21jan 12
De nouveau dans le train entre Strasbourg et Paris, je tiens le clavier pour ne pas m’endormir. J’en profite pour mettre de l’ordre dans ce que j’ai reporté de placer dans ma précédente note et dans les morceaux de texte rédigés puis abandonnés dans le dossier des documents de mon ordinateur. A présent il va être question de la campagne. Ensuite je viens sur le sort fait aux ouvrières de l’entreprise Sodimédical et pour finir je publie le compte-rendu que j’ai reçu de Christophe Ventura à propos de la journée de commémoration à Berlin de l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Peut-être des lecteurs se souviennent-ils de ma participation l’an passé à cette manifestation ? Ces pièces et morceaux vous font un paysage de ce qui m’occupe l’esprit lorsque je suis dans le TGV, dans un wagon rempli de parlementaires européens assoupis.
A Strasbourg, je suis donc arrivé après l’élection avec la droite du social-démocrate Martin Schulz. On connaît les cris d’orfraie de la socialiste Catherine Trautmann contre la rude secouée que j’ai faite à cette social-démocratie européenne en pleine collusion avec la droite. Cet épisode, si vous découvrez le sujet, vous pouvez le retrouver en revenant à la note précédente. N’empêche que je me demande pourquoi le nouveau président éprouve le besoin d’aboyer de cette façon pour nous parler ! Les autres allemands parlent d’habitude avec grâce et parfois même un peu d’onction comme mon camarade Oskar Lafontaine. Pourtant Schulz était libraire et pas marchand de chiens tout de même ! Je n’ai rien compris à ses explications à propos du vote sur les vice-présidents. Mes voisins non plus, et même Helmut Scholz, qui pourtant parle allemand puisqu’il est élu de Bavière et riait à gorge déployée en entendant le charabia procédurier vociféré par notre nouveau président. Ce n’est pas grave j’ai encore voté blanc. J’ai bien noté qu’il n’y a plus un seul vice-président français dans la nouvelle équipe. Notez-le aussi. Ça aide à se faire une idée de la place de la France sous Sarkozy. Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie. Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !
L’événement politique de cette session parlementaire c’était le vote d’une résolution concernant le futur nouveau traité européen. Je ne reviens pas à cet instant sur son contenu qui durcit les critères d’austérité et les rend constitutionnels dans chaque pays. Il est en cours de négociation entre les représentants des gouvernements des Etats membres. Il faut connaître la procédure pour apprécier tout le piège de ces sortes de résolutions présentées en commun par plusieurs groupes politiques qui sont pourtant censés être différents. La rédaction de ces résolutions se déroule de la façon suivante. Chaque groupe rédige d’abord la sienne. Puis les groupes négocient une résolution commune. Ce texte est alors signé par ceux des groupes que le compromis satisfait. Au moment du vote on commence par ce document commun. Il est adopté et alors tous les autres textes tombent sans être soumis au vote. Cette fois-ci il y a eu une variante. Beaucoup étaient déjà d’accord avant même la phase du compromis. La droite (PPE), les libéraux démocrates (ALDE), les sociaux-démocrates (SD) et les verts (Verts/ALE) proposaient chacun une résolution en tous points identique. Curieux, non ? Interloqué, le délégué de mon groupe a tout de même voulu se rendre à la réunion de négociation de la résolution commune. En vain. Il n’y en avait pas. La droite, les socialistes, le centre et les verts lui ont aimablement expliqué que tout était déjà arrangé entre eux ! La résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts n’a bien sur rien de commun avec celle que nous avons rédigée au groupe GUE/NGL.
Dans leur texte, pas de dénonciation de la « règle d’or » renforcée que ce traité impose « de préférence au niveau constitutionnel ». Leur problème n’est pas le contenu « austéritaire » du traité. C’est le fait que ses « objectifs essentiels peuvent être atteints de manière plus efficace grâce à des mesures prises en vertu du droit de l'Union », via la méthode communautaire. Ce charabia signifie que le même résultat peut être obtenu sans que les Etats aient besoin de le négocier eux-mêmes car tous ces gens détestent l’intervention des Etats. Leur texte appelle à la mise en place d’une union budgétaire. Il déclare que la discipline budgétaire est « la base de la croissance durable ». Ah les bons élèves du libéralisme ! Ils appellent même les dirigeants de l'Europe à « mettre en œuvre des actions énergiques ». Ils demandent par ailleurs explicitement que le nouvel accord comporte « sous une forme juridiquement contraignante, un engagement des parties prenantes à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que, dans un délai maximal de cinq ans, l'accord sera intégré en substance dans les traités ». Autant de propositions que je dénonce. Mais il y a pire : nulle part, vous entendez, nulle part ils ne demandent qu’un tel traité soit soumis à la décision du peuple. Pas une fois les mots « consultation populaire » ou « référendum » n’apparaissent dans leur texte.
C’est tellement gros que même les socialistes français ont eu du mal à avaler. Mais leur courage et leur indignation n’a pas été plus loin qu’une molle abstention. Comme on le devine, avec mes camarades du Front de Gauche, Jacky Hénin, Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric et Younous Omarjee, nous avons voté contre cette résolution. La droite a voté pour. La délégation socialiste française s’est, elle, contentée de s’abstenir. Quant à la délégation d’EELV, elle a réparti ses votes entre le pour et l’abstention. Honteux ! Vous pouvez retrouver la liste des votes sur le site du Parlement européen. Voici mon explication de vote : « Cette résolution commune de la droite, des sociaux-démocrates et des verts marque l'accord de ceux-ci avec le fond du traité en cours de négociation à savoir l'imposition d'une règle d'or renforcée. Cette règle astreint les Etats à avoir des budgets à l'équilibre ou en excédent et à tendre pour cela vers un chiffre de référence: 0,5% du PIB nominal de déficit structurel. Elle les oblige à graver de préférence ce diktat dans le marbre de leur constitution. Elle exige qu'ils mettent en place des mécanismes automatiques de "corrections" de leurs politiques budgétaires suivant les indications de la Commission. Loin de s'inquiéter de telles mesures, les quatre groupes signataires se bornent à réclamer leur participation au processus de création du nouveau traité et l'intégration sous cinq ans de celui-ci dans le droit communautaire. Ils ne réclament pas même le droit pour les peuples de se prononcer par référendum sur ce nouveau tour de vis austéritaire. Je vote contre. »
L’onde de choc de l’émission sur France 2 a été considérable. Elle débloque ce qui était figé, anime ce qui restait inerte. Elle a beaucoup fait réfléchir autour de nous. Est-ce à cela que nous devons la nouvelle et formidable affluence dans nos meetings ? En partie, je le crois volontiers. Les participants aux meetings que nous organisons sont ceux que nous attendions depuis si longtemps. Pas seulement les personnes politisées qui sont si précieuses pour déclencher le mouvement et le nourrir à mesure qu’elles gagnent en confiance dans la campagne. Je veux parler de tout ce peuple qui vient vers nous. Les salles sont de plus en plus nombreuses et populaires. Très populaires. Et spontanées. Elles réagissent en dehors des codes que nous voyons d’habitude fonctionner au quart de tour. C’est là une masse de gens en voie de politisation ou de retour à un choix politique. Elle engage ce parcours que nous avons voulu faciliter et préparer. C’est de ce côté que sont tournés tous nos efforts. Reprendre le terrain à l’extrême-droite, à l’abstention, à la résignation.
