11fév 12
Cette semaine aura été celle de l’annonce de l’axe de campagne de l’UMP. Les déclarations de Claude Guéant, l’interview de Nicolas Sarkozy forment un tout. C’est l’extrême-droitisation de la droite. Anti-immigrés, anti-chômeurs, la division et la haine partout pour tous. Réplique : le peuple solidaire ne se laissera pas faire ! La preuve visible est donnée par l’affluence dans les meetings du Front de Gauche ! Je parle assez de tout cela dans ces meetings ! Et je vais encore en parler autant dans les émissions auxquelles je vais participer ! Je vais donc consacrer cette note à des coups d’œil de campagne.
En illustration de ce billet des images de l'installation technique du meeting de Villeurbanne mardi dernier. Merci à Marilou Mula pour ces photos.
Cette semaine je n’ai guère eu le temps nécessaire pour passer devant ce clavier. Je l’ai payé d’un manque de fluidité dans la partie technique de mes discours à Villeurbanne et à Montpellier. Ne souriez pas ! Car écrire ici me prépare quand je travaille à formuler aussi simplement que je le peux les argumentaires que je vous présente par écrit. Mais il n’y a eu aucune pause. Ni jour, ni soirée. Les temps passés à voyager en train pour rejoindre mes deux rendez-vous étaient consacrés à la préparation des "partitions" pour mes deux discours. Auparavant, j’avais dû relire plusieurs autres entretiens de presse qui devaient paraître ou qui vont le faire bientôt. Le temps médiatique le plus fort, c’était évidemment la rencontre avec le journal « Libération » publiée le mardi dans un ensemble de neuf pages qui m’étaient consacrées. C’était pour nous au Front de Gauche un événement, et je crois que cela le fut aussi pour les lecteurs qui achetèrent largement le journal, si ce qu’on me dit est vrai. Pour moi, c’était un joli moment de voir les lieux et l’équipe d’un journal qui occupe une telle place dans notre imaginaire de gauche. Avant ça Jean-Jacques Bourdin m’avait cuisiné une heure sur RMC et BFM. J’avais donc bien chauffé tous les muscles du cerveau. Par conséquent j’étais à l’aise devant tous ces gens car une interview de cette sorte à Libération se fait devant toute la rédaction, une partie assise, les autres debout. L’art de lire sur les lèvres et sur les visages m’a appris que tous ces gens sont davantage partagés qu’il y paraît de l’extérieur. Il y a ceux qui me détestent et le cachent très mal. Et il y a ceux qui écoutent et partagent tout ou partie de ce que je dis. Ils sont plus nombreux que cela se voit en lisant les pages politiques du journal. Ce n’est pas le seul journal où il en est ainsi.
Parmi tous les moments si forts que j’ai vécus cette semaine, un d’entre eux reste avec une force spéciale. Pourtant, les trois meetings de la semaine, les heures passées en route avec mon équipe, les retrouvailles avec les militants locaux, les milliers de gens vus, ceux à qui j’ai parlé et serré la main, tout cela est comme une grande symphonie de contacts humains qui ont imprimé mille marques sur mon esprit et mes sentiments. N’empêche. Ma tête est restée scotchée sur ce sofa où j’étais assis en compagnie de ces jeunes femmes d’un foyer d’accueil près de la place de la Bastille. Jeunes femmes battues, pourchassées, bref : réfugiées ici pour une escale dans la vie avec le projet de reprendre son existence en main. Il s’agissait d’une rencontre autour du thème des luttes des femmes et de la signature d’un pacte pour l’égalité. C’est une chose de connaître un problème par des discussions et des lectures. C’en est une autre de le lire sur de jeunes, si jeunes visages. Ces femmes en savent bien davantage que moi sur la vie, je crois, quoique je sois leur aîné et de très loin. Quelques-unes d’entre elles ont fait un film qui fonctionne comme un message collectif. Sa force d’expression doit aux registres qu’elles ont de nouveau utilisés devant moi. C’est une parole sans effet de dramatisation ni misérabilisme. Juste un art de dire les choses simplement et clairement de sorte qu’on ne puisse pas refuser de les entendre. Dès que j’ai le lien, soit avec ce film soit avec celui qui aura été fait de mon passage dans ce foyer je le placerai ici et ailleurs dans le blog. Ces instants sont restés gravés en moi. Ces images de la rencontre me rattrapèrent encore au Blanc-Mesnil tandis que je parlais à la tribune. Elles me suggérèrent toute une phase imprévue du discours. Je me mis à donner alors la déclinaison pour les femmes de tout ce que j’évoquais dans le programme « L’Humain d’abord ». Et j’expliquai alors pourquoi la révolution citoyenne serait d’abord le fait des femmes. Ce ne sera pas la dernière fois. Vous savez, le lendemain de cette soirée dans ce foyer, on m’apprit que la jeune femme enceinte qui était là avait perdu les eaux le soir même après la fin de cette petite assemblée. Je souhaite bienvenue à la nouvelle petite personne. Préparons-lui un monde meilleur.
Mardi, avant le meeting du soir à Villeurbanne, je me suis rendu à l’usine Arkema de Saint-Fons dans le Rhône. Je n’ai malheureusement pas pu visiter directement les ateliers. En effet Thierry le Hénaff, le PDG d’Arkema, a refusé que je sois accompagné par les délégués du personnel ! Mais j’ai pu rencontrer les salariés et discuter avec eux avant de m’exprimer devant leur assemblée. Leur situation est tellement caricaturale qu’on la croirait tout droit sortie d’un manuel anticapitaliste. Arkema est le premier groupe français chimique. Organisé en trois branches, Arkema cherche à se débarrasser de ses activités vinyliques. C’est-à-dire de la production du PVC. Tout le monde connaît ça. Le PVC est un matériau indispensable pour tout le secteur de la construction. On en fait aussi bien des fenêtres que des tuyaux et bien d’autres choses. De l’emballage aussi c’est-à-dire des bouteilles, des films plastiques, et ainsi de suite. Cette branche vinylique produit l’essentiel du PVC français et du chlorure de vinyle, le principal composant du PVC. Tout est menacé d’être rayé de la carte.
Aujourd’hui, les salariés d’Arkema se battent contre un projet de vente. Une vente au tarif incroyable. A lui seul ce prix est une offense. On devine en l’entendant la combine. Car il s’agit d’un euro « symbolique » ! Oui, un euro ! Voilà le prix demandé pour acquérir six sites industriels, leurs 1 800 salariés et leur immense savoir-faire. Et l’entreprise vendeuse ajoute cent millions de prime au repreneur. On devine la manœuvre. Car le repreneur est un vautour de belle espèce, un financier américain basé en Suisse. Le monsieur s’appelle Garry Klesch. En 1997, cet homme a racheté Myrys, un fabricant de chaussures. En 2000, il a fermé l’ensemble des usines et revendu tous les magasins. En 2007, Garry Klesch s’attaque à la fonderie d’aluminium de Vlissingen aux Pays-Bas. 14 mois plus tard, 140 salariés étaient licenciés. Même scénario en 2008, avec la fonderie de Delfzijl aux Pays-Bas. Cette fois-ci ce sont 185 licenciements après le rachat par ce même Klesch. En 2010, c’est une raffinerie de Heide en Allemagne qui fera les frais de la méthode : 80 licenciements un an après le rachat. En fait, Garry Klesch n’est pas un investisseur mais un « dépeceur ». Il achète des entreprises pour les liquider et faire sa marge sur l’immobilier. Les salariés d’Arkema ont donc de bonnes raisons d’être inquiets. La situation d’Arkema me rappelle tout à fait le scénario que décrit dans son livre Jean-Louis Beffa, l’ancien PDG de Saint-Gobain avec qui j’ai débattu dans l’émission Des paroles et des actes. Jean-Louis Beffa explique comment les grands groupes déclarent aujourd’hui vouloir se recentrer sur leur « cœur de métier », comme ils disent, et se débarrasser des branches les moins « profitables ». C’est exactement ce qui se passe ici. Arkema a tout d’abord été sortie du groupe Total. Puis aujourd’hui, c’est l’activité vinylique qu’on cherche à sortir du groupe Arkema. La concentration sur le « cœur de métier » est le joli mot qui permet qu'une méthode de management et de spécialisation des activités entraîne ou bien le contrôle le plus étroit par « le marché » ou bien le dépeçage le plus efficace pour maintenir le niveau de profit d’un investissement. Vu ?
