26jan 12
Quelles journées ! Que de fortes images encaissées dans le Haut-Doubs, le territoire de Belfort. PSA, Alsthom, les noms de boîtes ont désormais des visages si près de moi. Et leurs voix me suivent à présent dans l’oreille de la mémoire. Retour de Besançon où nous étions si nombreux, je n’ai guère eu le temps de poser sac à terre ! Ne m’en demandez donc pas plus que je peux en écrire dans les conditions où je le fais. Mais n’est-ce pas déjà trop d’ajouter à mes interminables discours ces notes tout aussi longues. Je n’y reviens que pour d’autres sujets que ceux abordés par mes passages télé et mes interventions publiques. Ici quelques mots sur moi-même. Juste un signal d’humanité conservée dans une vie devenue très exclusivement attelée au travail et à la lutte contre le manque de sommeil. Puis je reviens sur le Front National. L’assaut est lancé. Je vous donne des arguments en les exposant noir sur blanc. Ils sont pris dans les causes du moment. Ma demande est que vous ne me laissiez pas faire tout seul le travail. Il est temps d’aider. Au bouton de veste. Un par un autour de soi, aller au contact pour convaincre et ramener à la République ceux qui s’en éloignent, parfois sans s’en rendre compte.
Ce qu’il y a de très agréable dans l’immense fatigue que je ressens au bout de trois semaines d’activité sans pause c’est que ma sensibilité aux offenses diminue. Les coups qui me sont portés sur un plan aussi personnel que celui auquel se sont risqués certains ne pénètrent plus aussi profondément qu’auparavant. Bientôt, peut-être, ils ne m’atteindront plus du tout. Dans les comptes de la fin, ces blessures de campagne m’auront alors aidé davantage qu’elles m’auront fait saigner. Je ne parle déjà plus du flot habituel des insultes ordinaires venant au fil de tant de plumes sans dignité qui me font « éructer » telle ou telle petite phrase, c’est-à-dire roter, « tonner », « m’emporter » et ainsi de suite. D’ineptes ignorants, sans culture ni connaissances des sujets que je traite se permettent tout contre moi, et cela ne finira pas, on m’en a prévenu. Il est tout simplement incroyable que ma côte de popularité continue de grimper malgré tout cela. Je ne parle pas de la floraison de portraits photos pris à la tribune, poings et visage fermés par l’effort qui me détruit en ce moment les cordes vocales. Je ne parle déjà presque plus des tentatives incessantes de violation de ma vie privée. Par exemple sur mon appartenance à la franc-maçonnerie.
« L’affaire » fut « révélée » par un « journaliste » du « Parisien », Erick Ackemand. Il commença par écrire que je refusais d’en parler avant de passer outre et de le faire quand même en allant trouver deux ou trois nigauds en mal de se donner de l’importance. Ceux-là firent des « confidences » que le mange-ragots se fit un devoir d’étaler sur son papier. Pensez ! Quelle trouvaille ! Ces bêtises sans intérêt n’aboutirent qu’à augmenter le nombre des curiosités malsaines et des fous qui, depuis, s’en prennent à moi. Quand vinrent mes biographes, que faire ? Eux ne pouvaient faire moins que d’en traiter puisque le fait était ainsi déjà « révélé ». Et moi je ne pouvais faire moins que d’en parler sauf à donner l’impression que j’avais quelque secret honteux à cacher. Je n’ai aucun secret. Je suis discret. Ce n’est pas du tout pareil ! Il n’y a rien de honteux à appartenir à la même histoire que l’auteur de l’Internationale et à celui de la Marseillaise. Il n’y a rien de dérangeant à partager une vision de la République à laquelle se rattachait le quart des membres du conseil de la Commune de Paris de 1871. Mais j’ai déjà dit cent fois pourquoi selon moi un élu ne doit pas faire acte de ses appartenances philosophiques ou religieuses puisqu’il a vocation à représenter tous les citoyens. Ce viol de ma liberté, qui serait dénoncé à grand cris si un autre le subissait du fait de son homosexualité ou de ses passages à la messe ou à la synagogue, est au contraire un encouragement à en commettre d’autres. Mais c’était bien l’intention de nuire qui animait le voyeuriste Erick Ackemand du « Parisien ». Il se régale depuis, m’ont dit certains de ses collègues, car pour une raison que j’ignore il est extrêmement hostile aux francs-maçons. A présent voici le pire qui est à vivre : l’insistance à m’interroger sur le sujet en commençant par la phrase : « Puisque vous avez décidé de reconnaître votre appartenance » etc. Le mot « reconnaître » suffit à situer ce que l’intéressé pense du sujet et doit donc le situer politiquement à l’égard des maçons qui l’entendent ! Sans oublier « irez-vous à la loge une fois élu » ? Imaginez la question posée à un élu juif : continuerez-vous d’aller à la synagogue ? A un chrétien : irez-vous à l’église ? Et ainsi de suite. Je n’ai jamais décidé de dire quoique ce soit. Cela m’a été imposé de force par Erick Ackemand du « Parisien », contre mon gré. Et depuis je subis l’inquisition de rustres qui souvent ne connaissent rien au sujet, ni au danger auquel ils nous exposent. Mais le plan est ainsi pris.
Quand je dis que je ne veux pas parler de ma vie et de ma famille, on me demande en « off » ce que j’ai à cacher. Quand je réponds publiquement que je dois respecter la liberté des miens qui n’ont pas demandé à avoir une vie publique et que je donne l’exemple de ma fille, une adulte qui a le droit de ne pas vouloir de mon genre d’existence, même si c’est une militante, que se passe-t-il ? Le baveux suivant éructe : « Puisque vous acceptez de parler de votre fille est-ce que vous ne cédez pas à la pipolisation » ? Les hyènes gémissent du désir d’aller plus loin. Je le sens. Les nouveaux inquisiteurs ont en commun avec leurs ancêtres une dose de perversité sans laquelle ils ne pourraient pas faire ce travail. Que faire ? Comment me défendre et protéger les miens ? Rien n’y ferait si bien que la seule arme qui reste à ma portée. En faire autant. Raconter la vie familiale et affective de ceux qui me violent, « révéler » les noms des francs-maçons des différentes rédactions qui pratiquent le voyeurisme à ce sujet. Ce serait alors tomber aussi bas que ceux qui m’assaillent. Mais quand ai-je choisi le terrain de combat ? Je n’évoque tout cela qu’en relation avec la bataille que je mène en ce moment et le drapeau que je porte. Car je suis engagé jusqu’aux oreilles dans la bataille avec l’extrême-droite. Et pour ceux-là, juifs, arabes et franc-maçons ont beaucoup à craindre si l’on tient compte de ce qui se dit et se lit dans les réseaux. Pour ces exaltés, à ma manière, je suis impliqué par les trois catégories de leurs névroses. Ceux qui m’exhibent de cette façon savent ce qu’ils font et à quoi ils m’exposent. Ne l’oubliez jamais mes chers lecteurs : ce n’est pas un jeu que tout cela.
