11fév 12
Cette semaine aura été celle de l’annonce de l’axe de campagne de l’UMP. Les déclarations de Claude Guéant, l’interview de Nicolas Sarkozy forment un tout. C’est l’extrême-droitisation de la droite. Anti-immigrés, anti-chômeurs, la division et la haine partout pour tous. Réplique : le peuple solidaire ne se laissera pas faire ! La preuve visible est donnée par l’affluence dans les meetings du Front de Gauche ! Je parle assez de tout cela dans ces meetings ! Et je vais encore en parler autant dans les émissions auxquelles je vais participer ! Je vais donc consacrer cette note à des coups d’œil de campagne.
En illustration de ce billet des images de l'installation technique du meeting de Villeurbanne mardi dernier. Merci à Marilou Mula pour ces photos.
Cette semaine je n’ai guère eu le temps nécessaire pour passer devant ce clavier. Je l’ai payé d’un manque de fluidité dans la partie technique de mes discours à Villeurbanne et à Montpellier. Ne souriez pas ! Car écrire ici me prépare quand je travaille à formuler aussi simplement que je le peux les argumentaires que je vous présente par écrit. Mais il n’y a eu aucune pause. Ni jour, ni soirée. Les temps passés à voyager en train pour rejoindre mes deux rendez-vous étaient consacrés à la préparation des "partitions" pour mes deux discours. Auparavant, j’avais dû relire plusieurs autres entretiens de presse qui devaient paraître ou qui vont le faire bientôt. Le temps médiatique le plus fort, c’était évidemment la rencontre avec le journal « Libération » publiée le mardi dans un ensemble de neuf pages qui m’étaient consacrées. C’était pour nous au Front de Gauche un événement, et je crois que cela le fut aussi pour les lecteurs qui achetèrent largement le journal, si ce qu’on me dit est vrai. Pour moi, c’était un joli moment de voir les lieux et l’équipe d’un journal qui occupe une telle place dans notre imaginaire de gauche. Avant ça Jean-Jacques Bourdin m’avait cuisiné une heure sur RMC et BFM. J’avais donc bien chauffé tous les muscles du cerveau. Par conséquent j’étais à l’aise devant tous ces gens car une interview de cette sorte à Libération se fait devant toute la rédaction, une partie assise, les autres debout. L’art de lire sur les lèvres et sur les visages m’a appris que tous ces gens sont davantage partagés qu’il y paraît de l’extérieur. Il y a ceux qui me détestent et le cachent très mal. Et il y a ceux qui écoutent et partagent tout ou partie de ce que je dis. Ils sont plus nombreux que cela se voit en lisant les pages politiques du journal. Ce n’est pas le seul journal où il en est ainsi.
Parmi tous les moments si forts que j’ai vécus cette semaine, un d’entre eux reste avec une force spéciale. Pourtant, les trois meetings de la semaine, les heures passées en route avec mon équipe, les retrouvailles avec les militants locaux, les milliers de gens vus, ceux à qui j’ai parlé et serré la main, tout cela est comme une grande symphonie de contacts humains qui ont imprimé mille marques sur mon esprit et mes sentiments. N’empêche. Ma tête est restée scotchée sur ce sofa où j’étais assis en compagnie de ces jeunes femmes d’un foyer d’accueil près de la place de la Bastille. Jeunes femmes battues, pourchassées, bref : réfugiées ici pour une escale dans la vie avec le projet de reprendre son existence en main. Il s’agissait d’une rencontre autour du thème des luttes des femmes et de la signature d’un pacte pour l’égalité. C’est une chose de connaître un problème par des discussions et des lectures. C’en est une autre de le lire sur de jeunes, si jeunes visages. Ces femmes en savent bien davantage que moi sur la vie, je crois, quoique je sois leur aîné et de très loin. Quelques-unes d’entre elles ont fait un film qui fonctionne comme un message collectif. Sa force d’expression doit aux registres qu’elles ont de nouveau utilisés devant moi. C’est une parole sans effet de dramatisation ni misérabilisme. Juste un art de dire les choses simplement et clairement de sorte qu’on ne puisse pas refuser de les entendre. Dès que j’ai le lien, soit avec ce film soit avec celui qui aura été fait de mon passage dans ce foyer je le placerai ici et ailleurs dans le blog. Ces instants sont restés gravés en moi. Ces images de la rencontre me rattrapèrent encore au Blanc-Mesnil tandis que je parlais à la tribune. Elles me suggérèrent toute une phase imprévue du discours. Je me mis à donner alors la déclinaison pour les femmes de tout ce que j’évoquais dans le programme « L’Humain d’abord ». Et j’expliquai alors pourquoi la révolution citoyenne serait d’abord le fait des femmes. Ce ne sera pas la dernière fois. Vous savez, le lendemain de cette soirée dans ce foyer, on m’apprit que la jeune femme enceinte qui était là avait perdu les eaux le soir même après la fin de cette petite assemblée. Je souhaite bienvenue à la nouvelle petite personne. Préparons-lui un monde meilleur.
Mardi, avant le meeting du soir à Villeurbanne, je me suis rendu à l’usine Arkema de Saint-Fons dans le Rhône. Je n’ai malheureusement pas pu visiter directement les ateliers. En effet Thierry le Hénaff, le PDG d’Arkema, a refusé que je sois accompagné par les délégués du personnel ! Mais j’ai pu rencontrer les salariés et discuter avec eux avant de m’exprimer devant leur assemblée. Leur situation est tellement caricaturale qu’on la croirait tout droit sortie d’un manuel anticapitaliste. Arkema est le premier groupe français chimique. Organisé en trois branches, Arkema cherche à se débarrasser de ses activités vinyliques. C’est-à-dire de la production du PVC. Tout le monde connaît ça. Le PVC est un matériau indispensable pour tout le secteur de la construction. On en fait aussi bien des fenêtres que des tuyaux et bien d’autres choses. De l’emballage aussi c’est-à-dire des bouteilles, des films plastiques, et ainsi de suite. Cette branche vinylique produit l’essentiel du PVC français et du chlorure de vinyle, le principal composant du PVC. Tout est menacé d’être rayé de la carte.
Aujourd’hui, les salariés d’Arkema se battent contre un projet de vente. Une vente au tarif incroyable. A lui seul ce prix est une offense. On devine en l’entendant la combine. Car il s’agit d’un euro « symbolique » ! Oui, un euro ! Voilà le prix demandé pour acquérir six sites industriels, leurs 1 800 salariés et leur immense savoir-faire. Et l’entreprise vendeuse ajoute cent millions de prime au repreneur. On devine la manœuvre. Car le repreneur est un vautour de belle espèce, un financier américain basé en Suisse. Le monsieur s’appelle Garry Klesch. En 1997, cet homme a racheté Myrys, un fabricant de chaussures. En 2000, il a fermé l’ensemble des usines et revendu tous les magasins. En 2007, Garry Klesch s’attaque à la fonderie d’aluminium de Vlissingen aux Pays-Bas. 14 mois plus tard, 140 salariés étaient licenciés. Même scénario en 2008, avec la fonderie de Delfzijl aux Pays-Bas. Cette fois-ci ce sont 185 licenciements après le rachat par ce même Klesch. En 2010, c’est une raffinerie de Heide en Allemagne qui fera les frais de la méthode : 80 licenciements un an après le rachat. En fait, Garry Klesch n’est pas un investisseur mais un « dépeceur ». Il achète des entreprises pour les liquider et faire sa marge sur l’immobilier. Les salariés d’Arkema ont donc de bonnes raisons d’être inquiets. La situation d’Arkema me rappelle tout à fait le scénario que décrit dans son livre Jean-Louis Beffa, l’ancien PDG de Saint-Gobain avec qui j’ai débattu dans l’émission Des paroles et des actes. Jean-Louis Beffa explique comment les grands groupes déclarent aujourd’hui vouloir se recentrer sur leur « cœur de métier », comme ils disent, et se débarrasser des branches les moins « profitables ». C’est exactement ce qui se passe ici. Arkema a tout d’abord été sortie du groupe Total. Puis aujourd’hui, c’est l’activité vinylique qu’on cherche à sortir du groupe Arkema. La concentration sur le « cœur de métier » est le joli mot qui permet qu'une méthode de management et de spécialisation des activités entraîne ou bien le contrôle le plus étroit par « le marché » ou bien le dépeçage le plus efficace pour maintenir le niveau de profit d’un investissement. Vu ?
