21jan 12

Un palier dans la campagne

Après Metz

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20De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.

A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note 14bprécédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux 16certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !

L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ?  Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui 27ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL

Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que  la discipline budgétaire est «  la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme !  Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots 13« consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.

C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »

L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix 26politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.

Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que14a nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil.  Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.

La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci.  Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting  à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe.  Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.

Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent 21donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc23 entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.

A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.

Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont 17atoujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.

L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a17b condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.

Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.

« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.

Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.

Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. » 


923 commentaires à “Après Metz”
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  1. nicodeme dit :

    Acharnement médiatique contre JL Mélenchon et contre nous tous, militants du Front de Gauche.
    Qui a vu le photomontage du Nouvel Observateur paru sur leur site web?
    Après un article rendant compte des propos tenus M Le Pen, le "semi démente" repris sur tous les medias, on y voyait M Le pen et JL Mélenchon s'embrassant à pleine bouche façon campagne Benetton et commenté de UNHATE!
    La rédaction du Nouvelobs demandait aux lecteurs de réagir. J'ai réagi d'une manière assez virulente dirons-nous ! Et par téléphone j'ai dit mon indignation d'un pareil procédé qui nous salissait tous.
    Le photomontage a disparu du site 1/4 d'heure plus tard.

  2. Ghislaine A. dit :

    @Un libertaire
    « …Lutte Ouvrière et le NPA. Vous avez des désaccords avec ces formations c'est certain. Par exemple, la question des licenciements: vous êtes pour l'interdiction des licenciements boursiers, LO et le NPA de tous les licenciements. »

    Interdire tous les licenciements ? C’est à dire ceux qui ne sont pas économiques ? Ne serait-ce pas autoriser un certain laxisme ? Oui, d’accord, si le licenciement n’est pas boursier, il est basé sur une faute lourde. Je comprends ce point de vue mais je préfèrerais l’instauration d’une commission d’évaluation permettant d’empêcher le licenciement, donc d’éviter l’échec et favoriser la ré-orientation d’un salarié.. Ce point est fondamental car il met l’accent également sur la dynamique d’une société basée sur le bien-être de chaque citoyen et la prise en compte de son état physique et mental.
    Cela me permet également d’introduire l’impérative nécessité d’une vraie médecine du travail, totalement indépendante, au même titre que la justice. Et là, à chaque démission, l’employeur aurait l’obligation d’orienter avant toute acceptation, le salarié demandeur vers la médecine du travail pour qu’un spécialiste puisse s’assurer que cette demande de démission est totalement libre et consentie et non sous-tendue par un pathologie mentale non révélée, fragilisant le salarié qui courrait alors un risque de marginalisation évidente.
    La lecture du chapitre 1 (abolir la précarité et la santé notre bien commun) entre autre devrait nous permettre d’affiner cette question cruciale. Merci de l’avoir souligné.
    Votre argument est autrement plus constructif que ceux de PP (lu dans une interview de Médiapart)!
    J'en appelle de tous mes voeux pour un ralliement avant le premier tour de LO et NPA.

  3. Michel Berdagué dit :

    Menjine (94)
    Oui dialectique en mouvement, ingéniosité, analyse, contradictions, logique, pas de synthèse mais actions, pourquoi ? C'est en mouvement historique de révolution permanente, gagner pour que le semblable s'implique dans les luttes, le prolétaire de conscience ayant un CDI ou pas, la solidarité de classe et surtout ne pas admettre toute bureaucratie bloquant toute parole dialectique et organisation pour l'action. Synergie internationaliste de classe avec les autres peuples.
    Dimanche matin je vais faire le marché pour quelque nourriture pas chimique artificielle et gustative avec quelques euros dite en liquide qui ne sont que des espèces et surtout prendre contact. Le bonheur d'éviter la charité de larmes de crocodile et debout passer un bon dimanche de récupération car la semaine prochaine va être chargée d'actions.

  4. marechal dit :

    @ ydahoo
    Je reprend le fil de ta réflexion,(fil que j'ai perdu)
    si le PS est en tête il seront nombreux les umpistes a voter pour MLP, si nous sommes là, ils seront extrêmement nombreux. L'histoire parle pour moi.
    Sacrée phrase que celle-là, mais ce qui nous intéresse c'est l'hypothèse FdG/UMP ou FdG/FN
    En l’absence de données chiffrées nous faisons avec des données subjective ou historique... d'où mon post précèdent qui te paraîtra sans doute alambiqué... (à moi aussi)

    il y aura affluence dans les bureaux de votes, et dans ce cas, comme habituellement cela se passe, le FN ne sera pas en mesure de gêner quoi que ce soit, et c'est a souhaiter ardemment, car cela pourrait sonner leur "glas".
    Je suis sceptique, si en 2007 l'affluence a permis de réduire le score de JLMP à 10 %, le vote utile y est aussi pour beaucoup. Or là les gens durant 5 ans ont été exacerbés par la droite extrême de Sarko, le vote utile n'est plus de mise. Et j'insiste, la fille est plus dangereuse que son père...

    Rappelle toi bien une chose, dans ce pays depuis longtemps la gauche n'a pour la droite aucune légitimité a gouverner ! Et la droite est la depuis longtemps !
    Certes mais aujourd'hui les média perdent en légitimité il me semble, il faut qu'ils soient pris par surprise pour que nous ayons une chance de l'emporter. Si NS est en face du FdG ça les rassurera, ils auront assez de repères pour faire se régénérer le système et rameuter tous les moutons contre nous... si c'est MLP ils n'auront aucun repère, trop idiots qu'ils sont pour capter qu'ils ont crée le contexte de son accession au 2ém tour (un peu comme Gamelin en son temps n'avait donné aucun ordre...): ce système court à sa perte, et il court vite...

