04fév 12
Cette note s’est écrite pour partie dans le train de Bruxelles à Paris. Il y est question de la campagne en cours. Puis je viens sur l’affaire Xavier Mathieu qui vient d’être condamné de nouveau et je vois le lien avec ce qui s’est dit dans le discours de Nicolas Sarkozy l’autre soir à la télévision. Je vous donne des informations que vous n’aurez nulle part ailleurs sur ce qui se trame en Europe et je vous apprends comment votent en votre nom ceux que vous avez élus parfois sur une autre intention. Je dis encore un mot sur l’extrême-droite. Et quelques petites choses sur ce blog.
Journée à Grenoble le vendredi 27 janvier dernier. Forum Libé sur "Vivre la République", Rencontre publique et visite au quartier de la Villeneuve. Photos de Bruno Arbesù
Je commence par quelques mots sur la campagne. Beaucoup s’accordent pour me dire qu’elle est bien menée. Parfois d’aucuns ont des surprises quand ils m’entendent parler dans des domaines où ils ne nous croyaient pas aussi préparés et présents. Ainsi à l'assemblée de l'appel des 3000 au congrès de France Nature Environnement. Notre travail se constate aussi à l’affluence dans nos réunions, aux prises de matériel, à l’afflux des dons et aux propositions d’action sur le terrain. Et pas seulement quand je m’y trouve, c’est d’ailleurs le plus important. Au Meeting de Toulouse deux mille personnes se serraient autour de nos orateurs et oratrices dont Pierre Laurent, Martine Billard et Clémentine Autain. C’est assez fort pour que deux instituts de sondages aient pensé en rendre compte en m’attribuant 9 % des intentions de vote. Mais tout le monde ne voit pas les choses de cette façon.
Je vous propose donc un sourire. Lisez les lignes que voici. Toute la profondeur de l’analyse ne peut manquer de vous atteindre. Pas plus qu’une certaine dose de lèche-botte prudente à l’endroit du prochain président déjà entouré, hélas, de mauvais conseillers. « François Hollande a affirmé une certaine présidentiabilité. Il n'est plus "flou", ni "mou". Mais attention, il peut y avoir un péché réel d'arrogance, pas chez le candidat PS lui-même, mais dans son équipe. Le candidat peut aussi se "fracasser" contre la crise économique et sociale. Pour l'instant il est sorti de l'ornière: il est sur la route mais il est loin d'avoir gagné. De son côté, Nicolas Sarkozy s'est laissé aller à quelques confidences : il peut perdre… Rassurez-vous, il s'agissait seulement pour lui de réattirer l'attention avant son rendez-vous télévisé de dimanche. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est beaucoup trop agressif et pas assez crédible pour l'instant. Pourtant, c'est un partenaire possible pour François Hollande. Mais ce n'est pas en levant le poing et le mettant – symboliquement – dans la figure de ses adversaires, qu'il pourra augmenter son score et éventuellement espérer arriver au second tour de l'élection présidentielle. » C’est noté monseigneur. Car c’est un cacique de la presse qui parle. Ces lignes sont en effet celles du médiacrâte Christophe Barbier, directorissime de la rédaction de l’Express, le journal qui dénonce à la une les francs-maçons qui « manipulent » les candidats à la présidentielle, mais pas ceux qui en font sans doute autant au sommet de la rédaction de l’Express. A son actif aussi l’invention d’un deuxième tour « Bayrou / Le Pen », la semaine avant que les deux ne baissent dans les sondages. Ceci explique peut-être cela.
Notre campagne a pris son rythme de rentrée. J’ai exigé de mon équipe un tableau des vacances pour être certain que chacun prenne le temps de reconstituer son énergie. Un roulement va donc se mettre en place dans les prochaines semaines. Je m’inquiète car j’en vois trop aller trop loin. Du coup la maladie arrive et la surcharge pour les valides les affaiblit à leur tour. L’épidémie de gastro a sévèrement fauché dans nos rangs par exemple. Quant aux orateurs et oratrices voyez leurs mines ! Mon ami Pierre Laurent a spécialement tiré sur la corde avec un meeting par jour pendant près de dix jours. Résultat il est sur le flanc. Martine Billard et Clémentine Autain ne s’en tireront pas longtemps avec du maquillage. Il n’y a qu’à voir la tête des autres pour le savoir. François Delapierre, le directeur de campagne, était au lit avant-hier. Quarante de fièvre. Mais il a guéri en vingt-quatre heures ! Je ne suis pas médecin mais ça ressemble beaucoup à une grève surprise du corps! Naturellement nous nous sentons portés en ce moment. Le plus spectaculaire est l’arrivée de centaines de syndicalistes qui viennent donner le coup de main. Eux nous ouvrent des milliers de portes au propre et au figuré. La bataille contre la Le Pen est leur grande affaire. Le tract du Front de Gauche contre le Front National est parti à sept millions d’exemplaires. Vous avez bien lu : sept millions. Vous comprenez le problème financier qui se pose à nous ? Je m’amuse de voir les petits je-sais-tout faire des mines et des pauses méprisantes pour s’étonner de nos prétentions quand « Marine Le Pen est si haut chez les ouvriers ». Encore heureux les jours où on ne me reproche pas de n’arriver à rien ! Comme si j’aurais dû régler un problème enkysté depuis quarante ans en dix jours ! Ce qui est certain c’est que nous, nous sommes au travail. Livres, conférences, tracts, on recommence tout à zéro. Pendant ce temps la bonne société à l’air de redécouvrir seulement la nature réelle de Marine Le Pen à l’occasion d’un bal viennois. Depuis l’adoubement par le chef du lobby juif républicain à San-Francisco, et celui par l’ambassadeur d’Israël révélé par un reportage de France 5, combien avait fini par croire que l’extrême-droite n’était plus elle-même, ou « seulement anti-arabes » comme l’a écrit madame Angot dans Télérama ! Rude retour au réel pour ceux qui avaient tellement envie de croire autre chose. Les liens avec les pires groupes en Europe, confits de racisme et d’antisémitisme n’ont jamais cessés. Le Front National c’est juste la suite de l’extrême-droite historique. Le récent discours de madame Le Pen à Perpignan a fonctionné comme un retour aux sources. Nous allons redoubler d’énergie.
La méthode et les objectifs doivent être clairement énoncés pour que chacun puisse s’en emparer et travailler sérieusement à leur mise en œuvre. Notre angle de combat est de reconstruire une conscience de classe argumentée et informée. Ce n’est donc pas seulement un effet d’adhésion par défaut ou de pur calcul électoral que nous visons. Nous laissons cela à François Hollande. Il s’agit d’instruire, d’éduquer, de donner des raisons claires et compréhensibles d’agir avec nous plutôt que de déserter en s’abstenant ou de s’abandonner au vote des enfumés avec l’extrême-droite. Pour ce faire, notre programme est notre meilleure arme de conviction massive. Parce que lui parle clair et ouvre des perspectives concrètes dans la vie quotidienne de ceux à qui il est proposé. Il parle salaire, logement, école, projet pour l’avenir commun. Ce discours parle aux ouvriers et aux cadres techniciens. Autre chose que les fumées xénophobes et racistes qui sont l’essentiel du potage lepéniste. Et par-dessus tout cela, nous sommes dans la lutte avec ceux qui luttent pour leur gagne-pain. Là où les héritiers des chemises brunes ne sont jamais.
Ce vendredi 3 février, Xavier Mathieu a été condamné en appel. Il est condamné à 1 200 euros d'amende pour avoir refusé de se faire prélever son ADN par la police à la suite d’une action syndicale dans les locaux de la sous-préfecture dont on se souvient. Pourtant lors du procès en première instance en juin 2010, Xavier Mathieu avait été relaxé. C'est le parquet, donc le gouvernement, qui a fait appel de la relaxe. Lors de l'audience en appel le 4 janvier dernier, j'étais allé à Amiens, avec beaucoup d’autres responsables, sauf François Hollande, lui apporter le soutien du Front de Gauche. On se souvient que le « Petit Journal » avait retenu de ce moment de lutte le problème central de mon prétendu évitement d’Eva Joly. Bonjour la diversion. Mais « tellement drôôôôle, ma chère Marie-Jacynthe » ! Ce jour-là, pourtant, une grosse partie juridique se jouait. A la surprise de beaucoup, le parquet avait requis une amende de 1 000 à 1 500 euros. Mauvais signe. Car dans les Pyrénées-Orientales, notre camarade Galéano, lui aussi réfractaire au fichage ADN, avait écopé de 150 euros d’amende ! Le juge d'appel a donc obéi à un souci particulier en direction de Xavier Mathieu. Cet acharnement judiciaire est insupportable. Car il a un sens très politique.