En fait, les grands groupes sont prêts à tout pour augmenter leur « profitabilité ». Alors qu’une rentabilité de 5% était jugée tout à fait correcte il y a encore quelques années, les financiers qui dirigent aujourd’hui l’industrie revendiquent une « profitabilité » à deux chiffres. Ils sont prêt à licencier des centaines de personnes, à exercer une énorme pression sur les salariés restants, pour atteindre une rentabilité de 15% voire de plus de 20%. Pourquoi ? Qui exerce cette pression ? Les fonds de pensions et d’investissement qui placent leur argent dans les entreprises. On voit ce que vaut le mythe de la « main invisible » qui saurait correctement « allouer la ressource ». L’ère des fonds de pension est celui de la prédation pure. Leur présence est un signe avant-coureur de mort et de souffrances. Evidemment, le premier actionnaire du groupe Arkema, est le fonds spéculatif Greenlight Capital. Il exige une rentabilité moyenne de 22 % pour ses placements. Mais à Arkema, les salariés résistent. L’ensemble des organisations syndicales ont refusé le projet de reprise du dépeceur. Point positif dans cette lutte : Garry Klesch a une phobie absolue de la grève. Il a ainsi refusé de racheter une raffinerie suisse car celle-ci était alimentée par un pipeline en provenance de Marseille et « peut donc éventuellement être affectée par une grève » comme l’a déclaré Garry Klesch dans une interview du "Bulletin de l’Industrie Pétrolière". Il va être servi le monsieur ! Les gars étaient tous sur la scène de notre meeting le soir ! Et en tenue de travail par-dessus le marché !
Le soir à Villeurbanne, j’ai consacré la partie centrale de mon discours à expliquer ce que serait la nouvelle hiérarchie des normes sociales dans notre pays dès que passerait la loi Sarkozy sur « les contrats compétitivité-emploi ». C’était assez long comme ça déjà ! J’ai donc passé du temps sur la question de la modification du contrat de travail décidée par l’assemblée l’autre nuit et qui est directement liée à cette question ! Car l'offensive générale de l'UMP contre la durée légale du travail s’est durcie. Le programme de l'UMP pour 2012 prévoit de renvoyer la discussion sur la durée du travail à des accords de branche ou par entreprise, là où le rapport de force est le plus favorable au patronat. Dimanche 29 janvier, Nicolas Sarkozy a annoncé la généralisation et l'institutionnalisation de ce qu'il appelle les « contrats compétitivité-emploi ». J'en ai déjà parlé sur ce blog et j’y ai consacré un long moment de mon discours à Villeurbanne. Pour que le contrat de Nicolas Sarkozy fonctionne, il fallait d’abord lever un verrou. C’est ce qui a été fait. Si je vous en parle de nouveau, c'est parce que l'UMP l’a fait voter à l'Assemblée dans la nuit de mardi 31 janvier à jeudi 1er février. C'était au détour d'une proposition de loi apparemment anodine sur la « simplification du droit » déposée par le député UMP Jean-Luc Warsmann. Il s'agit de légaliser l’obligation pour les salariés d'une entreprise de renoncer à une partie de leurs droits au nom du chantage à l'emploi. Avec les salaires, le temps de travail sera en première ligne de ce nouveau dispositif.
De quoi s'agit-il ? L'article 40 de cette proposition de loi indique que « la mise en place d’une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l’année prévue par un accord collectif, ne constitue pas une modification du contrat de travail ». Il s'agit donc de sortir la modification des horaires de travail, du contrat de travail. C'est technique mais cela a une conséquence directe. Ce qui ne relève pas du contrat de travail peut être modifié sans l'accord du salarié. Alors que pour modifier un contrat de travail, il faut « l'accord exprès » du salarié comme l'a encore réaffirmé la Cour de Cassation le 28 septembre 2011. La proposition Warsmann vise à annuler cette jurisprudence protectrice pour les salariés. Car la Cour de Cassation avait jugé que « l’instauration d’une modulation du temps de travail constitue une modification du contrat de travail qui requiert l’accord exprès du salarié ». Or, pour que la logique des « accords compétitivité-emploi » s'applique totalement, il faut qu'un accord d'entreprise défavorable puisse s'imposer à tout salarié, même sans son accord, et avec toute la sécurité juridique pour l'entreprise.
Un changement d'horaires de travail peut avoir des conséquences très importantes pour la vie des salariés. C'est ce qui justifie que cela fasse jusqu'à présent partie intégrante du contrat de travail. Par exemple, c'est en fonction des horaires de travail que s'organise toute la vie de famille, notamment pour les femmes. Mais des horaires de travail dépend aussi la possibilité pour un salarié d'aller travailler, surtout s'il emprunte les transports collectifs. On voit donc bien qu'obtenir l'accord du salarié avant tout changement n'est pas seulement une question de politesse. Aujourd'hui, il peut refuser de changer son contrat de travail. Bien sûr, ses relations avec son employeur seront plus difficiles mais il ne peut juridiquement pas être licencié pour ce seul motif. Dorénavant, ce sera tout autrement. Si les nouveaux horaires ne lui conviennent pas, il aura deux possibilités. Soit le salarié refuse l'accord collectif et il se retrouvera sans emploi, sans indemnité, et sans allocation chômage car cela équivaut à une démission. Soit il accepte l'accord collectif mais ne l'applique pas et il pourra être licencié pour faute, c'est-à-dire sans indemnités mais avec allocation chômage. Voilà le monde que prépare la nouvelle offensive de l'UMP !
