04fév 12
Cette note s’est écrite pour partie dans le train de Bruxelles à Paris. Il y est question de la campagne en cours. Puis je viens sur l’affaire Xavier Mathieu qui vient d’être condamné de nouveau et je vois le lien avec ce qui s’est dit dans le discours de Nicolas Sarkozy l’autre soir à la télévision. Je vous donne des informations que vous n’aurez nulle part ailleurs sur ce qui se trame en Europe et je vous apprends comment votent en votre nom ceux que vous avez élus parfois sur une autre intention. Je dis encore un mot sur l’extrême-droite. Et quelques petites choses sur ce blog.
Journée à Grenoble le vendredi 27 janvier dernier. Forum Libé sur "Vivre la République", Rencontre publique et visite au quartier de la Villeneuve. Photos de Bruno Arbesù
Je commence par quelques mots sur la campagne. Beaucoup s’accordent pour me dire qu’elle est bien menée. Parfois d’aucuns ont des surprises quand ils m’entendent parler dans des domaines où ils ne nous croyaient pas aussi préparés et présents. Ainsi à l'assemblée de l'appel des 3000 au congrès de France Nature Environnement. Notre travail se constate aussi à l’affluence dans nos réunions, aux prises de matériel, à l’afflux des dons et aux propositions d’action sur le terrain. Et pas seulement quand je m’y trouve, c’est d’ailleurs le plus important. Au Meeting de Toulouse deux mille personnes se serraient autour de nos orateurs et oratrices dont Pierre Laurent, Martine Billard et Clémentine Autain. C’est assez fort pour que deux instituts de sondages aient pensé en rendre compte en m’attribuant 9 % des intentions de vote. Mais tout le monde ne voit pas les choses de cette façon.
Je vous propose donc un sourire. Lisez les lignes que voici. Toute la profondeur de l’analyse ne peut manquer de vous atteindre. Pas plus qu’une certaine dose de lèche-botte prudente à l’endroit du prochain président déjà entouré, hélas, de mauvais conseillers. « François Hollande a affirmé une certaine présidentiabilité. Il n'est plus "flou", ni "mou". Mais attention, il peut y avoir un péché réel d'arrogance, pas chez le candidat PS lui-même, mais dans son équipe. Le candidat peut aussi se "fracasser" contre la crise économique et sociale. Pour l'instant il est sorti de l'ornière: il est sur la route mais il est loin d'avoir gagné. De son côté, Nicolas Sarkozy s'est laissé aller à quelques confidences : il peut perdre… Rassurez-vous, il s'agissait seulement pour lui de réattirer l'attention avant son rendez-vous télévisé de dimanche. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est beaucoup trop agressif et pas assez crédible pour l'instant. Pourtant, c'est un partenaire possible pour François Hollande. Mais ce n'est pas en levant le poing et le mettant – symboliquement – dans la figure de ses adversaires, qu'il pourra augmenter son score et éventuellement espérer arriver au second tour de l'élection présidentielle. » C’est noté monseigneur. Car c’est un cacique de la presse qui parle. Ces lignes sont en effet celles du médiacrâte Christophe Barbier, directorissime de la rédaction de l’Express, le journal qui dénonce à la une les francs-maçons qui « manipulent » les candidats à la présidentielle, mais pas ceux qui en font sans doute autant au sommet de la rédaction de l’Express. A son actif aussi l’invention d’un deuxième tour « Bayrou / Le Pen », la semaine avant que les deux ne baissent dans les sondages. Ceci explique peut-être cela.
