21jan 12
De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.
A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note précédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !
L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ? Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL.
Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que la discipline budgétaire est « la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme ! Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots « consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.
C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »
L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.
Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil. Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.
La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci. Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe. Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.
Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.
A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.
Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont toujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.
L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.
Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.
« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.
Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.
Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. »
Pour les anciens, ou tout simplement pour ceux qui s'intéressent à l'histoire contemporaine, Hollande est un bon disciple de Guy Mollet qui a failli faire mourir de rire, si les circonstances n'avaient pas été aussi dramatiques, les citoyens de gauche de l'époque. Plus Guy Mollet s'enfonçait dans une politique de droite (en Algérie entre autre, mais pas que...) plus il gesticulait et utilisait un vocabulaire quasi révolutionnaire, vide de sens et démenti chaque jour dans les faits.
Chacun a les références qu'il mérite. Pour Jean-luc c'est Jean Jaurès. On est à un autre niveau !
Une petite précision : dans les votes "contre" sur la proposition d'inscrire dans les constitutions le tour de vis budgétaire, on trouve au coté de Jean-Luc Mélenchon
Hortefeux et Constance Le Grip (UMP) NB : celle-ci ex-conseillère de sarko)
Gollnisch et Jean-marie Le Pen (mais pas sa fille)
@ Jc de seraing
Un autre lien avec le même contenu avait déjà été donné quelques commentaires avant, mais c'est toujours salutaire de rappeler qu'avec des "ennemis" comme ça, l'ami Mollette n'a pas besoin d'amis.
Pour compléter le tableau, voir cet article dans Challenges
@ Ermler
C'est pourtant clair. Tu as déjà oublié le commentaire auquel tu répondais et qui cite Poutou ? "Anticapitaliste, ce n’est pas un mot au hasard : veut-on s’en prendre aux grandes fortunes et à la spéculation financière ? Avec le PS, on ne pourra pas le faire".
1) en ce qui te concerne, veux-tu t'en prendre aux grandes fortunes et à la spéculation financière ?
2) est-ce que tu penses qu'on peut le faire avec le PS sur ses bases actuelles ?
Ne mélange pas tout, la question du désistement républicain, qui a toujours existé et qui se produira à cette élection, tu le sais bien, n'a rien à voir avec celle des alliances.
ermler, il n'y a aucune alliance à faire avec le ps. Ils n'ont toujours pas daigné se pencher sur le programme du Front de Gauche qu'ils en sont déjà à dresser des barrières de "sécurité" pour ne pas perdre leurs sympathisants qui commencent à y voir clair et dont un bon nombre est en train de sentir l'herbe beaucoup plus verte chez nous! L'alliance il ne faut pas l'anticiper, elle viendra toute seule quand tous ces gens comprendront que faire comme la Grèce nous mènera à la chute, comme en Grèce.
@ à tous
Le lien de jc de seraing est tout simplement edifiant il montre en fait que le gouvernement actuel et l'éventuel prochain si FH est élu seront dirigé en sous main par les même actuellement en place.Pourquoi au cours des meeting notre candidat ne le rappel pas.FH n'est pas un concurrent c'est un adversaire peut être pire que les autres qui ont au moins la franchise de nous dire qu'ils nous emm****nt. Ce type est pire que tout si il est élu cela sera "vous avez aimé Sarko avec ses frasques vous allez aimé Hollande avec ses mensonges".
La liste des conseillers de FH devrait être distribuée comme tracts pour bien faire comprendre aux gens que si ils votent PS c'est pour le même système qu'aujourd'hui et en plus comme ils se pretendront de gauche ils nous la mettront bien plus profond.
SVP un peu d'attention !
Je lis tous les commentaires et je vois bien que nous voulons tous que Jean-Luc Mélenchon gagne et je suis sur que nous voterons tous pour que cela arrive, mais vos commentaires sont trop politisés, ce forum est lu par beaucoup de personnes qui ne sont pas politisés, ils viennent aux renseignements, et ceux ci sont parfois compliqués à déchiffrer ! Si vous voulez retenir et faire voter pour JL il faut expliquer ce qui va changer.