Vous avez été nombreux à réagir sur le titre de la une du journal « Le Monde » qui reprend la vieille assimilation dans le « populisme » de ma candidature et de celle de Marine Le Pen. Ce n’est pas un cas isolé. Ainsi sur RTL, jeudi 2 février. Jean-Michel Aphatie recevait Marine Le Pen. Après plusieurs questions sur la retraite, Jean-Michel Aphatie lui dit : « Mélenchon dit : "Du coup, elle me pique toutes mes idées. Marine Le Pen me copie tout le temps." ». Bien sûr nous n’avons jamais dit cela. Nous avons ironisé sur le fait qu’elle empruntait nos expressions telles que les « invisibles », le « pistolet à bouchons » et ainsi de suite. Mais l’interjection de Jean Michel Aphatie laisse penser qu’il y aurait en quelque sorte certaine communauté de vue, donc des idées interchangeables. Selon moi, ce sont les derniers remugles de la « ligne Plantu ». Vous vous souvenez du dessin infâme de l’homme qui me montrait en uniforme nazi braillant le même discours que Marine Le Pen tandis qu’en arrière-plan Jean-Marie Le Pen jetait une larme d’émotion ? Plantu est un faux naïf. Avide d’argent il a accepté et reçu un prix de la liberté de la presse de 10 000 euros payés des mains du sultan du Qatar ! Le Qatar est un des pays qui a envoyé des troupes et du matériel pour réprimer la révolution au Bahreïn. Bref, c’est ce Plantu qui créa une mode qui dura plusieurs semaines, et jouissait de m’insulter après avoir appris que cela m’affectait. Je fus d’abord désemparé. Mollement défendu par ceux qui dans la presse savaient l’infamie du procédé, je repris pied en menant la charge avec mes amis. Dans le même registre, cette semaine, il y a eu aussi Alain Duhamel. Il est monté en ligne contre moi, avec la violence boursouflée qui est la sienne quand il s’agit de moi. Les chroniqueurs de RTL ont sans doute des consignes. Ce gars n’est vraiment pas un aigle. Juste un bouddha content de lui-même qui radote depuis le règne de Léonid Brejnev les mêmes refrains auto-satisfaits. A la veille de la précédente présidentielle il s’était fait remarquer par un ouvrage pédant sur les présidentiables avec une liste de candidat sur lesquels il faisait des arpèges rococos. Avec son flair imparable et sa grande capacité de connaissance des vraies vérités, il avait juste oublié Ségolène Royal. On voit le genre. Le machisme parfumé. N’empêche qu’il n’y a plus grand monde pour croire que cette sorte de manœuvre ait une chance de fonctionner. D’ailleurs, si l’on met de côté le titre du journal « Le Monde » qui assimile Le Pen et le Front de Gauche au sein du même terme improbable de « populisme », on constate que l’article dit et décrit tout autre chose. C’est-à-dire qu’il explique les différences fondamentales entre les deux programmes. La seule cotisation rédactionnelle à l’air du temps chez les belles personnes qu’on y trouve, est cette mention vague que les programmes se rejoindraient sur la méfiance à l’égard de la finance et le SMIC notamment. Deux erreurs. Nous ne nous « méfions » pas de la finance. Nous voulons lui briser les reins. Pas elle. Quant au SMIC, il est faux de dire que Marine Le Pen soit sur notre position à 1700 euros ! C’est tout le contraire. Elle dit ne pas croire à l’augmentation du SMIC et dit même que c’est à l’Etat d’augmenter les salaires! Impossible de comprendre comment deux journalistes informés ont pu se tromper à ce point. Ni pourquoi ils ne mentionnent pas une divergence aussi terrible que celle qui nous sépare sur le remboursement de l’IVG ! Passons. Je ne leur en veux pas. Pour l’essentiel, le papier vise à montrer les différences et c’est déjà bien mieux que le titre. Ce n’est pas le seul journal où je note une différence croissante d’approche entre la base qui écrit et enquête et le sommet qui vit entre soi, va sur les plateaux de télé et dicte les titres. Dans la presse, c’est-à-dire dans les professions intellectuelles, il y a aussi un bouillonnement, des questions, des angoisses sociales, qui ne trouvent pas leur compte dans l’auto-satisfaction permanente et moralisante des nomenclatures rentières de la crème médiatique. Voir la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération » ce vendredi. Il y a des failles dans la muraille du système. Je m’attends à ce que cela se voit un jour ou l’autre bien davantage qu’aujourd’hui.
Comme le tableau qui se met en place est celui de 2005, et comme la répétition n’existe pas en politique, c’est une étape qui va être franchie au moment où les mêmes mécanismes de verrouillage se mettent en place. Déjà il est clair qu’un vaste réseau de contournements de la sphère médiatique officielle s’opère par internet. Emerge alors un véritable contre-circuit qui a sa propre puissance et qui rayonne d’après d’autres normes, charriant ses effets en grappe et par rebonds d’un réseau social à l’autre. Certes il n’est pas encore en état de lutter face à la télévision. Quoique la technique du streaming ne tardera pas à faire bientôt ses preuves. Non pas tant seulement en audience. La marche est haute en effet. Mais en capacité de prise à revers des mensonges et petits arrangements qui sont le ciment du corporatisme audiovisuel. J’ai bien repéré l’impact des meetings diffusés en streaming. J’ai encore mieux noté la reprise de volée que la campagne du « Petit Journal » contre mes amis et moi vaut à l’émission de divertissement sur les réseaux où circulent vidéo-décryptages et humour décapant. Mais face à la presse papier, la messe est dite. Les blogs et les sites pèsent aussi lourd en influence que les catéchismes permanents de la presse quotidienne. Surtout face aux monopoles gris, monocolore et souvent sectaire de la presse régionale.
Reste que la plus grande puissance de feu adverse se concentre dans l’audiovisuel. L’incroyable abus de pouvoir qui donne tout aux mêmes dans la presse papier y est tout aussi violent. Mais il est mis à nu par le travail du CSA. Comme il y a des règles il est possible d’y faire appel et d’interpeller quand elles ne sont pas respectées. C’est ce qui se passe en ce moment. Sur la base des pointages que publie le CSA, nous l’avons saisi pour savoir quelle suite serait donnée aux incroyables écarts constatés. 75% du temps radio et 70 % du temps télé est attribué au deux mêmes : l’UMP et le PS. Nous, le Front de Gauche sommes réduits à l’état de traces, en dépit de l’impression que font mes passages télé. La technique pour nous réduire est simple. Elle vient de se durcir. La quasi-totalité des chaînes semblent n’accepter que moi. Comme cela est tout bonnement physiquement impossible d’être à deux endroits en même temps chaque matin, chaque soir et chaque samedi dimanche, des choix sont faits par l’équipe de campagne. Ces choix éliminent évidemment les traquenards organisés du PAF dont le but exclusif est l’humiliation des invités et la glorification des animateurs militants médiacratiques. Mais le reste du temps les refus sont seulement le résultat d’un exercice d’ajustement du calendrier. Car je dois aussi pouvoir faire des meetings, des réunions de travail et même des pauses. Puis, lorsque mon emploi du temps a été rempli, mon bureau de presse a dû refuser les invitations. Mais nous proposons toujours d’autres noms pour répondre à l’invitation. Car le Front de Gauche ce n’est pas une seule personne. Nous sommes riches de diversité et de talents. Commence alors un petit jeu très spécial. Les invitants hélas non satisfaits, nous demande de signer des feuilles où nous déclarerions refuser de venir. Ces déclarations sont destinées au CSA pour prouver que la disproportion de temps d’antenne est de notre fait. Vous suivez ? Sachez donc que nous adjoignons une liste de propositions de noms de camarades après chaque refus concernant ma participation. Tous les autres ont droit de faire défiler leurs porte-paroles. Apparemment pas nous. Ça changera j’en suis certain.
En tous cas on ne lâche rien. Ainsi quand j’ai été accroché par « Le Point » qui m’accusait de « mentir » à propos de la couverture médiatique du meeting de Besançon. Aussitôt la caste corporative s’est jetée sur cette importante affaire. D’une façon curieuse puisque nul ne releva que le papier du « Point » accusait aussi les stations de France 3 d’être des « bastions de la CGT ». Les mêmes que le déséquilibre de notre temps d’antenne et de parole n’émeut d’aucune façon ont aussitôt sauté sur l’occasion de se donner des airs de victime. Le papier de la rubrique « désintox de Libération » a été spécialement odieux. Il fut publié comme une provocation le jour même où le journal me recevait pour faire ce numéro spécial paru mardi dernier. Une semaine où la rubrique me tomba dessus avec une égale mauvaise foi à deux reprises, signe de l’agacement de la droite social-libérale du journal à propos de mon passage. Le papier avait en fait une fonction corporatiste claire : nier le bien fondé de nos protestations contre le sort qui nous est réservé en régions selon l’humeur des rédactions locales de France 3 et selon le degré de sectarisme des journaux locaux. La preuve en a été rappelée à l’occasion de mon passage à Montpelier. J’y ai été invité pour une interview dans « le Midi libre ». Et j’ai été accueilli dans le 19/20 de France 3 Languedoc-Roussillon puis, nous avons enregistré l'émission « La voix est libre » diffusée ce samedi. J’en déduis que pour ces médias la campagne électorale mérite du soin et une information diversifiée. A Lyon la caste ne m’aime pas et n’est pas gênée de le montrer. Pas d’invitation à France 3, ni au « Progrès » ni au « Dauphiné ». Aussitôt « Libération.fr » glapit : « Mélenchon se plaint encore… gna gna gna ». C’était tout le sens de la manœuvre : « Quoi ? Vous vous plaignez encore, alors que nous savons bien que vous mentez ! » Vous voilà fixés. « Le Progrès » lui n’a pas besoin du masque que s'offre avec telle rubrique parisienne « ma corpo est sacrée ». Il assume. Quand on demande pourquoi il ne propose pas un entretien comme souvent ailleurs en région, la réponse est claire : « C'est notre choix éditorial et nous n’avons pas de compte à vous rendre ». C’est un journal sans complexe. Il m’avait accusé d’un « lourd passif germanophobe », je ne sais pas pourquoi. Mais il ne passa jamais mon droit de réponse après avoir pourtant accepté de le recevoir.