  5. @ Sylvain
    "Bonsoir ! A voir et entendre comment les socialistes méprisent le Front de Gauche et ses sympathisants, j'envisage de voter blanc au deuxième tour si Jean-Luc ne s'y trouve pas"

    A mon avis, si je peux me le permettre, il me semble que de ne pas aller voter au 2ème tour (dans le cas "inimaginable" de l'absence du FdG au 2ème tour) est pour moi une erreur.
    Jean Luc Mélenchon, si je l'ai bien compris, a dit que dans ce cas là, il ne donnerait pas de consignes de vote aux électeurs qui le soutiennent et que M. Hollande (si c'est lui au 2 ème tour) n'aura qu'à convaincre les électeurs du FdG de voter pour lui (Hollande). Donc on peut comprendre votre raisonnement (et de ceux qui pensent comme vous), mais dans ce cas vous êtes considérés comme abstentionnistes (mais je sais bien que l'on analyse les reports de vois à l'issue du 2ème tour)
    Personnellement, il me semble que la meilleure démarche des électeurs du FdG, s'il y a un 2ème tour, est quand même d'aller mettre le bulletin dans l'urne de M. Jean Luc Mélenchon, et de bien montrer que nous sommes des têtes dures et rebelles (résistez ! résistez !)
    Je sais très bien qu'officiellement ces bulletins seront comptés nuls, mais je pense que l'impact réel dans les cerveaux de ceux dépouilleront les résultats seront plus marquants.
    Si en plus on avait les moyens de porter à la connaissance de la France entière la présence réelle de ces mêmes bulletins, alors ce serait "top".

    Vos avis seront les biens venus.

  6. olivier dit :

    En ce qui me concerne, si Hollande reste dans l’immobilisme ambulant (et qu'il est présent au deuxième tour) ce sera un bulletin Mélenchon que je déposerai au premier comme au second.
    Autre chose, dans mon département les élus de droite font "pression" sur les maire pour qu'ils ne donnent pas leur signature au FN (pour que le droite soit présente au 2eme tour). Avrel est donc loin d'avoir perdu.

  7. vaterlandslose Gesellen dit :

    Non à la guerre impérialiste en Afghanistan.
    Raus aus Afghanistan !

  8. Paul Volfoni dit :

    Bonjour à tous,

    Pour 105 : phiphi The biker : Concernant le vote au 2ème tour vous oubliez que beaucoup de communes ont opté pour la machine à voter. Certains, comme moi, n'auront donc que 3 choix possibles : Choix 1, Choix 2 ou Blanc.

    Mis à part cela je trouve l'idée citée par un contributeur du blog de glisser des petits tracts dans les boîtes aux lettres est une excellente idée. Où les trouve t-on sur le site place au peuple ? J'en vois bien un peu sur le site de M Mélenchon.

    On pourrait aussi les faire sous la forme 1/2 A4 pour des raisons d'économie en ciblant les slogans qui portent.
    Il faudrait si possible (peut-être que cela existe déjà) un petit coin où seraient répertoriées les idées véhiculées par le FdG mais aussi les bonnes formules trouvées par les lecteurs de ce blog. Comme une boîte à idées par exemple.

    Je remercie encore les contributeurs de ce blog de poster des liens forts instructifs qui montrent que beaucoup de gens d’horizons divers se rapprochent de nos idées ou concourent à les renforcer.

  9. cazabeau dit :

    Petit moment d'anthologie médiacrate. Ce matin sur france inter avant 9h00. Yves Rénier et Colombani se sont livrés à une analyse politique laissant entendre que les extrèmes étaient à gauche car à droite c'est MLP. Mélenchon est un nom presque impossible à prononcer. Puis Régnier à dit que ce qui manque à Jean-Luc Mélenchon c'est de la xénophobie. C'est bien connu la classe ouvrière est xénophobe. Ils se sont bien sûr abstenus de parler des meetings de JL qui débordent de monde.
    Les ouvriers et employés représentent prés de la moitié du corps électoral, (tiens tiens ils ne vont pas tarder à retrouver cette fameuse classe ouvrière soit disant disparue) et si la campagne de Jean-Luc Mélenchon ne décolle pas c'est parce que les néo-ouvriers sont naturellement nés à droite. C'est trés grave pour la gauche: elle se coupe de cet électorat et elle est donc obligée d'aller vers le centre.
    Vive le front de gauche.

  10. Papa dit :

    Une information:
    Samedi 28 Janvier Assemblée citoyenne pour Champigny et ses environs.
    Centre Olivier Messaien.A partir de 10h30.
    Sont conviez toutes les organisations du monde politique et associatif.
    Nous attendons plus de 200 participants.La bataille pour notre "Front de Gauche"et la candidature de Jean-Luc va prendre un nouvel élan.
    Les candidats du Front de Gauche pour les législatives seront présents.
    En avant les têtes dures!

  11. Nicolas VDR dit :

    @109 Cazabeau

    Moi aussi, j'ai écouté ces commentateurs et ai trouvé leurs propos très ambigus lorsqu'ils disaient que ce qui manque à Mélenchon, c'est la xénophobie pour avoir le succès du FN. Ce qui peut s'interpréter ainsi : les deux fronts, c'est kif-kif, la seule différence étant la xénophobie. Minable, petit, stupide, imbécile comme raisonnement qui n'a pour seul but que d'enfumer les gens qui ont ce que je pense entre deux chaises.