Oui, Alain tétart, accuser la gauche d'avoir "favorisé" l'ascension du FN, c'est faire fort, cela va a l'encontre de tout ce que dit ou écrit Jean-Luc Mélenchon.. Cette gauche la, ce sont nos concurrents.. Une gauche light certes, qui s'est tellement amaigri en matière grise (révolutionaire) qu'elle peut rentrer a 25 000 dans un lieu prévu pour 13 000
Alors là elle est bien bonne surtout ne pas faire de politique,trop de politique dans le politique de la politique.
Pt'ben qu'y y faudrait mettre plus de finances et faire comme le p't journal qui ne fait que de la dérision de la politique et des politiques ce qui n'est pas loin du "tous pourris".
A u contraire faisons encore plus de politique pour la Révolution Citoyenne,c'est obligatoire pour que notre Peuple et tous les abstentionnistes s'engagent à voter pour Jean-Luc Mélenchon et le Programme du Front de Gauche très Révolutionnaire et ambitieux.
Ici beaucoup se sont obligés d'en faire -perso ça me fatigue- de consacrer un max de temps à essayer de comprendre les mécanismes politiques les plus réactionnaires et leurs complices à l'oeuvre et à ne pas douter pour le pire déjà évoqué.
@ boris (321)
Pour vous aider dans vos recherches:
Mesures phares des principaux candidats à la présidentielle voir le lien.
Paroles de candidats à l'élection présidentielle (Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly,Philippe Poutou) concernant le logement, voir le lien.
L'inscription dans la constitution de la loi de 1905 par le candidat du PS me semble emblématique du programme de ce dernier. De l'esbroufe médiatique pour se donner un genre, une mesure qui ne coûte pas 1 seul euro, une fausse mesure car elle est déjà présente dans la constitution et une usine à gaz (problème lié au concordat toujours en application en Alsace Lorraine qui nécessiterait de réviser le traité de 1918 qui réintègre ces territoires à notre pays) pour nous enfumer.
Quand aux mesures de résistance à la finance, c'est comme les sodas light, cela a un gout sucré mais le goût n'est pas terrible et c'est mauvais pour la santé. Les mesures d'Hollande à ce sujet ont un petit côté de gauche, mais quand Le Monde creuse le sujet il découvre qu'une bonne parties sont des mesures inspirées du programme de l'UMP...
C'est dire le niveau de duperie...
Le meeting de Besançon tombe à point, Jean-Luc Mélenchon va pouvoir répondre dans le détail et montrer à tous que si avec Hollande, on peut peut-être battre Sarko, on ne battra jamais le sarkosisme!
Et la gauche du PS est parait-il aux anges. Hollande a jeté un os à Montebourg, l'homme de la 6°république, l'inscription de la loi de 1905 dans la constitution. Le reste est à l'avenant.
Je pensais à Guy Mollet (comme JL Charpal @354) en écoutant Hollande. Mollet disait en parlant de Mitterrand :" Il parle bien le socialiste mais il n'est pas socialiste". On peut le paraphraser en parlant de Hollande :" Il parle bien la gauche mais il....."
Désolé mon mot a été coupé je continue donc mon explication !