Pour défendre ses confrères, le journaliste de « Libération » explique que ceux-ci bouclent à 22 heures. Et à cette heure, j'étais encore en train de parler. C'est vrai. Mais les 4 500 personnes étaient présentes depuis 20 heures et ce nombre constituait à lui seul un événement politique de grande ampleur pour la région. Ensuite, « Libération » explique que « L'Est républicain » a rendu compte de ma visite à Peugeot scooter de Mandeure avec une photo en une et un article en page deux. C'est vrai. Pour autant le journal ne dit pas une ligne du meeting. C'est « Libération » qui le dit : « Certes, le journal n'a pas fait de compte-rendu strict du meeting ». C'est un doux euphémisme puisqu'il n'a pas fait de compte-rendu du tout, ni strict, ni léger. « L'Est républicain » s'est donc bien livré à un acte de "négationnisme médiatique" contre le plus grand rassemblement politique de gauche organisé à Besançon depuis au moins 40 ans. Une paille ! Mes amis su place s’en sont bien expliqués. J’en ai retrouvé la trace sur un blog au nom exotique. Preuve de la diffusion dont est capable le net !
Enfin, pour bien montrer que ce black-out n'est pas seulement une question d'horaires mais bien une décision éditoriale, je vous livre la brève qui figurait sous l'article de « L'Est républicain » au sujet de mon passage à Mandeure. Voici ce qu'écrit « L'Est républicain » : « Que ses aficionados se rassurent, Mélenchon s’en est aussi pris à la presse. Sans raison, il s’est au beau milieu de son discours déchaîné contre ces journalistes qui disent de lui « qu’il tonne, qu’il éructe, ce qui veut dire cracher ». Il gerbe ces déclarations à chacune de ses sorties. Mais pour le coup, on le trouve sacrément hypocrite le camarade Mélenchon. Car hier, il éructait, et le mot n’est pas faible, sur tous les grattes-papiers dont son équipe de campagne a elle-même organisé le déplacement en terre comtoise. » Vous avez bien lu du « L'Est républicain » qui n'a ni le temps ni la place de parler d'un meeting de 4 500 personnes ! Mais il trouve le temps et la place de se livrer à une bordée d'injures contre moi. Il ne se le permettrait avec aucun autre candidat. « L'Est républicain » trouve normal de m'appeler "Mélenchon" alors qu'il ne se permettrait pas, par exemple, d'appeler le candidat socialiste autrement que "François Hollande" ou "Monsieur Hollande". « L'Est républicain » trouve normal de dire du candidat du Front de Gauche, d'un parlementaire, qu'il « gerbe ces déclarations », c’est-à-dire qu’il vomit, sans que la rubrique « désintox de Libération » n'y trouve rien à redire ! Même promo ? Même école ? Même club de golf ? Va savoir !
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a publié ses premiers résultats sur la répartition du temps d’antenne pour la période dite de « l’équité ». Depuis le premier janvier, les chaînes de télévision et de radio doivent en effet veiller à garantir « une présentation et un accès équitables à l’antenne » aux différents candidats présumés ou déclarés à l’élection présidentielle. Cette année, le CSA a choisi de publier quatre rapports d’étape pendant cette période de « l’équité ». Nous avons donc étudié en détail le premier relevé des temps d’antenne qui concerne la période du 1er au 27 janvier. Déjà durant toute l’année de 2011, de graves dysfonctionnements avaient été constatés par le CSA. La commission a même dû effectuer des rappels à l’ordre publics, les chaînes de télévision et de radio ne semblant toujours pas prêtes à garantir le pluralisme d’opinion. Au mois de janvier, Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont partagés à eux deux plus de 70% du temps d’antenne sur les chaînes de télévision et plus de 75% du temps à la radio. Au lieu de garantir le pluralisme indispensable dans tout régime démocratique, les télévisions et radios nous imposent le paysage du bipartisme.
Ainsi, le Front de Gauche n’a eu que 6% du temps d’antenne à la télévision. A la radio, la situation est encore plus dégradée pour le Front de Gauche. Nous n’avons eu que 4% du temps d’antenne. C’est à dire moins encore qu’Europe-Ecologie-Les-Verts. Sur certaines chaînes, le Front de Gauche a été complètement marginalisé : 3,7% du temps d’antenne sur TF1, 2,7% sur France Inter ou encore 1,8% sur Europe 1. La pire chaîne étant M6 qui n’a accordé que 1% de son temps au Front de Gauche tandis que le Front National a pu bénéficier de 60% du temps politique de la chaîne ! Ce traitement médiatique réservé au Front de Gauche n’est pas admissible. Surtout si l’on se souvient que le temps d’antenne est une entité qui désigne n’importe quel moment où il est question de nous. Ainsi les montages du « Petit Journal » contre nous sont du temps d’antenne mis à notre crédit. C’est dire où nous en sommes.
Le CSA dit tenir compte de plusieurs critères pour apprécier « l’équité ». Il s’appuie notamment sur les réunions publiques organisées, les résultats aux dernières élections ou encore les enquêtes d’opinions. Chacun de ses trois critères montre une réelle progression du Front de Gauche : nous organisons des meetings de plusieurs milliers de personnes depuis le mois de juin ! Aux dernières élections, nous sommes devenus la deuxième force de gauche du pays ! Le Front de Gauche progresse régulièrement dans les sondages depuis plus de 6 mois ! Le traitement médiatique qui nous est réservé est donc profondément injuste. Tout au long de l’année 2011, nous avions déjà subi un véritable “ ostracisme audiovisuel ”. Je vous renvoie à ce que j’en ai écrit.
Le mois de janvier confirme cette tendance. Il est urgent que le CSA rappelle fermement à l’ordre les chaînes de télévision et de radio. Je lui ai écrit pour le saisir. On va donc pouvoir observer le résultat. Car la tendance qui semble s’annoncer n’est guère favorable. En effet, loin de vouloir s’amender et de faire preuve d’imagination ou d’inventivité, c’est à dire de professionnalisme, certains médias et non des moindres ont eux aussi saisi le CSA. Mais c’est pour lui demander de changer la règle qu’ils ne respectent pas. Et même pire. Ils lui demandent de renoncer à la règle de l’égalité qui devrait prévaloir à partir du 22 mars. Mauvaise ambiance. Pour l’instant, ce qui est aussi en cause au fond c’est l’utilité des « commissions » et d’une certaine façon, des autres « hautes autorités ». Je n’en ai jamais été très partisan. Mais puisqu’elles sont en place, alors qu’elles fassent appliquer la loi comme c’est leur mission et comme la loi elle-même le prévoit. Sinon la loi a-t-elle un sens ou bien en sommes nous déjà au règne de l’arrangement de gré à gré ?
@jacques87
Très bonne idée les pins : on se reconnait, on essaime et on finance. Pas sûr que ça rapporte autant que les tee-shirts de Balladur en 95. Quoique, ils ont des millions, nous sommes des millions.