Qu’un tel déclic se soit produit du fait d’une seule émission de grande écoute rappelle la puissance de l’outil télévisuel. Cela n’en souligne que davantage de quel poids pèse notre élimination du paysage médiatique le reste du temps. Et bien sûr dès le lendemain les vieilles habitudes sont revenues. Les camarades m’ont dit leur rage ! L’autre soir encore, sur les deux grandes chaînes, de beaux plans sur le meeting de Bayrou. Rien pour nous alors que nous étions plus de 2500 à Metz ! Si BFM n’y avait pas fait d’images, nul n’en aurait vu sinon sur nos sites et blogs. Dans la même ville, pour 800 personnes, la Le Pen avait eu un confortable reportage sur toutes les chaînes ! De même qu’il n’y a pas eu une image des 6000 de Nantes. A mon avis ça ne va pas s’arranger. Mardi prochain le CSA va rendre son analyse de la situation. Le déséquilibre s’est creusé de tous les côtés en notre défaveur. C’est encore, là aussi, 2005 qui recommence. Dites-le et répétez-le ! Les réseaux sociaux sont un bon vecteur pour ce travail. Dénoncer ce grossier maquillage c’est éduquer dans le sens de nos idées. Moins les gens croient au sérieux du système médiatique de traitement de l’information plus nos propres médias élargissent leur espace particulier de crédibilité. De tout cela il ne faut retenir qu’une chose. Pendant quelques heures vous avez vu le soleil. Votre travail de militant engagé était facilité par ce fait que vous aviez une référence commune par une émission regardée et réussie. Mais si formidable que cela soit ne perdons jamais de vue que c’est par un ancrage de fond dans les consciences, sur le terrain et par le travail de conviction que nous avancerons. Tout le reste, si bon que cela soit, et il faut le savourer sans réserve, est trop volatil. Au demeurant, pour ce que nous avons à faire ensuite, il nous faut une base d’adhésion populaire consciente et documentée. Et cela dépend de notre travail de contact personnel.
La difficile profession d’imitateur élargit ses rangs ces temps-ci. Nos mots voyagent et traversent l’espace politique. Jeudi soir, lors d'un meeting à Dunkerque, François Bayrou a fait du verbe « résister » un refrain de son discours. Le même jour à Nantes, François Hollande a déclaré « mon adversaire c’est la finance ». Avant eux, Marine Le Pen avait repris ma formule « rendre visible les invisibles ». Ces emprunts au vocabulaire ordinaire du Front de Gauche et de mes propres meetings me réjouissent. Pour moi c’est décisif. Peu importe que ceux qui prononcent ces mots ne le fasse que par effet de tribune que leur assistants et rédacteurs de discours leur recommandent. Ce qui compte c’est que les mots circulent et deviennent dominants. Les mots sont davantage que ce qu’ils désignent. Qui les avale, avale avec la grammaire et la syntaxe. Une manière de décrire le monde est une manière de le penser.
Bien des lecteurs se demandent sans doute ce que veut dire cette contamination de la scène par mon vocabulaire. C’est l’effet mécanique d’un mode de fonctionnement. Les personnages qui n’écrivent pas leur discours, ou qui les préparent à partir des conseils d’agences de communication, ne savent pas ce que disent les autres. Ils n’en ont pas le temps. Ils suivent donc ce qui leur paraît être des trouvailles dont on ne leur dit pas d’où elles viennent. Après quoi tout est possible car le système médiatique est lui-même hors d’état de faire mieux que du persiflage quand il s’aperçoit du procédé. S’il est si prompt à repérer les « dérapages », à solliciter des « regrets » et à répéter en boucle des indignations de convenances et autres objets au niveau zéro de la politique, c’est parce qu’il n’est pas en état de faire mieux pour signaler sa vigilance. En effet, il est victime de son propre mode d’organisation pour « suivre la campagne ». Je prends l’exemple de la presse papier. Dans chaque rédaction une personne est désignée pour suivre un candidat. Cette personne ne peut jamais suivre ce que disent et font les autres candidats. Elle est donc aussi aveuglée que le candidat lui-même sur ce qui se passe autour. On vient de le voir quand aucun journaliste n'a relevé que Bayrou faisait du Mélenchon. Si le journaliste qui suit la campagne de François Bayrou était venu dans un de nos meetings, il aurait immédiatement relevé l'imitation. Mais pour cela, il faut qu'il ait du temps pour le faire. Et il faudrait des équipes de journalistes assez nombreuses. Le modèle économique de la presse actuelle ne le permet pas. Par conséquence, il n’y pas non plus de temps disponible pour recouper et échanger entre collègues de travail, pour comparer les déplacements de tous les candidats. Autre aspect de ce modèle de presse, la répartition des moyens pour couvrir tout le champ des candidatures. Exemple : Nous. Quand une personne ou deux est chargée de suivre le candidat PS, il n’y en a qu’une qui suit les quatre candidats du Front de Gauche, des Verts et de l’extrême gauche. Comme c’est bien normal cette personne organise son temps de travail et répartit ses papiers entre les événements des uns et des autres selon sa propre perception de l’importance comparée des événements proposés. La visibilité de chacun d’entre eux dépend donc entièrement de cette répartition. En ce sens, la scène politique donnée à voir n’est pas celle qui fonctionne mais celle qui est composée et reconstruite en raison d’un modèle économique et social qui obéit à d’autres exigences que les siennes.
A présent, je veux parler de la lutte des salariés de l'entreprise Sodimédical. D'abord parce que je devais leur rendre visite cette semaine et que cette rencontre a été malheureusement annulée du fait de mon agenda dont vous connaissez le contenu. Ensuite parce que la cinquantaine de salariés mène une lutte exemplaire depuis 21 mois. Enfin, parce que mercredi 18 janvier, le tribunal devait se prononcer sur une nouvelle demande des salariés sur le paiement des salaires et que sa décision est reportée à jeudi prochain. Ceux qui me suivent de près se souviennent peut-être de cette entreprise. En septembre dernier, dans l'émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, je me suis trouvé côte à côte avec une salariée de cette entreprise. Elle était aussi invitée. A l'époque, les salariés étaient privés de leur salaire depuis trois mois. Quelques jours après l'émission, le tribunal a condamné la maison-mère française Lohmann & Rauscher France à payer ses employés de Sodimédical à la place de sa filiale. Depuis, le groupe allemand a trouvé un stratagème pour que sa branche en France n'ait plus à payer les salaires. Les salariés sont donc de nouveau privés de salaires depuis octobre. Je vous en reparle pour plusieurs raisons. Le groupe allemand Lohmann & Rauscher a mis sa filiale française sous sauvegarde pour qu'elle n'ait pas à payer les salaires des salariés de Sodimédical. Les salariés exigent donc que le groupe allemand paye lui-même les salaires à la place de la maison-mère et de Sodimédical.