Michel Berdagué votre répartie se conçoit aisément pour nous qui écrivons ici ! mais nous ne sommes pas la majorité de ceux qui lisent (environ 1 pour 1 000) faire le ratio de ceux qui lisent et ceux qui, écrivent, donc pour moi vous pouvez mettre tout le monde dans le même panier Le Pen, Sarko, Hollande etc ça ne me dérange pas car je sais qui je vais voter aux deux tours pas d'inquiétude, mais pour les 999 sur 1 000 qui restent à lire il faut expliquer quels seront leurs intérêts à voter Jean-Luc Mélenchon, c'est simplement cela que je voulais modestement vous expliquer pour info mon ex métier c'était la com alors svp faites moi crédit
@ J-jour (282)
« Monsieur Hessel est fort respectable, mais il a quand même envisagé de soutenir DSK puis Hulot, me semble-t-il, il a l'indignation un peu déboussolée et déboussolante... »
Pas si déboussolé que ça, Stéphane Hessel, bien au contraire. Il y a longtemps qu'il sévit. Dans le dernier livre de Jean-Claude Michéa, « Le complexe d’Orphée », on apprend ainsi dans une note (p. 198) :
« Dans le long processus historique qui allait peu à peu conduire la gauche française à se réconcilier, sur le mode « citoyen », avec le capitalisme de consommation (processus dont François Mitterrand sera l’exécutant terminal), il convient de souligner le rôle décisif joué par le club Jean Moulin. Fondé en 1958 par Daniel Cordier et Stéphane Hessel, cet influent think thank — qui entendait regrouper les fractions les plus modernistes de l’élite républicaine — est en effet l’un des premiers cercles de pensée à avoir délibérément axé le programme de reconstruction de la gauche sur une politique de réformes économiques et institutionnelles qui privilégiait le rôle des experts (beaucoup des membres du club étaient des hauts fonctionnaires) et la nécessité corrélative de prendre enfin acte de la « fin des idéologies ». Le club Jean Moulin fournira, d’ailleurs, à la future Commission trilatérale — chargée, à partir de 1973, d’organiser la propagande idéologico-médiatique en faveur de la mondialisation capitaliste — quelques uns de ses cadres intellectuels les plus éminents, notamment le sociologue Michel Crozier... »
Tiens, Jean-Claude Michéa, un gars à lire pour mieux comprendre ce qui se passe...
"A la fin il ne restera que eux et nous", tout le reste n'est que littérature...
Pas de compromis,
Pour mémoire très bonne analyse de D Reynier ce matin sur France Culture:Hollande vise le centre, emblématique : pas ou peu de drapeaux du PS lors du meeting du Bourget.
@tous
je regarde la carte des assemblée citoyennes et je remarque 2 deserts : Bourgogne et Landes. Je ne crois pas au hasard. Montebourg et Emannueli tiennent bien ces regions. Encore beaucoup de travail pour le Front de Gauche!
@ 353 Lupi jean-claude
mais porquoi Jean-Luc Mélenchon ne leur lance t'il pas un appel solenel pour qu'ils nous rejoignent
Un appel solennel ! Que ça ?
Mais ne voyez vous pas qu'ils tirent Hollande par la manche gauche pour le faire pencher ?
Ils ont compris que le capitaine de pédalo risque de se trouver au second tour, à condition que ce capitaine se rapproche des fondamentaux de la Gauche. En attendant les résultats des élections, ils ne bougeront pas. Si Hollande gagne, ils auront un beau fauteuil, mais si il perd alors le PS va imploser et exploser.
En attendant nous devons faire le boulot pour notre candidat, et ce n'est pas à ces commerciaux que nous devons confier nos chances de réussite. Laissons les sympathisants PS faire leur choix, feront ils confiance aux Valls et autres qui ne dénoncent pas le traité de Lisbonne ?
Encore un peu de patience, attendons que chaque candidat rentre dans le temps de parole permis, et vous verrez que la donne va changer. JL Mélenchon va lâcher les chevaux, sa pédagogie et sa force de conviction va ébranler plus d'un.
bonsoir,
Pour info, merci Weebmestre
Il se passe de drôle de choses de ce côté-là !
OP Megaupload : Anonymous obtient des résultats
On assiste depuis quelques jours à la plus grande manifestation de masse, en ligne, de l’histoire d’Internet. Blocages de sites et pages endeuillées ont obtenu quelques résultats : les très contestées lois SOPA et PIPA ont été repoussées. Et ce n’est pas une mince victoire.
http://www.humanite.fr/medias/op-megaupload-anonymous-obtient-des-resultats-488398
@ jean ai marre
Si Hollande gagne, ils auront un beau fauteuil, mais si il perd alors le PS va imploser et exploser.
Je sais bien ou du moins me doute bien que l'appel du fauteuil et très fort,mais si ils veulent vraiement calculer ils auraient peut être plus de chance avec Jean-Luc Mélenchon qu'avec Hollande. Au vue de derniers dévelloppés je ne pense pas que lui tirer sur la manche est suffisant.Une fois de plus si ces gens ne cherchent que leur interet personnel il faut combattre ce parti au même titre que l'UMP.Les électeurs du PS sont pour la plupart de braves gens convaincus de faire le bon choix pour la france et c'est là le plus triste et que eux aussi auront à souffrir les 5 années suivantes;mais le plus terrible c'est que dans 5 ans pourrons encore nous battre démocratiquement par les urnes,les attaques sur les libertées sont incessantes tout est pretexte pour restreindre les libertés et surtout celle de penser.
