18fév 12

La campagne électorale rebondit

Sarkozy veut un régime plébiscitaire

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09Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !

Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier

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J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !

A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi07 que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .

Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à 27son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.

Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que23 le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.

Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer 21une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.

On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des 26Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.

Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite 28et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.

Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de 20mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.

Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes 25au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était 24précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.

Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces 22sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ».  Sale ambiance !

Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? 08C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.

Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ».  Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.

Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février.  Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.

«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.

Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.

C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur

Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !


1  508 commentaires à “Sarkozy veut un régime plébiscitaire”
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  1. naif dit :

    Voila le lien sur les 4 vérités.

  2. citoyenne21 dit :

    Sur europe1 ce matin, ils ont confirmé que le débat aurait bien lieu quand même avec MLP. C'est quoi ces caprices ? Elle veut un candidat du PS ou de l'UMP et puis quoi encore ! En tous cas, ce ne sera pas Hollande qui se dévouera encore cette fois-ci. Il faut les obliger à se mettre face à leurs responsabilités ces candidats. ils prétendent pouvoir gouverner la France et bien qu'ils commencent à faire preuve de respect envers leurs possibles électeurs !

  3. Jacques G dit :

    Il vient d'être annoncé Jean-Luc Mélenchon au journal de france inter à 13 h.

  4. Zapping dit :

    Un extrait de Jean-Luc Mélenchon aux "4 Vérité" ce matin sur France 2 à propos du vote sur le MES :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/02/21/invite-des-4-verites-sur-france-2-2/

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !

  5. Nicolas G30 dit :

    Oui encore bravo à Clémentine hier, julien Dray propose un report de voix possible sous couvert d'un contrat, voilà qui est nouveau et à son importance. Attendons que François Hollande confirme, pour dire que les lignes bougent.

  6. jeanne dit :

    @cyril 593
    Analyser ou démonter un texte à froid n'a rien à voir avec répondre dans la minute à un type qui est lancé dans un discours ! si je l'ai en face, pas de rodomontades !
    Le refus de MLP d'avoir comme contradicteur Jean-Luc Mélenchon, a été, me semble-t-il, clairement annoncé depuis plusieurs jours. Inutile d'épiloguer, il y aura bien d'autres occasions.
    Et plus on monte la chose en épingle, plus on lui fait de la pub. Ce qui est étonnant, c'est que Fr2 se soumette à ses choix.

  7. Red@rt (13) dit :

    Pierre Laurent ce matin sur France Info:

  8. jean ai marre dit :

    Tout est plus facile lorsque vous sentez monter la la pression populaire.
    C'est le cas de Clémentine Autain hier soir.
    Bravo Clémentine. D'entrée, poser " Front contre front"
    Placer Le maire face aubilan, et surtout la fin. Devant la suffisance de J Dray, affirmer que " nous ne participerons pas à un gouvernement qui ne dirigerons pas'
    Tu vois Clémentine, tu apprends vite, et lorsque tu muscles ton jeu, tu es parfaite
    Reste à parfaire les moments d'attente de paroles, et ensuite lacher en étant clair, précis cinglant.

  9. le métayer dit :

    Ce qui m'étonne par rapport au MLP, c'est qu'elle n'est pas encore candidate et que ça fait un an que nous la voyons sur les télés, les ondes et les journaux. Elle n'aurait pas les 500 signatures et elle est sollicité comme candidate principale sur les médias. Pour moi, il y a anguille sous roche qui me ferait penser quand même qu'elle est utilisée comme faire-valoir de la droite, en lui préparant le terrain. Alors qu'on confine les autres candidats qui ont leurs signatures dans l'ombre, ce fait apparaître qu'il n'y a que 3 candidats : NS, FH et MLP ? Pour ce qui est de la politique active, je suis d'accord avec certains, maintenant au lieu de parler des uns et des autres camps, il faut attaqué dans le vif du sujet du programme "l'humain d'abord". constituante, éducation, prévention, santé, conditions de travail, planification écologique... D'avoir dit ce que nous pensions des adversaires c'est très bien, maintenant venant au fait car sinon nous ferions que de la politique politicienne dont les gens ont le dégoût.