    De plus, ces gens-là, font les étonnés devant la soi-disant percée du FN alors que ce sont eux, et eux seuls qui parlent constamment de ce parti. Ils sont vraiment à vomir et leur cauchemar, ce serait que nous gagnions ces élections car ils savent pertinemment qu'un grand ménage serait fait (pour ma part, je serais assez pour qu'un procès, un tribunal exceptionnel ait lieu pour qu'ils aient à répondre de leurs actes)

  12. sherlo dit :

    Chers amis militants.... Surtout ne nous désespérons pas de ne pas être reconnus par ceux là même qui nous combattrons jusqu'à notre complète annihilation. Mettez vous dans la peau de vos vrais ennemis.
    1. Ils travaillent grassement payés jour et nuit pour élaborer des stratégies qui leur permettront de ne pas perdre le pouvoir.Nous, militants, sommes bénévoles eux, font leur métier de la politique
    2. Face à la montée inéluctable de la conscience politique des peuples ils utilisent tous ceux qui leur permettront de conserver le pouvoir : en regroupant leurs forces au centre et l'extrême droite si une droite déconsidérée ne peut plus faire illusion (chasser De Gaulle en 68 pour son échec face à la classe ouvrière en grève générale (et non pas le fait du déjà ridicule Cohn Bendit...c'est autrement fort que de lacher Sarkozy en pleine débacle..)
    Donc actuellement quels sont leurs pions : un PS ramolli (ce matin avant même le meeting on dit aux infos que Hollande va intervenir devant 10000 personnes...) un centre faussement apolitique (Bayron) et la pointe avancée de l'impérialisme dans la classe ouvrière (la fille à Le Pen...) et le bulldozer des media va cartonner sur ces leurres pour que les représentants du grand capital ne perdent pas la main
    3. Le Front de Gauche qui représente une organisation forte pour prendre le pouvoir avec ses militants, ses structures et ses mots d'ordre qui dépassent le système "anti" (capitaliste, Sarkozy) est leur seul véritable dangereux ennemi. Pour le casser 2 stratégies auxquelles on assiste actuellement : le dénigrement et la caricature
    (en pointe avancée Canal +) ou le silence (les media et la minimisation des sondages...) Tout celà est d'une grande logique.Alors ne nous plaignons pas et agissons en...

  13. lepierrot dit :

    Entendu sur france inter ce matin je cite, en resumé "ce qui manque à Mélenchon pour monter chez la classe ouvrière c'est la xénophobie, et donc il n'augmentera pas dans les sondages" quelle superbe analyse.

  14. Glières dit :

    Voilà ce qu'on peut penser, dire et écrire de la rédaction de France Inter et plus généralement de Radio France.
    Honte encore ce matin à la rédaction de France Inter comme tous les autres jours d’ailleurs. Faire la pub du meeting de Hollande au Bourget comme à ceux de Bayrou, de Le Pen et de Sarkozy, en passant sous silence ceux de Mélenchon ou bien en les déformant et en les caricaturant à la va-vite !
    Radio d’état, surtout pas radio de service public. Mais journalistes de caste qui se repaissent de fonds publics. Vous devriez lire ou relire Camus. Vous ne méritez pas votre carte de journaliste. Vous n’êtes pas choisis pour vos qualités professionnelles mais pour votre aptitude à courber l’échine. Grillots de salon vous faîtes honte à votre profession et tout récemment encore à votre confrère assassiné en Syrie pour un idéal de liberté comme ces quatre militaires français qui n’ont pas été tués en Afghanistan mais qui ont été,eux aussi, froidement assassinés en croyant servir leur pays. Alors que vous ne servez que vos propres intérêts. L’esprit de Vichy est de retour dans toute son imposture.
    Mais vous nagez à contre courant. Vous n’avez plus le monopole de la communication. Les gens parlent entre eux, de plus en plus nombreux, en toutes circonstances, en toutes occasions, par tous les moyens. Continuez, vous êtes de plus en plus honnis et contreproductifs.. Votre temps est compté.

  15. Sansebar dit :

    A propos du 2ème tour, je l'ai déjà dit, personnellement, je ne voterai que Jean-Luc Mélenchon, qu'il y soit ou non, et je sais que nous sommes nombreux sur cette position.
    La social-démocratie, une fois au pouvoir, a toujours trahi, cherché l'entente avec les possédants.
    On l'appelait autrefois la "social-trahison", c'est toujours d'actualité.
    Et en période de crise, ses trahisons entraînent le désespoir de ceux qui croyaient en elle, qui dès lors sont perdus, se trompent d'ennemis, tombent dans la xénophobie..... En résumé, elle fait le lit de l'extrême droite.
    Une seule solution, Jean-Luc Mélenchon au 2ème tour !

  16. LEVEQUE dit :

    François Hollande augmente le nombre de chômeurs: il écrit lui-même ses discours! Je viens de l'entendre sur France Info et j'ai appris que "les chiens de garde du système" savent qu'il y aura dix mille présents au Bourget. Sans doute ont-ils réservé les places sur internet?

    Après la récupération de l'idéal communiste de Sarko avec Guy Moquet, les invisibles de Le pen, le résister de Bayrou, voici FH et l'écriture sans les nègres... Jusqu'où vont-ils aller?

    Comme toi Julien 98, j'ai dit à la vendeuse de galettes des rois qui voulait me donner une couronne, que je n'en voulais pas à l'aube de la sixième République.

  17. marechal dit :

    @ Phiphi the biker
    Salutations camarade
    tu dis,
    Si en plus on avait les moyens de porter à la connaissance de la France entière la présence réelle de ces mêmes bulletins, alors ce serait "top".
    C'est certes séduisant, mais à l'entre deux tour la grande machine médiatique n'aura que faire de cela, hélas. Par contre la position de Sylvain me semble révélatrice, elle relève bien qu'un grand nombre de gens de gauche préfèrerons un vote vengeur (ou une abstention ce qui revient au même) si d’après eux les Français ne se sont pas "assez" réveillé... et signifier par là une espèce de "autant en emporte le vent" et "que ce pays aille au diable puisqu'il est peuplé de crétins".
    Je me souviens à ce propos de la position d'un ancien intervenant qui a fait beaucoup jaser ici, et qui se disait prêt à voter Sarkozy au second tour si Jean-Luc Mélenchon ne s'y trouve pas. Et ceci même contre Hollande si ma mémoire est bonne. Pour l'instant j'ai tendance à partager ce choix radical du "tout ou rien." !
    L'assumer le moment venu c'est une autre affaire.

