31jan 12
Cette note est rédigée au cœur d’une activité très intense. Impossible d’en rendre compte par moi-même, quelque goût que j’en ai. Le temps me manque. Mais tout ce qui m’est advenu pendant ce temps m’a bien travaillé l’esprit. Ça ressortira de bien des façons, comme d’habitude. Je suis une éponge. Ici, je choisis donc de faire des liens pour permettre à qui le souhaite d’en savoir davantage sur tous ces événements. J’en reste plutôt cette fois-ci à une mission d’argumentaire dont je sais qu’elle est appréciée comme outil de campagne par mes lecteurs. En tous cas je vais commencer par un résumé de ma lecture des décisions annoncées par Nicolas Sarkozy.
En fin de semaine dorénavant il y a beaucoup à faire. J’ai pu le mesurer. J’étais à Grenoble pour le débat organisé par Libération. Avant d’aller dans le grand amphi où j’étais accueilli par Nicolas Demorand et Maurice Szafran, je suis allé rendre visite au quartier de la Villeneuve. Un petit bonheur simple pour moi. Puis une fois le débat fini dans l’amphi, retour à mes chères études pour préparer à la fois l’intervention à faire devant un millier d’animateurs et cadres du PCF à treize heures et l’après-midi, à seize heures quarante, à l’audition de la fédération nature environnement. Je crois que j’ai passé les épreuves correctement. Le lendemain, dimanche, pause grasse matinée, puis préparation des « vœux à la communauté éducative » du lundi. Et soirée au siège de campagne pour écouter Nicolas Sarkozy et réagir à son intervention télévisée. Ceux que toute cette activité intéresse et qui veulent la suivre de près peuvent le faire en suivant les liens que j’ai disposés pour chaque événement.
Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche soir un triste et banal plan d’austérité. Standard & Poor’s a été entendue et obéie. Ça va saigner ! « Comme partout en Europe », la TVA va augmenter. Elle passera de 19,6% à 21,2% pour le taux principal. On se souvient que le taux réduit avait été relevé de 1,5 points par le plan d’austérité de novembre. Cette nouvelle hausse de TVA représente 11 milliards d’euros pris aux travailleurs. La hausse de CSG sur les revenus financiers doit rapporter quant à elle 2 milliards d’euros. Les salariés vont dont payer 85% du total alors que les détenteurs de capital payeront 15%. Dit autrement, le peuple payera six fois plus. Du Sarkozy pur jus !
La hausse de la TVA est censée compenser l’exemption des cotisations sociales patronales à hauteur de 13 milliards d’euros. Ces 13 milliards d’euros financent la branche famille de la Sécurité sociale. Ils appartiennent donc déjà aux travailleurs. En quelque sorte Sarkozy vient donc de voler 24 milliards d’euros aux salariés : les 13 milliards de cotisations sociales qui ne leur sont plus données et les 11 milliards de TVA qui leur sont pris ! Par contre, comme le signifie le sigle TVA, avec cette mesure, Tout Va Augmenter. C’est donc un très mauvais coup contre le pouvoir d’achat populaire. Faut-il rappeler que la TVA frappe plus fort sur les petites payes que sur les grosses ? D’ailleurs Sarkozy s’est pris les pieds dans le tapis à ce sujet. Il a répété qu’il ne croyait pas à une répercussion de la hausse de la TVA sur les prix. Mais dans le même temps, il a dit son espoir de voir son annonce déclencher des achats par anticipation… avant que la hausse ne soit effective. C’est donc qu’il y a de sérieuses raisons d’avoir peur pour son porte-monnaie.
Sarkozy a annoncé une deuxième très mauvaise nouvelle. Comme d’habitude elle passe à peu près inaperçue dans la mesure où elle est très lointaine pour la classe moyenne supérieure médiatisée. Sous couvert de développement de l’apprentissage, il veut pousser massivement les enfants du peuple hors de l’école pour les placer dans les entreprises. Il veut porter à 5% le quota d'apprentis que doivent embaucher les entreprises de plus de 250 salariés. Il y a un an ce quota était de 3%. Il a déjà été augmenté à 4% il y a quelques mois. Sans effet, heureusement. Le nombre d’apprentis stagne à 1,7% des salariés de ce type d’entreprises. Au lieu de chercher à comprendre la raison de son échec, Sarkozy s’entête et augmente le quota. Il refuse de voir que le nombre d’apprentis n’augmente pas. Car il ne sait pas qu’une usine n’est pas une école. L’apprentissage ne correspond pas à tous les métiers et place les jeunes dans des situations beaucoup plus précaires que l’alternance sous statut scolaire. 25 % des contrats d’apprentissage sont rompus dans les trois premiers mois !
Le pire ne s’est pas beaucoup commenté. Dorénavant, les salaires et la durée du travail seront fixés entreprise par entreprise. Et les décisions prise de cette façon auront une valeur supérieure à la loi et au code du travail. Nicolas Sarkozy ouvre ainsi un nouvel âge de la République qui devient en quelque sorte contractuelle. Cette liquidation de l’Etat social républicain annonce un recul généralisé des acquis sociaux. Entreprise par entreprise, les travailleurs n’ont pas la capacité de résister aux menaces et injonctions du patronat. Or le patronat ne manquera pas d’exiger l’augmentation du temps de travail ou la baisse des salaires. Ce que propose Sarkozy c’est ni plus ni moins de généraliser la méthode employée contre les Conti de Clairoix. Les salariés devront à chaque fois faire face à l’odieux chantage à l’emploi. C’est un recul dont chacun doit prendre conscience. Il serait bon aussi que les médias y accordent le temps et l’intérêt que mérite ce sujet central dans la vie quotidienne des gens.
Enfin, Nicolas Sarkozy a repris ses poncifs libéraux en matière de logement. Il a annoncé une nouvelle mesure de dérèglementation. Sarkozy applique au logement la politique de l’offre qui a échouée partout ailleurs. Il a donc annoncé une augmentation de 30% des droits à construire sur tous les terrains, maisons et immeubles. Il a expliqué que cela permettrait d’augmenter la densité et le nombre de logements et donc de faire baisser les prix. C’est un argument ridicule. Si la densité suffisait à faire baisser les prix, Paris serait la ville la moins chère de France en matière de logement et d’immobilier ! Au cas précis, C’est tout l’inverse. La proposition Sarkozy consiste à faire un cadeau aux propriétaires qui ont les moyens de faire des travaux pour agrandir leurs logements. Et sa proposition aura un effet pervers. Puisqu’on pourra construire davantage sur les terrains, les propriétaires de ces terrains demanderont des prix plus élevés pour les vendre. Les prix du foncier risquent donc d'augmenter empêchant d’autant la construction de logements à prix abordables. Surtout, il s’agit d’occuper le terrain pour ne pas répondre à l’explosion du prix de loyers et à l’exigence de baisse des loyers.
Ma semaine a été d’autant plus dense qu’en plus de mon programme de travail, je devais avoir un œil sur le déroulement de l’entrée en campagne de François Hollande. Quelques-uns de mes amis s’inquiétaient de la « concurrence à gauche » que pourrait créer la musique du discours du « prochain président ». Pas moi. Toute musique de gauche nous désenclave, vulgarise notre vocabulaire et donc élargit notre espace. La bataille en cours n’est pas un congrès du PS avec ses jeux de rôles. « L’opinion » n’a cure des étiquettes. Et les ruses de couloirs ne lui sont pas perceptibles. Elle se construit sur la perception du caractère et sur les propositions concrètes. Une campagne de cette nature pousse tout le monde au bout de sa logique. Hollande y viendra comme les autres. C’est affaire de délais. Sitôt que Hollande a fait des moulinets contre « la finance », il a lui-même organisé le terrain de la comparaison entre les programmes de lutte contre elle. Le reste est à l’avenant.