Notre campagne a pris son rythme de rentrée. J’ai exigé de mon équipe un tableau des vacances pour être certain que chacun prenne le temps de reconstituer son énergie. Un roulement va donc se mettre en place dans les prochaines semaines. Je m’inquiète car j’en vois trop aller trop loin. Du coup la maladie arrive et la surcharge pour les valides les affaiblit à leur tour. L’épidémie de gastro a sévèrement fauché dans nos rangs par exemple. Quant aux orateurs et oratrices voyez leurs mines ! Mon ami Pierre Laurent a spécialement tiré sur la corde avec un meeting par jour pendant près de dix jours. Résultat il est sur le flanc. Martine Billard et Clémentine Autain ne s’en tireront pas longtemps avec du maquillage. Il n’y a qu’à voir la tête des autres pour le savoir. François Delapierre, le directeur de campagne, était au lit avant-hier. Quarante de fièvre. Mais il a guéri en vingt-quatre heures ! Je ne suis pas médecin mais ça ressemble beaucoup à une grève surprise du corps! Naturellement nous nous sentons portés en ce moment. Le plus spectaculaire est l’arrivée de centaines de syndicalistes qui viennent donner le coup de main. Eux nous ouvrent des milliers de portes au propre et au figuré. La bataille contre la Le Pen est leur grande affaire. Le tract du Front de Gauche contre le Front National est parti à sept millions d’exemplaires. Vous avez bien lu : sept millions. Vous comprenez le problème financier qui se pose à nous ? Je m’amuse de voir les petits je-sais-tout faire des mines et des pauses méprisantes pour s’étonner de nos prétentions quand « Marine Le Pen est si haut chez les ouvriers ». Encore heureux les jours où on ne me reproche pas de n’arriver à rien ! Comme si j’aurais dû régler un problème enkysté depuis quarante ans en dix jours ! Ce qui est certain c’est que nous, nous sommes au travail. Livres, conférences, tracts, on recommence tout à zéro. Pendant ce temps la bonne société à l’air de redécouvrir seulement la nature réelle de Marine Le Pen à l’occasion d’un bal viennois. Depuis l’adoubement par le chef du lobby juif républicain à San-Francisco, et celui par l’ambassadeur d’Israël révélé par un reportage de France 5, combien avait fini par croire que l’extrême-droite n’était plus elle-même, ou « seulement anti-arabes » comme l’a écrit madame Angot dans Télérama ! Rude retour au réel pour ceux qui avaient tellement envie de croire autre chose. Les liens avec les pires groupes en Europe, confits de racisme et d’antisémitisme n’ont jamais cessés. Le Front National c’est juste la suite de l’extrême-droite historique. Le récent discours de madame Le Pen à Perpignan a fonctionné comme un retour aux sources. Nous allons redoubler d’énergie.
La méthode et les objectifs doivent être clairement énoncés pour que chacun puisse s’en emparer et travailler sérieusement à leur mise en œuvre. Notre angle de combat est de reconstruire une conscience de classe argumentée et informée. Ce n’est donc pas seulement un effet d’adhésion par défaut ou de pur calcul électoral que nous visons. Nous laissons cela à François Hollande. Il s’agit d’instruire, d’éduquer, de donner des raisons claires et compréhensibles d’agir avec nous plutôt que de déserter en s’abstenant ou de s’abandonner au vote des enfumés avec l’extrême-droite. Pour ce faire, notre programme est notre meilleure arme de conviction massive. Parce que lui parle clair et ouvre des perspectives concrètes dans la vie quotidienne de ceux à qui il est proposé. Il parle salaire, logement, école, projet pour l’avenir commun. Ce discours parle aux ouvriers et aux cadres techniciens. Autre chose que les fumées xénophobes et racistes qui sont l’essentiel du potage lepéniste. Et par-dessus tout cela, nous sommes dans la lutte avec ceux qui luttent pour leur gagne-pain. Là où les héritiers des chemises brunes ne sont jamais.
Ce vendredi 3 février, Xavier Mathieu a été condamné en appel. Il est condamné à 1 200 euros d'amende pour avoir refusé de se faire prélever son ADN par la police à la suite d’une action syndicale dans les locaux de la sous-préfecture dont on se souvient. Pourtant lors du procès en première instance en juin 2010, Xavier Mathieu avait été relaxé. C'est le parquet, donc le gouvernement, qui a fait appel de la relaxe. Lors de l'audience en appel le 4 janvier dernier, j'étais allé à Amiens, avec beaucoup d’autres responsables, sauf François Hollande, lui apporter le soutien du Front de Gauche. On se souvient que le « Petit Journal » avait retenu de ce moment de lutte le problème central de mon prétendu évitement d’Eva Joly. Bonjour la diversion. Mais « tellement drôôôôle, ma chère Marie-Jacynthe » ! Ce jour-là, pourtant, une grosse partie juridique se jouait. A la surprise de beaucoup, le parquet avait requis une amende de 1 000 à 1 500 euros. Mauvais signe. Car dans les Pyrénées-Orientales, notre camarade Galéano, lui aussi réfractaire au fichage ADN, avait écopé de 150 euros d’amende ! Le juge d'appel a donc obéi à un souci particulier en direction de Xavier Mathieu. Cet acharnement judiciaire est insupportable. Car il a un sens très politique.
Pour le comprendre il faut se souvenir que l'obligation faite à Xavier Mathieu de donner son ADN est la conséquence de sa condamnation à 4 000 euros d'amende par la Cour d'appel d'Amiens pour les dégradations de la sous-préfecture de Compiègne. Vous vous souvenez aussi de cet épisode ? Il avait donné lieu quelques mois plus tard à un autre épisode de buzz lorsque Pierre Carles m’avait projeté la scène de l’interview de Xavier Mathieu par David Pujadas. Condamné, la loi l'obligeait à subir un prélèvement ADN. Xavier Mathieu a refusé. Il a eu raison. Car un syndicaliste ne peut pas être assimilé à un violeur ou un assassin ! Or le fichage des empreintes génétiques devrait rester strictement limité aux criminels dangereux. C'est dans cet esprit qu'il a été créé en 1998. Mais la droite l'a bien vite élargi à de nombreux autres crimes et délits en 2003 et 2010, dans une surenchère que chacun connaît. A présent, les camarades autour de Xavier Mathieu pensent aller en cassation. Et si cela ne suffit pas il y a aura une saisine de la Cour européenne. On ne lâche rien. Il faudra être vigilant et voir ce qui va se dire dans la bien-pensance d’habitude si prompte à grimper au rideau sur la liberté au Venezuela. Que se passe-t-il quand un ouvrier résiste avec son syndicat face un abus de pouvoir visant à criminaliser l’action syndicale ? Tant qu’un médiacrâte ne sera passé par cette humiliation je crains qu’il ne se passe rien dans les grandes orgues de l’indignation.