  10. Cyril dit :

    @607 jeanne
    Je suis d'accord que la réaction en direct et bien plus difficile qu'une analyse en différée. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai trouvé Clémentine A. très très bien hier soir, car elle est rentrée dedans directement, sans détour.
    Mais il ne faut pas négliger l'analyse en différé, qui doit préparer les intervenants publics à démonter plus rapidement le discours de leur adversaire.
    Actuellement, c'est ce que fait Sarko, de la pure manipulation du langage. Et cela mériterait que des intellectuels montent au créneau pour éclairer et montrer la manipulation de cet homme.
    Car si je ne porte pas en mon cœur le gars de Valeur Actuelle hier sur le plateau de Calvy, c'est le seul à avoir proposer une analyse qui a mise a nu la stratégie de communication de Sarkozy, et son positionnement tactique dans son mode énonciatif.

  11. Marvejols dit :

    @ 567Lecabestan
    merci pour le lien. Je vais regarder de près. Ceci dit rien sur l'école en 2 meetings, cela m'a laissé sur ma faim. Je sais que chez tous les candidats, les meetings sont thématiques. J'attends donc avec impatience le meeting sur l'école, de la maternelle à la fac, car il faut tout reprendre. Et un sursaut national car de l'avis de tous les parents tout y fout le camp. D'ailleurs l'école est une chose trop sérieuse pour la laisser -je ne vais pas me faire que des amis- aux seuls enseignants.

    Sinon, @ Jorie 545 : je partage votre analyse sur les risques du débat Le Pen / Mélenchon qui à juste titre provoque ici un débat légitime et intéressant. Je suis sûr que Jean-Luc Mélenchon se pose des questions à son sujet (aussi sûr qu'il foncera) et qu'il jette un oeil aux réactions de ses lecteurs ici même.

  12. langue-rouge dit :

    Encore une fois sur les sondages, on peut et on doit les critiquer mais il faut arrêter de raconter n'importe quoi. Ils sont quasiment tous justes pour les présidentielles et les législatives à 2% près (marge d'erreur). Vérifiez sur google avant de raconter n'importe quoi les sondages des dernières semaines avant les élections et comparez.

    Et attention à ne pas confondre dans l'analyse qu'on fait sa vision des choses qui est souvent très politisée (au premier tour on vote à la gauche de la gauche, au deuxième on vote pour le candidat de gauche le mieux placé voir on s'abstient).
    Pour une masse de plus en plus importante de gens, en particulier ces millions de personnes qui ne vont jamais en manif, qui ne vont jamais dans les meetings, il n'est pas absurde de voter Marine Le Pen au premier tour et Hollande au deuxième tour.
    La gauche ne fait pas 41% au premier tour comme disant les sondages et la droite 59%. Il y a des gens se disant de gauche qui votent Marine Le Pen ou Bayrou. Et surtout il y a une masse de gens se disant ni de gauche ni de droite qui voteront au deuxième tour Hollande.

    Sinon attention aussi à ne pas établir de rapports trop directs entre le nombre de personnes dans les meetings et le nombre d'électeurs. Le PCF a mobilisé à l'époque (2002, 2007) beaucoup plus de monde que la LCR dans ses meetings.
    Et Bayrou, Le Pen n'ont jamais mobilisé beaucoups de monde dans leurs meetings par rapport au nombre relat-ivement important de leurs électeurs.
    L'électorat populaire FN par définition ne se déplace pas, est totalement passif et n'ira jamais y compris dans les meetings du FN mais ça ne l'empêchera pas de voter.
    L'électorat FdG forcément est un électorat plus mobilisé, plus réactif, plus susceptible de se déplacer dans les meetings;

  13. Menjine dit :

    On avait eu droit au thème des "maisons closes" maintenant c'est la viande hallal !
    Les deux points cruciaux qui se déroulent aujourd'hui c'est
    1- le MES, les socialistes s'apprêtent à voter ni oui, ni non, nous devons les faire évoluer, la question n'est pas de voter ou non pour eux au deuxième tour, la question est de leur faire voir que le seul vote de gauche est de voter non, que c'est seulement en votant non qu'ils manifesteront s"ils ont encore quelque motif de se dire de gauche et que nous électeurs nous pouvons nous déterminer.
    2- L'autre question aujourd'hui c'est la Grèce, obligée de d'inscrire dans sa constitution la nécessité de rembourser ses créanciers. Ces créanciers ce sont les banques qui empruntent à 1% et qui se font rembourser à plus de 18%. L'usure constitutionnellement établie par l'UE ! En plus la surveillance permanente de leur gouvernement, administration, population. La prochaine étape ce pourrait-être l'envoi de policiers anti émeute européens, Mme Alliot Marie pourrait remettre sur le tapis ce qu'elle proposait l'an dernier aux tunisiens ?! Ce protectorat illégitime doit être combattu dans tous nos pays, le lien est clair entre le point 1 et le point 2 : ne nous laissons pas ligoter.