Pour le comprendre il faut se souvenir que l'obligation faite à Xavier Mathieu de donner son ADN est la conséquence de sa condamnation à 4 000 euros d'amende par la Cour d'appel d'Amiens pour les dégradations de la sous-préfecture de Compiègne. Vous vous souvenez aussi de cet épisode ? Il avait donné lieu quelques mois plus tard à un autre épisode de buzz lorsque Pierre Carles m’avait projeté la scène de l’interview de Xavier Mathieu par David Pujadas. Condamné, la loi l'obligeait à subir un prélèvement ADN. Xavier Mathieu a refusé. Il a eu raison. Car un syndicaliste ne peut pas être assimilé à un violeur ou un assassin ! Or le fichage des empreintes génétiques devrait rester strictement limité aux criminels dangereux. C'est dans cet esprit qu'il a été créé en 1998. Mais la droite l'a bien vite élargi à de nombreux autres crimes et délits en 2003 et 2010, dans une surenchère que chacun connaît. A présent, les camarades autour de Xavier Mathieu pensent aller en cassation. Et si cela ne suffit pas il y a aura une saisine de la Cour européenne. On ne lâche rien. Il faudra être vigilant et voir ce qui va se dire dans la bien-pensance d’habitude si prompte à grimper au rideau sur la liberté au Venezuela. Que se passe-t-il quand un ouvrier résiste avec son syndicat face un abus de pouvoir visant à criminaliser l’action syndicale ? Tant qu’un médiacrâte ne sera passé par cette humiliation je crains qu’il ne se passe rien dans les grandes orgues de l’indignation.
Pourtant cette affaire retrouve selon moi une actualité très brûlante depuis le discours de Nicolas Sarkozy l’autre dimanche. On se souvient qu’il a donné l’ordre aux syndicats de s’accorder avec le patronat d’ici deux mois sur la possibilité de redéfinir entreprise par entreprise le temps de travail, la durée du travail quotidien et les salaires. Il s’agit d’une véritable institutionnalisation du chantage patronal sous le nom « d'accords compétitivité-emploi ». C’est précisément une situation de ce genre qui a déclenché toute l’affaire des Conti. Xavier Mathieu et ses camarades luttaient pour sauver les 1 120 emplois du site de Continental à Clairoix, dans l'Oise. Ils avaient été abusés par un patron voyou. En 2007, la direction avait proposé aux salariés de passer aux 40 heures payées 37,5 en échange du maintien de l'emploi. Pris à la gorge, une petite majorité de salariés avait fini par céder au chantage. Deux ans plus tard, Continental annonçait la fermeture de l'usine. Aujourd'hui, sur les 1120 salariés, seuls 212 ont retrouvé un CDI. Pour les 900 autres, c'est la galère et la précarité. On ne compte plus les drames personnels et familiaux. Encore lundi 16 janvier dernier, un ancien salarié de Conti s'est jeté sous un train. Dès lors c’est une justice de classe qui est ressentie quand elle condamne Xavier Mathieu. Relaxé en première instance il n’est poursuivi de nouveau que sur ordre du gouvernement. Aujourd'hui, il est condamné « pour l'exemple » en quelque sorte. Car il n'a jamais cédé, jamais baissé ni les yeux ni les bras. C'est une tête dure. C'est une fierté pour tout le mouvement ouvrier de le compter parmi les siens. Nicolas Sarkozy et son gouvernement cherchent par tous les moyens à casser les résistances et à intimider les salariés. C'est la seule raison de la condamnation de Xavier Mathieu. Nous ne l’oublierons pas à l’heure des comptes.
Mercredi et jeudi, on était en séance à Bruxelles au Parlement européen. Le principal sujet de débat était une fois de plus le traité intergouvernemental « sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire » (« TSCG »). Ce document est finalisé. La version finale de ce traité a été rendue publique (en anglais bien sûr) mardi midi après que 25 Etats membres de l’UE sur 27 se soient mis d’accord pour le signer. J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de ce traité. Vous trouverez sur mon blog européen une note sur son contenu final. Les modifications qu’il a subies depuis sa première version, présentée le 16 décembre par monsieur Van Rompuy sont pour la plupart marginale. La « règle d’or » renforcée et sa constitutionnalisation sont toujours à l’ordre du jour. Les sanctions automatisées aussi. La Cour de Justice de l’Union européenne pourra même désormais appliquer des sanctions financières si un Etat refuse de transposer la « règle d’or » dans sa Constitution. Quant aux possibilités de modification du Traité, elles ne sont pas évoquées. Ce Traité ne serait donc modifiable qu’au moment où les Etats parviendraient à se mettre d’accord pour le transposer dans le Traité de Lisbonne. Notez qu’une telle modification est loin d’être acquise car elle requiert une ratification par l’ensemble des Etats-membres. Mais les rédacteurs de ce pacte d’austérité ont pensé à tout. Si on lit attentivement les « considérants », on découvre que la Commission prépare la transposition des dispositions du Traité dans le droit européen via la « méthode communautaire ». Tout le monde évidemment ne sait pas ce que cela veut dire. Cela signifie qu’il y a un pouvoir d’amendement et de rejet du Parlement européen et que les représentants des Etats-membres au Conseil, votent à la majorité qualifiée et non plus à l’unanimité. Dans ces conditions particulières, ce qui est décidé de cette façon s’applique vite à tous sans avoir besoin d’être gravé dans le marbre des constitutions. Jeudi donc, le Parlement européen devait se prononcer sur le Traité finalisé. Avec mon groupe, la GIUE/NGL, nous avons rédigé une résolution qui a été soumise au vote. Elle dénonce le contenu du Traité et appelle à la tenue de référendums sur sa ratification partout où c’est possible. De plus elle demande la mise en place de consultations populaires partout où des mécanismes de référendums ne sont pas prévus par la loi nationale. C’est le cas en Allemagne par exemple. Nous l’avons voté seuls et nous avons été battus. Puis nous sommes passés à l’examen de la deuxième motion sur le sujet. Celle du programme commun de la droite et des sociaux-démocrates.
Comme lors de la séance précédente, la droite, les libéraux, les sociaux-démocrates et les verts ont présenté une résolution commune. L’Europe du « Oui » à son programme commun : l’austérité. Ils y ont réitéré leur accord avec le fond du Traité et ont à nouveau appelé à son inscription dans le Traité de Lisbonne. Ils n’ont pas envisagé la possibilité d’un référendum. Toute la social-démocratie européenne a voté pour ce texte. Vous êtes donc prévenus : si leurs représentants arrivent au pouvoir vous n’aurez pas le droit de donner votre avis sur ce Traité. Ils transposeront la « règle d’or » dans la Constitution et la feront appliquer. Côté français il n’en ira pas autrement. Car les députés du PS se sont contentés de s’abstenir. Le coup de l’abstention est un grand classique du PS. C’est grâce à cela que le Traité de Lisbonne est passé au congrès de Versailles. Nous avions été 115 parlementaires socialistes à voter contre. Si le reste du groupe avait voté contre, comme nous, au lieu de s’abstenir, le Traité était repoussé et le président était obligé de faire un référendum pour le faire passer. Dans ce cas, de nouveau, c’est la même mascarade qui s’annonce. Car c’est un comble annonciateur que cette abstention. François Hollande en effet, affirme qu’il veut renégocier le Traité. Si c’est bien son intention pourquoi ne commence-t-il pas par désapprouver la version actuelle ? J’ai noté que Vincent Peillon a voté contre. Pourquoi ? Il le dira sans doute. Par contre, les députés de la gauche du PS qui siégeaient se sont abstenus. Ici gît le « Non socialiste » de 2005. Depuis le rappel à l’ordre de François Hollande, ce qui restait de la gauche du PS s’est fait hara-kiri. Quant aux députés d’Europe-Ecologie-Les Verts, leurs votes sont allés du pour au contre en passant par l’abstention. José Bové a voté. De loin on s’est fait un signe d’amitié avec José Bové car il voté contre cette résolution. Nous aussi. Elle a été adoptée.