« Libération » prétendait « alerter » en titrant comme on s’en souvient. On croyait l’hypocrisie à son comble ! Comme si on avait attendu cette « alerte » pour savoir que le danger est là, alors même que « Libération » en a fait un argument récurrent de ses appels au « vote utile » socialiste depuis des mois. Le gros titre fonctionnait comme une banalisation incroyable et même comme une injonction. Mais à présent il y a pire. C’est « Marianne ». La une en gros titre : « Je vote Le Pen ». Maurice Szafran écrit un éditorial répugnant de bonne conscience pour soi-disant nous « alerter » lui aussi ! Superbe révélation, cher Maurice ! Alors que tout son éditorial fonctionne comme la énième mise en cause « des politiques » qui n’est rien d’autre que la justification du vote contre-républicain de l’extrême-droite. « Je vote Le Pen » est un titre de raccolage hypocrite comme l’a été la une aguicheuse sur la prostitution. Ce qui fait le plus mal, c’est que je croyais tous ces gens amis. Je veux dire, en plus des liens personnels qui peuvent s’établir au fil des ans et des rencontres, je croyais que nous avions le même horizon de valeurs. Je découvre petit à petit qu’il n’en est rien. Qu’ils mènent un autre combat auquel je ne comprends rien mais dont les indices s’accumulent. Pourquoi ces braves gens ne s’interrogent-ils pas sur le point où est rendu le combat antiraciste dans notre pays ? Pourquoi, au lieu de mettre, comme des petits poujades parfumés, tout le monde dans le même sac, ne demandent-ils pas des comptes à ceux qui devraient en rendre ? Pourquoi n’aident-ils d’aucune façon ceux comme nous, qui passons à l’attaque après avoir publié des brochures et des livres d’argumentaires en début de campagne et qui continuons à le faire ? Pourquoi ne viennent-ils pas assister aux séances de formations de nos militants et de ceux de la CGT ? Quelque chose ne tourne plus rond. Vraiment pas rond. Quand l’ambassadeur d’Israël à l’ONU va rendre visite à madame Le Pen et revient joyeux et content, quand toute la presse bien-pensante a voté un blanc-seing de laïcité à la dame alors qu’elle est juste grossièrement anti-arabe et anti-musulmane, quand, sans autre examen, il lui est attribué une position favorable à la retraite à soixante ans et ainsi de suite, sans trêve et sans limite, je m’inquiète de voir tous les anticorps se retourner au service de la maladie. Il y a des raisons de se demander ce qui se passe vraiment. Quand le même « Marianne » et quelques autres trouvent mon vocabulaire « excessif » contre le Front National et essaient même de me tirer des regrets de la bouche, je vois clairement que toute boussole est perdue à cet endroit. Alerte en forme de connivence, titraille aguicheuse, banalisation, protection de flanc-garde, hum, hum : les oies du Capitole commencent mentalement à marcher au pas qui porte leur nom.
Etrange dépêche de l’AFP après un passage média il est vrai spécialement confus de madame Le Pen. On y lisait que Marine le Pen se serait engagée sur la retraite à soixante ans ! Bigre. Après toutes les injures qu’elle avait déversées sur les syndicalistes pendant le mouvement de grève contre la réforme, c’est presque une conversion gauchiste ! En fait, en regardant de plus près, on constate qu’elle invente ses réponses à mesure que lui sont posées les questions. Voyez précisément cet échange sur France Inter ce 25 janvier.
Patrick Cohen : « Autre sujet économique : les retraites. Dans votre programme, vous ne dites pas précisément ce qu’on fait de l’âge légal ou de la durée de cotisation. Est-ce qu’il faut modifier ou non la réforme accomplie par le gouvernement actuel ? »
Marine Le Pen : « Ah si, il me semble au contraire que c’est très clair. J’ai dit clairement que je pense que la meilleure option est la retraite à la carte avec une retraite pleine à 40 annuités… de cotisation. »
Patrick Cohen : « Une retraite à la carte… avec 40 annuités. Donc on reviendrait à 40 annuités de cotisations… »
Marine Le Pen : « Avec une retraite pleine à 40 annuités. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que si vous travaillez moins, deux ans de moins, vous avez une légère décote et vous pouvez obtenir votre retraite avec une légère décote. Si vous travaillez plus, vous pouvez obtenir une retraite qui soit supérieure. »
Patrick Cohen : « Et l’âge légal ? »
Marine Le Pen : « 60 ans ? Je crois que c’est un âge correct ».
Récapitulons. D’abord elle se prononce pour la « retraite à la carte ». Puis le journaliste lui fait dire l’âge préférable pour le départ à la retraite et elle répond « soixante ans ». Puis le journaliste lui demande si c’est l’âge légal de départ et elle répond oui aussi. Soit Le Pen essaye d’enfumer, soit elle n’y connaît rien. Car ce qu’elle dit est contradictoire : on ne peut pas vouloir « une retraite à la carte » et un « âge légal » de départ. Ce sont deux choses contradictoires. Voyons donc par étapes.
Si elle est pour une « retraite à la carte », c’est pire que Fillon ! Si elle est pour l’âge légal à 60 ans avec 40 années de cotisations, il faut qu’elle s’explique sur le niveau de la pension, le salaire de référence pour la calculer et ainsi de suite. Sans oublier le financement de tout cela. Ces points sont décisifs comme le savent tous ceux qui ont participé au mouvement contre la réforme des retraites. On a raison de se méfier et d’être très exigeant. Car sur la retraite, Le Pen a changé d’avis souvent. Ses réponses sur France Inter signifient-elles un nouveau changement ? Dans le texte, son projet présidentiel pour 2012 fait l’impasse sur la question de l’âge légal et dit seulement : « L'objectif doit être fixé de revenir le plus rapidement possible au principe de 40 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. » Cette définition, c’est bien celle de la « retraite à la carte » où l’on part à taux plein quand on a ses années de cotisation. Cela peut-être à soixante-deux, soixante-cinq et ainsi de suite selon l’âge auquel on a commencé à cotiser et le nombre d’années validées. Dans ce cas il n’y a pas d’âge légal de départ. C’était clair d’ailleurs il y a peu pour le FN. En janvier 2011, alors qu’elle est présidente du FN, le site du parti d’extrême-droite indique que « le FN soutiendra le maintien à 40 annuités maximum de cotisation sans considération d’âge légal de la retraite ». C’est cohérent et correspond à la définition de la « retraite à la carte ». Mais il y a déjà eu autre chose chez ces gens-là. En 2007, Marine Le Pen était la directrice stratégique de campagne de Jean-Marie Le Pen. Ils proposaient de relever l’âge légal à 65 ans. Et le 27 septembre 2010, pendant le mouvement social, le FN avait organisé un colloque sur la question. C’est Jean-Marie Le Pen, alors président, qui l’avait conclu au nom du FN. Il s’était prononcé pour « une retraite à la carte ». Car la « retraite à la carte » et « l’âge légal » sont incompatibles. Ne vous embrouillez pas. Je fais un petit paragraphe d’explications.
Il existe deux âges légaux pour la retraite en France aujourd’hui. Le premier c’est l’âge légal de départ. Il était à 60 ans et il est progressivement relevé à 62 ans d’ici à 2017. Sauf régime spécial, il est impossible de partir à la retraite avant cet âge, même si un salarié a le nombre d’années de cotisations requises. Le second, c’est l’âge légal pour avoir une retraite à taux plein, même sans le nombre d’années de cotisations obligatoires. Il était à 65 ans. Il passera progressivement à 67 ans d’ici à 2017. A partir de cet âge, un salarié qui n’a pas toutes ses années de cotisations ne subira pas de décote. Faisons le point. L’âge légal de départ est une protection collective. Il ouvre le droit au départ en retraite indépendamment de la durée de cotisation. Un salarié fatigué qui n’a pas cotisé 41,5 années peut choisir de partir à la retraite même s’il n’a pas le nombre d’années de cotisations requises. Actuellement sa retraite sera minorée par la décote, mais il n’est pas obligé de continuer à travailler. En 2010, plus de 8% des salariés partis à la retraite l’ont fait sans avoir cotisé la durée requise. Ils ont préféré partir à la retraite, malgré la décote, car ils étaient épuisés ou parce qu’ils considéraient que le montant de leur retraite serait suffisante pour vivre. C’est donc une liberté. Personne n’est obligé de partir à 60 ans (repoussé à 62). A l’inverse, dans le cadre d’une retraite « à la carte », un salarié qui n’a pas atteint la durée de cotisation requise est obligé de continuer à travailler. Il ne peut pas décider de partir à la retraite, même avec une retraite plus faible. Qui propose la « retraite à la carte » ? L’Institut Montaigne, le MEDEF, François Bayrou. Au total, la proposition de Le Pen est moins favorable aux salariés qui ont 40 années de cotisation après 60 ans. Imaginons un salarié qui a 62 ans n’a pu valider que 35 années de cotisation. Avec Fillon il peut partir avec une décote. Avec le Front de Gauche, il peut partir sans décote. Avec Le Pen, il ne peut pas partir. Avis aux benêts qui la croient : Le Pen c’est pire qu’avec Fillon.