Un seul regret pour le passage sur FR3, à la question sur les valeurs de NS, on aurait pu répondre que les seules valeurs qui vaillent sont celles de la France : Liberté, égalité et Fraternité. Pour la régularisation des sans papiers, effectivement comme l'on dit certains plus haut, il serait bon de préciser de leur donner un titre de séjour les autorisant à travailler,(ce qu'ils font!) pour éviter cet inconfort inhumain, et réfléchir sur la durée de ce titre, un an est insuffisant. De même en cas de mariage, tout les ans il faut refaire la carte de séjour, on se marie pour la vie pas pour une année !
Je viens d'écouter Hollande ce midi sur canal plus. Le masque est tombé concernant le recrutement de 60 0000 personnels de l'éducation nationale.
Hollande déclare que sur les 30 000 fonctionnaires qui ne sont pas remplacés chaque année, 12 000 seront recrutés chaque année pendant 5 ans. Il s'agit donc là d'une belle arnaque. En fait cela veut dire qu'il remplace juste les départs en retraite des enseignants, et il ose appeler ça des créations d'emplois.
A la question de la journaliste sur les administrations qui verront leurs effectifs stabilisés, la réponse de Hollande se porte uniquement sur la justice, la police et donc l'éducation nationale.
Question pertinente de la journaliste sur les personnels de l'administration fiscale, comment comptez vous faire des contrôles fiscaux en continuant de supprimer des emplois à la Direction Générale des Impôts devenue aujourd'hui la Direction Générale des Finances Publiques (25 000 suppressions d'emplois ces 10 dernières années). Aucune réponse du candidat dit socialiste se bornant à rappeler sa réforme fiscale de fusion de l'impôt sur le revenu et la CSG.
Nous voilà donc prévenu, la France continuera d'être un paradis fiscal avec ses 50 milliards d'euros de fraude annuelle, et ce n'est pas avec sa mesurette d'un taux de 45% sur la tranche marginale à l'impôt sur le revenu à partir de 150 000 euros de revenus nets imposables par part (48% sous Raffarin à partir de 100 000 euros de revenu imposable) que les caisses de l'Etat seront renflouées.
Rien sur l'augmentation des bas salaires renvoyée à une conférence nationale sur les salaires après l'élection.
Rendez-vous tous le 18 mars prochain à la Bastille!
J'ai vu Jean-Luc Mélenchon sur FR3 ce midi, en forme, précis dans ses réponses. Le problème c'est le temps de parole, pas suffisant pour faire connaitre nos idées beaucoup de gens n'ont pas encore le déclic faute d'information, de curiosité. Cette fois on peut voter pour des idées et non plus pour le moins pire. Je ne veux pas que mon pays devienne comme la Grèce ou l'Espagne.
@ Lecabestan (12 février 2012 à 14h30)
Le Frond de Gauche ne propose pas la carte d'identité française à tous les travailleurs sans papiers.
Le Front de Gauche propose:
- De rétablir la carte unique de 10 ans et le droit au regroupement familial.
- D'abroger les lois successives sur l'immigration adoptées par la droite depuis 2002.
- La refonte du Code de l'entrée et du séjour des étranger et du droit d'asile (Ceseda).
Je vous invite à consulter en ligne le programme "L'humain d'abord" pour lire la suite des propositions relatives à l'immigration (Page 8 "L'immigration n'est pas un problème")
"Naif" avait donc bien raison de pointer cette ambiguité!
Respectueuses salutations
Je ferai une énorme précision sur l'Est Républicain (ER) : il n'y a que la publication du doubs (12 versions de l'ER) qui a mentionné le passage de Mélenchon et d'ailleurs c'était aussi pour souligner que les ouvriers n'étaient pas nombreux (et pour cause, ils étaient en chomage partiel).
Depuis dans l'ER édition de Nancy, absolument rien ni avant ni après Villeurbanne ni avant ni après Montpellier, pas même les mots Mélenchon ou Front de gauche.
Aujourd'hui dimanche, il y a une page compléte des surnoms avec des photos de Sarkozy, Hollande, Joly et aussi Lang, Chevenement, Chirac, Dati, Jospin, de Villiers, et on parle aussi de Balladur, Barroin, DSK, VGE, MAM, Royal, Mégret, Seguin, Tibéri, Fillon, Bruni, Merkel. Mais pas Mélenchon.
Sur l'autre page il y'a 1 gros article avec photo de Hollande, 1 plus petit avec photo de Bayrou, 1 autre encore plus petit sur Joly (mais sans photo : Morano a prétendu qu'elle devrait se relooker) et 4 petits articles avec photo de Mamère, Borloo, Copé et Fabius. Mais pas Mélenchon ou un porte parole du front de gauche.
Voila ce qui intéresse l'ER « Le Dalaï Lama, vous le trouvez sympathique parce que vous avez lu Tintin au Tibet ? ». Jean-Luc Mélenchon, entre 7h30 et 8h30, Europe 1, 9 avril 2008. ça ne les interesse même pas qu'il ait été sénateur.
Camarade, si tu veux combattre pour ton avenir avec la vraie gauche, laisse tomber l'ER et prends le maquis des médias, lis http://www.placeaupeuple2012.fr
Extrait de mon carnet de campagne à moi
Repas de famille, nous invitons. Depuis le matin mijote un bon plat sur le feu adapté à la météo, on se régale d'avance... et puis stop. Je vous demande d'écouter d'affilé d'abord Jean-Luc Mélenchon sur FR3 et on enchaîne sur François Hollande sur Canal + (c'est pas moi qui a décidé de la chronologie, mais je n'aurais pas pu faire mieux). Pour mieux comprendre: nous sommes en terrain de "vote utile". Fin des deux émissions, pas un mot, on se jette sur le ragout, j'ai mis une bonne bouteille avec. On vient de se séparer, la discussion a fini par émerger, personne n'a défendu FH.
Je suis confiante.
A propos du réferendum sur la formation des chomeurs, je voudrais vous livrer mon témoignage tout récent:
chômeur depuis bientôt 7 ans, pourtant bien formé (bac+2) 25 ans d'expérience, rien de chez rien, à part deux ou trois boulot ici où là largement en dessous de mes compétences, mais faut bien manger.
J'ai eu beau demander des aides pour formations à Pole Emploi sur des métiers où des demandes fortes sont enregistrées, je n'ai jamais essuyé que des refus.
Le dernier, au final, après maintes péripéties qu'il serait trop long à décrire ici, m'étant signifié par mon conseiller Pôle Empoi qui me déclare de toutes façons vu votre age (53 ans) vous auriez eu des difficultés à trouver un emploi, même dans ce secteur, avec une formation spécifique. Je précise, que ce secteur manque d'employé selon le Conseil Général de mon département. Et depuis 7 ans, des chômeurs qui ne veulent pas travailler, ou se former pour travailler, je n'en ai jamais rencontré!
Je viens de voir sur twitter le fil des commentaires sur la dernière prestation de Hollande sur canal plus, et les critiques, à mon avis justifiées, de Raquel Garrido (PG) et Laurent Pinsolle, le porte parole de Nicolas Dupond Aignant se rejoignent sur bien des points comme la réforme fiscale trop molle de Hollande, sa position sur le crise grecque, son acceptation la nouvelle usine Renault à Tanger.... Mon vote est acquit au front de gauche, mais c'est quand même pas la première fois que je me fais la réflexion d'avoir finalement plus de choses à dire à M Dupond Aignant qu'à M.Hollande ! Comme si l'acception de l'Europe avait fait dériver le PS sur les questions économiques à droite d'une certaine droite souverainiste, républicaine et ayant compris l'impasse du libéralisme.