Pourtant cette affaire retrouve selon moi une actualité très brûlante depuis le discours de Nicolas Sarkozy l’autre dimanche. On se souvient qu’il a donné l’ordre aux syndicats de s’accorder avec le patronat d’ici deux mois sur la possibilité de redéfinir entreprise par entreprise le temps de travail, la durée du travail quotidien et les salaires. Il s’agit d’une véritable institutionnalisation du chantage patronal sous le nom « d'accords compétitivité-emploi ». C’est précisément une situation de ce genre qui a déclenché toute l’affaire des Conti. Xavier Mathieu et ses camarades luttaient pour sauver les 1 120 emplois du site de Continental à Clairoix, dans l'Oise. Ils avaient été abusés par un patron voyou. En 2007, la direction avait proposé aux salariés de passer aux 40 heures payées 37,5 en échange du maintien de l'emploi. Pris à la gorge, une petite majorité de salariés avait fini par céder au chantage. Deux ans plus tard, Continental annonçait la fermeture de l'usine. Aujourd'hui, sur les 1120 salariés, seuls 212 ont retrouvé un CDI. Pour les 900 autres, c'est la galère et la précarité. On ne compte plus les drames personnels et familiaux. Encore lundi 16 janvier dernier, un ancien salarié de Conti s'est jeté sous un train. Dès lors c’est une justice de classe qui est ressentie quand elle condamne Xavier Mathieu. Relaxé en première instance il n’est poursuivi de nouveau que sur ordre du gouvernement. Aujourd'hui, il est condamné « pour l'exemple » en quelque sorte. Car il n'a jamais cédé, jamais baissé ni les yeux ni les bras. C'est une tête dure. C'est une fierté pour tout le mouvement ouvrier de le compter parmi les siens. Nicolas Sarkozy et son gouvernement cherchent par tous les moyens à casser les résistances et à intimider les salariés. C'est la seule raison de la condamnation de Xavier Mathieu. Nous ne l’oublierons pas à l’heure des comptes.
Mercredi et jeudi, on était en séance à Bruxelles au Parlement européen. Le principal sujet de débat était une fois de plus le traité intergouvernemental « sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire » (« TSCG »). Ce document est finalisé. La version finale de ce traité a été rendue publique (en anglais bien sûr) mardi midi après que 25 Etats membres de l’UE sur 27 se soient mis d’accord pour le signer. J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de ce traité. Vous trouverez sur mon blog européen une note sur son contenu final. Les modifications qu’il a subies depuis sa première version, présentée le 16 décembre par monsieur Van Rompuy sont pour la plupart marginale. La « règle d’or » renforcée et sa constitutionnalisation sont toujours à l’ordre du jour. Les sanctions automatisées aussi. La Cour de Justice de l’Union européenne pourra même désormais appliquer des sanctions financières si un Etat refuse de transposer la « règle d’or » dans sa Constitution. Quant aux possibilités de modification du Traité, elles ne sont pas évoquées. Ce Traité ne serait donc modifiable qu’au moment où les Etats parviendraient à se mettre d’accord pour le transposer dans le Traité de Lisbonne. Notez qu’une telle modification est loin d’être acquise car elle requiert une ratification par l’ensemble des Etats-membres. Mais les rédacteurs de ce pacte d’austérité ont pensé à tout. Si on lit attentivement les « considérants », on découvre que la Commission prépare la transposition des dispositions du Traité dans le droit européen via la « méthode communautaire ». Tout le monde évidemment ne sait pas ce que cela veut dire. Cela signifie qu’il y a un pouvoir d’amendement et de rejet du Parlement européen et que les représentants des Etats-membres au Conseil, votent à la majorité qualifiée et non plus à l’unanimité. Dans ces conditions particulières, ce qui est décidé de cette façon s’applique vite à tous sans avoir besoin d’être gravé dans le marbre des constitutions. Jeudi donc, le Parlement européen devait se prononcer sur le Traité finalisé. Avec mon groupe, la GIUE/NGL, nous avons rédigé une résolution qui a été soumise au vote. Elle dénonce le contenu du Traité et appelle à la tenue de référendums sur sa ratification partout où c’est possible. De plus elle demande la mise en place de consultations populaires partout où des mécanismes de référendums ne sont pas prévus par la loi nationale. C’est le cas en Allemagne par exemple. Nous l’avons voté seuls et nous avons été battus. Puis nous sommes passés à l’examen de la deuxième motion sur le sujet. Celle du programme commun de la droite et des sociaux-démocrates.