Cette situation dure depuis près de deux ans. L'annonce de la fermeture de l'entreprise date d'avril 2010. Depuis près de deux ans, les salariés ont engagé une trentaine de procédures judiciaires contre leurs patrons. Jusqu'à présent, ils ont toujours fini par obtenir, de haute lutte, gain de cause. Ils ont fait annuler trois demandes de liquidation judiciaire et plans sociaux. A chaque fois, l'entreprise a fait appel et a été déboutée. Ces salariés ont un courage formidable. Face à eux, les patrons voyous sont des multirécidivistes. Mais bien sûr, ni M. Guéant ni Mme Le Pen ne s'en préoccupent. Pour eux, ce sont des patrons avant d'être des voyous. Cette impunité face à la délinquance dite « en col blanc » est une marque de fabrique de la société dans laquelle nous vivons. Inadmissible et insupportable. Elle l'est encore plus quand on sait que cette affaire se déroule à Troyes. Le maire de la ville est François Baroin, ministre de l'Economie et des Finances. Mais même cela n'y change rien, l'Etat laisse faire. Pendant ce temps, les salariés ne sont plus payés depuis octobre. Et les Prud'hommes n'ont pas pu tomber d'accord. Sur le fond aussi cette lutte est exemplaire. L'entreprise Sodimédical produit des draps et d'autres textiles pour les blocs opératoires et les hôpitaux. Un tel travail ne peut tolérer aucune approximation. Il s'agit d'une production cruciale à sa manière. Car nous avons des hôpitaux et ils ne sont pas près d'être délocalisés. Il y a donc une nécessité à protéger cette production. Cela n'a pas de sens d'aller produire en Chine des draps médicaux destinés aux hôpitaux français. Et de réimporter ensuite ces marchandises. Le coût écologique et social est ahurissant. La perte de savoir faire tout autant.
L'autre aspect de la lutte est d'une grande importance pour les syndicalistes et les salariés des filiales de groupe. Il s'agit d'un débat juridique en cours sur la responsabilité des maisons-mères quant aux agissements de leurs filiales. Dans le cas présent, la justice a toujours refusé la mise en liquidation et le plan social. Elle a toujours considéré que l'entreprise Sodimédical ne bénéficiait d'aucune autonomie à l'égard de la maison-mère Lohmann & Rauscher France. C'est donc logiquement qu'elle l’a condamnée à se substituer à sa filiale pour payer les salaires. A présent il s’agit de savoir si le groupe allemand peut être tenu pour responsable des activités de sa filiale en France. Et donc s'il peut être condamné à verser les salaires. Le rapport du juge enquêteur du tribunal de commerce indique que le groupe allemand possède 130 M€ de réserves et a réalisé 34 M€ de bénéfices sur deux exercices, avec un chiffre d'affaires qui augmente de 5 %. Il en a donc les moyens financiers. La question est juridique. C'est un point décisif pour de nombreux conflits sociaux. Mais les conséquences seraient fortes aussi en matière de dégâts écologiques. Les groupes ont trouvé une faille pour ne pas assumer les conséquences de leurs actes. Ils font exécuter leurs basses œuvres par des filiales. C'est cette faille qu'il s'agit de combler. Les décisions de justice peuvent y participer. Tout ceci est bien plus important et décisif pour la vie quotidienne de millions de gens que bien des bavardages à la surface des choses qui occupe la campagne électorale. C’est pourtant la face concrète de ce que signifie la « mondialisation » ou bien « l’Europe qui protège » dans les entreprises. C’est pourquoi la question de l'extension des droits des salariés dans les entreprises et les groupes est si essentielle. Il faut un droit de véto sur les décisions stratégiques et un droit de reprise en cas de fermeture ou de délocalisation.
Après 21 mois, la situation des salariés de Sodimédical avance peu à peu. Le 3 janvier, la Cour d'appel a rejeté le nouveau plan social pour « absence de cause économique ». Elle a considéré que la société mère Lohmann & Rauscher France avait mis en concurrence déloyale sa filiale Sodimédical avec des unités de production chinoises et tchèques où les emplois ont été délocalisés. C'est un élément très important qui peut bloquer le dumping social et la mise en concurrence des salariés à l'intérieur des groupes. La Cour d'appel a également interdit à l'employeur de présenter un nouveau plan social. Mais rien n'est définitivement acquis. L'entreprise peut encore se pourvoir en cassation. L'urgence est que les salariés soient payés. Puis que le site reprenne son activité. Bref, pour que le cauchemar des salariés prenne fin. Ils le méritent mille fois. Pierre Laurent et une délégation du Front de Gauche s’y sont rendus. Bientôt j’irai moi aussi.
« Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». C’est le titre du compte-rendu que m’a adressé Christophe Ventura, depuis Berlin, pour faire retour sur une journée singulière avec le Parti de la gauche européenne. « Ce week end, du 12 au 15 janvier, comme chaque année le Parti de la gauche européenne (PGE) présidé par Pierre Laurent tenait la réunion de son bureau exécutif et de ses groupes de travail à Berlin, en marge de la cérémonie annuelle d'hommage à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. L’occasion d’analyser l’évolution de la crise européenne pour les 26 partis membres (issus de 21 pays) de notre parti européen et d’avancer collectivement dans la construction de campagnes et de mobilisations communes face à l’emprise de la finance sur l’Europe. Je voudrais partager en quelques mots la force d’une journée très singulière au cours de ce séjour berlinois. Comme chaque année donc, nos camarades de Die Linke nous ont invité à participer à l’hommage annuel rendu tous les 15 janvier à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg au cimetière de Friedrichsfelde. Pour ma part, c'était la première fois que je m'y rendais. Le cimetière se trouve dans le quartier de Lichtenberg dans l’ancien Berlin Est. Jean-Luc avait participé en 2011, aux côtés d’Oskar Lafontaine, à cet événement inoubliable pour qui à la chance de le vivre. 15 janvier 1919-15 janvier 2012 donc. Il y a 93 ans étaient lâchement assassinés les deux dirigeants de la révolution spartakiste par des membres des Corps Francs sur ordre du gouvernement social-démocrate.
Au fil des ans, cet hommage est tout simplement devenu un événement populaire à Berlin. Ce sont des milliers de personnes qui viennent, le plus souvent en famille, toutes générations confondues, se recueillir du matin au soir sur place, au pied de la stèle où se trouvent les tombes de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Une inscription s’impose à tous : « Die Toten mahnen uns », « Les morts nous parlent ». En effet, sur place, beaucoup d’émotions vous saisissent et vous traversent, l’histoire du combat entre les révolutionnaires et les forces réactionnaires, la montée de l’extrême-droite et l’émergence du nazisme dont le mouvement ouvrier allemand sera la première victime. C’est une leçon de l’Histoire que nous rappelle avec force une visite dans ce lieu : le mouvement ouvrier est toujours la première victime de l’extrême-droite. Jamais cet enseignement n’a été aussi important à rappeler dans la période actuelle alors que la crise d’approfondit et que les oligarchies ont décidé de ne rien lâcher et de faire payer la crise aux peuples. Si nécessaire, elles s’appuieront sur les forces d’extrême-droite pour que ces dernières soient, comme toujours et en tout lieu, les chiens de garde de leurs intérêts face aux résistances sociales et populaires. Préparons-nous car ce sera nous contre eux dans les temps qui viennent.
