18fév 12
Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !
Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier
J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !
A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .
Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.
Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.
Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.
On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.
Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.
Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.
Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.
Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ». Sale ambiance !
Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.
Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ». Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.
Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février. Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.
«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.
Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.
C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur
Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !
Autre élément très important de ces jours-ci c'est la mobilisation exceptionnelle sur le net en direction des députés. Nous ne sommes pas que les militants du front de gauche à nous être mobilisés, les Anonymous, les Indignés s'y sont mis aussi. Certains demandent de se mobiliser pour le 29 février date des manifestations européennes contre l'austérité.
Puisqu'ils réclament une constituante et soutiennent le peuple grec, le 18 mars à la Bastille peut être un gigantesque rassemblement du Peuple français et le 22 avril la traduction dans les urnes.
Deux grands moments de "communion" (j'aime bien ce mot bâti sur commun et union) à la base le 29 février et le 18 mars à Paris, sans compter les meetings partagés sur Internet.
sur le MES, Mme Guigou est intervenue pour dire qu'elle voterai pour Merkozy !
Elle prend la première place pour l'instant sur la liste de ceux qui trahissent le Peuple en choisissant un vote aussi important à leur place.
Comme quoi la porosité entre le PS et l'UMP n'est plus un tabou, mais bien un constat !
Ceux qui voteront pour le PS au 1er tour ou au 2ème tour voteront directement pour Sarkozy !
Résistance ! j'attends avec impatiente le meeting Corse ! le renouveau de la Gauche est exclusivement au FdG.
Bonjour à vous,
comme prévu, au sujet du MES, aucune réponse des nombreux députés socialistes, pas plus de Laurent Fabius, nada personne... !
Max
@ 656 Gerard Blanchet
Deux grands moments de "communion"
Chacun a son langage, pour nous c'est unir, union, apprendre et communiquer.
Pour les autres c'est rassemblement, les ras s'assemblent...
Le MES est symptomatique du système politique actuel:
- Objectif: maintenir et renforcer à tous prix le néo-libéralisme en Europe.
- Moyen: une banque privée à fonds publics, destinée à limiter les risques des banques prêteuses en cas de défaillance des états. Elle ne protège pas les nations, mais garantit la survie des banques. C'est la raison pour laquelle son fonctionnement est opaque; en l'inscrivant dans un traité, elle s'impose aux futurs gouvernants, quelles que soient leurs options idéologiques.
- Acteurs: l'UMP, soutien par défaut de la décision de A. Merkel; le PS qui en s'abstenant, indique clairement les intérêts qu'il défend, conformément aux déclarations de F. Hollande au Guardian. Et le Modem?
- Opposants: FdG et FN, pour des raisons opposées: le FN parce qu'il ne veut pas se solidariser avec les "étrangers"; le FdG parce qu'il constate l'échec des politiques d'austérité.
Feindre de croire que le PS n'a pas compris les textes du MES, les implications vis à vis du traité à venir, ou le rapport de force nécessaire à son retrait, c'est très, très gentil pour eux.
Le combat contre le MES que mène JL depuis Villeurbanne avec tous ses camarades du FdG est admirable; il lui apportera bientôt les sympathisants PS "de conviction" qui hésitaient encore, malgré les reniements Bourget/Guardian, recrutements dans la fonction publique, retraite, etc... Encore une ou deux prise de position de cet acabit, et le FdG aura définitivement tombé le masque du PS après celui du FN, du Modem...
Reste à démonter la...
J'ai perdu le direct de l'Assemblée sur LCP sur Internet, après avoir éteint parce que je ne supportais plus d'entendre la façon odieuse de tout retourner. Vous l'avez vous?