Comme lors de la séance précédente, la droite, les libéraux, les sociaux-démocrates et les verts ont présenté une résolution commune. L’Europe du « Oui » à son programme commun : l’austérité. Ils y ont réitéré leur accord avec le fond du Traité et ont à nouveau appelé à son inscription dans le Traité de Lisbonne. Ils n’ont pas envisagé la possibilité d’un référendum. Toute la social-démocratie européenne a voté pour ce texte. Vous êtes donc prévenus : si leurs représentants arrivent au pouvoir vous n’aurez pas le droit de donner votre avis sur ce Traité. Ils transposeront la « règle d’or » dans la Constitution et la feront appliquer. Côté français il n’en ira pas autrement. Car les députés du PS se sont contentés de s’abstenir. Le coup de l’abstention est un grand classique du PS. C’est grâce à cela que le Traité de Lisbonne est passé au congrès de Versailles. Nous avions été 115 parlementaires socialistes à voter contre. Si le reste du groupe avait voté contre, comme nous, au lieu de s’abstenir, le Traité était repoussé et le président était obligé de faire un référendum pour le faire passer. Dans ce cas, de nouveau, c’est la même mascarade qui s’annonce. Car c’est un comble annonciateur que cette abstention. François Hollande en effet, affirme qu’il veut renégocier le Traité. Si c’est bien son intention pourquoi ne commence-t-il pas par désapprouver la version actuelle ? J’ai noté que Vincent Peillon a voté contre. Pourquoi ? Il le dira sans doute. Par contre, les députés de la gauche du PS qui siégeaient se sont abstenus. Ici gît le « Non socialiste » de 2005. Depuis le rappel à l’ordre de François Hollande, ce qui restait de la gauche du PS s’est fait hara-kiri. Quant aux députés d’Europe-Ecologie-Les Verts, leurs votes sont allés du pour au contre en passant par l’abstention. José Bové a voté. De loin on s’est fait un signe d’amitié avec José Bové car il voté contre cette résolution. Nous aussi. Elle a été adoptée.
Un dernier mot encore sur l’actualité européenne. Cela vous a sans doute échappé mais lundi dernier ce n’est pas un mais deux traités qui ont été validés par le Sommet de l’Union européenne. La règle en Europe est de faire compliqué pour que personne ne s’y retrouve. Le second Traité institue la mise en place du Mécanisme européen de Stabilité dit « MES ». Ce MES, c’est l’institutionnalisation de l’actuel Fonds européen de stabilité financière. Les prêts qu’il propose aux Etats en difficulté ou « à titre de précaution » sont subordonnés à l’application de plans d’austérité infligés par l’Union et le FMI. Ceux-ci sont à l’origine du martyre actuel de la Grèce. Mais le Portugal et l’Irlande mangent bon eux aussi. Sachez que ce Traité est par ailleurs conçu comme « complémentaire » du Traité sur la rigueur budgétaire (TSCG). Vous ne suivez pas j’espère ? Apprenez ainsi que les rédacteurs des deux traités ont poussé le chantage à l’austérité au point qu’à partir du 1er mars 2013, un Etat n’ayant pas ratifié le Traité TSCG n’aura pas droit à une assistance financière. Le Traité MES donne en outre un droit de véto à l’Allemagne, à la France et à l’Italie pour décider quel pays aura droit à une assistance financière d’urgence. Il donne aussi un droit de véto à l’Allemagne, la France, l’Italie et l'Espagne pour la date de son entrée en vigueur, d’où l’importance des votes de ratification de ces quatre pays.
Or j’ai été alerté par ma camarade et co-présidente du Parti de Gauche Martine Billard que ce second Traité serait soumis à la ratification de l’Assemblée Nationale dès le 21 février prochain. Il sera soumis à ratification en même temps que l’amendement au Traité de Lisbonne qui permet l’inscription de ce mécanisme et donc du FMI dans le droit primaire de l’Union européenne ! Je rappelle que conformément à l’article 11 de la Constitution française « Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. Un référendum (…) peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales». Ce Traité entrainant un engagement économique conséquent de la France, le peuple français devrait pouvoir être consulté. Il n’en sera rien bien sûr. Les amis de la liberté au Venezuela et à Cuba n’ont pas l’intention de se rebeller contre un déni de démocratie aussi flagrant. Du temps de l’URSS, les pays du Comécon n’étaient pas traités aussi grossièrement. De toute façon, François Hollande a prévenu qu’il ne demanderait pas de référendum. « Le prochain président » ne sera donc guère différent de l’actuel sur ce point.