  14. redline69 dit :

    Aujourd'hui, nous allons commencer à entrer dans la période d'Austérité ! en votant le MES, le PS va lancer une machine à broyer les Français dans la moulinette du couple Merkozy (nos deux apprentis sorcier)
    ainsi, le plus terrible est de ce voir "planté" par Hollande du PS et ses quelques mousquetaires qui ne mesurent plus rien du sentiment qui traverse le Peuple !
    aujourd'hui donc, le PS m'a déclaré la Guerre ! je ferais tout pour qu'ils perdent.
    tout ceci ne remet pas en cause mon vote pour FdG que je soutiens jusqu'au bout ! mais jamais plus un bulletin de vote avec marqué "PS" ne passera dans mes mains. c'est Fini !
    le reportage que l'on a vu sur canal + lors du passage de Jean-Luc Mélenchon chez miss Lapix est totalement annonciateur de ce qui va ce produire avec une gestion à l'allemande des dossiers Européens !
    pire que tout, je prévois pour l'Allemagne une haine des Européens décuplées et qui ravivera sans doute de vieilles douleurs. les Allemands perdrons la partie, et nos politiques seront ridiculisés jusqu'au dernier.
    des gens vont souffrir de cette situation, mais les Allemands n'ont plus aucun crédit politique ! pour moi ils sont les dépeceurs dont parle Jean-Luc Mélenchon !
    Résistance !

  15. COLLONGE Madeleine (Maddy) dit :

    Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la présence lumineuse de Clémentine Autain. Cette petite a du cran et monte au créneau très très fort. Elle apprend vite et bien. C'est une joie de la compter dans nos rangs du Front de gauche ! Qui plus est, seule femme dans l'arène, elle ne s'est jamais laissé démonter, et a mis Julien Dray face à la responsabilité des socialistes.

  16. Invisible dit :

    A noter que François Hollande remplace pudiquement le mot "compromission" par le mot "compromis" lorsqu'il veut parler des agissements de l'équipe de l'UMP. Je ne sais pas si vous avez remarqué ?
    (Et je ne dis plus un mot de l'après-midi, promis !)

  17. Ghislaine A. dit :

    Saut de puce, bonjour à tous!
    @Jean Louis CHARPAL (com.134 - 19 février 2012 à 11h04)
    S'agissant des médias, une citation, vue sur un autre blog, mais qui est tellement sidérante que je crois qu'elle vaut la peine d'être connue. Encore que quand je dis "sidérante" ça n'est pas au sujet des faits, car ce qui est dit, on le sait très bien ; ce qui est incroyable, c'est le cynisme avec lequel ce milliardire américain " de légende " avoue ses turpitudes:
    “ Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et autres grandes publications, dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté les promesses de discrétion pendant près de quarante ans. Il nous aurait été bien impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été soumis aux pleins feux de l’actualité pendant ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et disposé à marcher vers un gouvernement mondial… La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale que l’on pratiquait les siècles passés…” (David Rockefeller, Le 8 juin 1991 à Essen en Allemagne).

    Merci Jean-Louis pour cette citation. Par contre je ne suis pas sûre que nous soyons si nombreux à avoir pleinement conscience de ce qui se trame de longue date, sinon, aujourd'hui, dans toutes les villes de France, nous serions dans la rue, sans attendre les élections!
    Ceux ou celles qui veulent force détails n'ont plus qu'à lire le "petit" pavé de Naomi Klein: la stratégie du choc. Les cent premières pages suffisent pour ne plus s'interroger sur la "couleur" de son vote, pour les hésitants! On a une légère tendance à voir "rouge"!
    Je retourne derechef à mes activités militantes...

  18. PRS dit :

    Sur LCP, Marie-Noelle Lienemann qui est contre le MES va s'exprimer dans quelques minutes

  19. naif dit :

    Concernant l'émission de DPDA jeudi: Nous avons besoin de savoir si réellement Jean-Luc y sera. Car ce pourrait être une opération de marketing pour que MLP fasse une audience extraordinaire sur France 2. Ce serait une opération de promotion de notre adversaire. Elle a dit non ce matin ! Soit elle ment et c'est contre productif pour elle ou elle a prévu de se fait remplacer le temps du débat par un représentant FN (celui de hier soir ou l'avocat médiatique) ou bien Jean-Luc n'y est pas.