Une chose est sûre en tout cas, c'est que ce vote va rendre les choses beaucoup plus simples pour nous et ce, pour le plus grand bien du pays. En effet, jusqu'à présent, on était, malgré toutes nos convictions, toujours un peu gêné aux entournures avec les socialistes. Si le PS s'abstient ou s'il vote pour ce MES, on va pouvoir tailler ce parti pourri d'hypocrites à la hache et à égale hauteur de ce que l'on peut légitimement tapé sur le gouvernement sarko.
Et l'autoroute pour le Font de Gauche va s'ouvrir en grand avec plus de place qu'il ne faudra pour remporter la présidentielle!
Aimerais voir le debat de france 2 avec Clementine Autain !Merci si quelqu'un a un lien.
Et bravo a Jean Luc toujours aussi fort!
@ ceux qui veulent suivre le débat et les votes sur le MES
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html
647 Fabrice Leiser, bel enthousiasme que voilà, mais ne parle pas de désir de revanche qui nous anime, règlement de compte, la révolution citoyenne ce n'est pas ça. On ne va pas faire une chasse aux sorcières, on va changer les règle du jeu, dans tout les domaines en se recentrant sur l'intérêt général et les besoins humains. La planification écologique sera la révolution industrielle du 21eme siècle. Ceux qui ne veulent pas partager ou participer seront libre de partir, et de dire ce qu'ils pensent.
Oui! C'est vrai!
"Pendant huit mois, la journaliste Claire Checcaglini a infiltré le Front national et gravi les échelons du parti d'extrême droite. Mediapart publie les bonnes feuilles de son livre, Bienvenue au Front – Journal d'une infiltrée, qui sortira le 27 février aux éditions Jacob-Duvernet. Il y apparaît clairement la stratégie de dédiabolisation du FN : la laïcité défendue mordicus n'est qu'une façade « pour les Français qui croient encore, ces cons-là, que l’islam est une religion ». Pour le reste, islamophobie et racisme quotidien organisent les engagements militants."
L'article est en fait composé d'extraits du livre de madame Checcaglini...
Je souhaite en fait attirer l'attention sur son ouvrage : "Bienvenue au front. Journal d'une infiltrée".
@Nicolas G30
Bien entendu qu'il n'y aura pas de chasse aux sorcières, mais de très, très sérieuses mises au point et remises en question, sur par exemple le rôle indéniable des médias dans la propagation de l'idéologie néolibérale et son infiltration mortifère (j'insiste) dans chaque interstice de notre société, de nos vies, depuis les années 80 et dont je suis comme tant d'autres victime, notamment par le chômage, l'exclusion... n'oubliez jamais çà ! Je ne suis pas pour l'oubli, ni le pardon ! Ces gens là ont agit en toute connaissance de causes et surtout de conséquences sur toute une société. Ils devront rendre des comptes ! On a trop souffert ! Il y a un moment ou il faut cesser d'être gentil ! Je veux bien contenir mon désir de revanche, mais c'est aussi mon moteur. Désolé.
Amitiés.
@Gerard54,
Aimerais voir le debat de france 2 avec Clementine Autain !Merci si quelqu'un a un lien.
J'ai un lien mais de très mauvaise qualité ?
ici
Le conseil constitutionnel a tranché, les parainages resteront publiques.
Mots croisés : C. Autain excellente
Bon point pour le FdG seul parti représenté par une femme. A noter que Calvi n'a même pas eu la courtoisie de présenter Clémentine en premier : je sais ça fait vieille France.
1h20 d'émission :
- 20' sur la viande "Halal'la seule position politique exprimée est à mettre à l'actif de clémentine, les autres se sont contentés de suivre (ex: Julien Dray) ou de parler hygiène...important certes mais pas dans une campagne présidentielle.
- 32' : sur " le peuple"..Lemaire défend son mentor en s'adressant à clémentine: intéressant soit il est tombé amoureux (je déc...e!) ou il a bien senti d'où vient le vrai danger.
Massacrer le bilan de sarko :.pas la peine de trop se fatiguer.le FN, Modem, PS s'en chargent.
