04fév 12
Cette note s’est écrite pour partie dans le train de Bruxelles à Paris. Il y est question de la campagne en cours. Puis je viens sur l’affaire Xavier Mathieu qui vient d’être condamné de nouveau et je vois le lien avec ce qui s’est dit dans le discours de Nicolas Sarkozy l’autre soir à la télévision. Je vous donne des informations que vous n’aurez nulle part ailleurs sur ce qui se trame en Europe et je vous apprends comment votent en votre nom ceux que vous avez élus parfois sur une autre intention. Je dis encore un mot sur l’extrême-droite. Et quelques petites choses sur ce blog.
Journée à Grenoble le vendredi 27 janvier dernier. Forum Libé sur "Vivre la République", Rencontre publique et visite au quartier de la Villeneuve. Photos de Bruno Arbesù
Je commence par quelques mots sur la campagne. Beaucoup s’accordent pour me dire qu’elle est bien menée. Parfois d’aucuns ont des surprises quand ils m’entendent parler dans des domaines où ils ne nous croyaient pas aussi préparés et présents. Ainsi à l'assemblée de l'appel des 3000 au congrès de France Nature Environnement. Notre travail se constate aussi à l’affluence dans nos réunions, aux prises de matériel, à l’afflux des dons et aux propositions d’action sur le terrain. Et pas seulement quand je m’y trouve, c’est d’ailleurs le plus important. Au Meeting de Toulouse deux mille personnes se serraient autour de nos orateurs et oratrices dont Pierre Laurent, Martine Billard et Clémentine Autain. C’est assez fort pour que deux instituts de sondages aient pensé en rendre compte en m’attribuant 9 % des intentions de vote. Mais tout le monde ne voit pas les choses de cette façon.
Je vous propose donc un sourire. Lisez les lignes que voici. Toute la profondeur de l’analyse ne peut manquer de vous atteindre. Pas plus qu’une certaine dose de lèche-botte prudente à l’endroit du prochain président déjà entouré, hélas, de mauvais conseillers. « François Hollande a affirmé une certaine présidentiabilité. Il n'est plus "flou", ni "mou". Mais attention, il peut y avoir un péché réel d'arrogance, pas chez le candidat PS lui-même, mais dans son équipe. Le candidat peut aussi se "fracasser" contre la crise économique et sociale. Pour l'instant il est sorti de l'ornière: il est sur la route mais il est loin d'avoir gagné. De son côté, Nicolas Sarkozy s'est laissé aller à quelques confidences : il peut perdre… Rassurez-vous, il s'agissait seulement pour lui de réattirer l'attention avant son rendez-vous télévisé de dimanche. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est beaucoup trop agressif et pas assez crédible pour l'instant. Pourtant, c'est un partenaire possible pour François Hollande. Mais ce n'est pas en levant le poing et le mettant – symboliquement – dans la figure de ses adversaires, qu'il pourra augmenter son score et éventuellement espérer arriver au second tour de l'élection présidentielle. » C’est noté monseigneur. Car c’est un cacique de la presse qui parle. Ces lignes sont en effet celles du médiacrâte Christophe Barbier, directorissime de la rédaction de l’Express, le journal qui dénonce à la une les francs-maçons qui « manipulent » les candidats à la présidentielle, mais pas ceux qui en font sans doute autant au sommet de la rédaction de l’Express. A son actif aussi l’invention d’un deuxième tour « Bayrou / Le Pen », la semaine avant que les deux ne baissent dans les sondages. Ceci explique peut-être cela.
Notre campagne a pris son rythme de rentrée. J’ai exigé de mon équipe un tableau des vacances pour être certain que chacun prenne le temps de reconstituer son énergie. Un roulement va donc se mettre en place dans les prochaines semaines. Je m’inquiète car j’en vois trop aller trop loin. Du coup la maladie arrive et la surcharge pour les valides les affaiblit à leur tour. L’épidémie de gastro a sévèrement fauché dans nos rangs par exemple. Quant aux orateurs et oratrices voyez leurs mines ! Mon ami Pierre Laurent a spécialement tiré sur la corde avec un meeting par jour pendant près de dix jours. Résultat il est sur le flanc. Martine Billard et Clémentine Autain ne s’en tireront pas longtemps avec du maquillage. Il n’y a qu’à voir la tête des autres pour le savoir. François Delapierre, le directeur de campagne, était au lit avant-hier. Quarante de fièvre. Mais il a guéri en vingt-quatre heures ! Je ne suis pas médecin mais ça ressemble beaucoup à une grève surprise du corps! Naturellement nous nous sentons portés en ce moment. Le plus spectaculaire est l’arrivée de centaines de syndicalistes qui viennent donner le coup de main. Eux nous ouvrent des milliers de portes au propre et au figuré. La bataille contre la Le Pen est leur grande affaire. Le tract du Front de Gauche contre le Front National est parti à sept millions d’exemplaires. Vous avez bien lu : sept millions. Vous comprenez le problème financier qui se pose à nous ? Je m’amuse de voir les petits je-sais-tout faire des mines et des pauses méprisantes pour s’étonner de nos prétentions quand « Marine Le Pen est si haut chez les ouvriers ». Encore heureux les jours où on ne me reproche pas de n’arriver à rien ! Comme si j’aurais dû régler un problème enkysté depuis quarante ans en dix jours ! Ce qui est certain c’est que nous, nous sommes au travail. Livres, conférences, tracts, on recommence tout à zéro. Pendant ce temps la bonne société à l’air de redécouvrir seulement la nature réelle de Marine Le Pen à l’occasion d’un bal viennois. Depuis l’adoubement par le chef du lobby juif républicain à San-Francisco, et celui par l’ambassadeur d’Israël révélé par un reportage de France 5, combien avait fini par croire que l’extrême-droite n’était plus elle-même, ou « seulement anti-arabes » comme l’a écrit madame Angot dans Télérama ! Rude retour au réel pour ceux qui avaient tellement envie de croire autre chose. Les liens avec les pires groupes en Europe, confits de racisme et d’antisémitisme n’ont jamais cessés. Le Front National c’est juste la suite de l’extrême-droite historique. Le récent discours de madame Le Pen à Perpignan a fonctionné comme un retour aux sources. Nous allons redoubler d’énergie.
La méthode et les objectifs doivent être clairement énoncés pour que chacun puisse s’en emparer et travailler sérieusement à leur mise en œuvre. Notre angle de combat est de reconstruire une conscience de classe argumentée et informée. Ce n’est donc pas seulement un effet d’adhésion par défaut ou de pur calcul électoral que nous visons. Nous laissons cela à François Hollande. Il s’agit d’instruire, d’éduquer, de donner des raisons claires et compréhensibles d’agir avec nous plutôt que de déserter en s’abstenant ou de s’abandonner au vote des enfumés avec l’extrême-droite. Pour ce faire, notre programme est notre meilleure arme de conviction massive. Parce que lui parle clair et ouvre des perspectives concrètes dans la vie quotidienne de ceux à qui il est proposé. Il parle salaire, logement, école, projet pour l’avenir commun. Ce discours parle aux ouvriers et aux cadres techniciens. Autre chose que les fumées xénophobes et racistes qui sont l’essentiel du potage lepéniste. Et par-dessus tout cela, nous sommes dans la lutte avec ceux qui luttent pour leur gagne-pain. Là où les héritiers des chemises brunes ne sont jamais.