Nous sommes donc arrivés, dès neuf heures du matin en délégation du PGE pour nous fondre dans le flot des nombreuses personnes qui convergeaient vers le Mémorial. Sur le chemin, des stands et des orchestres de cuivres précèdent l’entrée du cimetière. Une fois entré à l’intérieur et foulant les premières marches de l’esplanade, une autre ambiance vous saisit : celle d’un lieu, situé au cœur de la ville qui concentre toutes les fractures du 20ème siècle. Et pourtant il s’en dégage une grande sérénité. Elle appartient à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat pour l’émancipation. A une trentaine de mètres de la tombe de Rosa Luxemburg nous nous sommes rencontrés avec la délégation de Die Linke conduite par Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch (les deux co-présidents actuels de Die Linke) qui allait également déposer, devant une marée de journalistes, une gerbe de leur parti. C’est finalement tous ensemble, côtes à côtes, que Pierre Laurent (qui se préparait à déposer une gerbe en notre nom à tous), Oskar Lafontaine, Klaus Ernst et Gesine Lötzsch ont déposé ces gerbes. Ce moment n’était pas prévu, ce qui lui a conféré une dimension singulière faite d’improvisation chaleureuse et de sentiment d’appartenance à une même famille politique européenne. C’est à cet objectif – construire une famille européenne de l’autre gauche – que nous continuerons de travailler d’arrache-pied dans le futur. Et ce, dès le 18 janvier lors du meeting de la campagne du Front de Gauche au Palais des sports de Metz qui a pu compter avec la participation d’Oskar Lafontaine. »
au Webmaster :
Est-ce que vous confirmez l'annonce de 387 ydaho qui dit que Jean-Luc Mélenchon a saisi la commission des sondages ?
@François (22 janvier 2012 à 10h50)
"Une fois de plus ce black-out, ajouté aux sondages, on se demande comment pourra-t-on rendre visible les idées du front de gauche?"
A votre avis, ils ont fait comment les sans-culottes? Ils n'avaient rien que leurs idées et ils ont su se rassembler pour lutter. Nous avons tout pour nous relier et nous ne pourrions y arriver? Il est indéniable que les ravages du néo-libéralisme sont sans limites, persuader une partie des 99% qu'ils ne peuvent rien contre 1%, c'est fort! Si je n'avais ouvert les yeux, il y a quelques mois, grâce à ce blog, entre autres, je m'émerveillerais encore de leur faculté de manipulation!
Je trouve que trop de sympathisants ici espèrent en la victoire du programme que porte Jean-Luc Mélenchon, Ils espèrent par exemple faire glisser vers nous même des élus socialistes! A 75 ans j’ai vécu bien des élections et je n’ai plus d’illusions. Notre objectif, dès le premier tour, n’est pas de casser Hollande et le PS, mais de constituer un large Front électoral authentiquement de Gauche, populaire, assez fort pour peser dans les luttes futures. Pour cela, concrètement, nous devons persuader les indécis des classes populaires de l’utilité du vote Mélenchon au premier tour: pour que Hollande batte Sarkozy – ce que le peuple souhaite majoritairement- il faut que FH se situe, autant que c’est possible à ce parti opportuniste, de notre côté, à gauche. Et il ne se situera de notre côté que si le Front de Gauche est assez puissant (entre 10 et 15%).
[...]
@Maurice jean-pierre (22 janvier 2012 à 11h02)
notre "Grand barbu national "
C'est qui lui? Le Général de Gaulle? Si oui, il n'était pas barbu mais moustachu. Pitié pour sa mémoire qui doit déjà supporter tant d'infâmies. Même si je ne suis pas certaine d'avoir toujours été d'accord avec ses décisions, il me paraît impossible de l'assimiler à qui l'on sait!
Si ce n'est pas lui, vous seriez aimable de renseigner mon inculture, merci.
@thersite69
J'ai 20 ans de moins que toi, et des élections j'en ai vu aussi, et des mouvements j'en ai suivi aussi.
En 68, j'écoutais la radio le soir caché dans un placard pour que mes parents ne m'entendent pas, et depuis ce temps, le pouvoir de ce que tu appelles "les illusions", est resté chez moi intact.
Et je peux te dire qu'ici même, avec ces gens qui espèrent en la victoire du programme que porte Jean-Luc Mélenchon, nous ne ne sont pas trop à penser ainsi. Et que s'ils espèrent faire revenir ici des voix radicales qui se perdent depuis des années dans les soubresauts de la social démocratie, il ne sont ni stupides ni fous. Ce Front électoral populairement et authentiquement de Gauche dont tu parles est encore à construire, et ne comptes pas trop sur ces quelques têtes couronnées par les médias, que tu as pu apercevoir sur ton petit écran dimanche, pour en apporter les premières briques.
Le Front de gauche n'est pas un comprimé effervescent devant disparaître dans une soupe infâme d'accord parlementaires d'après campagne, mais un immense espoir, totalement original, qui continuera à ruiner, comme il a déjà commencé à le faire ces opportunismes que tu dénonces.
Calvi, l'homme le plus nuisible du PAF?
@Ghislaine A. à propos de ton message @Maurice jean-pierre.
Jean-Pierre ne parles pas de de Gaulle, mais de Hugo.
La phrase qu'il cite est maintenant très connue.
"Aucune armée ne peut arrêter une idée dont le temps est venu..."
Message du Mouvement "Occupy Wall Street" à l’Humanité relayé par toutes les télé américaines, et tiré je crois d'un discours et non d'un roman de Victor Hugo.
Par contre, ce qui est à peu près sûr, c'est que notre grand barbu national, comme vous dites, avait piqué la formule à Montaigne qui disait déjà en son temps :
"il y a une chose plus forte que toutes les armées du monde, c'est une idée dont le temps est venu"
@pepino
Il y a de la concurrence quand même, par exemple le petit David.
Par rapport au débat, je conseille à tout ceux qui ne l'on pas regardé de le faire, tout y est la mauvaise foi de Copé, les propositions bredouillantes de Valls, la partialité de Calvi, l'experte neutre (journaliste à the économist c'est dire sa neutralité), l'opportunisme de July, la "lucidité " ultralibérale de S.Pierre Brossolette.
Et puis chez tous les mêmes refrains sur les éléments "incontestables", dette crise dette mondialisme crise dette...
Ils sont nuls, par certains côté ça me rassure je me dis qu'il y a une petite chance que ça deviennent visible pour un grand nombre d'électeurs.
409 @Pepino
A minuit vingt-sept, je confirme le travail de "sape/sabotage/sabordement" d'Yves Calvi est à peine pensable et après l'émission de ce soir j'irai même jusqu'à dire de "collaborateur" "agent du gouvernement" "indicateur" flagramment insupportable. A force de dîner avec les "ceusses" "les belles personnes" de Le Siècle...
Je vais lire le livre de M. Généreux.
Bonsoir.
@ thersite69
Je pense que votre analyse était valable quand le PS était encore à gauche. Nous ne pouvons plus faire comme si c'était le même PS qu'en 1981, ou même encore le PS qui vota la CMU. Je pense que le temps est venu de sortir de l'impuissance. Nous ne devons plus avoir comme objectif d'être une force d'appoint des socialistes. Notre objectif doit être de les satelliser, d'en faire notre force d'appoint. C'est certainement un travail de longue haleine, d'autant que je n'espère pas qu'ils se laisseront faire. Et cette citation de Jaures me semble approprié à ce que nous avons entrepris ensemble.