Un dernier mot encore sur l’actualité européenne. Cela vous a sans doute échappé mais lundi dernier ce n’est pas un mais deux traités qui ont été validés par le Sommet de l’Union européenne. La règle en Europe est de faire compliqué pour que personne ne s’y retrouve. Le second Traité institue la mise en place du Mécanisme européen de Stabilité dit « MES ». Ce MES, c’est l’institutionnalisation de l’actuel Fonds européen de stabilité financière. Les prêts qu’il propose aux Etats en difficulté ou « à titre de précaution » sont subordonnés à l’application de plans d’austérité infligés par l’Union et le FMI. Ceux-ci sont à l’origine du martyre actuel de la Grèce. Mais le Portugal et l’Irlande mangent bon eux aussi. Sachez que ce Traité est par ailleurs conçu comme « complémentaire » du Traité sur la rigueur budgétaire (TSCG). Vous ne suivez pas j’espère ? Apprenez ainsi que les rédacteurs des deux traités ont poussé le chantage à l’austérité au point qu’à partir du 1er mars 2013, un Etat n’ayant pas ratifié le Traité TSCG n’aura pas droit à une assistance financière. Le Traité MES donne en outre un droit de véto à l’Allemagne, à la France et à l’Italie pour décider quel pays aura droit à une assistance financière d’urgence. Il donne aussi un droit de véto à l’Allemagne, la France, l’Italie et l'Espagne pour la date de son entrée en vigueur, d’où l’importance des votes de ratification de ces quatre pays.
Or j’ai été alerté par ma camarade et co-présidente du Parti de Gauche Martine Billard que ce second Traité serait soumis à la ratification de l’Assemblée Nationale dès le 21 février prochain. Il sera soumis à ratification en même temps que l’amendement au Traité de Lisbonne qui permet l’inscription de ce mécanisme et donc du FMI dans le droit primaire de l’Union européenne ! Je rappelle que conformément à l’article 11 de la Constitution française « Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. Un référendum (…) peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales». Ce Traité entrainant un engagement économique conséquent de la France, le peuple français devrait pouvoir être consulté. Il n’en sera rien bien sûr. Les amis de la liberté au Venezuela et à Cuba n’ont pas l’intention de se rebeller contre un déni de démocratie aussi flagrant. Du temps de l’URSS, les pays du Comécon n’étaient pas traités aussi grossièrement. De toute façon, François Hollande a prévenu qu’il ne demanderait pas de référendum. « Le prochain président » ne sera donc guère différent de l’actuel sur ce point.
Rions un peu. Que s’est-il passé dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 janvier ? Selon l’IFOP, la structure de l’électorat du Front de Gauche a en effet complètement changé en l’espace d’une journée. Cet institut publie un sondage sur les intentions de vote tous les soirs à 18h. Le 30 janvier, l’IFOP annonce 8% d’intention de vote pour le Front de Gauche et le lendemain 7,5%. Mais ce qui est intéressant, c’est de regarder le détail de ces intentions de vote. Le 30 janvier, l’IFOP annonce que 2% des moins de 35 ans voteraient pour le Front de Gauche. Le lendemain, ils seraient le double, 4%. Les « inactifs hors retraités » – selon la dénomination de l’IFOP – étaient 3% à voter pour le Front de Gauche le lundi, puis 7% le lendemain. Le Front de Gauche réalisait un score honorable dans l’agglomération parisienne avec 9% le lundi, mais le lendemain les parisiens n’étaient plus que 5% à voter pour le Front de Gauche. L’IFOP a poussé le vice jusqu’à nous annoncer mardi que seulement 1% des ouvriers voteraient pour le Front de Gauche… L’IFOP annonçait pourtant une semaine auparavant, le mardi 24, que 13% des ouvriers voteraient pour le Front de Gauche. Heureusement, selon l’IFOP, la classe ouvrière change rapidement d’avis et le Front de Gauche réalisait de nouveau un bon score à la fin de semaine avec 12%, le vendredi 3 février. Si l’on en croit l’IFOP, le score total du Front de Gauche ne varierait quasiment pas, quant bien mêmes les intentions de votes d’une des catégories sociales les plus nombreuses du pays baisseraient ou augmenteraient de plus de 10 points. Comme l’a fait remarquer le Canard enchainé, IFOP est aussi l’anagramme de « OPIF ». Cela explique bien des choses.
Vous aimez les images qui illustrent mon blog ? Vous avez remarqué qu’elles viennent de nombreuses sources ? En effet, j’ai lancé le premier appel à contributeurs le 4 janvier 2011. Il y a donc un peu plus d’un an. « Il s'agit de me faire parvenir, avais-je alors écrit, par messagerie électronique, une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un regard original, personnel ou tout simplement esthétique sur la vie. Je sélectionnerai ce qui me convient, selon mon humeur et ce que vos images m’auront inspiré de connexions lointaines avec mes thèmes. » J’ai été entendu. De janvier à octobre, quelques deux cent séries de photos nous sont parvenues. Parfois d’une petite dizaine d’images, parfois près de cinquante. Une somme considérable d’images à trier, à stocker, à ordonner. Ce n’est pas moi qui ai fait ce travail, vous le devinez, mais plusieurs camarades à tour de rôle, dont mon fidèle et inépuisable Webmestre. Quarante galeries ont été sélectionnées et finalement publiées, illustrant chacune une publication de billet. Dans ces images d’amateurs éclairés, des visages, de luttes et de manifestations, de pancartes et de slogans. Et surtout beaucoup de paysages, proches et lointains, de friches, de montagnes, mais aussi d’arbres, d’animaux, de jeux d’eaux sur le sable, de ponts, de cabanes, d’escaliers, de trains et de bateaux. En novembre 2011 j’ai précisé ma demande. En résonance avec les thèmes de la campagne, j’ai dit que je souhaitais recevoir des images d’ouvriers et ouvrières, de machines, de gens au travail, de gestes de travail. Et bien sûr tout ce qui montre « le peuple » en marche, en action. Mon objectif est de rendre « visible » les invisibles. Et d’esthétiser leur image. « On comprend donc qu’il ne s’agit pas seulement de montrer le travail, avais-je écrit, mais de faire sentir qu’il est une œuvre. » Une petite vingtaine de galeries ont été reçues et parmi elles, seules cinq ont été publiées. Choisies parce qu’elles contenaient suffisamment d’images pour composer une série. Et surtout parce que, comme ces charpentiers de marine occupés à reproduire un canot à vapeur, elles célébraient avec bonheur les gestes et les outils du travail. J’espère bien continuer à recevoir ces sortes d’images. Je n’écris ces lignes que pour cela.
La rubrique « L’œil de la campagne » sur le blog a été lancé au même moment que l’appel à contribuer à l’illustration de mon blog en janvier 2011. Depuis cette date, le photographe Stéphane Burlot et un petit groupe de photographes militants constitué chemin faisant, suivent partout en France les initiatives et les déplacements de campagne. Tous ont un métier hors de la photographie. Mais elle est leur passion et ils sont le plus souvent déjà très avancés dans leur art. Ils sont bénévoles. Ici, soixante galeries ont été publiées, composées de vingt, vingt-cinq images en moyenne. Plus d’un millier de photographies donc, ont été légendées et ordonnées, pour composer un récit des rencontres, des prises de paroles, des visages, des meetings, des soutiens qui font vivre la campagne du Front de Gauche. Tout cela est la contribution de notre action à l’art de la photographie. Art contemporain, création permanente, univers de subjectivité totale puisqu’une même scène absolument vraie peut être rendue de cent manières si différentes ! Notre campagne essaie d’être aussi une œuvre d’art en se prêtant comme matière première aux artistes. Avis aux amateurs !
Sergio (1144) - Nessaoud (1152)
La réprimande qui m'est faite sur mon texte (1137) qui commence par le mot "dérapage" me conforte dans le texte que j'ai écrit. D'autre part vous répondez carrément à côté de la plaque. Je n'ai jamais sous-entendu ou parlé d'assistanat mais de passivité avec les arguments qui vont avec et qui me semblent correspondre. Oui, il y a eu des mouvements, oui, il y a des personnes qui se mobilisent, je n'ai jamais dit le contraire mais si vous êtes objectifs se n'est pas la majorité (3 millions de personnes dans les rues sur 44 millions de personnes en âges d'être actifs) ce qui malheureusement me conforte sur la réalité de mes propos. D'ailleurs, le soufflé est vite retombé. D'un côté, je comprends votre réaction. Lorsque vous-même êtes dans la bataille syndicale, vous ne voyez qu'une partie de la réalité qui est une réalité de résistance mais croyez-moi en dehors de votre lutte, ce n'est pas vrai. Ce le sera peut être un jour et je l'espère de tout coeur mais pour le moment ce n'est pas le cas.