  18. Lilly54 dit :

    Les luttes n'ont jamais été faciles. Je voudrais le dire aux plus jeunes. Je les ai vus à Metz, si enthousiasmés par Jean-Luc et par nos idées qu'il défend si bien. Je souhaite ardemment que le Front de Gauche fasse le meilleur score, à deux chiffres si possible. Mais il est attaqué de multiples façons par les médias si complaisants pour les Daltons : silence, ironie, déformation, interprétation malsaine. Ce matin sur France Inter : "Mélenchon devrait être plus xénophobe s'il veut rivaliser avec Marine Le Pen". J'en frissonne. Personnellement je n'en peux plus de les entendre et de ne pas les entendre. Mais je me dis : souviens toi, cela a toujours été le cas. Cependant, la puissance des médias aujourd'hui est immense. Faut-il attendre les minutes de campagne officielle qui lui seront accordées ? Comment faire ? J'enrage.

  19. Mario Morisi dit :

    Sur inter ce matin, le peuple et la politique avant les élections.
    Un intervenant : "Si Mélenchon ne parvient pas à avoir un bon score, on assistera à un divorce définitif entre les classes populaires et la démocratie."
    Colombani pour conclure : "Mélenchon est national, il est social, mais il n'est pas xénophobe, il n'ira pas loin..."
    Quelle vision du peuple, Colombani ! Alors comme ça, le peuple est si con, si démuni, si bestial, qu'il faut être raciste pour s'attirer ses suffrages !
    Et l'école, et l'éducation populaire, et le syndicalisme, et le sport, et la solidarité, et la république !
    Colombani, toi et ta clique de suceurs-de-roue du libéralisme, de valets, de profiteurs, nous allons vous mettre à la porte !

  20. Ludovic dit :

    Bonjour à tous,
    Pour faire suite aux commentaire de Jean-Luc Mélenchon sur l'affaire Sodimidical, vous trouverez dans le lien ci-dessous un article des échos qui explique les motivations de la cour d’appel de Reims concernant l’annulation du plan social de Sodimédical.
    Il s’agit d’une interprétation inédite de la loi.
    Cet article, rappel également la décision de la cour d’appel de Paris, concernant l’annulation du PSE de l’entreprise Vivéo, également pour absence de motif économique.
    Deux décisions, qui je l’espère feront date, car c’est la première fois qu’un TGI annule un plan social en jugeant le fond, en amont de l’exécution du Plan.
    Jusqu'à présent, seul le tribunal des prud'hommes pouvait juger l’absence de motif économique, c’est-à-dire après le licenciement des salariés.
    Désormais, les TGI peuvent bloquer le licenciement des salariés.

    Bien cordialement

  21. Redon G dit :

    Mes copains, ma compagne et moi même, nous sommes tout acquis à tes idées et emportés par ton enthousiasme, tes coup de gueule, et aussi ton humour. Cependant, je t'écris pour que tu saches que nous n'aimons pas
    quand tu dis, en parlant de nous,"vous, les gens ". Pourquoi cette expression ? Quel sens y donnes tu ?
    Nous,nous trouvons cette expression,un peu irrespectueuse. On tenait à te le faire savoir.
    On tenait aussi à te remercier pour tout ce que tu es entrain de faire, la gauche entière s'en souviendra !

  22. Bonjours à toutes et à tous
    Le billet de Jean-Luc Mélenchon est une fois encore précieux d'enseignements mais je pense que sa vision de sa médiacratie est trés sympatique. Je ne suis pas d'accord quand il dit que les pauvres (journalistes) ils sont aveuglés par la somme de travail et par l'organisation.Si ils n'ont pas la possibilté de livrer un papier, une emission objective ils se taisent sinon c'est de la desinformation et du mensonge et la loi est une fois de plus bafouée.Le fait de faire croire que le bagage accompagné (Bayrou) dit "Résister" c'est de la desinformation il aurait fallu passer en parralèlle le même "Résister" de Jean-Luc Mélenchon scandé depuis plusieurs années c'est de la manipulation pas du journalisme.
    Le CSA va rendre un rapport qui lui est propre commandé par l'oligarchie et analyser par les oligarches donc bonjour la manipulation comment comptabiliser les conneries,les mensonges des journalistes au sujet du FdG.On traite Jean-Luc Mélenchon de stalinien (le petit journal) mais ceux qui utilise des méthodes néofascistes c'est les journalistes uniquement intérréssés par le "buzz" plutôt que par un travail de fond et honnête. Même si on est pas du même bord que l'on veuille monter les failles du raisonnement du programme on peut le faire objectivement dans un but constructif et de façon à essayer de convaincre du bien fondé du désaccord comme le fait Jean-Luc Mélenchon au cours des ses rares interviews ou émissions.Quand aux sondages du moins la fabrique forcée à opinion ils devraient être interdits dans leur forme actuelle et les sociétés bidons condannées et leur dirigeant incarcérés car ce sont les même que les agences de notation si tu as du pognon pour être bien situé tu es en haut sinon mensonges.

  23. ChrM2012 dit :

    @105 Phiphi the biker
    Tout à fait d'accord avec toi : au premier tour, j'ai bien l'intention de prélever deux billets de vote "JLM", un pour chaque tour de la présidentielle.
    En attendant, je travaille à convaincre : par internet et en dialoguant bien sûr, mais aussi en laissant traîner des tracts, articles, livres... sur mon bureau et en les "oubliant" sur ceux des collègues (tous PS ou FN). A ce jour : 2 convaincus et 3 hésitants au travail ; 6 convaincus dans la famille et les amis. Enorme pour une ermite corse.
    On ne lâche rien !