« Même si les socialistes éteignent un moment les étoiles du ciel, je marcherai avec eux dans la sombre nuit qui mène à la justice, étincelle divine, qui suffira à rallumer tous les soleils dans toutes les hauteurs de l’espace »
@naco (com.24 janvier 2012 à 0h32):
Merci Naco, autant pour moi! J'ai encore du boulot, les Camarades!
Oui, je viens de voir que dans le programme "l'humain d'abord", au "chapitre 9: l'émancipation humaine en tête", il est prévu de "s'épanouir par les arts, la culture, les pratiques culturelles", chic alors. "Nous mettons la culture au coeur du projet politique du Front de Gauche, parce qu'elle est la condition même de l'action politique". C'est bon, je n'ai plus qu'à jeter ma téloche, je serai plus disponible pour redécouvrir Victor Hugo et puis Montaigne, et puis la Politique. J'aime!
Vive la révolution citoyenne, Mélenchon au 1er et au 2ème tour! No passaran!
On a tous bien besoin d'une cure de détartrage après les gesticulations prétendument "de gôôôche" du parti soc... de Hollande.
Je ne vois pas qui pourrait s'y reconnaitre mis à part certains membres du Modem. Le terrain est glissant vers l'Orient. Les mots et l'attitude poisseux. Ce culte de la personnalité au mépris des idées mais surtout du Peuple. "Je suis venu parler à la France, de la France", " Présider la République, c'est... un quart d'heure de vide, pour dire combien je me rêve en monarque!", "Je n'ai pas reçu la Gauche en héritage" (c'est bien dommage, ça nous aurait évité de la voir dévoyée à ce point!)... Définitivement, insupportable!
En regardant les réactions des pontes à la sortie du meeting, je me suis surpris à ressentir tellement d'aigreur et de lassitude...
Je n'ai que 36 ans. Ils ne sont plus au pouvoir depuis dix, et pourtant je les abhorre sans exception, tout autant que leurs opposants historiques...
Il n'y a rien que j'espère d'avantage que de les voir se ramasser lourdement. A la mesure de leur duperie!
Battons les tous!
@naco
Comme on répétait dans les cellules trotskardes des années 70, "quand le sage montre la lune, l'idiot montre le doigt".
et pour continuer sur ma façon de faire pour faire voter pour Jean-Luc Mélenchon par des gens perdus dans leur choix, je vous glisse un autre proverbe chinois :"Il vaut mieux prendre du temps à faire un filet que de sauter à l'eau pour attraper le poisson " donc pour faire voter Jean-Luc Mélenchon il faut expliquer au peuple tous les avantages qu'ils auraient avec le FdG, le peuple s'en fout de savoir si Jean-Luc Mélenchon est à 50 % à gauche ou à 75 % ou à l'extrême gauche car ces précisions sont des caractéristiques et les caractéristiques n'ont jamais fait adhérer ! seuls les avantages font pencher pour le choix et nous aurons besoin de tous pour faire gagner JL.
pourquoi vouloir polluer la ligne clair du front de gauche avec des appels a des liberaux,serviteurs zeles des profiteurs,laissons les patauger au ps, ils nous sont plus utilesailleurs.nous n avons pas besoin d ennemis de l interieur.Il faudrait voir de pres ce que Fabius fait en haute normandie (region departement et communes dirigees par le ps),apres nous en reparlerons, et je ne doute pas qu il en soit de meme ailleurs.Notre force c est la proprete, l honnetete gardons ce tresor A A A que les P oules S ouillees restent ou elles sont
Le discours de Hollande : "tout ça pour ça ?!" Qu'ont ils donc tous à encenser un type qui, les yeux rivés sur ses fiches (pas de mémoire ? pas d'imagination pour écrire lui même ses discours ? pas assez de conviction ?), annone platement derrière son micro façon sermon de curé (c'est la réflexion que l'on s'est faite avec mon épouse en visionnant les extraits de sa prestation). Ouais, un sermon de curé. Soporifique tout pareil. Devrait faire ses métingues dans des églises. L'écho d'une nef donnerait un peu de relief à tout ça. Et puis Noah ! Franchement quel dynamisme. C'est pas lui qui écrit les discours de FH ?
Honnêtement quand on a vu les deux grands moments de Metz et Nantes avec Jean-Luc Mélenchon, on ne peut qu'être désappointé par la réaction des médias, tout miel à l'égard du "prochain président", et absents pour le Front de Gauche. N'y ont ils rien compris... ou trop compris au contraire que le FdG représente une menace pour eux et les leurs ?
FH : Ne changez rien ! Ou plutôt si... la prochaine fois invitez Richard Antony ce sera encore mieux.
Jean Luc : ne change rien non plus. Présidons !
En attendant le meeting de Besançon, je relis les articles que "the quotidien de référence", j'ai évidemment nommé le Monde, chef de meute parmi les chiens de garde du système, a écrit après le discours de Hollande au Bourget. Il ressort une critique "de droite" des promesses" de gauche" de F hollande et surtout un appel réitéré au" vote utile" à gauche inspiré par un bi-partisme à l'anglo-saxonne. Rien donc de très nouveau. Passons vite à autre chose !
Vous nous "cultivez" à entendre le mot culture je zappe mon transistor dès qu'un cireur de pompes se le permet à se vautrer dans la répétition des voix multiples sirupeuses et se complaire à propager des idioties. Est-ce que nous voyons l'astre satellitaire "naturel" ou bien le doigt, à faire l'idiot,je rejoints la plupart de nos compatriotes à rallumer les étoiles du ciel par l'étincelle divine et rien que ça. Mais quel boulot Camarade Ghislaine toi qui a trouvé cet "ajustement"utilisé par nos ennemis de classe pour que justement ne puissions y voir que coûte,ni d'étincelle pour rallumer en culture cet astre poétique qui parfois ose le jour.des compagnons de nuit.
Ce soir 20 h,l'heure H du "mettez -y le feu" y chamboule tout notre Jean-Luc et n'y va pas sur la pointe des pieds à ne pas déranger l'est'ablissement pas comme celui du Bourget qui de son pédalo l'a transformé en un machin à peine volant genre saut de puce par un bricolage à la Dubu,et j't emprunte un truc d'aucase,et jt reficelle à droite en passant par un centre gauchi à droite qu'une poule caquetant ne retrouverait pas ses ouailles.Qui parle- à-de- la France ?,alors qu'il est si simple de parler aux Français,Françaises,que parfois faut les réveiller tant les infos sont fausses.
Eh bien ce soir Français Françaises une cure de désintoxication en direct à 20 h partout dans l'Hexagone les TF1,les Pujadas se retrouvant tout seul à essayer de lire les directives des riches NOUS allons y mettre le feu à tous les châteaux symboliques et réels pour nous prendre pour des cons à longueur de discours.
Libération enfin pour la Cause du Peuple par le Peuple tout simplement puisque du Peuple.
Camarades de Besançon et de tout l'Est nous sommes dans le palais avec vous.
@Truhana et naco 412
Je n'ai jamais même en songe dit que le PS est authentiquement à gauche! Cependant il s'en réclame!C'est une machine à se maintenir au pouvoir en alternance avec d'autres lobbies plus ou moins réactionnaires. Des chats blancs en alternance avec les chats noirs dans une société de souris. La gauche c'est nous! http://www.youtube.com/watch?v=Fu2k_IbQ1zw
Mais puisque nous sommes dans un système qui est ce qu'il est, soyons lucides: les électeurs choisirons encore entre les chats, bien qu'on leur dise: " place au peuple des souris". "Votez utile, votez pour vous, pour le programme du Front de gauche Et continuons le combat, sans illusions,aux législatives,puis dans la rue, avec nos convictions et nos propositions, si possible dans un Front toujours uni.