@1191 Cinquiemevitesse
L'article sur les quatre jeunes ne peut être que partiel. C'est un choix délibéré du journaliste de prendre un seul échantillon de personnes. Faut pas en faire une généralité, mais c'est vrai que c'est intéressant de pas l'ignorer.
Dans ouvriers, faut pas oublier "chômeurs", c'est sûr. Moi aussi j'avais envie de le dire !
Je voudrais souligner l'émission "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet : "6 mai 2012 le printemps français". Fiction sur la réussite inattendue d'un alter-gouvernement... C'est jouissif !
Voir aussi le site "le pavé" :
Je pense qu'on a là des alliés !
J'ai l'habitude de beaucoup circuler sur de nombreuses radios (à peu près toutes) chaque jour et ce que j'entends me fait reprendre le com de Revolution en marche - la désinformation est organisée ! je suis assez écoeurée chaque jour
Plus de 101 000 visites en 6 jours, le blog marche un feu de dieu, et cela ne se traduit pas dans les sondages? Vous avez dit bizarre?
Un point qui est oublié : la victoire de Hollande serait une déroute future pour le PS et ses notables dans les collectivités locales avec un tel programme de trahison avec le social libéralisme triomphant et l'austérité pour la majorité du peuple dans cette période difficile!
On peut rigoler des problèmes d'emploi futurs des socialistes alimentaires qui peuplent le PS mais là où il faut être sérieux ces collectivités quand on peut les utiliser ou aussi lorsqu'elles sont gérées par des socialistes ayant encore des valeurs constituent des points d'appuis dans notre résistance. La déroute socialiste prévisible en 2014 risquerait d'entrainer toute la gauche vers le néant. Et Sarko pourrait revenir en Victor Orban. Et alors sans aucun point d'appui institutionnel bonjour les dégats. Le vote utile c'est Mélenchon pour éviter aussi cela ! Clémentine a raison quand elle dit qu'il faut un changement durable et pas une victoire provisoire sur le Sarko avant une déroute sans limite. Socialistes, votez Mélenchon si vous ne voulez pas disparaître demain !
Nouvelles de Grèce et encore des histoires à raconter pour les meetings: le fisc va être démantelé, et ce sont les banques qui se chargeront de la perception. Vous avez dit "circuit court" ? Autre bonne nouvelle pour les banques, pour supporter la fameuse "recapitalisation" suite à la décote des emprunts privés, l'Etat Grec va leur filer 40 milliards. Pauvres Grecs...
@cinquièmevitesse
"Classe ouvrière" ne désigne pas uniquement "les ouvriers d'usine", mais ce qui s'entend par là ce sont les gens qui vivent de leur salaire et dont le produit du travail ne leur appartient pas mais appartient aux détenteurs du capital.
Les employés de ce point de vue là appartiennent à la "classe ouvrière", comme les "techniciens" ou même certains ingénieurs. Moi c'est le concept de classe moyenne qui me gênerait plutôt, car il ne veut rien dire, il ne désigne ni une place dans les rapports sociaux, ni un niveau ou des seuils de rémunération, ni des niveaux d'instruction, ce concept est un concept vide, mais bien utile car chacun d'entre nous se sentant "au milieu" il est facile de nous montrer qu'on est moins malheureux que d'autres et que vouloir l'émancipation de tous et le partage ne pourrait nous satisfaire. De Besson, Sarko à Terra Nova ils font tous appel à cette fichue "classe moyenne".
Je trouve que nous front de gauche, qui ne sommes pas une resucée de la gauche plurielle, mais une force en marche vers la révolution citoyenne avons bien raison d'employer ce terme de classe ouvrière, bien sûr le discours doit être porté en direction de la jeunesse, des femmes, des employés mais un discours qui doit faire saisir la parenté de l'origine des problèmes et la solution collective proposée.
La jeunesse est une qualité passagère, les reconnaissances de groupes ou de tribu un moyen pour elle d'échapper à l'asservissement, mais l'asservissement il est social et ils le partagent avec leurs parents, leurs voisins.
L'émancipation se fera "tous ensemble", les meetings de Mélenchon en ce sens sont éclairants : ils parlent à tous communistes ou pas, jeunes et vieux, militants et solitaires solidaires.
D'après les médias que certains ont cités, les meetings du FdG sont pleins car les gens vont au théâtre.
Il faut bien qu'ils trouvent des raisons pour pas avoir l'air d'être passé à côté de quelque chose d'important, les pauvres.
Et qu'ils continuent à parler de théâtre, c'est de la pub positive en fait. Car des gens qui n'auraient jamais imaginés s'intéresser au FdG, vont, pour beaucoup, être entraîné dans le mouvement alors qu’ils pensaient juste passer un bon moment.
@ le métayer (1207)
Il ne s'agit pas d'une réprimande, loin de moi cette prétention, je pense qu'il s'agit d'un malentendu lié à une erreur d'interprétation, des deux côtés car en vérité nous pensons la même chose.
Juste pour préciser, je ne suis absolument pas dans l'action syndicale, seul Jean-Luc et le FdG m'ont redonné l'espoir que le parti socialiste m'avait fait perdre et qu'à force d'être stigmatisé par le pouvoir en place j'ai décidé de m'engager de nouveau avec la force du désespoir dans ce mouvement historique qui se lève pour qu'enfin les choses changent.
Je suis chômeur de longue durée et quinquagénaire, malgré des études universitaires, des études à chaque période de chômage (Commercial,Informatique, Internet, DESS Energies renouvelables et éco-construction) pour me donner toutes les chances de retrouver un travail, rien n'y fait mais je refuse de m'abandonner au désespoir ce serait trop d'honneur pour ce président qui m'a plongé dans cette m****, alors oui la résistance avec Jean-Luc et le FdG je signe de suite sans condition et je suis même prêt à lui donner un de mes organes si ça lui chante.
Avec tout mon respect
"Donnez-moi un point d'appui et je soulèverai le monde",
quelque soit l'échelle lorsqu'il est possible de s'appuyer sur du solide, les forces se décuplent, la tête se relève, la confiance renaît et hop c'est le bon printemps qui arrive avec ces bonnes couleurs, ses odeurs, sa lumière.
Ceux qui s'appuient sur de la gadoue, pas terrible, ils en entraînent d'autres dans le glissement, avancent un peu, salis, s'enfoncent en pestant; laissons-les s'envaser, même s'ils jettent de rage quelques pavés de boue.
Au fait, bientôt des paris vont être lancés, c'est Monsieur Mougeotte qui a lancé l'idée du pari PS (Petite Semaine: jeudi, je dis pas; samedi, samedi, sam'dit pas) au Grand Jury, d'autres paris possibles:
le pari-scope sur la sauvegarde des emplois, le pari-sot sur le code du travail, le pari-got, go jeu de territoires à gagner par stratégie réfléchie...
Celsius gagné par l'austérité, file son mercure sous zéro, mais qu'est-ce que ça bouillonne partout en France dans les têtes touchées, frôlées, imbibées des idées, des convictions portées par le Front de Gauche!
Bien sûr parfois on aimerait que un peu plus de guggusses et gugussettes partagent nos instants d'échanges, mais tant de messages s'inscrivent de ci de là, papiers, vidéos qu'ils peuvent être ressortisà tout moment.
Choix décisifs, ou ce sont les plus vulnérables qui sont piétinés et ce sera contagieux pour ceux qui se pensent forts ou les coupables cupides déréalisant le réel làcheront les rênes et les chaînes et la paix dynamique redeviendra possible.
Après le travailler plus pour...que les financiers gagnent plus et que beaucoup perdent leur boulot, un référent d'homme pour rendre légal l'esclavage. Des relents, docteur!
La cousine germaine serait elle en train de nous doubler ?
Après avoir apporté son soutient au futur candidat de l'Elysée, elle est allée en visite officielle en Chine, périple qui a duré 3 jours.
Suite à cette visite" les deux pays ont prévu diverses rencontres de haut niveau, ainsi qu'une série d'échanges économiques et culturels de grandes envergures en 2012 ".