En fait, les grands groupes sont prêts à tout pour augmenter leur « profitabilité ». Alors qu’une rentabilité de 5% était jugée tout à fait correcte il y a encore quelques années, les financiers qui dirigent aujourd’hui l’industrie revendiquent une « profitabilité » à deux chiffres. Ils sont prêt à licencier des centaines de personnes, à exercer une énorme pression sur les salariés restants, pour atteindre une rentabilité de 15% voire de plus de 20%. Pourquoi ? Qui exerce cette pression ? Les fonds de pensions et d’investissement qui placent leur argent dans les entreprises. On voit ce que vaut le mythe de la « main invisible » qui saurait correctement « allouer la ressource ». L’ère des fonds de pension est celui de la prédation pure. Leur présence est un signe avant-coureur de mort et de souffrances. Evidemment, le premier actionnaire du groupe Arkema, est le fonds spéculatif Greenlight Capital. Il exige une rentabilité moyenne de 22 % pour ses placements. Mais à Arkema, les salariés résistent. L’ensemble des organisations syndicales ont refusé le projet de reprise du dépeceur. Point positif dans cette lutte : Garry Klesch a une phobie absolue de la grève. Il a ainsi refusé de racheter une raffinerie suisse car celle-ci était alimentée par un pipeline en provenance de Marseille et « peut donc éventuellement être affectée par une grève » comme l’a déclaré Garry Klesch dans une interview du "Bulletin de l’Industrie Pétrolière". Il va être servi le monsieur ! Les gars étaient tous sur la scène de notre meeting le soir ! Et en tenue de travail par-dessus le marché !
Le soir à Villeurbanne, j’ai consacré la partie centrale de mon discours à expliquer ce que serait la nouvelle hiérarchie des normes sociales dans notre pays dès que passerait la loi Sarkozy sur « les contrats compétitivité-emploi ». C’était assez long comme ça déjà ! J’ai donc passé du temps sur la question de la modification du contrat de travail décidée par l’assemblée l’autre nuit et qui est directement liée à cette question ! Car l'offensive générale de l'UMP contre la durée légale du travail s’est durcie. Le programme de l'UMP pour 2012 prévoit de renvoyer la discussion sur la durée du travail à des accords de branche ou par entreprise, là où le rapport de force est le plus favorable au patronat. Dimanche 29 janvier, Nicolas Sarkozy a annoncé la généralisation et l'institutionnalisation de ce qu'il appelle les « contrats compétitivité-emploi ». J'en ai déjà parlé sur ce blog et j’y ai consacré un long moment de mon discours à Villeurbanne. Pour que le contrat de Nicolas Sarkozy fonctionne, il fallait d’abord lever un verrou. C’est ce qui a été fait. Si je vous en parle de nouveau, c'est parce que l'UMP l’a fait voter à l'Assemblée dans la nuit de mardi 31 janvier à jeudi 1er février. C'était au détour d'une proposition de loi apparemment anodine sur la « simplification du droit » déposée par le député UMP Jean-Luc Warsmann. Il s'agit de légaliser l’obligation pour les salariés d'une entreprise de renoncer à une partie de leurs droits au nom du chantage à l'emploi. Avec les salaires, le temps de travail sera en première ligne de ce nouveau dispositif.
De quoi s'agit-il ? L'article 40 de cette proposition de loi indique que « la mise en place d’une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l’année prévue par un accord collectif, ne constitue pas une modification du contrat de travail ». Il s'agit donc de sortir la modification des horaires de travail, du contrat de travail. C'est technique mais cela a une conséquence directe. Ce qui ne relève pas du contrat de travail peut être modifié sans l'accord du salarié. Alors que pour modifier un contrat de travail, il faut « l'accord exprès » du salarié comme l'a encore réaffirmé la Cour de Cassation le 28 septembre 2011. La proposition Warsmann vise à annuler cette jurisprudence protectrice pour les salariés. Car la Cour de Cassation avait jugé que « l’instauration d’une modulation du temps de travail constitue une modification du contrat de travail qui requiert l’accord exprès du salarié ». Or, pour que la logique des « accords compétitivité-emploi » s'applique totalement, il faut qu'un accord d'entreprise défavorable puisse s'imposer à tout salarié, même sans son accord, et avec toute la sécurité juridique pour l'entreprise.
Un changement d'horaires de travail peut avoir des conséquences très importantes pour la vie des salariés. C'est ce qui justifie que cela fasse jusqu'à présent partie intégrante du contrat de travail. Par exemple, c'est en fonction des horaires de travail que s'organise toute la vie de famille, notamment pour les femmes. Mais des horaires de travail dépend aussi la possibilité pour un salarié d'aller travailler, surtout s'il emprunte les transports collectifs. On voit donc bien qu'obtenir l'accord du salarié avant tout changement n'est pas seulement une question de politesse. Aujourd'hui, il peut refuser de changer son contrat de travail. Bien sûr, ses relations avec son employeur seront plus difficiles mais il ne peut juridiquement pas être licencié pour ce seul motif. Dorénavant, ce sera tout autrement. Si les nouveaux horaires ne lui conviennent pas, il aura deux possibilités. Soit le salarié refuse l'accord collectif et il se retrouvera sans emploi, sans indemnité, et sans allocation chômage car cela équivaut à une démission. Soit il accepte l'accord collectif mais ne l'applique pas et il pourra être licencié pour faute, c'est-à-dire sans indemnités mais avec allocation chômage. Voilà le monde que prépare la nouvelle offensive de l'UMP !
Vous avez été nombreux à réagir sur le titre de la une du journal « Le Monde » qui reprend la vieille assimilation dans le « populisme » de ma candidature et de celle de Marine Le Pen. Ce n’est pas un cas isolé. Ainsi sur RTL, jeudi 2 février. Jean-Michel Aphatie recevait Marine Le Pen. Après plusieurs questions sur la retraite, Jean-Michel Aphatie lui dit : « Mélenchon dit : "Du coup, elle me pique toutes mes idées. Marine Le Pen me copie tout le temps." ». Bien sûr nous n’avons jamais dit cela. Nous avons ironisé sur le fait qu’elle empruntait nos expressions telles que les « invisibles », le « pistolet à bouchons » et ainsi de suite. Mais l’interjection de Jean Michel Aphatie laisse penser qu’il y aurait en quelque sorte certaine communauté de vue, donc des idées interchangeables. Selon moi, ce sont les derniers remugles de la « ligne Plantu ». Vous vous souvenez du dessin infâme de l’homme qui me montrait en uniforme nazi braillant le même discours que Marine Le Pen tandis qu’en arrière-plan Jean-Marie Le Pen jetait une larme d’émotion ? Plantu est un faux naïf. Avide d’argent il a accepté et reçu un prix de la liberté de la presse de 10 000 euros payés des mains du sultan du Qatar ! Le Qatar est un des pays qui a envoyé des troupes et du matériel pour réprimer la révolution au Bahreïn. Bref, c’est ce Plantu qui créa une mode qui dura plusieurs semaines, et jouissait de m’insulter après avoir appris que cela m’affectait. Je fus d’abord désemparé. Mollement défendu par ceux qui dans la presse savaient l’infamie du procédé, je repris pied en menant la charge avec mes amis. Dans le même registre, cette semaine, il y a eu aussi Alain Duhamel. Il est monté en ligne contre moi, avec la violence boursouflée qui est la sienne quand il s’agit de moi. Les chroniqueurs de RTL ont sans doute des consignes. Ce gars n’est vraiment pas un aigle. Juste un bouddha content de lui-même qui radote depuis le règne de Léonid Brejnev les mêmes refrains auto-satisfaits. A la veille de la précédente présidentielle il s’était fait remarquer par un ouvrage pédant sur les présidentiables avec une liste de candidat sur lesquels il faisait des arpèges rococos. Avec son flair imparable et sa grande capacité de connaissance des vraies vérités, il avait juste oublié Ségolène Royal. On voit le genre. Le machisme parfumé. N’empêche qu’il n’y a plus grand monde pour croire que cette sorte de manœuvre ait une chance de fonctionner. D’ailleurs, si l’on met de côté le titre du journal « Le Monde » qui assimile Le Pen et le Front de Gauche au sein du même terme improbable de « populisme », on constate que l’article dit et décrit tout autre chose. C’est-à-dire qu’il explique les différences fondamentales entre les deux programmes. La seule cotisation rédactionnelle à l’air du temps chez les belles personnes qu’on y trouve, est cette mention vague que les programmes se rejoindraient sur la méfiance à l’égard de la finance et le SMIC notamment. Deux erreurs. Nous ne nous « méfions » pas de la finance. Nous voulons lui briser les reins. Pas elle. Quant au SMIC, il est faux de dire que Marine Le Pen soit sur notre position à 1700 euros ! C’est tout le contraire. Elle dit ne pas croire à l’augmentation du SMIC et dit même que c’est à l’Etat d’augmenter les salaires! Impossible de comprendre comment deux journalistes informés ont pu se tromper à ce point. Ni pourquoi ils ne mentionnent pas une divergence aussi terrible que celle qui nous sépare sur le remboursement de l’IVG ! Passons. Je ne leur en veux pas. Pour l’essentiel, le papier vise à montrer les différences et c’est déjà bien mieux que le titre. Ce n’est pas le seul journal où je note une différence croissante d’approche entre la base qui écrit et enquête et le sommet qui vit entre soi, va sur les plateaux de télé et dicte les titres. Dans la presse, c’est-à-dire dans les professions intellectuelles, il y a aussi un bouillonnement, des questions, des angoisses sociales, qui ne trouvent pas leur compte dans l’auto-satisfaction permanente et moralisante des nomenclatures rentières de la crème médiatique. Voir la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération » ce vendredi. Il y a des failles dans la muraille du système. Je m’attends à ce que cela se voit un jour ou l’autre bien davantage qu’aujourd’hui.