La laïcité par exemple ! Les grandes envolées ont déjà produit une demande telle qu’il a dû aussitôt rabattre. Ce n’est pas l’article II de la loi de 1905 qui sera introduit dans la Constitution. Donc pas celui qui constitutionnaliserait vraiment l’idée que contient cet article, la République « ne reconnaît ni ne finance aucun culte ». Au contraire. Il s’agit de l’article I qui ne dit rien de plus que ce que dit déjà la Constitution. Mais on y ajouterait la reconnaissance du régime d’exception qu’est le concordat d’Alsace-Moselle ! Voter Hollande c’est voter pour le concordat. Il fallait l’imaginer ! Cela va se savoir bientôt. Notamment parce que je viens de le dire ici sur ce blog. En agissant comme il l’a fait, Hollande crée un problème comparable à ce que produirait pour un croyant la décision de mettre dans le Constitution la formule « Dieu n’existe pas ». Il ne peut pas ne pas le savoir, si faible que soit sa culture laïque. C’est donc volontairement qu’il nous met au pied du mur : non seulement nous devons voter pour lui sans discussion du programme mais de plus nous devons nous renier.
Cet exemple n’est pas isolé du tout. La musique du Bourget est un leurre. Elle ne pouvait nous inquiéter. Le fond est obligé de remonter à la surface. Comme nous, nous savons ce qu’il en est quant à ce fond, la suite nous était connue. Dès le jeudi, à son émission sur France 2, il en a rabattu sur tous les plans. Cette marche arrière aurait pu faire un coup de douche froide qui abassourdisse toute la gauche et nous ramène dans les miasmes de la reculade et du vote utile. Grâce soit rendue à Alain Juppé, mauvais comme un cochon. En le pliant en quatre, Hollande a pu masquer tout le côté désespérant de ce qu’il disait par ailleurs. Résumé : nous progressons quand la gauche progresse dans son ensemble. La question du leadership ne peut venir que si, pendant que nous avançons, Hollande ne recule pas au point de nous voir resservir le mortifère vote utile. Patience donc, et travail de terrain pour gagner de l’influence et faire reculer celle du meilleur carburant du vote utile : la dame Le Pen !
La gauche officielle est trop souvent intimidée quand Mme Le Pen aboie. Elle craint d’indisposer. Car si depuis peu, plusieurs journalistes en vue comme Lapix ou Cohen ne se laissent pas promener et interrogent clairement et nettement sur les contenus, ils sont encore hélas l’exception de la résistance intellectuelle raisonnée. La bonne presse m’a déjà demandé si je ne « regrettais pas » d’avoir traité madame Le Pen de semi-démente. Ces gens raisonnables qui lui tendent les micros et lui accordent des « unes » à répétition voudrait bien me voir m’excuser auprès de l’extrême-droite. Cela les amuserait tant pour dégoiser dans leurs dîners en ville. Comme d’habitude l’exercice est programmé. Plutôt que de retranscrire mon argumentaire contre Le Pen présenté pendant vingt minutes de meeting, les très intelligents ont juste relevé un mot repris en boucle ensuite par tous les moutons du troupeau médiatique. La deuxième couche de perversité vient ensuite. Ils regrettent que j’en « reste aux insultes » et prennent des poses intelligentes pour le dénoncer. En fait ils agissent en flancs-gardes de Le Pen. D’après moi, ce comportement s’explique bien sûr d’abord par la paresse et le goût des petites phrases qui évitent d’avoir à travailler. Mais il est impossible de ne pas se demander si ceux qui font cela n’ont pas une accointance avec la Le Pen. Laquelle ? Evidemment la volonté de la complaisance pour ses discours contre les arabes. Ainsi dans le portrait de madame Le Pen présenté dans « Télérama », sous la plume quasi amoureuse de madame Angot, on peut lire qu’on la croyait antisémite et on lui fait répondre qu’elle est seulement « anti-arabe ». Rien de grave donc ? Les parfumés n’ont aucune conscience. Ce sont les muscadins et les merveilleuses de notre temps. Les sociaux-démocrates ne valent pas mieux. Ils n'osent plus parler d'immigration. Il est vrai que toute la bien-pensance aime mieux regarder ailleurs quand il en est question. Surtout depuis que des gens dorment dehors en bas de chez Marie Jacinthe et Jean Patou : ça fait mauvais genre à la revente ! Mais est-ce que ça ne prouve pas qu’on n’est plus « en état d’accueillir toute la misère du monde ».
Pour ma part j’assume publiquement et très tranquillement mon dégoût de principe contre la xénophobie. J’assume la dénonciation de l’absurdité du discours de haine contre l’immigration. Et même mieux : je voudrais bien « faire France de tout bois » comme je l’ai déjà proclamé à plusieurs reprises. C’est-à-dire que je suis un ardent partisan de la naturalisation des étrangers qui vivent en France et surtout de leurs enfants nés et éduqués sur notre sol. Je m’oppose donc frontalement à l’idée que l’immigration soit un problème en France. Je le fais avec des arguments rationnels. Et j’affirme que Madame Le Pen raconte n'importe quoi sur ce sujet. Je vous propose quelques arguments. Faisons le point.
Madame Le Pen parle d'« immigration massive et incontrôlée » qui « déstabilise massivement notre système de protection sociale ». Elle ment : l'immigration c'est 5 % de la population en France. Elle dit que les immigrés coûtent 70 milliards par an à la France. Elle ment. Les chiffres sont clairs : les immigrés reçoivent chaque année pour 48 milliards de prestations mais ils reversent pour 60 milliards de cotisations et impôts. Ils donnent donc 12 milliards de plus par an qu’ils ne reçoivent ! Si l'on régularisait les sans-papiers, le déficit de la Sécu reculerait. 100 000 travailleurs sans-papiers régularisés, c'est 280 millions d'euros de cotisations pour la Sécurité sociale !
La candidate de l’extrême-droite demande « l'expulsion immédiate » de ceux qu'elle appelle "les clandestins". Elle en compte 400 000. Sans dire d’où elle sort ce chiffre à propos d’une population par définition inconnue. Quoiqu’il en soit, elle ment. Pour expulser 400 000 personnes, il faudrait d’abord un délai d’exécution qui rend impossible sa commande d’expulser « tous les clandestins tout de suite ». Il faudrait 15 ans si l’on en reste au niveau actuel d’expulsions de 25 000 expulsions déjà réalisées par une méthode spécialement violente et inquisitoriale. Pour l’humour noir, notons que cela revient à remplir 3 000 Airbus A320. Ils n’existent pas. Il faudra donc faire des navettes. Et supposer que tous ces gens iraient bien tous au même endroit. Le coût aussi représente une somme extravagante. Aujourd’hui il en coûte 25 000 euros par personne expulsée pour surveiller, traquer, arrêter, retenir et expulser. Donc « l’expulsion immédiate de tous les clandestins » coûterait 10 milliards d'euros de dépenses. C’est aujourd’hui le montant total du budget annuel de la police nationale ! Un projet semi-dément ou totalement dingue ?