  20. Dunizel dit :

    A tous ceux qui s'interrogent sur les sondages :

    J'ai lu hier un commentaire quelque part qui expliquait qui sont les fameux instituts...
    En fait les 4 plus gros sont détenus par des grosses entreprises bien capitalistes. Je me souviens de l'IFOP à 52% à mme Parisot, un autre était majoritairement aussi à la banque rotschild... C'était très instructif sur le pourquoi sont-ils orientés, et quels sont leurs intérêts !

    Bon c'est pas très précis, mais peut-être quelqu'un a-t-il gardé trace de ce post ?...

  21. Cyril dit :

    Oui!
    A ma question de savoir si on peut saisir le Conseil Constitutionnel pour qu'il valide le MES ou pas que je me pose depuis le début de ces posts sur cet article, Marie-Noelle Lienemann a dit qu'elle va le saisir, et qu'elle votera non, et qu'elle la proposé au PS ce matin.
    Je renvoie ceci à Jean ai Marre.
    Ahahah.
    Il faut voir le résultat ce soir, mais on avance!

  22. Sylvain dit :

    Salut! Voter le MES équivaut à se laisser coller un flingue chargé sur la tempe et à laisser quelqu'un d'autre décider pour nous si il va appuyer sur la détente ou pas. Personne ne bronche dans le pays sur ce vote et je m'interroge de l'éventuelle manipulation? Rendez vous ce soir pour voir où on en sera rendu!

  23. le métayer dit :

    Pour compléter Ghislaine A. (617). Pour ceux qui n'aiment pas lire ou n'ont pas le temps, il existe une vidéo sur la "stratégie du choc" de Naomi Klein, elle est très bien faite (âme sensible s'abstenir).

  24. Zapping dit :

    On dirait que la Le Pen se tortille pour essayer d'échapper à Jean-Luc Mélenchon jeudi soir. Ses conseillers ont dû bien regarder le "Des paroles et des actes" du 12 janvier dernier...
    http://www.dailymotion.com/video/xnn7we_jean-luc-melenchon-france-2-extrait-n-2_news

    D'autres extraits sont visibles ici :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/01/12/extraits-de-lemission-des-paroles-et-des-actes-sur-france-2/

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !

  25. pascalgauche dit :

    Pierre Laurent excellent ce matin à la radio!
    merci red@rt
    Nos porte-parole s'améliorent de jours en jours
    Bravo à Jean Luc, Clémentine et Pierre!

  26. redline69 dit :

    Bravo Marie Noelle Lienemann, au moins une femme dont le Coeur bat toujours à Gauche. Tous les socialos qui auront votés OUI ou abstenu seront instantanément cramé d'ici à ce soir !
    J'invite les responsables Socialistes soutenant le NON de créer une scission au sein du Parti pour fracasser monsieur Hollande qui en réalité est le 3ème Homme du trio Merkozy !
    Courage ! la Bataille va laisser des "cadavres" et ce ne sera pas au Front de Gauche !

    Sinon pour changer l'atmosphère sachez que mme Joly et mr Bayrou on essuyés un bide télévisuel car très peu de personne ont suivi leur émission politique sur TF1 hier ! On parle même "d'accident industriel"
    Bayrou essaye de surfer sur le malheur des gens avec les recettes des Merkozy ! il est lui aussi en phase terminale.

    [Edit webmestre : "On parle ?"... Non, non, non c'est Eric Besson qui emploie ce terme, personne d'autre (à part vous, bien sûr). On a les référence qu'on peut. Il me semble bien que c'est vous qui êtes "cramé"...]

  27. Cyril dit :

    Désolé de prendre la parole à tout va (j'ai un peu de temps et bientôt j'en aurais plus).
    Mais je pense que Jean-Luc Mélenchon doit faire un appel à la Gauche de la gauche et soutenir, ainsi que de pousser, vers une saisine du Conseil constitutionnel pour qu'il délibère sur le MES. Car si c'est le conseil constitutionnel qui dit non, personne en Europe ne pourra viser quelqu'un si ce n'est la constitution française, ce qui serait scandaleux et diplomatiquement impossible. On a encore une arme Citoyenne avant que le MES ne passe, ne la laissons pas passer!

    [Edit webmestre : J'attends avec impatience le moment où vous n'aurez plus de temps, et vous n'êtes pas le seul à être désolé. J'ai cru comprendre qu'un forum avait été créé pour ce genre de débordements.]