Comme le tableau qui se met en place est celui de 2005, et comme la répétition n’existe pas en politique, c’est une étape qui va être franchie au moment où les mêmes mécanismes de verrouillage se mettent en place. Déjà il est clair qu’un vaste réseau de contournements de la sphère médiatique officielle s’opère par internet. Emerge alors un véritable contre-circuit qui a sa propre puissance et qui rayonne d’après d’autres normes, charriant ses effets en grappe et par rebonds d’un réseau social à l’autre. Certes il n’est pas encore en état de lutter face à la télévision. Quoique la technique du streaming ne tardera pas à faire bientôt ses preuves. Non pas tant seulement en audience. La marche est haute en effet. Mais en capacité de prise à revers des mensonges et petits arrangements qui sont le ciment du corporatisme audiovisuel. J’ai bien repéré l’impact des meetings diffusés en streaming. J’ai encore mieux noté la reprise de volée que la campagne du « Petit Journal » contre mes amis et moi vaut à l’émission de divertissement sur les réseaux où circulent vidéo-décryptages et humour décapant. Mais face à la presse papier, la messe est dite. Les blogs et les sites pèsent aussi lourd en influence que les catéchismes permanents de la presse quotidienne. Surtout face aux monopoles gris, monocolore et souvent sectaire de la presse régionale.
Reste que la plus grande puissance de feu adverse se concentre dans l’audiovisuel. L’incroyable abus de pouvoir qui donne tout aux mêmes dans la presse papier y est tout aussi violent. Mais il est mis à nu par le travail du CSA. Comme il y a des règles il est possible d’y faire appel et d’interpeller quand elles ne sont pas respectées. C’est ce qui se passe en ce moment. Sur la base des pointages que publie le CSA, nous l’avons saisi pour savoir quelle suite serait donnée aux incroyables écarts constatés. 75% du temps radio et 70 % du temps télé est attribué au deux mêmes : l’UMP et le PS. Nous, le Front de Gauche sommes réduits à l’état de traces, en dépit de l’impression que font mes passages télé. La technique pour nous réduire est simple. Elle vient de se durcir. La quasi-totalité des chaînes semblent n’accepter que moi. Comme cela est tout bonnement physiquement impossible d’être à deux endroits en même temps chaque matin, chaque soir et chaque samedi dimanche, des choix sont faits par l’équipe de campagne. Ces choix éliminent évidemment les traquenards organisés du PAF dont le but exclusif est l’humiliation des invités et la glorification des animateurs militants médiacratiques. Mais le reste du temps les refus sont seulement le résultat d’un exercice d’ajustement du calendrier. Car je dois aussi pouvoir faire des meetings, des réunions de travail et même des pauses. Puis, lorsque mon emploi du temps a été rempli, mon bureau de presse a dû refuser les invitations. Mais nous proposons toujours d’autres noms pour répondre à l’invitation. Car le Front de Gauche ce n’est pas une seule personne. Nous sommes riches de diversité et de talents. Commence alors un petit jeu très spécial. Les invitants hélas non satisfaits, nous demande de signer des feuilles où nous déclarerions refuser de venir. Ces déclarations sont destinées au CSA pour prouver que la disproportion de temps d’antenne est de notre fait. Vous suivez ? Sachez donc que nous adjoignons une liste de propositions de noms de camarades après chaque refus concernant ma participation. Tous les autres ont droit de faire défiler leurs porte-paroles. Apparemment pas nous. Ça changera j’en suis certain.
En tous cas on ne lâche rien. Ainsi quand j’ai été accroché par « Le Point » qui m’accusait de « mentir » à propos de la couverture médiatique du meeting de Besançon. Aussitôt la caste corporative s’est jetée sur cette importante affaire. D’une façon curieuse puisque nul ne releva que le papier du « Point » accusait aussi les stations de France 3 d’être des « bastions de la CGT ». Les mêmes que le déséquilibre de notre temps d’antenne et de parole n’émeut d’aucune façon ont aussitôt sauté sur l’occasion de se donner des airs de victime. Le papier de la rubrique « désintox de Libération » a été spécialement odieux. Il fut publié comme une provocation le jour même où le journal me recevait pour faire ce numéro spécial paru mardi dernier. Une semaine où la rubrique me tomba dessus avec une égale mauvaise foi à deux reprises, signe de l’agacement de la droite social-libérale du journal à propos de mon passage. Le papier avait en fait une fonction corporatiste claire : nier le bien fondé de nos protestations contre le sort qui nous est réservé en régions selon l’humeur des rédactions locales de France 3 et selon le degré de sectarisme des journaux locaux. La preuve en a été rappelée à l’occasion de mon passage à Montpelier. J’y ai été invité pour une interview dans « le Midi libre ». Et j’ai été accueilli dans le 19/20 de France 3 Languedoc-Roussillon puis, nous avons enregistré l'émission « La voix est libre » diffusée ce samedi. J’en déduis que pour ces médias la campagne électorale mérite du soin et une information diversifiée. A Lyon la caste ne m’aime pas et n’est pas gênée de le montrer. Pas d’invitation à France 3, ni au « Progrès » ni au « Dauphiné ». Aussitôt « Libération.fr » glapit : « Mélenchon se plaint encore… gna gna gna ». C’était tout le sens de la manœuvre : « Quoi ? Vous vous plaignez encore, alors que nous savons bien que vous mentez ! » Vous voilà fixés. « Le Progrès » lui n’a pas besoin du masque que s'offre avec telle rubrique parisienne « ma corpo est sacrée ». Il assume. Quand on demande pourquoi il ne propose pas un entretien comme souvent ailleurs en région, la réponse est claire : « C'est notre choix éditorial et nous n’avons pas de compte à vous rendre ». C’est un journal sans complexe. Il m’avait accusé d’un « lourd passif germanophobe », je ne sais pas pourquoi. Mais il ne passa jamais mon droit de réponse après avoir pourtant accepté de le recevoir.
Pour défendre ses confrères, le journaliste de « Libération » explique que ceux-ci bouclent à 22 heures. Et à cette heure, j'étais encore en train de parler. C'est vrai. Mais les 4 500 personnes étaient présentes depuis 20 heures et ce nombre constituait à lui seul un événement politique de grande ampleur pour la région. Ensuite, « Libération » explique que « L'Est républicain » a rendu compte de ma visite à Peugeot scooter de Mandeure avec une photo en une et un article en page deux. C'est vrai. Pour autant le journal ne dit pas une ligne du meeting. C'est « Libération » qui le dit : « Certes, le journal n'a pas fait de compte-rendu strict du meeting ». C'est un doux euphémisme puisqu'il n'a pas fait de compte-rendu du tout, ni strict, ni léger. « L'Est républicain » s'est donc bien livré à un acte de "négationnisme médiatique" contre le plus grand rassemblement politique de gauche organisé à Besançon depuis au moins 40 ans. Une paille ! Mes amis su place s’en sont bien expliqués. J’en ai retrouvé la trace sur un blog au nom exotique. Preuve de la diffusion dont est capable le net !
