26jan 12

Retour de Besançon

Les oies du Capitole

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Quelles journées ! Que de fortes images encaissées dans le Haut-Doubs, le territoire de Belfort. PSA, Alsthom, les noms de boîtes ont désormais des visages si près de moi. Et leurs voix me suivent à présent dans l’oreille de la mémoire. Retour de Besançon où nous étions si nombreux, je n’ai guère eu le temps de poser sac à terre ! Ne m’en demandez donc pas plus que je peux en écrire dans les conditions où je le fais. Mais n’est-ce pas déjà trop d’ajouter à mes interminables discours ces notes tout aussi longues. Je n’y reviens que pour d’autres sujets que ceux abordés par mes passages télé et mes interventions publiques. Ici quelques mots sur moi-même. Juste un signal d’humanité conservée dans une vie devenue très exclusivement attelée au travail et à la lutte contre le manque de sommeil. Puis je reviens sur le Front National. L’assaut est lancé. Je vous donne des arguments en les exposant noir sur blanc. Ils sont pris dans les causes du moment. Ma demande est que vous ne me laissiez pas faire tout seul le travail. Il est temps d’aider. Au bouton de veste. Un par un autour de soi, aller au contact pour convaincre et ramener à la République ceux qui s’en éloignent, parfois sans s’en rendre compte.

Ce qu’il y a de très agréable dans l’immense fatigue que je ressens au bout de trois semaines d’activité sans pause c’est que ma sensibilité aux offenses diminue. Les coups qui me sont portés sur un plan aussi personnel que celui auquel se sont risqués certains ne pénètrent plus aussi profondément qu’auparavant. Bientôt, peut-être, ils ne m’atteindront plus du tout. Dans les comptes de la fin, ces blessures de campagne m’auront alors aidé davantage qu’elles m’auront fait saigner. Je ne parle déjà plus du flot habituel des insultes ordinaires venant au fil de tant de plumes sans dignité qui me font « éructer » telle ou telle petite phrase, c’est-à-dire roter, « tonner », « m’emporter » et ainsi de suite. D’ineptes ignorants, sans culture ni connaissances des sujets que je traite se permettent tout contre moi, et cela ne finira pas, on m’en a 19prévenu. Il est tout simplement incroyable que ma côte de popularité continue de grimper malgré tout cela. Je ne parle pas de la floraison de portraits photos pris à la tribune, poings et visage fermés par l’effort qui me détruit en ce moment les cordes vocales. Je ne parle déjà presque plus des tentatives incessantes de violation de ma vie privée. Par exemple sur mon appartenance à la franc-maçonnerie.

« L’affaire » fut « révélée » par un « journaliste » du « Parisien », Erick Ackemand. Il commença par écrire que je refusais d’en parler avant de passer outre et de le faire quand même en allant trouver deux ou trois nigauds en mal de se donner de l’importance. Ceux-là firent des « confidences » que le mange-ragots se fit un devoir d’étaler sur son papier. Pensez ! Quelle trouvaille ! Ces bêtises sans intérêt n’aboutirent qu’à augmenter le nombre des curiosités malsaines et des fous qui, depuis, s’en prennent à moi. Quand vinrent mes biographes, que faire ? Eux ne pouvaient faire moins que d’en traiter puisque le fait était ainsi déjà « révélé ». Et moi je ne pouvais faire moins que d’en parler sauf à donner l’impression que j’avais quelque secret honteux à cacher. Je n’ai aucun secret. Je suis discret. Ce n’est pas du tout pareil ! Il n’y a rien de honteux à appartenir à la même histoire que l’auteur de l’Internationale et à celui de la Marseillaise. Il n’y a rien de dérangeant à partager une vision de la République à laquelle se rattachait le quart des membres du conseil de la Commune de Paris de 1871. Mais j’ai déjà dit cent fois pourquoi selon moi un élu ne doit pas faire acte de ses appartenances philosophiques ou religieuses puisqu’il a vocation à représenter tous les citoyens. Ce viol de ma liberté, qui serait dénoncé à grand cris si un autre le subissait du fait de son homosexualité ou de ses passages à la messe ou à la synagogue, est au contraire un encouragement à en commettre d’autres. Mais c’était bien l’intention de nuire qui animait le voyeuriste Erick Ackemand du « Parisien ».  Il se régale depuis, m’ont dit certains de ses collègues, car pour une raison que j’ignore il est extrêmement hostile aux francs-maçons. A présent voici le pire qui est à vivre : l’insistance à m’interroger sur le sujet en commençant par la phrase : « Puisque vous avez décidé de reconnaître votre appartenance » etc. Le mot « reconnaître » suffit à situer ce que l’intéressé pense du sujet et doit donc le situer politiquement à l’égard des maçons qui l’entendent ! Sans oublier « irez-vous à la loge une fois élu » ? Imaginez la question posée à un élu juif : continuerez-vous d’aller à la synagogue ? A un13 chrétien : irez-vous à l’église ? Et ainsi de suite.  Je n’ai jamais décidé de dire quoique ce soit. Cela m’a été imposé de force par Erick Ackemand du « Parisien », contre mon gré. Et depuis je subis l’inquisition de rustres  qui souvent ne connaissent rien au sujet, ni au danger auquel ils nous exposent. Mais le plan est ainsi pris.

Quand je dis que je ne veux pas parler de ma vie et de ma famille, on me demande en « off » ce que j’ai à cacher. Quand je réponds publiquement que je dois respecter la liberté des miens qui n’ont pas demandé à avoir une vie publique et que je donne l’exemple de ma fille, une adulte qui a le droit de ne pas vouloir de mon genre d’existence, même si c’est une militante, que se passe-t-il ? Le baveux suivant éructe : « Puisque vous acceptez de parler de votre fille est-ce que vous ne cédez pas à la pipolisation » ? Les hyènes gémissent du désir d’aller plus loin. Je le sens. Les nouveaux inquisiteurs ont en commun avec leurs ancêtres une dose de perversité sans laquelle ils ne pourraient pas faire ce travail. Que faire ? Comment me défendre et protéger les miens ? Rien n’y ferait si bien que la seule arme qui reste à ma portée. En faire autant. Raconter la vie familiale et affective de ceux qui me violent, « révéler » les noms des francs-maçons des différentes rédactions qui pratiquent le voyeurisme à ce sujet. Ce serait alors tomber aussi bas que ceux qui m’assaillent. Mais quand ai-je choisi le terrain de combat ? Je n’évoque tout cela qu’en relation avec la bataille que je mène en ce moment et le drapeau que je porte. Car je suis engagé jusqu’aux oreilles dans la bataille avec l’extrême-droite. Et pour ceux-là, juifs, arabes et franc-maçons 12ont beaucoup à craindre si l’on tient compte de ce qui se dit et se lit dans les réseaux. Pour ces exaltés, à ma manière, je suis impliqué par les trois catégories de leurs névroses. Ceux qui m’exhibent de cette façon savent ce qu’ils font et à quoi ils m’exposent. Ne l’oubliez jamais mes chers lecteurs : ce n’est pas un jeu que tout cela.