  28. langoureau dit :

    Halal ? Le problème de Madame Le Pen est un problème de riche bourgeoise ! Le problème pour les fauchés, n’est pas "Halal ou pas", mais "viande ou pas"... Au prix ou elle est, pas la Le Pen, la viande ! Bientôt, elle s'en prendra au riz trop ou pas assez cuit, car il y a trop de chinois ! Pour nous, la vraie question, c’est qu’on bouffe des patates et des pâtes, faute de viande, halal ou pas !
    Par contre, que nos gamins bouffent de la viande bourrée aux hormones, insecticides, fongicides, antibiotiques et j'en passe... ça ne semble pas la déranger plus que ça. Que les élevages de porcs, soient responsables d'une catastrophe écologique, (Bretagne-algues vertes), elle s'en fiche totalement aussi et que les animaux issus de nos élevages industriels (98% de la viande vendue en France), proviennent d'animaux élevés dans des conditions immondes, elle s'en tape comme de l'an quarante...
    Encore une fois le FN stigmatise les musulmans qui « envahissent la France » avec le Halal ! Pauvre grande Bourgeoise !

  29. Sylvain dit :

    Pour que Sarko continue sur le débat de la viande halal à la suite de Le Pen, il faut que les deux soient à l'hallali pour n'avoir rien à dire! J'en veux pour preuve le classement du véritomètre où les deux candidats/draculas sont les moins crédibles pour cette course à la présidentielle:

    http://itele.owni.fr/#!/ligne-de-credit-des-candidats/

  30. mathias95 dit :

    Excellente prestation de Clémentine face à ces 3 types de droite. Ce soir encore on a pu voir la partialité de Calvi, c'était d'une évidence flagrante. Calvi, c'est l'homme qui reçoit tous les jours les mêmes politologues de droite dont le fumeux journaliste de la droite masquée, C.Barbier, qui avec son ami Courroye fait du théatre privé dans les beaux quartiers. Calvi, Aphatie et Lapix les amis du pouvoir.

  31. LAFORCE JEAN-LUC dit :

    Merci à red@rt (13)
    J'ai visionné la vidéo de P Laurent sur France info à propos du sommet sur la Grèce lorsqu'il dit que l'argent prêté, le peuple n'en verra pas la couleur mais qu'il servira à maintenir la rente des banquiers ! A lire aussi l'édito de P LE Hyaric dans l'humanité d'aujourd'hui sur le M E S " parlementaire, votez non !- extraits "un état ne peut recevoir de l'aide qu'à la condition d'avoir ratifié l'autre traité Sarkozy-Merkel. celui qui fait que c'est la Commission de Bruxelles qui élabore le budget des états en lieu et place des parlements nationaux, qui oblige à réduire les dépenses sociales et publiques jusqu'à l'équilibre des bugets, baptisé règle d'or, celui qui permet des sanctions et de déférer un état ne respectant pas l'austérité devant la Cour de justice européenne...Notre pays va devoir débourser en plusieurs tranches de manière irrévocable et inconditionnelle, 142 milliards d'euros, soit plus de la moitié du budget de l'état, pour un fonds dont les statuts interdisent au gouvernement et au parlement d'en contrôler l'utilisation. Aucun parlementaire ne devrait être être prêt à une telle abdication". Après le vote des députés, amplifions la bataille. Quant aux sondages ils n'ont pas force prédictive absolue mais dessinent une tendance, la hausse continue de Jean-Luc Mélenchon, encore sur le dernier sondage, correspond à ce que l'on sent sur le terrain, c'est l'essentiel à en retenir indépendamment du score qu'ils nous donnent

  32. Cécile 63 dit :

    @ Cyril 637 et à tous:
    Notre candidat annonce au journal de France Inter de 13h qu'il lance une procédure d'irrecevabilité constitutionnelle du MES (vers 11'). Il ne lâche rien!