Cette mystification n’est pas la première chez la dame. Voyez plutôt. On a beaucoup entendu parler des 200 euros nets que promet Mme Le Pen aux salariés gagnant jusqu'à 1,4 SMIC. Mais peu se sont penchés sur le détail de cette proposition et ses conséquences. Il faut d'abord préciser qu'il ne s'agit pas d'une augmentation en bonne et due forme du salaire. C’est une exonération de cotisations salariales à hauteur de 200 euros. Elle ne retourne pas au salarié, précisément en raison du fait que cet argent est déjà le sien. Car il faut bien comprendre que les cotisations salariales, qu'elle prétend rendre aux salariés, leur appartiennent déjà. Ils les récupèrent sous forme de « salaire différé », en remboursement de soins, retraites, allocations familiales et ainsi de suite. Cela signifie aussi que le salaire brut versé aux salariés, sur lequel est calculée la retraite, ne bougera pas. Mais surtout, le capitaliste n'aura pas un euro de plus à payer pour les salaires. Et la part du travail n'y gagne pas un centime dans le partage des richesses créées.
Invitée du « club Ethic » de Mme Sophie de Menton le 24 janvier, Marine Le Pen a d'ailleurs confirmé son opposition à toute hausse directe des bas salaires : « Je ne crois pas à une augmentation du SMIC qui repose sur l'entreprise. » C’est clair. Qui donc doit payer les augmentations de salaires ? Réponse de la dame : « C'est pourquoi l'Etat assumera la hausse du pouvoir d'achat. » Incroyable. Les contribuables se cotiseront pour se payer des hausses de salaires ! Inutile de dire qu’une telle trouvaille est déjà applaudie par les dirigeants patronaux ! Ainsi ce porte-parole de l'UIMM, le puissant syndicat patronal de la métallurgie, cité par le magazine « Challenges », qui parle de « propositions très alléchantes ». On le comprend. Comme l’a dit madame Le Pen au cercle des patrons qui l’écoutaient : « Je ne suis pas votre ennemie ! » Dont acte. On devine alors qui va payer les 200 euros de madame Le Pen. Le budget de l'Etat. C'est-à-dire les travailleurs eux-mêmes sous forme d’impôt ! Pourquoi ? Parce que la loi prévoit que toute exonération de cotisation sociale décidée par le gouvernement doit être compensée à l’euro près par un versement du budget de l’Etat à la caisse de sécurité sociale concernée.
Et si le budget de l'Etat compense ces 20 milliards de cotisations perdues, cela signifie que ce sont les travailleurs eux-mêmes qui paieront leur hausse de salaires en impôts. Loin d'augmenter la part de richesses destinée aux salaires, la proposition de Le Pen va donc au contraire mettre en péril la Sécurité sociale. Car elle coûte 20 milliards de recettes en moins aux caisses de Sécurité sociale. Cela reviendrait à doubler le déficit actuel de la Sécu ! Pour avoir une idée du coût de cette trouvaille sur les finances publiques, il faut se souvenir que le pays paye 50 milliards pour sa dette chaque année. La dette supplémentaire créée par Marine Le Pen représente une charge constante égale à 40% de l’actuel service de la dette du pays !
« Ah, mais ! direz-vous, madame le Pen a prévu de faire financer cette dépense par une nouvelle taxe sur les importations ». Les comptes sont donc censés s’équilibrer. Notons l’absurdité par rapport au programme annoncé par elle. Le FN ne peut pas prétendre d'un côté qu'il compte faire reculer les importations en les taxant et de l'autre, espérer que cette recette sera durablement élevée pour boucher les 20 milliards de trou supplémentaire dans les caisses de la Sécu. D'autant que le produit des droits de douane supplémentaires est estimé par le FN à environ 17 milliards par an. Cela ne suffit déjà pas à boucher le trou. Et cela est d'autant moins crédible que le projet du FN prétend déjà utiliser ces mêmes 17 milliards de droits de douane pour financer d'autres mesures. Comme « combler le déficit de la branche vieillesse », ce qui représente 6 milliards. Ou encore pour « financer la dépendance » ! Donc le FN n'a pas en réalité de solution pour financer ces 20 milliards de trou, à part préparer un nouveau recul de la Sécurité sociale. Avis aux benêts qui la croient : madame Le Pen vous prend votre montre pour vous donner l’heure en échange.
@ Antigone
Les gens dont je parle sont des hésitants entre Bayrou et Hollande grosso modo, et ils sont très conditionnés par le baratin libéral. Certes ils sont séduit par le personnages de Jean-Luc Mélenchon, mais une question revient sans cesse : Jean-Luc Mélenchon est-ce qu'il est fiable économiquement ? La même sempiternelle question qui est posée un autre intervenant plus haut. Je n'ai pas de réponse toute faite à cela, je tâche de détricoter les préjugés en fonction de la psychologie de la personne.
@ Jean-Luc Mélenchon:
« L’affaire » fut « révélée » par un « journaliste » du « Parisien »,
Je n’évoque tout cela qu’en relation avec la bataille que je mène en ce moment et le drapeau que je porte.
Tu es Franc-Maçon et alors ?
Moi qui ne le suis pas je pense fortement que l'homme politique qui t'anime est en cohérence avec le citoyen qui tu es. N'est ce pas là l'essentiel ?
Cette confrérie qui continue à alimenter les fantasmes, les théories du complot, n'est pas une secte, c'est une confrérie philosophique, et quand on parle de Franc-maçon autant donner du concret, comme l'abolition de l'esclavage, la propagation des idées des" lumières"aux quelles tu es très attachées, qui se matérialiseront dans la devise de la République. Je reste persuadé que ta pugnacité à défendre la laïcité vient de cet environnement philosophique.
Notre société n'est elle pas formée de catholiques, de protestants, de musulmans, de juifs, de noirs de jaunes, de blancs ? Comment se construit on ?
Lorsqu'on chante la "marseillaise" pense t on au frère Roger Delille ?, et Louis Amstron,et Duke Ellington, et Mozart. ? Refuse t on la pénicilline par ce que Fleming était Franc-Maçon ? Et Jules Valles et Louise Michel, peut on les suspecter ?
Jean-Luc, ne change rien, tu es le plus fidèle des porte-drapeaux et à ces nouveaux inquisiteurs, qui ont en commun avec leurs ancêtres une dose de perversité, je répondrais en chantant G Brassens :''le temps ne fait rien à l'affaire, quant on est con, on est con,,
Mon abonnement à Marianne se termine dans deux semaine, ouuuuff!Il était temps!
A lire absolument, ce matin dans Marianne, l'édito de Jacques Julliard qui voit en Hollande un nouveau Jaurès!
Le nouveau Jaurès qui n'a évoqué ni les chômeurs, ni les ouvriers dans son discours au républicanisme creux. Nous nous sommes des "populo-communistes". Ben voyons!
Attention, piège dangereux.