Rions un peu. Que s’est-il passé dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 janvier ? Selon l’IFOP, la structure de l’électorat du Front de Gauche a en effet complètement changé en l’espace d’une journée. Cet institut publie un sondage sur les intentions de vote tous les soirs à 18h. Le 30 janvier, l’IFOP annonce 8% d’intention de vote pour le Front de Gauche et le lendemain 7,5%. Mais ce qui est intéressant, c’est de regarder le détail de ces intentions de vote. Le 30 janvier, l’IFOP annonce que 2% des moins de 35 ans voteraient pour le Front de Gauche. Le lendemain, ils seraient le double, 4%. Les « inactifs hors retraités » – selon la dénomination de l’IFOP – étaient 3% à voter pour le Front de Gauche le lundi, puis 7% le lendemain. Le Front de Gauche réalisait un score honorable dans l’agglomération parisienne avec 9% le lundi, mais le lendemain les parisiens n’étaient plus que 5% à voter pour le Front de Gauche. L’IFOP a poussé le vice jusqu’à nous annoncer mardi que seulement 1% des ouvriers voteraient pour le Front de Gauche… L’IFOP annonçait pourtant une semaine auparavant, le mardi 24, que 13% des ouvriers voteraient pour le Front de Gauche. Heureusement, selon l’IFOP, la classe ouvrière change rapidement d’avis et le Front de Gauche réalisait de nouveau un bon score à la fin de semaine avec 12%, le vendredi 3 février. Si l’on en croit l’IFOP, le score total du Front de Gauche ne varierait quasiment pas, quant bien mêmes les intentions de votes d’une des catégories sociales les plus nombreuses du pays baisseraient ou augmenteraient de plus de 10 points. Comme l’a fait remarquer le Canard enchainé, IFOP est aussi l’anagramme de « OPIF ». Cela explique bien des choses.
Vous aimez les images qui illustrent mon blog ? Vous avez remarqué qu’elles viennent de nombreuses sources ? En effet, j’ai lancé le premier appel à contributeurs le 4 janvier 2011. Il y a donc un peu plus d’un an. « Il s'agit de me faire parvenir, avais-je alors écrit, par messagerie électronique, une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un regard original, personnel ou tout simplement esthétique sur la vie. Je sélectionnerai ce qui me convient, selon mon humeur et ce que vos images m’auront inspiré de connexions lointaines avec mes thèmes. » J’ai été entendu. De janvier à octobre, quelques deux cent séries de photos nous sont parvenues. Parfois d’une petite dizaine d’images, parfois près de cinquante. Une somme considérable d’images à trier, à stocker, à ordonner. Ce n’est pas moi qui ai fait ce travail, vous le devinez, mais plusieurs camarades à tour de rôle, dont mon fidèle et inépuisable Webmestre. Quarante galeries ont été sélectionnées et finalement publiées, illustrant chacune une publication de billet. Dans ces images d’amateurs éclairés, des visages, de luttes et de manifestations, de pancartes et de slogans. Et surtout beaucoup de paysages, proches et lointains, de friches, de montagnes, mais aussi d’arbres, d’animaux, de jeux d’eaux sur le sable, de ponts, de cabanes, d’escaliers, de trains et de bateaux. En novembre 2011 j’ai précisé ma demande. En résonance avec les thèmes de la campagne, j’ai dit que je souhaitais recevoir des images d’ouvriers et ouvrières, de machines, de gens au travail, de gestes de travail. Et bien sûr tout ce qui montre « le peuple » en marche, en action. Mon objectif est de rendre « visible » les invisibles. Et d’esthétiser leur image. « On comprend donc qu’il ne s’agit pas seulement de montrer le travail, avais-je écrit, mais de faire sentir qu’il est une œuvre. » Une petite vingtaine de galeries ont été reçues et parmi elles, seules cinq ont été publiées. Choisies parce qu’elles contenaient suffisamment d’images pour composer une série. Et surtout parce que, comme ces charpentiers de marine occupés à reproduire un canot à vapeur, elles célébraient avec bonheur les gestes et les outils du travail. J’espère bien continuer à recevoir ces sortes d’images. Je n’écris ces lignes que pour cela.
La rubrique « L’œil de la campagne » sur le blog a été lancé au même moment que l’appel à contribuer à l’illustration de mon blog en janvier 2011. Depuis cette date, le photographe Stéphane Burlot et un petit groupe de photographes militants constitué chemin faisant, suivent partout en France les initiatives et les déplacements de campagne. Tous ont un métier hors de la photographie. Mais elle est leur passion et ils sont le plus souvent déjà très avancés dans leur art. Ils sont bénévoles. Ici, soixante galeries ont été publiées, composées de vingt, vingt-cinq images en moyenne. Plus d’un millier de photographies donc, ont été légendées et ordonnées, pour composer un récit des rencontres, des prises de paroles, des visages, des meetings, des soutiens qui font vivre la campagne du Front de Gauche. Tout cela est la contribution de notre action à l’art de la photographie. Art contemporain, création permanente, univers de subjectivité totale puisqu’une même scène absolument vraie peut être rendue de cent manières si différentes ! Notre campagne essaie d’être aussi une œuvre d’art en se prêtant comme matière première aux artistes. Avis aux amateurs !