Un mot de plus sur notre meeting de Besançon. Je ne le fais qu’en écho à la colère de mes amis sur place. Mes amis sont un peu des sortes de naïfs. Ils croient aux sornettes sur la presse « libre et éthique ». Donc, ils sont écœurés. Pourquoi ? Voyez. Nous étions 4500 rassemblés dans la salle du Palais des Sports. Le nombre des présents n’est pas sujet à discussion car la salle était absolument pleine et le nombre des sièges et espaces est connu. Nos acceptons sans problème d’être ramenés partout à « plus de quatre mille », et non « près de cinq mille ». C’est déjà trop beau qu’on ne nous ait pas enlevé la moitié de l’effectif comme ce fut le cas tant de fois. Et nous savons que le Front de Gauche n’est pas le PS qui lui, est capable de rassembler 25 000 personnes dans une salle incapable d’en contenir plus de dix mille. Mais à Besançon le record de négationnisme médiatique a été battu. Pas une ligne ni une photo dans le journal local « l’Est Républicain ». Et « France 3 » ? Une équipe s’était déplacée, les images étaient tournées. Le soir même : rien. Le lendemain soir : rien non plus. L’effacement d’un tel événement serait un fait sans précédent. C’est ce qu’ont d’abord cru mes camarades. Renseignement pris, c’est le lendemain midi qu’on pouvait voir les images. Mes amis ne les avaient pas vues. Ils ne regardent que le soir. Comme la plupart des gens. Pour eux c’est une mauvaise manière qui leur est faite.
Moins mauvaise cependant que celle du journal régional. Son comportement c’est tout simplement une manifestation du sectarisme ordinaire de la plupart des grands quotidiens régionaux en situation de monopole. Jugez plutôt. Je suis allé trois fois en Bretagne depuis le début de campagne. Je vous ai déjà raconté les exploits du premier quotidien de France « Ouest-France ». Pas une interview ! Je suis allé à Metz et à Besançon? « L’Est Républicain » regarde ailleurs, les « DNA », prétendues « dernières nouvelles d’Alsace », en font de même. Il est alors bien compréhensible que ces deux journaux, devenus propriété de la banque « Crédit Mutuel », soient en ce moment en proie à une énorme vague de départs de leur personnel sous le bénéfice de la « clause de conscience ». Mes amis à Besançon ont fait une manifestation d’indignation devant le siège de « l’Est-répugnant » comme on le surnommait dans les années soixante-dix. Pour ma part je suis très satisfait de tout cela.
Car, de cette façon 4500 personnes de plus dans le département savent que ce que l’on voit à la télé, ne se voit pas, ne se lit pas dans la presse locale : tout est bidon puisque tout est fabriqué politiquement. Donc tout est mensonger. C’est un excellent moment d’éducation populaire. Cette ambiance rend nos amis enragés comme nous l’étions tous en 2005 quand les médiacrâtes nous niaient ou nous couvraient d’insultes. Cela fortifie la conscience politique de notre base et la consolide. Le moment venu la révolution citoyenne dans les médias sera mieux acceptée et plus amplement portée. Dans l’immédiat l’inconvénient est faible. Puisque je continue à avoir accès aux grands médias nationaux, ce scandaleux passage à la trappe n’en est que plus violemment ressenti sur place. En effet, ces méthodes d’effacement ne peuvent parvenir à nier l’existence de quelqu’un que les gens connaissent. Et elles ne parviennent pas à nier une présence annoncée par un nombre considérable d’affiches et de tracts. Et enfin le choc sur l’opinion est d’autant plus vif que ce meeting est le plus important rassemblement dans cette salle depuis plus de vingt-cinq ans. Vous avez bien lu. Le plus important meeting politique depuis une génération a été purement et simplement effacé de la réalité médiatique locale. Tel est l’usage que font de la « liberté de la presse » ceux qui sont censés la faire vivre !
@ tous
JLMelenchon a cité ce matin Rantamplan... J'ai une idée bien précise des 4 daltons,mais c'est qui le chien le plus bete du monde...
Un gouvernement qui jubile de la vente d'avions de guerre pendant qu'une fondation dénonce l'horreur de la misère dans un même pays et quasiment le même jour, je trouve ça d'une perversité inouïe et extrêmement dangereuse. Je sais bien qu'on a connu des situations d'injustice flagrante dans l'histoire mais dans de telles proportions et avec de tels moyens, je suis sûr que c'est un moment unique. Pour aller vers quoi maintenant?
Merci Daniel du 93
Merci Julien
La finance europénne est-elle privée ou appartient-elle aux nations ?
La Banque de France a été une banque privée jusqu'en 1945.Elle a été nationalisée par de Gaulle.
Mais depuis 1998, elle a perdu le monopole de la définition de la politique monétaire de la France car elle dépend de la BCE
Elle est actionnaire de la BCE au même titre que les autres Banques Centrales des Pays de l'Union.
Ma recherche va porter maintenant sur les autres Banques centrales: sont-elles privées ou nationalisées ?
bien, j'aimerai en fait poser à Jean-Luc Mélenchon des questions auquels il pourrait réponse et donner son analyse dans le prochain billet.
en effet, dans la notion de concurrent / Adversaire on explique (moi compris) que mr Hollande (je dis pas le PS volontairement car ils pensent pas tous comme lui) serait de gauche, mais aurait une vison libérale calquée sur celle de la droite et du modem en ce qui concerne la rigueur, la suite d'une Europe Fédérale, etc
mais comment arriver à comprendre, que Hollande ne serait pas la solution, si après on fini par sous entendre qu'il faudrait voter pour lui (alors qu'il éprouve un profond rejet de nos idées)?
n'est-ce pas par automatisme créer les conditions d'un vote utile?
ne faudrait-il pas tout naturellement combattre Hollande comme le modem par exemple et mettant par écrit les lignes des idées de Hollande (puisqu'il n'a pas de programme) et en face indiqué à l'instar du document anti-modem ? quel sont, point par point les contradictions et les dangers de soutenir Hollande au premier tour?
du moment où nombre d'électeurs de gauche peuvent choisir le PS, ne faut-il donc pas plus comparer nos "menus" et montrer que le notre est plus de gauche et moins" caviar finance"?
aller chercher les perdus du FN ! en effet je pense que c'est juste vu la tromperie où mlp les entraine. mais à l'inverse et dans un autre registre il y a tromperie à voter au 1er tour pour Hollande et on doit à nos soutiens le même effort.
(288) Michel Berdagué, pardonnez-moi Monsieur, j'étais passé au-dessus de votre message sans le voir. Premièrement, pour résoudre le problème de la guerre, aucun exemple particulier ou historique n'est valide. Lorsque la guerre est commencée, là n'est pas la question. Stopper la guerre avant qu'elle ne commence, là est le sujet. Quand vous, collectivement, vivez en paix et harmonieusement avec votre environnement, alors vous propagez la paix, non la guerre, non des armes. D'autre part, puisque vous en parlez, la majorité des Français ont soutenu le régime de Vichy, ont collaboré, et les révolutions historiquement, ont toujours été produites par des minorités, non par la masse populaire. La majorité des français ont voté pour un va-t-en guerre comme Sarkozy en 2007. L'éducation "nationale" est tout sauf une éducation de paix. La nation, tout comme la compétition, c'est la guerre. A vous de choisir, la guerre, ou la paix, mais on ne peut rester assis entre deux chaises.