Les entreprises Allemandes vont faire du marché chinois, leur second marché d'exportation, en outre ils vont nouer avec la Russie des accords primordiaux dans le secteur énergétique, notamment par l'ouverture du nouveau pipeline de gaz en mer Baltique .
Parions que lorsque l'économie ( tracée) de l'Allemagne sera bien assise, la cousine germaine pourra alors sinon se passer de l'Europe, du moins regarder ailleurs...
Pas trop là cette semaine donc je n'ai pas pu lire en détail le blog
mais juste un petit mot pour souligner le millier de coms dépassé ainsi que les 100 000 vues.
Sans compter les milliers de participants aux meeting.
Et si...
Si vous voulez voir revenir en 2017 une droite ultralibérale plus arrogante que jamais, avec une virginité requinquée par la tiédeur de la Sociale-démocrate PS, élisez François Hollande,
Sinon votez Front de Gauche.
@Menjine
Dans son travail pédagogique Jean-Luc Mélenchon doit expliquer ce qu'est la classe ouvrière et amener les gens à être fiers d'appartenir à cette classe dans un contexte exacerbé de luttes de classes. N'empêche même si le concept de classe moyenne est flou, beaucoup de gens s'identifient à cette classe et notamment les enseignants ou les cadres ainsi que les intellectuels. D'où la nécessité d'aborder maintenant la question de l'alliance nécessaire entre cette "classe" et la classe ouvrière. Comme on ne va pas convaincre la majorité des ouvriers et des employés (et des chômeurs) (70% aux meilleurs moments) cette alliance est donc absolument fondamentale pour que cette alliance puisse gouverner la France contre la classe des possédants qui jusque là avait obtenu le laisser faire de ces classes moyennes et la résignation de la classe ouvrière.
Autre question assez fondamentale aussi, mais d'autres l'ont déjà dit, c'est la jeunesse.
Nous avons déjà réussi une telle alliance avec la jeunesse c'est le mouvement contre le CPE qui avait réuni de plus la jeunesse estudiantine et la jeunesse issue de la classe ouvrière.
Nos meetings rassemblent de plus en plus de jeunes mais il faudrait me semble-t-il dans un des prochains meetings développer un peu plus ces deux questions. Mais je fais confiance à Jean-Luc et l'équipe de campagne, c'est sûrement programmé.
C'est vrai il y a l'arrière garde toujours devant la jeune garde,cette rhétorique des "vieux militants du P.C.F." amusent au plus haut point et pourquoi pas ringard,dépassé,fini,Camarades du Parti nous retrouvons tous et toutes notre jeunesse et avec l'expérience des Luttes (elles sont tellement nombreuses que lorsque la nouvelle DCRI tape nos noms ça explose) tellement que c'est marqué au fer Rouge du Prolétariat,de la Classe Ouvrière de tout le Monde du Travail,chez nous peu d'actionnaires de milliardaires,mais il faut l'avouer que ça existe même que nous avions notre milliardaire Rouge et ce n'est pas le seul sur notre si belle planète!
Menjine (1214) encore une bataille), tu abordes des points essentiels,la classe tampon n'existe pas,existe des revenus moyens ou conséquents par rapport à la cacahouète SMIC, ce sont des catégories issues de la sociologie des sciences dites humaines pour faire des catégories et comme tout est politique le but la manoeuvre était de faire croire à une classe "intermédiaire" pour barrer son appartenance au Prolétariat si nous prenons la définition "qui vit de son travail" et non pas d'actions de revenus autres.
Toutes les personnes qui sont en privation d'emploi sont des prolétaires et qui ne vivent (revenus)que par leur force de travail.
Même un PDG en ferait partie mais la bourgeoisie,le capital,les gros actionnaires privés n'ont eu de cesse de leur donner des directives de contraction des dits coûts de la masse salariale en licenciant un max pour toucher des primes de résultats à millions d'euros,stock options,initiés(délits) enveloppes de départ et poste à la clé recasage garanti,si un PDG entre en conflit stratégique avec les possédants il part direct plutôt avec que sans.
Et Paf ! La barre des 100 000 est franchie !
Merci pour tout camarade Mélenchon :-)
On se retrouve au second tour.
Merci pour le souffle que tu donne a la campagne j'ai regardé sur BFM tv le meeting de Villeurbanne c'etait vraiment convainquant et d'une tenue d'un candidat qui peu apporter un espoir a la classe ouvriere et a d'autres categorie sociale qui veulent tirer un trait sur le libéralisme destructeur de notre société et qui engendre la récession.
Je suis un communiste convaincu que nous pouvons gagner et que le parti socialiste ne pourras pas ignorer ni mépriser. Bravo Jean-Luc de nous redonner espoir avec un front de gauche unis dans la bataille je viens de relire notre programme l'humain d'abord et toujours je serais au meeting de Toulouse pour gagner ensemble.
@Luc 1171
Vos saillies libérales commençaient à me manquer! Vous réagissez j'imagine à la confirmation dans la presse de l'intention de JL Mélenchon de nationaliser Total. Vous trouvez donc que Total est une entreprise responsable car elle réinvestit 60% de ses bénéfices. Pour une entreprise industrielle, c'est la moindre des choses. Vous comparez les dividendes au chiffre d'affaire pour justifier que le rendement est faible pour les actionnaires (3%)... vous plaisantez? Le dividende rapporté au cours moyen de l'action, c'est + de 6%, sans parler des plus-values latentes. Quant à la comparaison des dividendes de Total à la facture énergétique, je ne vois pas le rapport!
Si le FdG veut nationaliser Total, c'est, à ma connaissance, principalement pour une raison : la création d'un pôle public de l'énergie, outil indispensable à la mise en oeuvre d'une politique volontariste de sortie des énergies carbonées, qui elle, aura un effet positif sur le déficit commercial français, à travers le diminution de sa principale composante : la facture énergétique.
"The quotidien de référence", j'ai nommé le Monde, consacrait hier un article complaisant et apitoyé à "l'ouvrier candidat " (sic) sur son blog "Gauche toujours". On y apprenait que le porte parole d'un NPA de plus en plus groupusculaire et crépusculaire, peinait à rassembler ses 500 signatures, avait une audience quasiment nulle et des intentions de vote proches de zéro. La question qui n'était pas posée dans cet article était : À quoi peut bien servir alors cette candidature de témoignage ?
J'enfonce une porte ouverte en disant que ce qui se passe en Grèce est très grave. Mais avec les traités que mitonnent Sarkozy et Merkel dans les arrières cuisines de l'ultra libéralisme déjanté, on sait ce qui nous attend. La différence entre la Grèce et la France n'est pas une différence de nature, mais de degrés. Le peuple grec est clochardisé, le peuple français en voie de clochardisation. Dans un contexte aussi dramatique, je suis toujours étonné, voire sidéré, de voir autour de moi des gens tentés par le FdG, "sur le point" de voter pour Jean-Luc Mélenchon, mais qui n'osent pas, " ils ont peur ". Moi ce qui me fait peur, me terrifie même, c'est qu'un des candidats austéritaires gagne en mai prochain. Beaucoup de gens complètement conditionnés par les médias, craignent ce qu'ils devraient chérir, et sont nostalgiques du système qui les asservit. La servitude volontaire voilà un ennemi redoutable. Le citoyen qui devient tyran de lui même et qui n'a qu'un geste à faire (un bulletin dans l'urne) pour se libérer des chaines qu'il s'est lui même mises aux pieds, et qui a peur de les rompre. Pourquoi ? Eh bien parce qu'il y est habitué, et qu'il préfère la servitude qu'il connait à la liberté à laquelle il n'a pas encore goûté. Jean- Luc, tu cites Victor Hugo et tu as bien raison. Je me permets de suggérer que ton équipe de campagne sélectionne pour toi, dans le cadre de l'éducation populaire que tu fais si bien, quelques passages du discours de La Boétie (écrit à 18 ans !) qui de plus, au XVIè siècle fait déjà l'éloge de la Libeté, de l'Egalité et de la Fraternité !
Merci cazabeau (n°1185), pour le lien, je viens de (ré)écouter l'émission, mais je ne sais pas si vraiment tu m'interrogeais personnellement, j'ai bien entendu comme toi que le coût salarial sur le prix d'une voiture est entre 10 et 15 %, mais j'avoue franchement que je n'arrive pas à trouver un seul argument pour "défendre" Renault et Carlos Ghosne, mis à part la part des profits pour engraisser les actionnaires qui n'en ont jamais assez...