Continue Jean-Luc, même si j'imagine que cela doit être éreintant, une campagne éléctorale demande beaucoup d'efforts.
Tu es de plus en plus soutenu, je peux te l'assurer, les sympathisants EELV nous rejoignent en masse et je pense que tu n'as meme plus besoin de "taper" sur Hollande car celui-ci se débrouille très bien pour se saboter lui même..
Et je parie que d'autres de droite pourraient par défaut voter pour toi (ou dupont-aignan) car tu es contre l'austérité imposée par les banksters et pour l'indépendance de la France en général..
Bon courage pour Besançon !
Mélenchon présidons
Quand certains avancent ou pas des propositions sociales et politiques, posons nous toujours la question de savoir qui sont leurs Amis, cela éclaire toujours « d’un jour nouveau » du pourquoi de leur peu d’empressement à poser des actes pour le Peuple, et en particulier la « Classe ouvrière ». Comme le Film « les nouveaux chiens de garde » font la lumière sur les liens étroits entre les industriels, la Presse, les Médias, et les Politiques, ce « Cercle de l’Industrie », dont F.Hollande et son bras droit actuel P. Moscovici sont si proches, est très significatif du choix « de classe » fait par le candidat du PS….et ce n’est pas celui de la « classe ouvrière » qui a été la grande absente de son discours du Bourget, et pour cause, il suffit de lire qui sont ces « belles personnes » qui fricotent ensemble dans le dos de cette même classe ouvrière.
Le Cercle de l'Industrie a été créé en 1993 à l’initiative de Dominique Strauss-Kahn, après qu'il ait été Ministre de l’Industrie, et de Raymond H. Lévy, alors Président de Renault, il est présidé par Denis Ranque, Président de Technicolor.
Comme ils le disent eux-même : « Basé à Paris et à Bruxelles, le Cercle de l’Industrie est un lieu de dialogue et d’échanges destiné aux grandes entreprises industrielles. Il rassemble les Présidents de grandes entreprises intervenant dans tous les secteurs industriels ainsi que des hommes politiques. En 2009, les entreprises membres du Cercle de l'Industrie ont réalisé un chiffre d'affaires d'environ 800 milliards d'euros. Elles emploient près de 3 millions de personnes. »
Allez lire le contenu de leur volonté et de leurs cogitations sur leur site, c’est édifiant de scinisme.
Ce n'est plus un palier mais à croire l'insee une nouvelle dégradation du climat français des affaires "L'indicateur de retournement reste dans la zone indiquant une conjoncture défavorable"..."l'activité passée a faibli "..." les stocks de produits finis demeurent supérieurs à leur niveau de longue période. Les carnets de commandes globaux,comme étrangers se dégarnissent et sont considérés comme très peu étoffés". sic le style pour dire que c'est la chute prévisible contrairement à ce que prévoyaient des économistes'formatés libéraux et ultra-néo. C'est dire que nos économistes ouverts à la dialectique et à l'approche critique du système devraient avoir toute leurs places à Bercy et dans un grand Ministère de la Planification écologique dès le mois de juin 2012.
Vive la relance par les activités proposées par le Front de Gauche avec tout le secteur regroupé et dynamique du Pôle Public financier et bancaire.