Canto
Mr Mélenchon dit qu'il fera un audit de la dette, il dit également que cette dette ne concerne pas, de maniere intégrale) le peuple Francais, il aimerait faire annuler une partie de la dette... car il dit comme vous que cette dette n'est pas entierement la notre...
Voyant Jean-Luc Mélenchon venir peu à peu sur mes positions, depuis 3 ans je suis attentif à toutes ses déclarations.
Jusqu'ici, sa convergence était régulière... jusqu'à ce matin à France Inter !
Lui restent encore quelques miasmes de pensée unique à dissiper.
Allez, encore un petit effort pour dire que la vente de 126 Rafales est une calamité dont on ne peut se réjouir que dans une économie mortifère ; ça nous ferait une très belle dissertation.
S'il vous plaît, Monsieur le Professeur, nous l'attendons !
Vente des Rafales de Dassault:
"La vente d'armes est aux élections ce que la neige est à l'hiver: un temps de saison!"
Salut tout le monde,
Après avoir regardé et écouté jlMélenchon parler et débattre à Grenoble, chez Ruquier, à France Inter ce matin, je me dis que nous avons vraiment un bon candidat qui sait placer ses idées, les défendre, argumenter, dire autre chose que le politiquement correct, éduquer, élever le débat, etc…, tout ça avec sérieux, humour, pugnacité. Encore bravo !
Je pense que le FdG a grimpé facilement de 4% ces derniers jours et que si nous continuons à ce rythme, on risque de passer au premier tour !
Quand on entend la stupidité des paroles de Sarko lors de ses voeux à la presse, je me dis que l'on assiste à l'agonie d'un homme, d'un président, d'un système et tant mieux si l'UMP est persuadé d'avoir un bon candidat. A mon avis les électeurs de droite sont moins débiles que les députés qu'ils ont élus et vont se rabattre qui sur MLP, qui sur Bayroux et sûrement quelques uns sur Hollande avec son programme d'austérité social-démocrate. Tout ça pour dire que nous avons de la chance d'avoir Jean-Luc Mélenchon comme candidat pour soutenir nos espoirs d'une vie meilleure avec une place plus importante donnée à la solidarité, l'éducation, la santé, la culture, le respect de l'environnement, vous connaissez la suite… Soutenons-le donc et allons au charbon pour soutenir sa candidature !
Ne critiquons pas trop le "vote utile". Si dans 2 mois Jean-Luc Mélenchon a beaucoup remonté dans les sondages (je pense qu'on va y arriver), un bon nombre de socialo se diront que voter utile, c'est voter Mélenchon !
Vive la révolution citoyenne, merci encore jean-luc, on te soutient, on est derrière toi ! Prend le temps de décompresser !
Superbe meeting du Front de Gauche hier en Haute-Garonne avec 2 000 personnes réunies autour de Pierre Laurent, Clémentine Autain, Martine Billard et Christian Piquet! "Du côté des thèmes abordés, les sujets forts de la gauche sont apparus dans toutes les bouches : critique du capitalisme, arrêt du démantèlement des acquis sociaux, régulation des banques autour d'un pôle public bancaire et financier, réévaluation du SMIC à 1 700 €…" nous dit la Dépêche.fr.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/01/1274381-2-000-pour-le-front-de-gauche.html
@Luc, De passage, thersite
Confusion ou incompréhension, on peut être contre le collège unique en 2001 et même en 2012 et contre l'apprentissage il n'y a là aucune contradiction (pas de reniement sur l'enseignement pro qui n'a rien à voir avec celui des CFA) !
Le collège unique était et est une belle ambition qui malheureusement se traduit dans la réalité par de nombreux élèves en grande difficulté pour de multiples raisons qu'on ne peut résumer à un problème de pédagogie !
Mais :
1° ce collège unique n'existe déjà plus, en 3ème, les élèves peuvent s'orienter en 3ème PD6 (3ème professionnelle)
2° le collège unique peut fonctionner si les élèves arrivant en 6ème maîtrisent les bases du calcul, de la lecture et de l'écriture : malheureusement en ZEP notamment (par ex mon collège), deux sur cinq ne maitrisent pas ces bases à l'entrée en 6ème (statistiques fiables sans alarmisme!).
Il faut donc si l'on veut garder cette ambition pour tous voir ce qui se passe en amont ! Que voit-on?
Que les missions confiées à l'école primaire sont de plus en complexes au niveau pédagogiques - transversalité permanente, fin des automatismes- et variées...avec des enseigants sont de moins en moins bien formés et avec des classes surchargées.
Que des syndicats réformistes ont accepté la décentralisation du concours.Ainsi les académies ayant les publics les plus fragiles socialement - Creteil, Versailles...- ont les concours les plus faciles à obtenir!
3° La meilleure réforme de l'EN, c'est de trouver des conditions de vie décentes aux parents avec des horaires en adéquation avec ceux des enfants!
4° Apprendre la lecture à des gamins chez qui on ne parle pas le français et plus difficile qu'en zone rurale et cinq élèves en moins par classe n'est là...
ab - 284
Vous sautez sur la phrase la plus discutable - je parle bien entendu d'un armement défensif et contrôlé comme en Suisse. Même si vous n’avez pas tort dans l'absolu, votre point de vue est idéaliste. La paix, évidemment tout le monde est pour, à commencer par le gang Sarkozyste ou la politique néo-libérale qui provoquent indirectement des victimes en masse, des suicides, des morts de froid, des millions de gens qui mourront plus vite, simplement en repoussant de cinq ou sept ans l’âge de départ à la retraite ! D’autre part, que ferons-nous si la VI république est menacée comme à ce moment de la Révolution, où la « Patrie en danger » et de la levée en masse des soldats de l’an II. De plus vous ne répondez pas à la question, vous éludez la question concrète de la production d’un armement industriel de destruction que nous allons fourguer à d’autres en en tirant profit. Vous détournez la discussion qui concerne la cohérence du programme du Front de gauche avec les fondamentaux de « l’humain d’abord » et de « la planification écologique » quand ailleurs Jean-Luc Mélenchon défend une réorientation de la réindustrialisation favorable aux besoins humains : en quoi la construction et la vente d’avions rafale permet-elle de répondre aux intérêts fondamentaux de l’humanité ? Le Front de gauche et Jean-Luc doivent clarifier ce point essentiel
@rodline69, post 311,
A mon humble avis il n'y a pas trop à s'interroger à qui allons nous donner nos voix au deuxième tour si Jean-Luc Mélenchon n'y est pas ? Je suis très optimiste pour la qualification au deuxième tour de l'élection présidentielle car tout doucement les idées du Front de gauche commencent être comprises par les citoyens.
Il n'y a donc pas à se posé la question puisque nous allons gagner ! Puis admettons que malgré un résultat à deux chiffres nous ne soyons pas qualifiés pour le deuxième tour, chose que n'envisage pas Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche (moi non plus d'aillers). Alors il faut comprendre que Jean-Luc Mélenchon avec le Front de gauche ne nous diront pas pour qui voter, puisqu'ils ne sont pas propriétaires de nos voix. J'ai compris que si François Hollande et le (PS) veulent nos voix il faudra nous convaincre de voter pour lui ; mais là, il y à encore beaucoup de chemin à parcourir pour rejoindre nos positions, donc voilà comment j'ai compris la chose, si Hollande veut nos voix qu'ils viennent les chercher lui-même par ses propositions !
c'est mon avis ?