  24. marsouin dit :

    bonjour,
    Tu as raison J.Luc quand tu écris : " L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger"

    ET bien SI il faut que cela change, et voici mon idée : je suggère comme contre attaque et surtout pour leur montrer que les militants du FdG ne sont pas dupes de submerger d'E-mails toutes les rédactions des grand médias écrits et surtout télévisés. Je pense que dans l'organistion du Front de Gauche il y a une branche qui s'occupe essentiellement du réseau du net...alors que ces derniers nous pondent un message de revendication qui démontre l'inégalité faite entre les candidats à la présidence et nous envoyons chaque jour des dizaines, des centaines de messages vers ces rédactions (TF1, FR2, FR3, BFM TV, I Télé, M6, etc, etc)
    Et vous verrez que cela changera, qu'en pensez-vous ?

  25. marsouin dit :

    @ phiphi the bicher qui écrit :
    "Personnellement, il me semble que la meilleure démarche des électeurs du FdG, s'il y a un 2ème tour, est quand même d'aller mettre le bulletin dans l'urne de M. Jean Luc Mélenchon, et de bien montrer que nous sommes des têtes dures et rebelles (résistez ! résistez !)."

    Je suis entièrement d'accord avec cette solution si jamais (ce que je n'admet même pas d'envisager)!
    Au début moi aussi je ne voulais pas aller donner ma voix au traitre Hollande, mais votre idée est très bien. En espèrant ne pas avoir à le faire.
    Résistons, résistons.

  26. François dit :

    En echo au black-out des médias sur les meetings de Nantes (j'y étais) et Metz, j'ai noté le même aveuglement dans la revue de presse d'ivan Levai de samedi matin. Il venait de passer un extrait de la chanson Ma France de Jean Ferrat en regrettant que les candidats ne s'en n'inspire pas. Hélas, les candidats pour I Levai sont Sarkozy, Hollande, Le Pen et Bayrou. Point de Malenchon bien sur. Je me suis donc permis de lui envoyer un mail à ce sujet, mais arrivera-t-il jsqu'à lui ? J'en doute.
    Une fois de plus ce black-out, ajouté aux sondages, on se demande comment pourra-t-on rendre visible les idées du front de gauche?
    Pour ma part je transmets les liens des meetings aux personnes que je connais mais je suis parfois découragé.
    Je ne suis pas militant, j'adhère avec mon libre arbitre aux idées du front de gauche et j'aimerais tant qu'elles soient rendues visibles au plus grand nombre

  27. François dit :

    Pour mémoire la chanson de Ferrat terminait le meeting de Nantes après HK et les saltimbanks et leur "on lache rien"

  28. Pourquoi ce n'est pas Hollande le mieux placé pour battre Sarkozy?
    Beaucoup ont dit en parlant du grand mouvement de 2010 sur les retraites que c'était un 1968 rampant.
    Et bien justement parlons de la période 1967-1968-1969. En 1967 les législatives FGDS 24.90% PCF 15.02%, le grand mouvement de 1968 et en juin la chambre bleu horizon. Et en 1969 à la présidentielle Rocard 3.61% Deferre 5.01% Duclos 21.27%
    En période de crise les acquis électoraux peuvent très vite changer et la roche tarpéienne n’est jamais loin du Capitole.
    On va dire que le 1967 actuel ce sont les élections régionales, la position du PS et de Hollande sur les retraites fait que pour ce parti et son représentant la roche tarpéienne n'est pas loin. Le Duclos de 2012 c'est donc bien Jean-Luc Mélenchon, comment les socialistes du NON de 2005 ne s'en rendent-ils pas compte?
    C'est bien Jospin lui-même, comme le lui a rappelé Danielle Mitterand qui a fait son échec en disant que son programme n'était pas socialiste. C'est bien le PS lui-même qui a suivi le vent des sondages en 2007 en choisissant Ségolène Royal lorgnant vers Bayrou qui a perdu nous mettant Sarkozy 5 ans dans les pattes. Et vous voudriez recommencer les camarades? En 2007 le front de gauche n'existait pas, en 2012 il est là au service de notre peuple et pour servir vos (nos) idéaux. Alors venez avec nous aux présidentielles, c'est là que tout se décide.
    Et après aux législatives chacun sa famille OK.

  29. Maurice jean-pierre dit :

    "La génération de mes grands-parents et celle de mes parents savaient que le jour où l’on ne parvient plus à faire société au-delà des divergences d’intérêts, de croyances, et de convictions, le jour où l’on ne constitue plus un peuple solidaire où chacun a la garantie de trouver sa place et l’espoir d’améliorer son sort, alors ce sont la peur et la haine qui nous gouvernent avant de nous détruire." Lu dans le livre de Jacques Généreux : "Pourquoi la droite est dangereuse?" à méditer avant d'aller voter !
    Puisque Jean-luc Mélenchon cite souvent Victor Hugo en ce moment il pourrait aussi lors des meetings prononcés les paroles suivantes de notre "Grand barbu national " :
    "Aucune armée ne peut arrêter une idée dont le temps est venu..."
    Et puis une petite dernière, lue dans une manif :
    "Ceux qui ne croient pas en l'impossible sont priés de ne pas décourager ceux qui sont en train de le faire "

  30. Guillaume ( pas le frère de l' autre ! ) dit :

    Continuez monsieur Mélenchon, bravo avec un certain retard pour votre prestation sur A2 ! Que du régal enfin un Homme qui parle les yeux dans les yeux à ceux qui savent !... et dont nous voyons tous où nous mène leur idéologie libérale.