François Hollande n'a pas appelé à voter Front de Gauche au cas où nous serions devant lui au second tour ! Je vous propose cette analyse des propos de Hollande dans l'émission "Des paroles et des actes". L'essentiel est décortiqué. A bien méditer avant de penser que la social-démocratie a fait un pas vers nous et avant de commettre l'erreur de clamer l'union retrouvée.
Tant qu'il y aura des nations, des religions organisées et des idéologies politiques, les hommes seront toujours malheureux. Tant qu'il y aura des sociétés basées sur le pouvoir, l'argent et son gain, la popularité, la réussite sociale, et la hiérarchisation organisée des êtres humains entre eux, il y aura corruption. Tant qu'il y aura des idéaux et des combats idéologiques, ou des collusions d'intérêts idéologiques, il y aura dégénération.
à AB (13h06)
Merci pour cette bouffée d'optimisme !
@ Sylvain
il faudrait à n'importe quel citoyen 3 secondes pour le mettre face à des contradictions que tous ces gens des médias lui évitent. Voilà ce qu'il faut dénoncer concernant Sarko mais ça, personne n'en parle. Pourquoi?
T’inquiète pas mon cher camarade, moins on en parle et plus ça crève les yeux. Il s'est bien augmenté de 172 % le lendemain du diner au Fouquet's...? Et ça y en a des gens que ça les dérange et y en a qui s'en rappellent.
@ JLM
Le coup du compteur à installer à l’Élysée quand vous serez élu présidons de la 6éme, et ensuite payer votre propre électricité, les gens vont l'entendre, oh que oui, y a peut-être même des "gaullistes de gauche" à qui ça parle.
Bonjour à vous, extrait d'un courrier reçu ce matin.
On ne pouvait espérer meilleure reconnaissance de la pertinence et de l'utilité des propositions portées par le Front de Gauche et notre candidat Jean-Luc Mélenchon qui, depuis maintenant des semaines, bouscule le scénario de la bipolarisation annoncée entre deux candidats.
Merci Steph (306) pour le lien.
"François Hollande est un social libéral" c'est beaucoup plus clair que social démocrate. C'est important d expliquer que le libéralisme n'est pas seulement à droite.
Je dis : bravo !
@358 marechal
Je comprends toutes vos difficuléts car j'ai les mêmes qui me désespèrent parfois, sauf que j'ai l'impression que JL Mélenchon est une aide déterminante car moi seule je ne convainc pas, je sème un petit doute, lui il arrive après (à la télé en géneral, pas dans les vidéos que j'envoie)et là c'est bon, il emporte le morceau. La personne est alors un peu plus réceptive à son discours, comme ils disent : on a pensé à toi.
Ceci dit, il est difficile de faire boire un âne qui n'a pas soif. JL Mélenchon sera un président de rupture, celui de la révolution citoyenne et de la constituante, et comme le furent Chavez Correa ou Morales, il sortira tout seul des urnes quand les politiques libérales nous auront tous atteints. Tant que les gens ne se sentent pas eux personnellement visés, c'est bête à dire, mais ils restent et coucouchent niche social-démocrate.`
Le seul adversaire en France face à une crise majeure économique reste le FN quand tous les sociaux- démocates libéraux ne seront plus crédibles comme dans les années 30 : Lire "le grand bond en arrière" de Serge Halimi à ce sujet. Courage à tous. Mais sûr que quelque chose va se passer ça va pas durer trop longtemps comme ça et soyons heureux nous avons fait tous ensemble ce parcours dans le brouillard social libéral ou libéral tout court et JL Mélenchon est descendu dans le même enfer que nous, alors on a au moins cette chance celle de se rassembler là où il y a enfin une lumière.
Je reviens de l'assemblée populaire de Champigny et des environs (Nogent-le Perreux-St Maur). Plus de 200 participants! Décision de mettre en place deux collectifs (un par circonscription). Présence de syndicalistes,d'élus. Appel a faire signer pour appeler à voter pour notre candidat JL Mélenchon. A émergé la question de la santé notamment. Un processus est en route. Cette diversité sera notre force. Ce n'est qu'un début continuons le combat ! Nous en sortons plein d'enthousiasme!
Quelques mots de Grenoble.
J'ai marqué JL à la culotte, 7h consécutives lors de son périple grenoblois. Je passerai sous silence mes émotions, mes larmes, mes éclats de rire échangés avec mes camarades de lutte. Je veux adopter la posture du sociologue, de celui qui se prétend "étanche", qui a patiemment appris à mettre à distance pour observer et nommer. Alors, je nomme: JL est un phénomène. Il est inédit. Fatigué, au bord de l'épuisement, tjs aux aguêts pour ne pas commettre l'erreur. Mais heureux, comblé, porté, concentré pour tenter ce pari politique fou: (Re)construire, (re)conceptualiser le grand "méta récit" républicain, en direct, sans filet. 2h durant avec les "gens de peu" de la Villeneuve, puis avec les "gens" de la Maison de la Culture. Il (dé)construit la pensée de l'adversaire. avec une parfaite maîtrise des outils de la pensée dialectique... tout en s'adonnant à l'exercice permanent de l'éducation populaire. Rien que cela! Tout le monde le comprend et personne ne peut le suivre. Demorand : Exit le fantôme! Perdu, largué, pas d'accord mais ne sachant plus pourquoi et encore moins comment le dire. En plus d'être marxiste, JL est en filiation avec Deleuze, Guattari, Foucault et Bourdieu. Il envoie balader M. Weber. Il est à la fois savant et politique. Les 2 à la fois mon capitaine, sur la scène parfaitement maîtrisée du spectacle qu'il nous invite à envahir. Il sature l'espace de "nos" mots, créé du sens autour des concepts réhabilités. Il sait comme Chomsky que le mot est un vecteur mais aussi l'occasion de notre construction. On se construit en disant. Il avance comme un brise glace, l'oeil rivé sur les sondages. A nous tous d'oeuvrer pour que la glace ne se referme pas derrière, que JL et notre pari ne soient pas qu'une...
La prochaine fois que vous faites une chose aussi stupide, je vous exclus définitivement.
Oui, je suis en colère et il y a de quoi ! (le webmestre)
De grâce, cher webmestre, ne vous laissez pas emporter par votre colère - légitime, j'en suis sûr. On n'exclut jamais "définitivement", non?
Plutôt: "je vous mets en quarantaine jusqu'à ce que ma colère retombe et que vous prouviez que vous avez compris..." par exemple.
Merci pour votre boulot.
Martin
Ce que pense un "papi" de 65 ans qui a pris la retraite à 60 ans avec 42 années de cotisations : ancien militant et élu du PC dans ma commune, j'ai repris espoir avec la création du front de gauche car quand je vois robert Hue rejoindre la quincaillerie du PS, je ne peux m'empêcher d'avoir honte!
Je suis un peu isolé géographiquement, mais chaque fois que je peux, j'essaie de convaincre les sceptiques de la manière suivante.
J'entends souvent : "On ne sait plus pour qui voter !"
Je réponds: J'ai la solution à votre problème; donnez moi une procuration et j'en ferai bon usage!
On entend aussi : "Que ce soit les uns ou les autres, c'est pareil!"
Je réponds : Alors si c'est pareil, envoyez votre procuration au Front de gauche !
Je suis un peu blagueur, mais souvent, mes réponses amènent à une discussion plus sérieuse, ce qui me permet de parler du programme du front mais aussi et surtout du rôle indispensable de l'Humain dans la société. Il parait que c'est "utopiste", mais l'utopie n'est-elle pas la réalité de demain ? En tout cas, je me régale et je commence à croire à l'arrivée d'un vrai président de gzuche et à la sixième République.