Ce vendredi 3 février, Xavier Mathieu a été condamné en appel. Il est condamné à 1 200 euros d'amende pour avoir refusé de se faire prélever son ADN par la police à la suite d’une action syndicale dans les locaux de la sous-préfecture dont on se souvient. Pourtant lors du procès en première instance en juin 2010, Xavier Mathieu avait été relaxé. C'est le parquet, donc le gouvernement, qui a fait appel de la relaxe. Lors de l'audience en appel le 4 janvier dernier, j'étais allé à Amiens, avec beaucoup d’autres responsables, sauf François Hollande, lui apporter le soutien du Front de Gauche. On se souvient que le « Petit Journal » avait retenu de ce moment de lutte le problème central de mon prétendu évitement d’Eva Joly. Bonjour la diversion. Mais « tellement drôôôôle, ma chère Marie-Jacynthe » ! Ce jour-là, pourtant, une grosse partie juridique se jouait. A la surprise de beaucoup, le parquet avait requis une amende de 1 000 à 1 500 euros. Mauvais signe. Car dans les Pyrénées-Orientales, notre camarade Galéano, lui aussi réfractaire au fichage ADN, avait écopé de 150 euros d’amende ! Le juge d'appel a donc obéi à un souci particulier en direction de Xavier Mathieu. Cet acharnement judiciaire est insupportable. Car il a un sens très politique.
Pour le comprendre il faut se souvenir que l'obligation faite à Xavier Mathieu de donner son ADN est la conséquence de sa condamnation à 4 000 euros d'amende par la Cour d'appel d'Amiens pour les dégradations de la sous-préfecture de Compiègne. Vous vous souvenez aussi de cet épisode ? Il avait donné lieu quelques mois plus tard à un autre épisode de buzz lorsque Pierre Carles m’avait projeté la scène de l’interview de Xavier Mathieu par David Pujadas. Condamné, la loi l'obligeait à subir un prélèvement ADN. Xavier Mathieu a refusé. Il a eu raison. Car un syndicaliste ne peut pas être assimilé à un violeur ou un assassin ! Or le fichage des empreintes génétiques devrait rester strictement limité aux criminels dangereux. C'est dans cet esprit qu'il a été créé en 1998. Mais la droite l'a bien vite élargi à de nombreux autres crimes et délits en 2003 et 2010, dans une surenchère que chacun connaît. A présent, les camarades autour de Xavier Mathieu pensent aller en cassation. Et si cela ne suffit pas il y a aura une saisine de la Cour européenne. On ne lâche rien. Il faudra être vigilant et voir ce qui va se dire dans la bien-pensance d’habitude si prompte à grimper au rideau sur la liberté au Venezuela. Que se passe-t-il quand un ouvrier résiste avec son syndicat face un abus de pouvoir visant à criminaliser l’action syndicale ? Tant qu’un médiacrâte ne sera passé par cette humiliation je crains qu’il ne se passe rien dans les grandes orgues de l’indignation.
Pourtant cette affaire retrouve selon moi une actualité très brûlante depuis le discours de Nicolas Sarkozy l’autre dimanche. On se souvient qu’il a donné l’ordre aux syndicats de s’accorder avec le patronat d’ici deux mois sur la possibilité de redéfinir entreprise par entreprise le temps de travail, la durée du travail quotidien et les salaires. Il s’agit d’une véritable institutionnalisation du chantage patronal sous le nom « d'accords compétitivité-emploi ». C’est précisément une situation de ce genre qui a déclenché toute l’affaire des Conti. Xavier Mathieu et ses camarades luttaient pour sauver les 1 120 emplois du site de Continental à Clairoix, dans l'Oise. Ils avaient été abusés par un patron voyou. En 2007, la direction avait proposé aux salariés de passer aux 40 heures payées 37,5 en échange du maintien de l'emploi. Pris à la gorge, une petite majorité de salariés avait fini par céder au chantage. Deux ans plus tard, Continental annonçait la fermeture de l'usine. Aujourd'hui, sur les 1120 salariés, seuls 212 ont retrouvé un CDI. Pour les 900 autres, c'est la galère et la précarité. On ne compte plus les drames personnels et familiaux. Encore lundi 16 janvier dernier, un ancien salarié de Conti s'est jeté sous un train. Dès lors c’est une justice de classe qui est ressentie quand elle condamne Xavier Mathieu. Relaxé en première instance il n’est poursuivi de nouveau que sur ordre du gouvernement. Aujourd'hui, il est condamné « pour l'exemple » en quelque sorte. Car il n'a jamais cédé, jamais baissé ni les yeux ni les bras. C'est une tête dure. C'est une fierté pour tout le mouvement ouvrier de le compter parmi les siens. Nicolas Sarkozy et son gouvernement cherchent par tous les moyens à casser les résistances et à intimider les salariés. C'est la seule raison de la condamnation de Xavier Mathieu. Nous ne l’oublierons pas à l’heure des comptes.
Mercredi et jeudi, on était en séance à Bruxelles au Parlement européen. Le principal sujet de débat était une fois de plus le traité intergouvernemental « sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire » (« TSCG »). Ce document est finalisé. La version finale de ce traité a été rendue publique (en anglais bien sûr) mardi midi après que 25 Etats membres de l’UE sur 27 se soient mis d’accord pour le signer. J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de ce traité. Vous trouverez sur mon blog européen une note sur son contenu final. Les modifications qu’il a subies depuis sa première version, présentée le 16 décembre par monsieur Van Rompuy sont pour la plupart marginale. La « règle d’or » renforcée et sa constitutionnalisation sont toujours à l’ordre du jour. Les sanctions automatisées aussi. La Cour de Justice de l’Union européenne pourra même désormais appliquer des sanctions financières si un Etat refuse de transposer la « règle d’or » dans sa Constitution. Quant aux possibilités de modification du Traité, elles ne sont pas évoquées. Ce Traité ne serait donc modifiable qu’au moment où les Etats parviendraient à se mettre d’accord pour le transposer dans le Traité de Lisbonne. Notez qu’une telle modification est loin d’être acquise car elle requiert une ratification par l’ensemble des Etats-membres. Mais les rédacteurs de ce pacte d’austérité ont pensé à tout. Si on lit attentivement les « considérants », on découvre que la Commission prépare la transposition des dispositions du Traité dans le droit européen via la « méthode communautaire ». Tout le monde évidemment ne sait pas ce que cela veut dire. Cela signifie qu’il y a un pouvoir d’amendement et de rejet du Parlement européen et que les représentants des Etats-membres au Conseil, votent à la majorité qualifiée et non plus à l’unanimité. Dans ces conditions particulières, ce qui est décidé de cette façon s’applique vite à tous sans avoir besoin d’être gravé dans le marbre des constitutions. Jeudi donc, le Parlement européen devait se prononcer sur le Traité finalisé. Avec mon groupe, la GIUE/NGL, nous avons rédigé une résolution qui a été soumise au vote. Elle dénonce le contenu du Traité et appelle à la tenue de référendums sur sa ratification partout où c’est possible. De plus elle demande la mise en place de consultations populaires partout où des mécanismes de référendums ne sont pas prévus par la loi nationale. C’est le cas en Allemagne par exemple. Nous l’avons voté seuls et nous avons été battus. Puis nous sommes passés à l’examen de la deuxième motion sur le sujet. Celle du programme commun de la droite et des sociaux-démocrates.
Comme lors de la séance précédente, la droite, les libéraux, les sociaux-démocrates et les verts ont présenté une résolution commune. L’Europe du « Oui » à son programme commun : l’austérité. Ils y ont réitéré leur accord avec le fond du Traité et ont à nouveau appelé à son inscription dans le Traité de Lisbonne. Ils n’ont pas envisagé la possibilité d’un référendum. Toute la social-démocratie européenne a voté pour ce texte. Vous êtes donc prévenus : si leurs représentants arrivent au pouvoir vous n’aurez pas le droit de donner votre avis sur ce Traité. Ils transposeront la « règle d’or » dans la Constitution et la feront appliquer. Côté français il n’en ira pas autrement. Car les députés du PS se sont contentés de s’abstenir. Le coup de l’abstention est un grand classique du PS. C’est grâce à cela que le Traité de Lisbonne est passé au congrès de Versailles. Nous avions été 115 parlementaires socialistes à voter contre. Si le reste du groupe avait voté contre, comme nous, au lieu de s’abstenir, le Traité était repoussé et le président était obligé de faire un référendum pour le faire passer. Dans ce cas, de nouveau, c’est la même mascarade qui s’annonce. Car c’est un comble annonciateur que cette abstention. François Hollande en effet, affirme qu’il veut renégocier le Traité. Si c’est bien son intention pourquoi ne commence-t-il pas par désapprouver la version actuelle ? J’ai noté que Vincent Peillon a voté contre. Pourquoi ? Il le dira sans doute. Par contre, les députés de la gauche du PS qui siégeaient se sont abstenus. Ici gît le « Non socialiste » de 2005. Depuis le rappel à l’ordre de François Hollande, ce qui restait de la gauche du PS s’est fait hara-kiri. Quant aux députés d’Europe-Ecologie-Les Verts, leurs votes sont allés du pour au contre en passant par l’abstention. José Bové a voté. De loin on s’est fait un signe d’amitié avec José Bové car il voté contre cette résolution. Nous aussi. Elle a été adoptée.