Je suis la campagne depuis l'Espagne, et c'est consternant de voir que tous les médias répètent comme un "mantra" que le discours de Hollande à pointé vers la gauche. Comme un Blade Runner obéissant, dans toute l'Europe, ils louent les bonté des candidats du système, c'est ainsi qu'en Espagne El País (journal qui veut se dire progressiste) défend l'austérité à la façon libérale-démocrate, il n'y a aucun moyen de faire entendre la voix des 99% qui clament contre le coup d'état financier, en toute règle, qui prétend avoir des esclaves en Europe en plus de ceux qu'ils ont en Asie et ailleurs. C'est le vide informatif, samedi soir à Valencia une manifestation de plus de 170 000 personnes en faveur de l'école publique de qualité et passer presque sans première page.
Je comprends cette rage que donne la conscience de l'injustice et de savoir que la manipulation et si claire maintenant qu'elle fait même honte. Courage, vous êtes un phare d'espoir pour l'Europe, je vous suis et je fais campagne pour vous (d'ici) à travers Twiter, Facebook à mes amis français.
¡Qué se vayan todos, ya!
Camarades, il faut regarder la vérité en face. Ne rien attendre des journalistes en cour. Ils font le boulot pour lequel ils sont grassement payés, c’est-à-dire malhonnêtement et sans état d’âme. Ils nous ostracisent autant qu’ils le peuvent. Mais à qui cela profite-il le plus ? A Sarkozy, Bayrou, Le Pen ou à Hollande ? Par qui sommes-nous trahis ? Par les tenants de la droite - des adversaires clairement déclarés- ou par une clique surannée qui trahit l’idéal et les valeurs du socialisme.
Avez-vous entendu Hollande protester contre le sort qui nous est fait par les médias ? A-t-il invité nos représentants à un débat d’idées? Jamais. Hollande compte nous ignorer jusqu’au lendemain du 1er tour, puis nous abuser avec de belles promesses, et rallier des représentants du Front de gauche en échange de sièges de députés ou de maroquins ministériels. Car s’il se voit déjà vainqueur, le Hollande, c’est qu’il est convaincu que la discipline républicaine jouera, comme toujours, en sa faveur. Et c’est là qu’il se trompe.
Je ne voterai jamais Hollande et je ne serai pas le seul. Parce qu’autant une politique de droite est de nature à susciter un surcroît de résistance populaire et salvatrice, autant un président soi-disant de gauche, pratiquant une politique contre nature, conduirait notre peuple à la désespérance.
Nous en sortirions complètement discrédités alors que nous sommes à gauche la seule force capable de renverser le cours des choses. Si ce n’est en 2012, alors en 2017, peut-être avant. Hollande ne doit pas être élu, ni avec notre concours, ni avec notre soutien. Et il doit le savoir dès maintenant. Nos camarades socialistes devraient eux aussi regarder la vérité en face. Le temps n’est plus aux faux-fuyants. Le temps est à la résistance.
@ 423 Glières
Très vrai, si vrai, si tristement vrai. Comment le PS et FH peuvent-ils se targuer d'appartenir à notre camp en nous ignorant, en nous méprisant puis finalement en essayant de nous acheter ?
C'est de l'imposture, du mensonge à l'égard des électeurs, une trahison de l'Histoire de ce qu'EST la gauche ou de ce qu'elle prétend être.
"Ils ne nous auront pas ! Ni nos âmes, ni nos voix ! Nous auront la tête dure, jusqu'au bout !
"L'admiration de Jean Luc Mélenchon pour S Dassault" titre (car ici c'est le titre qui importe !) Le Monde d'hier soir, histoire d'en rajouter une couche sur le thème "le FdG et son candidat veulent faire perdre la gauche" et "les politiciens de gauche sont tous les mêmes, côté cour, on flatte l'ouvrier et côté jardin, on se tape sur le ventre, copain comme cochon, avec le patron". Plus sérieusement, sans parler de S Dassault qui est un adversaire politique déclaré du FdG et de Jean Luc Mélenchon, pourquoi n'y aurait-il pas de patrons pour vouloir faire un bout de chemin avec un gouvernement qui prône la distribution des richesses et la ré-industrialisation de la France ? Cela s'est déjà vu en 1789, en 1917, en 1945,en 1981... certes ils ne furent pas légion, mais ils furent ! Sans doute par intérêt bien compris et par patriotisme. Quant au sort que font ces patrons à leurs salariés, convenons que cela dépend du chef l'entreprise et surtout des salariés eux-mêmes et de leur volonté collective ou pas d'obtenir une meilleure répartition de la plus-value produite.
Je voudrais revenir sur le thème des sondages, je ne sais si cela passera cette fois ci le filtre de la modération. Sondage BVA / observatoire de la politique nationale du 17 janvier: 23 pour cent des sondés envisagent de voter pour Jean Luc Mélenchon (voir le site BVA). On peut penser ce qu'on veut des sondages, mais ne boudons pas notre plaisir lorsque ceux ci appportent des bonnes nouvelles...
La petite claque bien méritée au Petit Journal : Décryptage du système people poubelle made by Canal+.
Merci de vos soutiens.
Je suis chaque jour de près, non seulement les billets forts intéressants, mais aussi les coms tout aussi intéressants et qui apportent des précisions bien nécessaires.
Je reconnais avoir posé une question stupide au sujet d'une éventuelle élection du PS et d'une place de premier ministre pour Jean-Luc Mélenchon (mea culpa). Il est évident que celui que nous suivons ne peut absolument pas se joindre à un (supposé) Président PS qui a bel et bien accepté le Traité de Lisbonne qui est une infamie et un déni complet de la Démocratie !
Merci pour les liens qui sont donnés :-) A tous bonne journée
Je copie ici le mail que j'ai adressé à la quasi-totalité des mon carnet d'adresse, y incluant l'affichette du PG30. Là encore s'il vous prend l'envie de copier et coller ça dans une fenêtre de rédaction, ne vous privez pas!
Objet : Les chiens montent si bien la garde...
Parce que vous n'entendrez pas un commentaire à ce propos, ni n'en verrez une image dans vos médias favoris.
Parce que "Les nouveaux chiens de garde" de Gilles Ballebastre tourne en ce moment sur les écrans, et tente de participer au désenfumage.
Et parce qu'il faut bien résister à l'omerta qui sévit de façon implacable.
Le salut de ma conscience me pousse à vous transmettre humblement (même au plus réticents), cette possibilité qui suit :
[inclure cette image]
Si vous vous laissez tenter, pour cette fois, votre curiosité ne sera pas prise en défaut (en espérant que le dispositif tienne la charge).
Si vous adhérez, faites tourner. Sans hésiter. Bien à vous.
Julien.