Enfin, pour bien montrer que ce black-out n'est pas seulement une question d'horaires mais bien une décision éditoriale, je vous livre la brève qui figurait sous l'article de « L'Est républicain » au sujet de mon passage à Mandeure. Voici ce qu'écrit « L'Est républicain » : « Que ses aficionados se rassurent, Mélenchon s’en est aussi pris à la presse. Sans raison, il s’est au beau milieu de son discours déchaîné contre ces journalistes qui disent de lui « qu’il tonne, qu’il éructe, ce qui veut dire cracher ». Il gerbe ces déclarations à chacune de ses sorties. Mais pour le coup, on le trouve sacrément hypocrite le camarade Mélenchon. Car hier, il éructait, et le mot n’est pas faible, sur tous les grattes-papiers dont son équipe de campagne a elle-même organisé le déplacement en terre comtoise. » Vous avez bien lu du « L'Est républicain » qui n'a ni le temps ni la place de parler d'un meeting de 4 500 personnes ! Mais il trouve le temps et la place de se livrer à une bordée d'injures contre moi. Il ne se le permettrait avec aucun autre candidat. « L'Est républicain » trouve normal de m'appeler "Mélenchon" alors qu'il ne se permettrait pas, par exemple, d'appeler le candidat socialiste autrement que "François Hollande" ou "Monsieur Hollande". « L'Est républicain » trouve normal de dire du candidat du Front de Gauche, d'un parlementaire, qu'il « gerbe ces déclarations », c’est-à-dire qu’il vomit, sans que la rubrique « désintox de Libération » n'y trouve rien à redire ! Même promo ? Même école ? Même club de golf ? Va savoir !
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a publié ses premiers résultats sur la répartition du temps d’antenne pour la période dite de « l’équité ». Depuis le premier janvier, les chaînes de télévision et de radio doivent en effet veiller à garantir « une présentation et un accès équitables à l’antenne » aux différents candidats présumés ou déclarés à l’élection présidentielle. Cette année, le CSA a choisi de publier quatre rapports d’étape pendant cette période de « l’équité ». Nous avons donc étudié en détail le premier relevé des temps d’antenne qui concerne la période du 1er au 27 janvier. Déjà durant toute l’année de 2011, de graves dysfonctionnements avaient été constatés par le CSA. La commission a même dû effectuer des rappels à l’ordre publics, les chaînes de télévision et de radio ne semblant toujours pas prêtes à garantir le pluralisme d’opinion. Au mois de janvier, Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont partagés à eux deux plus de 70% du temps d’antenne sur les chaînes de télévision et plus de 75% du temps à la radio. Au lieu de garantir le pluralisme indispensable dans tout régime démocratique, les télévisions et radios nous imposent le paysage du bipartisme.
Ainsi, le Front de Gauche n’a eu que 6% du temps d’antenne à la télévision. A la radio, la situation est encore plus dégradée pour le Front de Gauche. Nous n’avons eu que 4% du temps d’antenne. C’est à dire moins encore qu’Europe-Ecologie-Les-Verts. Sur certaines chaînes, le Front de Gauche a été complètement marginalisé : 3,7% du temps d’antenne sur TF1, 2,7% sur France Inter ou encore 1,8% sur Europe 1. La pire chaîne étant M6 qui n’a accordé que 1% de son temps au Front de Gauche tandis que le Front National a pu bénéficier de 60% du temps politique de la chaîne ! Ce traitement médiatique réservé au Front de Gauche n’est pas admissible. Surtout si l’on se souvient que le temps d’antenne est une entité qui désigne n’importe quel moment où il est question de nous. Ainsi les montages du « Petit Journal » contre nous sont du temps d’antenne mis à notre crédit. C’est dire où nous en sommes.
Le CSA dit tenir compte de plusieurs critères pour apprécier « l’équité ». Il s’appuie notamment sur les réunions publiques organisées, les résultats aux dernières élections ou encore les enquêtes d’opinions. Chacun de ses trois critères montre une réelle progression du Front de Gauche : nous organisons des meetings de plusieurs milliers de personnes depuis le mois de juin ! Aux dernières élections, nous sommes devenus la deuxième force de gauche du pays ! Le Front de Gauche progresse régulièrement dans les sondages depuis plus de 6 mois ! Le traitement médiatique qui nous est réservé est donc profondément injuste. Tout au long de l’année 2011, nous avions déjà subi un véritable “ ostracisme audiovisuel ”. Je vous renvoie à ce que j’en ai écrit.
Le mois de janvier confirme cette tendance. Il est urgent que le CSA rappelle fermement à l’ordre les chaînes de télévision et de radio. Je lui ai écrit pour le saisir. On va donc pouvoir observer le résultat. Car la tendance qui semble s’annoncer n’est guère favorable. En effet, loin de vouloir s’amender et de faire preuve d’imagination ou d’inventivité, c’est à dire de professionnalisme, certains médias et non des moindres ont eux aussi saisi le CSA. Mais c’est pour lui demander de changer la règle qu’ils ne respectent pas. Et même pire. Ils lui demandent de renoncer à la règle de l’égalité qui devrait prévaloir à partir du 22 mars. Mauvaise ambiance. Pour l’instant, ce qui est aussi en cause au fond c’est l’utilité des « commissions » et d’une certaine façon, des autres « hautes autorités ». Je n’en ai jamais été très partisan. Mais puisqu’elles sont en place, alors qu’elles fassent appliquer la loi comme c’est leur mission et comme la loi elle-même le prévoit. Sinon la loi a-t-elle un sens ou bien en sommes nous déjà au règne de l’arrangement de gré à gré ?
@ pascalgauche (10)
J'ai eu la même réaction que toi en recevant Télérama. Je leur ai envoyé immédiatement un mail au courrier des lecteurs pour dire avec un peu d'humour qu'il y avait une coquille et qu'il manquait un ?
Eh bien, un quart d'heure après, j'avais une belle lettre d'une journaliste pour m'expliquer en long en large et en travers pourquoi ce titre... A mon avis, je n'ai pas dû être la seule à protester et elle m'a envoyé un copié collé de la réponse... De toutes façons, je ferai ça maintenant chaque fois que quelque chose me choquera dans les médias, papier ou audiovisuel, et si tout le monde en fait autant, ça peut finir par marquer...
J L Mélenchon n'aime pas les journaleux et ils le lui rendent bien. C'est de bonne guerre. Mais alors, pourquoi refuser que d'autres camarades répondent aux invitations des journalistes? Veulent-ils J L Mélenchon en personne pour des questions d'audimat ou veulent-ils, comme le suggère J L Mélenchon, pouvoir dire qu'il a refusé? Dans les deux cas, il s'agit d'un jeu pervers indigne du métier de journaliste. J L Mélenchon a raison de les interpeller directement à l'antenne quand il se sent insulté ou harcelé. Il défend sa dignité, mais aussi la nôtre, nous téléspectateurs et auditeurs. Ne lachez rien Monsieur Mélenchon. Vous nous donnez l'exemple. Nous n'avons pas besoin d'eux pour communiquer. Les résistants de la deuxième guerre mondiale se sont très bien débrouillés.
@ Odp 30 17h54
Il faudra aussi que nous ayons en juin plus de députés FdG élus que de PS et que tous seul(on sait jamais) ou avec eux (on fait pas toujours ce qu'on veux) avec une large majorité nous changerons l'Europe, c'est le meilleur service que nous pourrons rendre à nos camarades Grecs. Allez tous au boulot, nous n'avons que quelques millions de voix à gagner avec le FdG tel qu'il est aujourd'hui c'est possible.
Il y a beaucoup de nai vete mais une belle fraicheur sur ce site.La bourgeoisieconnait bien l enjeu du 22 avril, la revolution citoyenne est une vraie revolution, a 20 heures elle risque de perdreplusieurs centaines de milliards au profit de l humain, c est insupportable pour des nantis qui en demandent toujours plus.Ils ont tout mise sur hollande, Sarkozy etant carbonnise (charge a lui de finir la casse). Ils savent que le " prochain president "ne touchera pas aux acquis du Sarkozysme, le danger vient du F D G et de J L Mélenchon, alors il faut etre clair; nous n en sommes qu au hors d oeuvre ; la violence des attaques sera proportionnelle a notre progression, ce sera mieux qu un sondage et la solidarite qui a fait defaut a Clementine devra etre decuplee.Un humain averti en vaut deux.Notre horizon c est d etre presenten finale face a un liberal car nous sommes les plus rassembleurset synon yme de" la place au peuple"ce n est pas une mince affaire maisnous avons la force du rassemblement
Un compte rendu d'une inititaive réussie ce matin à Cherbourg.
"Nationalisation des banques", un succès précurseur ?
Une centaine de manifestants ont participé au rassemblement du Front de Gauche de Cherbourg. C'est une belle réussite qui confirme la montée en régime de la campagne des présidentielles et des législatives.
Au rythme des tambours, quatre banques de Cherbourg (Société générale, Crédit Lyonnais, BNP, Crédit Agricole) ont été nationalisées par décret tout au long de la manifestation. La lecture de ce dernier a successivement été assurée par des camarades bien connus sur Cherbourg pour leurs activités politiques syndicales ou associatives. Ce texte offensif et nécessaire reprenait les éléments du programme partagé. Cela allait de la création d'un pôle public financier, à la saisine par les salariés et leur représentants du réseau constitué en passant par la nationalisation des banques et des compagnies d'assurance. Les rues de la ville ont résonné de ces revendications politiques qui s'imposent progressivement dans le débat public comme l'alternative incontournable à la fuite en avant des libéraux.