Un dernier mot encore sur l’actualité européenne. Cela vous a sans doute échappé mais lundi dernier ce n’est pas un mais deux traités qui ont été validés par le Sommet de l’Union européenne. La règle en Europe est de faire compliqué pour que personne ne s’y retrouve. Le second Traité institue la mise en place du Mécanisme européen de Stabilité dit « MES ». Ce MES, c’est l’institutionnalisation de l’actuel Fonds européen de stabilité financière. Les prêts qu’il propose aux Etats en difficulté ou « à titre de précaution » sont subordonnés à l’application de plans d’austérité infligés par l’Union et le FMI. Ceux-ci sont à l’origine du martyre actuel de la Grèce. Mais le Portugal et l’Irlande mangent bon eux aussi. Sachez que ce Traité est par ailleurs conçu comme « complémentaire » du Traité sur la rigueur budgétaire (TSCG). Vous ne suivez pas j’espère ? Apprenez ainsi que les rédacteurs des deux traités ont poussé le chantage à l’austérité au point qu’à partir du 1er mars 2013, un Etat n’ayant pas ratifié le Traité TSCG n’aura pas droit à une assistance financière. Le Traité MES donne en outre un droit de véto à l’Allemagne, à la France et à l’Italie pour décider quel pays aura droit à une assistance financière d’urgence. Il donne aussi un droit de véto à l’Allemagne, la France, l’Italie et l'Espagne pour la date de son entrée en vigueur, d’où l’importance des votes de ratification de ces quatre pays.
Or j’ai été alerté par ma camarade et co-présidente du Parti de Gauche Martine Billard que ce second Traité serait soumis à la ratification de l’Assemblée Nationale dès le 21 février prochain. Il sera soumis à ratification en même temps que l’amendement au Traité de Lisbonne qui permet l’inscription de ce mécanisme et donc du FMI dans le droit primaire de l’Union européenne ! Je rappelle que conformément à l’article 11 de la Constitution française « Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. Un référendum (…) peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales». Ce Traité entrainant un engagement économique conséquent de la France, le peuple français devrait pouvoir être consulté. Il n’en sera rien bien sûr. Les amis de la liberté au Venezuela et à Cuba n’ont pas l’intention de se rebeller contre un déni de démocratie aussi flagrant. Du temps de l’URSS, les pays du Comécon n’étaient pas traités aussi grossièrement. De toute façon, François Hollande a prévenu qu’il ne demanderait pas de référendum. « Le prochain président » ne sera donc guère différent de l’actuel sur ce point.
Rions un peu. Que s’est-il passé dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 janvier ? Selon l’IFOP, la structure de l’électorat du Front de Gauche a en effet complètement changé en l’espace d’une journée. Cet institut publie un sondage sur les intentions de vote tous les soirs à 18h. Le 30 janvier, l’IFOP annonce 8% d’intention de vote pour le Front de Gauche et le lendemain 7,5%. Mais ce qui est intéressant, c’est de regarder le détail de ces intentions de vote. Le 30 janvier, l’IFOP annonce que 2% des moins de 35 ans voteraient pour le Front de Gauche. Le lendemain, ils seraient le double, 4%. Les « inactifs hors retraités » – selon la dénomination de l’IFOP – étaient 3% à voter pour le Front de Gauche le lundi, puis 7% le lendemain. Le Front de Gauche réalisait un score honorable dans l’agglomération parisienne avec 9% le lundi, mais le lendemain les parisiens n’étaient plus que 5% à voter pour le Front de Gauche. L’IFOP a poussé le vice jusqu’à nous annoncer mardi que seulement 1% des ouvriers voteraient pour le Front de Gauche… L’IFOP annonçait pourtant une semaine auparavant, le mardi 24, que 13% des ouvriers voteraient pour le Front de Gauche. Heureusement, selon l’IFOP, la classe ouvrière change rapidement d’avis et le Front de Gauche réalisait de nouveau un bon score à la fin de semaine avec 12%, le vendredi 3 février. Si l’on en croit l’IFOP, le score total du Front de Gauche ne varierait quasiment pas, quant bien mêmes les intentions de votes d’une des catégories sociales les plus nombreuses du pays baisseraient ou augmenteraient de plus de 10 points. Comme l’a fait remarquer le Canard enchainé, IFOP est aussi l’anagramme de « OPIF ». Cela explique bien des choses.
Vous aimez les images qui illustrent mon blog ? Vous avez remarqué qu’elles viennent de nombreuses sources ? En effet, j’ai lancé le premier appel à contributeurs le 4 janvier 2011. Il y a donc un peu plus d’un an. « Il s'agit de me faire parvenir, avais-je alors écrit, par messagerie électronique, une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un regard original, personnel ou tout simplement esthétique sur la vie. Je sélectionnerai ce qui me convient, selon mon humeur et ce que vos images m’auront inspiré de connexions lointaines avec mes thèmes. » J’ai été entendu. De janvier à octobre, quelques deux cent séries de photos nous sont parvenues. Parfois d’une petite dizaine d’images, parfois près de cinquante. Une somme considérable d’images à trier, à stocker, à ordonner. Ce n’est pas moi qui ai fait ce travail, vous le devinez, mais plusieurs camarades à tour de rôle, dont mon fidèle et inépuisable Webmestre. Quarante galeries ont été sélectionnées et finalement publiées, illustrant chacune une publication de billet. Dans ces images d’amateurs éclairés, des visages, de luttes et de manifestations, de pancartes et de slogans. Et surtout beaucoup de paysages, proches et lointains, de friches, de montagnes, mais aussi d’arbres, d’animaux, de jeux d’eaux sur le sable, de ponts, de cabanes, d’escaliers, de trains et de bateaux. En novembre 2011 j’ai précisé ma demande. En résonance avec les thèmes de la campagne, j’ai dit que je souhaitais recevoir des images d’ouvriers et ouvrières, de machines, de gens au travail, de gestes de travail. Et bien sûr tout ce qui montre « le peuple » en marche, en action. Mon objectif est de rendre « visible » les invisibles. Et d’esthétiser leur image. « On comprend donc qu’il ne s’agit pas seulement de montrer le travail, avais-je écrit, mais de faire sentir qu’il est une œuvre. » Une petite vingtaine de galeries ont été reçues et parmi elles, seules cinq ont été publiées. Choisies parce qu’elles contenaient suffisamment d’images pour composer une série. Et surtout parce que, comme ces charpentiers de marine occupés à reproduire un canot à vapeur, elles célébraient avec bonheur les gestes et les outils du travail. J’espère bien continuer à recevoir ces sortes d’images. Je n’écris ces lignes que pour cela.