'Tain ! Webmestre ! quel ménage ! j'étais arrivée au 1396e commentaire (le dernier de la dernière page) quand j'ai voulu rafraîchir la page.
1356... Quarante commentaires qui sautent ! Était-ce les Quarante voleurs profitant qu'Ali Baba dormait ? J'en ai vu Trente-six chandelles...
Trêve de plaisanteries : c'est un ménage un peu brutal. Il y avait des commentaires intéressants, autant que je me souvienne. Mais bon. je sens que mon commentaire va passer à la trappe.
Adieu ! je t'aimais bien webmestre. (et la trappe s'ouvrit brutalement.)
[Edit webmestre : Non, votre commentaire ne passera pas forcément à la trappe, bien qu'il soit hors sujet. Rien de ce qui a été modéré n'était "intéressant". Cessez de vous cacher derrière votre petit doigt : même si les réponses qui sont faites aux visiteurs qui postent des commentaires démoralisateurs et qui, sous de faux semblants, diffusent les idées du FN, sont souvent raisonnables et constructives, lorsque le troll disparait, ceux qui ont cru lui apporter la réplique (dont il se fiche éperdument) disparaissent avec lui. C'est ainsi. Cessez de nourrir les trolls et j'aurai un peu moins de boulot. De toutes façon vous savez que ça se termine toujours de cette façon.]
Peut-être ce lien vers l'article de Samir Tounsi sur le passage de Jean-Luc Mélenchon à Montpellier* publié sur le site de LCP aura-t-il plus de chances de fonctionner?
*lors d'une conférence de presse donc avant le Meeting si j'ai bien compris
@ Elisabeth_29 (1337)
Je n'avais pas vu cette vidéo médiapart, terrible le harcèlement dont font preuve tout ces gens que l'on sait intelligent pourtant, qu'on prenait au sérieux. Une clique de larbins dont la mission est d'épuiser Jean-Luc, car ils savent qu'il est l'empêcheur de tourner en rond. J'invite tous ceux qui ne l'ont pas visionné à le faire, pour voir le visage des larbins des très riche. Ils visent tous une place dans le nouvel ordre européen, trop intelligents pour ne pas le savoir. Mais comme ils savent que nous savons, maintenant, prenons nos dispositions pour changer le cours de l'Histoire.
Reposes toi Jean-luc, jusqu'au prochain meeting, la salle sera encore trop petite mais peu importe, tu soulèveras le monde tu as le bon levier.
J'ai écouté le fichier son du discours de Jean-Luc Mélenchon au meeting du Blanc-Mesnil, malheureusement il est incomplet, la fin est coupée, ça s'arrête brutalement au moment du rappel de la marche sur la Bastille le 18 mars, plus précisément quand Jean-Luc Mélenchon s'apprête à rappeler pourquoi le 18 mars, dommage...
La réponse en forme de bras d'honneur à la lettre d'Eric Coquerel au CSA
Il faut aussi une connaissance du contexte mondial pour évaluer les enjeux, et les temps, notamment à venir. Personne ne souhaite la mort de l'humain quel qu'il soit, les plus grands désastres écologiques font partie du lourd cortège, la France ne doit pas céder même sous la pression à accepter des tuteurs, puis des gouverneurs, non on est français et en France ceux qui font vivre le pays depuis toujours c'est le peuple, pas les grands patrons. Il s'agit vraiment d'une prise de pouvoir mondiale et préparée, cet article du site mondialisation.ca me donne tristement raison, si je peux me fier à la pertinence de ce site, maintenant je doute.
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nous battons des records!
Jean Luc sur france inter à 18h10 pour remplir sa musette comme il dit pour les jours qui viennent !
Formidable l’émission sur France Inter, bien menée par Jean-Luc, à réécouter.
Ich bin ein Athener !
Je sens que je vais poster sur facebook : "Alerte ! Nouveau traité européen en route ! Cet article a été lu plus de 122.000 fois ! INFORMEZ-VOUS AUSSI !"
Veillez à diffuser également cet article, c'est très important, et ça prend pas beaucoup de temps !
Bonjour,je suis d'accord dans l'ensemble, mais je voudrai connaitre les propositions pour les + de 55 ans en fin de droit
par rapport à l'inexorable peu de chance de retrouver un emploi.
Pourquoi ne pas instituer pour le logement des anciens un prélèvent de contribution de 1%sur les retraites.
Merci encore de votre espoire.
Jacques
Il se passe des choses scandaleuses au parlement européen !
Allez voir le site MES le nouveau dictateur europeen.