Bonjour à toutes et à tous
Nous parlons d'austérité ou plutôt d'austoritaire,mais comment kesako?N'est ce pas le simple fait que les patrons voyous et leur s alliés aux gouvernement on décidaient d'aller produire au moins cher (quoique) en agravant le chomage (donc plus de cotisation et plus de dette il faut bien financer) pour eventuellement faire de plus gros profits. Et aujourd'hui alors que ces mêmes gouvernants clament que nous sommes tellement chers que nous sommes des fainéant des fraudeurs des escros en un mot, ils veulent que les usines reviennent en france.Moi si je suis un investisseur je m'enfuis en courant devant autant de qualité.Un autre point important c'est le niveau de consommation d'antidepresseur des français comment peut on l'expliquer ? Soit nos medecins sont des abrutis incompétents qui ne connaissent pas le vidal soit qu'il y a réellement un problème ? Le fait d'avoir voulu faire des français des machines aux mains d'incompétents notoire incapables de protéger notre société à créer les pires désastres (le FN entre autre) mais l'un des pires c'est qu'aujourd'hui le mot socialisme rime avec finance et que les gens ne voyent pas la supercherie.
Je viens de voir le titre de l'article du Monde à propos de Dassault.
Trop c'est trop ! que peut-on faire?
Car à la lecture des commentaires du Monde, on voit que cet article - ainsi que ceux, toujours orientés, qui ne commentent jamais le programme en lui-même - arrivent vraiment à ternir l'image de Jean-Luc Mélenchon et anéantir ainsi les gains de visibilité et de popularité du FdG suite à l'émission de FR2 et aux excellents meetings de campagne.
J'espère qu'un habitué va publier un lien vers le compte-rendu du CSA dont il est question dans le blog.
Autour de moi, l'impression que le front de gauche n'apparaît pas dans les médias à la hauteur de ce qu'il mérite est bien ressentie, mais ça irait mieux avec des chiffres du CSA.
À 407 - Ghislaine A. 23 janvier 2012 à 23h55 dit : notre "Grand barbu national " C'est qui lui ? Le Général de Gaulle?
Mais non, c'était pour éviter de répéter "Victor Hugo " ! Puisque Jean-Luc Mélenchon cite souvent Victor Hugo en ce moment il pourrait aussi lors des meetings prononcés les paroles suivantes de notre "Grand barbu national " : "Aucune armée ne peut arrêter une idée dont le temps est venu..."
Bonjour à tous.
Pour le moment il faut se consacrer au 1er tour, tous à fond derrière le front de gauche.
Parlez en autour de vous. Allez dans les meeting.
On finira bien par voir qu'on existe.
Arrêtons de penser au 2ème, on verra ça plus tard.
@Bibi30 (436)
Et bien moi, je pense au défilé du 1 mai 2012...
@jprissoan
Est-ce que vous confirmez l'annonce de 387 ydaho qui dit que Jean-Luc Mélenchon a saisi la commission des sondages ?
Moi aussi j aurais voulu savoir!
Pour mémoire, il me semble qu'il l'avait déjà saisi et que sa demande avait été rejeté.
@ Lupi jean-claude
Médecins et antidépresseurs : simple : ce sont les visiteurs médicaux qui font leur information et très peu sont abonnés à la revue indépendante Prescrire. Les virer de sa salle d'attente est difficile, car il peuvent contribuer à vous créer une image négative, donc baisse de revenus pas souhaitable quand on est tenu à la gorge par des emprunts. Il y a aussi la pression des patients qui souhaitent, pour des raisons diverses, repartir avec une ordonnance bien remplie. Exercer en libéral, en toute indépendance est quasi impossible et/ou demande des sacrifices.
@332 citoyenne21
Je pense savoir à quel article participatif tu fais allusion. L'auteur est pointu pour les questions environnementales, mais manque de culture politique. Je l'ai informé de l'existence de Martine Billard et de Corinne Morel Marleux au FdG. Et puis, pour bon nombre d'écolos, l'alliance avec les communistes agit malheureusement comme un repoussoir. Le bilan environnemental de l'ex URSS est épouvantable. Et en France les communistes ont trop souvent privilégiés l'emploi avec un grand mépris pour les considérations environnementales. Alors pour les écolos qui ont été dans les luttes où leur parole n'a jamais été considérée, cela pèse lourd encore.
@Julien-431
C'est exactement ce qu'il faut faire pour " ce soir à Besançon" et ce qu'il faudra faire pour les meetings suivants !
Merci pour l'insertion du tract-flyer en image.
Bonjour à tous,
Une petite réflexion. Si le non l'a emporté en 2005, et que les 2 seuls candidats qui ont soutenu ce non au referendum sont Le Pen et Mélenchon, n'est-ce pas une bonne raison pour qu'au 2° tour des présidentielles, on les retrouve ?
Une autre : si on peut repérer que Hollande s'est "Mélenchonnisé" dans son discours du Bourget, n'est-ce pas un bon point pour notre candidat, les électeurs finiront par préférer l'original à la copie. Ceci dit, je trouve que FH a manqué de souffle et de profondeur de voix dans son discours. Pas si plébéien que ça !
Je pense qu'il faut continuer à croire en la présence de Jean-Luc Mélenchon au second tour. Ma mère qui a voté Sarko en 2007, se dit prête à voter pour jlm en 2012 ! Tous les espoirs sont permis !
Je souhaite bon courage à Jean-Luc, on est derrière lui pour le soutenir, Bravo pour ses interventions qui rendent dignité et espoir à des millions de français. Qu'il prenne le temps de se reposer, les dernières semaines vont être éprouvantes…
@ Richard C (426)
Bien sûr les capitalistes regardent surtout leurs intérêts, le Monde ne roule pas pour Jean-Luc Mélenchon, donc c'est normal qu'il rapporte, consciencieusement, tout ce qui peut nuire au FdG. Ce qui m'intéresse c'est que Jean-Luc Mélenchon, campagne ou pas, dise ce qu'il pense de tel ou tel quand cela vient sur le tapis. La vérité, condition de la sincérité, est un atout, pour la gauche, pas un handicap. Croyez-vous que Hollande élu en mai, parlera en juin aux banquiers sur le même ton que dimanche dernier au Bourget?
Poser cette question, c'est aborder le vrai et unique problème de la gauche française. Les discours électoraux ne sont que rarement mauvais (Jospin...); par contre ce sont les actes qui ont du mal à être à la hauteur. C'est pour cela que le vote vraiment utile sera le vote Mélenchon!
shakti et jprissoan
Lisez l'article ou demandez a google, vous n'avez pas besoin du webmestre pour vous faire confirmer ça ?
Je vous le remet, cliquez sur le lien et attendez le mercredi 24 janvier, pour savoir si cela sera accepté.. Puisque que c'est ce jour la que le conseil tient sa séance vers 14 heures, voilà.
Monsieur Mélenchon saisit le conseil d'état
@429
La claque au petit journal dites vous... combien de gens sur le site Agoravox ?
Et combien sur le site du Parisien avec des commentaires fielleux !
Ouvrons les yeux et pas d'autosatisfaction.
La guerre sera longue
@ 423 Glières
Hollande compte nous ignorer jusqu’au lendemain du 1er tour, puis nous abuser avec de belles promesses, et rallier des représentants du Front de gauche en échange de sièges de députés ou de maroquins ministériels.