La rubrique « L’œil de la campagne » sur le blog a été lancé au même moment que l’appel à contribuer à l’illustration de mon blog en janvier 2011. Depuis cette date, le photographe Stéphane Burlot et un petit groupe de photographes militants constitué chemin faisant, suivent partout en France les initiatives et les déplacements de campagne. Tous ont un métier hors de la photographie. Mais elle est leur passion et ils sont le plus souvent déjà très avancés dans leur art. Ils sont bénévoles. Ici, soixante galeries ont été publiées, composées de vingt, vingt-cinq images en moyenne. Plus d’un millier de photographies donc, ont été légendées et ordonnées, pour composer un récit des rencontres, des prises de paroles, des visages, des meetings, des soutiens qui font vivre la campagne du Front de Gauche. Tout cela est la contribution de notre action à l’art de la photographie. Art contemporain, création permanente, univers de subjectivité totale puisqu’une même scène absolument vraie peut être rendue de cent manières si différentes ! Notre campagne essaie d’être aussi une œuvre d’art en se prêtant comme matière première aux artistes. Avis aux amateurs !
Je ne sais si le lien avec ce qui se passe sur le nouveau traité Européen (et la monstruosité que cache ce MES qui est discuté "entre-soi") est suffisant pour ne pas être hors sujet, mais relevé sur un blog il y a un paragraphe sur l'organisation par deux vieilles figures de la résistance d'idées semblables avec la genèse du front de gauche :«Mercredi dernier à Athènes, Mikis Theodorakis, Manolis Glezos (héros de la Résistance - de 1941-1944), et bien d'autres, ont annoncé publiquement la transformation du mouvement «Spitha» - (l'Étincelle), en un front de Résistance plus vaste et mieux organisé. «Nous ne sommes pas un parti – a dit Mikis Theodorakis – seulement nous voulons en quelque sorte fédérer toutes les organisations qui luttent contre la Troïka et les politiciens traîtres, mais évitant les clivages partisans entre nous». Manolis Glezos a pour sa part formulé un appel destiné aux partis (de la gauche), «pour enfin soutenir cette action en participant, mais mettant de côté, tout esprit dirigiste»
Est-ce que Mr Mélenchon pourrait les citer et les soutenir, puisqu'aux aussi sont la démonstration avancée de ce qu'on obtient en appliquant : «Résistez ! résistez, ne cédez jamais, ne reculez plus!»
La crise grecque va se dénouer douloureusement avant les élections Française, que le FdG s'y associe ne peut qu'augmenter son impact sur l'apathie Française (qui il faut l'avouer parfois est décourageante)
Entièrement d'accord avec le post 187. Néanmoins, quand on analyse le report des voix en cas de non-présence du FN ceci est très symbolique. En dehors de l'électorat pur et dur, les haineux et autres racistes, ces gens qui veulent voter contre le système avec "celle qui n'est pas l'ennemi des patrons" iraient donc vers UMP/ Modem et PS/EEV, partisans du système. Bref, faut-il vraiment discuter avec ces gens? Franchement, ils sont perdus, ils veulent voter pour ceux qui veulent les poignarder, franchement, laissons-les "mourir"! (façon de parler bien sur) S'ils sont assez naïfs pour voter ça, alors pas la peine de se fatiguer. Il faut cibler ceux qui s'abstiennent, hésitent ou veulent voter "(in-)utile". Les autres, ils sont irrécupérables. Autre chose, Vous refusez de louer un appartement à un étranger, les services de la lutte contre les discriminations sont saisis (normal) et vous avez le droit à votre "procès" dans les médias (encore normal). Ici, des candidats prônent ouvertement et publiquement la discrimination, la haine (Le Pen, Guéant, NS) et là, rien et les médias trouvent presque cela normal, personne, aucune association de défense des droits ne réagit. Quel beau pays. Hier sur TF1, scandaleux, tout simplement, juste à voir la tête méprisante de Chazal quand Jean-Luc Mélenchon (excellent,,lui!) parlait. Ce n'est pas la discrimination ça? Enfin, j'imagine NS (en 2007) ou LePen le soir chez eux, rigolant avec leurs proches en pensant à tous ces pauvres bougres qui ont voté (ou s'apprêtent à le faire) pour eux, leurs pires ennemis justement. Et ça renforce ce que j'ai dit au début, ils voulaient ou veulent souffrir, ils sont ou seront servis! En cas de victoire, peut-être faudra-t-il débattre aussi des médias et redéfinir leurs rôles en pénalisant ceux qui...
@ redline69
Bien d'accord avec toi sur les graines, la question est de savoir combien de temps elles mettront à germer...
Mais ce travail de fond sera acquis dans tous les cas. Une fois que la pâte dentifrice démocratique et humaniste est sortie du tube libéral, impossible de l'y remettre... C'est aussi pour cela que, même en admettant qu'ils correspondent vaguement à la réalité, les sondages ne doivent pas nous décourager: la progression de nos idées est lente parce qu'elle est réfléchie, ceux qui sont convaincus le sont pour de bon et ont souvent envie d'essaimer autour d'eux, sur les bases solides d'un programme et d'une vision de la société commune. Certains doublent leur score par le seul fait d'annoncer une candidature, puis le soufflé médiatique retombe. Nous, on bosse, on pense, on construit.
Vive les fourmis du Front de Gauche! C'est très bien conçu, une fourmillière, et les fourmis sont capable de porter des choses beaucoup plus grandes qu'elles...
Cher(es)ami(es)et bien sur Camarades de combat.
Pour ma part,j'ai toujours avancé l'idée que le programme "L'humain d'abord"est un "canevas"pour engager les discussions.
Il y a des manques?Et bien c'est à nous tous de le compléter et l'enrichir en liaison avec les citoyens qui s'engagent sur la rénovation républicaine de notre société qui marche sur la tête.
Nous n'en restons pas à la goulotte des apparences,mais tentons d'explorer les grandes profondeurs.
En ce sens,je ne peut qu'approuver la démarche engagée et en tant que "vieux"militant communiste,je n'ai jamais cessé de remettre en cause mes certitudes pour mieux élaborer ma propre réflexion.
C'est en ce sens que j'ai approuvé la désignation de Jean-Luc Mélenchon comme porte drapeau de notre "Front de gauche".
Nous avons encore 89 jours pour continuer à convaincre autour de nous et parfois dans notre propre famille.
Alors accentuons le mouvement.ne jamais se laisser rebuter par l'aridité de la tâche,n'avoir en vue que le résultat pour le bien fait de nos enfants,de notre démocratie,de notre belle France.Haut les coeurs!
Si la le Pen n'est pas au deuxième tour, PS= UMP. Quid des signatures ? Les "turfistes" PS bien sûr.
Une autre perspective me semble se préparer. Quelques bribes de journaleux nous préparent à une guerre ou je ne m'y connais pas. Le président nous a déjà confié lors de ces voeux à la presse que le monde extérieur serait invité plus qu'on ne le pense dans la campagne électorale et une petite voix commence à entonner qu'une action en Syrie pourrait être envisagée sans l'accord de l'ONU. La France pourrait faire en Syrie (à la place des USA) ce que les USA on fait en Irak ? Non... J'efface.
Inadmissible que Claire Chazal n'annonce pas en début de journal son invité politique. TOUS les candidats seront-ils traités à la même enseigne ? Serait ce du parti pris ? A surveiller, voila pourquoi beaucoup d'entre nous n'ont pu assister à la prestations de Jean-Luc Mélenchon qui est arrivé sans tambour ni trompette après le rugby et la danse. De plus, Claire Chazal a essayé de lui couper la parole afin que l'essentiel ne soit pas audible. Ce n'est pas ça le journalisme.
@u camarade Jean-Claude:
J'espère vraiment que tu n'as pas pris ma remarque sur le caractère épidermique et émotionnel de ta réaction comme une critique, je voulais juste te montrer qu'on était d'accord. Et vive l'émotion, l'amour, l'indignation (celle qui pousse à l'action), l'empathie envers les souffrances du peuple grec et des autres, et pas seulement parce qu’elles annoncent ce qui va nous arriver, mais parce que ce qui leur arrive est juste révoltant! Au-delà des raisonnements lucides et pertinents, de la réflexion économique, des débats passionnants sur le programme, c'est justement ça qui m'a conduite à adhérer pleinement aux combats menés par le Front de Gauche. L'humain d'abord: tout est dit.