Un quizz devant le Crédit Lyonnais était l'occasion de rappeler quelques réalités inacceptables : 5 millions de personnes n'ont pas accès aux services bancaires de base, la somme totale des avoirs non déclarés en Suisse s'élève à 80 milliards, 490 milliards ont été prêtés aux banques europénnes à 1 %, quand les taux exigés auprès de certains pays dépassent les 15 %. La prochaine initiative nationale, le jour de la date anniversaire du début de la Commune, est à présent dans tous les esprits. A nous de réussir ce moment politique important pour accroître une dynamique qui ne se dément pas.
Ralph Lejamtel, candidat aux législatives.
Concernant le M.E.S en complément de mon message 24...cette initiative Belges me parait intéressante.
@+
En parlant de peuple solidaire, la lutte est au plus haut dans l'Indre pour sauver l'hôpital de Le Blanc.
La casse du service public continue de manière insidieuse dans ce département semi-rural et négligé. Amitiés militantes.
Jérémy.
Je note que jean luc a parlé, à juste titre, de la langue de l'occupant lors d'un meeting en faisant référence à une partie du nouveau traité que nous concocte l'europe libérale......
Mais, que lis je dans son dernier papier ici ? Il parle de streaming... je ne dois pas être le seul à ne pas savoir ce que cela veut dire, et je n'y tiens pas ! J'ai constaté également que nombre d'indications du site "place au peuple" sont en anglais. Résistons camarade ! Certes des mots anglais sont utilisés couramment et continueront à l'être car depuis longtemps intégrés (week end, pack boat devenu paquebot) mais logiciel s'est imposé à "software", et pour ma part je continue à dire "en direct" plutôt que "en live" et pot pourri à la place de medley, tout comme le PG parle de remue méninges et non pas de brainstorming.
On perce malgré tout. Ce matin au marché à Limoges, 1ère participation à une distribution de participants à une Assemblée Citoyenne tenue la semaine précédente.
Des programmes vendus, un bon accueil, un candidat qui fait référence. On continue!
J’ai bien noté vos efforts pour informer sur ce qui se déroule, encore une fois de manière trop secrète, sur le Grand Marché Transatlantique. Il me semble de plus en plus évident qu’un fil conducteur relie les politiques européennes à celles étasuniennes, bien que ce fil n’est pas un lien mais une aide apportée par l’UE aux Etats-Unis. Si des pays de l’UE sont déjà aux pieds des américains et leurs servent d’espions, vous étes le seul à dénoncer cette situation pour la protection des droits sociaux et humains contre ceux de la finance. De manipulations en mensonges nous sommes menés en bateau pour tout gober et percevoir ce qu’ « ils » veulent bien nous fournir comme infos. Ce Grand démantèlement de toutes les entraves à la libre circulation des capitaux, des biens, des services et des personnes me semble avoir, à maints égards, des similitudes avec l’ALENA (accord de libre-échange nord-américain). Si cet accord porte sur l’agriculture entre Américains, Canadiens et Mexicains il en résulte une catastrophe dans le paysage rural du Mexique par l’abandon de nombreuses terres cultivables par les agriculteurs et ce, grâce aux subventions qui font que des produits importés sont bien moins chers que ceux produits sur place. Les gens sont devenus des marchandises que l’on loue ! Pour de nombreux mexicains le libre-échange est une catastrophe car il impose un diktat des marchés sur le peuple.
Merci de nous faire ouvrir les yeux de plus en plus grand, en espérant que le plus grand nombre le fera avant les élections.
Mimi 24 dit:
"Dans le programme du Front de Gauche je n'ai pas vu de réformes pouvant éviter cela à l'avenir. Hors,l'indépendance des journalistes est une condition indispensable à la démocratie. Aux USA, c'est écrit dans le 1er article de leur constitution."
C'est en fait dans le 1er amendement.
L'intervention de Jean Luc dans Radio France Politique ici
@Mimi24
Concernant la nomination des présidents de chaines publiques, il est noté dans le programme, dans le chapitre sur la constituante en vue de la VIe république, à la page 63 : "la constitution que nous voulons garantira l'indépendance des médias à l'égard du pouvoir politique et des puissances d'argent. Les présidents des chaïnes publiques seront nommés par leur conseil d'administration, dans lesquels les représentants du personnel constitueront 50% des membres."
De l'art d'associer, l'air de rien Jean-Luc Mélenchon, MLP et populismes. Enfin l'air de rien, quand on connait le CV de ce monsieur...
Le Front de Gauche se doit de militer ouvertement et sans ambiguïté pour la légalisation de toutes les drogues ; avec suivi médical optionnel (s'agissant des drogues dites douces : alcool [?], tabac, cannabis) ou obligatoires (concernant les drogues dites dures : héroïne, cocaïne, [alcool ?], méthamphétamines, etc.). Dans une société qui chaque jour promeut, et très-capiltalistiquement, les modifications corporelles (chirurgie esthétique, régimes amaigrissants, body-art supposé des piercing et tatouages), l'art subtil de la modification psychique semble n'avoir pas droit de cité.
L'Humain d'abord, c'est la nature ET la culture, qui font ce que nous sommes. Toutes les cultures connaissent leur "drogue", poudre des fées ou bien jâjâ. Célébrer, avec Kant, les Lumières comme un dépassement de la minorité traditionnelle des peuples, c'est leur accorder le crédit d'être adulte, c'est-à-dire, entre autres notions, de pouvoir jouir sans attenter ainsi à la liberté du Prochain.
Les drogues dures sont des fléaux sociaux. Les drogues douces offrent, à peu de frais, une récréation que rien, au monde capitaliste, ne saurait remplacer. Les trafics internationaux et nationaux de drogue, douce ou dure, détruisent nos sociétés.
Présidons.
Les militants identitaires, qui sont loin d'être aussi nombreux que la presse et la télé l'ont laissé délibérément entendre, utilisent une technique de propagande, la même depuis 10 ans : partout où ils le peuvent, ils multiplient leurs messages sur tous les sites des journaux, en utilisant plusieurs pseudos.
Et c'est la preuve que présentent les médias pour prétendre que le FN a une base populaire puissante, alors qu'il s'agit peut-être du même millier de militants identitaires qui travaillent sur le Net (et peut-être moins encore).
Les sites pro-FN et droitiers ont essaimé sur le net. Beaucoup de ces sites s'affichent comme des sites indépendants alors qu'ils sont administrés par les mêmes gens et alimentés par les mêmes militants.
Les partisans du FdG doivent contrebalancer cette impression droitière et extrême droitière que donne la navigation sur le Net et la lecture des journaux en ligne.
Inscrivons-nous s'inscrire sur les sites de discussion pour y placer nos commentaires pro FdG, pour contrecarrer cette propagande et rétablir l'équilibre visuel. De plus, quelqu'un de naïf, à la lecture de messages sur n'importe quel site dit généraliste (ex. Express ou Le Point) peut avoir l'impression que la droite et l'extrême-droite domine largement. Cela peut être décourageant de voir cette dominance et pousser au renoncement et à l'abstention. Si on veut rallier des gens de tous les horizons, il faut tenir compte de l'importance du moral et ne pas ignorer les stratégies et techniques de propagande de ses adversaires.
Oui, il y a la presse et la télé, mais Internet compte.
Cher Monsieur Mélenchon,
J'étais à Montpellier et c'était la première fois que j'assistais à une "assemblée" politique. Je dois vous féliciter pour la haute tenue de votre discours et j'ai particulièrement apprécié le "la guerre est finie" ainsi que votre courage de dire dans cette région que vous aviez été un "bicot" un "bougnoule", le public vous a applaudi et çà ce n'était pas gagné d'avance. Continuez à nous lire des passages des Misérables et à titre personnel essayez de nous parler de la commune. Merci encore pour l'espoir que vous nous donnez et le "qu'importe que je choque les bourgeois si je réveille le peuple" est magnifiquement adapté à la situation politique du moment.
Excellent la photo principale du billet. La personne qui l'a sélectionnée est un artiste.
Beaucoup de choses sont dites dans cette image, du surgissement du soi, entraîné par la faconde de l'essentialité agissante. mais comme je n'ai pas envie de faite du France Cul, et comme je ne serait jamais payé pour cela, je repart car j'ai soirée cincoche. Bon week à tous. La semaine prochaine, si vous avez eu des doutes, ça va se réchauffer. La météo, la planète, et toutes les goods énergies y travaillent, et sont d'accord sur ce point.