Merci Jean-Luc
Aujourd'hui, dans "Mon Oeil", vers la fin de l'émission, Michel Mompontet a évoqué la différence de traitement médiatique entre le meeting du Bourget de F. Hollande et celui de J.L. Mélenchon à Besançon. A voir ici.
@ Jean-Luc Mélenchon @ Tous
La situation économique de notre pays est très dégradée et difficile. Le chômage de masse s'installe et devient très problématique tant pour l'économie que pour l'équilibre des régimes sociaux. La crise de la dette est de plus en plus profonde et touche nombre de pays de l'UE. L'agence d'évaluation financière Fitch a abaissé, hier, vendredi la note sur les obligations d’Etat de cinq pays de la zone euro, dont l'Italie et l'Espagne de 2 crans. Tout cela ne prête aucunement les Français à une euphorie électorale !
Je suis désolée si je vais paraître à certains un peu trop proche des réalités concrétes, des faits et rapports de force constatés.
La mobilisation collective plus ou moins de masse n'a pas eu les effets et les résultats escomptés par exemple sur la réforme qui remet en cause la retraite à 60 ans et qui fut actée par la loi sans que l'action syndicale ne puisse l'empêcher. Egalement, de nombreux "conflits"locaux montrent que socialement malgré ces conflits, ces luttes, le démantèlement, la fermeture, les licenciements, les délocalisations continuent, s'aggravent et démantèlent secteurs par secteurs, entreprises par entreprises notre industrie. L'UE et l'euro permettant la facilitation et l'obligation de ces choses !
La Gauche, en intentions de vote, est attractive à hauteur de 40%. François Hollande situé dans les 30% et notre camarade Jean-Luc Mélenchon à hauteur de 9%. Mais, la réalité de ces données devrait relativiser l'hyper enthousiasme de certains qui procèdent malheureusement que par l'autopersuasion.(je suis persuadé(e) donc le citoyen électeur l'est aussi !). En campagne, la gauche attractive de 2012 fait un score d'intention inférieur à celui de 2007 à pareille époque !
Les vidéos du forum Libération à Grenoble sont en ligne.
@354 pascalgauche
"Si je vais coller des affiches dimanche c'est pas pour atteindre 10% (qu'on a déjà atteint) mais pour tenter notre chance pour le 2nd tour. Libé veut étouffer le Front de gauche, en le considérant au mieux comme une force d'appoint, au pire comme un empêcheur de tourner en rond !"
Si c'est ce que vous croyez vraiment, vous pouvez arrêter de coller des affiches tout de suite et rentrer à la maison. C'est lorsqu'on entretient des illusions sur des objectifs hors de portée qu'on sème la désespérance. Rome ne s'est pas fait en un jour. Bien sûr que l'objectif à terme c'est de dépasser la gauche molle, mais il serait illusoire, quand on connait un peu la vie politique, d'imaginer que ça va arriver subitement, lors de cette élection présidentielle. Pour ma part, même si vous me trouvez rabat-joie, je pense qu'arriver à 10 % serait une performance remarquable. 12 % un triomphe. Bien entendu, je souhaite que le score dépasse les espérances les plus folles.
Vous m'avez donné envie d'aller revoter. La dernière fois, j'ai joué à trou pique nique douille entre les bulletins que je n'avais pas éliminés, c'est dire...
J'espère juste que vous ne ferez pas comme les verts, vendre votre âme au diable pour quelques sièges de députés. Bon courage pour la suite, vous faites un travail remarquable.
@356Marechal
Tu n'as qu'à les renvoyer vers les 40 économistes qui soutiennent le Front de Gauche et les quelques dizaines d'Economistes Aterrés dont les propositions sont à 80% les mêmes que celles du Front de Gauche.
D'autre part, bcp, au Front de gauche ont participé à des mandats politiques ou syndicaux, nous ne sommes pas sortis de la dernière pluie. Et puis la crédibilité de la droite et du PS, on voit ou elle nous mène partout en Europe. Dans le mur ! La question est de savoir : voulez vous continuer dans cette direction ou voulez vous prendre un virage à 180 degrés ?
Quant aux sondages, méfiez vous, pour l'instant beaucoup de Français (près de la moitié je crois) ne savent pas encore pour qui ils voteront et s'ils voteront. Ils cherchent, ils s'interrogent. Le vif de la campagne commence juste. On ne sait pas ce qui va sortir des urnes et même la possibilité qu'il y ait deux candidats de gauche n'est pas exclue. Quelqu'un parlait d'utopie, peut-être mais qui s'imaginait la veille de la révolution de 1789 que la monarchie allait tomber et Louis XVI avec ?
Le PS ne se réveille, hélas, pas. Le soi-disant virage à gauche de F. Hollande n’est que de la poudre aux yeux. Elu, F. Hollande demeurera ce qu’il a toujours été : un social-démocrate qui s’inclinera devant la grande finance, et prendra les mesures d’austérité, dictée par le FMI et l’UE, version Traité de Lisbonne.
Déjà avant le premier tour il partage avec les Verts /EE des sièges pour l’élection législative qui suivra les présidentielles. En clair, il achète le ralliement des écologistes, nonobstant que ceux-ci proposent leur propre candidat à l’élection présidentielle. Au lieu de vendre leurs idéaux pour un (gros) plat de lentilles, les Verts / EE feraient mieux de faire alliance avec le FdG, qui, lui, propose une production écologique, apte à favoriser la relance.
@ 380Sonia Bastille@ Jean-Luc Mélenchon @ Tous
Mais, la réalité de ces données devrait relativiser l'hyper enthousiasme de certains qui procèdent malheureusement que par l'autopersuasion.
Bon, chère Sonia, après vous avoir lu, on fait quoi ? On sort les mouchoirs ?
Qui vous dit que c'est de l'autopersuasion ? Vos %, ce sont de la " tristétude'. Soyez pragmatique, regardez autour de vous, parlez avec les gens, et vous verrez que nous sommes en marche, que de plus en plus notre leader est non pas entendu, mais écouté. Sur les blogs d'en face, nombreux sont les intervenants qui parlent de Jean-Luc et ps pour en dire du mal, mais pour dire combien son approche des solutions est correcte.
@Sonia Bastille
On en est a peine aux préliminaires... Quasiment aucun média ne nous soutient. L'effet exponentiel des nouvellement convaincus qui font découvrir le FdG à leur amis, parents, collègues ne commence qu'a peine a prendre de l'ampleur. Il y a encore la barrière du "vote utile" qui retient encore énormément de citoyens de gauche dans leur réelle aspiration au vote. Mais dans la dernière ligne droite du premier tour les médias auront obligation de nous donner le même temps d'antenne. Les idées de fond du FdG se seront répandues parmi tous ceux qui n'ont pas de parti pris, tous ceux qui recherchent la meilleure solution, un avenir a donner a leurs enfants. Notre score sera tellement proche de celui du PS dans les sondages que le vote utile votera en éclat, ou plus exactement se retournera en notre faveur et notre candidat sera confronté à ses concurrents. Si les idées sont des armes et un programme concret, détaillé et expliqué une armure, alors le meilleur film de Sylvester Stallone passera pour une comédie musicale quand il faudra que les autres concurrents fassent face avec leurs "programmes". Je leur souhaite bien du plaisir.
En attendant la France se remet au rouge (à consommer sans modération celui là).
Guy Bedos annonce un soutien "critique" à Hollande (tout en souhaitant qu'il se "Mélenchonise" un peu).
Il ne lui viendrait pas à l'idée que la meilleure façon de Mélenchoniser Hollande, ce serait de voter Mélenchon au premier tour ? Décidément les "peoples", aussi à gauche soient-ils, sont incapables de franchir le pas. C'est plus fort qu'eux. Ils vont là où sont les dominants, là où sont les notables, ceux qui mangent aux mêmes tables qu'eux. Solidarité de notoriétés, pour ne pas dire réflexe de classe.