Bonjour! Arrêtez d'accabler Claire Chazal, elle n'y est pour rien et Jean-Luc a expliqué pourquoi. En fait c'est très simple et c'est lié à la météo. Il a tellement neigé en région parisienne que les conditions de déplacements sont rendues extrêmement difficiles au point même que notre candidat n'a pas pu rejoindre les studios de TF1 à l'heure convenue. Dès qu'il est arrivé au studio, Claire Chazal l'a annoncé, c'est tout.
@ Erik UK
Vous avez raison, c'est pourquoi il faut rester très attentifs et vigilants, et ne pas se laisser aller au confort des ordinateurs, qui peuvent nous contrôler autant que nous les contrôlons, car les ordinateurs sont effectivement programmés par des êtres humains.
Concernant la question du vote FN, que je vois ici et là, la non-présence du FN au premier tour est la quasi-assurance de la présence du FdG au second. A deux propos: les personnes votant FN ne veulent pas, pour beaucoup, voter "UMP/PS" selon leurs propres dires, et le FdG est le seul à proposer un changement de "régime", régime qui aura abouti à l'écartement du FN aux présidentielles, poussant donc les électeurs potentiels du FN à choisir une formation politique mettant fin à ce régime, plutôt que celles en promouvant la continuité.
@ Cécile 63
J'ai bien pris ta remarque dans ce sens vive l'humain d'abord mais avant tout les humains d'abord (les sièges après)
Il faisait froid au marché ce matin, bon nombre de commerçants étaient resté au chaud, les gens du quartier ne trainaient pas pour acheter quelques provisions.
Avec quelques camarades nous distribuions des tracts pour le meeting de mardi à Villeurbanne, quant un petit monsieur, âgé, l'oeil vif me prend à partie pour me dire qu'il n'y a qu'une seule chose dont les gens ont besoin. Je le regarde, me sens proche de lui, lui demande d'ou lui vient son accent, il est espagnol, en France depuis 50 ans.
"Les gens n'ont besoin que d'une seule chose, mon prénom".
Comment ? vous vous appelez amour monsieur ? lui dis-je avec un grand sourire.
"Je m'appelle Liberto et je suis libre, surtout avec ma pensée".
Merci Liberto, dans ma rue tu habites au N°7, je te reverrai.
@ab
une des idées que j'ai retenu de mon service national (qu'on aime ou pas l'armée et la conscription en particulier, l'armée par bien des aspects est très "sociale", même si dans bien d'autres elle peut être qualifiée de très "dictatoriale") : c'est que "le sergent mange quand ses hommes ont mangé".
vous voulez une solution humaniste pour la politique ? faites inscrire dans la constitution de la 6ème république que tout élu ne peut gagner un salaire supérieur au plus petit salaire Français. avec une surveillance implacable des comptes des élus par une justice indépendante pour éviter des "pots de vin", je vous garantis que les salaires Français seront confortables et que le chômage sera éradiqué. de plus, seuls les motivés du bien être commun s'engageront dans la politique, voie qui ne rend pas riche, et feront probablement des carrières plus courtes, uniquement basées sur la pure motivation.
Quand a votre solution informatique, j'avoue que je ne vois pas bien comment elle pourrait intégrer le moindre paramètre humain. la notion d'égalité des chances ou de fraternité par exemple qui ne se chiffre pas vraiment. Je pense que vous faisiez de l'humour. Dans ce cas effectivement en comparant avec la solution actuelle qui privilégie le pognon d'abord et le cours (informatique) de la bourse, alors oui c'est plutôt drôle j'avoue.
cordialement.
A jl chaptal (170). Les indignés contrairement à ce que tu écrit, ont une conscience politique et agissent. Lorsque l'on rejoint le mouvement, nous devons juste y aller sans afficher aucune étiquette politique ou syndicale afin d'en faire une promotion ou un étendard (pas de drapeau, pas de tract de parti, c'est tout)(d'ailleurs certains font parti de syndicat ou de parti mais ils ne sont pas là pour prêcher leur parole). Enfin se sont des personnes comme toi et moi, surtout, moi d'ailleurs car je fais parti des indignés de montpellier. Certains sont même allés aux réunions citoyennes du front de gauche à titre personnel et moi, j'irai avec d'autres copains voir son meeting mercredi car nous sommes libres et nous nous informons comme n'importe quel citoyen mais nous n'en feront simplement pas sa promotion. Nous sommes là surtout pour informer les personnes sur le système actuel et où il nous entraîne. Si elles souhaitent rejoindre le mouvement, elles sont les bienvenues pour continuer d'avoir des idées et des solutions à notre niveau,mais si nous n'attendons un vote pour croire que l'on peut s'arrêter de réfléchir, parler et agir alors nous serons rendu à notre point de départ d'il y a un an. NB : pour ceux qui ne nous connaissent qu'à travers les médias, nous sommes issus de tout milieu social et économique (ouvriers, techniciens, chercheurs, agriculteurs, commerçants mais aussi SDF, travailleurs pauvres...) et non nous ne sommes pas que des bicnik attardés et sales mais aussi une effervéssence d'idées, de solutions, d'espoir et surtout de solidarité (on ne juge pas sur l'apparence).
En réponse à plusieurs publications concernant le passage de Jean-Luc Mélenchon hier soir au J.T. de 20 H sur TF1, je me pose la question suivante : Madame Chazal aura-t-elle le même comportement avec les autres candidats, seront-ils logés à la même enseigne, à savoir qu'elle n'a fait aucune annonce sur la présence de son invité politique ? Faudra-t-il également patienter jusqu'à l'a fin du journal pour les voir. Depuis ce matin, j'essaie de faire passer ce message en vain, pourquoi ?
"Le Front National c’est juste la suite de l’extrême-droite historique."
C'est évidemment faux, inutile et dangereux électoralement.
Faux, c'est certain et vous le savez: Il ne me semble pas judicieux de rappeler ici la différence et la lutte entre l’extrême-droite et le défaitisme qui conduisit l'Etat français à la collaboration et à la Révolution Nationale qui reste le fond de commerce du Front National.
Inutile car expliquez simplement, comme vous savez le faire aussi bien les dangers de ce parti réunissant tous les ramassis des mouvements poujadistes et réactionnaires et sans vision aucune d'une grandeur de notre cher pays.
Dangereux électoralement car vous heurtez les gens qui sont ou se revendiquent comme des Anarchistes de droite et qui se reconnaissent plus dans votre mouvement que dans les éructations de la Marine....
Inutile de perdre notre temps à savoir ce qui se passerait en cas d'absence du FN aux élections. Elle les aura, ses signatures, peut-être même les a-t-elle déjà ! Et ils seront bel et bien présents, ne nous y trompons pas ! Les simagrées de la marine ne servent qu'à la poser en victime face au "système UMP/PS", et à durcir encore plus la position de son futur électorat, sur la soi-disant "discrimination" du FN face aux autres partis en présence.
Pour ma part, je n'en crois pas un mot. Ne pas se laisser berner ! Posons-nous plutôt les bonnes questions qui sont entre autres : comment reconquérir l'électorat ouvrier, les "invisibles", et comment leur faire comprendre que le FN leur ment.