Un ex travailleur pour l'agence pour la maitrise de l'énergie (AFME)
Bien vu sur le temps de médiatisation du front de gauche, et ce sont des statistiques révélatrices, révoltantes et qui ne doivent pas rester sans conséquence.
Bonjour à tous et bonjour à Mr Mélenchon
Hier, comme d'habitude, je lisais le blog de Pangiotis Grigoriou où j'ai appris que l'armée forme ses jeunes recrues, en plus de la formation traditionnelle, à la gestion des émeutes ! Et cela est inquiétant, si l'on met de côté le malheur qui s'est abattu sur le peuple !
Puis j'entendais en fond sonore "C dans l'air", où les invités habituels faisaient une explication de texte des nouvelles lubies de notre cher président. Habituellement je regarde, j'écoute en râlant, parfois (souvent) en insultant les interlocuteurs mais hier, j'avais un immense dégoût. Y a des jours comme ça où trop c'est trop. Du coup, je me suis visionné le meeting de Metz ! Que du bonheur !
Et bien ce matin, j'avais le pêche pour rejoindre les camarades et distribuer le 4 pages sur le marché. Et même si le thermomètre de la pharmacie située en face de chez moi affichait -7° (température nettement plus basse avec le "facteur vent" comme disent les Québécois) la chaleur intérieure que vous nous donnez, Mr Mélenchon, nous permet de tenir avec, en prime, un grand sourire !
J'aimerais aussi en rajouter au sujet du traitement médiatique : Villeurbanne, 10 000 participants, 2 télés. Aujourd'hui, Eva Joly à Roubaix, 1400 participants, 3 télés (BFM TV, i.télé et LCP). Cherchez l'erreur... Et je ne parle même pas de la Marine qu'on couvre même quand elle a du mal à réunir 500 à 1000 participants.
Bref, finalement, c'est p'tet aussi bien que les journaleux s'acharnent à vous/nous ignorer. Nous n'en sommes que plus nombreux !
@Vincent (3)
Bravo ! vous avez compris que notre combat est commun.
J-L Mélenchon, entre deux, n'oubliez pas de vous reposer surtout.
On voit une démystification se produire, avec une sorte de stupeur, concernant France inter.C'est une radio qui accompagne chaque jour des centaines de millier de gens pour aller au boulot, et qui réussit à donner le sentiment qu'en l'écoutant on fait partie du camp des gentils.Même si on exerce un esprit critique sur bien des points on se sent concerné par les problèmes du monde parce que c'est un ami qui nous en a parlé. Mais c'est la même chose que pour le PS, une pensée qui a dérivé de l'expression authentique de l'indignation chaque fois qu'elle était nécessaire vers une interprétation auto-suffisante de l'actualité et un auto protectionniste agressif .Installé dans la pensée unique alors qu'il y a une mission pour montrer la diversité à remplir. Il n'y a pas d'autre avenir pour cela que d'être un jour désavoué ; Le front de gauche réussit l'exploit d'une forme de conscientisation, rappelant aux "invisibles" qu'en leur nom il prépare le rétablissement de la vérité. C'est fort, cette force est de nature à mettre les profiteurs en face des conséquences de leurs actes.
Une réponse du journal Sud-Ouest aux critiques de ses lecteurs concernant l'inégalité de couverture des différents candidats à la présidentielle, ici.
Le résultat laisse sans voix. 1 seul article sur Jean-Luc Mélenchon depuis le début de l'année. 4 sur Marine Le Pen, 11 pour Sarkozy et Hollande, 7 pour Bayrou. Et c'est "lui qui l'dit!"
On s'apercevra d'ailleurs que le nombre d'articles suit étrangement le classement des sondages officiels.
Continuons à alerter les média sur cette honteuse absence de pluralité!
J'ai écouté le discours de Villeurbanne retransmis pas BFM, intégralement. Excellentissime discours ! Bravo !
Pédagogique, lyrique, enthousiasmant, noblement politique. Il faut continuer comme ça. Il faut que le centre de gravité de la gauche se déplace.
Ca sera difficile, mais avons-nous d'autre choix que d'y croire, que d'essayer chacun avec sa petite pierre, de provoquer ce séisme tant attendu, c'est à dire qu'enfin la gauche entière devienne vraiment de gauche ?
Non, nous n'avons aucun choix, si ce n'est celui de combattre, de résister.
Il faut continuer comme cela, Mr Mélenchon.
Bravo !
Que ce soit aux Etats Unis, en France ou ailleurs, comment peut-on parler de liberté de la presse, quand les pricinpaux médias sont aux mains de banques, de financiers, d'industriels? En France même, à qui appartient Le Figaro, Libération, Le Monde, Les Echos, la plupart des journaux régionaux, les radios, les télévisions? Quand à l'audiovisuel public, il est dans les mains du pouvoir. Ajoutez à cela que, par cooptation, les éditorialistes invités, les "experts" invités, les "compétences" invitées, ont quasiment toujours la sensibilité des idéaux dominants, et, pour la politique étrangère, la sensibilité "occidentale".
Il faudra, là aussi, favoriser la création de coopératives journalistiques et professionnelles, ambitieuses et libres.
Je souhaitais apporter un témoignage et une réflexion sur le travail.
Le travail, un miroir de nous-mêmes en collectivité. Je crois que par paresse ou par peur, nous laissons s'instituer au sein de nos entreprises des pratiques qui nous déplaisent et même souvent bafouent notre humanité.
Par paresse, lorsque nous nous exclamons devant telle ou telle injustice ou tel ou tel désaccord : "Ce n'est pas grave, il vaut mieux laisser tomber !", "Nous n'y pouvons rien, c'est comme ça", "C'est la vie, on a pas le choix...".
Ou par peur, lorsqu'on laisse faire des comportements et des pratiques d'intimidation, de harcèlement moral, d'humiliation sur autrui, comme si l'autre, notre collègue n'était tout à coup plus une partie de nous-même.
Nos héros du quotidien sont ceux qui ont saisi qu'ils représentaient aussi l'autre, notre voisin et qui font de leur combat celui de toute l'humanité qu'ils portent en eux.
Poussés que nous sommes à confondre individualité (ce qui caractérise une personne et la différencie des autres) et individualisme (conception politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur d'un individu par rapport à ceux du groupe), nous avons perdu foi dans la force et le contre pouvoir nécessaire que représente le collectif.
Je vois autour de moi des hommes et des femmes attaqués personnellement sur leur lieu de travail. Ils acceptent tout et ne se défendent pas car ils sont isolés les uns des autres par la peur de la perte, de la dégradation sociale et tout en bas de la pauvreté matérielle.
Alors ils composent avec leur fierté, leur orgueil, leurs sentiments d'impuissance, ils gueulent lorsque personne ne peut les entendre ou alors trop tard lorsqu'ils sont devant l'épée qui...
J'oubliais. A propos de la Constitution américaine, je crois que c'est Chomsky qui déclarait qu'elle est le fruit de la réflexion d'une cinquantaine de grands bourgeois, réunis, il y a deux siècles dans une banlieue de Philadelphie. Voila toute sa démocratie et à ce propos, qu'a t'elle jamais empêché des crimes commis par ceux qui y faisait plus ou moins référence?
CA y est…! Sarkozy va être réélu! Il commence à répandre les rideaux de fumée habituels de la droite pour masquer son bilan désastreux: valeur travail, chasse aux chômeurs et aux immigrés…
Car çà marche toujours! Alors que seuls 20% sans doute des gens ont un intérêt réel ou supposé à ce que la droite gouverne, leur candidat convainc toujours les indécis en se présentant comme celui qui défend ceux qui travaillent vraiment (qui se lèvent tôt…)
Ce qui sous entend que la gauche, elle, ne pense qu'à prendre des impôts à ceux qui travaillent vraiment pour les donner à tous les fainéants: chômeurs, fonctionnaires, immigrés…
Et comme beaucoup ont l'impression que le voisin a un travail plus facile, message reçu 5/5.
(beaucoup aidés il est vrai par les médias qui vont régulièrement nous montrer des familles visiblement d'origine étrangères touchant des allocs et le chômage; curieusement, ils ne vont pas nous montrer ceux qui vivent des leurs actions ou autre gros héritage et qui se lèvent tard)
Donc, énorme contresens! Le travail est une valeur de gauche : les gens de gauche n'ont que leur travail pour vivre. Ce ne sont pas eux qui vivent du travail des autres (actions, placements, loyers de leurs locataires). Sarkozy est le président de la France qui se lève tard! Il suffit de voir le livre "Le président des riches" (par Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot). Ce qu'il a fait en leur faveur depuis 5 ans, à cette France qui se lève tard remplit un livre! Ne le laissons pas nous enfumer! Répétons partout que le travail est une valeur de gauche!