Je recommence en vous donnant quelques points de vue sur le contenu de la campagne.
Je pense d'abord absolument indispensable d'éviter les noms d'oiseau pour les autres candidats car cela nous discrédite, même si je peux comprendre le contexte.
Il faut sortir de leur programme ce qui de notre point de vue précise leur réel positionnement vis à vis du peuple; ainsi j'ai bien entendu Marine Le Pen défendre le maintien des prestations familiales pour les familles aisées et ne comprenant pas l'idée d'une redistribution sociale sous prétexte que cela pourrait empêcher la natalité même chez les riches; je pense qu'elle ne remet pas en cause les déductions fiscales pour emploi de personnel de maison (bien préciser hors garde d'enfants ou aide à domicile pour personnes modestes et dépendantes) ou d'installation d'un sauna dans sa maison.
Je pense aussi très important de parler du fonctionnement de la Justice (voir revendications du syndicat de la Magistrature) qui a été de plus en plus mise sous la coupe du gouvernement; de même pour l'Information et d'autres domaines : bien faire savoir que ce gouvernement a attaqué notre fonctionnement démocratique à tous les niveaux tellement que d'autres démocraties s'étonnent que les Français aient accepté cela; ce Sarko et ses sbires sont liberticides et il s'agit de le rappeler
dernier point qui me semble à moi(?) important: il est nécessaire de bien gérer l'argent public et de rappeler à tous nos élus qu'ils doivent les fonds publics comme ils le feraient pour les leurs, que des priorités soient décidées d'abord pour l'humain par exemple des aménagements urbains pour handicapés (cela sert à tout le monde d'ailleurs!) plutôt que des rond-points...etc dégraisser les haut fonctionnaires...
@ 382 Gilbert Duroux
Pour ma part, même si vous me trouvez rabat-joie, je pense qu'arriver à 10 % serait une performance remarquable. 12 % un triomphe. Bien entendu, je souhaite que le score dépasse les espérances les plus folles.
Complètement d'accord ! Comme disait Paul Eluard dans le Chateau des Pauvres "Venant de très bas, de très loin, nous arrivons au-delà". La gauche, la vraie, revient de très loin et de très bas. Et pas seulement en France mais dans toute l'Europe. En Italie qui a vu un parti communiste recueillir des 30/40 % de voix aux législatives dans les années 70/80, la vraie gauche n'a plus un seul député ! Avoir sur un vrai projet politique au moins 10 % des voix à la présidentielle que nous retrouverons aux législatives, ça ne s'est pas vu en France depuis 30 ans ! Le Front de Gauche est jeune et il est dorénavant totalement inscrit dans le paysage politique malgré la censure sévère dont il est l'objet dans les médias. 30 ans d'idéologie ultra-libérale dans laquelle ont sombré tous les PS d'Europe ça ne se corrige pas en quelques jours de campagne. Le Front de Gauche et la candidature unitaire autour de Mélenchon ont réveillé tous ceux qui à gauche s'étaient plus ou moins mis sur la touche, l'espérance que le changement existe. l'idée que le changement est possible fait de nouveau son chemin. Un cheminement interrompu depuis trop longtemps. Ce chemin ne s'arrètera pas le 22 avril quelque soit les résultats. Nous avons lancé un mouvement énorme qui prendra le temps qu'il lui faudra et que nous ne connaissons pas.
@ Sonia Bastille
Je pense que ce que vous appelez l'autopersuasion est nécessaire pour militer et propager la parole du Front de Gauche. Il faut avoir la foi du charbonnier pour ne pas baisser les bras. Je ne pense pas qu'en juin 1940 le général de Gaulle aurait pu continuer le combat et la résistance dans la débâcle sans une foi inébranlable dans la victoire.
Ce n'est pas pour rien que les militants scandent résistance dans les meetings. Comme l'a dit notre candidat nous sommes dans la saison des tempêtes, alors notre confiance en nous même doit être inébranlable.
Si nous n'avons pas confiance dans la justesse de notre programme, dans notre capacité à convaincre, alors autant laisser tomber et ne pas aller voter.
On peut avoir la foi sans s'auto-aveugler. Certes c'est difficile, mais méditez cette phrase de Mark Twain "Ils ne savaient que c'était impossible, alors ils l'ont fait."
Une dépêche AFP de cet après-midi nous annonce que Merkel va intervenir dans la campagne pour soutenir Sarkozy. Avec de tels amis, il n'a pas besoin d'ennemis.
Pour répondre à notre ami et camarade Gilbert, si JL Mélenchon ètait traité d'égal à égal par les médias que notre président actuel (ce qui nous semble naturel en démocratie), je vous laisse le soin de calculer à la louche et de nous dire à combien serait JL Mélenchon dans les sondages. Cordialement.
Une conférence de presse d'un journaliste irlandais face à la BCE qui se montre pugnace et obtient le silence gêné des fauteurs de crise. C'est le frère de notre Jean-Luc, ce type !
A diffuser très largement, en espérant que les Pujadas, Aphatie, Calvi et autres Langlet tombent là-dessus : ils se volatiliseront aussitôt ou crieront à l'imposture !
L'Euro ? Le Franc ? Le Sou ? Ce dont souffrent les ouvriers, les petits salariés, les paysans pauvres, ce n'est pas du nom de la monnaie qu'ils ont dans leurs poches, c'est de l'absence de monnaie ! (Pour répondre à Le Pen).
Réalisme et utopie.
Je ne suis pas en France maintenant donc, je ne sais pas si ce que lis ici par rapport à "l'ambiance" là bas, est vrai, c'est à dire, si "quelque chose se passe" ou si ce n'est que l'"enthousiasme" des camarades qui écrivent ici. Mais en tout cas, si c'est de l'enthousiasme il est tout aussi puissante, parce qu'on n'a pas vu ça en France depuis bien d'années et cela peut faire bouger les lignes très vite si cela se répand. Ce qui m'amène sur l'utopie que quelqu'un mentionnait. A quoi sert l'utopie? on le demandait à Galeano (l'écrivain uruguayen des veines ouvertes de l'Amérique Latine). A continuer à marcher. Elle n'est pas la gare, elle est la route. On peut dire Jean-Luc Mélenchon est utopiste (je ne le crois pas de tout, mais encore), l'utopie vous donne une direction précise, sans elle on sait jamais où on va. Le FdG c'est le seul à proposer une direction ver laquelle aller, tous les autres envisagent de mener plus ou moins bien le modèle qu'on a mais dés que vous grattez un peu, on voit qu'ils n'ont pas la moindre idée de vers où aller. Donc on devrait revendiquer l'utopie comme an atout. Tout proposition concrète s'en découle de cette utopie, le "réalisme" est la façon dont nous proposons d'aller vers l'utopie. Dans une campagne électorale on doit mettre l'accent sur les mesures concrètes, mais si on nous accuse d'utopistes il ne pas mauvaise chose d'expliquer que oui en effet on est les seuls à savoir où aller, et peut être même à demander "quel est l'utopie de Sarko, FH, Le Pen, etc?" "où voudraient ils nous amener avec toutes ces mesures qu'ils proposent?" "quel modèle de société ils cherchent?" On doit d'abord rester sur l’immédiate mais après on pourrait comme même...
Autre pan de la stratégie du choc puis du silence en Europe. On tait les mouvements sociaux et les grèves un peu partout. En Italie, les taxis, les pompistes et les gérants de station essence, depuis une semaine et plus. En février, les médecins généralistes, et des dizaines de catégories qui refusent l'austérité et vont tout faire sauter. Vous imaginez un directeur de quotidien normal qui consacrerait une page entière aux luttes sociales partout en Europe ?