- 08': sur "Véolia"..pour ne rien dire puisque personne n'a d'élément pour en discuter...du très grand journalisme BRAVO M. Calvi.(MdR)
- 10' : sur la "proportionnelle" développement du projet de constituante..."grosse baffe" à B. Lemaire sur l'exemplarité de l'Allemagne.
- 20' : sur La "Finance" julien Dray mal à l'aise dans son explication de la position de FH....peur du "mur" de l'argent comme cela s'est passé en 1983 donc il reste bien dans le même schéma...excellente intervention de Clémentine qui met le PS en défaut malheureusement B. Lemaire en profite...appel du pied de Julien D. à Clémentine qui rappelle les convictions du FdG.
Clémentine termine le débat...excellent c'est la dernière impression qui marque le plus surtout quand le message est clair et fort. Encore BRAVO à Clémentine !
@bientôt
PS : j'ai trouvé les interventions du porte parole de MLP très superficielles.
A Gérard (666): C'est là . Madame Autain réussit même à placer subrepticement le MES alors que manifestement, Calvi trouvait beaucoup plus intéressant de laisser ses invités débattre de la viande halal... Quelle fierté d'être représentés et défendus par des intervenants si pugnaces, compétents et pertinents (C. Autain, P. Laurent, J-L. Mélenchon, J. Généreux...) Que se vayan todos otros!
C'est un truc de dingue quand même... si demain la Le Pen affirmait que même les œufs étaient hallals et que les petits poussins faut prier pour eux c'est sûre que les Calvi et autres perroquet médiatiques se jettent dessus.!
Tout est fait et sera fait par les imbéciles médiatiques pour taire le débat politique avec n'importe quoi... Et Sarkozy qui veut parler au peuple...pfff
Non décidément l'UMP et le FN n'ont plus rien dans le pantalon...bravo Clémentine !
@gerard 54
ça tombe bien je suis dessus : http://www.pluzz.fr/mots-croises-2012-02-20-22h40.html
"Il s'agit bien de créer un Fond Monétaire Européen". voila qui a le mérite de la clarté
Mr Jean Marc Roubaud (UMP) présentant le projet à l'assemblée nationale.
En fin d'après midi le FdG organise un rassemblement à Périgueux contre le MES. Il faut qu'on nous voit. De toute façon le combat ne sera pas fini après le vote de l'assemblée, faisons savoir aux députés qui l'auront voté ou qui se seront abstenu ce que nous pensons de leur vote, montons encor d'un cran notre intervention cette fois ci envers les sénateurs, il faut -
1 continuer à éclairer sur le positionnement des socialistes et consorts (n'oublions pas que le texte proposé par les sénateurs du front de gauche contre les licenciements boursiers a été rejeté parce que les sénateurs radicaux de gauche qui sont derrière Hollande, se sont abstenus)
2 montrer par le vote de nos parlementaires à quoi çà sert de voter pour JLMN et de faire élire un maximum de députés front de gauche.
L'assemblée nationale en direct : Incroyable le niveau d'implication de nos députés, apparemment le mes ne vaut pas une messe, l'absentéisme est honteux, à moins qu'ils rappliquent tous pour le vote, ou par procuration ? c'est lamentable. Les socialistes aurait pu contrer le gouvernement ce jour, c'est minable.
généralement c'est le vote par procuration quand beaucoup d'élus sont sur le terrain.
(apparemment il y une motion d'irrecevabilité du texte posée par Roland Muzeau au nom de nos députés, je n'ai pas suivi le début et l'image a pas mal de bugs)
En direct sur Assemblée Nationale Jean-Pierre Brard au nom du Front de gauche fait de l'Education Populaire. Remarquable!
Il défend la motion d'irrecevabilité du MES déposée par le Front de gauche
Il semblerait que Marine Le Pen confirme sa participation à l'émission de ce soir (Est-ce une émission en direct ? Je ne sais)
Mais il est certain que le fait concernant la "viande Halal" y soit abordé.