Dans tous les cas de figure qui pourront se produire après le 22 avril 2012, il ne faut en tout cas jamais confondre une alliance politique sur un programme de gouvernement et une tactique électorale de désistement au second tour en faveur du candidat de gauche le mieux placé aux législatives. C'est ce qu'on a fait aux cantonales et ça n'empêche pas le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon d'être très critiques vis-à-vis des dérives droitières du PS. Et en fonction des résultats de la présidentielle, la proposition de Jean-Luc Mélenchon de discuter avec le PS de la présentation dans certaines circoncriptions d'un candidat unique de la gauche sera peut être toujours d'actualité.
Je le répète inlassablement, il faut casser les faiseurs d'opinion que sont le couple sondage-média
Pour cela, il faudrait, (quelqu'un qui aurait le temps et le talent) faire un site de vrai sondage, (on ne pourrait donner son intention de vote qu'une fois, filtrage par son ip + nom du pc, passage par proxy interdit (ça se détecte) création d'un profil anonyme en renseignant quelques info sur sa profession etc. pour pouvoir faire des stats derrière), et livrer les résultats bruts, en direct, sans réévaluation. Après peut-être cela pose t-il un problème de légalité, dans ce cas hébergé le site à l'étranger :).
Dans l'intro du site, demander au personne de faire fi de tout ce qu'ils ont entendu dans les derniers sondages, renvoyer un lien vers les programmes ou ébauche de programme de chaque candidats.
Retirer de la liste ceux dont on sait déja qu'il se désisteront : Morin, Villepin, Chevennement.
Je suis persuadé que Jean-Luc Mélenchon serait déjà à 10-15, Hollande et Sarko sous les 20, Bayrou autour des 10, et Le Pen au dessus de 20 (malheuresement). Mais cette info serait capitale, car elle voudrait dire, oui, on peut battre Hollande/Sarko/Bayrou au 1er tour. Car les sondages actuels nous manipulent, c'est une évidence, comment expliquer que Jean-Luc Mélenchon fait moins bien qu'aux Cantonales !
@394 Marie Lechevrel
Bien sûr que je soutiens ta proposition de "bibliothèque" !
J'ai prié le WM de te fournir mon @ email, l'as tu reçue?
[Edit webmestre : Non ! Je m'interdis de communiquer les adresses à qui que ce soit. Votre adresse n'est demandée que pour lever l'anonymat en cas de besoin. Je n'ai pas vocation à servir d'intermédiaire. Pas plus que ce blog.]
Les accointances de François Hollande et de Valls avec le groupe Bilderberg, parrainés à l’époque par DSK, en cette auguste et mystérieuse assemblée, ont fait l’objet d’un article publié le 28 juin 2011.
Apprenez à connaître Bilderberg, en parcourant le Net. Ce groupe (fondé en 1954) a, pendant des années, nié sa propre existence.
Mais le bruit et l’accumulation des forces policières de protection, lors des réunions annuelles, a eu raison de cette discrétion.
On ne brandit plus le commode paravent du complot depuis les réunions de Genval (près de Bruxelles) en 2000, et de Versailles en 2003.
Mais le secret des débats demeure, si les listes des participants sont maintenant bien connues, d’année en année. Ce qui est remarquable, c’est que les secrétaires successifs de l’OTAN font automatiquement partie de ces rassemblements ploutocratiques : il s’agit bien de programmes transatlantiques. La banque Golden-Sachs y est très bien représentée ; on devait s'y attendre.
Si toutefois Jean Luc Mélenchon n'était présent au 2ème tour, le moyen de solliciter une constituante, c'est de faire un bon score en vote blanc!
@ Mélopé
Donc reprenons l'équation :Pression execive au travail + pression de la vie +perspective d'avenir bouchée + mediacratie assomante + culpabilisation à outrance + peur +antidepresseurs = ?
L'hallebardier
Nous sommes en Résistance et notre Camarade/Modérateur aussi.
Positionnement du M’PEP pour les élections de 2012.
A l'occasion de son congrès extraordinaire, le Mouvement politique d'éducation populaire a déclaré:
"Malgré le refus du Front de gauche d’accepter l’entrée du M’PEP, notre Mouvement appelle à voter pour son candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon. Il appelle également à voter, en principe, pour les candidats du Front de gauche aux élections législatives. Toutefois, pour présenter ses idées aux citoyens, notamment sur l’Union européenne, et affronter le FN en proposant une alternative de gauche à ses électeurs et favoriser le vote des abstentionnistes, notre Mouvement présentera ses propres candidates et candidats dans 4 circonscriptions. C’est pourquoi nous choisissons celles où se trouvent les principaux dirigeants du Front national ou dans lesquelles ce parti a réalisé ses meilleurs scores."
Allez! Place au peuple. Nous on peut!
Un peu de calme et de sang froid serait bienvenu ici de la part de certain, comme dirait missié le curé " auriez vous si peu de foi mécréants !" On dirait que le discours du bourget a laissé des traces indélébiles dans l'esprit de certains ! Ou alors dira l'observateur : "vos convictions semblent ébranlées", pourtant rien de neuf sous le soleil, c'est le discours habituel du P.S., légèrement a gauche de l'UMP, voilà tout ! Pas besoin de paniquer, pas besoin non plus comme le font certain de se lancer dans des accusations fantaisistes comme quoi le PS serait a l'origine de la monté du FN.. (il ne faut pas prendre votre cas pour une généralité) tout en désignant une "partie" de la classe ouvrière abandonnée par la gôche qui se mettrait a voter a hue et a dia pour mlp.. (foutaises). Le FN monte quand la gauche peut gagner ou gagne, c'est une évidence et Jean-Luc Mélenchon vous le répète sans cesse ! De plus les ouvriers qui votent FN, c'est ceux qui votaient a droite de toutes façons (30% environ), ça aussi ils vous le répète !
Alors c'est pas la peine d'insulter la classe ouvrière a travers ce type d'affirmation, ni en même temps d'insulter un électorat P.S qui en ce moment peut légitimement se demander ou sont passés ses valeurs de gauche dans le discours du Bourget, et ou, lui, peut'il se "positionner" par rapport a ça ? S'il passe ici lire ce que certains écrivent il se peut qu'il renonce lui aussi ! Alors écoutez Jean-Luc Mélenchon ! parce que c'est avec les valeurs et les voix de Gauche que nous serons élus ! pas celle de droite, eux votent toujours a droite, et ils ne changeront pas ! Notre "créneau" c'est la Gauche ! Alors mettez la en valeur comme le fait le FdG ! et ayez confiance en ces valeurs !
;-)
@ Lupi
Ah ok. Tu parlais des antidépresseurs comme indicateurs du malaise social.
Il existe en médecine d'autres moyens d'aider les personnes en souffrance. Ces moyens qui nécessitent du temps et de la disponibilité deviennent de moins en moins accessibles à ceux qui en ont le plus besoin. C'est un choix politique de faire en sorte que cette souffrance contribue à alimenter les profits des laboratoires pharmaceutiques. D'autant qu'avec les anti-dépresseurs nous sommes dans un cercle vicieux. Car leurs effets anesthésiants empêchent de porter la révolte là où elle le devrait. Dans l'action citoyenne, syndicale et politique.
La France, ce grand corps malade du capitaliste est en anémie, elle a besoin de globules rouges, c'est à dire nous le Front de gauche pour que notre pays respire de nouveau et quelle retrouve ses valeurs " Liberté égalité fraternité "
Bravo pour votre campagne.