@Sonia Bastille
Dites donc vous. La "réalité concrète" c'est quoi au juste ? Un simple pléonasme ou un élément de langage de Jean-François Copé ? Je vous laisse choisir. Si nous sommes d'accord vous et moi sur le constat. Nous sommes opposés sur la solution. Venir bêler ici pour rassembler le troupeau n'est que peine perdue. Si le PS est si peu confiant de sa capacité à rafler la mise, c'est bien qu'il sent confusément que "le programme de son candidat" l'éloigne de son électorat historique...
La "réalité concrète" a bon dos pour nous faire avaler des couleuvres. Mais vous êtes chanceuse, vous avez encore la possibilité de choisir un camp et de vous mettre à table ; et pas seulement de choisir la sauce à laquelle vous accepterez d’être mangée. Si vous passiez autant d'énergie à réfléchir sur le projet politique que vous souhaitez au fond de vous, plutôt qu'à vous morfondre dans les lieux communs et le compromis rassembleur, le FdG aurait déjà votre adhésion.
A quatre lettres près, "compromis" donne "compromission". Alors ne baissez pas les yeux! si ce n'est pour prendre de haut cette "réalité concrète" face à laquelle vous n'envisagez aujourd'hui d'autre possibilité que celle de vous résigner.
La question allemande n'attendait qu'une réponse, nous l'avons. Nicolas Sarkozy est un bon élève qui mérite les encouragements (AA+), quelques cours particuliers du style "pacte de compétitivité, indépendance de la BCE, racket des pays périphériques, tout savoir sur la flexibilité, aggravation des inégalités" et il aura les félicitations (AAA). Une réponse, inviter systématiquement notre bon Oscar qui jouera le contradicteur. Le rouge les effraie.
Mélenchon face à Demorand et Szafran, une leçon de politique!
magistral!
Face à N Demorand, Jean-Luc se déclarait fatigué ! Au forum de Libé à Grenoble je trouve ses propos remarquables de sincérité, d'humour, et de profondeur. Il a su leur dire comment on trouve le traitement du FN dans les médias, les réponses données à la fin, pas mieux ! Je me demande si il faudrait pas se rapprocher de ce rendu verbal dans les meetings, la sonorisation peut le permettre. L'écoute du peuple est là, et parler sans élever la voix donne plus de force et de profondeur qu'on le croit. Je vais écouter la suite, le débat avec Alexis Corbières sur la laïcité.
@ jean ai marre (397)
Au contraire, je suis un peu plus que pragmatique, je tiens compte des réalités, des rapports de force, de ce que souhaite mes concitoyens. Je ne me raconte pas d'histoires ! Bref, je suis constamment dans le « Aller à l'idéal mais comprendre le réel » cher à Jaurès. Je me situe dans une démarche intellectuelle pour la victoire de Jean-Luc Mélenchon d'une part et la victoire de la gauche unie d'autre part.
L'autopersuasion c'est aussi la négation de la réalité, du pragmatisme et cela débouche sur le déni de la réalité et au final sur de la désillusion, de l'amertume et on brûle ce que l'on adorait hier !
@ rom (398)
Ah bon « aucun média ne nous soutiens » et bien que font l'Humanité, Politis, Regards, le Monde diplomatique et sur la toile, Médiapart, etc...! ? Les journalistes qui suivent le FdG et Jean-Luc Mélenchon à Libération, au Monde ou encore à BFM-TV rendent un aperçu assez équilibré de sa campagne électorale.
« notre score sera tellement proche de celui du PS dans les sondages que le vote utile votera en éclat, ou plus exactement se retournera en notre faveur. » Ce que vous dîtes n'est étayé par rien ! C'est ce que j'appelle de l'autopersuasion. Vous le pensez, vous le répétez, comme si c'était vrai, une donnée vérifiée et que cela est partagé par le plus grand nombre ! Paur ma part, je me situe pas dans le déni ou l'interprétation fausse de la réalité.
Dans mon commentaire, je disais que les candidats de gauche (F.Hollande et J.L. Mélenchon) approchaient à peine 40 % des intentions de vote. Cela ne percute personne ?! Laurent Bouvet, analyste et essayiste, Professeur à Sciences-Po, homme de Gauche, a également relevé cette donnée qui devrait nous interpeller !
Je ne sais pas si on va réussir à suivre tellement il y a de la matière sur le Net.
Cet après midi j'ai visionné deux choses :
1) le débat en direct des communistes à Aubervilliers sur le même canal qu'utilise placeaupeuple pour retransmettre les meetings.
2) la partie Jean-Luc Mélenchon du forum Libération. Ce dernier moment étant un régal.
Je voudrais juste en tirer des éléments pour notre lutte contre le FN notamment ce qu'a dit Pierre Laurent à Aubervilliers : "Si Sarkozy a le score que lui prédise les sondages et si le FN aussi alors c'est la droite qui gagne au 2e tour. Si Sarkozy a le score que lui prédise les sondages et que le FN est bas alors c'est la gauche qui gagne au second tour". Or qui mène la lutte front contre front et sujet par sujet contre le FN et non sur des questions morales, c'est le front de gauche. En procédant ainsi on gagne aussi et fortement sur les classes populaires qui s'abstiennent et sur celles entrainées dans un vote de protestation. Jean-Luc Mélenchon a aussi marqué des points à Grenoble sur le rôle des médias, malgré la protestation de Demorand, dans la banalisation du FN. Je crois qu'ils ont compris. Et si on arrive à faire baisser le FN alors il n'y a plus d'argument pour le vote utile car la droite hésite actuellement entre Bayrou et Hollande et Sarkozy ne sera pas au 2e tour. Je vois de plus en plus, comme Christophe Barbier, un second tour Hollande/Mélenchon.
Merkel sera là pour épauler notre Sarkozy lors des ses meetings. Mais alors, mais alors... Sarkozy, est candidat ! L'info nous vient donc d'un chef d’état étranger. Que va t-il lui rester à nous annoncer comme autres mauvaises nouvelles dimanche soir?
[Edit webmestre : Merkel n'est pas chef d'Etat, elle est chef de Gouvernement. Il y a un président fédéral de la République en Allemagne. Il se nomme Christian Wulff. C'est le chef de l'Etat.]
Encore de l'éconoqroque. Vu dans une salle pleine à Paris " D'un retournement l'autre " de Frédéric Lordon, gratuite et à l'initiative du Front de Gauche, exceptionnel du monde à être debout avec Martine Billard et Anne Sabourin futures députées du centre de Paris du Front de Gauche. C'est grâce à M. le Maire Jacques Boutault (vert ayant voté Non en 2005) qui nous a permis de mettre cette grande salle à disposition,qu'il en soit remercié. Après la pièce jouée par le commando FdG contre les finances folles un débat riche s'est échangé avec la salle. Les lignes bougent et NOUS sommes de plus en plus visibles. Alors tout est permis pour la Victoire.Nous avons plus de 80 jours pour gagner.
Ce matin projection en avant première gratos d'un film Américain dénonçant les mécanismes de management du privé malade appliqués dans l'instruction Publique aux states : " Detachment" A voir absolument.Il sort Mercredi. C'est un film qui montre les dérives et les impasses au niveau de l'enseignement même,de la place des Professeurs qui ne peuvent qu'être perturbés et plus par ce système voulu et programmé pour le seul profit des 1% privés et morbides.
Tout concoure à ce que nous soyons victorieux à l'élection ¨Présidentielle pour la Sixième,profitons-en en militant toutes et tous pour le Front de Gauche avec notre Candidat Jean-Luc Mélenchon. La suite viendra en synergie presque les mains dans les poches.
Michel 41
FN. Un nouveau tract national va massivement arriver. Très bien fait. Sur le site PG en attendant.