« Libération » prétendait « alerter » en titrant comme on s’en souvient. On croyait l’hypocrisie à son comble ! Comme si on avait attendu cette « alerte » pour savoir que le danger est là, alors même que « Libération » en a fait un argument récurrent de ses appels au « vote utile » socialiste depuis des mois. Le gros titre fonctionnait comme une banalisation incroyable et même comme une injonction. Mais à présent il y a pire. C’est « Marianne ». La une en  gros  titre : «  Je vote Le Pen ». Maurice Szafran écrit un éditorial répugnant de bonne conscience pour soi-disant nous « alerter » lui aussi ! Superbe révélation, cher Maurice ! Alors que tout son éditorial fonctionne comme la énième mise en cause « des politiques » qui n’est rien d’autre que la justification du vote contre-républicain de l’extrême-droite. « Je vote Le Pen » est un titre de raccolage hypocrite comme l’a été la une aguicheuse sur la prostitution. Ce qui fait le plus mal, c’est que je croyais tous ces gens amis. Je veux dire, en plus des liens personnels qui peuvent s’établir au fil des ans et des rencontres, je croyais que nous avions le même horizon de valeurs. Je découvre petit à petit qu’il n’en est rien. Qu’ils mènent un autre combat auquel je ne comprends rien mais dont les indices s’accumulent. Pourquoi ces braves gens ne s’interrogent-ils pas sur le point où est rendu le combat antiraciste dans notre pays ? Pourquoi, au lieu de mettre, comme des petits poujades parfumés, tout le monde dans le même sac, ne demandent-ils pas des comptes à ceux qui devraient en rendre ? Pourquoi 18n’aident-ils d’aucune façon ceux comme nous, qui passons à l’attaque après avoir publié des brochures et des livres d’argumentaires en début de campagne et qui continuons à le faire ? Pourquoi ne viennent-ils pas assister aux séances de formations de nos militants et de ceux de la CGT ? Quelque chose ne tourne plus rond. Vraiment pas rond. Quand l’ambassadeur d’Israël à l’ONU va rendre visite à madame Le Pen et revient joyeux et content, quand toute la presse bien-pensante a voté un blanc-seing de laïcité à la dame alors qu’elle est juste grossièrement anti-arabe et anti-musulmane, quand, sans autre examen, il lui est attribué une position favorable à la retraite à soixante ans et ainsi de suite, sans trêve et sans limite, je m’inquiète de voir tous les anticorps se retourner au service de la maladie. Il y a des raisons de se demander ce qui se passe vraiment. Quand le même « Marianne » et quelques autres trouvent mon vocabulaire « excessif » contre le Front National et essaient même de me tirer des regrets de la bouche, je vois clairement que toute boussole est perdue à cet endroit. Alerte en forme de connivence, titraille aguicheuse, banalisation, protection de flanc-garde, hum, hum : les oies du Capitole commencent mentalement à marcher au pas qui porte leur nom.

Etrange dépêche de l’AFP après un passage média il est vrai spécialement confus de madame Le Pen. On y lisait que Marine le Pen se serait engagée sur la retraite à soixante ans ! Bigre. Après toutes les injures qu’elle avait déversées sur les syndicalistes pendant le mouvement de grève contre la réforme, c’est presque une conversion gauchiste ! En fait, en regardant de plus près, on constate qu’elle invente ses réponses à mesure que lui sont posées les questions. Voyez précisément cet échange sur France Inter ce 25 janvier.
Patrick Cohen : « Autre sujet économique : les retraites. Dans votre programme, vous ne dites pas précisément ce qu’on fait de l’âge légal ou de la durée de cotisation. Est-ce qu’il faut modifier ou non la réforme accomplie par le gouvernement actuel ? »
Marine Le Pen :  « Ah si, il me semble au contraire que c’est très clair. J’ai dit clairement que je pense que la meilleure option est la retraite à la carte avec une retraite pleine à 40 annuités… de cotisation. »
Patrick Cohen :  « Une retraite à la carte… avec 40 annuités. Donc on reviendrait à 40 annuités de cotisations… »
Marine Le Pen :  « Avec une retraite pleine à 40 annuités. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que si vous travaillez moins, deux ans de moins, vous avez une légère décote et vous pouvez obtenir votre retraite avec une légère décote. Si vous travaillez plus, vous pouvez obtenir une retraite qui soit supérieure. »
Patrick Cohen :  « Et l’âge légal ? »
Marine Le Pen :  « 60 ans ? Je crois que c’est un âge correct ».

Récapitulons. D’abord elle se prononce pour la « retraite à la carte ». Puis le journaliste lui fait dire l’âge préférable pour le départ à la retraite et elle répond « soixante ans ». Puis le journaliste lui demande si c’est 20cl’âge légal de départ et elle répond oui aussi. Soit Le Pen essaye d’enfumer, soit elle n’y connaît rien. Car ce qu’elle dit est contradictoire : on ne peut pas vouloir « une retraite à la carte » et un « âge légal » de départ. Ce sont deux choses contradictoires. Voyons donc par étapes.

Si elle est pour une « retraite à la carte », c’est pire que Fillon ! Si elle est pour l’âge légal à 60 ans avec 40 années de cotisations, il faut qu’elle s’explique sur le niveau de la pension, le salaire de référence pour la calculer et ainsi de suite. Sans oublier le financement de tout cela. Ces points sont décisifs comme le savent tous ceux qui ont participé au mouvement contre la réforme des retraites. On a raison de se méfier et d’être très exigeant. Car sur la retraite, Le Pen a changé d’avis souvent. Ses réponses sur France Inter signifient-elles un nouveau changement ? Dans le texte, son projet présidentiel pour 2012 fait l’impasse sur la question de l’âge légal et dit seulement : « L'objectif doit être fixé de revenir le plus rapidement possible au principe de 40 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. » Cette définition, c’est bien celle de la « retraite à la carte » où l’on part à taux plein quand on a ses années de cotisation. Cela peut-être à soixante-deux, soixante-cinq et ainsi de suite selon l’âge auquel on a commencé à cotiser et le nombre d’années validées. Dans ce cas il n’y a pas d’âge légal de départ. C’était clair d’ailleurs il y a peu pour le FN. En janvier 2011, alors qu’elle est présidente du FN, le site du parti d’extrême-droite indique que  « le FN soutiendra le maintien à 40 annuités maximum de cotisation sans considération d’âge légal de la retraite ». C’est cohérent et correspond à la définition de la « retraite à la carte ». Mais il y a déjà eu autre chose chez ces gens-là. En 2007, Marine Le Pen était la directrice stratégique de campagne de Jean-Marie Le Pen. Ils proposaient de relever l’âge légal à 65 ans. Et le 27 septembre 2010, pendant le mouvement social, le FN avait organisé un20a colloque sur la question. C’est Jean-Marie Le Pen, alors président, qui l’avait conclu au nom du FN. Il s’était prononcé pour « une retraite à la carte ». Car la « retraite à la carte » et « l’âge légal » sont incompatibles. Ne vous embrouillez pas. Je fais un petit paragraphe d’explications.

Il existe deux âges légaux pour la retraite en France aujourd’hui. Le premier c’est l’âge légal de départ. Il était à 60 ans et il est progressivement relevé à 62 ans d’ici à 2017. Sauf régime spécial, il est impossible de partir à la retraite avant cet âge, même si un salarié a le nombre d’années de cotisations requises. Le second, c’est l’âge légal pour avoir une retraite à taux plein, même sans le nombre d’années de cotisations obligatoires. Il était à 65 ans. Il passera progressivement à 67 ans d’ici à 2017. A partir de cet âge, un salarié qui n’a pas toutes ses années de cotisations ne subira pas de décote. Faisons le point. L’âge légal de départ est une protection collective. Il ouvre le droit au départ en retraite indépendamment de la durée de cotisation. Un salarié fatigué qui n’a pas cotisé 41,5 années peut choisir de partir à la retraite même s’il n’a pas le nombre d’années de cotisations requises. Actuellement sa retraite sera minorée par la décote, mais il n’est pas obligé de continuer à travailler. En 2010, plus de 8% des salariés partis à la retraite l’ont fait sans avoir cotisé la durée requise. Ils ont préféré partir à la retraite, malgré la décote, car ils étaient épuisés ou parce qu’ils considéraient que le montant de leur retraite serait suffisante pour vivre. C’est donc une liberté. Personne n’est obligé de partir à 60 ans (repoussé à 62). A l’inverse, dans le cadre d’une retraite « à la carte », un salarié qui n’a pas atteint la durée de cotisation requise est obligé de continuer à travailler. Il ne peut pas décider de partir à la retraite, même avec une retraite plus faible. Qui propose la « retraite à la carte » ? L’Institut Montaigne, le MEDEF, François Bayrou. Au total, la proposition de Le Pen est moins favorable aux salariés qui ont 40 35années de cotisation après 60 ans. Imaginons un salarié qui a 62 ans n’a pu valider que 35 années de cotisation. Avec Fillon il peut partir avec une décote. Avec le Front de Gauche, il peut partir sans décote. Avec Le Pen, il ne peut pas partir. Avis aux benêts qui la croient : Le Pen c’est pire qu’avec Fillon.