  33. Nafissatou dit :

    @Charles, 58x
    Selon le dernier sondage IPSOS: François Hollande, 32%, et Nicolas Sarkozy, 25%. Marine Le Pen 16% François Bayrou 11% Jean-Luc Mélenchon 9%. Eva Joly 3% Dominique de Villepin 1,5% et Corinne Lepage 1%.
    Cela fait, à droite: 25+16+11/2+1,5+1= 49%
    à gauche: 32+11/2+ 9+3= 49,5%
    Et pourtant, il annonce un second tour NS/FH à 41/59 en faveur de FH! Qui peut y croire? Le report des voix du FN vers le PS et l'UMP devrait être minime, puisque MLP combat l'UMP et le PS. OK pour que le Modem se répartisse 50/50.
    Mon explication: NS est surestimé d'au moins 10 points, ce qui le met sous les 15%: logique, avec le bilan qu'il se traine et la campagne incohérente qu'il mène... Malgré leurs bases idéologiques, j'ai du mal à croire que l'UMP et le FN puissent rassembler + de 15% des électeurs chacun, ce qui représente déjà 1 français sur 3 sourd et aveugle...
    Jean-Luc Mélenchon est sous estimé de 5 points... et va encore gagner du terrain sur MLP et surtout FH qui est un adversaire mou et flou de la finance... Pour les 5% restant... je ne sais pas! Mais comment un candidat, dont tous les meetings sont des plus gros succès que les précédents, dont les consultations blog ont triplé depuis l'automne, stagnerait-il à 6-9%?
    Dans ces conditions, un second tour FH/Jean-Luc Mélenchon est aussi envisageable que FH/MLP.
    Résistons... aux sondages fabricants d'opinions! Votez utile: pour vos convictions, car de toutes façons, FH bénéficiera d'un vote majoritaire "anti-sarkoziste"!
    Si vous n'êtes pas convaincu, lire ceci.

  34. Genialle dit :

    Une personne a dit cela :
    les pauvres en esprits discutent des gens, des esprits moyens des événements et des grands esprits discutent des idées.
    Alors je vous en prie soyez indulgents avec ceux qui défendent nos idées. Ce sont des personnes comme moi, vous, nous, et parfois ils sont fatigués, ont des rhumes, ont mal dormis etc etc etc.
    Pensez un peu à ce que fait Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui et demain et ainsi de suite. Cela relativise les envies de dire n'importe quoi. Quand a MLP c'est une "grande" enfant gâtée mais n'oubliez pas qu'elle est avocate. Cela ne vous rappelle pas une certaine personne ? Allez courage et continuez à vous passionner et à nous faire rire malgré tout.

  35. bernard hugo dit :

    Jean-Luc Mélenchon a annoncé sur France-Inter au journal de 13 h, qu'il allait saisir le Conseil constitutionnel sur le MES. Marie Noelle Lienmann annonce la même chose. Bravo pour son courage, face aux caciques et aux résignés du PS. Enfin nous entrons dans le vif des questions !

  36. citoyenne21 dit :

    J'ai reçu 5 réponses plutôt encourageantes quant au MES, dont une réponse de Dupont-Aignan dont on sait qu'il votera contre ! sur ce plan, rien à redire sur le bonhomme, il est réglo ! tous ces députés ont dû être submergés à fond la caisse ! hier j'ai envoyé en cascade comme beaucoup d'autres l'ont fait à toutes les adresses mails fournies sous forme de listes par Ariane Walter sur agoravox ! c'est chouette non cette participation du peuple à refuser l'abject ! Je suis fière d'être française à l'heure qu'il est !

  37. Madiran dit :

    Le traité Sarkozy Merkel et le "mécanisme de Stabilité Européen"
    "Les députés socialistes s'abstiendront sur la création du Mécanisme européen de stabilité (MES), mardi 21 février, a indiqué le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault".
    Le problème est que s'abstenir, c'est voter "pour".... Cela diminue le nombre de votes exprimés, mais pas le résultat final du vote.
    Moi, au second tour, le ferai pareil : je m'abstiendrai (au cas où le Front de Gauche ne sera pas au second tour).
    Autrement dit les Socialistes sont tout à fait conforme à ce que Hollande déclarait aux financier de la City de Londres dernièrement.
    Les bras m'en tombent !
    Votez Front de gauche au premier tour, c'est la seule façon de pouvoir voir le Front de gauche présent au second tour !