Concernant l'intervention de Benjamin Coriat ce matin sur France inter...ne pas hésiter à intervenir sur leur page Facebook et sur le site des atterrés à la page de Coriat en lui demandant comment il a pu ne pas tenir compte du PPP et en particulier des pages (à partir de la 127) dans lesquelles est clairement énoncée la position du front de gauche sur, en particulier, l'emprunt direct des Etats à la BCE. Il faut que ces gens-là (pour qui j'ai un grand respect par ailleurs) finissent par prendre position !
il va falloir qu'entre nous on soit bien d'accord,il y à pas d'un coté ceux qui savent et de l'autre,les imbéciles bon qu'a tracter!
l'humain d'abord doit nous rassembler! les sieges c'est pour aprés si on a été assez convainquant!
mais nous trompons pas, ne révons pas, méme si l'utopie fait partie de nos génes
en 2012 et aprés c'est le FMI et la BCE qui continueront de gouverner les états,et la françe est sous controle!
si c'était pas vrai, le pouvoir de contester la perte d'un A, la france aurait exercé ce recours!
la régle d'or voulue par sarkosy sera en plaçe pour mai 2012!
je n'entend que peu de gens s'en offusquer, et c'est pour çelà que sarkosy veut faire adherer les syndicats a cette régle d'or !
les services publics, on voit bien avec la neige qu'il y des manques de personnel et de sel car si çà devait durer plusieurs jours on serait bloqué de chez bloqué!
je pense qu'il faut donner la parole dans cette campagne aux gens des quartiers, aux salariés, aux jeunes des cités, aux retraités qui vivent avec moins de 1500 euros par mois !
et avis personnel le programme devarit étre celui des legisaltives, car c'est bien les députés qui font les lois !
Entendu ce matin sur Inter, l'invité de Stéphane Paoli dans son émission 3D est Jérémy Rifkin qui développe sa théorie sur la production décentralisée d'énergie (intéressant), quand, à la fin de l'heure, il annonce qu'il a pris contact avec les candidats à la présidentielle : Sarkozy, Hollande, Bayrou et... Eva Joly ! Faut dire qu'aux states, ils ne sont peut-être pas tout à fait au courant des forces en présence pour cette élection. Curieusement, Paoli non plus. C'est ballot, cette émission, je l'aimais bien.
Autre chose, à propos des sondages cités dans le billet. Ne peut-on pas dire qu'il s'agit là de propagation de fausses nouvelles qui, si je ne m'abuse, est sanctionnée par la loi ? Il y a peut-être lieu de porter plainte, sachant que ces fausses informations légitiment pour une bonne part l'ostracisme des médias à notre encontre. Faute de quoi, ces officines retarderont encore l'affichage à deux chiffres des intentions de vote qui obligerait la médiacratie à nous prendre enfin en considération.
@citoyenne21
a propos de la Grèce: la meilleure chose que nous puissions faire pour la Grèce, c'est rien... précisément. C'est un peuple souverain, il doit sortir de sa crise seul. si il nous demande de l'aide (humanitaire par exemple) alors la oui nous devrions l'aider mais dans le cas contraire ça ne serai pas lui rendre service aussi bonnes soient nos intentions. une des meilleures "choses" que nous puissions faire c'est remporter les élections présidentielles : actuellement ils n'ont pas de force politique organisée comme le FdG, ils n'ont pas spécialement d'espoir concret de pouvoir sortir de cette crise par le haut (la majorité du peuple). donner un tel exemple leur donnerai une autre perspective, autre chose que la pensée unique. alors ils choisiront enfin la voie qu'ils veulent emprunter. pour le moment ils pensent globalement n'avoir aucun choix. si un deuxième choix viable leur est démontré, alors ils sauront qu'ils peuvent l'emprunter aussi ou en choisir un 3ème, le choix Grec par exemple.
en vérité le premier pays d’Europe qui démontrera cela ouvrira la voie a tous les autres. l'exemple des pays de l'Amérique du sud nous semble apparemment trop différent pour nous fédérer suffisamment actuellement. alors ce sera peut être la France (cocorico ?!) ou un autre pays, personnellement je n'en ai cure, mais que ça change, et vite !
@Pierre 200,
"Si le deuxième traité européen n'est pas soumis à référendum, alors que c'est prévu, ne peut-on pas saisir la cour européenne de justice?"
J'ai bien du mal à croire qu'un nouveau référendum dans les mêmes conditions que l'on a vécu parviendrait à mobiliser comme en 2005, à quoi bon, si c'est toujours pour finir avec ce qu'ils veulent obtenir comme réponse?
D'où l'importance de changer les règles de ce jeu pipé en votant pour Le Front de gauche.
@ jean
Tes remarques sont pertinentes oui le programme est valable pour les législatives oui le FMI et la BCE continuront à régner en tyran dictateur fou oui il manque des voix que l'on entend peu voire pas mais les voix des quartier viennent elle parler avec nous nous qui les attendons car ils ont des choses à nous apprendre à nous dire.Et dernière chose oui nous n'entendons pas les syndicats sur plein de domaine alors qu'avec les paroles de Sarko ces même syndicat devraient appeler à une grève générale illmitée pour le départ de Sarko.
@199 :
L'une des grandes forces de la campagne du FdG et de Jean Luc Mélenchon est de justement ne pas prendre les Français pour des crétins comme le font les autres candidats et d'élever le niveau du débat politique et la conscience politique des Français. C'est vrai que sur ce blog, les notes de notre candidat sont de très grande valeur mais celui-ci s'adresse à nous, c'est-à-dire à ceux qui sont le plus impliqués dans la campagne qui seront donc ses relais dans la bataille idéologique. D'autres viennent plus épisodiquement, par curiosité bien souvent, et apprécient ces notes.
t fait l'éloge
Quant à nos journalistes de LCP, il faut les remercier quelque peu d'avoir implicitement et bien involontairement fait l'éloge de notre campagne - intellectuelle- et de dire que celle des socialistes prenait les Français pour des "crétins". Il est vrai qu'ils semblent succomber à une certaine mode qui vient outre-atlantique qui dénigre l'intellectuel surtout quand il ne pense pas comme il le faudrait.
Ceci étant, je suis fier que des intellectuels mettent à la disposition du peuple leur intelligence pour expliquer ce que d'autres leur taisent.
Cette rectification pour faire amende honorable, je ne pouvais faire passer le commentaire qui est enfin arrivé N° 21O et je demande pardon pour l'interpellation au numéro 218.
Un journaliste se fait recadrer (c'est à Europe 1) dans le cadre du travail de la presse sur les Présidentielles.
En pleine campagne électorale, on lui retire le droit d'inviter des "personnalités politiques"... quel paradoxe !
Comme si les hiérarques qui en ont décidé avaient choisi de passer le débat politique sous silence en ces temps de campagne électorale, ce qui est un comble !
J'attends de mon candidat qu'il l'ouvre très très fort et se saisisse vite de ce sujet hypersensible (un enjeu citoyen majeur), en ne confondant pas libéralisation des médias et libération urgentissime de ces mêmes médias.
Que le journaliste brimé et humilié par sa hiérarchie - fût-il ailleurs que de nos rangs ! - ne manque en aucun ca de notre soutien et de celui de notre candidat !
Qu'on me comprenne bien : je ne plaide pas ici pour Europe 1 / Lagardère avec Olivennes et Chabot pour chiens de garde, mais - tout au contraire - pour la liberté d'informer, la responsabilité/liberté de chaque journaliste et le droit pour les citoyens d'être informés, droit si possible pluraliste ! Je suis très en colère. Il reste à montrer - à clamer - que c'est notre candidat, malgré tout ce qu'on lui balance à ce sujet, de montrer que la liberté de la presse et la défense de cette profession est de son côté plus que partout ailleurs. Ce qui, selon moi, n'a jamais fait aucun doute.
Merci de me lire.
Premier acte politique militant majeur dans le coin (y compris critique) au soutien Mélenchon, acheter "l'Echo" quotidiennement à la place (du devenu insipide "Populaire") et principalement pour l'aboutissement des luttes en cours contre la désertification scolaire sarkoziste !