Encore merci à vous pour ce lien.
Cordialement.
Max.
Cher Jean Luc
Je souhaite t'alerter sur ce qui se prépare actuellement dans certaines communes de France. Quelques maires, toutes tendances confondues, envisagent de se regrouper en un collectif pour apporter leurs signatures à Mme Le Pen.
Bien qu'ils ne partagent pas ses idées, ils sont prêts à faire l’impensable c'est à dire lui permettre d'être candidate à l'élection présidentielle. Ils avancent comme argument que son absence au scrutin du 22 avril serait un déni de démocratie et que cela conduirait à de graves troubles dans le pays.
Je ne suis pas en mesure de dire s'ils agissent en sous mains des grands appareils politiques mais ils sont probablement aveuglés par le score supposé de la candidate FN diffusé par les sondages et des soutiens plus ou moins explicites dont elle bénéficie dans de nombreux médias.
Je souhaite que le front de gauche dénonce cette trahison de certains élus de la République. Il n'est pas imaginable que l'on puisse tordre le bras à la Constitution du pays pour faire la courte échelle au parti de la haine et de la xénophobie.
Vive le Front de gauche
[Edit webmestre : Votre "information" manque cruellement de références, non ? Vous voyez le front de Gauche dénoncer quoi que ce soit sur la seule foi des dires de "clerazen35" ?]
@ Jean- Luc Mélenchon : une fois n'est pas coutume, j'envoie une bouteille à la mer Jean-Luc Mélenchon devrait avoir une rencontre publique avec le théoricien de la décroissance Serge Latouche, (à lire : vers une société d'abondance frugale) Vous pourriez ainsi montrer que notre programme n'est pas incompatible (loin de là) avec les idées de la décroissance, concernant la sortie du calcul de la croissance par le PIB, instrument du productivisme et du capitalisme. Bien entendu, il y a la présence de Paul Ariés à vos côtés, mais ça ne suffit pas. Ces idées impactent les générations les plus jeunes qui souvent en plus sont abstentionnistes et je pense que nous devrons les intégrer à ce que sera notre assemblée constituante et en amont à cette campagne, par le biais d'un acte fort.
Je reviens enthousiasmé de votre intervention au Blanc Mesnil, jeudi 10 février.
Jamais de ma vie militante (et j'ai dépassé les 70 ans) je n'ai été transporté par la qualité de l'intervention d"un orateur. Il y avait chez vous, de la flamme, de la pédagogie, de l'esprit de Jaurès !
Un petit bémol cependant (qui n'enlève rien à ce que j'ai dit plus haut). Vous avez salué les mérites des grands penseurs des « Lumières »; Sachant que vous étiez en 93, j'aurais aimé que ayez cité les mérites les avancées qu'ont apporté les génies d'outre Méditerranée : les mathématiques, l'astronomie, la médecine (Avicenne), les hiéroglyphes (ancêtres de l'imprimerie), leurs grands poètes...(les Mille et une Nuits !). Le jeune public de nos banlieues, généralement, maltraité pour leur soit-disant incultures l'aurait vécu comme un hommage mérité en ce moment où certains se complaisent à évoquer une civilisation qui leur aurait manqué !
P.0/ Félicitations, nous avons passé les 100 000 visites, ça valait le coup d'être souligné
P.1/ J'espère que Marine le Pen va les avoir ces 500 signatures et qu'on va pouvoir la battre à la loyale.
P.2/ Sans vouloir relancer un débat largement commenté hier, je trouve la prestation de cette chère Clémentine pas si mal que ça sur le grand journal, et excellente chez Miss Clark de France Inter.
P.3/ Je suis ravi du traitement avec lequel les médiacrates nous méprise. Plus ils nous insulte, plus le peuple se sent insulté...
Sinon, bravo à toutes et à tous pour votre dévouement et votre implication, forte mobilisation de "tracteurs" ce matin au marché Daumesnil Paris 12°, on voit que les nouvelles sont bonnes tellement ils avaient l'air réjouis.
Bonne soirée à toutes et à tous
Repose toi Jean-Luc et tous les autres qui êtes à l'avant garde, ne vous épuisez pas trop à la tache car les combats à venir sont rudes, puisez-votre force en nous comme nous la puisons les uns des autres, il suffit de lire tous ces commentaires, une énergie insoupçonnée renouvelable inépuisable 100% écologique verte et bleu blanc rouge
il n'y a qu'à se brancher,
Cordialement et chaleureusement
Je ne suis pas d'accord avec les critiques sur la soi-disant mauvaise prestation de Clémentine. Elle a bien-sûr encore des choses à apprendre sur la manière de répondre aux lascars Sarkozystes et Le Penistes. Mais personnellement je suis très content qu'on entende des voix féminines soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Très content d'avoir entendu les camarades militantes à Villeurbanne et Montpellier.
L'électorat féminin ne peut être que sensible à leurs interventions. Clémentine a cette énergie féminine très appréciable qui répond très bien à la balourdise des journalistes.
Clémentine continue !
@clerazen35 1229
Ouh là, "trahison", "impensable", comme tu y vas... Laisse-les donc faire, ce n'est pas notre problème!
Et d'ailleurs, faut être cohérent: à partir du moment où le FN est autorisé, il a le droit de présenter un candidat à l'élection présidentielle. Rappelle-toi qu'une signature ne veut pas dire un soutien. Le même genre de collectif monté pour que Poutou, Arthaud, Villepin ou Dupont-Aignan puisse se présenter te choquerait-il autant? Oui, il fallait interdire le FN fasciste il y a bien longtemps: maintenant c'est trop tard, il faut le combattre politiquement. Comment aller expliquer que l'on est pour la démocratie si on admet qu'un parti qui a (malheureusement) une audience si importante ne peut pas se présenter à l'élection? Et, si ça peut te convaincre de te détendre, c'est justement ce pour quoi Sarko prie tous les matins en se rasant, et c'est pour cela qu'il a d'une part donné des consignes très strictes pour bloquer les signatures des maires UMP et d'autre part intensifié l'extrême-droitisation de son discours par Guéant interposé. Alors, encore une fois, on s'en brosse le nombril avec le pinceau de l'indifférence de ce collectif. Notre combat est ailleurs!
@said93 (1166)
Cher Said, prends toi le temps d'écouter les deux meetings de Villeurbanne et Montpellier. Il a parlé des Français d'origine maghrébine, il s'est adressé à nous à Montpellier parce qu'il sait que nous sommes nombreux dans la région (moi je vis à Lisbonne). A Montepellier, lorsqu'il a dit deux fois de suite, "La guerre est finie" en parlant de l'Algérie, moi qui suis d'origine kabyle, mais dont le père s'est fait gravement blesser à Monte Cassino, j'avais la gorge serrée et les larmes ont failli monter. Il a parlé de nous et de vous. Nous n'avons sans doute pas le même âge, et certainement pas la même expérience de la vie, Said, mais pour moi aussi la France n'a pas été que douce, et à mon époque il n'y avait pas SOS Racisme...-)))
Je comprends ta colère, et ce qui peut apparaître comme de l'exigence qui n'est que l'écho d'une déception, mais J L Mélenchon est le seul à affronter en face, la xénophobie et le racisme instillés par le FN depuis maintenant 30 ans dans ce pays et qui pourrit littéralement l'espace public. La reconnaissance d'une égale dignité pour tous commence par ce combat pour terrasser la bêtise militante de ces s....ds, et il est le seul à l?entreprendre et être en passe de le réussir. Et ensuite lis son programme et vois ce qu'il envisage économiquement pour donner souffle et espoir aux déshérités et dépossédés de notre pays.
Ne ratez pas le coche toi et tes amis. La victoire commence par identifier véritablement l'ennemi et l'ami...A toi de voir.
@ clerazen35,
Je ne vois pas très bien en quoi ces maires se regroupant pour donner leurs signatures "trahissent" la Constitution ni d'ailleurs pourquoi ils ont besoin de se regrouper pour la lui donner?
Il me semble par ailleurs avoir entendu Jean-Luc Mélenchon dire que ça ne lui faisait ni chaud ni froid que Madame Le Pen ait ou non ses signatures, vu qu'il était bien en amont de tout ce débat favorable à l'interdiction du FN, ce que le système n'a pas retenu.
@ le metayer : ;))))
Ce n'est pas une réprimande et je regrette que tu l'aies pris comme ça.