L'europe c'est la paie mais non pas la paix ! Un formidable et incontrôlé système d'évasion de l'argent des contribuables et une dictature qui ne dit pas son nom !
Français, réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard !
irène freeman
Il y a, en France, une population malentendante importante (5 millions) dont un grand nombre pratique la langue des signes. Il faudrait donc que lors de la campagne officielle les paroles soient traduites en langue des signes et sous titrées en Français ! Ayant un frère sourd je suis sensibilisé sur ce sujet et je pourrais avec lui organiser une rencontre avec la communauté sourde et malentendante de parsi ! Qu'en pensez-vous ?
Bonjour Mesdames et Messieurs, Bonjour Monsieur Mélenchon,
J'aurai 58 ans au mois de mars, j'ai toujours voté à droite. Nous nous retrouvons dans une situation inédite, je ne crois plus aux Gros partis, dictateurs de la bonne conduite, j'ai envie de vous rejoindre par un vote fraternel et humain, j'ai besoin de sentir ce bon sens de communication et cette métrise pour la sauvegarde de notre beau pays. Ouvrons svp les portes de la réussite aux femmes et aux hommes de bonne volontés, partageons nos valeurs avec les Femmes et les hommes de tous horizons politiques..., grandissons, ne laisser pas des Femmes et des Hommes seuls, suivrent les courants populaires, ils ne savent plus à qui se fier. Soyez sincère et humain envers nous tous. Permettez nous de faire le choix juste de voter pour vous, pour l'honneur de tous. Merci, cordialement GF
Bonjour Mr Mélenchon,
Je soutiens votre candidature plus que jamais et je tiens à vous dire que je milite dans le Gard pour aller à la rencontre des gens, pour discuter et débattre sur des enjeux tel que l'emploi, la santé, l'école, les politiques publiques, le rôle des entreprises, tous ce qui fait notre quotidien là où le néolibéralisme à pris toute la place et fait basculer notre économie dans une république bananière. Si la droite est revenue au pouvoir c'est bien que la social-démocratie à échouée, que fait le NPA à rouler tout seul? et la frange anti libérale du PS? et que dire de ce nouveau traité européen qui va réduire les déficit à 0,5%.
Si le PS est est à nouveau au pouvoir, il fera une politique de centre droit en aménageant le libéralisme et ce qui attendent le changement seront bien déçus, alors oui Mr Mélenchon vous portez des valeurs auxquelles je crois et vous seul tapez du poing sur la table en dénonçant ce gouvernement de mandarins condescendants qui mènent une politique méthodiques de destructions des structures collectives et de solidarité en cumulant les cadeaux fiscaux aux plus riches..
PS : Mon père est décédé il y a 3 semaines et c'était un farouche militant et syndicaliste qui à lutter contre les inégalités et la bêtise humaine toutes sa vie... je continue la lutte pour lui et pour faire avancer des valeurs auxquelles je tiens afin que dans ce monde il est une vraie qualité de vie pour tous
Cher Jean-Luc Mélenchon
Convaincu depuis la création du Front de Gauche, qu'il fallait oeuvrer dans son sens, le développement de son l'action me parraît crédible à bien des égards. Nous sommes peut-être des dizaines de milliers à penser comme lui, depuis son unité toute neuve. Et demain, peut-être que nous serons des millions, je nous le souhaite. Je suis allé à l'Usine hier, le 14 février, jour de la St Valentin, porter mon adhésion pour ce qui devient notre action. Engagé syndicalement pendant mes années de travail à la C.G.T. C'est la première fois, âgé de vingt ans, certes multipliés par trois, que je m'engage politiquement ! Les meetings que j'ai pu regarder à loisir, (Avignon, et surtout Besançon et Vileurbanne, et puis des Paroles et des Actes sur france 2,) je crois, m'ont surpris sur un point au moins : c'est Jean-Luc Mélanchon qui, non seulement, parle du droit du travail aux participants, demande, aux jeunes, voire aux moins jeunes des salariès présents, de connaître leurs droits au sein de leurs entreprises, de les faires connaître à leur entourage, professionnel ou non, et surtout de se syndicaliser ! Poutant, c'est le rôle des syndycats, encore aujourd'hui. Et bien c'est devenu celui de J-L Mélanchon aussi... Je ne peut qu"approuver cette attitude hors du commun chez une personnalité politique. Il me reste à convaincre autour de moi, et je'my emploierai jusqu'aux élections ! Yvon.
M.Mélenchon
Maintenant c'est dans le Nord qu'il faut aller combattre Le Pen, avec les arguments du meeting de Villeurbane
J'ai 56 ans. J'ai découvert ACTA grâce à mon fils de 15 ans qui a été l'instigateur de la manifestation de TROYES. Nous êtions peu nombreux (40), mais qu'importe, nous avons distribué 400 flyers bien reçus par nos concitoyens. Dommage, Monsieur Mélanchon, vous êtes le seul à ma connaissance, qui montez au créneau pour cette cause. Merci!