Je persiste et signe avec beaucoup de respect et d'affections pour tous les participants de ce blog. En se détournant du monde ouvrier pour les classes sociales plus aisées, le parti socialiste l'a livré aux mains du FN. Je sais que ça irrite, que ça énerve mais d'une, c'est fait pour et de deux, c'est vrai! On nous a fait croire qu'il n'y avait plus de vote de gauche et c'est complètement FAUX. Le vote de gauche existe bel et bien et il ne demande qu'à renaître de ses cendres. Terra Nova nous propose un duel bobos contre prolos qui n'a pas lieu d'être. Ceux qui ont peur d'être déclassés contre ceux qui le sont déjà...Tu parles d'une alternative à sarko! Depuis 27 ans, la gauche n'est plus la gauche mais la droite et Terra Nova a choisi le cynisme à la perspective. Tant pis pour eux, ils couleront avec le chef de pédalo! Nous on est des artisans de l'intérêt général où l'argent n'a pas à faire la loi pour la défense de l'éducation, du service public, de la santé, du logement, de la laïcité, de la défense, de la culture, du travail. Une retraite à 60 ans, une semaine de travail à 35 heures, un smic à 1700 euros et un audit de la dette me semblent être un minimum pour un programme de gauche. Envisager l'inflation qui prend un peu aux plus âgés pour les jeunes ne me semble pas grossier ou insultant non plus à dire si on sait considérer que certains de nos anciens doivent être pris en charge puisqu'ils n'ont rien. C'est ça aussi la solidarité intergénérationnelle et ça nécessite d'en parler ensemble plutôt que de dresser les uns contre les autres! Le catéchisme du "onpeutpasfaireautrement", c'est bon! On connaît par coeur et ça n'est pas un programme! Le coup de "la crise de la dette" aussi, ras le bol. Il est temps de sortir de l'utopie...
@tous
le prochain meeting de Jean-Luc Mélenchon a Besancon m'a fait penser a la lutte des travailleurs de LIP et a la formidable
mobilisation a travers toute la France grace au trésor de guerre;on produit,on vend,on se paye et tout ca sans patron!
toujours d'actualite et porteur d'avenir...
Il est temps de sortir de l'utopie cauchemardesque de la rigueur qui réglera tout...dans 30 ans! Ya qu'à voir comment ça se déroule en Grèce pour être convaincu de l'issue fatale de cette austérité imposée!
De toute façon, les électeurs et électrices feront leur choix en toute conscience au 2° tour. Qu'ils soient informés des conséquences de leur acte est une chose mais nous devons les prendre pour des personnes responsables et adultes, "majeurs et vaccinés".
Pour G. Mollet ou "mollet de Guy", certains vont sourire et ça rappelle des souvenirs, non seulement il a fait la guerre en Algérie mais en plus, il a continué à "vendre" la France et à s'aligner sur la politique des E.U. Ce fût une vraie carpette de ce coté-là...
Mort de Rire. Je zappe deux minutes sur c'est dans l'air et qu'est-ce que j'entends. Il parait qu'avant le discours de Hollande de dimanche nous étions une dangereuse menace pour lui (menace dont ils n'ont jamais parlé) mais selon les brillants commentateurs, le fabuleux discours de Hollande nous a tous ramené au bercail socialiste. Le Front de Gauche est une menace qui appartient au passé.
J'attends vivement la prochaine émission ou ils nous diront que les électeurs demandent d'avantage d'austérité, moins de protection sociale, plus de taxe, travailler beaucoup plus pour gagner moins.
Les médias tirent des ficelles tellement grosses que cela en devient risible.
En ce qui concerne Stéphane Hessel, il mérite le respect ce qui ne l'empêche pas de rester dans son camp d'après-guerre malgré toutes les souffrances qu'il a endurées. D'autres résistants ont fait d'autres choix et ils sont respectables et respectés, dans le cas présent qu'il nous laisse libre de notre choix et qu'il le considère comme un acte de résistance, le compromis à notre époque n'existe plus, c'est eux ou nous.
Hier, LCI a choisi de montrer le meeting de F. Hollande en direct puis celui de M. Le Pen, aurons nous la surprise d'entendre Jean-Luc Mélenchon en direct à Besançon?
J'ai regardé Hollande, il n'a que rarement quitté de ses yeux son papier, est-il vraiment convaincu, il ne semble pas parler avec son coeur, différence notable avec notre candidat.Continuons à comprendre, expliquer et appliquer.
Discours de Hollande : rien sur les ouvriers, les employés et les précaires. Pas d'augmentation du Salaire minimum, pas de titularisation des précaires de la fonction publique, et travailler toujours plus pour trois sous à la retraite à 62 voire 65 ans (parce que, franchement, qui peut aujourd'hui, à 60 ans, totaliser 41 annuités ?)…
Bref, que du blabla. [...] Paroles, paroles, paroles. Bref, question programme pour le peuple, y'a pas photo !