Voilà une petite histoire vécue pour que tu comprennes ma méfiance pour des mots comme "assistanat', "passivité" ou "égoïsme" ou "bigmother".
J'ai connu un collègue très sûr de lui qui enfonçait à peu près tout le monde aux réunions et dans le travail en général. Quelque part on le respectait pas seulement par trouille mais aussi par considération pour sa "pêche" : il fallait, selon lui, positiver, arrêter de se plaindre, penser aux gens vivant dans le Quart-Monde, relativiser, etc, etc.
Un jour un collègue a incidemment parlé logement et vacances, je crois.
Et qu'est-ce qu'on apprend sur notre moraliste pro-medef et self-made-man : a 1 patrimoine immobilier et financier à faire pâlir "Madame Figaro", soutiens et protections même pour son boulot, bref, le prêcheur était un planqué.
Voilà, rien de perso ni de prêchi-prêcha de ma part, crois-moi, simplement je remarque que souvent ailleurs les donneurs de leçon sur les ondes, medias et en politique, sont ceux qui n'ont pas à compter en fin de mois, partent en vacances tout le temps, savent déjà que leurs enfants n'auront pas de pb de boulot, de logement, de soins, etc, etc.
Dans les grèves à succès (contre le CPE de Villepin, la contre-réforme-sécu de Juppé ou des retraites) il y a eu beaucoup plus de trois millions d'actifs qui ont bougé. Mais à la longue, à force de miser sur le pourrissement inévitable des mouvements sociaux, on démobilise. Aujourd'hui, le FdG rassemble, comme le NON au TCE giscardien en 2005, parce qu'à nouveau, les dix millions de gens dont tu parles, ont la possibilité sans être fichés ni victimes de retraits sur salaire ni de calomnies anti-grévistes, de changer le système agonisant grâce au vote !
Erratum 1236:
Lire: "...comme tu y vas..."
Pardon WM, j'eûs dû me relire plus attentivement...
Post-Scriptum qui n'a rien à voir: Félicitations pour votre tâche complexe, et de plus en plus ardue, face à l'affluence croissante des commentaires. Vous n'êtes pas tout seul, j'espère? N'oubliez pas de vous ménager et de (re)dire à notre candidat de faire de même...
[Edit webmestre : Si je n'étais pas seul, ne pensez-vous pas qu'il y aurait un deuxième s à webmestre ?]
Tiens, Michel rocard, lors d'un groupe de travail au sénat intitulé "les 100 premiers jours de FH" et qui fait la leçon au ps en disant que leur programme économique ne tient pas la route, car basé sur un taux de croissance erronné, qu'il ne sera pas possible d'engager des reformes structurelles avant la sortie de crise et surtout qu'il faut mettre en avant la lutte des classes... Le discours du FdG fait mouche, on dirait, certains commencent à se poser des questions!
les 100 premiers jours de FH
Cécile 63, bonjour à vous, vous venez d'écrire une phrase qui me fait penser à mon père, qui était à peu près, je cite :
je m'en tamponne le coquillard avec le tampon de l'indifférence, avouez quand même que ça se ressemble un peu... Non ?
Comme je l'écris plus haut cette phrase me fait penser à mon père décédé, et j'ai quand même 62 ans...
Merci à vous.
Max
@ pichenette
"Donnez-moi un point d'appui et je soulèverai le monde".
Le point d'appui pour soulever le monde.
Si ma mémoire est bonne il me semble que Victor Hugo comprenait 1789 comme le moment marquant la naissance de la République dans l'histoire de notre pays. Et de 1848, il fallait y voir selon lui, le point d'appui constitué par le suffrage universel. Ainsi c'est à partir du suffrage universel qu'il est tout à fait possible et envisageable de soulever un élan très important de citoyens prêts à redresser la République quand celle ci est mise en danger.
[Edit webmestre : Un point d'appui ne suffit pas pour soulever le monde. Il faut aussi et d'abord un levier... La citation (qu'il aurait été élégant d'attribuer à Archimède) est incomplète.]
Assez rare pour être signalé: Le Monde a écrit un torchon qui fait un parallèle Mélenchon-Le Pen. Et bien Jack Dion, sur Marianne2, prend notre défense. Comme quoi !
Bonjour à tous,
D'abords je dois dire que chaque rassemblement où Jean-Luc Mélenchon nous parle est une source de bonheur et d'énergie partagée. Les 2 derniers en date, Villeurbanne et Montpellier étaient purement époustouflants de vérité, et d'émotions.
Les vérités qui font sens et que la plupart des autres hommes politiques se refusent à aborder réellement.
Les vérités qui dérangent.
Et pourtant, il me semble que beaucoup de gens se laissent enfumer par les discours ambiants. Malgré la misère tristement visible ces jours ci de grand froid qui font des morts parmi les femmes et les hommes vivant dans ce pays et qui sont dehors, malgré le détricotage constant et violent qui est fait de la construction sociale et des protections qui vont avec, malgré le fait que le monde financier puisset dormir tranquille - il ne craint rien si le FdG n'est pas aux commandes...etc...etc
Alors je veux dire merci à Jean-Luc Mélenchon de nous transmettre cette énergie de croire et croire toujours que l'on peut bouger et changer ce monde fou. Sans se laisser enfumer par les médias et les hommes politiques qui nous martèlent sans cesse le discours ambiant et nous lavent le cerveau.
J'ai envie de dire assez! Réveillez vous les Françaises et les Français! que faut il encore vous prendre pour que vous vous réveilliez?
On en découvre tous les jours!
Aujourd'hui, on veut changer les règles du jeu de l'indemnisation chômage! Mais quoi, comment ces infâmes peuvent-ils penser que les gens qui y sont le veulent bien!
Tant que l'on n'y passe pas, par cette case cjhômage, on ne peut rien en comprendre, de ce que cela représente, de perdre son rôle dans la société, le lien social, le regard de ses propres enfants, les drame que cela peut entraîner!
ASSEZ!
Je viens de cliquer sur "voir les détails" dans l'agenda du blog. Il me semble urgent que le camarade Schneckenburger use d'arguments convaincants pour amener M.Mélenchon à 48h de couette.
Si on laisse faire, ils vont peu à peu retirer cette avancée majeure du peuple et des salariés. Peu à peu. Sous couvert de la crise.
Et ce discours nauséabond initié par Mr Guéant. Lamentable ! Honte à Mr Guéant d'aborder ces sujets sous couvert de bonhommie, alors que tout n'est que calcul, que le thème sous-jacent, on le connaît et on sait ce qu'il entraîne de haine, et que tout est organisé pour que les Français oublient et se fassent enfumer par la situation catastrophique du pays.
Que les français oublient ce qui se passe en Europe et en Grèce, et qui risque de nous arriver si on ne prend pas les choses en main, de manière citoyenne.
J'ai juste un peu peur, peur que des gens comme Jean-Luc Mélenchon s'épuisent à la tache qui est rude. Rude d'ouvrir les consciences. Et rude de porter le discours éclairé à ceux qui sont encore dans l'obscurité.
Alors on est tous là bien sûr. Mais Jean-Luc Mélenchon, haut les coeurs, nous sommes tous là, et nous faisons ce que nous pouvons autour de nous.
Et merci!
M. Mélenchon,
A mon humble avis, il faudrait prendre en compte les remarques sur l'utilisation du terme de "classe ouvrière". Peu de gens, surtout parmi les jeunes et les néo-politisés (qui s'intéressent à nouveau à la politique), connaissent Marx, ou la lutte des classes, l’accumulation du capital etc. Certains peuvent donc malheureusement se sentir exclus (voir said93) de notre révolution citoyenne. Je connais quelques exemples autour de moi que j'essaie bien sûr de rassurer.
Si je peux me permettre, une petite explication, en début de discours, sur la "classe ouvrière" suffirait. Comme quand vous ré-expliquez, de manière si brillante, pour "les nouveaux" (et c'est très bien ainsi) les grands symboles de gauche que sont le poing fermé, la Marseillaise ou le drapeau rouge.
Courage et résistance !
@ le révolté(1241)
Merci de ce lien et de rappeler la tentative ACTA, qu'il faut impérativement repousser. Mais il y a aujourd'hui une autre menace à plus courte échéance, le fameux traité MES (mécanisme Economique de Stabilité) qui passe le 21 février devant l'assemblée nationale.