Aujourd'hui les candidats devant France Nature environnement. Sur Internet et sur les radios il n'y a que l'intervention de Hollande qui promet une conférence nationale. Hollande qui a oublié l'écologie au Bourget et dans ses propositions ! Comme d'habitude il nous faudra relayer l'intervention de JLuc pour contrebalancer les chiens de garde.
Pour une fois je vais être en partie d'accord avec Sonia Bastille sur la description de la situation actuelle 40% seulement de ceux qui s'expriment veulent voter à gauche. Or la dynamique qui est en train de monter et c'est celle-là que ne voit pas Sonia commence à prendre sur les 50% qui s'abstiennent dans les milieux populaires et aussi sur les entrainés dans le vote FN. Globalement nous allons aussi prendre sur l'électorat socialiste du NON de gauche mais à l'arrivée Hollande aura autant de voix car parallèlement une partie de la droite va choisir le cheval Hollande (il vaut mieux passer par la case Papandreou ou Zapatero en France). Bien sûr tout cela n'est pas scientifiquement étayé mais basé sur les multiples témoignages de ce blog ou sur mes propres discussions avec des gens les plus divers. Encore cet après midi Pierre Laurent a apporté le témoignage d'un syndicaliste CFDT : la gauche est de retour, et la gauche de retour c'est le front de gauche. Dans l'Education Nationale le SNALC a décidé de soutenir Jean-Luc Mélenchon. Cela a fait l'objet d'un communiqué du groupe de campagne "éducation" du Front de gauche. Il y a donc bien une dynamique très forte en faveur du front de gauche et Jean-Luc Mélenchon, qui va prendre une direction exponentielle dans les prochaines semaines. Le rassemblement de la CGT au Zenith va être à mon avis un autre moment fort de l'engagement des forces syndicales dans la campagne. La lutte des classes est de retour et n'en déplaise à ce patron américain c'est nous qui allons la gagner et ce n'est pas de la méthode Coué comme le pense Sonia c'est inéluctable.
Un grand moment à Grenoble ! Merci une fois encore Monsieur Mélenchon pour ce que vous donnez de votre personne pour nous sortir de ce cauchemar qui dure depuis trop longtemps.
Où l'on a également eu confirmation que Demorand (tout comme le petit Barthès) n'est qu'un gamin capricieux et boudeur...
Camarade Gérard
Mélenchon / Hollande : enfin le débat refusé par un peureux pour éclairer le Peuple aura bien lieu!
La Gauche fait 40%... Oui, c'est vrai, et c'est pas d'aujourd'hui, c'est vrai depuis la libération a quelques variantes prés.. C'est une affirmation qui mange pas de pain, et il n'y a pas besoin de boules de cristal pour le dire !
D'un autre coté, quel est le score de la droite en général ? Légèrement plus haut, je dirais dans les 44 %, si je me trompe vous pouvez réévaluer ce chiffre vous mêmes, (mis a part De Gaulle).
Ors donc, qu'est ce qui fait que la droite l'emporte presque a tous les coups ? encore a mon avis c'est qu'elle vire le plus souvent en tête au premier tour, la dynamique de la "victoire" entrainant un surcroit de voix au second tour, beaucoup d'électeurs ne sont que des suiveurs, ils vont la ou ils leurs semble que la victoire est possible.
Pour la gauche qu'est ce qui a fait qu'elle a réussi par deux fois a l'emporter ? La première fois je pense que la dynamique très forte de l'union de la gauche dans le programme commun a joué un grand rôle, plutôt le fameux programme commun d’ailleurs, et la deuxième fois c'est comme pour la droite en pareil cas la "prime au sortant", donc pour le moment rien de neuf sous le soleil.
Et donc ces 40% ? si on en croit les sondages, F.H. en aurait pour lui tout seul environ 23, il faut donc trouver a qui vont les 17 % qui restent : certains candidats sont transparent pour le moment ou n'auront pas a priori les 500 signatures, EELV ne cesse de descendre et approche les 3%, donc le reste est pour le FdG !
A nous de faire jouer la dynamique de campagne ! F.H. n'est pas si loin que ça, et si nous "montons" n'oubliez pas que lui descend.. Puisque notre réservoir est "commun"... Les "suiveurs" feront le reste !
Michel Berdagué
Ce débat aura-t-il vraiment lieu ? Il faut, si c'est le cas, confirmer cette bonne nouvelle.
Il faut convaincre autour de soi, nous avons des arguments solides. Auprès de notre famille ou de nos amis ils ont plus de poids, soyons la gauche décomplexée.
Diffusez des vidéos : les animations du PC sur le thème "on va leur faire un dessin" sont très bien faites, les meetings de Jean-Luc Mélenchon, les articles traitant des idées du FdG...
Si chacun d'entre nous arrive à convaincre petit à petit 10 personnes parmi ceux, par exemple, qui ne pensaient pas voter, alors nous gagnerons.
A ce propos je cherche l'animation "on va leur faire un dessin" sur la 6eme république.
"Place au peuple" est un outil important pour diffuser ces idées, des vidéos...En particulier la video sur la conférence de presse présente sur ce site et partagée par superbo (402) est édifiante...
Serait génial que chacun arrive a convaincre 10, ça nous donnera 100% si est vrai qu'on est a 10%! Si je ne me trompe pas il suffirait d'arriver à convaincre 1 et demi de plus pour chacun d'entre nous (pour le premier tour). Mais comme de ce 10% tous ne militent pas, oui, les militantes auront à convaincre plus. Je crois que 3 mois c'est bien pour le faire, et si on le pense comme ça (chacun 3 ou 4) c'est moins difficile à imaginer de le faire que penser à 10, n'est pas?
Moi, en Uruguay j'ai convaincu 2 (mon ex, là bas à Paris et une amie française ici qui ne vote pas depuis "des siècles" elle dit), comment je voudrais être là à vous aider!
J'ai un autre ami français ici (PS lui), je suis en train de faire un travail très fin, mais il est dur... Je continue pourtant et comme vous, je ne lâche rien!
@Sonia Bastille
il va de soit que quand je dis "aucun média ne nous soutient" c'est ironique. Aucun média n'a a soutenir qui que ce soit, n'est ce pas ?
Juste diffuser des informations, éventuellement avoir des magazines pour les commenter.
Le problème est fort simple: les médias que vous me présentez sont peut être les plus "softs" mais certainement pas sans subjectivité et qui plus est n'intéressent que ceux qui cherchent déjà a se renseigner un minimum. Les mass média, ceux qui touchent directement les indécis, ou les allergiques à la politique nous donnent moins de temps d'antenne (largement moins) et se bornent a poser des questions rase moquette, voir de mauvaise foi.
Quand à mon optimisme pour la nette augmentation des convertis, elle est somme toute assez simple. j'ai convaincu deja 3 personnes, 3 autres y réfléchissent mais sont abasourdies par le vote "utile". les personnes en question ont automatiquement commencé a se procurer "l'humain d'abord" et a le diffuser à toutes leurs connaissances/famille. ça prend comme une trainée de poudre. une bonne vieille mèche lente d'autrefois, parfois ça ralentis un peu mais ça avance toujours. combien de convaincus UMP, PS, MoDem ou FN font circuler les idées de cette manière? quasi personne. pourquoi ? parce que c'est du déjà vu, y a rien à discuter, on ne saurai même pas comment convaincre son voisin même si il était très réceptif... on "connait" et on sait déjà intuitivement où ça nous mène.
Je respecte ton point de vue, mais je n'aime pas les programmes de la bande des quatre. J'en veux pas même. ils parlent la langue du pognon, le notre de l'humain. Et je pense que notre mouvement ne fera que croître de par ce simple fait.