En fait on est obligé d'embaucher une personne (au moins) en fonction de sa religion, c'est là qu'est le scandale...
Chaque kilo de viande qui sort d'un abattoir certifié "finance" ainsi une religion, c'est cela qui est scandaleux. Les reste est du verbiage.
La question est que les abattoirs doivent forcément embaucher une personne de religion pour superviser le travail et surtout de payer une redevance à une religion.
Que je sache la constitution de notre pays, dans son article 1 stipule:
"La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion."
Ceci étant dit, Marine Le Pen ne fait, à ce sujet et sur bien d'autres les points qu'encourager la xénophobie et la discrimination entre les personnes. La position de Marine Le Pen est intolérable.
D'autre part j'ai lu que la participation de Jean Luc Mélenchon à cette émission n'était pas souhaitée par cette candidate foncièrement xénophobe. Si c'est le cas, cela confirmerait à ceux qui n'en seraient pas encore convaincus, que les positions du Front de Gauche et celles de Marine Le Pen sont totalement différentes, et incompatibles....
Ce qui est, évidemment une évidence
Marine Le Pen devrait, au moins, lire "l'Humain d'abord".... Mais ne rêvons pas !
Ne votez pas Front National, mais votez simplement pour "l'humain"....
Votez Front de gauche. Tout simplement.
A l'Assemblée Nationale, M. Jean-Pierre Brard est en train de parler de nous et "des dizaines de mails" que nous avons envoyés, ainsi que du CNR. Ca change des débats habituels...
Ce qui me frappe, c'est qu'il n'y a pas grand monde à l'Assemblée nationale! Honteux.
En ce moment, M. Jean-Pierre Brard s'exprime au perchoir avec de la Fureur, avec devant...un hémicycle carrément vide et un député de droite assis, en train de touiller négligemment un café...
Bonjour: Sauriez vous d'un lien pour voir Les mots croisés de hier que ne soit pas sur les sites de France tv? Parce que (pou incroyable que cela paraisse) on peut rien voir depuis l'étranger, aucune émission, et oui... on vois sans problème i télé ou bfm au direct, mais rien de la télévision publique française...
quelque chose sur dailymotion ou youtube?
merci
Savez-vous comment radio france fait la campagne de la droite ou du social libéralisme? Ce n'est pas difficile ; ces médias invitent des personnalités "es qualité", des "experts"; ainsi ce n'est pas la rédaction qui donne son avis, mais des personnes invitées. Un exemple : aujourd'hui sur France info, la rubrique de l'économie de la bourse; un invité de la finance (ce sont toujours des invités de la finance) fait la démonstration que J.L.Mélenchon nous raconte des histoires avec les emprunts des banques à la BCE, qui feraient un circuit pour se replacer à la BCE; l'expert nous affirme, sans preuve, que ce n'est pas le cas, et que le circuit est vertueux. Pas de preuve et pas de possibilité de répondre. France Info à fait le boulot du pouvoir. CQFD.
Ah la la ! Le BIO est un tout : il s’agit de produire sur un mode agro-écologique (et non chimique) en respectant la terre, la bio diversité, les intérêts des générations futures. Il s’agit aussi de consommer autrement : localement, avec des circuits courts et équitables, sur des modes respectant les règles sociales et les valeurs humaines.
en direct de l'AN: il y a toujours des gens qui confondent germano-philie et germano-phobie!
Merci à Gérard Blanchet pour le lien,
Excellent discours de Jean Pierre Brard terminé à l'instant à l'Assemblée un grand moment démocratique pour la lutte contre le MES.
A mon avis il va falloir conserver et faire tourner la vidéo si possible. Elle sera un outil pour convaincre et expliquer ce qui vient de se passer.
L'heure est sombre mais le FdG se bât du bon côté, l'Histoire ne l'oubliera pas.