    Il suffirait en effet de laisser libre cours au marché et celui-ci comme par magie s'auto régulerait ! la redistrudution s'opérerait comme par miracle ! Malheureusement mais si cela était le cas l'Afrique devrait être le Pays le plus riche de la planète !... hélas non !...

    Par contre je vois comme un signe la montée de Jean Luc Mélenchon dans les sondages avec en parallèle la baisse des taux d'intérêts d'emprunt pour les états. Du moins pour l'instant, ne nous y trompons pas cela est un piège tout cela retombera bien vite si la menace Mélenchon venait à s'estomper !

  31. Dudu44 dit :

    A propos des médiacrates ce matin sur France Inter, on avait 3 belles personnes : Caroline Fourest, de la "gauche réaliste" (l'état ne peut pas tout, il faut répartir les conséquences de la crise....), Jean-Marie Colombani, vieux de la vieille des édito, membre du siècle, Dominique Reynié, directeur de Fondapol (think tank proche de l'UMP, tendance Chirac). C'est à ce dernier que revient la palme de la morgue et de la formule idiote : "il manque à Mélenchon la xénophobie pour faire les scores de Le Pen". Dire cela, sur un fond plusieurs fois répété de TINA, dans une soupe idéologique qui laisse croire qu'il faut être raisonnable, est une insulte à l'intelligence des personnes qui vivent de leur travail et veulent un système qui favorise l'humain d'abord : les classes populaires qui se reconnaissent dans les idées et le programme du front de gauche. Je suis, encore une fois, atterré par tant de médiocrité.

  32. le révolté dit :

    Une seule solution pour que l'on parle du FdG, il faut que Jean-luc dés qu'il passe dans les médias parle de la desinformation,de la manipulation et de l'ostracisation qui est faite envers le FdG.

  33. Tonya dit :

    @105 phiphi the biker
    Personnellement, il me semble que la meilleure démarche des électeurs du FdG, s'il y a un 2ème tour, est quand même d'aller mettre le bulletin dans l'urne de M. Jean Luc Mélenchon, et de bien montrer que nous sommes des têtes dures et rebelles (résistez ! résistez !)

    C'est exactement ce que je compte faire. Les assesseurs socialistes du bureau répercuteront... si nous sommes nombreux à résister.
    (d'ailleurs il suffit de penser à conserver le bulletin Mélenchon de l'enveloppe "propagande officielle" que nous recevrons avant le 1er tour.

  34. Ardéchoise dit :

    Dire que JL Mélenchon n'est pas assez xénophobe pour battre Marine Le Pen, c'est quelque part banaliser la xénophobie et en faire l'objet de la campagne. Ces journalistes, y compris Zemmour feraient bien de relire la Déclaration de L'homme et du Citoyen sur laquelle s'appuie notre constitution. Si les candidats à la présidence de la république devaient s'engager à la respecter une fois élus, on en éliminerait au moins deux et pas des moindres à condition qu'ils soient sincères.

  35. françois dit :

    124 ChrM2012
    "au premier tour, j'ai bien l'intention de prélever deux billets de vote "JLM", un pour chaque tour de la présidentielle."

    Pas la peine camarade, il y en aura au second tour !

  36. Mélopée dit :

    J'ai vu M. Hessel dans les grandes questions. Il a dit explicitement qu'il était social-démocrate. Comme il était toujours d'accord avec tout le monde (diplomatie ?), il l'était même avec l'économiste néo-libérale. Son but semblait plus de faire la promo de ses livres, qu'autre chose.

    Mr Mélenchon, contre vents et marées,je vote pour vous au 1er tour. Au second,si vous n'y êtes pas, je mets dans l'urne un bulletin avec votre nom et celui de Nicolas Dupont Aignan. Car pour moi, le débat de la Présidentielle devrait avoir lieu entre vous et lui. Entre deux défenseurs du non. Entre deux personnes à qui la crise actuelle donnent raison. Entre deux personnes qui n'ont pas les mêmes solutions, mais qui pourraient en débattre, car il ont le souci de leurs concitoyens.
    Pour les législatives, j'espère que dans l'Alsace rurale où je vote et où le FN est si souvent très haut, il y aura un candidat du FdG.

  37. @ 124 ChrM2012
    "Tout à fait d'accord avec toi : au premier tour, j'ai bien l'intention de prélever deux billets de vote "JLM", un pour chaque tour de la présidentielle"

    Personnellement, j'ai l'intention d'en prendre un paquet.
    Une idée me vient, dont je ne sais pas si elle est légale et exploitable, ni ce qu'en pense le FdG, je vous la livre en brut de décoffrage.
    Et si pour le 2ème tour le FdG n'était pas présent (ce que je pense inimaginable, je le redis) ne pourrait-on pas imaginer des bureaux de contre vote citoyen, installés à l'extérieur des bureaux de vote normaux, sur la voie publique par exemple et de dire aux votants du FdG du 1er tour de se faire porter pâles dans les bureaux de vote officiels (et considérés comme abstentionnistes donc).
    On ferait alors un décompte des vois de ceux qui refusent le système actuel et ça aurait l'avantage de shunter les machines à voter (dont j'ignorais l'existence), à condition bien sûr d'encadrer la validité de ce vote contestataire pour que le résultat en soit indiscutable sur sa réalisation et sur les décomptes.
    Autre idée, peut être plus facile à gérer informatiquement : le "contre vote contestataire" par internet, même idée, même si je sais bien que tout le monde n'a pas internet.
    La dernière idée, un mix des 2 premières : puisque tout le monde n'a pas internet, installer des contres bureaux de votes avec des représentant du FdG et des Ipad, ce qui permettrait alors à tous de contre voter.
    Quid de la confidentialité ?
    Est ce débile ? à creuser ? à amender ?