Pour ceux et celles qui ne sont pas tout à fait au parfum, pour vous mettre dans l'ambiance, en gros, il s'agit de confier la charge de lever et gérer 700 milliards d'euros à une bande de gus que personne n'a élu, en leur donnant une immunité totale sur tous leurs actes sans contestation ni contre pouvoir. Voici des liens pour vous informer de ce truc de fous!
Résumé court, et analyse: dossier MES médiapart.
[...]
Et enfin, pour les plus courageux, la traduction officielle en français du texte original (et qui est, l'air de rien, bien planquée dans le site.eu en anglais et que je n'ai pas trouvée disponible sur les pages en français!) afin que chacun puisse aller à la source vérifier les infos:
Traduction officiel du traité MES
[Edit webmestre : vous êtes bien aimable, mais la première source d'information sur le MES ne serait-elle pas tout simplement le billet que vous êtes (en principe) en train de commenter et dont c'est justement le sujet ? Et les liens qu'il propose vers le blog Européen de Jean-Luc Mélenchon, avec notamment une fiche d'explication beaucoup plus pédagogique que la lecture que vous proposez. Commenter, c'est bien, mais lire les billets de Jean-Luc Mélenchon, c'est quand même un préalable, me semble-t-il...]
C'est amusant comment les journalistes pour ne pas répéter le nom de Mélenchon dans leur article, utilise ex sénateur socialiste, ancien trotskyste, ancien ministre socialiste, il faudrait leur rappeler qu'il est candidat du Front de gauche, et créateur du Parti de gauche avec Dolez. Leur attitude est navrante
Aperçu hier soir sur le journal tardif de Canal + le belle Clémentine. Ariane Massenet, sans doute pour faire de l'humour, lui à répété plusieurs fois qu'elle imitait son "mentor". Clémentine s'est insurgée contre ce terme, avec raison. Ensuite elle a défendu Mélenchon, (alors que Massenet disait que les gens venaient le voir comme une "bête de scène"), en essayant de parler du gigantesque effort de pédagogie qu'il produit dans ses meetings. On lui a vite coupé la parole. Ces gens la ne s'intéressent qu'à la société du spectacle, leur petit monde. Et j'espère que grâce à cet effort titanesque de rééducation populaire (merci Jean-Luc, et surtout tiens le coup jusqu'au bout, je m'inquiète pour ta santė !) le grand monde, le vrai monde réel va leur sauter à la figure très bientôt !
@maxou 1243
Mais de rien, votre réaction touchante nous rappelle que le Front de Gauche rassemble tous les gens pour qui les mots sont porteurs d'émotion et ont encore un sens, face au gloubi-boulga libéral qui tente de vider de sa signification tout ce qui lui passe sous la main.
La novlangue libérale a, entre pleins d'autres, passé à la moulinette: "partenariat", "réforme", "moderniser", "prendre en otage" et surtout "social" sous ses multiples déclinaisons, toutes plus abrutissantes les unes que les autres: "TVA sociale", "plan social" et l'inénarrable "partenaires sociaux". Voir à ce sujet le remarquable travail de Frank Lepage et de la SCOP Le Pavé et notamment leur Dictionnaire Collectif de la Langue de Bois et des concepts opérationnels
Ceci dit, je ne suis qu'une infâme plagiaire: l'expression qui vous a ému est signée... Achille Talon.
@SimplyLeft
Si le mois de janvier fut celui de la lutte ouverte contre le FN, février et mars doivent être ceux de l'ouverture à tout le peuple, - jusqu'aux plus riches.
Le Front de Gauche, tel qu'en lui-même et porté par le camarade Jean-Luc Mélenchon, orateur et stratège hors-pair, a tout pour convaincre, par la seule force de ses idées, qui aime son pays dans son histoire et son avenir possible, quelque soient ses revenus, quel que soit son passé politique, quelle que soit son espérance. Le Front de Gauche est populaire parce qu'il offre un paradigme qui profitera à tous si l'on l'actualise : voilà sa force, que seul les peureux craignent, puissants ou faibles, tout obscurcis qu'ils sont par une erreur en eux enracinée à force d'en être les otages aveuglément complices.
Ils le seront encore, toujours, si l'on s'obstine, jour après jour, à les brocarde comme tels.
Cessons de célébrer implicitement nos ennemis en leur attribuant la qualité indue d'être nos adversaires !
Place au peuple, qui est le Peuple tout entier ! Place aux idées nouvelles que ce peuple chérit ! Place à l'avenir d'ores et déjà conçu, parce que viable, par le Front de Gauche ! Place à la Révolution Douce ! Place à Tous !
Le succès des meetings de Jean-Luc Mélenchon : "la mauvaise humeur des français".Les bras m'en tombent.M. Pascal Perrineau qui enseigne à Science Pô, chapeau! Comment moi qui dans mon enseignement ai abordé tant de fois la révolution française n'ai jamais pensé à çà? Ce 14 juillet 1789 les parisiens qui s'étaient levés de "mauvaise humeur" ont décidé de prendre la Bastille.Le non de De Gaulle à Pétain: de la mauvaise humeur....Accablant ! quand une partie des élites,celles qui ont leurs entrées régulières chez les médiacrates en viennent à trouver de telles inepties, c'est que la société est bien malade et que devant la saine réaction du peuple leur esprit balbutie.
@Webmestre: toutes mes sincères confuses pour ce rajout de travail inutile que je vous ai donné, mais qui a une explication: j'ai bien lu le billet, un peu trop vite sans doute, mais je n'ai pas vu de liens pointant sur plus; à la relecture, j'ai fini par les retrouver en survolant avec la souris, je ne sais pas quelle couleur vous avez utilisée, mais en tant que daltonien, le lien m'est difficilement identifiable comme tel! Serait-il possible de souligner les liens à l'avenir, et mieux encore en les grasseyant, pour qu'on puisse mieux les repérer, svp!
Ca m'étonnait aussi quand même de ne pas voir ce foutu traité plus dénoncé ici...mdr! Et le peu de réactions à son contenu m'a conforté dans mon erreur...
Encore désolé... Et merci de votre travail de bénédictin...
[Edit webmestre : Je note votre suggestion de graisser les liens... Ce sera fait dès le prochain billet.]
@ Charles
Merci pour ce commentaire et ces liens, des éléments pédagogiques très utiles pour expliquer autour de nous, quand je lis ça je suis estomaqué de voir qu'on risque d'être soumis à une pompe à fric mondiale en quelques mois sans qu'aucun de nos dirigeants de gauche, de droite ou du centre n'est eu le courage d'alerter l'opinion.
Aucune autre solution que de faire le travail, le danger est bien réel. Je savais que ça se tramait, on nous cache quoi d'autre ? S veut devenir président du MES?
@ Cinquième vitesse, 1201,
Vous me demandez: Pourquoi voir le mal partout? Pourquoi en venir à me parler de "globalisation", de "colonisation culturelle"?
Concernant ma réaction à la dernière phrase de votre message: "Open your mind"
J'aurais dû plus précisément vous dire que je perçois cette phrase "open your mind" à la fin de vos remarques, avec lesquelles j'étais d'accord, comme une agression verbale. Car l'expression, l'air de rien, est un impératif et voilà qu'il arrive en anglais. Pourquoi?
Pourquoi n'avoir pas dit l'équivalent en français qui serait "ouvrez votre esprit"? Est-ce parce que l'anglais permet de déguiser, de neutraliser l'effet d'impératif? Ca n'en reste pas moins un conseil plutôt condescendant, votre message étant de dire à l'autre "ouvre-toi l'esprit" sous-entendu "tu as l'esprit fermé tandis que moi je l'ai tellement ouvert que je m'autorise à te dire d'ouvrir le tien". Ca me rappelle tous ces conseils de type "management" et "développement personnel" véhiculés en anglais et destinés à manipuler les esprits.
Je me permets d'autant plus de faire une remarque là-dessus que l'anglais est pour moi une langue très proche. Et le fait qu'il y ait une colonisation culturelle anglo-saxonne n'empêche pas d'aimer des locuteurs de la langue, heureusement, y compris dans les oeuvres culturelles.
Mais je tiens à exprimer et à pointer les utilisations que je perçois comme agressives ou oppressives de l'anglais, comme Jean-Luc Mélenchon le fait par exemple, pour dénoncer l'absence ou le retard de traduction en français de certains documents en anglais, cruciaux et complexes au niveau européen.