Demandez aux Grecs et aux Espagnols où le PS les a menés. Austérité, Austérité, Austérité... Comme si l'austérité pour les peuples était de gauche !
Demain je regarde le meeting de Besançon en direct et je fais tourner.
Comme pour le TCE, il faut organiser notre résistance sur le net !
A la fin, c'est nous qu'on va gagner, comme dit Fakir !
Bon, la cause est entendue ! les oligarques qui nous gouvernent et veulent gouverner le plus longtemps possible ont choisi depuis longtemps leur candidat de "gauche" et leurs "chiens de garde" sont à l'ouvrage pour faire prendre des vessies socialistes pour des lanternes "révolutionnaires" au bon peuple ! Dans la mesure où, jusqu'à présent et probablement pendant encore quelque temps (sans doute jusqu'au soir du 1er tour !) il n'y aura pas et ne peut y avoir de débat sur le contenu d'un vrai changement entre le PS et le FdG,l'élection éventuelle de F Hollande à la présidence de la République sera uniquement l'expression dans les urnes du rejet de la politique sarkosyste. Point barre.Après ? hé bien,il faudra continuer à ramer pour avoir un groupe FdG costaud à l'assemblée nationale mais soyons sans illusion, le PS pourra gouverner sans nous avec les écolos de Joly et les centristes de Bayrou.
Quand Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche appellent à résister, résister, résister contre le monde la finance, Hollande et le PS appelent à résister, résister, résister, contre Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche... Cherchez l'erreur !
Résistance, résistance, résistance avec le Front de gauche !
Et le matraquage continue tout azimut. L'interview de notre candidat "La méthode de campagne de Hollande fragilise la gauche" devient comme par magie sur la première page du monde.fr "Mélenchon inquiet de la campagne Hollande". Puis pour bien nous assommer on nous rajoute un article choc bien pourri "L’admiration de Mélenchon pour Dassault, ce « grand industriel »
L'ampleur du matraquage et de cette propagande est un indicateur de leur trouillomètre. Vivement demain et le discours de notre candidat pour nous laver de toute cette saleté.
Vous êtes dur vraiment... Vraiment dur..
Jean-Luc Mélenchon saisit le conseil d'état
@ 373 Lupi jean-claude
Une fois de plus si ces gens ne cherchent que leur interet personnel il faut combattre ce parti au même titre que l'UMP.
Combattre ce parti, non il va tout simplement se déliter. Notre démarche, c'est de mettre en garde les intentionnels votants Hollande que le PS a un programme et que son candidat en a un autre qui quelque fois se croise.
Les commerciaux hollandais ont une démarche qui consiste à empêcher que JL Mélenchon ait une emprise sur les socialistes, alors que leur rôle serait de préserver leur parti de déviance envers les fondamentaux de la gauche.
Voila pourquoi, il est illusoire de croire que les Hamon, Emmanuelli et autre Montebourg vont quitter le pédalo.
En voyant le bandeau en tête de site, je me dis que si on arrive à toucher les gens en direct par la transmission live du meeting, on arrive à un grand progrès dans notre manière de communiquer. En effet en supprimant les effets des médias qui nous coupent à longueur de journée et qui préfèrent le Buzz au fond des idées. La pour le coup nous avons un démultiplicateur important pour que les gens ai les vraies données ! Pas celles que l'UMP et le PS essayent de distiller, mais bien nos valeur de gauche.
Tous ensemble face aux Daltons ! on va les coucher.
Sur le Blog du PG 30 on a mis un tract pour la diffusion web du meeting de Besançon, pour agrémenter la diffusion par mail.
Sans a priori, je viens de visionner le « discours » de Mr Hollande. Il y aurait quelque chose de Mitterand en lui ? Ah bon !
Son adversaire, le monde de la finance ! Mon impression est qu’il serait un très bon candidat pour les « bobos », mais nous sommes divers au sein du FdG, le seul lieu de convivialité ou les explications font partie du quotidien afin de ne plus se laisser enfumer par les artifices du système médiatique. Du bla-bla à gogo, voilà le programme PS, de l’humain pour résister et changer de cap pour une planification écologique au Fdg. Faites votre choix ?
A propos, vous avez vu le fond de scène était d’un bleu…on ne peut plus libéral !