Par ailleurs, j'aimerais m'impliquer dans votre campagne et amener à mes côtés de nombreux jeunes qui mériteraient de vous mieux connaitre. Comment faire? Serez vous de passage à Troyes? Quand? Bien cordialement. Charles Buda
Jean-Luc Mélenchon est le meilleur représentant de nos idées et souhaits au cours de cette campagne (le PS vit encore sur le "leg" de F.Mitterrand). Le Front de Gauche incarne l'avenir de la France fraternelle et égalitaire !
Pourquoi t'en tenir à des interventions pédagogiques (utiles dans un premier temps), alors qu'aujourd'hui le FdG pèse 9% dans leurs sondages
A bientôt je l'espère pour les discours d'un prétendant à l'élection présidentielle (1)
(1) Au plus mal, le FdG doit peser au maximum dans la politique que mènera PS si F. Hollande est élu
Merci Jean-Luc, tu es le seul politique qui communique avec pédagogie, sincérité et une très grande conviction. Tu maîtrises parfaitement tes sujets. Je me régale lors de tes passages dans les médias, tes écrits sont formateurs et éveillent à la culture pour moi qui suit du milieu ouvrier et à la retraite, pas de langue de bois. Dommage que ces passages mediatiques soient rares. Ah! Si tu passer autant que Sarko, hollande, Le Pen ou Bayrou je pense que le peuple de france serait moins aliéné. Tu exprimes parfaitement ce que pense la classe ouvriére. Cela redonne l'envie de faire de la politique comme dans les années cinquante, soixante et quatre-vingt. Cet espoir de quatre-vingt un, déçu par la crise de quatre-vingt trois, où déjà la finance inspira la sociale-démocratie et où le déclin politique a gagné la classe ouvrière. Avec la sociale-democratie on a réussi à faire faire croire que la lutte de classe c'est du passé et qu'elle n'est plus légitime.
Mélenchon a su mobiliser la tête et le coeur des gens, par ses mots et par son blog où il exprime autant d'idées que de sentiments,voire de poésie. Enfin, nous voici redevenus "entiers" autour de valeurs communes. La population faussement "moyennisée" par ce néolibéralisme qui nous jette tous les uns contre les autres, alors que nous ne sommes que des précaires en survie, même en "haut de la couche", voilà que le FdG nous donne envie de reprendre le pouvoir sur cette société etsur nous mêmes, pour une sortie par le haut. Non, le système on s'en fout, ce sont les hommes qui font l'histoire. Voilà ce qu'il nous rappelle. Je crois bien qu'on "l'aime" à cause de ça. Nous ne devons pas nous résoudre à n'être que des "catégories" ou des "corporations", nous sommes une nation à vocation universelle. D'ailleurs, nous en avons un exemple cruel au sud. La "punition"moraliste et cruelle infligée aux grecs est une insulte à l'humanité, au simple pragmatisme. Cette abomination est faite par des hommes qui s'en amusent. Ce n'est pas la logique incontournable d'un système, c'est une volonté politique de nous faire marcher en cadence. La cohérence d'une vision nécessite un regard humain, ce système oligarchique est cohérent avec lui même dans sa violence,et le désordre qu'il génère pour nous jeter dans le brouillard. A nous d'être cohérents avec notre vision,bref,je suis fatiguée, je conclus : on n'a plus qu'à les virer tous. Morceau par morceau, comme ils nous dépècent chaque jour d'un petit bout d'âme, après nous avoir vidé les poches et le cerveau. On reprendra TOUT!
Bonjour Mr Mélenchon,
Combattre le FN est indispensable. La dynastie Le Pen au pouvoir n'aménerait rien d'autre qu'un retour à une certaine forme de monarchie, je le crains fort. Sans compter, les relents des chemises brunes et les dérives prévisibles comme on en a connues au siècle dernier. Ce combat de votre part est donc juste et je vous invite à le continuer car beaucoup de gens désabusés, ne sachant plus à qui se fier, sont receptifs des propos populiste du FN. On compte certes, des ouvriers parmi ces gens mais d'après ce qu je vois autour de moi, les retraités sont légion à avoir l'intention de voter Marine Le Pen. Ne faudrait-il pas tenter de ramener cet électorat vers vous ? Il n'en reste pas moins que la cible principale demeure l'UMP et son chef de file N. Sarkozy qui reste habile même si les français ne sont pas dupes. Je n'oublies pas que nous lui devons la fin de la retraite à 60 ans, comme vous nous avez invité à le faire récemment. "Tapez" encore plus fort sur le petit monarque, qui, comme un mauvais élève, tente de rendre sa copie au dernier moment pour rameuter les électeurs qui lui ont fait confiance voilà 5 ans.
Courage! Nous sommes avec vous pour sortir la France des griffes des oligarques qui ne servent que leurs intérêts et ceux de leurs amis nantis.