Quant au referendum, on lui rappellera qu'il n'a tenu aucun compte de celui de 2005!
Existe-t-il une vidéo du meeting de Blanc-Mesnil? On y prend gout aux cours magistraux de notre prof Jean Luc. Je deviens addict moi! faut pas me laisser comme ça, sans nouvelle!
Pour les deux amis qui viennent de se fâcher tout rouge après Télérama, je les invite à se rendre p.64 où se trouve une petite remontée de bretelles pour le sieur Yann Barthès qui se voit de plus en plus critiqué (à juste titre) comme nous l'indique d'ailleurs judicieusement Jean-Luc dans son billet.
C'est tout de même Madison qui a écrit en 1785 que "le gouvernement d’un pays libre se doit de respecter la séparation des pouvoirs, sinon ses dirigeants sont des Tyrans et les peuples qui se soumettent à des lois faites ni par eux-mêmes, ni par une autorité qui en dérive, sont des esclaves ».
Et aussi que le fait que "un gouvernement ne cesse de durcir les sanctions inscrites dans ses lois inutiles au peuple pour tenter d'en renforcer les effets ne fait que démontrer son inefficacité et son incompétence".
Deux belles choses si évidentes qu'on voit nos gouvernants les bafouer tous les jours !
Les médias appliquent à Mr Mélenchon la mêmme technique de démolition, déformation, manipulation, discrédit en plus soft quand même qu'ils ont appliquée à Mme Royal en 2007 et cela a marché très bien, Sarko a été élu et Royal discréditée.
Les médias sont l'opium du peuple.
Camarade Jean luc j'étais présent à Montpellier tu m'as même serré la main ton meeting était plus qu'une réussite quand tu dis : "Je l’ai payé d’un manque de fluidité dans la partie technique de mes discours à Villeurbanne et à Montpellier. " je ne le pense franchement pas, car tu nous redonnes l'espoir, l'espoir de reprendre le pouvoir, de reprendre notre destin en main, le 8 février j'ai passé une des plus belle journée de ma vie merci camarade..... hasta la victoria siempre
@ yann guérin (78)
Je deviens addict moi!
Je suis comme vous ! Aussi, je viens de regarder puis d'écouter l'émission de BFM TV-RMC. Je recommande vivement d'écouter les réponses aux auditeurs. Chaque fois, à présent, je trouve dans les "prestations" de J-L Mélenchon plus de réponses à mes propres questions et surtout de quoi répondre à ceux qui me poseront à leur tour des questions. C'est clair, c'est précis, il n'y a rien à chipoter.
Pour en revenir à ce billet, je vais sans doute dire une grosse bêtise. C'est à propos d'Arkema.
Aujourd’hui, les salariés d’Arkema se battent contre un projet de vente. Une vente au tarif incroyable. [...] Car il s’agit d’un euro « symbolique »
Remarque : puisque la vente est voulue et programmée. Puisque l'offre de cette vente est de un euro et que le vendeur ajoute une prime de 100 millions d'euros au repreneur, puisque donc cela semble acté (mais je peux me tromper) ne serait-il pas envisageable, dans ces conditions, que les salariés soient "LE" repreneur ? Après tout ils devraient bien, en faisant une quête réunir l'énorme coût de l'opération, 1 € ça se trouve et avec l'aide octroyée à la reprise, réussir à maintenir les contrats ou relancer les commandes.
Je dis sans doute une bêtise, ça ne se passe pas aussi facilement que cela mais, si l'offre à cet Américain est officielle (et surtout qu'ils fassent bien grève ceux d'Arkema comme l'Américain ne viendra pas si j'ai bien compris), alors cette offre de vente doit l'être tout autant pour n'importe quel repreneur au même prix. Non ? Faut savoir, on vend ou on vend pas. Et, en règle générale, le vendeur fixe son prix. Il l'a fait oui ou non ? Donc l'usine aux travailleurs et à 1 € !
Qui prend le temps d'écouter un meeting de M.Melenchon, abandonne le vote utile.
Les médias classiques nous endorment, le net nous permet d'avoir prise.
Je suis peut-être trop optimiste, mais je crois a l'éveil des consciences citoyennes. Le programme du Front de Gauche et le candidat qui le porte représentent une occasion historique d'orienter notre pays (et l'Europe ?) vers une politique solidaire. Ne la laissons pas passer! A nous de convaincre autour de nous, que diable !
Bonsoir,
A tous ceux qui comptent s'adresser à leurs parlementaires réunis en congrès a Versailles (députés, sénateurs)qui ont permis l'adoption du traité de Lisbonne et se sont fait les alliés objectif de Nicolas Sarkozy dans sa volonté de s'assoir sur la souveraineté populaires exprimé lors du referendum sur le TCE(ils leurs suffisaient de voter contre pour que le traité soit de nouveau soumis a référendum) je joint via ce lien la liste des résultats du vote par groupe et de manière nominative.
Monsieur Mélenchon, je vous remercie d'apporter votre contribution durant vos meeting à l"'éveil" politique de vos concitoyens, il y avait bien longtemps que nous attendions.
Dans les thèmes abordés, envisagez vous d'aborder à l'un de vos meeting la question de la société du divertissement et de la dépolitisation de masse(question que vous aviez abordé dans une intervention que je n'arrive plus a dater) ce qui reste aussi la question des médias de leurs place et de leurs rôles dans notre société.
Tous à la bastille le 18 mars, il y a encore des canons à prendre.
Que l'on saches pour que l'on puisse !
Les médias ont beau tapé très fort sur le Front de Gauche et son leader, ils ne changeront rien. Moi, il y a une chose dont je voudrais parler. Parmi toutes les soi disant pointures du PS que sont aujourd'hui les Moscovici, Fabius, Aubry, Royal, Lang ou je ne sais qui encore, combien seraient crédités à l'heure actuelle des 10% d'intentions de vote dont se rapproche Jean-Luc, à votre avis? Il me semble que ce succès est en train de démontrer qu'il a raison de dire qu'il ne participera à un aucun gouvernement à moins de le diriger! C'est parce qu'il est le meilleur! Ses meetings qui ouvrent de plus en plus grand l'accès au second tour de la présidentielle, personne chez les socialistes n'aurait été capable de les faire. Les passages télé, les passages radios, les passages presse écrite sont autant de preuves que notre candidat est légitime dans son statut de leader. Il est même le leader naturel de la gauche en entier quand on y regarde de plus près et bien au-dessus d'un Hollande ou d'un DSK. Et pourtant, nous n'avons encore rien vu. Quand arrivera le même temps de médias pour tout le monde, alors il va donner la pleine mesure de son impact autant dans les meetings que dans les débats.
Bonsoir JL Mélanchon
L'année dernière je m'étais fait offrir votre livre "Qu'ils s'en aillent tous" pour Noël (par ma maman) et cette année j'ai emballé mes cadeaux dans les tracts du front de gauche (du plus bel effet en rouge et blanc).
Je suis depuis bientôt vingt ans un adhérent aux causes écologistes et les dernières tractations d'EELV me font renoncer à continuer le chemin avec eux. C'est donc avec joie que je glisserai un bulletin à votre nom dans l'urne de mon petit village à quelques mètres de mon lieu de travail, une petite école rurale. Je pense et espère que cela ne s'arrêtera pas là.
J'aime votre capacité à glisser du sensible dans vos discours. Je ne regarde que vos meetings mais je ne pense pas qu'ils soient beaucoup à dire le mot "amour" comme vous le faites.
Avec vous on a l'impression d'être les gardiens du feu. Un peu comme les héros du roman de Cormac Mac Carthy qui refusent de se nourrir en cannibalisant les humains comme font les autres hommes et préfèrent prendre le risque de mourir de faim. La quête est difficile mais nos enfants en valent la peine.
On va leur mettre le feu (de l'amour) à la bastille.
Merci déjà
Je comprends que c'est rageant d'être nié par les médias quand on représente une telle vague qui enfle et menace de tout dévaster comme un tsunami. C'est la peur qui les motive, je ne peux que me l'expliquer de cette façon et pour ma part, je me réjouis infiniment de ne rien voir à la télévision ou dans les journaux, étant donné la déformation, le mensonge, l'ignorance et la malhonnêteté qui caractérisent la plupart du temps le parti pris pour évoquer le Front de Gauche.