Max
Un super billet où je me retrouve avec une comprehénsion plus limpide des mécanismes en jeu, comme toujours. J'aime en plus l'humour qui marque à mes yeux la capacité à prendre un recul... qui manque cruellement à beaucoup des candidats. Juste en passant, avec la reprise de la notion générique de "re-indistrialisation" (dont M. Mélanchon parle depuis longtemps en termes différents) je trouve... opportun qu'on nous annonce l'éventualité de la vente de ces saletés d'avions: ça fait plus mieux, non, après les blas-blas Sorkhollandaisques?
Nous allons passer! Et nous trouverons bien mieux à faire pour donner du travail que la fabrique d'armes!
Superbe intervention au CFJ !
Je pense que cet échange avec Jean-Luc est l'heure la plus intéressante que ces journalistes en formation auront dans tout leur cursus.
Espérons qu'ils en conservent une méthode de raisonnement et d'esprit critique.
Merci à Jean-Luc Mélenchon d'intervenir contre Marine Le Pen et à informer les français sur les manipulations libérales sous ses airs d'amélioration pour tous les citoyens.
Je voudrais juste signaler l'épineux problème de l'enseignement supérieur, dont on voit rarement Mr Mélenchon s'exprimer alors qu'il y a largement de quoi discuter. Les IDEX, LABEX, Grand Emprunt, sont des menaces pour la recherche, surtout en science humaines. Qu'en penses le Front de Gauche ?
Pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon à propos de Rafales… Nous devons questionner l'industrie de l'armement, on ne peut se satisfaire de ce marché juteux sous prétexte de profit (pour qui d'ailleurs ?). Allons-nous continuer à produire des armes et à collaborer ainsi de fait à des guerres dont les peuples, c'est-à-dire les populations civiles, sont les principales victimes ? Je sais que c'est une question délicate pour qui se destine à gouverner la cinquième puissance du monde, mais j'attends que notre candidat se positionne plus clairement sur cette question fondamentale. Pourquoi pas un référendum sur l'industrie de l'armement ?
lu sur Libé, suite à la déclaration de Chevènement : «J’attends avec beaucoup d’impatience de savoir ce qu’il décide», trépigne le candidat du Front de gauche.
Comme quoi dans ce canard, les journalistes ont une plume perfide dans le choix de verbes
Moi, qui était plutôt de gauche, la quarantaine, donc avec déjà un peu de recul sur le fonctionnement de cette gauche, actuellement dégoûté par la manière dont est conduit notre pays, horrifié par la crétinerie du genre humain, son absence de mémoire qui fait monter l'extrême droite, je dis MERCI Jean-Luc! Enfin quelqu'un avec des idées simples, respectueuses de chacun, laïques, humaines... Tu me réchauffes le cœur à chaque intervention média. Alors, je te souhaite un énorme courage pour ta campagne, car il doit en falloir! En espérant un réveil de cette masse de petits, et même de moyens, qui te face accéder à notre présidence. Respect JLM! Fred
316-Nafissatou, non les ventes d'armes, tout comme la guerre, n'est pas quelque chose de "naturel", ni de génétique chez l'homme. C'est une construction sociale et toute construction sociale (pensée) peut être défaite. Donc la guerre n'est pas "naturelle". D'autre part, il existe des dizaines de pays sans armée dans le monde.
324-Bernard Hugo, la vente d'armes est une aubaine financière à court terme pour un gouvernement, mais une calamité à long terme pour la planète. Je pense que cela ne répond en rien aux intérêts fondamentaux de l'humanité, et comme vous et tant d'autres, j'aurais préféré l'entendre dire par le candidat du FdG. Sur la question d'une attaque contre votre territoire, dans un monde dénationalisé, la guerre perdra tout intérêt pour quiconque. Mais dans l'idée que quand bien même, une guerre invasive éclaterait, elle impliquerait immédiatement de nombreuses puissances, car plus aucun territoire n'est vraiment isolé. Il y a toujours différents moyens d'agir en fonction du contexte.
Je veux vous remercier pour les débats auxquels vous nous conviez j'ai beaucoup apprécie votre déclaration à la communaute éducative.
Il est dommage que l'on ne vous donne pas le temps de parole pour expliquer cette grande cause qu'est l'école à tous les Français, beaucoup trop en sont venus à la décrier sans en savoir les raisons ou à cause de tous les "bobards" qui nous sont distribués par les médias et les menteurs accrédités de notre Gouvernement.
La formation professionnelle a toujours été le parent pauvre, les BTS et DUT filières courtes......opposées à la voie Royale des Etudes Longues.....
Bon courage et "Resistez !
Ce matin sur France Inter, Patrick Doutreligne (je crois), pour la fondation Abbé Pierre, compare les loyers moyens entre l'Allemagne et la France: 8,2/m2 pour l'Allemagne et 12 €/m2 pour la France. Comme il est dit plus haut, le prix est déterminé par l'offre et la demande, c'est la main "assassine" du marché, chez nous avec 3,5 millions de personnes à la rue ou dans les campings, garages...etc
Depuis plus de trente ans, les sociologues clament dans le silence que la modification des structures familiales et la durée croissante des études, requièrent d'urgence plus de constructions. Comme l'a fait Margaret Thatcher en GB, Sarkozy a exacerbé la pénurie en retirant du marché locatif les anciens hlm, vendus à leurs occupants.
Depuis trente ans, c'est donc la rente qui a été protégée par les gouvernements successifs. Ah quoi bon, en effet construire des logements qui augmenteraient l'offre, si automatiquement la rente des proprios diminue?
La politique du logement est une politique au service d'une caste de rentiers car les rentiers votent, les pauvres beaucoup moins.
Puisque la comparaison Allemagne France est à la mode, je propose d'adopter le premier article de la loi fondamentale allemande (constitution) : "la dignité de l'être humain est intouchable": Avoir un toit sur la tête, c'est une condition de la conservation de la dignité.
Est-ce que le blocage des loyers sera suffisant? Réquisitions?
Il va bien falloir que Jean-Luc Mélenchon nous explique en quoi il faut se réjouir de la vente de 126 avions rafales à l'Inde ? Faisons la comparaison avec ce qu'il dit dans sa belle intervention au CFJ. Concession ultime "aux miasmes de la pensée unique" au service d'une "économie mortifère" comme le dit jpduf (315) Réorientation de la production industrielle dans le sens de "l'humain d'abord" ? Planification écologique pour répondre aux besoins fondamentaux des êtres humains ? Non décidement cela ne passe pas ! Nous ne souhaitons pas de telles ambiguités pour l'espoir même que représente le Front de gauche ! Nous serons un certain nombre sur ce blog, je suppose, à ne pas lâcher le morceau !
@canto
Je ne faisais qu'apporter un supplétif a un intervenant qui disait que les plus value devraient être taxées comme la TVA.
Or il s'avère qu'en fait c'est déjà taxé a beaucoup plus, de 40%.
Pourquoi parlez vous de spéculateurs !.ce n'est pas de cela que je parle.Vue les circonstances actuelles, beaucoup de francais épargnent pour préparer sa retraite. Est il normal que ces économies souvent d'une vie se voit taxer a 40% alors qu'elles sont placées pour lutter contre l'inflation!..Et on ne parle pas de portefeuille a 1 million d'euros mais par exemple d'un placement a 10 000 euros.