Notre député a été magnifique! Est-ce qu'on peut récupérer son discours pour le partager largement en internet?
@jmdest62
"Bon point pour le FdG seul parti représenté par une femme"
Heu et EELV ce n'est pas un parti ?
(en réalité c'est le FdG qui n'est pas un parti...)
Devant un hémicycle de l'Assemblée quasi peu occupé, le "Mécanisme Européen de Stabilité" est voté !
C'est purement désespérant !
Et, contrairement à ce dont BFM TV et autres nous rebat les oreilles !De plus, cette propension à qualifier le prêt à la Gréce d'Aide" est carrément scandaleux !
Par ailleurs le MES ou "Mécanisme Européen de Stabilité" ne prête pas son proopre argent mais celui qu'il "lèvera" sur les marchés.
En Europe, dès demains, nous sommes tous Grecs !
Par ailleurs, si demain une autre crise des banques apparaît, à cause de ce mécanisme, les banques ne pourraient plus être renflouées.... Le serpent se mord la queue !
Ceci serait interdit par le "pacte Sarkozy Merkel" !
Les Socialiste, qui se sont abstenus se trouvent coincés : Personnellement en cas de duel au second tour entre François Hollande et un autre candidat qui ne serait pas de Front de gauche.... Je ferai comme les socialistes : je m'abstiendrai...
Votez Front de Gauche et faites le savoir !
Roland Muzeau vend la France à Goldman Sachs et refuse de répondre à la hauteur des arguments de M. Jean-Pierre Brard qui a fabuleusement argumenté et décortiqué le MES, l'instrument de dictature des marchés financiers pour soumettre les peuples européens et les vouer à la misère pendant des décennies. La Révolution citoyenne est en marche ! Dans tous les pays d'Europe, la grève générale est l'horizon des peuples libres ! Que Se Vayan Todos !
On peut voir les discussions concernant le MES à l'assemblée nationale sur le site de LCP. Passionnant
Les socialistes à l'Assemblée Nationale n'ont pas voté la motion préalable déposée par le front de gauche.
677-de passage 54 : "Ce qui me frappe, c'est qu'il n'y a pas grand monde à l'Assemblée nationale! Honteux " - Je ne maîtrise pas les subtilités de l'assemblée nationale, mais en fait, il faut se méfier, les autres doivent être en commission où ils doivent travailler avec ardeur et l'on dit que les négociations se font plus dans les couloirs que dans l'hémicycle avant un vote important. Ceci étant dit, il faudra revoir tout ça sous la VI ° république, cela ne va pas,c'est incompréhensible au peuple, néfaste et lorsqu'il y a un débat public retransmis à la télévision tout à fait contre-productif. La république est à réinventée de fond en comble. Après le MES et la dictature des marchés financiers sur le budget public et l'abrogation des liberté sociales conquises de haute lutte, la VI ° république va accélérer sa venue. Dans le sillage des grèves générales, n'en doutons pas ! Les peuples lèvent en Europe comme un bon pain et on renverra à leurs yachts tous les nantis des assemblées démocratiques. Car après leur sale coup contre les citoyennes et les citoyens d'Europe et de chacune des nations, plus personne ne votera pour eux ! les 99 % vont vomir le 1% qui les tue.
Le fait que les députés ump, nc et ps (guigou pour l'instant) ânonent leur intervention est éloquent, par apport à Briard ou Lecoq (FdG) : ils ne maîtrisent pas le fond des textes et des enjeux ; ils se réfugient derrière les rédacs de leur attachés et récitent et s'embrouillent.
Et cependant ils votent en même temps l'abandon de la souverainenté nationale et du contrôle démocratique sur les budgets et les décisions nationales de politique.