"On ne lâche rien ! " Celle que j'ai servie plusieurs années disait la même chose. J'ai espéré qu'elle trace sa voie après son effondrement, elle a préféré se rallier sans état d'âme, offrant notre notion de "fraternité" sans état d'Ame. Hier, c'était l'AG de Désirs d'Avenir que j'aie boycotté. J'ai vu les coapins à la sortie qui en garnde majorité s'étaiernt sentis mal quand elle a appelé à voter pour "François" ! Quand tu regardes les statuts, il y a un petit problème. Je te le redis, on est 45% à ne pas la suivre dans ce dénie de notre conscience. Dans ces 45%, tu "casses la baraque". Elle nous avais obligés à l'intégrité et la rigueur, ta marque de fabrique Jean-Luc. On s'est inclinés sur le monument de l'Résistance des Glières il y a deux ans, pour ne jamais làacher les "Sans-Voix, comme nous les appelons. Car finalement, il y a l'épaisseur d'un papier à cigarette entre ta vision et la nôtre. On est allés te saluer sur les manifs, quand tu te postais avec les tiens sur le bors du trottoir. Elle a tout lâché, n'a pas eu la force de lâcher les amarres du PS, de lâcher prise, ce que tu as fait, et bien fait. Je te tire mon chapeau et te dis surtout de continuer ton chemin. Nous on va faire ce que l'on peut sur nos profils et nos réseaux qui se groupent et même contre les attaques des nôtres qui s'engluent dans le "vote utile", la mascarade de l'épouvantail Le pen ! Merci de nous avoir donnés une suite et un prolongement d'espoir dans ce nouveau monde solidaire auquel nous rêvons pour nos enfants. Hasta la victoria siempre amigo !
Juste un petit commentaire qui m'a été inspiré par la réflexion sur les graines. Il est vrai qu'en ce moment toutes nos forces sont tournées à juste titre vers la présidentielle. Mais quel que soit le résultat, que nous soyons en tête de la gauche ou une grosse deuxième force, nous ne devrons pas nous démobiliser. Il y a les législatives ensuite mais le combat ne s'arrêtera pas là. Il ne faut pas que tous nos efforts retombent comme un soufflet et que nous nous rendormions.
Dans le cas le plus favorable : une victoire à la présidentielle et aux législatives, la lutte pour imposer le changement continuera et il nous faudra nous battre pied à pied pour avancer et changer les esprits.
Dans le cas le moins favorable : une non victoire à la présidentielle et une percée aux législatives, il nous faudra continuer le travail de fond, éveiller les consciences et résister, résister, résister.
Quoi qu'il arrive nous poursuivrons le combat sous une forme ou une autre pour que l'humain soit replacé au centre de tout.
@Truhania
effectivement, après la présidentielle et les législative il y aura d'autres combats avec les municipales entre autres où notre potentiel de mobilisation pourrait faire merveille avec le magnifique travail de terrain qu'on fait les militant FdG.Et gagner se combat pourrait permettre aux idées de l'humain d'abord de progrésser encore plus et de s'encrer au sein de la vie locale par des actions comme de la planification écologique à définir pour chaque élu local du front de gauche.
Pour ceux qui ont raté le passage au "Grand Journal" de Canal + de Benoît Schneckenburger militant du Front de Gauche et "garde du corps philosophe" de Jean-Luc Mélenchon :
http://www.dailymotion.com/lepartidegauche#videoId=xo4u66
Son livre "Populisme, le fantasme des élites" est édité chez Bruno Leprince. Il est disponible en librairies et sur le site de l'éditeur : http://www.bruno-leprince.fr
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
@ 142 orero ramon82
En réponse au visiteur ab, vous répondez :
" Si cela pouvait être vrai et durable, j'en serai fort heureux car vous avez un approche bien singulière des prestations de J-L Mélenchon qui ne semblent en rien vous satisfaire tant sur la forme que sur le fond."
Je lis avec intérêt tous les commentaires de ce blog ce qui me permet de mesurer le dynamisme que provoque notre leader, et de détecter les passagers clandestins. Le webmestre qui fait un excellent boulot en épurant les commentaires pour rendre ce blog le plus" propre " possible, ne peut rien contre certaines écritures. Je suis soufflé de voir la pugnacité de certains blogueurs, pleins de talent, pour essayer de distiller des raisons de douter du bien fondé qu'est le Front de Gauche et de la mise en doute des volonté de notre candidat.
Les réponses apportées par des camarades,(véritables sentinelles) me réconfortent sur le bien fondé de notre lutte.
Avec le renoncement de Chevènement à la candidature, il est probable que nous allons engager avec de nouveaux intervenants le débat sur le contenu du Programme partagé afin de nous faire douter et de remettre en cause les données économiques.
@Lecabestan 201
Oui, comme vous j’ai sursauté aux commentaires de PPDA. Les vieux chiens de gardes sont lâchés pour venir en renfort des plus jeunes. Sachez Monsieur PPDA que la plus grande délinquance est en col blanc. Pourquoi n’avez-vous pas parlé de ces délinquants là ?
à tous
Ce n'est pas Mélenchon qu'il faut écouter ou lire lorsqu'on est convaincus !
LCI, par exemple retransmet cet après midi dimanche un meeting de la Le Pen. Ça dure depuis plus d'une heure et ça va en durer une de plus !
Sans vouloir donner de leçons, c'est cela qu'il nous faut écouter ! Car c'est cela qu'écoutent une France transie qui ne choisit pas son canal d'information !
Et il est bien clair que la "finance" a plusieurs candidats qui se sont répartis les rôles : à la Le Pen de détourner les damnés de la terre de la conscience de leurs intérêts. Et ils sont nombreux à regarder et écouter ce qui circule en boucle.
Je préfère donc l'écouter, plutôt que de m'attarder ici, où tout un chacun se congratule sans toujours apercevoir le lieu du vrai danger.
à Manouche (91) et autres qui s'en prennent à Benjamin Coriat : oui B Coriat est venu, à l'invitation du Front de Gauche, non à Paris mais à Boulogne-Billancourt. Non, il n'est pas membre du Front de Gauche. Est-il interdit de débattre avec ces "économistes attérés" ? Construire, c'est aussi élargir notre propre vision, la frotter à d'autres. Or ces experts nous sont utiles bien qu'ils se placent à nos côtés et non dans nos rangs de militants. Et qui sait ce qu'il feront dans le secret de l'urne ?
@ Martine
Dorénavant je viendrais tous les jours pour insulter Jean-Luc Mélenchon. Tu as raison c'est plus sympa! Et arrête la TV car elle peut ne plus marcher et c'est ballot car tu ne verras pas Jean-Luc Mélenchon a 18h 30 sur la même chaîne. Sans rancune.
Ce matin,marché Paris centre,rencontre 2 Ps,tract pas pris trombinette dessus reconnu malgré la neige blanche la discussion s'engage :Front de Gauche. Puis échanges me servant du billet de Jean-Luc : " En Campagne à fond ", " Le nouveau traité européen arrive"., avec ses témoignages et les votes de leur Parti avec la droite, brisant toute souveraineté populaire, réponse : nous le FdG,nous sommes des diviseurs!
Rappel de ma part :qui gouverne avec l'extrême droite en Grèce,le vote de Versailles,de s'assoir sur le Non majoritaire et démocratique en 2005, le rôle de la B.C.E. le voyou à sa tête, et les financiers au pouvoir...
J'ai préféré rejoindre 2 Camarades du POI et prendre leur tract " Stop aux exonérations patronales " C'est plus clair.avec "Ne touchez pas à la Sécu. de 1945! "
Puis distributions avec Camarades du FdG en masse (la semaine dernière 4 nervis sévissaient),avec vente Huma-D. et affiches avec financiers sablant la "roteuse"de Luxe et NOUS les poches retournées. Deux belges passant : un,suis de droite,fais pas de politique! sic (en général les plus mauvais), discussions approfondies et écoutes réciproques de ce qu'est le Front de Gauche, trente minutes d'échanges politiques...U.E., Otan, Bruxelles,Wallons/Flamands, Français en Belgique pour les impôts,habitat moins cher...Travail en Flandres pour les Français en étant autorisés à parler Français puisque pas Wallon ?
Vive le Front de Gauche.
Vive le Front de Résistance Grec.@ 205 Vincent Nonnenmacher;.