Ben voyez-vous, après le Bourget je panique moins, vu ce que je vois et entends de FH, c'est de la sociale-démocratie avec un peu de rouge aux joues pour rehausser le teint blanc comme leurs drapeaux et leurs idées ! Pas entendu le mot même : Socialisme.
Nos jeunes des Cités doivent flipper, pas parlé du chômage, insécurité du lendemain, flexibilité du boulot, pouvoir d'achat, rma etc. vont s'attaquer aux deales, presque le karcher, belle image toujours de nous autres. Ceux abstentionnistes ne sont pas tentés par cette gauche pâlotte qui soigne ses bobos et ne s'attaque pas aux causes engendrées par le Capitalisme et la non participation du citoyen (ils pensent pour nous).
S'attaquer à la Finance c'est bien, mais pas par l'austérité. Pas de moyens supplémentaires ou de remise en état du service Public détérioré des pansements contre l'hémorragie.
Vive Besançon demain, on s'oxygène ! Merci à JL.Mélanchon. Il est attendu.
@363 Daniel du 93
Pour vous aider dans vos recherches: mesures phares des principaux candidats à la présidentielle voir le lien.
Ohlà, j'apprends avec stupeur dans ton lien qu'Éva Joly propose un "revenu universel et inconditionnel" ò.Ô Ça n'est pas une petite mesurette, pourquoi elle n'en parle jamais ? Ça nourrirait plus le débat que créer un jour férié pour kipour et l'aïd…
à l'hallebardier
J'ai déjà commencé à diffuser par voie d'emails les différents liens utiles (vus ici et ailleurs) à la compréhension du "processus des marchés financiers" à mon cercle relationnel. Cercle dont j'ignore pour bon nombre leur niveau d'analyse politique et leur choix politique. Pour ce faire, j'écris un petit email d'accompagnement en essayant d'être pédagogique. Sans aucun doute, ici même, vous en faites de même, mais malheureusement chacun dans son coin. Qu'en pensez-vous?
Bien sûr que je soutiens ta proposition de "bibliothèque" !
J'ai commencé à diffuser de cette façon il y a 2 ou 3 mois... tout doucement et en essayant de ne pas heurter les sensibilités de chacun(e)... j'ai eu quelques retours positifs. Depuis janvier, je n'ai encore rien fait de ce côté -là et pourtant j'ai fait une liste de quelques "emails-liens" à envoyer... À plusieurs, ce devrait être plus efficace et plus encourageant ! Si chacun(e) fait circuler l'information via son carnet d'adresses, et inviter ses correspondant(e)s à en faire autant, c'est un moyen très efficace pour sa diffusion...
Comment fait-on ?
Bel hommage de Jean-Luc à José Montero, le syndicaliste, l'homme dans sa plus belle expression : son humanité. Et dire qu'il y en a qui dise qu'ils aiment les gens quand d'autres aiment l'argent. C'est pas l'tout de le dire, encore faut il poser des actes sur des paroles. Quand a t-on vu FH défendre les syndicalistes, les soutenir, les accompagner? Jean-Luc avait des sanglots dans la voix en rendant hommage à José et cela valait tous les discours. Un Homme à la tête de notre pays ça changerait de tous ces présidents qui n'ont qu'un portefeuille à la place du coeur!
@ com.363 et 395 lyendith
Personnellement je ne trouve pas opportun de relancer le débat sur le revenu universel, Je pense pour ma part que cette proposition méritera d’être discutée, comme les monnaies fondantes et les coopératives municipales, mais après les élections, et l’éviction de Sarkozy, et dans le cadre d'un redressement durable de la situation économique, sociale, écologique Dans l’immédiat nous avons un programme partagé à populariser, en résistance aux politiques d’ «austèrité ». Qu’en pensez-vous ?
@ - 392 - Teres
"S'attaquer à la Finance c'est bien, mais pas par l'austérité".
D'accord avec toi. Prétendre comme le fait Hollande vouloir s'attaquer à la Finance tout en disant par ailleurs vouloir "rassurer les marchés" en prônant l'austérité imposé par les agences de notations, et sans remettre en question les logiques libérales des traités européens, mort de rire...