Bien piètre image de cette Ve République déliquescente. j'ai cru un moment que la députée uMP de l'aisne, ax-euro-députée, allait faire tourner une roue de baraque foraine ou entamer un mélo de la plus mauvaise qualité sur la "solidarité" et "le courage" et les "sacrifices" (ça, c'était le ministre leonetti) dont ils faisaient preuve en votant le MES.
vive la VIe ! Vite !
Très intéressant ce débat car comme hier soir sur France 2 Clémentine face à Bruno Lemaire, c'est vraiment le front de gauche qui apparait comme la seule force contre SarkoMerkel et c'est fortement suivi sur Internet. Education Populaire en direct.
@ WM: mes posts ne passent plus, je suis bannie car trop bavarde?
[Edit webmestre : Bannie ? Certainement pas... Mais filtrée pour vous éviter de tenir le crachoir toute la journée, certainement. Maintenant que vous connaissez le problème, ça va forcément s'arranger !]
Jean-Pierre Brard à très bien plaidé pour le peuple grec et pour le peuple français, pour l'Europe, sans oublier l'explication de vote de Jean-Paul Lecoq qui a lui aussi été remarquable, si j'étais un député PS je serais rempli de honte, comment vont-ils expliquer ça à leurs électeurs sans mentir ?
Si il y avait un doute sur le parti socialiste, maintenant il n'y a plus aucun doute, il n'y a plus rien à espérer des députés qui ont voté pour le MES ou se sont abstenus, maintenant il n'y a plus qu'à regarder les noms des députés en question !
Plus jamais ces gens-là n'auront un bulletin de vote de ma part, je dis bien plus jamais ; même si on me dit qu'il y a un risque...
De toute façon pour ce qui est de l'élection présidentielle et des élections législatives je suis de plus en plus confiant, maintenant les gens ne pourront plus dire : on ne savait pas !
Ensemble résistons résistons au résistons...
L'humain d'abord.
Max
Mots Croisés
Un point de vue décalé. Clémentine est jeune encore et les autres des vieux routiers. Par contre, je crois que sa rouge beauté galvanise ces messieurs. Hé oui : l'humain d'abord, que voulez-vous ! On ne peut s'en abstraire.
L'épisode actuel du vote du MES peut-il être comparable celui du vote des pleins pouvoirs à un certain Pétain au début des années 40?
@ à ceux qui voudraient s'abstenir
Je pense que si par malheur et quel malheur pour la france et pour toute l'europe Jean-Luc Mélenchon n'etait pas au deuxieme tour et qu'il faille choisir entre la peste et le cholera je suis pense qu'il faudra revoir notre position moi personnellement je pense que je voterai contre Hollande je ne m'absteindrai pas je voterai contre ce fléau quitte à avoir de nouveau sarkocescu mais je préfère me faire enfler par la droite voir l'extrème droite que par cet erzat de gauche.
@antoine 685
EELV n'était (malheureusement) pas représenté à "Mots Croisés"
@+
Autant pour moi. Marie Noelle Lienemann sur LCP s'est livrée à des contorsions comme le dit Mario Morosi pour justifier l'abstention des députés socialistes. Déception. Il n'y a décédément rien à attendre de la gauche du PS.
J'écoute Mme Gruny de l'UMP.. J'ai envie de vomir... Le MES serait démocratique car gouverné par des politiques... non élus (ca elle a pas dit, juste que c'était les ministres des finances)...
Ils vont leur verser des milliards pour nous asservir... 16 + 146...
Regardez, en Grèce, il viennent de "bénéficier" d'une "aide" de 130 milliards, dont 10% ira dans l'économie réelle et le reste pour payer en retour les créanciers...
Je crois que je vais faire un ulcère allergique !
Comment ça, ça existe pas ?!
@mimi24 (comm 682) @sergio (comm 690)
Voici le lien pour une vidéo de 15 mns environ, la première d'une série de 6 sur la stratégie du choc.
Vous trouverez les 5 autres vidéos dans la colonne de droite sur la page youtube de la première.