Ces idiots (les médiacrates) ne se rendent pas compte de ce qu'ils font. Souvenons-nous du référendum sur le TCE et de leurs têtes déconfites le lendemain des résultats. Ils n'imaginent même pas que leur ostracisme puisse être contre productif et produire l'effet inverse de ce qu'il escomptent par réaction alors même qu'ils l'ont déjà éprouvé en 2005. Ils n'ont ni mémoire ni vision. Leur univers temporel, l'espace-temps dans lequel se déploie leur "réflexion", s'étend d'avant-hier à après-demain.
En revanche, ce que décrit Jean-Luc Mélenchon sur des journalistes "du bas de l'échelle" paraissant amis est intéressant car il pourrait changer la donne par rapport à 2005. La lettre des journalistes du Figaro est un indice. La précarité du métier et les propositions du FdG sur le sujet pourraient inciter les pigistes de base à se réveiller. Avouez que ce serait drôle.
a153 chacmol
J'ai le même âge que vous(ou tu comme le veux l'usage dans la vrai gauche),le même espoir en cet homme, la même confiance en ce qu'il pense et ce qu'il dit, je le suis depuis longtemps,et je pense avoir une certaine experience ( avec l'âge)sur la fiabilité d'un homme (ou une femme) politique,et bien je l'affirme haut et clair,un grand homme politique est non pas né , mais enfin reconnu par ses concitoyens,pour ce qu'il apporte au coeur et au cerveau de ceux -ci. une nouvelle françe avec Monsieur Jean-Luc Mélenchon par et pour le peuple. une page d'histoire de Françe est entrain de s'écrire. J'ai cette certitude en moi.
La juxtaposition médiatique de Jean-Luc et Hollande, ce midi (sur France 3 et Canal+), a été édifiante et plutôt rude pour le candidat PS ! Autant le premier est apparu, comme à son habitude, ferme sur les idées, déterminé, clair, enthousiaste, combatif,...autant le second se révélait, une fois de plus, flou, hésitant, atermoyant. Après avoir essayé de Bayrougouiner, Hollande, bien conscient de ce qui se développe sur sa gauche, tente maladroitement de parler le Mélenchon. Et dieu que c'est difficile. D'une façon générale, Jean-Luc et le Front de Gauche semblent donner le "La" dans cette campagne débutante. Le diagnostic, les thèmes, les propositions, les mots d'ordre (jusqu'au "Résistance" volé par le candidat orange), Jean-Luc est devant et les autres...recyclent comme ils peuvent. Il faut demander des droits d'auteur ! Vous verrez que, dès la semaine prochaine, certains vont nous expliquer que le grand bouleversement arrivera par les femmes.
Nous serons tous à la Bastille le 18 mars. Ca va se voir.
Il sera dès lors bien difficile aux "observateurs" de s'obstiner à considérer que les jeux sont faits.
Nicolas Sarkozy s'attaque aux chômeurs alors que toutes les couches de la sociétés sont de plus en plus concernées par la précarité de l'emploi. Toutes, sauf une: Les retraités.
Ajoutez à cela le registre de l'insécurité et la crainte de l'étranger pour effrayer les personnes âgées et la boucle est bouclée. Les retraités constituerait le coeur de cible de la campagne de L'UMP.
Pardonnez mon cynisme, n'est ce pas cela "préparer une économie de cimetière"?
Après visionnage de Jean-Luc Mélenchon et Hollande. Il faut redoubler la demande d'un débat. Mettre Hollande en difficulté s'il ne veut pas le faire. Parler de ça autour de nous, du débat que Hollande ne veut pas !
Bien sûr que ce sont les femmes qui feront la révolution citoyenne. Elles l'ont déjà fait... en Islande. Voir cet article de Libération de février 2009 c'est à dire avant leur refus de céder aux banques et leur constituante. Et aussi un reportage récent de Thalassa.
L'émission politique la plus courte du PAF. Question de la journaliste à FH : Les députés grecs doivent-ils voter l'austérité ? Réponse : ils n'ont pas le choix. J'ai zappé ! Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le PS, et ce qu'il pense des électeurs du Front de gauche. Quand M. Mélenchon dit qu'il ne participera pas à un gouvernement qui ne serait pas le sien, pour P.Moscovici, cela veut dire, qu'il ne participera pas à un gouvernement dont il n'est pas le premier ministre. Traduction : le porte-parole du FG ne passera pas le deuxième tour, et espère que FH lui donnera une bonne place, et il rajoute, "FH ne le nommera pas. Et à la question : croyez-vous que M.Mélenchon appellera à voter Hollande au deuxième tour, il répond : ses électeurs le lui diront. Le vote utile toujours le vote utile.
Nous sommes donc invités au deuxième tour à voter PS, sinon nous serons les prochains accusés de la réélection de la droite. Les Chevènemnt de 2012 en quelque sorte. Nous n'avons pas le choix, cela semble être le leitmotiv de ce parti : nous n'avons pas le choix (comme les grecs).
D'accord avec Le Révolté (204), je viens de regarder ce documentaire "let's make money" sur LCP. Ca serait bien de pouvoir le mettre sur internet comme info avec un lien FdG. Si c'est possible, tout ce qui ouvre les yeux, ouvre les consciences et appelle à la résistance doit être diffusé surtout sur internet car on peut le voir autant de fois qu'on veut. j'avoue que je suis tomber dessus par hasard et que j'en raté une partie mais que si c'était mis sur le net, je le regarderait à nouveau et en parlerait autours de moi pour qu'il soit visionné au max. Parce qu'attendre une seule rediffusion me parait illusoire.
@gabriela
Hier Patrice Duhamel, qui par ses anciennes fonctions connaît bien le fonctionnement des Présidentielles, disait dans ONPC qu'il était dommage que ne pouvaient être organisé des débats entre les candidats du 1er tour. Pourquoi, il ne l'a pas explicité.
Dans cette émission Moscovoci, futur premier ministre de Hollande s'est fait bousculé par Ruquier, Polony et surtout Pulvar. Il n'a pas réussit à sortir de la langue de bois et a chaque fois dérivé sur Sarkozy ceci, Sarozy cela, quand ça chauffer pour ses fesses. Bref voter pour ces médiocres, pas question.
Le PS aime voter blanc pour laisser passer des textes qui au fond ne les dérangent pas. Ce qui montre un grand courage politique. Sakozy ne s'y est pas trompé qui nous joue le grand courage politique de celui qui n'hésite pas à prendre des mesures impopulaires.
Puisqu'ils aiment le vote blanc, ils auront le mien si par malheur Hollande est au second tour. Moscovici qui a eu l'outrecuidance de dire que les électeurs de Mélenchon allait lui rappeler qu'il fallait se rallier au PS. Dans tes rêves, mec, en ce qui me concerne.
Si M. Mélenchon ne passe dans aucun des journaux de l'Est, il faudrait peut-être voir du côté de son actionnariat ! Le Crédit Mutuel ne roulerait-t-il pour FH ? Si cette banque, dont je suis, demandait leur avis à ses sociétaires ou coopérateurs selon la structure, peut-être qu'ils serait au niveau de la pub qui passe à la TV en ce moment.
J'ai envoyé cette note aux quelques filles du FIT, dont j'ai pris le contact lundi dernier, et leur ai demandé de la faire lire à leurs amies du foyer. j'ai rajouté qu'elles pouvaient être très fières du rôle improvisé qu'elles ont joué dans la propagation des idées féministes dans les médias et dans nos meetings par le truchement du candidat, puisque tu dis que c'est à leurs témoignages qu'on doit l'effet qu'elles ont eu sur toi. Bien évidemment, cet effet aurait été nul si ce n'était ta sensibilité et ton grand coeur :-)
Marie Cervetti s'est déjà exclamé sur facebook quand je le lui ai adressé "Woaw c'est magnifique !"
Bonjour à tous.
Je me demandais depuis longtemps comment trouver un slogan aussi fort que "El pueblo unido jamas sera vencido" et bien je crois que vous l'avez trouvé ou presque avec "Le peuple solidaire ne se laissera pas faire". Merci pour tous vos billets et messages qui nous renforcent pour voter Front De Gauche.