  38. Truhania dit :

    @134 Gerard Blanchet dit:

    En 2007 le front de gauche n'existait pas, en 2012 il est là au service de notre peuple et pour servir vos (nos) idéaux. Alors venez avec nous aux présidentielles, c'est là que tout se décide.
    Et après aux législatives chacun sa famille OK.

    Pas d'accord. Moi je suis pour un score sans appel du Front de Gauche au premier et au second tour. Suivi par un raz de marée Front de Gauche aux législatives.

    Front de Gauche un jour, Front de Gauche Toujours ;-)

  39. adeheurtaumont dit :

    En 2005, il n'y avait guère plus de publicité pour les défenseurs du NON au TCE, pour lequel les médias n'en avaient que pour le OUI.... A certains états de crise le bouche à oreille est bien meilleur vecteur qu'un prime time d'autant qu'aujourd'hui le bouche à oreille peut compter sur l'appui technologique pour se propager. A écouter le fond des débats, j'ai le sentiment profond que le référendum de 2005 est en train de se reproduire, français, en 2012, êtes-vous pour ou contre la politique d'austérité ? Si oui vous avez le choix entre 4 daltons, si non, c'est le Front de gauche. C'est tout.... Un seul mot d'ordre : remplir les meetings, les écoutes populaires et les assemblées citoyennes. Ainsi nous gonflerons les rangs de plus en plus, et alors seulement, les médias ne pourront plus ignorer ce qu'il se passe réellement sur le terrain du Front de Gauche

  40. Mélopée dit :

    Trouvé sur Agoravox,un lien vers une vidéo tordante et si vrai, d'un discours du socialiste canadien Tommy Douglas en 44 :
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Fu2k_IbQ1zw

    Cette vidéo illustre de façon humoristique le fait que les citoyens votent si souvent contre leur intérêts.
    Peut-être est-ce une manière ludique de faire passer le message vers ceux tentés par le vote utile et surtout FN.

  41. Erik Gruchet dit :

    Au royaume des aveugles…
    Tant qu’elle n’est pas expérimentée, la liberté n’est qu’une idée, un symbole, un concept. Elle ne peut être déléguée. Pour être, elle doit être exercée individuellement.
    La nature du système politique dans lequel notre aveuglement, notre faiblesse, notre paresse ou notre lâcheté nous ont enfermés est la cause première de l’impasse dans laquelle la société est collectivement conduite.
    Ce n’est pas les dirigeants qu’il faut changer si l’on souhaite ouvrir de nouveaux horizons, c’est le principe organisationnel du système qui doit être métamorphosé. Le principe de l’élection, le choix du meilleur ou du plus habile pour « guider » le reste de ses « con »citoyens est un principe absolument contraire à la liberté de choix individuel. Ce principe est opposé à celui de la démocratie. Il est une injure à ce que nous sommes en vérité : l’incarnation d’une énergie consciente et partagée avec tout ce qui vit, s’exprimant sous de multiples formes et ayant chacune leurs importances, leurs beautés et leurs fruits propres.
    Le monde social dans lequel nous survivons et où nous luttons a été organisé depuis la nuit des temps pour asservir le plus grand nombre aux volontés dominatrices des plus puissants et des plus habiles. Il est bâti comme les œillères des chevaux qui forcent la vision unidirectionnelle.
    Le système aristocratique qui dirige le monde aujourd’hui est un contre sens qui mène au chaos. Le choix d’un « élu » qu’il soit autoproclamé ou choisi par le plus grand nombre est incompatible avec le modèle universel de la vie. Ce modèle universel peut se plier un temps au carcan de cette erreur mais plus le temps passe plus la tension monte jusqu’au nécessaire seuil de rupture. Qu’on en soit conscient ou non, la vie est autonome, sans frontière

  42. Sergio dit :

    @xuxu132
    Merci de rappeler cette sortie de film sur la collaboration médias/ Fric/ Pouvoir.

    @jmarc127
    N'oubliez pas, diffuseurs d'impressions "Pour le FdG", de mentionner les 3 liens webqui ont fait la percée de JL Mélenchon pour beaucoup depuis dix jours : FR2, Nantes et Metz. Parce que beaucoup de ceux qui ont bénéficié de ces liens ont spontanément rejoint le FdG. Cette dynamique, les sondages débiles de BVA and Cie du Monde d'hier soir ne peuvent pas la prendre en compte et elle peut s'amplifier encore si tous les internautistes de l'hexagone ont vu au moins l'une de ces vidéos géniales et déterminantes face aux ringards de la bande des 4 et des propagandistes camés et/ou ripoux des PJ- JT and Co.
    Avanti popolo !

  43. Tonya dit :

    @144 phiphi the biker
    Est ce débile ? à creuser ? à amender ? Vos avis SVP

    A mon avis c'est une très mauvaise idée. Qui sera cataloguée comme anti-démocratiique et susceptible de valoir des ennuis à Jean-Luc Mélenchon ?. Pour ce que je connais de la loi électorale comme ex fonctionnaire territoriale, la propagande électorale est interdite à partir du vendredi minuit.
    Quant au "brut de décoffrage" sur le fait de prélever un paquet - attention les finances- car le Front de gauche devra fournir, en cas de second tour et j'espère que ce sera le cas, un nombre suffisant de bulletins dans les bureaux de vote. Donc, pas de gaspillage !
    A tout prendre il vaut mieux les fabriquer soi-même. Ou comme je l'ai dit, récupérer ceux de la propagande officielle.