  38. Poncet dit :

    Langue-rouge (613) : tu écris une petite erreur, "Ils sont quasiment tous justes pour les présidentielles et les législatives à 2% près (marge d'erreur)."
    Cette marge d'erreur est variable. Elle est fonction de l'écart-type, de la probabilité de représentativité souhaitée de l'échantillon, de la taille de l'échantillon, et du résultat observé (en résumé : on n'a pas la même marge d'erreur sur 9% que sur 32%).
    Mais au fond, tu négliges un détail : cet écart-type, et donc cette marge d'erreur, ne peut être calculé que sur un échantillon aléatoire et sur des résultats non redressés. Ce n'est pas le cas avec la méthode des quotas, qu'utilisent précisément les instituts de sondage français.
    En clair : on ne sait pas calculer la marge d'erreur sur les résultats des sondages français. Ou, dit autrement : ils n'ont scientifiquement pas une grande valeur. Ils introduisent, par leur redressement, des hypothèses qu'ils retrouvent (logiquement) dans les résultats !
    Pour avoir fait l'exercice sur un sondage basé sur un échantillon aléatoire, je peux te dire que la "croissance" de notre candidat dans les sondages est pour l'instant un simple rattrapage de la sous-évaluation dont il a été victime au début. Il peut encore monter (et même dépasser 10%) sans que cela contredise les premiers sondages...

  39. J'irais plus loin que beaucoup d'entre vous. Nous assistons en direct à un tournant de la campagne. Hier soir, et bravo à Clémentine, le front de gauche est apparu comme celui qui aura cramé le FN et ce matin le refus de MLP de débattre demain montre qu'elle craint que le FdG ne lui coupe le peu d'air qui lui reste. De ce côté c'est donc clair, le FdG aura historiquement été la force qui a ramené le FN dans ses eaux traditionnelles. Le travail à la base n'est pas fini, le tract est là pour cela.
    Maintenant plus important et quelqu'un l'a dit sur ce blog, c'est que Bruno Lemaire hier a regardé Clémentine comme son opposant principal. Malgré les efforts de Calvi, Julien Dray a été nul surtout à propos de l'affaire du Guardian et vraiment c'est à partir d'hier le front de gauche qui est la force antiaustérité pour éviter à la France la situation à la mode Grecque.
    Le vote cet après midi de lâcheté du PS en abstention -et aussi pour éviter que le PS n'éclate comme en 2005- n'est plus alors qu'une confirmation de 2008 (Versailles) pour ceux des électeurs de gauche qui avaient voté NON en 2005 et cela se traduira non à la présidentielle mais aux Législatives. La seule façon pour le PS de "sauver les meubles" c'est de déposer avec le FdG un recours devant le conseil constitutionnel.
    Les propos extrême-droitiers du candidat Nicolas Sarkozy vont amener en fait une partie de la droite démocratique à reporter leur vote non vers Bayrou qui me semble lui aussi grillé, mais vers Hollande (Papandréou-Zapatero compatible).
    Une situation telle que décrite ici n'est donc plus à écarter surtout si nous continuons notre travail auprès des classes populaires et des abstentionnistes.

  40. nina dit :

    Sûr que la Le Pen si elle vient à la télé, va en remettre une couche sur la viande hallal et les souffrances de ces pauvres bêtes ! Elle qui est pour la peine de mort, elle son le père justifia la torture ne Algérie...

  41. julie dit :

    De l'autre côté du Rhin, comment on voit la positon de la France sous l'angle satirique et carnavalesque ici
    (source: défilé du Rosenmontag à Düsseldorf 20 février 2012)
    Faut bien se détendre un peu, c'est mardi gras aujourd'hui

  42. Fabrice Leiser dit :

    Citoyennes, citoyens,

    Un seul constat : si il n'y avait pas eu le Front de Gauche et l'opiniâtreté de Jean-Luc Mélenchon à expliquer et mettre sur le devant de la scène le MES, PERSONNE, je dis bien PERSONNE n'en aurait parlé, surtout pas ces fourbes de socialistes, pour ne pas dire ces traîtes ! Et ils vont, comme en 2005, s'abstenir ! Et ils osent nous parler de vote utile le 22 avril !
    Avec eux, c'est vraiment comme le disait Coluche : "Nous ne sommes pas pour, nous ne sommes pas contre, bien au contraire".
    Les salopards, ils auront eux aussi, comme d'autres (économistes, journalistes...) des comptes à rendre ou tout du moins de très très sérieuses mises au point à faire avec nous quand nous serons au pouvoir car nous le serons.
    Nous sommes ici et partout très nombreux à être enfin sortis du trou où cette idéologie mortifère néolibérale nous avait mis et nous ne sommes pas près d'y retourner. On a ouvert la boîte et c'est nous qui nous y trouvions. Comme pour celle de Pandore, nous serons les maux et le cauchemar de tous ceux qui ont collaborés hier comme aujourd'hui, ici et maintenant avec cette barbarie aux si beaux atours et qu'il faut définitivement mettre sous notre "botte" ou détruire. Ils n'imaginent pas un seul instant, aveugles qu'ils sont, le désir de revange qui nous anime. Pauvre d'eux.
    Alors, pas de pitié : le 22 avril : Jean-Luc Mélenchon. Si Jean-Luc Mélenchon pas au second tour, qu'ils aillent tous se faire foutre le 6 mai !
    Les sondages, et si ceci, et si cela... on s'en tape ! on est ici pour nos convictions et rien d'autre ! Le comprenez-
    vous, oui ou non ! Vous croyez que tous celles et ceux qui, comme moi, font des efforts immenses pour ne plus se résigner, lisent, voient, entendent tout ce que disent Jean-Luc Mélenchon et le FdG, participent aux forums, aux meetings... vont...