Moi, je suis inquiet ? Et si Sarko n'était pas candidat, au final ? Qui c'est qui s'occuperait de nous dans la tempête ? Qui c'est qu'irait chercher la croissance avec les quenottes ? Qui c'est qui nous ferait travailler plus ? Et si Hollande se dégonflait ? Ça lui ferait du bien, remarquez. Oui, mais c'est qui qui nous bercerait le soir ? Qui c'est qui nous régalerait de chansonnettes ? C'est pas Marine, c'est sûr, ou alors ce serait le Horst Liedl. Hein, et si Bayrou était empêtré dans une sale affaire ? Genre procès pour dettes ? Alors, faudrait qu'on vote Mélenchon ? Pis quoi encore ? Les chars de Chavez déployés à Montretout ? C'est ça que vous voulez ? Nos meilleurs grands patrons payés au SMIC à 1700 euros ? Non, les gars/les filles, vous déconnez à pleins tubes. Et vous croyez que François Lenglet, qui fait les plus beaux graphiques du monde, va rester ? Que nenni. Il ira chez Poutine, pour démontrer qu'il n'y a pas de lien entre la corruption et la croissance. Et ce sera bien fait pour nous.
Sérieusement, la révolution citoyenne, la prise du pouvoir par les gueux qu'ont les dents toutes moches et les lunettes réparées au chatterton, vous y pensez ? Moi, oui. Mais c'est parce que je suis né à Alger, que j'ai un peu traîné à Besançon et que j'aime bien les animaux. Sinon, c'est pas sérieux. On a besoin de vrais experts, super qualifiés et chers, du genre qu'ont gouverné le FMI et qui comprennent la crise mieux que nous, pasque nous on n'y est pour rien, donc on peut pas comprendre. Vous imaginez madame Michu, qui se dém**** depuis 30 ans pour faire becqueter une famille avec le SMIC, donner son avis sur la gestion financière de sa boîte ? Si vous êtes aussi barges, votez Mélenchon, mais je vous aurais prévenus: faudra le garder,le...
"Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est bon, on est bon..."
c'est pour nous consoler hardiment de temps volés, de pages non écrites..
De la pub: "plus besoin d'antidépresseurs, les propos de Monsieur Mélenchon à toute heure"!.
Bien sûr le vaillant cavalier n'a pas le don d'ubiquité, mais émissions, discours et entretiens faciles à dupliquer, dont la trépidente soirée, invité de Laurent Ruquier.
@Jean76
"On peut acceuillir 4000 personnes osons!"
Dans un Zénith, je l'ai vu à Nantes, on tient à 6000! Avec les marches, tout ça... Et quel bonheur ce souvenir. Je vous envierais presque.
Bonjour à tous, je cherche des informations sur les propositions du FdG concernant les retraites, dans le Programme Populaire Partagé, il est question d'une retraite à 60 ans à taux plein (75% du salaire), mais je n'ai pas réussi à trouver d'information sur le nombre d'années à cotiser. Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur le sujet ?
Merci,
Rémi.
@ 208 - Tchoo
A propos du plan-média grotesque et démagogique, virtuellement intitulé "Référendum sur la formation des chômeurs" que proposerait N.Sarkozy, s'il était réélu, c'est surtout le signe évident de son échec total et pâtent sur l'économie ( 500 000 chômeurs en plus sous le règne de N.S et explosion de la pauvreté ! ). Il est vraiment étrange qu'avec cette annonce, le chef de l'Etat signe l'aveu de son incompétence crasse tandis qu'il gouverne déjà depuis dix ans (!) que ce soit en tant que ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie ou en tant que président de la république.Cette simple opération de communication pour enfumer les gogos, de moins en moins nombreux sur le territoire français, risque de lui revenir dans la figure comme un boomerang. Décidément toujours aussi mal conseillé par ses armées de communicants, il est étrange de voir l'aveuglement nouveau de M. Sarkozy qui demande au peuple de ratifier son ratage personnel et politique. Hilarant en vérité. Il est bon " Tchoo " de lire aussi cet article qui fait écho à votre propre témoignage sur l'emploi, le chômage et la formation, tout aussi éclairant que le vôtre :Ici
Merci à vous de parler des jeunes femmes que vous avez rencontrées au centre d'hébergement du FIT. Elles sont fières aujourd'hui de la place que vous leur acordez dans votre article "le peuple solidaire ne se laissera pas faire. Comme quasi toutes les manifs passent devant, sachez que vous êtes le bienvenu pour faire une halte et boire un café !
@222 clemence dit
Trahison des riches : 18 000 milliards de dollars planqués dans les paradis fiscaux off shore.
Attends que l'on reprenne le contrôle de la monnaie, tu verras ce que vaudras le dollar: sa juste valeur donc pinuts. Nos planqués des paradis fiscaux iront avec une brouette de dollars pour acheter une baguette ou un pain.
A ceux qui ont vu Hollande à la télé aujourd'hui, est-ce vrai qu'il a dit que le parlement grec devait signer le plan d'austérité comme certains le rapportent sur Médiapart?
A ceux qui ont vu Hollande à la télé aujourd'hui, est-ce vrai qu'il a dit que le parlement grec devait signer le plan d'austérité comme certains le rapportent sur Médiapart?
Oui, il l'a dit, il a même dit ils n'ont pas le choix...
Max
Mélenchon en direct sur Radio-France Politique, c'est ici à 18h10
Bonjour monsieur Mélenchon
Je m'associe à tous ces commentaires et vous demande si vous allez dans un de vos prochain meeting nous parler une peu de la vision du Front de Gauche quand à la défense nationale, l'OTAN, notre présence en Afghanistan, tous sujets déjà abordés ici ou là et bien sur de notre présence africaine, grande absente de la campagne il me semble. J'espère un condensé bien ficelé dont vous avez le secret !
Bonjour Jean Luc
Comme tu l'as dit d'une manière si émouvante au meeting de Montpellier, et rappelé dans ce post, ta rencontre avec les Femmes du FIT (un foyer d’accueil près de la place de la Bastille), t'as profondément marqué.
Tu as dit sur FR3 aujourd'hui que la Révolution citoyenne viendra certainement en grande partie des femmes qui sont, comme le disent les marxistes, "la prolétaire du prolétaire".
C'est pour cela que je voudrais souligné un fait important dans la campagne en cours, c'est l'adhésion à la campagne du FdG de l'"Organistaion des Femmes Egalité pour l'Emancipation et le Progrès social" dont le site internet est ici.
Je me permets juste de retranscrire une partie de engagement : "Dans cette situation, les femmes d'Égalité ne peuvent pas rester simples spectatrices : Nous devons retrousser les manches et contribuer à ce qu'une véritable politique antilibérale se fraye un chemin. C'est aujourd'hui une exigence. L'avenir des conditions de vie et de travail des femmes des milieux populaires en dépend ! Sur cette base, les militantes d'Egalité ont pris la décision, lors de la Rencontre Nationale qui s'est tenue les 11-12 et 13 novembre derniers, de soutenir la démarche du Front de Gauche qui travaille à forger une alternative antilibérale unitaire et de rupture avec les politiques menées au cours des dernières décennies. Nous comptons contribuer à enrichir cette alternative en apportant les revendications et les aspirations des femmes des milieux populaires...."
Y-a-t-il une négociation en cours afin qu'elles rejoignent "directement" le FdG, et qu'ainsi leur logo apparaisse sur celui du FdG avec les autres, et permette un affichage du lien avec la lutte des Femmes comme pour l'Ecologie.
Complètement bouleversé par l'écoute de notre Candidat au Blanc-Mesnil 93 Seine St Denis avec la population buvant les paroles et en action pour le NON et OUI en direct les référendums du Peuple en marche invincible.Yeux humides et immense joie. Rien ne nous arrêtera. Vite vidéo sur les Chaines Publiques à 18h10...