  44. Attends Truhania, là je m'adresse aux électeurs socialistes. Je leur dis : le vote utile à gauche, à la présidentielle, il est pour Jean-Luc Mélenchon, comme il était pour le NON en 2005. Maintenant si vous voulez voter pour votre candidat(e) socialiste aux législatives, ce sera à vous de faire le grand écart entre le programme de votre parti, le programme de François Hollande qui veut donner du sens à la rigueur, et votre vote en 2005 suivi par l'abstention de ces élus en 2008 à Versailles. Pour nous le Front de Gauche on a un seul programme que défend à la fois Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et nos candidat(e)s aux législatives. Vous avez le choix, par contre à la présidentielle vous n'avez pas le choix si vous voulez que ce soit la gauche de vos valeurs qui gagne.

  45. Michelle dit :

    @105 phiphi the biker
    Idem : au 2nd tour ce sera Mélenchon (se reporter, le cas échéant, sur Hollande, ce serait un vote honteux, comme le bulletin Chirac de 2002, qui me reste encore sur l'estomac)
    De mon côté, lorsque j'ai commencé à parler du FdG il y a 18 mois (milieu majoritairement PS) sourires condescendants etc. Au final, c'est une dizaine de personnes qui m'ont accompagnée au meeting de Nantes. Une seule, je pense, conservera un vote PS (milieu CSP ++)
    La parole de Jean-Luc est forte. Elle portera, à mon avis, d'autant plus qu'elle sera respectueuse. Il ne faut pas dire "la Le Pen", c'est méprisant, ça manque de hauteur, on vaut mieux que ça.... L'attaquer clairement sur le concret, comme à Metz (formidable, encore mieux qu'à Nantes) me semble plus efficace. Les personnes qui adhèrent au discours lepéniste peuvent se sentir agressées. Si on veut les troubler dans leurs convictions, ce n'est pas en attaquant nommément leur chef.
    Sinon : par rapport aux médias, que peut-on faire pour bousculer la donne ? Idée : lister les adresses mail des journalistes et animateurs et la diffuser au sein du FdG. On pourrait ainsi inonder leurs boîtes de nos remarques sur le temps de parole ou le contenu de leurs propos, facilement et massivement : ils ne pourraient plus faire comme si nous n'existions pas ! Qu'en pensez-vous ?

  46. patrice dit :

    a Mélopée(148)
    Bonjour,
    Excellent cette vidéo, je fais passer à mes amis Facebook avec le petit commentaire que voici:
    Question ! sommes-nous les rats ou les chats ? et bien moi, j'ai ma petite idée sur la question et je saurai quoi faire le 22 Avril et le 6 Mai 2012 ! Alors, entre la peste ou le choléra, pour moi ce sera un autre choix ! L'humain d’abord !
    J'espère que ça va en faire réfléchir quelques-uns.

  47. Mister Cyril dit :

    @Mélopée 148, patrice...
    Vidéo lumineuse à faire partager absolument!
    Bonne journée!

  48. Mercure40 dit :

    Sur la 2 c'est les grandes manœuvres la grosse artillerie pour le meeting de Hollande, M Drucker en tête.

  49. SimplyLeft dit :

    @ phiphi the biker 105
    "il me semble que la meilleure démarche des électeurs du FdG, s'il y a un 2ème tour, est quand même d'aller mettre le bulletin dans l'urne de M. Jean Luc Mélenchon"
    Quitte à en choquer quelques uns, peut-être même M. Mélenchon lui-même, je suis tout à fait d'accord. C'est exactement la décision que j'ai prise il y a plusieurs mois et je n'en changerai pas.

    Concernant le vote utile encouragé par Stpéhane Hessel. Au XiXème siècle et au début du XXème, les grands dirigeants payaient, les jours d’élection, quelques pauvres hères pour déambuler dans les quartiers ouvriers, bardés de pièces d’argent, afin qu’ils achètent les votes de ces gens qui pour la plupart survivaient dans une misère crasse (lire par exemple, si vous avez le cœur bien accroché, le roman LA JUNGLE de Upton Sinclair). Aujourd’hui, c’est plus discret. Ils leur suffit de se rendre mettre des faiseurs d’opinions, médias et sociétés de sondage. Mais je considère qu'il s’agit là aussi d’achat (indirect) de vote pur et simple.

  50. Michel Berdagué dit :

    Les médias ne pourront plus nous ignorer avec notre Victoire Front de Gauche au premier et second tour. S'ensuivra un raz de marée aux Législatives pour virer ces insultes graves propagées par tout ces malades,malades et dangereux de trahison pour notre République et même la Cinquième de 1958 charcutée sur injonction de l'UE avec sa Commission. Là avec notre Sixième nous sommes la cible privilégiée, la seule force se réclamant des Lumières et du Programme du CNR., en passant par les Révolutions du 19ième,La Commune,la Laîcité 1905,le Front Populaire,toute la Résistance, les Luttes des "30 glorieuses", 1968, et notre NON en 2005., avec ces références de fondations à toute épreuve on comprend la panique pour ceux d'en face,de comprendre n'excuse en rien ces attaques inadmissibles de nous caser dans le racisme,les extrêmes,les mêmes,ils savent ce qu'ils font,car tes ennemis tu les connais et dois les connaître les "amis" tu as toujours des surprises.C'est en cela que le Front de Gauche est historique et balaie toutes nos divisions des siècles précédents. Jamais plus de sectarismes et de chapelles à défendre pour être impuissant. Et c'est ça qui leur fait le plus peur :ils sont perdants à tous les coups.
    Gérard calcule bien et nous rappelle d'où nous partons,c'est pour cela que non seulement les 2 chiffres sont atteints mais le nombre fait exploser toutes leurs manipulations et leurs mensonges dans cette non -pensée unique et de pu d'histoire.
    François tu dis :" Je ne suis pas militant,j'adhère avec mon libre arbitre aux idées du Front de Gauche..."
    Comme nous tous nous militons pour que nos idées soient reconnues dans l'Humain d'abord,que tu es un militant Résistant puisque tu t'exprimes pour les valeurs duFdG.


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