@Genialle
Pour avoir tâté de la sociologie, de la sémiologie et du journalisme, j'estime pouvoir me permettre de dire (et de proclamer !) ce que je dis là. Et ça n'a rien à voir avec "insulter mon candidat", vous n'avez rien compris !
Lorsque nous perdrons, ce qui n'est pas prouvé, viendrez-vous dire que "c'est la faute aux autres" ou aux "veaux qui regardent "delongue" la télévision plutôt que les médias alternatifs ?
Pour ma part, je trouve que c'est un peu court. Très court !
@ Martine et Genialle:
Peut-être peut-on à la fois s'informer sur ce blog pour apprendre et se fortifier mutuellement et une fois bien armés et remontés, aller voir les discours de Le Pen pour mieux les démonter, non?
@ Je vous prie de m'excuser, j'essayais de plaisanter. C'est tombé à l'eau. N'est pas Coluche qui veut. Et je suis désolée mais le discours Le Peniste, une fois, tu as tout compris. Alors je suis passée a autre chose. Merci de vos renseignements.
@cécile63
Bien sûr ! En revanche cela ne nous dispense pas de la "guerre des médias" et SUR les médias.
cdt
Bonjour à vous, elle vient de finir de déblatérer. Un vrai discours de haine. C'est bien la fille de son père !
Max
Pas sûre que la "France transie" écoute quelqu'un d'aussi ennuyeux que Marine Le Pen sur une estrade, Martine.
Comment se fait-il que quelqu'un si haut placé dans les sondages n'attire finalement dans ces meetings que peu de gens en chair et en os, comparativement à ceux du Front de Gauche? Personne ne m'a encore expliqué.
@genialle et cécile
Ne vous excusez pas. Le malentendu, une fois dissipé, n'en est plus un. On me dit que notre candidat va rétablir quelques idées reçues sur LCI à 18 h. Souhaitons-le avec confiance. Mais aura-t-il 2 heures de temps de cerveau disponible comme la Le Pen vient d'en jouir ? J'en doute.
Cordial à toutes deux.
Bravo à Jean-Luc Mélenchon qui fait une campagne très forte, dans la lignée du meeting éblouissant de Nantes.
Grâce à lui le paysage politique est clair :
- les 3 champions de l'austérité et de la soumission aux dictats de la troïka
- la championne de la haine et de la division de la classe ouvrière
- des verts qui n'ont rien à apporter au débat
- des petits partis sectaires
- et lui le seul candidat capable de dynamiser la gauche
Une fois les choses ainsi clarifiées, il reste à enfoncer le clou et à arracher les voix égarées. Le temps est court pour la présidentielle, mais le combat pour les législatives sera intéressant.
Et dans la foulée c'est surtout dans la rue que çà va se passer, pour faire barrage à la politique d'austérité et de déflation salariale, que ce soit Hollande ou Sarko.
Un nouveau front du peuple est né !
@248 J-jour
Si c'est déjà abordé,le fait de mettre en avant l'extrême droite c'est pour nous rendre invisible et que notre Programme ne soit pas porté par toute la Population,le Prolétariat,et tout le monde du travail,"petits" patrons compris. Les PIF/IFOP en font partie pour nous caler à 7/8,voire en baisse alors que sur tous les terrains nous sommes entendus et que nos compatriotes prennent et lisent nos arguments.Le Programme se vend toujours très bien et en plus il est gratuit sur le Net, donc "ils" s'affolent de plus en plus et tl faut voir leurs têtes "ils" en sont verts de peur.ça fait a long time que nous sommes à 2 chifres,oui mais quel Nb ? Surprise surprise...
Votons Mélenchon et vite...
A 18h30, Mélenchon, sur LCI et RTL (et pas 18h, Martine) si j'en crois l'agenda de ce site. Pour éviter de vaines attentes.
On ne dénoncera jamais assez les salaires mirobolants des "élites" tous secteurs confondus.
Depuis des décennies, l'écart entre les plus petits salaires, qui concernent l'immense majorité des français, et les plus élevés ne cesse de croître dans des proportions effarantes tandis que l'Insee affirme au contraire que les inégalités régressent. Pour un motif étrange, il semble que cet organisme se soit toujours bien gardé de publier le moindre rapport concernant les plus hauts revenus.
Or il apparaît que selon les chiffres précieusement gardés par ce même organisme, ces mêmes salaires, ceux compris dans une moyenne de 10.844 à 83.410 euros / mensuels et représentants 1% de la population française, ont progressé respectivement de 18,3 et 68,9 % entre 1998 et 2006, alors même que les plus bas salaires - 1254 euros / mensuels soit 90% de la population - connaissaient une progression de... 0,9% sur la même période.
A l'apogée de la crise économique, à l'ère de toutes les dérives, de tous les abus, de la corruption, de l'affairisme, du copinage et de la manipulation sans bornes exercés par les ripoux alternatifs qui s'échangent le pouvoir depuis des décennies, à l'heure où les capitaines d'industrie, les dirigeants propagandistes des grands médias comme bon nombre de leurs petits animateurs grimaçants, les sportifs, les banquiers, actionnaires etc... voient croître encore et toujours leurs pharaoniques émoluments, de quoi acheter la maison d'un besogneux ou bien créer une nouvelle entreprise chaque mois, les comiques de tous bords nous parlent d'austérité.
Que rapporterait à l'état, au peuple souverain, le seul rééquilibrage de ce système inique, et la redistribution de toutes ces richesses abusivement acquises ? Il serait peut-être intéressant d'en faire...
A nina 240
J'ai écouté B. Coriat et ce qu'il dit me semble aller dans le bon sens. Je veux juste savoir quelles sont les raisons qui poussent un individu à ne pas citer des gens ou des programmes très proches de ce qu'il dit, surtout quand on lui pose la question. Paternité d'idées, refus de s'engager politiquement...
Je vous cite : ces experts nous sont utiles bien qu'ils se placent à nos côtés
Je suis naïve mais, s'il est bien aux côtés du Fdg, pourquoi ne l'a-t-il pas fait savoir ? Ces économistes ne se présentent pas aux élections, alors qu'ils le disent ! qu'il y a un programme innovant et en rupture avec ce que l'on subit depuis des années.
Ce mercredi, dans une relative discrétion, l'Assemblée nationale a adopté un texte permettant de ficher la quasi totalité de la population française. Dénommé "Fichier des gens honnêtes", il contiendra les données privées de 60 millions de personnes. Un tel fichier a déjà existé dans l'histoire. En 1940. Il a été détruit à la Libération en raison des risques majeurs qu'il représentait pour les libertés publiques. Le fichage à tous les étages s'étend. Avec toutes les dérives qui ne manqueront pas de l'accompagner ! Le fichage génétique que vous évoquiez plus haut, le fichage par reconnaissance faciale et dans un avenir plus ou moins proche la pucage !
Bien cordialement avec mon soutien.
@J-jour
Vous jugez ennuyeuse Marine Le Pen mais il faut vraiment se méfier du Diable.
Pendant que vous ronronnez en jugeant ennuyeux tel ou tel, des montagnes de gens dans leurs fauteuils Conforama les regardent faute de "mieux", je veux dire d'"offre" médiatique. Atterrissez bon sang !
En outre, je vous demande de vous renseigner sur la proportion de gens qui regardent les chaînes d'info "pipole", par rapport à ceux qui se rendent aux meetings, tous confondus d'ailleurs ! C'est sur cela qu'il nous faut réfléchir.
@ Antéclown 253
Tu as raison, camarade. C'est pourquoi, le programme du Front de gauche prévoit un resserrement des rémunérations dans une échelle de 1 à 20 et une tranche supérieure de l'impôt sur le revenu taxée à 100%. Rien, je dis bien rien ne justifie de telles rémunérations. A ces niveaux-là, c'est du vol. Du vol aggravé car le chef, c'est celui qui montre l'exemple.
Les responsables et les bénéficiaires de tels errements devraient être jugés comme tels.