Comment peut-on serieusement envisager de voter pour un gars qui serait dans quelques mois comme Papendréou en ce moment dans le parlement entrain de vendre la Grèce, alors que les grecs, ont été chassés de la place Syndagma et ainsi interdits d'accèder à leur propre parlement, comme on peut le suivre sur Internet.
J'en ai un peu assez d'être abreuvée de nouvelles sur la Syrie dans nos médias et de ne pas être informée sur la Grèce!
Comme il est souvent dit l'histoire se répèterait, mais nous savons avec Marx que ce sont les conditions historiques de l'économie qui bégaient jusqu'à s'écrouler sous le poid de leurs contradictions. Pouvons nous aujourd'hui dire enfin crûment les choses au sujet du MES, de l'Europe Allemande et de la Grèce ? tant de souffrances ont traversé l'Europe qu'il faut manier le sujet avec précaution.
Mais pourquoi taire que nous assistons en direct à une rennaissance du pangermanisme ? les vieux démons sont ressortis de leur boîte, et à nouveau le gouvernement allemand veut imposer à toute l'Europe, ses vues, ses intérêts et sa politique.
Les grecques sont les premiers à en souffrir, et d'une manière de plus en plus abominable. On met volontairement un peuple à genou, avec une destruction sociale et économique et tant de souffrances que cela peut être comparé à l'impact d'une guerre.
Demain il y aura cette signature du MES puis du traité, textes présentés comme européens mais qui ne sont que l'expression de la volonté allemande, liée aux intérêts totalitaires des financiers internationaux.
Une telle signature sera aussi dramatique que celle d'un certain Munich, car même s'il n'y a pas bien sûr comparaison d'idéologie, on peut faire le parrallèle historique quand à cette dominance germanique croissante qui fait se plier des esprits et des consciences qui devraient lui résister.
Sarkozy ne sera même pas un Horthy, comme bien d'autres il préfère abdiquer sous des pretextes d'un cynisme dangereux car conditionnant le devenir des peuples d'Europe.
N'oublions pas que la Grèce qui aurait pu être aisément sauvée en 2010, fut le second pays européen à tomber entre les mains du fascisme en 1931 suite à une dégradation de sa note par Moody's qui...
Je suis une femme d'arkema, de gauche et syndicaliste... vous avez encore tout à l'heure parler d'arkema dans l'émission de France 3. J'espère que M. mon PDG n'aime pas ça !
Merci pour votre soutien et continuons nos luttes
Je te remercie "le Prolo du Biolo"(148) pour le lien que je conseille à tous de visionner : tout y est : l'intervention en elle même - l'argumentation et au passage j'ai appris quelque chose (serveurs américains) - la dénonciation de la suffisance de l'élève journaliste.
Une fois de plus Jean Luc est au top : je n'en doutais pas après l'avoir vu à Grenoble fin aout 2011 (1200 personnes un dimanche matin).
J'aime aller sur ce blog car j'avais loupé cette intervention (on ne peut pas être de partout) d'où l'importance de ce blog comme moyen de se correspondre et d'échanger et croiser nos infos.
Cela me rappelle 2005 et nous sommes dans la même dynamique, d'autant plus que les mois à venir (crise qui s'accentue, débat à tenir sur le nouveau traité européen, campagne officielle) ne feront que conforter nos positions, j'en suis persuadé.
Comme je reste persuadé après avoir écouté cette intervention de Jean Luc sur ACTA qu'il devrait en "remettre une couche" d'une manière ou autre : Ce serait en effet dommage que ce se soit Hollande ou Bayrou qui s'empare de cette question qui est du même gabarit que celle du nouveau traité européen.
Bravo camarades pour cette magnifique idée du streaming. Les médias officiels ne nous accordent pas audience, qu'importe, on va se débrouiller autrement...
Notre candidat est brillant et plus que tout compétent et opportun. Je souhaite tout de même qu'il n'oublie pas qu'il est le candidat du Front de Gauche et pas seulement du Parti de Gauche. Dans chacune de ses interviews, il cite ses camarades et ses positions de Parti. Le Parti Communiste en a aussi et doit les voir présentées le cas échéant, ainsi que ses parti pris et le nom de ses dirigeants.
Gros applaudissements à la maison après avoir vu et entendu Jean-Luc Mélenchon sur France Inter!
Suite à radio france politique. Je n'avais pas entendu les mouches voler du côté des journalistes et là, j'en ai entendu un paquet. Ils n'ont pas touché terre. Bravo à Jean-Luc pour avoir à chaque question remis les pendules à l'heure.
Bravo Jean-Luc pour le travail que vous menez, je viens de vous écouter sur France Culture, que dire, vous fûtes parfait. Continuez ainsi, vous êtes le seul homme politique qui réussi ce tour de force d'être vrai, sans blabla, j'ai adoré votre réponse à propos d'Hadopi et de la licence globale, encore bravo.
Jean-Luc Mélenchon à France inter : quel bonheur d'entendre quelqu'un exprimer avec talent ce que nous ressentons au fond de nous même et ce que nous voudrions pouvoir dire depuis tellement de temps au lieu de n'entendre que des saloperies ou, au mieux, de gentils robinets d'eau tièdes totalement insipides.
Bravo pour cette magnifique intervention, claire, limpide, sans détour.....
Résistance ! Résistance !
On cite souvent Jean Jaurès, parfois on compare un peu Mr Mélenchon au grand homme, mais il ne faut pas hésiter ! La voix de Jaurès remplissait l'espace des grandes salles, le verbe et la pensée s'étaient naturellement harmonisés dans ses discours. Sans doute était il porté par une conviction inébranlable, pacifiste, poétique et il parlait de la république comme du creuset où l'humanité peut montrer ce qu'elle a de meilleur.L'époque était différente et un orateur paraîtrait grandiloquent s'il s'exprimait comme ça aujourd'hui, mais l'inspiration semble être la même pour celui qui s'est maintenant démarqué des autres par l'évocation des valeurs les plus fortes. Dénoncer sans crainte les abus, les stratégies opportunistes et même les forfaitures de ceux qui s'éforcent de faire taire les consciences, d'embrouiller les esprits. Si la Candidature du tribun fonctionne c'est qu'elle se fait l'avocat de la justice dans le procès des hommes conte eux même, mais rien ne peut empêcher dans la définition même de l'histoire politique une obscure colère jalouse et méfiante d'inspirer des gens et des partis, par amour du profit ou par peur du prochain et de soi même. Le combat semble se détacher de l'insignifiante litanie des idées reçues que l'on répète chacun dans son camp, sans y accorder de véritable importance. C'est une voix qui s'élève pour qu'on n'oublie pas le message fondateur de la république, mais si cette hypothèse est juste elle va réveiller des démons comme toujours.Ces démons sont plus dangereux que les journalistes, il faut donc peut-être s'armer du même héroïque courage que les camarades anciens qui montèrent sur des barricades en prévision des épreuves de demain.
Je viens de voir JL Mélenchon sur radio france politique, et bien là, excellent, châpeau, ça a déchiré grave.
Comment ne pas voter pour un représentant de cette qualité.
Bravo
Une nouvelle émission et encore des choses apprises. Mais où s'arrêtera t-il ?
Il faut que les grecs résistent. On ne peut pas réduire un peuple à la misère comme cela.
Marie-Eve Malouine, chef du service politique de France Info, toujours aussi pertinente dans l'invective, le procès d'intention et la calomnie. Je compte les questions pertinentes qu'elle a posées à Jean-Luc Mélenchon. Une fois de plus elle s'est contentée d'essayer de le piéger, comme elle le fait à chaque fois.
Un homme politique qui évoque la contagion du bonheur... décidément, vous me réconciliez avec les urnes !