@ab 125
Je pense qu'il est plus raisonnable qu'il y ait une harmonisation fiscale du smic européen, qui à son tour entraînera une harmonisation sociale de la zone d'activité économique. Un smic européen identique pour tous, et vers le haut, qui tuera dans l'oeuf la spéculation sur le travail et le dumping social au sein de la zone euro. Tout le contraire, en somme, de l'austérité prônée par la gauche libérale compétitive et ses avatars de droite.
Donc on est d'accord finalement ^^ Ce que je voulais dire, c'est qu'en l'état actuel des choses, un même salaire ne donne pas le même pouvoir d'achat selon les pays, d'où la nécessité d'harmoniser d'une façon ou d'une autre.
Moi je m'interroge sur ces histoires d'éducation nationale. N'est ce ce pas un faux semblant ?
Lorsque l'on voit que même diplômés voir hautement diplômés les jeunes ne trouvent pas de travail, cela doit nous interroger.. Le noeud du problème en France n'est donc pas là. D'ailleurs qui peut penser que la france est aujourd'hui en régression du fait de son éducation nationale ou de jeunes mal formés ? Personne..
Le principal point en France c'est d'avoir du boulot avant tout.
Ce matin sur France Inter, Patrick Doutreligne (je crois), pour la fondation Abbé Pierre, compare les loyers moyens entre l'Allemagne et la France: 8,2/m2 pour l'Allemagne et 12 €/m2 pour la France. Comme il est dit plus haut, le prix est déterminé par l'offre et la demande, c'est la main "assassine" du marché, chez nous avec 3,5 millions de personnes à la rue ou dans les campings, garages...etc
Depuis plus de trente ans, les sociologues clament dans le silence que la modification des structures familiales et la durée croissante des études, requièrent d'urgence plus de constructions. Comme l'a fait Margaret Thatcher en GB, Sarkozy a exacerbé la pénurie en retirant du marché locatif les anciens hlm, vendus à leurs occupants.
Depuis trente ans, c'est donc la rente qui a été protégée par les gouvernements successifs. Ah quoi bon, en effet construire des logements qui augmenteraient l'offre, si automatiquement la rente des proprios diminue?
La politique du logement est une politique au service d'une caste de rentiers car les rentiers votent, les pauvres beaucoup moins.
Puisque la comparaison Allemagne France est à la mode, je propose d'adopter le premier article de la loi fondamentale allemande (constitution) : "la dignité de l'être humain est intouchable": Avoir un toit sur la tête, c'est une condition de la conservation de la dignité.
292 - Poncet : Il est aussi très intéressant de lire cette étude du CEVIPOFsur les intentions de vote des Fonctionnaires pour 2012, cinq ans après la "RGPP". Les fonctionnaires représentent 12 % de l'électorat ! Ici.Bonne lecture.
Hi,
Pour ceux qui aiment Frederic Lordon, et je sais qu'il y en a ici :
http://blogdenico.fr/?p=315
Article de 2006 (collector), ou il explique la mondialisation, ca n'a pas pris une ride !
Par contre, le lien dans le billet vers la loi de déréglementation financière fait froid dans le dos.
La conclusion résume le tout :
Si Nicolas Sarkozy veut vraiment sanctionner les responsables de la crise comme il l’a affirmé le 22 septembre 2008 dans le très chic restaurant new-yorkais Cipriani, nous lui proposons donc quelques noms au hasard comme Laurent Fabius, Jacques Delors, Pascal Lamy, Jean-Charles Naouri ou Claude Rubinowicz. Nous pourrions ajouter de nombreux autres noms, comme celui du trotskiste Lionel Jospin qui remporta la palme du plus grand privatiseur d’entreprises publiques. De larévolution permanente au profit permanent il n’y avait qu’un pas, le problème est que le monde est passé du profit permanent pour quelques-uns au chômage pour beaucoup et en très peu de temps, grâce à la politique des camarades socialistes qui chantaient l’Internationale une rose à la main et le pognon dans le portefeuille.
Jospin, Mitterand, Delors, etc... le PS est co-responsable (et donc tristement notre candidat aussi, mais lui, a eu le mérite de s'en rendre compte) de la situation actuelle...:/
Bonjour,
J'ai trouvé ce matin sur France Inter la voix de Jean-Luc Mélenchon un peu enrouée, fatiguée. J'espère que ça n'est que passager.
Effectivement une clarification, et une réflexion plus poussée s'imposent à propos des " rafales".
D'abord sur le fait que si j'ai bien compris le "projet" d'achat, plus de 90% de la production sera délocalisée en Inde à terme, avec transfert de technologie (18 avions sur 186 seraient construits en France). Mais ceci n'est qu'un point de vue bien restreint.
Se pose bien plus profondément la question de l'industrie militaire, de son intrication et de son imbrication dans l'industrie française en général.
Cette industrie de mort, fait vivre des coins entiers du territoire, quand elle disparait: arsenaux, industrie d'armes comme dans le Cher du côté de Salbris il y a quelque temps, des lieux entiers sont désertés et le chômage se déploie. Réorienter la production industrielle bien sûr, mais comment ? que produire? Défendre les emplois? mais comment sauvegarder des connaissances, savoir-faire etc...
On a fermé les chantiers navals de la Seyne par exemple, mais on a continué à fabriquer et vendre des vedettes à Taïwan et au Pakistan, cela a compté pour de nombreuses entreprises et travailleurs sous-traitants, l'aéronautique civile est elle aussi en proie aux crises.
L'industrie de l'armement est immorale, politiquement inacceptable, mais "des cités entières vivent de la pourriture militaire", selon l'expression d'Aragon, depuis Bayonne au XVIIème siècleet ses fusils si pratiques pour le corps à corps(!), à Saint Etienne qui n'a pas fait que des cycles.
Oui, d'urgence ici encore, essayons de réfléchir à cette contradiction pour en sortir.
Ce qui différencie très nettement Jean-Luc Mélenchon des autres candidats, aux élections présidentielles, c’est son refus clair et net de l’austérité. Il est patronné, en prenent cette décision, par deux prix Nobel d’économie : Stiglitz (2001) et Krugman (2008).
Déjà en mai 2010, Stiglitz avait mis en garde : « l’austérité mène au désastre » (Le Monde, 22-V-2010). Le même a publié dans The Telegraph du 17 janvier 2012 que les gouvernements européens ont signé un pacte de suicide ; il assimile les mesures d’austérité aux saignées du Moyen-Age, qui laissait le patient plus malade qu’avant. Des mesures d’austérité ne devraient être imposées que quand une économie est florissante, et non pas en déclin.
Krugman vient d’écrire, dans sa rubrique de rtbf info (mardi 31 janvier 2012) un article titré : « La débâcle de l’austérité », où il règle son compte à Trichet « dont les allégations (à ce sujet) n'ont jamais été plausibles ». « Il y a un demi-siècle, n'importe quel économiste - ou même n'importe quel étudiant ayant lu le livre universitaire "Economics" de Paul Samuelson - vous aurait dit que l'austérité en temps de dépression était une très mauvaise idée. »
Aujourd’hui, « nombre d'économistes ont décidé, en grande partie à des fins politiques, d'oublier tout ce qu'ils savaient. Et des millions de travailleurs paient aujourd'hui le prix de leur amnésie intentionnelle. »
Soutenez le candidat Mélenchon, seul contre une décision catastrophique.