Ce qui s'appelle brasser du vent... Et en pure perte, sauf erreur il n'y a pas de voile sur un pédalo.
@399 thersite69
Bien évidemment, la campagne est trop avancée pour introduire ce débat maintenant. J'étais juste surpris de ne jamais avoir lu nulle-part qu'elle proposait une mesure aussi forte. Même le Sarkophage, pourtant partisan actif de ce revenu, ne l'a pas relevé, c'est dire…
@tous
Cette semaine hollande passe encore a la télé sur A2 et aura comme contradicteur le ministre des affaires extérieures, nous aurons peut etre un débat sur la situation intrenationale. Un meeting de Jean-Luc Mélenchon centré sur la situation internationale, les dangers de guerre ne serait pas ininteressant!
Sincèrement je n'ai pas écouté le discours du Bourget, je ne supporte pas FH, il incarne parfaitement la fausseté et la fourberie des dirigeants du PS. Je suis persuadé qu'il ne convaincra pas et beaucoup d'honnêtes gens ne se sont pas prononcés pour un candidat. Il faut tout faire pour qu'ils accèdent au discours de Jean-Luc Mélenchon : la force de conviction, la justesse des idées, le fait que Jean-Luc Mélenchon mette l'homme au centre de tout transparaissent de façon tellement évidente dans ses discours qu'ils emportent immanquablement l'adhésion.
Le choix de Juppé comme contradicteur est un choix "light". (ça risque d'être très affable) D'autres à droite aurait été plus rugueux. Et je suppose que Hollande aurait refusé quelqu'un du Front de gauche (P. Laurent, Clémentaine Autain, André Chassaigne,...)
@Louise M. et à bien des voix ici.
Je suis parti hier sur ce site, à balancer en vrac une longue critique en trois volets du pg PS qui avait enfin réussi hier à se profiler. Au deuxième envoi, je me suis fait couper, et mes remarques ont toutes disparues dans la nature. Je remercie le camarade WM qui a agi de la sorte. Non pas que je soit masochiste, car il est toujours très déplaisant d'être coupé dans son élan, et même coupé tout court. Mais le mien était non seulement réactif et vindicatif, mais il suivait à la lettre ce détail des mesures qui avaient été écrites par le PS, ou l'un de ses ténors. Ce qui est très dangereux. Comme on répétait dans les cellules trotskardes des années 70, "quand le sage montre la lune, l'idiot montre le doigt". Difficile de calquer totalement le dicton à l"évènement, car en matière de sage, nous n'avons ici l'apparence que d'un tribun moyen, mais il serait en effet dangereux de partir essentiellement des résumés des bonne ou mauvaises intentions de nos adversaires pour y bâtir nos convictions et plans de bataille. Malgré cela, chacun des points doivent être disséqués, et soumis au scanner des grandes compétences analytiques de ceux qui écrivent ici ou ailleurs. Montrer les erreurs, les mensonges, les petitesses, montrer aussi comment ces choses qui devraient marcher, doivent marcher, c'est à dire en forçant ce parti à monter leurs engagements et leurs absences dans leur application. Et le traduire en paroles militantes sur le terrain. Tous les terrains, des réunions à 3 copains, jusqu'aux conversations dans l'autobus, et sans oublier les espaces de discussion ou selon nos talents et notre force, nous auront la chance ou l'occasion de pouvoir nous exprimer.
Il avait déjà été montré ici le travail de sape de cette journaliste du Monde chargée, hélas, de suivre Mélenchon. Elle est bien du même acabit que la précédente (cette Zappi de sinistre mémoire) en peut-être plus sournoise encore si c'est possible.
Non seulement elle est capable de citer un passage du discours de Jean-Luc Mélenchon à Metz qui s'avère n'avoir pas été prononcé mais dans le lien proposé par Omar elle fait encore plus fort en prétendant le citer encore, lui faisant dire : "J'ai battu Dassault à plat de couture" !
Hénaurme ! La Fontaine faisait parler les animaux en bon français, cette Besse-Desmouliéres elle, a le toupet de faire parler Mélenchon dans sa syntaxe drolatique de journaille mondaine !
L'escroquerie est à la mesure de l'infamie de l'article entier, titre compris, mais on est habitués : avec Le Monde l'immonde est assuré.