  43. Jean-François91 dit :

    Et l'enfumage social-démocrate continue.
    Pendant que le PS s'apprête à s'abstenir massivement pour laisser passer le MES, une brochette de sociaux-démocrates européens publie dans lemonde un texte intitulé "Comment contrer l'Europe de l'austérité" !
    La plupart ont appelé à voter oui au TCE et ont voté le traité de Lisbonne.
    Ils ne manquent pas d'air.

  44. morvandiaux dit :

    Des éléments en + pour combattre la Le Pen.
    Front national: voyage dans l'ordinaire raciste
    C'est en fait durant huit mois, de mai 2011 à janvier 2012, que cette journaliste a infiltré le Front national et gravi les échelons du parti. «Puisque le Front avance masqué, j’avancerai masquée moi aussi», dit-elle. Elle s'appelait Gabrielle Picard, nouvelle adhérente venue «pour Marine». Une immersion pour rendre compte de ce que le parti de Marine Le Pen ne laisse pas voir. Ce que les médias ne parviennent pas forcément à raconter...
    http://www.mediapart.fr/journal/france/200212/front-national-voyage-dans-lordinaire-raciste

  45. Titsli Mohamed dit :

    Fidèle votant du Parti socialiste depuis 15 années, je dois dire que je suis convaincu enfin, et au travers de l'excellente candidature de Monsieur Mélenchon, de rejoindre une collation de gauche (véritable) unie prête à devenir majoritaire. Continuez, la pente est délicieusement glissante, et la victoire sera bientôt proche.

  46. bernard hugo dit :

    Clémentine Autain a été fabuleuse à Mots croisés : clarté, pugnacité, vivacité. Avec le peu de temps dont elle a disposée, elle a enfoncé les lignes adverses. Effectivement comme quelq'un l'a fait remarquer, Lemaire ne s'y est pas trompé : l'adversaire de l'UMP, c'est désormais le Front de gauche, par la cohérence de saposition pleinement assumée par ses talentueux porte-paroles. Hollande et sa clique, incapables d'assumer une position claire et courageuse,. viennent de tomber dans la trappe du MES. A suivre de près.

  47. renault dit :

    Le 18 mars, l'anniversaire des 140 ans de la Commune de Paris et le début de la campagne officielle des présidentielles 2012, c'est bien cela ?

  48. Sylvain dit :

    Alain Juppé était interrogé cet après midi à l'Assemblée Nationale à propos de la main basse de Goldman Scahs sur l'Europe. Il a fait un numéro de haute voltige et d'enfumage de manière à ne pas répondre! Je pense que le sieur devrait faire très attention parce que ses sorties dernières montrent de plus en plus que si beaucoup de soupçons pèsent lourdement sur son compte au sujet de ce qu'il s'est passé au Rwanda, cette manière de systématiquement esquiver les questions va faire que les gens finiront par se poser énormément d'interrogations sur leur validité!
    En tout cas, ne pas vouloir répondre sur l'influence de Goldman Sachs en dit très long sur les intentions des néolibéraux en Europe mais aussi sur ce gouvernement.

  49. Dunizel dit :

    Je cherche comment peser contre le MES toujours, ça tourne un peu en boucle.
    J'écoute en direct les questions au gouvernement et je bout en attendant l'abstention du PS...
    J'ai une autre question. Légalement, est-ce que les simples citoyens que nous sommes pouvons aussi saisir le conseil constitutionnel ? Individuellement ? Collectivement ?
    Parce qu'il va pas falloir compter sur les majorités parlementaires pour respecter les droits de la France et des citoyens là.

    @Renault - 653 : oui oui !


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