Prenons les paris que la vente de ces rafales ne se fera finalement pas.
339 -Lyendith
"un même salaire ne donne pas le même pouvoir d'achat selon les pays"
Ce qui est tout-à-fait compréhensible si leur monnaie est différente, mais totalement incompréhensible si leur monnaie est identique, et en l'occurrence, tous les pays de la zone euro partage la même monnaie, donc à salaire égal, le pouvoir d'achat doit être égal, d'où une harmonisation des prix à la consommation, auquel s'applique un différentiel de production, en fonction du caractère local ou non de la production. Un produit qui voyage coûte nécessairement plus cher qu'un produit qui se consomme sur place, à valeur égale, d'où taxe sur les produits importés à bas prix, servant à financer la production locale.
Ne pouvant laisser de message sur le blog de JP Chevènement, je viens ici exprimer mon espoir de le voir se rallier au front de gauche. Beaucoup d’anciens ont pu se désintéresser de la politique ces dernières années, sans avoir oublié l’espoir que suscitaient les propositions de Chevènement ; son soutient aux services publics ; sa politique internationale montrant que l’état doit garder le contrôle de l’économie ; ses solutions présentées dès 2002 pour ne pas sombrer dans un dumping social destructeur minant l’espoir d’une véritable coopération.
Faites lui bon accueil camarades.
Est-ce que j'ai bien compris concernant la reprise de Lejaby, cette entreprise de lingerie féminine serait transformée en une usine de fabrication de maroquinerie de luxe ; mais je ne sais pas combien il reste d'entreprise de lingerie féminine en France ? Et si c'est la dernière, cela veut dire que nous abandonnons encore une fois un savoir-faire français ?
Évidemment je comprends les employées femmes en majorité, ils vont donc accepter une formation pour fabriquer de la maroquinerie, ok, mais reste-t-il de la fabrication de lingerie féminine en France ?
Pour moi aussi, les avions rafale font partie de l'économie mortifère que je croyais refusée par Jean-Luc Mélenchon. Fabriquer des armes (car c'est une arme) la vendre à un pays dont on ne sait ce qu'il en fera à l'avenir, y compris bombarder son propre peuple, ses minorités, ses révoltés... ben pour moi, c'est NON. Dire que la France ne "menace personne", c'est jouer sur les mots, puisque les troupes françaises sont en Afghanistan, ont bombardé la Libye, font partie de l'OTAN.
Même les avions civils, il va falloir réfléchir à leur fabrication, à leur utilisation. J'ai peur que nous ne donnions pas le même sens à la "planification écologique". Ce qui m'inquiète le plus, c'est l'enthousiasme patriotique face à la magnifique technologie des usines Dassault. Comme le gradé du "Pont de la rivière Kwaï", la fierté de la belle ouvrage et l'incapacité à prendre ses distances pour voir à quoi ça sert pourrait nous amener à "collaborer" avec le capital.
Et encore un enfumage de plus au sujet du nombre de travailleurs travaillant pour l'exportation. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-mensonge-de-la-semaine-un-109047
AJMM77324
vous dites
4° Apprendre la lecture à des gamins chez qui on ne parle pas le français et plus difficile qu'en zone rurale et cinq élèves en moins par classe n'est là....
Née de parents ne parlant pas le français, entourée d'enfants scolarisés à majorité étrangère, nous avons appris à parler français sans aucune difficulté! certains même ont eu des prix de français.....L'apprentissage de la lecture était la priorité et les instituteurs avaient pour vocation de nous instruire, de nous inciter à réfléchir..
A Bruno Leullier (50) (257)
L'école fonctionne comme un jeu entre le maître et les élèves. Ce jeu possède des règles qui ne sont pas explicitées. Par exemple, le maître pose des questions pour lesquelles il a les réponses. Dans la vie courante, c'est rarement le cas ou alors ça s'appelle poser une devinette ou une énigme. Il est plus facile de réussir à l'école si l'on connait ces règles. Or, des études ont montré que ces règles étaient apprises implicitement par l'enfant dans ses interactions avec ses proches et plus particulièrement avec sa mère. Les parents qui ont réussi à l'école transmettent naturellement ces règles à leurs enfants en jouant avec eux. Je suis malheureusement dans l'incapacité de vous fournir les références de ces recherches. Il y a trop longtemps que j'ai décroché.
339 Edmond dit:
Sans aucune animosité à votre égard, je me permets de vous expliquer la raison qui m'est venue en lisant votre mot ou vous aviez l'air de demander comment faire pour placer quelques dizaines de milliers d'euros que l'on disposerait comme matelas pour une retraite bien méritée !
Placer cet argent en bourse est autant risqué que d'envoyer votre fille de 18 ans en mini jupe visiter les vestiaires de foot ou de rugby à la fin du match ! elle risque de payer très cher son déplacement risqué ! alors votre petit capital placé en bourse prend les mêmes risques à savoir perdre une grande partie de sa virginité !
Placer son argent en bourse est réservé aux nantis qui font ces placements pour le plaisir d'ailleurs on dit bien "jouer en bourse" et en faisant ainsi ils nourrissent les banques qui vivent sur les gogos qui s'adonnent à ces jeux de bourses, et certains y gagnent parfois !
Un bon placement de père de famille doit rester sur un livret d'épargne ou dans de la pierre ou du terrain ou réparti auprès de ses enfants pendant qu'ils en ont besoin ! d'autre part l'argent placé sur les livrets ne devrait servir qu'à construire des HLM (en attendant qu'il vous serve) et croyez moi nous en avons grandement besoin "l'humain d'abord", et jouons si nous en avons les moyens avec des placements que l'on peut gérer sans favoriser le jeu malsain des spéculateurs !
Mon intervention n'est pas une leçon de morale, mais simplement un raisonnement de bon sens
348
Cette taxe sur les produits importés à bas prix servant à financer la production locale, je me propose de l'appeler: "TVA sociale".
bernard hugo dit:
1 février 2012 à 15h38
"Il va bien falloir que Jean-Luc Mélenchon nous explique en quoi il faut se réjouir de la vente de 126 avions rafales à l'Inde ? Faisons la comparaison avec ce qu'il dit dans sa belle intervention au CFJ. Concession ultime "aux miasmes de la pensée unique" au service d'une "économie mortifère" comme le dit jpduf (315) Réorientation de la production industrielle dans le sens de "l'humain d'abord" ? Planification écologique pour répondre aux besoins fondamentaux des êtres humains ? Non décidement cela ne passe pas ! Nous ne souhaitons pas de telles ambiguités pour l'espoir même que représente le Front de gauche ! Nous serons un certain nombre sur ce blog, je suppose, à ne pas lâcher le morceau !"
Je me demande bien les uns et les autres si vous vous rendez compte de ce que vous écrivez, pardonnez moi de le dire ainsi. Nous ne sommes pas dans un monde de "bisounours" et en matiére de vente d'armement nous sommes des enfants face aux états unis ou la russie ou que sais-je encore, mais nous fabriquons toujours du bon matériels c'est ainsi, le monde sans armes n'existe malheureusement pas. Allez dire aux ouvriers de Serge Dassault qu'ils ne vont plus fabriquer d'avions de guerres et qu'i faudra supprimer des emploies à cause de cela, aucun responsable politique dans les conditions actuelles de l'économie et d'instabilité mondiale ne ferait cette erreure. Par contre, le Front de Gauche au pouvoir, avec la force de la voix de ce pays et de son écho dans le monde, peut amener au meilleur dans ce domaine. Pour le reste, je comprends parfaitement le positionnement de Jean-Luc ce matin sur France Inter, c'est un positionnement sérieux d'homme responsable et en accord avec les partenaires du Front...