Cette mystification n’est pas la première chez la dame. Voyez plutôt. On a beaucoup entendu parler des 200 euros nets que promet Mme Le Pen aux salariés gagnant jusqu'à 1,4 SMIC. Mais peu se sont penchés sur le détail de cette proposition et ses conséquences. Il faut d'abord préciser qu'il ne s'agit pas d'une augmentation en bonne et due forme du salaire. C’est une exonération de cotisations salariales à hauteur de 200 euros. Elle ne retourne pas au salarié, précisément en raison du fait que cet argent est déjà le sien. Car il faut bien comprendre que les cotisations salariales, qu'elle prétend rendre aux salariés, leur appartiennent déjà. Ils les récupèrent sous forme de « salaire différé », en remboursement de soins, retraites, allocations familiales et ainsi de suite. Cela signifie aussi que le salaire brut versé aux salariés, sur lequel36 est calculée la retraite, ne bougera pas. Mais surtout, le capitaliste n'aura pas un euro de plus à payer pour les salaires. Et la part du travail n'y gagne pas un centime dans le partage des richesses créées.

Invitée du « club Ethic » de Mme Sophie de Menton le 24 janvier, Marine Le Pen a d'ailleurs confirmé son opposition à toute hausse directe des bas salaires : « Je ne crois pas à une augmentation du SMIC qui repose sur l'entreprise. » C’est clair. Qui donc doit payer les augmentations de salaires ? Réponse de la dame : « C'est pourquoi l'Etat assumera la hausse du pouvoir d'achat. » Incroyable. Les contribuables se cotiseront pour se payer des hausses de salaires ! Inutile de dire qu’une telle trouvaille est déjà applaudie par les dirigeants patronaux ! Ainsi ce porte-parole de l'UIMM, le puissant syndicat patronal de la métallurgie, cité par le magazine « Challenges », qui parle de « propositions très alléchantes ». On le comprend. Comme l’a dit madame Le Pen au cercle des patrons qui l’écoutaient : « Je ne suis pas votre ennemie ! » Dont acte. On devine alors qui va payer les 200 euros de  madame Le Pen. Le budget de l'Etat. C'est-à-dire les travailleurs eux-mêmes sous forme d’impôt ! Pourquoi ? Parce que la loi prévoit que toute exonération de cotisation sociale décidée par le gouvernement doit être compensée à l’euro près par un versement du budget de l’Etat à la caisse de sécurité sociale concernée. 

Et si le budget de l'Etat compense ces 20 milliards de cotisations perdues, cela signifie que ce sont les travailleurs eux-mêmes qui paieront leur hausse de salaires en impôts. Loin d'augmenter la part de richesses destinée aux salaires, la proposition de Le Pen va donc au contraire mettre en péril la Sécurité sociale. Car elle coûte 20 milliards de recettes en moins aux caisses de Sécurité sociale. Cela reviendrait à 37doubler le déficit actuel de la Sécu ! Pour avoir une idée du coût de cette trouvaille sur les finances publiques, il faut se souvenir que le pays paye 50 milliards pour sa dette chaque année. La dette supplémentaire créée par Marine Le Pen représente une charge constante égale à 40% de l’actuel service de la dette du pays !

« Ah, mais ! direz-vous, madame le Pen a prévu de faire financer cette dépense par une nouvelle taxe sur les importations ». Les comptes sont donc censés s’équilibrer. Notons l’absurdité par rapport au programme annoncé par elle. Le FN ne peut pas prétendre d'un côté qu'il compte faire reculer les importations en les taxant et de l'autre, espérer que cette recette sera durablement élevée pour boucher les 20 milliards de trou supplémentaire dans les caisses de la Sécu. D'autant que le produit des droits de douane supplémentaires est estimé par le FN à environ 17 milliards par an. Cela ne suffit déjà pas à boucher le trou. Et cela est d'autant moins crédible que le projet du FN prétend déjà utiliser ces mêmes 17 milliards de droits de douane pour financer d'autres mesures. Comme « combler le déficit de la branche vieillesse », ce qui représente 6 milliards. Ou encore pour « financer la dépendance » ! Donc le FN n'a pas en réalité de solution pour financer ces 20 milliards de trou, à part préparer un nouveau recul de la Sécurité sociale. Avis aux benêts qui la croient : madame Le Pen vous prend votre montre pour vous donner l’heure en échange.


773 commentaires à “Les oies du Capitole”
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  1. kalamar31 dit :

    @ patrice31.19

    Oui, mais ils ne se sont pas privés de terminer par :
    "Mais dans un récent sondage, 6 français sur 10 estiment que la France devrait s'inspirer du modèle économique allemand"
    Ce qui efface d'un coup toute l'argumentation contre ce modèle économique exposé en seconde partie et qui était tout à fait pertinente.

  2. patrice31.19 dit :

    à Kalamar31
    je pense que tu voulais plutôt t'adresser à Steph !
    l’erreur est humaine !

  3. Nicolas G30 dit :

    642 et 645, on pourrait rajouter que 50 millions de Français n'ont pas voulu s'auto-flagellé si je peux me permettre.

  4. Bruno LEULLIER (50) dit :

    @orero ramon82 (644)

    Vous avez parfaitement raison en ce qui concerne le vocable de TVA Sarkozy ! J'ajouterai également qu'il serait souhaitable de ne jamais laisser dire dans les médias (ce matin France Inter et France Info) sans le dénoncer: "le coût du travail"... Le travail d'un homme ne génére pas un "coût", mais un "profit", aussi petit soit-il...

  5. cazabeau dit :

    Bonjour,
    Tous les journalistes ou intervieweurs ont la manie feinte ou sincère d'affimer des postulats du style: "tout le monde sait... que les caisses sont vides" ou bien " que si la crise de la dette..." ou " que le marché du travail n'est pas assez... qu'on ne peut dépenser plus...que les charges sociales sont trop..." Quand va-t-on leur demander avant de répondre, d'où tiennent-ils leurs affirmations qui répétées à l'infini pénêtre (c'est le cas de le dire) l'opinion publique. Puisque tout le monde le sait circulez il n'y a rien à ajouter.
    Sur F2 la rédaction du journal à travers Pujadas a encore innové: Ils annoncent maintenant le nombre d'emplois qui ne sont pas pourvus.(580 000 dont on ne connait ni la nature ni le lieu) Une façon de culpabiliser ceux qui rament pour trouver un emploi et flattent ceux qui pensent que les chômeurs devraient faire des efforts.
    Concernant la décision du président de casser le droit du travail, c'est dans la logique du capital. C'est cohérent avec les réformes enfilées comme des perles depuis 10 ans. Que seront les réactions du sénat de gauche dans ce domaine? des syndicats... notamment ceux qui ont déjà soutenus de telles expériences...A suivre... et bien du plaisir pour le front de gauche.

  6. naco dit :

    @Sonia Bastille
    Je voudrais faire une petite correction pour développer votre propos. En effet, vous parlez d'une liberté-créance.
    Je pense que vous faites allusion dans le préambule constitutionnel de 1946 à une distinction assez nouvelle à l'époque, entre les droits-libertés (comme le droit de grève, ou le droit de s'unir en association) et les droits-créances (comme la sécurité Sociale), qui impose donc une servitude de l'état au bien-être général. A la relecture des textes, dont celui de la Constitution du 4 octobre 1958, il semble que le remplacement de la collecte par l'entreprise de ce bien social collectif qu'est la protection des familles (pensé selon la constitution comme un être collectif), par un système fiscal ou un système de cotisation volontaire, ne peut-être qu'anticonstitutionnel. Qu'en pensez-vous? Merci, si vous le voulez-bien, d'éclairer nos lanternes.

  7. Charles dit :

    Un gros bravo et encore merci pour l'intervention chez Ruquiez, encore plus percutante, j'ai trouvé, que celle de France 2... (Plus courte, moins de questions "gala", plus posée mais tout en restant humainement drôle, avec une ironie juste et bien placée...)
    C'est un régal d'entendre enfin quelqu'un parler clairement, avec de vraies convictions et propositions frappées au coin du bon sens...
    Je l'ai postée sur mon compte Facebook, voir quelles réactions j'obtiendrai...
    Par ailleurs, j'ai entendu dire qu'il y "aurait 35% de votants indécis" (gros guillemets, je ne me fie pas aux sondages...), ce qui signifierait que, pour ces crânes d'oeuf, que le duo UMP/PS n'aurait "cristallisé" qu'une trentaine de % de votants à eux-deux! Ô-ô Ca me donne la banane, ça... Il faut pousser encore au feu, la digue des encroûtés finira bien par céder...

  8. Hold-up dit :

    Patrick Abate, maire de Talange et candidat aux législatives à Metz 1 sous l'étiquette du Front de Gauche dit à propos de Jean-Luc Mélenchon, "le candidat anti-austérité" : " Si les médias nationaux mettaient en lumière le travail de fourmis des militants du Front de gauche, des élus communistes et notre réseau associatif, nous serions en excellente position pour le premier, voire le second tour (...) Si nous étions traités à notre juste valeur, on parlerait de trident avec l'UMP et le PS." Pour-sui-vons le com-bat !

  9. Mélopée dit :

    Interview de Lenglet (l'homme aux graphes) dans le Point.
    Il y a quelque chose qui cloche dans ces propos. Quelque chose que M. Mélenchon aura peut-être besoin de reprendre ?
    Lors de son passage dans Des paroles et des actes, Jean-Luc Mélenchon a contesté vos chiffres en vous opposant ceux des syndicats allemands...

    Jean-Luc Mélenchon est de mauvaise foi. Il le sait. Vous êtes trop jeune pour avoir connu cela, mais il y a trente ans, il y avait deux indices des prix, celui du gouvernement et celui de la CGT. Très différents, naturellement. Car la pondération de certains produits dans l'indice de la CGT était plus forte que celle du gouvernement. Après l'émission, Mélenchon est convenu que les chiffres de l'Insee étaient les bons..

    J'avais retenu un désaccord, non sur les prix, mais sur le transfert des richesses du travail au capital.
    C'est quoi cette embrouille ?

  10. vm dit :

    Merci à Bélatar 635 pour le lien sur le mal-vivre des enseignants - bien que l'Express en général ne soit pas une référence très novatrice en matière d'éducation.
    Pour ceux qui sont intéressés par une réflexion sur la fonction de l'Ecole, une source vive et toujours actuelle est l'ensemble des huit passionnantes études d'Hannah Arendt, regroupées sous le titre "La crise de la culture" (Folio essais) ; le 5ème chapitre est intitulé "La crise de l'éducation" (p. 223-252 ; il y a aussi "qu'est-ce que l'autorité", "vérité et politique" etc., le tout précédé d'une délectable préface).
    Elle explique entre autres que les pédagogies modernistes qui prétendent substituer le "faire" au savoir et le "jeu" à l'effort, ne font qu'entretenir un certain infantilisme : "Sous prétexte de préserver l'indépendance de l'enfant, on l'exclut du monde des adultes pour le maintenir artificiellement dans le sien"(p. 236).
    Elle explique aussi que, contrairement à ce qui se passe dans la pensée politique, "le conservatisme, pris au sens de conservation, est l'essence même de l'éducation, qui a toujours pour tâche d'entourer et de protéger quelque chose - l'enfant contre le monde, le monde contre l'enfant, le nouveau contre l'ancien, l'ancien contre le nouveau.(...) C'est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l'éducation doit être conservatrice" (p. 246- 247).
    Au sens où l'on pourrait dire aussi aujourd'hui qu'il est réellement révolutionnaire de vouloir conserver - ou plutôt restaurer - les acquis du CNR.

  11. dzef dit :

    Bon, soyons logiques !
    Puisque ça fait 20 ans que les thuriféraires de la deuxième gauche, à commencer par leur candidat actuel, n'ont qu'un seul et unique programme, battre à tout prix la droite, et qu'une seule et unique stratégie, le vote utile, bah qu'ils commencent à se l'appliquer à eux même, le vote utile !
    Ça au moins ça aurait de la cohérence : Hollande se déiste pour Jean-Luc Mélenchon pour être certain de voir son "programme" appliqué, et permettrait, du coup, à tous ses naviculaires de pouvoir se rendre vraiment "utiles"... Doublement utiles même puisqu'en plus de battre la droite, accessoirement, ils éliraient un candidat qui conduirait une vraie politique de gauche...
    Vive le vote à "drauche" !

  12. Gilbert Delbrayelle dit :

    gabriela dit:
    Est-ce qu'on va voir l’intervention de Jean-Luc Mélenchon dans les Vœux à la communauté éducative au théâtre Comédia? Je suis très intéressée par le sujet, et si oui, où?

    Ah oui, il aurait été intéressant de le diffuser en direct et d'en faire la publicité aux enseignants avant le mouvement de demain. Est-ce encore possible ?

  13. clody dit :

    Merci Mr MELANCHON,
    Je dis Monsieur,car il m'est insupportable d'entendre les intervenants (surtout à la TV) ne pas dire Mr ou Mme c'est un manque totale de politesse, envers les femmes ou hommes politiques ou même autrement d'ailleurs (comme on dit nous n'avons pas gardé les cochons ensembles) le pompon en revient à Mr JUPPE, ce n'est pas le café du commerce quand même...Cela dit, j'écoute souvent les Gdes Gueules et Mme Sophie de MENTON avance très masquée, mais heureusement le naturel revient de temps en temps....

    J'ai toujours été surprise de voir voter des employés, des ouvriers et même des petits commerçants qui sont pris à la gorge par des règlement faits par des partis qui défendaient les Grands Patrons, nous sommes plus nombreux qu'eux et leurs cadres....qui veulent remettre l'esclavage au goût du jour et supprimer les petits commerces au profit des hyper marchés...Debout les damnés et votez pour qui vous défend

    J'argumente beaucoup pour qu'il n'y ai pas de " vote utile" au 1er tour, de plus je le clame très fort pas de Mr HOLLANDE pour moi, comment faire confiance à un homme qui ayant eu 4 enfants avec une femme et présente sa nouvelle compagne comme la femme de sa vie...ça donne à réfléchir à beaucoup de mes copines...qui sont comme moi des retraitées et pas béates devant Mr le Président de la République actuel...comme on tendance à le dire certains commentateurs, c'est pas parce que nous sommes âgées qu'ils faut nous prendre pour des niaises...on verra au 2ème tour
    Vous êtes Franc Maçon et alors suis bien une tricoteuse moi....(humour un peu lourd j'en conviens)-mais ça fait rire mes copines- qui soit dit pensent que c'est une polémique de.......parisiens

  14. uride dit :

    Merci Jean Luc Mélanchon, on a retrouvé un véritable discours de gauche, et chaque passage, dans les médias, fera gagner de nouveaux électeurs, j'en suis convaincu,. Belle prestation chez Ruquier,

  15. maxou dit :

    Interview de Lenglet (l'homme aux graphes) dans le Point.
    Si j'ai bien compris, c'est l'histoire du graphe de Lenglet qui à établi le fameux graphe sur 50 ans, ce qui rend la pente plus "douce" que sur 10 ou 15 ans "si je peux m'exprimer ainsi"
    C'est ça ? Non ?

  16. dzef dit :

    Oups
    Vive le vote utile à "drauche" ! Voulais-je dire...

  17. jorie dit :

    MELOPEE 661 : un blogueur de notre site a bien expliqué là où se situaitl'embrouille de M.Lenglet,les statistiques ne sont pas fausses, mais elles sont "détournées", utilisées. J'ai pas tout compris, tu pourrais trouver ça sur le site place au peuple ou parti de gauche. En tout cas, ce que je peux te dire sur mes références de lecture (stiglitz,ziegler,stigler,monnet) c'est que le Capital a détourné une masse énorme deprofits qui avant s'investissait dans les salaires et l'investissement. Et que jamais, l'investissement n'a été aussi faible en France malgré ce détournement, et ces cadeaux fiscaux. Cet argent là enrichit une minorité et ne repart pas dans l'économie réelle. Il part flamber sur les marchés financiers. On a vu ce que ça donnait en 2008.
    Dans les salaires indiqués par Lenglet, figurent également les plus gros salaires qui font monter les moyennes. Si on met en face de ton salaire à 1000 € un salaire mensuel à 600 000 €, comment l'Insee établit-elle la moyenne ?
    C'est comme le coût de la vie, on nous dit tous les jours qu'il n'y a pas d'inflation. Ok si on compte dans les states le prix des ordis, TV ou autres gadgets, mais qu'en est il de la vraie vie (logement,nourriture,énergie). C'est pourquoi il faut savoir ce qu'onmet sur les graphiques. Un libéral à c'dans l'air, élie Cohen, disait lui même que les coûts du travail et même l'imposition en France étaient loin d'être les plus élevés en Europe ! surtout quand on retire toutes les optimisations fiscales, dérogations etc... et il amêmedit que les 35 h, c'était pas du tout le problème dans le manque de compétitivité. Je te rapporte les paroles d'un commentateur de "l'autre bord" !

  18. J'étaye mon hypothèse d'un second tour Hollande/Mélenchon
    A mon avis la droite et le patronat hésitent entre Bayrou et Hollande, Sarkozy étant le repoussoir.
    De notre côté nous travaillons plusieurs électorats : celui des milieux populaires qui s'abstiennent mais qui ne se sont pas abstenus en 2005 pour le NON, celui qui s'est laissé entrainer vers le vote FN sur la base de "on fait péter la baraque", celui des électeurs socialistes et verts du NON de gauche en 2005.
    Ce dernier électorat, sensible jusqu'à maintenant au vote utile, peut voter suivant ses convictions puisque Hollande faiblit peu et garde une bonne marge d'avance dû au transfert sur son nom d'un électorat du centre (gauche et droit).
    Marine Le Pen baissant aussi, ce danger là va s'estomper, dû essentiellement à l'action front contre front que nous menons (prochain tract national là dessus). C'est alors la droite qui va avoir un problème de vote utile pour être au second tour. Je forme l'hypothèse qu'ils choisiront Hollande PapandreZapatero compatible et abandonneront Bayrou.

  19. Robin dit :

    Bonjour camarades,
    tout ce que je lis et que j’apprécie sur ce forum n’est malheureusement que mal connues dans les chaumières à fortiori dans les campagnes, je veux bien entendu parler du programme du Front de Gauche et surtout de la non-médiatisation de ce programme.
    Il faut savoir que la majorité des gens qui lisent les blogs de la vrai gauche ou qui vont à leurs meetings ou rassemblements divers sont déjà des partisans reconnus.
    Les autres ne sont que très mal informés des mesures proposés par le programme et pour cause nous le savons bien la désinformation ou la manipulation des propos tenus par ceux qui en ont le plus peur et qui savent particulièrement bien que nos positions en faveur de l’humain d’abord fassent boule de neige à travers toute l’Europe s’ils étaient vraiment connues.
    Je ne prétends pas me substituer ni même me comparer aux différents conseillés sans aucun doute très compétents dont vous disposé, mais il faut absolument sous peine de grosse déception aux prochaines élections faire connaître les positions que nous défendons et ne plus perdre de temps à attaquer les autres candidats et pour cela j’ai une proposition à faire à M Mélenchon et au Front de Gauche.
    Il me serait bien agréable de connaître l’avis d’autres partisans de notre combat sur ce point de vu.
    Une large diffusion de tracts si possible de porte à porte apportant la connaissance du projet de la vrais gauche sous la forme d’un quiz :
    Etes-vous pour le SMIG à X € oui non
    Etes-vous pour la retraite à x ans sans condition de durée oui non
    Etes-vous pour une retraite minimum de X € oui non
    Etes-vous pour une limitations des revenus à X x le SMIG oui non
    Etes-vous pour des minima sociaux d’un minimum de X € oui non
    Etes-vous pour des remboursements de X % de...

  20. Je trouve dommage qu'on ne parle quasiment jamais ici de la publication hebdomadaire du Parti de Gauche, intitulée " A Gauche " (fondateur : Jean-Luc Mélenchon - directeur de la publication : François Delapierre).

    Dans chaque numéro, en plus d'articles de fond intéressants, sont publiés des chiffres révélateurs de la situation actuelle et du niveau des injustices sociales. Dans le dernier numéro, des chiffres concernant les taux de renoncement aux soins.En 2008, 27% des chômeurs ont renonçé à au moins un soin ou une visite chez le médecin. Au total, 22% des français ont dû renoncer à des soins dentaires et de lunettes, 12% à des soins courants. Il s'agit de chiffres de 2008. La situation se dégradant sans cesse, on imagine la situation en 2012 !
    @ 649 Michel : " Pourquoi s'en prendre à l'hebdomadaire "Marianne". Mais n'est ce pas important de savoir qui sont ces personnes qui votent Le Pen ?"
    Je connais bien cet hebdo, que je suis de près depuis sa création.Ce journal est très critiquable (je n'arrête pas de le dire sur Marianne 2) car il boycotte de façon éhontée le Front de Gauche, fait tout, non pas pour démolir le programme du FdG (au moins il en parlerait !) mais pour que ses lecteurs ignorent qu'il en existe un ! Il parle de temps en temps de JL Mélenchon, sur des aspects secondaires, pour faire diversion. N'ayant jamais fait la moindre enquête sur le FdG, il sort régulièrement des dossiers complets sur le FN, sa vie, son oeuvre, ses pompes et ses oeuvres, pour qu'il monte dans les sondages. Après, affolée, Marianne appelle au " vote utile ". Cette manipulation doit être dénonçée sans faiblir !

  21. Robin dit :

    Suite de ma proposition
    Etes-vous pour des remboursements de X % de l’assurance maladie oui non
    Etes-vous pour l’augmentation des impôts des plus riches oui non
    Etc.… liste non exhaustive !

    Si vous avez une majorité de oui vous êtes manifestement d’accord avec le programme et le candidat alors votre avenir vous appartient votez Jean-Luc Mélenchon
    Si vous avez une majorité de non les candidats ne manquent pas pour augmenter la récession, la TVA, les avantages des plus aisés et la diminution des salaires, pouvoir d’achat, retraite, remboursement de la sécurité sociale.
    En charge pour votre équipe d’en améliorer la présentation qui doit cependant rester sobre et visible.

    P.S. Les gens du peuple ne s’intéressent pas à la politique politicienne et sont particulièrement attaché à leur petite vie tranquille. Si vous attaquez un candidat qu’ils estiment, même à raison, ils vous en voudront et ne voteront jamais pour vous.
    Rassurer les, flatter les, dites leur que vous êtes de leur coté et continuez d’expliquer la différence entre les mesures (surtout le financement de ces mesures) que vous proposez et celles défendues par les autres candidats. Pour le reste laissez-les ce griffer entre eux et vous en tirerez tout le bénéfice.

    Cordiales Salutations
    Robin

  22. je précise que le graphique d'ATTAC sur l'évolution du partage de la valeur ajoutée entre travail et capital est disponible à chaque instant sur mon site.
    néanmoins, je précise que pour ATTAC ce partage s'est aggravé de 8% en défaveur des salaires et pas 10%.
    mais 8% de 2000 milliards d'euros; cela fait tout de même 160 milliards chaque année.

  23. Gilbert Delbrayelle dit :

    Jean Louis CHARPAL dit:
    Je connais bien cet hebdo (Marianne), que je suis de près depuis sa création.Ce journal est très critiquable.

    De plus, nous avons maintenant Jacques Julliard qui nous fait quasiment chaque semaine un publi-édito à la gloire de François Hollande. C'est pathétique la manière dont il s'enflamme comme si un souffle nouveau venait de naître...
    Il s'émeut : "Redonner un espace à la social démcratie qui menaçait de s'étioler entre le populo-centrisme de Bayrou et le populo-communisme de Mélenchon"
    si si... comment un tel intellectuel peut-il se laisser aller à de telles idioties.

  24. bertgil dit :

    Sarkozy le 29/1/2012
    13 milliards de cadeaux au patronat, sous forme de diminutions des charges patronales.Augmentations d'autant des profits, et des dividentes..
    Est ce le cadeau d'adieu?
    13milliards en moins pour les consommateurs
    Accords de compétitivité:=enterrement des 35 h

  25. Gilbert Duroux dit :

    Puisque Sarkozy ne veut pas qu'on appelle son augmentation de la TVA "la TVA sociale", il n'y a qu'à le prendre au mot et l'appeler "la TVA antisociale", ou encore mieux : "la TVA antisociale Sarkozy".

  26. jean ai marre dit :

    @ 668 Gerard Blanchet
    C'est alors la droite qui va avoir un problème de vote utile pour être au second tour. Je forme l'hypothèse qu'ils choisiront Hollande PapandreZapatero compatible et abandonneront Bayrou.

    Je vous ai connu plus fin limier.Dans votre analyse vous occultez que des Sarkozysques quittent Nicolas pour rallier Bayrou. Lors de l'entretien que le candidat du centre droit a fait à médiapart, il a condamné le mode de gouvernement en place depuis 15 ans, Le vice d'un système, le pouvoir, affaire de réseaux dans lequel le PS participe .Ne pas gouverner avec le Modem seul, c'est une ereur d'une majorité monolytique , il faut des élus des 3 courants : Centre, Droite Républicaine, et gauche réformiste. Tout est clair, tout est dit.
    Je pense donc qu'ils vont lâcher Sarko, pour aller vers Bayrou, qui leur ouvrira les portes des ministères et fauteuils similaires !

    Au second tour nous aurons JL Mélenchon face à Bayrou ou La marinade.

  27. Gorfou breizhou dit :

    Bonsoir,
    un petit commentaire pour dire que j'en ai super-méga ras-le-bol d'entendre que les allemands sont formidable;
    En un décennie (dix ans) l'espérance de vie chez les pauvres(sic) en Allemagne a reculé de trois ans ! C'est tout de même incroyable que cet type de nouvelle soit totalement ignorée par les "journalistes" et autres NI. S. ou F. H..
    Pfiuuuuuuuuu.
    Kenavo.

  28. Doudou dit :

    Excellente prestation de Jean-Luc Mélenchon dans l'émission, "On n'est pas couchés", mais à minuit, moi je venais justement de me coucher, pensant avoir été induite en erreur. Heureusement qu'il y a ce blog...
    Jean-LUC MELENCHON s'est bien expliqué sur sa réaction "à côté de la plaque" le 22 avril 2002 et a reconnu que son point de vue, depuis son Ministère, Rue de Grenelle était déformé et mauvais. A méditer encore...
    Très important de rappeler qu'au 1er tour le peuple vote comme il l'entend, et que ceux qui voulaient que Jospin mettent la barre à gauche n'avaient que leur bulletin de vote pour faire passer le message (dans la rue ils n'obtenaient rien, j'en ai en tant que syndicaliste un souvenir cuisant)

    Lire l'article du 26 janvier 2012 de Laurent Mauduit (www.mediapart.fr/) à propos du programme au souffle court de Hollande.Il rappelle que le Conseil national de la Résistance (CNR), avec son célèbre programme passé à la postérité sous le titre « Les jours heureux », a montré que dans les périodes de crises et de tourmente, les projets politiques ambitieux créent de l'espoir, et enclenchent des dynamiques parce qu'ils fixent des principes.

    Par rapport à cet article, il faudrait toutefois signaler que la fusion de l'IRPP avec la CSG est inadmissible
    La Sécurité Sociale doit rester comme l'ont voulue ses fondateurs résistants, un organisme de solidarité basé sur LA COTISATION,qui, à l'inverse de l'impôt, ne doit pas être soumise aux choix politiques annuels des parlementaires, en fonction des circonstances et de leur orientation, mais garantir une PRESTATION.

  29. Michel Matain dit :

    @ 668 Gerard Blanchet
    J'étaye mon hypothèse d'un second tour Hollande/Mélenchon

    J'aimerai bien que ton hypothèse se vérifie (avec des variantes comme Mélenchon/Sarkozy ou Mélenchon/Bayrou).
    En attendant cette élection est un vrai jeu de massacre. Ont successivement abandonné (pour des raisons totalement différentes certes) : Olivier Besancenot, DSK, Borloo. Sont en état de coma avancé ou très avancé : Eva Joly, Chevenement, Poutou, Artaud, Morin, Boutin. Ne sont pas encore totalement sûrs de vouloir se présenter ou de pouvoir se présenter : Villepin, Marine Le Pen et quelques autres... On verra bien le 15 mars qui sera réellement sur la ligne de départ. Je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

  30. citoyenne21 dit :

    @ J'en ai marre (678) : exact, à droite ils iront vers Bayrou mais les Sarkozystes endeuillés qui pleurent sur le sort de leur petit nicolas en déroute (si si on en croise sur des forums) eux ont déjà prévu de se rabattre sur Le Pen (Bayrou étant trop soft pour eux) ! donc Hollande abîmé par les propos de Sarko va partir dans le décor, il est fort vraisemblable qu'il restera notre candidat, Bayrou ou Le Pen à l'arrivée (si le Pen a ses 500 signatures, ce qui n'est pas encore gagné) ! Si on a une finale Mélenchon/Bayrou, ça risque d'être chaud mais bon si notre candidat est au deuxième tour, c'est qu'une participation massive des citoyens s'estimant de gauche (dont les abstentionnistes habituels) se sera enclenchée et donc pas de raisons que la dynamique retombe comme un soufflé !

  31. Ardéchoise dit :

    Certains ici envisagent une possible victoire de Front de Gauche aux élections présidentielles. Je la souhaite et je la crains en même temps. Cette victoire serait due en grande partie au charisme de J L Mélenchon, ce qui, à la base, n'était pas le but recherché puisqu'il s'agissait d'une démarche collective. Mais comment faire autrement puisque manifestement il est le meilleur pour convaincre?
    S'il gagnait, pour le coup, la guerre contre la finance serait véritablement déclarée. Nous savons que le général en chef a toutes les qualités pour décider de la stratégie. Mais qu'en est-il de l'état major? Sera-il suffisamment nombreux et soudé?
    Et les troupes? Seront-elles suffisamment motivées? Suffisamment formées?
    Les citoyens qui s'apprêtent à voter pour J L Mélenchon ont-ils conscience de l'engagement que représente ce vote?
    En 1981, le peuple de gauche a laissé le gouvernement se dépatouiller contre les pressions exercées par l'opposition, le patronat et les financiers.
    Il ne s'agit pas de recommencer les mêmes erreurs que nous avons largement payées.
    Je sais que je vais me faire huer, mais je me demande s'il n'est pas trop tôt pour donner le pouvoir au peuple.
    Rassurez-moi...

  32. Gilbert Duroux dit :

    Il est une grosse contradiction dans la péroraison de Sarkozy face aux chiens de garde, que je n'ai pas vue relevée. Le nano-président nous dit que sa TVA antisociale ne provoquera pas d'inflation. Puis il nous dit qu'il reporte l'application de l'augmentation de la TVA en octobre en prétextant la question des ordinateurs qu'il faut programmer, puis en sous-entendant qu'il s'agit aussi d'éviter les achats d'anticipation. Mais pourquoi les consommateurs anticiperaient-ils puisqu'on nous dit que l'augmentation de la TVA ne provoquera pas d'inflation ?

  33. @jean ai marre
    Effectivement Ils peuvent aussi choisir Bayrou. Sarkozy me semble cramé, ils l'ont chargé de faire tous les mauvais coups tant que c'est temps.
    Je ne pense pas que la droite choisira MLP car alors Jean-Luc Mélenchon serait élu au second tour.
    @ gabriela dans le cas Mélenchon/Hollande c'est bien entendu Hollande qui est élu au 2e tour mais alors les législatives nous pouvons être majoritaire à gauche.
    Notre programme est en train de jouer le rôle du programme commun en 1981 et peut amener une majorité vraiment à gauche de l'électorat donc faire un 1969 à l'envers (après le mouvement de 1968 mais une défaite en juin, comme ici après le 1968 rampant de l'automne 2010), la droite dans toutes ses composantes arrivant en 3e, 4e et 5e place. De plus si c'est bien le 3e round de 2005, il serait logique que la sagesse populaire place un champion de chaque camp au 2e tour.
    En tout cas comme le dit Michel Matain nous ne sommes pas au bout de nos surprises car tout va se jouer dans les derniers jours. Il nous faudra être très réactifs à la fois au sommet mais surtout à la base contre les coups fourrés de dernière minute.

  34. gabriela dit :

    J'ai vu un vidéo où Jean-Luc Mélenchon dissait: la moyenne des patron des petits entreprises (...), le 80% des patrons, c'est 4 mil € par mois. Au nom ceux là j'ai l’intention de taxer les autres (les gros patrons)
    Je crois qu'on pourrait bien parler à ce patronat, ils sont aussi tout l'intérêt ce qu'on gagne! Utiliser cet argument là, mais aussi leur demander "à quoi vous rêvez la nuit? à payer un tout petit peu moins pour vos salariés ou à avoir votre carnet de commandes remplit?"
    Mais encore, essayer (de même qu'on fait avec les ouvriers) qu'ils reconnaissent leur propre statu et qu'ils rencontrent la fierté d'être ce qu'ils sont socialement. C'est à dire, les séparer des castes supérieures de la société. Parce que dans tous les discours on les met du même coté qu'aux gros patrons, on dit "les patrons" comme s'ils étaient tous pareils, comme si leur intérêt était les mêmes. Et d'un coup ils ont peur de nous, quand ils devraient en fait, être nos alliés.
    je viens de parler (merci skype) avec un ami qui a une petit entreprise à Paris, et je rencontre que notre programme le vient comme un gant! Oui ! j'ai conquis une autre voix pour nous. Aussi lui il parlera avec ses employés.
    Si on arrive à parler claire et forte au petit patronat, c'est tout bénéf! Comme quoi serait bien si Jean-Luc Mélenchon puisse les intégrer dans son discours plus souvent, bien que je sache qu'il le fait de temps en temps.
    Ça bouge! Osez!

  35. maxou dit :

    Ardéchoise, n'oubliez pas qu'il s'agit du Front de gauche, qui dit front dits plusieurs alliés, et n'oublions pas que nous souhaitons une Vie République et que nous convoquerons une constituante, et je me répète, il me semble que nous repartons d'une page blanche... Mais peut-être que je me trompe... Non ?

  36. CN46400 dit :

    Sarko,et...les autres n'ont qu'un argument pour justifier la "rigueur" comme ils disent, "l'austérité" comme ils pensent: L'Allemagne...l'Allemagne...l'Allemagne et encore l'Allemagne. Il est temps que le FdG relance la critique de..l'Allemagne de Merkel, Schroeder et consort. Nous avons des billes, il faut les mettre sur la table:

    -Espérance de vie en bonne santé depuis 2004: 64 ans en 2004; 58 ans en 2010 en Allemagne (Eurostat) conte 62,7 et 62,5 en France!

    -Productivité en Allemagne par actifs en 2010 = 80 000€ contre 96 000€ (+20%) pour un actif français

    -Comment comparer le chômage des jeunes et des séniors en Allemagne et en France quand on constate que 80 000 jeunes se présentent en un an sur le parché du travail en Allemagne contre 160 000 (le double) en France?

    Personne, autre que le FdG et son candidat ne mettra les pendules à l'heure sur ce sujet!

  37. Michel Berdagué dit :

    Plusieurs Résistantes et Résistants parlent du C.N.R.et du Préambule de 1946.
    Livre de chevet à se référer en toute humanité,les 18 articles que constituent ce Préambule des Peuples Libres est celui-là même qui d'une part n'a jamais été appliqué dans sa totalité,et d'autre part ce Préambule a été en constance attaqué,voire dit dépassé, et toutes les dits crapuleux contre 1945, et les actes actuels sont l'expression au nom du "pragmatisme", de la "modernité" de la gestion des RH,de la remise en cause profonde de l'esprit de ce Préambule donc du Programme du C.N.R. dont il est issu.
    Sonia Bastille a totalement raison dans son § 3 d'indiquer cette articulation à propos de notre Sécurité sociale.
    Outre la reconnaissance du syndicalisme,de l'égalité Homme/Femme,(on voit le boulot à faire),le droit de grève avec exercice de la loi, articles 8 et 9 font très mal au Médeff et autres politiques suivant le Medeff et les banques privées:
    Art 8 :Tout travailleur participe, par l'intermédiaire de ses délégués,à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises.
    Art 9: tout bien,toute entreprise,dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
    No comment! Si le 8 Mai 1945, voilà un jour à se souvenir de notre Liberté, avec respect pour la Résistance pour tous les Alliés et les peuples libres qui ont vaincu des régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine. Cf l'Article 1.

