l'étranger.
merci
Puisqu'on parle de campagne électorale, je me permets de signaler une action menée à Rouen par le DAL(droit au logement). Ils ont réquisitionné un immeuble inoccupé depuis trois ans pour y loger 7 familles avec enfants sans logement. "La France n'a jamais été aussi riche" dit J L Mélenchon. Et pourtant des familles entières sont à la rue. Je n'arrive même pas à imaginer comment font ces parents pour scolariser leurs enfants. Le droit de réquisition des logements existe en France, il n'est jamais appliqué. Sur cette affaire de Rouen, le préfet condamné par le Conseil Constitutionnel a préféré payer une amende plutôt que de céder et d'appliquer la loi.
Mon époux est allé il y a 3 ans au congrés des maires à Paris. Tous les soirs,quand il rentrait à l'hôtel avec ses collègues, ils voyaient à l'abri d'une porte cochère un handicapé dans un fauteuil roulant qui passait la nuit là, entièrement recouvert de chiffons et de cartons. Ils n'ont jamais vu son visage et ils n'ont jamais osé s'approcher de lui pour lui parler. Depuis, cette image le hante avec la culpabilité qui va avec.
Ces gens qu'on dit "invisibles" sont repérables si on prend la peine de regarder autour de soi. Heureusement, des actions citoyennes se mettent en place pour dénoncer ces situations insupportables et pour trouver des solutions, quitte à désobéir.
Dimanche soir, l'omniprésent président monopolisera les chaînes de télévision, histoire sans doute de crever l'audimat.
Boycottons-le. De toutes façons, ce qu'il dira, nous le savons, et les thuriféraires ne manqueront pas de nous abreuver de commentaires après sa prestation.
S'il perd, dit-il, nous n'entendrons plus parler de lui! Cela nous fera des vacances; Un beau défi à relever.
Avec Sarko et Morano, c'est la France qui roule à contresens!
Revenons, si vous le voulez bien, aux 93 salariées de Lejaby à Yssingeaux Haute-loire (et pour info cliquer sur le lien http://www.dailymotion.com/carnetdebord-lejaby). On y apprend que pour la plupart, ces couturières ont voté il y a 5 ans pour Sarkozy et pour son représentant en Haute-Loire, Monsieur Wauquiez, maire du Puy en velay,député UMP et actuel ministre des Universités après avoir été secrétaire d'État à l'Emploi. Hé oui, pour ceux qui pouvaient encore en douter, la droite et l'extrême droite sont majoritaires en Haute-Loire y compris chez les ouvrièr(e)s !
La situation dramatique où elles se trouvent aujourd'hui et le constat amer que le "travaillez plus pour gagner moins" (1090 euros nets/mois) en fabriquant en 16 mn un soutien-gorge à 2 ou 3 euros pièce vendus 80 euros en magasin, n'a pas empêché le patron et les actionnaires du groupe de tout bazarder et leur vie avec... les conduit à rejeter le sarkosisme et ses soutiens.
Mais quelle réponse font-elles aux militants du FdG 43 ? en substance : qu'il soit de "droite" ou de "gauche", notre sympathie ira à celui qui nous permettra de continuer à travailler et vivre au pays. Voilà qui vaut bien des sondages sur l'état d'esprit aujourd'hui d'une partie de" la classe ouvrière" que nous confondons trop souvent avec son "avant-garde " syndiquée, militante et politisée : la colère et un "pragmatisme " qui renvoie dos à dos "droite" et "gauche" paraît dominer.
Inutile de dire que l'Ump locale et Sarkozy sont pour le moment mal vus car ils les ont trompés et abandonnés Pour autant la venue de Montebourg,dépêché sur place par Hollande, comme la présence solidaire et militante de la CGT et du FdG 43, appréciés par ces couturières à leur juste valeur, ne déterminent...
@ - 701 - Sylvain
"Hollande qui drague le Front de Gauche dimanche alors qu'il n'en avait que pour Bayrou il n'y a pas un mois"
A l'image du nouveau signe de ralliement du PS, deux mains qui s'agitent dans tous les sens...
Nicolas Sarkozy, l'ami de la haute finance est cet individu qui a grossi la dette publique de 500 milliards d'euros pour permettre aux banques et aux fond de pensions privés de se refaire une santé sur le dos du peuple Français. Il faut sans cesse le rappeler et se dire que la milliardaire MLP, candidature de diversion, fera une politique identique comme le font ses amis d'extrême-droite en Grèce. Mais voyez cette information supplémentaire : Tandis qu'une taxe sur les opérations boursières existe encore en 2012 au Royaume-Uni, sachons et rappelons-le partout où nous passons, que Nicolas Sarkozy l'abrogea dès son élection en 2007 ! Que Se Vayan Todos !
Sarko dit qu'il arrêterait la politique s'il n'était pas réélu, qu'il se verrait bien travailler du mardi au jeudi et qu'il pourrait ainsi profiter du reste du temps.
Elle est pas belle la vie! Non! non !non ! il faut le faire bosser du lundi au samedi, et ce jusqu'à 67 ans (sur un poste bien pénible) ça lui ferait les pieds tien!
@jprissoan et marianne du 76
Oui, aller à l'UL CGT et refuser de démissionner c'est la bonne réponse.
Si l'autre site est éloigné (ce qui n'est pas précisé dans le message), un refus d'y aller pour cause de modification substantielle et désavantageuse du contrat de travail constituerait non une démission mais un licenciement, avec le paquet d'indemnités à la clé vu ton ancienneté.
Sympathisant front de gauche, j'ai vu dimanche sur canal+ un reportage sur le "boycott infligé" aux journalistes de la chaîne à Metz. Je me doute qu'il y a dû avoir embrouille entre Mélenchon et canal+ (à laquelle je ne suis pas abonné), mais le reportage fout quand même les boules sur le comportement du service de presse du Front, qui au final pourrait faire penser que le Front a une idée étriquéee de la liberté d'expression. Si quelqu'un peu m'éclairer...
Les nouvelles maths : 7 + 2 = 7
7 C'était les intentions de vote de Jean-Luc Mélenchon il y a 15jours. Dans un nouvel article, on nous dit qu'il gagne 2 point, qu'il est donc à 7 ?