Moi non plus je n'ai pas aimé du tout (mais pas du tout) la réponse au sujet de la vente des rafales. Et je suis assez d'accord avec ce qui se dit ici. Il faut être cohérent et aller au bout de ses idées (enfin là je défends les miennes, partagées comme je le lis). On ne peut s'enorgueillir de la vente d'avions qui tueront (même si la vente n'est pas encore faite) et surtout la mettre sur le même plan que la défense nationale. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Oui je sais il y a des emplois mais n'ai-je pas lu que, de toute façon, la fabrication est en partie (ou grande partie) délocalisée elle aussi ? Donc...
Et puis il y a autre chose qui me chiffonne. C'est que Jean-Luc Mélenchon, quand on l'interroge encore sur le sujet du report des voix au second tour, dise que de tout temps la gauche a toujours voté pour le candidat de gauche le mieux placé (logique). D'autant que Hollande s'est ENFIN exprimé là-dessus et a fait la même déclaration (facile pour lui vu qu'il est persuadé qu'il sera au second tour). Seulement, de quelle gauche s'agit-il ? Parce que si l'on parle du PS, et bien non, ces gens là ne sont pas/plus de gauche. On a assez lu sur ce blog tout le mal que cette prétendue gauche a fait en Espagne, en Grèce (dont personne ne parle de la situation dramatique, explications à l'appui, de la population) et plus en avant en Europe avec les différents traités. Ne comptez pas sur moi pour me plier à une mascarade, fini le temps ou je votais plutôt "contre" que "pour" quelqu'un.
Et, lorsque j'en parle autour de moi, j'entends "de toute façon Mélenchon appellera à voter Hollande alors autant le faire au premier tour pour être certain de ne pas avoir Sarkozy" (et ce bien avant que Hollande ne déclare qu'il appuierait notre candidat s'il était au...
A propos des ventes de Rafales il ne s'agit de s'enthousiasmer ou non pour ces ventes mais d'arrêter de faire dans l'angélisme et d'imaginer que nous vivons dans un monde merveilleux d'où tout prédateur a été éradiqué.
Bien sur que nous devons éternellement lutter pour la paix mais lorsqu'il s'agit de prendre le pouvoir, les armes de l'ennemi peuvent aussi être retournées contre lui. Dans la phase de transition de notre prise de pouvoir il n'existe pas de baguette magique pour effacer le passé.
L'histoire de l'humanité est un très long chemin, Nous sommes entrés dans un changement de modèle de référence et de pensée. Celà prendra peut être plusieurs générations pour aboutir à notre forme espérée de socièté. N'ayons pas l'orgueil de penser que nous changerons le monde dans le temps d'une génération (ce qui fut une des illusions de 68) mais donnons nous tous les moyens de vaincre pour nous et nos enfants.
Le stratège voit toujours au delà de la cible et plusieurs coups à l'avance... Lâchons l'anécdote pour faire place à la vision...
Pourquoi chaque fois que l'on nous parle de la Syrie, on nous parle de la Ville de Ohms, des émeutes de Ohms, des massacres de Ohms. Si c'est un peuple que l'on massacre, est ce que tout le peuple vit à Ohms Mr Juppé ? Je sens l’entourloupe, une population minoritaire, nombreuse, organisée qui réclame son indépendance pour faire vaciller un régime certes pas parfait. J'ai beaucoup apprécier la réponse de Jean Luc Mélenchon, il y a une guerre civile, des morts de part et d'autres. La solution c'est à l'ONU de la trouver, pas à l'Otan et ses sbires, qui se placent en donneur de leçon du monde. Pour la vente des rafales, qui n'est pas encore signée, là aussi la réponse de jean Luc me convient, cela permettra de maintenir notre capacité d'indépendance militaire, si on ne brade pas la technologie avec. Le désarmement viendra en son temps, quand la France actuelle arrêtera son va t en guerre de président, le programme l'humain d'abord dans ce domaine est clair. La défense reprendra tout son sens, et la sortie de l'Otan avec.
Le passage de Jean-Luc Mélenchon sur France Inter ce matin est visible aux liens déjà indiqués et aussi sur le Blog.
Les récents discours de Jean-Luc Mélenchon sont disponibles en "Blogcasts" téléchargeables dans l'onglet "Vidéos et Photos".
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
j'entend des mots comme populiste! des militants du ps en font un ennemi de melenchon, a en croire des mails privés!
la blague qui finisait il y a 10 jours (melenchons nous) est devenu (surtout ne nous Mélenchons pas) et çà vient de militants ps!
j'ai lu qu'un gouvernement pouvait faire appel de la decision de la perte du AAA, a écouter la droite et holande, rien de tout ça! de plus on les rémunére ces agences de notations, quel scandale!
par contre, on nous annonce des repreneurs a Lejaby et pétro+
Est ce sincére,car je pense pour petro+ que c'est la recherche de subventions du conseil régional et genéral qui est visée avec à l'appui une baisse des avantages acquis!
on doit tout faire pour faire entre 10 et 15% Et avoir un groupe solide députés en juin! tous ensemble c'est possible!
Le temps médiatique ne permet jamais que Mélenchon s'exprime dans le détail sur les sujets du SMIC ou des TPE. Or j'ai plusieurs questions encore aujourd'hui sans réponse...
Point de vue citoyen :
- A combien évaluer la hausse du pouvoir d'achat pour les bas-revenus avec un SMIC à 1700 brut en tenant compte de l'inflation liée à la hausse du prix du travail (salaire+charges)... ?
- Est-ce que le RSA et le chômage seront réévalués à un taux identique au SMIC pour ne pas faire baisser le pouvoir d'achat des gens inactifs ? Auquel cas comment l'Etat financerait cela ?
- Est-ce que le taux d'inflation serait réglementé lors de la hausse du SMIC ?
Point de vue patronnat :
- Quelle est la solution pour une TPE pour récupérer cette perte nette, en sachant que même si 100% de la hausse des salaires était consommée, cela induirait une perte de bénéfices liée à la hausse des charges ? A part avec une inflation équivalente à la hausse du salaire qui annulerait automatiquement la hausse du SMIC et entrennerait une perte de compétitivité des entreprises nationales.
- Si la croissance ne repartait pas (il ne répond jamais aux questions qui ne vont pas dans le sens où il l'a imaginé généralement), comment empêcher l'endettement des entreprises (lié à ces charges supplémentaires) et le chômage qui en découlerait ?
- Quel est le taux de croissance envisagé la première année du SMIC à 1700 ?
Voilà. Mais dans l'idéal, je ne voudrais pas de réponse "littéraire", mais plutôt chiffrée sur la plupart des points. Je sais que c'est compliqué, mais si quelqu'un se sent de me répondre, je lui en serai très reconnaissant.
"La vie est trop courte pour ne pas s'aimer" c'est du Sophia Aram dans son ode à Jean-Luc Mélenchon ce matin.
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !