15fév 12
François Hollande a finalement corrigé ses propos tenus au Guardian contre les communistes dans notre pays. Je veux croire qu’il a pris la mesure de l’indignation qu’a suscitée ce mépris à l’égard d’une réalité essentielle de la gauche. L’incident est clos. D’autant que là n’est pas l’essentiel du problème politique posé par cet entretien. Ces déclarations montrent qu’on ne peut à la fois plaire à la City et rassembler la gauche. Pour ma part j’ai choisi. Et François Hollande ? Voilà le débat qui compte avec lui. L'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy nous fixe d'autres urgences que les garanties à bon compte données à la City.