Les agissements de Garry Klesh, qui hélas " s'intéresse " aux salariés d'Arkéma, et qui sont malheureusement très répandus depuis que triomphe l'ultra libéralisme, permettent de mesurer l'incroyable pétage de plomb collectif des politiciens qui ont permis de telles dérives. Avant les années 80, ces pratiques n'avaient pas cours, tout simplement parce qu'elles étaient interdites. Comment ont-ils pu, les uns après les autres, dans tous les pays, prendre toutes les décisions de déréglementation permettant ce qu'il faut bien appeler des horreurs ? Personnellement, ça me dépasse ! Car s'il est lamentable que tous les klesh de la planète se comportent ainsi, il est encore bien plus scandaleux que des politiciens les aient expressément autorisés à le faire. Heureusement rien n'est jamais perdu.
" Nous on peut " défaire ce que d'autres ont fait et on peut, par des mesures contraires, remettre sur leurs pieds une économie et un monde qui marchent sur la tête !
Bravo Jean-Luc !
Je sais que toi et ton équipe bossez comme des malades et j'ai une petite remarque : cet après-midi, en bricolant, j'écoutait une émission sur France Inter ("CO2, mon amour") où un ingénieur thermicien expliquait qu'il fallait à la fois réduire notre consommation énergétique et que l'Allemagne (ça c'est une facette qu'on peut copier) était très en avance sur la France relativement au développement des énergies renouvelables. Les allemands auraient pris cette nécessité comme un défi à relever, une occasion de relancer l'emploi. Questionné sur la vision qu'il avait de la capacité à répondre à ce défi que possèdent les candidats à l'élection présidentielle, cet ingénieur a été net : aucun des candidats (Sarkho-Hollande dans le même sac) sauf le FdG. Selon lui, c'est le seul programme qui lui semble aller dans le bon sens, et il faudrait que Jean-Luc étoffe les propositions pour bien faire apparaître là aussi notre différence avec les autres.
Si c'est possible tant-mieux mais Jean-Luc ménage-toi !
@ amilcar : merci pour le lien !
Je vois que mon député à voté contre le traité de Lisbonne alors ce serait logique pour lui de voter contre le "Mécanisme". Je vais lui écrire. Il sait qu'il y a du mou en ce moment dans ses supporters.
Comme M. Mélenchon l'appelle comme ça, c'est mieux de dire le "mécanisme" plutôt que MSE parce que le "mécanisme" tout le monde comprend qu'une fois le doigt mis, tout le reste va y passer.
"Jean-Luc Mélenchon a été un exxxtrèmement bon ministre." Ah, bah merci M. Moscovici.
Il faut rendre à César! Na.
A Babord toute, ce n'est pas de changement dont on a besoin c'est d'un cap et celui du Front de Gauche me va bien.
Bonsoir.
61 ans, cadre retraité de la SNCF, militant de tous les instants, je revis complètement dans cette campagne. A lire les différents commentaires, à visionner et écouter les différents meetings et émissions, je suis maintenant convaincu que quelque chose d'irréversible s'est mis en route. Ne flippons pas sur les sondages! La vérité est toute autre. Il suffit de voir les visages de tous ces gens qui aujourd'hui participent activement. Ouvriers, cadres, intellectuels, étudiants, jeunes, retraités... Tout l'éventail d'une société lucide et enfin réveillée. Mercredi prochain nous osons une assemblée citoyenne dans la salle des fêtes de notre commune de 2000 habitants de l'agglo de Bordeaux. Du pas vu depuis bien longtemps! Dans ce Jean Luc M, je vous le dis du fond du coeur, il y a du Jaurès.
La fracture possible au sein de la corporation médiatiques entre journalistes ouvert au FdG (le plus souvent de base) et journalistes hostiles (le plus souvent les cadres), qui explique pourquoi les gros titres contredisent quelquefois le fond des articles est finalement assez simple à comprendre: le système laisse prospérer les journalistes qui croient sincèrement en des idées qui perpétuent le système.
Les journalistes qui ont des idées de droite, comme par hasard, vont se sentir à l'aise dans des journaux propriétés d'un homme d'affaire riche et sans doute de droite, et vont être motivés à gravir les échelons vers le sommet, où ils seront bien accueillis. Tout en étant rigoureux et sérieux. Au contraire des journalistes de gauche, qui n'auront pas envie de lécher les bottes des puissants pour qu'on leur confient des postes à responsabilité.
C'est pourquoi les cadres sont très souvent de bonne foi quand ils disent pratiquer leur métier honnêtement: ils sont honnêtement du bon côté. Ceux qui sont honnêtement du mauvais côté, eh bien ils ne gradent pas. Pour changer cela, le système, il faut que le média ne soit pas la propriété des capitalistes, mais des collaborateurs / coopérateurs.
@ Jean-Luc Mélenchon
« Vous savez, le lendemain de cette soirée dans ce foyer, on m’apprit que la jeune femme enceinte qui était là avait perdu les eaux le soir même après la fin de cette petite assemblée. Je souhaite bienvenue à la nouvelle petite personne. Préparons-lui un monde meilleur. »
« La nouvelle petite personne»... Cette merveilleuse expression m'a émue jusqu'aux larmes. Il me semble que c'est la plus belle façon de parler d'un nouveau-né. Et que c'est une preuve de plus de l'authenticité de votre amour des gens, une simple expression au détour d'une anecdote. Que c'est tout cela qu'entendent sans s'y tromper tous ceux, dont j'ai eu la chance d'être, qui se pressent à nos meetings.
Tout cela qui fait trembler médiacratie et politiciens qui tentent par tous les moyens de vous traîner dans la boue qui les souille.
Tout cela qui fait que cette boue ne vous atteint pas.
Merci, Audrey Pulvar ce soir face à Mosco : la grande classe ! (sans ironie)
Merci jean luc melenchon. vous êtes le premier homme politique qui donne du sens à mon bulletin de vote : ca peut et ca doit changer. vous me responsabilisez quand je désespérais. alors merci. on a besoin de votre clairvoyance. prenez soin de vous.
@ Jean Louis CHARPAL
Ma réponse au comment ? Cherchez les noms de tous ceux qui sont venus raconter que "si les entreprises pouvaient licencier plus facilement, elles embaucheraient plus..."
En voici un specimen, à voir ICI. On peut dire que les patrons ne s'en sont pas privés de licencier !
Raisonnement absurde qui a permis à tous les prédateurs de venir vider les usines en France mais qui continue à avoir de nombreux adeptes.
Retour d'une réunion-débat NPA/FdG extrêmement importante à l'université de St-Denis Paris 8. Au cours de l'après midi 6 forums-débat dont celui : " De la crise du système au partage des richesses" où Jacques Généreux a pu exposer les positions économiques et financières du FdG, très nombreux échanges et les points de convergence sont légion. Puis une table ronde, l'amphi plein à craquer assis sur les marches, certains debout écoutant attentivement 13 Camarades dont Clémentine Autain a debout exposé avec brio et intelligence l'absolu rassemblement pour la victoire. Car le débat "cartes sur table" constructif et fraternel où les non-dits sont proscris ne peuvent que mettre aux oubliettes les craintes et méfiances qui perdurent en déviant sur des rumeurs et non sur la réalité objective des choix stratégiques des organisations et Partis réunis dans le FdG. Personne ne participera à un gouvernement social-démocrate mutant au libéralisme imposant la rigueur même avec du "sens" en grondant les finances.
Un apéro des plus joyeux a permis d'affiner nos convergences : il ne manque que la décision de la direction NPA. Imaginons que le NPA une gauche de gauche nous rejoigne, une force politique incontournable de Résistance à ce capitalisme à la dérive aux abois et dangereux, et surtout pour une alternative d'un gouvernement "Nous on peut" et on fera.
Une bombe politique, rien que de voir leurs trombines aux animateurs de spectacles teintés de journalisme, je m'achète une télé.
Je trouve rassurant que les media de masses, surtout la télévision ne reprenne pas en boucle et en restant neutre les idées du Front de Gauche, le contraire serait sujet à questions dans le contexte actuel.
Ce miroir déformant de la réalité que sont les media de masses ne fonctionnent que selon deux principe, la désinformation pour mettre en avant les idées dominantes en ringardisant les idées considérées comme minoritaires, et la récupération.
Le Front de Gauche utilise le réseau Internet décentralisé où pour s'informer et s'éduquer il faut être actif et autonome, ce que doit être un être humain doué d'un cerveau d'adulte.
Nous utilisons aussi notre corps, notre voix et le verbe en close combat social.
Ce qui est intéressant en cette période où la température basse est qualifié de "ressentie" c'est que si Jean-Luc Mélenchon passe peu à la télé et à la radio par rapport aux autres, il y laisse par contre une empreinte qui donne un "ressenti" du contraire, signe que le parti-pris des anti-Mélenchon ne sert à rien.
Résistance !