  38. dudu87 dit :

    bonjour,
    "programme commun en 1981"
    En 81, il n'y avait plus de programme commun, simplement 110 propositions du candidat Mitterrand et le paradoxe était que la classe ouvrière croyait que ce programme commun existait toujours mais les classes moyennes savaient, elles, que c'était les 110 propositions du candidat qui faisait foi. Ce qui faisait dire à Marchais au soir du 1° tour: "Les français ont choisi la social-démocratie, nous allons les aider à faire leur expèrience". Entendu de mes propres oreilles dans les coulisses du Cel Fabien après sa déclaration générale aux télé.

  39. jihel dit :

    Pourquoi personne ne dit que toutes les charges "patronales" sont répercutées dans les prix à la consommation ?

  40. jerome flon dit :

    Courage les gars et les filles, on va y arriver! Pour ma part, je suis médecin hospitalier. Depuis un an, je pense avoir réussi à convaincre une vingtaine de personnes (amis, famille, collègues..) de voter FdG, et j'espère réussir encore.
    La technique? Les convaincre d'écouter Mélenchon, ensuite l'affaire est dans le sac car une fois entendu, tout devient plus simple...
    Résistons...

  41. bertgil dit :

    Sarkozy souhaite que l'on imite l'Allemagne.La presse allemande s'en amuse.L'Allemagne a des problémes comme les autres Etats européens, mais elle semble mieux les maitrisés.
    Mais il y a en Europe un probléme allemand.Lorsqu'on souhaite, comme Mme Merkel, envoyer un commissaire européen pour gérer, ou surveiller les grecs,là je suis pas d'accord.C'est de l'arrogance.La Gréce est un pays souverain.Je ne voudrais pas étre méchant ou rappeler des mauvais souvenirs, mais il y 70 ans l'Allemagne envoyait dans les pays conquis des gauleiters.Si les pays de la zone euros posent problémes à l'Allemagne, celle ci doit quitter la zone euro.Le probléme de l'Allemagne c'est l'effacement des chefs d'Etats et de gouvernement qui ne disent mots et donc consentent.Sarkozy admire l'Allemagne,Il a oublié que l'Etat français n'avait que des intérets.

  42. jnsp dit :

    @692 jihel
    T'inquiète pas, personne ne fera attention à ce que tu dis, tout mouvement a ses points aveugles.

  43. Michel Berdagué dit :

    dudu87 (691)
    C'est dire que Parti Communiste savait de quoi il retournait, même que, il n'était pas facile que de savoir que nous allions "descendre " jusqu'à même pas 2%. Dure expérience qui a réjoui tous les fascistes et patronat compris.
    Vive le Front de Gauche du nombre à deux chiffres.
    Votons Mélenchon, FdG.

    [Edit webmestre : "tous les fascistes et patronat compris"! On comprend de votre phrase que tous les patrons sont des fascistes à vos yeux. Je me sens personnellement insulté. Faites attention à ce que vous écrivez... Déjà, commencez par écrire moins !]

  44. gabriela dit :

    682
    Ardéchoise: Je trouve très intéressante ce que tu dites. En effet, il y a là 2 choses: 1) le leader charismatique 2) l'engagement des masses populaires et des cadres compétents après une potentielle victoire.
    Ce n'est ici la place pour faire une analyse en profondeur mais, l'histoire nous montre que le leader charismatique est condition primordiale pour engager le peuple vers une direction (bonne ou mauvaise, je parle d'un Che ou d'un Hitler). Le peuple peut avoir marre et détruire un système (Argentine) mais ce n'est pas de tout la même chose détruire que changer. Or, après la destruction, tout peut être réduit à un changement pas profond qu'exprime la colère mais qu'après s’apaise en on revient petit à petit à la même chose qu'avant. Mais les grands changement sont presque toujours associés à un personnalité qu'incarne le sens du changement. C'est la somme des circonstances plus l'existence du leader qu'incarne en lui et qui peut mener le changement. C'est comme si l'homme aurait besoin de ça. Moi je préférerais que soit pas comme ça et qu'avec que des idées on puisse changer, mais... Dés la premier fois que j'ai vu Jean-Luc Mélenchon (2008) j'ai su à cet instant qu'il pourrait le faire.
    L'engagement des cades formés je crois que ce n'est pas un problème puisque je vois de tas d’économistes, d’intellectuels en général qui sont avec nous (on devrait les mettre en avant plus je crois), que je reste tranquille. D'une autre part, l'engagement du peuple, ça va être une lutte en continue, il faudra éduquer en ce sens, sa prend du temps, mais peut être c'est la propre existence du leader qui donne l'envie de s'y mettre s'il arrive à séduire en ce sens là.
    Est-ce que tu est un peu rassurée?

  45. Labassijysuis dit :

    A l'instant sur France 5, Christophe Barbier nous explique que le vote Mélenchon est un vote social contestataire du même rang que celui du FN.
    Ce type, expert et journaliste politique de service autoproclamé, participe à la fabrique du consentement.
    Du haut de son assurance et arrogance, il prêche la bonne pensée, il nuit gravement à l'esprit critique.
    Visiblement il n'a pas participé aux dernières assises du journalisme. Il décridibilise une profession qui avait pourtant le rôle d'éveiller et éclairer les consciences, non pas les farcir.
    En 2012, on lui fait un dessin ? Je compte sur nous tous !

  46. Rached dit :

    Jean Luc,
    vous proposez une remarquable représentation tant du mouvement en lui même, tant télévisuel, soyez assuré d'un soutien fort et combatif de nombre d'entre nous, les détracteurs ne manquent pas et seront plus nombreux encore, proportionnels à la visibilité et l'ampleur du mouvement, vous êtes certes en première ligne mais vous avez à vos côté un très grand nombre d'humain très déterminés, dont je suis, courage et prenez soin de vous, rached

  47. Bélatar dit :

    On dirait du Mélenchon dans le texte et c'est un prix nobel d'économie !
    Quand je pense à l'effroi d'A. Pulvar quand Jean-Luc Mélenchon a évoqué la nécessité d'un peu d'inflation... Espérons qu'elle lise cet entretien.

  48. de passage 54 (64) dit :

    @684
    Je crois, comme toi, que Sarko veut inciter les gens à acheter maintenant plutôt que plus tard, parce qu'avec le relèvement du taux de TVA, les prix vont augmenter. Ainsi, il pourra se targuer d'une reprise de la consommation avant l'échéance électorale;

  49. Maria dit :

    Mr Sarkozy n'est pas encore "grille". Il peut effectivement l’être, car il sous-estime largement la déstabilisation de son propre camp face a son jeux "solo" assez difficilement compréhensible pour son propre troupeau. A mon avis il continue a s'imaginer un "grand stratège" qui sait ou il va et donc - pas la peine de s'en expliquer. La qualité de son discours a horriblement baisse comparée a celui de 2007. Il me semble que la il croit sincèrement qu'il ait tire le minuscule tapis "programme" sous les pieds de FH en lançant 1-2 mesures sur le crédit PME, le logement et également les monstruosités sur le cadre légal du travail + le beau cadeau au capital. La bonne nouvelle - c'est fait assez a temps pour que aucun citoyen ne peut se cacher derrière "j'avais pas bien compris" le 22 avril. Le vote montrera bien si la peur du futur de la vie inédit mais bien réfléchi et propose par les partageux prend encore le dessus sur la souffrance sans issue mais offerte par les bien connus depuis des décennies médiocres libéraux complètement déboussolés.

  50. Monique dit :

    L'intervention de Jean-Luc Mélenchon devant les militants réunis à la rencontre nationale du PCF, samedi 18 janvier.

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